Léna Van Eyck

Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 09:47

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 2 – Les brigands lubriques
Stamp Mature Sodo

Evidemment les bandits nous dépouillèrent de nos bagues, bracelets et colliers, faisant pleurer de rage ma pauvre maman.

– Vous avez remarqué comment mes compagnons vous regardent ? Nous nargua le moustachu.
– Oui bon, on a compris… répondit ma mère.
– Ces gens ont des besoins, il faut les comprendre.
– Et nous sommes là pour assouvir leurs besoins ?
– La destinée vous a en effet placée là ! Qu’elle en soit remerciée ! Alors soit vous vous laissez faire gentiment soit vous ne vous laissez pas faire et dans ce cas nous passerions outre votre volonté. C’est vous qui voyez…
– Je peux vous demandez une faveur ? Intervient Pauline à la surprise générale.
– Et vous vous croyez en position de négocier ?
– Je peux essayer ?
– Exprimez-vous, on va voir.
– Je peux vous sucer, vous pouvez me prendre par le petit trou mais laissez le reste tranquille, je n’ai nulle envie d’avoir un enfant de brigand

Voilà qui fait rire la vilaine bande à gorge déployée

– Tu entends Roger, cette salope veut qu’on l’encule !

Et encore une fois ça les fait rigoler, il n’y a vraiment pas de quoi !

– Eh bien, voici une proposition originale ! Elles veulent être enculées, alors enculons ces salopes !

L’un des bandits s’approche de moi :

– Toi tu as vraiment une frimousse à faire des pipes, tu vas me sucer, mais attention ne mords pas sinon je t’embroche comme un poulet.

Je dois bien reconnaitre que l’individu à une jolie bite, bien raide, avec le gland décalotté et brillant. En revanche il sent un peu fort.

Je ferme les yeux, m’imaginant que j’ai affaire à un brave soldat revenant de la guerre et m’efforce de sucer le mieux possible.

Je me dis que si j’arrivais à le faire jouir, cela m’épargnerait une pénétration malaisante. Mais je dois être tombé sur un « peine à jouir », ça ne vient pas… et pourtant je ne ménage pas mes efforts.

Je finis par ouvrir les yeux et je peux voir ma mère se faire culbuter par le chef de bande tandis qu’un autre encule Pauline à la façon d’un bourrin.

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Le quatrième brigand nous regarde en se paluchant la bite et en tenant en respect Thomas qui se demande à quelle sauce il va être mangé.

Mon brigand finit par jouir dans ma bouche, j’en avale un peu, laisse le reste dégouliner sur mon menton.

Les deux autres semblent également avoir terminé. Ils se regroupent autour de Thomas, blanc comme un linge.

– Ben alors qu’est-ce que tu attends pour l’enculer ? Lui demande le chef
– C’est que j’aurais préféré l’une de ces dames…
– Tu ne vas pas faire le difficile, un cul c’est un cul !
– Oui mais celui-ci n’est point féminin !
– Ce n’est pas pour cela qu’il ne serait point accueillant.
– Non, non, mon cul n’est pas accueillant du tout ! Croit devoir ajouter Thomas à qui on n’avait rien demandé.
– Toi, on ne te demande pas ton avis.

Et pendant ces tergiversations, nous nous sommes regroupées, ma mère et ma sœur et moi, en s’octroyant d’innocentes caresses en guise de consolation.

– Non mais regardez-moi ces trois gouines ! Dit alors le chef. Ne vous gênez pas pour nous, si vous voulez vous caressez, allez-y carrément. Toi la brune, qu’est-ce que tu attends pour lécher ta mère. Vicieuse comme elle est, elle doit adorer ça.

Echange de regards avec ma mère qui sans le dire semble me faire comprendre que si ça pouvait le calmer…

Et me revoici entre les douces cuisses de ma génitrice. J’adore lécher ma mère et ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, c’est tout !

Pendant ce temps, l’un des brigands s’en est allé couper une fine branche de noisetier et la tend à Pauline.

– Toi, tu vas cingler les fesses de ce pourceau, jusqu’à ce qu’elles deviennent rouge, cela lui apprendra à rouspéter quand on veut l’enculer.

Vous pensez bien que Pauline ne se le fait pas dire une seconde fois. Tandis que deux marauds empêchent Thomas de gesticuler, ma sœur s’en donne à cœur joie en fouettant le popotin du palefrenier. Il crie, il hurle, il vitupère, mais Pauline continue tant qu’on ne lui dit pas d’arrêter.

– Bon, il en eu assez, maintenant on va lui ramoner le trou du cul.

Le brigand qui n’avait pas joui lui pénètre le fion faisant râler l’homme sous les encouragements de ses complices..

– Vas-y défonce lui la rondelle à ce pourceau. Faire croire à des gentes dames qu’on les emmène au couvent alors que le couvent est de l’autre côté, tu devrais avoir honte !
– Mais puisque je vous dis que je me suis trompé.

Le brigand a joui dans le fondement de Thomas, ce dernier croyant son supplice s’écroule de honte dans l’herbe.

– Bien, dit le moustachu, être brigand n’empêche en rien d’être gentilhomme, nous n’allons pas vous laisser ici, vous risqueriez d’attraper une mauvaise fièvre, vous vouliez joindre le couvent de Sainte Agathe, rhabillez-vous nous allons vous y mener..

Nous récupérons nos vêtements laissés entassés à même le sol, Thomas s’approche également.

– Oh, toi le drôle, je ne t’ai pas, semble-t-il autorisé à te rhabiller, c’est à ces dames et uniquement à ces dames que je m’adressais.
– Mais…
– Mais quoi ? Ne te plains pas, nous aurions pu t’embrocher comme un vulgaire poulet.

Et tandis que nous prenions place dans la carriole conduite maintenant par le moustachu, Thomas fou de rage se confectionnait une sorte de pagne à l’aide de branchages et de fougères afin de dissimuler sa nudité.

– Je me vengerai, je me vengerai ! grommelait-il avant d’entamer une longue route à pied jusque chez lui…

Et justement parlons-en de ses pieds, puisqu’ils commençaient à le faire souffrir.

– Ils auraient pu au moins me laisser mes chaussures !

A l’aide de feuilles agglomérées dans la boue il put se constituer quelque chose qui ressemblait d’assez loin à des souliers mais qui au moins lui protégerait sommairement les pieds

– Je me vengerai, je me vengerai… répétait-il en boucle.

C’est que pour l’homme la situation était désastreuse. Certes l’humiliation de cette attaque surprise et le sort qu’on lui avait réservé le rendait en rage. Mais il n’y avait pas que ça…

Il avait promis à madame Galoubet la livraison de deux jeunes filles et de leur mère. Et madame Galoubet payait bien, rubis sur l’ongle.

Ce manque à gagner mettait en péril sa situation financière, son commerce de chevaux battait de l’aile depuis qu’un conçurent avait eu le toupet de vendre moins cher et plus performant.

L’unique solution qui lui venait à l’esprit était de récupérer les trois femmes, mais comment procéder ?

Il tenta d’échafauder mille plans, après tout cela agrémentait sa longue marche, mais ne trouvait rien de très pertinent.

– La nuit porte conseil, demain j’aviserai

Quand nous arrivâmes à environ une centaine de toises du couvent, le moustachu nous intima l’ordre de descendre.

– Voilà, c’est là-bas, bonne chance, peut-être nous croiserons nous de nouveau un jour.
– Pour nous prendre quoi ?
– Allez savoir, le destin est tellement facétieux. Je m’appelle Philibert, ce n’est pas mon vrai nom mais je m’en voudrais de n’être qu’anonyme dans vos souvenirs !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 09:44

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck.
1 – Thomas le palefrenier
stamp pipe

Je me prénomme Margot et serais la narratrice de ce récit libertin qui je l’espère vous mettra les sens en émoi.

Mais déjà, plantons le décor.

Nous sommes en l’an de grâce 1708, sous la régence de Duc d’Orléans.

Rendons-nous pour l’instant à Gouvion le Château quelque part en Ille de France, le baron Philippe Savourey de la Treille y réside (ou plutôt y résidait, mais n’anticipons pas trop) avec son épouse Catherine, ses trois enfants et sa domesticité.

Catherine est une très jolie femme, brune et souriante elle porte fièrement ses 44 printemps, il y a longtemps qu’elle ne partage plus la couche de son époux et elle se console avec ses amants et ses amantes et s’amuse même parfois avec sa progéniture.

Parlons-en justement, passons rapidement sur François le fils ainé qui n’interviendra pas dans ce récit. Mais parlons de ces demoiselles.

Moi je suis Margot, 24 ans, brune aux yeux verts comme ma mère, amoureuse d’un roturier, le paternel a tout fait pour rendre ce mariage impossible et depuis je me console comme je peux, le jardinier, ma mère, ma sœur, mes godemichets, je ne suis pas bien compliquée.

Pauline a 22 ans, elle est aussi délurée que moi, elle est blonde ce qui pourrait laisser supposer que le père n’est pas Philippe, mais ce sont des choses qui ne vous regardent pas.

Mon père, Philippe est un joueur invétéré, il a eu en son temps de la chance au jeu avant que le vent tourne, il a donc fait attention jusqu’au jour où perdant une grosse somme, il s’est mis à miser de plus en plus gros… Bref au moment où commence le récit, notre baron est endetté jusqu’au trognon.

Les débiteurs lassés d’attendre le remboursement de leur dette finirent par porter plainte et Philippe fut sommé de rembourser dans un délai d’un mois

Mais comment faire ? C’est bien connu, les problèmes d’argent éloignent irrémédiablement amis et famille, donc il ne rembourse pas. On lui octroya généreusement une semaine supplémentaire de délai. Au cours de laquelle il put vendre quelques bricoles mais on restait loin du compte, très loin même.

La décision du tribunal fut inéluctable, tous les biens mobiliers et immobiliers du Baron seraient vendus aux enchères.

Les choses allèrent très vite, les meubles furent emportés, les domestiques furent congédiés, le fils trouva refuge dans la marine royale, quant à Philippe, on le conduisit sans ménagement en prison, à cette époque on ne rigolait pas avec les débiteurs.

Ma mère Catherine, ma sœur et moi-même se trouvèrent donc désemparées, et comme nous l’avons dit en pareille situation les amis et la famille sont aux abonnés absents, sauf que parfois l’assistance vient de là où on ne l’attend guère

Thomas n’est pas précisément un ami de la famille, c’est un palefrenier qui a à plusieurs reprises vendu des chevaux à mon père. Et le voilà qui se pointe et tient discours à ma mère :

– J’ai appris le grand malheur qui vous frappe, j’en suis profondément navré d’autant que je tenais Monsieur le baron en grande sympathie…
– Merci de cette sollicitude mais nous ignorons ce que nous allons devenir. Certes les filles pourraient trouver des emplois de dames de compagnies dans de grandes maisons, mais moi, à mon âge…
– Puis-je vous suggérer une solution ?
– Suggérez mon ami, suggérez.
– Pourquoi ne pas vous faire héberger chez les sœurs de Sainte Agathe ?
– Il n’entre pas dans nos intentions de prendre le voile.
– Bien sûr que non, mais elles pourraient se contenter de vous héberger le temps que je trouve une solution plus adaptée
– Ne me faites pas croire que vous feriez ça sans contrepartie.
– Hélas, le monde est ce qu’il est et tout peine mérite salaire…
– Arrêtez, vous n’ignorez pas que nous sommes ruinées ! Répondit ma mère.
– Vous n’avez plus d’argent mais vous avez vos charmes…
– Pourceau !
– Tout de suite les grands mots, je vous rends un réel service et en ce qui concerne la contrepartie, vous n’en mourrez pas.
– Et vous souhaiteriez baiser qui ? Moi ?
– Non toutes les trois.
– Vous êtes gonflé, vous !
– Ce n’est qu’une proposition.
– Eh bien, je vais me concerter avec mes filles, repassez dans une heure.

Pauline et moi nous gaussèrent d’abord de ce marché déplaisant.

– Nous n’avons pas besoin de lui, on se débrouillera ! Indique Pauline
– C’est vrai, Pauline et moi on pourra toujours se débrouiller, mais pour toi et maman, ça risque d’être un petit peu plus difficile… Ce type est palefrenier, c’est un métier qui lui fait rencontrer beaucoup de monde, il aura probablement une solution par l’intermédiaire de ses relations.
– Oui évidemment !
– Alors soyons solidaire, on ne va pas laisser tomber notre mère
– Bof au pire ce sera un mauvais moment à passer, mais il présume de ses forces, il ne tiendra jamais la distance. Ajouta Pauline.

Bref nous acceptâmes, la mort dans l’âme.

L’huissier n’avait pas encore fait embarquer les lits, nous avons donc gagné la chambre conjugale.

– A poil les trainées ! Eructe Thomas
– Holà ! Nous t’avons autorisé à nous prendre, mais pas à nous couvrir de mots orduriers ! Proteste ma mère.
– Alors je reformule, si madame la baronne et sa progéniture pouvait se débarrasser de leur fanfreluches…

Alors nous nous somme déshabillées de conserve, et dans un réflexe de pudeur incongru nous nous retournâmes.

– Oh que voilà des joufflus bien sympathiques ! Je me demande lequel est le plus beau, celui-ci sans doute ! Indiqua-t-il en me gratifiant d’une claque sur mes fesses. Tournez-vous que je profite du spectacle.

La pudeur doit être un réflexe car sans nous concerter, nous nous sommes posé nos mains sur nos seins en nous retournant ce qui eut le don d’énerver le palefrenier.

– Enlevez vos mains, vous croyez que vous allez rester comme ça, à cacher vos trésors ! Enlevez vos mains, j’ai dit ! Hum, c’est fort joli tout ça ! Par quoi commencer quand la coupe de fruits déborde à ce point ? Margot, avance un petit peu !

C’était fatal, il a fallu qu’il me tripote les nichons, et quand je dis tripotage, il faudrait plutôt parler de malaxage, le genre à confondre une poitrine avec une pâte à pain. Il me pince les bouts.

– Si vous pouviez éviter de me faire mal ! Protestais-je.
– Chochotte !

Mais il se recule… pour se débarrasser de sa culotte et nous exhiber une bite monstrueuse au gland en forme de vilain champignon.

Margot01– Viens me sucer, ribaude ! M’ordonne-t-il

Si ça bite se contentait d’être laide, j’aurais pu m’en accommoder, mais en plus elle puire.

– Si tu veux que je te suce, va te la passer à l’eau.
– Mijaurée ! Et vous autres vous allez être moins difficile, j’espère ! Dit-il à l’adresse de ma mère et de ma sœur.
– Si tu ne fais pas toilette, nous rompons notre marché ! Lui répond ma mère.
– Ces aristos sont vraiment compliquées commente-t-il

Il restait un peu d’eau dans un broc, qu’il verse dans une cuvette, il se lave ensuite la bite ne se servant de ses mains en guise de gant de toilette. Il en profite aussi pour se rincer le troufignon. A tous les coups il doit avoir l’intention de nous le faire gouter !

– Bon voilà, on peut reprendre ? Allez Margot au boulot et ne me fait pas jouir, je veux profiter de tout le monde.

Quand faut y aller, faut y aller. Je m’accroupis avec toute l’élégance des jeunes filles de mon rang en embouchant sa clarinette baveuse.

– Toi la vielle pute, tu vas passer derrière moi et me lécher la rondelle ! Ordonne-t-il à ma mère.
– Mais bien sûr mon prince ! Se gausse-t-elle.
– Et toi Pauline tu vas aider ta sœur à me gober le nœud, sans oublier mes valseuses.

Nous formons alors un quatuor original. Heureusement que ma sœur m’accompagnait dans cet acte déplaisant (déplaisant parce qu’il nous était imposé, sinon n’allez pas croire, j’aime sucer…) parce que je commençais à fatiguer de la mâchoire.

– Ah ! Ces mises en bouche m’ont fait grand bien, maintenant tout le monde sur le plumard !
– Monsieur, je voudrais vous faire requête… Commençais-je.
– Est-ce bien le moment ?
– Oui, je voudrais que vous laissiez mon con tranquille, je n’ai nulle envie d’être enceinte d’un palefrenier.
– Qu’as-tu contre les palefreniers ?
– Rien quand ils se contentent de faire commerce de chevaux !
– Fi ! Mais peu importe, cela ne me déplait pas de te pédiquer, petite traînée.
– Mais allez-y mollo ! J’ai la rondelle fragile.
– Je ne suis pas une brute !

L’individu m’a fait me mettre en levrette, et après s’être extasié sur la beauté de ma rondelle, il me la lécha quelques instants avant de tenter d’y enfoncer son dard. La première tentative ripa lamentablement.

– Ouvre-toi mieux, catin !

Je fais ce que je peux, ça finit par passer. Aïe, ouille, ouille, j’ai connu des enculades plus romantiques.

– Tu me fais mal, faquin !
– Mais non !
– Mais si, sors immédiatement de mon cul ou je hurle.

Je pensais qu’il s’acharnerait, mais non, il se retire, jette un moment son dévolu sur ma sœur Pauline.

– Non, non, je suis encore plus serré que ma sœur… je vous en prie…

Du coup il se rabat sur Maman !

– Ah, voici un cul qui va savoir m’accueillir ! Tu aimes ça te faire enculer, n’est-ce pas, vieille salope.
– Que faudrait-il que je vous réponde ?
– Rien ! Attention… et voilà c’est rentré tout seul.

Et Thomas commence une série de va-et-vient en transpirant comme un malade. Maman prend son mal en patience,… Que faire d’autre ? Je sais pourtant que ma mère ne déteste pas la sodomie, l’ayant plusieurs fois vu à l’œuvre avec ses amants.

Afin de la consoler, je me place devant elle et lui offre ma bouche, on se roule une pelle baveuse tout en se pelotant les nénés.

Ma sœur Pauline ne voulant pas rester inactive vient derrière moi et se sa petite langue agile entreprend de me lécher le fion.

Un cri de cochon ! C’est Thomas qui vient de jouir ! Il décule, s’éponge le front (mais pas la bite) ramasse ses affaires et nous laisse sans un mot.

– Quel soudard ! Commente ma mère, j’ai le cul en compote, venez mes chéries, venez donc vous occupez de moi que je reste pas sur cette impression malaisante.

Voilà une chose qu’il ‘est point nécessaire de me répéter deux fois, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, me voilà entre les cuisses de Maman.. Sa vulve est douce et délicieuse, je m’en lèche les babines. Pauline quémande son tour. Pourquoi faire des tours, on peut bien la lécher à deux, non ?

– Oh, c’est trop bon ce que vous me faites, petites trainées ! Aaaaah !

Elle a joui, elle mouille…

– Faut que je pisse….
– Donne-moi ta pisse, maman ! Lui répondis-je en ouvrant une large bouche.
– Petite vicieuse, tu ne vas pas être déçue…

Le jet d’urine fuse, j’avale ce que je peux, Pauline quémande sa part, on rigole, ça fait du bien… Mais maintenant je veux jouir à mon tour. Je me couche sur le dos jambes écartées.

– Viens Maman, viens lécher ta fille.

Hum, sa langue est diabolique, et après un petit balayage qui lui permit de se délecter de ma mouille, elle vint attaquer mon petit berlingot, m’envoyant au ciel en quelques courtes minutes.

Bien sûr Pauline ne voulut pas être en reste, avec Maman on l’a léché à deux.

Et le lendemain Thomas nous emmenait toutes les trois sur sa calèche.

Une heure après, l’incident eut lieu.

Quatre solides gaillards surgirent des buissons environnants, l’épée à la main et nous barrant la route.

– La bourse ou la vie ? Hurle un grand moustachu.

Thomas est bien obligé de stopper son attelage

– Mais nous n’avons rien… balbutie -il
– C’est ce que nous allons voir, prend le petit chemin sur la droite, nous allons faire ça discrètement.

La carriole avance d’une cinquantaine de toises dans un chemin broussailleux précédée de deux bandits et suivi des deux restants.

– Et maintenant tout le monde descend, et dépêchez-vous nous n’avons pas que ça à faire.

Tout le monde obtempère, la peur au ventre.

– Hum, en voici de belles pouliches, et où allez-vous comme-ça de si bon matin ?
– Ces dames ont été ruinées, je les conduisais là où elles seront en sécurité. Précise Thomas.
– Ah oui et où ça ?
– Au couvent de Sainte Agathe, croit devoir préciser Pauline à qui on avait rien demandé.

Le moustachu se tourne vers l’un de ses acolytes :

– Le couvent de Sainte-Agathe, ce n’est pas de l’autre côté ?
– Ben si, c’est complétement de l’autre côté.
– Dit donc, cocher de mes deux, pourquoi nous racontes-tu des sornettes ?
– J’ai dû me tromper… balbutie -il

Et il se reçoit une baffe qui le laisse stupéfait, c’est qu’ils ne rigolent pas ces bandits de grands chemins !

La voiture et nos pauvres bagages sont fouillés sans que les gredins trouvent grand-chose pouvant les intéresser.

– Bon, c’est la dèche à ce que je vois, reprend le moustachu, mais le canasson à l’air vaillant, on en tirera bon prix, quant à vous, vous avez des bijoux sur vous, on va vérifier tout ça, déshabillez-vous.
– Jamais ! Répond la mère de toute sa hauteur.
– Vous préférez peut-être qu’on vous arrache vos vêtements, c’est comme vous voulez, mes compagnons s’amuseront beaucoup à vous dépouiller de vos atours

Nous nous concertons du regard, il semble bien que nous n’ayons guère le choix.

C’est Pauline qui s’exécute en premier, elle enlève tout puis dans un geste dérisoire, tente de dissimuler sa nudité de ses mains. Pas si facile en fait, nous n’avons que deux mains !

Ma mère et moi, nous nous sommes retrouvées en tenue d’Eve. Quant à Thomas il est resté en caleçon. Faut voir l’état du caleçon, il est dégueulasse, ce bonhomme.

– J’ai dit à poil ! Retire-moi cette serpillière, espèce de crétin.

Et comme il n’obéissait pas assez vite deux des malfrats le lui retirèrent de force en le déchirant.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:40

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 19 – Sur la route de Las Vegas

Lilly

On a laissé Bob en plan dans ce récit, Bob qui s’est sauvé comme un voleur sur son cheval pendant que Howard Buchanan se faisait trucider par Davy.

Au terme de sa fuite, Bob s’est arrêté à Havelock Valley. Il prend une chambre d’hôtel qu’il paie avec ses gains aux dés.

Il pense sérieusement à laisser tomber la recherche du magot de McGregor, n’ayant plus aucun plan de rechange. Mais quand il apprend incidemment que William va hériter de la fortune et des terres de son oncle, il devient fou de rage.

Il enfourche son cheval et galope jusqu’au ranch de William Buchanan. L’endroit est bien gardé et quand il se présente à l’entrée en demandant à rencontrer le propriétaire du lieu, on le fait d’abord poireauter, puis le garde lui fait part de son intention de le désarmer.

– Il n’en est pas question !
– Dans ce cas foutez le camp !
– Bon, bon je vous confie mon flingue.

Le garde retire les balles du révolver et lui rend, puis après l’avoir fouillé, lui confisque son couteau de trappeur.

On le fait entrer dans le bureau de William. Celui-ci sait qu’il en fera pas le poids face à Bob qui est une force de la nature, mais le garde est là, il veille au grain et il est costaud.

– On peut se parler en tête à tête ? Demande Bob !
– Surement pas !
– Ton garde n’a pas besoin de savoir ce que j’ai à te dire.
– O.K. Tom, laisse-nous.

William fait glisser son revolver sur ses cuisses prêt à tirer.

– Alors ?
– Alors si tu ne me donnes pas ma part du magot de McGregor je vais expliquer au nouveau shérif tes attaques de diligences en fournissant tous les détails.
– Et comme tu y as participé, tu seras pendu en même temps que moi ! Ça t’arrive de réfléchir parfois ?
– Je te dénoncerais par lettre, je resterais caché…
– A bon tu as appris à écrire ? Et ç’est tout ce que tu veux ?
– Oui !
– Recule !
– Pourquoi ?
– Parce que tu pue le chacal !

Vexé, Bob s’avance, William dégage son révolver et fait passer Bob de vie à trépas !

Bien sûr j’ignorais cet évènement que Kate me narra un peu plus tard.

Parce que Kate s’est pointée un beau matin au Pretty Saloon en demandant après moi.

On est toute contente de se retrouver, bisous, bisous.

– On s’est engueulé ce matin avec William, M’explique-t-elle, ce type est de plus en plus violent, j’en ai marre de lui, je me suis cassée en douce pendant qu’il cuvait son whisky. Et puis c’est pas une vie, j’ai des belles robes, des bijoux, je mange de bonnes choses mais je me fais chier, il me laisse de moins en moins de liberté. Alors je vais prendre la prochaine diligence, je trouverais bien un saloon qui veut de moi.
– Tu sais que tu me donnes une idée, moi aussi j’ai envie de changer d’air ! On part ensemble ! Si on allait à Las Vegas, il parait qu’ils cherchent tout le temps de nouvelles filles !
– Quand ?
– Je vais regarder les horaires des diligences… Il y en a une cet après-midi, on peut la prendre. Il faudra faire plusieurs changements
– Oui !
– Mais avant il faut que je dise au revoir à ma mère ?
– Ta mère ?
– Ben oui, ma mère !

Molly draguait dans le saloon je l’aborde discrètement.

– Je vais partir d’ici… demain de bonne heure… je t’expliquerais, mais avant j’aimerais qu’on se dise au revoir gentiment.
– O.K, viens me voir demain avant le service. Viens une heure avant qu’on prenne notre temps.

Pourquoi une heure avant ? Il ne faut pas une heure pour se dire aurevoir ?

Et le lendemain matin, alors que le jour n’était pas encore levé, je frappais à la porte de sa chambre

– Alors tu te barres ? Ça te prend comme une envie de pisser ?
– Envie de changer d’air ! Et puis croiser Davy tous les jours, ça commence à me gonfler.
– Bien, c’est ta vie, j’espère qu’elle sera heureuse. On s’embrasse !
– Bien sûr !

Sauf que la baiser n’a rien de maternel, c’est carrément une galoche bien baveuse !

– Si je te dis que j’ai envie de toi, tu me réponds quoi ? Me dit ma mère
– Tu y prends goût si je comprends bien…
– Attends, ça me ferait plaisir, mais si tu ne veux pas, je ne serais pas fâchée ! Poursuit ma génitrice.
– Mais voyons, j’en ai autant envie que toi, tu le sais bien !

C’est donc pour ça qu’elle souhaitait qu’on se retrouve une heure avant le service.

Alors on s’est déshabillées de conserve. Nues l’une face l’autre on s’est échangé quelques douces caresses jouant chacune avec les nénés de l’autre, avant que nos mains redescendent dans un endroit plus stratégique.

On n’allait pas rester debout, le lit nous attendait et là nous avons repris nos pelotages, nos caresses et nos baisers avant de nous retrouver en position de soixante-neuf.

J’ai donc à nouveau tous les trésors de ma mère à portée de bouche. Bien sûr que je vais lui lécher l’abricot pour la faire jouir, mais auparavant je veux encore une fois gouter à la douceur de son anus.

– Oh, ta langue ma fille !
– Chut personne ne doit le savoir !
– Le couloir est vide et puis maintenant que tu vas partir, quelle importance ?

Ma langue revient sur sa figue, ruisselante comme un torrent de montagne.

– Qu’est-ce que tu mouilles.
– Vite, mon clito fais-moi jouir.
– Toi aussi, on va essayer de jouir ensemble !

J’ai léché son clitoris noyé dans un océan de mouille, ma mère est partie au quart de tour, je n’ai pas joui en même temps qu’elle, mais quelques minutes après.

Et avant de quitter sa chambre, j’ai demandé à ma mère de me pisser dans la bouche. Quand on est coquine autant l’être complétement.

– T’est vraiment une belle salope ! Me dit-elle
– Comme toi, Maman !
– Alors ouvre bien ta bouche, j’ai déjà pissé mais je vais essayer de te faire quelques bonnes gouttes…

Finalement mon départ risquait d’être un peu trop voyant. J’avais profité d’un moment d’inattention de Dorothy et de Davy pour cacher Kate dans le petit grenier du saloon.

Et aux premières lueurs de l’aube, alors que tout le monde ronflait, je suis allé réveiller ma copine et nous sommes sorties, bien sûr il n’y a aucune diligence à cette heure matinale, mais la cariole de Davy est entreposée dans l’écurie et je sais comment y pénétrer. Le temps d’atteler un cheval et nous voilà parties.

J’ai déposé une enveloppe dans le tiroir-caisse de Dorothy.

« Je m’en vais vers d’autres horizons. Je me suis permis d’emprunter la cariole et le cheval de Davy. Tu trouveras quelques billets que tu lui remettras (c’est uniquement pour le cheval). Je t’embrasse. Lilly  »

Eh oui, dans l’Ouest, on ne rigole pas avec les voleurs de chevaux…

– Tu connais le chemin ? Me demande Kate

– Faut aller vers le sud, on trouvera bien, mais avant je vais passer voir le shérif de Norton City.
– Hein ! Tu vas aller voir un shérif alors qu’on vient de voler un cheval ?
– J’ai volé la cariole, pas le cheval !
– Hein ?
– Je t’expliquerai. Ces derniers temps, j’ai croisé pas mal d’emmerdeurs dont certains voulaient carrément me faire la peau. Le Shérif Taylor ne peut rien me refuser, je veux simplement savoir si j’ai encore des ennemis qui trainent !
– Tu t’inquiètes pour rien, personne n’ira nous trouver à Las Vegas !
– Ne crois pas ça, le monde est petit…
– Tu me raconteras tout ça, mais je te signale que tu viens de t’en faire un nouveau ?
– Un nouveau quoi ?
– Un nouvel ennemi ! Dit-elle en me montrant la cariole.
– Davy ? Il ne tentera rien contre moi, il est trop péteux.

Effectivement Davy n’a pas l’intention de faire quoique ce soit, il est même plutôt ravi de me voir partir. Mon départ lui aura juste coûté le prix d’une carriole !

En revanche, il y en a un autre qui n’est pas content du tout, c’est William Buchanan.

Flashback, la veille

– Putain, la salope ! Avec tout ce que je lui ai acheté, les robes, les bijoux. Je ne pouvais la forcer à m’aimer, mais elle aurait pu me montrer un peu de respect, non ?
– Vous voulez que je me renseigne pour savoir où elle est passé ? Propose Peter.

Peter est allé de suite au Pretty-Saloon, il sait très bien que les filles ne diront rien. En revanche les clients.

– Oui, elle est passée dire bonjour à ses copines…
– Et ensuite, elle est partie où ?
– Je ne sais pas je ne l’ai pas vu ressortir.

Quand il rend compte à son patron, celui-ci semble un peu calmé.

– Bon, faut que j’en prenne mon parti, si on la retrouve, elle s’enfuira de nouveau, je n’ai pas que ça à faire. Qu’elle aille au diable !
– Je laisse tomber alors ?
– Va quand même te renseigner au saloon demain. Ce n’est pas normal que personne ne l’ai vu sortir…
– Et si je la retrouve ?
– Tu me la ramènes pas ! Mais tu as le droit de lui foutre trois baffes, et si tu veux la violer, tu as ma permission.

Fin du flashback

En début d’après-midi, Peter s’attable au Pretty-Saloon. C’est Cindy qui vient le brancher.

– Alors beau cow-boy, ça te dirait un petit moment avec moi ?
– Pourquoi pas ? Je suis passé hier, il y a un gars qui m’a dit que Kate était passée…
– Ben, oui, elle passé dire bonjour !
– Et elle est partie où, parce qu’il paraît qu’elle n’est pas retournée chez William Buchanan ?
– Ça mon grand, tu m’en demandes de trop !

Peter sait très bien que Cindy ne dira rien ! D’ailleurs sait-elle vraiment quelque chose ? Mais parler un peu fort attire toujours les bavards.

– Y’a Lilly qui s’est sauvé ce matin en piquant la cariole de Davy. Si ça se trouve Kate était avec elle.
– Et elles seraient allées où ?
– Ça ?
– Lilly disait toujours qu’elle voulait aller à Las Vegas.
– Et elles seraient parties quand ?
– Cette nuit, il paraît.

« Est-ce que je peux les rattraper en galopant ? se demande Peter ! Ça ne coute rien d’essayer ! »

– Alors, tu montes avec moi ? lui demande Cindy.
– Non, je viens de me rappeler que j’ai une course à faire.

Et le voilà qui se met à galoper. Il se dit que malgré le retard qu’il a pris un cheval au galop finira bien par rattraper une cariole. Et il a chevauché ainsi jusqu’à une heure tardive.

« Bon, j’y renonce, elles sont du prendre une autre direction ‘

Et il rebroussa chemin.

Eh oui, il ne risquait pas de nous trouver, puisque nous étions à Norton City…

En partant du Pretty-Saloon nous avons chevauché jusqu’à environ un mile, là ou Kate savait que se trouvait une grange non protégée. Notre intention était de nous y reposer et de reprendre notre route après le lever du soleil.

Mais fatiguées et stressées, nous nous sommes réveillées alors que le soleil était déjà très haut dans le ciel.

Et quand nous somme arrivées au bureau du shérif de Norton City, c’est l’adjoint Davenport qui nous a ouvert. Je ne vous raconte pas sa tronche. Gêné le mec, mais gêné !

– Heu, c’est pourquoi ?
– On vient voir le shérif Taylor.
– Il n’est pas là, il y a eu une bagarre au ranch des alouettes, il y a un gars qui est mort… Je peux peut-être vous renseigner.
– Ben, non, c’est un peu personnel, on peut l’attendre ici ?

Il n’a pas osé nous refuser ça, alors on a attendu, Davenport nous a alors proposé de jouer aux cartes. Pourquoi pas ? Ça nous a passé le temps !

Et au bout de deux heures Taylor finit par revenir.

– Bonjour mesdames, que me vaut cet honneur !
– Juste une question, mais je préfèrerais qu’on ne soit que tous les trois.
– Bon, Davenport, va faire un petit tour pendant une heure, tu seras gentil !
– T’as arrêté personne au ranch ! S’étonne tout de même l’adjoint avant de se préparer à quitter les lieux.
– Pff ! Toujours le même cirque, soi-disant légitime défense, et des témoins aussi fiables que des couteaux ébréchés.

J’attends que Davenport ait quitté le bureau pour poser la question qui me brule les lèvres.

– Tu m’as fait parvenir un message en me disant que Stanley n’était plus dangereux, mais…
– Tu voudrais des détails ?
– Ben oui !

Alors il m’a raconté, sa version me paraît un peu arrangée, mais bon l’essentiel c’est que le risque de ce côté-là a disparu pour de bon ! Ouf !

Je lui fais part ensuite de mes intentions de quitter la région en compagnie de Kate, ça a l’air de le rendre tout triste. L’idée de lui proposer un câlin d’adieu m’a traversé l’esprit mais je pense que Kate qui ne lui doit rien ne serait pas partante.

– Non on va s’en aller, à priori, je n’ai donc plus d’ennemi ?
– Pas que je sache !
– Et Davenport, tu as confiance ?
– Pas trop, mais il ne va pas te courir après. Mais dis-moi Lilly, maintenant que tu vas quitter la région, tu peux peut-être me dire ce que tu sais au sujet du magot.
– Mais je ne sais rien !
– Allons, allons !

C’est alors que Kate vient me souffler je ne sais trop quoi à l’oreille, je ne comprends rien de ce qu’elle raconte. Très diplomate, Taylor quitte la pièce sous le prétexte d’aller pisser.

– Mais t’es complètement conne ! Eructais-je, il va se douter de quelque chose.

Alors elle m’a expliqué son idée, une bonne idée, j’avoue.

– C’est William Buchanan qui est en possession du magot, annonçais-je à Taylor dès son retour
– Quoi ?
– L’argent a été déposé en banque. Personne ne pourra rien prouver.
– Mais comment il a su pour le coffre de McGregor ?
– Là tu m’en demandes trop ! Tu ne pourras rien faire contre William Buchanan, mais si le bruit se répandait, sa superbe en prendrait un sacré coup
– Et comment tu peux être au courant ?
– Je ne peux pas te donner d’autres détails mon gros biquet ! Bisous, on s’en va !

Quand Davenport revint, Taylor voulut tester ses réactions :

– Complètement givrées, ces deux nanas, tu sais ce qu’elles sont allées me raconter ? Que ce serait William Buchanan qui aurait piqué le magot de McGregor. N’importe quoi !!
– Elle ne sait plus qui accuser ! Commenta Davenport.
– Remarque, ça n’a rien à voir, mais on peut quand même se poser des questions sur la façon dont William Buchanan s’est enrichi !
– Oui, c’est vrai que c’est bizarre…

Taylor pensait qu’en chargeant William devant Davenport, celui-ci prendrait sa défense et lâcherait quelques informations sur ma personne. Mais cela ne pouvait fonctionner.

En fait ni Taylor ni Davenport ne croyaient un traitre mot au sujet de la culpabilité de William, mais les deux hommes sont très différents, et si Taylor sait tenir sa langue, Davenport est au contraire un incorrigible bavard…

Alors un jour l’inéluctable se produira, il sera abordé par un soiffard quelconque.

– Le magot de McGregor, vous avez une piste ?
– Bof ! Tout le monde accuse tout le monde… On a même parlé de William Buchanan…
– C’est vrai qu’avec tout le fric qu’il a amassé et qui vient de je ne sais pas où…

La rumeur se répandra, enflera, et viendra jusqu’aux oreilles de McGregor. Le shérif sur l’injonction du maire refusant de se bouger, le vieux patriarche lèvera une milice privée et ce sera l’affrontement sanglant entre les deux riches propriétaires du comté…

On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?

Revenons à Peter qui ne nous a pas trouvé et qui revient au bercail…

Nous voilà parties depuis quelques heures. Il nous faudra trouver quelque chose pour nous abriter cette nuit… Un cavalier arrive à contre sens, il va pour nous croiser, mais soudain il pile.

– Bonjour mesdames !

Peter, le bras doit de William Buchanan, qu’est-ce qu’il fabrique ici ? Je réalise alors que nous n’avons pas pensé à nous armer.

– Vous allez où comme ça ? Demande-t-il
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ! Répond Kate
– C’est que William est très en colère !
– Ça lui passera !
– Humm
– Qu’est-ce qu’il t’a demandé de faire ? De me ramener à son ranch ? C’est ça ? Lui demande ma copine.
– Non ! Il ne veut plus entendre parler de toi !

C’est donc autre chose, et cet autre chose nous rend blêmes. Que faire ?

– On peut peut-être s’arranger, non ? Intervins-je.
– En fait, William m’a confié une mission, mais je ne l’accomplirais pas.
– Hein ! Quelle mission !
– Vous foutre une bonne raclé Et peut-être même vous violer.

Il n’était donc pas question d’attenter à nos vies ! Du coup je respire mieux !

– Alors qu’est-ce que tu fous là ?
– Fallait bien que je donne le change. Et puis il y a autre chose. Je m’en veux terriblement de vous avoir fouetté dans la grange.
– Sur le coup, ça ne te déplaisait pas tant que ça, tu bandais comme un taureau. ! Ne puis-je empêcher de lui faire remarquer.
– Je sais, je ne suis pas parfait, je me suis déjà excusé auprès de Kate, mais je n’ai pas eu l’occasion de le faire auprès de toi, alors je te présente mes excuses. Me dit-il

Mais c’est qu’il en devient pitoyable.

– Bon, d’accord, tu t’es excusé, maintenant on va reprendre notre route.
– Si vous estimez que je mérite une punition, je me laissais faire ! Ajoute l’homme.

Alors voilà autre chose ! Peter serait maso, pourtant je n’avais rien remarqué de tel quand nous nous sommes côtoyés, mais c’est vrai aussi que dans l’environnement macho de l’Ouest, ce n’est pas si facile à assumer.

– Tu voudrais qu’on te fouette ! Intervient Kate amusée par le discours de l’homme. Ne serait-ce que pour voir ce que ça fait.
– Si ça vous amuse, pourquoi pas ?

Moi j’aurais volontiers continué la route et laissé ce connard en plan, mais Kate avait manifestement envie de se distraire à ses dépens.

Il y avait une baraque abandonnée et en ruines un peu plus loin, on s’y rend et Kate en descendant de la cariole prend soin de s’emparer de la cravache

Je subtilise le fusil accroché au flan du cheval de Peter et on fait entrer l’homme dans la barque en lui intimant l’ordre de se déshabiller.

Personne n’a dû pénétrer dans cette ruine depuis des mois, ça sent la poussière. Un fouillis d’objets déglingués, des vêtements en lambeaux trônent dans un coin. Kate y prélève de la ficelle et un vieux foulard.

– Tiens le en respect pendant que je lui ligature les couilles ! Me demande ma copine.

Mais le type se laisse faire sans protester, sage comme un bon toutou… Et c’est qu’elle les lui serre fort ses couilles, Kate, Mais faut croire qu’il y trouve son compte parce qu’il bande sans vergogne.

– Et maintenant, à quatre pattes, je vais te rougir le cul.

Et c’est parti ! Kate cingle à tout va, elle n’y va pas doucement, de jolies stries écarlates ne tardent pas à apparaître sur le fessier de Peter qui accueille les coups de cris étouffés.

Lilly19

– A ton tour, maintenant ! Me dit-elle en me tendant la cravache.

Assez bizarrement, je ne me sens pas trop motivé. Je trouve qu’on est en train de perdre notre temps avec ce bonhomme qui ne mérite que notre mépris. De plus comme il est maso, la punition n’en est pas vraiment une ! Mais bon, je ne vais pas jouer les rabat-joie non plus, Kate est tellement contente de lui faire des misères…

Alors, je tape, je cingle mais ce cul trop rouge me fait peur, j’ignore avec quelle force je dois continuer.

– Plus fort ! Me dit Kate !

Après tout en tapant plus fort, ce sera peut-être une vraie punition, donc je fais comme ça. Et là je sens qu’il a vraiment mal, il n’ose pas me dire d’arrêter mais il n’est pas bien du tout. Je lui assène encore cinq coups avant de m’arrêter.

– Il ne va pouvoir s’assoir pendant huit jours ! Commentais-je.
– Et je te dis pas comment il va faire sur son cheval !

Du coup on éclate de rire ! Ça fait du bien !

Peter a conservé la position, Kate lui ordonne de se coucher par terre sur le dos, lui détache les couilles, mais lui ligote les mains et les chevilles.

Qu’est-ce qu’elle fout ?

Elle utilise ensuite le vieux foulard trouvé dans le fouillé pour lui bander les yeux.

– C’est bon il ne nous dérangera pas ? Me dit Kate en se dépoitraillant !

J’ai compris, cette petite séance de pur sadisme l’a complètement excité. Mais comment pourrais-je résister à cette magnifique paire de seins qui s’offrent à ma vue !

Je les pelote, j’en aspire les bouts, l’excitation me gagne très vite, et on se déshabille de conserve.

Je ne sais pas comment on a fait, mais on s’est retrouvée par terre, sur le sol poussiéreux. On continue caresses et baisers. Nos doigts vont partout, chacune titillant la chatte de l’autre.

– Mon cul ! Mon cul ! Supplie-t-elle

On y va, on y va, mon doigt entre là-dedans tout seul, elle miaule, elle adore ça, elle se contorsionne, on se retrouve tête bêche en soixante-neuf. Je retire mon doigt et c’est maintenant ma petite langue qui lui butine son petit trou, j’adore ce petit goût acre qui le fait bien.

On a fini par se brouter la chatte jusqu’à ce que nos cris de jouissance envahissent la cabane.

Peter n’aura rien vu, mais tout entendu.

On s’embrasse…

– Te relève pas, je vis te pisser dessus ! Me dit Kate
– Moi je veux bien, mais je vais m’essuyer avec quoi ?
– Si t’avale, tu seras pas mouillée !
– On avale jamais tout !
– Bof, avec cette chaleur, ça séchera vite !

Si elle le dit…

J’ai bu ce que j’ai pu de son délicieux pipi et quand elle m’a demandé la réciproque, c’est avec grand plaisir que je lui ai fait gouter au mien.

Kate enlève le bâillon de Peter.

– Voilà ! Nous on s’en va, on te laisse ici, je n’ai jamais été très forte en nœuds, tu devrais pouvoir te libérer sans trop de difficulté. On te confisque ta carabine et tes cartouches.
– Je…
– On t’a pas autorisé à parler !
– Laisse le causer, on ne sait jamais ! Intervins-je.
– Est-ce que vous m’avez pardonné ? Demande-t-il simplement.

Ça nous a fait bien rigoler alors que lui nous regarde avec des yeux de chien battu.

– Mais oui, on va dire qu’on est quitte, mais t’es quand même un gros connard ! Lui dit Kate
– Un très gros conard ! Renchérissais-je.

Et on a repris la route… pour de nouvelles aventures ? Allez savoir ?

Allez en chœur :

« We’re two nice western hookers and we love what we do » (On est deux belles putes de l’Ouest et on adore ce qu’on fait)

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:38

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 18 – Les aventuriers de l’Ouest

Lilly

Le lendemain matin, Angela prit sa cariole et se rendit au drugstore de Colsontown afin d’acheter du tissu. Du moins était-ce le prétexte de son déplacement ! Et puis on a toujours besoin de tissu !

– Ah Madame Angela comment ça va ? Cela fait une éternité…
– Ben oui, je ne suis bien que chez moi, mais de temps en temps faut bien faire des courses.
– Vous avez appris la nouvelle ?
– La nouvelle ? Quelle nouvelle ?
– Tout le monde en parle… Howard Buchanan s’est fait attaquer.
– Pas des Indiens ?
– Non, un bandit ! On va l’enterrer cet après-midi !
– Le bandit ?
– Non Buchanan !
– Ce n’était pas mon copain, mais paix à son âme !

Angela revint annoncer la nouvelle à Davy qui poussa un long soupir de soulagement.

– Maintenant, tu as deux solutions, ou bien tu t’en vas quelque part en étant tranquille, puisque le vieux Buchanan ne risque plus de te rechercher. Ou alors tu retournes au Pretty Saloon.
– Pourquoi faire ? Dorothy a dû me faire remplacer !
– Tu verras bien, mais rends toi compte que tu vas vivre toute ta vie avec ce sentiment de culpabilité, tu as failli être le complice et même davantage d’un crime sur une innocente.
– Et je fais comment ?
– Tu vas voir la fille en question et tu lui expliques que tu as fait une grosse connerie.
– Et tu crois que c’est facile ?
– Non, c’est même très difficile, mais si elle accepte de t’entendre tu ne feras plus de cauchemars.
– Je vais réfléchir…
– Si tu choisis cette solution, attends huit jours avant de retourner en ville, sinon tous les soupçons vont te tomber dessus.

Si la disparition de Howard Buchanan a laissé la population dans l’indifférence, chez les notables ça s’agite pas mal. Le maire et le shérif qui ne devaient leur poste qu’en raison de leur allégeance au vieux patriarche s’empressent d’organiser une assemblée pour tenter de conserver leurs postes. Le verdict fut sans appel, la ville se choisit un nouveau maire et un nouveau shérif.

Restait à régler le problème de la succession. On alla chercher le notaire qui ne put faire autrement que de constater qu’en l’absence de testament, le seul héritier était son neveu, William Buchanan.

Toute cette agitation n’a entraîné aucune conséquence majeure sur la vie du Pretty Saloon. La place de régisseur est vacante depuis le départ de Stanley. C’est Molly, ma mère qui occupe provisoirement une partie de ses fonctions.

Comme je le pressentais, Davenport est revenu au saloon et m’a sollicité pour une nouvelle passe. Une solution aurait été de l’envoyer bouler. Je peux toujours refuser un client même si je n’ai jamais abusé de ce droit. Seuls quelques poivrots potentiellement agressifs et autres hyper crasseux ont essuyé mes refus.

Alors je l’ai monté.

– Ah Lilly si vous saviez le plaisir que j’ai de partager un moment avec vous !
– C’est gentil ! Me contentais-je de répondre tout en me déshabillant.

On a fait notre petite affaire, une passe sans originalité. Souvent je fais semblant de jouir, en principe ça satisfait l’égo de ces messieurs et ça alimente les conversations post coïtale

« La Lilly c’est une sacré chaudasse, je l’ai fait jouir, et ce n’était pas du cinéma, elle mouillait comme une soupe… »

Pauvre ignares qui ne savent pas faire la différence entre la mouille et l’huile d’olives !

Et en se rhabillant avec une lenteur bien calculée, il commence son petit baratin.

– Lilly, il faudrait que nous parlions !
– Oui je sais ! Mais ça ne te dérange pas de jouer un rôle ?
– Pardon ?
– On s’est connu à Norton City, je t’ai monté plusieurs fois, tu étais un client comme plein d’autres et…
– Mais…
– Laisse-moi finir ! Certains mecs s’emmourachent plus ou moins de moi, ça fait partie du jeu, je le vois dans leurs yeux à la façon qu’ils ont de me regarder. La plupart ne l’avoue pas car ils craignent de se prendre un râteau, d’autres essaient de flirter et comme ça ne marche pas, ils laissent tomber. Très rares sont ceux qui insistent lourdement. Je n’ai jamais senti que tu faisais partie de cette catégorie. Tu aimais bien monter avec moi, tu aimais bien monter avec d’autres aussi, je n’étais qu’une pute parmi d’autres.
– Non Lilly, tu te trompes !
– Je ne crois pas ! Et je vais même t’expliquer ce que tu fabriques ! Cet abruti de Stanley a répandu le bruit selon lequel je serais au courant de quelque chose au sujet du magot de McGregor, alors tu t’es dit…
– Mais c’est un malentendu !
– C’est ça oui ! J’ignore ce que tu allais me proposer et je ne veux pas le savoir. Si je savais quelque chose au sujet de ce magot je l’aurais raconté à Taylor, ne serait-ce que pour me protéger, parce qu’actuellement ils doivent être cinq ou six à me harceler à ce sujet et même que ça commence à bien faire.

Là j’exagère, ils ne sont que trois, (Stanley, Bob et lui) mais ma phrase fait son petit effet et du coup il tente de se justifier mais se plante lamentablement :

– Mais justement, je me proposais de vous offrir mon aide pour vous débarrasser de tous ces enquiquineurs.
– Ah oui et pourquoi donc ? Tu serais devenu mon ange gardien ? Et en quel honneur ? Et t’espérait quoi en échange ?
– Euh, écoutez, ce n’est pas facile à dire !

Il cherche ses mots, je suppose qu’il a compris que s’il répond trop vite, il va encore sortir une connerie.

– Bon, on en reste là !
– Je me disais, reprend-il que si vous me laissiez enquêter, je trouverais peut-être quelque chose, à ce moment-là, avant de rendre le fric à McGregor on pourrait en prélever un peu et se le partager.
– Non, pour la dernière fois, je ne sais rien, et maintenant tu es prié de me foutre la paix, je me réserve le droit de demander à Taylor ce que tu viens foutre ici pendant tes heures de travail.
– Oh, non, je vous en prie ne faits pas cela !
– Alors je ne veux plus entendre parler de ces conneries, si tu reviens pour baiser, tu seras toujours le bienvenu, si tu reviens avec des arrière-pensées, ce n’est même pas la peine de te déplacer.
– Bon sans rancune ! On s’embrasse ?

Si ça lui fait plaisir.

Je ne suis toutefois pas complètement rassurée, ce mec-là est pugnace, et puis l’appât du fric ne disparaît pas comme par enchantement, d’un autre coté je ne lui ai pas laissé beaucoup de marge de manœuvre…

En fait j’aimerais quand même me sentir débarrassée de cette glue, et puis autre chose me tracasse, c’est Stanley, qui est un bonhomme autrement plus dangereux que Davenport.

Je décide d’aller rendre visite à Taylor le lendemain avant ma journée de travail pour essayer d’y voir un peu plus clair.

Je déboule donc dans le bureau du shérif Taylor. Coup de bol, Davenport n’est pas présent, j’avais préparé une petite mise en scène pour me retrouver seul avec Taylor, ce ne sera donc pas la peine.

– Lilly, qu’est ce qui t’amènes, ma grande ?
– Je voulais te faire un petit bisou !
– T’es sûre que c’est pour ça, à mon avis tu viens pour autre chose !
– Oui, mais l’un n’empêche pas l’autre.
– Davenport n’est pas là ?
– Non, pourquoi tu me parles de Davenport ?
– Comme ça !
– Il se repose, il sera là cet après-midi
– Et hier, il était où ?
– Mais enfin pourquoi cette question ?
– Tu vas voir ! Réponds-moi donc, mon biquet.
– Il essaie de savoir ce que fabrique Stanley, mais pour l’instant le Stanley il joue les pères tranquilles.
– Il te ment ! Hier il était au Pretty Saloon, si tu me crois pas tu n’auras qu’à demander à Dorothy. Il est monté avec moi et il m’a fait un petit numéro, assez désastreux d’ailleurs car il est persuadé que j’ai quelque chose à voir avec le magot de McGregor.
– Oh, le salaud, je vais le révoquer !
– Non ne fais pas ça, je lui ai promis que je t’en parlerais pas, mais je voulais que tu le saches.
– O.K., je vais prendre des dispositions, mais il faut que je te dise une chose !

Il reprend sa respiration ! Je n’aime pas trop, à tous les coups il va m’annoncer une catastrophe.

– Je vais te dire le fond ma pensée, je t’aime bien et je ne ferais rien contre toi mais je suis intiment persuadée que tu caches un lourd secret.
– Mais non…
– Si ! Tu sais quelque chose que tu ne peux pas dire, encore une fois je ne cherche pas à savoir et je ne te demande rien.

Je reste comme une conne sans savoir quoi rétorquer.

– Tu ne dis rien ! Reprend-il.
– Qu’est-ce que tu veux que je te dise.
– Alors écoute-moi, je vais faire une chose, je vais clôturer pas plus tard que cet après midi l’affaire Stanley. Et comme ça je fais d’une pierre deux coups, Stanley neutralisé et Davenport n’aura plus de prétexte pour aller te pourrir la vie.
– T’es un amour !
– Je ne te demande rien en échange, mais si tu veux être gentille avec moi…
– Mais bien sûr que je vais être gentille avec toi, mon gros biquet ! On fait ça où ? Tu veux qu’on se retrouve au Pretty-Saloon et qu’on fasse comme l’autre fois ?
– Non on va faire ça derrière, à cette heure je ne pense pas qu’on nous dérangera.

Ah bon ? J’avoue ne pas comprendre ! Un type qui a un tel fantasme secret (rappelons aux étourdis qu’il s’est fait sodomiser dans ma chambre par le cuisinier du saloon) va donc le temps d’une baise prendre dans le chemin de la « normalité » !

Et je n’ai même pas de solution de substitution, ne me baladant pas avec un godemichet sur moi ! Restera juste le doigt dans le cul ! Ça tombe bien, j’ai plein de doigts.

On passe dans l’arrière-salle de son bureau, une pièce avec simplement une table et une chaise, et dans le fond un enfoncement barreaudé là où on enferme les ivrognes et les hors la loi. J’ai connu plus convivial comme chambrette d’amour !

– On se déshabille ? Demandais-je.
– Oui, c’est mieux !
– Et si quelqu’un vient ?
– J’ai fermé à clé ! On se rhabillera en vitesse.

Nous voilà donc à poil. Il kiffe sur mes seins, et se met à me les caresser. Sans me demander la permission. Mais c’est vrai que la dernière fois il me l’avait demandé. Il a dû croire que je lui donnais une permission perpétuelle. Il pelote, il pelote, il n’arrête pas !

Je tente une diversion, et lui caresse la bite. Il bande correctement mis il bandait mieux la dernière fois. Bizarre !

Mes mains passent derrière et lui pelote les fesses, il se laisse faire, mais quand je vais pour les écarter afin d’avoir accès à son petit trou, le voilà qui proteste :

– Non, non !
– T’aimes plus ça ?
– J’ai envie d’un truc… j’ai fait une fantaisie avec Molly l’autre jour… comment elle appelle ça déjà ? Une branlette mexicaine, je crois ?

Lilly18C’est quoi ce truc ? Il m’explique. Ça ne me pose pas de problèmes particuliers, je lui coince sa bite entre mes deux nénés et je bouge. Ça lui fait de l’effet, il bande mieux !

On a fait ça quelques minutes, puis il a voulu me baiser. Un peu dur à la détente, il lime, il lime, il s’essouffle, mais ça ne vient pas.

Une bonne solution en pareilles circonstances, c’est le doigt dans le cul, mais puisqu’aujourd’hui il est réticent…

– Si tu veux m’enculer, tu peux ! Lui proposais-je.

Ill ne répond pas, reprend son souffle et redémarre, c’est reparti pour de longues minutes, il ne va jamais y arriver, mais qu’importe je sais les mots qu’il faut dire quand j’ai un partenaire en panne.

Je lui fais un grand sourire et m’apprête à lui débiter le petit refrain de circonstances, mais le voilà qu’il accélère comme un dingue, le sang afflue sur son visage… Un cri de bête fauve. Il jouit, son visage s’éclaire et il me gratifie d’un baiser surprise.

Ce Taylor d’aujourd’hui n’avait donc rien à voir avec le Taylor de l’autre jour. Et je crois comprendre. Dans son esprit il ne souhaitait pas me laisser avec l’image d’un type qui suce des bites et qui se fait enculer. Il agissait comme si ces actes n’étaient que le produit d’un coup de folie sans lendemain. Mais pourquoi ? Pourquoi ?

Je lui dis ou je ne lui dis pas ?

– Tu sais, je vais te dire une chose, il ne faut pas avoir peur de ses fantasmes, l’essentiel c’est que tu ne fasses de mal à personne. Dis-toi bien que tout le monde à ses fantasmes, les refouler est la pire des choses, moi aussi j’ai les miens, et je ne le crie pas sur les toits !
– Mais…
– Chut ! Fais-moi un bisou !

Et l’après-midi, après avoir consulté brièvement le maire de la ville, Taylor fit part à son adjoint Davenport de sa volonté d’en finir avec Stanley.

– On va y aller tous les deux ! En route !

Mais à Havelock Valley, une mauvaise surprise les attendait.

– Stanley ? Connait pas ! Leur répondit le tenancier du saloon local.
– Un joueur de cartes compulsif avec une petite moustache
– Ah oui, mais il ne s’appelle pas Stanley.
– Avec une cariole bâchée et cheval pie ?
– Oui, c’est bien lui, il a quitté la ville il a trois jours après avoir plumé un type qui s’est fait bien pigeonner.
– Comment ça, il y a trois jours, donc hier il n’était plus là !
– Ben non !

La tronche que tire Davenport !

– Evidemment on a aucune idée de l’endroit où il a pu aller
– Il n’allait pas nous le dire ! Par contre je peux vous dire où il n’est pas, le gars qui s’est fait pigeonner s’est baladé avec deux cowboys dans tous patelins proches… et ils ne l’ont pas trouvé.

En sortant du tripot, Taylor laisse exploser sa colère envers Davenport !

– Mais enfin qu’est-ce que tu as foutu ?
– Ben, j’ai cru qu’il était resté dans sa chambre, j’ai attendu au saloon et comme je ne l’ai pas vu redescendre, je suis reparti.
-Tu ne m’as pas dit ça hier, tu m’as juste dit qu’il n’y avait rien de neuf !
– Ben non, je ne pouvais pas soupçonner qu’il était parti.
– T’as même pas pensé à demander ?
– Non ! J’ai peut-être fait une connerie !
– On dirait bien, pauvre connard ! Tu ne vas pas rester longtemps mon adjoint ! Viens, on retourne au saloon, je vais leur demander si tu étais présent hier ?
– Non !
– Comment ça non !
– Je ne suis pas resté très longtemps…
– Et t’a foutu quoi ? Insiste Taylor qui connait évidemment la réponse.

Pendant qu’ils s’engueulent trois cavaliers s’arrêtent devant le saloon, descendent de cheval et pénètrent dans l’établissement.

On entend du saloon des vociférations bruyantes !

– Qu’est-ce qui se passe là-dedans ? Allez suis moi, crétin !

– Ah, vous tombez bien, vous ! Tiens Harry, c’est le shérif de Norton City il recherche le gars qui t’a plumé !
– On revient de Sylvester City, on a retrouvé le type.
– Il est toujours là-bas !
– Oui mais le shérif local l’a mis en tôle, il a voulu arnaquer un mec, ça s’est terminé en bagarre…
– Bon, j’y vais ! Venez me voir dans quelques jours à Norton City, on verra ce qu’on peut faire pour votre arnaque !

Taylor et Davenport chevauchèrent à bride abattue jusqu’à Sylvester City.

Une fois sur place ils contactent le shérif local.

– Nous avons un mandat d’amener contre le dénommé Stanley Hutchinson… Il est accusé de vol, les faits ont été reconnu, nous l’avions arrêté mais il a réussi à s’enfuir…
– Mais attendez, je n’ai personne sous ce nom-là, j’ai bien un prisonnier mais rien ne permet de vérifier son identité.
– Un jouer de cartes compulsif avec une petite moustache
– C’est sans doute ça ! Venez voir… Si c’est bien votre homme embarquez le, ça me débarrassera !

Stanley accueille les nouveaux arrivants avec mépris.

– Tiens, le shérif de Norton City ! Vous venez me libérer, je suppose ?
– Pas exactement ! Elle est où ta cariole ?
– Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?
– Elle est restée devant le saloon ! Précise le shérif du lieu.
– Il devait avoir une sacoche avec du fric, il a escroqué un type à Havelock Valley.
– Ah, oui bien sûr ! Je vais vous la chercher !

C’est qu’il l’aurait bien gardé pour lui la sacoche !

Ils installèrent le prisonnier dans la cariole après l’avoir menotté, Taylor se chargeant de conduire, tandis que Davenport sur son cheval tenait la monture de son chef en laisse.

Parvenu dans un endroit dégagé, le trio s’arrêta.

– Bon, Stanley tu descends !
– Vous allez m’abattre ! Quel courage !
– Pas forcément ! Si tu nous dis ce que tu sais au sujet du magot de McGregor, on pourra s’arranger !
– C’est Lilly, la pute du Pretty Saloon qui est au courant.
– Au courant de quoi ?
– Je n’en sais rien, vous n’avez qu’à lui demander ! Je ne suis pas shérif !
– Si c’est tout ce que tu sais, ça va mal finir, parce que je te signale que Lilly n’a rien à voir dans cette affaire !
– C’est vous qui le dites !
– Alors ? T’as autre chose à nous dire ?
– Oui, je peux vous dire que vous allez commettre un assassinat. J’ai droit à un jugement régulier.
– Au terme duquel tu seras pendu !
– Pas forcément !
– Casse-toi !
– Donnez-moi une chance ! Implore-t-il.
– Cours !
– Non !
– Pas grave on va faire autrement…

Taylor fait démarrer la cariole, avance d’une cinquantaine de mètres, stoppe, sort son révolver et tire. Stanley s’écroule.

Ils chargent le cadavre dans la cariole et reprenne la route de Norton City.

Les deux hommes restent un long moment s’en s’échanger une seule parole.

– Quand même c’est expéditif ! Finit par dire Davenport.
– Oui et alors ?
– Alors on aurait pu faire autrement, lui laisser une chance, là vous l’avez tué de sang-froid !
– Tu ne vas tout de même pas me faire la morale après la connerie que tu as faite hier ?
– Ça n’a rien à voir !
– Tu ferais mieux de la fermer ! S’énerve Taylor
– Dans sa sacoche il y a de l’argent.
– Oui et alors ?
– On aurait pu en prélever un peu !
– N’y pense même pas !

N’allez surtout pas croire que Taylor soit incorruptible, mais il redoute qu’un tel geste puisse se retourner contre lui… Ah si seulement il avait été seul…

Arrivés à Norton City, ils s’arrêtèrent devant le domicile du maire.

– Nous avons récupéré Stanley à Silvester City, Nous avons fait une halte pour pisser, là le prisonnier a tenté de s’enfuir, nous avons procédé aux sommations d’usages auxquelles il n’a pas donné suite, j’ai donc été obligé de me servir de mon arme.
– Heu ! Ce n’est pas tout à fait exact ! Intervient Davenport, en fait…
– Taisez-vous Davenport ! La version du shérif Taylor me convient parfaitement !

Davenport ne peut faire autre chose que de se taire.

Taylor avait initialement projeté de profiter de cet entretien pour demander la révocation de Davenport, mais il y renonça, un ennemi est toujours plus facile à surveiller à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Taylor eut la grande bonté de me faire parvenir un message dans lequel il m’annonçait sans me fournir de détails que Stanley n’était désormais plus dangereux.

C’est quelques jours plus tard qu’une surprise de taille m’attendait. Mon client du moment avait quitté ma chambre et je m’apprêtais à redescendre en salle quand Dorothy entra suivi de… Davy Donaldson.

Instant d’incompréhension et de panique.

Davy sort un révolver de sa poche…

(Je vais me trouver mal !)

… et il le jette sur le lit !

– Tu peux le prendre et me tuer si tu veux, Dorothy sera témoin et invoquera la légitime défense.
– Bon c’est quoi ce cirque ? Je ne vais pas te tuer, ta mort serait trop douce.
– Alors laisse-moi t’expliquer, je ne te demande rien d’autre que de m’écouter.
– Pfff !
– Ecoute-le quand même ! Me conseille Dorothy.
– Howard Buchanan voulait liquider son neveu sans que l’on puisse le soupçonner…
– Qu’est-ce que tu essaies de me raconter ? Je suis au courant de tous les détails de la machination.
– Mais comment…
– Peu importe !
– Je me suis retrouvé coincé, soit je faisais ce que me demandait le vieux Buchanan, soit c’est moi qui y passais. Ses sbires auraient provoqué une bagarre dans le saloon et je recevais un coup mortel.
– Et alors ?
– Rien ne s’est passé comme prévu, tu devais monter avec William Buchanan. Je devais le tuer et t’accuser. Mais en fait il est monté avec Kate. Je l’aimais bien Kate, je ne voulais pas qu’elle ait des ennuis, donc le plan a échoué. Après je me suis fait casser la gueule et sommé de refaire une tentative. Alors je me suis sauvé.
– C’est avant qu’il fallait te sauver !
– On ne prend pas toujours les bonnes décisions ! Je ne te demande pas de me pardonner, tu ne feras jamais, mais de me comprendre, j’ai été salaud, je ne voulais pas être salaud, mais j’étais coincé.

Il a les larmes aux yeux, ce con !

– Tu veux quoi ? Que je te passe un mouchoir ?
– Je vais reprendre ma place de régisseur, il va falloir que tu me supportes !
– Eh bien je vais réfléchir et voir si la situation est supportable ! C’est tout ? Je peux redescendre maintenant ?

Effectivement, la bonne question est : est-ce que je vais supporter de croiser ce connard en permanence ? C’est un pauvre type, un connard et je n’aime pas les connards. J’avais la haine, mais j’ai continué à bosser en évitant de croiser son regard et lorsque je suis allée me coucher j’ai eu du mal à trouver le sommeil.

Et puis au bout de quelques jours, ma haine s’est dissipée, je n’ai pas pardonné, j’ai encore moins oublié mais je fais avec, lui de son côté limite ses contacts avec moi au strict nécessaire. Il doit être mal dans sa peau, ce mec ! Tant mieux.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:36

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 17 – Davy et Angéla

Lilly

Intéressons-nous à présent à Davy Donaldson, le gérant en cavale du Pretty-Saloon. Après s’être fait passer à tabac par les nervis d’Howard Buchanan et ne souhaitant pas accomplir le sale boulot qu’ils lui demandaient, il s’est enfui sans que l’on sache où il se trouve.

Les tueurs de Buchanan se sont lancés à ses trousses sans succès et l’on chuchote que l’un deux est allé jusqu’à Boston vérifier s’il n’avait pas trouvé refuge chez ses cousins.

En fait, il n’est pas bien loin, parti sur son cheval jusqu’à une bourgade proche, il s’empressa de revendre celui-ci afin de brouiller les pistes. Il en acheta un autre et s’éloigna d’une cinquantaine de miles, là où personne ne le connaissait, il changea de nouveau de monture et revint à la tombée de la nuit jusqu’à la fermette d’Angela.

Flashback : Angéla

C’était il y a sept ans : Angéla, une très belle femme mature et autoritaire dirigeait d’une main de fer le Pretty-Saloon. Son régisseur de l’époque avait pris l’habitude de se servir dans la caisse, d’abord de petites sommes puis le sentiment d’impunité le conduisit à devenir plus gourmand. (air connu). Il arriva ce qui devait arriver, Angéla s’en aperçu et chassa le malotru !

Il lui fallait donc un autre régisseur Angela jeta son dévolu sur Davy Donaldson, un client régulier de l’établissement qui travaillait à la menuiserie, ce dernier était correct avec les filles et de plus il plaisait physiquement à la patronne.

Tout se passait bien donc et même très bien puisque Davy devint l’amant d’Angéla.

Flashback

Comme vous le savez, je n’ai jamais couché avec Davy, heureusement dirais-je ! Mais bavard et hâbleur il ne pouvait s’empêcher de raconter ses « exploits » aux filles. Il n’évoquait jamais Angela sauf pour affirmer qu’il avait cessé de la voir depuis que le Pretty Saloon avait changé de propriétaire

Et pourtant…

Davy développe un fétichisme obsessionnel des beaux vêtements. La nudité ne l’intéresse pas du tout. Non son truc ce sont les corsets minutieusement ouvragés, les belles robes aux plis impeccables, des bas en fine résille ou en soie.

Et ce jour-là Davy revenait d’on ne sait où avec une longue boite plate et rectangulaire.

– Oh que c’est beau ! S’exclama Angela en ouvrant le paquet. Et c’est en quel honneur ?
– En l’honneur de rien ! J’avais juste envie de te faire plaisir. Tu l’essaies ?

C’est vrai que c’est beau, couleur parme avec des bords violets en plumes. Angela sait que Davy souhaite qu’il l’essaie sur le champ, aussi se débarrasse-t-elle de ses vêtements devant l’homme absolument pas ému par sa nudité. Elle est pourtant très belle, Angéla, ses jolis seins n’ont pas souffert des outrages de l’âge.et tiennent encore fort bien. Sa peau blanchâtre ne comporte aucun défaut.

Elle passe le corset et l’ajuste, et cette fois Davy est gagné par l’excitation, à ce point qu’il quitte prestement son pantalon et exhibe une bite raide comme la justice.

Angéla a compris le message, elle ne porte que son joli corset. Elle s’assoit sur le bord de la table, fait se rapprocher l’homme et lui gobe la bite en de vigoureux allers et retours.

– Doucement, pas si vite !
– Laisse moi faire, je suis une pro !

Les mains d’Angéla enserrent les fesses de Davy, un doigt fureteur et préalablement humecté s’approche de l’anus et s’y enfonce d’un coup d’un seul.

Davy n’est pas spécialement friand de ce genre de privauté, mais il accepte et laisse faire. Il sait aussi que pour Angéla ce geste tend à lui rappeler que c’est toujours elle qui mène la barque.

Cessant sa pipe, elle fait basculer son corps en arrière, écarte ses jambes et attend l’assaut.

Davy sans se déshabiller davantage vient la pénétrer d’abord à la hussarde, puis ralentit.

– Tu veux mon cul, maintenant ? Lui demande Angéla, certaine de sa réponse puisque leur façon de baiser est devenu un rituel.

Lilly17Sans répondre, Davy se désengage, laissant la femme se retourner en lui offrant l’accès à son anus.

Il y entre comme dans une motte de beurre ! Hé, c’est que le passage a été pratiqué depuis longtemps. Il la lime en cadence et à ce régime la femme sent son désir monter. Du coup Davy se contrôle afin de faire durer la chose. Il aime donner du plaisir à une femme, non pas par soucis de réciprocité, ni par galanterie sexuelle, mais parce que cela le conforte dans son statut imaginaire de super-baiseur.

Angela, habituée à jouir par le cul crie sa jouissance, Davy se déchaine pour la rejoindre dans l’extase et lui éjacule dans son conduit anal.

Il ressort sa queue maculée de sperme et de taches brunes. Angela se précipite pour la lui nettoyer, elle adore faire ça.

Les deux amants s’embrassent tendrement comme des adolescents venant de découvrir l’amour sur un tas de foin. Tout va bien !

Mais un jour, Angela fit une chute dans l’escalier et se cassa la jambe droite. Le toubib local fit ce qu’il fallait, mais le fit mal, Angela pensait qu’une fois le plâtre retiré, elle serait comme avant. Mais non, elle dut se rendre à l’évidence, elle claudiquerait jusqu’à la fin de ses jours et devrait s’encombrer d’une canne pour l’aider à se déplacer.

Rien de vraiment dramatique me direz-vous, sauf qu’Angéla subit cette situation comme une humiliation et une insulte à sa beauté !

Elle déprima, à ce point qu’elle mit en vente le Pretty Saloon qui fut donc racheté par Dorothy. Angela mis comme condition que Davy reste régisseur du saloon. Dorothy qui avait des vues sur l’homme accepta de bonne grâce…

Avec l’argent de la vente, Angéla s’acheta une petite fermette qui lui permit de vivre en autarcie, elle avait ses poules, ses plans de tomates et de haricots, ses patates et quelques arbres fruitiers. Depuis qu’elle était là, on ne l’avait vu que de très rares fois en ville. Et elle ne recevait personne et passait pour folle aux yeux des commères et des poivrots.

Avant de s’installer, elle avait entrepris Davy :

– Je ne veux plus voir personne, mais avec toi je veux bien faire une exception, parce que tu es le seul en qui je peux avoir confiance, si tu as envie de venir me voir, viens mais sois discret, je ne veux pas qu’on le sache.

Davy n’avait pas abusé de cette invitation, accaparé par Dorothy, il se contenta de venir lui rendre visite une ou deux fois par ans.

Fin du flashback

Et c’est donc tout naturellement, qu’il se refugia chez elle quand il eut les ennuis que l’on sait…

Quelques semaines passèrent aux termes desquelles Angéla mit les choses au point.

– Je t’aime bien mon petit Davy, mais il va falloir que tu te bouges, Ma fermette est conçue pour faire vivre une personne, pas deux !
– Je comprends, je vais prendre la route. J’ai des cousins à Boston, ils pourront peut-être m’accueillir.
– Non ! Ce n’est pas la bonne solution ! Répondit Angéla.
– Pourquoi ?
– Un jour Buchanan te retrouvera, il ne peut pas laisser en vie une personne qui pourrait lui porter une si grave accusation.
– Alors je vais aller dans un patelin où personne ne me connait…
– Le monde est petit ! S’il ne te trouve pas il s’arrangera pour mettre ta tête à prix dans tout le voisinage.
– Alors je fais quoi ?
– Tu dois le tuer !
– Mais enfin, je ne suis pas un tueur !
– Ce n’est qu’un coup à prendre ! Tu sais tirer ?
– Oui, mais je ne suis pas un champion !
– Je vais te prêter un fusil, mais je n’ai pas beaucoup de cartouches, je t’en donne juste quatre, je souhaite garder les autres. Voilà ce que tu peux faire…

Pour se rendre à la messe du dimanche, Howard Buchanan empruntait une petite voie pas mal cabossée qui ne servait qu’à gagner son domaine, puis une portion de la route allant de Norton City à Colsontown…

C’est donc au niveau de la petite voie que Davy devait agir.

Il attendit que la cariole d’Howard escortée de deux gardes du corps passe, pour préparer son coup.

Ne se sentant pas capable de viser correctement une cible en mouvement, il fallait donc créer une diversion afin qu’elle s’arrête.

Davy disposa un sac à patates rempli de feuillages en plein milieu de la route, il le recouvra d’une couverture et d’un vieux chapeau que lui avait donné Angéla. De loin cette mascarade pouvait ressembler à un corps humain… Le subterfuge serait vite découvert mais l’essentiel était de faire stopper Howard et son escorte pendant quelques instants.

Il attendit, caché dans les fourrés. Quand il entendit des bruits de sabots, il se mit en position de tir…

La petite troupe s’arrête, l’un des deux gardes du corps descend de cheval afin d’examiner ce qu’il y au sol.

Davy tire en direction d’Howard… et le rate complétement. Les gardes se mettent en position de défense derrière les roues de la cariole, du côté opposé au tir, Davy tire à nouveau. Cette fois Howard est touché, mais à ce stade il ignore s’il l’a tué ou simplement blessé.

La situation semble bloquée, si Davy sort de sa cachette, il devient une cible facile pour les deux gardes du corps. Mais pour le moment, ceux-ci n’en mènent pas large et ne savent quelle conduite adopter.

En s’efforçant d’éviter tout bruit, Davy recharge son fusil.

« Qu’est-ce que je peux faire ? Je ne vais quand même pas tuer ces deux types ! »

Bob (oui, parce que l’un des deux gardes du corps est bien Bob) croit apercevoir quelque chose dans les fourrés, il tire là où il n’y avait rien, mais Davy par réflexe riposte. Balle perdue !

Le second garde croit à son tour avoir deviné l’emplacement de Davy. Il tire, ça ne passe pas très loin mais c’est raté.

Davy panique complètement, il ne lui reste qu’une balle et il ne peut s’enfuir.

– Il est là ! Couvre-moi ! Crie le garde à l’intention de Bob. Mais qu’est-ce que tu fous ?

Bob dans un moment de panique inexplicable est en ce moment en train de remonter sur sa monture, avant de s’enfuir au galop.

L’autre garde ne comprend pas le comportement de Bob ! Mais il n’y a rien à comprendre, en situation d’exception, les gens ont parfois des réactions aussi illogiques qu’inattendues. En revanche ce qu’il comprend c’est que le tireur embusqué tire comme un cochon. Alors fuir ou le défier ? Sachant que l’affrontement reste aléatoire, il enfourche à son tour son cheval et file vers Colsontown prévenir le shérif.

Davy n’en revient pas de s’en être sorti à si bon compte, il rejoint à son tour son cheval, s’éloigne de la ville et attend la tombée de la nuit pour rejoindre la fermette d’Angéla.

– C’est fait ! Raconte-t-il.
– Et tu n’as pas vérifié s’il était mort ou juste blessé ?
– Non !
– C’est malin ! Comment allons-nous savoir ?

Le shérif de Colsontown fut rapidement sur les lieux, accompagné de deux adjoints et du toubib local.

– Il est touché au ventre, on ne peut rien faire, il va mourir en trois ou quatre heures dans des souffrances atroces. ! Diagnostiqua le médecin en prenant une tête d’enterrement.

On emporta le blessé jusque chez le pasteur où fut dressé une chapelle ardente. Un crieur diligenté par le maire fut prié d’annoncer la nouvelle à la population qui fut invité à se rendre au chevet du moribond.

Il ne vint pas grand monde hormis le noyau dur des bigotes locales, mais la nouvelle fut de tous les commentaires.

Je l’appris en descendant les escaliers du saloon.

– Mais c’est arrivé comment ?
– Un guet-apens !
– Et on a une idée de…
– Non, ça ressemble à une vengeance personnelle, un acte désespéré. D’après le garde, le tueur savait à peine tirer, mais ça ne l’empêchait pas d’être dangereux. Et puis l’un des deux gardes, à carrément disparu, l’autre le cherchait partout il nous a laissé son nom.
– Ah ?
– Oui un certain Bob Fincher !
– Quoi ?
– Tu le connais ?
– Disons que je l’ai croisé… pas un mec très recommandable…

Je ne saurais donc probablement jamais qui a fait ça, mais me voilà vengé de ce salaud.

Vengée d’Howard Buchanan, vengée de McGregor ! Reste Davy Donaldson ! Mais où se cache-t-il celui-là ? Je ne vais pas m’éterniser sur une chimère, j’avais appris qu’Howard Buchanan le recherchait et ne l’avait pas trouvé, dans ces conditions comment pourrais-je, moi, le retrouver ?

Du coup, une fois n’est pas coutume, je vais me boire un bon petit whisky pour fêter l’événement, et comme ma mère vient elle aussi de descendre, nous allons trinquer ensemble.

– Je suis toute joyeuse, lui confias-je, je ferais bien quelques galipettes.
– Des galipettes, mais tu fais ça toute la journée !
– Ou, mais elles ne me font pas jouir !
– Tu veux faire plaisir toute seule ?
– A deux ce serait mieux, non ?
– Et avec qui ?
– Tu veux bien ?
– Lilly tu es une salope !
– Oui, Maman ! On se prend un quart d’heure ?

L’instant d’après nous étions en chambre, ma mère s’est affalée sur le lit cuisses écartées et m’a offert sa moule, curieusement, elle mouillait déjà, sans doute en raison de la situation. Je me régalais de ses sucs mais le plaisir montait en moi de façon inextricable, je ne pouvais rester ainsi, nous nous sommes donc placées en soixante-neuf et la mère m’a butiné pendant que je lui rendais la pareille. Elle a joui dans un geyser de mouille en essayant d’étouffer son cri de plaisir. Je la suivis dans l’orgasme quelques courtes minutes après. Hum ça fait du bien ! C’est très pervers ça, de se gougnotter avec sa mère, mais c’est si excitant et ça ne fait de mal à personne !

Je savais à ce stade que j’avais encore plusieurs ennemis, Bob, bien sûr, mais aussi Stanley Hutchinson, l’éphémère nouveau gérant, qui n’était pas encore neutralisé sans parler de l’inquiétant Davenport qui jouait fort peu discrètement une carte toute personnelle… Tout cela pour ce putain de trésor.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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