Léna Van Eyck

Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:28

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 3 – L’apprentie putain
bisou1719

On me propose donc de faire la putain, je ne vais pas jouer les pucelles effarouchées, parfois quand je m’adonne à mes plaisirs solitaires je m’imagine être une catin, mais du rêve à la réalité, il y a un sacré pas à franchir.

Je me suis assise sur un banc public et j’ai mis un certain temps à me décider avant de revenir dans ce rade.

– Je crois que je vais accepter, mais je voudrais savoir comment ça se passe ?
– Ben quoi, t’as jamais baisé ?
– C’est pas ça, je voulais parler des sous.
– Ah ! Je ne me suis pas présentée, je m’appelle Berthe, mais quand tu t’adresseras à moi tu devras me dire Madame. Sinon voilà comment on fonctionne : Avant de monter, le client me paye, j’en garde la moitié, l’autre moitié c’est pour toi et je te la verse en fin de service. Si le client veut des spécialités tu lui demandes un pourboire que tu gardes pour toi, mais attention si tu traines de trop, je te taxe. Et si tu fais des conneries, on règle ça à coup de martinet.
– Des spécialités ?
– Bon, il va falloir t’affranchir, toi ! Je vais te mettre en doublure avec Antoinette, je ne veux pas savoir comment tu t’appelles et tu ne devras le dire à personne. Ici tu seras Eugénie, ça te plait comme nom Eugenie ?
– Ça ne me déplait pas.
– Bien, Antoinette va te chaperonner, mais avant je veux voir la marchandise, viens avec moi dans l’arrière-salle.

Elle m’a demandé de me déshabiller, et s’est mise à me peloter les seins.

Faut surtout pas se gêner !

– Ça me semble parfait, t’as déjà baisé avec une femme ? Rhabille-toi !
– Ma foi, non !
– C’est un tort, Je vais demander à Antoinette de te déniaiser.

Ma réponse n’est pas tout à fait franche, il me revient en mémoire ces attouchements interdits avec ma cousine Sophie dans la grange de ses parents, elle était mignonne Sophie, une jolie fille mais tout le monde se moquait d’elle à cause de ses cheveux de rousse. On s’était regardé faire pipi, on s’était embrassé sur la bouche, on s’était caressé les tétés et la minette, on rigolait comme des bossues. Cela m’avait amusé et troublé mais quand Sophie m’a proposé de recommencer, je me suis dégonflée sans trop savoir pourquoi. Avec la cousine on a fait comme si cette petite fantaisie n’avait jamais eu lieu… Je ne sais ce qu’est devenue Sophie, j’ai cru comprendre qu’elle était partie travailler à Paris.

Antoinette est une petite brunette toute frisée, joli minois et grosse poitrine, elle doit avoir un succès fou avec les hommes !

– Voilà ta chambre ! Le lavabo, c’est dans le couloir, pour tes besoins, il y a un pot de chambre avec un couvercle, tu n’es pas obligé de le vider, il y a des clients qui aiment bien regarder. Là ce sont des éponges …
– Des éponges ?
– Ben oui, tu voudrais pas qu’un client t’engrosse ? Alors tu te fous ça au fond de la moule et quand c’est fini tu le changes. Le broc c’est de l’eau fraîche, tu la changes à chaque client, c’est pour leur laver la bite, c’est obligatoire, t’as aussi du savon… Et la petite bouteille, c’est de l’eau de Botot, c’est pour te rincer la bouche; c’est un désinfectant.

Quelle poésie !

– Déshabille-toi !
– Encore ?
– Tu ne crois pas que tu vas aller bosser avec ce que t’as sur le dos, on va te trouver une tenue qui ressemble à quelque chose.

Et pour la deuxième fois je me retrouve toute nue, et pour la deuxième fois je le fais peloter les seins. C’est une coutume locale ou quoi ?

– T’es bien foutue, je te lécherais bien l’abricot.
– Mais enfin, tu es une femme…
– Ah oui ! Tu avais remarqué ! Assis-toi sur le bord du lit et écarte les cuisses !
– Mais pourquoi ?
– Parce que j’ai envie.

Les images de la cousine Sophie me sont revenues en mémoire avec une précision diabolique, alors j’ai ouvert mes cuisses

Les doigts de la belle Antoinette sont venus m’écarter mes grandes lèvres, et dans la foulée j’ai senti sa langue me lécher l’abricot.

Et quelle langue elle a !

– Arrête, j’ai envie de pisser ! Lui dis-je.
– Eh bien pisse moi dans la bouche !
– T’es sûre ?
– Puisque je te le dis ! Attends, je vais enlever ma robe, je n’ai pas envie que tu en foutes partout.

Et la nana retire sa robe et se retrouve à poil. Elle a des gros nichons laiteux que j’ai envie d’embrasser. Mais on ne peut pas tout faire à la fois, elle veut ma pisse, elle va l’avoir !

– Pas tout d’un coup ! Essaie de pisser par rasades ! Me prévient-elle.

Je fais donc comme elle le souhaite et lui balance une première giclée qu’elle engloutit avec gourmandise.

Elle s’en lèche les babines et en réclame encore…. Mais quand il y en a plus, il y en a plus !

Pauline03Qu’à cela ne tienne, mademoiselle reprend son travail de lèche avec sa langue diabolique. Je suis au bord de l’orgasme et elle en a conscience, alors elle se livre a quelques interruptions histoire de faire durer le plaisir (c’est le cas de le dire), et puis soudain sa langue s’enroule autour de mon clito,. C’’en est trop, j’hurle comme une damnée.

Antoinette me toise, satisfaite de son action. Elle peut

– A toi de jouer ma belle, maintenant que tu m’as bien excitée.

Je le sentais venir ce coup-là, mais c’est de bonne guerre et puis ce ne devrait pas être une corvée.

Je porte enfin mes mains sur sa magnifique poitrine en éprouvant sa douceur. Ma bouche s’approche, je lèche, ses gros tétons durcissent sous les lèvres, elle se pâme.

– Lèche moi la moule !

Elle est pressée ou quoi ?

Mais puisque femme veut…

A mon tour donc de brouter le gazon, c’est tout mouillé la dedans et fleure un étrange goût, où se mélangent saveurs de miel et d’urine.

– Mon cul !
– Quoi ton cul ?
– Fous-y ton doigt.

Oh la cochonne !

C’est bien la première fois que je vais foutre mon doigt dans le cul d’une nana. Il y a toujours une première fois

– Le clito, le clito… le supplie-t-elle.

On y va, on y va et l’Antoinette part à son tour au paradis des goudous.

A mon tour d’être fière. Elle m’embrasse, pas le petit bisou de politesse, non, la grosse gamelle baveuse.

– Ben voilà, et ne me dit pas que ça ne t’a pas plu !
– Bien sûr que ça m’a plu.
– Autant te prévenir, avec la mère maquerelle tu vas passer à la casserole, tu n’y couperas pas, elle est moins douce que moi et elle est un peu sadique.
– C’est-à-dire ?
– Tu verras bien, mais ça ne va pas bien loin, elle ne va prendre le risque d’abimer la marchandise.

Brrr.

On est descendu. Le rade est fréquenté par deux catégories de clients, d’une part des habitués du lieu, des soiffards bruyants qui tapent la carte ou qui roulent les dés

– Ceux-là inutile de les aguicher, de temps en temps il y en a un qui monte mais bon… m’informe Antoinette .
– Ah ?
– L’autre catégorie, ce sont les bourgeois du coin, ceux-là viennent pour tirer leur coup, il y aussi quelques voyageurs de commerce qui cherchent un peu de détente. Des Parisiens des Belges et même des Anglais.

En ce moment la salle est principalement occupée par les soiffards, mais deux types bien habillés, un gros et un maigre, sont en pleine conversation dans un coin, on leur a déjà servi leur consommation.

– On va tâter le terrain, viens ! Me dit Antoinette, et laisse-moi faire !

On s’approche des deux bonhommes.

– Alors messieurs, une petite détente, ça vous tenterait ?
– Bien sûr mais pas tout de suite, nous parlons affaires.
– Bien, quand vous serez prêts, demandez après nous, je suis Antoinette et ma copine, c’est Eugénie.

A suivre

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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:25

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 2 – Une petite pipe pour le vieux Gabriel
Martinov

Je ne sais combien de temps j’ai cheminé, je n’ai aucune notion de l’heure d’autant que le ciel s’est couvert. Pourvu qu’il ne flotte pas !

Enfin je tombe sur une route, mais c’est la route pour où ?

Qu’importe, je la longe, il finira bien par passer quelqu’un !

Un attelage arrive, en fait une charrette tirée par un bourricot.

Je lui fais signe de s’arrêter. Miracle il le fait

– Monsieur, je suis perdue !

Le type est un bonhomme dans la soixantaine, barbu et mal fagoté.

– Vous êtes dans un drôle d’état, qu’est-ce qui vous est arrivé. Me demande-t-il
– Je me suis enfuie de chez moi, mon mari voulait me tuer.
– Pourquoi ? Vous avez fait des bêtises ?
– Il est violent quand il a bu !
– Ah ? Et vous allez où ?
– J’en sais trop rien, tenter ma chance dans une grande ville, dans une taverne peut être ?
– Je vais à Livarot livrer de la farine, je vous emmène ?
– Non, ça ne m’arrange pas, c’est là que j’habitais…
– Je peux vous proposer un truc : je vous dépose au carrefour des Fauvettes, je livre la farine et je vous reprends au retour, je ne serais pas trop long.
– C’est gentil, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter.
– J’ai du pain et du fromage…
– Vous êtes un amour.

Je me suis planqué derrière l’affreux calvaire qui défigure ce carrefour et j’ai attendu.

Je gamberge, un affreux doute m’envahit : et si le bonhomme me dénonçait et se ramenait avec ceux qui me veulent du mal. Je suis d’autant plus inquiète qu’il met un temps fou à revenir.

Des bruits de sabots, je maintiens ma cachette, apparemment personne ne l’accompagne, mais on ne sait jamais, je reste cachée.

Le type s’arrête au carrefour, sans doute étonné de ne pas m’y trouver

– Mademoiselle ! Vous êtes où ?

J’attends quelques instants voulant m’assurer qu’il n’y a pas de piège. Puis je me dévoile.

– Coucou, je suis là.
– Vous vous cachiez ?
– Oui, j’ai eu si peur.
– Montez !
– On va où ?
– Chez moi, ensuite on verra ce que je peux faire pour vous.

Pendant le trajet il n’en a pas décroché beaucoup, c’est un taiseux

– Voilà c’est chez moi, je m’appelle Gabriel, je vis tout seul depuis que mon épouse a été emportée par une mauvaise fièvre, mes deux garçons sont partis travailler aux mines dans le Nord. J’ai un petit moulin à eau alors je fais de la farine avec mon blé et celui que l’on m’apporte. Bon je suppose que vous devez avoir encore faim, j’ai un reste de poulet…
– Cela me conviendra très bien, merci !
– Donc maintenant la question : où désirez-vous aller ?
– Je pensais à Rouen…
– Pourquoi pas, et en échange ?
– Mon pauvre monsieur, en échange, je n’ai rien.
– Ben si pourtant…

Je ne suis quand même pas née de la dernière pluie et j’ai parfaitement compris à quoi il pensait ce vieux cochon.

– Non, monsieur, je n’ai rien à vous proposer ! Répétais-je
– Soyons réaliste, je ne suis pas quelqu’un de violent ni de méchant, N’ayez crainte, je ne vous prendrais pas de force… et d’ailleurs à mon âge je n’aurais pas le dessus. Je me serais simplement contenté de vous caresser la poitrine. Il y a si longtemps que je ne n’ai pas fait ça.
– Vous ne fréquentez pas les ribaudes ?
– Un peu cher pour ma bourse !

Il ne sait pas mentir, le bonhomme !

– Et si je ne suis pas d’accord ?
– C’est votre droit, dans ce cas nous n’irons pas à Rouen mais je peux vous abriter pour la nuit et vous inviter à partager ma nourriture, comme je vous l’ai dit, je ne suis pas quelqu’un de méchant !

Au fond ça ne me coûte rien de lui montrer mes nichons et de le laisser les caresser un moment, le problème c’est que ce genre de situation, c’est le doigt dans l’engrenage, alors j’hésite.

– Laissez-vous faire, je ne mords pas ! Insiste-t-il.

J’hésite encore avant de lâcher :

– Bon, d’accord, mais on fait ça rapidement !

Je me dépoitraille. Le type il en a les yeux exorbités.

– Elle vous plaît ?
– Elle est magnifique ! Je peux toucher ? Juste un peu ?
– Allez, vas-y pépère, c’est mon jour de bonté !

Alors vous pensez bien que puisque permission il y a, il ne va pas s’en priver, le Gabriel. La caresse est d’abord timide avant de bifurquer sur le téton. (Première loi de l’attraction mammaire)

– Doucement, doucement, !
– Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire mal !
– Vous ne me faites pas mal, mais allez-y doucement

Le type se calme, il n’est pas trop con .

– Je bande beaucoup ! Déclare-t-il néanmoins.
– J’en suis heureuse pour vous
– Admettez que la situation est difficile !
– Pourquoi ? Si vous voulez vous branler en me regardant, ça ne me dérange pas.
– Oui bien sûr, mais j’imaginais autre chose.
– C’est très bien l’imagination. Et vous imaginiez quoi ?
– Rien, laissez tomber.
– Non, je ne vais pas être vache, sors-moi ta bite, je vais te la caresser.
– C’est vrai ?

Il n’en revient pas, pépère ! Il en est tout ému !

C’est tout moi, ça, je suis une fille gentille, et je viens de me mettre toute seule au pied du mur. Je n’ai pas depuis mon mariage commis tant d’infidélités que ça, mais à chaque fois surgit le même problème : « est-ce que sa bite est propre ? » Et si elle ne l’est pas, je gère comment ?

Alors ça va être la grande improvisation, il me déballe son attirail. Super, c’est récuré comme un sous neuf. Quand j’y réfléchis ce n’est pas étonnant, il est négociant en farine, il ne va pas prendre le risque de se présenter devant ses partenaires commerciaux en puant le chacal !

Pauline02Du coup, je ne me contente pas de caresser cette bite pour le moment demi-molle, mais je me la fourre dans la bouche.et je la turlutte.

Il ne s’attendait pas à ça le vieux Gabriel, en moins d’une minute sa bite passe de l’état de demi-molle à celle de bout de bois bien tendu.

Je sens déjà son plaisir monter, ce doit être l’émotion.

– Je, je… balbutie-t-il
– Je fais comme si je n’avais rien entendu et le laisse décharger son foutre dans ma bouche.
– Toi alors ?
– Ça va ? J’ai gagné mon ticket pour Rouen ?
– Je t’y aurais emmené de toute façon !

Quel faux cul !

Il a tenu sa promesse (heureusement encore !) et je me suis retrouvé en plein centre de Rouen.

J’ai proposé mes services dans deux tavernes qui n’avaient besoin de personne, mais dans la troisième à l’enseigne de l’Oursin Bleu…

– On peut te prendre si tu acceptes de monter avec les clients.
– Monter ?
– Oh, tu sors de l’œuf ou quoi ? Ici faut être gentille avec les clients et s’il a envie de monter, tu l’emmènes et tu ouvres tes cuisses !
– Ah, c’est comme ça que ça se passe ici ?
– Oui, alors je t’embauche ou pas ?
– Je vais réfléchir.
– C’est ça, réfléchis, mais pas trop longtemps, les places sont chères.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 3 mai 2025 6 03 /05 /Mai /2025 10:23

Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 1 – Adultère en Normandie
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Nous sommes en 1885, la France est calme après les événements de 1870 et de 1871 (Guerre avec la Prusse, destitution de Napoléon III, Commune de Paris,…). Après l’Empire nous sommes en République et le président a pour nom Jules Grevy, un monsieur très distingué avec une courte barbe blanche.

Nous sommes précisément en Normandie et encore plus précisément à Livarot, célèbre par son excellent fromage dans la ferme des Chamuseaux.

Pauline Chamuseaux, née Féval, qui sera la principale protagoniste de ce récit est une jolie femme de 22 ans. Elle est brune, possède un joli minois très ovale avec un mignon petit bout de nez (un peu grand, se plaint-elle parfois), des beaux yeux bleus et un teint de pêche. Elle a de jolies formes, mais n’en montre rien, son mari étant jaloux comme un tigre.

Un jour qu’elle recherchait on ne sait plus très bien quoi dans un local servant de débarras, elle découvrit un bouquin sans reliure aux pages jaunies par le temps. Elle l’ouvrit au hasard et tomba sur un bien curieux poème racontant à l’aide de mots très crus la rencontre charnelle entre un curé et une jeune novice. Pauline en fut si émoustillée que sa main droite dû la soulager.

Elle prit le bouquin avec elle, et souvent le soir dans sa chambre, avant que son mari la rejoigne, elle en lisait une page et se faisait plaisir.

Jusqu’au jour où son petit diable intérieur lui souffla qu’elle serait sans doute capable d’écrire elle-même de telles choses. C’est donc ce qu’elle fit, décrivant en vers hésitants des orgies à répétition où se mêlaient hommes, femmes, bourgeois et domestiques usant de pratiques perverses réprouvées par la morale mais tellement excitantes.

Au fil des temps son style s’améliora et les pages de son petit carnet secret s’étoffaient.

Pauline s’est marié relativement tard, pourtant elle eut des prétendants, mais son père exigeait qu’elle reste au bercail pour s’occuper de la grand-mère grabataire. Quand cette dernière avala son bulletin de naissance, c’est le paternel qui choisit le mari, le mariage qui fut arrangé avec Georges Chamuseaux, la quarantaine, veuf et riche vacher permettait aux deux familles d’y trouver avantage.

La noce fut grandiose. Mais Pauline n’était point vierge et craignait que son futur le prenne mal. Qu’importe, il y a toujours une copine qui est de bons conseils…

– Voici une petite éponge, tu l’imbiberas de sang de poulet (pas trop, hein !) tu l’enfermes dans ce petit étui de cuir, et après qu’il t’aura pénétré, tu lâcheras ça sur les draps.

Effectivement Georges n’y vit que du feu et la lune de miel dura une quinzaine de jours avant que le naturel de l’homme reprenne le dessus.

Une simple histoire d’assiette mal lavée et la pauvre Pauline reçu sa première trempe.

Eh, oui Georges se révéla colérique, violent et assez bas du plafond. De plus au lit c’était une véritable catastrophe, aucun préliminaire, aucun geste de douceur. Non une fois son affaire terminée, monsieur se retourne pour ronfler comme une locomotive !

C’est en faisant des courses au marché du village qu’elle rencontra Léon, jeune homme d’allure agréable et au sourire aussi charmeur qu’irrésistible.

– Je crois que vous avez fait tomber ces fleurs ! Lui déclara ce dernier.
– Pas du tout, elles ne sont pas à moi.
– Alors je vous les offre ! Je m’appelle Léon ! Pour vous servir, charmante dame !
– C’est gentil, mais je ne peux accepter.
– J’insiste.
– Je n’ai pas envie que mon mari me fasse une scène.
– Il est si méchant que ça le père Chamuseaux ?
– Vous savez donc qui je suis ?
– Tout se sait ici, mais répondez-moi.
– Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?
– Devinez ?
– Je ne vois pas.
– Vous connaissez le sentier des Souches ?
– Oui ! Personne ne va plus par là depuis que le père Lucas est mort.
– Justement c’est l’endroit idéal pour faire la causette en cachette.
– Je vous vois venir, vous !
– Comment ça ?
– La causette que vous me proposez, est-elle admise par la morale ?
– Qu’importe ! Cela vous détendrait… et personne ne le saura.
– Grand fou ! Si je rentre en retard, mon mari va se poser des questions…
– Il suffira de lui dire que vous avez eu une longue conversation avec une commère…

Pauline est troublée par la beauté de ce charmant jeune homme, aussi accepte-elle.

Le sentier des souches est bordé d’une végétation sauvage, mais il y a un peu plus loin, une cabane de jardin en ruines.

– Arrêtons-nous là pour causer un peu ! Propose Léon, l’œil concupiscent.

– L’endroit me paraît guère confortable.
– Peu importe ! J’ai derrière ma braguette un braquemard qui ne demande qu’à faire votre connaissance.
– Vous n’y allez pas par quatre chemins, vous !
– La vie est si courte, pourquoi se priver d’une occasion ?
– Vous savez parler aux femmes, vous ! Allez, déballez-moi votre machin que je vois s’il a bonne allure !

Ainsi encouragé, Léon n’hésite plus et baisse son pantalon exhibant fièrement son service trois pièces.

– Pas mal, mais un peu mou, je trouve ! Constate la jeune femme.
– Il ne tient qu’à vous de la rendre moins molle.
– On va voir ce qu’on peut faire.

Pauline s’empare de ce vit, le caresse en éprouve la douceur, le branlotte, et c’est magique, ça devient tout raide…

– C’est mieux, n’est-ce pas ?
– Vous avez des doigts de fée !
– Je vais vous turlutter ! Vous n’avez rien contre ?
– Turluttez-moi la pine, ma douce Pauline !
– Taquineriez-vous la rime, beau Léon.
– A mes heures mais présentement ce que je taquinerais volontiers ce sont vos nichons.
– Vous êtes un cochon, Léon !
– Oui, oui un gros cochon.
– Un gros cochon qui veut voir mes nichons ?
– Oui, oui !
– Alors les voilà, j’espère que vous ne serez pas déçu, dit-elle en se dépoitraillant.
– Oh, mais ce sont des merveilles !
– N’exagérons rien, mais je n’en suis pas mécontente.
– Oserais-je les toucher ?
– Bien sûr, mais soyez doux

Et le voilà .qui caresse, qui pelote et qui malaxe.

– Doucement, doucement !

Les doigts de l’homme viennent agacer les tétons de Pauline, qui du coup se mettent à se raidir .

– Vous allez me rendre fou !
– Mais non, mais non ! Et puis on peut sans doute se tutoyer, au point où on en en est !
– Oui, oui
– Je t’avais promis une turlutte ! Lui rappelle Pauline en opérant une flexion des cuisses de façon à ce que sa bouche soit en contact avec le chibre maintenant fièrement dressé.

Elle met tout dans sa bouche et joue de sa langue.

– C’est trop bon de sucer des bites ! Indique-t-elle en reprenant sa respiration
– Tu en as sucé beaucoup ?
– Ça ne te regarde pas.
– J’ai envie de te baiser !
– Tiens donc ! Je m’en serais doutée. Seulement il y a un problème.
– Un problème ?
– Oui, on ne me baise pas.

Et devant l’expression d’incompréhension du jeune homme, elle se crut obligée de lui fournir une explication de texte

– Pas envie que tu me fasses un moutard.
– Je sais me contrôler. Objecte Leon.
– Désolée, ce n’est pas négociable, mais tu peux me prendre par derrière, ça ne me dérange pas et j’apprécie quand c’est bon fait
– Alors d’accord. Répondit Léon ravi de cette aubaine.
– Prépare-moi un peu, ce sera mieux.

Pauline01
Pauline de retourna afin de lui offrir son joli popotin. Léon ravi de cette jolie vue qui s’offrait à lui en écartant les globes permettant ainsi à sa langue de venir butiner l’œillet brun dont il appréciait le goût particulier.

Puis quand il estima l’endroit suffisamment lubrifié, il approcha son gland de sa cible et d’un puissant coup de rein, l’encula corps et bien en la pistonnant en cadence.

Il s’y prenait plutôt bien Léon, ce qui n’était pas le cas de tous ceux qui avait en l’occasion de visiter l’arrière-train de la belle..

Pauline sentit sa jouissance monter et se mit à japper de plaisir. Ces cris encouragèrent Léon qui redoubla d’efforts jusqu’à sa propre jouissance

On se rhabille, on s’embrasse et on se promet de remettre ça la semaine suivante.

Cette liaison dura plusieurs semaines, puis un jour des charpentiers et des maçons virent travailler sur la fermette du sentier des Souches, il fallut donc trouver un autre endroit pour s’envoyer en l’air.

– Pourquoi pas chez ton père ? Dans sa grange personne ne nous verra.
– Pourquoi pas en effet !

La première fois, tout ce passa sans encombre, mais la seconde…

Ce jour-là les choses allèrent très vite (et très mal). Les deux amants ne sont pas encore déshabillés mais sont bien débraillés. On s’embrasse, on se pelote… et puis un bruit de porte…

– Pauline, espèce de catin ! Venir tromper son mari dans MA grange, tu vas voir de quel bois je me chauffe ! S’époumone Ernest Feval, le père de notre héroïne.

Il est dans une colère noire, le papa et la bave aux lèvres, menace le couple de sa fourche.

Le sang de Léon ne fait qu’un tour.

– On peut vous expliquer ! Dit-il en quittant sa place, les yeux fixés sur le paternel.

Il n’espère aucune réponse, il fallait simplement qu’il s’approche, et là il écrase le nez du paternel qui se met à saigner d’abondance, un autre coup l’assomme à moitié.

– Tu l’as tué ? S’inquiète Pauline
– Bien sûr que non, mais maintenant il nous faut filler !
– Filer où ?
– Fais-moi confiance, vite dépêchons nous !

Pauline

Et après cette nécessaire introduction (Oh !), le récit va se poursuivre à la première personne. Ma personne. Je raconterais donc ce que j’ai vécu, les passages dans lesquelles je n’étais pas présente ont été romancée, mais j’ai la faiblesse de les croire proche de la réalité.
.
La forêt est toute proche et nous nous y sommes engouffrés.

– Je connais une cabane, un peu plus loin, nous pourrons nous y cacher. M’explique Léon.
– Mais après on va faire quoi ?
– Je ne sais pas, faisons les choses dans l’ordre.

A la ferme de mes parents, c’est mon frère Auguste qui découvre mon père à moitié groggy.

– Qu’est-ce qui t’es arrivé, t’es tombé ?
– Non c’est pire que ça, j’ai surpris ta sœur en train de faire des saloperies avec un jeune coq du village.
– Quoi ?
– Tu te rends compte, ils ont osé faire ça dans MA grange !
– Et il t’a battu ?
– Oui, il m’a cogné par surprise.
– On ne peut pas laisser ça comme ça !
– Ben non ! Il nous faut prévenir Georges Chamuseaux…
– On va lui dire qu’il est cocu ?
– On va y mettre les formes, mais il faut qu’il la corrige, c’est à lui de le faire.

Le Georges est fort surpris de voir arriver le beau-frère et le beau-père.

– Il se passe quelque chose ? Je m’inquiète, Pauline n’est pas rentrée.
– Il y a un problème, nous avons surpris Pauline avec un jeune homme, à l’évidence, ils allaient passer à l’acte…
– A l’acte ? Quel acte ?
– On ne va pas te faire un dessin !
– Ils allaient… Oh ! La salope ! Je m’en vais la corriger, elle s’en souviendra !
– Elle mérite une leçon, il faut lui faire dire qui est ce voyou qui l’a entrainé dans ces turpitudes et lui faire passer un sale quart d’heure.
– J’y compte bien. Mais ils sont où en ce moment ces deux dévergondés ? Demande Georges.
– Ils doivent se cacher quelque part. Pauline finira par rentrer, je la connais elle va jouer les pleureuses et implorer ton pardon…
– Il y a des choses qui ne se pardonnent pas !
– Ne l’abime pas quand même, malgré tout c’est ma fille !
– Tu l’aurais mieux élevé, ça ne serait pas arrivé.

Voyant que la discussion partait dans une mauvaise direction, Auguste tira son père par le bras.

– On s’en va, on se tient au courant.

Avec Léon, nous avons marché pendant près de trois heures…

– S’ils font une battue avec les chiens ils vont nous retrouver
– Non il y a une petite rivière un peu plus loin, on la traversera à guet, les chiens ne comprendrons pas.

Encore une heure de marche et nous avons atteint cette fameuse baraque.

J’ignore qui habitait là-dedans mais ça sentait la vielle crasse.

– Bon on ne va pas rester là-dedans éternellement, on fait quoi ?
– Si tu retournes chez ton mari, il va te tuer !
– Alors je n’y retourne pas, mais je repose la question : on fait quoi ?
– Je ne sais pas, faut que je réfléchisse. On pourrait essayer d’aller à Rouen, c’est deux ou trois jours de marche.
– Mais il nous faudra manger, boire, dormir.
– A boire on trouve toujours, il y a des ruisseaux, et pour manger on piquera des pommes…

Journée de merde, on n’a rien bouffé, Léon a proposé que nous couchions sur place et que demain nous prenions la route de Rouen à moins que la nuit portant conseil, nous trouvions meilleure idée.

J’ai eu du mal à m’endormir, les images de mon père, avec sa fourche puis avec le nez écrasé me revenant en boucle.

Je fus réveillée par les premières lueurs de l’aube et le piaillement des petits oiseaux

– Léon où es-tu ?

Je ne le vois pas, je sors de la cabane, je l’appelle, il ne répond pas, il est nulle part. J’attends un peu présumant qu’il est parti chercher quelque chose en guise de petit déjeuner. Mais une heure plus tard, il n’était toujours pas là.

Je me rends donc à l’évidence, il est parti tenter sa chance tout seul on ne sait où me laissant abandonné comme une vielle culotte.

Le salopard ! Et moi qui pensait que ce Léon était différent des autres…

Je ne sais pas me repérer dans cette forêt, je me dis qu’en me dirigeant tout droit, je vais forcément tomber sur une route ou un chemin, mais aller tout droit dans cette forêt chaotique n’a rien d’évident.

J’avance, j’avance, je me dis que j’ai sans doute choisi une mauvaise direction, ça monte et ça descend, un vrai foutoir !

Je m’arrête un moment pour souffler un peu. Les oiseaux chantent à tue-tête dans leur chanceuse insouciance. Ils ne pourraient pas m’indiquer la route au lieu de gazouiller, ces volatiles !

Je reprends mon chemin et par chance, je tombe sur un petit ru. L’eau est claire, je peux enfin me désaltérer et me débarbouiller le visage. Petits bonheurs simples dans ma détresse du moment.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:33

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 22 – Torrides retrouvailles

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– Mais en arrivant ici, comment cela s’est passé ? Demande Edouard à sa sœur…
– Je me suis retrouvé avec Gertrude. Nous avons cherché du travail, nous avons vite trouvé un emploi de filles de salles dans des rades. On n’a pas tardé à nous expliquer qu’il fallait être gentille avec les clients et au cas où nous n’aurions pas compris, on nous a précisé jusqu’où devait aller ces gentillesses. La chose sembla amuser Gertrude qui prit la chose avec philosophie. Moi pour ma part j’en avait soupé des hommes et de leurs biroutes. Je refusais et quittais les lieux. Ce jour-là je dormit dans la rue, heureusement il n’avait pas plus. Lorsque je rejoignis Gertrude celle-ci m’expliqua que les clients du rade n’avait rien à voir avec les marins. Effectivement la plupart étaient plutôt corrects et nous avions la permission de virer ceux qui ne l’étaient pas. Donc après avoir été bonne sœur, j’étais devenue pute !
– Et qu’est devenue Gertrude ?
– Gertrude ? Mais elle est là, en ce moment elle est occupée avec un client !
– Et pourquoi avoir quitté le rade.
– L’envie d’aller voir ailleurs, tout simplement.

Edouard regarde sa sœur, il la trouve très belle, mais s’efforce refouler cette pensée.

– Oh, mon frère, tu me regardes avec de ces yeux !
– Tu es si belle.
– Je te fais bander ?
– Allons, allons, je suis ton frère.
– Et alors ? Un frère n’aurait pas le droit de bander pour sa sœur ?

Edouard cherche une réponse intelligente mais est interrompu par la main de Blandine qui lui met la main au paquet.

– Il ne faut pas… bredouille l’homme.
– Et pourquoi ? Montre-moi ta bite, nous allons nous amuser, Minaude-t-elle.
– Soyons raisonnable…
– C’est ce que disent les gens qui ont raté toutes les occasions qui se présentaient à eux.
– Te voilà philosophe !
– Pute et philosophe. Est-ce incompatible ?
– Je n’en sais rien, mais parlons d’autre chose.
– Tu en as envie, je le vois à tes yeux, pourquoi résister ? D’autant que j’en ai autant envie que toi.
– Et si je refuse, que diras-tu ?
– J’accepterais ton refus, je ne vais tout de même pas te violer… et j’attendrais que tes dispositions à mon égard évoluent.

Une boule se forme dans la gorge du jeune homme, d’un côté le désir, de l’autre les conventions… et en sachant que ces conventions lui semblent bien nébuleuses (ce qui l’arrange), il se sent proche de succomber à la tentation… Il n’y a plus qu’à attendre l’occasion.

Blandine le regarde avec un sourire craquant, son visage se rapproche de celui d’Edouard, c’est l’occasion qu’il souhaitait. Les lèvres se touchent, les lèvres s’ouvrent les langues se palpent. Le baiser devient fougueux tandis que les mains partent à l’aventure, celles d’Edouard sur les seins de sa sœur, celles de Blandine sur le sexe de son frère. Un sexe qui bande si dur qu’il en devient douloureux.

Les deux jeunes gens s’enlacent, se débraillent, se pelotent, se tripotent.

Tous deux sont pris d’une incroyable frénésie, Edouard peut enfin profiter de la jolie poitrine de sa sœur. Et Blandine porter en bouche la pine de son frère.

La fougue est à son comble, à ce point qu’ils font se renverser la table de chevet (laquelle ne tenait pas trop bien) et du coup dégringoler la cuvette et le petit broc qui s’y trouvait dessus. De la belle faïence maintenant réduite en morceaux.

Le bruit m’interpelle, je demande à Pauline d’aller voir en espérant qu’elle ne va pas tomber sur une scène de drame. Non, en fait de drame Edouard et Blandine nus comme des vers sont en train de jouer à la bête à deux dos.

– Oh, pardon, j’ai entendu du bruit…

Et elle s’apprête à repartir.

– Pauline, ce n’est pas ce que tu crois ! Me dit alors Edouard, rouge comme une pivoine
– Mais Edouard, tu ne me dois aucune explication, tu fais ce que tu veux de ta personne.
– C’est-à-dire…
– Chut ! Tu couches avec ta sœur, et alors où est le problème ? Je couche bien avec ma mère (avec ma sœur aussi d’ailleurs)
– Je ne voulais pas te faire de peine ! Reprend-il
– Mais pourquoi cela me ferait de la peine, tu m’as bien négligé ces derniers temps, mais je me suis consolé dans les bras de la jolie Georgia. Je serais donc mal placée pour être jalouse.
– Tu es sa petite amie ? Lui demande Blandine.
– J’étais… maintenant je ne sais plus trop.
– Je m’en voudrais de briser vos relations, vous faites un joli couple tous les deux. Reprend-elle.
– Humm
– Et si on s’amusait tous les trois ? Propose Blandine de façon complétement imprévue.

Pauline qui n’est pas insensible à la beauté de la sœur d’Edouard la prend au mot, se débraille et vient les rejoindre.

Margot 22
Et la frénésie sexuelle reprend de plus belle et ce qui se faisait à deux se fait maintenant à trois.

Léchage de bite à deux bouches, gouinage entre les deux filles pendant qu’Edouard distribue caresses sur caresses, et tout cela dans un climat de bonne humeur totalement débridée.

Les ébats se conjuguèrent en tous sens, jusqu’à ce qu’Edouard sentit qu’il lui fallait conclure. Il encula donc sa sœur (avec sa permission) tandis que Pauline se faisait lécher la minette.

Pauline laissa le frère et la sœur récupérer et redescendit au salon.

– C’était quoi ? demandais-je
– C’était un plan à trois ! Répondit ma sœur.

Que s’est-il passé ensuite ? Pas grand-chose. Edouard et Pauline se sont mariés uniquement pour sauver les apparences, en fait le ménage à trois a perduré.

Nous avons ma mère et moi modernisé la maison de plaisir, Elle est désormais l’une des plus belles de la ville, une jolie pancarte en annonce la couleur : « Le Savourey Brothel ».

Et voilà, chères lectrices et chers lecteurs… j’espère vous avoir bien excité.

Bisous

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:30

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 21 – Le récit de Blandine

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Le récit de Blandine

Tout a commencé un jour où je m’étais intoxiqué avec mon repas, à ce point que j’avais attrapé une forte fièvre. Comme ça ne passait pas, je me suis décidée à me rendre à la cabane de Finette la guérisseuse, elle m’a fait boire je ne sais quelle saloperie, mais en sortant de chez elle mon ventre allait mieux mais ma tête tournait, je voyais tout de travers…

Et c’est sur le chemin du retour que la Vierge Marie m’est apparue. Evidemment je n’en croyais pas mes yeux et je me suis agenouillée. C’est la moindre des choses, non ?

Et la Vierge m’a parlé.

– Ma fille, je t’ai choisi pour me servir, tu vas rejoindre les sœurs du couvent de Ture et l’honorer de tes prières. En retour ta place au Paradis t’est d’ores et déjà acquise.

J’étais subjuguée, être choisie ainsi par la Vierge Marie était pour moi un honneur inespéré d’autant que je ne voyais pas bien pourquoi je le méritais, mais ne dit-on pas que les desseins de Dieu sont impénétrables !

Aussi, c’est avec une foi complètement régénérée que j’ai pris le voile avant de déchanter.

Je n’ai au début accordé que peu d’importance a des attitudes qui me semblaient peu compatibles avec la vie monacale, disputes, cancaneries, jalousies, mesquineries et pire : affinités particulières. J’étais dans le déni me disant ça que la perfection et la sainteté sont choses rares et qu’il ne fallait pas accorder à ces choses davantage d’importance à ce qu’elles étaient.

Jusqu’au jour où l’une des sœurs m’a cherché querelle sous un prétexte fallacieux, m’insultant vertement, je sortis de mes gonds et lui balançait une gifle magistrale qui l’a fit chuter au sol. Elle cria et une nuée de bonnes sœurs me tomba dessus à bras raccourcis. Je n’ai pu prouver ma bonne foi, on m’a fouettée sévèrement et j’ai eu droit à trois jours de cachot sans manger, avec juste un peu d’eau et sans literie. J’ai donc imploré la Vierge, voulant savoir pourquoi elle m’infligeait cette épreuve injuste. Mais la Vierge ne m’a pas répondu, elle devait être occupée ailleurs, on ne peut pas être partout !

N’empêche qu’en sortant du cachot je ne voyais plus certaines de mes consœurs de la même façon. Ce n’était pour la plupart que des garces. Quand le confesseur est venu je lui ai tout raconté. Là où j’attendais de la compassion, il m’a enfoncé, en fait j’avais eu tort de me défendre. Drôle d’homme d’église ! Et puis il détourna la conversation voulant me faire avouer des rapports contre nature avec d’autres sœurs. J’ai trouvé que ce type était complètement fou.

Je commençais à me demander si j’allais rester dans ce lieu qui me décevait de jour en jour, mais la Vierge m’avait donné mission, il me fallait être forte. L’ambiance devenait pesante, oh rien de violent, mais une série d’attitudes malaisantes qui devenaient insupportables : regards méprisants, haussements d’épaules intempestifs, l’une des sœurs allait même jusqu’à faire semblant de cracher quand elle me croisait…

Et puis vint sœur Gertrude laquelle sans crier gare entra un jour dans ma cellule. J’avais déjà repéré cette jeune sœur au joli visage. Elle au moins ne m’avais jamais jeté son mépris à la face.

– Coucou ! Je suis venue te consoler ! M’annonça-t-elle.
– Me consoler ?
– Ces salopes vont te faire craquer, elles ne te lâcheront plus, tu ne t’en sortiras pas seule, je t’offre mon amitié
– C’est gentil, mais c’est la Vierge qui me met à l’épreuve, je ne flancherais pas.
– Qu’est-ce que la Vierge vient faire là-dedans ?

Cette réflexion venant d’une religieuse me stupéfia, aussi lui narrais-je l’épisode de la forêt au cours duquel la Vierge m’apparut. Elle m’écouta jusqu’au bout sans m’interrompre mais sans dissimuler le scepticisme qu’affichait son visage..

– Sais-tu, me dit-elle que les fortes fièvres et les remèdes de guérisseuses peuvent nous provoquer des rêves éveillés ?
– Ce n’était point un rêve.
– C’est ce que tu crois, je ne suis pas là pour te décevoir, mais réfléchis, pourquoi donc la Vierge de serait adressée à toi. Tu as quoi de particulier ? Tu aspires à la sainteté ?
– Les desseins de Dieu sont impénétrables…
– Oui je connais la chanson. N’empêche que la Vierge si toutefois elle existe, elle a sûrement mieux à faire que de racoler les jeunes filles pour les envoyer au couvent.
– Oh ! Mais qui es-tu pour blasphémer ainsi ? Sors de ma cellule et cesse de me tourmenter ! Tu es aussi mauvaise que les autres…
– Je ne suis pas venue te tourmenter, je ne m’attendais pas à ce que la conversation tourne ainsi.
– Que fais-tu dans ce couvent si tu n’as point la foi ?
– La foi ? Tu veux vraiment que je te dise, il y a un Dieu tout puissant, c’est évident mais je crois aussi que les curés l’ont affublé de légendes absurdes.
– Oh !
– Ben oui ! Quant à savoir pourquoi je suis là, c’est mon petit secret, si nous devenons amies je te le confierai.
– Hum ! Laisse-moi à présent
– Tu ne veux pas que l’on fasse minette ?
– C’est quoi ça ?
– Je te donne du plaisir et tu me donnes du plaisir.
– Impie et dévergondée, tu les accumules…
– Où est le mal quand on se donne du plaisir ? Si Dieu a créé le plaisir, pourquoi le bouder ?
– Tu confonds plaisir et tentation, sors d’ici, ville tentatrice.
– D’accord je ne veux rien t’imposer. Repose-toi et réfléchis à tout cela, je reviendrai sans doute demain
– C’est inutile !

Sœur Gertrude partie, je m’abandonnais à mes réflexions, il me paraissait tout d’abord que cette femme était habitée par Satan. Aussi me mis-je en prière en quête d’un signe qui ne m’apparut pas.

Lassée de prier dans le vide, je laisser tomber et me laissai envahir par mes pensées. Des pensées de plus en plus en plus confuses… Et si sœur Gertrude avait raison, si la Vierge qui m’était apparue n’était que le fruit de mon imagination ?

Voulant en avoir le cœur net, j’élaborais un stratagème, j’allumais sept cierges et entrais de nouveau en prière, au bout d’un certain temps que je ne peux évaluer j’adressais ma requête.

– Sainte Vierge, le doute m’assaille. Si je dois continuer la mission que tu m’as assigné, fais le moi savoir par un signe tangible. Au nom du père et du fils et du saint esprit. Amen !

Je surveillais les cierges, persuadée que la Vierge les soufflerait, (juste un peut-être ?) me confirmant ainsi ma mission.

Mais il ne se passa rien !

– Elle se fout de ma gueule ! M’entendis-je penser avant de chasser cette horrible pensée impie.

J’abandonnais l’expérience en proie à des pensées de plus en plus contradictoires.

Je me résolu à me dire que la sœur Gertrude avait peut-être raison. Pas complétement convaincue malgré tout, difficile d’abandonner si brutalement de telles certitudes.

Sœur Gertrude revint le lendemain.

– Alors t’as réfléchi un peu…
– Pfff, je ne sais plus où j’en suis…
– Normal, tiens je t’ai apporté ça, c’est une part de gâteau aux noisettes, je l’ai piqué à la mère supérieure. Le jardinier apporte toujours un gâteau quand il vient l’enculer.
– Quoi ? Tu veux dire..
– Ben oui, à part deux ou trois vieilles peaux, les vœux d’abstinence n’ont plus vraiment cour ici !
– Mais tu les a vu ?
– Bien sûr, je sais où ils font ça, dans la petite cabane… comme les planches sont mal fixées on peut tout voir, moi ça m’excite.
– T’es vraiment vicieuse !
– Un peu oui, mais je ne peux pas m’en empêcher. Il a une très belle bite le jardinier.
– Oh !
– Ben quoi, tu n’aimes pas les bites ?
– Mais enfin !
– Mais rassure-toi, j’apprécie aussi les jolies femmes, en fait, je préfère. Alors on se l’a fait cette minette ?
– Tu veux vraiment me damner ?
– Tu ne seras pas damnée si tu te confesses après, c’est super pratique la confession, tu pèches, tu te confesses, et hop, envolé le péché !

Margot21bJe la regardais, ne sachant comment réagir.

– Soulève ta chasuble que je vois ta forêt !
– Mais ça ne se fait point !
– Bien sûr que si, ça se fait ! Tu veux voir la mienne ?

Et sans attendre de réponse Sœur Gertrude se défroqua me laissant bouche bée.

– Caresse-moi ! Implora-t-elle.
– Je n’ose pas…
– Alors c’est moi qui vais te caresser, mais enlève moi tout ça !
– Pourquoi me demande-tu ça ?
– Parce que tu vas aimer ! Aie un peu confiance, Nom de Dieu !
– Oh ! Tu as juré !
– Oui, et alors ! Mais secoue-toi, enfin ! J’essaie de te faire réagir et tu ne veux rien entendre. Je ne te veux que du bien, tu peux comprendre ça ou pas ?
-Et pourquoi voudrais-tu mon bien ?
– Parce que tu as un gentil minois et que tu m’excites ! Ça te va comme réponse?
– Excuse-moi, je ne sais plus quoi penser.

Et je me suis mise à chialer.

– Bin, v’la autre chose ! Faut pas pleurer comme ça !

La Gertrude se rapproche de moi, m’enlace, essuie mes larmes, sa main se pose sur ma jambe, passe en-dessous de ma chasuble, remonte jusqu’en haut des cuisses, trouve mon minou et se met à le caresser. Je suis complétement tétanisé, je me laisse faire.

Je me suis laissé faire également quand elle m’a retiré ma chasuble, quand elle ma léché le bout de mes seins et quand elle m’a gratifié d’un baiser profond à pleine bouche, baiser que j’ai fini par partager de façon instinctive.

J’ai senti le plaisir monter en moi, je m’offrais complétement à elle, y compris lorsqu’elle me dépucela avec une carotte qu’elle avait judicieusement apportée.

– Alors, ça t’a fait du bien ??
– C’est vrai que ça délasse, mais ce n’est pas bien !
– On a fait du mal à qui ?
– Ce sont des choses interdites.
– Ça ne répond pas à la question ! On a fait du mal à qui ?
– Si c’est interdit, il doit y avoir une raison.
– Si tu la trouves, cette raison, je te couvrirais de cadeaux..
– Tu crois avoir réponse à tout ?
– Non mais j’aime pas les trucs inexplicables. Bon, on recommence ? Je ne suis guère rassasiée
– Ne me tente pas !
– Juste un bisou alors ?

Nous nous sommes de nouveau embrassées.

– Cette fois, c’est toi qui t’occuper de moi ! Me dit-elle sur un ton qui n’admettait pas de réplique .
– Je n’ai aucune expérience, tu vas me trouver gourdasse.
– Je vais t’appendre, te guider…

Alors je me suis surprise à gouter à la pointe de ses seins, aux lèvres de sa chatte et à son petit berlingot.

Elle m’a de nouveau excitée et bientôt je flirtais avec l’extase.

Notre liaison dura plusieurs mois, et puis un jour nous avons toutes été arrêtés par la maréchaussée. Emprisonnées, battues, déportées… Sur le bateau, les marins s’en donnèrent à cœur joie. Si au moins ils avaient été gentils, mais non, ce n’était que des soudards abrutis. A me dégouter des hommes et des bites !

Fin du récit de Blandine

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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