Pr Martinov

Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:36

Martinov 27 – La possession de Pétula – 2 – Le curé charlatan suivi de séance goudou par Maud-Anne Amaro

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C’est Gérard qui conduisit en voiture la fine équipe à Château-Thierry. Ils arrivèrent en fin d’après-midi et se présentèrent à l’adresse indiquée où une jolie blackette en tenue de soubrette vint les introduire auprès des maîtres des lieux.

Présentations et blablas d’usage…

– Il est un peu tard, nous commencerons demain matin. Déclara Martinov
– Pas de problème, nos portes vous sont ouvertes, venez quand vous le souhaitez, ah, je vous présente mon épouse Sylviane.

Visage agréable, légèrement empâté, cheveux au carré blond vénitien, jolis yeux, sa grosse poitrine lui déforme son pull-over en cachemire gris perle. Elle leur serre la main par politesse mais semble manifestement peu enthousiaste de la présence de ce quatuor de « spécialistes ».

Et c’est le lendemain que les premières complications apparurent .

Il est presque 10 heures de matin, quand la petite bande sonne au domicile des Forville.

– Il y a déjà du monde, mon épouse va hurler, mais on s’en fout, montez avec moi. Leur indique Hubert Forville.

Ils entrent dans la chambre de Pétula, une jolie brunette aux cheveux longs et bouclés, couchée dans son lit. Un curé assisté d’une bonne sœur est en train de psalmodier des trucs incompréhensibles en imitant Max Von Sidow dans le film « l’exorciste » .

– Mais quelle est cette invasion ? Vous n’avez rien à faire ici, cette chambre vient d’être consacrée à l’eau bénite par mes soins afin que je puisse exorciser le démon qui possède cette pauvre enfant.
– Bon s’il vous plaît, allez donc faire vos pitreries ailleurs et n’empêchez pas les gens sérieux d’effectuer leur travail. Rétorque Gérard.
– Mais vous offensez le seigneur !
– Il s’en remettra, vous dégagez ou il faut vous poussez ?

La bonne sœur semble affolée et se signe de façon compulsive. Mais voici que Madame Forville se pointe :

– Mais c’est quoi ce bordel ? Hurle-t-elle
– C’est toi qui as fait appel à ce clown ? Répond monsieur Forville.
– Et alors ?
– Et alors, je ne veux pas de curé chez moi !
– Pourquoi ? Ça fait des saletés ?
– Oui !

Ambiance !

– Sortons de cette chambre et tentons de trouver un accord entre gens raisonnables. Propose le curé se révélant moins obtus qu’en apparence.

Tout ce petit monde se retrouve dans une pièce mitoyenne.

– Je suis l’abbé Michel. Je propose que monsieur et madame Forville nous laissent entre-nous trouver un arrangement, ceci simplement pour assurer la sérénité de nos échanges. Propose le curé, décidément bien directif.

Pas d’objections.

– Bien, voyons les choses lucidement, reprend l’abbé Michel. sur le fond nous ne serons jamais d’accord, mais nous ne sommes là ni pour nous battre, ni pour nous convertir…
– Oui bon, on a compris le coupe Gérard , vous proposez quoi ?
– Ne soyez pas agressif, moi je ne le suis pas.
– Vous êtes un saint ! Se gausse Béatrice.
– Dieu m’en garde !
– Alors c’est quoi votre idée ? Réitère Gérard
– Nous allons intervenir chacun notre tour, chacun une heure…
– Une seconde.

Nos quatre amis se lèvent et se concertent à vois basse dans un coin de la pièce.

– D’accord ! Dit Martinov en venant se rassoir, on prend la première heure
– J’aurais souhaité la même chose. reprend l’abbé Michel, laissons le sort en décider. Pile ou face ?
– Non. Reprend Gérard, on prend la première tranche et ce n’est pas négociable.
– Mais enfin pourquoi ?
– Expliquez-nous plutôt pourquoi vous tenez tant à prendre la première tranche ?
– Je n’y tiens pas tant que ça puisque je vous ai proposé de tirer au sort
– Si vous n’y tenez pas tant que ça, laissez-nous la première tranche.
– Mais enfin, soyez raisonnables…

De nouveau le professeur Martinov et ses amis se lèvent et se concertent.

– OK pour le tirage au sort, mais si vous gagnez nous demandons la possibilité d’examiner la patiente pendant 10 minutes avant de vous laisser la place
– Il n’en est pas question ! répond le curé qui commence à perdre son calme.
– Mais qu’est-ce qui vous gêne ?

Pour toute réponse le curé pousse un soupir d’agacement .

– Moi je vais vous dire ce qui vous gêne. Reprend Gérard, vous voulez passer en premier afin de conditionner la patiente et nous empêcher de travailler correctement..
– N’importe quoi ! Tirons au sort, j’ai 50 % de chance de perdre. Jouez le jeu !

Martinov avait plus moins anticipé le coup

– D’accord. Tirons au sort !

Le curé sort une pièce.

– Pile je commence..
– Non, c’est moi qui lance la pièce. Intervient Gérard.
– Mais enfin, vous n’avez pas confiance ?
– Non.
– Je suis un homme d’église .
– Justement ! Bon je lance la pièce, pile c’est nous

Gérard lance la pièce, c’est pile.

– Vous avez triché ! S’égosille le curé.
– Vous devenez franchement pénible !

Il sort prestement de la pièce et appelle madame Forville à la rescousse.

– Madame, il faut vous débarrassez de ces gens-là, ce sont des escrocs.
– Vous n’êtes pas arrivés à vous entendre ? Demande naïvement madame Forville.
– On ne peut pas s’entendre avec des escrocs. Répond le curé.
– Non mais dis donc, tu veux mon poing sur la gueule ?. S’énerve Gérard.
– C’est là qu’on voit toute l’intelligence des laïcards !
– Parler d’intelligence de la part d’un type qui croit à la Vierge Marie sans se poser de questions, c’est plutôt amusant.
– Ne parlez pas de ce que vous êtes incapable de comprendre.
– C’est ça je dois être trop con, vous êtes tellement horrifié par le sexe que vous le censurez dans vos légendes. Après on s’étonne qu’il y ait des criminels sexuels.

La tension monte, Gérard pourtant habitué aux situations conflictuelles se retient de ne pas en venir aux mains.

– Calmez-vous, calmez-vous tous ! intervient Sylviane Forville. Ne bougez pas et arrêtez de vous chamailler, je vais m’entretenir avec mon mari.

Silence de morts dans la salle pendant que les époux Forville tentent de trouver une solution.

Cinq minutes plus tard, le couple revenait.

– Voilà, monsieur l’abbé va tenter de continuer son exorcisme pendant une heure. Ensuite monsieur Martinov et son équipe prendront le relais.

Le professeur et son équipe sont bien obligés d’obtempérer sans discuter, puisque ne dit-on pas que le client est roi !

Une heure plus tard, l’exorciste sortait de la chambre de Pétula.

– Ça avance mais il me faudra encore continuer, j’espère que ces crétins ne vont pas saboter le travail que j’ai entamé.
– Va te faire soigner, pauvre type ! lui répondit Gérard.

Avant de pénétrer dans la chambre de Pétula, Gérard demande à voir sa carte d’identité.

– C’est pour nous assurer qu’elle est majeure. Précise-t-il.

Ils entrent dans la chambre, le spectacle qui s’offrent à eux est spectaculaire, Pétula se tient raide comme un bout de bois et éructe d’une voix exagérément grave un charabia incompréhensible à l’exception de mots orduriers et blasphématoires.

Gérard s’approche et tente de communiquer avec elle, en fait il s’agit d’une ruse destinée à cacher la vue de la patiente.

Béatrice en profite pour coller discrètement trois mini caméras dans les recoins de la chambre.

Gérard se relève et s’éloigne un peu du lit. Pétula se retourne plusieurs fois sur elle-même et se met à baver et cracher un liquide rouge foncé parsemé d’éléments blanchâtres. Il s’en dépose sur le lit et Béa profite d’un nouveau retourné de Pétula pour un prélever un peu à l’aide d’une cuillère à café qui se trouvait opportunément sur sa table de chevet.

L’équipe reste quelque temps dans la chambre, uniquement pour donner le change, ils ont maintenant tout ce qui leur faut.

– Joli comédienne, mais je me demande comment elle a fait pour le liquide ?
– On ne va pas tarder à le savoir, répond Béatrice.
– Nous reviendrons demain de très bonne heure, 8 heures ça va ?
– Pas de souci.

Béatrice se rend dans un laboratoire d’analyses médicales

– Je voudrais savoir ce qu’est ce mélange ?
– Vous avez une ordonnance ?
– Ça n’a rien de médical, c’est une enquête d’hygiène…
– Ah ? Mais nous ne faisons pas ce genre de choses…
– Je sais, mais je vais vous donner 50 euros, et vous allez être gentille et m’analysez ça.
– Bon on va essayer. Asseyez-vous je vais jeter un premier coup d’œil.

Une demi-heure plus tard la laborantine revenait tout sourire avec un papelard à la main.

– Vous êtes de la police ?.
– Non, détective privée.
– Vous allez rire, il n’y a pas de sang.
– Il y a quoi ?
– Du Coca-Cola et du yaourt nature.
– Super !
– Ah bon !

Le lendemain, c’est devant la maison bourgeoise des Forville, que la fine équipe prend connaissance des évènements de la veille et de la nuit enregistrés par les mini caméras.

– C’est édifiant, on va bien se marrer. Conclut Gérard après avoir visionné tout ça avec sa petite bande !

Et à 8 heures tout le monde se retrouve dans la petite pièce. Gérard sort son ordinateur portable.

– Madame Forville, monsieur Forville, nous avons enregistré près de 20 heures des activités de mademoiselle Pétula, la preuve de sa simulation est édifiante, je lance la vidéo.

On voit alors Pétula seule dans sa chambre dans une attitude parfaitement normale.

– Qu’est-ce que ça prouve ? S’énerve Sylviane. Elle entre en transes quand il y a du monde, point final.
– Ben non ce n’est pas le point final, regardez ce qu’elle nous fait alors que tout le monde roupille.

La vidéo montre Pétula se lever et quitter la pièce, on la revoit quelques minutes plus tard avec dans les bras une petite canette de coca et un yaourt.

– Ça, c’est le liquide qu’elle recrache, elle l’absorbe on ne sait pas trop comment en se retournant, ça n’a vraiment rien de diabolique, voilà chère madame le rapport du labo au cas où vous auriez des doutes .

Sylviane Forville commence à faire une drôle de tête.

– Attendez il y a autre chose…

La vidéo montre à présent Pétula prendre un bouquin dans sa table de chevet, elle l’ouvre et manifestement vu les mouvements de ses lèvres en apprend des passages par cœur.

– C’est quoi ce bouquin ? Demande madame Forville.
– Je n’en sais rien, la caméra est mal placée
– Je vais aller voir.

Sylviane revient quelques instants plus tard avec l’ouvrage en question.

– Pétula roupille, le bouquin c’est un machin ésotérique, mais qu’est-ce qu’elle nous fait ?
– Nous l’ignorons, ce qui est évident, répond Gérard c’est que votre fille simule et met en scène une possession imaginaire. Tout le monde est d’accord ?
– La salope ! Répondit Sylviane en guise d’approbation. J’ai trouvé ça aussi ! Ajoute-t-elle.

Ça, c’est un bouquin de tours de prestidigitation et un roman érotico-fantastique intitulé « les sorcières du Marais Poitevin »

– Pour le reste, il vous faudra déterminer s’il s’agit de simple comédie ou de schizophrénie, mais ce n’est plus de notre compétence. Notre mission est par conséquent terminée.
– La salope, la salope ! Continuait de psalmodier Sylviane.

Alors, déjà fini ? S’étonnera le lecteur. Vous pensez bien que non…

Parce qu’au moment de prendre congé, Voilà que l’abbé Michel flanqué de son inséparable cornette se pointe comme une fleur.

– Désolé l’abbé, lui dit Sylviane, mais nous n’avons plus besoin de vous, ces messieurs dames ont mis à jour preuves à l’appui la simulation de notre fille.
– Mais pas du tout ..
– Puisqu’on vous le dit !
– C’est quoi ces preuves ?
– Il n’entre pas dans nos intentions de vous en faire part ! Répond doctement le professeur Martinov.
– S’il vous n’avez pas de preuves à me montrer, je considère qu’il n’y en a pas, et je vais donc continuer ma mission.
– Vous n’avez pas compris, l’abbé, nous n’avons plus besoin de vous !
– La mission que vous m’avez confié est d’ordre spirituelle. Vous n’avez pas le pouvoir de la rompre ! Déclare-t-il de toute sa hauteur car l’homme mesurait quand même 1,85 m.

Et le voilà qui se dirige vers la chambre de Pétula. Hubert Forville se met en travers de son chemin.

– Vous êtes dur de la feuille ou quoi ? Vous n’avez plus rien à faire dans cette chambre.
– Je viens de vous expliquer…
– Je vous ordonne de sortir de ma maison, et si vous vous entêtez je demanderai à ces messieurs de m’aider à vous virer manu-militari.
– Vous ne l’emporterez pas au Paradis !
– Ça tombe bien, je n’y crois pas !

L’abbé Michel n’insiste plus et quitte les lieux, flanqué de sa suivante

– Ouf, j’ai bien cru qu’il ne partirait jamais ! Soupire Hubert.
– Espérons qu’il ne revienne pas !
– On ne le laissera plus entrer, compris Dorothée ?

Dorothée, la soubrette black acquiesça :

– Monsieur et Madame peuvent compter sur moi.

Le professeur Martinov ne peut s’empêcher de reluquer de façon fort peu discrète dans le décolleté de l’employée de maison.

– Elle est gironde, n’est-ce pas ? Cru devoir préciser Hubert d’un air égrillard.
– Joli brin de fille ! Répondit le professeur, histoire de dire quelque chose .
– Et pas farouche, mais elle y trouve son compte, n’est-ce pas Dodo ?
– C’est vrai ça monsieur, je ne suis pas bien farouche !

Aussi quand Sylviane leur proposa de partager le repas du midi, Martinov, pourtant habituellement assez peu sociable fut le premier à accepter

– Vous verrez, Dodo est aussi une excellente cuisinière.

Martinov n’osa pas demander ce que signifiait ce « aussi ».

Le petit groupe s’en alla faire un tour en ville, il y a un très joli château à visiter, et revint pour midi.

Fatalement la conversation tourna autour de Pétula.

– Elle est comme ça depuis quand ? Demanda Florentine.
– Cinq ou six semaines, ça lui a pris d’un coup…
– Un évènement qui l’aurait traumatisé ?
– On a cherché, on n’a pas trouvé de réponse. Alors bien sûr, il peut s’agir d’un évènement extérieur, mais comme tout dialogue est devenu impossible…
– Mais auparavant vos rapports avec Pétula…
– Ils ont toujours été excellents, nous sommes des gens très tolérants et très ouverts, il y a quelques mois Pétula nous a informé qu’elle pensait être lesbienne, cela ne nous a causé aucun problème.
– Je pense que seul un psy sera apte à démêler cette affaire
– Nous l’avons noté, mais j’aimerais néanmoins vous demander un service, maintenant que le pot aux roses est découvert…
– Elle ne le sait pas. Intervint Gérard.
– Non, mais en le lui disant, il se passera peut-être quelque chose.

Tout le monde se regarde, dubitatif.

– Je veux bien essayer mais je ne vous promets rien. Finit par dire Béatrice. Je verrai ça après le café.

On parla ensuite d’autres choses. Dorothée, le décolleté provoquant, vint susurrer à l’oreille du professeur qui n’en perdait pas une miette :

– Si vous voulez en voir plus, c’est possible, à vous de me le dire…
– Et on ferait comment ?
– Après le café, on pourrait aller dans ma chambrette.

C’est alors qu’ils dégustaient d’excellents fromages que…

– Mais c’est quoi, ce boucan dehors ? Demande Hubert.

Sylviane se lève et va regarder à la fenêtre.

– Une manif ! Mais ils sont dingues, venez voir !

Tout le monde se précipite, en bas le spectacle est surréaliste. Une petite vingtaine de personnes autour de l’abbé Michel, quelques étudiants énervés, deux ou trois retraités, des pancartes débiles genre « athées assassins », « liberté religieuse », « Satan go home ». Ces gens-là s’agitent et tournent en rond en distribuant des tracts et en scandant à tue-tête « Solidarité avec Pétula »

– Mais c’est quoi ce cirque ? S’insurge Hubert. Dodo descendez et rapportez-moi un de leurs tracts, passez-vous un imper, je voudrais pas qu’ils vous violent.

Dorothée s’exécute prestement et revient, la lecture du tract est édifiante, manifestement rédigé à la hâte dans une syntaxe primaire et bourré de fautes d’orthographe, le texte raconte en gros que des « athées sataniques » empêchent un serviteur de Dieu de porter secours à une pauvre âme possédée par un démon.

– J’appelle la police ! Indique Hubert.
– Et ils vont se faire passer pour des martyrs, et ils recommenceront. Objecte Sylviane, je vais appeler l’évêché .
– L’évêché ?
– Ben oui l’évêché .

Sylviane sort son smartphone, cherche le numéro et appelle en mettant l’appareil en haut-parleur. Elle relate alors les faits auprès de son interlocuteur.

– On nous a déjà fait un signalement au sujet de cet abbé Michel. J’ignore s’il est vraiment prêtre mais il n’est pas sous notre juridiction. D’après nos informations il s’agit d’une personne navigant dans les sphères intégristes.
– Autrement dit vous ne pouvez pas intervenir ?
– Vous m’en voyez navré.

Hubert fait donc appel à la police qui a tôt fait de disperser les troublions lesquels entendant les sirènes policières s’agenouillent en entamant des cantiques.

– Ils reviendront, ces asticots ne sont pas du genre à lâcher le morceau, mais maintenant l’abbé Michel, j’en fait une affaire personnelle. Cet abruti a commis une erreur fatale, celle de croiser mon chemin. Annonce Gérard.

On sert le café, Dorothée fait un clin d’œil au professeur qui s’empresse de lui emboîter le pas.

– A mon avis ces deux-là sont partis faire des bêtises ! annonce Hubert d’un ton égrillard.
– Tant mieux pour eux ! ajoute Sylviane, le sexe n’a jamais fait de mal à personne… vous m’auriez connue quand j’étais plus jeune…
– Vous n’êtes pas vieille ! Rétorque Florentine.
– Bof, 45 ans.
– Et alors je vous trouve tout à fait désirable.
– Comment ça, « désirable » vous iriez jusqu’à coucher avec moi ?
– Pourquoi pas ? Répond Flo.
– Mais votre mari ?
– Laissez le tranquille, il n’est pas jaloux.
– Le mien non plus… Et si je vous disais « chiche » ?
– Je ne me défilerai pas. On s’embrasse ?

Et le lecteur aura deviné qu’il ne s’agit pas d’un bisou de politesse mais d’un roulage de gamelle en règle.

– On monte dans la chambre ? Propose Sylviane.
– Pourquoi pas ?

Et une fois dans le lieu, elles s’embrassent de nouveau, en se pelotant les nichons par-dessus leurs vêtements.

– Qu’est-ce qu’on fait là ? Demande subitement Sylviane. Un coup de folie ?
– Vous ne voulez pas aller plus loin ?
– Je vais vous dire, je suis un peu libertine, et j’ai parfois tendance à croire que tout le monde l’est aussi.
– Avec moi pas de souci, montre-moi tes nichons, Sylviane !
– On se tutoie alors ?
– Ben oui !
– J’espère qu’ils vont te plaire ! Répond Sylviane en enlevant son haut et laissant voir un joli soutien-gorge en dentelle noire, (et bien rempli).

Puis prenant un air canaille, elle dégrafe le sous-tif et exhibe ses grosses mamelles au regard concupiscent de Florentine.

Martinov2702Celle-ci attirée comme par un aimant plonge ses mains en avant pour caresser ces deux magnifiques globes dont les tétons bruns durcissent déjà.

– Pinces les moi !
– T’aimes ça ! Répond Florentine en faisant ce qu’elle demande.
– Plus fort !
– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Si, j’aime bien les fessées aussi.
– Super, on va bien s’amuser… On se met mieux à l’aise.

Les deux femmes se retrouvent rapidement complétement nues. Sylviane se fait provocante en écartant ses lèvres vaginales avec les doigts.

– Tu aimes ma chatte ?
– Bien sûr, et je vais te la bouffer !
– Dis-moi que j’ai une chatte de salope !
– Euh…
– Vas-y dis-moi des mots orduriers, tu ne peux pas savoir comme ça m’excite, regarde, je mouille déjà !

Florentine y porte le doigt, l’imbibe légèrement des sucs qu’il dégage, puis le lèche.

– Hum, c’est de la bonne mouille, ça ! … De la mouille de salope, t’as pas honte
– Oh, si ! Je crois que je mérite une bonne fessée !
– Alors mets-toi en levrette, je vais te rougir ton cul de trainée.

Et là, Sylviane prend une position carrément obscène, cuisses écartées, cul cambré son anus plissée bien en évidence.

– Mais c’est un vrai cul de salope que tu as là ! Je parie que tu t’es fait enculer par des kilomètres de bites.
– Si tu savais comme j’aime ça, j’adore les bites, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul partout…
– Et les chattes ?
– Les chattes aussi bien sûr ! Le mois dernier on est allé dans une boite échangiste à Reims, je me suis retrouvé dans un salon avec cinq ou six mecs, je ne sais même plus, qui m’ont baisé dans tous les sens, j’ai eu un peu mal au cul après, mais c’était génial.
– Et ton mari, il faisait quoi ?
– Il se rinçait l’œil, Pétula aussi…
– Pétula ?
– Ben quoi, elle est majeure.
– Elle participait…
– A sa façon, elle aime bien mater, sinon, elle est complétement goudou, elle s’est fait embarquer par une vieille à lunettes qui l’a sauté en long en large et en travers.
– Une vraie famille de dépravés !
– Parce que toi t’es une sainte nitouche ? Se gausse la Sylviane.
– Oh, j’en suis loin, mais je te raconterais ça plus tard, en attendant prend ça !

« Ça » c’est une grande claque sur les fesses.

Et Florentine se met à taper à la volée provoquant chez sa victime consentante des gémissements où se mêlent plaisir et douleur.

Cinq minutes plus tard le cul de Sylviane était rouge et les mains de florentine endolories.

– Tu t’arrêtes ? S’étonne Sylviane
– J’ai mal aux mains !
– Ouvre l’armoire, tu vas bien trouver une ceinture… dans le tiroir du bas…
– Tu n’as pas peur que je t’abime ,
– J’ai confiance..

Florentine a dégoté une fine ceinture en cuir. Elle est surprise que Sylviane se soit remise debout. Elle s’adosse à la porte.

– Heu, je fais quoi ?
– Fouette-moi devant !
– Devant ?
– Ben oui, il y a des tas de choses à fouetter devant, les cuisses, le ventre, les seins… allez vas-y fais-moi mal !

Florentine teste un premier coup en visant la cuisse gauche, l’impact laisse une belle trainée rougeâtre.

– Ça va ?
– Oui continue, je te dirais si ça ne va pas

Alors Florentine flagelle Sylviane, des trainées apparaissent un peu partout, mais c’est sur les seins que c’est le plus spectaculaire.

– Petite pause ! Demande Sylviane après un énième coup sur la poitrine.
– Ça tombe bien j’ai envie de pisser, ça te branche !
– Oh, oui, pisse-moi dans la gueule.

Sylviane s’assoit par terre, bouche ouverte Florentine s’approche, se concentre quelques instants (Hé, faut que ça vienne !) et finit par lâcher un puissant jet doré que la receveuse ne peut engloutir qu’à moitié.

– T’a vu ce que t’a fait, grosse salope, maintenant il y a de la pisse partout ! Qu’est-ce que je vais faire de toi, maintenant ?
– Maintenant j’ai envie que tu me lèches l’abricot !
– Ah, bon la domination est terminée ?
– J’ai eu mon compte, non ? Allez viens ma belle, viens me faire jouir.
– Tu t’occuperas de moi après, j’espère ?
– On peut le faire en même temps, on n’a qu’à se mettre en soixante-neuf

Sylviane s’allonge de dos sur le lit, c’est donc Florentine qui vient dessus et c’est parti pour un broutage de gazon en simultané !

La Sylviane mouille comme une éponge et sa partenaire se régale en lapant tout cela à la façon dont le ferait un chat avec son bol de lait.

Et tout en léchant un doigt inquisiteur vient lui pénètre dans le trou de balle avant de s’agiter frénétiquement.

A l’autre bout du soixante-neuf (en voilà une expression) Sylviane se régale tout autant d’autant que notre coquine de Florentine ne s’est pas essuyé la foufoune après son pipi.

Le doigt qui gigote dans son cul lui fait du bien, elle rend donc la politesse à sa camarade de jeu.

Cette dernière sent sa jouissance monter.

– Mon clito, mon clito….

Les deux femmes sont au diapason et bientôt elles jouissent à très peu de temps d’intervalle avant de s’embrasser dans un long et sensuel baiser baveux.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:31

Martinov 27 – La possession de Pétula – 1 – Florentine raconte par Maud-Anne Amaro
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1 – Florentine raconte

Nous sommes à Louveciennes, banlieue huppée de l’ouest parisien. Il est 9 h 50. On sonne à la porte de la maison bourgeoise du professeur Martinov qui lui sert également de laboratoire…

Ah ! Quelques mots d’introduction pour ceux qui non pas lu les précédentes aventures du professeur Martinov (comme c’est dommage)

Martinov est un sexagénaire barbichu, atypique, bricoleur et inventeur, il trouva un jour un peu par hasard un produit qu’il appela le « Lapin dur » et qui produisait à peu près le même effet que le viagra sur la zigounette des messieurs. Mais il ne le découvrit pas seul, il était alors assisté de Béatrice Clerc-Fontaine, jeune chimiste blonde et bien faite, récemment embauchée pour le soulager de sa charge de travail. Quand il fallut expérimenter le produit, destiné au départ à accroitre la fertilité des lapins, ces sympathiques petits mammifères réagirent comme espéré. Nos deux chercheurs eurent alors l’idée de l’expérimenter chez les humains, mais plus facile à dire qu’à faire, car où donc trouver des volontaires ? Alors ils l’expérimentèrent sur eux-mêmes, ce fut le début d’une relation débridée qui dure depuis des années. Béatrice et Martinov (un peu obsédés par le sexe, il faut bien l’avouer) ne sont pas vraiment amants mais ils adorent baiser ensemble ! (voir Martinov 1 – le lapin dur)

Reprenons

Donc, on a frappé et Béatrice va ouvrir.

– Hubert Forville, se présente le quinquagénaire du haut de sa suffisance. J’ai rendez-vous avec le professeur Martinov, je suis un peu en avance…
– Entrez, je vais vous faire patienter quelques instants au salon.
– C’était qui ? s’enquit le professeur
– Forville… Ton rendez-vous de 10 heures.
– Ah, c’est quel genre ?
– Balai dans le cul.
– Bon voyons le dossier.

Dossier est un bien grand mot, en fait une simple feuille dans une chemise accompagnée de deux photos.

– Hum, bricolage d’une vieille radio à ampoules, ça va être vite expédié. Tant mieux parce que Gérard et Florentine ne vont pas tarder…
– Ah bon, ils vont passer, chic alors, mais tu ne m’avais pas mise au courant !
– Que veux-tu ? Je perds un peu la tête en ce moment.
– Et en quel honneur, cette visite ?
– Je ne sais plus trop, ce doit être un anniversaire ou quelque chose du genre ..

Gerard Petit-Couture et sa compagne Florentine sont devenus des amis très intimes de Martinov et Béa dans des circonstances rocambolesques. (voir Martinov 4 – Le grimoire magique). Eux aussi sont de joyeux partouzeurs échangistes, bisexuels et très décontractés. Florentine est une jolie brune, une MILF comme on dit, aux cheveux longs… Des formes, du sourire, de la grâce et même des lunettes !

Martinov fait entrer son visiteur.

– Je vous propose deux solutions, sachant que je ne pourrais pas réparer à l’exacte puisqu’on ne trouve plus les pièces, donc je peux vous faire un bricolage avec des ampoules modernes, c’est un peu compliqué mais je saurais faire, l’autre possibilité c’est de brancher un transistor à l’intérieur plus une petite loupiotte pour allumer le cadran et le tour sera joué.
– Ça fera combien ?
– 300 pour la première option, 200 pour la seconde.
– Et vous me conseillez quoi ?
– La première.
– Alors, allons-y je vous paie d’avance et je vous ferais parvenir l’appareil par UPS .
– Eh bien, voici une affaire fort bien menée ! conclut Martinov se levant de son siège.

A ce stade, les bons usages eussent voulu que Forville se leva à son tour, mais il ne le fit point.

– Ah, pendant que je suis là, me permettrez-vous de vous parler d’un autre problème qui n’a rien à voir…
– J’ai bientôt un autre rendez-vous mais je peux vous écouter cinq minutes, consentit le professeur par pure politesse.
– Ma fille est possédée par le démon…
– Allons bon ! Je conçois que ce soit fâcheux mais je ne suis pas exorciste et en plus je ne crois pas aux démons.
– Mais moi non plus ! rétorqua Forville
– Attendez-vous quelque chose de moi sur ce sujet ?
– C’est à vous de voir. Je suis persuadé que ma fille simule, mais ma femme y croit, elle a fait intervenir un tas de charlatans, de cinglés ésotériques et des exorcistes de carnaval, je n’en peux plus !
– Je le conçois aisément. Mais vous ne m’avez pas répondu.
– Si vous pouviez débunker ?

La technique de Forville n’était pas nouvelle. Des gens sollicitaient des rendez-vous sur des sujets farfelus. Évidemment Martinov ne donnait pas suite, ils réessayaient toujours sans succès puis changeaient de stratégie, ils prenaient rendez-vous cette fois pour une intervention banale, puis une fois dans la place réinjectaient leurs délires. Une variante de la stratégie du cheval de Troie en quelque sorte !

Martinov s’apprêtait donc à envoyer paître son interlocuteur quand Béatrice lui fit signe discrètement de temporiser.

– Je vais réfléchir à votre proposition avec ma collaboratrice. Je vous suggère d’aller prendre un café au bistrot du coin et de revenir vers nous dans une bonne demi-heure.

Puis après que l’homme eut quitté les lieux…

– Et bien ma petite Béa, tu nous fais quoi, là ? Tu veux vraiment qu’on prenne cette affaire ?
– Ça peut être marrant, non ? Et puis ça nous fera de l’argent facile…
– Pas trop convaincu ..

Et voilà que l’on sonne de nouveau. C’est Gérard et sa copine. Bisous, bisous.

– Alors quel bon vent vous amène ? Demande Martinov.
– C’est notre anniversaire de rencontre, alors comme toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, on s’est dit autant faire ça avec vous… il y a toujours ce bon petit restaurant près de la gare ?
– Oui bien sûr, mais là on attend un client, un drôle de type, il avait pris rendez-vous pour la réparation d’un vieux poste de radio, mais en fait il voudrait qu’on exorcise sa fille !
– Non ?
– Si ! Je dois lui donner une réponse, moi je ne suis pas vraiment chaud, mais ça a l’air d’amuser Béatrice.
– Un exorcisme ? Mais c’est quoi ces conneries ?
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses, intervient Béa, la fille simule forcément, donc on va démontrer qu’elle simule, ce n’est pas plus compliqué que ça !
– Vu comme ça, ça peut être marrant effectivement, ça me plairait même bien de participer.
– OK, on va l’attendre en prenant l’apéro et lui dire que c’est bon.

Le type est revenu au bout d’une demi-heure comme prévu.

– On accepte votre proposition, mais comme nous ne savons pas exactement sur quoi nous allons tomber, nous allons procéder en équipe. Je vous présente Florentine qui est psychologue, Monsieur Petit-Couture spécialiste des effets spéciaux au cinéma, Béatrice s’occupera de surveiller la patiente en off et moi je coordonnerai tout ça.

Devant cet exposé farfelu, Florentine failli s’étouffer de rire.

– Il faut vraiment tout ce monde ? Demande Forville.
– Je le crains.
– Et vous comptez combien de temps d’intervention ?
– Ça ne devrait pas excéder trois jours.
– Quand même !
– Ben oui
– Il reste donc à prendre date…
– Non, avant il faut régler la partie financière.

Contre toute attente cet aspect des choses fut réglé très facilement. Monsieur Forville avait des moyens…

– Prenons date maintenant. Reprit l’homme

Il expliqua alors qu’il habitait Château-Thierry…

– Ce n’est pas un problème, réservez-nous des chambres d’hôtel, disons pour trois nuits, quelque chose de bien. Intervint Béatrice
– Quatre chambres alors ?
– Non trois, Gérard et Florentine sont en couple.
– Ah bon !

Une fois Forville parti, Gérard s’avança vers le professeur d’un air égrillard, et lui mis la main aux fesses :

– Alors mon vieux Martinov, il y a un bout de temps qu’on n’a pas fait des trucs ensemble.
– Hé, hé !

Gérard changea la position de sa main en la portant au niveau de la braguette.

– Je sens quelque chose de dur !
– Cochon !

Gérard attrape le curseur de la fermeture éclair et la fait glisser.

– Tu m’as l’air bien excitée ! Lui dit le professeur.
– C’est qu’on s’est tapé un petit délire en forêt de Saint Germain et que je n’ai pas pu me soulager.
– Raconte !
– Je préfère que ce soit Florentine qui raconte…

Le récit de Florentine.

Nous traversions la forêt de Saint Germain et soudain j’ai demandé à Gérard de nous arrêter quelque part, j’avais une petite envie pressante.

On emprunte donc un chemin de traverse, je descends, Gérard me suis. Je me pose près d’un arbre. Je pisse d’abondance, mon homme me regarde d’une drôle de façon, pourtant il me connaît par cœur, mes pipis aussi… mais parfois un petit coup de « revenez-y »…

– Ne t’essuies pas, je vais m’en charger !
– C’est que je n’ai pas fini, je crois que je vais faire un gros caca.

Je pousse et pond un long étron bien moulé.

– Oh que c’est joli ! S’exclame-t-il
– Je ne te le fais pas dire … Maintenant si tu veux toujours t’occuper de ma petite toilette.
– M’enfin ?
– Tu ne vas pas te dégonfler ! Dit-elle en se mettant à quatre pattes le cul cambré les jambes écartées et l’anus pas bien net.

– Ben alors ! S’impatiente Florentine.
– T’es vraiment une salope !
– Oui mais c’est pour ça que tu m’aimes !

Gérard expire un bon coup et se lance, langue en avant vers le cul de sa dulcinée et se met à lécher les taches brunes.

– Hum, c’est pas mauvais tout ça !
– Hé, hé !

Je ramasse un petit morceau de ma crotte et le porte près de mes lèvres et le lèche narguant Gérard

Tu te souviens de ce que disait Brigitte : c’est comme un rocher Suchard ! (voir Martinov 24 – L’énigme du hangar – 11 – Chez Brigitte par Maud-Anne Amaro)

Un raclement de gorge… il y avait un voyeur. Le mec la trentaine, blond, polo bleu ciel, on dirait Tintin.

– Je ne vous dérange pas ?
– Ben si ! Laissez-nous maintenant ! Répond Gérard avec fermeté.
– Pas de souci, je voulais juste vous proposer mes services.
– Non, merci !
– Attendez ! Interviens-je.

Je chuchote à l’oreille de Gérard qu’on pourrait jouer à la salope, c’est un jeu auquel nous avons déjà joué quelques fois.

Mon homme est d’accord et entre tout de suite dans le jeu.

– Si tu veux baiser ma femme, c’est possible, elle ne demande que ça c’est une vraie poufiasse.
– C’est vrai, je peux ?
– Tu peux lui faire tout ce que tu veux, tu peux l’insulter, mais tu ne la maltraites pas et les pénétrations c’est avec capote.
– Ça marche !
– C’est 20 balles !
– Ah !
– C’est symbolique, mais les putes ce n’est jamais gratuit.

Le mec fouille dans son portefeuille, il a ce qu’il faut.

– Alors comme ça, t’es une poufiasse ! Commence le mec en s’approchant de moi.

Là je suis prise au dépourvu, je ne sais pas quoi répondre, alors je ne réponds pas.

– Montre-moi tes nichons ! Me demande « Tintin ».

Ben oui, c’est comme ça dans la vraie vie, ils veulent tous voir nos seins (dans les films américains c’est différent on garde son soutif pour baiser)

J’enlève donc mon haut et je dégrafe mon soutif, le type est scotché, bon j’ai des beaux seins d’accord, mais je ne suis pas Miss monde non plus… Faut croire qu’il était en manque, il s’approche, il va peloter… il pelote…

– Lèche-lui les tétons à cette chienne ! Intervient Gérard.

Bien sûr il ne se le fait pas dire deux fois, j’ai peur qu’il me morde, mais non, il fait attention.

Et après m’avoir tété les deux tétons alternativement, il sort de sa braguette une bite bandée comme un bout de bois.

Ça va donc être le moment de la pipe. Et à ce moment-là j’ai une appréhension : « Est-ce que c’est propre ? » Mais je me rassure en me disant que Gérard interviendra s’il y a un problème. Mais sa bite était clean ! Je l’ai donc pris en bouche (c’est bien comme cela qu’il faut faire quand on fait une pipe, non ?) et j’ai commencé à le pomper en usant de tout mon savoir-faire (Hé, c’est que j’ai été escort-girl, ça laisse des traces !) et sa bite est devenue raide de chez raide.

– Je vais te baiser ! M’informe « Tintin »

Le contraire eut été étonnant… J’enlève le bas et m’alonge dans l’herbe tandis que le type s’encapuchonne le zizi avec une capote.

– Non pas comme ça, tourne-toi, je vais t’enculer, les salopes faut les enculer !
– T’as bien raison ! (je ne vais pas aller le contrarier)

Martinov2701Il fait une première tentative… Il aurait pu lubrifier ce con ! Une seconde tentative échoue également.

– Tu vas te laisser baiser le cul, espère ce grosse pouffe !
– Si tu lubrifiais, ça le ferait peut-être ! Suggérais-je.

Le mec me crache sur le trou du cul, étale un peu tout ça… Troisième tentative, je m’ouvre au maximum, le gland parvient à glisser… et hop j’ai sa bite dans mon cul.

On ne peut pas dire que ses mouvements soit doux, mais bon ça devrait le faire quand même, sauf qu’excité comme il est, il jouit trop rapidement, se retire, récupère ses affaires et disparaît sans un mot. J’étais sa poupée gonflable, et une poupée gonflable, ça ne jouit pas.

– Alors ? Me demande Gérard.
– Frustrant ! Et toi tu t’es régalé ?
– Bof, c’était trop court… mais tu ne sais pas, on va demander à Martinov et à Béatrice de nous calmer.

Fin du récit de Florentine.

– En voilà une histoire croustillante ! Commente le professeur !
– Tu comprends notre état ! Répond Gérard.

A présent le pantalon et le caleçon de Martinov ont dégringolés sur ses chevilles, Gérard. lui caresse mollement sa bite bien bandée et lui flatte les fesses. D’un commun accord tacite ils se mettent mieux à l’aise, en fait complétement nus à l’exception des chaussettes.

Quant aux deux femmes elles s’embrassent goulument tout en se pelotant avec frénésie

Les deux hommes sont face à face, Gérard pince les tétons du professeur afin de l’exciter un peu plus.

-T’aimes ça hein ?
– Oui, vas-y… Un peu plus fort.
– Comme ça ?
– Oui, c’est bon !
– Maintenant baisse toi et régale-toi

C’est qu’il adore ça, sucer des bites, notre joyeux professeur, pas que les bites d’ailleurs, les chattes, les culs, les nichons,… mais n’empêche les bites, c’est son péché mignon. Au fil des ans il est devenu expert et sa langue sait accomplir tous les mouvements propres à satisfaire une queue bien vaillante.

A l’autre bout de la pièce, Béatrice dont la chatte est titillée de bien jolie manière par la langue agile de Florentine se sent saisie d’une petite envie, le genre d’envie propice a des choses très coquines pour qui sait les apprécier.

– J’ai une petite envie de faire pipi !
– Hum, fait moi déguster tout ça !
– Viens dans la salle de bain.

Sur place, les deux femmes se mettent en position. Florentine ouvre une bouche gourmande dans laquelle elle reçoit la bonne pisse tiède de sa tendre complice.

– Hum, c’est délicieux, ne bouge pas, je vais te faire un bon nettoyage de chatte.

Béatrice se laisse faire et tout en travaillant de la langue le doigt de Florentine ne reste pas inactif et s’en va s’enfoncer dans le trou du cul de notre chimiste préférée. Une petite pénétration digitale qui ne dure pas bien longtemps. Flo retire son doigt et le porte à ses narines.

– Hum, ça sent un peu le caca !
– Tu ne vas pas me dire que te gênes !
– Non au contraire !
– Continue à me lécher au lieu de parler, ma chérie !

Martinov continue de se régaler de la bonne bite de Gérard. Le cri de jouissance de Béatrice provenant de la salle de bain les amuse.

– C’est Béatrice ! Commente-t-il, dans cinq minutes ce sera Florentine… Bon dis-donc Martinov tu la veux dans ton cul, ma bite ?
– Oh oui, vas-y encule-moi ! Répond l’intéressé en se mettant en position, à quatre pattes, le cul écarté.

Gérard s’approche de ce derrière offert, de la langue il titille le trou du cul de son partenaire qui en maile de plaisir. Puis il s’encapote et s’enfonce dans le conduit rectal.

– T’aimes ça te faire enculer, hein vieux cochon !
– J’adore… Aaaaa…

Gérard se met à pilonner en cadence, il ne sait trop comment retarder son trop plein d’excitation (mettez-vous à sa place !) Et décharge un peu prématurément.

Au même moment on entend le cri de jouissance de Florentine (c’était prévu)

Les deux hommes se relève, épuisés. Les deux femmes reviennent.

– Alors, les pédés, on s’est bien enfilés ! Se gausse Florentine.
– Oui, mais j’ai pas joui ! Répond le professeur.
– Oh, le pauvre petit professeur, vient là je vais te faire une super turlutte…

Quelle ambiance !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:49

Martinov 26 – Les sculptures incas – 13 – Partouze parisienne par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

L’affaire ne traîna pas, à peine une heure plus tard la maréchaussée, munie d’un mandat de perquisition faisait irruption dans le pavillon des Laurensot, confirmait l’objet du délit et menottait Camille en lui énonçant ses droits.

– Tu vis seul ici ?
– Euh…
– C’est pas une réponse !
– Y’a mes frères, mais ils n’ont rien à voir avec tout ça.
– Sont où ?
– En courses à Alençon
– Reviennent quand ?
– Devraient pas tarder, mais je vous dis, ils n’ont rien à voir avec tout ça !
– Ta gueule !
– Pourriez être polis.

Les gendarmes attendirent patiemment le retour de Raoul et de Louis Laurensot, puis embarquèrent le trio après avoir posé les scellés d’usage sur le pavillon

Gérard est garé sur le bas-côté de la départementale, quand il voit les gendarmes repartir pour Alençon avec les trois prévenus il téléphone à son ami Suchet à la brigade des stups :

– La gendarmerie d’Alençon vient d’arrêter trois abrutis à Vertgland dans l’Orne, si tu pouvais t’arranger pour que l’affaire fuite bien comme il faut dans la presse.
– T’inquiètes, on sait faire !

Il téléphone ensuite à Martinov :

– Mission accomplie, leur cave était pleine de statuettes fourrées à la cocaïne ! Les poulets les ont embarqués !
– Quelle efficacité, je n’en reviens pas !
– Un peu de chance, un peu de métier !
– Je ne sais comment te remercier !
– Laisse tomber, on passera très bientôt vous faire un gros bisou.
– Avec plaisir !

Devant les enquêteurs Camille Laurensot adopta une attitude curieuse, déjà il tenta contre toute évidence de dédouaner ses frères, il reconnut les faits, mais usa de son droit au silence quand on lui demanda le nom de son fournisseur et ceux de ses clients.

– J’ai fait ça pour la bonne cause, il me fallait de l’argent pour servir mes amis extraterrestres.
– Tu arrêtes de te foutre de notre gueule !
– C’est pour cela que j’invoque mon droit au silence puisque vous me paraissez incapables de comprendre mes motivations.

Louis ne nia rien mais expliqua qu’il était sous l’emprise de son frère. Quant à Raoul, il se mit à grogner et à insulter les enquêteurs.

L’AFP ne tarda pas à publier un communiqué repris en chœur par les médias dès le lendemain.

Au clos des Merisiers l’ambiance est électrique parce qu’Arsène Chamoulet vient juste de rentrer de son escapade québécoise. Son arrivée en taxi n’étant pas passée inaperçue, c’est toute la petite famille qui lui tombe dessus à bras raccourcis.

– Ah te voilà, toi ! C’est super sympa de nous avoir laissé dans la merde pendant huit jours ! Lui balance Hélène.
– Ben quoi ? Vous devriez être content, je vous ai soulagé de ma présence puisque vous vous êtes mis en tête de soutenir les deux escrocs.
– Moi j’appelle ça de la lâcheté ! Intervient Fanny.
– Toi, la pute on ne t’a pas sonné.
– La pute, tu as été bien content de la trouver quand tu lui pelotais les fesses.
– Tu fantasmes de trop, ma grande !
– Quand même tu aurais pu nous passer un coup de fil. Reprend Hélène, ton téléphone était toujours sur répondeur…
– J’avais pas envie d’être dérangé.
– Bon en attendant, je refuse de rester dans ce patelin, ça devient invivable, tout le monde nous fait la gueule.
– Faut peut-être pas exagérer…
– Je n’exagère pas, si tu veux rester ici ce sera sans moi !
– Et sans nous ! Ajouta Fanny,
– Toi je t’ai dit de te taire. Vous me faites tous chier, je vais faire un somme. Le décalage horaire ça tue.

Gino parvint malgré tout à le convaincre d’écouter le récit des évènements de la semaine.

Arsène ne fit aucun commentaire et s’en alla ronfler.

Quand il réapparut, la nouvelle de l’arrestation des frères Laurensot qui faisait la une des commérages n’était pas encore parvenu à la famille… dame puisque personne ne leur adressait la parole !

Toutes les tentatives pour lui mettre sous le nez la gravité de la situation se heurtèrent à une fin de non-recevoir.

– On attend des nouvelles de Monsieur Martinov et ensuite on se barre ! Déclara Hélène à l’intention de Fanny et de Gino.
– On se barre où ? Demande ce dernier.
– J’ai une copine qui a un grand studio, elle n’est jamais chez elle, toujours en vadrouille, elle acceptera de nous le prêter en attendant qu’on se trouve une location, intervint Fanny,

Les journalistes attirés par l’événement comme des mouches sur du miel ne tardèrent pas à envahir la paisible bourgade de Vertgland. Les habitants du coin n’y comprenaient rien avant que la rumeur prenne forme et enfle : les Laurensot seraient des trafiquants de drogue.

Personne n’y croit

– C’est un coup monté !

Les journalistes interrogent le maire ;

– Et la présomption d’innocence, Vous en faites quoi ?
– Ils ont avoué, monsieur le maire !
– Pfff, on peut faire avouer n’importe quoi à n’importe qui !

Mais deux heures plus tard le discours changeait du tout au tout,

– On est tous choqué, jamais nous n’avons rien soupçonné, les frères Laurensot nous ont bluffé, nous ont trompé, je suis écœuré, je n’ai rien d’autre à ajouter

Quant au brigadier Michel, il étala sa mauvaise foi sans aucune vergogne.

– On se doutait bien qu’il faisait des trucs bizarres, ces gars-là étaient trop lisses pour être honnêtes, mais on n’a jamais rien pu déceler de suspect dans leurs comportements. Ils cachaient bien leur jeu, mais on aurait fini par les coincer.

Lundi 8 mars

Le professeur Martinov et Béatrice se rendent à Vertgland dans ma matinée, c’est Arsène qui les accueille de mauvaise grâce :

– Vous êtes encore là vous ? Se gausse-t-il.
– On dirait bien ! Répond Béa.
– Eh bien tant pis !

Et il s’en va on ne sait où tandis que la petite famille rapplique.

Après les bisous de bienvenue d’usage, Béatrice prend la parole :

– Je suppose que vous êtes au courant ?
– Au courant de quoi ? Y’a du nouveau ? Demande Hélène.
– Les frères Laurensot ont été coffrés, ils trafiquaient de la drogue
– Non ?
– Si ! Et c’est donc la fin de vos ennuis !
– C’est déjà ça, mais on ne va pas rester, tout le monde nous fait la gueule, tout à l’heure je suis allé faire des courses à la supérette, je dis bonjour, on ne me répond pas, la patronne me regardait comme si j’avais assassiné tous les gosses de la région, ça cancanait à voix basse pendant que je choisissais mes produits, et après ni merci, ni aurevoir ! Tu crois vraiment que je vais supporter ça longtemps ? C’est quoi la solution ? Faire toutes mes courses à Alençon y compris le pain.

Du coup ni Martinov ni Béatrice qui n’avaient pas envisager que les choses aillent jusque-là ne savent répliquer.

– Vous savez où aller ? Demande Béa.
– On a une solution provisoire, répond Fanny
– Et monsieur Chamoulet, il est d’accord ?
– Qu’il soit d’accord ou pas, on se barre !

Tout le monde rentra ensuite afin de boire un café, l’ambiance était morose comme vous pouvez le penser

– Je vais essayer un truc. Dit soudain Béatrice en sortant son téléphone portable.

Elle cherche le numéro du maire et le compose.

– Bonjour monsieur le maire, serait-il possible de vous rencontrer brièvement ?
– Hum, si vous êtes journaliste, ce n’est même pas la peine, ça fait dix fois que je raconte la même chose, maintenant c’est fini, ce sera silence radio !
– Mais je ne suis pas journaliste !
– Vous êtes quoi alors ?
– Conseillère juridique.
– Et l’objet de votre demande d’entretien ?
– C’est un peu délicat par téléphone, je préférerais vous rencontrer je n’abuserai pas de votre temps…

– Fanny, prête-moi un truc un peu sexy, ça va m’aider !
– Très sexy ou un peu sexy ?
– Un peu sexy, genre, moulant…

Évidemment quand le maire découvrit sa visiteuse, Il l’a reconnu :

– Vous !
– Ben oui, moi, mais ressaisissez-vous, je ne vais pas vous manger !
– Vous voulez quoi ?
– Je peux m’asseoir ?
– Je vous demanderais d’être brève.

Béatrice n’étant pas invité à s’assoir, le fit d’autorité.

– Ma requête est simple, monsieur le maire, la famille Chamoulet a été harcelé par les frères Laurensot. On sait aujourd’hui à quelles activités illicites ils se livraient…
– Oui bon, et si vous en arriviez aux faits ! S’énerve l’édile.
– La population a pris fait et cause pour les Laurensot considérant les Chamoulet comme des pestiférés…
– Faut peut-être pas exagérer non plus.
– Je n’exagère rien, ces gens ont subi un grave traumatisme…
– Tu parles !
– Bon, est-ce qu’on pourrait se parler cinq minutes entre gens intelligents ?
– Vous allez vous décider à me dire ce que vous êtes venu faire dans mon bureau.
– Monsieur le maire, je suis prête à pardonner votre agressivité, en tant que premier édile de la ville, je pense que vous avez le souci que vos concitoyens vivent en bonne harmonie.
– Pfff…
– Un simple communiqué de votre part rétablissant la vérité serait, sans doute de nature faire taire les animosités…
– Autrement dit vous êtes en train de me dire ce que je dois faire !
– Non…
– Sortez de mon bureau, cet entretien est terminé !
– On ne peut vraiment pas discuter ?
– Sortez, et ce n’est pas la peine de me faire des effets de buste. J’ai horreur des putes et des gros nichons
– Connard !

Voilà ce qui s’appelle un entretien foiré.

Après tout entretien conflictuel vient souvent l’esprit d’escalier. Et s’il est présent chez Béatrice, il devient obsessionnel pour le maire sur l’air de « j’aurais dû dire ceci, j’aurais dû répondre cela… »

« On ne sait jamais à qui on a affaire… cette famille Chamoulet me semble avoir des appuis, il ne faudrait pas qu’une campagne de presse me tombe sur la gueule ! »

Béatrice est de retour au Clos des Merisiers :

– Je reviens de chez le maire, j’ai essayé de discuter, mais ça n’a même pas été possible, ce type est vraiment un gros connard.
– On partira demain, annonce Fanny. On va prendre juste quelques affaires, pour le reste on verra plus tard.
– Et votre beau-père ?
– Il se trouve bien là !
– La situation va être un peu délicate.
– Nous le savons, reprend Hélène mais comment faire autrement ?
– En restant digne, en ignorant les imbéciles, en montrant que vous êtes plus intelligent qu’eux ! Reprit doctement Martinov
– Belle théorie, professeur, je ne voudrais pas vous vexer, mais je me sens incapable de faire ça ! Répondit Hélène

La discussion s’éternisa un bon moment puis la cloche de la grille retentit.

Une femme que personne ici ne connaissait était devant le portail suivie à quelques mètres de distance d’une petite compagnie poussée par la curiosité. Hélène s’approcha.

– Annie Bouriffet, première adjoint au maire, nous faisons le tour des habitants pour vous convier à une réunion publique avec Monsieur le maire, ce soir à 19 heures dans l’arrière-salle de la superette. Il y aura aussi un apéritif. Nous comptons sur votre présence.
– Vous comptez sur ma présence ? Je rêve ! Répondit Hélène en rebroussant chemin.

Petite concertation après le départ de la dame, Les Chamoulet n’ont aucune intention de se rendre à cette réunion. Béatrice et Martinov se propose d’y aller… pour voir.

La réunion fut brève…

– Mes chers concitoyens, commença le Maire, notre paisible bourgade est encore aujourd’hui sous le choc. Sous le masque d’honnêtes citoyens, et donateurs de surplus, se cachaient donc d’ignoble crapules…
– Ouh, ouh ! Hurlent quelques excités
– Ces évènements ont créé parmi nous un véritable traumatisme. Nous devons tous nous ressaisir, c’est pour cela que je vous propose de participer à une fête qui sera celle de la fraternité et de la réconciliation, Nous devons nous montrer unis et solidaires, nous sommes une grande famille.
– Clap, clap, clap (applaudissements frénétiques)
– Nous pourrions faire ça dimanche, il faudra venir avec les enfants, que ces dames nous fassent des petits gâteaux, et nous allons commander des tas de ballons gonflables, ce sera une belle fête !
– Clap, clap, clap (applaudissements frénétiques)
– Des questions ?
– J’ai une idée, on pourrait faire un jeu de chamboule-tout avec les noms des frères Laurensot sur les boites de conserves. Intervient un quidam.
– Oui, oui ! Crie la foule.

Béatrice et Martinov ne surent jamais si cette proposition farfelue reçu l’agrément du maire, puisqu’ils quittèrent la salle à ce moment-là.

– Alors ? Demanda Hélène à leur retour.
– C’est n’importe quoi, le maire prévoit une fête avec des petits gâteaux et des ballons gonflables…
– Il pense que ça va arranger quoi ?
– Je n’en sais rien !
– Il fait ça quand ?
– Dimanche !
– On sera barré, mais tenez, voilà notre adresse provisoire à Paris, seriez-vous libre dimanche ou un autre jour, nous ferons la fête entre nous !
– Avec plaisir ! Dimanche se serait bien ! Répondit Béatrice, et toi Martinov.
– Excellente idée !
– Et si Maitre Canaval est libre, elle sera également la bienvenue
– Je lui fais passer le message. Répondit Béa.

Dimanche 14 mars

C’est dans un grand studio du 18ème décoré de façon très « design et tape à l’œil » que la famille Chamoulet accueille Béatrice et le professeur Martinov. Famille Chamoulet sans Arsène évidemment mais Hélène, Fanny et Gino sont bien là… le clébard aussi… ça promet…

Hélène est très élégante avec sa petite robe noire, très décolletée et laissant ses belles épaules dénudées. Fanny est vêtue d’une jupe en jeans « à ras du cul » et d’un tee-shirt blanc très fin, tellement fin que l’on voit ses tétons pointer en dessous, car elle n’a pas mis de soutien-gorge.

Béatrice a fait simple, pantalon blanc cassé et chemisier vert olive, mais elle prend soin en retirant son imperméable de déboutonner « un peu trop » ce ravissant chemisier.

Ces braves gens prennent l’apéritif en attendant Maître Sophia Canaval qui arrive avec un peu de retard mais avec un gros gâteau ! Evidemment son tailleur « pied de poule » jure un peu avec l’accoutrement de ces dames…

Elle en retire la veste, et imitant Béatrice, elle déboutonne légèrement son chemisier blanc…

Autrement dit « la couleur est annoncée » ! On attend plus que le déclic… Mais ça ne vient pas tout de suite, ces dames sont bavardes… et gourmandes… On papote un bon moment jusqu’à ce que Fanny qui vient de finir sa part de gâteau, se lève en se dirigeant tout de go vers l’avocate.

– J’adore ton chemisier ! C’est de la soie ? Demande-t-elle candidement en plongeant sa main dans le décolleté.
– Mais tu me pelotes les seins, là ! Fait semblant de s’offusquer Sophia.
-Tu n’aimes pas ?
– Je n’ai rien contre mais que vont dire ces messieurs dames ?
– Ces messieurs dames vont se rincer l’œil où même peut-être faire des choses cochonnes. D’ailleurs regarde :

Effectivement, à l’autre bout de la pièce, Gino a dépoitraillé Hélène et lui agace les tétons.

– C’est sa mère qu’il pelote ? Demande naïvement Sophia, puisqu’elle connait déjà la réponse.
– On dirait bien ! Mon mari est un cochon, il baise sa maman, il baise les hommes… mais je l’adore. Embrasse-moi !

Et les langues se mélangent tandis que les tétons sont devenus durs sous l’action des doigts.

Quant à Béatrice et Martinov, ils se contentent de mater. Vont-ils faire banquette ? Vous vous doutez bien que non, chez lecteurs…

De par un synchronisme involontaire, Sophia et Hélène se font maintenant sucer les pointes des seins par leur partenaire respectifs, cela dure un petit moment…. Puis Gino roule un patin à sa mère tandis que celle-ci fouille dans la braguette de son fils pour en extraire une bite superbement bandée qu’elle branlotte quelques instants avant de la porter en bouche avec gourmandise.

Le professeur Martinov n’en pouvant plus de regarder cette scène est invité par Hélène à la rejoindre, ce qu’il s’empresse de faire. Et voici donc un insolite trio incestueux et bisexuel ou Maman Hélène et le professeur se repassent la bite de Gino… Un Gino aux anges, vous l’aurez deviné.

Béatrice restée seule pour le moment décide se donner du bon temps en solo, Aussi se débarrasse-t-elle de son pantalon et de sa petite culotte et entreprend de se tripatouiller sa chatoune humide.

Voilà une odeur qui interpelle Muzo, le chien des Chamoulet, et le voilà qui arrive sans y être invité et qui tout de go se place entre les cuisses de notre jolie chimiste et se met à lui lécher l’abricot.

– Oh, mais qu’est-ce qu’il me fait ce vilain toutou ? Tu aimes ça, lécher le minou de Tata Béatrice, hein mon gros !

Voici des paroles qui apostrophe Sophia qui n’a jamais assisté à pareille spectacle.

– Oh, mais que fait Béatrice ?
– Ben tu vois, elle se fait lécher par le chien ! Lui répond Fanny comme si la chose allait de soi !
– Ben ça alors ! Mais ce n’est pas dangereux ?
– Meuh non !
– Je n’oserais jamais faire une chose pareille ! Comment peut-on faire ça ?
– C’est tout simple tu écartes les cuisses et tu te laisses faire ?
– Evidemment, dit comme ça ! Tu le fais toi.
– Oui et ma belle-mère aussi !
– Mais vous êtes une vraie famille de dépravés ! Répond Sophia en rigolant.
– Béatrice viens nous rejoindre avec le chien, Sophia a envie d’essayer ! S’écrie Fanny.
– Hé, j’ai jamais dit ça !

Béa s’est relevée, le chien la suit.

Martinov2613
– Allez Sophia, retire ton futal, tu vas voir c’est magique !
– Vous êtes des salopes.
– On sait, on sait, Répond Fanny.
– Allez, retire tout ça, le chien il ne va pas te manger !
– Juste pour essayer, alors !

Et quelques instants plus tard, Muzo léchait la chatte de Sophia à grand coups de langue…

– Oh, là là c’est bon ce qu’il me fait… Aaaah… oui mais bon maintenant ça suffit.

Elle repousse le chien, personne n’insiste, personne ne va plus loin pour le moment, on ne franchit pas tous les pas le même jour.

Martinov après s’être bien régalé de la bite de Gino dans sa bouche, lui a offert son cul. Sophia s’est rapprochée pour mieux voir laissant Béatrice et Fanny en tête à tête, ou plutôt devrait-on dire en tête à chatte puisque les deux coquines se sont installées sur le tapis en position de soixante-neuf, se léchant la minouche avec frénésie et se livrant à quelques variations coquines, comme s’introduire un doigt ans le cul ou bien le lécher…

Hélène ne pouvait laisser Sophia regarder seule les deux messieurs se sodomiser, aussi vient-elle lui flatter le popotin qu’elle a dodu et doux.

La main de derrière, finit par passer devant et s’intéresser à la chatoune humide, du coup les deux femmes se font face, s’embrassent et se tripotent et le voilà qui à l’instar des deux autres femmes s’affalent sur le tapis pour venir y chercher leur jouissance.

Ambiance de folie, le chien chemine parmi les couples fornicateurs, mais ne trouvant personne pour s’intéresser à lui s’en va roupiller devant la porte.

Et vous vous doutez bien comment cette orgie s’est terminé, c’est grande bousculade dans la salle de bain dans laquelle tout le monde se presse pour aller pisser. Seulement il n’y a pas assez de place, alors ça se passe à tour de rôle.

C’est Fanny qui est entrée la première et s’assoit sur la cuvette, Hélène vient devant elle et lui pisse dessus en restant debout, Du coup Fanny ouvre la bouche, elle adore le pipi de sa belle-mère. Béatrice est entrée dans le carré à douche et reçoit l’urine de Gino en pleine face.

Mais la vraie surprise vient de Martinov qui n’avait pas encore joui et qui après s’être masturbé énergiquement fait jaillir son sperme sur la généreuse poitrine de Sophia.

Allez venez tous, nous avons un autre gâteau au frigo ! Nous dit Hélène, recueillant l’approbation enthousiasme de la joyeuse bande.

Et si vous le voulez bien, nous retrouverons bientôt Béatrice et Martinov dans une nouvelle aventure

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:46

Martinov 26 – Les sculptures incas – 12 – Gérard et Florentine mènent l’enquête par Maud-Anne Amaro
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Samedi 6 mars

Gérard s’est débrouillé pour obtenir un rendez-vous avec José Gourmet en se faisant passer pour un journaliste (en bon agent secret, il avait conservé toute une collection de fausses cartes…)

Auparavant, il s’était quelque peu renseigné sur le personnage. Sa bibliographie officielle le présentait comme un élève brillant sorti major de sa promotion à l’Université catholique de Lyon. Il avait publié un premier ouvrage conspirationniste dénonçant les « mensonges de la NASA » avant de se spécialiser dans la rétro-ufologie (la recherche de traces de visites d’extraterrestres dans les textes et peintures anciennes).

La réalité était bien différente, élève intelligent mais paresseux, il fut incapable de décrocher un quelconque diplôme, à la fin de sa scolarité, il travailla comme coursier pour un boite de publicité. Fréquentant les forums d’astronautique, il se fit remarquer par ses prises de position provocatrices dans lesquelles il expliquait qua la conquête de la Lune s’était déroulée… en studio ! Tout le monde lui tomba dessus à bras raccourcis, mais le buzz était créé, à tel point qu’un éditeur de seconde zone sentant la bonne affaire lui proposa de reprendre ses thèses dans un ouvrage qui obtient un certain succès et fut même traduit en espagnol. Depuis il fait effectivement dans la rétro-ufologie avec une mauvaise foi évidente, allant jusqu’à confondre les chapeaux de cardinaux avec des soucoupes volantes.

José Gourmet reçoit Gérard dans son appartement de la rue d’Avron dans le 20ème arrondissement.

Col roulé beige, lunettes de myopes, visage de chien battu, l’homme n’a rien de charismatique.

– En fait, commence Gérard, je prépare un article sur les auteurs qui s’intéressent à ce que vous appelez la rétro-ufologie. J’ai découvert qu’il y a toute une littérature là-dessus, je ne peux pas rencontrer tout le monde j’ai donc dressé une petite liste. Vous voulez la voir ?
– Avec plaisir !

Gourmet examine la liste avec une expression entendue.

– Laurensot ! Vous devriez l’enlever, ce n’est pas très sérieux.
– Je l’ai choisi car vous êtes dédicataire de son dernier bouquin…
– Je sais, il a eu la courtoisie de me demander si ça me posait problème, j’ai répondu un peu rapidement que ça ne me dérangeait pas, un peu de pub, c’est toujours bon à prendre. Mais je le regrette, ce mec-là est un faussaire.
– Ah !
– Oui, il venu me trouver avant qu’il écrive ce bouquin, il m’a parlé évasivement de statuettes antiques, mais nous avons surtout échangé sur mon propre travail. J’ai compris qu’il cherchait une sorte de caution d’autorité, c’est de bonne guerre…
– Mais excusez-moi de vous couper, mais vous dites qu’il s’agit d’un faussaire !
– Je me reprends, n’écrivez pas cela dans votre journal, cependant vous pouvez dire deux choses : Moi quand je parle tout le long d’un chapitre de la Madone de Mainardi et de sa soucoupe volante, je n’invente rien du tout, il suffit de se rendre à Florence pour l’admirer et tout est comme ça dans mes bouquins, je ne parle que d’œuvres que l’on peut contempler dans des musées ou des églises. Vous comprenez ?
– Vous voulez dire qu’en ce qui concerne Laurensot, on ne peut pas retrouver les originaux dont il parle ?
– C’est tout à fait ça, j’ai fait l’expérience avec l’une de ses statuettes, j’ai fait un scan de la photo et j’ai effectué une recherche sur Google… Des occurrences il y en a ! Que des sites de charlatans qui ne vérifient rien du tout et qui se copient les uns les autres. Mais aucune occurrence sur les sites archéologiques ou historiques ! Bizarre non ?
– En effet !
– Donc ignorez ce mec, finalement il fait du tort à nos idées. A vouloir trop prouver on ne prouve rien. Je le soupçonne donc, n’écrivez pas cela de cette façon, de fabriquer des fausses preuves.

« Putain ! se dit Gérard, ce mec m’ouvre un boulevard ! »

– Vous savez que vous venez de me donner une idée ! Lui dit Gérard. Je vais orienter mon article autrement, genre, ceux qui posent les bonnes questions et ceux qui racontent n’importe quoi.
– Ne soyez pas si affirmatif !
– Vous avez raison, je n’affirmerai que ce que je verrais de mes propres yeux, et pour cela il faut que je le rencontre, Mais je crains un peu qu’il ne me fasse faux bon, ma secrétaire l’a appelé pour obtenir un rendez-vous, il joue les débordés ! Inventa-t-il.
– C’est une posture classique, il se fait désirer !
– Probablement, ce qui serait bien c’est qu’il ne soit pas sur ses gardes, qu’il se crée un climat de confiance…
– Je peux vous faire un petit mot d’introduction, en vous recommandant de moi, il ne se méfiera pas.

« Putain ! je ne suis pas venu pour rien »

Et Gourmet rédigea un petit mot.

« J’ai reçu monsieur Radiguet (c’est le nom indiqué sur la fausse carte de presse) et nous avons eu en entretien fort cordial au sujet mes publications, il souhaite maintenant vous posez quelques questions au sujet de vos propres ouvrages. Recevez-le cordialement, il est tout à fait acquit à notre cause. Bien cordialement… »

Et pour la vraisemblance, Gérard resta encore une petite heure en compagnie de Gourmet, lequel tout content d’avoir un auditoire lui débita quelques-unes de ses certitudes d’un ton suffisant.

– Allo ! Monsieur Camille Laurensot, je suis Didier Radiguet, journaliste indépendant…
– Désolé, je ne reçois personne…
– J’ai une lettre de recommandation de votre ami José Gourmet…
– Ah, ça change tout ! Vous voudriez me rencontrer quand ?
– Tout dépend de vos disponibilités. Cet après-midi ?
– Oui cet après-midi, je suis libre.
– Alors le temps d’arriver, disons 15 heures, je viendrais avec ma secrétaire.

Comme l’avait fait Sophia avant eux, le couple Petit-Couture constate l’état peu engageant de la demeure des Laurensot. Le ménage vient d’être fait mais il a manifestement été bâclé, il reste de la poussière… et puis cette odeur de renfermée persistante…

« Ils n’ouvrent jamais leur fenêtre, ces mecs ? »

– Monsieur Gourmet vous transmet ses amitiés ! Commence Gérard.
– Ah ! José ! Il faudra absolument que je lui téléphone ! Répond Camille Laurensot. C’est quelqu’un de vraiment passionnant.
– Je suis bien d’accord, il m’a longuement parlé de la Thébaïde d’Uccello …
– Ah oui ! Quand je pense qu’une cohorte d’imbéciles a prétendu que la soucoupe serait un chapeau de cardinal ! Non mais, quand même, vous imaginez un grand peintre qui a ses entrées chez les gens d’église, dessiner un chapeau de cardinal laissé par terre, on prend les gens pour des imbéciles !
– Que voulez-vous tous ces sceptiques sont incurables ! Répondit Gérard fort hypocritement. Mais donc vous votre centre d’intérêt ce serait plutôt les statuettes ?
– Tout à fait !
– Il y a un truc qui m’a tout de même intrigué, vous parlez longuement de la statuette de Cotacachi, je n’ai pas trouvé trace de l’original sur Google, mais j’ai peut-être mal cherché…
– L’original est en ma possession, vous désirez le voir !
– Ça me plairait bien, oui,

Laurensot les précède jusqu’à une petite pièce aveugle et poussiéreuse, sur une table, enfermé dans un parallélépipède de verre trône la statuette du présumé cosmonaute. Une autre à côté renferme une autre statuette.

– Voilà c’est ma collection personnelle, juste deux statuettes.
– Intéressant !
– J’en ai d’autres mais leur authenticité est douteuse.

Un des trucs récurant utilisés spontanément par les mythomanes est de mélanger des choses exactes (ici le fait de dire que l’authenticité des statuettes est douteuse) avec des affabulations.

– Et vous les avez acquis en quelles circonstances ? Dans votre livre vous parlez d’un vieux dignitaire incas…
– Oui…
– Ce n’est pas très clair, cette personne vous a fait confiance… comme ça spontanément ?
– Vous savez dans les bouquins on ne peut pas tout écrire, je veux bien vous raconter mais il ne faudra pas l’écrire non plus.
– Faites-moi confiance !
– Disons qu’au départ, j’ai eu de la chance, j’étais à Quito et je regardais les statuettes, des trucs pour touristes et bêtement j’ai demandé si on pouvait en trouver d’authentiques, le gars m’a répondu que ça pouvait se trouver mais que c’était très cher… Bref il m’a conduit chez un collègue qui lui-même m’a présenté à un troisième. Finalement je me suis retrouvé en face d’un vieillard. Il m’a dit : « je peux vous donner l’une de mes statuettes gratuitement en échange d’un service ». Et là il m’a fait boire un truc qui m’a envoyé dans les vapes !
– Une drogue ?
– Il ne m’a pas dit ! Mais j’ai eu ce que j’ai pris pour des hallucinations avant de comprendre qu’il s’agissait de révélations. Je vous avouerais n’avoir pas tout compris, Mais en gros, les Nosrog, des extraterrestres translucides sont présents sur la Terre, ils ne sont pas hostiles mais ne souhaitent pas se dévoiler publiquement. Ils ont besoin de « centre de communications ». J’ignore combien il y en a, ni à quoi ça sert, mais ils en ont besoin régulièrement. Pour cela il leur faut un accès libre dans un espace où ils ne risquent pas d’être repérés. Il m’a demandé si je connaissais un tel endroit en Europe, parce que le site où ils œuvraient n’était plus utilisable… J’ai tout de suite pensé au Clos des Merisiers, une fermette tenue par un vieux gâteux solitaire. Le vieil Incas m’a simplement indiqué qu’il faudrait présenter brièvement la statuette au propriétaire du clos afin de le conditionner. Je l’ai donc eu gratuitement. Une bonne affaire non ?
– En effet ! Et il est toujours en activité ce vieux monsieur,
– Non, il est parti en maison de retraite et il a vendu, je ne sais plus trop où ça en est…

« Oh le menteur ! »

– Et il s’est bien vendu votre bouquin ?
– J’en ai écrit trois ! Je ne me plains pas avec les droits d’auteurs, l’argent rentre et je peux faire vivre mes deux frères sans soucis.

Là encore Laurensot mentait. Gérard s’était renseigné. Ce genre de bouquins se vendait dans les boutiques ésotériques et par correspondance, l’effet de nouveauté fonctionnait les premiers mois, puis le bouquin tombait dans l’oubli fautes de nouveaux acheteurs en nombre. En conséquence les droits d’auteurs n’avaient rien de mirobolants.

Or les Laurensot vivaient bien, Camille dépensait une partie de l’argent au bordel clandestin du coin une fois par semaine. Et puis les trois frères n’hésitaient pas à faire profiter la municipalité de leur générosité, ils avaient ainsi financé une partie de la rénovation de l’école. Avec quel argent ?

– Vous vendez aussi des reproductions de statuettes ?
– Oui, ça nous fait un appoint, on vend par correspondance et aussi sur les vide-greniers du coin…

« Ce n’est pas avec des moulures en plâtre qu’on finance la rénovation d’une école ! » Se dit Gérard, de plus en plus perplexe…

– Vos reproductions, c’est du moulage classique ?
– Oui, du plâtre à modeler, en deux parties que l’on rassemble, suite on peint et on vernit
– Vous avez donc un atelier pour faire ça ?
– Evidemment ! Répond Camille, surpris de la question.
– Et on pourrait le voir ? Ça m’intéresserait.
– Non, non, je suis désolé pas de visite d’atelier !
– Pas grave, je demandais juste ça comme ça !

En fait Gérard est embarrassé, les règles de la courtoisie lui interdisent d’insister ou de demander la raison de ce refus inattendu. Et puis il ne faudrait pas que Laurensot devienne méfiant…

Il continue donc son pseudo interview en posant des questions anodines.

Le téléphone de Camille sonne,

– Excusez-moi, oui allô bonjour monsieur le maire, oui… je peux passer dans une demi-heure. Oui c’est ça, à tout de suite, monsieur le maire !
– C’était monsieur le maire ! Se croit-il obligé de commenter en raccrochant… des fois qu’on n’aurait pas compris.

Le couple Petit-Couture profite de l’occasion pour prendre congé.

– Je fais un saut à la mairie, le maire souhaite me rencontrer ! Indique-t-il à l’intention de ses frères.
– Faut qu’on saute faire un tour à Alençon acheter deux ou trois bricoles ! Lui répond Petit Louis

Une fois l’extérieur, Florentine fait part à son compagnon de son incompréhension.

– Il y a quelque chose de pas clair dans leur atelier, pourquoi tu n’as pas sorti ta carte de la DGSE à ce moment-là…
– Il y a peut-être quelque chose qu’il ne veut pas montrer mais ce n’est pas forcément en rapport avec leurs activités occultes. Imagine que j’y sois allé en force et que je sois tombé sur collection de poupées gonflables ou sur un donjon pour sadomasochiste ! On ferait comment après ?
– Hum… et maintenant, on va faire quoi ?
– On va attendre qu’ils soient tous barrés et on va visiter l’atelier !
– Eh ben oui bien sûr !

Le maire fait assoir Camille Laurensot et se compose un air grave.

– J’ai eu le brigadier de la gendarmerie au téléphone. Il m’a raconté une drôle d’histoire…
– Ah bon ?
– Il y a une cinglée qu’est venue signaler une prétendue agression.
– Une agression ?
– Oui, et ce qui est embêtant, c’est que cette personne a raconté que les agresseurs seraient les frères Laurensot.

Camille ne peut s’empêcher de piquer son fard, le maire s’en aperçoit.

– C’est quoi ce délire ? Bredouille-t-il.
– Je n’en sais rien, les gendarmes l’ont envoyé promener, cette personne est en accointance avec les nouveaux propriétaires du Clos de Merisiers qui se sont déjà fait remarquer par leurs conduites irresponsables.
– Ah !
– Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé réellement et peut-être qu’il ne s’est rien passé, mais j’aimerais que tu rappelles à tes frères que la loi et l’ordre sont assurés ici par la gendarmerie et que je ne saurais admettre des actes privés de vendetta.
– C’est une accusation ?
– Mais pas du tout, mais j’aimerais que tu fasses un petit rappel à tes frères. Je ne veux pas d’embrouilles dans ma commune ! Voilà on n’en parle plus, ne fais pas la gueule ! Allez viens, je t’invite à boire un coup…

Florentine et Gérard après avoir garé leur voiture dans un endroit discret, revinrent à pied près du pavillon des Laurensot et se dissimulèrent derrière les arbres en attendant que tout le monde ait quitté les lieux.

Lorsque ce fut fait, ils entrèrent. Vous pensez bien que pour un ancien agent secret crocheter une serrure n’est qu’un jeu d’enfant.

Ils trouvent facilement l’atelier au sous-sol. Gérard jette un premier coup d’œil après avoir allumé la lumière.

– A priori pas de trucs sexuels, pas de cadavres non plus, je sens qu’on va trouver… Se réjouit-il.

Il y a deux containers en plastique de moyenne capacités, mais ce sont les statuettes qui attirent l’intention du couple. Sur une table des moulures de plâtre à l’état brut, sur une autre, les statuettes sont recomposées et vernies.

Florentine en prend une, la soupèse…

– Ça me parait bien lourd !
– Casse-là !

Boum !

La statuette se brise en plusieurs morceaux laissant découvrir en son sein un sachet de plastique blanc. Florentine le perce et le renifle.

– De la cocaïne !
– On dirait bien ! Confirme Gérard en reniflant à son tour. Allez, on se tire d’ici, on a trouvé ce qu’on cherchait… attends on va ramasser la casse…
– Et le sachet ?
– On se le garde !

Ils repartent en prenant bien soin de reverrouiller les portes.

Leur voiture redémarre, c’est Florentine qui conduit, Gérard passe un coup de fil à la brigade des stups :

– …Des petites statuettes creuses en plâtre vernis… à l’intérieur il y a des sachets de cocaïne… je vous donne les coordonnées …
– Mais vous êtes qui ?
– Gérard !
– Gérard comment ?
– Peu importe mais je connais très bien l’inspecteur Suchet…
– OK, on va demander à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour…
– Je soupçonne les gendarmes du coin de ne pas être tout blancs dans cette affaire, diligentez plutôt la gendarmerie d’Alençon.

Et d’une manière tout à fait inattendue, Gérard stoppa son automobile sur le bas-côté de la route.

– Tu nous fait quoi, là ? Demande Florentine
– Je ne sais ce qui m’arrive j’ai une de ces triques.
– Et ça t’empêche de conduire ?
– Non mais je ne peux pas rester comme ça ! Ce doit être la cocaïne que j’ai respirée
– Ah bon ? Je vais en profiter pou aire un petit pipi, ça t’intéresse ?

Gérard ne répondit pas mais se posta devant Florentine quand elle baissa son pantalon et dégagea sa culotte afin de libérer sa vessie. Il porta se main sur le jet avant de la lécher.

– Cochon ! Lui dit-elle
– On ne se refait pas… Touche moi la braguette, tu vas voir comme c’est dur !

Florentine se crut donc obligé de vérifier les dires de son compagnon en lui tâtant l’entre-jambe

– Oh, là là !
– Ben quoi tu ne me croyais pas ?
– Si, si, attends je vais la dégager

Florentine sortit la bite de son compagnon, bandée comme un bout de bois, le gland violacé.

– Viens t’assoir dans la voiture, je vais te faire un pipe d’enfer

Puis sans hésiter une seconde Flo porta cette belle chose en bouche et commença à la sucer dans les règles de l’art.

– Oh, c’est trop bon ! Mais j’ai envie de t’enculer !
– C’est pas pratique… avec le volant…
– On va se mettre à l’arrière.

Gérard range sa bite sans refermer sa braguette, sort de la voiture puis entre à l’arrière, Florentine la suit.

Martinov2612Gérard sort à nouveau son chibre droit comme un « I ». Florentine n’a plus qu’à s’y empaler dessus et à jouer la chevauchée des Walkyries.

– Y’a quelqu’un qui nous mate ! Dit soudain Gérard.

Effectivement un voyeur à quelques mètres de la voiture s’en fout plein la vue en s’astiquant le poireau.

– Ouvre la vitre ! Dit Gérard à sa compagne, puis s’adressant à l’importun : »Tu veux que ma femme te suce ou tu préfères que je t’encule ? »

Le type ne demanda pas son reste et s’enfuit dans les fourrés.

– Quel con ? Tu l’aurais sucé ?
– S’il avait la bite propre… Je referme la vitre.

Et la chevauchée continua jusqu’à leur jouissance. Et plutôt que de pendre un kleenex pour s’essuyer la bite, ce fut la bouche gourmande de Florentine qui la débarrassa du sperme (et d’autre chose aussi)

Eh oui chers lecteurs, un petit peu d’amour conjugal, ça change.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:43

Martinov 26 – Les sculptures incas – 11 – L’avocate en partouze par Maud-Anne Amaro
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A Louveciennes au domicile et laboratoire du professeur Martinov c’est Sophia qui arriva la première.

– C’est donc ici que vous réalisez vos exploits ! Demande-t-elle
– Exploits est un bien grand mot mais si les murs du labo pouvaient parler, ils en raconteraient des choses ! Répond le professeur
– Des choses inavouables ?
– Un peu coquines, dirons-nous !
– Et c’est racontable ?

Le professeur se demande s’il n’est pas allé trop loin

– Continue, Sophia ne se choquera pas !

Et c’est ainsi que le professeur Martinov stimulé par un petit verre de whisky se mit à raconter comment en collaboration très étroite avec Béatrice, il inventa le « lapin dur » un élixir de bandaison qui fit sa fortune. (Voir Martinov 1- le lapin dur)

– Mais pour l’expérimentation ? Demande Sophia.
– J’y viens ! Nous pensions rétribuer des volontaires mais cela aurait pu être une source de problèmes en cas d’échec ou de complications inattendues. Alors on l’a expérimenté sur nous-même. On a avalé le produit, et au bout de quelques minutes nous étions devenus de bêtes en rut…
– Et vous en gardez un bon souvenir ?
– Ma foi, oui ! Répond Martinov. Ça a été le début de notre complicité.
– Ah, vous êtes donc amant et maitresse, j’ignorais…
– Mais pas du tout ! On aime bien de temps en temps faire du sexe ensemble, mais ça s’arrête là.
– C’est purement physique alors ?
– Oui, mais ça ne nous empêche pas de nous estimer beaucoup ! Ajoute Béatrice.
– Ça m’intéresserait d’essayer votre produit.
– Pas de problème, je vais vous offrir un échantillon, mais n’en prenez pas maintenant, on a du travail, Notre ami Gérard Petit-Couture devrait arriver d’un moment à l’autre…

Et justement quand on parle du loup… Gérard et sa compagne Florentine sonne au carillon d’entrée

On fait les présentations, le courant passe entre Sophia et le couple Petit-Couture.

– Maître Sophia Canaval, avocate…
– Avocate ! Mais vous êtes là à quel titre ?
– Je suis l’avocate de ces messieurs dames.
– Et pourquoi avoir besoin d’un avocat, vous avez fait des bêtises ?
– Non, répond Béatrice mais on s’est fait agressés par une fratrie de connards plus ou moins soutenue par les édiles locaux, on a donc porté plainte.
– Et je suppose que vous avez besoin d’un petit coup de main ?
– Ça serait pas mal en effet !
– Hum. Vous allez nous raconter tout ça en détail et dans l’ordre chronologique. Je vais prendre des notes.

C’est Beatrice qui raconte, car il est vrai que le rôle du professeur Martinov dans cette affaire n’a pas été majeur même si ça s’est terminé dans les fourrés.

Gérard prend des notes… et quand Béatrice a terminé son récit, Sophia prend la parole à son tour narrant sa visite à moitié raté chez les Laurensot

– Eh bien quelle histoire ! Et vous attendez quoi de moi, exactement ?
– En fait, explique Béatrice, on n’est pas trop à l’aise dans cette affaire. Pas de témoins extérieurs à l’affaire, les Chamoulet sont quasiment rejetés par les gens du coin, gendarmerie et maire compris. Quant aux Laurensot, ils sont bien considérés… mais je reste persuadée que sont des voyous qui cachent bien leurs jeux, alors si on pouvait renverser la vapeur…
– Faudrait donc que je puisse fouiller chez eux… déjà il faut y rentrer, or ça ne va pas le faire, ils ont déjà eu deux visites…
– Et en te servant de ta carte de la DGSE ? Intervient Martinov.
– Oui, ça reste une possibilité, mais si je pouvais gagner leur confiance se serait mieux… Faut que je réfléchisse. Mais dis-donc Martinov tu manques à tout tes devoirs, je boirais bien un petit coup.
– Je vais chercher des verres ! Whisky ?
– Oui !
– Un Martini pour moi ! Précise Florentine.

Martinov revient et en profite pour apporter à Sophia un flacon de « Lapin dur », geste qui ne manque pas d’intriguer Gérard.

– Ben, Martinov, tu pourrais être discret ! Se gausse-t-il.
– Pas grave, j’assume ! Répond Sophia.
– Faites attention, mon mari est capable de vous draguer ! Intervient Florentine sur le ton de la plaisanterie.
– Il a le droit d’essayer, mais j’ai une certaine préférence pour les femmes !
– Alors ce serait plutôt à moi de vous draguer ? Lui dit Florentine.
– Pourquoi pas ? Draguez-moi allez-y !
– Je fais ça comment ? A la romantique ou la rentre-dedans ?
– Nous ne sommes pas dans Roméo et Juliette, allez-y carrément !
– Madame votre bouche m’attire ! Commence Florentine.
– Ah, oui ? Ce doit être mon rouge à lèvres, il paraît qu’il fait pute !
– Dans ce cas, vous êtes une très belle pute !

Sophia éclate de rire !

– Vous croyez que c’est vraiment une façon de draguer ?
– Il y a bien longtemps que je ne drague plus, en revanche si l’on me drague il m’arrive de me laisser faire.
– Alors on recommence, c’est à moi de parler ! Reprend Sophia, J’ai très envie de voir tes gros nichons !
– Ça c’est des paroles à se ramasser trois baffes, mais comme je suis très joueuse je vais te montrer tout ça.

Et sans hésiter une seconde, Florentine se débarrasse de son haut puis de son soutien-gorge.

– Oh, que c’est beau ! S’écrie Sophia qui a déjà les mains sur les seins de sa partenaire, qui les soupèse et les pelote.
– Pince-moi les tétons, j’adore ça !
– Un peu maso ?
– A mes heures !

Sophia fait rouler entre deux doigts les pointes érigés de la belle Florentine qui se pâme d’aise … et qui en redemande

– Ah, j’aime trop ça ! Continue.

Sophia continue mais sa bouche a remplacé ses doigts et c’est maintenant ses lèvres qui se collent sur les tétons et les tètent. Délicatement elle va même jusqu’à les mordiller.

– Vas-y bouffe-moi !

Mais au bout d’un moment, Florentine se dit qu’un peu de réciprocité dans ce duo serait la bienvenue.

– Et si tu te mettais à poil ?
– Devant ces messieurs qui ne m’ont jamais vu nue, je n’oserais jamais ! Plaisante-t-elle.
– Si tu ne le fais pas, je vais leur demander de te déshabiller de force ! Répond Florentine sur le même ton.
– Mais en voilà une bonne idée ! Messieurs je suis à votre disposition, déshabillez-moi, humiliez-moi, violez-moi !

Le professeur Martinov et Gérard se regardent, se demande à quel degré il faut pendre cette étrange invitation.

– Bon alors, vous attendez quoi ? Je suis toute mouillée, moi !

Alors, ils y vont, Gérard fait descendre le pantalon tandis que le professeur s’occupe du haut… Bref en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, la belle avocate se retrouve à poil.

– Je vous fais bander, j’espère ? Demande-t-elle une main sur chaque braguette… Oh là là c’est que ça bande fort là-dedans. Sortez vos bites, sinon elles vont étouffer !

Le professeur hésite, mais pas Gérard qui déballe son service trois pièces avec décontraction.

La vue de cette belle bite donne des envies très particulières à notre cher Martinov. Cette queue, il l’a déjà fréquentée, de la bouche et du cul, mais on ne se lasse jamais des bonnes choses !

Il la sucerait volontiers, là, tout de suite, mais il craint de choquer la sémillante avocate malgré le fait qu’elle paraisse fort délurée.

Gérard s’est aperçu du trouble du professeur

– Dis donc, vieux coquin tu as fini de lorgner ma bite ?
– Mais je ne lorgne pas !
– Il n’y a pas de honte à ça, j’ai rarement eu l’occasion de voir un homme en sucer un autre. Intervient Sophia

Martinov sent que la situation se dédramatise et pour ne pas avoir l’air emprunté, sort à son tour son oiseau de sa niche.

Sophia s’est accroupie devant Gérard et s’apprête à le sucer.

– On le suce à deux ? Propose-telle à Martinov.

Vous pensez bien que notre vert professeur n’allait pas dire non.

Et le voilà accroupi aux côtés de Sophia en train se refiler la bite de Gérard qui se laisse faire de bonne grâce.

– Et la sodo, vous faites aussi ? Demande Sophia en libérant sa bouche.
– C’est un petit plaisir que j’apprécie bien. Répond le professeur en libérant la sienne.

Florentine, provisoirement largué s’en est allé proposer la nudité de son corps aux caresses de Béatrice. Cette dernière se retrouve très vite débraillée. Les deux femmes se connaissent et s’apprécient, mais elles apprécient aussi la douceur et le goût de leur peau, le parfum de leurs intimités.

Et c’est sur le canapé qu’elles entamèrent un soixante-neuf de retrouvailles.

– Je peux te baiser ? Demande Gérard à Sophia.
– Je ne saurais refuser, mais avant j’aimerais bien regarder comment tu encules ce gentil monsieur.

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– Tu as entendu, Martinov, il faut que l’on fasse plaisir à la dame !
– Alors ne la privons pas de ce plaisir ? On se met où, le canapé est occupé par ces dames…
– On les vire ? S’amuse Gérard.
– Je vais m’installer sur le fauteuil ! Propose le professeur.

C’est donc ce qu’il fait, à genoux face au dossier, allant jusqu’à écarter les fesses pour faciliter l’entrée.

Gérard s’encapote, puis vient lutiner l’anus de Martinov de sa langue afin de lubrifier correctement ce petit endroit. Puis d’un coup de rein fait pénétrer son gland. Second coup de rein, la bite est cette fois bien enfoncé. Il peut donc entamer ses va-et-vient.

– Mais c’est qu’il aime ça, le monsieur ! S’amuse Sophia.
– Ouiii !

Et au bout de quelques minutes, le professeur se mit à jouir du cul en poussant un râle. Gérard décula :

– Alors, mon vieux Martinov, t’es content, je t’ai bien baisé !
– Super !
– Allez-vous reposer monsieur le professeur, je vais prendre votre place ! Lui dit Sophia, Monsieur Gérard, je vous attends et n’oubliez pas de me lécher la rondelle, j’adore ça !

Après ce petit mouvement de chaises musicales sans musique, Gérard put s’offrir une vue imprenable sur le magnifique postérieur de Maître Sophia Canaval. Alors bien sûr qu’il l’a léché, et après s’être équipée d’une nouvelle capote, il lui entra sa bite dans le cul.

– Ça va tu la sens bien ?
– Vous parlez comme dans les fims pornos !
– Ah bon ils parlent comme ça ?
– Oui, et parfois ils profèrent des noms d’oiseaux.
– Corbeau, perroquet, cacatoès ?
– Non de vrais noms d’oiseaux, allez-y ça m’excite ! Ooooh c’est bon tu m’encules bien !
– T’aimes ça hein salope, morue, catin, bouffeuse de bites, pute à soldats.
– Tu vois quand tu veux… Oooh encore, encore… Aaaah !

Gérard qui a déjà le sang à la tête s’efforce d’augmenter la cadence se rendant compte que sa partenaire est maintenant au bord de la jouissance.

Les deux amants sont pris de frénésie, la sueur dégouline du front de Gérard, la respiration de Sophia s’accélère, elle atteint l’orgasme en criant comme un cochon qu’on égorge. Gérard n’est pas tout à fait près, mais quelques mouvements supplémentaires des va-et-vient le fit rejoindre sa complice du moment dans l’extase de la jouissance.

Un bisou, un verre de jus d’orange. Gérard exténué s’assoit dans le fauteuil, Martinov est dans l’autre à moitié endormi.

Sophia s’approche du canapé où Béatrice et Florentine continue à se brouter le gazon allégrement.

C’est Florentine qui est au-dessus, aussi Sophia ne peut résister à la tentation de lui peloter les fesses.

Et d’ailleurs elle ne fait pas que peloter puisqu’après avoir humecte son doigt se salive elle l’introduit dans le troufignon de Florentine et l’agite frénétiquement.

– Quelqu’un aurait un gode ? Demande-t-elle à la cantonade. J’ai laissé le mien à la maison !
– En haut dans ma chambre, dans le tiroir du chevet, à gauche ! Répond alors Martinov sortant de sa torpeur.

Trois minutes plus tard, elle redescendait avec le sex-toy vibrant qu’elle introduisit dans l’anus de Florentine qui se contenta d’émettre un « Oh » qui n’avait rien de protestataire.

Sollicitée par devant et par derrière, cette dernière ne tarda pas à jouir comme une damnée dans un geyser de mouille, et après quelques secondes de répit elle s’appliqua à amener Béatrice au paradis des brouteuses de minettes.

Les deux filles se redressent, elles s’embrassent goulument et se caressent et à ce petit jeu sensuel, Sophia ne saurait être en reste.

– On fait un de ces trio de salopes ! Commente-t-elle avec toute la poésie dont elle se sait capable.

Après toutes ces galipettes, tout le monde souffle un peu, on va se rafraîchir dans la salle de bain, et évidemment ces dames ont envie de pipi.

Béatrice est la plus rapide et s’installe sur la cuvette.

– Et moi je pisse où ? Demande Florentine, une réflexion qui n’est pas exempte d’arrière-pensée coquine, vous l’aurez compris.
– Ça t’amuserait de me pisser dessus ? Répond Sophia, saisissant la « balle au bond »
– Oui, mais il faudra me rendre la politesse !
– Pas de problème, pisse-moi dans la bouche !

Sophia s’accroupit et ouvre la bouche, Florentine n’a plus qu’à ouvrir les vannes… et c’est qu’elle en avait une de ces grosses envies, Sophia ne peut évidemment tout avaler mais aime la sensation de l’urine qui lui coule sur son corps harmonieux.

On échange les rôles, cette fois c’est Florentine qui est préposé à la dégustation, mais elle n’est pas seule, Béatrice vient à ses côtés et les deux coquines peuvent ainsi se partager le délicieux nectar doré de la belle Sophia.

– Je vous laisse une seconde faut que je fasse caca ! Avertit cette dernière.
– Je peux regarder ? Demande Flo.
-Tu veux me regarder chier ?
– C’est juste une suggestion.
– Moi je veux bien, mais Béa t’en pense quoi ?
– Vas-y fais nous un gros caca !
– Mais attendez, je fais comment ?
– Je me couche, tu te mets à cheval sur moi et tu me chies sur la poitrine.
– J’ai jamais fait ça !
– Fais-moi plaisir.

Sophia et Flo se mettent dans les positions demandées. Sophia pousse, un étron apparaît, grossit et dégringole sur les nénés de Florentine qui rigole comme une bossue.

Les filles se font un rapide rincette avant de rejoindre les hommes. On se boit un petit coup, on se rhabille mollement…

– J’ai une idée ! Dit soudain Gérard en grignotant une cacahuète.
– C’est la baise qui stimule tes neurones ? S’amuse Béatrice !
– Parfaitement !
– Et c’est quoi l’idée ?
– Les bouquins que ce Laurensot a écrit il faudrait que je les voie…
– Ils sont restés dans ma bagnole, je vais aller les chercher ! Propose Sophia

Elle termine de se rhabiller en vitesse, puis après avoir récupéré les ouvrages en question les tend à Gérard.

– Le plus récent…
– C’est le gros, là…

Il ouvre le bouquin regarde les dernières pages…

– C’est bien ce que je pensais ! S’exclame-t-il.
– Si tu nous expliquais…
– Pour faire sérieux n’importe quel bouquin qui compile des âneries, doit comporter à la fin une liste bibliographique d’ouvrages de types ayant déjà touché au sujet. Reste à savoir si Laurensot a été en contact avec ces gens-là. !

– Il continue à feuilleter le livre et soudain !

– Putain, c’est inespéré !
– Mais tu vas nous dire ce que tu fabriques ?
– Regardez, là !

« Là », c’est la page précédent l’introduction de l’ouvrage, c’est une dédicace dont tout le monde doit se foutre ainsi rédigée. « Mes remerciements à José Gourmet sans lequel cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour »

– Et alors ?
– Ben alors, demain je vais aller voir ce mec et il me servira de caution pour entrer en contact avec Laurensot.
– Ah bon !
– Parce que comme l’a dit le prophète : « Quand une porte s’ouvre à toi, il te faut la franchir »
– Y’a un prophète qui a dit ça ? Se gausse Sophia.
– Oui, moi ! Répondit Gérard le plus sérieusement du monde, faisant éclater de rire la petite assistance.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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