Benoît de Macadamia

Samedi 12 avril 2025 6 12 /04 /Avr /2025 06:52

Les filles du café, récit anonyme proposé par Benoît de Macadamia
StampFFH

Il y avait dans ma rue un café qui faisait l’angle avec le grand boulevard. J’allais dans ce café tous les matins ou presque, et il y avait plusieurs raisons à cela. Premièrement, et ce n’est pas la moindre des raisons, j’aimais leurs cafés. Un vrai café, pas un jus de chaussette américain aromatisé. Deuxièmement, vu son emplacement, il me permettait d’observer la vie à travers la baie vitrée, et cela servait parfois d’inspiration à mon métier d’écrivain. Et troisièmement, le patron, un homme que je n’avais vu qu’une ou deux fois, avait choisi deux filles pour tenir la boutique, chacune étant plus ravissante que l’autre. Peut-être étaient-ce ces deux-là qui m’inspiraient le plus, à vrai dire.

Il y avait d’abord Laure. Une grande blonde, élancée, fine. Les cheveux arrivant aux épaules et souvent attachés en queue-de-cheval, et des yeux bleus, un bleu clair, limpide. Et puis il y avait Sophie. Plus petite en taille, plus pulpeuse également. Ses yeux verts, son teint mat et ses cheveux ondulés me laissaient deviner un métissage méditerranéen. Elles étaient toutes deux complémentaires. Laure s’occupait plutôt du service, et Sophie de la caisse. Elles avaient l’air d’être proches l’une de l’autre, peut-être même amies, ce qui rajoutait un peu de chaleur à l’établissement.

L’histoire que je vais vous raconter s’est déroulée en hiver. Je venais dans ce café quotidiennement depuis plusieurs mois déjà, et aussi bien Laure que Sophie me connaissaient, ou plutôt me reconnaissaient. Nous échangions parfois quelques mots en plus des politesses habituelles, mais nos conversations n’allaient pas plus loin. Je me mettais dans un coin, proche de la baie vitrée, commandais un café, puis souvent un deuxième, et j’écrivais des bouts d’idée sur des bouts de papier. C’est Laure, en m’apportant mon café, qui a enclenché la conversation la première.

– Je suis un peu curieuse, désolée, avait-elle dit. Je vous vois écrire tous les matins à la même place. Vous êtes écrivain?
– Disons que j’essaie de l’être.

J’étais resté vague, ma profession était plus complexe et ne se résumait pas à simplement « écrire des livres », mais je n’avais pas envie de l’embêter avec tout ça. Je lui ai simplement expliqué qu’effectivement, je travaillais sur l’écriture d’un recueil de nouvelles. Je ne sais pas si c’était par pure politesse, mais elle a eu l’air intéressée, et je lui ai promis de lui en fournir un exemplaire si jamais j’arrivais à le faire éditer.

Les jours suivants, Laure continuait de me questionner, sans jamais être envahissante pour autant, sur l’écriture de mon bouquin.

– De quoi ça parlera ? m’a-t-elle demandé en posant la tasse de café là où je n’avais pas encore trop étalé de papiers.
– Eh bien… principalement des relations humaines, de notre place dans la société, de comment tout ça s’accorde…
– Vaste sujet.
– Pas faux. C’était sûrement pour cela que cela prenait autant de temps.

Le matin suivant, Laure m’a, encore et toujours, apporté ma tasse de café à la même table. Elle était prête à lancer la conversation mais a vu que j’étais occupé à écrire un e-mail sur mon téléphone, et s’est abstenue. Elle a simplement posé la tasse sur la table, et c’est là que je l’ai vue tourner un peu plus la tête vers l’une de mes notes, puis la prendre en main. Je n’ai pas eu le temps de l’en empêcher, Laure lisait déjà :

« L’une était grande, blonde, élancée, la deuxième était brune, plus petite, plus pulpeuse »

– Vous parlez de nous ?
– Non, non, me suis-je défendu. Mais disons que je m’inspire de ce que je vois.

Laure s’est mise à regarder mes autres notes, et elle en a pris une autre au hasard.

« Sa main venait de glisser dans sa petite culotte… »

– Vous parlez encore de nous ?
– Non, pas du tout, je…
– Je croyais que vous écriviez sur la société, mais vous écrivez sur le cul.
– L’un n’empêche pas l’autre. Mais ce sont deux récits différents. Et vous devenez un peu trop curieuse.

Voilà qui avait clos la discussion. Laure avait posé mes notes, repris son plateau, et était repartie vers le comptoir avec un petit sourire poli. Je l’ai ensuite vu parler à Sophie. Grillé. J’étais grillé comme jamais. Sans réfléchir plus longtemps, j’ai rassemblé toutes mes notes, laissé un billet pour l’addition, et je suis parti sans demander mon reste. J’écrivais certes de l’érotisme. De l’érotisme ainsi que de la sociologie, et parfois les deux à la fois. Mais ce n’était pas une raison pour être jugé. A moitié humilié, à moitié énervé, je suis rentré chez moi, et je n’ai pas remis les pieds dans le café pendant une semaine. Jusqu’à ce que je me rende à l’évidence, cet endroit m’inspirait réellement. Chez moi je n’écrivais plus.

J’ai poussé la porte ce matin-là avec un peu moins d’entrain. J’étais un peu stressé à l’idée de revenir ici. Je me suis assis à ma place, j’ai sorti mes affaires, et Laure est venue poser mon café sur la table sans que j’aie à le commander.

– Vous n’êtes pas venu cette semaine ?
– Oui, désolé, je… j’étais occupé.
– C’est à cause de notre dernière conversation ?
– Aussi, oui.
– Je suis désolée, j’aurais pas dû fouiller.

Elle avait l’air vraiment désolée. Je regrettais d’avoir fait le mort pendant tout ce temps.

– C’est déjà oublié, ai-je menti.

Plus tard, Laure est revenue m’apporter mon deuxième café, ainsi qu’une part de cheesecake que je n’avais pas commandée.

– Cadeau de la maison, a-t-elle précisé. Pour me faire pardonner.
– Vous n’auriez pas dû. Mais merci.
– Je peux vous poser une question ?
– Allez-y, ai-je répondu en sentant le piège se refermer sur moi.
– Ces deux notes que j’ai lues… elles étaient liées ? Je veux dire, est-ce que vous écrivez des trucs érotiques sur nous ?

Comme prévu, le piège se refermait. Autant jouer l’honnêteté.

– Vous voulez une réponse honnête j’imagine, alors non, ces deux notes n’étaient pas liées, mais oui, j’écris des nouvelles érotiques et je me suis inspiré de vous pour deux de mes personnages.
– D’accord. Et… On peut les lire ?
– Eh bien, c’est-à-dire que…
– Ce serait quand même plus juste, m’a-t-elle dit. On est quand même directement concernées. J’en ai parlé à Sophie. Elle aimerait savoir ce que vous écrivez, elle aussi.
– Je n’ai pas ces notes sur moi, désolé.
– Ce n’est pas grave. On ferme à dix-neuf heures. Vous pourrez repasser à ce moment ?
– Je… Oui. Oui d’accord, je vous apporte ça tout à l’heure.

Le reste de la journée a été un bordel sans nom. Tout comme l’était mon bureau, chez moi, dans lequel j’ai dû fouiller pour retrouver toutes ces notes que j’avais écrites sur les filles du café. J’étais stressé. Ces deux filles, que je trouvais toutes les deux extrêmement belles, allaient lire ce que je pensais d’elles, intimement. ça me stressait, mais ça m’excitait aussi un peu. Allez, pourquoi faire le modeste. J’étais complètement excité à cette idée. Si bien que j’ai dû me masturber deux fois dans l’après-midi pour pouvoir rester concentré. Quand il a commencé à faire nuit, j’ai pris mes affaires et je suis retourné au café. La population n’était pas la même que le matin. Le soir, c’était rempli d’étudiants qui venaient décompresser après les cours, si bien que je n’ai même pas eu ma place à côté de la baie vitrée. Je me suis retrouvé à une table proche des toilettes, un peu décontenancé. Laure m’a vu arriver de loin, et est venue me retrouver.

– Qu’est-ce que je vous sers ?
– Euh… Je… Un café. S’il vous plaît.

Je ne savais pas quoi prendre d’autre. J’ai attendu une heure et demie avant que tout le monde s’en aille. Il ne restait que moi. Laure et Sophie rangeaient l’établissement et faisaient comme si je n’étais pas là. Un petit sourire par-ci par-là me rassurait sur le fait que je n’étais pas complètement invisible. Puis Sophie a fait tomber les rideaux de fer de la devanture, tandis que Laure finissait de mettre les chaises sur les tables. Sophie est venue se planter devant moi.

– Bonsoir !

C’est la première fois que nous nous adressions réellement la parole. Jusque-là je n’avais eu affaire qu’à Laure.

– Bonsoir, ai-je répondu un peu fébrilement.
– Bon, Laure m’a un peu expliqué. Vous écrivez, vous écrivez sur nous deux, et c’est plutôt… érotique, c’est ça ?
– C’est à peu près ça. Mais je vous ai tout rapporté, comme ça vous pouvez y jeter un œil. Laure avait raison, ce matin. Vous êtes les premières à être concernées.

J’ai poussé mon tas de papiers, toutes mes notes les concernant, vers Sophie et Laure qui venait de la rejoindre.

– On a un peu changé d’avis, a rétorqué Laure. En fait on préférerait que ce soit vous qui lisiez. On s’est dit que ce serait plus sympa.
– Sympa ?

Je ne trouvais pas vraiment ça « sympa » mais plutôt gênant, presque humiliant. Les filles ont pris deux chaises et se sont assises à ma table, prêtes pour mon audition.

– Bien, ai-je fini par bredouiller. Qu’est-ce que vous voulez entendre, plus précisément ?
– Je ne sais pas, a répondu Sophie. On veut vous entendre lire ce que vous avez écrit sur nous. Lisez, au hasard, on verra bien.

J’ai attendu un instant avant de commencer. J’avais le trac. Je me suis éclairci la voix, puis j’ai commencé.

« Cachée derrière la porte, la grande et jolie blonde épiait sa collègue se changeant dans les vestiaires. Impossible de résister à l’envie de glisser sa main dans sa culotte en voyant cette paire de seins qui lui donnait tant envie depuis des semaines ».

– Vous fantasmez sur nous deux ensemble ? m’a demandé Sophie.
– Eh bien, c’est un fantasme assez commun, je dois dire… et, vous êtes toutes les deux très jolies, alors toutes les deux ensemble… oui, j’avoue, je…
– Attends Sophie, a coupé Laure, laisse-le continuer.

« Ses doigts glissèrent contre son sexe humide de désir, à la rencontre de son clitoris déjà bien excité. Dans le vestiaire, la petite brune laissa son string glisser le long de ses gracieuses jambes sans savoir qu’elle était espionnée. »

– C’est bien écrit, a dit Laure.
– C’est surtout intimidant de vous lire ça comme ça.
– Oh bah non, faut pas ! s’est exclamée Sophie. Attendez, on va se mettre là-bas, on sera plus à l’aise pour vous écouter.

Les filles se sont levées pour aller s’assoir sur une large banquette, à la table derrière nous. J’ai rassemblé mes papiers et les ai rejointes, un peu fébrile.

– Vous en avez peut-être entendu assez, non ? ai-je demandé. Je peux vous laisser lire la suite si vous voulez…
– Non, a répondu Laure, c’est mieux quand c’est vous qui le lisez.
– C’est-à-dire que c’est un peu long, et…
– Passez au vif du sujet alors, a renchéri Sophie. Elles finissent par coucher ensemble ?
– Euh, oui, oui, en effet.
– Allez directement à cette partie alors.

J’ai fouillé un instant dans mes papiers, puis je me suis remis à lire.

« Allongées sur le matelas du petit appartement, les deux filles étaient entièrement nues, corps contre corps, bouche contre bouche, toison blonde contre toison brune. Les langues se mêlaient, les doigts s’égaraient, les sexes coulaient. »

J’avais captivé mon auditoire. Les deux filles me regardaient avec un air plus qu’intéressé, et avec cette lueur dans les yeux qui trompe rarement. Le récit leur plaisait. Enorgueilli par ce succès, j’ai continué ma lecture.

« La jolie brune se laissa couler contre le corps de sa collègue et amie, embrassant chaque centimètre de sa peau, jusqu’à se laisser emprisonner par ses jambes au teint hâlé. Sans plus attendre, elle posa sa bouche sur ce sexe ruisselant et se…  »

– Bien ! a coupé Sophie. Je… Je crois qu’on a bien saisi le sujet.
– Oui, a continué Laure, on pourra peut-être lire la suite plus tard si ça ne vous dérange pas…
– Pas du tout, ai-je répondu soulagé.
– En attendant, a-t-elle continué, je crois que nous aurions quelques suggestions à vous faire. Disons plutôt, des remarques, pour être au plus proche de la réalité. ça ne vous dérange pas ?
– Eh bien, non, pas du tout ! Je vous écoute.
– Tout d’abord, a commencé Sophie, Laure ne porte jamais de culotte et elle est épilée intégralement.
– Et Sophie a les tétons percés.

J’ai réagi à cette double déclaration comme quiconque l’aurait fait. En restant muet, incapable de parler, mais en sentant dans mon ventre une boule d’excitation se former.

– Ne soyez pas si choqué, a dit Laure en souriant, c’est juste que… c’est pour ça qu’on vous a demandé de venir nous lire ce que vous écriviez.
– Vous avez visé juste, a renchéri Sophie. Disons qu’avec Laure, on n’est pas que collègues… Voyez ?

La main de Sophie avait glissé sur la cuisse de Laure, me mettant un peu plus encore dans l’incapacité de dire quoi que ce soit. Laure avait réagi en souriant et en embrassant sa collègue sur la joue.

– Que diriez-vous de faire évoluer votre récit, m’a demandé Laure.
– Qu’est-ce que vous entendez par là ?
– Ce qu’elle veut dire, a continué Sophie, c’est que vous vous installez confortablement et vous faites ce que vous faites d’habitude. Vous observez et vous notez. ça vous intéresse ?
– Euh, et bien, oui bien sûr !

Je voyais plus ou moins les choses venir. Je n’en étais pas sûr à cent pour cent cependant, je me demandais si mon excitation n’était pas en train de me jouer des tours.

– Vous devriez prendre votre carnet et votre stylo, a dit Sophie avant de tourner la tête vers Laure.

S’en est suivi un long et passionné baiser. Leurs langues dansaient ensemble, et j’essayais de noter autant de détails que possible, sachant très bien que ce petit jeu ne pourrait continuer indéfiniment. Si elles n’arrêtaient pas très vite, mon excitation me ferait perdre toute concentration, et je n’arriverais même plus à tenir mon stylo entre mes doigts. Hélas pour mon récit, les deux filles ont décidé de ne pas s’arrêter à ce très peu chaste baiser. Leurs corps se sont rapprochés, et j’ai vu les mains de Laure passer sous le pull de Sophie. Puis le pull est passé au-dessus de sa tête. Elle ne portait rien en dessous, et j’ai ainsi pu confirmer leurs dires : Sophie avait bien deux petits anneaux accrochés à ses tétons très bruns. Puis c’est le pull de Laure qui a valsé. Elle portait un débardeur en dessous, mais si moulant qu’il laissait bien deviner l’absence de soutien-gorge chez elle aussi. Le débardeur a volé, et les filles ont continué à s’embrasser, caressant maintenant la poitrine de l’autre. Jusqu’à ce que Sophie tourne la tête vers moi.

– Vous ne notez plus ?
– C’est un peu compliqué de rester concentré.
– Je comprends. Regardez seulement, alors, vous écrirez plus tard.

C’est ce que j’ai fait. J’ai regardé la scène en faisant en sorte que chaque détail reste gravé dans ma mémoire. J’observais ces tétons s’ériger sous l’excitation, la chair de poule sur la peau de Laure, cette tache de naissance au-dessus de la hanche gauche de Sophie. Je regardais leur salive passer d’une bouche à l’autre, j’écoutais leur respiration accélérer. Je voulais me souvenir de tout. C’est Laure qui a mis fin à ce baiser d’anthologie, et qui, tout en me regardant, s’est attaquée à la ceinture de sa collègue. Le jean trop serré a eu du mal à descendre, mais Sophie s’est rapidement retrouvée avec pour seul vêtement un tanga en dentelle noire, aussi sexy que transparent. J’avais, depuis longtemps, lâché mon stylo, et luttais intérieurement pour ne pas glisser ma main dans mon jean. Mon sexe bandait à m’en faire mal ! Puis ça a été au tour de Laure de perdre son pantalon. Le jean était moins serré, ça a été plus simple, mais beaucoup plus compliqué pour moi de retenir mes ardeurs. Encore une fois, les faits étaient vérifiés : Laure ne portait aucun sous-vêtement, et son sexe était aussi lisse que la peau d’un nouveau-né. Comment ne pas défaillir à la vue de ces deux lèvres charnues, alléchantes, où le doigt de Sophie s’aventurait déjà ?

– Les filles, ai-je bredouillé, je… est-ce que…
– Oui, a répondu Sophie, vas-y, mettez-vous à l’aise…

Je n’ai pas attendu une seconde de plus. J’ai défait ma ceinture en quatrième vitesse, et j’ai plongé ma main dans mon boxer pour commencer une lente masturbation.

– Ne faites pas le timide, m’a lancé Laure. Faites voir…

J’étais un peu gêné. Je ne sais pas pourquoi je pensais à ça, à cet instant précis, mais je me demandais comment j’allais faire pour revenir dans ce même café dès le lendemain. Mais je me suis lancé, et j’ai sorti mon sexe de mon sous-vêtement. Laure s’est penchée au-dessus de la table qui nous séparait pour en apercevoir un peu plus, et s’est mise à sourire en voyant mon membre dur et veineux entre mes doigts. Quand j’ai vu sa bouche s’ouvrir, ses yeux se fermer, j’ai compris que derrière elle, Sophie était en train de jouer avec son sexe. Je ne voyais rien, si ce n’est leurs deux visages, mais j’entendais Laure gémir, et j’entendais le clapotis des doigts de Sophie entre les cuisses de son amie. Puis ça s’est arrêté, et j’ai imaginé que Sophie avait retiré ses doigts. Un peu essoufflée, Laure a de nouveau jeté un coup d’œil à mon sexe, d’où perlait une goutte de liquide séminal. Un grand sourire aux lèvres, elle a posé le bout de son doigt sur le bout de mon gland, puis le bout de son doigt sur le bout de sa langue.

– On est ouvertes à plus que l’amour entre femmes, a-t-elle justifié. On aime tous les sexes, tous les plaisirs, tous les…

Elle n’a pas fini sa phrase, trop occupée à gémir lorsque Sophie a fait disparaître son visage entre ses cuisses. Laure s’est laissé glisser contre la table, laissant à la fois Sophie profiter de son entrejambe, et se faufilant entre les miennes par la même occasion. Elle a lentement posé ses doigts fins à la base de mon sexe, puis m’a regardé, essayant d’avoir mon approbation. Bien sûr qu’elle l’avait, et je le lui ai fait comprendre en m’avançant légèrement vers elle. Laure a sauté sur l’occasion, et a ouvert la bouche pour gober mon gland. Je n’ai pu réprimer un grognement de plaisir. Non, de pure extase. C’était irréel. C’était tellement bon que je devais lutter pour ne pas me laisser aller trop vite dans cette bouche si chaude et si gourmande. Les yeux fermés, adossé à la banquette de mon café préféré, je sentais Laure qui commençait à aller et venir lentement sur ma hampe. Puis c’est la sensation d’une langue sur mes testicules qui m’a fait ouvrir les yeux. Sophie s’était glissée sous la table pour nous rejoindre. Je me suis mis à grogner de plaisir, c’était bien trop bon. Laure et Sophie échangeaient mon sexe comme bon leur semblait. Quand l’une avait mon membre en bouche, l’autre me léchait les testicules. Et quand ni l’une ni l’autre ne s’affairait sur moi, c’était pour se rouler des pelles baveuses au-dessus de mon sexe palpitant.

Puis elles se sont relevées, toujours en s’embrassant. A ce moment-là, je n’existais plus. J’avais repris mon rôle d’observateur. Sophie a poussé Laure contre la table avec tendresse, puis s’est laissé glisser à nouveau entre ses cuisses. Je l’ai regardée y mettre la bouche, l’embrasser lentement, titiller ses lèvres du bout de la langue, remonter sur son clitoris déjà bien excité. Ses mains allaient et venaient le long de ses cuisses. J’avais terriblement envie d’être à sa place, mais je suis resté en retrait. Je l’ai regardée glisser ses doigts dans le sexe lisse et détrempé de Laure, lui soutirant des gémissements qui résonnaient dans le café vide. Après cinq minutes de ce traitement, Sophie s’est relevée. Elle a glissé sa bouche contre le corps de Laure, remontant jusqu’à son nombril, puis ses seins qu’elle a entrepris de lécher et sucer. Puis elle est montée sur la table, a chevauché son amie, et les deux filles se sont embrassées à nouveau, frottant leurs deux corps l’un contre l’autre. Quand leurs bouches se sont enfin séparées, Laure a passé sa tête par-dessus l’épaule de Sophie et m’a souri.

– Venez, a-t-elle dit doucement, rejoignez-nous. Venez nous prendre. J’ai une capote dans la poche de mon jean.

Sans hésiter, j’ai récupéré le bout de latex dans le pantalon de Laure, l’ai sorti de son emballage, et ai emballé mon sexe avec. Je bandais comme rarement. Je me suis alors avancé entre ces deux paires de jambes, et il a fallu que je fasse un choix. J’ai finalement posé ma main sur la hanche de Sophia, et de mon autre main, j’ai glissé mon sexe dans celui de Laure. Après tout, c’est elle qui avait demandé. J’y suis allé doucement, presque fébrilement. Je ne voulais ni les brusquer, ni partir trop vite. Je n’arrivais presque plus à respirer, tant le plaisir était grand. Le souffle court, j’ai fini par m’enfoncer entièrement en elle, flattant au passage la croupe délicieuse de Sophie. Puis j’ai commencé à aller et venir, accélérant progressivement. Laure gémissait. Les yeux fermés, la bouche ouverte, elle aussi se cramponnait au fessier de sa collègue. J’ai compris, en regardant entre leurs cuisses, que c’était aussi la faute de Sophie, dont les doigts s’activaient sur son clitoris. J’ai accéléré encore un peu mes coups de reins. Peut-être un peu par péché d’orgueil, parce que je voulais être la cause de son plaisir. Même si c’était peine perdue, ces filles se connaissaient trop bien.Café

Laure a fini par jouir. Bruyamment, arquant son corps, contractant ses muscles autour de mon sexe. J’ai dû fermer les yeux, tenter de penser à autre chose, pour ne pas défaillir à ce moment-là. Du bout de ses doigts fins, Laure a sorti mon sexe du sien, et s’est laissé glisser au pied de la table. Sans plus attendre, je l’ai vue commencer à lécher et sucer, à littéralement manger le sexe de Sophie. Les grognements plus rauques de celle-ci ont commencé à se faire entendre. C’était tellement excitant à voir et à écouter. Laure ne m’avait pas oublié pour autant. Elle a attrapé mon membre qui était toujours au garde-à-vous à quelques centimètres d’elles, et elle l’a placé contre les lèvres de Sophie. Elle était si excitée que je m’y suis enfoncé facilement, d’une traite. Alors, mes mains sur ses hanches, j’ai commencé à la besogner. Encore une fois, ses cris étaient sûrement dus à la langue de Laure, que je sentais aussi par moments sur mes testicules, mais je me persuadais que j’y étais quand même pour quelque chose. Mes mains sur ses fesses, j’ai accéléré la cadence. Je regardais autour de moi pour tenter de ralentir mon envie de jouir, mais c’était pire car je me rendais compte de la situation dans laquelle je me trouvais. Je pouvais voir à ma gauche cette table à laquelle j’étais assis tous les matins pour travailler et prendre un café, je pouvais voir la déco, le comptoir, tout. Mais impossible de faire abstraction des cris, de nos cris de plaisir à tous les trois, et cela rendait la situation terriblement excitante. Mon regard s’est à nouveau posé sur mes partenaires. Mon sexe allait et venait maintenant à toute vitesse entre les cuisses de Sophie, tandis que Laure, toujours affairée sous elle, caressait maintenant son derrière, écartant subtilement ses fesses pour le plus grand plaisir de mes yeux. C’en était trop.

– Les… les filles, ai-je balbutié, je…
– Attends, m’a coupé Sophie, attends… Ooooh…

Le plaisir lui avait fait oublier le vouvoiement, mais comment lui en tenir rigueur? L’orgasme l’a terrassée, et comme pour Laure, j’ai senti tout son corps se tendre et se contracter autour de moi. Je n’en pouvais plus. Je n’ai pas pu attendre plus longtemps et d’un geste, je me suis retiré de Sophie. J’ai à peine eu le temps de retirer le préservatif que déjà, j’éjaculais. Abondamment. Mon sperme a explosé contre son derrière, avant de couler lentement dans sa raie culière. Aux aguets, Laure a relevé la tête, et s’est précipitée sur son amie pour lécher l’endroit souillé. Du plat de la langue, je l’ai vue prendre en bouche toute ma semence, ou du moins autant que possible, avant de se relever et d’embrasser Sophie. Ces deux-là auraient pu provoquer chez moi une nouvelle érection instantanée ! Mais le baiser en est resté là. Elles se sont toutes les deux regardées en souriant, tandis que je n’osais même pas les regarder dans les yeux.

– Oh merde, a soudain dit Sophie en regardant sa montre, j’avais pas vu l’heure, je dois filer. Mon mec a invité un couple d’amis à la maison, il faut absolument que je rentre !

Son mec ? Un couple d’amis ? Mais est-ce qu’on ne venait pas de… Et mon sperme qui coulait encore entre ses fesses. Je n’osais imaginer la situation si son homme découvrait ça. Sophie s’est rhabillée en vitesse, avant de donner un nouveau baiser à Laure et de partir par l’arrière du café. Nous nous sommes retrouvés seuls avec Laure, je n’osais pas prononcer un mot. Alors c’est elle qui l’a fait, en se rhabillant.
– C’était bien. Non ?
– Oh, si ! Si si, c’était génial.
– Inspirant ?
– Possible, oui !

Une fois tous les deux vêtus à nouveau, nous sommes sortis à notre tour et nous sommes retrouvés sur le trottoir. Il faisait un froid glacial, c’était plutôt étrange de nous voir ainsi emmitouflés alors que nos corps étaient encore brûlants de nos ébats. Laure m’a alors regardé avec un petit sourire.

– On se voit demain j’imagine ?
– Pardon ? ai-je demandé, toujours aussi déboussolé.
– Eh bien, même heure, même table, même café ? Non ?
– Oh ! Si ! Oui bien sûr, on se voit demain.
– Bonne soirée alors.
– Oui, également.

Elle m’a embrassé. Sur la bouche. D’une façon si sensuelle que jamais je ne pourrais l’oublier. C’était la première et dernière fois que nous nous embrassions, il ne s’est plus rien passé entre nous par la suite.

Aussitôt chez moi, j’ai tenté de réécrire tout ce que j’avais vécu, mais c’était impossible. Trop intense. Il n’y aura donc pas de nouvelle sur les deux serveuses du café de ma rue. Par contre, j’ai publié une histoire à ce sujet sur un site d’histoires érotiques

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Benoît de Macadamia
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Lundi 12 juillet 2021 1 12 /07 /Juil /2021 11:30

Branlette au super marché, par Benoît de Macadamia

Voy

Je l’avoue, je suis voyeur. Oui j’aime apercevoir, entrevoir, non pas en regardant des exhibitionnistes, mais en comptant sur la chance et le hasard pour pouvoir satisfaire mon goût pour les petites culottes entrevues. Je dois dire qu’en ce domaine je suis plutôt chanceux et je ne puis résister à l’envie de vous raconter mon dernier « coup de chance » qui fut particulièrement bandant et qui m’a procuré un plaisir extrême.

Je poussais tranquillement mon caddie dans une allée d’un super marché, il était 8 h 30 et à cette heure ce n’est pas la foule, j’étais donc seul dans cette allée que j’avais empruntée parce qu’elle était libre et dégagée, sans gondoliers en train de recharger les rayons, comme c’est souvent le cas. Je n’avais pas fait attention et je m’aperçu soudain que je déambulais entre des rangées de lingerie. Soudain une jeune femme arriva devant moi et, en tirant un mouchoir de la poche de sa veste, elle fit tomber des pièces de monnaie. Elle s’accroupit aussitôt pour les ramasser et là, mes amis, ce fut un magnifique spectacle. Sa petite culotte ne cachait pas grand chose et le fond en était si étroit que des mèches de poils passaient sur les côtés. Bonheur ! Moi qui ai horreur des minous glabres ou juste soulignés d’un trait de quelques poils, j’étais servi ! J’étais médusé, pétrifié, scotché par cette vision bandante… C’est le cas de le dire car je fus pris d’une érection spontanée.

 

L’une des pièces avait roulé jusqu’à mes pieds et, à peine relevée, elle s’en aperçut. Qu’allait-elle faire ? Contre toute attente, elle vint jusqu’à moi et s’accroupit à nouveau, mon sexe en eut un tressaillement au moment où, relevant la tête, elle vit mon… « émoi ». Elle rougit, se releva vivement et disparut.

 

Je fis mes emplettes, toujours avec une trique pas possible, et me pressai de sortir. Après avoir chargé ma voiture je remis le caddie en place… Au moment où mon inconnue ramenait le sien. Nos yeux se sont croisés. Je ne pus m’empêcher de lui dire :

 

– Je m’excuse pour ma réaction très masculine, mais ce n’est pas contrôlable

 

Elle sourit en me disant qu’après tout cette réaction était normale car elle avait conscience que le spectacle qu’elle m’avait involontairement offert en était la cause. Comme elle ne manquait pas d’humour elle ajouta :

 

– J’espère pour vous que votre femme ou votre amie, sera là pour vous guérir ?

 

Quand je lui appris que j’étais divorcé et seul elle me dit :

 

– Mais alors ?

– Alors ? Eh bien je vais me débrouiller seul.

– Vous voulez dire que vous allez vous…

– C’est cela, répondis-je.

 

Elle me tint alors ce langage stupéfiant :

 

– Je suis fautive, même involontairement, en conséquence je vous dois réparation. Seulement, comme je suis fidèle, je ne puis vous offrir plus que ma main. Ma voiture est tout près, ses vitres noires nous mettront à l’abri des regards.

 

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Je la suivi, nous montâmes à l’arrière, j’ouvris ma braguette et sortis mon sexe hyper tendu qu’elle prit aussitôt en main. Cerise sur le gâteau elle releva sa robe pour me montrer le « corps du délit » et commença à me masturber, doucement pour commencer, puis elle accéléra son allure et me mena ainsi au plaisir, un plaisir sublime matérialisé par trois jets saccadés suivis de quelques gouttes.

 

Elle reçut une partie de mon hommage sur sa cuisse. Je pus m’apercevoir que sa petite culotte avait une tache sur le fond, elle mouillait. Je reprenais peu à peu mes esprits et elle ne relâcha sa prise que lorsque j’eus débandé.

 

– C’était bon ? me demanda-t-elle

– Merveilleux, répondis-je et j’ajoutai : « A présent, à chaque fois que je me procurerai ce plaisir, je penserai à vous ».

 

Et après nous être dit au revoir, sans plus, je suis sorti et j’ai regagné ma voiture, la tête pleine de musique.

 

Bonne branlette !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Benoît de Macadamia
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Lundi 12 juillet 2021 1 12 /07 /Juil /2021 11:26

Je t’ai déshabillée par Benoït de Macadamia

 

Gs2

 

 

Je t’ai déshabillée

Tu es maintenant nue

Tes remparts sont ôtés

Je vois tes seins, ton cul !

Bon Dieu que tu es belle

Offerte à mon plaisir !

Promis tu seras celle

De nous deux qui va jouir !

 

J’ai pincé ton téton.

J’en avais très envie,

tu m’avais dit « c’est bon !

j’aime quand tu me pétris ! »

Plutôt que des caresses,

toutes douces, toutes légères

j’appuie, je pince, je presse,

je malmène ta chair.

 

J’ai mis mes doigts en toi,

Et je l’ai caressé

L’intérieur tout laqué

De ton antre de roi.

Sucé le clitoris,

Léché toutes tes lèvres

Ca m’a donné la fièvre

C’était un vrai délice !

 

Je t’ai pénétrée loin,

Je me suis enfoncé

Dans ton puits tout mouillé.

J’ai limé avec soin,

Vite et puis doucement,

Je rentrais je sortais

Ton plaisir arrivait :

Tu l’as dit en hurlant!

 

J’ai écarté tes fesses,

Tu voulais cette caresse.

Tu l’as plus qu’appréciée…

…Et je t’ai enculée !

Mon vit dans ton anus,

J’en avais tant rêvé,

C’est fort, c’est bien serré…

Du plaisir ! Encore plus !

 

J’ai pissé dans ta bouche

(On dépasse les limites).

Tu me suçais la bite

Je t’ai donné une douche !

J’aime tout tes fluides

Ta pisse et ta cyprine,

Tu bois tous mes liquides

Mon sperme et mon urine.

 

Ai-je fait ou rêvé

Tout ce que j’ai décrit ?

Est-ce la réalité,

Etait–ce la vraie vie ?

Peu importe ! Je t’aime

Et je veux ton plaisir !

Le but de ce poème

C’est bien de nous faire rire 

poeme1429

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Benoît de Macadamia
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Lundi 12 juillet 2021 1 12 /07 /Juil /2021 11:21

Astronome amateur par Benoît de Macadamia

Voy

 

Ce texte date du temps pourtant pas si lointain où la photographie numérique n’existait pas. On photographiait sur une pellicule négative qu’on confiait ensuite à un magasin de photos qui envoyait ça à un laboratoire de développement. Puis on récupérait les tirages papiers quelques jours plus tard dans une pochette.

 

Les lumières de l’immeuble d’en face s’allumèrent au fur et à mesure que la nuit tombait.

 

Je me trouvais sur le balcon pour essayer de capter le peu d’air frais qu’il aurait été possible de trouver par cette chaude fin de journée d’été. Le ciel sans nuage découvrait peu à peu ses perles d’or. Les conditions étaient idéales pour faire quelques clichés de la voûte étoilée. Je sortis mon télescope et je commençais à préparer mon matériel photo. Les lumières d’en face commençaient à s’éteindre les unes après les autres. Le halo bleuté de quelques télévisions transparaissait en quelques points de la façade. Je fis la mise au point de mon appareil sur la façade afin de vérifier que l’ensemble était en état de marche. Je visais une fenêtre éclairée afin de vérifier la cellule de l’appareil.

 

En mettant l’œil au viseur, je découvris qu’il s’agissait d’une chambre. La télévision allumée projetait un film. Je fis la mise au point sur la télé. A ma grande surprise, je constatais qu’il s’agissait d’un film porno. Je balayais du regard l’espace de la chambre et trouvais enfin une jeune femme en chemise de nuit sur son lit. Elle n’était vêtue que d’une robe de chambre entrouverte sur son mont de vénus que caressait sa main droite. Sa main gauche glissait sur son sein droit, tandis que ses yeux ne quittaient pas l’écran.

 

Je déclenchais mon appareil. Il n’était plus question de chercher Vénus dans le ciel alors qu’elle se trouvait là en face de moi.

 

Petit à petit, le rythme de sa main s’accélérait et par curiosité je regardais à nouveau l’écran. Une blonde pulpeuse se faisait sucer par un mâle surdimensionné. Elle s’agitait sous la langue de son partenaire, qui s’immisçait dans les moindres recoins de son intimité. Le mâle partenaire la retourna pour la mettre à genoux et la prit en levrette.

 

Je retournai sur la jeune femme pour m’apercevoir qu’elle avait sorti tout un lot de godemichés de tailles variables et de crèmes lubrifiantes. Alors que l’étalon de l’écran avait commencé à pistonner sa partenaire, notre inconnue avait ressentie le besoin de sentir sa cavité vaginale pleine d’un sexe d’homme en plastique.

 

Elle prit l’un des membres artificiels qu’elle suça pour le lubrifier, avant de s’en fourrer. Bien que je ne pusse en percevoir la vibration, il m’apparaissait que les piles de l’engin entrèrent en action. Mon doigt fébrile s’était compulsé sur le bouton de mon appareil et la scène de la pénétration se trouvait captive dans mon boîtier. Des spasmes commencèrent à secouer la belle inconnue qui atteint là son plaisir ultime. Elle retira alors son partenaire mécanique pour goûter les liqueurs de sa jouissance solitaire. Je réalisai soudain que mon propre sexe était lui-même passablement excité. Je mis de côté la pellicule, me demandais si j’oserais la faire développer.

 

Quelques jours plus tard, poussé par la curiosité, je reportais mes appareils sur la fenêtre de la charmante inconnue, mais il faut croire que les miracles n’ont lieu qu’une fois, il n’y avait rien à voir, il en fut de même les fois suivantes, jusqu’à ce qu’un jour…

 

Des allées et venus dans sa chambre, elle n’était plus seule mais avec deux hommes, l’un parait assez jeune, l’autre avait les cheveux gris. La femme finit par s’asseoir, l’un des hommes, le plus vieux, invita son hôte à se relever et l’enlaça. Ses mains parcoururent sa croupe et je recommençai à déclencher mon appareil. L’homme ne fut pas long à lui ôter sa robe alors qu’il n’était déjà plus qu’en caleçon. La dame extirpa de celui-ci un vigoureux mandrin qui ne demandait qu’à s’évader. Tous deux enfin nus, ils se retrouvèrent sur le lit, tête bêche, chacun à sucer le sexe de l’autre. Leurs langues s’agitaient frénétiquement sur leurs gourmandises respectives. L’homme écartait les fesses de la femme et sa langue allait de l’un à l’autre de ses trous divins. La femme gobait ce joli pénis qu’elle masturbait de ses deux mains. Elle changea alors de position pour s’enfiler ce sexe humide de salive, après l’avoir recouvert d’un morceau de latex. Elle chevauchait l’homme, qui accompagnait son mouvement en la tenant par les hanches. La femme haletait de plaisir et son corps se cambrait sous l’effet de la jouissance à venir. Elle se figea, soudain saisie par l’orgasme qui la traversait. Elle se retira, épuisée alors que l’homme n’avait pas joui.

 

C’est alors que le jeune apparut dans mon champ de vision. Il semblait fort joyeux et s’approcha du lit. Et c’est à ce moment-là que l’extraordinaire se produisit : Alors que la femme avait repris en bouche le sexe de l’homme aux cheveux gris, le jeune vint la rejoindre et se mit à son tour à sucer ce fort joli sexe.

 

L’insolite de la situation, alliée à la réminiscence de vieux fantasmes bisexuels, me provoqua une érection de compétition.

 

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. L’homme jeune se releva avant de s’installer en levrette sur le lit. Quelques instants après, l’homme aux cheveux gris l’enculait d’un assaut viril et assez bref au terme duquel il s’écroula sur lui.

 

 Daria astro

Je n’en pouvais plus et me masturbais hardiment, sans toutefois rechercher la jouissance. Je pouvais, en effet espérer une suite au spectacle puisque le jeune n’avait pas joui.

 

Cette fois la femme et l’homme aux cheveux gris se mirent à leur tour en levrette, côte à côte. Le jeune commença par enculer la femme, puis vint se « finir », dans le cul de l’autre homme.

 

Pratiquement au même moment mon sexe libéra un impressionnant jet de sperme.

 

Quelques jours après, je confiais mes deux pellicules, non pas à la boutique photo où j’avais mes habitudes, mais dans une autre, où je n’avais jamais mis les pieds mais qui n’était pas très loin de mon domicile…

 

J’allais chercher mes tirages quelques jours plus tard.

 

Que ne fut pas ma surprise de découvrir que la vendeuse n’était qu’autre que l’inconnue qui était sur les photos. Le monde est petit parfois.

 

– « No 80921, oui je les ai reçues, je me souviens ».

 

Je rougissais au fur et à mesure que ses doigts triaient les pochettes de photos.

 

– « Nous les avons reçues ce matin. Les voilà ! Vous prendriez bien des pellicules 800 ou 1600 ASA avec cela pour vos photos de nuit ajouta-t-elle avec un clin d’œil ».

 

Je ne savais plus que faire et de stupeur laissai tomber la pochette. Je sortis de mon portefeuille un billet pour payer, ramassais la pochette bredouillait une vague excuse et me précipitai hors du magasin en oubliant ma monnaie.

 

Dans la rue j’ouvrais nerveusement la pochette, je feuilletais les clichés et découvrait des photos… d’oiseaux. C’était donc une erreur ! Un petit mot était glissé.

 

– Monsieur, écrivait-elle. Vos photos sont fort réussies, mais je les ai conservées ainsi que les négatifs, j’espère que vous apprécierez les charmants petits oiseaux que j’ai mis en remplacement. Ce que vous avez fait est interdit je passe pour cette fois, mais ne vous avisez pas de récidivez ! Si toutefois vous désirez consultez ces photos, cela reste tout à fait possible, mais il faudra venir chez moi. Mais ce sera un jour où je recevrai mes amis, et il vous faudra accepter de vous faire enculer. Mon téléphone est 06 23…. »

 

Qu’est-ce qu’elle croit ? Que je vais me dégonfler ? Il est quelle heure ? 5 heures et demi, je peux dormir encore un peu… Mais ce rêve… Quel rêve… Et quelle trique !

 

Fin

 

PS : Je n’ai jamais fait développer ces photos.

 

Ce texte est le rewriting d’une histoire publiée sur feu le site de Sophiexxx à la fin du siècle dernier. Il ne portait aucune signature et était curieusement titré « baiser de vipère »

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Benoît de Macadamia
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Lundi 24 août 2020 1 24 /08 /Août /2020 11:29

Dans le petit trou par Benoît de Macadamia

cochon

Dans le petit trou

 

 

La belle Amélie

Est douée au lit

On aime sa poitrine

Et sa taille fine

Mais par-dessus tout

Ses amants sont fous

De son petit trou

 

La belle Joséphine

Est folle de la pine

D’abord elle la touche

Puis la prend en bouche

Mais elle préfère

Je devrais le taire

L’avoir dans l’derrière

 

La belle Eloïse

Aux lèvres cerise

Aux pupilles vertes

A les cuisses ouvertes

Cependant si j’ose

L’aimer c’est à cause

De son anus rose

 

La belle Amanda

N’a pas dit pas « holà ! »

Quand je l’ai pelotée

Et puis retournée

Mais c’est ridicule

Comme elle ulule

Lorsque je l’encule

 

La belle Gladys

Adore boire ma pisse

Quand j’ai terminé

Elle m’offre son fessier

Elle ouvre son cul

Pour un plaisir défendu

Par ma bite tendue

 

Jolie maquerelle

As-tu des filles nouvelles ?

Je les ai toutes enculés

Et ne suis point rassasié !

– Pourquoi pas moi ?

Car sodomie du matin

Réjouit les belles putains !

sodo824

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Benoît de Macadamia
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