Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 19 – Sur la route de Las Vegas
On a laissé Bob en plan dans ce récit, Bob qui s’est sauvé comme un voleur sur son cheval pendant que Howard Buchanan se faisait trucider par Davy.
Au terme de sa fuite, Bob s’est arrêté à Havelock Valley. Il prend une chambre d’hôtel qu’il paie avec ses gains aux dés.
Il pense sérieusement à laisser tomber la recherche du magot de McGregor, n’ayant plus aucun plan de rechange. Mais quand il apprend incidemment que William va hériter de la fortune et des terres
de son oncle, il devient fou de rage.
Il enfourche son cheval et galope jusqu’au ranch de William Buchanan. L’endroit est bien gardé et quand il se présente à l’entrée en demandant à rencontrer le propriétaire du lieu, on le fait
d’abord poireauter, puis le garde lui fait part de son intention de le désarmer.
– Il n’en est pas question !
– Dans ce cas foutez le camp !
– Bon, bon je vous confie mon flingue.
Le garde retire les balles du révolver et lui rend, puis après l’avoir fouillé, lui confisque son couteau de trappeur.
On le fait entrer dans le bureau de William. Celui-ci sait qu’il en fera pas le poids face à Bob qui est une force de la nature, mais le garde est là, il veille au grain et il est costaud.
– On peut se parler en tête à tête ? Demande Bob !
– Surement pas !
– Ton garde n’a pas besoin de savoir ce que j’ai à te dire.
– O.K. Tom, laisse-nous.
William fait glisser son revolver sur ses cuisses prêt à tirer.
– Alors ?
– Alors si tu ne me donnes pas ma part du magot de McGregor je vais expliquer au nouveau shérif tes attaques de diligences en fournissant tous les détails.
– Et comme tu y as participé, tu seras pendu en même temps que moi ! Ça t’arrive de réfléchir parfois ?
– Je te dénoncerais par lettre, je resterais caché…
– A bon tu as appris à écrire ? Et ç’est tout ce que tu veux ?
– Oui !
– Recule !
– Pourquoi ?
– Parce que tu pue le chacal !
Vexé, Bob s’avance, William dégage son révolver et fait passer Bob de vie à trépas !
Bien sûr j’ignorais cet évènement que Kate me narra un peu plus tard.
Parce que Kate s’est pointée un beau matin au Pretty Saloon en demandant après moi.
On est toute contente de se retrouver, bisous, bisous.
– On s’est engueulé ce matin avec William, M’explique-t-elle, ce type est de plus en plus violent, j’en ai marre de lui, je me suis cassée en douce pendant qu’il cuvait son whisky. Et puis c’est
pas une vie, j’ai des belles robes, des bijoux, je mange de bonnes choses mais je me fais chier, il me laisse de moins en moins de liberté. Alors je vais prendre la prochaine diligence, je
trouverais bien un saloon qui veut de moi.
– Tu sais que tu me donnes une idée, moi aussi j’ai envie de changer d’air ! On part ensemble ! Si on allait à Las Vegas, il parait qu’ils cherchent tout le temps de nouvelles filles !
– Quand ?
– Je vais regarder les horaires des diligences… Il y en a une cet après-midi, on peut la prendre. Il faudra faire plusieurs changements
– Oui !
– Mais avant il faut que je dise au revoir à ma mère ?
– Ta mère ?
– Ben oui, ma mère !
Molly draguait dans le saloon je l’aborde discrètement.
– Je vais partir d’ici… demain de bonne heure… je t’expliquerais, mais avant j’aimerais qu’on se dise au revoir gentiment.
– O.K, viens me voir demain avant le service. Viens une heure avant qu’on prenne notre temps.
Pourquoi une heure avant ? Il ne faut pas une heure pour se dire aurevoir ?
Et le lendemain matin, alors que le jour n’était pas encore levé, je frappais à la porte de sa chambre
– Alors tu te barres ? Ça te prend comme une envie de pisser ?
– Envie de changer d’air ! Et puis croiser Davy tous les jours, ça commence à me gonfler.
– Bien, c’est ta vie, j’espère qu’elle sera heureuse. On s’embrasse !
– Bien sûr !
Sauf que la baiser n’a rien de maternel, c’est carrément une galoche bien baveuse !
– Si je te dis que j’ai envie de toi, tu me réponds quoi ? Me dit ma mère
– Tu y prends goût si je comprends bien…
– Attends, ça me ferait plaisir, mais si tu ne veux pas, je ne serais pas fâchée ! Poursuit ma génitrice.
– Mais voyons, j’en ai autant envie que toi, tu le sais bien !
C’est donc pour ça qu’elle souhaitait qu’on se retrouve une heure avant le service.
Alors on s’est déshabillées de conserve. Nues l’une face l’autre on s’est échangé quelques douces caresses jouant chacune avec les nénés de l’autre, avant que nos mains redescendent dans un
endroit plus stratégique.
On n’allait pas rester debout, le lit nous attendait et là nous avons repris nos pelotages, nos caresses et nos baisers avant de nous retrouver en position de soixante-neuf.
J’ai donc à nouveau tous les trésors de ma mère à portée de bouche. Bien sûr que je vais lui lécher l’abricot pour la faire jouir, mais auparavant je veux encore une fois gouter à la douceur de
son anus.
– Oh, ta langue ma fille !
– Chut personne ne doit le savoir !
– Le couloir est vide et puis maintenant que tu vas partir, quelle importance ?
Ma langue revient sur sa figue, ruisselante comme un torrent de montagne.
– Qu’est-ce que tu mouilles.
– Vite, mon clito fais-moi jouir.
– Toi aussi, on va essayer de jouir ensemble !
J’ai léché son clitoris noyé dans un océan de mouille, ma mère est partie au quart de tour, je n’ai pas joui en même temps qu’elle, mais quelques minutes après.
Et avant de quitter sa chambre, j’ai demandé à ma mère de me pisser dans la bouche. Quand on est coquine autant l’être complétement.
– T’est vraiment une belle salope ! Me dit-elle
– Comme toi, Maman !
– Alors ouvre bien ta bouche, j’ai déjà pissé mais je vais essayer de te faire quelques bonnes gouttes…
Finalement mon départ risquait d’être un peu trop voyant. J’avais profité d’un moment d’inattention de Dorothy et de Davy pour cacher Kate dans le petit grenier du saloon.
Et aux premières lueurs de l’aube, alors que tout le monde ronflait, je suis allé réveiller ma copine et nous sommes sorties, bien sûr il n’y a aucune diligence à cette heure matinale, mais la
cariole de Davy est entreposée dans l’écurie et je sais comment y pénétrer. Le temps d’atteler un cheval et nous voilà parties.
J’ai déposé une enveloppe dans le tiroir-caisse de Dorothy.
« Je m’en vais vers d’autres horizons. Je me suis permis d’emprunter la cariole et le cheval de Davy. Tu trouveras quelques billets que tu lui remettras (c’est uniquement pour le cheval). Je
t’embrasse. Lilly »
Eh oui, dans l’Ouest, on ne rigole pas avec les voleurs de chevaux…
– Tu connais le chemin ? Me demande Kate
– Faut aller vers le sud, on trouvera bien, mais avant je vais passer voir le shérif de Norton City.
– Hein ! Tu vas aller voir un shérif alors qu’on vient de voler un cheval ?
– J’ai volé la cariole, pas le cheval !
– Hein ?
– Je t’expliquerai. Ces derniers temps, j’ai croisé pas mal d’emmerdeurs dont certains voulaient carrément me faire la peau. Le Shérif Taylor ne peut rien me refuser, je veux simplement savoir si
j’ai encore des ennemis qui trainent !
– Tu t’inquiètes pour rien, personne n’ira nous trouver à Las Vegas !
– Ne crois pas ça, le monde est petit…
– Tu me raconteras tout ça, mais je te signale que tu viens de t’en faire un nouveau ?
– Un nouveau quoi ?
– Un nouvel ennemi ! Dit-elle en me montrant la cariole.
– Davy ? Il ne tentera rien contre moi, il est trop péteux.
Effectivement Davy n’a pas l’intention de faire quoique ce soit, il est même plutôt ravi de me voir partir. Mon départ lui aura juste coûté le prix d’une carriole !
En revanche, il y en a un autre qui n’est pas content du tout, c’est William Buchanan.
Flashback, la veille
– Putain, la salope ! Avec tout ce que je lui ai acheté, les robes, les bijoux. Je ne pouvais la forcer à m’aimer, mais elle aurait pu me montrer un peu de respect, non ?
– Vous voulez que je me renseigne pour savoir où elle est passé ? Propose Peter.
Peter est allé de suite au Pretty-Saloon, il sait très bien que les filles ne diront rien. En revanche les clients.
– Oui, elle est passée dire bonjour à ses copines…
– Et ensuite, elle est partie où ?
– Je ne sais pas je ne l’ai pas vu ressortir.
Quand il rend compte à son patron, celui-ci semble un peu calmé.
– Bon, faut que j’en prenne mon parti, si on la retrouve, elle s’enfuira de nouveau, je n’ai pas que ça à faire. Qu’elle aille au diable !
– Je laisse tomber alors ?
– Va quand même te renseigner au saloon demain. Ce n’est pas normal que personne ne l’ai vu sortir…
– Et si je la retrouve ?
– Tu me la ramènes pas ! Mais tu as le droit de lui foutre trois baffes, et si tu veux la violer, tu as ma permission.
Fin du flashback
En début d’après-midi, Peter s’attable au Pretty-Saloon. C’est Cindy qui vient le brancher.
– Alors beau cow-boy, ça te dirait un petit moment avec moi ?
– Pourquoi pas ? Je suis passé hier, il y a un gars qui m’a dit que Kate était passée…
– Ben, oui, elle passé dire bonjour !
– Et elle est partie où, parce qu’il paraît qu’elle n’est pas retournée chez William Buchanan ?
– Ça mon grand, tu m’en demandes de trop !
Peter sait très bien que Cindy ne dira rien ! D’ailleurs sait-elle vraiment quelque chose ? Mais parler un peu fort attire toujours les bavards.
– Y’a Lilly qui s’est sauvé ce matin en piquant la cariole de Davy. Si ça se trouve Kate était avec elle.
– Et elles seraient allées où ?
– Ça ?
– Lilly disait toujours qu’elle voulait aller à Las Vegas.
– Et elles seraient parties quand ?
– Cette nuit, il paraît.
« Est-ce que je peux les rattraper en galopant ? se demande Peter ! Ça ne coute rien d’essayer ! »
– Alors, tu montes avec moi ? lui demande Cindy.
– Non, je viens de me rappeler que j’ai une course à faire.
Et le voilà qui se met à galoper. Il se dit que malgré le retard qu’il a pris un cheval au galop finira bien par rattraper une cariole. Et il a chevauché ainsi jusqu’à une heure tardive.
« Bon, j’y renonce, elles sont du prendre une autre direction ‘
Et il rebroussa chemin.
Eh oui, il ne risquait pas de nous trouver, puisque nous étions à Norton City…
En partant du Pretty-Saloon nous avons chevauché jusqu’à environ un mile, là ou Kate savait que se trouvait une grange non protégée. Notre intention était de nous y reposer et de reprendre notre
route après le lever du soleil.
Mais fatiguées et stressées, nous nous sommes réveillées alors que le soleil était déjà très haut dans le ciel.
Et quand nous somme arrivées au bureau du shérif de Norton City, c’est l’adjoint Davenport qui nous a ouvert. Je ne vous raconte pas sa tronche. Gêné le mec, mais gêné !
– Heu, c’est pourquoi ?
– On vient voir le shérif Taylor.
– Il n’est pas là, il y a eu une bagarre au ranch des alouettes, il y a un gars qui est mort… Je peux peut-être vous renseigner.
– Ben, non, c’est un peu personnel, on peut l’attendre ici ?
Il n’a pas osé nous refuser ça, alors on a attendu, Davenport nous a alors proposé de jouer aux cartes. Pourquoi pas ? Ça nous a passé le temps !
Et au bout de deux heures Taylor finit par revenir.
– Bonjour mesdames, que me vaut cet honneur !
– Juste une question, mais je préfèrerais qu’on ne soit que tous les trois.
– Bon, Davenport, va faire un petit tour pendant une heure, tu seras gentil !
– T’as arrêté personne au ranch ! S’étonne tout de même l’adjoint avant de se préparer à quitter les lieux.
– Pff ! Toujours le même cirque, soi-disant légitime défense, et des témoins aussi fiables que des couteaux ébréchés.
J’attends que Davenport ait quitté le bureau pour poser la question qui me brule les lèvres.
– Tu m’as fait parvenir un message en me disant que Stanley n’était plus dangereux, mais…
– Tu voudrais des détails ?
– Ben oui !
Alors il m’a raconté, sa version me paraît un peu arrangée, mais bon l’essentiel c’est que le risque de ce côté-là a disparu pour de bon ! Ouf !
Je lui fais part ensuite de mes intentions de quitter la région en compagnie de Kate, ça a l’air de le rendre tout triste. L’idée de lui proposer un câlin d’adieu m’a traversé l’esprit mais je
pense que Kate qui ne lui doit rien ne serait pas partante.
– Non on va s’en aller, à priori, je n’ai donc plus d’ennemi ?
– Pas que je sache !
– Et Davenport, tu as confiance ?
– Pas trop, mais il ne va pas te courir après. Mais dis-moi Lilly, maintenant que tu vas quitter la région, tu peux peut-être me dire ce que tu sais au sujet du magot.
– Mais je ne sais rien !
– Allons, allons !
C’est alors que Kate vient me souffler je ne sais trop quoi à l’oreille, je ne comprends rien de ce qu’elle raconte. Très diplomate, Taylor quitte la pièce sous le prétexte d’aller pisser.
– Mais t’es complètement conne ! Eructais-je, il va se douter de quelque chose.
Alors elle m’a expliqué son idée, une bonne idée, j’avoue.
– C’est William Buchanan qui est en possession du magot, annonçais-je à Taylor dès son retour
– Quoi ?
– L’argent a été déposé en banque. Personne ne pourra rien prouver.
– Mais comment il a su pour le coffre de McGregor ?
– Là tu m’en demandes trop ! Tu ne pourras rien faire contre William Buchanan, mais si le bruit se répandait, sa superbe en prendrait un sacré coup
– Et comment tu peux être au courant ?
– Je ne peux pas te donner d’autres détails mon gros biquet ! Bisous, on s’en va !
Quand Davenport revint, Taylor voulut tester ses réactions :
– Complètement givrées, ces deux nanas, tu sais ce qu’elles sont allées me raconter ? Que ce serait William Buchanan qui aurait piqué le magot de McGregor. N’importe quoi !!
– Elle ne sait plus qui accuser ! Commenta Davenport.
– Remarque, ça n’a rien à voir, mais on peut quand même se poser des questions sur la façon dont William Buchanan s’est enrichi !
– Oui, c’est vrai que c’est bizarre…
Taylor pensait qu’en chargeant William devant Davenport, celui-ci prendrait sa défense et lâcherait quelques informations sur ma personne. Mais cela ne pouvait fonctionner.
En fait ni Taylor ni Davenport ne croyaient un traitre mot au sujet de la culpabilité de William, mais les deux hommes sont très différents, et si Taylor sait tenir sa langue, Davenport est au
contraire un incorrigible bavard…
Alors un jour l’inéluctable se produira, il sera abordé par un soiffard quelconque.
– Le magot de McGregor, vous avez une piste ?
– Bof ! Tout le monde accuse tout le monde… On a même parlé de William Buchanan…
– C’est vrai qu’avec tout le fric qu’il a amassé et qui vient de je ne sais pas où…
La rumeur se répandra, enflera, et viendra jusqu’aux oreilles de McGregor. Le shérif sur l’injonction du maire refusant de se bouger, le vieux patriarche lèvera une milice privée et ce sera
l’affrontement sanglant entre les deux riches propriétaires du comté…
On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?
Revenons à Peter qui ne nous a pas trouvé et qui revient au bercail…
Nous voilà parties depuis quelques heures. Il nous faudra trouver quelque chose pour nous abriter cette nuit… Un cavalier arrive à contre sens, il va pour nous croiser, mais soudain il pile.
– Bonjour mesdames !
Peter, le bras doit de William Buchanan, qu’est-ce qu’il fabrique ici ? Je réalise alors que nous n’avons pas pensé à nous armer.
– Vous allez où comme ça ? Demande-t-il
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ! Répond Kate
– C’est que William est très en colère !
– Ça lui passera !
– Humm
– Qu’est-ce qu’il t’a demandé de faire ? De me ramener à son ranch ? C’est ça ? Lui demande ma copine.
– Non ! Il ne veut plus entendre parler de toi !
C’est donc autre chose, et cet autre chose nous rend blêmes. Que faire ?
– On peut peut-être s’arranger, non ? Intervins-je.
– En fait, William m’a confié une mission, mais je ne l’accomplirais pas.
– Hein ! Quelle mission !
– Vous foutre une bonne raclé Et peut-être même vous violer.
Il n’était donc pas question d’attenter à nos vies ! Du coup je respire mieux !
– Alors qu’est-ce que tu fous là ?
– Fallait bien que je donne le change. Et puis il y a autre chose. Je m’en veux terriblement de vous avoir fouetté dans la grange.
– Sur le coup, ça ne te déplaisait pas tant que ça, tu bandais comme un taureau. ! Ne puis-je empêcher de lui faire remarquer.
– Je sais, je ne suis pas parfait, je me suis déjà excusé auprès de Kate, mais je n’ai pas eu l’occasion de le faire auprès de toi, alors je te présente mes excuses. Me dit-il
Mais c’est qu’il en devient pitoyable.
– Bon, d’accord, tu t’es excusé, maintenant on va reprendre notre route.
– Si vous estimez que je mérite une punition, je me laissais faire ! Ajoute l’homme.
Alors voilà autre chose ! Peter serait maso, pourtant je n’avais rien remarqué de tel quand nous nous sommes côtoyés, mais c’est vrai aussi que dans l’environnement macho de l’Ouest, ce n’est pas
si facile à assumer.
– Tu voudrais qu’on te fouette ! Intervient Kate amusée par le discours de l’homme. Ne serait-ce que pour voir ce que ça fait.
– Si ça vous amuse, pourquoi pas ?
Moi j’aurais volontiers continué la route et laissé ce connard en plan, mais Kate avait manifestement envie de se distraire à ses dépens.
Il y avait une baraque abandonnée et en ruines un peu plus loin, on s’y rend et Kate en descendant de la cariole prend soin de s’emparer de la cravache
Je subtilise le fusil accroché au flan du cheval de Peter et on fait entrer l’homme dans la barque en lui intimant l’ordre de se déshabiller.
Personne n’a dû pénétrer dans cette ruine depuis des mois, ça sent la poussière. Un fouillis d’objets déglingués, des vêtements en lambeaux trônent dans un coin. Kate y prélève de la ficelle et
un vieux foulard.
– Tiens le en respect pendant que je lui ligature les couilles ! Me demande ma copine.
Mais le type se laisse faire sans protester, sage comme un bon toutou… Et c’est qu’elle les lui serre fort ses couilles, Kate, Mais faut croire qu’il y trouve son compte parce qu’il bande sans
vergogne.
– Et maintenant, à quatre pattes, je vais te rougir le cul.
Et c’est parti ! Kate cingle à tout va, elle n’y va pas doucement, de jolies stries écarlates ne tardent pas à apparaître sur le fessier de Peter qui accueille les coups de cris étouffés.
– A ton tour, maintenant ! Me dit-elle en me tendant la cravache.
Assez bizarrement, je ne me sens pas trop motivé. Je trouve qu’on est en train de perdre notre temps avec ce bonhomme qui ne mérite que notre mépris. De plus comme il est maso, la punition n’en
est pas vraiment une ! Mais bon, je ne vais pas jouer les rabat-joie non plus, Kate est tellement contente de lui faire des misères…
Alors, je tape, je cingle mais ce cul trop rouge me fait peur, j’ignore avec quelle force je dois continuer.
– Plus fort ! Me dit Kate !
Après tout en tapant plus fort, ce sera peut-être une vraie punition, donc je fais comme ça. Et là je sens qu’il a vraiment mal, il n’ose pas me dire d’arrêter mais il n’est pas bien du tout. Je
lui assène encore cinq coups avant de m’arrêter.
– Il ne va pouvoir s’assoir pendant huit jours ! Commentais-je.
– Et je te dis pas comment il va faire sur son cheval !
Du coup on éclate de rire ! Ça fait du bien !
Peter a conservé la position, Kate lui ordonne de se coucher par terre sur le dos, lui détache les couilles, mais lui ligote les mains et les chevilles.
Qu’est-ce qu’elle fout ?
Elle utilise ensuite le vieux foulard trouvé dans le fouillé pour lui bander les yeux.
– C’est bon il ne nous dérangera pas ? Me dit Kate en se dépoitraillant !
J’ai compris, cette petite séance de pur sadisme l’a complètement excité. Mais comment pourrais-je résister à cette magnifique paire de seins qui s’offrent à ma vue !
Je les pelote, j’en aspire les bouts, l’excitation me gagne très vite, et on se déshabille de conserve.
Je ne sais pas comment on a fait, mais on s’est retrouvée par terre, sur le sol poussiéreux. On continue caresses et baisers. Nos doigts vont partout, chacune titillant la chatte de l’autre.
– Mon cul ! Mon cul ! Supplie-t-elle
On y va, on y va, mon doigt entre là-dedans tout seul, elle miaule, elle adore ça, elle se contorsionne, on se retrouve tête bêche en soixante-neuf. Je retire mon doigt et c’est maintenant ma
petite langue qui lui butine son petit trou, j’adore ce petit goût acre qui le fait bien.
On a fini par se brouter la chatte jusqu’à ce que nos cris de jouissance envahissent la cabane.
Peter n’aura rien vu, mais tout entendu.
On s’embrasse…
– Te relève pas, je vis te pisser dessus ! Me dit Kate
– Moi je veux bien, mais je vais m’essuyer avec quoi ?
– Si t’avale, tu seras pas mouillée !
– On avale jamais tout !
– Bof, avec cette chaleur, ça séchera vite !
Si elle le dit…
J’ai bu ce que j’ai pu de son délicieux pipi et quand elle m’a demandé la réciproque, c’est avec grand plaisir que je lui ai fait gouter au mien.
Kate enlève le bâillon de Peter.
– Voilà ! Nous on s’en va, on te laisse ici, je n’ai jamais été très forte en nœuds, tu devrais pouvoir te libérer sans trop de difficulté. On te confisque ta carabine et tes cartouches.
– Je…
– On t’a pas autorisé à parler !
– Laisse le causer, on ne sait jamais ! Intervins-je.
– Est-ce que vous m’avez pardonné ? Demande-t-il simplement.
Ça nous a fait bien rigoler alors que lui nous regarde avec des yeux de chien battu.
– Mais oui, on va dire qu’on est quitte, mais t’es quand même un gros connard ! Lui dit Kate
– Un très gros conard ! Renchérissais-je.
Et on a repris la route… pour de nouvelles aventures ? Allez savoir ?
Allez en chœur :
« We’re two nice western hookers and we love what we do » (On est deux belles putes de l’Ouest et on adore ce qu’on fait)
FIN
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