Léna Van Eyck

Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:40

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 19 – Sur la route de Las Vegas

Lilly

On a laissé Bob en plan dans ce récit, Bob qui s’est sauvé comme un voleur sur son cheval pendant que Howard Buchanan se faisait trucider par Davy.

Au terme de sa fuite, Bob s’est arrêté à Havelock Valley. Il prend une chambre d’hôtel qu’il paie avec ses gains aux dés.

Il pense sérieusement à laisser tomber la recherche du magot de McGregor, n’ayant plus aucun plan de rechange. Mais quand il apprend incidemment que William va hériter de la fortune et des terres de son oncle, il devient fou de rage.

Il enfourche son cheval et galope jusqu’au ranch de William Buchanan. L’endroit est bien gardé et quand il se présente à l’entrée en demandant à rencontrer le propriétaire du lieu, on le fait d’abord poireauter, puis le garde lui fait part de son intention de le désarmer.

– Il n’en est pas question !
– Dans ce cas foutez le camp !
– Bon, bon je vous confie mon flingue.

Le garde retire les balles du révolver et lui rend, puis après l’avoir fouillé, lui confisque son couteau de trappeur.

On le fait entrer dans le bureau de William. Celui-ci sait qu’il en fera pas le poids face à Bob qui est une force de la nature, mais le garde est là, il veille au grain et il est costaud.

– On peut se parler en tête à tête ? Demande Bob !
– Surement pas !
– Ton garde n’a pas besoin de savoir ce que j’ai à te dire.
– O.K. Tom, laisse-nous.

William fait glisser son revolver sur ses cuisses prêt à tirer.

– Alors ?
– Alors si tu ne me donnes pas ma part du magot de McGregor je vais expliquer au nouveau shérif tes attaques de diligences en fournissant tous les détails.
– Et comme tu y as participé, tu seras pendu en même temps que moi ! Ça t’arrive de réfléchir parfois ?
– Je te dénoncerais par lettre, je resterais caché…
– A bon tu as appris à écrire ? Et ç’est tout ce que tu veux ?
– Oui !
– Recule !
– Pourquoi ?
– Parce que tu pue le chacal !

Vexé, Bob s’avance, William dégage son révolver et fait passer Bob de vie à trépas !

Bien sûr j’ignorais cet évènement que Kate me narra un peu plus tard.

Parce que Kate s’est pointée un beau matin au Pretty Saloon en demandant après moi.

On est toute contente de se retrouver, bisous, bisous.

– On s’est engueulé ce matin avec William, M’explique-t-elle, ce type est de plus en plus violent, j’en ai marre de lui, je me suis cassée en douce pendant qu’il cuvait son whisky. Et puis c’est pas une vie, j’ai des belles robes, des bijoux, je mange de bonnes choses mais je me fais chier, il me laisse de moins en moins de liberté. Alors je vais prendre la prochaine diligence, je trouverais bien un saloon qui veut de moi.
– Tu sais que tu me donnes une idée, moi aussi j’ai envie de changer d’air ! On part ensemble ! Si on allait à Las Vegas, il parait qu’ils cherchent tout le temps de nouvelles filles !
– Quand ?
– Je vais regarder les horaires des diligences… Il y en a une cet après-midi, on peut la prendre. Il faudra faire plusieurs changements
– Oui !
– Mais avant il faut que je dise au revoir à ma mère ?
– Ta mère ?
– Ben oui, ma mère !

Molly draguait dans le saloon je l’aborde discrètement.

– Je vais partir d’ici… demain de bonne heure… je t’expliquerais, mais avant j’aimerais qu’on se dise au revoir gentiment.
– O.K, viens me voir demain avant le service. Viens une heure avant qu’on prenne notre temps.

Pourquoi une heure avant ? Il ne faut pas une heure pour se dire aurevoir ?

Et le lendemain matin, alors que le jour n’était pas encore levé, je frappais à la porte de sa chambre

– Alors tu te barres ? Ça te prend comme une envie de pisser ?
– Envie de changer d’air ! Et puis croiser Davy tous les jours, ça commence à me gonfler.
– Bien, c’est ta vie, j’espère qu’elle sera heureuse. On s’embrasse !
– Bien sûr !

Sauf que la baiser n’a rien de maternel, c’est carrément une galoche bien baveuse !

– Si je te dis que j’ai envie de toi, tu me réponds quoi ? Me dit ma mère
– Tu y prends goût si je comprends bien…
– Attends, ça me ferait plaisir, mais si tu ne veux pas, je ne serais pas fâchée ! Poursuit ma génitrice.
– Mais voyons, j’en ai autant envie que toi, tu le sais bien !

C’est donc pour ça qu’elle souhaitait qu’on se retrouve une heure avant le service.

Alors on s’est déshabillées de conserve. Nues l’une face l’autre on s’est échangé quelques douces caresses jouant chacune avec les nénés de l’autre, avant que nos mains redescendent dans un endroit plus stratégique.

On n’allait pas rester debout, le lit nous attendait et là nous avons repris nos pelotages, nos caresses et nos baisers avant de nous retrouver en position de soixante-neuf.

J’ai donc à nouveau tous les trésors de ma mère à portée de bouche. Bien sûr que je vais lui lécher l’abricot pour la faire jouir, mais auparavant je veux encore une fois gouter à la douceur de son anus.

– Oh, ta langue ma fille !
– Chut personne ne doit le savoir !
– Le couloir est vide et puis maintenant que tu vas partir, quelle importance ?

Ma langue revient sur sa figue, ruisselante comme un torrent de montagne.

– Qu’est-ce que tu mouilles.
– Vite, mon clito fais-moi jouir.
– Toi aussi, on va essayer de jouir ensemble !

J’ai léché son clitoris noyé dans un océan de mouille, ma mère est partie au quart de tour, je n’ai pas joui en même temps qu’elle, mais quelques minutes après.

Et avant de quitter sa chambre, j’ai demandé à ma mère de me pisser dans la bouche. Quand on est coquine autant l’être complétement.

– T’est vraiment une belle salope ! Me dit-elle
– Comme toi, Maman !
– Alors ouvre bien ta bouche, j’ai déjà pissé mais je vais essayer de te faire quelques bonnes gouttes…

Finalement mon départ risquait d’être un peu trop voyant. J’avais profité d’un moment d’inattention de Dorothy et de Davy pour cacher Kate dans le petit grenier du saloon.

Et aux premières lueurs de l’aube, alors que tout le monde ronflait, je suis allé réveiller ma copine et nous sommes sorties, bien sûr il n’y a aucune diligence à cette heure matinale, mais la cariole de Davy est entreposée dans l’écurie et je sais comment y pénétrer. Le temps d’atteler un cheval et nous voilà parties.

J’ai déposé une enveloppe dans le tiroir-caisse de Dorothy.

« Je m’en vais vers d’autres horizons. Je me suis permis d’emprunter la cariole et le cheval de Davy. Tu trouveras quelques billets que tu lui remettras (c’est uniquement pour le cheval). Je t’embrasse. Lilly  »

Eh oui, dans l’Ouest, on ne rigole pas avec les voleurs de chevaux…

– Tu connais le chemin ? Me demande Kate

– Faut aller vers le sud, on trouvera bien, mais avant je vais passer voir le shérif de Norton City.
– Hein ! Tu vas aller voir un shérif alors qu’on vient de voler un cheval ?
– J’ai volé la cariole, pas le cheval !
– Hein ?
– Je t’expliquerai. Ces derniers temps, j’ai croisé pas mal d’emmerdeurs dont certains voulaient carrément me faire la peau. Le Shérif Taylor ne peut rien me refuser, je veux simplement savoir si j’ai encore des ennemis qui trainent !
– Tu t’inquiètes pour rien, personne n’ira nous trouver à Las Vegas !
– Ne crois pas ça, le monde est petit…
– Tu me raconteras tout ça, mais je te signale que tu viens de t’en faire un nouveau ?
– Un nouveau quoi ?
– Un nouvel ennemi ! Dit-elle en me montrant la cariole.
– Davy ? Il ne tentera rien contre moi, il est trop péteux.

Effectivement Davy n’a pas l’intention de faire quoique ce soit, il est même plutôt ravi de me voir partir. Mon départ lui aura juste coûté le prix d’une carriole !

En revanche, il y en a un autre qui n’est pas content du tout, c’est William Buchanan.

Flashback, la veille

– Putain, la salope ! Avec tout ce que je lui ai acheté, les robes, les bijoux. Je ne pouvais la forcer à m’aimer, mais elle aurait pu me montrer un peu de respect, non ?
– Vous voulez que je me renseigne pour savoir où elle est passé ? Propose Peter.

Peter est allé de suite au Pretty-Saloon, il sait très bien que les filles ne diront rien. En revanche les clients.

– Oui, elle est passée dire bonjour à ses copines…
– Et ensuite, elle est partie où ?
– Je ne sais pas je ne l’ai pas vu ressortir.

Quand il rend compte à son patron, celui-ci semble un peu calmé.

– Bon, faut que j’en prenne mon parti, si on la retrouve, elle s’enfuira de nouveau, je n’ai pas que ça à faire. Qu’elle aille au diable !
– Je laisse tomber alors ?
– Va quand même te renseigner au saloon demain. Ce n’est pas normal que personne ne l’ai vu sortir…
– Et si je la retrouve ?
– Tu me la ramènes pas ! Mais tu as le droit de lui foutre trois baffes, et si tu veux la violer, tu as ma permission.

Fin du flashback

En début d’après-midi, Peter s’attable au Pretty-Saloon. C’est Cindy qui vient le brancher.

– Alors beau cow-boy, ça te dirait un petit moment avec moi ?
– Pourquoi pas ? Je suis passé hier, il y a un gars qui m’a dit que Kate était passée…
– Ben, oui, elle passé dire bonjour !
– Et elle est partie où, parce qu’il paraît qu’elle n’est pas retournée chez William Buchanan ?
– Ça mon grand, tu m’en demandes de trop !

Peter sait très bien que Cindy ne dira rien ! D’ailleurs sait-elle vraiment quelque chose ? Mais parler un peu fort attire toujours les bavards.

– Y’a Lilly qui s’est sauvé ce matin en piquant la cariole de Davy. Si ça se trouve Kate était avec elle.
– Et elles seraient allées où ?
– Ça ?
– Lilly disait toujours qu’elle voulait aller à Las Vegas.
– Et elles seraient parties quand ?
– Cette nuit, il paraît.

« Est-ce que je peux les rattraper en galopant ? se demande Peter ! Ça ne coute rien d’essayer ! »

– Alors, tu montes avec moi ? lui demande Cindy.
– Non, je viens de me rappeler que j’ai une course à faire.

Et le voilà qui se met à galoper. Il se dit que malgré le retard qu’il a pris un cheval au galop finira bien par rattraper une cariole. Et il a chevauché ainsi jusqu’à une heure tardive.

« Bon, j’y renonce, elles sont du prendre une autre direction ‘

Et il rebroussa chemin.

Eh oui, il ne risquait pas de nous trouver, puisque nous étions à Norton City…

En partant du Pretty-Saloon nous avons chevauché jusqu’à environ un mile, là ou Kate savait que se trouvait une grange non protégée. Notre intention était de nous y reposer et de reprendre notre route après le lever du soleil.

Mais fatiguées et stressées, nous nous sommes réveillées alors que le soleil était déjà très haut dans le ciel.

Et quand nous somme arrivées au bureau du shérif de Norton City, c’est l’adjoint Davenport qui nous a ouvert. Je ne vous raconte pas sa tronche. Gêné le mec, mais gêné !

– Heu, c’est pourquoi ?
– On vient voir le shérif Taylor.
– Il n’est pas là, il y a eu une bagarre au ranch des alouettes, il y a un gars qui est mort… Je peux peut-être vous renseigner.
– Ben, non, c’est un peu personnel, on peut l’attendre ici ?

Il n’a pas osé nous refuser ça, alors on a attendu, Davenport nous a alors proposé de jouer aux cartes. Pourquoi pas ? Ça nous a passé le temps !

Et au bout de deux heures Taylor finit par revenir.

– Bonjour mesdames, que me vaut cet honneur !
– Juste une question, mais je préfèrerais qu’on ne soit que tous les trois.
– Bon, Davenport, va faire un petit tour pendant une heure, tu seras gentil !
– T’as arrêté personne au ranch ! S’étonne tout de même l’adjoint avant de se préparer à quitter les lieux.
– Pff ! Toujours le même cirque, soi-disant légitime défense, et des témoins aussi fiables que des couteaux ébréchés.

J’attends que Davenport ait quitté le bureau pour poser la question qui me brule les lèvres.

– Tu m’as fait parvenir un message en me disant que Stanley n’était plus dangereux, mais…
– Tu voudrais des détails ?
– Ben oui !

Alors il m’a raconté, sa version me paraît un peu arrangée, mais bon l’essentiel c’est que le risque de ce côté-là a disparu pour de bon ! Ouf !

Je lui fais part ensuite de mes intentions de quitter la région en compagnie de Kate, ça a l’air de le rendre tout triste. L’idée de lui proposer un câlin d’adieu m’a traversé l’esprit mais je pense que Kate qui ne lui doit rien ne serait pas partante.

– Non on va s’en aller, à priori, je n’ai donc plus d’ennemi ?
– Pas que je sache !
– Et Davenport, tu as confiance ?
– Pas trop, mais il ne va pas te courir après. Mais dis-moi Lilly, maintenant que tu vas quitter la région, tu peux peut-être me dire ce que tu sais au sujet du magot.
– Mais je ne sais rien !
– Allons, allons !

C’est alors que Kate vient me souffler je ne sais trop quoi à l’oreille, je ne comprends rien de ce qu’elle raconte. Très diplomate, Taylor quitte la pièce sous le prétexte d’aller pisser.

– Mais t’es complètement conne ! Eructais-je, il va se douter de quelque chose.

Alors elle m’a expliqué son idée, une bonne idée, j’avoue.

– C’est William Buchanan qui est en possession du magot, annonçais-je à Taylor dès son retour
– Quoi ?
– L’argent a été déposé en banque. Personne ne pourra rien prouver.
– Mais comment il a su pour le coffre de McGregor ?
– Là tu m’en demandes trop ! Tu ne pourras rien faire contre William Buchanan, mais si le bruit se répandait, sa superbe en prendrait un sacré coup
– Et comment tu peux être au courant ?
– Je ne peux pas te donner d’autres détails mon gros biquet ! Bisous, on s’en va !

Quand Davenport revint, Taylor voulut tester ses réactions :

– Complètement givrées, ces deux nanas, tu sais ce qu’elles sont allées me raconter ? Que ce serait William Buchanan qui aurait piqué le magot de McGregor. N’importe quoi !!
– Elle ne sait plus qui accuser ! Commenta Davenport.
– Remarque, ça n’a rien à voir, mais on peut quand même se poser des questions sur la façon dont William Buchanan s’est enrichi !
– Oui, c’est vrai que c’est bizarre…

Taylor pensait qu’en chargeant William devant Davenport, celui-ci prendrait sa défense et lâcherait quelques informations sur ma personne. Mais cela ne pouvait fonctionner.

En fait ni Taylor ni Davenport ne croyaient un traitre mot au sujet de la culpabilité de William, mais les deux hommes sont très différents, et si Taylor sait tenir sa langue, Davenport est au contraire un incorrigible bavard…

Alors un jour l’inéluctable se produira, il sera abordé par un soiffard quelconque.

– Le magot de McGregor, vous avez une piste ?
– Bof ! Tout le monde accuse tout le monde… On a même parlé de William Buchanan…
– C’est vrai qu’avec tout le fric qu’il a amassé et qui vient de je ne sais pas où…

La rumeur se répandra, enflera, et viendra jusqu’aux oreilles de McGregor. Le shérif sur l’injonction du maire refusant de se bouger, le vieux patriarche lèvera une milice privée et ce sera l’affrontement sanglant entre les deux riches propriétaires du comté…

On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?

Revenons à Peter qui ne nous a pas trouvé et qui revient au bercail…

Nous voilà parties depuis quelques heures. Il nous faudra trouver quelque chose pour nous abriter cette nuit… Un cavalier arrive à contre sens, il va pour nous croiser, mais soudain il pile.

– Bonjour mesdames !

Peter, le bras doit de William Buchanan, qu’est-ce qu’il fabrique ici ? Je réalise alors que nous n’avons pas pensé à nous armer.

– Vous allez où comme ça ? Demande-t-il
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ! Répond Kate
– C’est que William est très en colère !
– Ça lui passera !
– Humm
– Qu’est-ce qu’il t’a demandé de faire ? De me ramener à son ranch ? C’est ça ? Lui demande ma copine.
– Non ! Il ne veut plus entendre parler de toi !

C’est donc autre chose, et cet autre chose nous rend blêmes. Que faire ?

– On peut peut-être s’arranger, non ? Intervins-je.
– En fait, William m’a confié une mission, mais je ne l’accomplirais pas.
– Hein ! Quelle mission !
– Vous foutre une bonne raclé Et peut-être même vous violer.

Il n’était donc pas question d’attenter à nos vies ! Du coup je respire mieux !

– Alors qu’est-ce que tu fous là ?
– Fallait bien que je donne le change. Et puis il y a autre chose. Je m’en veux terriblement de vous avoir fouetté dans la grange.
– Sur le coup, ça ne te déplaisait pas tant que ça, tu bandais comme un taureau. ! Ne puis-je empêcher de lui faire remarquer.
– Je sais, je ne suis pas parfait, je me suis déjà excusé auprès de Kate, mais je n’ai pas eu l’occasion de le faire auprès de toi, alors je te présente mes excuses. Me dit-il

Mais c’est qu’il en devient pitoyable.

– Bon, d’accord, tu t’es excusé, maintenant on va reprendre notre route.
– Si vous estimez que je mérite une punition, je me laissais faire ! Ajoute l’homme.

Alors voilà autre chose ! Peter serait maso, pourtant je n’avais rien remarqué de tel quand nous nous sommes côtoyés, mais c’est vrai aussi que dans l’environnement macho de l’Ouest, ce n’est pas si facile à assumer.

– Tu voudrais qu’on te fouette ! Intervient Kate amusée par le discours de l’homme. Ne serait-ce que pour voir ce que ça fait.
– Si ça vous amuse, pourquoi pas ?

Moi j’aurais volontiers continué la route et laissé ce connard en plan, mais Kate avait manifestement envie de se distraire à ses dépens.

Il y avait une baraque abandonnée et en ruines un peu plus loin, on s’y rend et Kate en descendant de la cariole prend soin de s’emparer de la cravache

Je subtilise le fusil accroché au flan du cheval de Peter et on fait entrer l’homme dans la barque en lui intimant l’ordre de se déshabiller.

Personne n’a dû pénétrer dans cette ruine depuis des mois, ça sent la poussière. Un fouillis d’objets déglingués, des vêtements en lambeaux trônent dans un coin. Kate y prélève de la ficelle et un vieux foulard.

– Tiens le en respect pendant que je lui ligature les couilles ! Me demande ma copine.

Mais le type se laisse faire sans protester, sage comme un bon toutou… Et c’est qu’elle les lui serre fort ses couilles, Kate, Mais faut croire qu’il y trouve son compte parce qu’il bande sans vergogne.

– Et maintenant, à quatre pattes, je vais te rougir le cul.

Et c’est parti ! Kate cingle à tout va, elle n’y va pas doucement, de jolies stries écarlates ne tardent pas à apparaître sur le fessier de Peter qui accueille les coups de cris étouffés.

Lilly19

– A ton tour, maintenant ! Me dit-elle en me tendant la cravache.

Assez bizarrement, je ne me sens pas trop motivé. Je trouve qu’on est en train de perdre notre temps avec ce bonhomme qui ne mérite que notre mépris. De plus comme il est maso, la punition n’en est pas vraiment une ! Mais bon, je ne vais pas jouer les rabat-joie non plus, Kate est tellement contente de lui faire des misères…

Alors, je tape, je cingle mais ce cul trop rouge me fait peur, j’ignore avec quelle force je dois continuer.

– Plus fort ! Me dit Kate !

Après tout en tapant plus fort, ce sera peut-être une vraie punition, donc je fais comme ça. Et là je sens qu’il a vraiment mal, il n’ose pas me dire d’arrêter mais il n’est pas bien du tout. Je lui assène encore cinq coups avant de m’arrêter.

– Il ne va pouvoir s’assoir pendant huit jours ! Commentais-je.
– Et je te dis pas comment il va faire sur son cheval !

Du coup on éclate de rire ! Ça fait du bien !

Peter a conservé la position, Kate lui ordonne de se coucher par terre sur le dos, lui détache les couilles, mais lui ligote les mains et les chevilles.

Qu’est-ce qu’elle fout ?

Elle utilise ensuite le vieux foulard trouvé dans le fouillé pour lui bander les yeux.

– C’est bon il ne nous dérangera pas ? Me dit Kate en se dépoitraillant !

J’ai compris, cette petite séance de pur sadisme l’a complètement excité. Mais comment pourrais-je résister à cette magnifique paire de seins qui s’offrent à ma vue !

Je les pelote, j’en aspire les bouts, l’excitation me gagne très vite, et on se déshabille de conserve.

Je ne sais pas comment on a fait, mais on s’est retrouvée par terre, sur le sol poussiéreux. On continue caresses et baisers. Nos doigts vont partout, chacune titillant la chatte de l’autre.

– Mon cul ! Mon cul ! Supplie-t-elle

On y va, on y va, mon doigt entre là-dedans tout seul, elle miaule, elle adore ça, elle se contorsionne, on se retrouve tête bêche en soixante-neuf. Je retire mon doigt et c’est maintenant ma petite langue qui lui butine son petit trou, j’adore ce petit goût acre qui le fait bien.

On a fini par se brouter la chatte jusqu’à ce que nos cris de jouissance envahissent la cabane.

Peter n’aura rien vu, mais tout entendu.

On s’embrasse…

– Te relève pas, je vis te pisser dessus ! Me dit Kate
– Moi je veux bien, mais je vais m’essuyer avec quoi ?
– Si t’avale, tu seras pas mouillée !
– On avale jamais tout !
– Bof, avec cette chaleur, ça séchera vite !

Si elle le dit…

J’ai bu ce que j’ai pu de son délicieux pipi et quand elle m’a demandé la réciproque, c’est avec grand plaisir que je lui ai fait gouter au mien.

Kate enlève le bâillon de Peter.

– Voilà ! Nous on s’en va, on te laisse ici, je n’ai jamais été très forte en nœuds, tu devrais pouvoir te libérer sans trop de difficulté. On te confisque ta carabine et tes cartouches.
– Je…
– On t’a pas autorisé à parler !
– Laisse le causer, on ne sait jamais ! Intervins-je.
– Est-ce que vous m’avez pardonné ? Demande-t-il simplement.

Ça nous a fait bien rigoler alors que lui nous regarde avec des yeux de chien battu.

– Mais oui, on va dire qu’on est quitte, mais t’es quand même un gros connard ! Lui dit Kate
– Un très gros conard ! Renchérissais-je.

Et on a repris la route… pour de nouvelles aventures ? Allez savoir ?

Allez en chœur :

« We’re two nice western hookers and we love what we do » (On est deux belles putes de l’Ouest et on adore ce qu’on fait)

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:38

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 18 – Les aventuriers de l’Ouest

Lilly

Le lendemain matin, Angela prit sa cariole et se rendit au drugstore de Colsontown afin d’acheter du tissu. Du moins était-ce le prétexte de son déplacement ! Et puis on a toujours besoin de tissu !

– Ah Madame Angela comment ça va ? Cela fait une éternité…
– Ben oui, je ne suis bien que chez moi, mais de temps en temps faut bien faire des courses.
– Vous avez appris la nouvelle ?
– La nouvelle ? Quelle nouvelle ?
– Tout le monde en parle… Howard Buchanan s’est fait attaquer.
– Pas des Indiens ?
– Non, un bandit ! On va l’enterrer cet après-midi !
– Le bandit ?
– Non Buchanan !
– Ce n’était pas mon copain, mais paix à son âme !

Angela revint annoncer la nouvelle à Davy qui poussa un long soupir de soulagement.

– Maintenant, tu as deux solutions, ou bien tu t’en vas quelque part en étant tranquille, puisque le vieux Buchanan ne risque plus de te rechercher. Ou alors tu retournes au Pretty Saloon.
– Pourquoi faire ? Dorothy a dû me faire remplacer !
– Tu verras bien, mais rends toi compte que tu vas vivre toute ta vie avec ce sentiment de culpabilité, tu as failli être le complice et même davantage d’un crime sur une innocente.
– Et je fais comment ?
– Tu vas voir la fille en question et tu lui expliques que tu as fait une grosse connerie.
– Et tu crois que c’est facile ?
– Non, c’est même très difficile, mais si elle accepte de t’entendre tu ne feras plus de cauchemars.
– Je vais réfléchir…
– Si tu choisis cette solution, attends huit jours avant de retourner en ville, sinon tous les soupçons vont te tomber dessus.

Si la disparition de Howard Buchanan a laissé la population dans l’indifférence, chez les notables ça s’agite pas mal. Le maire et le shérif qui ne devaient leur poste qu’en raison de leur allégeance au vieux patriarche s’empressent d’organiser une assemblée pour tenter de conserver leurs postes. Le verdict fut sans appel, la ville se choisit un nouveau maire et un nouveau shérif.

Restait à régler le problème de la succession. On alla chercher le notaire qui ne put faire autrement que de constater qu’en l’absence de testament, le seul héritier était son neveu, William Buchanan.

Toute cette agitation n’a entraîné aucune conséquence majeure sur la vie du Pretty Saloon. La place de régisseur est vacante depuis le départ de Stanley. C’est Molly, ma mère qui occupe provisoirement une partie de ses fonctions.

Comme je le pressentais, Davenport est revenu au saloon et m’a sollicité pour une nouvelle passe. Une solution aurait été de l’envoyer bouler. Je peux toujours refuser un client même si je n’ai jamais abusé de ce droit. Seuls quelques poivrots potentiellement agressifs et autres hyper crasseux ont essuyé mes refus.

Alors je l’ai monté.

– Ah Lilly si vous saviez le plaisir que j’ai de partager un moment avec vous !
– C’est gentil ! Me contentais-je de répondre tout en me déshabillant.

On a fait notre petite affaire, une passe sans originalité. Souvent je fais semblant de jouir, en principe ça satisfait l’égo de ces messieurs et ça alimente les conversations post coïtale

« La Lilly c’est une sacré chaudasse, je l’ai fait jouir, et ce n’était pas du cinéma, elle mouillait comme une soupe… »

Pauvre ignares qui ne savent pas faire la différence entre la mouille et l’huile d’olives !

Et en se rhabillant avec une lenteur bien calculée, il commence son petit baratin.

– Lilly, il faudrait que nous parlions !
– Oui je sais ! Mais ça ne te dérange pas de jouer un rôle ?
– Pardon ?
– On s’est connu à Norton City, je t’ai monté plusieurs fois, tu étais un client comme plein d’autres et…
– Mais…
– Laisse-moi finir ! Certains mecs s’emmourachent plus ou moins de moi, ça fait partie du jeu, je le vois dans leurs yeux à la façon qu’ils ont de me regarder. La plupart ne l’avoue pas car ils craignent de se prendre un râteau, d’autres essaient de flirter et comme ça ne marche pas, ils laissent tomber. Très rares sont ceux qui insistent lourdement. Je n’ai jamais senti que tu faisais partie de cette catégorie. Tu aimais bien monter avec moi, tu aimais bien monter avec d’autres aussi, je n’étais qu’une pute parmi d’autres.
– Non Lilly, tu te trompes !
– Je ne crois pas ! Et je vais même t’expliquer ce que tu fabriques ! Cet abruti de Stanley a répandu le bruit selon lequel je serais au courant de quelque chose au sujet du magot de McGregor, alors tu t’es dit…
– Mais c’est un malentendu !
– C’est ça oui ! J’ignore ce que tu allais me proposer et je ne veux pas le savoir. Si je savais quelque chose au sujet de ce magot je l’aurais raconté à Taylor, ne serait-ce que pour me protéger, parce qu’actuellement ils doivent être cinq ou six à me harceler à ce sujet et même que ça commence à bien faire.

Là j’exagère, ils ne sont que trois, (Stanley, Bob et lui) mais ma phrase fait son petit effet et du coup il tente de se justifier mais se plante lamentablement :

– Mais justement, je me proposais de vous offrir mon aide pour vous débarrasser de tous ces enquiquineurs.
– Ah oui et pourquoi donc ? Tu serais devenu mon ange gardien ? Et en quel honneur ? Et t’espérait quoi en échange ?
– Euh, écoutez, ce n’est pas facile à dire !

Il cherche ses mots, je suppose qu’il a compris que s’il répond trop vite, il va encore sortir une connerie.

– Bon, on en reste là !
– Je me disais, reprend-il que si vous me laissiez enquêter, je trouverais peut-être quelque chose, à ce moment-là, avant de rendre le fric à McGregor on pourrait en prélever un peu et se le partager.
– Non, pour la dernière fois, je ne sais rien, et maintenant tu es prié de me foutre la paix, je me réserve le droit de demander à Taylor ce que tu viens foutre ici pendant tes heures de travail.
– Oh, non, je vous en prie ne faits pas cela !
– Alors je ne veux plus entendre parler de ces conneries, si tu reviens pour baiser, tu seras toujours le bienvenu, si tu reviens avec des arrière-pensées, ce n’est même pas la peine de te déplacer.
– Bon sans rancune ! On s’embrasse ?

Si ça lui fait plaisir.

Je ne suis toutefois pas complètement rassurée, ce mec-là est pugnace, et puis l’appât du fric ne disparaît pas comme par enchantement, d’un autre coté je ne lui ai pas laissé beaucoup de marge de manœuvre…

En fait j’aimerais quand même me sentir débarrassée de cette glue, et puis autre chose me tracasse, c’est Stanley, qui est un bonhomme autrement plus dangereux que Davenport.

Je décide d’aller rendre visite à Taylor le lendemain avant ma journée de travail pour essayer d’y voir un peu plus clair.

Je déboule donc dans le bureau du shérif Taylor. Coup de bol, Davenport n’est pas présent, j’avais préparé une petite mise en scène pour me retrouver seul avec Taylor, ce ne sera donc pas la peine.

– Lilly, qu’est ce qui t’amènes, ma grande ?
– Je voulais te faire un petit bisou !
– T’es sûre que c’est pour ça, à mon avis tu viens pour autre chose !
– Oui, mais l’un n’empêche pas l’autre.
– Davenport n’est pas là ?
– Non, pourquoi tu me parles de Davenport ?
– Comme ça !
– Il se repose, il sera là cet après-midi
– Et hier, il était où ?
– Mais enfin pourquoi cette question ?
– Tu vas voir ! Réponds-moi donc, mon biquet.
– Il essaie de savoir ce que fabrique Stanley, mais pour l’instant le Stanley il joue les pères tranquilles.
– Il te ment ! Hier il était au Pretty Saloon, si tu me crois pas tu n’auras qu’à demander à Dorothy. Il est monté avec moi et il m’a fait un petit numéro, assez désastreux d’ailleurs car il est persuadé que j’ai quelque chose à voir avec le magot de McGregor.
– Oh, le salaud, je vais le révoquer !
– Non ne fais pas ça, je lui ai promis que je t’en parlerais pas, mais je voulais que tu le saches.
– O.K., je vais prendre des dispositions, mais il faut que je te dise une chose !

Il reprend sa respiration ! Je n’aime pas trop, à tous les coups il va m’annoncer une catastrophe.

– Je vais te dire le fond ma pensée, je t’aime bien et je ne ferais rien contre toi mais je suis intiment persuadée que tu caches un lourd secret.
– Mais non…
– Si ! Tu sais quelque chose que tu ne peux pas dire, encore une fois je ne cherche pas à savoir et je ne te demande rien.

Je reste comme une conne sans savoir quoi rétorquer.

– Tu ne dis rien ! Reprend-il.
– Qu’est-ce que tu veux que je te dise.
– Alors écoute-moi, je vais faire une chose, je vais clôturer pas plus tard que cet après midi l’affaire Stanley. Et comme ça je fais d’une pierre deux coups, Stanley neutralisé et Davenport n’aura plus de prétexte pour aller te pourrir la vie.
– T’es un amour !
– Je ne te demande rien en échange, mais si tu veux être gentille avec moi…
– Mais bien sûr que je vais être gentille avec toi, mon gros biquet ! On fait ça où ? Tu veux qu’on se retrouve au Pretty-Saloon et qu’on fasse comme l’autre fois ?
– Non on va faire ça derrière, à cette heure je ne pense pas qu’on nous dérangera.

Ah bon ? J’avoue ne pas comprendre ! Un type qui a un tel fantasme secret (rappelons aux étourdis qu’il s’est fait sodomiser dans ma chambre par le cuisinier du saloon) va donc le temps d’une baise prendre dans le chemin de la « normalité » !

Et je n’ai même pas de solution de substitution, ne me baladant pas avec un godemichet sur moi ! Restera juste le doigt dans le cul ! Ça tombe bien, j’ai plein de doigts.

On passe dans l’arrière-salle de son bureau, une pièce avec simplement une table et une chaise, et dans le fond un enfoncement barreaudé là où on enferme les ivrognes et les hors la loi. J’ai connu plus convivial comme chambrette d’amour !

– On se déshabille ? Demandais-je.
– Oui, c’est mieux !
– Et si quelqu’un vient ?
– J’ai fermé à clé ! On se rhabillera en vitesse.

Nous voilà donc à poil. Il kiffe sur mes seins, et se met à me les caresser. Sans me demander la permission. Mais c’est vrai que la dernière fois il me l’avait demandé. Il a dû croire que je lui donnais une permission perpétuelle. Il pelote, il pelote, il n’arrête pas !

Je tente une diversion, et lui caresse la bite. Il bande correctement mis il bandait mieux la dernière fois. Bizarre !

Mes mains passent derrière et lui pelote les fesses, il se laisse faire, mais quand je vais pour les écarter afin d’avoir accès à son petit trou, le voilà qui proteste :

– Non, non !
– T’aimes plus ça ?
– J’ai envie d’un truc… j’ai fait une fantaisie avec Molly l’autre jour… comment elle appelle ça déjà ? Une branlette mexicaine, je crois ?

Lilly18C’est quoi ce truc ? Il m’explique. Ça ne me pose pas de problèmes particuliers, je lui coince sa bite entre mes deux nénés et je bouge. Ça lui fait de l’effet, il bande mieux !

On a fait ça quelques minutes, puis il a voulu me baiser. Un peu dur à la détente, il lime, il lime, il s’essouffle, mais ça ne vient pas.

Une bonne solution en pareilles circonstances, c’est le doigt dans le cul, mais puisqu’aujourd’hui il est réticent…

– Si tu veux m’enculer, tu peux ! Lui proposais-je.

Ill ne répond pas, reprend son souffle et redémarre, c’est reparti pour de longues minutes, il ne va jamais y arriver, mais qu’importe je sais les mots qu’il faut dire quand j’ai un partenaire en panne.

Je lui fais un grand sourire et m’apprête à lui débiter le petit refrain de circonstances, mais le voilà qu’il accélère comme un dingue, le sang afflue sur son visage… Un cri de bête fauve. Il jouit, son visage s’éclaire et il me gratifie d’un baiser surprise.

Ce Taylor d’aujourd’hui n’avait donc rien à voir avec le Taylor de l’autre jour. Et je crois comprendre. Dans son esprit il ne souhaitait pas me laisser avec l’image d’un type qui suce des bites et qui se fait enculer. Il agissait comme si ces actes n’étaient que le produit d’un coup de folie sans lendemain. Mais pourquoi ? Pourquoi ?

Je lui dis ou je ne lui dis pas ?

– Tu sais, je vais te dire une chose, il ne faut pas avoir peur de ses fantasmes, l’essentiel c’est que tu ne fasses de mal à personne. Dis-toi bien que tout le monde à ses fantasmes, les refouler est la pire des choses, moi aussi j’ai les miens, et je ne le crie pas sur les toits !
– Mais…
– Chut ! Fais-moi un bisou !

Et l’après-midi, après avoir consulté brièvement le maire de la ville, Taylor fit part à son adjoint Davenport de sa volonté d’en finir avec Stanley.

– On va y aller tous les deux ! En route !

Mais à Havelock Valley, une mauvaise surprise les attendait.

– Stanley ? Connait pas ! Leur répondit le tenancier du saloon local.
– Un joueur de cartes compulsif avec une petite moustache
– Ah oui, mais il ne s’appelle pas Stanley.
– Avec une cariole bâchée et cheval pie ?
– Oui, c’est bien lui, il a quitté la ville il a trois jours après avoir plumé un type qui s’est fait bien pigeonner.
– Comment ça, il y a trois jours, donc hier il n’était plus là !
– Ben non !

La tronche que tire Davenport !

– Evidemment on a aucune idée de l’endroit où il a pu aller
– Il n’allait pas nous le dire ! Par contre je peux vous dire où il n’est pas, le gars qui s’est fait pigeonner s’est baladé avec deux cowboys dans tous patelins proches… et ils ne l’ont pas trouvé.

En sortant du tripot, Taylor laisse exploser sa colère envers Davenport !

– Mais enfin qu’est-ce que tu as foutu ?
– Ben, j’ai cru qu’il était resté dans sa chambre, j’ai attendu au saloon et comme je ne l’ai pas vu redescendre, je suis reparti.
-Tu ne m’as pas dit ça hier, tu m’as juste dit qu’il n’y avait rien de neuf !
– Ben non, je ne pouvais pas soupçonner qu’il était parti.
– T’as même pas pensé à demander ?
– Non ! J’ai peut-être fait une connerie !
– On dirait bien, pauvre connard ! Tu ne vas pas rester longtemps mon adjoint ! Viens, on retourne au saloon, je vais leur demander si tu étais présent hier ?
– Non !
– Comment ça non !
– Je ne suis pas resté très longtemps…
– Et t’a foutu quoi ? Insiste Taylor qui connait évidemment la réponse.

Pendant qu’ils s’engueulent trois cavaliers s’arrêtent devant le saloon, descendent de cheval et pénètrent dans l’établissement.

On entend du saloon des vociférations bruyantes !

– Qu’est-ce qui se passe là-dedans ? Allez suis moi, crétin !

– Ah, vous tombez bien, vous ! Tiens Harry, c’est le shérif de Norton City il recherche le gars qui t’a plumé !
– On revient de Sylvester City, on a retrouvé le type.
– Il est toujours là-bas !
– Oui mais le shérif local l’a mis en tôle, il a voulu arnaquer un mec, ça s’est terminé en bagarre…
– Bon, j’y vais ! Venez me voir dans quelques jours à Norton City, on verra ce qu’on peut faire pour votre arnaque !

Taylor et Davenport chevauchèrent à bride abattue jusqu’à Sylvester City.

Une fois sur place ils contactent le shérif local.

– Nous avons un mandat d’amener contre le dénommé Stanley Hutchinson… Il est accusé de vol, les faits ont été reconnu, nous l’avions arrêté mais il a réussi à s’enfuir…
– Mais attendez, je n’ai personne sous ce nom-là, j’ai bien un prisonnier mais rien ne permet de vérifier son identité.
– Un jouer de cartes compulsif avec une petite moustache
– C’est sans doute ça ! Venez voir… Si c’est bien votre homme embarquez le, ça me débarrassera !

Stanley accueille les nouveaux arrivants avec mépris.

– Tiens, le shérif de Norton City ! Vous venez me libérer, je suppose ?
– Pas exactement ! Elle est où ta cariole ?
– Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?
– Elle est restée devant le saloon ! Précise le shérif du lieu.
– Il devait avoir une sacoche avec du fric, il a escroqué un type à Havelock Valley.
– Ah, oui bien sûr ! Je vais vous la chercher !

C’est qu’il l’aurait bien gardé pour lui la sacoche !

Ils installèrent le prisonnier dans la cariole après l’avoir menotté, Taylor se chargeant de conduire, tandis que Davenport sur son cheval tenait la monture de son chef en laisse.

Parvenu dans un endroit dégagé, le trio s’arrêta.

– Bon, Stanley tu descends !
– Vous allez m’abattre ! Quel courage !
– Pas forcément ! Si tu nous dis ce que tu sais au sujet du magot de McGregor, on pourra s’arranger !
– C’est Lilly, la pute du Pretty Saloon qui est au courant.
– Au courant de quoi ?
– Je n’en sais rien, vous n’avez qu’à lui demander ! Je ne suis pas shérif !
– Si c’est tout ce que tu sais, ça va mal finir, parce que je te signale que Lilly n’a rien à voir dans cette affaire !
– C’est vous qui le dites !
– Alors ? T’as autre chose à nous dire ?
– Oui, je peux vous dire que vous allez commettre un assassinat. J’ai droit à un jugement régulier.
– Au terme duquel tu seras pendu !
– Pas forcément !
– Casse-toi !
– Donnez-moi une chance ! Implore-t-il.
– Cours !
– Non !
– Pas grave on va faire autrement…

Taylor fait démarrer la cariole, avance d’une cinquantaine de mètres, stoppe, sort son révolver et tire. Stanley s’écroule.

Ils chargent le cadavre dans la cariole et reprenne la route de Norton City.

Les deux hommes restent un long moment s’en s’échanger une seule parole.

– Quand même c’est expéditif ! Finit par dire Davenport.
– Oui et alors ?
– Alors on aurait pu faire autrement, lui laisser une chance, là vous l’avez tué de sang-froid !
– Tu ne vas tout de même pas me faire la morale après la connerie que tu as faite hier ?
– Ça n’a rien à voir !
– Tu ferais mieux de la fermer ! S’énerve Taylor
– Dans sa sacoche il y a de l’argent.
– Oui et alors ?
– On aurait pu en prélever un peu !
– N’y pense même pas !

N’allez surtout pas croire que Taylor soit incorruptible, mais il redoute qu’un tel geste puisse se retourner contre lui… Ah si seulement il avait été seul…

Arrivés à Norton City, ils s’arrêtèrent devant le domicile du maire.

– Nous avons récupéré Stanley à Silvester City, Nous avons fait une halte pour pisser, là le prisonnier a tenté de s’enfuir, nous avons procédé aux sommations d’usages auxquelles il n’a pas donné suite, j’ai donc été obligé de me servir de mon arme.
– Heu ! Ce n’est pas tout à fait exact ! Intervient Davenport, en fait…
– Taisez-vous Davenport ! La version du shérif Taylor me convient parfaitement !

Davenport ne peut faire autre chose que de se taire.

Taylor avait initialement projeté de profiter de cet entretien pour demander la révocation de Davenport, mais il y renonça, un ennemi est toujours plus facile à surveiller à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Taylor eut la grande bonté de me faire parvenir un message dans lequel il m’annonçait sans me fournir de détails que Stanley n’était désormais plus dangereux.

C’est quelques jours plus tard qu’une surprise de taille m’attendait. Mon client du moment avait quitté ma chambre et je m’apprêtais à redescendre en salle quand Dorothy entra suivi de… Davy Donaldson.

Instant d’incompréhension et de panique.

Davy sort un révolver de sa poche…

(Je vais me trouver mal !)

… et il le jette sur le lit !

– Tu peux le prendre et me tuer si tu veux, Dorothy sera témoin et invoquera la légitime défense.
– Bon c’est quoi ce cirque ? Je ne vais pas te tuer, ta mort serait trop douce.
– Alors laisse-moi t’expliquer, je ne te demande rien d’autre que de m’écouter.
– Pfff !
– Ecoute-le quand même ! Me conseille Dorothy.
– Howard Buchanan voulait liquider son neveu sans que l’on puisse le soupçonner…
– Qu’est-ce que tu essaies de me raconter ? Je suis au courant de tous les détails de la machination.
– Mais comment…
– Peu importe !
– Je me suis retrouvé coincé, soit je faisais ce que me demandait le vieux Buchanan, soit c’est moi qui y passais. Ses sbires auraient provoqué une bagarre dans le saloon et je recevais un coup mortel.
– Et alors ?
– Rien ne s’est passé comme prévu, tu devais monter avec William Buchanan. Je devais le tuer et t’accuser. Mais en fait il est monté avec Kate. Je l’aimais bien Kate, je ne voulais pas qu’elle ait des ennuis, donc le plan a échoué. Après je me suis fait casser la gueule et sommé de refaire une tentative. Alors je me suis sauvé.
– C’est avant qu’il fallait te sauver !
– On ne prend pas toujours les bonnes décisions ! Je ne te demande pas de me pardonner, tu ne feras jamais, mais de me comprendre, j’ai été salaud, je ne voulais pas être salaud, mais j’étais coincé.

Il a les larmes aux yeux, ce con !

– Tu veux quoi ? Que je te passe un mouchoir ?
– Je vais reprendre ma place de régisseur, il va falloir que tu me supportes !
– Eh bien je vais réfléchir et voir si la situation est supportable ! C’est tout ? Je peux redescendre maintenant ?

Effectivement, la bonne question est : est-ce que je vais supporter de croiser ce connard en permanence ? C’est un pauvre type, un connard et je n’aime pas les connards. J’avais la haine, mais j’ai continué à bosser en évitant de croiser son regard et lorsque je suis allée me coucher j’ai eu du mal à trouver le sommeil.

Et puis au bout de quelques jours, ma haine s’est dissipée, je n’ai pas pardonné, j’ai encore moins oublié mais je fais avec, lui de son côté limite ses contacts avec moi au strict nécessaire. Il doit être mal dans sa peau, ce mec ! Tant mieux.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:36

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 17 – Davy et Angéla

Lilly

Intéressons-nous à présent à Davy Donaldson, le gérant en cavale du Pretty-Saloon. Après s’être fait passer à tabac par les nervis d’Howard Buchanan et ne souhaitant pas accomplir le sale boulot qu’ils lui demandaient, il s’est enfui sans que l’on sache où il se trouve.

Les tueurs de Buchanan se sont lancés à ses trousses sans succès et l’on chuchote que l’un deux est allé jusqu’à Boston vérifier s’il n’avait pas trouvé refuge chez ses cousins.

En fait, il n’est pas bien loin, parti sur son cheval jusqu’à une bourgade proche, il s’empressa de revendre celui-ci afin de brouiller les pistes. Il en acheta un autre et s’éloigna d’une cinquantaine de miles, là où personne ne le connaissait, il changea de nouveau de monture et revint à la tombée de la nuit jusqu’à la fermette d’Angela.

Flashback : Angéla

C’était il y a sept ans : Angéla, une très belle femme mature et autoritaire dirigeait d’une main de fer le Pretty-Saloon. Son régisseur de l’époque avait pris l’habitude de se servir dans la caisse, d’abord de petites sommes puis le sentiment d’impunité le conduisit à devenir plus gourmand. (air connu). Il arriva ce qui devait arriver, Angéla s’en aperçu et chassa le malotru !

Il lui fallait donc un autre régisseur Angela jeta son dévolu sur Davy Donaldson, un client régulier de l’établissement qui travaillait à la menuiserie, ce dernier était correct avec les filles et de plus il plaisait physiquement à la patronne.

Tout se passait bien donc et même très bien puisque Davy devint l’amant d’Angéla.

Flashback

Comme vous le savez, je n’ai jamais couché avec Davy, heureusement dirais-je ! Mais bavard et hâbleur il ne pouvait s’empêcher de raconter ses « exploits » aux filles. Il n’évoquait jamais Angela sauf pour affirmer qu’il avait cessé de la voir depuis que le Pretty Saloon avait changé de propriétaire

Et pourtant…

Davy développe un fétichisme obsessionnel des beaux vêtements. La nudité ne l’intéresse pas du tout. Non son truc ce sont les corsets minutieusement ouvragés, les belles robes aux plis impeccables, des bas en fine résille ou en soie.

Et ce jour-là Davy revenait d’on ne sait où avec une longue boite plate et rectangulaire.

– Oh que c’est beau ! S’exclama Angela en ouvrant le paquet. Et c’est en quel honneur ?
– En l’honneur de rien ! J’avais juste envie de te faire plaisir. Tu l’essaies ?

C’est vrai que c’est beau, couleur parme avec des bords violets en plumes. Angela sait que Davy souhaite qu’il l’essaie sur le champ, aussi se débarrasse-t-elle de ses vêtements devant l’homme absolument pas ému par sa nudité. Elle est pourtant très belle, Angéla, ses jolis seins n’ont pas souffert des outrages de l’âge.et tiennent encore fort bien. Sa peau blanchâtre ne comporte aucun défaut.

Elle passe le corset et l’ajuste, et cette fois Davy est gagné par l’excitation, à ce point qu’il quitte prestement son pantalon et exhibe une bite raide comme la justice.

Angéla a compris le message, elle ne porte que son joli corset. Elle s’assoit sur le bord de la table, fait se rapprocher l’homme et lui gobe la bite en de vigoureux allers et retours.

– Doucement, pas si vite !
– Laisse moi faire, je suis une pro !

Les mains d’Angéla enserrent les fesses de Davy, un doigt fureteur et préalablement humecté s’approche de l’anus et s’y enfonce d’un coup d’un seul.

Davy n’est pas spécialement friand de ce genre de privauté, mais il accepte et laisse faire. Il sait aussi que pour Angéla ce geste tend à lui rappeler que c’est toujours elle qui mène la barque.

Cessant sa pipe, elle fait basculer son corps en arrière, écarte ses jambes et attend l’assaut.

Davy sans se déshabiller davantage vient la pénétrer d’abord à la hussarde, puis ralentit.

– Tu veux mon cul, maintenant ? Lui demande Angéla, certaine de sa réponse puisque leur façon de baiser est devenu un rituel.

Lilly17Sans répondre, Davy se désengage, laissant la femme se retourner en lui offrant l’accès à son anus.

Il y entre comme dans une motte de beurre ! Hé, c’est que le passage a été pratiqué depuis longtemps. Il la lime en cadence et à ce régime la femme sent son désir monter. Du coup Davy se contrôle afin de faire durer la chose. Il aime donner du plaisir à une femme, non pas par soucis de réciprocité, ni par galanterie sexuelle, mais parce que cela le conforte dans son statut imaginaire de super-baiseur.

Angela, habituée à jouir par le cul crie sa jouissance, Davy se déchaine pour la rejoindre dans l’extase et lui éjacule dans son conduit anal.

Il ressort sa queue maculée de sperme et de taches brunes. Angela se précipite pour la lui nettoyer, elle adore faire ça.

Les deux amants s’embrassent tendrement comme des adolescents venant de découvrir l’amour sur un tas de foin. Tout va bien !

Mais un jour, Angela fit une chute dans l’escalier et se cassa la jambe droite. Le toubib local fit ce qu’il fallait, mais le fit mal, Angela pensait qu’une fois le plâtre retiré, elle serait comme avant. Mais non, elle dut se rendre à l’évidence, elle claudiquerait jusqu’à la fin de ses jours et devrait s’encombrer d’une canne pour l’aider à se déplacer.

Rien de vraiment dramatique me direz-vous, sauf qu’Angéla subit cette situation comme une humiliation et une insulte à sa beauté !

Elle déprima, à ce point qu’elle mit en vente le Pretty Saloon qui fut donc racheté par Dorothy. Angela mis comme condition que Davy reste régisseur du saloon. Dorothy qui avait des vues sur l’homme accepta de bonne grâce…

Avec l’argent de la vente, Angéla s’acheta une petite fermette qui lui permit de vivre en autarcie, elle avait ses poules, ses plans de tomates et de haricots, ses patates et quelques arbres fruitiers. Depuis qu’elle était là, on ne l’avait vu que de très rares fois en ville. Et elle ne recevait personne et passait pour folle aux yeux des commères et des poivrots.

Avant de s’installer, elle avait entrepris Davy :

– Je ne veux plus voir personne, mais avec toi je veux bien faire une exception, parce que tu es le seul en qui je peux avoir confiance, si tu as envie de venir me voir, viens mais sois discret, je ne veux pas qu’on le sache.

Davy n’avait pas abusé de cette invitation, accaparé par Dorothy, il se contenta de venir lui rendre visite une ou deux fois par ans.

Fin du flashback

Et c’est donc tout naturellement, qu’il se refugia chez elle quand il eut les ennuis que l’on sait…

Quelques semaines passèrent aux termes desquelles Angéla mit les choses au point.

– Je t’aime bien mon petit Davy, mais il va falloir que tu te bouges, Ma fermette est conçue pour faire vivre une personne, pas deux !
– Je comprends, je vais prendre la route. J’ai des cousins à Boston, ils pourront peut-être m’accueillir.
– Non ! Ce n’est pas la bonne solution ! Répondit Angéla.
– Pourquoi ?
– Un jour Buchanan te retrouvera, il ne peut pas laisser en vie une personne qui pourrait lui porter une si grave accusation.
– Alors je vais aller dans un patelin où personne ne me connait…
– Le monde est petit ! S’il ne te trouve pas il s’arrangera pour mettre ta tête à prix dans tout le voisinage.
– Alors je fais quoi ?
– Tu dois le tuer !
– Mais enfin, je ne suis pas un tueur !
– Ce n’est qu’un coup à prendre ! Tu sais tirer ?
– Oui, mais je ne suis pas un champion !
– Je vais te prêter un fusil, mais je n’ai pas beaucoup de cartouches, je t’en donne juste quatre, je souhaite garder les autres. Voilà ce que tu peux faire…

Pour se rendre à la messe du dimanche, Howard Buchanan empruntait une petite voie pas mal cabossée qui ne servait qu’à gagner son domaine, puis une portion de la route allant de Norton City à Colsontown…

C’est donc au niveau de la petite voie que Davy devait agir.

Il attendit que la cariole d’Howard escortée de deux gardes du corps passe, pour préparer son coup.

Ne se sentant pas capable de viser correctement une cible en mouvement, il fallait donc créer une diversion afin qu’elle s’arrête.

Davy disposa un sac à patates rempli de feuillages en plein milieu de la route, il le recouvra d’une couverture et d’un vieux chapeau que lui avait donné Angéla. De loin cette mascarade pouvait ressembler à un corps humain… Le subterfuge serait vite découvert mais l’essentiel était de faire stopper Howard et son escorte pendant quelques instants.

Il attendit, caché dans les fourrés. Quand il entendit des bruits de sabots, il se mit en position de tir…

La petite troupe s’arrête, l’un des deux gardes du corps descend de cheval afin d’examiner ce qu’il y au sol.

Davy tire en direction d’Howard… et le rate complétement. Les gardes se mettent en position de défense derrière les roues de la cariole, du côté opposé au tir, Davy tire à nouveau. Cette fois Howard est touché, mais à ce stade il ignore s’il l’a tué ou simplement blessé.

La situation semble bloquée, si Davy sort de sa cachette, il devient une cible facile pour les deux gardes du corps. Mais pour le moment, ceux-ci n’en mènent pas large et ne savent quelle conduite adopter.

En s’efforçant d’éviter tout bruit, Davy recharge son fusil.

« Qu’est-ce que je peux faire ? Je ne vais quand même pas tuer ces deux types ! »

Bob (oui, parce que l’un des deux gardes du corps est bien Bob) croit apercevoir quelque chose dans les fourrés, il tire là où il n’y avait rien, mais Davy par réflexe riposte. Balle perdue !

Le second garde croit à son tour avoir deviné l’emplacement de Davy. Il tire, ça ne passe pas très loin mais c’est raté.

Davy panique complètement, il ne lui reste qu’une balle et il ne peut s’enfuir.

– Il est là ! Couvre-moi ! Crie le garde à l’intention de Bob. Mais qu’est-ce que tu fous ?

Bob dans un moment de panique inexplicable est en ce moment en train de remonter sur sa monture, avant de s’enfuir au galop.

L’autre garde ne comprend pas le comportement de Bob ! Mais il n’y a rien à comprendre, en situation d’exception, les gens ont parfois des réactions aussi illogiques qu’inattendues. En revanche ce qu’il comprend c’est que le tireur embusqué tire comme un cochon. Alors fuir ou le défier ? Sachant que l’affrontement reste aléatoire, il enfourche à son tour son cheval et file vers Colsontown prévenir le shérif.

Davy n’en revient pas de s’en être sorti à si bon compte, il rejoint à son tour son cheval, s’éloigne de la ville et attend la tombée de la nuit pour rejoindre la fermette d’Angéla.

– C’est fait ! Raconte-t-il.
– Et tu n’as pas vérifié s’il était mort ou juste blessé ?
– Non !
– C’est malin ! Comment allons-nous savoir ?

Le shérif de Colsontown fut rapidement sur les lieux, accompagné de deux adjoints et du toubib local.

– Il est touché au ventre, on ne peut rien faire, il va mourir en trois ou quatre heures dans des souffrances atroces. ! Diagnostiqua le médecin en prenant une tête d’enterrement.

On emporta le blessé jusque chez le pasteur où fut dressé une chapelle ardente. Un crieur diligenté par le maire fut prié d’annoncer la nouvelle à la population qui fut invité à se rendre au chevet du moribond.

Il ne vint pas grand monde hormis le noyau dur des bigotes locales, mais la nouvelle fut de tous les commentaires.

Je l’appris en descendant les escaliers du saloon.

– Mais c’est arrivé comment ?
– Un guet-apens !
– Et on a une idée de…
– Non, ça ressemble à une vengeance personnelle, un acte désespéré. D’après le garde, le tueur savait à peine tirer, mais ça ne l’empêchait pas d’être dangereux. Et puis l’un des deux gardes, à carrément disparu, l’autre le cherchait partout il nous a laissé son nom.
– Ah ?
– Oui un certain Bob Fincher !
– Quoi ?
– Tu le connais ?
– Disons que je l’ai croisé… pas un mec très recommandable…

Je ne saurais donc probablement jamais qui a fait ça, mais me voilà vengé de ce salaud.

Vengée d’Howard Buchanan, vengée de McGregor ! Reste Davy Donaldson ! Mais où se cache-t-il celui-là ? Je ne vais pas m’éterniser sur une chimère, j’avais appris qu’Howard Buchanan le recherchait et ne l’avait pas trouvé, dans ces conditions comment pourrais-je, moi, le retrouver ?

Du coup, une fois n’est pas coutume, je vais me boire un bon petit whisky pour fêter l’événement, et comme ma mère vient elle aussi de descendre, nous allons trinquer ensemble.

– Je suis toute joyeuse, lui confias-je, je ferais bien quelques galipettes.
– Des galipettes, mais tu fais ça toute la journée !
– Ou, mais elles ne me font pas jouir !
– Tu veux faire plaisir toute seule ?
– A deux ce serait mieux, non ?
– Et avec qui ?
– Tu veux bien ?
– Lilly tu es une salope !
– Oui, Maman ! On se prend un quart d’heure ?

L’instant d’après nous étions en chambre, ma mère s’est affalée sur le lit cuisses écartées et m’a offert sa moule, curieusement, elle mouillait déjà, sans doute en raison de la situation. Je me régalais de ses sucs mais le plaisir montait en moi de façon inextricable, je ne pouvais rester ainsi, nous nous sommes donc placées en soixante-neuf et la mère m’a butiné pendant que je lui rendais la pareille. Elle a joui dans un geyser de mouille en essayant d’étouffer son cri de plaisir. Je la suivis dans l’orgasme quelques courtes minutes après. Hum ça fait du bien ! C’est très pervers ça, de se gougnotter avec sa mère, mais c’est si excitant et ça ne fait de mal à personne !

Je savais à ce stade que j’avais encore plusieurs ennemis, Bob, bien sûr, mais aussi Stanley Hutchinson, l’éphémère nouveau gérant, qui n’était pas encore neutralisé sans parler de l’inquiétant Davenport qui jouait fort peu discrètement une carte toute personnelle… Tout cela pour ce putain de trésor.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:33

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 16 – Sur la piste du magot

Lilly

Flashback

Un peu plus tôt dans la matinée.

– Bon Stanley tu es libre ! Lui annonce le shérif Taylor.
– Je crains de ne pas comprendre.
– La maquerelle du Pretty-Saloon a renoncé à porter plainte contre toi, elle doit avoir ses raisons, donc on te libère, mais elle ne veut plus de voir ni entendre parler de toi.
– Et ma cariole ?
– Si on ne te l’a pas piquée, elle doit toujours à être Stomonton, mais va falloir que tu y aille à pied…
– Pas grave !

Stanley s’en va donc à pied jusqu’à Stomonton qui n’est qu’à une bonne heure de marche. Sa cariole n’a pas bougé. Il donne à manger et à boire au cheval, puis prend la route. N’étant pas complétement idiot, il sait pertinemment que sa libération n’est qu’une ruse pour pouvoir le suivre.

Et d’ailleurs, alors qu’il s’éloignait de la bourgade, il put apercevoir en se retournant un cavalier au loin chevaucher dans la même direction que lui.

« Probablement l’un des adjoints du shérif ! Bravo la discrétion, mais je vais être plus malin qu’eux ! »

Fin du flashback et retour au présent

Il traversa plusieurs petites villes, et décida de s’arrêter à Havelock Valley. La ville comportait un grand saloon qui faisait également fonction d’hôtel. Il loua donc une chambre puis proposa sa présence à une table de joueurs de poker. Afin de n’éveiller aucun soupçon, il se contenta de gains modestes lui permettant de payer sa chambre et de voir venir.

L’adjoint Davenport pestait contre son chef. La mission était impossible, il lui semblait évident que si Stanley avait un minimum d’intelligence et se sachant filé, il n’allait pas se lancer de suite dans sa chasse au trésor.

La mission devenait donc compliquée sinon impossible, Stanley ayant la possibilité de disparaître en pleine nuit vite fait et de lui fausser compagnie.

Il aurait fallu faire tout autrement, par exemple envoyer un type sympathiser avec Stanley et essayer d’obtenir des confidences. Pour l’heure il était déjà trop tard, cette filature peu discrète l’aura rendu méfiant.

Malgré tout Davenport prit lui aussi une chambre dans le même saloon. Il put constater le lendemain que Stanley était toujours là.

Il n’était pas dans les intentions de l’adjoint de prolonger ad aeternam cette surveillance, il avait aussi une vie de famille… Aussi décida-t-il de regagner Norton City en milieu d’après-midi. Et de rendre compte au shérif Taylor en lui faisant part de ses interrogations…

– Oui évidemment, tu as raison… Consentit ce dernier.
– Je laisse tomber, alors ?
– Non on va faire autrement, tu iras faire un tour à Havelock Valley, disons tous les deux ou trois jours, voir s’il est encore là, s’il n’y est plus il faudra aller aux renseignements.
– Il me semble que le maire avait demandé qu’on l’arrête de nouveau si on ne trouvait rien ?
– On n’en est pas là ! Il y a un trésor au bout, je te le rappelle.
– Sauf s’il bluffe.
– Je ne sais pas s’il bluffe mais il semblait persuadé que Lilly savait quelque chose.
– Dans ce cas pourquoi ne pas mettre la pression sur cette Lilly et laisser Stanley tranquille.
– Dans cette affaire Lilly est innocente, sinon elle n’aurait pas continué à faire la pute au Pretty Saloon. Cela dit, elle sait peut-être quelque chose, quelque chose qu’elle ne veut pas dévoiler pour des raisons qui lui sont propres. J’ai l’impression qu’elle m’aime bien, elle finira par se confier, mais il n’est pas dans mes intentions de mettre la pression sur une innocente ! D’autres questions ?
– Non, chef, je rentre à la maison, à demain !

Davenport ne comprend pas l’attitude de Taylor.

« Ma parole, il est en train de protéger cette nana, ce con ! Il a dû tomber amoureux, et quand on tombe amoureux, on se fait mener par le bout du nez et on oublie de prendre les bonnes décisions… Un homme qui se fait manipuler par une femme est un homme perdu ! »

Il vint alors à l’esprit de Davenport d’aller doubler son chef, un vague plan commençait à germer dans son cerveau… Me faire sortir du saloon sous un prétexte quelconque, puis essayer de m’extorquer ce que je savais.

Me voilà donc avec un ennemi de plus, mais je ne savais pas encore.

Et ce jour-là Davenport au lieu de se rendre à Havelock Valley, s’en alla à Colsontown au Pretty Saloon.

Je connaissais un petit peu Davenport, l’ayant monté plusieurs fois lorsque j’officiais à Norton City. Un client lambda, taiseux, rapide et peu compliqué bien que très légèrement maso. Et puis l’ayant aperçu dans le bureau de Taylor après la capture de Stanley je savais donc qu’il était devenu son adjoint.

Il était attablé derrière son verre de whisky et se faisait entreprendre par Molly. Il éconduit poliment cette dernière et pointa un index en ma direction.

Si c’est moi qu’il veut, ce n’est pas un problème.

En chambre pas de protocole, on se connait et j’ai une bonne mémoire des habitudes de mes clients. Le gars se met à poil, il est propre sur lui, c’est déjà ça !

Je ne me déshabille pas. En fin de prestation je lui montrerai mes seins, ce sera sa récompense.

On se fait face, je lui attrape ses tétons et les presse fortement de mes doigts. Il se pâme et se met à bander bien raide. Je m’empare d’un lacet et je lui ligature les couilles sur lesquelles je lui balance quelques pichenettes.

Je le fais ensuite se retourner, et lui administre une petite fessée, une petite, parce qu’il est un « petit » maso.

Lilly16Puis estimant qu’il a eu sa dose de petites misères, il me fait signe de me coucher sur lit, les jambes écartées à la missionnaire, puis me pénètre de façon classico-classique.

Durée de la passe, dix minutes environ, rhabillage compris ! Il n’a même pas demandé à voir mes seins…

Monsieur se fait une mini toilette avant de prendre une profonde inspiration.

– Il faut que je t’avoue un truc ! Commence-t-il.
– C’est grave ?
– Non, pas du tout, mais depuis que tu es partie de Norton City je me languissais ne plus monter avec toi, c’est pour ça que je suis venu ici aujourd’hui.
– C’est gentil !
– J’étais déjà passé, mais on m’avait dit que tu n’étais plus là.
– Ben tu vois, maintenant je suis là !
– C’est fou ça, quand j’ai demandé si tu allais revenir, ils m’ont dit qu’ils n’en savaient rien.
– C’est normal, on se protège, on évite de donner trop d’informations aux clients sur les filles, on préfère rester dans le vague.
– Oui je comprends, surtout si tu as eu des ennuis, mais je suppose que ça s’est réglé ?

Mais pourquoi il insiste comme ça, ce mec ? il veut me tirer les vers du nez ou quoi ?

– Tu m’excuseras, mais je n’ai vraiment pas envie de parler de ma vie privée.
– Oh, je comprends bien, mais c’est simplement que j’étais fou d’inquiétude !

Là il en fait de trop ! Quand ce type montait avec moi à Norton City, il n’avait à ce que je sache, jamais manifesté une quelconque tendresse à mon égard, d’ailleurs il ne parlait pratiquement pas.

Mais qui peut avoir intérêt à me soutirer des renseignements ? Stanley bien sûr ! Mais comment ce type, maintenant pratiquement interdit de séjour à Norton City a-t-il fait pour m’envoyer un de mes anciens clients qui en plus est l’adjoint du shérif ?

Il faut que je sache, mais inutile d’improviser, il faut que je prépare mon coup. De toute façon comme il n’a pas trouvé ce qu’il cherchait, il reviendra.

Bob Ryder

A force d’errer dans le comté, Bob est devenu méconnaissable, il s’est laissé pousser la barbe et a perdu 15 kilos.

Il cherche désespérément ma trace et celle de Kate, persuadé qu’il est que nous nous sommes planqué quelque part avec le trésor du vieux McGregor.

Et puis le hasard, un jour dans un saloon, il entendit un type vanter devant un autre les mérites respectifs des lupanars du coin. Il lui propose une partie de dés.

– Je veux bien, mais avec ceux de la boite, pas avec les tiens.
– D’accord !

Bob s’en fout, il n’a pas de dés truqués et c’est sur sa dextérité qu’il compte pour gagner ses parties.

– Tu connais bien le Pretty Saloon de Colsontown, alors ? Commence Bob
– Oui, ce n’est pas le meilleur endroit, mais c’est vrai qu’il y a des belles filles.
– Mais ça c’était avant, les plus belles sont parties ?
– Ah oui, on m’a dit que Kate, la rouquine, n’était plus là !
– Elle a peut-être changé d’endroit.
– J’en sais rien, je ne cherche pas à savoir mais je ne l’ai vu nulle part.
– Il y a aussi Lilly qui a disparu.
– Lilly, la belle blonde ?
– Oui, une poitrine superbe, et ses jambes, mon dieu, ses jambes !
– Mais pourquoi dis-tu qu’elle a disparu ?

Bob commence à ne plus bien comprendre.

– J’y suis allé il y a quelques semaines, on m’a dit qu’elle n’était pas là !
– Ce devait être le mauvais moment, je suis monté avec elle pas plus tard que la semaine dernière.

Voilà qui n’a aucun sens pour Bob qui perdu dans ses pensées, s’emberlificote les doigts et laisse gagner la partie par son partenaire. Lequel tout content ne souhaite pas continuer.

« Bon je crois comprendre ! » Se dit-il. Kate et Lilly se sont bagarrées, Kate a réussi à subtiliser le magot pour elle toute seule et s’est enfuie quelque part. Du coup Lilly est retournée travailler au Petty Saloon ! Il faut donc que je retrouve Kate ! Mais comment faire ? D’abord vérifier si le type ne m’a pas raconté de conneries. Alors direction Colsontown…

Il y a des apparitions qui sont glaçantes ! Ce type se figure que je ne l’ai pas reconnu avec sa barbiche mal taillée et son chapeau trop grand pour lui, mais c’est bien Bob qui est là attablé devant une chope de bière.

Ma mère est dans la salle.

– S tu pouvais tirer les vers du nez à ce mec, il est louche je t’expliquerais. Lui demandais-je.
– Compte sur moi !

Et sur ce, je m’en vais l’air de rien chauffer un autre buveur de bière.

Molly se pointe devant Bob avec un sourire enjôleur.

– Alors, mon biquet, ça te dirait un peu de compagnie ?
– J’attends Kate !
– Tu risques d’attendre longtemps, elle ne travaille plus ici ! Mais je peux la remplacer, en principe les gens sont satisfaits de mes services.
– Ah ! Je suis très déçu, moi qui me faisais une joie de monter avec elle ! On sait où elle est ?
– Ah, non ! Elle est partie sans un mot !
– Comme ça ? Du jour au lendemain ?
– Ben, oui ! Je t’emmène ?
– Je vais attendre un peu !
– N’attends pas trop longtemps, je suis très demandée.

Molly s’éloigne, Bob n’admet pas une seconde que personne ne sache où serait partie Kate, mais se demande quelle tactique adopter pour faire parler quelqu’un.

– Ah ! Kate c’était quelque chose ! Quel canon ! Commente un type attablé à une table voisine.
– Dommage qu’elle soit disparue ! Se lamente Bob
– Oui, mais elle n’a pas disparu pour tout le monde.
– Ah bon ! Tu peux m’en dire plus ?
– Pourquoi faire, puisqu’elle ne fait plus la pute ?
– Comme ça, pour savoir.
– Elle est retourné chez William Buchanan, il a l’air complétement mordu d’elle, Ils s’étaient mis ensemble une première fois, puis, je ne sais pas pourquoi il se sont séparés, mais quand on est mordu, on est mordu. Ils se sont rabibochés.

Pour Bob cette explication est incompréhensible.

– Et elle est toujours chez William Buchanan ?
– On dirait bien, je l’ai aperçu l’autre jour au drugstore en train d’acheter des fringues.

Molly qui était à quelques pas de là, occupée à chauffer la braguette d’un jeune cow-boy a tout entendu et vient me répéter tout ça.

– On va envoyer un message à William pour qu’il prenne les dispositions nécessaires. Me confie-t-elle.

Bob a quitté l’établissement sans rien comprendre, il monte sur son cheval, quitte la ville, puis stoppe en pleine nature, pose ses fesses sur une grosse pierre et tente de réfléchir.

« Qu’est-ce qui a pu se passer ? » se demande-t-il en échafaudant hypothèses sur hypothèses. ».

Il lui fallut presque une heure pour trouver un scénario qui lui semblait tenir la route :

« Voilà ce qui a dû se passer : William Buchanan devait plus ou moins savoir ou allaient Kate et Lilly. Il les a fait rechercher et les a retrouvées, il a récupéré son magot, mais a laissé les filles à leurs sorts. Elles n’ont eu d’autres choix que de réintégrer le Pretty Saloon. Mais le William qui était amoureux fou de Kate lui a finalement pardonné et la reprise dans son ranch ! »

Donc pour Bob, c’est « retour à la case départ », il lui faut récupérer le magot revenu chez William Buchanan, mais cette fois-ci sans bénéficier du concours de complices.

Mission impossible ?

« Peut-être pas » se dit Bob qui de nouveau se met à réfléchir à s’en attraper mal à la tête… Et après une nouvelle heure de cogitations intellectuelles, il croit avoir un plan.

Il sait que le vieux Howard Buchanan tient son neveu en grande détestation. L’idéal, pense alors Bob, serait de trouver le moyen d’aboutir à une confrontation violente entre les deux parents. L’effet de surprise et le déséquilibre des forces en présence feraient que William serait rapidement débordé, il faudrait ensuite que Bob trouve une astuce pour profiter de la confusion en ouvrant le coffre et en s’emparant du contenu.

Mais pour cela il lui fallait préalablement se faire embaucher par le vieil Howard.

« Allez, on va faire comme ça… »

Konrad, le contremaître d’Howard Buchanan toise Bob.

– Tu tombes bien, on manque de monde, j’en ai marre de ces mecs qui touche leur première paye et qui disparaissent. Alors je veux bien t’embaucher mais tu ne seras payé qu’au bout de quinze jours. Tu sais t’occuper d’un troupeau ?
– Oui bien sûr ! Mentit Bob,

Il espérait être embauché comme garde du corps et le voilà cowboy au sens littéral du terme (garçon vacher)

Bob fut donc bien obligé d’accepter. La première journée fut catastrophique, il faisait n’importe quoi et laissa s’échapper un veau que ses collègues durent pourchasser. Il fut la risée des autres cowboys lesquels ne manquèrent pas de dénoncer son incompétence notoire auprès de Konrad.

– Bon tu n’as fait que des conneries, on ne te retient pas. Va te faire pendre ailleurs !
– Je suis peut-être un mauvais cowboy, mais je suis tireur d’élite.
– Ça m’étonnerait.
– Prêtez-moi une arme, je vais vous montrer.

Konrad consentit de mauvaise grâce, à lui prêter un révolver chargé de six balles, puis déposa une vielle boite de conserve sur un piquet.

Bob tira et fit voler la boite, puis alors que celle-ci était tombé au sol visa plusieurs fois de suite la faisant sauter à chaque coup.

– Effectivement tu m’as l’air assez doué, on a un gars qui veut partir, tu vas pouvoir le remplacer.

Le travail était simple, il fallait garder la baraque, mais aussi accompagner le dimanche Howard Buchanan à la messe…

Et ce premier dimanche, Bob tenta de lier conversation avec le vieil Howard qui ne daigna pas répondre. Bob n’aurait pas dû insister, mais Bob n’est pas très malin.

– Ecoutez jeune homme, vous êtes mon garde du corps, et rien d’autre et je vous prierai de garder vos distances !

Et toc !

« C’est pas gagné », se dit Bob, si je ne peux pas influencer directement le vieux, je passerais par son contremaître ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:31

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 15 – Le fantasme de Taylor

Lilly

Bon, j’ai compris, Stanley me fait rechercher ? J’ignore pourquoi, mais il commence à me les briser, ce mec. Maintenant que je sais où il est, c’est moi qui vais m’occuper de lui !

Oh, mais, s’il me recherche, il ne faut pas qu’il me trouve ! Je me ravise.

– Tout bien réfléchi, si ce mec vient me revoir, il risque de devenir collant, si tu le revois fais le lanterner, dis-lui par exemple que l’on t’a indiqué que je serais absente plusieurs jours. Indiquais-je à Hawkins.
– Ah, bon ?
– Oui, je peux compter sur toi, j’espère ?
– Oui, bien sûr vous êtes une gentille fille !

C’est bien vrai, ça !

– Tu reviendras me voir ! Lui demandais-je en minaudant.
– Dès que j’aurais un peu de sous.
– Tu fais quoi dans la vie ?

Il me dit qu’il travaille épisodiquement chez un fermier des environs, que je ne connais pas, Le mec devient bavard et d’après les détails qu’il me fournit, je pense qu’il dit la vérité.

Après le départ d’Hawkins, je m’empresse de prévenir Dorothy.

– Je sais où est Stanley, et je crois savoir comment le coincer. Tu me laisses faire ?

Elle m’a quand même demandé quelques détails, mais je me suis bien gardé de tout lui dire. Et elle a accepté de me prêter sa cariole.

Et après m’être revêtue d’une tenue beaucoup moins provocante que mes froufrous de saloon, je prends la direction de Norton City

Et une fois sur place je me dirige directement vers le bureau du shérif en espérant que l’adjoint Taylor ait hérité de la fonction, sinon ce sera un peu plus compliqué.

Mais non, tout va bien, il est là derrière son bureau à lire ce qui doit être une gazette locale.

– Vous ! S’exclame-t-il.
– Bin, oui, moi ! J’espère que vous êtes content de me revoir.
– Ah ! Si vous saviez…
– Je viens vous apporter des nouvelles de Stanley…
– Le magot ?
– Le magot je ne sais pas, mais il a piqué la caisse du Pretty Saloon et il est en cavale…
– Mais qu’attendez-vous de moi ?
– On m’a signalé qu’il serait à Stomonton.
– Et vous voudriez que je fasse quoi ?
– Vous avez un bon motif pour l’arrêter…

Taylor semble hésiter, je me demande bien pourquoi ?

– S’il est au courant pour le magot, rien ne dit qu’il parlera… et je ne peux pas me permettre de le passer à tabac s’il est innocent, on me le reprocherait après. Rétorque-t-il.

C’est donc ça, je lui suggère donc la bonne solution :

– Vous l’arrêtez, vous le mettez en cellule un jour ou deux, pas davantage. Ensuite vous le libérez sous un prétexte quelconque, mais vous l’interdisez de séjour et vous lui conseillez d’aller se faire prendre ailleurs… et vous en profiter pour le filer.

Il est d’accord ! Ouf !

Stanley ne comprend pas. Ce que lui rapporte Hawkins n’a aucun sens.

– En fait ils vous ont peut-être dit qu’elle allait revenir alors que ce n’est pas ça du tout. Me voilà guère avancé ! Comment faire pour savoir où elle est passée ?

Hawkins qui n’est pas complètement idiot à une « solution » toute simple :

– Je peux retourner là-bas et essayer de faire parler l’une des filles…
– En principe les filles ne sont pas trop bavardes, mais on peut toujours essayer… Tu iras demain et tu monteras avec Cindy, c’est la moins maline.

Malin Hawkins, son petit stratagème c’est de revenir me voir, en sachant que la passe sera payée par Stanley, et il me demandera ce qu’il faudra qu’il lui dise en retour….

Le shérif Taylor prend ses flingues et son chapeau.

– Bon j’y vais ? Vous faites quoi, vous rentrez ? demande-t-il
– Je vais venir avec vous, je servirais de témoin.

Ben oui, d’une part, je veux m’assurer qu’il va bien l’arrêter et puis si Stanley se met à parler de moi et à débiter des conneries, je préfère être présente !

– Est-ce bien nécessaire ?
– Bien sûr, et une fois qu’il sera en cellule, Je me ferais un plaisir de vous offrir un petit câlin !
– Dans ce cas…

Il n’y a pas quarante endroits à Stomonton et nous avons trouvé rapidement Stanley.

– Les mains en l’air, vous êtes en état d’arrestation !
– Hé, j’ai rien fait, vous vous tromper… Mais qu’est-ce qu’elle fait là, celle-ci ?

Celle-ci c’est moi !

Taylor s’empare de la sacoche de Stanley et l’ouvre.

– C’est quoi cet argent ?
– Je l’ai gagné au poker !
– Quand ça ?
– Je n’ai pas à justifier me gains !

Le shérif trouve une fiche en plein milieu des billets « Werner 8 $ – Dolittle 6,30 $ »

– Et ça c’est quoi ?
– Je me souviens plus, j’ai dû ramasser ça sans faire attention…
– Vous savez ce que c’est, vous ? Me demande Taylor.
– Bien sûr ! Werner et Dolittle sont des clients du saloon, la fiche c’est leur ardoise !
– Alors Stanley vous avez gagné des ardoises au poker ?

La tronche qu’il nous tire, Stanley, tout d’un coup !

Mais il reprend vite sa superbe :

– Bon, j’ai eu un moment d’égarement, ce sont des choses qui arrivent, on peut peut-être s’arranger, non ?

Taylor ne répond pas et lui passe les menottes.

– Vous n’allez quand même pas me balader avec ces machins aux poignets, je vais me taper la honte de ma vie, je ne suis pas un criminel…
– Si t’as la honte tant mieux, de cette façon on ne te reverra pas dans le coin. Maintenant, tu t’assois et tu la fermes.

Taylor espérait que quelqu’un ne manquerait pas de le remarquer lors de l’entrée en ville, cela ne rata pas !

– Alors shérif, déjà un client ? L’apostrophe le vieux Jim en mâchouillant sa pipe en terre.
– Bof, un petit voleur sans envergure ! Répond Taylor.

Le bouche à oreille devrait fonctionner tout seul et bientôt toute la ville sera au courant.

Arrivé à son bureau, Taylor enferme Stanley dans l’arrière-salle équipée d’une cellule barreaudée et demande à ses deux adjoints de nous laisser seuls avec lui.

– Maintenant on va pouvoir causer… Commence Taylor.
– Vous n’allez quand même pas me faire pendre pour ça ? S’énerve Stanley.
– Ça dépend ! On peut faire un deal. Explique- nous ou est l’argent piqué chez McGregor et je te libère.
– Non mais ! Eructe Stanley ! Vous ne voyez pas que cette salope vous manipule ! C’est elle qui est au courant pour le magot.

Je m’attendais à ce genre de sortie et c’est bien pour cela que je tenais à accompagner Taylor pendant l’arrestation de Stanley.

– J’ai un magot à ma disposition et je reste tranquilou dans le coin en faisant la pute dans un saloon ! Très crédible !
– Parce que tu t’es fait doubler par ton complice…
– Ah, oui ? Quel complice ? Demande Taylor.

J’ai craint à ce moment-là que Stanley ait des soupçons sur William Buchanan.

– Ben, Davy Donaldson évidemment !

Pour ceux qui sont un peu perdus, précisons que Davy Donaldson est l’ancien régisseur du Pretty-saloon et il est pour le moment en fuite

Oups !

A quoi joue Stanley ? Il est évident que ne pouvant connaître la véritable raison de la fuite de Davy, son idée se tient. Mais autre chose m’inquiète, Il a appris que les shérifs de Norton city me considéraient comme une piste dans la recherche du magot, d’autre part j’avais été placé en punition par William Buchanan. Donc en toute logique c’est ce dernier qu’il devrait désigner comme « complice » et non pas Davy.

Je ne sais plus quoi dire d’autant que maintenant Taylor s’adresse à moi :

– Vous en pensez quoi, vous ?
– Je n’ai rien à voir là-dedans, et pour le reste je n’y comprends rien.

Et puis soudain je crois comprendre quelque chose : Stanley veut envoyer délibérément Taylor sur une fausse piste, et une fois libre il ne va pas cesser de m’emmerder afin de savoir ce qu’a fait William du magot.

La situation devient compliquée. J’ai tout intérêt à confirmer la fausse piste afin de me protéger, la confiance que j’ai en Taylor n’étant pas garantie. Mais pour le reste ça ne va pas être simple…

– Attendez ? Demandais-je à Taylor. Qui était au courant que McGregor avait un magot chez lui ?
– Personne ! Me répond-il. Quoi qu’au début de l’enquête il avait parlé de sa femme avec laquelle il est séparé…

Ça me parait farfelu.

– Ce serait donc elle l’instigatrice ? Mais ça ne tient pas debout dans ce cas elle se serait adressé à un spécialiste et non pas à Davy qui n’a rien d’un malfaiteur. Poursuit Taylor
– A moins répliquais-je, que dans cette affaire Davy n’ai joué qu’un rôle subalterne, de la reconnaissance, de la surveillance, et peut-être qu’à un moment donné il s’est retrouvé seul avec le magot et qu’il a faussé compagnie à ses complices… C’est parfois l’occasion qui fait le larron !
– Pas idiot ! Commente Taylor

Il m’informe ensuite qu’il va passer informer le maire (pourquoi donc ?) et qu’il me tiendra au courant le lendemain. Autrement dit je suis gentiment invité à foutre le camp.

– Je rapporte l’argent au saloon ? Lui demandais-je.
– Non, c’est moi qui m’en chargerais, je passerai demain en fin de matinée.

Il n’a pas vraiment confiance en moi, Taylor.

Le maire de Norton-City qui est également éleveur de chevaux est justement en train de s’occuper de ses bêtes.

– Ben alors, Taylor, il paraît que vous avez arrêté un voleur.
– Oui, il a piqué la caisse du saloon de Colsontown.
– Et bien bravo ! Faites-le pendre, ça distraira la population… mais faites ça dans les règles, prévenez le juge avant…
– C’est que l’individu semble savoir des choses au sujet du magot du père McGregor !
– Ah ! Et il sait quoi ?
– Disons qu’il a peut-être une piste. En fait il soupçonne Davy Donaldson, l’ancien régisseur du Pretty Saloon qui s’est enfui sans raison.
– Et on sait où il est ce Donaldson ?
– Non, mais ce Stanley le sait peut-être…
– Oui, bon on va éviter de perdre notre temps, libérez-le sous un prétexte quelconque et faites-le suivre par l’un de vos adjoints. Si au bout de 10 jours on n’a rien de nouveau, on l’arrête de nouveau et on l’envoi se balader au bout d’une corde. Ou plutôt non, on ne va pas s’encombrer de procédures, si la filature ne donne rien, liquidez-le.

Evidemment Dorothy devint folle de joie quand je lui appris que l’argent de la caisse lui serait restitué le lendemain.

J’avais néanmoins quelques appréhensions, n’ayant qu’une confiance très limitée envers le nouveau shérif Taylor.

Mais le lendemain, il était là, il rapporta l’argent comme prévu. J’étais justement en grande discussion avec Dorothy

– Il en manque peut-être un peu, il n’est pas impossible que Stanley se soit servi un peu. Précisa l’homme.

Je rigolais en mon for intérieur car j’imaginais très bien Taylor prélever quelques monnaies pour le mettre sur le dos de Stanley, mais comme on dit, c’est de bonne guerre.

– Je ne sais comme vous remercier ! Répond Dorothy
– Je n’ai fait que mon devoir mais accordez moi un petit moment intime avec Lilly !

Alors je tombe des nues ! J’avais promis un câlin à Taylor en échange du service qu’il rendait à ma patronne (et à moi aussi par ricochet), mais on pouvait faire ça n’importe où, n’importe quand, pourquoi diable fallait-il que cela se passe ici ? La réponse est pourtant claire mais ahurissante : Ce n’est pas la femme qu’il veut sauter, mais la pute !

Du grand n’importe quoi comme si j’étais une femme différente dans ma vie privée et dans mon boulot ! Bref, il y a des réactions de la part de certains bonhommes qu’il me faut renoncer à comprendre. En fait j’ai compris un tout petit peu plus tard, mais n’anticipons pas.

Et en chambre il commence par me la jouer romantique.

– Ah Lilly ! Si vous saviez quel bonheur je vais avoir à faire l’amour avec vous !
– J’en suis flattée, mais ne vous méprenez pas, je ne suis qu’une pute.
– Ne vous dépréciez pas ! Vous êtes une très belle femme !
– On le dit, on le dit ! Je vous avais promis de vous récompenser en vous offrant mon corps pour un moment intime entre nous. Le faire ici sera forcément différent.
– Pourquoi donc, je vous respecte, et je serais votre gentil client !
– Soit on va faire comme ça ! Je suppose qu’on se déshabille ?
– Oui, bien sûr !

Il est marrant à poil, musclé par les travaux manuels. J’ignore ce qu’il fabriquait avant d’être adjoint du shérif puis shérif lui-même, et je m’en fous un peu. Sa peau de roux est très pâle, il est très peu velu, tant mieux je n’aime pas les gorilles. Il ne sent pas très bon, je suis habituée aux odeurs pas trop nettes, mais là c’est un peu spécial. Bof, je ferais avec !

Je suis nue à mon tour. Il tombe en arrêt devant ma poitrine. Ça je commence à en avoir l’habitude ! Qu’est-ce qu’elle a ma poitrine ? il me demande gentiment l’autorisation de me la tripoter. Je ne saurais refuser !

Il bande comme un taureau, c’en est impressionnant une raideur pareille !

– Tu veux que je te suce ?
– Oui, mais j’aimerais aussi une petite fantaisie.
– Dis-moi, J’adore faire des fantaisies, ça me change de la routine.
– Si tu me mettais un doigt dans le cul ?

S’il n’y a que ça pour lui faire plaisir… Je lui réponds avec un grand sourire, je lui passe un linge humide sur la zigounette sans qu’il ne proteste, puis, je me baisse…

– Non je préfère sur le lit !

Ce n’est pas un problème, bien au contraire, ce sera moins fatigant. Taylor se couche sur le dos et envoie ses jambes au ciel, dégageant par là-même son trou du cul.

Et allons-y, sa bite dans ma bouche, et mon doigt dans son cul. Je m’efforce de synchroniser tout ça, titillement du gland et pompage par devant, doigtage frénétique par derrière. Et tout cela semble le ravir.

Lilly15

Très souvent, je propose aux amateurs de doigtage anal de remplacer mon doigt par un godemichet. Mais là je n’ose pas, allez donc savoir pourquoi ! Mais lui n’a pas ces scrupules.

– T’aurais pas un gode… pour essayer ?

Un peu étonnée tout de même, je ne l’aurais pas cru friand de ce genre de choses ! Je vais donc chercher l’engin, lui mets sous le nez, puis m’apprête à le lui enfoncer dans le fondement.

– Fais le moi sucer un peu, avant ! Me dit-il.

De mieux en mieux… et là je me dis que si nous avions baisé en amoureux sur un tas de foin, la chose n’aurait pas été possible. Serait-ce pour cela qu’il a voulu que ça passe ici ?

Toujours est-il qu’il suce le machin avec avidité en fermant les yeux, en plein dans ses fantasmes… Et il n’est nul besoin d’être grand clerc pour deviner ce doivent être ces fantasmes !

Ça y est, il a le gode dans le cul et je le fais aller et venir, il en rouge d’émotion, le garçon !

– Je peux me permettre une réflexion débile ? Me demande-t-il.
– Bien sûr, ici tu as tous les droits… sauf de me faire mal !
– Non laisse tomber, c’est idiot !
– Mais si ! Dis-moi, tu en meurs d’envie !
– Je me demande ce que ça donnerait avec une vraie bite ?

Gloups, je m’attendais à quelque chose dans le genre. Je peux me tromper, mais il me paraît évident qu’il a déjà essayé, mais je ne vais pas aller lui dire.

– La meilleure façon de savoir, c’est d’essayer ! Répondis-je simplement.
– Tu vas me prendre pour un sale pervers.
– Mais pas du tout, tu n’es pas tout seul à avoir ce fantasme ! Tiens, pas plus tard qu’hier, j’ai monté un mec qui voulait se faire prendre. On a ce qu’il faut ici pour ce genre de choses. Alors on l’a fait et le mec était tout content !
– Ah, bon ! Tu me dis qu’il y a ce qu’il faut ici ?
– Tout à fait ! Tu voudrais essayer ?
– Je ne sais pas…
– Allez lâche-toi, tu en meurs d’envie.
– N’exagérons pas !
– Si tu ne fais pas, tu regretteras de ne pas l’avoir fait.
– T’as raison, autant ne pas mourir idiot ! Ça peut se faire quand ?
– Tout de suite si tu veux !
– Alors allons-y

Et soudain, je comprends plein de choses. Normalement en pareilles circonstances, le client paie double prestation ! Sauf qu’en ce moment nous sommes en prestation offerte par la maison. Je ne me vois pas lui demander un supplément ! Voilà donc pourquoi il voulait me rencontrer au bordel ! Il voulait une sodomie gratuite ! Un peu salopard, le Taylor, mais je ne lui en veux pas !

Je demande à Taylor de m’attendre et je vais rejoindre Chang en cuisine en lui demandant de monter discrètement.

Chang pénètre dans ma chambre. Petit moment de flottement, Taylor étant maintenant au pied du mur. Il bredouille quelque chose d’incompréhensible.

– Ça va bien se passer ! Le rassure le cuisinier, le gens sont toujours content de mes services

Il se déshabille et s’astique la bite.

– Je peux sucer ! Bredouille Taylor
– Tout ce que vous voulez. Chang est à votre service.

Alors Taylor embouche la bite de l’asiatique et la suce comme s’il s’agissait de la gouteuse des friandises. Impressionnant de voir ça, d’autant que contrairement à ce que j’ai fait croire à Taylor, la chose sans être rare, n’est pas si courante. En fait ce spectacle à quelque chose d’excitant.

Ben quoi, les hommes bandent quand ils regardent deux femmes se gamahucher. J’ai bien le droit d’être troublé par cette scène !

La suite était écrite, Taylor a rejoint le lit et positionné en levrette, il offre son cul aux assauts de l’asiatique qui le lime avec une énergie dont je ne le croyais pas capable.

Taylor se masturbe frénétiquement pendant que l’autre l’encule. Il ne tarde pas à éjaculer un incroyable jet de sperme et s’affale, satisfait.

Cheng se retire et nous salue à la chinoise en inclinant son corps.

– Je te donnerais les sous tout à l’heure ! Lui chuchotais-je

J’ose espérer que Dorothy le paiera sur sa caisse, sinon, j’en serais de ma poche…

– Ça a été ? M’enquérais-je auprès de Taylor
– Une bonne expérience, oui…
– Tu veux autre chose ? Demandais-je hypocritement.
– Non, il va falloir que j’y aille.

Il s’est rhabillé, m’a gratifié d’un très chaste bisous, et il est parti ! Sacré Taylor !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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