Léna Van Eyck

Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 11:04

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –13 – Commissaire Granjean
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Georges Chamuseaux et Auguste se concertent.

– J’ai une idée ! Explique Georges, je n’ai pas le temps de me rendre à Paris, je vais te faire une lettre de procuration et….

Et dès le lendemain, mon frère Auguste se rendait à Paris rue de Lutèce au siège de la Police des mœurs

C’est le commissaire Grandjean, un gros moustachu débonnaire, doté d’une corpulence de bon vivant qui le reçoit.

– Je suis le frère de Pauline Chamuseaux, voici mon livret de famille, et j’ai ici une lettre de procuration de son mari, elle a quitté le domicile conjugal et nous avons quelques raisons de penser qu’elle se prostitue à Paris. Pourriez-vous me le confirmer ?
– Je vais regarder, voyons où est la boite des « C », Ah , la voilà… Chamuseaux, Chamuseaux, oui, elle est fichée.

La fiche comprenait mon identité, mon pseudo, ma date de naissance et celle de l’entrée dans le bordel spécifié.

– Vous me dites qu’elle est fichée comme prostituée ?
– Parfaitement, monsieur.

A cette nouvelle, Auguste s’effondre, ce qui n’était qu’un soupçon devient donc réalité et il ne l’admet pas..

– Elle a dû être entrainée, ce n’est pas une pute !
– Ça monsieur je ne peux point vous le dire… Cette femme est majeure et nous ne nous intéressons pas aux circonstances qui l’ont conduit à exercer cette activité.
– Vous appelez ça une activité, vous ?
– Ecoutez monsieur, je comprends votre désarroi et je compatis, vous vouliez un renseignement je vous l’ai fourni, je ne peux rien faire d’autre pour vous.
– Ben si, vous pouvez me dire l’endroit où elle se livre à ce genre de turpitude.
– Je ne suis pas autorisé à vous fournir ce genre de renseignements. Si cette personne s’adonnait à cette activité sous la contrainte, nous le saurions, mais apparemment ce n’est pas le cas.
– Un petit billet serait-il de nature à vous faire changer d’avis ?
– Non monsieur, l’entretien est terminé, aurevoir, monsieur et bon courage.

Désespéré, Auguste s’en va se poser sur un banc public, cherchant vainement un plan qui tienne la route.

Grandjean, enfile sa pèlerine et quitte les locaux de la brigade, s’assure qu’il n’est pas suivi et se dirige prestement vers « La poule d’eau ».

– Ciel ! S’écrie Madame Hortense, la maréchaussée ! J’ose espérer que vous n’allez pas m’annoncer une catastrophe !
– Non, pas vraiment. J’ai reçu un péquin qui cherchait après Simone, elle est toujours chez vous ?
– Oui, à moins qu’elle vienne de s’envoler ! Et pourquoi cette question ?
– Il voulait savoir si elle était fichée, j’ai répondu par l’affirmative, mais j’ai refusé de lui indiquer où elle se trouvait.
– Vous avez fort bien fait !
– Figurez-vous que cet abruti voulait me soudoyer. Mais je ne mange pas de ce pain-là.

Hortense sentit où le policier voulait en venir.

– Il voulait vous offrir combien ?
– Il ne m’a pas dit ! Je ne sais pas ce que vous allez faire de l’information ? Pensez-vous qu’elle mérite une récompense ?
– Et cette récompense, vous l’estimez à combien ?
– Pourquoi pas une passe gratuite avec cette Simone.
– Ça peut se faire ! Vous n’allez pas être déçu.

On m’appelle, je descends. Madame Hortense me rappelle en chuchotant qu’il s’agit d’un condé.

– Est-ce que l’on peut faire comme l’autre fois ? Demande le poulet.
– Euh, j’ai comme un trou de mémoire, je ne me souviens plus… et puis vous ne venez pas si souvent…
– Que voulez-vous ! Je papillonne parmi toutes ces joyeuses maisons !
– Rappelez-moi donc ce qui vous ferais plaisir.
– La présence d’un autre homme !
– Gros coquin !
– Eh, oui, j’ai mes faiblesses !
– Commencez à vous déshabiller, je vais chercher Igor.

Igor est un solide gaillard, il occupe ici les fonctions de cuisinier et d’homme de ménage et ne rechigne pas à satisfaire les clients qui aiment la bite .

– Bonjour monsieur, on fait quoi ? Demande Igor en arrivant
– Je te suce et tu m’encules. Et pendant ce temps-là Simone va me montrer ses nichons…
– Oui, oui, je me souviens…

Il me plote le nénés quelques instants mais en fait le condé souhaite surtout que je l’humilie pendant qu’il fait des trucs avec Igor.

– Alors allons-y…

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Et tandis qu’il suce avec gourmandise la bite d’Igor, je l’insulte copieusement.

– Tu n’as pas honte de sucer des bites ? Gros pédé ?
– Si, si j’ai trop honte mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est si bon la bite !
– Je devrais te fouetter pour ça, gros dégueulasse.
– Oui, fouette-moi, je le mérite.

Je l’empare d’une cravache et je lui cinglé le cul énergiquement.

– Aïe, ça fait mal !
– Ta gueule, pédé, continue à sucer puisque tu n’es bon qu’à ça !
– Oh, j’ai honte !
– Suce au lieu de parler ! Hum tu l’a fait bien bander cette jolie bite, espèce de vieux cochon !
– Humpf, humpf
– Bon tu assez sucé maintenant, tourne-toi, Igor va t’enculer.
– J’ai honte !
– Tu parles que t’as honte ! T’en meurs d’envie, oui. Y’a pourtant pas de quoi être fier !

Ce n’est pas évident de jouer cette comédie, d’autant que non seulement je n’ai rien contre les hommes qui se font des trucs entre eux, mais je prends un plaisir trouble à les regarder faire. Mais parfois la prostitution c’est comme le théâtre, il fait savoir jouer un rôle.

Je continuais à l’insulter jusqu’à ce qu’Igor jouisse dans son cul et décule.

– Maintenant va au coin comme un vilain garçon et branle-toi ce qui te sert de quéquette.

Et comme j’avais ses fesses devant moi, par pure vacherie je lui flanquais quelques coups de cravache pendant qu’il finissait de se palucher

– C’était bien, ça t’a plus ?
– Oui, oui ! Je ne me souviens plus si je me suis présenté, Damien Grandjean, commissaire à la brigade des mœurs.
– Ah ? Je suppose que vous n’êtes pas en service ?
– Oui et non ! Savez-vous que votre frère vous recherche.?
– Pourquoi ? Vous l’avez rencontré ?
– Oui, je lui ai indiqué que vous étiez fichée, j’aurais pu le lui cacher, cela aurait été plus simple, mais on ne peut pas penser à tout. Mais en revanche j’ai refusé de lui dire à quel endroit vous étiez.!
– Je vous en remercie, mais quelle chance a-t-il de me retrouver ?
– En fait il y a très peu de chances, il ne va pas visiter tous les bordels de la ville… c’est ingérable… mais on ne sait jamais, les maris jaloux et les frangins protecteurs sont de vrais calamités de nos jours, d’autant que ces gredins se baladent avec des pistolets chargés ou des couteaux bien affutés.
– Brr !
– Et comme la justice est trop gentille avec les crimes passionnels, ils savent qu’ils ne risquent pas grand-chose.
– Arrêtez, vous me foutez la trouille !
– J’ai peut-être une idée pour vous éviter un désagrément de ce genre.
– Et quelle est cette idée ?
– Je vais vous dire, mais ce ne sera pas gratuit !
– Ciel ! Mais combien me demanderez-vous ?
– Non, il n’est pas question d’argent, juste une petite fantaisie en mon domicile…
– Et pourquoi pas ici ?
– Parce que je veux vous voir brouter la minouche de mon épouse.
– Voilà qui peut se faire !
– Disons demain soir, je vais demander à Madame Hortense de libérer votre soirée.

Le facteur apporte une lettre recommandée au domicile de Georges Chamuseaux. Il n’aime pas ça, pour lui ces lettres sont synonymes de tracas divers et variés, c’est donc avec appréhension qu’il l’ouvre et en prend connaissance.

La lettre à en-tête de la Préfecture de police, Brigade des mœurs, dit à peu près ceci :

Suite à la requête effectuée en nos locaux par Monsieur Auguste Féval agissant en votre nom, nous vous informons que la dame Chamuseaux Pauline née Féval a été radiée de la liste des personnes fichées pour prostitution suite à son départ pour la Nouvelle Orleans.

Georges, la lettre dans sa poche, s’en va voir Auguste.

– Pauline est partie à Orléans, on va pouvoir la retrouver facilement.
– Comme-tu peux savoir ça ?
– J’ai une lettre, regarde !
– Ce n’est pas Orléans, c’est la Nouvelle Orléans !
– C’est où ça ?
– Jamais entendu parler, si on demandait à l’instituteur ?

Celui-ci leur expliqua que la Nouvelle-Orléans se situait aux Etats-Unis, ce qui provoqua le désarroi des deux hommes qui se demandèrent s’il fallait y aller ou pas.

Je ne peux pas laisser mon exploitation pendant plusieurs semaines ! Finit par admettre Georges. Vas-y toi, je te paye le voyage.

C’est ainsi que mon frère Auguste franchit l’Atlantique, puis parvenue à la Nouvelle-Orleans, ne trouva évidemment pas ma trace, mais tomba amoureux d’une gourgandine locale avec laquelle il ouvrit un restaurant français au titre évocateur « Nichons d’amour ».

Il écrivit à Georges qu’il ne savait pas où j’étais passée mais qu’il continuait à chercher. (le menteur !)

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:59

Pauline à Paris par Léna Van Eyck –12 – Fantaisies en chambre suivi de la quête de Verbouillon

 

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Dès le lendemain matin alors que je finissais se servir une cliente, se pointe un vieux beau, très élégant et charmant.

– Mademoiselle, je m’en voudrais de vous importuner, mais votre réputation vous précède.
– Ma réputation ?
– L’on chuchote que vous excellez dans l’art de la turlutte.
– On dit tellement de choses… Et d’abord, je ne vous permet pas…
– M’accorderez-vous cette faveur juste le temps d’un petit quart d’heure ?
– Et si je refuse ?
– J’en serais fort marri.

Alors j’ai accepté, et je lui ai fait une pipe dans les toilettes. Il m’a gratifié d’un bon pourboire ! »

Et en début d’après-midi se pointe l’une de mes collègues en furie.-

– Espèce de salope ! Tu veux me piquer mon mec ! Hurle-t-elle.
– Oh ! on se calme !

Ben non, elle ne se calme pas et m’envoie une gifle à travers la tronche.

Dans ces cas-là, le sang ne fait qu’un tour et ne laisse aucun temps à la réflexion, je lui rends sa baffe, elle m’agrippe, on se retrouve en corps à corps, on roule par terre. J’ai rapidement le dessus, hé, c’est qu’on se muscle à la campagne, je lui balance quelques gifles à la volée, elle hurle. On vient nous séparer.

Le chef de rayon nous intime l’ordre de nous rendre immédiatement chez Minier le chef du personnel.

Il y a un moment de flottement, ça braille de partout, c’est le bordel.

– C’est Pauline qui a commencé ! S’égosille une nana !
– C’est vrai, je l’ai vu ! Ajoute une autre.
– Bon vous deux, vous voulez témoignez ? Montez aussi chez Minier

Il ne m’est pas difficile pour moi de deviner quelle sera la suite, on va me virer, je. ne vois donc pas pourquoi j’irais perdre mon temps chez Minier, j’ai bifurqué vers la sortie et me suis retrouvé à l’air libre.

Je suis allé boire une limonade afin de me calmer les nerfs puis je suis partie faire une grande ballade sur les bords de Seine.

Et le lendemain matin, j’empruntais la rue de Vaugirard et me présentais à l’entrée de la « poule d’eau » et demandait à voir Madame Hortense.

– Mais qui voilà ? Bienvenue Pauline. Tu viens m’annoncer ta venue parmi nous ?
– Eh oui, je suis partie un peu précipitamment du Bonheur des dames !
– Je vais te mètre en binôme deux ou trois jours avec Augustine, elle va t’expliquer comment ça se passe ici et les règles de la maison…

Finalement les procédures n’étaient guère différentes de celles de l’Oursin bleu à ceci près qu’ici la décoration était plus riche et la clientèle plus sélect.

On m’a attribué un nom de guerre, je serais donc « Simone » (qui rit quand on la ramone)

Mais une fois à poil un client reste un client, et je retrouve tout le panel allant de gens courtois jusqu’à ceux imbus de leurs personnes.

Quant aux pratiques certaines sont arrivées à me surprendre…

Ainsi celui-ci…

– Mesdames, au salon ! Annonce Madame Hortense.

Cela signifie qu’un client vient d’arriver. Avec trois de mes collègues non occupées nous nous présentons devant le client en exhibant nos charmes.

Le client me reluque avec concupiscence.

– Vous pissez ? Me demande-t-il.

Encore un poète !

– Bien sûr, je suis une bonne pisseuse.
– Alors on y va !

Une fois en chambre je me déshabille, pas lui !

– Ben alors mon loulou, tu ne vas pas rester habillé ?
– Si ! Je ne baise pas, je me finirais à la main.
– Mais attends, si je te pisse dessus, je vais en mettre partout.
– Non, ce n’est pas ça que je veux. Tu vas te pisser sur les pieds
– Ah ? Ah bon ?

Je m’empare de la serpillière dédiée à ce genre de fantaisie, je m’installe dessus et je me lâche inondant mes petits petons de mon gentil pipi.

Le bonhomme semble ravi, mais ne fait rien sinon de s’assoir sur le bord du lit.

– Maintenant approchez, je vais vous lécher les pieds.

C’était donc ça !

– Allez-y mais attention, je suis chatouilleuse.

Il ne répond pas, monsieur est taiseux, et il commence à me lécher les pieds en se régalant comme s’il suçait une bonne glace à la vanille.

Pualine12Bien sûr, c’est surtout les orteils qui l’intéressent, le gros surtout sur lequel il pratique une quasi-fellation.

Il lèche tant et si bien que bientôt il ne reste plus une goutte d’urine, alors il dégage sa bite et se branle frénétiquement, les yeux révulsés. Il sort un mouchoir de sa poche et éjacule dedans. Il en fait une boule et le remet dans sa poche. Elle va sentir bon sa poche ! Il se réajuste et me quitte sans un mot

Évidemment ce genre de fantaisie rompt un peu la monotonie des passes mais un peu de convivialité, un doigt d’humour, ça ne lui aurait pas bouché le trou du cul. Heureusement que tous les clients ne sont pas de ce genre !

Vous en voulez une autre ?

Ce jour-là arrivent deux clients ensemble, ce sont des choses qui arrivent. Ils me choisissent tous les deux… ce sont aussi des choses qui arrivent.

– L’un après l’autre, ou on fait ça en doublette ? Demandais-je.
– Nous allons monter ensemble.

Alors on monte, mais ce que je vous ai pas encore dit, c’est que l’un des bonhommes se baladait avec un étui à violon.

J’ai craint un moment que son étui puisse renfermer je ne sais quel objet diabolique, mais non c’était bien un violon puisqu’il le déballa dès notre entrée en chambre.

On se déshabille, je lave la bite du premier, le violoniste refuse arguant qu’il ne baisera pas.

Je demande au premier client ce qu’il désire… il ne souhaite pas de pipe (il ne sait pas ce qu’il perd), juste une pénétration en levrette.

Alors on y va, et tandis que le type me pénètre, le violoniste sort son instrument de musique et se met à jouer une mélodie tzigane.

– Avec la musique c’est mieux, non ? Commenta le premier client après qu’il ait pris son pied.

Il y a à Livarot, un drôle de bonhomme, laid et célibataire, répondant au joli nom de Verbouillon. c’est néanmoins un personnage local estimé de ses concitoyens. Il faut dire qu’il est un peu rebouteux, un peu guérisseur, un peu (juste un peu) vétérinaire et prétendu mage. Son plus bel exploit fut de retrouver après deux mois de disparition la fille des Filâtre.

En fait Verbouillon est un petit malin. Lors d’un déplacement à Rouen il aperçut la fille des Filâtre mendigoter à la sortie d’une l’église. Il ne fit rien et en rentrant il s’en alla rencontrer ses parents.

– J’ai eu une révélation cette nuit, c’est assez imprécis, mais je pense pouvoir localiser votre fille.
– Elle est vivante !
– Absolument !
– Ne nous donnez pas de faux espoirs.
– Ce n’est pas mon genre et d’ailleurs je ne vous demande rien, mais si je la retrouve, je ne saurais refuser une petite récompense.

Et le lendemain il la retrouva à la même place et fit intervenir la maréchaussée afin qu’on la ramène chez ses parents.

Verbouillon eut droit à une récompense substantielle et sa réputation ne s’en porta que mieux.

Mon frère Auguste se dit alors que si le mage avait retrouvé la fille des Filâtre, il pourrait aussi bien me retrouver.

– Et elle serait où ? Demande le mage.
– A Paris, je crains qu’elle se prostitue. Lui indique Auguste.
– A Paris, voyons voir, Paris c’est 2 millions et demi d’habitants donc on compte 1 million et demi de femmes, on enlève les gosses et les vieilles, on reste dans sa tranche d’âge et ça nous fait un échantillon de 200.000 femmes ! C’est énorme, mais ça peut se faire.
– Vous avez une science des chiffres fabuleuse !
– Je me débrouille. Donc 200.000 femmes mais il n’y a pas 200.000 putes donc l’échantillon se resserre.
– Pourquoi parlez-vous de putes ? Ma sœur n’est pas une pute.
– Je croyais vous avoir entendu dire qu’il était possible qu’elle se prostitue.
– Ce n’était qu’une supposition. Et si elle fait ça, c’est qu’elle a été entrainée.
– Oui je comprends.
– Je n’ai pas beaucoup de photos d’elle, juste une photo de mariage….
– C’est inutile, je la connais de vue.

Verbouillon se rend à Paris, sans plan précis et comptant sur sa bonne étoile pour me retrouver. Après une journée de vaines pérégrinations, il se décide à prendre une chambre d’hôtel.

« Ça ne va pas être de la tarte mais si je la trouve, je vais ramasser un de ces pactoles, c’est qu’il y a du pognon chez les Chamuseaux ! »

Il ressortit avec cette fois un plan, un plan simpliste puisqu’il consistait à entamer une visite systématique de tous les bordels parisiens

Il acheta un journal dont son seul intérêt était de faire de la publicité pour les principaux établissements de plaisir de la ville. Il avait donc les adresses, il pouvait commencer…

Dans le premier, on lui présenta quatre filles, quatre belles filles.

– Monte avec moi, mon beau, je vais mettre ta bite tout entière dans ma bouche ! Lui proposa une jolie blondinette.
– Tu préfères peut-être explorer ma forêt vierge, renchérît une belle africaine aux seins magnifiques ?

Il expliqua fort gauchement que ces demoiselles ne lui convenaient pas et ressortit sous leurs quolibets.

Il comprit alors son erreur,

« Si Pauline est occupée au moment où je passe, je ne la trouverais jamais ! »

Il continua néanmoins, comptant encore une fois sur sa chance. Il fit choux blanc au second bordel.

Et au troisième, un établissement répondant au doux nom du « colibri amoureux »…

– Une petite cravate entre mes nichons, ça ne te tente pas ? Lui lança une petite brune très bustée
– Si tu veux des spécialités bien cochonnes, j’en ai à revendre.
– Non désolé, toutes ces demoiselles sont bien jolies mais ce n’est pas ce que je cherche.
– Et vous cherchez quoi ?
– Euh, excusez-moi je m’en vais.
– Patientez donc quelques minutes, Renée va descendre, je suis sûre que vous allez l’apprécier.

Verbouillon s’assoie sur une banquette moelleuse et pendant ce temps la mère maquerelle entretien le videur.

– On ne me l’a fait pas, ce mec cherche quelque chose, à moins qu’il cherche Renée, il va ressortir, tu le suivras et tu te débrouilles pour le faire parler.

Quand la dénommée Renée, une brune sculpturale, descendit, celle-ci l’aborda.

– Alors mon mignon, il parait que tu m’attends, suis-moi je vais te faire grimper aux rideaux
– Non, j’ai confondu, excusez-moi.
– Je ne te plais pas ?
– Je m’en vais excusez-moi.
– Monsieur est bien difficile ! Ne put s’empêcher de persifler l’une des filles.
– Encore un malade ! Ajouta une autre.
– Non c’est un pervers, il vient pour mater et il n’est pas foutu de baiser…

Peu habitué à de telles réflexions, Verbouillon ravale sa honte. Et alors que la nuit commençait à tomber, il se dirigea vers un autre des bordels qu’il avait sélectionné sur le journal, il lui fallait pour se faire emprunter une rue mal éclairée.

C’est le moment que Roger le videur, choisit pour agir. Il rattrape Verbouillon, le saisit fermement par le colbac et le colle au mur.

– T’es de la police ?
– Ah non pas du tout, lâchez-moi s’il vous plait.
– Tu cherches quelqu’un on dirait ?
– Mais pas du tout !

Et shlack, une gifle en pleine poire !

– Mais ça ne va pas, non !
– Tu cherches qui ?
– Personne, aïe !

Verbouillon cherche du secours, mais la ruelle reste désespérément déserte.

– Et une fois que je vous l’aurez dit, vous allez faire quoi ?
– C’est moi qui pose les questions, tu cherches qui ?
– Elle s’appelle Pauline Chamuseaux.
– T’es vraiment con ! Tu crois que les filles travaillent sous leur vrais noms ! Tu habites où ? T’as pas vraiment l’accent de Paris.
– Rouen !
– D’accord ! Il va falloir te mettre dans la tête qu’ici on aime pas les fouineurs, alors viens avec moi.
– Vous n’avez pas le droit !
– Ne panique pas, je vais pas te faire de mal, je t’accompagne à la gare.
– A la gare ?
– Ben oui, tu vas rentrer à Rouen et ne t’avises pas à revenir, j’ai le souvenir de quelques types trop curieux qui ont fini dans la Seine ou dans le canal Saint-Martin. Ça a fait de la compagnie aux poissons.

A la gare Roger obligea Verbouillon à acheter un billet, il patienta avec lui vingt minutes, le temps que le train arrive à quai, puis le fit monter dans le wagon en s’assurant qu’il ne redescendrait pas.

A Livarot Verbouillon rendit compte de son échec

– C’est trop dangereux, je me suis fait agresser. Je suis désolé mais ça dépasse mes compétences.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:55

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 11 – Madame Hortense
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Un jour une grande brune quadragénaire plutôt jolie, était venue choisir un soutien-gorge, elle s’entêtait à choisir des modèles trop petits pour sa poitrine plutôt conséquente, à ce point que dans la cabine, je devais me servir de mes mains pour l’aider.

– Vous avez les mains douces !
– Ah oui ?
– Continuez à me peloter, ça me fait un bien fou !
– Mais enfin madame !.
– Continue, je te donnerais un petit billet.

Après tout pourquoi pas ? Voilà qui rompra la monotonie et puis ça me changera des gros lourdingues du lieu.

Du coup je lui malaxe sa jolie poitrine, ça me plaît bien de faire ça.

– Les tétons, tripote-moi les tétons !

Ce n’est pas un problème, je les asticote et ils deviennent rapidement tout durs.

– Ta bouche ! Sers-toi de ta bouche !

Ce n’est pas un problème non plus et je me régale de ces jolis fruits gentiment offerts.

– On pourrait continuer, mais on va finir par se faire repérer. Je vais acheter ce soutif.
– Mais il est trop petit !
– Mais non ! Retrouve-moi à 20 heures au café de l’Opéra, je te ferais une proposition qui pourra t’intéresser. Je m’appelle Hortense.
– Je ne sais pas…
– Moi je sais ! Et ne me fais pas faux bon, je déteste être contrariée ! Ajoute-t-elle avec un sourire désarmant.

Alors j’y suis allée, parce que d’une part ça ne m’engageait à rien et que quelque part cette femme exerçait sur moi une sorte de fascination que je n’osais m’avouer.

Je la retrouve à terrasse du café où elle sirotait un Picon Bière.

– Merci d’être venue ! Me dit-elle. Je vais être très directe, je sais comment les choses se passe dans ce magasin. Droit de cuissage à l’embauche, ensuite on croit que c’est fini, mais ça ne l’est jamais et il faut se farcir tous les mecs en rut. C’est bien ça ?
– Absolument !
– Et ça te rapporte quoi ?
– Pas grand-chose, l’autre fois un mec m’a offert du parfum, ça n’a pas dû lui couter grand-chose, il a dû le piquer au rayon du rez-de-chaussée.
– Quitte à te faire baiser, ce serait mieux si ça te rapportait de l’argent, non ?

Oh, que je la vois venir, la belle Hortense avec ses gros sabots !

– Vous êtes en train de recruter ? C’est ça ?
– Tout à fait ! Je dirige une maison de plaisir rue de Vaugirard. Tu pourrais gagner de l’argent facilement et m’en faire gagner à moi aussi par la même occasion. Nous avons une clientèle assez select et la sécurité est assurée.
– Vous me prenez au dépourvu…
– Ma proposition te choque ?
– Non pas du tout, j’ai déjà fait la putain !

Du coup son visage reflète l’incompréhension.

– Et t’as laissé tomber, pour travailler comme vendeuse ? C’est le monde à l’envers !
– On m’a viré !

Hortense semble dépitée et est à deux doigts de mette fin à cet entretien, mais la curiosité féminine étant ce qu’elle est, elle désire en savoir davantage.

– Et tu peux me dire pourquoi on t’as viré ? T’as fait une connerie ?
– Pas du tout, ça marchait bien, en fait c’était un bistrot à putains, et un jour dans la salle j’ai aperçu mon frère, je ne voulais pas qu’il me voit et je l’ai expliqué à la patronne. Elle m’a dit que ce genre de situation était une source d’embrouilles, qu’elle ne voulait pas d’histoires et elle m’a gentiment prié de dégager.
– Ah, je comprends mieux !

La voilà rassurée, Hortense !

– Mais comment tu t’es retrouvé « Au bonheur des dames » ?
– C’est toute une histoire…
– Tu ne veux pas me la raconter ?

Je lui est donc raconté, mais pas à l’exact, j’ai donc passé sous silence l’épisode des ottomans et lui indiquais que je n’avais été embauchée chez des bourgeois que de façon provisoire suite à l’incapacité temporaire de la bonne titulaire… Hortense m’a écouté sans m’interrompre.

– Eh bien, quelles aventures ! Dis-moi, tu sais faire quoi sinon ?
– Je suis une fille de la campagne…
– Non je veux dire : tu lis ? Tu dessines ? Tu joues d’un instrument,
– J’ai lu deux ou trois trucs, un jour je suis tombée sur un bouquin avec des poèmes coquins, du coup je me suis amusée à en écrire quelques-uns.
– Intéressant, je pourrais les voir.
– Ils sont chez moi, mais vous risquez d’être déçue !
– Tu m’invites ?

Elle devient collante la mère Hortense.

– C’est-à-dire, c’est très modeste…
– Je m’en doute bien, mais qu’importe, si ça t’embarrasse, je n’insisterais pas, mais je suis persuadée que tu me montreras tes poèmes un jour ou l’autre. Alors donc que dirais tu de venir faire la putain dans mon établissement ?
– Je suis obligée de répondre maintenant ?
– Bien sûr que non
– Alors laissez-moi réfléchir quelques jours.

Le garçon de café finit pas arriver. Ils ne sont pas trop pressés de servir dans ce bistrot pourtant très chic !), m’empêchant de quitter les lieux (quoi que j’aurais pu m’en aller mais bon…)

Je commande une menthe à l’eau. Un ange passe, le visage d’Hortense me fascine, elle est trop belle cette femme !

Alors je ne sais pas ce qui m’a pris mais consciente de me laisser manipuler, j’ai lâché :

– Je bois ma menthe à l’eau et si vous voulez on fait un saut chez moi.

– Bon, on ne va pas tourner bêtement autour du pot. En acceptant de m’inviter chez toi tu te doutes bien qu’on va s’envoyer en l’air.
– Et mes poèmes ?
– Après ! Approche-toi, j’ai envie de goûter à tes lèvres.

Ça tombe bien, moi aussi.

Quelle sensation, quel plaisir de sentir sa douce langue jouer avec la mienne. On ne se contente pas de s’embrasser, on se pelote, on se débraille et quand nous avons repris notre souffle c’est pour finir de nous déshabiller et nous jeter sur mon petit lit.

– Mes nichons ! Mes nichons ! Implore-t-elle

Décidément, c’est son truc ! Mais ça ne me dérange pas, bien au contraire.

Et je ne m’en lasse pas de cette jolie poitrine mais au bout de quelques minutes elle m’invite à aller voir plus bas. Madame a le pubis très poilu et la chatte charnue.

Je me régale en léchant tout ça, mélange de mouille, de sueur et d’urine. Je voudrais bien aussi qu’elle s’occupe de moi parce que j’ai la chatte en feu, mais je suppose que ça viendra ensuite. Ne dit-on pas qu’il n’est pas meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?

En même temps que je lui broute le gazon je m’autorise à lui enfoncer un doigt dans le cul.

– Oh oui, encule-moi avec ton doigt .Touche ma crotte !

Puisque j’ai son assentiment, je ne vais pas me gêner, alors je pilonne, je pilonne tandis que ma langue vient taquiner don gros clito érigé comme une petite bite .

Hortense jouit en éjectant un geyser de mouille. C’est impressionnant !

Elle m’enlace, elle m’embrasse, me dit qu’elle m’adore , faut pas exagérer non plus !

– T’es vraiment un bonne pute !

Un compliment ça fait toujours plaisir !

– Lèche-moi ! Implorais-je ..
– Bien sûr ma chérie ! Je ne vais pas laisser cette jolie chatte s’endormir, elle mérite mieux que ça ! Putain qu’est-ce que tu mouilles, ça dégouline sur tes cuisses !
– C’est toi qui me fait mouiller.
– J’en suis fort aise !

Mes nichons ne semblent pas l’intéresser outre mesure, en revanche ma chatte et mon cul …

Pauline11
Elle me lèche le trou de balle, elle me doigte, putain mon cul ! Elle m’a foutu combien de doigts là-dedans ? Mais c’est bon, j’adore !

Elle m’a fait jouir, ce fut intense, puis elle me fit part de son envie de pisser. Entre putes je sais comment se passe ce genre de chose. Je lui ai offert la bouche, elle m’a offert son pipi, il était délicieux. Tout va bien !

– Alors cette réponse ? me demande-t-elle en se rhabillant
– Laisse-moi quelques jours.
– D’accord, voici l’adresse de l’établissement ! Ça s’appelle « La poule d’eau »

En fait ma décision était prise mais je temporisais par principe ne voulant pas paraître comme une proie facile.

Mais les choses se sont précipitées…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:52

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 10 – Au bonheur des dames
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Le lendemain

Il est 9 h 50, une calèche avec à son bord André Leduc et moi-même ainsi que Jojo la flèche, s’arrête à 30 mètres de l’entrée « Rue de Rome » de la Gare Saint-Lazare.

Je suis emmitouflée dans une pèlerine à capuche, méconnaissable.

Guigui, le conducteur, descend en sifflotant et fait semblant de vérifier les roues.

Je repère Izmir sur le trottoir et l’indique à Leduc. Celui-ci jette un œil aux alentours, repère un gros patapouf au physique de catcheur qui ne cesse de regarder à gauche et à droite

– A tous les coups, c’est la couverture, apparemment il n’y en a pas d’autres, on attend cinq minutes et on y va.

Cinq minutes plus tard Jojo la flèche et Guigui s’approchaient de Patapouf et lui tenaient des propos incohérents afin de l’empêcher d’agir.

Leduc descend approche Izmir, le menace d’un pistolet et l’oblige à monter dans la calèche, puis l’assomme d’un violent coup de matraque.

Je prends la place du cocher et démarre en direction du Boulevard Pereire sous les yeux éberlués de Patapouf qui ne comprend rien à ce qui se passe.

– Voilà, vous pouvez descendre, la suite ne vous regarde pas, mais j’en fait mon affaire.

Je suis revenue chez les Conrad, juste le temps de prendre quelques affaires (pas grand-chose, quelques changes et bien sur mon bouquin cochon et mon petit carnet) puis j’ai loué une chambre meublée avec mes économies, dans le quartier de Notre dame de Lorette.

Le lendemain la presse restait étonnamment muette à propos de la disparition d’Izmir. Il faut dire que Patapouf, craignant que l’on lui reproche d’avoir mal effectué son travail avait préféré ne pas rentrer à l’ambassade et s’en était allé chercher du travail boulevard du Temple où l’on recrutait des catcheurs.

L’ambassade de l’Empire ottoman s’inquiéta néanmoins et entama une démarche auprès du ministère des affaires étrangères. Mais nous étions en pleine crise ministérielle, le cabinet Jules Ferry venait d’être renversé et le nouveau titulaire avait autre chose à faire que de s’occuper de la disparition d’un diplomate de troisième zone. Les ottomans eurent juste droit à un communiqué par lequel on leur indiquait que la police française mettrait tous ses moyens eu œuvre afin de découvrir et de châtier les coupables (refrain connu).

Est-ce qu’alors j’aurais pu rester chez les Conrad ?

– Non, ces gens-là ne renoncent jamais, ils vont calmer le jeu quelques temps puis ils enverront un autre espion… C’est à moi de trouver un plan pour les contrer, j’ai une vague idée mais il faut que je l’affine. Reviens nous voir quand tu voudras… mais pas tout de suite.

Je me présentais donc « Au bonheur des dames » et demandait à rencontrer le chef du personnel.

Celui-ci un dénommé Minier est un grand échalas complètement chauve au visage poupin.

– Ah mademoiselle, je ne demanderais pas mieux de vous embaucher, mais voyez cette pile, ce ne sont que des demandes d’embauche, ceux avec recommandation sont au-dessus. J’ai donc l’embarras du choix, évidemment comme vous êtes mignonne, ça peut faciliter les choses, mais ça ne suffira pas.
-C’est donc un refus ?
– Pas forcément, en fait tout dépend de vous
– J’ai peur de ne pas comprendre.
– Disons que si vous étiez gentille avec moi, vous seriez sans doute embauchée.
– Je pense être une personne gentille.
– Mais jusqu’où pourrait aller votre gentillesse ?
– Arrêtons de tourner autour du pot, vous avez envie de me sauter, c’est ça ?
– Que voulez-vous, la chair est faible
– Alors d’accord, mais vous m’embaucherez !
– Cela va de soi !

Il se lève et ferme la porte à clé.

– Hum, j’ai l’impression que votre poitrine doit être plaisante… Montrez la moi, je vous prie.

Ils veulent tous voir mes nénés, c’est terrible, ça !

Je dégage tout mon haut et me voilà torse nu, les nichons à l’air. Minier ne peut alors s’empêcher de les tripoter avec ses grosses pattes. Je prends mon mal en patience, mais il ne semble jamais vouloir s’arrêter, et maintenant non content de tripatouiller, il lèche me foutant sa vilaine salive partout. Quel gros porc ! Je ferme les yeux et m’imagine que c’est un beau jeune homme, blond aux yeux bleus et poète à ses heures qui me traite ainsi. Ça aide !

Ah, enfin il s’arrête et me regarde avec un air idiot !

– Voyez-vous j’ai un petit vice. Oh ça n’a rien de méchant, mais j’adore la fessée ! Déclare Minier d’un air salace.
– Ah, vous voulez que je vous donne la fessée?
– Mais non voyons, c’est moi qui vais vous fesser !
– A mains nues ?
– Faut voir, j’ai ici quelques badines dont j’aime bien me servir. Mais ne craignez rien je ne vais pas vous abimer… Si vous voulez bien me dégager vos fesses et vous coucher sur mes cuisses
– Et après la fessée ?
– Après la fessée, je vous baise… sur le bureau ! Si vous pouviez savoir le nombre de nanas que j’ai baisé sur le bureau ! Hi ! Hi !.

Bon, puisqu’il faut en passer par là…

Je relève ma robe, retire la culotte et m’affale sur les cuisses du bonhomme.

– Vous avez un fessier magnifique ! Me complimente-t-il.
– Puisque vous le dites !
– Si, si, c’est sincère, vous savez j’en ai vu des culs !

Et vlan ! Je reçois une première fessée, elle est très supportable mais la seconde est plus forte, je serre les dents. Il tape maintenant à la volée. Ça commence à chauffer sévère. Il va s’arrêter quand ce con ?

Je sens sous mon ventre que le type bande comme un âne.

La fessée s’arrête soudainement.

– Relevez-vous. Vous avez le cul tout rouge, mais ça va partir. Je me suis fait mal aux mains mais ça valait le coup, je pourrais me servir d’un instrument mais ce n’est pas pareil, il manque cette sensation de contact entre les fesses et les mains, vous comprenez ?

Il est en train de me faire un cours cet abruti !

– Bon, maintenant il faut que je me vide les couilles !

Poète en plus !

– Allongez-vous sur le bureau, en laissant vos jambes pendantes’
– Vous ne préférez pas une bonne pipe ? Il paraît que je fais ça très bien ?
– Non c’est un truc de pute ! Moi je baise !

Mais qu’est-ce qu’il est con ! C’est pas possible d’être aussi con.

– Alors d’accord, mais faites ça par derrière.
– Et pourquoi donc ?
– Parce que je préfère et ce n’est pas négociable.
– T’es vraiment une salope !
– Si vous le dites !

Pauline10J’ai un peu relevé mon bassin afin de lui faciliter la pénétration, il n’a rien trouve de mieux que de m’y introduire un doigt et le faire bouger, puis content de lui, il m’a enculé en trois minutes chrono.

Fin de la corvée. Je suis embauchée.

J’ai donc été affecté au rayon lingerie. Drôle d’ambiance, toutes les collègues ont été embauchées dans les mêmes conditions que moi, certaines étaient adorables, d’autres de vraies pestes. Nous étions sans cesse sollicitées, le chef de rayon, le directeur des ventes et d’autres aussi. A force ça devient pénible.

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:49

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 9 – Les trois lascars
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Je me rendais donc le lendemain en fin de matinée à une adresse, Boulevard Richard Lenoir et montais chez un certain monsieur Leduc.

– Que me vaut cette visite, ma charmante dame ? Me demande l’individu en me déshabillant des yeux.
– Une personne dont je ne puis relever le nom, m’a demandé de vous contacter au sujet d’un contrat.
– Les contrats, c’est payant !
– J’ai ce qu’il faut !
– Racontez !
– Demain à 10 heures, gare Saint Lazare, j’ai rendez-vous avec un type à qui je dois remettre une enveloppe. (bref je lui explique sans lui dire qu’il s’agit d’un attaché de l’ambassade de l’empire ottoman)
– Et dans l’enveloppe il y a quoi ?
– Elle est factice, elle sera censée contenir des documents compromettants, mais en fait ce ne sera pas le cas.
– Je vois, il y a fort à parier que votre bonhomme sera couvert par un ou deux comparses, ça va être compliqué. Il faut que je réfléchisse un peu. Et vous savez ce qui stimule la réflexion ?
– Non mais vous allez me le dire !
– La chose, voyons ! La chose !
– Quelle genre de chose ?
– Quelque chose comme le sexe !

J’éclatais de rire me méprenant complétement sur ces intentions.

– C’est en vous branlant le bigoudi que vous allez trouver un plan ? Me gaussais-je.
– Non, c’est en faisant l’amour avec vous

Gloups !

– Mais rien ne presse, j’ai une vague idée sur la façon dont nous pourrions procéder, mais il faut que j’en parle avec quelques amis. Allez donc vous poser sur un banc sur le boulevard, le temps est clément aujourd’hui, et revenez dans une heure !

Une heure plus tard je revenais chez le bonhomme qui n’étais plus seul.

– Voici Georges dit Jojo la flèche, et Guillaume dit Guigui.

N’étant pas complétement débile, je me doutais bien que ces appellations venaient tout juste d’être inventées. Ces deux gaillards-là affichaient des figures patibulaires (pas tibulaires du tout comme disait un humoriste)

– Comme je vous le disait tout à l’heure, il nous faut un plan qui tienne la route, nous avons un vague idée mais il faut l’affiner. Et pour l’affiner il faut un stimulant. Acceptez-vous de nous stimuler ?
– Tous les trois ?
– Tant qu’à faire !
– Et si je refuse ?
– On majore la prime, mais comme je suppose que vous n’avez pas sur vous le montant de cette majoration…

Me voilà au pied du mur ! Bien sûr j’aurais pu refuser et dire à monsieur Conrad que ce Monsieur Leduc ne souhaitait pas honorer ce contrat… Mais en fait je n’y ai même pas pensé !

– Bon, je vais être à vous, mais promettez moi de ne pas user de brutalité.
– Mais chère amie dont nous ne saurons jamais le nom, nous sommes doux comme des agneaux.
– Par ailleurs, si vous me pénétrez le con, retirez-vous avant de gicler.
– Mais oui, ma douce, maintenant assez parlé, montre-nous tes atours !

Je me suis donc débarrassée de mes vêtements tandis que les trois lascars se dégageaient de leur vêtements du bas.

Et aussitôt c’est la ruée ! Six mains qui me pelotent, me caressent, me triturent. Pas un seul endroit n’est épargné. J’ai des doigts dans la chatte, d’autres dans mon trou du cul.

J’essaie de ne pas rester passive, mais ça n’a rien d’évident. Je parviens tout de même à m’emparer d’un bite que je branlote.

– Suce-moi salope !

J’ignorais que j’étais chez des poètes.. Mais la salope que je suis se baisse et fourre la bite de Guigui (car c’est de lui qu’il s’agit) .dans ma bouche..

Les deux autres viennent à ses côtés. J’ai compris ce qu’ils veulent, et donc je les suce les uns après les autres. J’ai complétement oublié l’épisode « lingette », mais heureusement leur état n’a rien de repoussant. En même temps Leduc tripote les fesses de jojo. Ces deux-là seraient à voile et à vapeur que cela ne m’étonnerais pas.

Je suce, je suce, je n’arrête pas de sucer, à ce point que je vais finir par avoir mal à la mâchoire.

Jojo se retourne et me présente ses fesses. Il veut donc que je lui prodigue une feuille de rose. Or justement ça ne sent pas précisément la rose à cet endroit mais j’en ai vu d’autre et lèche donc de trou de balle avec application.

Au bout d’un moment Leduc me demande de m’étaler sur le sol, ou plus exactement sur le vieux tapis.

– Ben non, ça ne va pas le faire ! Objecte Jojo.

S’en suit une courte discussion sur la meilleure position à adopter. Ils me font rire à être aussi empruntés

Pauline09C’est finalement Leduc qui vient s’étaler à ma place et on me demande de le chevaucher.

Du coup Jojo peut venir derrière moi afin d’accéder à mon trou de balle

Et le trio se met en branle. Pas évident comme figure de style, il faut de la synchronisation et ça ne vient pas de suite.

Quant à Guigui, il se pointe devant mon visage la bite en avant. Je vais donc le sucer pendant que les deux autres vont m’enfiler

C’est Jojo qui a jouit le premier, il se retire de mon cul exposant sa bite bien polluée. Il me contourne et a sans doute l’idée de me la faire nettoyer. Manque de chance pour lui, ma bouche est occupée, du coup il s’en va je ne sais où.

Guigui a déchargé dans ma bouche, j’en ai recraché un peu, j’ai avalé le reste. Leduc s’est retiré (c’est bien de tenir ses promesses) et sa bite vient dans ma bouche remplacer celle de son acolyte.

Ouf, c’est fini !

Je me relève et cherche de quoi me rincer un peu. Mais voilà que Guigui et Leduc entreprennent de pousser le tapis sur le côté. En dessous ce sont des tomettes. Et on me demande de m’y allonger.

Pourquoi faire ?

J’avoue ma grande perplexité

– On va t’arroser, ça va te rafraichir ! Indique Leduc.

Ah bon ! Mais c’est froid les tomettes ! Je m’installe néanmoins et j’attends. Mes trois zigotos me pissent dessus. Curieusement alors que la partouze m’avait laissé indifférente, cette douche dorée aurait tendance à m’exciter. Allez comprendre, vous ?

Et en se rhabillant, Leduc m’annonça que le plan était prêt.

– Voilà comment nous allons procéder…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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