Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 13 – Assaut sur le dôme par Nicolas
Solovionni
Ça me fait un peu bizarre de me retrouver avec une équipe inédite. Le navigateur un certain Blummer. m’énerve un peu, il est trop curieux et pose un tas de questions auxquelles je n’ai nulle envie de répondre. Mais heureusement sa fonction ne sera importante qu’au moment de l’atterrissage. En ce qui concerne les autres ça peut aller, ils sont plutôt sympas voire délurés.
Dyane a dû expliquer aux deux détectives qu’elle m’avait convaincu de l’accompagner. Ils ont trouvé ça étrange, mais comme on les a laissés libres de leurs mouvements, ils n’ont pas posé trop de questions embarrassantes. Bien sûr nous ne leur avons touché aucun mot de la menace constituée par l’expédition d’El Menhir.
Nous avons atterri sans problème, Blummer s’étant comporté en meilleur technicien que ce que je pressentais. Je préviens Edina par radio.
– Attends-toi à une attaque sanglante imminente, je suis venu te prêter main-forte…
J’ai donc pénétré dans le dôme avec mes agents de sécurité, fait entrer l’armement et expliqué la situation à notre hôtesse. Les deux détectives nous accompagnent. Je suggère à Baboukar de les faire patienter dans une salle privée avec accès à la vidéo du sas. En même temps j’ai demandé à Blummer de satelliser mon vaisseau afin que El Menhir ne se doute de rien.
– S’ils passent par le sas piétons on les flingue. S’ils passent par-là la nasse, même tarif.
Plus qu’à attendre…
Trois jours plus tard, un vaisseau sollicitait l’autorisation de se poser…
– Ici le Pivert, commandé par le capitaine Gregor et blablabla…
Il existait une solution radicale : sortir le canon laser et pulvériser le vaisseau. Sauf que le capitaine Grégor et son équipage n’ont rien à voir avec le plan diabolique d’El Menhir et ne sont sans doute même pas au courant.. Il faut donc procéder autrement.
Nous sommes tous dans la salle de contrôle, Edina, Arkon, Baboukar, Dyane, Indira et moi ainsi que mes trois « agents de sécurité »
On attend et soudain une voix provenant du vaisseau de fait entendre.
– Ici Mazzioli, je désirerais m’entretenir avec madame Von Graz, j’ai une proposition intéressante à lui soumettre.
– C’est la voix d’El Menhir ! Me souffle Indira
Boubacar s’empare du micro.
– Ok, on prépare l’entrée du sas pour un seul visiteur. Personne d’autre n’est pour l’instant autorisé à quitter votre vaisseau, ceci pour des raisons de sécurité.
– Pas de souci. Répond la voix.
Comment ça pas de souci ? Je ne comprends pas leur plan, mais j’envoie néanmoins deux agents de sécurité à la sortie de la nasse, le troisième m’accompagnant à l’entrée du sas piéton. Je me masque.
Dans le sas on demande à l’homme de se déshabiller entièrement et de déposer ses armes éventuelles, puis de revêtir une tenue banalisée. L’homme obtempère sans discuter. Il demande s’il peut conserver son spacephone. Autorisation accordée, inutile de l’énerver.
Je comprends de moins en moins.
El Menhir sort du sas, souriant comme un prince. Il n’est en rien menaçant. Je vous le dis, je n’y comprends rien. Je me suis mis un peu en retrait. Baboukar s’avance…
– Je vais vous conduire auprès de Madame Eugenia…
– Madame Eugenia ?
– Edina si vous préférez.
On est passé à trois dans une petite salle vide, Edina, Baboukar et moi.
– On vous écoute.
– Le deal est simple, annonce El Menhir, on va dire qu’après la publication de votre localisation, des bandits sans scrupules vous ont attaqué et enlevé. Mais que j’ai pu remonter leur piste et
suis venu vous délivrer. Du coup je suis éligible à la prime, que nous nous partagerons bien sûr. Qu’en pensez-vous ?
– Et vous êtes venu jusqu’ici pour me dire ça ?
– Mais absolument et vous rencontrer est pour moi un très grand plaisir.
– J’en suis fort aise. Mais votre proposition ne m’intéresse guère.
Elle n’aurait pas dû répondre ça. Elle aurait dû le faire lanterner. Maintenant les choses vont se précipiter.
– Vous avez répondu très vite, pourquoi ne pas réfléchir un petit peu ?
Il lui tend une perche, va-t-elle la saisir ?
Non.
– C’est tout réfléchi, l’entretien est terminé, on va vous reconduire au sas.
– Mais pourquoi ce refus ?
– Je ne vous dois aucune explication. Salut et bon retour !
Baboukar et moi reconduisons l’individu. Il sort son spacephone.
– Vous faites quoi ?
– Je préviens le vaisseau, leur dire que je rentre.
Il est possible que je me trompe, mais à tous les coups il va envoyer un signal à ses comparses afin de donner l’assaut. Il va falloir agir vite et limiter la casse.
Pour l’instant il n’a pas l’air de se méfier, je suppose que son intrusion ne visait qu’à évaluer les risques.
On ouvre la porte intérieure du sas, il y entre et se change.
– Ça bouge ! me dit Arkon dans l’oreillette, cinq mecs armés viennent de sortir du vaisseau, trois s’approchent du sas et deux autres s’en vont de l’autre côté du dôme.
Attention pour la boucherie !
– Je suis prêt. Indique El Menhir dans le micro.
Baboukar ouvre la porte extérieure, les trois lascars entrent dans le sas. Il referme la porte derrière eux, les assaillants sont surpris, d’autant que c’est maintenant la porte intérieure qui s’ouvre.
Je suis devant eux avec deux agents de sécurité.
– Déposez vos armes, sinon on tire.
L’un des types se croit malin et devient menaçant. Mes agents tirent.
Ça a duré trente secondes, bilan quatre morts y compris El Menhir, l’un de mes agents est blessé.
Baboukar demande des nouvelles de l’arrière.
– On a deux prisonniers. Lui répond-t-on.
On nous amène les deux gus désarmés et désemparés.
Je contacte le vaisseau qui les a acheminés ici.
– Ici Capitaine Gregor, je vous écoute.
– Je suppose que El Menhir ne vous a pas expliqué ce qu’il venait faire ici ?
– Vous savez, moi j’achemine, je ne pose pas de questions.
– Alors je vous informe que votre client est décédé tragiquement avec trois de ses acolytes. Je vous renvoie les deux rescapés de la bagarre. Vous allez pouvoir repartir…
– Mais qui va me payer ? Et je n’en veux pas de vos rescapés !
– Ce n’est pas mon problème. Je coupe.
On a jeté les cadavres dans la nasse, les poissons vont se régaler !
– Je te dois une fière chandelle. Me dit Edina.
– Bof, ça me plaît bien de jouer les chevaliers blancs.
– Mais un chevalier ça chevauche ? Non
– Ben oui !
– Et si c’était moi qui te chevauchais ?
– Bonne suggestion, mais avant je vais te présenter deux détectives cosmiques.
– Pourquoi faire ?
– Pour qu’on te foute la paix.
Je rejoins les deux énergumènes dans la petite salle où nous les avons laissé. Ils sont blancs comme neige, les gugusses.
– C’est fini, il n’y plus de risques ? Parvint à bredouiller Vitali.
– L’attaque a été complétement repoussée, quatre morts et deux prisonniers de leur côté, un blessé de notre côté. Le vaisseau qui transportait le commando s’apprête à repartir, tout danger est
donc écarté.
– Quelle boucherie quand même ! Soupire Maderna
– C’était eux ou nous ?
– Et nous on fait quoi maintenant ? Demande Vitali.
– Déjà vous avez oublié de saluer Edina Von Graz, je comprends que la scène qui vient de se dérouler a pu vous traumatiser, mais je vous en prie retrouvons les bons usages.
– Bonjour Madame, pardonnez notre impolitesse. Lui dit Vitali.
– Nous sommes effectivement fort confus ! Ajoute Maderna
– J’accepte vos excuses, mais présentez-vous donc !
– Vitali et Maderna, détectives cosmiques.
– Certes mais qui vous mandate ?
– Un collectif composé de membres de votre famille, de votre agent professionnel et de quelques médias.
– Autrement dit des gens qui veulent se faire du fric avec mes aventures, pour information j’ai rompu avec toute ma famille il y a déjà plusieurs années. Et votre but en venant ici ?
– Vous délivrez !
– Me délivrez mais de qui, de quoi ? De qui serais-je la prisonnière ou l’otage, j’ai écrit un communiqué, il n’était pas assez clair sans doute ?
– Disons que l’hypothèse d’une mise en scène nous a traversé l’esprit !
– Ah oui ! Et maintenant ?
– Il restera toujours un léger doute… Reprend Vitali.
– Vous êtes gonflé, quand même ! Mais bon peu importe, on se retrouve tous tout à l’heure nous dinerons ensemble, vous allez gouter à notre glochton
– Glochton ?
– Ben oui, glochton ! En attendant je vous invite à patienter dans la salle de loisirs.
Les deux détectives paraissent complétement largués. Maderna est allé s’affaler dans un fauteuil tandis que Vitali s’approche de Dyane.
– C’était donc un piège ?
– En partie seulement, disons que le commando de mercenaires a un peu chamboulé tout ça.
– Et s’il n’y avait pas eu ce commando, vous auriez fait quoi ?
– Si je vous dis que je n’en sais rien, vous allez me croire ?
– N’empêche que vous m’avez manipulé !
– C’était de bonne guerre, et puis vous avez eu droit à un massage gratuit, alors arrêtez de pleurnicher.
– Ok sans rancune alors, je peux vous faire la bise ?
– Avec plaisir !
Il en est tout chose, Vitali !
– Vous pouvez m’embrasser mieux que ça ?
– Vous jouer à quoi, Dyane ?
– Je ne joue pas, j’ai un faible pour vous ,je n’en dirais pas autant de votre comparse… Lui répond-elle en lui mettant la main à la braguette.
– Vous allez me faire bander !
– J’espère bien, j’ai envie se sucer de la bite là tout de suite.
– Mais si on nous voit ?
– Cela en sera encore davantage excitant. Alors ce baiser c’est pour quand ?
Vitali à ces mots approche sa bouche de celle de Dyane et les voilà partis pour un patin magistral.
Les mains de la femme ne restent pas inactives et détachent la ceinture de l’homme faisant chuter à terre le pantalon. Du coup Diane se baisse, dégage le caleçon et embouche ce sexe joliment bandé.
Le hasard me fit passer par là. Joli spectacle, Dyane est une excellente suceuse, de plus cette bite me semble tout à fait convenable.
– Alors on se donne du bon temps ? Intervins-je.
– On ne vit qu’une fois, il faut en profiter ! Répond Vitali, se prenant pour un philosophe.
– Vous me semblez avoir une bien belle bite, Dyane si tu pouvais arrêter de sucer que je la voie mieux.
– Pas moyen d’être tranquille ! Rouspète Dyane tout en se dégageant. Tiens, prends-en plein la vue, mais c’est moi qui suce c’est pas toi.
Pas grave, je m’astique le poireau en les regardant. Mais un moment Dyane s’arrête, fatigue de la position accroupie ou fatigue de la mâchoire ? Allez savoir ?
Vitali pose son regard sur mes attributs sexuels, il semble kiffer, ma bite n’a pourtant rien d’exceptionnelle, elle est désespérément moyenne ! Dyane s’en aperçoit…
– Qu’est-ce que tu fous, t’es en train de calculer la bite du capitaine. Si tu as envie de la sucer vas-y, il est très cochon mon capitaine.
Du coup le type n’hésite pas une seconde et viens me gober la bite.
Putain qu’est-ce qu’il suce bien, ce mec devait fréquenter les clubs gays en secret. Oh, ces petits coups de langue sur mon gland, ses balayages sur ma verge. A ce rythme-là il va me faire jouir prématurément.
Et comme si ça ne suffisait pas Dyane trouve très malin de passer derrière moi afin de me foutre son doigt dans le cul.
Je deviens incapable de me retenir et je décharge dans la bouche de Vitali. Il s’en lèche les babines, ce gros cochon !
Je m’assois par terre, afin de souffler un peu… Et voilà Indira qui s’amène, ça devient un vrai boulevard ici…
– Alors on s’amuse, on rigole, on fornique ! Se gausse-t-elle.
– Absolument et si tu veux participer mets-toi donc à poil. Répond Dyane
Elle fait sans hésiter une seconde alors que pendant ce temps, Dyane s’est retournée et penchée, offrant son joli cul à Vitali.
– Encule-moi, mon gros bébé !
Et tandis que Vitali la pilonne comme il se doit, Indira est venue face à elle et la débraille pour mieux lui peloter ses gros nichons.
Tout cela ne dure pas trop longtemps, Vitali trop excité par toutes ces péripéties ne peux plus tenir la distance et éclate sa jouissance dans le troufignon de Dyane qui braille comme une génisse.
– Ben, et moi alors ? Se désole Indira.
– Tu veux me nettoyer la bite ? Lui propose le détective.
– Voyons voir… Qu’est-ce qu’il y a sur cette bite ? Du sperme, de la merde !
– Ben oui, elle sort du cul de Dyane !
– La salope !
– Non mais dis donc ! Proteste l’intéressée.
– C’est plutôt toi qui devrais nettoyer ! Suggère Indira.
– On le fait à deux ?
Et les deux cochonnes entreprirent donc de purifier le membre de l’homme de tout ce qui le souillait.
– Et pendant que tu y es, nettoie-moi donc le trou du cul ! Proposa Dyane en lui exhibant son joufflu.
– T’es dégueulasse ! T’as plein de merde autour du trou !
– C’est bien pour ça qu’il faut nettoyer !
– Alors demande le moi gentiment !
– Ma petite chérie, nettoie-moi le trou de balle et après je te lécherais l’abricot.
– Demandé comme ça, je ne peux pas refuser.
Indira vint alors lécher toutes les tâches brunes autour de l’anus de sa partenaire.
– Alors, elle est bonne ma merde ?
– Délicieuse, tu veux gouter ?
– Hein quoi ?
Mais déjà Indira a collé sa bouche sur les lèvres de Dyane et les deux coquines ‘échange un long baiser au goût un peu particulier. Puis chose promise, chose due, Indira écarta ses cuisses afin que la blonde puisse venir lui faire minette.
Quelle ambiance, mes mais, quelle ambiance
Après quelques instants de récupération, Vitali se mit à parler.
– On est dans la merde,
– Pardon ?
– Quand on nous a confié cette mission, Maderna et moi étions certains de réussir, il y avait une énorme prime à la clé qui ne nous serait versée qu’en cas de réussite. On a un peu négocié et
obtenu que 50 % de cette prime nous soit versée à titre d’acompte. Evidemment il y avait une clause de remboursement en cas d’échec de la mission, mais nous étions tellement confiants… Seulement
voilà, on a échoué, l’acompte a été dépensé (peu importe les détails) et nous sommes incapables de rembourser.
– Ce sont les risques du métiers…
– Ne prenez pas ça à la légère, nous ne pouvons rentrer sur terre, nous n’avons pas de famille mais il va nous falloir survivre, si vous avez une idée pour nous aider, elle sera la bienvenue.
– Mon pauvre ami ! Vous savez faire quoi ?
– Maderna sait cuisiner…
– Eh bien on lui trouvera un poste de cuistot, je m’en occuperais personnellement et toi ?
– Je ne sais pas trop.
– Il y a des fermes à côté, le travail des champs ça te dirait ?.
– S’il n’y a rien d’autre…
– Et serveur, tu as déjà été serveur ?
– Ben non !
– Ça s’apprend assez vite, je pourrais t’embaucher dans mon cabaret, en plus comme tu es beau garçon ça te permettrait de faire des extras.
– Faire des extras, ça veut dire faire la pute ?
– Ce n’est qu’une question de vocabulaire, mais ce n’était qu’une proposition comme ça !
– Y’a une période d’essai ?
– Mais bien sûr, ma biche !
Epilogues
De retour sur Vargala-station, je suis allé faire un tour au Carrie’s bar où la charmante tenancière des lieux m’a informé que Topar avait vraisemblablement quitté la planète.
Indira s’est fait embaucher dans le salon de massage de Dyane, avec ses mains de fées, ça devrait aller pour elle.
Quant à Angie, dépitée de ne pas revoir son amant et furieuse de voir son projet d’empocher une prime juteuse s’envoler, elle réintégra docilement l’équipage du capitaine Trujillo.
Ainsi va la vie. Cette histoire de chevalier blanc m’a bien plu. J’aurais sans doute d’autres occasions.
A bientôt tout le monde
Fin
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