Attaches problématiques – Bougies – Orties – Glaçons

Quelques pratiques SM par Wanda-Lee
Attaches problématiques – Bougies – Orties – Glaçons

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Attacher quelqu’un au mur même quand cela paraît impossible !

Si vous êtes un dominateur ou une dominatrice équipé, le problème ne se pose évidemment pas : vous avez un donjon avec une croix de St André et/ou des anneaux fixés dans le mur…

Mais si vous vous rendez chez quelqu’un que vous voulez soumettre en l’immobilisant verticalement et que rien n’est prévu pour ce genre de choses ? Les murs sont encombrés d’un tas de trucs, et de toute façon il n’entre pas dans vos intentions de lui démolir son appartement !

Comment faire ?

Premier cas, vous avez amené un peu de matériel :
1 – Fixer 4 bracelets en cuir munis de clips à votre esclave : 2 aux poignets, 2 aux chevilles
2 – Choisissez l’une des portes de la pièce où vous allez pratiquer la soumission
3 – Prenez une corde et fixez en l’extrémité sur la poignée de la porte (mais attention, la poignée EXTERIEURE à la pièce)
4 – Faites passer la corde par-dessus la porte
5 – Ordonnez à votre esclave de se mettre contre la porte et de lever les bras
6 – On va faire se rejoindre l’autre extrémité de la corde aux 2 clips des poignets que l’esclave va joindre (une variante consiste à clipper préalablement les poignets à une barre d’écartement, il faudra alors fixer la corde au centre de la barre)
7 – On ne serre pas le nœud pour l’instant, il faut maintenant s’occuper des chevilles
8 – Pour les chevilles, pas besoin de corde, mais une barre d’écartement clippée sur les bracelets de chevilles
9 – Vous pouvez régler maintenant la corde, (vous le faites comme bon vous semble, mais un bon réglage consiste à tirer vers le haut jusqu’à ce que l’esclave n’ait que la pointe des pieds en contact avec le sol) et la nouer !
10 – Votre esclave est maintenant attaché, il lui est impossible de se délivrer
Un avantage de cette pratique est que si vous voulez le retourner afin qu’il vous présente ses fesses, il est très facile de le faire pivoter, sans avoir à le détacher…

Deuxième cas, la domination est tellement improvisée que vous n’avez aucun matériel. Il faut donc trouver des bricolages de substitution
1) Remplacer les 4 bracelets par de la ficelle, dont vous doublerez ou triplerez l’épaisseur. Ces bracelets devront être bien serrés, mais devront malgré tout laisser passer la corde.
2) La corde peut être remplacée par de la corde à linge
3) On peut se débrouiller pour faire une barre d’écartement avec un rouleau à pâtisserie, un manche à balai, un tube d’aspirateur ou, si vous êtes à la campagne, un bon bout de bois !

On peu aussi par la même méthode fixer l’esclave à l’envers (la tête en bas)…

 

Sur un lit :

Si votre lit n’est pas conçu pour y attacher quelqu’un : Prendre une corde légèrement plus longue que la largeur du lit et passez-là sous le matelas, faites dépasser les deux extrémités que vous ramènerez à la surface du lit et dont vous vous servirez pour attacher les poignets de votre soumis ! Renouvelez ensuite l’opération pour les chevilles.

 

Les jeux de bougies

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Quelles bougies choisir :
Il faut savoir que la brûlure de la bougie est extrêmement supportable à condition de ne pas prendre n’importe quoi !
Le dominateur doit d’abord essayer sur lui-même tout nouveau type de bougie (sur la paume de la main à 30 cm de distance !)
Ne vous embarrassez pas : les bougies les plus efficaces pour jouer sont encore les bougies dites de sécurité (la bougie toute simple que l’on allume en cas de panne de courant). Certaines bougies colorées de mêmes formes peuvent aussi être utilisées (attention, c’est plus joli, mais la couleur peut avoir une influence sur la température, testez avant d’agir !)
On peut aussi utiliser des bougies de types novella qui sont proposées dans des contenants en verre
A éviter :
Les bougies à base de cire d’abeille (il reste toujours un peu de miel dans leur composition, et la température est plus élevée que la moyenne
Les bougies « qui ne coulent pas » :. Elles contiennent un durcisseur qui génère de la chaleur supplémentaire. D’une manière générale, plus c’est cher et plus ça brûle !
Il faut éviter l’empilement des gouttes de cires. La bonne méthode consiste à faire couler les bougies en les déplaçant constamment. Tout statisme conduirait à faire couler de la bougie sur une goutte non complètement solidifiée (et donc non complètement refroidie) d’où risque d’accumulation de la chaleur et donc de « vraie » brûlure !
Il faut aussi se souvenir, qu’une fois tout cela terminé, il faudra enlever les coulées de cire. C’est une opération qui peut être pénible !
Aussi faut-il en principe éviter les régions poilues. Il peut d’ailleurs être très excitant de raser ces régions juste avant !
Certains s’enduisent le corps d’huile avant de jouer à la bougie. Astucieux parce que le nettoyage sera considérablement facilité, mais la chaleur sera aussi plus importante…

Les précautions d’ordre externe :
Il faut prévoir :
– des bougeoirs (ça paraît idiot, mais j’ai vu des gens jouer à la bougie et ne plus savoir où la poser…)
– Un chiffon bien mouillé ! (ben oui, en cas de feu !)
– il faut aussi prévoir quelque chose pour mettre par terre, la cire de bougie se nettoie très très mal…

Quelles parties du corps soumettre à la bougie ?
Toutes  !
Les zones moyennement sensibles : le dos, les flancs, le ventre, les mollets, les fesses
Les zones très sensibles : les seins, l’intérieur des cuisses.
Les zones encore plus sensibles : les parties génitales. Bien que ces zones soient les ultra sensibles, elles peuvent supporter sans problème le contact à la cire, y compris le gland, le clitoris, les testicules.

Additif : Nous avons reçu de Claire les précisions suivantes que nous nous empressons de reproduire ici :

Pour les jeux de bougies, je pense qu’il faut prendre en compte deux critères : la taille (de la bougie bien sûr!) et sa composition.

Pour la taille tout d’abord, savoir que plus la bougie est importante (genre gros cierge d’église), moins la cire sera chaude (la masse de cire fondue autour de la flamme étant plus importante). Au contraire, les petites bougies (genre chandelle ou même bougies d’anniversaire) fournissent une cire moins abondante donc plus chaude car celle ci reste en contact permanent avec la flamme.

On trouve trois types de composition :
– stéarine (les bougies blanche) qui fond à 80° il me semble.
– paraffine (bougie crème ou teintée dans la masse) qui fond à 60°.
– paraffine/stéarine (colorées à l’extérieure et blanches à l’intérieur).

Il me semble (mais à vérifier) que les bougies parfumées ou anti-tabac contiennent un je-ne-sais-quoi qui peut avoir un mauvais effet sur la peau… Dans le doute, je n’ai pas tenté l’expérience.

A savoir que la teinture de la bougie augmente la température de quelques degrés et que bien sûr la stéarine est plus dangereuse que la paraffine, donc à ne pas mettre entre toutes les mains (jouer avec la distance corps/bougie).

Enfin, dernier point important, la résistance du corps à la température. La partie du corps la plus résistante est la langue (70° maxi) et puis la résistance à la chaleur sera bien sûr différente selon le type de peau (même résistance que par rapport au soleil, donc peau de blond, peau de roux..)

Je ne sais pas si vous pouvez faire de la pub mais moi je conseille pour l’achat des bougies (la composition est souvent donnée et puis on y trouve toutes les tailles et beaucoup de couleurs différentes). Et enfin, pour les brûlures -dues aux jeux de bougies ou à tous les coups qui peuvent créer une brûlure sur la peau- (genre cravachage intensif au point de ne plus pouvoir s’asseoir et d’avoir de grosses cloques), le mieux que j’ai trouvé c’est la crème URGO brûlure (boite bleue) et de l’homéopathie (ARNICA MONTANA 5ch, c’est magique!)

Voilà (vous voyez je parle beaucoup !). Bien sûr, je ne prétends pas moi non plus « détenir la vérité » mais au niveau des bougies je ne pense pas me tromper de beaucoup. En tout cas, c’est tout ce que je sais. Si ça peut en aider d’autres et éviter les catastrophes de la première fois..
Claire

LES ORTIES

(Du latin urtica) – Herbe aux fleurs peu visibles recouverte de poils, dont la base renferme un liquide irritant (acide formique) qui pénètre sous la peau par simple contact des pointes

Si vous vous essayez aux orties pour la première fois, il faut prendre certaines précautions.
1 – Certains sujets peuvent développer des allergies à la piqûre d’ortie (il y a de plus en plus de gens allergiques à un tas de choses). Il convient donc avant de passer à la pratique de faire un test.

Le meilleur endroit pour le réaliser est l’intérieur de l’avant bras pour 3 raisons :
– cette zone est dans la moyenne sensible du corps humain (beaucoup plus sensible que la main mais moins que les zones érogènes)
– on va pouvoir observer sans difficulté la réaction à l’ortie
– en cas de problème, c’est quand même plus facile de montrer son avant bras au pharmacien que ses fesses !
Choisir le moment du test : même s’il y a une chance sur 1000 pour que ça se passe mal, n’allez pas le faire n’importe quand, choisissez un moment de la journée où 5 heures après le pharmacien sera ouvert. Une bonne solution c’est de faire le test en semaine. Si vos collègues s’étonnent de vos rougeurs aux bras, vous leur direz que vous avez été piqué par une sale bête. Caressez vous cette partie avec une branche d’ortie, ne vous arrêtez pas au premier picotement et essayez de maintenir le contact pendant environ une minute. Les réactions normales sont les suivantes :
– Intense sensation de picotements pendant et immédiatement après le contact avec les piquants de la feuille. Cette sensation dure une minute ou deux puis décline.
– Une autre vague de picotements survient 2 ou 3 minutes après, apportant une curieuse sensation de vague piquante. Cette sensation dure plusieurs minutes
– La douleur cesse, la zone caressée par l’ortie devient rouge au bout de 5/10 minutes
– Un quart d’heure environ après le contact, les cloques vont apparaître sur la peau. Elles peuvent aller jusqu’à 1 cm²
– Le développement des cloques va durer pendant une bonne heure (parfois 2)
– Après ce temps on entre en phase récessive, les cloques vont perdre de leur intensité, et la peau va perdre sa coloration rouge, néanmoins elle va rester sensible à tout frottement
– Après 3 ou 4 heures, il ne va rester que de minuscules points rouges à chaque emplacement d’impact, qui ne disparaîtront qu’après 24 heures
– Attention : il ne faut jamais se gratter !

Toute persistance des plaques au-delà de 5 heures, toute persistance de la douleur doivent être considérées comme anormales

Si le test s’est passé normalement, vous pouvez vous lancer, mais il y a malgré tout des choses à savoir :
1 – Allez-y progressivement, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas allergique que vous êtes pour autant capable de supporter n’importe quelle quantité de douleur ! C’est vrai qu’on peut aller très loin avec les orties, mais les histoires de gens qui passe la nuit sur un lit d’orties ne sont que pure invention (sinon c’est la crise de spasmophilie assurée)
2 – On ne le répétera jamais assez, il ne faut pas se gratter, ça ne sert à rien, sinon ‘à rendre la douleur insupportable, à s’énerver, et à retarder la récessivité
3 – Il faut aussi gérer l’après : même après que les cloques aient commencé à décroître, la peau reste sensible aux frottements. Vous n’aurez sûrement pas de problèmes avec vos vêtements au-dessous de la ceinture, mais il peut y avoir problème avec les pantalons. Un pantalon ça frotte (surtout certains tissus)
Si vous êtes chez vous, autant rester à poil le plus longtemps possible
Si vous n’êtes pas chez vous (petits coquins), choisissez ce jour là plutôt un caleçon qu’un slip et demandez à votre partenaire d’éviter de vous flageller les mollets.

Quelles parties du corps fouetter aux orties ?
En fait, on peut fouetter n’importe où !
Les zones moyennement sensibles : le dos, les flancs, le ventre, les mollets, les fesses
Les zones très sensibles : les seins, l’intérieur des cuisses.
Les zones encore plus sensibles : les parties génitales – Bien que ces zones soit les ultra sensibles, elles peuvent supporter sans problème le contact des orties, y compris le gland, le clitoris, les testicules

LES GLAÇONS

Contrairement à d’autres accessoires (orties, bougies…) les glaçons sont d’une apparition récente dans les relations SM ! La raison en est toute simple : le réfrigérateur est une invention moderne et sa banalisation l’est encore davantage.
On manque donc d’un certain historique, mais qu’importe ! Cela n’a pas empêché les classificateurs invétérés d’en cataloguer les amateurs qui sont dénommés désormais cryophiles !

Contrairement aux objets nommés plus haut, il existe aussi une utilisation non SM du glaçon (non SM mais néanmoins très érotique) sur laquelle il convient de dire deux mots :

La pratique s’appelle la bouche glacée et consiste simplement à se placer un glaçon dans la bouche, à attendre quelques instants que le palais se rafraîchisse, puis sans le retirer à pratiquer au choix : un french-kiss, une fellation, un cunnilingus, un anulingus, un suçage de seins…. D’une efficacité redoutable !

Mais revenons au SM ! Comment se servir des glaçons ?

Et d’abord cette évidence, un glaçon ça fond, pensez à prévoir une serpillière… de toute façon c’est votre esclave qui épongera non ?

Au passage je déconseille les glaçons en plastique, ces affreuses choses ne restent pas froides assez longtemps et ne permettent pas certaines pratiques très osées dont je parlerai plus loin !

Quelle grosseur ? Evitez les mini glaçons qui fondent trop vite, évitez aussi les icebergs qui en limiteront les possibilités. Comme en tout, la bonne mesure est la moyenne. La forme n’a elle aucune importance.

Comment prendre le glaçon ? Il y a des gens qui supportent plus ou moins le froid. Si cela doit être un « supplice » pour le soumis, il ne faudrait pas non plus que cela en soit un pour le dominateur, alors :
– la solution la plus simple est encore de changer de main fréquemment et de faire des pauses
– on peut aussi se protéger avec des gants en latex, mais le froid finira par traverser
– Enfin on peut se servir tout simplement d’une pince à glaçon !

Comment appliquer le glaçon ? :

 

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Le badigeonnage : C’est ce que je conseille de faire en début de séance. Le dominateur prend le glaçon et en parcourt le corps du soumis, la peau est à chaque fois non préparée à cette agression et il s’ensuit une impression d’abord ressentie comme désagréable mais qu’on peut vite sublimer. Les parties que l’on peut ainsi toucher sont les cuisses, le ventre, les bras, le cou, les seins, le dos (ah cette impression de froid dans le dos…) les fesses.

 

Les applications constantes : On choisit un endroit du corps et on applique le glaçon sans le bouger ou en effectuant des déplacements très limités, ou encore en  » tamponnant  » ! Si le sujet est couché, on va simplement le poser ! Ça ne fait pas grand-chose : passé le premier contact, la peau va finir par s’habituer, sauf pour ce qui est des zones érogènes : sexe, tétons et anus, où les zones érectiles vont réagir

Cas particulier de l’anus et du vagin : le fin du fin pour ces organes, c’est d’appliquer une pression avec un glaçon devenu de taille moyenne. Après une minute de ce traitement (ou plus) on appuie et on fait entrer l’objet dans l’orifice ! Sensation garantie !

Les amateurs d’uro peuvent aussi s’amuser a confectionner des glaçons d’urine… ça change !

Annexe : J’ai eu l’occasion un jour de voir à l’œuvre un glaçon en forme de gode. Curieuse je demandais comment on pouvait réaliser ce moulage. On m’expliqua qu’il s’agissait d’un bac avec deux moules épousant chacun la forme d’un demi gode coupé dans le sens de la longueur, il suffisait ensuite de souder les deux morceaux par le froid, en les maintenant l’un contre l’autre à l’intérieur du freezer. Je ne vous dis pas l’effet que peut faire ce truc là ! Je n’en ai jamais retrouvé (je n’ai pas trop cherché non plus). La conception devait être artisanale. Mais ne voilà-t-il pas une super bonne idée pour un article de sex-shop !

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