Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 17 – Les chaleurs de Sœur Odette
Edouard fut reçu par la supérieure du couvent de Ture après qu’il eut exhibé sa lettre d’introduction.
La mère en question état plutôt jolie et arborait un sourire assez peu religieux
– Je suis Sœur Odette, je vais satisfaire à votre requête, mais auparavant permettez-moi de me présenter, je suis sœur Irène, je ne suis pas là supérieure en titre mais cela ne saurait tarder,
autant que vous le sachiez, je suis cloîtrée ici non pas par vocation, mais parce que mes parents n’avaient plus de quoi fournir une dot. La vraie supérieure est devenue folle, on l’a isolée dans
sa cellule. Je ne prends aucun risque en vous racontant cela, notre prieur est au courant, le nouveau… parce que l’ancien… couic !
– Couic ?
– Étranglé dans les bois avec son cocher … couic !
– Mais alors pourquoi rester ?
– Pour aller où ? Rétorque Sœur Odette
– Euh ..
– Et vous ? J’ai du mal à concevoir qu’avec un tel physique vous ayez choisi de servir l’église .
– Confidences pour confidences, je ne suis pas un homme d’église et ne souhaite pas le devenir. Mais je suis au service d’un homme d’église ! Nuance !
– Mais c’est parfait ça ! Aimes-tu les femmes ?
– Je les adore.
– Alors on baise ?
Évidemment la proposition est tentante et Edouard n’est pas de bois, mais il est tellement pressé de consulter ces fameux registres qu’il préfère commencer par ça.
– Il faut vraiment que tu recherches quelque chose d’important pour faire passer ces registres avant ma gentille personne.
– Je t’expliquerai .
Les registres sont bien là et sont très mal écrits, il parvint cependant à lire qu’une certaine Blandine Corette a été admise en tant que novice, puis plus loin qu’elle a pris le nom de Sœur Véronique.
Il n’a plus qu’à consulter le papier sur lequel il a recopié les peines prononcées à l’encontre des sœurs . Il lit donc : Sœur Véronique : déportée en Louisiane.
– Enfer et poils aux fesses ! Comment la retrouver maintenant ?
– On dirait que tu as un souci, mon lapin.
– Plutôt, oui, ma sœur a été envoyé en Louisiane par cette saloperie d’abbé Royer.
– C’est sans doute un sort plus enviable que de finir dans des geôles putrides.
– Et je fais comment pour la récupérer ?
– Première étape, te rendre aux Amériques, pas trop difficile il suffit de t’engager comme matelot, ensuite ça va être plus compliqué, mais avec de la patience…
– Je n’y arriverais jamais.
– Faut pas dire ça, en attendant je peux t’offrir peu de douceur.
– J’ai pas le cœur à ça.
– Mais je peux avoir du cœur pour deux, laisse-toi faire, mon lapin.
Et sœur Odette entrepris de déshabiller Edouard lequel tout à ses pensées se laissa néanmoins faire. Cependant il bandait mou.
La nonne lui attrapa les tétons et les pressa dans ses doigts. Le résultat ne se fit pas attendre, l’anguille montait jusqu’à en devenir raide comme la justice. C’est magique !
– Te voilà en forme, je veux maintenant que tu me baises comme un sauvage, en me traitant de tous les noms d’oiseaux que tu connais… N’ai pas peur de m’humilier, j’adore ça !
Et tout en parlant, Sœur Odette s’est débarrassée de ses frusques de bonne sœur et aborde une fort jolie silhouette et des seins fort attrayants.
Alors les seins, c’est comme des aimants, Edouard se jette dessus, les pelote, les tripote, et en suce les pointes.
– Oh, que me fais-tu, mon salaud ?
– Laisse-toi faire, trainée lubrique.
Mais Edouard se sent soudain gêné par une subite envie d’uriner qu’il se demande comment gérer.
– Une petite pause, il me faut faire pipi ! Balbutie-t-il.
– Dans ma bouche ! Soulage-toi dans ma bouche, donne-moi toute ta pisse !
– T’es sûre ?
– Tu ne vas pas faire des manières ! Allez vas-y ! Reprend la Sœur en ouvrant une large bouche.
Edouard se concentre quelques secondes puis ouvre les vannes, le jet atterrit directement dans le gosier de Sœur Odette qui ne peut tout avaler et qui toussote. Le surplus lui coule sur les nichons accentuant ainsi leur relief.
– T’aimes ça, hein, ribaude !
– Et oui c’est moi la Sœur Vicieuse ! Je vais te rincer la bite, elle doit encore sentir le pipi.
Edouard se laissa faire, c’est qu’elle suçait fort correctement, la nonne !
– Hum, j’adore ça ! Commenta-t-elle. Maintenant si veux te tourner, je ne suis pas insensible non plus aux odeurs du derrière.
Sœur Odette se mit à butiner le troufignon d’Edouard.
– Hum ! Quelle odeur subtile ! Ne veux-tu point péter ?
– Je vais essayer ! Répondit l’homme à qui on n’avait jamais encore demandé une telle chose.
Il essaya et envoya ses flatulences au nez de la nonne qui manifestement s’en régalait.
– Et maintenant, encule-moi ! Reprit la nonne en se mettant en position, son gros cul bien relevé.
Sœur Odette mouillait comme une éponge. Edouard préleva un peu de sa mouille afin de lui lubrifier le trou du cul et la pénétra sans difficulté.
– T’aimes ça, hein, catin, tu n’es bonne qu’à te faire enculer…
– Ah, oui, je suis une catin, la pire des catins… Aaahh, c’est bon. Aaah…
Mais la Sœur Odette faisait un tel raffut, que l’on vint frapper à la porte.
– C’est qui ? Je suis occupée ! Répondit la nonne.
– C’est sœur Denise, j’ai entendu des cris…
– Entre et referme bien derrière toi.
La Denise ne paraît même pas surprise de voir sa supérieure en train de se faire sodomiser par un parfait inconnu.
– Regarde comme il m’encule bien, ce brigand ! Fous lui un doigt dans le cul pendant qu’il me besogne, ça va le stimuler.
– Mais bien sûr ma sœur !
Maintenant excité par devant et par derrière, Edouard finit par décharger en poussant un cri rauque.
– Tu m’as bien baisé, mon salaud, mais ma petite Denise, tu es toute triste, tu aurais aimé jouir à ton tour, attends, on ne va pas laisser partir ce jeune homme avec sa bite toute cracra.
Aide-moi donc à la nettoyer.
– C’est qu’il n’y a pas que du sperme !
– Oui, il y a un peu de merde, ce n’en sera que meilleur.
– Hi ! hi !
Elle a raison la sœur Denise de prendre ça à la rigolade et après ce nettoyage, Edouard pu se rhabiller tandis que sœur Odette continuait de débaucher Denise
– Relève-moi tout ça que je te fasse minette.
– Oh, oui, ma mère, bouffez-moi la chatte, elle me brule !
– Il faudra que je te punisse ensuite !
– Ce n’est pas un problème, oh votre langue est diabolique… Oh que c’est bon ! Aaaaah !
Edouard aurait pu partir de suite, Saint Nazaire n’était pas si loin et c’est ce qu’il faillit faire. Mais très vite il se résonna, un voyage d’une telle ampleur ça se prépare, et puis il aurait besoin de conseils. Aussi reprit il la route de Flochville.
Le voyage du retour se fit sans encombre. Par précaution il abandonna son cheval à une lieue du presbytère.
Il rendit d’abord compte à l’abbé Denis, lequel s’en fichait un peu.
– C’est l’aiguille dans la botte de foin, d’après ce que l’on sait, les filles qui sont envoyé là-bas sont mal nourries pendant la traversée, certaines en meurent, pour les rescapées le destin se
montre versatile, les plus chanceuses vont tomber sur de vieux fermiers en mal de célibat, d’autres vont se retrouver à tapiner dans les rades locaux, tout est possible.
– Hum ! Et vous me conseillez quoi ?
– De laisser tomber.
Sauf qu’Edouard n’a nulle envie de laisser tomber.
N’empêche qu’une telle expédition, ça ne s’improvise pas, ça se prépare avons-nous dit. Et l’affaire n’est pas mince. Se rendre aux Amériques en s’engageant sur un bateau n’est sans doute pas le plus difficile. Mais ensuite ?
En fait, il a besoin de conseils… et d’argent aussi
Il consultât la bibliothèque du lieu, il apprit que la Louisiane occupait une superficie équivalente au quart de celle de la France et que l’on pouvait y accéder directement par la mer. Sur place il lui faudrait donc se livrer à une véritable enquête, s’équiper, se nourrir, se loger… bref il lui faudrait de l’argent… et il n’en avait pas.
Il réfléchit donc à quelques projets insensés : cambrioler un riche bourgeois ou un nobliau constituait l’un de ces projets, mais les risques étaient énormes.
Il eût alors l’idée de solliciter les conseils de Philibert puisque celui-ci semblait l’avoir à la bonne .
Il rencontrât quelques difficultés à retrouver sa cabane mais y parvint néanmoins. A quelques toises de l’entrée, il manifesta sa présence.
– Ohé de la cabane, je suis un ami.
Un type qu’il n’avait jamais croisé sortit, pistolet à la main.
– T’es qui toi ? Trois pas en arrière, les bras écartés.
– Je m’appelle Edouard, je venais voir Philibert, il me connait.
– C’est bien vrai ça ?
– T’as qu’à lui demander.
– Ça ressemble à un piège. Tu es sûr que tu n’as pas des comparses avec toi, planqué dans les fourrés ?
– Si c’était le cas, je n’aurais pas pris le risque de me découvrir.
René, car c’est de lui qu’il s’agit, a du mal à assimiler l’argument, faut dire que l’homme ne brille pas par son intelligence.
– Tu essaies de m’embrouiller, désolé mais je prends pas de risque. Rendez-vous en enfer
Et René vise Edouard qui dans un réflexe de survie inconscient anticipe l’évènement et bondit de côté en plein dans les fourrés.
Un coup de feu part. Edouard est tout étonné de ne pas être touché.
« Il ne sait pas viser, ce type, le temps qu’il recharge j’ai le temps de me carapater… »
Mais tout alla très vite, des bruits de bottes venus d’on ne sait où, au sol le corps de René inanimé.
Edouard ne comprend rien…
– On ne bouge plus ! Lui ordonne un gens d’armes armé jusqu’aux dents.
– Hé, mais je n’ai rien fait, on m’a tiré dessus .
– Je sais on a vu, mais vous êtes qui et qu’est-ce sur vous foutez là ? Vous êtes prêtre ?
– Je suis Edouard Carette, je travaille pour le compte de l’abbé Denis, le prieur de Sainte Agathe.
– Et votre présence ici ?
– J’aime me ressourcer ici et puis il y a des champignons.
– On vous a vu converser devant la baraque.
– J’avais soif… je demandais…
– Vous allez pouvoir repartir nous sommes intervenus à temps.
– Effectivement, je vous dois une fière chandelle…
Ce qui n’explique pas ce que les gens d’armes faisaient dans le coin…mais on va vous expliquer.
A suivre
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