Les jeux érotiques

Les jeux érotiques (en groupe et en couple) par Jean-Sebastien Tiroir

 

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Les jeux érotiques ont un double intérêt :

 

– D’abord c’est rigolo ! Ils mettent du piquant dans la sexualité, que ce soit au niveau individuel ou à celui du couple

– Ils permettent, [nous y reviendrons] de créer des conditions permettant de sortir de ses limites sexuelles.

 

Il existe deux grandes catégories de jeux sexuels.

 

La première qui se pratique principalement en couple, est la mise en scène sexuelle, [nous en reparlerons à la fin]

 

La seconde est une pratique collective. Le jeu n’est alors qu’un prétexte pour mettre en scène des situations les plus débridées (dans le respect des choix que chacun a préalablement accepté)

 

Nous allons trouver dans cette catégorie tous les jeux de société agrémentés à la sauce érotique (le strip-poker, le monopoly érotique, le jeu de l’oie coquin et…. la liste doit être longue). L’inconvénient c’est que le comportement des joueurs est alors parfois étrange et que l’on se demande parfois si on ne joue pas à « qui perd gagne », ce qui enlève assez souvent de l’intérêt à ce genre de partie. D’autant qu’une fois que tout le monde est à poil, le jeu ne sert plus à grand-chose…

 

Une autre façon de jouer qui permet de réserver des effets de surprises permanents est le jeu à gages, il a l’avantage d’être extrêmement simple :

 

1) on tire au sort un joueur

2) on tire au sort son gage !

 

On va développer un peu tout ça !

 

Le tirage au sort du joueur :

 

Eviter la traditionnelle bouteille tournante, inexorablement ce sera un moment ou à un autre un sujet de contestation.

 

Il existe plusieurs façons bien plus équitables de tirer au sort :

La plus connue est le « chapeau » ! En fait n’importe quel récipient, saladier, corbeille ou tout ce que vous voulez, rempli de petits bouts de papiers pliés en quatre. S’il est destiné à un seul tirage, pas de problème, s’il doit par contre servir plusieurs fois de suite, il sera facile de différencier les papiers à d’infimes détails, une petite tache, un pliage un peu oblique. Bref ce n’est pas fiable à 100%

 

Reste alors les dés. Admettons que le jeu oblige à tirer un numéro de joueur : jusqu’à 6 joueurs, aucun problème c’est l’idéal. Mais à partir de 7 on fait comment ?

C’est là que des petits malins vont vous dire :  » il faut deux dés ! « . Ils ont bien raison, encore faut- il savoir comment les utiliser :

 

Certains vont additionner les deux dés, on numérotera les joueurs de 2 à 12 (par exemple) et allons y !

Or le résultat est faussé d’avance : dans ce système il y a 36 combinaisons pour 11 résultats possibles : Le 2 et le 12 ne sortiront d’une fois sur 36, alors que le 7 sortira 6 fois !

Cela peut être intéressant de le savoir si vous souhaitez tricher car si le tirage est à sens favorable, autant choisir 7 comme numéro de joueur, si le tirage est à gage autant choisir 2 ou 12…

 

Mais si on ne veut pas tricher :

Les joueurs doivent se numéroter avec deux chiffres comprenant les nombres de 1 à 6 (de11 à 16, puis de 21 à 26…jusqu’à 66). Il y a toujours 36 possibilités mais toutes équivalentes.

On dira par exemple que le dé rouge (ou celui qui est le plus près de la fenêtre) fournit les dizaines, l’autre l’unité

 

 

 

Les gages :

Le jeu comme facteur de déblocage :

Tout jeu s’accompagne forcément d’un minimum de contrainte. Il y a déjà celle de la règle ! Or c’est souvent par une contrainte volontairement acceptée que l’on va reculer ses limites, accepter des pratiques qui restaient enfouies dans les fantasmes, ou en en découvrir d’autres. A ce titre, le jeu (comme le SM, mais le SM est aussi un jeu) a un rôle de désinhibition qu’il ne faut pas négliger, et à ce titre il est salutaire !

Le jeu de par sa contrainte (souvent peu consciente) et de son effet de groupe participe aussi à la banalisation du sexe. Or c’est en banalisant le sexe qu’on s’amuse le plus avec lui, refoulant par là les discours de ceux qui veulent le diaboliser ou le sacraliser (et donc d’en faire une activité « à part » ayant ses propres règles)

 

Vous trouverez un peu plus bas un lien vers notre page de gages

 

Mais auparavant, quelques conseils concernant les gages

 

La liste fournie sera évolutive en fonction des trouvailles des visiteurs. Cela dit elle est par nature infinie : Si nous prenons que comme domaine d’activité le sex food, multiplier tous les aliments utilisables par toutes les parties du corps donnent déjà le vertige… Mais par contre il n’est pas interdit de chercher l’originalité.

 

Ne pas choisir des gags trop compliqués, trop techniquement difficiles. Ne pas les choisir en fonction du résultat escompté mais en fonction de leur accomplissement, car c’est cela qui est excitant. (exemple : se faire pénétrer la chatte d’un verre de bière moussante est dans doute photogéniquement amusant, mais cela n’a rien de passionnant)

 

Et puis on ne le répétera jamais assez, il faut de l’humour, encore de l’humour, toujours de l’humour sinon, on va à l’échec !

 

Refuser un gage :

 

Il faut prévoir le cas d’un refus de gage : tout le monde n’est jamais au même niveau, et après tout, si participant refuse quelque chose cela n’a rien de catastrophique…

 

Quelle attitude adopter ?

 

Préalablement il faut limiter les possibilités de refus : deux possibilités me semble un chiffre raisonnable !

 

Le premier refus intervenant, il faut que le groupe fasse front, il ne faut surtout pas heurter le joueur, mais l’encourager ; « Vas-y tu verra ce n’est pas si terrible, allez on est tous avec toi… » On peut aussi le raisonner, « tu te rends compte, tu pouvais gagner, là ça va être difficile », Mais si ces encouragements ne fonctionnent pas, ne plus insister !

 

Pour éviter des refus de gages, il faut adapter la liste de gages, il y a une double adaptation

 

Une au groupe lui-même : si personne ne pratique l’uro, il est inutile d’en sortir toute la liste

 

Une liée au déroulement du jeu : plus la partie avance, plus les joueurs accepteront des gages hard, mais a contrario ils ne seront pas acceptés d’emblée.

 

On peut dans les gages faire trois tas, un premier qu’on éliminera, parce que ces gages risquent de poser problèmes

Un second qu’on n’incorporera au jeu qu’après disons une heure de jeu et quand tout le monde sera bien excité. Et on ne commence qu’avec le 3ème..

 

Cela dit, ce n’est pas facile du tout : Vous serez forcément surpris des réactions des gens dans les jeux à gages : (on ne connaît jamais les limites [ni les jardins secrets] des gens à leur place)

Certains partis à fond vont craquer et quitter le jeu.

Mais c’est le contraire qui est le plus courant, certains vont carrément vous étonner et se dévoiler là où on ne les attendait pas du tout…

 

C’est pour cela que la sélection ne doit pas être trop sévère, il faut mieux pratiquer la mise en réserve et incorporer des gages  » alternatifs  » mais sans aller trop loin :

 

Ex uro : un slip tamponné d’urine, oui, un saladier entier, non !

Ex Sm : quelques fessées, oui bien sûr, une séance d’orties et tout le monde se sauve en courant…

 

L’abandon du jeu : Il y a deux cas d’abandon : Comme dans tous jeux, le mauvais perdant risque de faire une crise, on n’y peut pas grand-chose et la meilleure méthode est de laisser faire. Par contre les jeux sexuels en groupe connaissent parfois des abandons d’un autre genre : c’est la personne soit disant libérée qui va craquer de jalousie en voyant son partenaire habituel s’éclater avec un autre (et si en plus c’est en pratiquant quelque chose qu’ils n’ont pas fait ensemble…) Là aussi, ne rien faire, laisser la personne sortir du jeu. La crise passée, (mais n’allez pas la chercher, vous retarderiez l’issue), elle peut très bien revenir…

 

Psychologie du déroulement : le gagé doit ressentir son épreuve comme étant quelque part contraignante, sinon ce n’est pas un gage (on peut puisqu’on joue organiser des jeux avec tirages au sort avec que de choses que l’on désire, pourquoi pas, mais ce n’est plus le même jeu, et ça va manquer considérablement de piment)

 

Enjeu : Il doit y avoir un enjeu réel, mais réaliste (par ex 1 heure avec la personne de son choix, mais pas un week end)

 

Voici une liste non exhaustive et bien sûr pouvant être complétée par ceux qui le voudront de gages divers et variés

 

Après avoir tiré le gage, si celui-ci porte l’indication CP, le jouer tire une carte partenaire : (c’est encore plus excitant)

 

P1 : Il choisit son (sa) partenaire

P2 : Le sort désignera le partenaire parmi les joueurs du sexe opposé

P3 : Le sort désignera le partenaire parmi l’ensemble des autres joueurs quel que soit leur sexe

P4 (facultatif) : Le sort désignera le partenaire parmi l’ensemble des autres joueurs du même sexe (je déconseille cette option, P3 permettant à lui seul d’assurer les surprises bisexuelles qui ne doivent pas non plus prendre de trop importantes propositions sauf évidemment si le groupe est demandeur)

 

(Si vous n’avez pas de cartes, prenez des dés, c’est d’ailleurs tellement plus simple)

 

Comment tirer les gages :

 

1) Sélectionnez d’abord les gages que vous retenez

2) copiez-collez la liste sur Word, faites des espaces ou des sauts de page, imprimez, pliez en 4

 

3) Ou alors, imprimez tel quel avec les numéros

 

Si moins de 54 gages, tirez une carte à jouer en respectant les valeurs suivantes :

Trèfle : As-1, Valet=11, Dame=12, Roi =13, les autres cartes = leur valeur faciale

Carreau = La même chose +13

Cœur = La même chose + 26

Pique : La même chose + 39

 

Si entre 55 et 108 gages :

Tirez aux dés préalablement : si le chiffre est pair ce sera la valeur de la carte, si le chiffre est impair ce sera la valeur de la carte + 54.

 

Si entre 109 et 162

Tirez aux dés préalablement : si le chiffre est 1 ou 2, ce sera la valeur de la carte, si le chiffre est 3 ou 4 ce sera la valeur de la carte + 54, si le chiffre est 5 ou 6 ce sera la valeur de la carte + 108…

 

Etc…

 

Résumons nous :

– On tire au sort un joueur

– On tire au sort un gage

– On tire éventuellement au sort une carte partenaire

– Et dans ce cas on tire le partenaire

 

comme toute règle de jeu, la lecture est rebutante, en fait ce n’est pas très compliqué, mais l’organisateur doit avoir préalablement assimilé tout ça (une vingtaine de minutes seront nécessaires)

 

pancul363l’image illustrant l’article représente ici le gage classique de la fessée (au paddle)

 

ANNEXES

Quelques dangers liés aux listes de gages

Attention à certaines listes de gages qui comprennent n’importe quoi ! Ainsi dans une liste j’ai relevé les âneries suivantes : « Se mettre un briquet dans l’anus et le/la partenaire devra s’allumer une cigarette. » et « Se planter un gros stylo feutre dans l’anus, se mettre en position accroupie sur la table et essayer de faire un dessin sur une feuille. » Si ces objets sont absorbés par l’anus, il y a une chance sur deux pour qu’ils ne soient retirés que par les services d’urgences…

 

– Attention à tout gage incluant du feu, un verre d’eau doit être immédiatement prêt au cas où. (De même ne jouez pas avec des bougies non testées.)

– Pour les orties quelque soit le plaisir maso que certains peuvent en retirer, le jeu n’est pas un environnement propice à une première expérience (qu’allez vous faire si le sujet développe une belle allergie ?).

– Limitez l’usage des baillons sur la bouche.

– Tout objet (alimentaire ou non) que l’on s’introduit doit être au minimum lavé, et il est préférable de l’encapoter.

– Tout rapport sexuel doit être protégé. Et si les rapports uro sont en principe sans danger, rappelez vous qu’un pipi après éjaculation n’est pas un rapport uro pur et qu’il est donc à proscrire.

 

 

 

QUELQUES AUTRES JEUX AMUSANTS

Les trois mots

 

Hétéro, homo, bi – au moins 3 personnes

 

10 petits morceaux de papiers sont distribués à chaque joueur. Chaque joueur indique secrètement sur les papiers :

– 2 parties du corps éloignées l’une de l’autre

– 2 aliments présents ici

– 3 objets présents ici

– 2 verbes à connotation sexuelle

– son prénom

 

On plie tous les papiers, et on mélange, les joueurs tirent à tour de rôle 3 papiers.

 

Le joueur se débrouille avec se qu’il a tiré

 

Si c’est banane, sucer, Julie, on comprend à peu près ce qui va se passer

 

Radis, nombril, chaise : ce sera plus difficile (quoiqu’on peut s’introduire un radis dans l’anus sur une chaise en gardant un doigt sur le nombril) Si vraiment ça ne ressemble à rien on tire un 4ème papier

 

Il n’y a pas d’enjeu, le jeu est un but en soi, trouver des situations farfelues et essayer de faire avec. Rigolade garantie !

 

Le mot dans le dos

 

Hétéro, homo, bi à partir de 2

 

On tire au sort un dos et une craie parmi l’assistance. Si vous voulez éviter qu’ils soient du même sexe faite retirer ou prévoyez deux bols de tirages

 

Le dos est le joueur (ou la joueuse) qui prête son dos. Seul le dos marque des points. Pour marquer les points il suffit de deviner le mot que le joueur qui fait le rôle de la  » craie  » a voulu marquer sur son dos.

 

Choisir des mots simples dont la catégorie aura été préalablement définie par le groupe (aliments, partie du corps, prénom…)

 

Le premier joueur qui a réussi à deviner trois mots est déclaré gagnant.

 

On peut corser le jeu en ajoutant un second tirage sur la catégorie de la craie, par exemple, écrire avec le doigt, la langue, le nez, le pied…

 

 

La pétanque aux raisins

 

Hétéro, homo, bi, food – au moins 3 personnes

 

Une noisette décortiquée, six grains de raisins par personnes, choisir des variétés différentes (hors saison, on peut choisir des cerises, des mirabelles, ou même des cerises au sirop ou confites…

 

Une joueuse (ou un joueur) est étendue nue sur une table, sur le dos. On applique ensuite les règles de la pétanque ou des boules, la noisette étant le cochonnet, chaque joueur doit approcher ses grains de raisins en les lançant le plus prés possible de la noisette.

 

L’arbre arrosé

 

Hetéro, homo, bi, uro – au moins 3 personnes (dont au moins deux hommes)

 

Jeu de mise en scène, dans la nature :

 

Assez simple mais très pervers ! Il faut attendre que l’ensemble des participants ait envie de pipi.

Je joueur qui va jouer le rôle de l’arbre est tiré au sort et se met tout nu, à l’exception de sa culotte. Les autres lui pissent alors dessus comme ils le feraient s’ils pissaient contre un arbre, en s’efforçant de viser la culotte. On comprend que pour cette première partie une femme peut très bien jouer le rôle de l’arbre mais que pour le reste ça va poser des problèmes aux femmes participantes, tant pis elles font ce qu’elles peuvent et se rattrapent après.

Phase 2 : Tout le monde est cette fois à poil et s’efforce de retirer la culotte de  » l’arbre  » lequel n’a le droit pour se défendre que de pisser à son tour…

 

Jeu de billes pour une soumise

 

Voici une idée d’ailleurs réalisée:

pour une soumise

 

la mettre a plat dos, nue, les jambes ouvertes, les lèvres écartées par des pinces.

Chaque participant possède trois ou quate billes (chacun une couleur différentes).

D’une distance de deux ou trois mètres, chacun doit lancer ses billes dans le trou béant, ensuite, on compte les billes, (ensuite on la « vide »). Celui, celle ou ceux qui ont réussi à mettre le plus de billes emmène la soumise dans la pièce voisine, ils ont le droit de l’utiliser pendant 10-15 mn (idée de Marc 9/8/04)

 

Les jeux de mise en scènes en couple :

L’effet de groupe n’existe plus, sa contrainte inconscience ne jouera donc pas, mais le jeu possède sa propre contrainte, celle de ses règles qui à elles seules peuvent permettre parfois de transgresser ses tabous,. Cette pratique est donc bien sûr fortement encouragée

La pute : Un grand classique : et le fantasme existe de la part des deux sexes. Monsieur décide de faire ce qu’il a envie, il prévient madame, et le fait après avoir glissé sur un meuble le prix de la prestation. Il est de bon ton de jouer le jeu jusqu’au bout et de laisser à madame le salaire de l’amour.

 

La soubrette : Autre classique : Madame s’habille en soubrette, évidemment elle est coquine et monsieur est un vicieux, elle aura donc droit aux mains baladeuses. Ensuite la soubrette va faire des bêtises et devra être corrigée, (petite fessée), ce qui fera bien bander monsieur… et conclusion inévitable…. On peut inverser les rôles, le mari soubrette ce n’est pas mal non plus !

 

La visite médicale : Peut se pratiquer dans les deux sens, on ausculte et on pelote et quand on en arrive aux organes sexuels ça devient de plus en plus poussé, assez souvent associé à des fantasmes de lavements, mais pas forcément.

 

Le facteur : (ou la factrice) mais on préférera le (la) représentante qui offre plus de possibilités (par exemple le représentant en lingerie avec une petite valise de frou-frous, que l’on va essayer afin de bien s’exciter

 

L’essayage de vêtement : La couturière (ou le couturier a besoin de prendre les mesures…

 

Le photographe : Monsieur fait semblant (ou ne fait pas semblant d’ailleurs) de prendre des photos et exige des poses de plus en plus suggestives…

 

Le prof : La prof particulière dans une tenue aguichante, l’élève est troublé, il sera puni, mais comme tout le monde est excité, ça finira classiquement.

 

Le savant fou… : Tout est permis, vous faites allonger madame sur la table, vous jouez sur son corps avec des objets insolites….

 

Le catch : Vous vous bagarrez  » pour de faux « , on peut agrémenter la chose si vous êtes en extérieur (combat dans l’herbe mouillée, dans la boue) … et après une bonne douche et au lit…

 

Les transports en commun : Un individu vous colle aux fesses…

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