Un certain nombre d’éléments composant cet article provient d’un dossier de la revue « Bizarre International Bondage » paru en 1978 et illustré par Philippe Cavell, lui même traduit de l’anglais.
La torture des seins, voilà un sujet charmant, n’est-ce pas ? Parce qu’elle constitue l’un de nos charmes les plus manifestes, la poitrine a toujours été très maltraitée au cours des âges.
Il faut avouer que la plupart des femmes apprécient un soupçon de brutalité de ce côté-là. Combien de mères ont laissé leurs enfants téter alors même qu’elle n’avait que peu ou pas du tout de
lait ? Il y aurait un dossier à faire sur le masochisme de la maternité. Nous en reparlerons si ça vous intéresse. Mais, à toutes celles qui s’indignent des pratiques sado-masochistes, je
demanderai de s’expliquer clairement sur la nature du plaisir qu’elles ont pris à gonfler pendant neuf mois avant d’être déchirées par l’évacuation d’un marmot bruyant qu’elles ont traîné
ensuite pendant plusieurs années comme un boulet au pied. Certaines aiment ça, je sais, mais je n’accepterai leurs réflexions que lorsque je serai sûre que leur plaisir est dépourvu de tout
masochisme…
J’aime bien que l’on me manipule les seins lorsque je fais l’amour, j’aime même qu’on me les pince violemment et j’aime d’autres choses aussi, mais je ne vais pas vous raconter mes turpitudes…
Il y a une relation évidente entre les mamelons et l’orgasme, au point que l’on croyait au XVIIIe siècle à l’existence d’un nerf les reliant directement aux organes sexuels. Ce nerf n’existe pas, bien sûr, mais bon nombre de femmes (et d’hommes, donc !) trouvent un plaisir extrême à la manipulation brutale des mamelons.
Evidemment, la technique permet de se procurer des satisfactions supplémentaires en gardant les mains libres.
La torture des seins peut s’exercer de différentes façons, et notamment par flagellation (au sens large), mais aussi par contact chaud (cire), froid (glaçons) ou urticant (orties) Ces pratiques administrées sur les seins, endroits sensibles s’il en est n’étant pas fondamentalement différentes de ce qu’on peut effectuer sur les autres parties du corps, nous ne nous étendrons pas et nous préférons nous attarder sur les techniques de serrage
La pince à linge est certainement l’ustensile le plus fréquemment
employé pour la bonne raison qu’il y en a dans tous les foyers. Signalons tout de suite qu’il faut toujours veiller à ce que les pinces en plastique ne soient pas usées. En effet, il est
fréquent qu’elles se coupent juste au-dessus du ressort et je vous défie de retirer une pince dont la partie supérieure vient de se briser, sans vous faire sérieusement mal !
Une méthode astucieuse consiste à utiliser deux pinces en bois mises l’une sur l’autre, perpendiculairement. Il est préférable de limer le renflement des » mâchoires » de la pince transversale. Vous la placez ensuite sur la première (celle qui pince le mamelon) et, selon que vous la placiez plus ou moins près de la poitrine, vous pouvez faire varier la pression depuis une pression nulle jusqu’à une pression double de celle d’une seule pince.
Les autres pinces : le choix est vaste, il suffit d’aller en grandes surfaces. Nous trouverons des pinces » à torchons « . Evitez les pinces dites » en huit » peu maniables et préférez les pinces crocodiles, avec si possible la boucle pivotante. Je vous conseille également les pinces à nappes munis de poids, les » pinces à verres « , répliques miniatures des pinces à linge, les pinces » à sachets » et les pinces à dessins dont on trouve maintenant de très grandes variétés. Sans oublier le porte manteau à pinces, qui offre des possibilités intéressantes mais dont l’esthétisme est assez déplorable !
Il faut évidemment tester tout cela : les mâchoires ne doivent pas exercer une pression insoutenable, et bien évidemment ne doivent pas déchirer. Un bon moyen de tester est d’appliquer les
pinces en question sur l’étroite bande de chair située entre la base du pouce et celle de l’index.
Les gadgets que l’on trouve en sex-shop ont un énorme inconvénient : ils sont chers ! Par contre ils offrent (en principe) toute sécurité. On va trouver outre la pince articulée désormais classique, des minis étaux, serre-joints, et même des mini tapettes à souris. Et puis il y a les pinces-baguettes (j’allais les oublier) mais Chanette en parle beaucoup dans Chrissy le Rousse !
Les dispositifs :
Au préalable il y a deux conditions à respecter pour que la victime puisse apprécier son tourment :
– La pression exercée sur chaque mamelon doit être exactement la même. Dans tous les cas où cette pression est réglable, il est indispensable que ce soit la victime elle-même qui mette en place
le dispositif. Elle seule peut répartir les sensations comme il lui convient. La pression doit donner l’impression de s’exercer au même endroit sur les deux mamelons, et avec la même force. Or,
parce que les sensations varient selon qu’elles émanent d’un côté ou de l’autre du corps, ni la force ni l’emplacement ne peuvent être établis d’une manière définitive.
– Toute pression intense exercée sur les mamelons doit être arrêtée IMMEDIATEMENT après l’orgasme, et comme les limites temporelles de celui-ci peuvent ne pas être absolument évidentes, il est
indispensable de se fier aux indications de la victime.
En effet, par l’un de ces mystères de la nature, ce qui est très agréable peut brutalement devenir insupportable. La plupart d’entre vous savent de quoi je parle, mais ceux ou celles qui ne le
savent pas doivent me croire sur parole : un mamelon soit plus pincé que l’autre ou que le pinçon dure au-delà du temps nécessaire et il n’y a plus aucun plaisir.
Evidemment, toutes les indications de cet article s’adressent à des personnes conscientes et responsables. Les brutes n’ont pas besoin de conseils pour exercer leurs méfaits !
Pour lier le mamelon
Utilisez toujours la boucle représentée, à l’exclusion de
toute autre forme de ligotage. Ne faites JAMAIS de nœud autour du mamelon ! Les nœuds sont difficiles à défaire et il est important de pouvoir libérer le mamelon rapidement.
Ne liez jamais les mamelons plus de dix minutes !
Lorsqu’ils deviennent rouge sombre ou violet, il est temps de les libérer et de les masser doucement pour activer la circulation. Nul doute d’ailleurs que cette précaution attentionnée éveillera des sensations intenses chez votre partenaire !
La boucle présentée ici ne tient que par la tension de la ficelle. Dès que la tension est relâchée, la ficelle se détache. Il n’existe à notre connaissance aucun système assurant plus de sécurité.
La ficelle et les poids.
N’achetez pas des poids en sex-shop, vous allez les payer 10 fois leur prix ! Un poids c’est un poids et les pinces à nappes munis de poids feront très bien l’affaire, en plus il y en a de très
jolis !
Ce dispositif est extrêmement simple à réaliser et peut être utilisé soit pour maintenir votre partenaire en punition, soit pour la promener en vous servant des ficelles en guise de rênes.
Dans le cas de la punition immobile, passez les ficelles par-dessus un support spécial. Les poids sont à choisir selon les capacités de résistance de votre partenaire. Deux cents grammes par
mamelon représentent déjà une performance qui n’est accessible qu’aux plus expérimentées!
N’attachez jamais les ficelles à un support fixe! Même dans le cas où votre victime est allongée ou immobilisée, un choc accidentel contre les ficelles peut avoir des conséquences catastrophiques!
Les pinces sont évidemment facultatives. Lorsqu’elles sont placées ainsi, elles arrêtent la circulation sanguine et il convient donc de ne jamais les laisser à la même place plus de dix minutes. Ajoutées progressivement pendant la montée du plaisir, elles provoquent une douleur tour à tour lancinante et brutale. Ainsi que nous l’avons expliqué plus haut, il convient de les retirer IMMEDIATEMENT après l’orgasme.
une variante amusante
une variante assez dangereuse si le soumis est laissé sans surveillance
Une barre pour écarter
Ce dispositif n’est qu’une sophistication du précédent. Les seins se trouvent écartés par la barre et étirés en même temps. Il convient de faire extrêmement attention à ne pas heurter la barre lorsqu’elle se trouve en place, car les boucles des mamelons ne se détendent pas suffisamment si le choc frappe latéralement et la peau du mamelon (pour le moins) risque d’être arrachée!
L’étranglement des seins
Les dangers de l’étranglement du sein à sa base sont sans commune mesure avec l’étranglement du mamelon. Même lorsque le sein est très serré, le sang circule, lentement, mais il circule quand
même. Il ne faut jamais étrangler fortement la base du sein plus de trente minutes.
Qu’il s’agisse de cordes ou d’une sangle de cuir ouverte et lacée, il est possible de serrer les seins jusqu’à ce qu’ils deviennent très durs, et ceci sans occasionner de douleurs insurmontables. En tous les cas, la souffrance reste toujours bien moindre que celle qui peut être infligée aux mamelons!
La presse-plateau
Voici un autre article simple permettant des utilisations très variées. Ceux qui apprécient à la fois les seins torturés et les soubrettes stylées aimeront le fabriquer, à la condition évidente
que leur partenaire soit dotée d’appas suffisamment généreux…
Bien entendu, les bordures doivent être parfaitement lisses. Si la presse doit être maintenue longtemps en place, il est même conseillé d’enduire de vaseline les deux bordures touchant le corps.
En raison du poids du plateau, il est fort conseillé de la soutenir, en particulier si la presse n’est pas très serrée, elle pourrait glisser et tomber en emportant la peau par la même occasion !
Il est possible de serrer étonnamment fort, d’une part parce que le serrage est toujours progressif, d’autre part, parce que la chair offre finalement suffisamment de résistance pour que la
circulation ne puisse être gravement ralentie.
Ce type de presse englobant tout le sein fait ressortir les mamelons. Donc, si l’on veut utiliser en plus une ficelle pour lier les tétons, il faut éviter de la tendre trop, et surtout il ne
faut jamais oublier de la détendre après cinq ou dix minutes, au maximum. La presse peut rester serrée plus d’une heure sans dommage notable sinon la souffrance de la victime…
(à l’attention des sado-maso bricoleurs nous publions le plan de montage et les cotes !)
Sur les pratiques à déconseiller
Les aiguilles : leur principal danger est le risque d’infection. A moins
de procéder dans une salle d’opération et en respectant les mêmes précautions qu’une équipe chirurgicale, ces risques sont très élevés. La stérilisation de l’aiguille à la flamme est loin
d’être suffisante, sans parler des blessures graves et des douleurs que vous pourriez provoquer.
L’électricité : Sachez qu’il est très dangereux d’appliquer un courant
électrique sur toutes les parties du corps au-dessus de la ceinture, ainsi qu’au voisinage des principales veines et artères (c’est-à-dire en particulier sur les organes sexuels). D’autre part,
le problème de l’électricité est celui de l’ampérage autant que du voltage. N’utilisez jamais un montage électrique branché sur le secteur (Signalons au passage que chaque année, un certain
nombre de gens meurent électrocutés sur un siège de toilette muni d’un broyeur électrique…)
Quant aux barbelés et à la suspension par les seins, ils se passent, je pense de tous commentaires…
Soyez prudents et amusez-vous bien !
PS : cet article à été entièrement focalisé sur les soumis du sexe féminin. N’oubliant tout de même pas que ces messieurs ont eux aussi des
tétons, souvent ultra sensibles, parfois très développés… et d’ailleurs petite garce que je suis, je me suis amusée à dominer votre webmaster préféré et vous offre en prime à cet article, le
téton gauche d’Eddy pincé comme il le faut. Ce n’est d’ailleurs pas une photo, c’est un scan, j’ai en effet obligé notre ami à poser son torse sur le scanner ! J’exagère quand même !
Bisous à tous. Wanda-Lee
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