Pr Martinov

Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 19:11

Martinov 27 – La possession de Pétula – 12 – Partouze chez les Forville par Maud-Anne Amaro
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Et c’est ainsi que dès la semaine suivante, le professeur Martinov, Béatrice, Gérard Petit-Couture, Florentine et Brigitte se retrouvèrent chez Hubert et Sylviane Forville (et leur fille).

Dorothée la petite bonne peu farouche remplit les coupes. On trinque au Champagne (on est en pleine région)

Florentine s’est placé à côté de Sylviane, les deux femmes ont déjà eu l’occasion de s’apprécier y compris charnellement (voir plus avant) et s’échangent quelques innocentes caresses sur les bras. Très vite la tension monte, et les deux femmes s’embrassent goulument comme des belles coquines.

– Non mais regardez-moi ces cochonnes ! Fait semblant de se choquer Hubert Forville en se tripotant la braguette.
– Ça vous fait bander, monsieur ? Intervint Dorothée
– Non mais dites-donc Dodo, vous n’allez pas vous y mettre aussi ! Je devrais vous flanquer la fessée pour votre impertinence !
– Si monsieur a envie de me donner la fessée, c’est que je l’ai probablement mérité, mais vous allez me faire ça devant tous vos invités ?
– Non mais, écoutez-là, c’est de la provocation ! Quelqu’un voit-il un inconvénient à ce que je la corrige sur le champ.

Vous pensez bien que parmi cette assemblée de joyeux pervers, personne n’émet d’objection.

Dorothée dégage ses fesses et vient se coucher sur les genoux d’Hubert qui lui claque le joufflu avec conviction.

Les convives n’ont désormais plus aucune raison de se gêner, Florentine et Sylvianne sont maintenant complétement débraillées, les nichons à l’air. Ça se carres, ça se pelote, ça se titille les bouts.

Dorothée quitte un moment la salle, mais c’est pour réapparaitre avec une coupelle remplie de préservatifs et d’étuis de gel intime… Monsieur et madame Forville sont des gens prévenants

Pétula se pointe crânement devant Béatrice.

– Toi, ma grande, j’ai trop envie de te voir à poil !
– Coquine !
– Tu ne veux pas ?
– Mais si, bien sûr !

Les deux femmes se déshabillent et vont gagner le canapé juste derrière, où elles s’échangent les caresses les plus folles.

Brigitte pour l’instant sollicitée par personne fait signe à Gérard et à Martinov de venir la rejoindre.

Et bientôt tout le monde est à poil dans la pièce (ça fait quand même neuf personnes !) Ça se mélange, ça se caresse, ça se tripote, ça va de partenaire en partenaire. L’orgie, quoi !

Sylviane Forville après avoir joui sous les coups de langue diabolique de Brigitte s’en va voir comment se comporte sa fille.

Celle-ci se pâme en se triturant les tétons, tandis de Béatrice lui lape son abricot dégoulinant de désir.

Sylviane s’approche…

– Laisse tes bouts de seins, maman va s’en occuper !
– Oh, oui vas-y, Maman ! Pince les bien, fais-moi mal !

Martinov s’est couché à même le sol, Brigitte s’est empalée sur sa bite et offre son anus aux assauts de Gérard. Une belle double pénétration ! Après une série de mouvements frénétiques notre vert professeur se surprend à jouir, Brigitte le suit quelques secondes plus tard. Gérard lui décule sans jouir.Martinov2712

Ce dernier ne sait où aller donner sa queue, tout le monde hormis Hubert Forville semblant occupé.

Martinov se dévoue alors et prend en bouche le joli membre de Gérard sous les yeux incrédules du maître de maison.

Ce dernier s’approche.

– Hum vous avez l’air de vous régaler, je peux essayer !

Et c’est ainsi qu’Hubert se met à sucer la bite de Gérard avec délectation.

Hubert voudrait nous faire croire que c’est la première fois qu’il fait ça ! Quel menteur !

– Alors, vieux pédé, on suce des bites ! Se gausse son épouse !
– Ta gueule, vieille pute, tu n’as pas honte de gouiner ta fille ? Lui répond-il du tac au tac.
– Ah, non ! Pourquoi ?

Gérard a joui dans la bouche d’Hubert lequel voudrait bien prendre son pied lui aussi..

Petit tour d’horizon pour choisir sa cible… il s’approche de Béatrice.

– Mademoiselle, permettrez que je vous baise ?
– Mais faites donc, cher monsieur ! Une petite pipe avant ?
– Volontiers.

Béatrice le suce avec application, puis se retourne, lui présentant son joli postérieur.

– Si vous désirez m’enculer, ne vous gênez surtout pas, j’adore ça quand c’est bien fait !
– Ne le prenez pas mal, mais entre-nous, seriez-vous un peu salope ?
– Très salope, monsieur ! :

Florentine s’approche de Pétula et commence à la peloter.

– Attends, faut que je fasse pipi ! Objecte cette dernière.
– Moi aussi, on y va ensemble ?

Vous pensez bien que ces deux coquines ne vont pas pisser dans la cuvette. Flo demande d’abord à la jeune fille de lui arroser la bouche.

– Il a quel goût ton pipi ? demande-t-elle
– Un goût particulier, tu n’en a jamais goûté ?
– Si mais pas de cette façon.
– Explique moi
– J’ai regardé plusieurs fois ma mère pisser, ça m’a excité et parfois elle me demandait de lui nettoyer la chatte avec ma langue, mais c’est tout. Mais vas-y pisse moi dessus que je me rende compte ! Propose-t-elle en ouvrant une large bouche

Florentine ouvre les vannes et envoie un joli filet doré dans la bouche de Pétula.

– C’est pas mauvais, c’est un peu bizarre ! Déclare la jeune fille avant d’offrir ses lèvres à Pétula.

Quand elles retournent dans la salle, tout le monde est un peu épuisé par tant de gesticulations érotiques.

Hubert n’a pas joui dans le fondement de Béatrice, il s’est retiré avant et lui a déchargé son sperme sur le visage.

– C’est malin, avec quoi je m’essuie, maintenant ?
– Laisse, je vais te lécher ! Propose alors Pétula qui joignant le geste à la parole entreprend de lécher le sperme de son paternel maculant le visage de Béatrice.

Et bien sûr à la fin de cette fantaisie, les deux femmes se roulèrent un mémorable patin.

Martinov est moitié endormi, Gérard est coincé entre Brigitte et Sylvianne, ils s’échangent de douces caresses. Les fins de partouzes sont toujours un peu somnolentes.

Et voilà que Dorothée se pointe (où était-elle passée celle-ci ?)

– Madame est servie ! Annonce-t-elle.

Que se passe-t-il ? Elle n’aurait pas parlé assez fort, toujours est-il que personne ne réagit. Du coup elle se reprend et parle plus fort.

– Je disais que « Madame est servie », autrement dit si vous ne voulez pas que le gigot soit trop cuit, il faudrait passer à table, il n’y a pas que le cul dans la vie.
– D’accord on y va, mais vous ferez le service à poil, Dorothée.
– Monsieur est un cochon, mais d’accord.

Béatrice vient secouer Martinov afin de faire sortir de ta torpeur.

– Hein, quoi ?
– Ben on passe à table !
– Mais je suis tout nu
– Moi aussi !
– C’est un repas naturiste, alors ?
– On va dire ça comme ça.
– Quand même quelle aventure !
– Nous en aurons d’autres, mon petit professeur !

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 19:08

Martinov 27 – La possession de Pétula – 11 – Brigitte et le journaliste par Maud-Anne Amaro
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Brigitte se débrouilla pour rencontrer Georges Laplace, un journaliste du journal « l’Union » (la presse régionale locale) au cours d’un diner au restaurant. Elle lui raconta l’histoire.

– Voici quelques adresses, si vous souhaitez vérifier mes dires, celles qui sont soulignées sont celles où vous recevrez en principe un bon accueil, et je vous laisse aussi cette analyse surréaliste du laboratoire…

Laplace ne pouvait s’empêcher de lorgner dans le décolleté de Brigitte avec des yeux concupiscent.

– Ce n’est ni le lieu, ni le moment mais en d’autres circonstances, je vous aurais sans doute dragué. Finit-il par bafouiller. Mais je ne le ferais pas, avec les mentalités actuelles, la drague devient un sport dangereux.

Brigitte éclata de rire :

– Autrement dit vous êtes en train de me draguer sans oser le dire !
– Non, non…
– Arrêtez, vous en mourre d’envie ! Confidence pour confidence, je n’ai rien contre un moment de détente avec un homme qui m’inspire la sympathie.
– A moins c’est clair.
– Je n’habite pas la région, je suis à l’hôtel, mais un bon hôtel et la chambre est confortable.

Sur place les deux amants occasionnels se déshabillèrent sans cérémonie.

– Oh, votre poitrine est fabuleuse !
– Elle est à vous, allez-y.

Et l’homme vint les tripoter, les caresser et en lécher les bouts, tout cela avec la bite en étendard.

– Oh, la belle bite ! Je crois bien que je vais la sucer.
– Sucez, ma chère, sucez, je suis persuadé que vous êtes la reine de la pipe !

Brigitte s’est agenouillée devant le journaliste qui lui s’est assis sur le bord du lit et elle lui embouche la biroute.

Brigitte espérait plus ou moins le faire jouir de cette façon, n’étant pas trop motivée ce soir pour baiser.

– Lève-toi ! lui dit-elle soudain.
– Pourquoi donc ?
– Tu verras bien !

En fait Brigitte voulait tout en continuant à le sucer avoir accès à ses fesses ce qui n’était pas possible en position assise

Martinov2711Elle lui écarte les globes, son doigt viens masser la rosette, l’homme ne proteste pas. Elle interrompt quelques instants sa fellation afin de se mouiller le doigt, puis le doigt revient derrière et lui pénétré l’anus.

– Ah !

Mais ce cri n’a rien d’une protestation. Le doigt s’agite, la bite soubresaute dans la bouche de Brigitte. L’homme jouit, Brigitte recrache le sperme discrètement.

– Quelle pipe !
– T’as vu, hein !

« Encore un bisexuel qui s’ignore ! »

Quelques jours plus tard, l’Union titrait. « Faux curé et véritable escroquerie » aucun nom n’était cité, mais le mode opératoire était scrupuleusement décrit, le papier était illustré de l’analyse du laboratoire qui donna son accord pour publication. L’article se terminait par ses mots « La révélation de cette escroquerie très bien préparée n’aurait été possible sans la pugnacité d’un cabinet de détective privée… »

Brigitte avait donc fini son travail, la nouvelle succursale locale de son cabinet de détective privé marchait bien. Un joli coup !

Le pot aux roses ayant été découvert, l’abbé Michel chercha comment contrattaquer, mais ne trouvant rien, il préféra disparaitre de la circulation.

La plainte fut déposée conjointement par les familles des victimes comme cela avait été prévu. La gendarmerie se rendit au domicile de l’abbé Michel mais ne purent que constater sa disparition.

Il eut cependant l’imprudence de conserver son téléphone, il fut très vite géolocalisé à Chalons en Champagne dans un hôtel. Quand les gendarmes frappèrent à la porte de sa chambre, il ouvrit la fenêtre et sauta mortellement du 3ème étage.

Le journaliste de « L’Union » l’apprit, auprès de la gendarmerie. Il s’empressa de reporter la nouvelle au téléphone à Brigitte qui mit au courant les familles ayant portées plainte.

– Nous ne serons donc jamais remboursé ! Se désole Sylviane Forville.
– Ça risque en effet d’être assez compliqué!
– Peu importe après tout, l’essentiel est que cette affaire se soit terminée et je ne saurais trop vous remercier…
– Je vous en prie, je n’ai fait que mon métier.
– Merci quand même, du fond du cœur.

Sylviane raccrocha mais rappela dix minutes plus tard.

– Je viens de discuter avec mon époux, que diriez-vous de nous retrouver, je veux dire tous ceux qui ont contribué à résoudre cette affaire, chez nous autour du verre de l’amitié.
– Mais ce serait avec grand plaisir, proposez-nous une date…

A suivre

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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 19:00

Martinov 27 – La possession de Pétula – 10 – Brigitte et Fernande par Maud-Anne Amaro
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Le récit de Fernande Larue.

Le lendemain matin Zoé nous a indiqué qu’elle souhaitait garder la chambre, elle se sentait fatiguée. Et lorsque nous sommes allés la voir pour s’assurer que tout allait bien, elle a recommencé… propos incompréhensibles et rejets dégueulasses par la bouche.

Nous nous apprêtions à la conduire à l’hôpital pour ces fameux examens complémentaires quand un curé en soutane sonna à la porte.

C’est mon amie Gisèle qui est allé ouvrir

– On vous remercie mais on a besoin de rien.
– Votre fille est en danger…
– Qu’est-ce vous racontez ?
– Laissez-moi vous expliquer mais je ne peux pas faire ça sur le pas de la porte

Nous avons eu la faiblesse de le faire entrer

– J’étais en même temps que vous dans la salle d’attente des urgences, j’accompagnais un ami, le cas votre fille est connu, il y en a eu plusieurs autres dans la ville… commence le curé.
– Ah ?
– Oui votre fille est envoutée.
– Pardon ?
– Elle est si vous préférez, possédée par le diable.
– Oui, bon, je ne crois ni en Dieu, ni au diable et je vais vous prier de bien vouloir sortir.
– Le problème c’est que votre fille y croit !
– Ça m’étonnerait.
– Je vais vous faire un aveu, je ne crois pas non plus au diable, mais la croyance au démon peut provoquer des réactions psychosomatiques.
– Et alors ?
– Alors, il faut combattre le mal par le mal par exemple en simulant des séances d’exorcisme.
– N’importe quoi !
– Ça ne vous coûte rien d’essayer.
– Et je suppose que c’est vous qui vous chargerez des séances ?
– Oui.
– Et vous gagnez quoi dans tout ça ?
– La première séance est gratuite mais il en faudra probablement plusieurs.

Je me suis concerté avec mon amie et nous avons accepté de tenter l’expérience.

L’abbé Michel parce que c’est bien de lui qu’il s’agit s’est enfermée avec Zoé pendant une demi-heure, par curiosité nous avons écouté à travers la porte, mais ce n’était que vociférations de la part de Zoé et charabia en latin de la part de l’abbé.

En revenant, celui-ci abordait un sourire confiant.

– Nous sommes sur la bonne voie, j’ai réussi à dialoguer avec le démon qui est en elle…
– Vous nous disiez ne pas croire au démon !
– Mais il s’agit d’un démon imaginaire, on est en pleine schizophrénie, voyez-vous, Je pense malheureusement qu’il faudra une vingtaine de séances.
– Si c’est de la schizophrénie, peut être qu’un psy…
– Certes mais dans ces cas-là la collaboration du patient est requise, moi je n’ai pas besoin de cette collaboration.
– Hummm
– Je vais vous faire un devis, vous me paierez à la fin de chaque séance mais je m’engage à vous rembourser en cas d’échec.

Et nous avons accepté…

Fin du récit de Fernande

– Et jamais vous n’avez soupçonné la supercherie ? Demande Brigitte
– Non.
– Et votre mari non plus ?
– Je n’ai pas de mari.
– Oh pardon, je voulais dire votre amie.
– Gisèle n’a rien soupçonné non plus, pourtant c’est une femme intelligente, rationaliste et les pieds bien sur terre. Elle aime Zoé comme sa propre fille alors que c’est moi la mère biologique

Je compris alors que Fernande vivait en couple avec cette Gisèle… Mais au cas où je n’aurais pas compris Fernande en ajouta une couche :

– Et oui, Zoé a deux mamans. Il est possible que cela vous choque mais c’est comme ça !
– Ça ne me choque pas du tout…
– On dit ça, on dit ça… vous savez j’ai l’habitude, les gens se disent ouverts, sans préjugés et tout ça, mais pour la plupart on reste des gouines avec tout le sens péjoratif qui va avec.
– Vous ne me croyez donc pas quand je vous dis que ça ne me choque pas ?.

Elle fait comme si elle ne m’avait pas entendu et continue son discours.

– Zoé s’est fait harceler au lycée, « fille de gouines, fille de gouines » ça n’arrêtait pas. Je suis allé au lycée et j’ai foutu une tarte à la pétasse qui trouvait très amusant de faire ça. Ses parents ont porté plainte. C’est moi qui avais tort, j’ai été convoqué à la gendarmerie avec rappel à la loi.
– Et si je vous disais que j’ai eu plusieurs aventures féminines ?
– Ah oui ? Et dans quelles circonstances.
– Dans des circonstances diverses, j’ai fait ça en toute connaissance de cause et j’y ai pris du plaisir.
– Et… ne vous méprenez pas ce n’est qu’une question, vous feriez l’amour avec moi ?
– Je n’aurais pas à me forcer beaucoup…
– Si je vous prenais au mot vous seriez bien embarrassée.
– Vous jouer avec le feu, là !

Les deux femmes se regardent autrement. Fernande a conscience d’être allée trop loin.

– Oublions cette conversation. Finit-elle par dire.

Brigitte s’approche de Zoé et lui caresse ses bras nus.

– D’accord, oublions, mais on peut éventuellement se faire un bisou.

Fernande accueille cette suggestion en sachant très bien ce qui risque de se passer. Mais qu’importe, ce ne sera pas elle qui aura fait le premier pas.

Alors effectivement les deux femmes s’enlacent et quand les mains de Brigitte deviennent baladeuses, loin de s’en offusquer Fernande lui rend la pareille.

Instant de folie au terme desquels les deux femmes se reculent légèrement.

– On ne reste là ou on va plus loin ? demande Brigitte.
– C’est comme tu veux… Mais profites-en, pour l’instant je suis excitée, ça ne va peut-être pas durer…
– On se déshabille ?
– Attends ! Si tu veux on va faire comme ça, retire mes vêtements, et ensuite c’est toi qui vas me déshabiller.

Brigitte n’a rien contre cette petite mise en scène (on s’en serait douté) et retire tous ses vêtements sous l’œil admiratif de Fernande…

– T’es vachement bien gaulée !
– Je ne me plains pas !
– Je peux toucher ?
– Bien sûr mais tu voulais que je te déshabille…
– Je touche un peu, puis tu me déshabilles…

Elle ne touche pas, elle malaxe, elle triture… ses réserves d’il y a quelques instants ne sont plus que de lointains souvenirs.

Fernande se laisse ensuite déshabiliter, la chose est pratique celle-ci ne portant qu’une petite robe noire qu’il suffit d’ouvrir par le dos.

La voici en soutif et culotte (pas terrible la culotte)

Brigitte fait sortir les seins des bonnets du soutif avant de le dégrafer, puis (juste retour des choses) à les embrasser sauvagement.

Fernande indique par geste que le canapé sera très bien pour la suite.

– Ta copine est jalouse ?
– Gisèle ? Elle serait mal placée, elle bouffe toutes les chattes qu’elle peut. Faut dire qu’elle est bien plus belle que moi, elle attire les meufs, mais moi je m’en fous, elle m’aime et je sais que c’est sincère.
– Mais toi tu ne lui es pas fidèle non plus ?
– A vrai dire j’ai peu d’occasion et je ne cherche pas non plus ! Qu’est-ce que tu vas me faire ?
– Que des bonnes choses.
– Oui mais quoi ?
– Je vais te lécher l’abricot.
– J’aime bien les petites misères aussi..
– Ah oui ? Une petite fessée par exemple ?
– Oui, j’aime bien !
– Alors donne-moi ton cul !

Fernande s’installe en levrette, en cambrant bien ses fesses.

– En voilà un joli petit cul !
– Tu parles, je n’ai rien d’un top-modèle.
– T’as pas un peu fini de te dévaloriser, ça mérite bien une fessée ! Tiens !
– Un peu plus fort !
– Ça risque de laisser des traces !
– Pas grave !

Ainsi encouragée, Brigitte lui distribue des claques sur les fesses jusqu’en avoir mal aux mains. Le cul de Fernande devient rouge.

Petite pause

– Elle te fait ça aussi ta Gisèle.
– Oh, oui, et même pire !
– Quand ça la prend, elle me fouette avec une cravache, elle m’enfonce des godes, elle me pose de pinces, elle me gifle, elle m’humilie, moi j’adore ça, mais elle me fait ça de moins en moins souvent.
– Elle t’humilie de quelle façon ?
– Oh, ce n’est jamais vraiment pareil, elle a beaucoup d’imagination, elle me crache dessus, me pisse dessus, me fait mettre au coin, elle me traite de tous les noms. Le pire qu’elle m’a fait, c’est quand elle a ramené une pétasse à la maison, elle m’a attaché toute nue sur une chaise et pendant ce temps-là elle s’envoyait la pétasse. Et tu me croiras si tu veux, ça m’a fait mouiller.
Martinov2710– Hum, ça me donne des idées, j’ai justement une petite envie de pipi.
– Pisse moi dans la bouche ! On va faire ça dans la salle de bain.

Sur place Fernande s’assoit sur le bord de la baignoire bouche bien ouverte. Brigitte se concentre quelque secondes avant de pisser dru.

– Oh, que c’est bon, je suis une salope d’amer ça ! Dis-moi que je suis une salope, insulte-moi.
– T’es qu’une morue dévergondée, une gouinasse, une poufiasse de bistrot… Mais tu vois je n’ai rien pour m’essuyer la foufoune, alors tu vas me servir de papier à cul. Je veux que tu me lèches et que tu me fasses jouir.

Fernande n’hésite pas une seconde, et vient laper la chatte humide de la détective privée, tandis que son doigt s’enfonce dans l’anus

– J’adore doigter les trous du cul ! commente-elle entre deux lapées
– Et tu lèche ton doigt après ?
– Bien sûr, c’est trop bon !

On voit bien que la Fernande a l’habitude de ce genre de chose, on pourrait même dire qu’elle est experte puisqu’elle parvient à faire jouir sa partenaire en un temps record.

– Eh ben dis donc toi ! Quelle langue diabolique !
– Je ne pensais pas que tu partirais aussi vite. Je suis tout excitée, toute mouillée…
– O.K. on invertis les rôles, mets-toi devant moi.

Ce fut alors au tour de Fernande de jouir intensément. Les deux femmes s’étreignirent avec passion.

Puis il fallut bien se rhabiller.

– Il faut maintenant parler boulot, je vais te faire signer un contrat type par lequel tu me demandes d’enquêter sur les agissements de l’abbé Michel. C’est purement formel puisque l’enquête est déjà faite… Je vais te demander un petit forfait, faut bien que je gagne ma vie. La prochaine étape ce sera ta participation à un dépôt de plainte collectif.
– Et pour ma fille.
– Je vais te laisser une photocopie des résultats du labo, je pense que quand tu vas lui monter elle sera bien embarrassée.

Bien sûr, cela ne se passa pas de la même façon chez tous les parents des filles envoutés, dans certains endroits elle se fit mettre à la porte sans ambages, mais Brigitte put néanmoins faire signer sept contrats accompagnés d’une promesse de dépôt de plainte contre l’abbé Michel.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:57

Martinov 27 – La possession de Pétula – 9 – Candice s’échappe et Brigitte enquête par Maud-Anne Amaro
Anna

Petit flash-back

Candice ne sait trop où aller, elle consulte la liste de ses contacts et décide que ses amies habitent décidément trop près… Dans la liste il y a Damien !

Ah, Damien ! Un amour de vacances, beau comme un pâtre grec .Il lui avait dit qu’ils pourraient se revoir… et tout ça… il lui avait communiqué son numéro de portable et son adresse parisienne. Et puis on sait ce que sont les amours de vacances, loin des yeux loin du cœur, ils ne n’étaient jamais rappelés.

Alors elle l’appela, une fois, deux fois, trois fois…

« Il ne répond jamais ce con ! Il a peut-être changé de numéro, je vais me pointer à Paris; on verra bien . »

A Paris, Damien lui ouvrit la porte en faisant une gueule longue de six pieds.

– Ah ! Candice, quelle surprise… tu passais par-là ?
– En fait je suis en galère, je me suis sauvé de chez mes parents et je ne sais pas où aller.
– Ah ben c’est que je ne peux pas t’héberger, je vis avec une copine…
– J’ai compris, salut !
– Attends, attends… j’ai peut-être une idée… entre une seconde et assis-toi.

Le Damien prend son téléphone, s’isole dans son coin cuisine puis revient

– Voilà, j’ai un copain qui peut t’héberger, je ne pense pas que ce soit ton genre, il n’est pas trop gâté par la nature, mais il est gentil et intelligent.
– Il y aura une contrepartie ?
– Ça, tu verras avec lui !

Effectivement Thibault n’a rien d’un play-boy, boutonneux et binoclard… tout à fait le profil du pauvre gars qui se fait sans cesse harceler pour les lâches des cours de récréation.

« Bizarre que Damien m’ait envoyé chez ce gars-là, ça cache peut-être quelque chose ! »

– Vous pourriez m’héberger disons pendant un mois, le temps de me retourner.
– Oui c’est possible.
– Je vous paierais un loyer, j’ai quelques économies sur mon compte…
– Non, non ce n’est pas la peine !
– Tu ne vas pas m’héberger gratuitement !?
– Ben si !
– C’est un bon copain à toi, Damien ?
– Pas vraiment non !
– Ah, bon et pourquoi il m’a envoyé chez toi ?
– Tu ne devines pas ?
– Ben non ?
– On en reparlera quand on se connaître un peu mieux.
– Ah bon ! Y’a pas de piège au moins ?
– Si, mais le piège c’est pour moi, pas pour toi.
– Ecoute mon grand, faut que tu m’expliques mieux, parce que les affaires louche, j’ai eu ma dose, alors soit tu m’expliques soit je me casse ailleurs.
– Il y a des choses qui sont difficiles à dire.
– T’as peur de quoi ?
– Bon, je me lance. Toi t’es une belle fille, moi je suis moche et puceau. Cet enfoiré de Damien t’a envoyé ici pour se moquer de moi, il veut savoir comment je vais me débrouiller avec un canon à la maison. Voilà !

Je ne le savais pas si con, le Damien… c’est vrai que pendant les flirts de vacances on a tendance à se montrer sous son meilleur jour. Le pire ne vient qu’après.

– Peut-être que si tu ne restais pas ça serait mieux pour moi ?
– Et si on le piégeait le Damien ?
– Comment ça ?
– J’ai un petit tatouage dans un endroit très intime, Damien est au courant bien sûr, mais si tu le prenais en photo tu pourrais raconter qu’on a couché ensemble.
– C’est peut-être une idée, t’es sympas toi ! Mais si on fait ça tu vas passer pour une salope !
– Alors ça c’est le cadet de mes soucis. Alors on fait comme ça ?
– Oui !

Candice jaugea l’homme, de faible constitution, il ne semblait présenter aucun danger potentiel, Elle savait néanmoins que ce genre de personne pouvait avoir des réactions imprévisibles, elle jeta un regard circulaire dans la pièce et repéra une petite sculpture en bronze d’une laideur absolue représentant un chien couché, cela ferait l’affaire, le cas échéant.

– On va faire ça tout de suite. Proposa-t-elle.
– Tout de suite ? S’étonne Thibault.
– Ce sera fait. Prends ton téléphone pour la photo.

Et devant les yeux subjugués du jeune homme, Candice baisse son pantalon puis son string laissant apparaitre un joli papillon juste au-dessus de l’anus.

– Oh là là ! c’est vraiment très beau !
– N’est-ce pas ?
– Je suis troublé, comprend-le
– C’est normal, prends la photo.

Il le fait mais ne peut dissimuler l’érection qui déforme son pantalon, et il rougit comme un coquelicot.

– Ne soit pas gêné, c’est normal que tu sois excité.
– T’es trop gentille.
– T’en sais rien, tu ne me connais pas.
– Je suis dans un drôle d’état maintenant, remonte ton pantalon s’il te plaît.

Candice éprouva comme une sorte de pitié pour ce type.

– Si tu ressens le besoin de te masturber, ne te gêne pas pour moi.
– Hein ?
– Ne fais pas ton timide, tu as parfaitement compris.
– Non, non…
– Tu en meurs d’envie, si tu veux j’enlève le haut, j’ai des beaux nénés, tu sais ?
– Tu vas me les montrer ?
– Ben oui, puisque je te le propose !
– Alors d’accord

Candice enleva son petit haut puis son soutien-gorge, sans faire durer la chose, on n’est pas au strip-tease !

Thibault, le visage congestionné a sorti sa bite et commence à se palucher.

– Je ne peux pas toucher. Juste un peu ? Si tu refuses je ne t’en voudrais pas.
– Tu deviens gourmand !
– N’en parlons plus.
– Allez juste un peu…
– Oh, merci !
– Juste un peu, hein, sois raisonnable.

Alors Thibault fait ce que font tous les bonhommes en pareilles circonstances, ses mains se posent directement sur les seins et les malaxe, les yeux hagards. Puis estimant qu’il a un peu dépassé le « juste un peu », il se recule.

Candice a ressenti un plaisir trouble et indéfinissable sous les caresses du jeune homme.

« C’est sans doute la première fois que mec caresse les seins d’une fille. Je lui ai offert un souvenir, il s’en souviendra toute sa vie »

– Non, continue, j’aime trop les caresses.

Il n’en revient pas, Thibault, mais il ne se dérobe pas, il caresse, il pelote…

– Je peux les embrasser ?
– Vas-y, mais doucement.

Le contact de la langue de Thibaut sur les jolis tétons de Candice la met en émoi, contre toute attente, elle mouille comme un sous-marin qui fuit.

– Tu veux me baiser ?
– Hein ?
– Profite en, c’est mon jour de bonté
– C’est que…
– C’est que quoi ? Ah oui, t’as pas de capotes ?
– Ben non,
– T’as eu des relations dernièrement ?
– Non, je suis puceau.
– Et les putes, ça ne t’a jamais branché ?
– J’ose pas, peur qu’elles se foutent de moi.
– Elles ne sont pas là pour se foutent de leurs clients, beaucoup sont très gentilles.
– Qu’est-ce que tu en sais ?
– J’ai une copine qui fait ce job, ou plutôt la sœur d’une copine, c’est intéressant de l’écouter parler. Donc pas de capotes, et comme je n’ai pas envie que tu me fasses un bébé, il reste la voie de derrière.
– La voie de derrière ? Reprend Thibault, incrédule.
– Ben quoi ? Tu ne veux pas m’enculer ?
– Je rêve !
– Mais non, tu ne rêves pas ! T’as de l’huile d’olives, on va lubrifier un peu ?
– J’ai de l’huile d’arachides.
– Ça fera l’affaire, va chercher !

Candice se lubrifia elle-même le trou du cul puis invita le jeune homme à la sodomiser.Martinov2709

Raide comme un bout de bois, il la pénétra d’un seul coup d’un seul, et commença à s’agiter comme un beau diable faisant miauler Candice de plaisir

L’affaire ne dura pas bien longtemps, trop d’excitation retenue fit que Thibault éjacula (trop) rapidement dans les entrailles de la fille

Il ressortit une bite gluante de sperme et de matière fécale que Candice pris un plaisir pervers à bien nettoyer de sa petite bouche gourmande.

– Oh, tu es une drôle de fille !
– J’espère que tu as apprécié.
– Bien sûr mais je peux te demander pourquoi tu as fait ça, je ne suis qu’un laideron.
– N’exagérons rien, je vais être très franche, tu n’as rien d’un playboy, mais avec un petit relookage, tu serais déjà mieux, déjà il faudrait changer de lunettes et de coiffure…
– Bof. Mais ça ne répond pas à la question.

En fait Candice ne le savait pas trop, un enchainement de circonstances où se sont mêlés comme une sorte de pitié et une certaine perversion. Bien sûr, il n’était pas question de lui dire ça, elle lui fit alors une réponse très terre à terre.

– Disons que c’est ma façon à moi de payer mon hébergement.
– Je ne t’aurais rien demandé.
– Je sais mais je n’aime pas être redevable. Cela dit, il faut que les choses soient claires, on recommencera peut-être, mais ce sera toujours à mon initiative, uniquement à mon initiative, d’accord.
– Oui, Candice !

Brigitte téléphone à l’un de ses enquêteurs parisiens.

– Butman, tu notes, j’ai un téléphone d’une fille, elle s’appelle Candice Brougnard, je la géolocalise rue Saint-Martin, il faut que tu me la trouves, quand ce sera fait, tu te débrouilles pour me la passer au téléphone. Je te résume l’affaire en deux mots.

Les choses se précipitent… un enquêteur a suivi l’abbé Michel toute une journée afin de récupérer les adresses de ses « patientes »

Brigitte téléphone à la mère Brougnard.

– Votre fille va bien je l’ai eu au téléphone, elle est à Paris mais elle ne souhaite pas vous parler.
– Et comment je peux savoir si vous dites vrai ?
– Les détectives privés ne mentent pas, nous avons un code de déontologie.
– Je vous paierai le solde de ce que je vous dois si vous m’apportez une preuve concrète.
– Bien, madame !

« J’aurais dû attendre avant de téléphoner à cette cinglée »

Car en réalité, elle n’avait toujours pas contacté Candice,

L’enquêteur lui eut tôt fait de la repérer et sonna chez Thibault.

– Alfred Butman détective privé, je désirerais m’entretenir avec mademoiselle Brougnard

Thibault hésite sur la conduite à tenir, mais Candice qui a entendu se pointe.

– C’est moi ! C’est quoi le problème ?
– Rassurez-vous, on ne vous veut aucun mal, ce serait plutôt le contraire…
– C’est cela vous allez me raconter que vous êtes un ange gardien, et d’abord comment m’avez-vous localisé ?
– Nous sommes très fort. En fait nous menons une enquête à charge contre un escroc qui se fait appeler l’abbé Michel.
– Et c’est qui votre client ?
– Un collectif de victimes. Nous souhaitons l’élargir et étayer le dossier.
– Vous voulez que je vous parle de l’abbé Michel ?
– C’est le but de ma visite, mais comme je connais pas le dossier à fond, je vais téléphoner à ma responsale et vous la passer.

– Bonjour Candice, je m’appelle Brigitte et nous enquêtons sur les agissements de l’abbé Michel. Donc si vous pouviez m’en parler.
– Il a essayé de me violer, c’était d’après lui un exorcisme de haut niveau.
– Et qu’elle a été votre réaction.
– Je l’ai planté avec une lampe de chevet…

Bref, elle raconte toute l’histoire ?

– O.K. j’ai enregistré tout ça, c’est du lourd et je vous en remercie. Autre chose, j’ai votre mère comme cliente, évidemment je n’ai pas à lui dire où vous êtes, vous êtes majeure et libre d’aller et venir ou bon vous semble.
– Encore heureux !
– Le souci c’est que quand je lui explique que vous êtes en bonne santé, elle me demande une preuve.
– Qu’elle aille se faire sauter !
– Je pense que vous allez vous en foutre, mais si je ne lui apporte pas cette preuve, je ne serais pas payée.
– Ce sont les risques du métier !
– Je pensais à un simple selfie avec votre téléphone affichant la date du jour..
– Bon, c’est bien parce que c’est vous !

La mère Brougnard fut bien obligée d’accepter (de mauvaise grâce) la preuve que lui apportait Brigitte, et de la payer en conséquence.

– Je suppose qu’aucun détective privé ne m’indiquera où elle se trouve ?
– Aucun de ceux qui font honnêtement leur métier, mais sinon, il y a toujours des brebis galeuses… mais ils sont très chers.
– Je suis désespérée.
– Faut pas ! Imaginez que vous ayez l’adresse, vous allez faire quoi ? Y aller ? Et qu’est-ce qui va se passer ? Votre fille va vous jeter et vous serez encore plus malheureuse qu’avant.
– Snif, sniff
– Vous voulez un kleenex ?

Cette affaire étant réglée, Brigitte Silverberg put passer à la suite de son plan.

Munie des adresses où se rendait l’abbé Michel, elle commença sa tournée.

Ce jour-là l’abbé débuta ses visites chez une certaine Zoé Larue.

Brigitte qui le suivait depuis qu’il avait quitté son domicile attendit qu’il en terminé avec sa patiente puis sonna à la porte d’entrée

– Brigitte Silverberg, détective privée ! S’annonça-t-elle en exhibant sa carte professionnelle.
– Et c’est à quel sujet ? Lui répond la mère Larue
– Mon cabinet est mandaté par un collectif de familles pour enquêter au sujet de l’abbé Michel…
– L’abbé Michel ? Mais il est très bien cet homme-là, qu’est-ce qu’on lui reproche ?
– En deux mots, il organise une espèce de challenge où il demande à des jeunes filles de simuler un envoûtement, puis il se propose sous une autre identité de les exorciser moyennant finances évidemment…
– Je n’en crois pas un mot.
– Même si je vous apporte des preuves.
– Pfff
– Je peux entrer pour vous les montrer, ça ne durera que cinq minutes.
– Des minutes de coiffeurs ? Restons-en là !
– Alors d’accord je vais vous laisser mais lisez au moins ça :

Brigitte lui tend alors la photocopie de l’analyse du laboratoire effectué sur les rejets buccaux de Pétula.

– C’est quoi ?
– Ben lisez !
– Ben oui je sais lire mais je ne comprends pas…
– C’est ce que recrache votre fille quand elle simule ses crises, si vous ne me croyez pas, je vous suggère de faire faire vous-même une analyse.

Du coup madame Larue devient dubitative.

– Zoé simulerait alors ? Mais dans quel but ?
– Oui, madame ! Elle simule et tout ça pour gagner un challenge débile !
– La petite salope… et donc l’abbé Michel ?
– Il fait son cinéma et il empoche les sous… il n’est pas donné, n’est-ce pas ?
– Pas trop non ! Mais entrez j’ai envie d’en savoir davantage. Je vous sers un café ou autre chose ?
– Je veux bien un café.

Quand Madame Larue revient avec le café fumant, Brigitte raconte de nouveau ce qu’elle sait et cette fois son interlocutrice est attentive.

– Je ne cesse pas de m’étonner qu’aucun parent ne se soit aperçu de la supercherie, comment cela s’est-il passé chez vous ?
– Un jour, nous étions à table et Zoé mise à cracher des saloperies et à proférer des trucs incompréhensibles. On a pensé à une crise de paludisme ou quelque chose dans le genre mais elle n’avait pas de fièvre. Avec mon amie, on l’a emmené aux urgences. Quatre heures on a attendu, vous vous rendez compte : quatre heures ! Ils l’ont examiné sans rien trouver. Ils lui ont fait une prise de sang, on a attendu les résultats, elle n’y avait rien. Ils ont conclu à une crise passagère et nous ont prescrit des examens complémentaires. On ne les a pas fait…

– Parce que ?

Parce que laissons parler Fernande Larue….

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:54

Martinov 27 – La possession de Pétula – 8 – Partouze chez Brigitte par Maud-Anne Amaro
zoo

A Paris, Brigitte Silverberg, détective privée, que nos lecteurs connaissent déjà, reçoit Béatrice et Gérard dans les locaux de l’agence. Ceux-lui expliquent avec forces détails la situation qui les amène.

– Ok c’est du prémâché, je vais lire votre rapport attentivement, à tous les coups, il va manquer des trucs pour le dossier, il faudra que j’envoie un enquêteur sur place. Donc j’ouvre le dossier au nom de Monsieur Forville, je suppose que c’est lui qui va payer ?
– Il est d’accord.
– Bon, je m’occupe de tout ça, on pourrait se revoir ce soir chez moi afin de faire le point. Venez donc avec votre charmante épouse et aussi avec Monsieur Martinov et sa collaboratrice, on se fera une soirée pizza.
– Avec plaisir.

Et donc la fine équipe se retrouve à 20 heures chez Brigitte.

– Il y a une seule chose qui cloche, c’est ce rendez-vous du Panier Fleuri qui a foiré. Le gars risque d’être sur ses gardes, ça peut poser des problèmes.
– Vraiment ?
– Il peut avoir une réaction imprévisible. Autant prendre les devants.
– Mais comment ?
– Je vais envoyer un enquêteur sur place, il va le bluffer et se faire passer pour un maître chanteur..
– Super !

Ils dégustèrent leur pizza dans la bonne humeur et la décontraction, chacun sachant pertinemment comment cette rencontre allait se terminer.

Le petit jeu étant de savoir qui allait donner le signal.

Ce fut Brigitte qui de la façon la plus naturelle du monde déclara :

– On passe au dessert maintenant ou on fait une pause bite ?
– Ou une pause chatte ? répondit Gérard prenant la balle au bond.
– Cochon !
– Ce n’est pas moi qui at commencé.
– Est-ce que tu bandes Gérard ? lui demande la détective.
– Je bandouille, mais je suis persuadé que tu vas m’arranger ça.

Et il dézippe sa braguette, mais Brigitte le stoppe dans son élan.

– Non, non, reste tranquille, on va un peu jouer tous ensemble, je vais être la gentille organisatrice, vous voulez bien ?

Tout le monde approuve.

– Donc c’est Béatrice qui va lui sortir sa queue, tu la sors et tu la suces. D’accord ?
– Mais avec plaisir.

Béa eut tôt fait de dégager la bite de Gérard qui maintenant bandait bien comme il faut.

– Allez Béatrice, lâche-lui la bite, c’est au tour de Martinov de sucer !

Notre vert professeur, ne se fait pas prier (vous vous en doutiez bien) et vient remplacer Béa.

– Regardez-moi ce vieux cochon comme il se régale ! Tu n’as pas honte de sucer des bites ?
– Hompf, hompf (ben oui on ne parle pas la bouche pleine)
– Hum quel spectacle !

Et voilà Brigitte qui retire son haut et son soutien-gorge, dévoilant sa magnifique paire de seins que les protagonistes ont déjà eu l’occasion d’admirer (et pas seulement d’admirer)

– Les nanas venez, me lécher les nichons, une à gauche, l’autre à droite, mais mettez-vous un peu à l’aise d’abord !

Les deux femmes se débraillent et viennent sucer de leur bouches gourmandes les tétons turgescents de la détective privée qui se pâme d’aise.

Martinov à force de sucer comme un forcené attrape une crampe à la mâchoire et est obligé de faire une pause, au terme de laquelle les deux hommes se déshabillent…

Tout le monde est à poil, c’est quand même mieux pour une partouze, non ?

– Encule-le ! Ordonne Brigitte à Gérard. J’aime tellement voir ça !

Vous pensez bien que notre vert professeur n’attendait que ça. En deux temps et trois mouvements il est sur la moquette en levrette, le cul offert.

– Les capotes et le gel sont sur le vaisselier ! indique Brigitte qui a le sens de l’organisation.

Et c’est parti, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre (mais cette situation devra inévitablement évoluer comme vous le pensez bien). Gérard encule vaillamment Martinov tandis que les trois femmes se mélangent dans une confusion telle qu’on ne sait trop qui lèche qui. Les doigts passent de chatte en cul, les langues aussi.

– Ton cul fleure bon ! S’enthousiasme Brigitte, en faisant feuille de rose à Florentine.

Mais voici qu’on entend derrière la porte d’entrée des bruits intempestifs de grattements.

– Mais qu’est donc que cela ! S’écrie Brigitte se dégageant de son trio infernal.

Elle se lève pour aller voir, l’œilleton ne la renseigne pas beaucoup, elle ouvre… et voilà le chien du gardien qui déboule en remuant sa queue comme un métronome.

– Enfin, en voilà des façons, il dû reconnaitre l’odeur de Florentine ou celle de Béatrice, quel vicelard, ce clébard !

Florentine ne paraît pas fâchée de cette apparition canine, bien au contraire. (la cochonne !)

– Viens mon gros toutou, viens lécher la bonne chatte de Tata Florentine.

Intelligent ce chien, il a compris à moins que ce soit son instinct, toujours est-il que le voilà entre les cuisses de la belle mature. Et il lèche, il lèche, il n’arrête pas de lécher. Florentine sent monter l’excitation et se pince les bouts de seins avec force pour améliorer la chose.

Brigitte et Béatrice sont fasciné par le spectacle et attendent leur tour en caressant le poitrail de l’animal.

La main de Béa passe sous le ventre du chien et atteint son pénis que quelques mouvements de branle font sortir de son fourreau.

Le chien se couche sur le côté, voilà qui tombe bien puisque son pénis devient mieux accessible.

Et devinez ce que fait Béatrice ? Elle embouche la bite du chien et se met à lui prodiguer une fellation ! Oh la vicieuse !

Martinov2708Florentine laisse Béa s’amuser un peu avec la bite du chien, puis estime que c’est maintenant à son tour. Alors elle se positionne en levrette se tapote les fesses.

– Viens toutou, viens baiser Florentine.
– Tu me le laisseras un peu, intervient Brigitte !
– Bien sûr ma grande. Mais fait gaffe, le chien risque de te griffer, je vais aller chercher des chaussettes

Et le chien ivre d’excitation se met à pilonner Florentine qui n’en peux mais. Sur les conseils de Brigitte elle le fait se retirer avant que le nœud se forme, puis se met en position pour recevoir à son tour ses assauts.

A l’autre bout de la pièce, Gérard qui a joui dans le fondement du professeur gratifie ce dernier d’une joie branlette tout en profitant du spectacle pervers que leur offre ces dames

Mais voilà que l’on frappe.

– Une seconde ! Crie Brigitte avant d’aller chercher un peignoir dans sa salle de bain et de s’en couvrir

Elle regarde par l’œilleton, c’est le gardien.

– Je voulais savoir si vous n’aviez pas vu mon chien,… Ah je le vois, j’avais eu qu’il se soit perdu… Dites donc vous avez l’air de bien vous amuser !
– N’est-ce pas ?
– Vous êtes tous à poil ? Enfin presque tous !
– Eh oui, aujourd’hui c’est la saint Oilpé, le patron des naturistes et nous faisons une petite fête en son honneur.
– Toujours le mot pour rire Madame Silverberg.
– Et toutes les occasions sont bonnes pour vous rincer l’œil, monsieur le gardien, je parie que vous bandez, vous n’avez pas honte ?
– Oh si j’ai très honte ! Si vous voulez me punir vous pouvez, je le mérite.
– Vous avez soif, servez-vous, ce pinard est excellent.
– Ce n’est pas de refus !

Et pendant qu’il descend son verre, Brigitte lui touche la braguette,

– Qu’est-ce qui t’excite comme ça ? Les nichons de ces dames, les bites de ces messieurs ?
– Un peu tout ça. J’aime beaucoup de choses
– Bon baisse ton froc, on va te punir, parce qu’on s’est bien amusé avec ton chien. Et que ce n’est pas bien de nous pervertir de la sorte.
– Hi ! Hi !ne de nous

Il n’hésite pas et exhibe ses fesses. Brigitte s’en est allé chercher deux cravaches, une pour Béatrice une pour Florentine.

– Voilà, vous lui donnez chacune vingt coups et n’hésitez pas à taper fort, il aime ça ce gros vicelard ! N’est-ce pas que tu aimes ça ?
– Oui, oui !

Ce fut donc une flagellation alternative, chacune sa cravache chacune sa fesse, au terme de laquelle le type se branla la bite avant de se reculotter, puis il redemanda un coup de rouge et reparti avec son chien.

Et c’est souvent qu’après ces partouzes que les participants éprouvent une subite envie de pisser.

– Qui veut boire mon pipi ? Demande Brigitte.
– Moi, moi, répondent tous les autres à l’unisson.

Comment gérer ça ?

La courte paille ? Mais il faudrait des pailles ! Il y en a pas, mais il y a des bretzels à apéro.

C’est Béatrice l’heureuse perdante. Brigitte va chercher une grande serviette de bain qu’elle étale sur le sol, Béatrice s’installe en ouvrant une large bouche, Brigitte s’accroupit et c’est parti pour une dégustation de joyeux pipi.

Florentine a une autre idée, elle pisse dans un grand verre, puis comme elle le remplit rapidement elle pisse dans un deuxième, elle trempe ensuite des bretzels dedans.

– Venez dégustez, c’est gratuit !

Et tout le monde de sucer et de croquer les bretzels en rigolant comme des bossus. Tout cela à un goût de trop peu alors on en reprend.

Tout le monde a fait son pipi, tout le monde est un peu épuisé, ce qui n’empêche pas Brigitte d’avoir encore de la ressource.

– Qui c’est qui veut m’introduire un bretzel dans le cul ? Demande-t-elle.
– Mais enfin ça se casser ! Objecte Florentine.
– Pas si on fait ça doucement !

Flo introduit le biscuit salé dans le fondement de la détective et le fait aller et venir quelques instants.

– Maintenant ressort le et bouffe le !
– Tu ne men crois pas capable ?
– Oh si !

Le bretzel n’est pas ressorti très net, mais Florentine n’en a cure et le déguste avec un air de défi !

Et après ces joyeuseté, il est temps de regagner la table où une jolie tarte aux pommes attend qu’on la dévore.

L’abbé Michel est peu rassuré, ce rendez-vous avorté ne lui dit rien qui vaille. Il a échafaudé maintes hypothèses et se demande s’il ne s’est pas fait piéger.

Contre tout attente il reçoit un mail lui proposant un nouveau rendez-vous. Il décide d’y aller.

L’enquêteur Piquet tient le journal Marie-Claire en évidence. L’abbé Michel se dirige vers lui.

– Nous avons rendez-vous me semble-t-il.
– Asseyez-vous. On ne va pas tourner autour du pot, je suis détective privé et notre agence a été missionné pour enquêter sur vos activités. Nous avons tout trouvé y compris la liste de vos complices dans cette affaire.

« Mais de quoi parle-t-il ? S’étonne l’abbé, je n’ai pas de complices, il veut m’avoir au bluff ! »

– Et alors ?
– Et alors, je suis comme tout le monde, je ne suis pas incorruptible. Répondit Piquet avec une assurance feinte.
– Je crains de ne pas saisir.
– Je peux toujours dire que je n’ai rien trouvé, comme je suis un enquêteur bien noté, on me croira.
– Et je suppose que ça a un prix ?
– Mais mon bon monsieur, en ce bas monde tout s’achète et tout se vend.
– Combien ?
– 20 000 euros.
– Trop cher !
– Alors on en reste là, vous êtes en liberté conditionnelle, en cas de plainte pour escroquerie, c’est retour direct à la case prison.
– Sauf si je vous casse la gueule.
– N’aggravez pas votre cas, j’ai pris mes précautions.
– Vous êtes une merde.
– Mais très certainement ! Alors. On fait quoi ?
– 10 000, je ne peux pas plus .
– Mais si vous pouvez !
– Et quand vous aurez la somme, vous me relancerez dans huit jours pour me demander encore plus, c’est la dynamique du maître chanteur, alors non merci. Je veux bien vous filer 10 000 balles, mais vous n’aurez rien d’autre, les risques je les assume et si vous revenez me faire chier j’ai quelques amis qui pourraient vous le faire regretter.

Exactement la situation qu’espérait Piquet.

– Et maintenant que j’y réfléchis, reprend le curé, on va faire autrement, puisque vous êtes capable de dire que vous n’avez rien trouvé, vous allez le faire, et en contrepartie on ne vous brisera pas les jambes, vous ne vous rendez pas compte de l’endroit où vous mettez les pieds
– Bon laissez tomber.
– Minable !
– On fait ce qu’on peut…
– Allez dégage.

« Mais c’est qui ce mec ? » Se demande le faux curé.

Aussitôt que Piquet eut quitté l’établissement, l’abbé Michel le prend en filature, le détective avait évidemment prévu le coup, il le fait « tourner en bourrique » dans les rues de Reims et le sème en pleine avenue commerçante comme il sait très bien le faire.

« Merde, il est passé où ce con ? »

Il cherche autour de lui, ne le voit nulle part.

« Bon tant pis, je vais me poser dans un bistrot et réfléchir…  »

L’abbé Michel est persuadé que son interlocuteur n’est pas détective privé…

« Un détective privé qui n’a pas compris la moitié de l’affaire ça ne tient pas debout. Ce ne peut être qu’un petit amateur qui se prend pour Sherlock Holmes. Reste à savoir comment il m’a trouvé, j’aurais dû lui demander. Les seules traces que j’ai laissé ce sont mes mails, mais j’ai demandé à ce qu’on les détruise. Faut croire que l’une de ces conasses ne l’a pas fait… et ensuite ? Avec mon adresse électronique qu’est-ce que peut faire un hacker ? Sont très forts ces mecs, moi j’y connais rien ? Mais où aurais-je laisser trainer mon adresse domicile ? Quelque chose m’échappe. »

Piquet ne perd pas son temps et se rend chez cette fameuse Marie. Là il se montre très persuasif et accède aux messages du dénommé Carolin de Coutance. Le contenu est édifiant.

« Allez dans une librairie ésotérique, il y en a une rue Jules Verne, achetez des trucs avec des formules « magiques » c’est juste afin de les apprendre par cœur. Il vous faudra simuler des régurgitations sataniques, pour cela utilisez un liquide rougeâtre, Coca-Cola ou jus de tomates mélangé à du fromage blanc ou l’équivalent . Pour le faire au moment opportun voir le site http://….  » Et ainsi de suite

Piquet recueille ensuite l’accord des familles de Pétula, de Marie et de Zita qui acceptent de porter plainte.

Accord de principe oui, mais pour ce qui est de passer à l’acte, c’est une autre paire de manches, certains veulent une plainte groupée, d’autres non, ça chipote sur des points de détails ce qui fait qu’aucune plainte n’est encore déposée.

Quant à l’abbé Michel, il est rassuré, ce n’était qu’un maître chanteur de troisième zone qui lui cherchait des noises et non pas un enquêteur policier ou privé.

« N’empêche, se dit-il que ce type a été capable de trouver des choses qu’il n’aurait jamais dû trouver ! Et il a fait comment ? Et pourquoi se figure-t-il que j’ai des complices ? »

« Il a dû fouiner chez mes « patientes », mais comment a-t-il fait pour les localiser ? »

Je peux toujours essayer de les questionner les unes après les autres, mais ce n’est pas évident j’en ai quatorze sur ma liste et certaines familles ne veulent plus me voir.

Et sur sa liste du lendemain il y a Candice, un ravissante petite brunette aux yeux malicieux,

– Ah ! Madame Brougnard, que temps de chien aujourd’hui , comment va Candice ?
– C’est toujours pareil… mais ça n’empire pas non plus.
– Donc la possession se stabilise, c’est déjà ça !
– Je vais tenter un exorcisme plus violent, mais sans risque, si vous entendez des cris ne vous inquiétez pas et n’intervenez surtout pas.
– On vous fait confiance.
– Ah autant vous prévenir, on m’a signalé qu’un charlatan sévissait dans la ville, comme vous le savez on a plusieurs cas de possession ici. Alors il fouine et tente d’approcher les parents…
– Non, on a vu personne…
– Tant mieux ! Si cet individu essayait de vous contacter ne donnez surtout pas suite
– C’est noté.
– Bien, maintenant je vais aller voir Candice.

La pulsion est irrésistible, l’abbé Michel est incapable de se contrôler, cette Candice, il faut qu’il la baise !

Dès que l’abbé est entré dans la chambre, la jeune fille commence son cinéma : injures sataniques, fausses convulsions, rejet de liquides truquées.

Le faux curé est habitué et répond par des incantations incompréhensibles. Puis prenant un air solennel :

– Notre seigneur m’ordonne de combattre le mal par le mal… aurais-je la force d’accomplir ce rituel ?

Des paroles qui inquiètent Candice qui se demande ce qui va lui tomber dessus.

– Seigneur, aidez-moi à surmonter cette épreuve qui m’angoisse et me fait honte ! Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit. Amen.

Candice a cessé ses gesticulation et fixe l’abbé d’un œil inquiet.

Ce dernier retrousse sa soutane, baisse son slip et exhibe son membre en érection, il s’approche de la fille.

– N’ai point peur, mon enfant, je vais te délivrer du diable.

Candice sortant de son rôle d’envoûtée se redresse dans son lit.

– Range moi cette bite, connard ou je fais un scandale.

Il s’en fout le père Michel, persuadé que les parents n’interviendront pas

– Candice crie au secours… dans le vide.

L’abbé Michel lui arrache sa chemise de nuit. Candice se saisit alors de la lourde lampe de chevet et en assène un grand coup sur l’ensoutané qui en tombe dans les pommes.

Elle sort précipitamment de la chambre et rejoint ses parents qui ne comprennent rien

– Alors quand je crie au secours vous êtes incapables de bouger votre cul !
– Mais Candice, tu es guérie ?
– Non, je ne suis pas guérie, mais votre curé a voulu me violer
– Allons, Allons, ce doit être le choc de la guérison, il est où l’abbé ?
– Dans les pommes

A ces mots les parents se précipitent dans la chambre de Candice où le faux prêtre reprend peu à peu connaissance.

Il est mal en point, rien de grave mais le choc a fait saigner son cuir chevelu et il a du sang partout, on le soigne avec des compresses de sérum physiologique et de la Bétadine.

– Oh, monsieur l’abbé, ça va aller ?
– J’espère.
– En tout cas merci, merci de tout notre cœur.
– De rien… balbutie l’escroc qui ne comprend pas bien de quoi on le remercie.
– Notre petite Candice est désenvoûtée, vous avez pris des risques énormes, vous êtes un saint homme

Tu parles !

– J’espère qu’elle ne va pas nous faire une rechute ! Ajoute la mère Brougnard.
– On ne sait jamais, il faudra surveiller, répond l’abbé qui commence à réaliser.

– On va vous prêter une gabardine, vous n’allez pas repartir avec vos vêtements tachés de sang.

Ces braves gens redescendent au salon, Candice s’est affalé sur un fauteuil. Elle croise le regard de l’abbé qui n’en mène pas large.

Et soudain tel un diable qui sortirait de sa boîte, Candice s’extrait de son fauteuil, se dirige prestement vers l’abbé, lui colle une gifle magistrale en le traitant d’ordure, puis se précipite dans sa chambre.

Il n’est pas bien l’abbé, battu et humilié, il en chialerait presque.

– Elle est devenue folle ou quoi ? S’inquiète la mère Brougnard.
– Elle devrait se calmer, il faut attendre quelques heures.

Pendant ce temps papa Brougnard tambourine à la porte verrouillée de sa fille.

– Ouvre Candice, c’est papa !
-Ta gueule.

En fait la jeune fille entassait quelques affaires dans un sac à dos. Elle attendit que le paternel redescende, puis s’assurant que le cureton avait quitté les lieux, elle descendit et se dirigea vers la sortie du pavillon.

– Mais où tu vas, ma petite fille ?
– Aux fraises !

Brigitte était très intéressée par le dossier, d’autant que le patron d’une agence locale souhaitait prendre sa retraite

« Si je pouvais racheter son agence… et ouvrir une succursale ici, avec cette affaire il y a plein de client potentiels »

Elle décida donc de se rendre sur place flanquée de Dominguez, le petit génie informatique de son équipe.

– Vous voulez reprendre mon officine ? Ça tombe bien, les repreneurs ne se bousculent pas au portillon. Vous pouvez même vous y installer de suite après m’avoir signé une promesse de reprise, moi je vais me retirer dans les Alpes… J’y met toutefois une condition…
– Dites…
– Je souhaiterais que vous conversiez mes enquêteurs.
– Pas de problème dites-moi le nom du meilleur d’entre eux et je le nommerai directeur de la succursale. Pour ma part je vais rester quelques jours ici le temps d’une enquête en cours, ensuite je repartirais à Paris.

Bref l’affaire fût conclue.

Sur place, Dominguez s’efforça de fouiller dans la jungle des réseaux sociaux, au bout d’une journée il put présenter à sa patronne un premier bilan de ses investigations.

– J’ai décompté trente-quatre jeunes femmes intéressées par chalenge principalement à Château Thierry et à Reims, dix-neuf ont donné des signes montrant qu’elles s’y impliquaient. L’intervention de l’abbé Michel n’est explicite que quatre fois .
– Mwais, et on peut récupérer des adresses ?
– Ce sont celles qui nous ont été communiquées par Monsieur Petit-Couture.
– De toute façon étant donné que nous avons l’dresse du curé, il suffira de le suivre dans sa tournée.

Geneviève Brougnard, la mère de Candice se rend à la gendarmerie locale

– C’est pour signaler une disparition.
– L’âge de la personne
– C’est ma fille, elle a 19 ans.
– Disparue depuis quand ?
– Trois jours.
– Elle est donc majeure c’est peut-être une fugue.
– Laissez-moi vous expliquer. La fille a été envouté par un démon malfaisant, nous avons fait appel à un exorciste, un saint homme. Il a réussi à la désenvouter au risque de sa vie, mais il faut croire que la procédure a laissé des traces, elle est montée prendre ses affaires, elle est partie de la maison et depuis plus de nouvelles, elle ne répond pas au téléphone.
– Bien, vous allez nous renseigner cette petite fiche et nous aviserons. Mais autant vous prévenir, cette personne est majeure et on ne vous la rendra pas de force.
– Mais vous servez à quoi, alors ? S’énerve la mère Brougnard
– Nous servons, madame à assurer la loi et l’ordre et ce n’est pas en nous parlant sur ce ton que vous bénéficierez de notre bienveillance.
– J’ai quand même le droit de savoir où est ma fille ?
– Non, madame, encore pour la troisième fois elle est majeure, j’ai noté que vous nous parliez d’exorcisme, de diableries, quand on prête foi à ce genre de secte ne vous étonnez pas quand ça part en couilles.
– Mais comment vous me parlez ?
– Bon écoutez, vos propos sont incohérents, revenez quand vous aurez des choses sérieuses à nous raconter, remplissez une main courante si vous le désirez mais c’est tout ce que je peux faire pour vous.
– Ben, elle est belle la France !
– Avec des gens comme vous, on peut effectivement se poser la question.

Et furibarde et très énervée Geneviève Brougnard quitte les lieux.

Et c’est par hasard que sur le chemin du retour, elle aperçoit l’officine de détective privée, flanqué d’un panneau indiquant « changement de direction »

Elle entre. Brigitte est un peu contrariée.

« Encore une qui va me prendre la tête avec une histoire d’adultère, je ne suis pas venue ici pour ça ! »

Mais elle change complétement d’attitude quand Maman Brougnard lui parle de possession et d’exorcisme.

– O.K. je prends le dossier ! Conclut Brigitte Silverberg après avoir posé plein de questions à sa cliente potentielle. J’ai vos cordonnées, je vous préviens dès qu’on aura trouvé quelque chose.
– Oh, merci !
– De rien. je vais vous demandez un petit acompte…
– Mais très certainement

Brigitte s’empresse de téléphoner à Candice. Comme attendu, elle ne décroche pas, mais cela lui permet de géolocaliser sa présence,, elle est à Paris, rue Saint Martin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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