Eddy

Vendredi 30 juillet 2021 5 30 /07 /Juil /2021 06:28

Soirée club en province par Eddy

 

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Prologue

– Il y aura quelques déplacements à faire en province m’avait-on prévenu

lors de l’entretien d’embauche !

 

Il a bien fallu que j’accepte, avant de me rendre compte que  » quelques  »

signifiait à peu près deux par mois au minimum.

 

C’est ainsi qu’en deux ans je me suis tapé un tas de villes grandes ou

moyennes. Ce genre de choses a vite eu fini de m’amuser. A bien sûr, c’est

tout frais payé. Et souvent le repas du soir est ma seule vraie distraction.

C’est un choix et pour maintenir ma ligne j’essaie de ne pas manger le midi

(je sais, je sais…). Et après, le dîner ? Me demandez-vous ! Ben après le

dîner, il y a le cinéma (parfois), la télé dans la chambre d’hôtel (bof !),

le bouquin dans la chambre (ça arrive !). Ou alors je me balade !

 

Une ballade dans une ville moyenne à 21 heures ? Ben voyons !

 

Et pourtant !

 

J’ai une méthode pour cela. L’une des premières choses que je fais en

arrivant dans une ville, c’est de me rendre à la poste, et là je consulte

les  » pages jaunes « . Il n’est pas rare que dans les listes de librairies,

l’on trouve une sex-shop. Je note alors la rue. S’il n’y en a pas

d’indiquée, je cherche dans les bars s’il y en a d' »américain ». Je ne

fréquente pas ces pièges à fric, mais je note la rue… on trouve toujours

(presque). Et la nuit tombée je vais voir. Il y a des villes ou le quartier

des plaisirs est réduit à la portion congrue. Mais la sex-shop est déjà un

bon départ, à la limite quelques projections en cabine vidéos ne peuvent pas

me faire de mal. Souvent mais pas toujours, quelques mots échangés avec le

gérant me renseignerons des plaisirs locaux. On se débrouille, on se

débrouille…

 

La première fois que ça m’est  » arrivé « , j’étais en Normandie, dans une des

sex-shops (cette ville en possédait plusieurs), le patron m’explique qu’il y

a une petite salle collective au sous-sol, ainsi que des cabines attenantes

pour  » ceux qui veulent s’isoler « . Je connais la formule, j’y ai déjà eu

droit une fois, et ce n’était pas bien terrible !

 

– Ah, bon ! On ne peut pas visionner de film à la demande ?

– Non pas ici ! Mais vous bénéficiez du grand écran !

 

Bon, je vais quand même jeter un coup d’œil ! Sept ou huit hommes dans la

salle ! Je me place au premier rang ! Le grand écran n’est pas si grand que

ça, mais le film n’est pas mal. Un film de partouse classique, en fait

quatre couples qui partouzent près d’une piscine sur des airs de samba ! La

photo est jolie, les modèles, surtout l’une vraiment très classe. C’est

finalement assez excitant. Le temps que je m’habitue à l’obscurité, je jette

un regard machinal au voisinage. Mon voisin immédiat à la queue sortie, un

bien bel engin, ma fois ! Il se branle doucement. Le voisin du voisin en

fait de même, ce doit être la mode ici. Un coup d’œil derrière, il y a en

effet pas mal de quéquettes de sorties. Du coup je n’ai plus de complexe, je

sors également la mienne, et entame à mon tour une petite branlette

paresseuse en regardant le film. Quelques minutes passent, un nouveau coup

d’œil sur ma gauche. Voici que mes deux voisins se branlent mutuellement à

présent ! Bizarrement cette situation m’excite ! Qui aurait cru ? Et puis

soudain un soupir, je comprends que le voisin le plus éloigné vient de jouir

dans la main de l’autre. Il s’essuie, remballe ses outils et quitte sa

place. Je suis alors saisi d’un pressentiment. Je sais que le voisin va me

solliciter. J’hésite, je me demande si je pars ou pas. Le temps de prendre

une décision, j’ai déjà sa main sur mon sexe. Il me branle avec beaucoup de

douceur. Je ne sais plus quoi faire ! Me dégager ? En ais-je véritablement

envie ? Je commence à me sentir très bien comme ça, mais il m’interpelle :

 

– Occupe-toi de la mienne !

 

Ben, voyons ! Au point où j’en suis j’aurais mauvaise grâce à ne pas

accepter, et sans hésiter une seconde de plus, je m’empare de la colonne de

chair et entreprend d’en faire coulisser la peau, j’essaie d’aller au même

rythme que si je me masturbais moi-même.

 

– Tu suce ?

– Non !

 

En fait j’ai répondu trop vite, il faut croire que la question était mal

posée ! Mais il n’insiste pas. Bien élevé le monsieur !

 

– Et moi, je peux te sucer ?

 

Le temps de réfléchir à ce que je pourrais bien lui dire, il se penche, et

prenant mon silence pour un acquiescement, voici ma verge enfournée dans son

palais, voilà des lèvres qui sucent, une langue qui se gigote ! Il fait cela

super bien, ce con ! Il s’arrête un moment !

 

– Tu me décharges pas dans la bouche, d’accord !

– D’accord !

 

Il suce aussi bien qu’une femme ! Mais ce n’est pas une femme. Physiquement

c’est parfait, psychologiquement c’est trouble ! Mais bon, on analysera tout

cela plus tard. Et tandis qu’il s’applique à sa fellation, je me prends à

regretter mon refus de tout à l’heure. Une telle occasion avec quelqu’un

d’aussi convenable ne se reproduira sans doute pas de sitôt ! On ne vit

qu’une fois et ne pas saisir les occasions est stupide !

 

– Je crois que maintenant je suis d’accord pour essayer de vous sucer ! Lui

dis-je d’une traite !

– Alors viens, on prend une cabine !

 

Une ca quoi ? Il se lève, je le suis, hagard, on ouvre une cabine, c’est

assez exigu, un mini écran passe le même film que dans la salle, il y a un

banc, en fait une planche en bois pour poser son cul ou ses affaires.

 

Nous voici tous les deux dans les lieux, on ferme la porte, mais on ne la

verrouille pas, il y a bien un loquet, mais il doit y avoir un bout de temps

qu’il ne  » loquette  » plus rien !

 

Bon, moi, naïvement je croyais que j’allais juste me mettre à genoux devant

lui pour lui sucer la quéquette, ben, non, quelque chose à du m’échapper. Le

mec retire tout ce qu’il a en haut, le voici torse nu. Ca fait bizarre, il

est complètement épilé et ses tétons sont plutôt développés. Je voudrais

essayer de lui dire que ce n’est peut-être pas la peine de se foutre à poil

et que…

 

– Pince !

– Pardon ?

 

Il me désigne ses tétons :

 

– Pince !.

 

Ah ? Parce que lui aussi ? Moi j’aime bien quand Patricia me le fait. Ah !

Je ne vous ai pas parlé de Patricia ? Tout à l’heure, tout à l’heure ! Alors

je le pince, ça me fait tout drôle, mais sans doute moins qu’à lui, il est

carrément ravi, aux anges.

 

– Un peu plus fort !

 

Oui, bon, on va faire un peu plus fort, mais je ne vois pas pourquoi je ne

profiterais pas moi aussi des bonnes choses…

 

– D’accord, mais attends deux secondes, je me mets à l’aise.

 

Et à mon tour, j’enlève le haut, tandis que mon acolyte, lui enlève le bas.

Je fais donc pareil, nous voilà à égalité, les quéquettes à l’air se font

face, on a l’air malin tous les deux, vêtus simplement de nos chaussettes,

mais on se fait du bien, on se tirebouchonne le bout des tétons. Nos bites

sont fièrement dressées.

 

– Vas-y, essaie de me sucer, juste deux secondes ? Je suis très propre ! Tu

va voir c’est bon !

 

Je l’attendais plus ou moins celle-ci, je l’appréhendais mais l’espérais en

même temps… Cette fois, je me jette à l’eau et me baisse donc, j’hésite un

petit peu, ou plutôt je fais semblant d’hésiter, j’embrasse du bout des

lèvres la verge, les testicules, puis le gland, je tente des petits coups de

langues, de plus en plus prolongés, puis je me lance pour de bon, j’ouvre

mes lèvres et prend le gland dans ma bouche, je le balaye de la langue,

m’habituant à ce goût légèrement salé, puis, j’y vais, à la guerre comme à

la guerre, je ne suis pas ici pour faire de l’a peu près, cette situation,

je l’ai bien voulu. Alors je le suce carrément, j’essaie de faire de mon

mieux, ce sexe est un peu gros pour ma bouche, mais je ne suis pas obligé de

tout y mettre. Je coulisse, je coulisse, quelle sensation bizarre, je ne

vous dis pas la trique d’enfer que je me paye !

 

– Je vais jouir ! Qu’il me dit le rigolo !

 

Quoi ? Déjà ? C’est que je m’amusais bien, moi ! Je le libère, me redresse.

Ouille mes côtes ! Je prends sa queue dans ma main, quelques mouvements de

masturbation. Il gicle, il en fout partout, j’en ai sur le ventre, sur les

cuisses et même sur les chaussettes. Vite un kleenex !

 

– Tu veux jouir comment ! Tu veux m’enculer ?

 

Et sans attendre ma réponse, il se tourne, me présente son cul !

 

– Il te plait mon cul ?

 

Je reste sans voix, d’abord parce que je n’ai aucune opinion particulière

sur la beauté supposée du postérieur de cet olibrius, mais surtout parce que

cette affaire va maintenant trop loin. Il interprète mal mon hésitation !

 

– Alors d’accord ? J’ai un préservatif dans ma poche !

 

Et déjà, il se met à le rechercher. Il faut que je m’en sorte. Pas de

panique je commence déjà à débander !

 

– Non, je préfère que tu me suce ou que tu me branle !

– Dommage pour moi, mais on va faire comme tu veux !

– Remarque c’est peut-être plus la peine, je ne sais pas ce qui m’arrive !

 

Et je lui montre d’un air désolé mon spaghetti complètement démotivé !

 

– Moi je sais ! Laisse-moi faire, juste une seconde !

 

Il m’emmerde, j’ai envie de me tirer. Mais le voici qui me retortille mes

gougouttes. Il a des mains de magicien, ce type ! Oh là là, qu’est ce qu’il

fait ça bien ! Et ma zigounette toute contente se redresse à nouveau. Et

zlouf, mon partenaire s’accroupit mais sans lâcher ses mains, il m’attrape

la bite avec sa bouche, me suce et continue à me faire les seins. Un artiste

que je vous dis ! Il s’applique une minute ou deux, la tension est trop

forte, je suis bien, je plane, je vais venir, je lui dis. Il se relève me

contourne passe derrière moi, me cale sa bite un peu molle contre la raie

des fesses, continue à me faire un sein d’une main tandis que l’autre me

masturbe hardiment. Et je finis par jouir dans un râle de plaisir !

 

– Ca va ? C’était bon ?

– Super !

– T’as cinq minutes ? Je te paie un pot !

 

Ça m’embête, il ne faudrait pas qu’il devienne collant… mais bon,

j’accepte.

 

– Juste cinq minutes alors !

 

Et me voici embarqué au bistrot du coin avec mon zigoto. Le type paraît en

fait très bien de sa personne, très clean, costume cravate, after-shave et

bien propre sur lui ! On se présente de façon très succincte, c’est à dire

que je me contente de lui dire que je fais des déplacements et je lui confie

mon prénom. Il a dû me dire le sien, je ne m’en souviens plus, mais on va

dire que c’était Eric.

 

– Euh ! Je vais t’avouer un truc ! qu’il commence…

 

J’espère simplement qu’il ne va pas me faire une déclaration d’amour ! Non

ce n’était pas ça ! il continue…

 

– C’est la première fois que j’invite un mec à boire un coup après avoir

fait… après avoir fait, comment dire…

– Après avoir fait ce qu’on a fait !

– Voilà ! D’habitude, une fois qu’on a jouit, on se quitte, dés fois même

pas un mot !

 

Sur ce point, je ne peux pas lui dire grand chose vu l’immensité de mon

manque d’expérience… et d’ailleurs je décide de jouer carte sur table et

de lui dire.

 

– Tu sais c’est un peu nouveau pour moi, tout ça, je me suis un peu pris au

jeu, je venais uniquement pour voir le film, parce que je n’avais vraiment

rien d’autre à foutre…

– Peut-être qu’inconsciemment tu cherchais quelque chose ?

– Va donc savoir ?

– Normalement t’es hétéro !

 

J’aime bien le  » normalement  »

 

– Oui !

 

Alors je lui raconte un peu non pas ma vie, mas ce qu’elle est en ce moment,

mal remis de mon divorce après 15 ans de vie commune Très branché sexe, mais

la plupart de mes fantasmes restant dans mon imagination. Mes déplacements,

quelques rencontres furtives. Et puis Patricia, la seule qui me comprenne,

Patricia qui n’est même pas ma maîtresse, mais une copine que je vois une ou

deux fois par mois à Paris, une copine avec qui j’aime bien faire l’amour.

 

– Et c’est la première fois ?

– La première fois quoi ?

 

M’a-t’il au moins écouté ?

 

– La première fois ; ce soir ?

– La première fois que je suce un mec, la première fois que je me fais sucer

par un mec, ça fait deux premières fois, tu comprends maintenant pourquoi je

ne voulais pas aller plus loin !

 

En fait, ce n’était pas la première fois, mais il fallait remonter aux

années collèges, bref, passons !

 

– Et tu envisage de recommencer ?

– Je ne peux pas dire, tout ça est trop récent. Il faut que je prenne du

recul, demain j’y verrais plus clair !

– Tu serrais d’accord pour qu’on se voie demain ?

 

Pour quoi faire ?

 

– Pourquoi pas !

 

A partir de ce moment-là, il a parlé d’autre chose, il avait son rencard, il

était content, il m’a donné son numéro de portable, je lui ai donné le mien.

On s’est séparé.

 

Je me suis couché avec plein de questions dans la tête. Etais-je en train de

virer de bord ? Je me le demandais, il me faudrait attendre le lendemain

pour savoir si mon regard sur les hommes et sur les femmes avait changé. Ça

m’énervait et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Puis j’ai eu l’idée,

inutile d’attendre le lever du jour, il me suffisait d’allumer la télé !

 

Je zappais de chaîne en chaîne. Comme si j’avais besoin d’être rassuré

quelque part, la réponse était bien là évidente, éclatante, lumineuse. Mon

regard était toujours autant attiré par les minois et les formes féminines.

Quant aux hommes, ils m’indifféraient complètement. Bizarre quand même !

Donc non seulement une homosexualité latente ne s’était pas soudain révélée

(ce n’est pas cela qui me préoccupait le plus d’ailleurs) mais je n’arrivais

pas non plus à me classer comme bisexuel. Alors, alors ?

 

Qu’est ce qui ne va pas bien dans ma pauvre petite tête ? Moi l’amoureux fou

des femmes, je viens d’être pris d’une crise de bitophilie aiguë ! Je fais

quoi ? Je vais voir un psy ? Un sexologue ? Le genre de mec qui va me faire

une analyse de bazar en recherchant dans mon enfance le pourquoi du comment

de la chose ? Et ça va m’avancer à quoi ? Je ne me considère ni malade, ni

honteux ! Donc résumons-nous, je suis bien dans ma peau, j’aime toujours les

nanas, mais une belle bite de temps en temps pour changer, après tout

pourquoi pas ? Tiens ce qui me faudrait, ce serait un travelo, une femme

avec une bite, c’est vrai que ces créatures m’ont toujours fascinées, mais

je n’ai jamais eu l’idée de concrétiser quoique ce soit, me contentant de

dire que si l’occasion se présentait… Et si je la cherchais l’occasion…

Hum un beau transsexuel brésilien avec une poitrine comac et un gros zizi

bien bandé… En parlant de bandé, je suis dans un drôle d’état en pensant à

tout cela ! Et bien c’est très bien, voilà un bon fantasme, je m’attrape la

pine et je la branle en fermant les yeux, je ne tarde pas à jouir sur mon

ventre, et tombe dans les bras de Morphée

 

Le lendemain matin, j’avais les idées plus claires ! Je m’étais donc offert

une petite fantaisie  » hors norme « , je ne regrettais rien, et j’avais même

parfaitement conscience que l’envie pouvait un jour me reprendre, et que par

conséquent je pourrais recommencer. Mais ce n’était qu’une fantaisie, pas

une voie nouvelle. Je me refusais donc à aller plus loin pour le moment dans

cette direction. Et je déchirais le numéro de portable de mon inconnu de la

veille.

 

C’est plusieurs jours après que je me mis à le regretter. Je me dis alors

que j’aurais pu aller plus loin avec ce type. Il m’avait l’air correct,

intelligent, ouvert, et sans doute devrais-je attendre un certain temps pour

retrouver une telle opportunité ? Tant pis pour moi !

 

Au cours des semaines et des mois suivants, je recherchais dans les villes

que je visitais des possibilités de rencontre de ce type, mais rien sinon

une pauvre rencontre furtive et frustrante. Quant aux travestis, malgré une

immense envie de franchir le pas, je me donnais toujours une bonne raison

pour ne pas le faire…

 

Le temps passa…

 

…Et nous voici dans le centre de la France.

 

Soirée club en province

Cette fois-ci, ma visite à la sex-boutique locale avait été infructueuse. Le

caissier n’était guère communicatif et me répondit d’un simple et définitif

:

– Vous savez, ici il n’y a pas grand chose !

 

Bon tant pis, je sélectionne une autre vidéo, pas de bol elle est nulle, je

ressors, il y a un mec en train de feuilleter des revues. Je l’aborde.

 

– Je sais pas, excusez-moi ! Répondra-t-il sans lever le bout de son nez !

 

Curieuse cité !

 

Je sors, je déambule dans le voisinage. Un café est ouvert. Poussé par je ne

sais quelle curiosité, je jette un coup d’œil à l’intérieur. Rien à voir !

Ma curiosité sera quand même attirée par ce singulier panneau :

 

 » interdit au moins de 18 ans après 21 heures  »

 

Ah bon !

 

Mais surtout par celui-ci placé juste en dessous du premier :

 

 » Le mercredi soir à 22 heures. Soirée club – réservé aux adultes  »

 

Tiens ! Tiens !

 

Sauf qu’aujourd’hui on est mardi !

 

Je rentre, m’installe à une table, et attends que l’on vienne prendre ma

commande. C’est alors que surgit la soubrette ! Une apparition. Une grande

blonde, cheveux courts, visage d’ange, et décolleté provoquant, elle est en

tenue de serveuse, jupette et chemisier noir recouvert d’un petit tablier

blanc !

 

– Vous désirez ? Répéta-t-elle !

 

Il est vrai que je n’avais pu répondre à sa première demande !

 

– Euh, une pression !

 

Elle me récite en guise de réponse une liste de marque de bière, je n’y

connais pas grand choses !

 

– La meilleure !

 

Elle disparaît ! C’est décidé, à son retour je me la drague, comme ça pour

rien, mais si ça marche tant mieux !

 

Elle revient !

 

– Merci ! Vous savez, je vous trouve ravissante, c’est comment votre petit

nom ?

– Muriel !

 

Elle se retourne, prête à partir !

 

– Euh ! Je peux vous poser une question ?

– Si ce n’est pas personnel, oui !

– C’est quoi exactement la soirée du mercredi ?

– Une soirée club ! On ferme le bar à 21 heures et on l’ouvre à 22 heures !

Il y a un droit d’entrée de xxx euros !

– Et qu’est ce qui s’y passe ?

– Des rencontres, c’est très décontracté, souvent très sexe, il y a des

homosexuels, des hétéros, de tout quoi !

– Euh ! Et vous serez là ?

– Si mon gosse n’est pas malade, il avait un peu de fièvre ce matin !

– Bon, je viendrais, alors !

– Mais vous savez, en ce qui me concerne, je ne fais que le service !

 

Elle me dit ça avec une espèce de sourire bizarre, que je n’arrive pas à

interpréter.

 

– J’avais bien compris, mentis-je !

– Mais alors pourquoi êtes vous interdit aux moins de 18 ans après 21 heures

les autres jours !

– Pour que les flics nous foutent la paix, il y a parfois des rencontres

bizarres ici, même les autres soirs. Alors, autant laisser les mineurs en

dehors de tout ça !

– Des rencontres bizarres ? Où ça ?

– Hi ! Hi ! Pas tous les soirs !

– Pas ce soir ?

– Je ne sais pas, je n’ai pas les yeux partout !

 

Et elle s’en va en rigolant, j’essaie de déchiffrer, ça veut dire quoi, ne

pas avoir les yeux partout ? L’agencement de l’établissement est simpliste,

un grand rectangle avec le bar occupant toute la partie droite, pas de

recoins, de renfoncement ni même d’arrière salle ! Je renonce à comprendre.

Mais c’est décidé, demain je serais là à 21 heures !

 

J’ai pris une douche, je me suis récuré à fond, je suis tout beau et je sens

l’eau de toilette. Par précaution je n’emporte du liquide qu’en quantité

raisonnable, et je laisse chéquier, carte de crédit et autres bricoles dans

une enveloppe cachetée dans laquelle j’indique aussi le nom et la rue du

bistrot. Ensuite, je confie tout cela à la réception en leur demandant de me

le mettre au coffre. On n’est jamais trop prudent ! A l’heure annoncée, je

suis dans la place. Pas grand monde, j’aurais du m’en douter, moi et ma

manie de la ponctualité ! Je m’assois à une table, je commande une bière. La

délicieuse Muriel me la sert à toute vitesse sans que j’ai le temps de

placer un mot et ne sachant pas trop quoi faire en attendant je me branche

le baladeur, sors mon cahier et me met à écrire, peinard, en attendant que

l’endroit se peuple un peu. Le temps passe à une vitesse folle lorsqu’on

écrit. J’ai du noircir cinq ou six pages et l’endroit est à présent occupé

par une douzaine de personnes, rien que des hommes. Je décide d’attendre

encore un peu, et après soit j’aurais décidé qu’il n’y a décidément rien à

voir et je quitterais l’établissement, soit… on verra bien !

 

23 heures. Je suis en panne d’inspiration, je range mon cahier, regard

circulaire, un peu plus de monde que tout à l’heure, toujours que des

hommes, rien de spécial à observer. Je décide d’aller faire un petit pipi et

d’aller voir ailleurs, à moins que j’attende encore une demi-heure. Je ne

suis sûr de rien, je descends, alors que des gens se pressent devant

l’entrée, semblant hésiter à entrer.

 

Les toilettes sont vastes, une entrée homme, une entrée femme. Et dans la

partie homme une cabine et trois urinoirs, ce qui me semble quand même

complètement surdimensionné, à moins que ce soit fait exprès. C’est en fait,

fait exprès. Car je ne vous ai pas encore tout dit. Deux des urinoirs sont

occupés, deux urinoirs contigus. Devant l’un de ceux-ci un homme est

positionné, le cul complètement à l’air, et se fait masturber par son voisin

qui d’ailleurs se fait rendre la politesse. Troublé de chez troublé ! Je me

place dans l’urinoir laissé libre, sort ma quéquette et me met à pisser.

J’en avais besoin de toute façon et ça fait du bien. L’affaire terminée, je

jette un coup d’œil à côté et mate le sexe de mon voisin qui me laisse

regarder sans problème. Il regarde à son tour, et pour ne pas le décevoir,

je branle un peu ma verge déjà excitée par la situation. Une main

s’aventure, me masturbe un petit peu, puis disparaît. Je suis un peu déçu,

mais je m’aperçois que l’individu avait un projet en cours. Le voici qui

s’accroupit devant l’homme au cul nul, qui lui a pivoté pour lui offrir sa

bite. Il se l’engouffre dans la bouche et commence à la sucer avec une belle

énergie. Je regarde le spectacle la main au sexe, maintenant une érection

qui de toute façon aurait pu se maintenir toute seule !

 

Les choses vont vite à côté de moi, trop vite, bien trop vite, le sucé

pousse un râle, l’autre un gargouillement. Fin de l’action, frustrant. Le

premier se reculotte et quitte les lieux, le second daigne jeter un coup

d’œil sur ma personne, puis se retourne avec dédain, je ne dois pas être son

genre ! Il se dirige vers l’urinoir le plus éloigné du mien et s’y colle

dedans de telle façon que je ne puisse rien voir ! Le ridicule de la

situation vire au lamentable. Je m’apprête donc à partir, mais un autre

arrive, le genre trois-quarts de rugby, merci, je n’aime pas les baraqués…

Quelque part la situation me frustre ! J’ai alors l’idée d’aller m’isoler

dans la cabine cinq minutes. Je n’y fais rien de particulier sinon de

prendre mon temps en patience. Quand je ressors, les deux cornichons ont

disparus et un  » nouveau  » s’est positionné dans l’urinoir central. Je me

place à ses côtés. Coup d’œil ! Une belle queue qu’il est en train de

branler. Je sors la mienne et en fait de même. Nos regards se croisent. Il

m’attrape le sexe, je lui empoigne le sien. Nous sommes partis pour une

masturbation mutuelle, et cette fois j’ai l’impression d’avoir enfin déniché

l’oiseau rare, le genre de type comme celui rencontré en Normandie. Mais,

non, ce devait être un éjaculateur précoce, il jouit dans ma main en

quelques courtes minutes, me laisse tomber et je me retrouve comme un con…

 

Cette fois raz le bol, je remonte. Je vais pour partir, quand d’un coup

d’œil circulaire j’aperçois un couple ! Et c’est qu’elle n’est pas mal du

tout, la madame ! Du coup je me rassois, et je ne peux m’empêcher de la

reluquer. Une belle brune pleine de cheveux, la peau un peu mate, un visage

agréable et un joli sourire. Elle est vêtue d’un manteau rouge, ouvert sur

un chemisier noir. L’homme qui l’accompagne à l’air plutôt décontracté, en

costume mais chemise rose ouverte sans cravate.

 

Je me dis alors qu’il allait forcément se passer quelque chose ! Mais

j’étais loin de me douter que j’en serais l’un des acteurs.

 

Elle s’est évidemment aperçue que je la matais, d’ailleurs je ne suis pas le

seul ! J’essaie de ne pas croiser son regard, mais ce n’est pas facile… et

soudain elle me fait un petit signe du doigt, vous savez ce petit signe qui

signifie  » viens donc voir par ici  » ! Je suis incrédule, ce ne peut être à

moi qu’elle s’adresse, je regarde derrière moi, non c’est bien à moi !

J’espère simplement qu’il ne s’agit pas d’une sorte d’entraîneuse ou de

quelqu’un pratiquant je ne sais quelle activité vénale. Mais je me dis aussi

que je n’ai rien d’un nigaud et qu’on ne m’attrape pas si facilement.

 

Je m’approche !

 

– Asseyez-vous !

– Merci !

– Je m’appelle Chantal, et lui c’est Roland !

– Antoine !

– Détendez-vous, on ne va pas vous mordre !

– Mais je suis parfaitement détendu !

– Dites-moi, cela vous plairait de faire quelques bêtises avec nous ?

minaude-t-elle

 

Alors, là je n’en reviens pas ! C’est du direct à la soupe ou quoi ? Je

flaire le piège !

 

– Pourquoi pas ? Mais peut-être il y a t-il des conditions ?

– On va voir ça, en effet !

 

Tiens, qu’est ce que je te disais ?

 

– Alors dites !

– Voilà, j’espère ne pas m’être trompée, mais en principe j’ai du flair,

vous êtes attiré par les femmes, très attiré même, peut-être même un peu

obsédé, mais parfois le sexe des messieurs ne vous indiffère pas ! C’est

bien cela, non ?

 

Dingue ! Une sorcière ? Comment a-t-elle trouvé cela ?

 

– Vous êtes très forte ! Et que savez-vous d’autres ?

– A vrai dire, c’est tout ce que je sais, mais pour ce que nous pourrions

faire ensemble, c’est déjà suffisant !

– Il y a d’autres conditions ?

– Oui plein !

 

Qu’est ce qu’elle va bien me sortir !

 

– Etre propre, correct, gentil, tolérant, se protéger, aimer l’humour et la

décontraction… Je dois en oublier mais tout est dans le même registre !

 

Je crois deviner, ces messieurs-dames ont le fantasme du deuxième homme, je

crois stratégique de les prévenir.

 

– Si vous chercher un étalon, je crains de vous décevoir !

– Nous ne cherchons pas un étalon, nous cherchons un homme qui aime les

femmes mais qui n’ai pas peur de faire des trucs avec un autre homme ! Alors

ça te dit ?

– Ca me tente !

 

Du coup, la belle Chantal se lève, et m’indique que tout le monde va changer

de place pour aller s’installer sur une place banquette. Et sans trop

m’apercevoir de ce qui m’arrive me voilà coincé entre monsieur et madame,

laquelle ne me laisse même pas reprendre mon souffle et m’indique la marche

à suivre :

 

– Tu peux nous caresser, on adore les caresses !

 

Chantal me met la main sur la braguette ! Ouaille ! Mon sexe grossit

instantanément. Et pour ne pas avoir l’air idiot, mais aussi parce que j’en

ai réellement envie, je passe la main sur le chemisier de la belle

par-dessus son corsage. Et tandis qu’elle me dézipe ma braguette, je lui

déboutonne l’un de ses boutons, de façon à ce que ma main puisse passer dans

l’ouverture ainsi provoquée. Ma paume est à présent en contact avec le tissu

du soutien-gorge que je soulève d’un doigt, je force un peu et finis par

atteindre le téton !

 

– Petit coquin, tu aime ça, peloter les nichons ?

– J’adore !

– Pas que les nichons à vrai dire !

– Hum… les chattes aussi !

– Les chattes, et puis les bites aussi !

– C’est pas pareil !

– Sans blague ! S’esclaffe-t-elle !

 

J’ai du dire une bêtise !

 

La main de Chantal fouille dans mon slip, en extrait mon pénis et le fait

jaillir hors de mon pantalon !

 

– Et hop ! La voilà, ça va être notre joujou à Roland et à moi, toute une

partie de la soirée ! Ça te convient ?

– Ça devrait !

– Alors qu’est ce que tu attends pour le tripoter ? Reprend-elle, me

signifiant par-là que jusqu’à présent Roland et moi n’avons eu aucun

contact.

 

Je suis au pied du mur ! Mais je n’hésite même pas, le compagnon de Chantal

a baissé la fermeture de sa braguette, je m’engage dans l’endroit laissé à

ma disposition, je sens le cylindre de chair durcir sous le caleçon, je le

caresse. Je dois à ce moment là bander comme un âne ! Je lui extrais son

membre, un bien bel organe, ma fois ! Et commence une masturbation en règle.

Je le fais d’abord en regardant ce que je fais, puis à l’aveuglette, le

visage tourné vers Chantal qui elle aussi me branle tandis que je lui

tripote les seins.

 

– Il n’y a pas que mes seins, ma petite chatte va être jalouse !

– Mais son tour va venir !

– J’espère bien, tu verras, elle est toute douce, elle est fraîche épilée de

ce matin !

 

Bon, c’est donc une invitation, et comment en refuser une aussi exquise ? Je

plonge sous la jupe, et suis surpris de n’y rencontrer aucun obstacle,

Chantal n’a tout simplement pas mis de culotte. Mon doigt s’aventure dans

son sillon, c’est vrai que c’est super doux. Mais la situation est quand

même complètement surréaliste, une main dans la chatte de la femme, une

autre sur la bite du mari ! Dingue !

 

– Et si tu nous racontais ce que tu es partie faire en bas ? Demande-t-elle

à brûle pourpoint.

– J’ai été pisser !

– Tu en as mis du temps !

 

Mais comment peut-elle savoir puisqu’elle ne m’a pas vu descendre ? Je

reporte à plus tard la résolution de cette énigme peu cruciale.

 

– Il y avait du spectacle !

– Raconte !

– Un type en suçait un autre !

– Et toi tu as maté ?

– Oui ! J’avoue !

– Il avait une belle bite ?

– Ouais, pas mal !

– Tu aimes ça regarder les belles bites ?

– Ce n’est pas désagréable !

– Et tu aimes bien les sucer ?

– Je ne l’ai pas fait souvent !

– Ce n’est pas ça que je te demande, je te demande si tu aime ça !

– Oui, enfin, un peu ! Ca change !

– La bite de Roland, tu va la sucer, alors ?

– Pourquoi pas ?

– Vas-y alors !

– Là, ici, maintenant ?

– Mais oui, on en a vu d’autres ici, hein, Roland ?

 

Roland ne répond pas, il est tout heureux que je le masturbe et il est

fasciné par une petite scène que je n’avais pas remarquée, car il faut se

tourner de trois quarts pour la voir. Un mec s’est foutu a poil sur un haut

tabouret près du bar et se fait sucer par un autre !

 

– Tu vois, reprend Chantal qui vient, elle aussi de découvrir la scène, tu

peux y aller, c’est très décontracté ici !

 

Du coup, je n’ai plus de raison de refuser, j’abandonne à regret la chatte

de Chantal et me penche sur le sexe de Roland et me l’engouffre dans la

bouche. Ce membre est étonnamment doux, et au lieu de le sucer comme un

goujat, je le cajole, je l’embrasse avec tendresse, je le câline, et le

Roland a tout à fait l’air d’apprécier. Ce qui m’embête c’est que si je le

fais jouir, l’aventure se terminera peut-être. J’aurais quand même souhaité

faire plus de choses avec Chantal, mais que voulez vous j’ai déjà eu de la

chance de les rencontrer, on ne va pas non plus se montrer trop exigent. Je

commençais une fellation classique et énergique quand soudain j’entendis

Chantal s’exclamer :

 

– Nadège ! Ben quelle surprise !

– Chantal ! Toujours fourrée dans les bons coups, je vois !

 

Je relève la tête, curieux de voir ce qui se passe. La dénommé Nadège est

une femme plutôt petite au visage malicieux, les cheveux coupés court et

décolorés en blond. Elle est vêtue d’un petit débardeur vert fluo qui met

bien en valeur de jolies épaules dorées par le soleil, et d’une petite jupe

en jean’s

 

– Ca fait une éternité… Reprend Chantal

 

– Ben oui, on avait sympathisé avec un couple qui organisait des soirées

privées toutes les semaines, et puis ça s’est dégradé, on en a eu marre,

alors on est passé voir comment c’était devenu ici !

– En fait ça dépend, dés fois il ne se passe rien du tout, et d’autre fois

on rencontre des gens charmants. Tiens, je te présente Antoine. Juste avant

que tu arrives, il était en train de sucer Roland, et l’instant d’avant il

me caressait la chatte !

 

Tu parles d’une présentation, je rougis comme une tomate !

 

– Et bien c’est super, ça nous rappellera le bon temps ! Reprend Nadège,

c’est vrai qu’on en a fait de sévères ici, tu ne crois pas !

– Hé, hé !

– Mais la meilleure soirée, c’est le jour ou tu as fait ton strip-tease,

c’était super !

– J’étais super motivé

 

Elle m’explique à mon intention qu’un jour un américain plein aux as, lui a

proposé un paquet de dollars pour effectuer un strip-tease un peu poussé !

 

– Tu recommencerais ? Demande Nadège !

– Oui, un jour !

– Non ; ce soir ?

– Pourquoi ce soir !

– Pour me faire plaisir ! Alors d’accord !

– On va voir !

– Je vais demander au patron de mettre de la musique !

– Non, attends !

 

Mais Nadège est déjà partie, je m’aperçois alors qu’elle n’est pas seule

mais qu’elle trimballe un type avec elle qui la suit comme un toutou !

 

– C’est un couple ? Demandais-je

 

Faut bien se renseigner !

 

– Oui c’est son compagnon ! c’est le patron du garage central…Répond Roland

dont je découvre enfin la voix

– Et ils ont les mêmes fantasmes que vous ?

– Non pas du tout, le fantasme de son mec c’est de la voir se faire prendre

par un tas de mecs. Ca n’a rien à voir avec notre truc, il n’est pas du tout

bisexuel !

bise77

 

Un essai de micro. Une voix. Celle du patron !

– Bon je vous demande deux minutes d’attention. Chantal va nous faire un

petit strip-tease, ici devant nous. Mais ce ne sera qu’un strip-tease, je

vous demande de vous contenter de regarder et de ne pas tenter quoique ce

soit si vous n’y étés pas invités.

– Non mais attends ! Intervient Chantal, on a le temps !

– Non, non vas-y ! Tout le monde à envie de te voir ! L’encourage Nadège

– Faut peut-être pas exagérer, la dernière fois que j’ai fais ça je ne l’ai

pas fais pour rien !

 

A ces mots, Nadège s’approche de Chantal, lui chuchote quelques paroles,

provoquant un petit sourire cette dernière puis s’éloigne. Chantal fait

signe qu’elle est maintenant d’accord. Qu’est ce qu’elle a bien pu lui

raconter la Nadège ?

 

Une musique retentit, de la disco !

 

– Vous ne croyez pas que je vais danser sur un truc pareil ? Change au moins

de musique !

 

On change de rythme, c’est toujours techno, mais moins violent.

 

Chantal entame alors une danse solitaire au son de la musique. Elle fait

durer le plaisir, peu pressée d’en finir, elle tourne, elle virevolte, elle

s’amuse, elle monte de temps à autres l’arrière de sa jupe dévoilant ainsi

aux spectateurs son petit cul rebondi qu’aucune culotte ne vient recouvrir.

Deux ou trois minutes s’écoulent ainsi avant qu’elle entame de façon très

lente le déboutonnage de son chemisier. La chose faite elle l’ouvre,

l’écarte mais sans encore l’enlever, s’amusant à dévoiler une épaule, à la

recouvrir, à jouer de même avec l’autre. Enfin elle le retire. Elle n’a plus

en haut qu’un soutien gorge semi-transparent, lui moulant son assez

généreuse poitrine. Je crois alors qu’elle va nous l’enlever. Et bien, non…

Mademoiselle choisit de retirer d’abord sa jupe. Puis elle demande qu’on lui

apporte une chaise. Elle s’y assoit et entreprend alors très vicieusement

d’écarter les lèvres de sa chatte. Un sourire coquin lui traverse l’esprit à

ce moment là, j’ignore ce à quoi elle pense mais ça ne doit pas être triste.

Elle ne prolonge pas outre mesure son exhibition, elle se relève ! Va-t-elle

se décider à retirer oui ou non ce bon dieu de soutif ? Elle jette un regard

circulaire vers l’assistance, son regard croise alors celui de Nadège. Elle

se dirige vers elle, lui prend la main et l’emmène avec elle au centre de la

scène improvisée :

 

– Nadège ! S’offusque son chevalier servant !

 

Je pensais alors qu’il protestait pour la forme, au deuxième degré quoi ! Et

bien non, le bonhomme paraît outré, d’autant que Nadège ne répond rien du

tout. Chantal invite alors sa complice à lui retirer son soutien gorge. Et

non seulement cette dernière s’exécute mais la chose étant faite, et étant

resté positionnée derrière la danseuse, elle lui pelote alors carrément les

seins à pleines mains, tout cela pour le grand plaisir de Chantal qui s’en

pâme de plaisir. Nadège est déchaînée, elle a pris les tétons de sa copine,

les asticotent, les fait grossir, les pincent, les tortillent.

 

– Arrête, Nadège, ça va trop loin ! S’égosille alors le garagiste dont le

visage se congestionne.

 

Nadège ignore l’injonction, contourne Chantal, et vient lui léchouiller le

bout des seins qu’elle a si bien préparé de ses petits doigts agiles.

 

– Bon je me tire, tu me fais honte ! Reprend son bonhomme, qui ne se rend

pas compte qu’il est en train de se ridiculiser aux yeux de la petite

assemblée.

 

Puis joignant le geste à la parole, il quitte l’établissement. Chantal tient

quand même à avertir sa partenaire !

 

– C’est pas grave, il s’en remettra ! Et puis à la limite je préfère, ça

m’évite de sentir son regard dans mon dos !

 

Tout en se laissant faire, Chantal entreprend de faire descendre la petite

jupe en jeans de sa vis-à vis, puis elle remonte le débardeur le passant

au-dessus de ses seins, le petit soutien gorge est vite soulevé, libérant de

ses bonnets deux jolis globes bronzés, et joliment terminés par des tétons

aussi bruns qu’arrogants. Les deux femmes n’en peuvent plus, elles

s’embrassent sur la bouche avec une telle fougue qu’on se demande bien ce

qui pourra bien les décoller l’une de l’autre. Quand elles s’arrêtent c’est

pour replonger, soit l’une soit l’autre vers les seins de l’autre, et ce

jusqu’au moment ou Nadège s’accroupira devant elle, s’agrippera à ses

fesses, et de sa langue trouvera le chemin de sa chatte. Elle suce ainsi

plusieurs minutes le fruit offert. Mais Chantal souhaite prendre ses aises.

Elle pose un genou à terre, puis l’autre. Sa complice semble hésiter une

seconde puis comprend la manœuvre. Elle va pour se replacer, mais l’autre se

couche à présent carrément par terre. Alors n’y tenant plus et décidant

qu’après tout, l’occasion est trop bonne, alors elle retire prestement sa

petite culotte et se place en soixante neuf au-dessus de la belle brune. Les

voilà qu’elles se sucent en plein milieu de ce café louche, entourées d’une

cohorte de bisexuels, d’homosexuels et de voyeurs. Elles ont cessé de se

donner en spectacle, seule leur plaisir mutuel compte à présent. Le

magnifique cul de Nadège s’agite en de frénétiques tremblements tandis que

sa partenaire n’en peut plus de lui lécher la chatte. A part cela on ne voit

plus bien ce qu’elles font.

 

J’en profite pour regarder autour de moi, beaucoup d’hommes se branlent, la

plupart seuls, mais j’en vois au moins deux qui se masturbent mutuellement.

Ça aussi, ça m’excite. Roland lui est resté attablé, mais ce n’est pas pour

cela qu’il en perd une miette. Ça commence à s’agiter pas mal du côté des

deux femmes. Elles poussent des petits cris, se disent des petits trucs,  »

C’est bon !  »  » Continue !  »  » Comme ça !  » Et puis tout d’un coup c’est

Chantal qui pousse une série de  » hahahaha « . Elle repose alors ses deux

bras par terre le long de son corps, épuisée par cet ouragan de sexe et de

sensualité. Elle souffle une minute, puis les bras se soulèvent, reviennent

sur les fesses de Nadège, lui écartent les fesses et elle reprend son lèche

minette, oh, pas très longtemps car Nadège à son tour se mettra à jouir en

poussant un véritable hurlement ! Les deux femmes se relèvent, s’embrassent

à pleines bouches. Elles sont contentes.

 

Elles sont radieuses.

 

Certains auraient sans doute souhaité que tout cela ne soit que le prélude à

je ne sais quel gang bang, mais cela n’entrait pas dans les intentions de

nos coquines. Et tandis qu’elles saluent l’assistance qui les applaudit,

Roland très prévenant vient apporter son manteau à son épouse afin qu’elle

s’en couvre. De son côté Nadège ramasse ses vêtements complètement

éparpillés et se rhabille doucement, puis alors que nous avons réintégré nos

places vient s’installer en face de nous

 

– La maison vous offre une consommation, qu’est ce que vous prendrez ! Du

champagne ?

 

Voici une voix qui m’interpelle ! Je n’en reviens pas, c’est de nouveau

Muriel, la serveuse, toujours aussi ravissante, mais pas le moindre écart

dans sa tenue ce soir, le message est clair, c’est « on ne touche pas ! » Tant

pis, de toute façon je suis en main. J’ai quand même droit à un joli petit

sourire qui me laisse pantois.

 

– Quel pied, dis donc ! J’ai bien fait de venir ! Déclare Nadège !

– Qu’est ce qu’il a eu ton mec ? Il est fatigué ? lui demande Chantal

– Il n’est pas fatigué, il est chiant ! Ce qu’il le fait bander c’est que je

me fasse prendre devant lui par un autre mec ! Je m’en fous, j’aime bien

mais dès que je m’approche d’une femme il nous fait une crise. Il a une

phobie naturelle envers les lesbiennes.

– Il est parti où ?

– Il doit m’attendre dans la bagnole !

– Et ça va se finir comment !

– Ça va finir que je vais finir par le larguer ! Mais bon les choses ne sont

pas si simples, il m’apporte une situation matérielle que je ne suis pas

près de retrouver !

– Il te paiera une pension alimentaire !

– On n’est pas marié !

 

La serveuse se repointe avec les consommations. Nouveau sourire. Cette fois,

ce n’est plus un sourire commercial, j’ai un ticket ! Qu’est ce qu’il

m’arrive aujourd’hui, on ne m’a jamais classé parmi les don juan

irrésistibles, loin s’en faut, où alors je suis comme le pinard, je me

bonifie en vieillissant.

 

Bon alors je gère tout cela comment ? Le mieux c’est de continuer à m’amuser

avec ces messieurs dames et de m’arranger pour que Muriel accepte ma

compagnie quand le troquet fermera !

 

– Au fait ça ferme à quelle heure ?

– A deux-heures, mais c’est très théorique, parfois ils ferment avant quand

il n’y a pas grand monde, et d’autre fois c’est le contraire !

 

Me voilà bien avancé ! Quand même c’est intrigant ! J’essaie d’en savoir

plus, je questionne Roland.

 

– La petite serveuse, elle n’a pas l’air farouche ?

– Non en effet répond Chantal à la place de son mari ! Elle n’est pas

farouche, elle est très disponible et elle est d’une gentillesse remarquable

!

 

Je suis de plus en plus abasourdi

 

– Elle drague aussi les femmes ?

– Oui ! Mais nous avons mon cher Antoine, un avantage en béton par rapport à

elle !

– Ah !

– Tu ne devines pas ?

– Non !

– Ben nous, nous sommes gratuits ! Mais tu fais ce que tu veux, avec elle tu

es assuré de passer un bon moment !

 

Je suis sur le cul, et un peu désabusé, moi qui pensais avoir attrapé un

physique de tombeur sur mes vieux jours, me voilà qu’il me faut déchanter !

Le sourire de Muriel n’est donc que commercial, mais alors pourquoi ces

propos réservés ? Pourquoi ce double jeu ?

 

Nadège nous dit au revoir, elle s’en va retrouver le garant de son pouvoir

d’achat. Petit bisou à tout le monde ! En voilà une que je ne reverrais

jamais !

 

En fait, on l’a revu 5 minutes après !

 

– L’enfoiré, il est parti avec la bagnole !

– C’est pas grave, on va te raccompagner !

– Non, mais quel salaud, quel salaud !

 

La voilà au bord des larmes la gamine ! Elle se met à répéter inlassablement

la même chose, qu’elle en a marre de ce mec et de son fric pourri, et que

puisque c’est comme ça elle s’en fout, elle va se casser même s’il revenait

à de meilleurs sentiments. Elle n’arrête pas… Chantal et Roland, l’écoutent

avec une infinie patience, et moi je fais pareil. Que voulez-vous que je

fasse, laissant parfois mon esprit vagabonder à l’évocation du joli minois

de la serveuse.

 

– On ne part pas comme ça sur un coup de tête, lui conseille Chantal, un

départ ça se prépare, ça s’organise !

– Je m’en fous, j’irais à l’hôtel !

– Et tu vivras de quoi ?

– Je m’arrangerais, je ferais comme Muriel, où alors je me trouverais un

autre mec, non pas un autre mec, j’en ai marre des mecs, une nana voilà, ça

doit bien se trouver une lesbienne pas trop moche avec du fric !

– Nadège calme-toi, tu sais ce qu’on va faire, on va tous aller chez nous,

on va se déboucher une bouteille de champagne, tranquillement tous les

quatre, d’accord ?

 

Je réalise alors que le quatrième, c’est moi !

 

– C’est loin ? demandais-je

– C’est à Aurillac ! répond Chantal

– Bon, pourquoi pas ? Nous dit Nadège. Mais avant faut que j’aille pisser,

un mec peut m’accompagner, je n’ai pas envie de me faire violer.

 

Chantal se lève, me permettant de sortir de la banquette, on se dirige vers

l’escalier conduisant aux toilettes. C’est alors que Muriel s’interpose :

 

– C’est peut-être un peu risqué, il y a en bas deux mecs bourrés assez

graves. Je ne sais pas s’ils sont méchants, mais s’il s’avère qu’ils le sont

vous ne ferez pas le poids.

– Je vais demander à Roland de venir avec nous ! Proposais-je alors.

– Non, ce n’est pas la bonne solution !

– Alors je pisse où ? demande Nadège

– Dehors ! Où alors, venez, je vais vous conduire dans les toilettes privées

!

– Ah, bon ? Je vous laisse toutes les deux alors ?

– Mais non ! Venez donc ! Répond Muriel

 

Nous voilà partis dans l’espace privé du bistrot, on passe derrière le bar,

une petite porte, un escalier un peu étroit et on arrive au premier, un

couloir, une petite porte :

 

– C’est là, mes chéris ! Oh ! Mais tu m’as l’air en pleine forme toi

dis-donc ?

 

Et en disant cela Muriel me met carrément la main à la braguette sous l’œil

amusé de Nadège. Et sans relâcher son étreinte nous dit :

 

– Ça vous dirait tous les deux un petit délire avec moi ?

 

Ce n’est pas le fait que ce soit probablement payant (faut pas rêver) qui

m’embête, non c’est le fait de ne pas être tout seul. Je la trouve

d’ailleurs gonflée de nous faire ce genre de proposition

 

Je regarde Nadège, dubitatif !

 

– Pourquoi, pas, depuis le temps que j’avais envie de faire des trucs avec

des femmes, ça fera la deuxième de la soirée, je vais rattraper le temps

perdu !

 

Je donne alors mon accord et comme prévu, la petite friponne nous réclame  »

un petit cadeau « , on se met d’accord sur le prix, et lui en donne un tout

petit peu plus ! Je sais qu’en principe ce simple geste peut mettre ces

filles en excellente disposition.

 

– Vous voulez que je vous propose un petit trip spécial ?

– Oui mais je voudrais quand même finir par pisser !

– Attend deux minutes ! Tu as déjà fait des jeux avec du pipi ?

– Ouais, dès fois, c’est marrant !

– C’est marrant, c’est tout ?

– Dès fois c’est excitant, tout dépend comment c’est fait !

– Et toi ? Me demande-t-elle.

– Oh moi, j’ai les idées larges !

– Bon alors allons-y !

 

On se dirige vers une autre porte et nous découvrons une minuscule salle de

bain. On a vraiment du mal à y tenir à trois.

 

– Voilà ce que je te propose, tu va me déshabiller, tu va me caresser, après

tu te déshabilleras aussi, puis on va se mettre par terre, là tu pourras

continuer à me caresser ou alors on se mettra en soixante-neuf. Et quand on

serra bien enlacés, Nadège nous pissera dessus ! C’est y pas pervers comme

projet, ça ?

 

Pour toute réponse Nadège me fait un petit geste d’acquiescement ! Et me

voilà embarqué dans un nouveau trip !

 

– Allez, tu me déshabilles !

 

Ça me rend fébrile, tout ça, je commence par enlever le petit tablier blanc,

puis son horrible machin noir d’en haut avec son col cheminée, voici que je

découvre son torse à la jolie peau blanche, un tout petit peu dodue (juste

un petit peu). Hum cette envie trop pressante de retirer ce soutien gorge

dont les formes pleines sont de vraies promesses pour ma gourmandise ! Mais

elle proteste gentiment :

 

– Non, le soutif, ce sera juste avant la culotte !

 

Bon, c’est elle qui décide après tout. J’enlève donc la jupe !

 

– Je t’enlève les bas aussi ?

– Evidemment, rigolo, je ne vais pas me faire pisser sur les bas, tout de

même !

 

Je suis un peu cloche, parfois ! Ce sont des bas auto-fixant. J’aurais bien

voulu qu’elle se tourne pour avoir un aperçu de ses fesses, mais

l’étroitesse du lieu m’en rend la chose impossible. J’enlève donc les bas,

j’essaie de faire attention, si j’en file un je vais avoir l’air malin !

Bien sûr j’en profite pour lui caresser les jambes. Je bande comme un

taureau de compétition.

 

– Je ne vais pas pouvoir me retenir très longtemps, nous préviens Nadège !

– Allez, deux ou trois minutes de patience ! Et ne pisse pas avant sinon je

te fous une fessée ! Répond Muriel

– Une fessée, pourquoi pas, tu fais ça aussi !

– Je fais beaucoup de choses !

 

Enfin je retire le soutien gorge de la serveuse. Oh ! Que voilà de jolis

seins ! Une poitrine comment dire… pneumatique, le genre de seins qu’on

prend à pleine paume et qu’on se retrouve scotché parce que c’est trop doux,

parce que c’est trop bon.

 

– Je peux embrasser ?

– Oui, mais attends !

 

Frustrant cette affaire, j’enlève la culotte, j’ai soudain envie de la

prendre dans mes bras, de la presser, de la cajoler, je me déshabille à la

vitesse de la lumière. On fourre toutes nos affaires dans la baignoire, je

m’allonge sur le carrelage sur lequel Muriel s’est déjà installée, je

cherche à l’embrasser, mais elle ne consent qu’à me prêter qu’un tout petit

bout de langue, je n’insiste pas et descend vers ses seins, j’en contemple

les larges aréoles brunes parsemées de petits granulés, au milieu duquel un

petit téton ne demande qu’à se redresser, je m’y emploi d’ailleurs de la

bouche et du doigt.

 

– Attention, j’y vais ! Prévient Muriel !

 

Et hop ! C’est comme par temps d’orage, pas le temps de se mettre à l’abri,

j’en reçois sur le dos sur les fesses, sur les jambes. Muriel rigole comme

une folle, je m’écarte un peu, l’urine lui coule sur les seins, sur le

ventre, Il y en a partout, c’est une vraie marre.

 

– A moi maintenant, ! Annonce Muriel

 

Elle se contorsionne alors pour se relever, tandis que Nadège lui prend sa

place. J’entreprends de peloter à son tour cette dernière. Quelle différence

de peau ! Décidément celle de Muriel est bien plus douce, par contre Nadège

est plus chatte, plus motivé, et je m’aperçois qu’elle va beaucoup plus

loin, ainsi après avoir reçu un bon jet sur le corps entreprend-elle

d’ouvrir la bouche en pleine trajectoire pour en avaler une bonne lampée !

Je m’interroge de savoir si on va me demander de faire pareil, mais on ne me

le demande pas ! Cela n’aurait d’ailleurs posé des problèmes, bandé comme je

suis !

 

Nadège est redescendue, me voici coincé entre ces deux créatures diaboliques

On est trempé, on en a partout, Nadège n’en a cure et lèche, je suis à

nouveau occupé à lécher le sein de Muriel, mais l’autre sur moi

m’écrabouille à moitié, ça devient trop inconfortable. Heureusement cette

dernière change de position et parvient à s’accroupir et à donner son sexe à

lécher à la serveuse. Laquelle rouspète à son tour de son inconfort. Je

cherche le chemin de son sexe, puis réalise que je n’ai pas de préservatif

! – Dans la poche de mon tablier !

 

Je me relève, cherche dans l’incroyable fouillis de vêtement gisant au fond

de la baignoire, finit par trouver, et replonge au sol. Excité comme je

suis, quelques mouvements de va-et-vient auront raison de mon plaisir. Puis

quelques minutes plus tard Nadège prendra son pied sous la langue de Muriel.

 

– Ca va ? Interroge-t-elle

 

En bonne vendeuse elle s’inquiète auprès du client de la qualité de la

prestation !

 

– Super !

– On va lui redonner un billet, elle le mérite bien propose Nadège !

 

J’aime bien le  » on va  » c’est pas mal de décider pour les autres, mais je

ne serais pas radin. Muriel ouvre la porte, on souffle un peu, il commençait

à faire étouffant là-dedans. Puis on sort les fringues de la baignoire pour

les entasser dans le couloir.

 

– Prenez votre douche, je vous rejoins, je vais d’abord passer un coup de

serpillière. Nous indique Muriel

 

Après l’avoir fait, elle nous rejoint sous l’eau, on rigole on s’aide à se

savonner, on se caresse, qui le sexe, qui les seins, qui les fesses. On

finit par se rincer, se sécher, se repeigner. Un homme qui se repeigne après

la douche, ça dure combien de temps d’après vous ? Une minute ! OK, mais une

femme ? Et deux femmes ?

 

– Attend-nous ! On va redescendre ensemble :

 

Ça dure, ça dure, elles n’arrêtent pas de se bichonner, ça devait faire plus

d’une heure qu’on était là-dedans quand on s’est enfin décidé à descendre.

 

– Ben, ils sont où ? Demande soudain Nadège constatant que Chantal et Roland

ne sont plus à leur place.

– Ils sont repartis, il y a une demi-heure ! Répond le patron !

– Mais on devait aller chez eux !

– Je ne sais pas, ils n’ont rien dit !

 

Il n’y a plus grand monde dans le bistrot, quelques mecs solitaires devant

leur consommation, plus de couples en action, ça sent la fermeture !

 

Soudain une voix :

 

– Enfin, je te retrouve !

 

Ça c’est le compagnon de Nadège, manifestement ravi de la revoir !

 

Nadège le regarde interloquée, sans doute s’est-elle demandée une seconde si

elle allait y aller ou pas mais cette interrogation n’a pas durée, elle y va

! Direct dans ses bras !

 

Allez y comprendre quelque chose, vous ?

 

Ils s’en vont ! Elle s’en va, comme ça, même pas un bisou ! Juste un petit

bye, bye à la dérobée !

 

– T’as plus de plan on dirait ? Me dit Muriel !

 

– Ben non, je vais rentrer me coucher ! Finalement, je me suis quand même

bien amusé, mais je ne sais pas, les gens sont bizarres ou alors c’est moi

qui dois être trop sentimental !

– C’est pas un défaut, tu sais !

– Dès fois je me demande ?

– Si tu veux, je t’emmène ! Me propose-t-elle, mutine !

 

Ce n’est certes pas l’envie qui m’en manque, mais elle va me demander

combien, j’ai peur que petit peu par petit peu je finisse par vider tout mon

portefeuille.

 

– C’est pas dans mes moyens ! Désolé ! Allez, je te laisse !

– Mais je ne te demande rien, je t’emmène chez moi juste comme ça copain

copine ! J’aimerais bien dormir avec un gros nounours dans mes bras ! Ce

n’est pas si souvent !

 

Je réalise à ce moment là que si je n’avais pas pris la précaution de mettre

au coffre de l’hôtel mes autres moyens de paiement je n’aurais sans doute

pas donné suite, mais là je risquais quoi ? Juste qu’elle me débarrasse de

ce qui me restait de billet. Voulant en avoir le cœur net, je tente un test

!

 

– Je veux être honnête avec toi, si j’ai envie de coucher avec toi, il

faudra que je te paye, et je n’ai plus assez pour le faire, je n’ai pris que

du liquide !

– Viens, je te dis ! Insiste-t-elle.

 

On va chez elle, un petit deux pièces dans un immeuble ancien plein de coins

et de recoins. J’avais cru qu’elle avait un gosse, il y a bien une chambre

avec des jouets et des peluches mais personne ne dort dans le lit !

 

– Le mercredi, on me le garde, sinon pour les autres jours j’ai trouvé une

nourrice qui accepte de me le garder assez tard… Tu as soif ?

– Une bière si tu as !

– Je n’ai pas ! Du whisky ou du jus d’orange, ou de l’eau gazeuse.

– Alors un whisky à l’orange !

 

Elle s’en va chercher tout cela, elle me sert, se sert aussi. On trinque !

On trinque à rien, on trinque comme ça. Tchin Tchin ! On cause de tout et de

rien…

 

– C’est pas bien joli, ce que je fais, hein ? Me dit-elle soudain

– Je ne te juge pas, tu ne fais de mal à personne !

 

– Ça, je sais bien mais les hommes me prennent pour un trou ! Ça commence à

devenir pénible ! Qu’est ce que tu veux, si je ne me fais pas cinq ou six

clients dans le mois, je ne m’en sors pas ! C’est tout simple ! Je fais avec

deux ou trois habitués, sinon j’allume pas, parce qu’il y a des mecs que je

ne veux pas  » monter « , et puis je n’ai pas envie qu’un maquereau me foute

le grappin dessus. Mais parfois il y a des mecs qui ne sont pas d’ici, alors

j’essaie. Toi t’es correct, ils ne le sont pas tous. Bon allez, on parle

d’autre chose ! Tu fais quoi dans la vie ?

 

On a bu notre truc, échangés des banalités, j’ai cru un moment qu’elle

voulait à nouveau parler d’elle, mais elle s’est bloquée.

 

– Bon on va dormir !

 

C’était donc du premier degré, elle voulait quelqu’un pour dormir avec elle,

un nounours ! Après tout pourquoi pas ?

 

On se déshabille, elle se blottit contre moi, elle à l’air d’avoir sommeil,

pas moi !

 

On reste là quelques minutes, j’ose mettre ma main sur son sein avant de

m’endormir, mais elle doit avoir des seins magiques, je ne peux pas rester

en place, ce sein il faut que je le caresse. Et voilà que je bande ! Je me

décide à être sage !

 

– Caresse-moi encore !

 

Sa main atteint mon sexe, elle me le masturbe un tout petit peu ! Et puis

l’ouragan s’est déclenché ! On s’est sauté dessus, on s’est embrasé

goulûment ! Et là j’ai compris qu’il se passait quelque chose, les

prostitués même occasionnelles n’embrassent pas leur client comme ça ! Sans

que nos lèvres se décollent, je l’ai pénétré. Pour m’apercevoir après que je

n’avais pas de préservatif. Non, elle n’a pas ça chez elle, et je n’en ai

pas sur moi ! Tant pis on fout les draps en l’air on se met en soixante neuf

et dans un déchaînement de sensualité nous nous sommes fait jouir presque

simultanément

 

Epilogue

Dix ans après : Nous fêtons Muriel et moi, nos 10 ans de vie commune, le

gosse est parti en colonie de vacances, c’est le jour de fermeture de la

petite pizzeria que nous avons ouvert ensemble en Normandie et on s’est

prévu un petit dîner aux chandelles en amoureux. Je n’ai pas

fondamentalement changé, j’ai toujours la tête pleine de fantasmes. Ce qui

est nouveau c’est que je vis maintenant une femme qui les comprend… et qui

parfois fait même plus que les comprendre.

– Je suis heureuse, tu sais ! Me dit-elle en finissant sa tranche de saumon

fumé

– Moi aussi, quand je pense qu’on s’est rencontré par hasard

– Par hasard ?.

– Ben oui, le couple du bistrot ne serait pas parti, je serai allé avec eux

et je ne t’aurais peut-être jamais revu !

– C’est pas sûr ! Mais au fait je ne t’ai jamais raconté pourquoi ils

étaient partis !

– Non,

– D’abord il n’y avait rien de louche dans les toilettes d’en bas, mais je

te voulais sous la main, te tester, voir si tu étais correct  » en situation

« . Quant au fameux couple, j’avais demandé au patron de leur dire au bout

d’une demi-heure que vous étiez parti !

– Ca alors ! Mais il restait Nadège !

– Je ne pensais pas trop que tu irais avec elle, mais j’avais quand même dis

au patron que si son mec revenait roder, de lui dire qu’elle était quelque

part ici et qu’il pouvait l’attendre !

– Mais pourquoi ? Je n’avais vraiment rien qui puisse provoquer un coup de

foudre !

– Ce n’était pas un coup de foudre…

 

En disant cela son regard se brouille, et elle se met à sangloter !

 

– Muriel, qu’est ce qu’il y a ?

– Laisse tomber ! Je m’étais promis de ne plus jamais parler de ça, et puis

voilà, j’en ai déjà trop dis !

– Je croyais que tu m’avais dis tous tes petits secrets !

– Pas celui-là ! Mais pourquoi tu as parlé de ça ?

– Muriel, ce secret que tu gardes, si tu me le dis, est-ce que tu crois que

je ne serais pas capable de le supporter. ?

– Le supporter, si, mais ça va te faire drôle !

– Dis-le !

– Ce qui compte, Antoine, c’est ce que nous ressentons maintenant, l’un pour

l’autre, je t’aime Antoine, tu comprends ça ?

 

Et à nouveau les grandes eaux !

 

– Allez dis-le ton truc, ça ira mieux après !

– Quand je t’ai embarqué au bistrot, il y a dix ans, il n’y a eu aucun coup

de foudre, et je ne cherchais pas un nounours pour dormir. En fait, je

cherchais tout autre chose !

– Continue

– J’en avais marre de faire la pute. Je cherchais un père pour le gamin ! Je

cherchais un type qui soit correct, gentil et qui ne gagne pas trop mal sa

vie. Je ne t’aimais pas au début, j’ai essayé de mentir à moi-même, mais

non…

 

Je ne me sens plus très bien, je la laisse continuer

 

– Et puis dans les semaines qui ont suivi, je me suis rendu compte de deux

choses, la première c’est que tu ne gagnais pas si bien ta vie que ça, mais

ce n’était pas grave, ça allait quand même, et la seconde… c’est que j’étais

prise à mon propre piège, je te découvrais, et je me suis mise à t’aimer,

pour de vrai cette fois-ci !

 

La chair de poule, j’ai la chair de poule ! On tombe dans les bras l’un de

l’autre !

 

– Tu m’en veux

– Mais pourquoi est-ce que je devrais t’en vouloir ?

– Laisse tomber, je dois être un peu spéciale ! Bon, c’est pas tout ça, je

t’ai prévu une surprise !

 

Elle se lève de table ! Une surprise ! Mais on s’est déjà échangé les

cadeaux ! J’ai soudain une appréhension, elle a parfois des idées farfelues

! Qu’a-t-elle donc prévue ma douce épouse ? Un cadeau d’anniversaire sur

pattes ! Un chippendale ? Une pom-pom girl ? La chorale des copines ? Non au

secours ! On était si bien tous les deux !

 

Muriel revient, un plat recouvert dans les mains

 

– La surprise ! Je t’ai fait un super canard à l’orange !

– Ouf !

 

Edvard Stokien – Paris Mars 2002

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Vendredi 30 juillet 2021 5 30 /07 /Juil /2021 06:22

Voisin de vacances par Eddy

Fetish

 

Ça fait drôle quand même, au bout de dix ans, se retrouver en vacances tout

seul. Le divorce n’est pas encore prononcé, mais c’est tout comme. Il avait

été convenu au départ que nous prendrions ces dernières vacances ensembles –

à cause des gosses – comme on dit, mais au dernier moment Madame a changé

d’avis, les gosses ont suivi Madame, et moi j’ai décidé de garder la

location pour moi tout seul.

 

Ce petit coin du littoral languedocien n’est pas mal du tout, Le studio est

impeccable, bien propre, bien équipée avec vue sur la plage. C’est le

premier jour, je ne me suis pas trop exposé au soleil, dommage car sur la

plage il y a d’excellentes choses à voir. Mon petit côté voyeur se réveille

et contempler les jolies femmes, surtout celles qui ont les seins à l’air

est pour moi un passe temps qui n’a rien d’honteux. J’aime le sexe, dans

toute sa diversité, c’est sans doute ce que n’a jamais voulu comprendre mon

épouse, et pourtant dieu sait que nous avons essayé d’en discuter… mais

bon…

 

DIMANCHE

 

Il est presque 20 heures, je suis en train de me préparer une petite bouffe,

j’ai fait bouillir de l’eau pour les pâtes. En attendant, je vais fumer une

petite clope sur le balcon. Un bref coup d’œil à droite et à gauche, les

voisins de vacances sont arrivés. Sur la gauche, il y a une véritable tribu

de hollandais ou de flamands assez bruyants, il y a deux filles, l’une

d’entre-elles est assez mignonne, si seulement elle avait la riche idée de

faire du bronzing intégral sur la terrasse ! A droite c’est beaucoup plus

calme, un mec est assis à une petite table en train de jouer une partie

d’échec sur un ordinateur portable. Il a l’air complètement absorbé parce

qu’il fait.

 

Ah ! Ça bout, je rentre !

 

J’ai dîné, je suis aller faire un tour dehors, je n’aime pas la foule, mais

il y avait quelque animations sympas. Je me suis payé une énorme glace qui a

un peu de mal à « passer ». Il est minuit et des poussières, je me fous à

poil, je bois un coup de flotte et m’apprête à aller me coucher.

 

Toc toc toc !

 

Voilà que l’on frappe à présent ! A minuit du soir (comme disait ma grand

mère !) A cette heure-là, c’est soit une catastrophe, soit un emmerdeur

complètement inconscient ! D’un geste pudique je me cache la quéquette d’une

serviette éponge que je noue autour de ma taille et m’en vais ouvrir à cet

importun nocturne !

 

– Bonsoir, excusez-moi de vous déranger, vous n’auriez pas un peu de farine

?

 

C’est mon voisin de droite, il est là en slip bleu marine avec un bol à la

main, il a l’air ridicule ! Mais ça me rassure un peu, ce n’était que ça.

Ben non, je n’achète pas de farine quand je suis en vacances, je ne peux pas

le dépanner et je le lui dis.

 

– C’est que j’avais acheté du poisson ! Sans farine, c’est pas facile à

faire cuire !

 

Non, mais attend ! Il est naze ou quoi le type ? Il veut que je lui donne

des cours de cuisine ou quoi ?

 

– Je suis désolé ! Lançais-je pour en conclure.

 

Je m’apprête à refermer la porte, on ne va pas passer à la nuit à parler de

ça, mais l’autre insiste, je me demande s’il est dans son état normal, non

pas qu’il ait bu, mais il doit y avoir quelque chose.

 

– Bon, j’achèterai de la farine demain, c’est con parce que je n’ai que cela

à bouffer.

– Mais enfin, on peut faire cuire du poisson sans farine !

– Oui, mais ça attache !

– Mettez de la chapelure !

– Ah ? Vous avez de la chapelure ?

– Non, mais vous pouvez en faire en écrasant des biscottes.

– Ah ? Vous avez des biscottes ?

– Ben non !

– Bon, ben tant pis, je ne mangerai pas ce soir !

 

Il m’énerve, s’il veut la moitié d’un paquet de nouilles, je veux bien lui

filer, mais qu’il s’y prenne autrement !

 

– C’est quoi votre poisson ?

– Du rouget

– Faites-le donc au court-bouillon !

– Ah ! Vous avez du court-bouillon ?

– Non plus ! Bon, écoutez, je vous laisse, je suis crevé, bonsoir !

– Attendez juste une minute, je reviens !

 

Non mais qu’est ce qu’il veut encore ? Si ce mec me casse les pieds le

premier jour de ses vacances, qu’est ce que ça va être après, j’ai tout

intérêt à marquer mes distances. Le voilà qui se ramène avec un billet de 10

euros.

 

– Si vous pouviez me dépanner d’un peu de bouffe ?

 

Il ne pouvait pas le dire tout de suite, non ?

 

– Bon entrez une minute, je vais voir ce que j’ai !

 

J’ouvre mon placard, et je sors le reste du paquet de pâtes, un paquet de

gâteaux secs. J’ajoute deux tomates. Ça devrait aller ! Et je refuse son

billet ! Le type s’est assis, il a l’air abattu. Je le dévisage, je n’avais

pas trop fait attention auparavant. Il doit avoir la quarantaine, peut-être

un peu plus, ce qui lui reste de cheveux est coupé très court. Il a le teint

mat. Son corps est entièrement épilé, ses tétons sont exceptionnellement

développés comme ceux d’une femme et il porte un collier en or qui doit

valoir son prix.

 

Un look de pédé ! Ne puis-je m’empêcher de penser. Pourquoi alors un certain

trouble m’envahit-il à ce moment là ?

 

– Vous devez me trouver bizarre, non ?

– Un petit peu oui ! Mais bon, je vais vous laisser rentrer chez vous, je

tombe de sommeil !

 

Il n’en a rien à foutre, il continue à jacter !

 

– C’est que voilà, je devais passer les vacances avec un ami, et puis au

dernier moment il a prétexté un empêchement, mais enfin je vous dis cela,

parce que je n’ai pas envie de garder ça pour moi, parce qu’il faut que je

le dise à quelqu’un…

– Ecoutez, j’ai aussi mes problèmes, je suis en instance de divorce, je me

retrouve ici tout seul comme un con…

– Et je viens vous faire chier avec mes conneries, allez je vous laisse,

merci pour la bouffe, je ne vous importunerai plus…

– Excusez-moi, je ne voulais pas vous froisser, si vous voulez on en

rediscute demain, mais là je suis réellement crevé.

– Vous être peut-être homophobe ?

– Mais, non pas du tout !

– Vous ne me le diriez pas de toute façon !

– Non, je ne peux pas vous dire ce que je vous dirais si je n’étais pas moi

?

– Pardon ?

– Faites pas attention c’est une phrase toute faite !

– Alors c’est sûr, vous n’êtes pas homophobe ?

– Mais puisque je vous le dis !

– Mais vous êtes hétéro !

– Oui, jusqu’à preuve du contraire !

 

Je me reprends, je le regarde, toujours ce trouble… Où veut-il m’embarquer

à présent ? C’est vrai, je ne suis pas homophobe, et si un jour l’occasion

se présente, pourquoi pas ? Mais en ce moment, je suis en vacances et c’est

plutôt vers les nanas de la plage que se dirigent mes intentions.

 

– Bon je vous laisse !

 

Il s’en va !

 

– Vous ne prenez pas la bouffe ?

– Ah ! Si !

 

Je lui tends les deux paquets et les tomates, je suis à ce moment là très

près de lui, je lorgne à nouveau vers ses tétons, mon sexe se met à grossir.

Qu’est ce qu’il m’arrive ? Un instant, un très court instant je songe à me

laisser aller. S’en est-il aperçu ? Probablement ! Il s’en va, me souhaite

bonne nuit et alors qu’il allait disparaître de mon champ de vision, il a ce

geste incroyable de dégager entièrement sa fesse droite pour faire semblant

de se la gratter ! De la provocation à l’état pur !

 

Bon ! Le casse pied est parti. Extinction des feux et directos au plumard.

Mais c’est que voilà… plus moyen de dormir. Et l’image de ce mec et de ses

tétons diaboliques qui me revient sans cesse. J’essaie de chasser cette

image, mais j’ai du mal, je pense à autre chose, j’essaie de penser à ma

future ex, aux gosses, même au boulot, rien n’y fait, pas moyen de fixer

quoique ce soit et l’image de l’autre qui revient et qui revient avec ses

gougouttes et sa petite fesse !

Un bon fantasme est parfois un excellent calmant, j’ai des tas de scénarios

en stock, restent les personnages, et justement j’ai aperçu une petite

blondinette toute en rondeur sur la plage, je m’imagine la caressant

tendrement, et puis l’autre qui réapparaît qui la remplace dans mon rêve

éveillé, et je bande comme un cerf ! Mais je vire ma cuti ou quoi ? Et puis

tant pis, s’il faut en passer par-là, qu’importe, l’image de ce type

m’obsède et me fait bander, alors s’il n’y a que ça pour me calmer et

qu’ensuite je puisse dormir, allons-y. Et je me branle sur son image !

Carrément ! Ça fait du bien !

 

LUNDI

 

Quand même je me posais des questions, pas longtemps d’ailleurs, j’allais

faire quelques courses et en croisant les gens je me rendis compte qu’aucun

homme n’attirait mon regard, alors que les femmes, hummm ! Rassurant ! J’ai

du avoir un coup de folie, hier soir !

 

Et l’après-midi j’étais complètement rassuré, il y avait quelques créatures

de rêve sur la plage dont la contemplation me ravissait la vue, et

m’émoustillait les sens. Un coup d’œil aux mecs, on ne sait jamais, autant

être sûr ! Ben non, ça ne m’accroche pas.

 

Ce jour là je n’ai pas croisé mon voisin… Je me surpris presque à me

demander si je devais m’en réjouir ou le déplorer…

 

MARDI

 

Pas d’évènements notables à ceci près qu’en fin d’après midi alors que je

revenais de la plage, et que j’ouvrais ma porte, mon voisin ouvrit la sienne

!

 

– Bonjour, vous allez bien ?

 

Je répondis poliment, mais je n’étais pas dupe, il avait bien ouvert sa

porte exprès.

 

– Je voulais vous remercier pour l’autre soir, j’étais dans un état un peu

bizarre, vous avez dû vous en rendre compte !

– Ne vous en faites pas !

– Je vous invite à boire l’apéro, pas ce soir, je n’ai rien acheté, mais

demain soir ! D’accord ?

 

N’ayant aucun prétexte ni pour refuser, ni même pour tergiverser,

j’acceptais, puis après avoir échangé deux ou trois banalités, je rentrais

dans mon studio.

Curieusement cette invitation me troublait, non pas sexuellement, mais ma

curiosité était émoustillée. Je ne pensais pas que les intentions de ce

voisin dont je ne connaissais même pas le nom étaient innocentes. Mais je me

rendais compte que j’étais prêt à rentrer dans ses scénarios de provocation,

j’étais prêt à jouer mais jusqu’où ? J’étais incapable de le dire !

 

J’ai du y penser toute la soirée, une partie de la nuit dans mes rêves….

 

MERCREDI

 

…et ça trottait encore dans ma tête au petit matin. C’est la meilleure,

celle-là, je ne suis pas en vacances pour me prendre la tête avec des

conneries, et si son apéro me les gonfle trop, je peux toujours trouver le

moyen d’y échapper. N’empêche toujours les mêmes images qui reviennent, ses

fesses, où plutôt sa fesse, celle qu’il m’a montrée, son sexe que j’imagine,

moi me collant contre lui, nos mains qui s’égarent, nos bouches qui se

baladent… Stop !

 

Encore une fois, la plage me calme, je cherche à draguer, mais il y a peu de

femmes seules, et dans ces dernières encore moins que je puisse entreprendre

avec une quelconque chance de succès. J’essaie quand même, sans conviction

ni succès… Tant pis, je barbotte peu… ça me fait un bien fou, je reluque

tout ce que je peux reluquer, je me fais une vraie réserve d’images. Bon,

sang, que c’est beau un corps de femme ! Que c’est beau une paire de seins,

un sourire, une épaule ! Qu’est ce qui me prend à fantasmer sur les rapports

homos ? Au bout d’un moment j’en ai marre de nager, alors je décide de

longer la plage, tout au bord et les pieds dans l’eau ! Pour le spectacle ce

n’est pas mal du tout, j’en vois de toutes formes, de toutes dimensions et

même de toutes couleurs ! Je m’éloigne, je m’éloigne. Ça n’a aucune

importance, quand je le déciderai je reviendrai et le retour sera aussi

intéressant que l’aller !

 

Je finis par arriver devant un grand promontoire rocheux ! Que peut-il y

avoir de l’autre côté ? Une autre plage je suppose ! Mais comment y aller ?

Gravir ce truc me paraît bien hasardeux, personne n’a l’air de s’y risquer !

Y aller par la mer me semble exclu, je ne suis pas assez bon nageur pour ce

genre de choses. Alors, il faut passer par la terre ferme, c’est ce que je

décide de faire, mais au bout d’un moment je m’emberlificote, il y a des

terrains privés, des chemins qui m’éloignent de mon but plus qu’ils ne m’en

rapprochent, tout est entremêlé, je ne m’y retrouve plus. Et puis je ne vois

pas pourquoi je m’acharne, il n’y a sans doute rien à voir. Je retourne côté

plage et avec assez de mal, j’escalade le promontoire. De l’autre côté, il y

a bien une plage, et apparemment que des hommes ! Je suis tombé sur la plage

gay du coin ! Pour y aller il faut encore franchir une espèce de bras de

rivière qui se jette dans la mer, c’est large d’une vingtaine de mètres. Je

ne me sens pas assez téméraire pour faire ça et la recherche d’un gué me

semble problématique. Et puis pourquoi me donner tout ce mal, il n’y a que

des mecs et leur présence m’indiffère totalement ?

 

Et que croyez-vous donc que je fis ? Au lieu de rebrousser chemin et d’aller

profiter des beautés féminines de la plage en regagnant mon point de départ,

eh bien non, poussé par une incompréhensible curiosité, me voici en train de

remonter ce foutu bras de fleuve à la recherche d’un passage. On est un peu

compliqué parfois, non ? Finalement je le trouve, je le franchis, et je

redescends dans l’autre sens. Pendant ce temps là, le soleil chauffe de plus

en plus, si ça continue je vais attraper un coup de soleil sur mon crâne (un

peu) dégarni !

 

Me voici, sur cette plage, une sorte de tata-beach, que des mecs, souvent

épilés, souvent body buildés (j’ai horreur de ça) ont envahie. Certains

exhibent des maillots de bains genre boxer, super moulants et un petit

groupe est carrément à poil. Je traverse l’endroit d’un air dégagé,

m’approchant l’air de rien de ceux qui sont tous nus (quelle mouche me pique

?) Mais à mon arrivée ils se placent dans des positions qui m’empêchent de

regarder. Ce qui n’a finalement aucune importance, je n’étais de toute façon

pas venu pour y voir quoi que ce soit (vous êtes bien d’accord avec moi ?).

En continuant mon chemin je réalise qu’il y a pas mal de dunes derrière la

partie visible de la plage. Pourquoi ne pas aller y faire un tour ?

 

J’ai vraiment l’impression de faire de l’ethnologie : Guillaume chez les

gays… je chasse cette idée. Première dune : rien à voir, je continue !

Glups ! Un groupe de mecs, ceux que je vois sont de dos, le cul nu pour la

plupart et semble former un cercle autour de quelque chose. Bien sûr, je

m’approche ! Pour découvrir quoi ? Un mec est à quatre pattes sur le sable,

derrière lui, un autre l’encule carrément à grandes bourrées, et devant lui

un troisième se fait sucer la queue. Les trois acteurs sont du genre gays

californiens, petites moustaches et paquets de muscles, ça ne m’intéresse

pas du tout, et je m’apprête à repartir quand je sens une main impertinente

qui se pose sur mon slip de bain juste à l’endroit de mon sexe. J’ai un

mouvement de recul, et je disparais de l’endroit, pour cette fois m’engager

sur le chemin du retour.

 

Le croirez-vous ? J’ai regretté après coup, ce réflexe de défense ! Pourquoi

ne me suis-je pas laissé faire, ne serait-ce que quelques instants ? Plus

j’y repense et plus c’est bizarre, autant tous ces corps étalés, y compris

ce trio en délire ne m’ont provoqué aucune émotion, autant ce furtif

attouchement m’a troublé ! Allez y comprendre quelque chose, vous ?

 

En revenant à ma plage  » de base  » je repensais à tout cela. Je regardais

toujours avec autant de plaisir toutes ces belles femmes se faisant bronzer,

barbotant dans l’eau ou jouant à la baballe sur la plage. Je ne vois donc

pas pourquoi je suis si troublé par le souvenir de ce bref toucher sur mon

slip… et troublé à ce point que je commence à me demander si je ne vais

pas revenir demain et cette fois me laisser faire un peu plus longtemps si

l’occasion se présente ! Ben, oui, j’en suis là !

 

Envie de draguer ! Je ne sais pas pourquoi mais sans doute pour chasser ces

impressions bizarres qui ne cessent de me poursuivre. Peu de femmes seules,

et dans celles-ci il faut éliminer : les plus belles avec lesquelles je n’ai

aucune chance, les plus jeunes et les plus vielles qui ne m’intéressent pas.

Non, il me faut du moyen mignon, et dans mes âges de préférence. Après deux

échecs, je me rabats sur une petite brune aux yeux bleus, très souriante,

petits seins malheureusement enfermés dans un haut de maillot bleu

électrique. Je la regarde dans les yeux. On s’échange un petit sourire,

c’est bien parti !

 

– Vous n’auriez pas vu ma casquette ?

– Votre casquette, non elle est de quelle couleur votre casquette ?

– Jaune à pois vert !

– Original !

– Vous êtes seule ?

– Non je suis avec l’homme invisible ! Me répond-elle avec une petite pointe

d’agacement.

– Putain, c’est pas vrai, vous me le présentez !

 

Mais elle rentre dans mon jeu.

 

– Alors voilà, l’homme invisible, Monsieur comment ?

– Guillaume ! Et vous ?

– Corinne !

– J’aime bien, écoutez, je vous propose un truc, je vais vous taper une

clope, je vais rester avec vous le temps de la fumer, et après, je vous

laisse, d’accord ?

– Vous voulez me draguer ?

– Non, non, je ne drague pas !

– J’aurais cru pourtant !

– Euh, vous êtes d’accord ?

– Je n’ai pas dis oui, vous êtes impayables les hommes, vous pensez que le

temps de tirer une clope, vous m’aurez séduite, qu’ensuite je vais vous

demander de rester, et pourquoi pas de me passer de la crème solaire ! C’est

ça ?

– Heuh !

– Et après ! On ira s’envoyer en l’air dans un coin comme cela ça vous fera

un souvenir !

– Bon, je vais vous laisser, vous vous méprenez !

– Non, je sais ce que je dis, et je sais ce que je fais aussi !

 

Et devant mes yeux ahuris, la voici qui dégrafe son soutif, me laissant

l’espace d’un instant contempler ses mignons petits seins avant qu’elle ne

se retourne sur le ventre.

 

– Vous avez le choix ! Ou vous vous dégonflez ou vous me passez de la crème

!

 

Incroyable ! Mais il se trouve que je n’ai pas du tout envie de me dégonfler

! Je suis dans un rêve, je dois être tombé sur la nymphomane du secteur.

Elle me tend le produit, j’étale la chose, je commence à masser doucement

entre les omoplates.

 

– Vous faites ça très bien !

 

Elle est bien gentille de me le dire, je continue mon massage, ça commence à

m’exciter ce truc là, je fais des mouvements de plus en plus larges massant

sur les côtes mais aussi au ras des fesses. Si je raconte un jour cette

histoire, on criera au cliché !

 

– Si par hasard, ça vous fait de l’effet, n’hésitez pas à me le faire

savoir, sinon vous pouvez arrêter. Me lance-t-elle.

– Vous au moins, vous êtes directe !

– Ça vous fait de l’effet ou pas ?

– On dirait oui !

– Vous bandez alors ?

– Je crois bien !

– Couchez-vous sur moi juste un instant, je veux vous sentir !

 

Bon, je sens bien l’affaire, je suis parti pour une petite aventure de

plage, je ne vais pas m’en plaindre, mais les choses étant devenues claires,

il n’est peut-être plus utile de jouer les faux-semblants. Je m’allonge sur

elle en m’efforçant d’être le plus discret possible et je me débrouille pour

lui faire sentir le contact de mon sexe durci sur ses fesses. Je lui fais en

même temps un petit bisou sur la joue, espérant qu’elle va tourner le visage

afin de m’offrir ses lèvres. Mais non ! Elle se retourne, se redresse,

s’assoit sur ses fesses et me fait un joli sourire. Alors j’attaque ou je

n’attaque pas ? J’attaque !

 

– Euh, si vous voulez, on peut aller s’amuser ailleurs ?

– Mais, monsieur, vous vous méprenez, je ne vous connais pas ? Répond-elle,

se moquant

– Nous ferons connaissance, alors ?

– Justement c’est une bonne idée, parlez-moi de vous, un petit peu !

 

La partie de jambes en l’air est donc remise à une heure ultérieure. Je lui

parle un peu de moi, elle me pose des questions, je réponds. Apparemment mon personnage lui convient, on se découvre quelques affinités, puis elle me

parle d’elle, me dit qu’elle est en instance de divorce, (ce doit être la

mode en ce moment) mais qu’elle est venue avec son mari… parce qu’ils

avaient loué à l’avance…

 

– Et vous gérez ça comment ?

– On se croise ! On n’aurait jamais dû venir ici ensemble, je pensais qu’on

pouvait se quitter sans trop de casse, mais c’est en train de dégénérer, il

me les gonfle trop, on ne se supporte plus…

 

On cause, on cause, je patiente, il ne sert à rien de la brusquer, il

m’apparaît cependant évident que tout cela va se terminer dans ma location

de vacances, j’ai confiance, mais je respecte ses atermoiements.

 

Et puis c’est arrivé brutalement. Alors qu’elle jetait en parlant un vague

regard aux estivants sur la plage, son visage s’est approché du mien :

 

– Embrasse-moi !

 

Une telle proposition ne se refuse pas, mes lèvres se collent à celles de

Corinne, un baiser fougueux, passionné, qu’elle prend plaisir à prolonger.

C’est un ostensible raclement de gorge qui nous a interrompu.

 

Un monstre, une montagne de chair, un pilier de rugby… C’est qui celui-là

?

 

– Ça a l’air de te plaire de faire la pute devant moi, tu pourrais attendre

qu’on soit divorcé, non ! Et en plus tu t’envoies des minus…

 

Oh, là là ! Ça va mal, c’est moi le minus ? J’essai de raisonner à toute

vitesse. C’est quoi ce cirque, si c’est le mari et qu’ils sont en instance

de divorce, qu’est ce qu’il a à la ramener ?

 

– Tu fous la paix à ce monsieur ! C’est moi qui l’ai invité et il se trouve

qu’il est très correct ! Intervient Corinne prenant ma défense et se

relevant.

– Salope ! T’as pas à faire ça devant moi ! Répondit simplement la brute,

faisant ainsi preuve d’un grand sens de la dialectique.

 

Et joignant le geste à la parole il asséna une superbe gifle à Corinne qui

du coup se retrouva le cul par terre.

 

C’est dans ces circonstances que les bonshommes prennent souvent des

décisions complètement hors de leur portée, la logique aurait voulu que

j’enlace Corinne, que je la console, mettant peut-être ainsi l’agresseur

dans l’embarras. Non, il a fallu que je fasse le fier-à-bras !

 

– Et à part cogner, vous savez faire quoi? Que je lui demande !

– Ça ! Qu’il me répond !

 

Le premier coup m’atterrit dans l’estomac ! L’horreur absolue, je me plie en

deux, j’ai horriblement mal, mais l’affaire n’était pas terminée et un coup

de genou m’ouvre l’arcade sourcilière. Je pisse du sang qui disparaît dans

le sable. Je me tords de douleur. Attroupement ! Des gens interviennent, je

suis à moitié dans les vapes. Je reprends mes esprits quelques minutes plus

tard au poste de secours. Je ne suis pas bien, j’ai envie de dégueuler, on

me fait prendre un médicament avant de me virer à moitié. Corinne est restée

près de moi !

 

– Je suis désolée, c’est de ma faute ! Dit-elle.

– C’est pas grave !

 

Je dis ça parce que je ne sais pas trop quoi dire !

 

– Vous m’attendez, je fais un saut à ma place, je n’ai pas tout récupéré ?

 

Je lui dis que oui, je vais l’attendre, et après on va faire quoi ? Elle

n’espère quand même pas me sauter dessus après ce qui vient de se passer.

Quand même ça n’a aucun sens ! Je déteste les bagarreurs en tout genre !

Pourquoi cet enchaînement stupide de violence ? Qu’est ce que j’ai voulu

prouver ? Je vois Corinne tourner en rond, elle à l’air de chercher quelque

chose… Tiens, je pourrais en profiter pour foutre le camp ! Après tout je

ne la connais pas, c’est peut-être la reine de chieuses ! Mais la voilà qui

revient, elle s’est rhabillée ! Je peux encore me tirer… Je reste !

 

– Bon, ben on m’a piqué une serviette de bain !

 

Qu’est ce que j’en ai à foutre de sa serviette de bain !

 

– C’est peut-être le vent ? Lançais-je.

– Bon, on va aller un peu plus loin, je voudrais vous dire quelque chose.

 

Je réalise qu’il faut moi aussi que je récupère mes affaires. Ceci fait, je

la suis comme un toutou, on va effectivement un peu plus loin, sur un banc

sur le front de plage, elle parle toute seule me disant qu’il ne faut pas

que je m’inquiète pour ma blessure, que ça va s’arranger très vite et

blablabla… Paroles inutiles, je ne vois pas pourquoi je m’inquiéterais,

par contre je ne vois pas non plus très bien ce que je fais avec elle, mais

bon !

 

– Je vous dois des excuses ! Finit-elle par dire !

– C’est pas de votre faute !

 

Je n’en suis d’ailleurs pas si sûr, mais je n’ai pas l’incorrection de lui

dire !

 

– C’est la première fois que je vois mon mari frapper quelqu’un, je ne

pouvais pas savoir… Mais il faut dire que c’est la première fois aussi

qu’il me voyait avec un autre homme ! Ça a dû le chambouler…

 

Elle va prendre sa défense tout à l’heure si ça continue !

 

– Vous saviez qu’il était dans le coin ?

– Bien sûr ! Je voulais lui envoyer un signe, du genre :  » je sais que tu es

là, mais ça ne m’empêche pas de faire ce que je veux !  » Je pensais

sincèrement qu’il encaisserait le coup et qu’il irait voir ailleurs,

peut-être même qu’il se déciderait à rentrer à Rennes et à me foutre la

paix. Mais vous voyez j’avais tout faux ! J’ai fait une mauvaise analyse, il

ne s’est absolument pas comporté comme je l’aurais pensé. C’est pour ça que

je tiens à m’excuser !

– Vous avez fait ça avec moi, ça aurait pu être avec n’importe qui ?

– N’importe qui ! N’exagérons pas ? Bon, vous me pardonnez ?

– Mais oui ! Ne vous inquiétez pas !

– On fait quoi ? Tiens j’ai une idée on va aller chez un glacier manger un

truc, ça vous changera les idées, allez, c’est moi qui paye !

 

Elle avait l’air de trouver ça génial, moi j’avais plutôt envie de rentrer

me coucher.

 

Elle veut absolument me faire goûter un truc à la banane, je n’aime pas les

bananes, j’en ai trop bouffé en étant gosse. Alors elle change d’article,

(c’est pas vrai, elle doit travailler dans le commerce), et elle me vante

maintenant les mérites gustatifs de la noix de coco ! Allons-y pour la noix

de coco !

 

– Vous faites quoi en vacances ? Me demande-t-elle

– Pas grand-chose pour l’instant, je mate, je nage, je me balade !

– Vous ne mangez pas votre glace ?

– J’ai pas trop faim !

– Je ne peux pas rester avec lui avec ce qu’il vient de faire !

M’annonce-t-elle alors.

 

Ça y est, je vais avoir droit à la grande scène de tous ses malheurs

conjugaux !

 

– Il doit y avoir des locations de libre, non ?

– Aucune idée, il y a une agence un peu plus loin, vous pourrez aller

demander ! Répondis-je sans conviction

– Sinon, je rentre à Rennes ! Vous ne mangez toujours pas ?

– Je suis désolé, ça ne passe pas !

– Il vous faudrait un massage relaxant !

 

Ça y est je la sens venir ! Putain, qu’elle se taise, qu’on se barre d’ici

que je lui dise adieu et que j’aille roupiller dans mon lit, j’ai envie

d’être seul, j’ai envie d’être tranquille !

 

– Je crois que je vais vous laisser, j’ai un gros coup de barre, il faut que

je me couche !

– Bon, d’accord, mais je crois que je vais vous imposer ma présence jusqu’en

bas de votre location, on ne sait jamais ! Me répond le pot de colle.

 

Et arrivé en bas, la Corinne qui joue une nouvelle carte :

 

– J’ai une grosse envie de pipi, je peux profiter de vos commodités, et

après je vous laisse vous reposer !

 

J’allais pas dire non ! Je me sentais un tout petit peu mieux, sans doute

l’effet des cachets qu’on m’avait fait avaler. Elle s’en va dans la salle de

bain, elle ne ferme pas la porte, et voilà que j’entends le petit clapotis

de son pipi qui résonne dans l’eau dormante ! C’est un hasard, elle n’a pas

pu le faire exprès ! Mais du coup, la bête se réveille, je suis toujours

aussi  » vidé  » mais tout d’un coup je n’ai plus envie qu’elle parte ! Je me

dirige vers la salle de bain. Corinne est en train de s’essuyer, elle n’est

pas particulièrement choquée par mon arrivée, et ne cherche pas une seconde

à se cacher !

 

– Tiens, vous allez mieux, on dirait ?

– Je vous ai entendu pisser, j’aurais bien aussi aimé vous voir ! Lançais-je

sur le ton de la plaisanterie.

– Tu ne serais pas un peu vicieux, toi ? non ? Répondit-elle sur le même

ton.

– J’aime bien ces trucs là !

– Je veux bien essayer de refaire une goutte, mais tu me promets que tu te

laisseras masser, ça te fera du bien !

 

Incroyable ! Elle est là devant moi, sa zézette à l’air en train d’essayer

de  » refaire une goutte  » comme elle dit. Mais pas moyen d’y arriver ! Elle

fait couler un peu d’eau au robinet pour l’aider, mais rien n’y fait, sa

goutte, elle n’a pas pu la faire, alors elle décide de ne remettre ni sa

culotte ni son short, et me demande d’aller dans la chambre et de me placer

à plat ventre sur le lit afin que je puisse profiter de ses services.

 

Elle avait de mains de fées, un frisson électrique me parcourait les épaules

et la nuque, elle avait une façon extraordinaire de faire agir le bout de

ses doigts par vagues successives. Et me voila avec une érection du tonnerre

de Brest.

 

– Attends, je connais un truc super, mais il faut que tu enlèves ton slip.

 

Je l’enlève en me contorsionnant, je n’ai pas trop envie de lui montrer mon

érection, non pas par pudeur mais tout simplement parce que pour l’instant

j’ai envie qu’elle continue à s’occuper de moi.

 

– Tu en as des belles fesses ! Me dit-elle admiratrice. Il y a des femmes

qui n’en n’ont pas des aussi belles !

 

Ah ! Bravo ! Pourquoi me sort-elle cette ânerie ? Du coup les fesses du

voisin reviennent me perturber l’esprit ! C’est bien le moment je vous jure

! Et puis le voisin… c’est bien ce soir qu’il devait me payer l’apéro ? Le

gag ! S’il voulait en profiter pour me draguer il va faire une drôle de tête

en me voyant avec cette souris… Bon, ne nous déconcentrons pas ! Madame

est en train de me masser les fesses… Et voila que tout d’un coup elle me

les écarte !

 

– Hum, c’est mignon tout ça, je te ferais bien une feuille de rose, tu

aimes, j’espère ?

 

Oh ! Ça j’adore, on a dû me le faire peut-être seulement trois ou quatre

fois dans ma vie, mais je ne vais pas le lui dire ! Mais où a-t-elle appris

ce mot ? Et voila sa langue qui me tripote le fion, c’est sublime !

 

– Hum, j’adore faire ça, mon mari il ne voulais pas que je lui fasse, mais,

bon j’ai rencontré des gens qui savaient s’amuser, heureusement….

 

Ben, oui, heureusement pour moi !

 

– Tourne-toi maintenant !

 

Instant crucial, est que mon zizi va lui plaire ? Il est fièrement redressé,

ce n’est pas la question, mais je suis loin d’être monté comme un percheron,

si elle pense avoir dégoté un étalon, elle va être déçue !

 

– Oh ! La jolie quéquette !

 

Ouf !

 

– Attend, tu ne bouges pas, tu ne me touches pas, tu te laisses faire, je

vais te faire un petit truc !

 

La voilà qui enlève enfin ce qu’elle portait en haut, elle s’accroupit

devant moi descend son buste jusqu’à ce que la pointe de ses seins me frôle

la peau, et elle me caresse comme ça ! Dingue l’effet ! J’ai vraiment du mal

à rester tranquille !

 

– Tu vois, je connais plein de trucs ! Me dit-elle en s’emparant de ma bite.

 

Elle la caresse quelques instants, d’un air négligent, puis vient lui

prodiguer un doux baiser sur le gland, avant de l’engloutir dans sa bouche.

Je me laisse faire, me contentant de lui caresser les cheveux, elle suce

divinement, combinant avec une habileté diabolique les mouvements de ses

lèvres avec ceux de sa langue. Quand je pense à son abruti de mari, avoir

une perle comme ça à la maison et ne pas savoir la garder, quel con !

 

– Je me l’enverrais bien ta bite ! Dit-elle. Mais évidemment tu n’as pas de

capotes ?

– Mais si ! Dans mon sac de plage !

– Bouge pas, je vais les chercher !

 

Elle n’y va pas, elle y court, elle revient, m’encapuchonne, s’empale sur

moi, et allons y ! C’est parti pour la chevauchée fantastique. A-t-elle au

moins conscience que je ne vais pas pourvoir tenir longtemps ? J’essaie de

lui dire, elle s’en fout, ne ralentit même pas la cadence et j’explose en

elle ! Ça fait du bien, mes amis, ça fait du bien ! Est-ce alors le moment

du doux baiser passionné ? Je réalise alors qu’on ne s’est pas encore

embrassés, non pas du tout ! La voilà qui s’avance vers mon visage et qui

plaque sa chatte sur ma bouche !

 

– Suce !

 

Un rien dominatrice, la madame, mais ce n’est pas pour me déplaire, je suce,

je lèche, ça sent assez fort, un mélange de cyprine, de sueur et d’urine,

mais j’aime bien ! Je fais de grandes langues baveuses, puis je me concentre

sur son clito, et l’agace du bout de ma langue, elle commence à geindre de

plaisir, elle se retient manifestement de crier quand elle atteint

l’orgasme. Elle souffle un peu, mais ne se dégage pas de sa position, c’est

alors que je sens quelque chose de mouillé m’envahir le visage. Déclic ! Je

comprends ce qui se passe, la prend dans mes bras et la dégage vite fait de

la literie. On se retrouve tous les deux sur le sol en tomettes, rigolant

comme des bossus.

 

– Tu ne veux pas que je pisse ? Je croyais que tu aimais ça !

– Si mais pas dans le plumard ! Vas-y maintenant…

 

FINAL

 

On s’est douchés, on a causé, elle m’a parlé d’elle, je lui ai parlé de moi,

il y en a des choses à dire quand on vient de se rencontrer… Puis on a

convenu qu’elle pourrait rester ici deux ou trois jours avant de trouver une

solution.

 

– Pour ce soir, tu m’invites au restaurant ?

 

Là, Il a bien fallu que je lui parle du voisin, je pensais déjà à lui coller

un petit mot sur sa porte, expliquant que j’avais un contretemps…

 

– Il est célibataire ton voisin ?

– Célibataire et homo !

– Mais c’est très bien, ça !

– Qu’est ce qui est très bien

– En principe il s’agit de gens charmants, cultivés qui ont de la

conversation, du savoir-vivre !

– Comme venir chercher de la farine à minuit…

– Hein ?

 

Je lui racontais l’anecdote.

 

– Il va peut-être être contrarié que je sois là, tu sais ce qu’on va faire

on va se montrer ensemble au balcon, on verra bien comment il va réagir,

peut-être que c’est lui qui va s’inventer un mal de tête.

 

Je trouvais que Corinne se compliquait décidément bien la vie, mais bon…

 

On reste donc une petite heure sur le balcon avant d’entendre du bruit chez

le voisin. On perçoit une conversation, il n’est donc pas seul, puis le

bruit de la douche… J’entends une inconnue (une voix de femme, dans les

graves, dirait-on, mais je ne suis pas sûr !) dire qu’elle va sur le balcon

! Et glups voici une apparition ! Grande, très grande même, brune, très

brune même, bronzée et revêtue simplement d’un petit boxer. Les seins sont

splendides et aussi bronzés que le reste ! Elle nous voit et nous adresse un

joli sourire ! Oh ce sourire !

 

– Bonjour ! Ça ne vous dérange pas si je me mets au soleil comme ça ?

– Non, non ! M’empressais-je de répondre.

– Philippe m’a parlé de vous, il vous trouve très sympathique !

– J’ai fait ce que tout le monde aurait fait, il avait des problèmes de

bouffe, je l’ai dépanné !

– Ah, oui ! Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler, il m’a dit qu’il

avait apprécié que vous ne soyez pas homophobe.

 

J’ai du mal à suivre là, déjà l’autre qui fait son cinéma à partir de trois

minutes de conversation à minuit moins le quart, qui le répété à une nana,

laquelle nana sait donc que le Philippe est homo mais revient de la plage

avec lui ! C’est peut-être sa sœur ? Oh, ma pauvre tête ! Je me tourne vers

Corinne que la situation à l’air d’amuser comme une folle. Et puis soudain

je crois comprendre. Cette magnifique créature de rêve n’est pas une femme,

c’est… et à ce moment là mon regard se porte vers l’entre jambe de la

fille.

 

– Hum ! Gagné, vous avez deviné ! Dit-elle. Je suis une transsexuelle, vous

pouvez m’appeler Alexia, si vous n’avez rien contre naturellement.

 

Et sur ces entrefaites, Philippe fait à son tour son apparition au balcon.

Il a l’air surpris d’y apercevoir une femme à mes côtés, embarrassé même.

 

– Tu vois… Lui dit Alexia. Nous avons sympathisé, je crois qu’on va passer

un super bon moment tous les quatre !

 

Philippe fait une drôle de tête, je suis sûr que sans l’intervention

d’Alexia il aurait trouvé un prétexte pour reporter ou annuler l’apéritif.

Corinne avait donc raison.

 

– Si vous êtes prêts, venez maintenant, ce sera plus pratique pour se parler

qu’à travers les balcons. Propose alors la belle transsexuelle.

 

Et paf ! Philippe est cette fois devant le fait accompli, il ne peut même

plus prendre Alexia en aparté pour changer ses plans.

 

Chez eux, on se présente plus ou moins. Alexia est restée les seins à l’air,

Philippe est torse nu vêtu d’un simple short, je remarque qu’il arbore au

téton un petit piercing en forme d’anneau, je ne l’avais pas remarqué la

dernière fois, sans doute vient-il de l’acheter. L’espace d’un instant

l’image de ses tétons me trouble mais je chasse cette pensée. Philippe a la

politesse de me demander ce qui m’est arrivé. Je lui réponds que j’ai reçu

un ballon sur la tronche à la plage, il n’a pas besoin de savoir, du moins

pour l’instant. On s’est assis tous les quatre à l’intérieur autour d’une

petite table ronde (parce que c’est plus intime, nous précise notre

hôtesse). Alexia et Corinne sympathisent un maximum, cette dernière lui pose

plein de questions, semblant fascinée par le personnage, elle veut tout

savoir, si elle préfère les hommes aux femmes, pourquoi elle est devenue

comme ça, est ce que elle a toujours voulu se transformer bref ça n’arrête

pas ! Mais c’est vrai que les réponses d’Alexia sont intéressantes.

 

– Et votre transformation, vous la considérez comme terminée ou vous pensez

aller encore plus loin ?

– Plus loin, non, je suis bien comme ça, j’ai atteint mon équilibre, et puis

je ne vais pas me faire couper la bite, j’y tiens moi à ma bite, je l’aime

bien, et d’ailleurs il n’y a pas que moi qui l’aime, hein Philippe !

– Alexia, voyons ! S’offusque ce dernier.

– Il a raison, elle a raison, pardon de s’exprimer comme ça, au moins c’est

naturel ! Rétorque Corinne !

– Ben tu vois ! Reprend Alexia ! Non, pour revenir à votre question, je veux

pouvoir continuer à bander correctement…

 

En disant cela, Alexia se touche le sexe à travers son boxer !

 

– Mais Alexia, arrête un peu ton cinéma, tu vas choquer nos invités !

Reprend Philippe qui ne sait plus comment la freiner dans son délire.

– Mais non ? Vous n’êtes pas choqués, n’est ce pas !

 

Corinne et moi-même faisons alors des signes de dénégation de la tête

voulant montrer par là que nous n’étions effectivement pas choqués.

 

– Vous voulez que je vous montre comme elle est belle ? Propose alors la

belle trans.

– Pourquoi pas ?! Répond Corinne, comme si cela allait de soi.

 

Et voila Alexia qui se débarrasse de son boxer et qui nous exhibe une belle

queue à demi raide mais que quelques mouvements de masturbation finissent

pas bander bien comme il le faut !

 

trans wom24– Voilà vous pouvez toucher si vous voulez !

 

L’espace d’un instant je crois comprendre ce qui se passe, Philippe a dû

briefer Alexia pour que l’apéro tourne assez rapidement au trip sexuel.

Cette dernière n’a pas assimilé que Corinne ne faisant pas partie du plan initial, elle risquait de tout faire capoter en adoptant une attitude de

blocage. C’est pour cela que Philippe est tout blanc, il croit voir venir la catastrophe et prend les devants.

 

– Bon, Alexia, tu te calmes, on a invité ces messieurs dames pour un apéritif, pas pour une orgie !

– Je te trouve bizarre depuis qu’on est rentré ! Lui répond Alexia. Faudra

m’expliquer ! Je demande juste à ces messieurs dames s’ils veulent toucher !

S’ils veulent pas je remballe la marchandise, il n’y pas de quoi en faire un

plat…

– Moi j’aurais bien touché juste un petit peu ! Mais si ça vous embête…

Intervient Corinne à l’attention de Philippe. …on va parler d’autre

chose…

 

Du coup Philippe retrouve son sourire, il ne s’attendait pas à cette

réaction de Corinne !

 

– Mais bien sûr que vous pouvez toucher, j’étais juste intervenu, pour ne

pas vous embarrasser.

 

Corinne s’approche alors de la queue d’Alexia et la caresse. Cette

transsexuelle trouve le moyen d’avoir un sexe plus gros que le mien ! Il n’y

a pas de justice, mais c’est vrai que cette queue est magnifique.

 

– Touche aussi, Guillaume !

 

Merci Corinne, me dis-je in petto. Sans son encouragement à y aller, je

crois que je ne l’aurais pas fait, et me voici en train de tripoter la douce

bite d’Alexia toute contente que l’on s’occupe d’elle. Au bout de quelques

secondes, ne souhaitant pas prolonger trop ce geste, je lui lâche le sexe,

mais Corinne le récupère :

 

– Elle est trop belle cette bite, je vais lui faire un bisou !

 

Et joignant le geste à la parole, elle dépose un baiser du bout des lèvres

sur le gland offert.

 

– Encore ! Demande Alexia !

 

Le jeu devient de plus en plus chaud, Corinne refait un autre bisou plus

prolongé, plus appuyé.

 

– Suce !

 

Corinne n’hésite même pas, et engloutit presque instantanément la moitié de

la verge dans sa bouche. Je suis fasciné par le spectacle, et je bande un

maximum.

 

– Qu’est ce qu’elle est bonne ! S’exclame Corinne prenant une petite pause

mais ne lâchant pas le sexe d’Alexia. Puis se tournant vers moi  » – Tu n’a

jamais sucé une bite ?  »

 

Je réponds non, ce qui n’est pas tout à fait vrai, ayant participé à

quelques plaisanteries sans lendemain pendant mes années de lycée.

 

– Ben, c’est le moment d’essayer !

 

Elle me tend carrément le sexe. Je n’ai même pas pensé à tergiverser, je

gobe la bite qu’on me présente, drôle d’effet, elle a un petit goût salé, le

contact est super agréable, finalement j’apprécie ! Je jette un coup d’œil

vers Philippe qui a complètement changé d’attitude et qui, béat, se régale

de la scène et de la situation, en se tripotant la braguette.

 

– Allez, encore un peu pour moi !

 

Et Corinne me pique mon joujou ! Vilaine fille ! Voilà qu’elle enroule sa

langue autour du gland, puis redescend léchant toute la hauteur de la hampe,

descend encore et s’occupe de ses testicules. Alexia est aux anges. Soudain

Philippe se lève de sa chaise, il retire son short et exhibe à son tour une

fort belle queue, dont il assure l’érection de quelques mouvements de

branlette. Il s’avance vers moi. Je l’aurais parié. Il me fout la main sur

la braguette de mon short et sent mon sexe bandé !

 

– Ça te fait de l’effet tout ça, hein ? Dis-moi tu t’es dégotté une sacré

coquine ! Dit-il goguenard.

– Toi aussi, dit donc ?

 

Ça y est, les éléments sont déchaînés, me voilà embarqué dans une partouze

multi sexe. J’ai déjà sucé une queue, la seconde ne devrait plus tarder.

Jusqu’où irais-je ce soir ? Je pensais un moment que Philippe dont le sexe

est à quelques dizaines de centimètres de mon visage m’inviterait à le

sucer. Mais il préféra pincer mes tétons, doucement d’abord puis découvrant

que j’appréciais cette caresse, il accentua sa pression. J’adore ! S’il y a

un truc qui m’excite c’est bien ça !

 

– Retire ton ben ! M’ordonne-t-il

 

Je me lève, il ne desserre pas ses doigts tandis que je me débarrasse de mon

short, et dès que suis à poil, il se baisse et c’est lui qui m’engloutit le

sexe ! Il suce bien l’animal. Il ne fait pas ça comme un sauvage, il y met

beaucoup de tact et il ne commet pas l’erreur de certaines femmes qui font  »

traîner  » leurs dents.

 

La jouissance monte rapidement et le préviens que je vais éjaculer, il

s’arrête, me permettant de me retenir. A quelques mètres de là, Corinne est

en train de nous faire un raffut pas possible… Elle s’est entièrement

déshabillée et carrément allongée par terre. A plat ventre sur elle, Alexia

est en train de lui brouter la minette et je ne peux m’empêcher de lorgner

sur sa magnifique paire de fesses. C’est très beau de voir le corps de

Corinne se trémoussant, luisant de sueur et traversé d’ondes de plaisir.

Comme tout à l’heure dans mon studio elle étouffera (assez difficilement)

son cri de jouissance, je trouve que c’est un peu dommage. Quant à moi c’est

presque de façon automatique que j’ai pris le sexe de Philippe dans ma

bouche et que je m’amuse avec, je préfère celui d’Alexia, mais celui-là

n’est pas mal non plus ! Me voici en train de comparer des bites, à présent,

en voici des vacances insolites !

 

Alexia propose de faire un petit break, on en a besoin on est tous en train

de transpirer.

 

– Je prendrais bien une mini douche ! Dit alors Corinne !

– Je peux te faire une douche dorée si tu veux ! Propose Alexia !

– C’est quoi ce truc là ? demandais-je !

– Moi, je sais ! Moi je sais ! Et j’en veux bien une !

– D’accord ! Alors on va tous dans la salle de bain !

 

On est un peu serrés quand même ! Corinne s’accroupit dans le carré à

douche.

 

– Je vise où ? Demande Alexia !

– Mes seins !

 

Alors la transsexuelle se met à pisser à qui mieux mieux sur le corps de la

fille qui rigole comme c’est pas possible, un rire communicatif qui nous

atteint tous. D’autant que Corinne se relève et se met à uriner à son tour,

mais n’arrive pas à viser correctement. Finalement on se passe tous un peu

d’eau sur le corps et on revient autour de la table à apéro avec nos

serviettes éponge.

 

On boit un petit coup, on cause, le break dure bien une demi-heure, puis

Alexia se lève, se place derrière le dossier de la chaise où est assise

Corinne, lui pose les mains sur les épaules, lui caresse un peu les bras,

elle se pâme sous la caresse, lève son visage, semble vouloir demander une

suite. Alors la trans descend ses mains sur les seins de la fille, les

caresse doucement et finit par lui tripoter les tétons, puis voyant qu’elle

ne proteste pas les lui serre avec une certaine force. Je me lève de ma

place et m’approche de ce couple singulier, les fesses d’Alexia attirent mon

regard et je les caresse un petit peu.

 

– Il te plait bien mon cul, hein ?

– C’est vrai qu’il est joli !

– Tu aimerais bien m’enculer, hein ? Petit vicieux !

– Non, non je veux juste te caresser ! Répondis-je

– Comment ça juste caresser ? Tu ne veux pas l’embrasser ?

 

Ah, si ! L’embrasser je veux bien, et plutôt que de continuer la

conversation je dépose un baiser sur sa fesse gauche.

 

– Lèche !

 

Je lui lèche donc les fesses, elles sont douces, et comme Alexia était

encore assise il y a quelques secondes, elles sont toutes chaudes.

 

– Lèche plus au milieu, c’est meilleur !

 

Et au cas où je n’aurais pas compris, elle s’écarte les globes fessiers, me

dévoilant ainsi son bel anus brun.

 

– Allez, fous-moi ta langue dans le trou !

 

J’hésite, comme quoi j’ai encore quelques préjugés car s’il s’était agi

d’une femme j’y aurais été carrément. Mais je me reprends et fais

tourbillonner ma langue à l’entrée de son œillet. Je m’applique tant et si

bien que son petit trou s’entrouvre et que je peux y immiscer le bout de ma

langue, j’y rencontre un petit goût légèrement âcre.

 

– Tu peux me mettre un doigt ! Me dit-elle.

 

Ça ne me dit trop rien, mais peut-être l’aurais-je néanmoins fait, si

Philippe ne s’était pas pointé à mes côtés et n’avait à son tour entrepris

d’honorer de sa langue comme il se doit le divin cul d’Alexia. Après l’avoir

copieusement léché il lui enfonce son index dans le fondement et le fait

aller et venir. Notre belle trans apprécie ce doigtage mais continue

néanmoins de tripoter Corinne. Du coup je me sens un peu largué et cherchant

comment occuper mon excitation j’ai soudain une idée géniale, je me glisse

sous la table, atterris entre les jambes de Corinne et commence à lui lécher

le minou. Nous formons ainsi un quatuor d’enfer !

 

Je lèche, je lèche et me rends compte qu’elle n’est pas insensible à mes

caresses combinées avec celles d’Alexia, Comme tout à l’heure elle

recommence à geindre, et à haleter.

 

– C’est bon ce que vous me faites tous les deux, continuez, continuez, ne

t’arrête pas Guillaume, lèche moi mon bouton, vas-y !

 

Non, non je ne m’arrête pas, je continue, j’adore ça lécher le minou d’une

femme surtout quand il est bien humide, et là je suis servi, Madame

dégouline littéralement, ça lui coule sur les cuisses, ça goutte sur le sol,

c’est une inondation. Son corps se tétanise soudain, et cette fois, elle ne

retient pas un cri de plaisir. Elle a dû ameuter tous les voisins. Je ne

bouge pas de ma place, s’il lui prenait de nouveau la fantaisie de pisser,

j’accepterais sans broncher ce présent, mais pas de chance, ce ne devait pas

être dans ses projets immédiats…

 

Des projets, elle en a au moins un autre, elle se lève de sa chaise et

visiblement excitée comme une guêpe s’adresse à Alexia !

 

– Prends-moi, Alexia, prends-moi, je me suis toujours demandé quel effet ça

me ferait de me faire prendre par une transsexuelle.

 

Alexia lui fait un petit signe d’assentiment de la tête, s’en va un peu plus

loin chercher un préservatif et invite Corinne à se coucher sur le canapé !

 

– Mets toi en levrette, je veux voir tes fesses !

– Alors juste pour commence, parce qu’après je veux te regarder quand tu vas

me baiser !

 

Et tandis que ce curieux couple devise ainsi, Philippe s’est mis à me

tripoter la bite, je me laisse faire bien évidemment, et je me laisse faire

aussi quand il me la prend de nouveau dans la bouche. Quand celle-ci est

devenue bien raide, il interrompt sa fellation, et je le vois me mettre un

préservatif. Ah ! Bon, s’il préfère me sucer avec c’est son droit le plus

absolu ! Mais ce n’était pas ça. Monsieur avait une petite idée derrière la

tête, une idée bien plus perverse que ça…

 

– Essaie de m’enculer ! Me dit il dans un souffle !

 

Et n’attendant pas réponse il se plie en deux, écarte les fesses et m’offre

son anus. Au point où j’en suis, je ne pense même pas à protester, même si

je pense qu’il aurait pu me proposer cela de façon plus cool. Ma seule

crainte en fait est que je ne puisse maintenir mon érection. Donc, une seule

solution, pénétrer le plus vite possible et ensuite tout cela n’est plus

qu’une question de mécanique. Je force à peine, et me voici dans son

fondement. Je commence à limer.

 

– Ah ! Ben vous êtes mignons tous les deux se moque Corinne tout en se

faisant besogner par Alexia.

 

Je ne sais pas si je suis mignon, mais la situation m’excite plus que je ne

l’aurais pensé. Qui aurait dit que j’enculerais mon voisin de vacances,

qu’il y prendrait du plaisir et que moi aussi… Alors que Philippe gémit

sous mes coups de boutoir, j’essaie de freiner.car je suis surpris d’arriver

assez vite au bord de l’éjaculation. Mon partenaire doit avoir l’habitude de

ce genre de choses.

 

– Si tu sens que tu vas jouir, arrête-toi carrément et sort, je vais te

finir avec ma bouche… Mais si tu n’arrives pas à te retenir, ça fait rien,

laisse-toi aller.

 

J’essaie de ressortir mais le simple fait de bouger mon sexe fait remonter

l’excitation. Un virtuose aurait sans doute eu le temps de déculer,

d’enlever la capote et d’éjaculer dans la bouche de son partenaire, mais moi

je débute, alors je refais quelques très brefs aller et retour et jouis dans

son fondement.

 

– Ça fait du bien ! Qu’il me dit !

 

Je suis un peu crevé. Deux éjaculations assez rapprochées, une première

pipe, une deuxième, une première sodo, une arcade sourcilière de défoncée,

une pauvre inconnue en détresse qui se révèle être une redoutable

nymphomane, une transsexuelle pas farouche… ça fait un peu beaucoup tout

ça non ?

 

Philippe s’est assis sur une chaise et se masturbe avec une étrange

frénésie, jouissant sur lui à grosses giclées au bout de quelques minutes.

 

Là-bas sur le canapé, Alexia est en train de prendre Corinne dans tous les

sens, c’est assez fabuleux de les voir. La sueur luisant sur leurs corps met

en valeur leurs formes, leurs seins, leurs croupes, leurs dos, leurs cuisses

! Voilà qui pourrait me refaire bander si je n’étais pas aussi fourbu.

 

Philippe me ressert à boire, il trinque avec moi, il est joyeux. Nos deux

tourterelles effectuent un curieux mouvement afin qu’Alexia se retrouve

dessous, ça ne fonctionne pas trop bien et elles sont obligées de se

détacher. Mais finalement l’objectif est atteint, je vois alors Corinne

s’empaler sur la bite de la transsexuelle, ce n’est pas sa chatte qu’elle

lui présente cette fois ci mais son anus, et après s’être fait entrer, elle

coulisse elle-même, imprimant son propre rythme qu’elle accélérera ensuite

un peu, puis qu’elle maintiendra jusqu’ à ce qu’Alexia éjacule.

 

Elles ont l’air exténué toutes les deux, mais Corinne à assez de ressource

pour continuer à se masturber seule et à se faire jouir quelques instants

plus tard. Je regarde le canapé, il est trempé !

 

On se ressert à boire, certains vont s’asperger d’eau, les folies sont

terminées pour l’instant, et peu après, c’est Corinne qui propose à Alexia

et à Philippe de les  » laisser  » comme on dit.

 

Ils ne nous retiennent pas mais nous remercient pour la bonne soirée… tout

ça, tout ça… tout le monde s’embrasse mais assez chastement, sauf Alexia

qui roule carrément une pelle à Corinne, laquelle manifestement n’attendait

que ça !

 

On est rentrée, on s’est couché, on a dormi et au petit matin nous avons

fait l’amour. On est resté ensemble jusqu’à la fin de nos vacances, se

promettant de se revoir, on a échangé nos adresses, celles de nos voisins

aussi.

 

EPILOGUE

 

Le mois de décembre est commencé. Je suis désormais seul dans un modeste

studio. C’est bientôt les fêtes, et après une autre année va commencer, le

temps passe trop vite et on ne sait pas toujours en profiter. J’ai eu deux

fois Corinne au téléphone, et puis je n’ai plus eu de nouvelles pendant

plusieurs semaines. Loin des yeux, loin du cœur, dit-on : Par contre j’ai

gardé le contact avec Alexia qui passait parfois à Paris et avec qui je suis

allé une fois au restaurant avant de nous livrer à quelques bêtises…

 

– Dring !

 

Le téléphone ! Quel emmerdeur vient me casser les pieds alors qu’il y a pour

une fois un bon film à la télé ? J’ai failli ne pas répondre.

 

– Allo, Guillaume, c’est Alexia !

– Ah ! Salut toi, comme tu vas ?

– Figure-toi que je suis passée à Rennes, l’autre jour, et tu sais qui j’ai

retrouvé ?

– Corinne ?

– Gagné ! On pense sérieusement à se mettre en ménage tous les deux, c’est

dingue non ?

 

Un petit pincement au cœur, un doigt de jalousie, que voulez-vous la nature

humaine…

 

– Tu l’embrasseras de ma part !

– Tu n’as pas envie de passer un petit week-end avec nous, on t’invite…

– J’arrive !

 

Eddy Stokien décembre 2003

 

edvardstokien@hotmail.com

 

L’auteur tient à remercier Sophomore qui m’a spontanément proposé de me

faire les toutes dernières corrections (et y en avait pas mal !)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Mercredi 28 juillet 2021 3 28 /07 /Juil /2021 17:23

Apéritifs avec Véronique par Eddy

 

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Pour Helena, évidemment

 

Si vous avez l’habitude de lire des histoires érotiques, vous devez avoir lu ce fantasme archi rabâché du type qui n’a qu’une idée en tête, voir sa femme se faire prendre par un autre homme ! Ne pratiquant pas ce fantasme (rassurez-vous, j’en ai d’autres) ni en tant que mari, ni même en tant qu’amant occasionnel, j’avais même tendance à croire que de telles fantaisies n’existaient que sur le papier. Jusqu’à ce jour où…

 

Mais avant un peu de présentation, je m’appelle Eric, bientôt la quarantaine, je travaille dans les bureaux d’une grande boite. Je ne me plains pas trop, il y a pire que moi. Je suis d’un naturel peu liant, étant assez marginal et supportant mal la beauferie omniprésente. Pourtant ces derniers mois, je me suis surpris à sympathiser avec un type qui venait de province, il ne connaissait évidemment personne et je me suis découvert pas mal d’affinité avec lui sur pas mal de sujets (loisirs, politique, boulot…). Bref, un gars sympa, très mesuré et intelligent. Il y a un peu plus d’un an, il a eu un problème d’ordinateur dont il n’arrivait pas à se dépêtrer, il m’a demandé de passer voir. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Véronique, son épouse, une blonde à lunettes et cheveux courts, très souriante, mais aussi très réservée.

 

Au bout de deux ans de présence de Daniel dans notre équipe, sa réserve de  » nouveau  » s’était estompé, et son naturel avait repris le dessus, le gars s’était révélé être un joyeux obsédé sexuel et fier de l’être (un peu comme moi), et c’est maintenant très souvent qu’on parlait de cul. Il avait d’ailleurs en la matière une bonne mentalité, il nous arrivait d’évoquer les fantasmes plus ou moins insolites que pouvaient avoir les gens. Lui-même ouvert s’étonnait cependant de la libéralité de mes idées. Je concluais souvent la discussion d’un :

 

– Tu sais, j’ai les idées larges !

 

C’était devenu notre mot, je le répétais sans arrêt et il s’en amusait.

 

J’ai revu une fois sa femme en vitesse, elle venait manger avec lui un midi, j’ai juste échangé deux ou trois mots avec elle, très souriante, très à l’aise. C’est quelques jours après j’ai eu droit à ces étranges confidences :

 

– Le truc de ma femme, ce serait de faire l’amour avec deux mecs ! Moi je ne suis pas contre, mais avec qui faire ça ? Pas avec des amis ou des copains qui viennent tout le temps à la maison, ça changerait complètement nos rapports… pas avec des voisins non plus, tu n’imagines pas…

 

J’étais à mille lieues de penser qu’il s’agissait d’un appel du pied !

 

– Ça ne te brancherait pas ? Toi ?

 

J’ai dû bafouiller je ne sais trop quoi sous l’effet de la surprise, et comprenant mon trouble, il s’est empressé de parler d’autre chose tout en me disant qu’on en reparlerait.

 

Après l’avoir quitté, je m’en suis voulu de m’être fait déstabiliser ainsi, et je me demandais s’il oserait de nouveau évoquer le sujet. En fait ça n’a pas traîné, et cette fois je lui ai donné mon accord.

 

– Je savais bien que tu accepterais !

– Tu sais bien que j’ai les idées larges ! Répondis-je, reprenant mon leitmotiv en plaisantant

 

Encore à ce moment-là, je n’avais pas l’impression que le fantasme de son épouse se concrétiserait. Pourquoi moi ? Ce mec connaît un tas de gens et je n’ai rien d’un play-boy. Si j’arrive à m’affirmer auprès des femmes c’est parce que j’ai compris très vite dès le collège que pour compenser un physique ou je partais battu, il me fallait d’autres arguments, les faire rire, et surtout les écouter… Je lui demande. Il me répond qu’elle me trouve sympa !

 

– Comment peut-elle dire cela ? Je ne l’ai aperçue que deux fois et en coup de vent !

– Mais je lui parle souvent de toi…

 

Le rendez-vous n’a pas traîné non plus ! Le jeudi suivant après notre journée, nous avons pris le train ensemble et arrivé à sa gare de destination il téléphone de son portable pour vérifier s’il elle est toujours d’accord. Elle l’est. Il me dit qu’il était un peu inquiet parce que quelques tentatives d’échangismes n’ont pas pu se faire au dernier moment.

 

Bref, on arrive ! Véronique nous ouvre, je lui tends la main mais elle m’embrasse. Elle est en jean et pull-over blanc, et toujours ce sourire… Elle nous fait rentrer dans le salon dans lequel elle a préparé une petite table basse avec des bouteilles d’apéritif et les petits amuse-gueules qui vont avec. Elle nous sert. Je ne sais pas pourquoi, je remarque alors que la bouteille de martini porte sur son étiquette une grosse tache noire, on remarque parfois des choses sans importance. On échange quelques banalités, je me demande comment va se dérouler la chose et soudain alors que nous étions en pleine conversation, la voici qui retire son pull-over. En dessous il n’y a que son soutien-gorge et il est très transparent. Je n’en crois pas mes yeux !

 

– Autant se mettre à l’aise tout de suite ! Dira-elle ?

 

La suite s’est passée très vite, trop vite !

 

Daniel se lève s’approche de sa femme, dégrafe sa braguette et sort sa queue, il m’invite à en faire autant, et on s’approche de Véronique, qui elle reste assise. Elle gobe la bite de son mari et masturbe la mienne, puis la suce également, elle s’amuse à passer de l’une à l’autre. Mon collègue, littéralement fou d’excitation ne tarde pas à décharger dans sa bouche. Elle avale tout, puis s’occupe de moi, je suis un peu plus long à venir, mais elle fait cela très bien. Je n’ose pas prendre trop d’initiatives, et me contente de lui caresser distraitement les épaules et les avants bras. Je suis surpris par l’extrême douceur de sa peau. A mon tour j’éjacule dans son palais, toutefois elle n’avalera pas mon sperme, le recrachant dans un kleenex. J’en prends un à mon tour afin de m’essuyer, assez satisfait de la façon dont commençait cette rencontre.

 

– Ben voilà, c’était mon fantasme, je suis toute contente de l’avoir réalisé ! Nous déclara-t-elle avec un large sourire.

 

Et sur ce, elle remet son pull-over, je réalise à ce moment que je n’ai même pas vu ses seins ! Je suis sur le cul, il n’y a donc pas de suite ? Mon collègue a l’air un peu embêté.

 

– Je vous remercie encore de m’avoir aidé à concrétiser ce truc. J’ignore si nous reverrons, s’il y aura une suite, je ne vous demande que deux choses, c’est d’abord la plus grande discrétion, Daniel m’a bien dit que nous pouvions compter sur vous, et puis vous allez me promettre de ne vous livrer à aucune initiative qui vous permettrait de me revoir que ce soit seule ou avec mon mari. Vous êtes d’accord ?

 

J’étais un peu saoulé par ce déluge de paroles et par la façon dont l’affaire se concluait, mais au moins ça avait le mérite d’être clair !

 

– Bon d’accord, pas de problèmes !

– Daniel va vous raccompagner à la Gare ! Bisous ?

 

Voici une façon très élégante de me foutre à la porte. J’embrasse gentiment Véronique, et au prétexte que marcher me fera du bien, je refuse l’accompagnement. Cette partouse éclair m’a laissé un goût d’amertume dans la bouche.

 

Le lendemain, mon Daniel était un peu gêné :

 

– Elle s’est bloquée, elle ne souhaitait pas de pénétration, mais ça va la travailler, il y aura une suite…

 

Ce fut sa seule allusion, il se fit très distant les jours suivants, il ne m’évitait pas, certes non, mais il jouait les débordés, me faisant comprendre que totalement pris par son travail, il n’avait aucun moment pour s’en dégager. Cette situation n’est pas claire et quelque part j’en souffrais. Si j’avais commis chez eux une bourde involontaire, qu’on me le dise, bon dieu, au lieu de me laisser mariner comme ça ! Combien de fois me suis-je passé le film des événements de cette fin d’après-midi ? Non décidément je ne voyais pas ce que j’avais pu faire de travers. J’ai voulu lui demander, j’en attendais l’occasion, elle ne s’est jamais présentée.

 

Et puis le temps a passé, le temps arrange beaucoup de choses. Petit à petit Daniel revint le joyeux compagnon d’avant cette soirée bizarre. Pour ma part je m’efforçais de ne pas trahir le serment prêté à son épouse et n’abordais jamais le sujet. Cela devenait comme si cet acte n’avait finalement jamais existé !

 

Et puis un jour…

 

Je suis dans le bureau de Daniel, nous avons plusieurs petites questions professionnelles à régler et tout cela se passe comme d’habitude très bien. Le téléphone sonne. Il répond ! Je ne me rappelle plus si c’était un emmerdeur ou si c’était tout simplement une affaire compliquée, toujours est-il que ça dure, ça dure ! A ce point que j’entreprends de m’en aller, quitte à revenir un peu plus tard. Mais Daniel me fait signe qu’il en a presque terminé, je reste assis et prend mon mal en patience, la communication continue et soudain on rentre dans le bureau, je me retourne et me retrouve face à face avec Véronique !

 

Je ne sais plus trop ou me foutre, je balbutie un vague bonjour et m’apprête à partir pour de bon :

 

– Bonjour Eric, tu vas bien !

 

Et elle me tend sa joue, on s’embrasse ! Elle m’a appelé par mon prénom, elle me tutoie, elle me fait la bise. Elle n’aurait pas fait cela à quelqu’un qui aurait commis une grosse bêtise ! Du coup me voici rassuré et donc le plus heureux des hommes. Mais bon, je ne vais pas rester là ! Mais j’ai à peine franchi la porte du bureau que Daniel qui a terminé sa communication me rappelle !

 

– Reviens, j’ai fini !

– Non je reviendrais cet après-midi !

– Non, on se débarrasse de ces trucs !

 

Bon, je réintègre son bureau, et tout en jetant un coup d’œil au restant des dossiers que je lui ai présenté, il me dit :

 

– J’avais oublié de te dire que je mange au restau avec Véronique ce midi !

– Tu n’as qu’à descendre avec nous ! Propose alors cette dernière. On te paie l’apéro !

– Non, merci c’est gentil, mais je vais vous laisser en tête-à-tête !

– Tu sais les petites bouffes en tête-à-tête, on connaît, on fait ça tous les soirs ! Si on t’invite ce n’est pas par politesse, c’est de bon cœur !

 

Alors allons-y ! Je remets l’analyse de la situation à plus tard, on boit l’apéro, et puis tant qu’on y est, ils me proposent de partager leur table. Je croyais qu’ils voulaient fêter une occasion. En fait, il ne s’agit pas de ça, Véronique qui travaille dans un tout autre quartier est venu porter des papiers dont son mari avait besoin en urgence pour organiser leurs vacances. La bouffe sur place n’a donc qu’une fonction bassement utilitaire. Le repas se passe très bien, on parle de choses et d’autres, on n’a même pas besoin d’éviter les sujets qui fâchent étant en accord dans beaucoup de domaine. Par contre aucune allusion sexuelle et pour ma part je me garde bien d’en faire. J’ai rarement été aussi sage, même après un apéro et deux verres de côtes du Rhône !

 

On en est au café ! Véronique se racle la gorge comme pour attirer mon attention et me regarde :

 

– Tu sais Daniel me parle souvent de toi !

– Ah ?

– Heureusement que tu es là pour le distraire un peu !

 

Me voici donc réduit au rôle de boute en train attitré du mari ! Pas bien grave !

 

– C’est vrai qu’on s’entend bien !

 

Qu’est-ce que vous voulez que je dise d’autre ?

 

– Dis-moi, Eric, tu es marié ?

 

Pourquoi cette question, avec l’autre qui lui raconte tout, elle doit bien le savoir que je suis marié !

 

– Oui !

– Je peux te poser une question embarrassante !

 

Je ne vais pas dire  » non « , mais je n’en mène pas large, à tous les coups elle va aborder la pipe de l’autre mois !

 

– Oui, bien sûr !

– Si c’est ta femme qui avait fait une fellation à Daniel, tu l’aurais accepté, toi !

 

Putain, la question est encore pire que ce que je craignais. Je n’ai qu’une solution pour m’en sortir : jouer la carte de la franchise

 

– Moi, oui !

– Pourquoi tu dis  » moi  » oui ?

– Parce que c’est mon opinion à moi !

– Et elle !

– Je n’en sais rien, je n’en sais rien du tout, j’ai tendance à dire non, mais je ne suis sûr de rien !

– T’as une photo de ta femme sur toi ?

 

C’est tout oui ? Elle va me foutre la paix cette pétasse ! Je ne suis pas venu bouffer pour subir un interrogatoire ! Je lui présente une photo, je n’en ai qu’une dans mon portefeuille et elle date de plusieurs années.

 

– Elle est mignonne ! C’est quoi son prénom ?

– C’est Karine !

– Elle t’a déjà trompée ?

– Pas que je sache !

– Ça te ferait quoi ?

– Dans une vie de couple, il peut se passer beaucoup de choses, et puis on n’est pas obligé de chercher à tout savoir !

– Tu vois, je t’avais bien dit qu’il avait les idées larges, intervint Daniel !

 

Mais je ne relevais pas cette interruption. J’étais plutôt inquiet de la suite. Parce que maintenant elle va me demander quoi, son numéro de portable ?

 

– Daniel ?

– Oui !

 

Je commence à me sentir pas très bien !

 

– La promesse que tu m’as fait l’autre fois, ça tient toujours, d’accord ? Aucune allusion !

– Ben, oui !

– Donc c’était juste une parenthèse, je voulais savoir, et maintenant on parle d’autre chose.

 

Ouf ! Ça va mieux, on parle effectivement d’autre chose, on se sépare, elle me fait un gros bisou sur la joue. Par contre c’est Daniel qui n’a pas l’air dans son assiette ! Je ne les pensais pas si compliqués ces deux-là !

 

Je me suis remis à bosser depuis un quart d’heure, le téléphone sonne.

 

– Allô, c’est Daniel, tu as cinq minutes ?

– Là, tout de suite ?

– Oui, si tu peux !

 

Je me déplace dans son bureau, je m’installe dans le fauteuil visiteur, il se lève et ferme la porte ! C’est un geste complètement inhabituel et pas vraiment dans la culture de l’entreprise ! Je suis un peu inquiet :

 

– Faut que je t’avoue un truc !

– C’est grave !

– J’espère que non !

– Vas-y !

– L’autre fois je t’ai dit que le truc de ma femme, c’était de faire l’amour avec deux mecs…

– Ça m’embête qu’on parle de ça, j’ai fait une promesse à ta femme !

– Mais je ne te demande pas de m’en parler ! C’est moi qui t’en parle !

– Bon !

– Bon, ben alors, je vais te dire un truc, il y longtemps que je l’avais sur la patate, mais ça n’arrivait pas à sortir, mais avec le numéro de Véro à midi, je ne peux plus garder ça pour moi !

 

Qu’est-ce qu’il va me sortir ?

 

– Je t’écoute !

– Je t’ai baratiné en disant cela ! Ce n’est pas vraiment son truc !

– Pardon ?

– Par contre c’est le mien ! J’ai mis des mois à lui faire accepter, lui demander qu’elle le fasse pour me faire plaisir ! A chaque fois elle refusait, tous les arguments y sont passés, pas les amis, pas les voisins, pas ceci, pas cela. Tu étais le candidat idéal. Elle ne pouvait plus opposer d’argument d’ordre pratique. De ce côté-là c’était gagné, restait l’aspect psychologique, je lui ai fait le grand jeu. Toute la journée j’ai cru qu’elle refuserait, elle a accepté. Je lui ai même raconté que tu n’avais accepté que parce que c’était un fantasme à elle, et elle a bien voulu rentrer dans le jeu.

 

Je regarde Eric, il a presque les larmes aux yeux, ça fait drôle !

 

– Elle s’est lancée dans le truc, j’étais fier de la voir si volontariste, alors elle nous a sucé, elle t’a sucé, et puis pouf, tout cela est retombé comme un soufflé.

– Je sais !

– Non tu ne sais pas, elle t’a jeté, elle ne voulait pas que tu sois là au moment de la crise de larmes

– Mon dieu !

– Et depuis notre couple ne va plus très bien, elle considère que je l’ai arnaqué dans cette affaire !

 

Tout se bouscule dans ma tête, je comprends mieux les choses à présent

 

– Si je peux faire quelque chose pour t’aider ?

 

Je demande ça comme ça par pure politesse, je ne vois pas en quoi je pourrais l’aider !

 

– Ouais peut-être, mais ouvre la porte les gens vont se poser des questions !

– C’est un peu tôt, tu as une drôle de tête, les gens on s’en fout, on dira qu’on était sur un projet confidentiel !

– Tu m’as dit un jour que ta femme avait déjà eu des rapports avec une autre femme ! C’est vrai de vrai cette histoire ?

 

C’est ce qui s’appelle passer du coq à l’âne ! Pourquoi cette question ?

 

– Bien sûr que c’est vrai, mais c’était, il y a longtemps !

– Quoique tu ne peux pas savoir vraiment ?

– Bien sûr que je le sais, j’étais dans la pièce à côté !

– Non, ce n’est pas ça que je veux dire ! Mais tu ne peux pas savoir si elle ne l’a pas fait récemment !

– Je crois qu’elle me l’aurait dit, mais je peux me tromper !

– Et ça lui dirait !

– Je ne pense pas qu’elle cherche. Il faudrait une occasion et puis ça dépend de la fille, je suppose !

 

Je le vois alors farfouiller dans son portefeuille, il en sort une photo que je ne distingue pas et la pose à l’envers sur le bureau :

 

– Samedi, vous êtes libre ?

– Oui, il me semble !

– On vous invite à bouffer, il ne se passera peut-être rien, mais glisse-lui que ma femme ne dirait pas non, et tu lui montreras ça !

 

Il me tend alors la photo, c’est Véronique, une photo récente, une photo de plage, elle sort de l’eau en maillot deux pièces. Pas mal d’ailleurs !

 

– Et tu crois que si ça marche, ça va sauver ton couple ?

– Il ne s’agit pas de le sauver, mais de le recentrer.

– Mais enfin réfléchis, si ta femme est attirée par les femmes, elle n’a sûrement pas attendu que je lui présente la mienne !

 

Je le sens hésiter, il tapote son stylo sur le bureau, nerveusement !

 

– C’est plus compliqué que ça, elle veut que je sois là !

– Elle a le même fantasme que toi alors ! Et ça lui est venu comme ça ?

– Pas du tout, quand je lui parlais de mes fantasmes elle me disait qu’on ferait ça quand on serait plus vieux, aussi bien les miens que les siens.

– Vous n’êtes pas vieux !

– Non, mais j’ai tellement insisté avec mon truc, que j’ai tout fait foirer, elle n’était pas assez préparée. J’ai cru qu’elle m’en voulait de t’avoir baratiné, de te dire que c’était son fantasme à elle…

– Parce que ce n’est pas ça ?

– Ce n’est pas que ça, elle s’est dit que si je n’arrivais pas à l’aider à concrétiser ses propres fantasmes, il lui serait difficile de concrétiser les miens !

– Alors ?

– Alors on a parlé ! Si son truc réussit, elle sera dans une tout autre disposition d’esprit pour réaliser les miens. En fait, il faut que nous mélangions nos fantasmes.

– Bon, et tu crois que je vais convaincre ma femme, comme ça.  » Viens chéri, le couple de mon collègue ne va pas bien, mais sa femme aime les femmes et d’ailleurs voici sa photo, on va essayer de les aider et toi tu t’arranges pour coucher avec elle  » Mais ça n’a aucun sens !

– Si ! Parce que je te demande bien plus, on ne va pas faire ça la première soirée, il faut que nous devenions un couple d’amis, je crois que nous avons tant de choses à partager. On se recevra plusieurs fois, et le déclic se fera un jour !

– Bon, alors, vu comme cela ; c’est d’accord !

– Je le savais bien !

– Qu’est-ce tu veux, j’ai les idées larges !

 

Me restait à convaincre mon épouse. Karine est plutôt grande, brune les cheveux mi-longs, la peau assez pâle et le visage très doux, elle travaille dans une pharmacie. Je ne me plains pas de ma vie de couple, ça pourrait être mieux, ça pourrait être pire. Sexuellement nous nous sommes installés dans une certaine routine, mais il nous arrive encore d’avoir nos heures de pures folies.

 

– J’espère qu’elle est sympa sa femme parce que je connais le truc, au bout d’une demi-heure vous aller parler boulot et je vais être complètement largué !

– Elle est sympa, et il paraît qu’elle aime les femmes !

– Comment tu le sais ?

– C’est Daniel qui me l’a dit !

– Il espère peut-être que ça se finisse en partouse ?

– Mais, non on vous regardera, c’est tout ! Répondis-je en plaisantant.

– Elle est comment physiquement ! Demande-t-elle brusquement

 

Non, ce n’est pas vrai, elle ne mord pas déjà à l’hameçon ! Je lui tends la photo !

 

– Il t’a donné une photo en plus ?

– Non, il me l’a prêté !

– Hummm, pas mal !

– Tu vois !

– Et sa peau elle est comment ?

– Oh ! Super douce !

 

W?h ! La gaffe ! La super gaffe ! Comment rattraper ça ?

 

– Et comment tu le sais ? Tu m’explique ?

– Ben ça se voit quand je l’embrasse !

– Ah ! Tu l’as embrassé ?

– Oui sur les joues et en présence de Daniel ! Qu’est-ce que tu vas imaginer ?

– Je n’imagine rien ! Répond-elle avec un sourire malicieux !

 

Ouf !

 

Le samedi suivant, le matin, chez nous.

 

– Pff, quelle journée, dès que ça se refroidit un peu, ils sont tous malades ! On est toujours invité chez ton copain ?

– Oui, bien sûr pourquoi cette question ?

– Je voulais passer au magasin de lingerie m’acheter un porte-jarretelles et des bas, je n’ai même pas eu le temps de m’absenter une demi-heure ! Je n’ai plus rien à me foutre !

– Tu n’exagère pas un petit peu, on ne peut même plus fermer l’armoire !

– Bon je vais prendre une douche, tu es prêt toi ?

– Ouais, je n’ai plus que les godasses à mettre !

 

Un porte-jarretelles ? Et puis quoi encore ? Elle croit que c’est arrivé, elle a dû se faire son cinéma dans sa tête ! Ça n’a aucun sens de sauter sur l’occasion comme ça ! Qu’est-ce qu’il lui prend ?

 

– Je me mets un soutien-gorge ou pas ?

– Ben, bien sûr que tu en mets un, quelle question ?

– C’est parce que je n’ai pas de string, alors sous mon pantalon, on va voir le slip, donc je ne vais pas mettre de culotte, alors je me demandais si c’était raisonnable de ne pas mettre de culotte et de mettre un soutien-gorge quand même !

 

Elle pète les plombs, ce n’est pas possible, la douche aurait dû pourtant la calmer !

 

– Tu ne vas pas te balader sans culotte ?

– Et pourquoi pas ? D’abord ? Vous êtes bien les bonhommes. Tu m’envoi sans complexe me faire gouiner par une nana que je ne connais même pas, et il faudrait que le port de la culotte soit obligatoire !

– Je ne t’envoie pas te gouiner, je t’ai juste dit qu’elle aimait les femmes. Ce n’est pas pour ça qu’elle les saute toutes !

– Arrête ! Ton copain avait bien un message à faire passer, non ? Sinon tu ne serais pas baladé avec la photo de sa femme à moitié à poil !

– Je me demande si je ne vais pas trouver un prétexte pour qu’on reste là, tu m’as l’air dans un drôle d’état !

– Ah ! Non alors ! Je me suis tâté toute la semaine pour savoir si j’irais, maintenant je suis hyper décidée, on y va ! Bon, je vais me mettre quelque chose de plus discret.

 

Plus discret c’est une façon de parler, elle s’est dégoté un vieil ensemble pantalon et mini veste vert amande. Mais alors en dessous ! Elle s’est revêtue un chemisier en voile noir quasiment transparent, le genre de truc spécial réveillon du Jour de l’An ! Le soutien-gorge en dessous est lui aussi très suggestif et pas vraiment opaque. C’est bien simple on lui voit presque les tétons !

 

– Karine, on est invité à un dîner, pas à une partouse !

– T’inquiètes pas j’ai pris un petit gilet blanc dans mon sac, si l’ambiance ne s’y prête pas je me couvrirais. D’accord mon gros biquet ?

 

Et une heure plus tard, nous sonnions à la porte de Véronique et Daniel. On avait apporté des fleurs pour madame et une bonne bouteille pour la table. Tout le monde s’embrasse comme des vieux amis (sauf les hommes). On visite les lieux, les femmes s’assoient dans le canapé, l’une à côté de l’autre. Elle a l’air maline Karine avec ses petits dessous affriolants, Véronique n’a fait aucun frais en ce sens et nous reçoit en jean et pull-over rose ! L’apéritif est prêt à être servi. Je reconnais alors la grosse tache noire sur la bouteille de Martini. Depuis mon passage, la bouteille n’a pas descendu d’un niveau. Ces gens-là ne boivent donc pas et ne reçoivent donc personne !!!! Ou alors ils n’aiment tout simplement pas le Martini, et leurs amis non plus !

 

– On a prévu une fondue ! Ça vous va ? Nous demande Véronique.

 

On approuve ! Je n’y ai pas fait attention tout de suite, mais la fondue comme plat de réjouissance quand vous envisagez de faire des galipettes, c’est super. Personne mobilisé en cuisine, rien à surveiller, pas de  » passons à table, ça va être trop cuit  » Vive la fondue et la liberté !

 

La conversation va bon train, ça rigole dur, l’ambiance est chaleureuse, et puis tout d’un coup je décroche, je me dis que quelque chose ne va pas ! Pourquoi Daniel m’a parlé d’une approche sur plusieurs rencontres, une progression à petit pas feutré, alors que toutes les conditions sont réunies pour que cela se fasse tout de suite ! Pourquoi ce nouveau mensonge ! Qu’est-ce que ça lui apportait de plus à le faire ! J’avoue ne pas comprendre. L’ambiance est de plus en plus chaude. Véronique et Karine se regardent comme si elles allaient se sauter dessus d’un instant à l’autre. Je ne sais pas qui va déclencher les grandes manœuvres, mais croire qu’elles ne vont pas avoir lieu ce soir, c’est se foutre du monde !

 

– Eric !

– Oui !

– T’es parti où ?

– Je suis là ! Je suis là ! Je pensais à des conneries, excusez-moi !

 

Karine et Véronique n’en peuvent plus, elles se matent avec des grands yeux pleins d’envies. Dans une minute elles vont se rouler un patin ! Je fais quoi, je lance le compte à rebours ! Daniel a rapproché son fauteuil, il est maintenant collé au mien ! C’est nouveau ce truc ? Il souhaite peut-être que je le réconforte quand ces dames auront décidé de passer enfin aux choses concrètes. Il raconte je ne sais pas quoi, Daniel, mais il me fait rire, il fait des grands gestes, il parle avec les mains, il me met la main sur le genou, la retire, la remet, la retire, la remet et finit par la laisser ! Il fait quoi ? Il a besoin de tendresse, ou c’est l’alcool ? C’est vrai qu’ils n’ont pas l’air d’avoir l’habitude de picoler. S’il devient collant, je ne sais pas trop comment je vais faire. Je jette un coup d’œil aux nanas. Tiens, en parlant de genoux, ça y est Véro a laissé sa main sur la cuisse de ma tendre épouse. Ça m’excite de les regarder ! Alors ça y est ? Je me mets à compter tout fort :

 

– 10, 9, 8, 7 !

– Ben Eric, ça ne va pas ?

– Ça doit être le Martini !

– C’était le compte à rebours pour quoi ?

– Moi je sais ! Dit soudain Karine.

– Ah oui c’est quoi ?

– Continue à compter, Eric

– 6, 5, 4

 

Le visage de Karine se rapproche de celui de Véronique

 

– 3, 2

 

Véronique à compris l’appel et rapproche à son tour son visage !

 

– 1

 

Leurs bouches sont à quelques millimètres l’une de l’autre, Véronique ouvre les lèvres

 

– Zéro !

 

Leurs bouches se collent ! Que c’est beau ! J’en ai la bite toute raide ! Elles n’arrêtent pas ! C’est un baiser passionné, fougueux, diabolique. Un moment, elles se séparent pour reprendre leurs souffles, elles bavent sur leur menton tellement elles salivent. Deuxième contact, mais cette fois Karine qui est plus lourde s’est plus avancé que Véronique, résultat cette dernière bascule sur le dos sur le canapé. Qu’importe ma femme ne décolle pas et l’accompagne dans sa chute ! Elles sont maintenant l’une sur l’autre. Elles vont, si ça continue, s’envoyer en l’air, là tout de suite. Je suis excité comme un pou, pourtant un bref instant les paroles de Daniel me reviennent en mémoire « il faudra plusieurs invitations…  » Tu parles ! Mais on réfléchira à tout cela plus tard. J’ai une folle envie de participer, mais je sais que ce ne serait pas raisonnable, ça ne fait pas partie du plan, et sans doute cela pourrait gêner ces dames. La soirée ne fait que commencer.

 

– Putain, que ça m’excite ! Me dit Daniel !

 

Mais il est tout blanc, Daniel, l’émotion sans doute ! Karine est maintenant en train de fouiller sous le pull-over de sa toute nouvelle copine et lui pelote les seins, tandis que Véro lui tripote les fesses par-dessus le pantalon. Ça chauffe mes amis, ça chauffe ! J’aperçois alors Véro disant quelque chose d’incompréhensible à mon épouse. Alors elles se lèvent :

 

– On revient, ne bougez pas !

 

Elles disparaissent. Vers la salle de bain, je crois !

 

Je me tourne vers Daniel, interrogateur, mais je n’ai pas trop le courage à insister, il est vraiment très blanc.

 

– Ça ne va pas ?

– Si, j’ai un peu chaud, mais ça m’arrive de temps en temps, ça va passer ! Elles sont chouettes, hein ?

– Oui, mais tu sais où elles sont parties, toi ?

– Non, mais elles vont revenir ! Euh Eric ?

– Oui !

– Tu bandes ?

– Tu m’étonnes !

– Moi aussi ! Tu veux voir ?

– Non, merci je te fais confiance !

– Tu ne devrais pas, je t’ai déjà menti une fois !

– Allons, allons, si tu me resservais un petit coup à boire ! Proposais-je pour faire diversion !

 

Mais voici nos gouinettes sauvages qui rappliquent :

 

– Ben les mecs, vous en tirez une tronche, regardez comme on est heureuses d’être ensemble nous !

 

Je ne sais pas ce qu’elles se sont faites dans la salle de bain, mais je constate que Karine n’a plus de soutien-gorge et que son corsage mal reboutonné ne cache plus grand chose. Voilà qui réveille un peu la mélancolie de Daniel qui du coup n’en perd pas une miette.

 

– On vous propose un jeu ! Dit soudain Véronique ! On est très joueuses ce soir.

 

Un jeu, pour quoi faire ? Est-il vraiment utile de se laisser embarquer dans un strip-poker ou dans un trivial-poursuite version porno ?

 

– On vous fait un petit spectacle toutes les deux, on en profite et vous en profitez, mais on aimerait bien aussi notre petit spectacle !

 

Je m’attends au pire ! J’espère que je ne vais pas être obligé de faire un strip-tease, j’ai horreur des chippendales et de l’esprit que ça trimbale ! Mais non ce n’était pas ça, c’était pire !

 

– On voudrait que vous vous pelotiez tous les deux ! dit Véronique en me regardant et en détachant bien les mots

 

– Quoi ? m’écriais-je.

– Oui, moi aussi j’aimerais bien voir ça ! Intervient, Karine mon épouse.

– Ben c’est que ça ne me dit pas grand-chose ! Répondis-je du tac au tac !

– Et toi Daniel ? Reprend Véronique.

– Oh, moi j’ai les idées larges ! Dit alors ce dernier très calmement et en me regardant !

 

Du coup c’est moi qui suis tout blanc ! Un complot ! C’est cela un complot ! Je n’en comprends pas encore toutes les ficèles ! Et que faire, ma femme qui s’est laissé embarquée là-dedans comme une sole dans un filet de pêcheur !

 

– J’ai le droit de ne pas vouloir ! Parvins-je à articuler.

– Eric, ne soit pas rabat joie !

 

Ça y est Karine qui en remet une louche !

 

– Viens dans la chambre, ils changeront peut-être d’avis ! Dit alors Véro y entraînant mon épouse.

 

Elles disparaissent !

 

– C’était combiné d’avance !

– Non, ce n’était qu’une éventualité parmi d’autres !

– Tu aurais pu m’en parler !

– Et tu serais venu ?

– Je ne sais pas !

– Eric, tu m’as toujours dit que tu avais les idées larges…

 

Je deviens tout blanc, je balbutie

 

– Ce n’est pas pour ça !

– Ecoute-moi, Eric, laisse-toi aller, combien de fois tu m’as dit que tu n’étais pas indifférent à la vue d’une belle queue, combien de fois tu m’as dit que les hommes ne t’attiraient pas mais que si un jour tu avais l’occasion… Tu veux que je continue ? Ou alors c’était des paroles en l’air, je ne peux pas croire ça de toi ?

– Je ne sais plus où j’en suis Daniel, comprend-moi !

– Tu as peur de quoi ? Peur que ta femme te voie en train de faire ça, mais bon dieu c’est aussi elle qui te le demande !

 

Je pousse un profond soupir !

 

– Daniel ? Est-ce que je suis obligé ?

– Bien sûr que non !

– Si je le fais, je le fais librement, on est bien d’accord ?

– On n’est jamais complètement libre, ce sont quelquefois les circonstances qui nous amènent à faire des trucs. Parfois elles nous forcent, parfois elles nous aident !

– Joli !

– C’est pas de moi !

– Daniel !

– Oui ?

– Ok, on va le faire !

– Super, j’appelle les filles

– Attends, on va répéter un peu !

 

Ma décision est prise, il ne faut pas maintenant que je me trouve dans des conditions qui me ferait le regretter. Je retire mes pompes à toute vitesse, je quitte le pantalon et le slip. Ma quéquette a repris un aspect super ramollie.

 

– Ben voilà ! Me dit Daniel ! Attend, je vais la branlotter un petit peu !

 

Je me laisse faire, je me fais masturber par mon collègue, je retire tout le haut. Daniel me pelote le cul de sa main resté libre !

 

– Bon dieu, si tu savais ce que j’ai pu fantasmer sur ce petit cul ?

– Hein ?

– Je t’expliquerais, ben tu rebandes joliment maintenant ! Je peux sucer ?

– Si tu te mettais à poil avant, non ?

 

Il approuve, se déshabille à son tour, le fait de me tripoter la déjà fait rebander. L’animal à une jolie bite, me revoici enfin devant quelque chose qui m’excite, je m’en empare. Il y a si longtemps que les seules bites avec lesquelles je jouais n’étaient que celles de mes fantasmes. Ma dernière fellation active doit dater du collège. Il veut me sucer, je veux le sucer, on se cogne, on se marre.

 

– Si on veut le faire ensemble, il faut se mettre en soixante-neuf !

– Ok ! Mais juste un peu, après on va prévenir les filles ! Ça leur fera tellement plaisir !

 

Il y a encore quelque chose de pas clair dans cette salade, mais il ne faut pas que j’y pense pour l’instant sinon je vais débander. Après tout, pour l’instant j’ai une bonne queue dans la bouche, et ça me plait super. Qu’est-ce que ce contact peut être doux et chaud ! J’espère simplement que le zigoto n’est pas un éjaculateur précoce et qu’il ne va pas me lâcher tout cela en quelques dixièmes de secondes. Non, ça a l’air de bien se passer. Son gland se sale, mais juste de quelques gouttes de préjouissance. Quant à ma propre queue elle est en bonnes mains ou plutôt en bonne bouche, Où ce mec a-t-il appris à sucer ? Bien qu’il paraisse que les hommes le savent d’instinct ! On s’est placé légèrement sur le côté, c’est plus pratique que le sens dessus dessous, et cela lui permet de me peloter les fesses en même temps. Ses doigts s’approchent dangereusement de mon petit trou. Ah mais ! Il n’est pas bien, celui-là ! Je me relève d’un bond !

 

– Bon, on va chercher les filles !

 

Je me rends compte qu’une fois de plus que je suis en train de refouler mes pulsions, je n’avais qu’à le laisser faire, ça aussi ça fait partie du jeu.

 

On part à poil frapper à la porte de la chambre !

 

– Vous venez, on est prêt pour le spectacle !

 

Pas de réponse ! Mais on entend des gémissements caractéristiques. Daniel ouvre la porte avec de multiples précautions.

 

Quel spectacle magnifique ! Les deux femmes sont enlacées comme des furies en position de soixante-neuf, elles aussi ! La sueur fait briller leurs peaux, et leurs corps ondulent, trémoussent, gigotent de partout. Que c’est beau de voir ces cuisses, ces fesses remuer ainsi de plaisir. C’est Karine qui est en dessous, je l’entends râler de plaisir. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas poussé un pareil cri ! Je vais craquer, ma bite est en état de bandaison maximum, si personne ne s’occupe de moi, je vais me faire une branlette. Et c’est au tour de Karine de gueuler sa jouissance, les deux femmes s’embrassent. Est-il nécessaire vraiment de les déranger ? Daniel l’a compris et m’attrape le sexe et le masturbe doucement, je lui rends la politesse, et nous voici à nous branler mutuellement en attendant que ces dames veuillent bien se remettre de leurs légitimes émotions.

 

– Ah ben vous êtes là les mecs ! Intervient soudain Véronique se rendant enfin compte de notre présence. On avait tellement envie l’une de l’autre qu’on s’est fait jouir comme des fusées ! Alors, vous allez nous montrer ce que vous savez faire ?

 

Daniel opine légèrement du chef

 

– On va leur laisser un peu le plumard ! Propose Karine !

 

Ben, voyons, nous voici réduit au rôle d’amuseurs sexuels.  » Mesdames, Daniel et Eric, vont avoir le plaisir de se sucer devant vous et peut-être même qu’ils vont s’enculer ! Quel suspense !  » Ce n’était vraiment pas prévu dans le programme, cette affaire-là et puis ce quelque chose qui me chiffonne et qui me trotte dans la tête. Mais c’est vrai qu’elle est mignonne cette bibite, la revoici dans ma bouche, tandis que la mienne retrouve le palais de Daniel. On se suce à qui mieux mieux. Ces dames se sont assises sur la moquette, elles se caressent mutuellement avec une infinie tendresse et se permettent de faire des commentaires.

 

– Ça fait drôle de voir mon mari se faire sucer ! Dira Karine. Pas toi ?

– Moi, le mien il l’a déjà fait, mais c’est toujours excitant à regarder !

 

Oh ! Oh ! La réflexion qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ! Ah, tu m’avais caché ça le Daniel, tu vas voir tout à l’heure ! Mais tout à l’heure, car pour l’instant je me régale avec ta bite !

 

C’est que cette situation m’excitait comme un dingue, mais sans doute pas autant que le Daniel, qui est à présent déchaîné et qui apparemment se retrouve à fond dans son trip, tout en me suçant, il me tripote de partout, me caresse avec une tendresse que je n’aurais pas imaginée et que je ne sais comment lui rendre. Je suis à l’évidence beaucoup moins bisexuel que ce petit cachottier !

 

Il m’attrape le bout des seins et commence à les tortiller. J’aime ça, mais saurât-il faire ? La réponse est immédiate, il sait faire, il sait très bien faire. Mon excitation est à son comble ! Je me surprends à lui demander :

 

– Plus fort, plus fort !

 

Se sentant encouragé, il y va de toutes ses forces, il me fait un peu mal, mais l’excitation ressentie surmonte la douleur. Je n’essaie plus de contrôler mon plaisir. A ce rythme-là, je vais éjaculer dans les secondes qui vont venir. C’est à ce moment-là que cet idiot, se retourne tel un lézard, approche son visage du mien ! Ce n’est pas vrai qu’il veut me rouler un patin ! Ben, si c’est vrai ! Faut peut-être pas exagérer, ce n’est pas parce qu’on s’est sucé la bite que j’ai changé de…

 

Glups !

 

Je ne sais pas comment il a fait, mais j’ai sa langue, dans ma bouche et je me surprends à répondre à cette caresse. Finalement ça n’a rien de désagréable. Daniel ne fume pas, il a l’haleine fraîche. Du coin de l’œil je m’aperçois que les deux nanas se sont approchées ! Chic, on va vers une mêlée générale ! Et bien non ! Elles ont simplement changé d’angle de vision.

 

Daniel a repris ses caresses, il laisse ma queue tranquille pour l’instant, et semble à présent faire une fixation sur mes fesses. Et que je te les pelote, et que je te les caresse, et que je te les malaxe… et que je te les écarte… Les écarte ! Mon dieu ! Ses doigts s’approchent dangereusement de mon anus ! Ça va, j’ai compris le message ! Je fais le geste de me retourner, pour lui empêcher l’accès de ces régions de mon anatomie.

 

– Laisse-toi faire ! Il te fera pas mal !

 

C’est Véronique ! De quoi elle se mêle d’abord ? Mais surpris par son intervention, je me laisse faire, un doigt me pénètre maintenant le fondement ! La caresse en elle-même ne me déplait pas, il nous arrive de la pratiquer dans notre couple. J’ai même un jour acheté un gode dont nous nous sommes servis mutuellement, avant de l’oublier dans le fond du tiroir d’une de nos tables de chevet. C’est le fait de me le faire faire par un homme qui me gêne quand même un peu, sans que je puisse vraiment dire pourquoi, et puis j’appréhende la suite. Et pourquoi je l’appréhende ? Il n’a pas de tabou, le Daniel, pourquoi j’en aurais, et les femmes qui se régalent ! Est-ce que je vais passer pour le plus timoré de cet étrange quatuor ? Alors je ne sais pas ce qu’il m’a pris, par bravade, par provocation, je dis à mon collègue dans un souffle :

 

– Encule-moi !

– J’y comptais bien !

 

Le voici soulagé des mouvements d’approche, déjà son sexe se revêt d’un préservatif, je tends mon cul, je m’ouvre, j’attends, ça veut rentrer, ça a du mal, ça ne rentre pas, deuxième essai, deuxième échec, Daniel rigole, change de position et viens m’humecter la rosace. Hum… cette caresse humide est bien excitante, apaisante et excitante à la fois en fait. Et puis troisième tentative, ça va rentrer, ça rentre, ça rentre mieux, c’est rentré !

 

Et ça c’est vraiment une première !

 

Je sens le sexe dur de Daniel me pilonner le fondement ! Curieuse impression, physiquement c’est loin d’être désagréable, quoiqu’une certaine gêne quand même, et pour le reste je n’y pense pas trop, l’excitation en matière de sexe aide souvent à franchir des pas que l’on ne pensait jamais franchir un jour ! Ça ne dure pas bien longtemps, il jouit en s’affalant sur moi. Je m’attrape mon sexe, commence à me masturber, mais Daniel vient m’offrir sa bouche, je ne la refuse pas, mais lui éjacule dans le palais au premier coup de langue. Il a l’air ravi, moi je suis crevé,

 

Un coup d’œil vers mon épouse, elle est tout sourire, je me lève !

 

– Alors c’était bien ? Demande-t-elle histoire de dire quelque chose.

– Pas mal !

 

Elle me fait un petit bisou, ce n’est pas le grand baiser passionné, mais elle est contente. Véronique s’est placée derrière elle, et n’arrête pas de la peloter, elle lui pince les deux tétons, mon épouse se pâme, soulève son cou l’offrant aux lèvres de sa partenaire qui la lèche. Karine se cambre, légèrement de trop, elle perd l’équilibre. Véronique se recule, Karine se retrouve par terre, entraînant dans sa chute sa partenaire qui essaie de la retenir. Les voici toutes les deux les quatre fers en l’air en train de rigoler.

 

– Tu ne t’es pas fait mal au moins, minaude Véronique !

– Non, mais qu’est-ce que tu veux la situation était renversante.

 

Et puis les revoilà qui se bécotent, tout en se caressant. J’hésite à rentrer dans leurs jeux coquins, mais me dit que finalement elles n’ont pas besoin de moi. Daniel est resté couché sur le lit, il s’est mis sur le ventre et regarde le spectacle d’un air béat ! Alors je fais comme lui, je regarde, et je ne regrette pas parce que le spectacle devient exceptionnel, époustouflant.

 

Elles ne l’ont pas fait exprès, mais pour la 3ème fois de la soirée, les filles se sont remises en soixante-neuf, Karine est à plat ventre, chevauchée par Véronique, et d’où nous sommes Daniel et moi, nous avons pleine vue sur les belles fesses de Véronique. Les mains de Karine les écartent alors, son visage se soulève un petit peu, sa langue cherche à atteindre son petit trou, puis furète à son entrée ! C’est tout simplement magnifique. Et voilà que je rebande. Ce cycle infernal va s’arrêter quand ?

 

bise36dDaniel s’est aperçu de mon état et me caresse la verge négligemment, on ne peut pas dire qu’il la masturbe, non, il la caresse, mais c’est bougrement agréable, du coup je me sens obligé de lui rendre la politesse.

 

 

En face Véronique mouille comme une fontaine, ses sécrétions intimes mélangées à la salive de mon épouse finissent par faire briller le modelé des fesses de notre hôtesse. J’en ai mal à la queue tellement je bande. Ce charmant orifice à moins d’un mètre de moi, et tout ce que je sais faire c’est de la masturbation réciproque avec le mari ! Mais, enfin je sais me tenir, je n’ai pas été invité.

Karine est redescendue sur la chatte de l’autre femme. On ne voit plus bien ce qui se passe. Mais ça devient très sonore, leur affaire, les cris et les soupirs emplissent la pièce, s’accélèrent, s’amplifient. Elles jouissent pratiquement en même temps, s’affalent l’une sur l’autre, s’embrassent encore, se détachent enfin.

 

– Et ben dis donc ! Dit soudain ma femme devenue soudain philosophe.

– Tu l’as dit ! Répond Véronique, qui le devient à son tour.

 

Elle jette alors un regard amusé à nos membres virils.

 

– Je m’occupe d’Eric et tu t’occupes de Daniel ? Propose Véronique à mon épouse !

 

Enfin ! Mais pourvu qu’elle soit d’accord ! Elle doit l’être puisque cette dernière sans répondre se dirige carrément vers Daniel et après avoir joué quelques instants avec sa quéquette, se la met dans la bouche ! ça me gêne un peu, ce n’est pas mon fantasme, voir pour la première fois son épouse avec un autre mec, ça fait quand même drôle, mais je sais aussi que j’aurais ma contrepartie.

 

– Mais c’est que c’est plein de sperme cette affaire, là, tu aurais pu aller te laver, gros cochon !

– Ce n’est pas un problème, je vais me faire une rincette, propose Daniel ne sachant pas très bien si cette réflexion procède du lard ou du… cochon

– Mais non, je plaisante, j’adore nettoyer !

 

Elle ne bluffe pas, je sais que c’est vrai ! J’attends, j’attends patiemment que Véronique ait fini de mater, et quelle mette la proposition qu’elle a elle-même formulée en application. Elle s’avance centimètre par centimètres telle une panthère qui va se jeter sur un zèbre !

 

Justement je dois être un drôle de zèbre en ce moment !

 

Elle rayonne de sensualité, j’aime ses cuisses, son ventre, ses hanches, sa petite chatte, elle s’approche, elle me sourit, elle se penche, je crois à ce moment-là qu’elle va se jeter sur ma bite, non elle s’arrête à la hauteur de mon visage. Alors, ce sera un petit bisou ou un gros ? Et bien ce n’est rien de tout cela, elle approche ses lèvres de mon oreille et me chuchote :

 

– Je savais bien que je la ressucerais un jour !

 

Elle bluffe, bien sûr, c’est si facile de dire ce genre de chose après ! Mais ça me fait plaisir quand même. Elle s’approche de mon gland ouvre la bouche et commence à la faire coulisser dans son palais. J’aimerais en profiter mieux, j’aimerais lui faire l’amour, mais je me dis qu’après tout, la soirée n’est pas finie, je me laisse faire, me contentant de lui caresser la peau des bras, sa peau si douce. A côté, ils ont déjà terminé, je les vois se lever et je crois comprendre qu’ils vont se rincer dans la salle de bain. Je n’aime pas les voir partir toutes les deux, bizarre, les réactions, non ? Je me relâche un petit peu, j’ai un peu mal au sexe avec toutes ces émotions, je demande à Véronique de me pincer le bout des seins, elle le fait, je rebande correctement, je vais partir, je pars, elle récupère tout dans sa bouche et comme la première fois recrache tout dans un kleenex.

 

Il y a une suite ? Non ! Je vais pouvoir souffler un peu ! Véronique me gratifie d’un magnifique sourire :

 

– Viens, on va se rincer !

 

Je la suis dans la salle de bain, Karine et Daniel s’apprêtent à en sortir

 

– Vous pouvez vous occuper de mettre la table, j’ai une de ces faims ! Leur commande Véronique. Ne vous rhabillez pas complètement on va faire une fondue topless !

 

L’idée n’a pas l’air de séduire particulièrement Karine, mais elle ne réplique pas

 

– J’ai une de ces envies de pisser, me précise Véronique !

– Humm ! Je peux regarder !

– Bien sûr gros cochon, j’attendais ta proposition. Daniel m’a dit que tu lui avais dit que tu aimais ça !

 

Elle se met debout dans la baignoire, se concentre quelques instants, puis le jet doré se précipite, c’est trop tentant, j’y mets les mains, me lèche les doigts.

 

– Qu’est-ce que tu fais ?

– Ben tu vois, je goutte !

– Tu ne crois pas que ce serait meilleur à la source ?

– C’est vrai je peux ?

– Puisque je te dis !

 

Elle se retient quelques instants, je me place sous son sexe, ouvre la bouche, et ça repart, j’en reçois un vrai déluge, ne pouvant absorber cette incroyable quantité. Elle rigole, elle s’esclaffe, elle n’en peut plus !

 

– T’es vraiment un gros cochon !

– Ben oui !

– Et tu rebande encore ?

– C’est de ta faute !

– C’est con que tu rebande, parce qu’on aurait bien inversé les rôles !

– Je vais me débrouiller !

– Non, pas tout tout de suite, gardons en pour tout à l’heure ! Allez, on se dépêche de se doucher !

 

J’allais dire, elle est frustrante, mais avec tout ce qu’elle m’a donné, ce qu’ils m’ont donné, je serais vraiment le roi des ingrats de venir me plaindre, je m’amuse quand même par taquinerie à lui arroser les jambes, mais elle fait comme si de rien n’était, je n’insiste pas.

 

On se sèche, on rejoint la salle à manger ou la table est dressée, Daniel est resté à poil, Karine a juste remis sa culotte.

 

– La viande est coupée ? Demande Véronique

– Ben, je suppose, j’ai demandé de la viande à fondue, le boucher a dû la couper ! Répond Daniel.

– Va vérifier ! De toute façon, les autres viandes, elles ne sont pas coupées. Vous vous en occupez les mecs ?

 

Quelles autres viandes ? J’apprends alors qu’il s’agit d’une fondue aux quatre viandes rouges, bœuf, cheval, autruche, et magret de canard ! Ils n’ont pas hésité ! C’est la fête ! Mais voilà qui tombe bien, car je me retrouve enfin en tête à tête avec Daniel !

 

– Je te dois une explication, me dit Daniel, en préalable.

– Oh ! Tu n’es pas obligé, tout se passe très bien de toute façon ! Répondis-je.

 

N’empêche que j’avais envie de savoir quand même

 

– Tu ne veux pas que je te dise alors ?

– Si ! Si !

– Quand nous étions à Bordeaux, nous fréquentions un autre couple. On se voyait en gros une fois par mois et on se mélangeait complètement. Des gens super sympas, bonne mentalité, et tout et tout ! Quand on est arrivé à Paris, on s’est aperçu que ça nous manquait. On a fait les clubs échangistes, mais bof, les annonces mais bof… Et puis j’ai appris à te connaître !

– Pardon ?

– J’ai compris que tu avais des idées libérées sur le sexe, mais je ne savais pas comment aborder le problème, le monde du travail est très bizarre, je me méfie toujours, comme on dit, les amis d’aujourd’hui sont parfois les ennemis de demain. Je ne voulais me retrouver avec une réputation déformée. Alors avec Véronique on a imaginé un scénario, je te faisais croire qu’elle avait le fantasme du troisième homme, tu venais à la maison et d’approche en approche on finissait dans l’ambiance à faire des trucs bisexuels. Le truc aurait été à la fin de te dire :  » La prochaine fois, il faudra venir avec ta femme. » Le plan avait l’air bon, si quelque chose ne marchait pas je devais faire un signe à Véronique et on arrêtait l’affaire !

– Alors !

– Ben c’est ce qui s’est passé, tu n’y étais pour rien, c’est moi qui me suis dégonflé, j’ai imaginé que tu refuserais d’aller plus loin, et qu’un jour ou l’autre tu parlerais, que tu dirais  » Daniel il est à voile et à vapeur « . J’avais été sous tension toute la journée, j’étais remonté à bloc et au dernier moment, pfutt ! Le syndrome de la baudruche quoi !

– Je vois !

– Alors je t’ai évité pendant quelque temps, et puis le naturel a repris le dessus ! Nous, on ne trouvait toujours personne, c’est vrai qu’on ne cherchait pas beaucoup non plus, alors ma femme un jour que l’on parlait de toi, m’as dit « mets-le au pied du mur ! » On a parlé de la façon dont on pourrait faire ça, et elle a voulu te parler, de connaître un tout petit peu plus afin de se faire un avis, voir comment tu réagissais par rapport à ton couple. Après le restaurant, elle m’a dit vas-y c’est tout bon !

– Mais la tronche que tu tirais !

– J’adore jouer la comédie Je mettais tous les atouts pour que la soirée se fasse et qu’elle soit orientée ! Le seul bluff, c’est que notre couple n’était pas à sauver !

– … et c’est comme ça qu’in jour j’ai fini par me faire enculer !

– Tu le regrette ?

– Non !

– Alors tout est parfait, on file à table, moi aussi j’ai la dalle !

– Mais la viande à découper ?

– T’inquiète pas c’est déjà fait, mais fallait bien qu’on cause !

– Ah ! ouais ? Et tu veux vraiment savoir dans quel état d’esprit je suis en ce moment, Daniel ?

– Hum, non, mais je crois que tu vas me sortir quelque chose de coquin, tu as de ces yeux !

– Bouge pas !

 

Je me plaçais alors en face de lui, me baissais à hauteur de son pubis et lui absorbais sa verge, l’enroulant et la cajolant de ma langue

 

– Alors vous venez les mecs ?

– Deux secondes ! On s’occupe des saucisses !

– Oh !

 

FIN

 

© Edvard Stokien – Paris 11/2001

 

Première publication sur Vassilia, le 25/11/2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Mercredi 28 juillet 2021 3 28 /07 /Juil /2021 15:43

Fathia de surprise en surprises 2 - Les trans s'en mêlent par Eddy

Bombe

 

C'est à cet instant que le téléphone sonna !

 

Hector à l'air dépité !

 

- Oh ! J'avais complètement oublié ! Oui, bon, on arrive dans une demi-heure ! Non on n'est pas au magasin ! Il fallait qu'on passe à la maison ! Des problèmes personnels ! Oui, oui, dans une demi-heure, attendez-nous, on arrive !

 

Il raccroche, apostrophe Gisèle, il est question de la signature de je ne sais quel avenant à je ne sais quel contrat. Si j'ai bien compris quelqu'un devait passer au magasin recueillir un document et s'est cassé le nez ! 

 

- Bon on s'excuse ! Dira Hector, Gisèle et moi avons un petit contretemps, c'est bête parce qu'on s'amusait bien. Ce que je vous propose, c'est d'aller bouffer, et après vous allez tous les trois au magasin pour avancer un peu, et on se retrouve tous en début de soirée.

 

Après-midi, restaurant et taxi

 

C'est peut-être le moment de lui dire que je n'ai rien à voir avec le rangement de son magasin, mais nos deux tourtereaux semblent hyper pressés et je n'ai pas le temps d'en placer une. Tout le monde se rhabille. Avec tout cela je n'ai pas joui et j'hésite sur la conduite à tenir.

 

On prend le métro avec Fathia et Denis, direction le centre commercial. Je n'ai vraiment pas trop envie de me farcir le rangement d'un magasin de fringues. Je sais bien qu'au bout il y a la suite annoncée de la partie, mais j'ai l'impression que mon quiproquo peut être découvert d'un moment à l'autre. Tout à l'heure dans le feu de l'action cela n'avait aucune espèce d'importance, mais d'ici ce soir il peut se passer pas mal de choses !

 

- Fathia, j'ai un aveu à te faire !

- Si c'est une déclaration d'amour, je suis déjà prise !

- Ah ? Et quel est donc l'heureux élu !

- C'est un secret !

- Non, je parle sérieusement, je suis entré disons un peu par hasard dans votre magasin et je ne sais pas qui est ce Devrieux ! Donc voilà, j'en ai pas mal profité, mais maintenant je vais vous dire aurevoir ! Cela aura été une belle aventure !

- A vrai dire, on s'en doutait un petit peu, mais on n'a pas eu trop le temps d'en parler ! Mais ça ne fait rien, on va te garder quand même !

- Non, mais attends, je ne cherche pas un emploi de rangeur de magasin, j'ai un boulot fixe et d'ailleurs je dois…

- Ecoute mon bonhomme, tu fais ce que tu veux, mais si tu veux assister à la seconde mi-temps ce soir tu vas ranger le magasin avec nous, c'est le prix à payer, et Devrieux ou pas Devrieux, je crois que ça n'a aucune importance. Et puis il y a autre chose !

- Oui ?

- Nous, on aimerait bien que tu restes !

 

J'allais lui dire que j'avais aussi une vie privée et qu'il faudrait que je rentre et patati patata, mais devant un tel argument je fonds complètement et j'obtempère.

 

Il est sans doute inutile que je vous raconte dans le détail notre après-midi. Après avoir déjeuné assez rapidement d'une pizza à emporter, on m'expliqua ce qu'on attendait de moi ! Quelques heures après, j'étais devenu le roi du cintre et de l'étiquette et trompait l'ennui de ces taches absolument inintéressantes par une ardeur volontariste qui étonna mes deux " collègues ". Nous n'échangions que peu de paroles à l'exception de celles nécessaires au bon déroulement de notre activité. Pourtant à un moment, elle me demanda à brûle pourpoint :

 

- T'es marié ?

- Divorcé !

- Tu vis avec quelqu'un ?

- Pas en ce moment ! Pourquoi ?

- Pour rien, pour savoir !

 

Denis s'aperçu assez vite que Fathia n'avait pas l'intention d'entrecouper ses taches de l'après-midi par des entractes sexuels, et paraissait en être dépité. De Fathia je n'avais plus que son visage à regarder entre deux plongeons dans les cartons de fringues. Mais c'était déjà beaucoup ! Un visage de femme peut être extrêmement érotique. Je ne me lassais pas de ce minois si expressif, de ce nez droit et fin, de ses lèvres joliment ourlées et même de ses fines oreilles si finement dessinées, et s'il n'y avait que ça, sa peau lisse et sans défaut et ses yeux noirs, noir comme ceux d'une sorcière disait Gisèle ! Je lui lançais de temps à autre un petit sourire auquel elle me répondait gentiment mais sans insister. Denis n'avait pas cette chance. Et pour le coup je la trouvais vache, donner un sourire c'est donner beaucoup et notre troisième larron de l'après-midi ne me paraissait pas mériter pas ce quasi-mépris. C'est sans doute la raison pour laquelle, vers 18 heures ce dernier nous avertit qu'il ne pourrait pas rester, qu'il avait des obligations, etc…

 

- C'est malin ! Tu ne pouvais pas le dire avant !

- J'y pensais plus !

- Bon écoute, on s'est bougrement avancé, on a super bossé tous les trois, dans une heure tout va presque être prêt. Alors je voudrais vraiment terminer !

- Vous allez pouvoir terminer à deux !

- T'as rien compris ! Je referais bien la sorcière pour t'obliger à rester, mais je n'ai pas le temps !

 

Du coup, Denis réfléchit un instant, regarde Fathia qui commence à lui faire de grands yeux langoureux, et soudain détale littéralement du magasin !

 

- Ah le salaud ! Mais qu'est-ce qu'il lui a pris ?

- Il a dû se dire que s'il restait une minute de plus, il ne pourrait pas résister à ton charme !

- J'aime pas ça !

- On aurait dit que tu avais quelque chose contre lui !

- Il m'a pris pour une pute ! J'en suis d'ailleurs peut-être une, ce n'est pas une raison pour me manque de respect ! Je m'en fous un peu des mots qu'on me dit, mais pas de la façon dont on me les dit !

 

Elle ne lui avait donc pas pardonné sa tentative de sodomie pendant son étreinte avec Gisèle !

 

- Et pourquoi tu as essayé de le retenir à la fin alors !

- Ben pour Hector, cette bonne blague ! D'ailleurs il faudrait que je lui téléphone !

 

Du coup elle le fait, lui dit que c'est dommage que Denis fasse faux bon. Mais elle présente un visage rasséréné en raccrochant et m'avertit que le maître des lieux lui cherchera un remplaçant 

 

- J'espère qu'il sera bien ! Dira-t-elle en conclusion.

- On verra bien, ça ne m'explique pas pourquoi Hector et Gisèle ne sont pas passé cet après-midi !

- Bof, c'est long tout cela, ils ont sans doute été au restaurant arroser le contrat, et après ils ont peut-être été discuter d'autres contrats. Hector a les affaires dans le sang, il discute le moindre détail, il sent les bonnes affaires. Il sent les fringues comme il sent le sexe, c'est un esthète !

 

On continue à finir de ranger et une demi-heure après c'est Hector lui-même qui nous rappelle, il nous donne rendez-vous à 20 heures dans un petit restaurant du 17ème arrondissement, il nous dit avoir réservé 6 places.

 

- 6 places, il a trouvé deux personnes pour remplacer Denis ?

 

Ça m'embête un peu, je n'aime pas trop rencontrer des inconnus, mais encore une fois je me dis qu'on verra bien, personne ne me retient prisonnier !

 

- Ben oui, il ne me pas donné de précisions, c'est peut-être un couple ?

- Ça lui arrive souvent à Hector d'organiser des petites parties comme ça !

- Ne soit pas si curieux, profite donc de ce qui t'arrive, le reste n'a aucune importance !

 

Ah ! Bon ?

 

On arrive les premiers, on s'assoit en bout de table. J'aime bien les bouts de table, comme ça si la conversation m'emmerde, je peux m'évader, et si ça devient franchement insupportable, je peux même me carapater sans être obligé de bousculer tout le monde pour faire semblant d'aller aux toilettes.

 

Hector et sa compagne finissent par arriver avec un peu (pas mal) de retard. Deux créatures féminines suivent le couple. Chic alors, je ne pouvais pas espérer mieux ! Deux femmes de plus ! Je ne vous dis pas la partouze, deux hommes et quatre femmes ! Je vais être la vedette. A moins que ? A moins que ? Si ces nouvelles nanas sont aussi bisexuelles que les autres, nous les hommes ont va peut-être rester en plan. Je veux bien certes m'amuser avec Hector, mas il n'y a pas que cela dans la vie.

 

On fait les présentations : Il y a Maud, une fausse blonde au visage très régulier et très maquillé et à la voix voilée. La voix ? Se pourrait-il que ? On me présente l'autre ! Gina, une grande mulâtresse au corps sculptural et aux longs cheveux bouclés, on me précise qu'elle ne parle pas beaucoup le français, Gina est brésilienne, ça va j'ai compris ! Hector a été dégotté deux joyeux travelos ! Je m'attendais à tout sauf à ça, et bien ça promets ! 

 

Maud s'assied à côté de moi, Hector devant elle, donc en plein milieu. On commande l'apéro ! On trinque ! 

 

- On trinque à quoi !

- Au sexe propose Maud !

 

Fathia la regarde d'un sale œil, elle n'a pas envie de se faire chiper la vedette de la partie en préparation. N'empêche qu'on lève tous nos verres, on trinque, tchin, tchin. Assez bizarrement la conversation démarre sur les chapeaux de roue sur le sexe, mais n'y reste pas. A ma grande surprise Hector se met à nous narrer des anecdotes sur l'histoire de la table et de la cuisine tout à fait palpitantes, il n'y a que lui qui parle à l'exception de Gisèle qui rajoute quelques propos de ci de là. Mais c'est passionnant, délicieusement raconté, on se régale, j'apprendrais un peu plus tard qu'Hector et Gisèle sont tous les deux d'anciens professeurs d'histoire et qu'ils ont conservé une passion pour cette discipline. Tout le monde est suspendu aux lèvres d'Hector qui se révèle non seulement une personne cultivée et agréable, mais quelqu'un d'intelligent aux idées et aux positions intéressantes. Je me fais la réflexion stupide de dire que Fathia et Maud suivent parfaitement la conversation ! Stupide parce que pourquoi ne l'auraient-ils pas suivi ? Ils n'ont l'air idiot ni l'un ni l'autre ! Seule Gina semble un peu larguée mais sans doute est-ce la barrière de la langue ?

 

Le dessert arrive ! L'ambiance s'est à ce point transformée que personne n'ose faire de digressions. C'est Hector alors lui-même qui débridera l'atmosphère en faisant une illusion graveleuse sur le beignet de banane flambé commandée par Maud :

 

- Et alors ? Je suis une flambeuse de banane ! Répond cette dernière.

- Ah oui ? Fais-nous voir !

- Humm ! Nous sommes au restaurant mais vous allez voir tout à l'heure !

- Personne ne nous regarde !

- Vous l'aurez voulu !

 

Il se tourne alors vers moi !

 

- Avez-vous quelque chose contre les transsexuelles, jeune homme ?

- Non, non, je n'ai rien contre !

- Ouf, j'ai eu peur !

 

Et en disant cela il me fout carrément la main à la braguette. Ce doit être un réflexe, moi quand on me fait ça je me mets à bander instantanément. Il m'aide un petit peu 

 

(je vais par convention à partir de maintenant employer systématiquement le féminin pour parler des péripéties de ces deux transsexuelles, c'est plus facile, plus sympa et plus érotique)

 

Donc elle m'aide un petit peu de ses doigts agiles qui ne tarde pas à dézipper ma fermeture et à s'aventurer le long de la toile de mon slip, dans un premier temps, pour ensuite s'engouffrer à l'intérieur de ce dernier et me palper carrément la verge, pour ensuite la sortir résolument. Me voici la bite à l'air en plein restaurant, mais c'est vrai que placé comme je suis, on a du mal à me voir !

 

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises ! Voilà que Maud se laisse glisser sur sa banquette, elle s'apprête à disparaître, mais stoppe en plein milieu de sa progression : 

 

- J'ai carte blanche ?

- Vas-y ! Réponds Hector !

 

Cette fois, elle disparaît pour de bon, la voici entre mes jambes, elle me masturbe un petit peu, puis très vite engloutit mon membre en pleine bouche. Je ne vous dis pas l'effet que ça fait, être sucé en plein restaurant par une transsexuelle devant quatre personnes qui vous regardent. Moi qui d'ordinaire ne jouit pas très vite, je suis au bout de quelques minutes secoué par des spasmes éjaculatoires et je dois fournir un considérable effort de self contrôle pour ne pas hurler ma jouissance.

 

Maud se relève, et dévoile à notre petit groupe sa langue chargée de mon sperme ! Il la propose à Gisèle qui est assise à sa gauche, mais elle refuse poliment. Maud se redresse alors et tend son visage vers Hector qui lui, accepte l'offrande sans rechigner. Pendant ce temps-là, je m'essuie avec ma serviette.

 

L'ambiance s'est pas mal débridée, mais sans que pour les autres, les choses dépassent l'aspect verbal, on nous sert du café. Gisèle se lève.

 

- Tu vas où ? L'apostrophe Hector

- Je vais pisser, il faut te demander la permission ? C'est nouveau ?

- Si tu pouvais te retenir, ça ne me déplairait pas de faire un petit délire uro une fois rentrés à la maison !

- Et tu te figures que parce que je vais pisser maintenant, je n'aurais plus envie à la maison ?

- Bon admettons ! Et là, tu ne pourrais pas faire dans un verre ?

- C'est pas un verre qu'il me faudrait c'est une soupière !

 

Elle rigole et se dirige vers les toilettes.

 

- Bon ! Se console, Hector, on verra tout ça à la maison ! Puis se tournant vers moi : " Au fait tu n'aimes peut-être pas ce genre de choses ? "

 

Je le rassure.

 

- J'en étais sûr !

- C'est facile de dire ça après !

- Non, j'en étais sûr, je t'expliquerais pourquoi tout à l'heure.

 

Gisèle revient, elle a un sourire énigmatique et malicieux accroché au coin de ses lèvres. Elle se rassoit.

 

- Tiens, passe-moi ton verre, Hector, tu vas voir que moi aussi je peux être capable de délirer à fond !

- Chic, tu t'en es gardée une petite goutte alors ?

- Non, ce n'est pas tout à fait cela, c'est encore plus pervers !

- Fichtre ! Qu'est-ce qu'elle va nous inventer ?

 

Gisèle ouvre alors sa main, dévoilant la minuscule culotte qui y était cachée. Elle est trempée de son urine. Elle la presse alors au-dessus du verre comme elle le ferait d'un citron. Le récipient se remplit d'un peu de liquide vaguement jaunâtre !

 

- Maintenant bois !

 

- C'est que ce n'est pas très correct de boire seul !

- C'est un cadeau personnel, les autres en auront autant qu'ils le veulent tout à l'heure !

- C'est une promesse ?

- C'est une promesse ! Alors maintenant cesse de discuter et bois !

 

Hector surpris par l'attitude sa compagne, ne se dégonfle pourtant pas, il lève son verre

 

- A votre santé !

 

Et il abreuve le liquide cul sec, sous les applaudissements enthousiastes de notre petite compagnie.

 

C'est Hector qui donnera le signal du départ, nous précisant qu'on était tous un peu pressé de passer à des choses encore plus coquines en privé. C'est à ce moment-là que nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions monter à six dans la voiture. Il fallait donc qu'un ou deux d'entre nous se débrouillent par leurs propres moyens. Et alors que Fathia s'apprêtait à dire quelque chose se fut Maud qui fut la plus rapide et qui déclara :

 

- Ça ne fait rien, je vais vous rejoindre en métro avec mon biquet !

 

Je ne compris qui était le biquet en question que quand la joyeuse transsexuelle me mis son bras sous le mien.

 

Un peu paumé dans ce quartier de Paris que nous ne connaissions ni l'un ni l'autre, nous laissions rapidement tomber la recherche d'une station de métro pour faire plus simple et attendre un taxi. L'attente fut rapide. Maud s'était pris "d'affection" pour moi et n'arrêtait pas de me faire des bisous dans le taxi, sous le regard égrillard du chauffeur qui n'en perdait pas une miette. Les petits bisous devinrent vite de plus en plus osés et nous nous roulions carrément des pelles d'enfer.

 

- Profitez-en, faites comme si je n'étais pas là, vous savez j'en ai vu d'autres ! Ne vous gênez surtout pas pour moi !

 

Ah ! Oui, puisque c'était comme ça, et excité comme j'étais, je n'allais pas jouer les timides, et quand Maud pour la deuxième fois de la soirée me tata la braguette, je répondais en soulevant sa jupe à la recherche de la culotte, je la caressais, y trouvais une jolie bosse dont je caressais les formes avant de la libérer de son tissu. Je sortais ainsi une jolie queue de taille moyenne de belle forme et surtout bien raidie.

 

- Elle est belle, hein ? Demanda Maud.

- Humm ! Ravissante !

- Et vous le chauffeur, vous la trouvez comment ?

- Oh ! Moi vous savez, ce n'est pas mon truc ! Mais chacun fait ce qu'il veut !

- Vous n'aimez pas les bites alors ?

- Si la mienne !

- Ah ! bon ! Elle est si exceptionnelle que ça ? Vous nous montrerez tout à l'heure ?

 

Le chauffeur un peu désarçonné ne trouva pas de réplique propre à relancer ce passionnant échange. Quant à moi je branlais cette belle tige de chair, puis saisi d'une impulsion irrésistible, en approchait mon visage, et en attrapait le gland avec mes lèvres avant d'humecter tout cela et de la faire coulisser dans ma bouche ! 

 

- Ne me fait pas jouir, il faut se garder des réserves pour tout à l'heure !

- En fait si, ça m'excite ce que vous faites ! Dit subrepticement le chauffeur !

- C'est possible, mais ce n'est pas la peine de tourner à gauche pour prolonger le plaisir, c'est tout droit, c'est à 400 mètres et on est arrivé !

- Ah ! Excusez-moi c'est la fatigue !

 

Bizarrement, le mec, après avoir stationné, ne nous demande pas le prix de la course, sort du véhicule, et nous ouvre la porte !

 

- Je vais vous faire un aveu, voilà longtemps que je fantasme sur les travelos, mais je n'ai jamais osé franchir le pas, j'ai cru comprendre que vous vous rendiez à une sorte de partie, est-ce qu'il vous serait possible de m'y introduire ?

 

- Vous introduire ?

 

Il se rend compte à ce moment-là du quiproquo que peut provoquer sa requête, devient tout rouge.

 

- Je, je voulais dire…

- On a compris, répond Maud, non ce n'est pas possible. C'est un cercle très privé, mais si tu veux me sucer la bite c'est 40 euros !

 

Le mec est complètement troublé, il regarde Maud, semble hésiter.

 

- Bon, alors tu te décides ? Parce que nous, on nous attend !

- 40 euros pour vous sucer la bite ?

- Oui et dépêche-toi, parce que tout augmente en ce moment !

- Euh, j'aurais préféré le contraire !

- Tu veux qu'on te suce !

- Oui, enfin que vous me suciez, vous !

- Tu rêves ou quoi, tu crois que c'est la fête, ce soir ? Tu nous suces cinq minutes et si t'as envie de jouir, tu peux te branler en même temps !

- Je…

- Alors ? Oui, ou non ?

- Je ne sais pas !

- Je te plais ou pas ?

- Bon allez d'accord, on fait ça où ?

- Ben dans ta charrette, on va tous s'asseoir à l'arrière, et toi tu vas te mettre au milieu, et tu vas nous sucer à tour de rôle !

- Euh, monsieur ce n'est peut-être pas utile, dit-il en me regardant !

- Non ! Tu nous suces tous les deux ou rien du tout !

- Bon, ben tant pis, bonne soirée, je me casse !

 

Il referme alors les portes-arrières, rejoint sa place au volant et démarre sans nous demander le prix de la course !

 

Nous le voyons stopper à environ 50 mètres.

 

- Qu'est-ce qu'il fabrique ?

- Il hésite ! Me dit Maud ! Pour lui le pas à franchir est énorme, mais il va y penser toute la nuit et il le franchira un jour !

- Pourquoi il pile, alors ?

- Il se ment à lui-même, il se dit qu'il va peut-être accepter, mais en fait, il attend qu'on disparaisse. Tiens, roule-moi un patin, là tout de suite.

 

Ça ce n'est vraiment pas une corvée et j'embrasse goulûment la joli transi. Je vois d'un œil notre chauffeur entamer une lente marche arrière vers notre direction. Maud se détache de moi et lui fait signe de venir. Il continue de reculer, il est à cinq mètres de nous. Encore quelques mètres, il devrait alors sortir de voiture et accepter la proposition de Maud.

 

- Il va le faire ou pas ? demandais-je à Maud 

- Non !

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

- Je connais les mecs !

- Pas si sûr !

- On parie ?

- On parie quoi ?

- Celui qui a gagné encule l'autre ?

- Tu parles d'un pari, ce genre de chose on l'aurait fait de toute façon !

- ça fait rien c'est symbolique !

 

Le chauffeur sort du véhicule !

 

- Tu vois j'ai gagné ! dis-je à Maud.

- Pas encore, pas encore !

- Euh, dit le chauffeur, je suis un peu pressé ce soir, mais si vous aviez une carte, un numéro de téléphone ?

- Ok ! Si tu nous suces, je te donne ma carte !

 

Le chauffeur qui croyait avoir trouvé un bon plan se retrouve dépité !

 

- Pffuit, pédés va !

 

Et cette fois, il disparaît pour de bon !

 

- Ben tu vois j'ai gagné !

 

La partie est repartie

 

Nous montons, nos quatre complices nous attendent :

 

- Ben alors, vous en avez mis du temps, on commençait à s'inquiéter !

- On est tombé sur un taxi qui nous a baladés un peu et qui ne savait pas ce qu'il voulait !

 

Je m'attendais à ce qu'ils aient commencé les "hostilités" sans nous attendre, mais non, ils sont en " tenues de ville ", trois sur le canapé et Hector sur un rocking-chair, ils regardent la télé ! Une cassette, un film de cul ?

 

- Je montrais à mes amis un vieux documentaire que j'avais commenté pour la télé, c'est un truc sur les orgues de foire !

 

Des orgues de foire ? Il se fout de ma gueule ! Je jette un coup d'œil, non c'est bien ce qu'il disait. Quel personnage énigmatique capable de passer de la partouze la plus débridée à de grands monologues sur l'histoire de la table, au commentaire d'un documentaire ou à la conduite d'une négociation sur un stock de fringues à la mode !

 

- Bon allez, on va arrêter ça ! On va faire un peu les fous une petite heure, ou alors deux petites heures, ou même plus on ne peut pas savoir d'avance ! On en était où Fathia ?

 

Fathia qu'on n'a pas trop entendu depuis le début de la soirée, a l'air toute étonné que l'on s'adresse à elle :

 

- On n'en était nulle part ! Tu veux que je dirige un peu les opérations ? C'est ça ?

- Du moins au début ! Oui !

- Ben je crois que Gisèle vous a fait une promesse ?

- Ah ! T'oublies rien, toi, hein ?

- Non, je n'oublie pas grand-chose, Gisèle !

 

Elle dit cela bizarrement en appuyant les mots, s'il y a un double sens dans cette phrase je ne le saisis pas, mais sans doute n'est-il pas pour moi ?

 

- Bon une promesse est une promesse ! Asseyez-vous, vous autres, je vais me mettre à l'aise !

 

Gisèle se déshabille devant nous, assez vite, trop vite, je suis toujours sensible au charme d'un strip-tease pratiqué avec une lenteur calculée, où tout est basé sur le prochain carré de chair que l'on va découvrir ! Non, là ça fonce ! Elle se retrouve rapidement vêtu de son seul soutien-gorge, n'ayant pas remis de culotte depuis sa sortie du restaurant. Elle le retire, elle est nue comme un ver, comme ce matin. C'est une belle femme, le temps ne l'a presque pas atteinte, et j'aime bien ses seins qui malgré leur blancheur brillent à la lumière. Elle disparaît un moment de la pièce, puis revient rapidement avec une sorte de saladier transparent. Elle le place sur la table de la salle à manger, dans le coin repas du salon.

 

- Allez, approchez-vous !

 

Elle grimpe alors sur la table, s'accroupit au-dessus du saladier, se concentre quelques secondes et se met à le remplir de son urine qui coule à présent en un joli filet doré. Nous sommes tous autour de la table en train d'admirer ce surprenant tableau vivant. Elle avait décidément une grosse envie malgré le fait qu'elle ait déjà mouillé sa culotte au restaurant. Le saladier doit contenir environ un litre de liquide. 

 

- Allez, on ne touche à rien ! Dit-elle en desescaladant la table. Délire pour délire on va continuer !

 

Elle part de nouveau dans la cuisine, en revient avec une louche qu'elle pose dans le saladier puis ouvre le vaisselier du salon et en sort cinq flûtes à champagne !

 

- Il en manque une Gisèle ! Lui fait remarquer Hector !

- Mais, non !

- Tu ne trinques pas, alors ?

- Mais si ! Il ne comprend rien celui-là ! Voilà, l'un d'entre vous va avoir l'honneur pendant que nous trinquerons de me nettoyer la chatte avec sa langue !

- Oh ! Mais elle est en pleine forme Gisèle ! Feint de s'étonner son compagnon !

- Mais il y a un mais, celui qui fera ça s'engage après m'avoir nettoyée à ne plus me toucher de la soirée ! Et bien sûr Hector est hors-jeu !

 

Du coup on se regarde tous, cruelle décision, j'ai tendance à refuser, je ne vois pas pourquoi je me priverais de ses caresses, ni que je priverais son corps des miennes. Et puis des foufounes à lécher, il y en aura d'autres, enfin d'autres, il y a celle de Fathia ! Ah Fathia ! Tiens c'est ma préféré, j'ai décidé cela !

 

- Si tout le monde refuse, on va tirer au sort !

 

Finalement Maud dit quelque chose à Gina, laquelle Gina se baisse alors pour laper le minou de la blonde ! Je ne suis pas très sûr qu'elle ait tout compris… Mais qu'importe ! Nous trinquons. Nous buvons. Nous sommes des cochons et heureux de l'être !

 

Hector se tourne alors vers Fathia :

 

- Alors Fathia ? On fait quoi maintenant ? 

- Je n'en sais rien, je manque d'inspiration !

 

Elle ne regarde même pas Hector en lui répondant, c'est moi qu'elle regarde, un regard troublant, un regard qui dépasse le simple désir physique, il se passe quelque chose, je lui rends son regard, elle cligne légèrement de l'œil, puis tape dans ses mains :

 

- Ce que j'aimerais bien, c'est que Gina quand elle aura fini de laper Gisèle, elle nous fasse un petit strip-tease.

 

Gina, nous l'avons dit est une métisse brésilienne assez grande, aux longs cheveux bruns qui lui descendent en ondulant sur les épaules. Elle est vêtue d'une robe beige assez classique, relativement décolleté et s'arrêtant juste au-dessus des genoux. Une très large ceinture noire est censée finir d'habiller le tout.

 

- Moi ! strip-tease ?

- Oui toi strip-tease !

- Mouzique ! Alors ?

- Allons-y pour la mouzique ? Classique, Jazz, disco ?

- Techno !

- Tu as ça Hector ?

- Non, passe-lui le Boléro de Ravel, ça ira très bien !

 

Les notes du Boléro envahissent alors la pièce

 

- Ça pas techno !

- Tu devrais t'en tirer quand même ! Lui indique Maud.

- Moi essayer !

 

On va s'asseoir, elle reste plantée là comme un piquet, elle a l'air de s'imprégner de la musique, de se demander ce qu'elle va bien pouvoir en faire, puis soudain demande :

 

- Vous voulez strip-tease juste à poil ou strip-tease porno ?

- C'est quoi ton strip porno ?

- Comment on dit en français ? Demande-t-elle à Maud

- La totale !

- Voilà, la totale !

- Alors allons-y pour la totale !

 

Gina se met à tourbillonner au rythme envoûtant de la musique. Je me suis assis dans le canapé et Fathia est venue à mes côtés, j'en suis tout ému, mais à ma droite il y aussi Gisèle qui est évidement restée toute nue. Ce doit être un réflexe, une cuisse nue à côté de moi, à quelques centimètres de ma main, il faut que je la caresse, et bien sûr, elle se laisse faire. Maud, elle, s'est assise dans le rocking-chair sur le genou d'Hector qui la caresse tendrement.

 

Je pensais le strip-tease de Gina classique, il ne le fut pas tant que ça. Elle commença par enlever sa gigantesque ceinture qu'elle s'amusa à faire claquer dans les airs à la manière d'un fouet, puis elle fit virevolter le bas de sa robe, afin que l'on distingue bien la petite culotte en dentelle rouge. Elle laissa alors le vêtement retomber le long de ses cuisses, y glissa la main par en dessous et enleva ainsi son sous-vêtement qu'elle envoya promener à l'autre bout de la pièce dans un grand éclat de rire :

 

- Faudra que je le récoupère !

 

Elle s'amusa ensuite à coller le tissu de sa robe contre son entre-jambe afin que nous devinions la forme de son sexe. Elle tendait le tissu au maximum, à ce point que l'on voyait maintenant son pénis entrer en érection. Voilà qui était bien troublant ! Elle recommence à virevolter, la robe monte, son sexe apparaît quelques instants, elle recommence plusieurs fois le même manège, puis elle se dirige vers moi et me met la main à la braguette. Du coup ma bite déjà assez excitée se met à raidir à toute vitesse. Gina se recule et fait signe aux deux femmes :

 

- Dégagé loui la bite !

 

Elles se prennent au jeu et comme des furies, me dézippent la braguette, sortent ma queue de son logement, puis estimant que ça ne suffit pas, font descendre pantalon et slip sur mes chaussettes. Ayant horreur d'être à moitié à poil et espérant bien que quelqu'un va s'attarder à me pincer les tétons j'enlève alors moi-même le haut.

 

 Et voilà notre transsexuelle qui revient, elle me touche un peu la queue, se baisse et y dépose un " chaste " bisous, puis elle retrousse carrément sa robe et la retire par le haut. Le voici la quéquette à l'air et revêtue simplement de son soutien-gorge. Elle a un sexe supérieur à la moyenne sans pour autant être monstrueux, comme beaucoup de métisse la peau de sa verge est beaucoup plus noire que celle de son corps et le gland est particulièrement sombre. Mais c'est très joli ! Elle s'avance vers moi la main sur son sexe bandé ainsi dirigée vers moi ! C'est pour ma bouche, je suis prêt à l'accepter et j'ouvre déjà les lèvres, mais notre Brésilienne est facétieuse, et elle se détourne un petit peu vers sa gauche et dirige son membre vers Gisèle. Celle-ci qui ne l'attendait pas vraiment accueille l'organe avec ravissement, à tel point que lorsque Gina veut reculer sans doute pour aller tester d'autres accueillants palais, Gisèle s'accroche à sa proie en lui agrippant les fesses et en continuant à sucer.

 

Kessia27- Eh, vous deux, vous trichez dit soudain Hector ! Normalement Gina n'a plus le droit de te toucher !

- Qui sait qui va avoir un gage ? S'exclame soudain Fathia moqueuse ! 

 

La voici qui se réveille ! Les gages et les punitions, ça a l'air d'être son truc ! 

 

- Qu'est-ce qu'on va lui faire à Gina ?

- Je n'en sais rien ! réfléchit Fathia, l'enculer avec mon gode ? Pour elle ce n'est pas un gage, elle va se régaler !

- Hum, tu dois faire ça très bien !

 

J'espère ainsi réveiller sa mémoire et lui donner des idées, j'ai en fait envie que Fathia s'occupe de moi, alors si cela doit passer par une séance d'engodage, après tout pourquoi pas ?

 

- T'inquiète pas mon biquet, tu ne perds rien pour attendre !

 

Et ce disant elle me fait un petit bisou sur le bout des lèvres ! Je fonds !

 

Pendant ce temps Maud est obligé de se lever pour expliquer à Gina qu'elle s'est mise hors-jeu, mais notre brésilienne a de sérieux problèmes de communication, et comme personne ne sait quoi lui donner comme gage, on l'en exempte et on lui demande de continuer. Elle se recule, s'avance et comme tout à l'heure revient en dirigeant sa bite vers moi ! Je parierais qu'au dernier moment elle va l'offrir à Fathia. Gagné ! Non perdu, elle fait deux changements de direction et revient vers moi. J'ouvre une large bouche, le contact est délicieux, mais elle m'impose ses méthodes. Les rares quéquettes que j'ai eu l'occasion de déguster, j'ai préféré les lécher que les sucer et quand je suce, je me concentre vers le gland et le prépuce, je ne vais pas plus loin n'ayant pas pris des cours d'avaleur de sabre. Gina, elle me fout carrément tout ce qu'elle peut dans la bouche à tel point que je suis obligé de me reculer. Elle se retire et l'offre cette fois sans effectuer de nouvelles feintes à Fathia. Elle est maline Fathia, pour l'empêcher la jolie trans de diriger la fellation elle lui attrape la queue de ses doigts et se met à tourbillonner de la langue sur la partie dégagée. 

 

Gina se dirige ensuite vers le rocking-chair, fait signe à Hector de se déshabiller, il le fait à toute vitesse et pendant ce temps je demande à la brésilienne de nous dévoiler ses seins. Par chance elle comprend et nous dévoile une superbe poitrine colorée aux tétons très sombres. Saisi de je ne sais quelle réflexe conditionné, je me lève et je les lui caresse ! Surprise ! Immense surprise, la plupart du temps la poitrine des transsexuels ont une consistance très chirurgie plastique, pas celle-ci ! On dirait vraiment des seins de femmes. On m'expliquera un peu plus tard qu'il existe plusieurs méthodes pour modeler les seins, et qu'à côté de la classique implantation de silicone, il se pratique aussi des techniques à base de coussinets gonflés à l'eau distillé et sucrée. Notre transsexuelle se laisse peloter quelques instants sans mot dire puis revient au sujet qui l'intéresse, Hector qui maintenant est nu comme un ver.

 

- A yenou !

- Pardon ?

- A yenou et souce la bite !

 

Il a compris cette fois, et s'applique à sucer le travelo tout en se tripotant la sienne 

 

- Tu aimerais que je t'encoule !

- Si ! répond Hector en portugais

 

Je me souviens alors que ce matin Gisèle s'était plus ou moins opposé à ce que Fathia l'encule avec le gode. Là, elle ne dit rien, bizarre !

 

Gina se revêt d'un préservatif, fait mettre Hector à quatre pattes et commence à lui écarter ses fesses de ses mains.

 

- C'est pas assez loubrifié ! Quelqu'un pour lui lécher le trou ?

 

Il désigne un peu au hasard semble-t-il, Fathia pour accomplir cette tâche. Celle-ci estimant sans doute qu'aller faire une feuille de rose à un homme qui va se faire enculer en restant elle-même habillé serait une faute de goût, entreprend de se déshabiller. C'est alors que Gisèle intervient et me donne un coup de coude :

 

- Vas-y toi, ce sera plus marrant si c'est un homme qui le fait, et puis tu es déjà à poil.

 

Fathia regarde Gisèle d'un air interrogateur, ne comprenant manifestement pas sa réaction, mais cette dernière fuit son regard. Quant à moi je ne suis pas très enthousiaste, j'ai accompli cette pratique ce matin, mais dans le cadre d'un petit gage SM. Ce soir je suis beaucoup moins motivé. J'hésite ! Fathia qui est maintenant complètement nue, hésite aussi ! Nos regards se croisent un instant !

 

- Bon j'y vais ! Se décide cette dernière !

 

C'est à cet instant précis que nous avons frôlé la catastrophe 

 

- Non, tu n'y vas pas ! Hurle Gisèle qui se lève et attrape violemment Fathia par les cheveux.

 

Cette dernière surprise, a à ce moment-là le réflexe qui faillit tout faire dégénérer, elle retourne une gifle à l'autre femme avec une telle force qu'elle chancelle. Fathia porte alors sa main à sa bouche se rendant compte de la gravité de son acte. Gisèle se relève alors et saute littéralement sur la petite beurette. Les deux femmes roulent à terre. Personne ne comprend plus rien.

 

Quelle mouche a donc piqué Gisèle, puisque c'est bien elle qui a commencé ? Nous nous sommes tous levés et faisons cercle ! Hector à l'air affolé :

 

- Séparez-les ! Séparez-les !

 

Facile à dire, elles gigotent de partout ! Le combat paraît incertain, Gisèle est plus lourde, mais Fathia plus jeune et plus nerveuse, elle a rapidement le dessus, et réussit à immobiliser son adversaire ! Il n'y a déjà plus de combat.

 

Fathia relève la tête, se rendant compte qu'elles se donnent en spectacle.

 

- Ecoutez, ne restez pas là, allez tous vous rasseoir, c'est un malentendu, dans cinq minutes ou se sera réglé ou on se dira au revoir.

- Mais Gisèle, qu'est ce qui t'as pris ? Tente Hector !

- Laissez-nous cinq minutes ! Juste cinq minutes, c'est une histoire de femmes, vous ne pouvez pas comprendre ! Tout va bien se terminer j'en suis presque sûre

 

On se recule, on se rassoit, Hector en dernier presque à remord. 

 

- Gisèle je suis désolée ! lui dit Fathia

- Ta gueule, pétasse !

- Je suis peut-être une pétasse, mais je suis désolée, la violence n'a jamais rien réglé !

- C'est facile à dire quand on domine l'autre !

- Si tu veux, je lâche ma prise, mais tu me promets de discuter calmement !

- T'es qu'une pétasse !

- Tu l'as déjà dit ! Gisèle, je veux simplement savoir pourquoi tu t'es jetée sur moi !

- Tu le sais très bien !

- Non, Gisèle, je ne le sais pas !

- Tu crois que je n'ai pas compris ton manège !

- Explique-moi mieux !

- T'es qu'une pétasse !

- Oui, je sais, mais explique-moi mieux quand même !

 

Finalement on entendait tout, je ne me lassais pas d'admirer la maîtrise avec laquelle Fathia essayait de décanter la situation.

 

- Tous les prétextes sont bons pour que tu fasses des trucs avec mon mari !

- Mais, Gisèle, vous m'avez aussi embauché pour ça !

- Oui, mais tu vas trop loin !

- C'est toi qui a l'impression que je vais trop loin, mais d'accord tu sais bien que je ne te veux aucun mal et que je n'ai aucune envie de prendre ta place. On discutera demain tous les trois et on prendra les décisions qui s'imposent. D'accord Gisèle ?

- Tu accepterais de ne plus y toucher ?

- Oui !

- Tu ferais ça ?

- Oui ! A une condition !

- Une condition ?

- Oui, c'est que toi, je puisse continuer à te toucher !

- Ah, non c'est pas vrai ! Et tu…

 

- Tais-toi, on s'embrasse et on fait la paix !

 

Fathia a relâché son étreinte, les deux femmes s'embrassent à présent, passionnément. Gisèle se dégage

 

- Ça va ? demande quelqu'un.

 

Les deux femmes se relèvent !

 

- Oui, ça va j'ai pété les plombs, allez la fête continue, je suis désolé, je… je … 

 

Elle s'assoit sur le canapé, se met à chialer comme une madeleine, elle est en pleine crise nerveuse ! Du coup Hector se ramène !

 

- Mais qu'est ce qui se passe ?

- Je t'expliquerais ! Dit-elle entre deux sanglots.

- Non, explique ! Ou plutôt non, attends !

 

Puis il se tourne vers nous :

 

- Je crois qu'on va en rester là ! Ma femme est très fatiguée !

- Mais non ! Intervient Gisèle, on fait une pause un quart d'heure et après on verra bien ! Fathia soit gentille, sert du champagne à tout le monde, il doit y avoir des petits gâteaux dans le placard de la cuisine.

- Alors ?

 

J'étais un peu gêné sur mon canapé, mais j'entendais tout

 

- Alors je suis jalouse, tu sais bien que j'aime le cul ! Depuis qu'on a recommencé à partouzer, on s'éclate bien, mais on a commis l'erreur d'embaucher Fathia, cette fille est formidable, j'adore jouer avec elle, mais je ne supporte pas qu'elle te touche. Ou plutôt je ne supporte pas de la voir te toucher ! Quand je ne la vois pas faire, je m'en fous. C'est de la jalousie, de la jalousie pure et simple, ça ne se commande pas, je suis la reine de connes, d'autant que je ne pense pas qu'elle espère quelque chose !

- On fait quoi ? Je dis à nos amis de partir ?

- Non, on va relancer tout cela, quand j'ai vu que la partie allait tourner uro, j'étais contente, tu sais comme j'adore ces trucs-là ! Et puis, tu as vu, on ne peut jamais vraiment diriger une partouze, au bout d'un moment tout nous échappe !

- Tu veux qu'on se retire et qu'on les laisse jouer ensemble ?

- Non.

 

Fathia a eu la diplomatie de ne pas se presser pour ramener le champagne. Elle revient maintenant.

 

- Et, oui dira Hector, il n'y a que dans les films X que les partouzes sont sans histoires. Le tout c'est de se comporter en gens intelligents et nous avons je crois deux femmes formidables parmi nous ce soir :

- Arrête Hector, tu vas me refaire chialer !

- Et pour vous prouver qu'il n'y a plus de problèmes, elles vont s'embrasser de nouveau !

 

Elles le font sous les applaudissements du petit groupe.

 

- Y s'est passé quoi ? demande Gina.

 

Non, ce n'est pas vrai, il faut tout lui expliquer à celle-ci. On trinque ! Mais cette crise à malgré son issue heureuse considérablement alourdie l'atmosphère. Ça sent le pot d'adieu ! On a l'air fin notre flûte de champagne à la main tous à moitié à poil, à l'exception notable de Maud qui est tout de même fort débraillée.

 

Il se passa alors quelque chose de curieux, le groupe n'ayant pour l'instant plus rien à se dire, les participants se rapprochèrent par deux ou trois, parlant à voix basse comme pour ne pas déranger les autres. C'est ainsi que Fathia se retrouva près de moi :

 

- Alors ? Pas trop déçu ?

- Non, et puis ça m'a permis de te connaître !

 

Elle se rapproche encore plus de moi, mutine. Lorsque " l'appel de la chair s'endort, il suffit de la caresser pour le réveiller " a dit je ne sais plus quel poète. Ais-je vraiment besoin de la caresser alors que ce corps si près, ses formes, sa peau, son odeur, viennent à ma rencontre. Pourtant je le fais, et avec la plus grande tendresse dont je suis capable je lui caresse les fesses.

 

- J'aime qu'on me caresse les fesses !

 

Elle me prend par la taille, se laisse faire, elle a l'air contente et moi je suis aux anges. Soudain j'entends un rire que je ne n'avais pas encore entendu ! Je me retourne c'est Gina qui rigole comme une bossue de je ne sais quel propos que lui tient Hector ! Je tends l'oreille et m'aperçois que notre prof d'histoire essaie de placer à la belle brésilienne des brides de phrases en portugais ! En plus il est polyglotte, le mec ! Quant à Gisèle et Maud elles parlent ensemble, mais je n'ai pas l'impression que le sujet soit d'un érotisme brûlant. 

 

Alors la partouze repartira ou la partouze ne repartira pas ? Je m'en fous un peu, ce que je veux maintenant c'est rester un moment auprès de Fathia. Ici ou ailleurs ? Quelle importance ? Mais me suivra-t-elle ailleurs ?

 

Hector caresse à présent tant qu'il peut sa brésilienne préférée qui se remet à rebander et qui l'entraîne vers le canapé. Ils s'y précipitent, s'y engouffrent ! On est passé à un autre stade, ces deux-là n'ont plus trop envie de se donner en spectacle, ils ont simplement envie, très envie de faire l'amour. Je crois alors opportun de profiter de l'exemple donné, et je prends la main de Fathia pour l'entraîner un peu plus loin !

 

- Où tu m'emmènes ?

- On va faire comme eux !

- Tu voudrais bien, hein ?

- Si tu savais comme j'en ai envie !

- C'est ta bite qui parle ou c'est ton cœur ?

 

Qu'est-ce que c'est que cette question idiote ?

 

- C'est les deux, mais ils ne sont pas très bien coordonnés !

- Ah ? Explique-moi ! 

- J'ai envie de faire l'amour avec toi, mais j'ai aussi envie te dire combien tu es désirable, excitante, tu es belle Fathia !

- Humm, je t'adore toi ! Allez viens que je te saute !

 

Quelle poésie ! Et quelle inversion des rôles. Elle me balance carrément sur l'extrémité libre du canapé d'angle en rigolant !

 

- Attend-moi ici, tu ne vas pas le regretter !

 

Où est-elle partie à présent ? Mais voici que Maud s'approche de moi :

 

- Ça va biquet ?

 

Je l'informe qu'effectivement le biquet ne va pas trop mal, mais je ne sais pas trop comment faire par contre pour lui expliquer que j'aurais souhaité rester en tête-à-tête avec Fathia !

 

- Humm, j'ai très envie que tu me déshabilles, pièce par pièce en prenant bien ton temps, en m'embrasant sur chaque partie de mon corps que tu vas découvrir, ça te plairait comme programme ça ?

- Ma foi...

- Hein dis-le que tu en meurs d'envie ? Que tu as envie de revoir ma petite bite et de la mettre dans ta bouche !

- C'est que...

- C'est que quoi, tu ne vas pas me dire que tu la voudrais dans le cul aussi ?

- Mais non...

- Comment non ? Tu as peur que je te fasse du mal ? Détrompe-toi je vais t'enculer avec plein de douceur !

- Ben alors qu'est-ce que tu attends pour le foutre à poil ?

 

Ça c'est Fathia qui est revenue. Elle semble pour sa part s'accommoder très bien de ce qui reste pour moi un contretemps. Et puis je découvre à présent ce qu'elle était partie chercher. Elle est comme ce matin de nouveau harnachée de son gode ceinture.

 

- La jupe d'abord !

 

Je retire donc la jupe droite en cuir noir de Maud, la fait glisser sur ses pieds et la range délicatement sur un dossier de chaise. La seule étendue de chair que cet enlèvement me permet de découvrir est l'espace restreint situé entre le haut du bas et le porte jarretelle, et j'y dépose un chaste baiser. Je déboutonne ensuite son petit chemisier vert amande, découvrant ainsi un ravissant soutien-gorge en dentelle moulant sa jolie petite poitrine. Tout cela commence à me faire de l'effet, j'aurais mauvaise grâce à dire le contraire, mais en avais-je réellement besoin ? J'embrasse le haut de ses seins, puis fait glisser le chemisier, lui dénudant ainsi les épaules, de jolies épaules assez fines et parsemées de petites taches de son. Je les embrase à leur tour. Je dégrafe alors le soutien-gorge, approche mes lèvres des tétons roses de sa poitrine. Ah ! Il faut toujours faire des comparaisons et il est vrai que son contact n'est pas aussi agréable que celle de Gina. Mais, bon, tout cela est bien émoustillant quand même ! N'ayant pas l'intention de lui enlever ses bas et son porte jarretelle à moins qu'elle ne me le demande, je passais directement à la culotte, et plutôt que de l'enlever tout de suite, je préférais m'attarder sur le modelé de son sexe, afin de le sentir se raidir au contact de ma main. Quelques secondes plus tard, sa bite avait changé d'aspect, je pouvais maintenant la sortir, et ne retirais la culotte qu'après. J'avais déjà vu sa queue dans le taxi, mais là cette belle bite bandée émergeant de son corps complètement épilé et habillé simplement de porte jarretelles et de bas me fit un effet extraordinaire, et sans plus réfléchir une minute je la prenais dans ma bouche et entamait une fellation des plus débridées, à ce point que Fathia dû me faire stopper :

 

- Hum... il me semble que tu as oublié de lui embrasser les fesses !

 

Je m'empressais de combler cette lacune et lui décochais une série de bisous sonores sur ces petits globes charmants. D'une façon quasi naturelle je lui écartais ensuite tout cela pour venir faire fureter ma langue à l'entrée de son trou du cul. Et cela ne me posait aucun problème. Autant j'avais eu des réticences à faire feuille de rose à Hector, autant là, à la limite j'en redemandais ! Mais il faut dire que dans ma façon de voir les choses (dans mon code comme diraient les structuralistes) les transsexuelles ne sont pas des hommes, ni des femmes d'ailleurs, non c'est vraiment un troisième sexe, des femmes à bites en quelque sorte !

 

Je bandais tellement que pour la première fois de ma vie, j'avais une envie réelle de sodomiser Maud. Et je l'aurais sans doute fait si Fathia ne s'était pas mise soudain à s'impatienter en piaffant des :

 

- Et moi ? Et moi ?

 

Incapable de résister à cet appel, je me jetais sur elle, et la caressais, l'embrassais, la léchais, lui suçais les seins, lui mordillais les oreilles, me transformais en ouragan. Evidement cette saloperie de gode ceinture me gênait considérablement, je lui proposais de retirer ce machin devenu en l'instant ridicule :

 

- Non ! Lèche-le !

- A non pas deux fois dans la même journée !

- Si ! Ça m'excite !

 

Ah ! Bon dans ce cas, je m'exécute et tandis que je lèche le mandrin en plastique, je sens une humidité frétiller sur mon anus. C'est bien sûr Maud qui me rend la politesse. Elle s'arrête, et va s'enquérir d'un préservatif ! Ça y est, je vais passer à la casserole !

 

- Moi d'abord ! Propose Fathia.

- Mais je vous en prie Chère demoiselle ! Répond Maud, se moquant gentiment.

 

Je sens qu'on m'applique du gel, je sens que ça veut rentrer, je sens que ça rentre, je sens que ça pousse, je sens que ça rentre encore plus, je sens que ça coulisse.

 

- Aie !

- C'est rien, tu vas t'habituer !

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C'est vite dit, ça fait mal et surtout il y a cette impression bizarre de sentir que les muscles n'ont pas l'air à leur place et qu'ils voudraient bien y revenir. J'en ai vite marre de ce truc, je vais pour lui dire d'arrêter quand je commence à ressentir une drôle d'impression, c'est que le frottement de cette bite en plastique sur ma prostate me provoque une curieuse sensation, je commence à avoir des petits picotements partout, c'est bon, je suis aux anges et j'en veux encore ! C'est trop bon, je veux qu'on m'encule encore ! Je hurle mon plaisir !

 

- C'est bon, c'est bon, encule-moi encore !

- Tu aimes ça hein ? Petite pédale !

- Oh ! Oui, encore ! Encore !

 

C'est à ce moment-là qu'elle se retire !

 

- Bouge pas tu vas en avoir une vraie maintenant !

 

Je ne bouge pas et je sens la queue de Maud me pénétrer. Le passage est devenu facile, et les sensations reviennent vite, mais en mieux, le contact est curieux, d'abord je ne sens pas la différence de taille, je devrais pourtant il me semble, mais surtout j'ai maintenant quelque chose de chaud et de nerveux, quelque chose de vivant. Maud s'excite comme une folle, et accélère ses coups de boutoir, me faisant cogner dans le dossier du canapé. Fathia trouve le moyen de se glisser partiellement sous moi et de m'attraper mes tétons pendant que l'autre continue de me sodomiser. Je suis dans un océan de plaisir, je m'abandonne ! Maud finit par éjaculer, et tombe sur moi épuisé. Fathia continue de m'asticoter mes bouts de seins et je bande comme un âne !

 

- Je vais te prendre Fathia !

- Non, pas maintenant, tu vas aller trop vite ! Je veux que nous deux, on prenne notre temps !

 

Qu'est-ce qu'elle me raconte là ? Mais c'est formidable d'entendre des choses pareilles 

 

- Allez, on le suce à deux ! Propose-t-elle à Maud.

 

Et pendant qu'elles exercent, je regarde autour de moi, et j'ai la surprise de découvrir Gisèle chevauchant par l'anus la grosse queue de Gina. Ce spectacle pourrait être trivial mais la combinaison de leurs corps déchaînés baignés de sueur à quelque chose de magique, je n'avais guère besoin de ça et ne tarde pas à jouir au milieu des lèvres de Maud et de Fathia qui se partagèrent le goût de ma semence. Au fond de la pièce Hector contemple le spectacle, l'air ravi et la main sur le sexe.

 

Je suis crevé, je m'endors quelques instants. Je me réveille en sursaut, ça crie, ça rigole, quelqu'un dit qu'il a envie de pipi, mais tout le monde a envie de pipi ! Il y a déjà quelqu'un dans les toilettes. Ça fait rien on s'en va tous dans la salle de bain. Gina y rentre la première et sans reprendre son souffle se met à pisser sur le carrelage. Gisèle se précipite alors pour se mettre en travers de son jet et recueillir ainsi sur son corps cette pluie dorée. Elle en reçoit partout, sur les cuisses, sur le ventre, sur les seins et sur son visage qu'elle tend comme une offrande, la bouche ouverte et l'œil coquin.

 

Maud se met à pisser à son tour, prenant la place de sa camarade. J'en veux aussi ma part et je m'allonge aux côtés de Gisèle, bientôt rejointe par Fathia et tandis que la pluie continue nous nous échangeons tous trois de doux baisers salés.

 

On est trempée, on se douche un petit peu, on se sèche, on rigole comme des fous, on revient dans le salon !

 

Fathia s'est assise sur le canapé les jambes légèrement écartées, sa petite chatte rasée à l'air de m'attendre. L'occasion est trop belle ! Depuis le temps que je l'attendais. Je m'y précipite. Me voici entre ses cuisses, elle s'ouvre, m'accueille et déjà je lèche ce délicieux organe de grands coups de langue. Je jubile de bonheur, je m'imprègne du goût de sa chair, elle s'abandonne à mes caresses, ferme les yeux :

 

- Lèche, lèche ! Lèche plus haut !

 

Ça va j'ai compris, ma langue concentre son travail sur son clitoris érigé, je lape, je tête, je m'applique et pratiquement sans aucun préalable Fathia éclate de plaisir. Je me sens fier de l'avoir fait jouir. Je la regarde. Son sourire est magnifique. Nous nous embrassons.

 

- Bon, je suis un peu fatigué ! Nous déclare Hector, et puis je voudrais faire un gros câlin à ma femme avant de m'endormir. Si quelqu'un veut coucher ici, on à ce qui faut, avec le canapé et la chambre d'amis on peut accueillir quatre personnes.

 

Nos deux trans préfèrent s'en aller on ne sait où, et Fathia déclina l'invitation au titre que son chat allait finir par s'inquiéter. On se quitte tous, bisous, bisous ! Tout le monde est content.

 

- Qu'est-ce qu'on fait ! Demandais-je alors à Fathia le cœur plein d'espoir !

- Je ne sais pas, pour l'instant on est crevé, il faut que je réfléchisse, je te rappelle demain

 

Je lui donnais mon numéro sans y croire, je me retenais de ne pas pleurer de dépit. Et m'enfonçais dans la nuit des rues de Paris, le sexe satisfait mais le cœur lourd, me demandant si les lendemains de partouses n'étaient pas à l'instar des lendemains de beuverie que des désenchantements.

 

Epilogue 

 

- Ça se termine bien tristement !

- Ben oui ! 

- Elle ne t'a pas rappelé !

- Si, mais pour me dire qu'elle ne savait pas trop où elle en était, et qu'elle me rappellerait avant la fin de la semaine

- Et tu y crois ?

- Non !

- Bon allez, on va prendre le dessert ça te changera les idées !

 

Cheng vint alors nous chercher et nous conduisit dans une salle privée, il s'agissait d'un simple salon sans aménagement particulier et cela m'étonna un peu.

 

- Ça se passe ici ?

- Oui !

 

Ne voulant pas trop chercher à me poser de question je commençais à déboucler la ceinture de mon pantalon !

 

- Qu'est-ce que vous faites ? Demanda alors Cheng.

- Ah ? Excusez-moi, on ne se déshabille pas ?

- Non, ça ne se passe pas comme ça ! Vous allez voir, c'est très excitant ! Asseyez-vous sur les chaises, là !

 

On s'assoit, 

 

- Bon, je vais vous bander les yeux !

 

J'ai tendance à avoir horreur de ce truc-là ! 

 

- Il faut vraiment ?

- Vraiment ! Ça ne dure que deux ou trois minutes et vous ne le regretterez pas !

 

Je le laisse faire ! J'essaie de voir à travers, mais c'est impossible, je n'y vois goutte !

 

Je sens qu'on me déboutonne ma chemise, des mains approchent les pointes de mes seins les frôlent, les serrent, les tordent, les agacent, les excitent. L'effet est radical, je bande comme un mulet !

 

- Ça te plait ?

- Oui ! 

 

J'ai répondu oui par réflexe, parce que, oui, ça me plait, mais cette voix, ce n'est pas la voix de Cheng, c'est la voix de...

 

- Fathia !

 

Je ne comprends plus ! Je voudrais être sûr !

 

- Il n'y a jamais eu d'activité d'arrière-salle, c'était une petite idée d'Hector, il a voulu te faire une surprise ! Comment tu la trouves ?

 

Comment je la trouve ? Je suis incapable de répondre, des larmes de bonheur me coulent à présent sur les joues !

 

FIN

© Edvard Stokien. Paris Décembre 2001 

 

Première publication sur Vassilia, le 23/12/2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Mercredi 28 juillet 2021 3 28 /07 /Juil /2021 15:36

Fathia de surprise en surprises 1 - Les coquins du magasin - 

par Eddy

Bombe

Ce récit est très long, je l'ai voulu, mais il y a différents chapitres et le lecteur peut le lire à son rythme. J'espère qu'il vous plaira, car c'est le récit que j'ai le plus travaillé, c'est aussi celui qui m'a donné le plus de plaisir en l'écrivant

 

1 - Les coquins du magasin

 

Prologue

 

Quelle idée, il avait eu là, Hector, de me donner rendez-vous dans ce restaurant perdu du 18ème arrondissement m'obligeant à faire un impossible détour. Et puis à 13 heures 30 en plus, moi qui adore déjeuner à midi pile ! Quand je trouve enfin l'endroit, il est déjà là, attablé, devant un whisky, et il en a commandé un autre pour moi.

 

- Alors ?

- Ça y est, c'est prêt !

 

Je sors de ma sacoche une vingtaine de feuilles !

 

- Tout ça ?

- Hé, oui, c'est qu'on en a fait des choses !

- Oui mais tu pouvais résumer ?

- En fait, il y a longtemps que je voulais écrire une histoire purement porno, des actes, des actes, avec des saynètes qui me permettent de décrire tous mes fantasmes. Alors ce qui s'est passé l'autre jour m'en a donné l'occasion.

- Que du porno, alors, mais le lecteur risque de se lasser ?

- Non justement, en cours d'écriture, j'ai complètement changé d'optique, il y a sept personnages, j'ai voulu leur donner une vie, un caractère, un comportement propre, et puis je voulais montrer aussi qu'une partouze entre êtres humains ce n'est pas simplement que des corps qui s'emboîtent ! Tiens, lis !

 

Je lui tends les feuilles.

 

- Non, je préférerais que tu me les lises, je n'ai pas mes lunettes.

- Comme tu veux, mais pour l'instant, à la tienne !

- A la tienne !

 

C'est alors qu'apparut la serveuse ! Le terme "apparut" me paraît vraiment très approprié, on pouvait véritablement parler d'apparition : une déesse : Une magnifique asiatique aux cheveux de jais, au sourire enjôleur, et aux yeux malicieux, avec un visage sans défaut reflétant une douceur totale ! Sa tenue à mi-chemin entre la serveuse de restaurant et la soubrette d'opérette était un ravissement, la petite jupe était ultra courte, laissant découvrir des jolies jambes nerveuses et des cuisses accueillantes. Quant au haut, je vous l'ai gardé pour la fin, un décolleté carré très suggestif à la limite des aréoles :

 

Elle nous tend les menus :

 

- Nous avons un excellent steak tartare aujourd'hui, c'est une spécialité maison, et je vous propose un petit pâté de canard en entrée !

- Ça me convient très bien ! Répond Hector.

- Avec un petit Brouilly ?

- C'est cela avec un petit Brouilly.

- Et pour Monsieur ?

- La même chose ! Bredouillais-je incapable de détourner mes yeux de cette inattendue et troublante beauté. 

- Voilà, je te présente Johan, c'est un ami ! Dit Hector s'adressant à la serveuse, elle s'appelle Cheng Wing Chee 

- Alors vous êtes mon ami, les amis de mes amis sont mes amis !

 

Je n'en demandais pas tant mais j'étais profondément troublé !

 

- Vous faites toujours le dessert spécial ? S'enquit soudain Hector.

- Oui, bien sûr ! Alors deux desserts spécials ?

- Spéciaux !

- Oui, spéciaux ! Heu ! Tous les deux avec moi ?

- Oui !

- L'un après l'autre ?

- Non, ensemble !

- Pas de problème, mais ce ne sera pas avant 14 heures 30 !

 

Elle nous quitta l'air toute joyeuse en ondulant légèrement des fesses.

 

- Euh, je voudrais être sûr de bien comprendre !

- Cherche pas, c'est moi qui offre !

- Bon ! 

- Allez lis-moi ton truc !

 

Un matin d'astreinte

 

 

Deux doigts de présentation avant de commencer cet étrange récit. Et d'abord autant savoir qui je suis. Je me prénomme Johan ! Ben quoi ? Ce n'est pas de ma faute, c'est mes parents. A l'époque de ma naissance, ils étaient m'ont-ils dit, fascinés par le Moyen-âge ! Il y a effectivement de quoi être fasciné par cette charmante époque, sa misère, ses famines, ses épidémies, ses guerres incessantes, ses injustices criantes et son obscurantisme outré (même si l'inquisition n'était pas encore là) ! Enfin, bref ! Je suis divorcé, j'ai bientôt la quarantaine, je n'ai plus beaucoup de cheveux, il paraît comme on dit, que j'ai un certain charme. Reste le boulot et le sexe, on va commencer par le sexe ! Cette bonne blague !

 

J'ai en la matière, essayé vraiment beaucoup de choses, " pervers polymorphe " diront ceux qui veulent absolument classer tout le monde ! J'ai donc goûté le SM avec intérêt, l'uro avec perversité, la bisexualité avec curiosité, d'autres trucs aussi assez rigolos, et j'aurais l'occasion d'en reparler. Il n'y a guère que la zoo auquel je n'ai pas touché personnellement, bien que regarder une jolie fille se faire lécher la minette par un gros toutou ne m'a pas laissé insensible.... passons !

 

Héritant d'une petite fortune personnelle, et emporté par l'enthousiasme de la jeunesse, je crus faire œuvre de salubrité publique en donnant à mes goûts sexuels les moyens de leur popularisation. C'est ainsi que je fondais l'éphémère radio "France Nympho", laquelle connut des imbroglios judiciaires qui me firent dire que la révolution sexuelle n'était vraiment pas pour demain. Quelques procès en cours, et pas mal d'argent en moins, je revoyais mes ambitions à la baisse et lançait un journal. Ce fut un très beau fiasco qui acheva complètement de me ruiner.

 

Alors j'ai lancé un site Internet, ça ça ne coûte pas cher, mais il fallait aussi vivre, j'ai donc proposé mes services et mes diplômes d'informatiques à qui en voulait. J'ai obtenu un poste complètement sous payé, où il s'agit d'assurer la maintenance informatique d'une moyenne entreprise. C'est assez peu intéressant, et en plus il y a des astreintes.

 

Autrement dit, un week-end sur trois, je dois m'assurer à distance toutes les 8 heures que les serveurs tournent. Si ce n'est pas le cas, il faut que je me déplace pour relancer les bestioles, et c'est exactement ce que je m'apprête à faire lorsque commence (enfin) ce récit.

 

Entraîné par la curiosité

 

Pour me rendre sur le lieu de mon travail, je traverse un grand centre commercial, j'aime bien, il y a quelques vitrines intéressantes, et puis c'est vivant. Sauf qu'un beau jour, tout cela a été restructuré, et que les magasins ont été remplacés par des palissades, le chemin devint aussi triste qu'énigmatique, personne n'étant capable de dire le pourquoi et le devenir de cette situation.

 

Et ce matin, surprise ! A l'emplacement de l'une des palissades, il y a une belle vitrine fraîchement posée. Par contre il n'y a rien à voir, des bonnes âmes ayant peinturluré en blanc, l'ensemble de la chose. Je ne pourrais donc pas savoir ce que va contenir cette mystérieuse échoppe. Moi qui suis curieux comme une vielle chatte, me voici frustré, je regarde mieux, il serait quand même étrange que la peinture ait opacifié la totalité de cette paroi dont la vocation première est d'être transparente.

 

Je regarde bien, je regarde mieux, et là je découvre une toute petite surface mal recouverte, c'est un peu haut, il faut que je me mette sur la pointe des pieds, ce n'est pas très discret ce truc là, mais ce n'est pas bien grave, il ne passe pratiquement plus personne dans cette galerie.

 

Pas grand-chose à voir, des caisses, des cartons, certains sont ouverts mais non déballés, ce sont des vêtements, je crois bien.

 

Trois personnages discutent au milieu de la salle, une femme et deux hommes. Cette dernière vient probablement d'arriver puisqu'elle n'a pas enlevé son manteau en cuir noir. Elle est très brune, la peau mate, de beaux cheveux noirs, le visage plutôt long et le nez droit, un joli minois, bien régulier et surtout éclairé par un magnifique sourire, c'est sans doute une beurette. L'un des deux hommes est un barbu d'allure assez distingué, la cinquantaine, l'autre un antillais ou un africain de taille plutôt moyenne. La femme parle à ce dernier, on a l'impression qu'elle l'interpelle sur le ton de la plaisanterie, elle fait de grands gestes, s'agite beaucoup, rigole, elle est très expressive. L'autre en face répond de façon fort brève, écartant parfois les bras d'un geste fataliste ! Tout cela devant le barbu qui n'intervient pas et observe tout cela d'un œil goguenard.

 

Et voilà, c'est tout ce qu'il y avait à voir à ce moment-là et je serais certainement parti et n'aurait pas tardé à oublier cette scène, si à un moment, la fille n'avait pas d'un geste plus ou moins provocateur, tripoté la braguette du petit noir.

 

Du coup, je regarde un peu, un peu fatigué par cette position qui m'oblige à rester sur la pointe de mes pieds. Je scrute autour de moi, il n'y a toujours personne dans la galerie. Je continue mon observation espérant qu'il se passera quelque chose. Non, pourtant ça devrait, je vois la fille qui du doigt pointe l'entre jambe de son interlocuteur. Le barbu intervient, se rapproche. Le black rigole, la fille lui remet la main à la braguette mais plus longtemps, puis l'enlève, nouvelle discussion... Et c'est alors que je vois ce dernier défaire la ceinture de son pantalon, se déboutonner, laisser chuter au sol ses vêtements du bas, et exhiber comme ça sa quéquette. Un bel objet d'une longueur intéressante, et d'une belle couleur chocolatée. La fille s'en empare de la main et le branlotte un petit peu.

 

Du coup je ne sais plus où me foutre, et je me surprends à bander comme un ours polaire devant madame grizzly !

 

J'attrape des crampes, non pas au sexe mais aux pieds, et les repose un instant sur terre. Je me relève ! Et devant mes yeux incrédules j'aperçois maintenant notre petite beurette qui agenouillée devant l'antillais lui suce carrément la bite. Voici un bien joli et intéressant spectacle. Quel dommage que le poste d'observation soit si nul ! Si seulement il pouvait y en avoir un autre ! 

 

C'est alors qu'un coup d'œil circulaire me permet de discerner au fond de la salle, une porte entrouverte ! En voilà un endroit qui serait idéal pour mater, d'autant que le lieu est en plus envahi par des cartons empilés. Mais s'agit-il d'une porte par laquelle on peut entrer ou tout simplement de l'accès à je ne sais quelle remise ? Je ne sais que faire, aller vérifier risque de me faire perdre la vue de scènes bien intéressantes, mais d'un autre côté si je pouvais y accéder... 

 

Allez, je tente le coup, je calcule, le magasin est à 15 mètres de la première intersection des galeries. J'y vais, je tourne à droite, pas de galeries parallèles ! Tant pis, je vais pour retourner à mon poste, et soudain j'aperçois un accès dans l'allée perpendiculaire. Si seulement ! J'approche, il y a un digicode. Pas de bol, je m'approche mieux. Miracle, la porte n'est pas poussée à fond, je rentre, me voici dans un couloir non éclairé mais où émerge la lumière d'une ouverture entrebâillé. Si je ne me suis pas trompé, il doit s'agir de la porte que j'ai entrevue. Oui c'est bien ça, je m'approche a pas de loup. Ils sont toujours là tous les trois. La beurette suce toujours le petit black, mais le barbu a sorti son sexe de son pantalon et s'est approché, comme attendant son tour. Effectivement, la fille sans lâcher de sa bouche la quéquette qu'elle est goulûment en train de sucer, tend sa main vers ce deuxième sexe offert et entreprend de le masturber. Puis elle se met à alterner les deux bites dans sa bouche, elle semble, et c'est un ravissement de la voir, prendre un plaisir inouï à réaliser cet acte, son visage rayonne. Mais je n'avais encore rien vu ! Voici que notre barbu s'accroupit ! Que va-t-il faire ? Il approche son visage du sexe de l'antillais. Il ne va tout de même pas... Et bien si ! La fille qui semble avoir compris le but de la manœuvre lui tend la bite noire et la dirige vers sa bouche. Il la suce à son tour. Alors là, l'insolite de la situation est trop excitant, mon propre sexe va éclater, et contre toute raison, je le sors et me masturbe en continuant à profiter du spectacle. La fellatrice et le fellateur s'en donnent à cœur joie se refilant le beau sexe bien raidi du mignon petit black. En ce qui me concerne, j'en suis à rechercher un kleenex dans mes poches pour éponger l'inéluctable et proche conclusion de cet acte voyeuriste improvisé...

 

Quand soudain...

 

Je sens une poussée dans mon dos, deux mains appuyées à plat qui me projette en avant. Je trébuche, parviens à amortir ma chute de mes mains, je me reçois de travers, je me fais horriblement mal, je pousse un hurlement, le trio est stoppé net dans son action, et tout en me regardant, hébété se réajuste comme il peut, tandis qu'une voix féminine hurle derrière moi :

 

- C'est quoi ce bordel ?

 

Personne ne répond ! La douleur au poignet est la limite du supportable, j'ai l'impression que ça commence à enfler. Pourtant de l'autre main par un incroyable réflexe de pudeur instinctive, je parviens à ranger ma biroute dans mon pantalon. Il faut maintenant que je rassemble mes forces pour fuir d'ici. Un coup d'œil sur mon agresseur : C'est une femme, assez grande, blonde, plus toute jeune, sûrement plus proche des cinquante que des quarante, et habillé d'un élégant ciré blanc. Elle a dû être très belle et l'est encore pas mal ! Mais pour l'instant ma grosse préoccupation, c'est qu'elle s'est adossée à la porte qu'elle a refermée, je ne peux donc pas m'échapper sans la virer. Pourvu qu'elle bouge, mais qu'elle bouge, bon dieu !

 

- C'est qui lui ? Demande cette dernière à l'assemblée, en me désignant !

- Je n'en sais rien ! Répond le barbu, je suppose que c'est Devrieux qui l'envoi !

 

Oh ! là là ! Si l'affaire tourne en quiproquo, je ne sais pas ce que ça peut donner, mais comme un con, quand il me demande de confirmer que c'est effectivement le susnommé Devrieux qui m'envoi, je le confirme. J'avais espéré que ce mensonge inciterait la blonde à dégager de la porte, mais non, elle reste là, on se demande pourquoi. Me viens alors un plan, je vais dire que j'ai mal et que j'ai besoin d'eau, mais je n'arrive pas à en placer une ! La grande blonde a encore des questions à poser et s'adressant au barbu lui demande qui est le petit black :

 

- C'est Denis, le frère de Julien, le vendeur de Devrieux. J'avais demandé trois gars à Devrieux pour la matinée, mais il s'est gouré dans les dates, alors il m'a dit qu'il m'enverrait du monde au fur et à mesure qu'il trouvait, et comme Julien était là, il a téléphoné à son frère !

 

Oh ! Lala ! C'est quoi cette salade ? Je n'y comprends rien !

 

- Et vous faisiez quoi au juste ? C'est en taillant des pipes que le magasin va être prêt pour mardi peut-être ? Mais vous n'en n'avez jamais assez ? Ça ne vous a pas suffi ce qu'on a fait hier soir ? Non ?

- Ne te fâche pas, Gisèle, répond le barbu ! C'est moi qui ai incité Fathia à provoquer notre ami, et puis voilà ! Remarque, je te le conseille, il a une super bite !

- J'en ai marre de vivre avec un obsédé sexuel qui ne s'entoure que d'obsédés sexuels !

- Pourquoi tu n'aimes plus ça ce matin ?

- Ce matin, j'ai un magasin à ranger et à préparer, moi ! Et l'autre qu'était en train de se branler en vous regardant ! T'as précisé aussi à Devrieux que tu voulais des obsédés pour nous aider ?

- Non mais il connaît mes goûts ! Rigole le barbu. 

 

Je me suis relevé, j'attends toujours que la porte se libère pour fuir comme un lapin ! Le barbu, m'apostrophe jovialement !

 

- Il vous a dit quelque chose de spécial, Devrieux ?

 

L'occasion, enfin !

 

- Non, mais je souffre le martyre, si je pouvais faire couler de l'eau, ça devrait me faire du bien !

- C'est au fond du couloir, mais faut une clé ! Où j'ai foutu la clé ? 

 

Je m'en fous de la clé ! Je veux juste qu'on me dégage cette putain de porte !

 

Alors il cherche la clé, ne la trouve pas !

 

- Faite voir ça, faut peut-être pas mettre d'eau !

 

Le voilà qui m'ausculte le poignet, il n'y connaît évidemment rien du tout, et pas plus que moi, Mais ça a encore enflé !

 

- Vous devriez plutôt voir le pharmacien !

- Oui, c'est ça le pharmacien, ça c'est une bonne idée !

- Mais quelle idée tu as eu de le foutre par terre ?

- Il était en train de se branler en vous matant, je ne savais pas que c'était Devrieux qui l'envoyait !

- Se branler ! Tu as dit ?

- Ben, oui ! Se branler ! C'est comme je te le dis !

- Humm ! C'est rare les hommes qui sont excités par un spectacle aussi… aussi... disons… inhabituel ! Vous aimez bien ça, vous ? Me demande-t-il !

- Ecoutez, je répondrais à toutes vos questions, mais il faut absolument que j'aille chez le pharmacien.

- Remarque que c'est peut-être pas la peine, on peut téléphoner à la pharmacienne et lui dire qu'elle vienne avec de la pommade ! Reprend le barbu en s'adressant à la grande blonde.

- Pourquoi faire ? De toute façon, il ne pourra pas travailler !

- Ah ! Ben oui, elle a raison. Donc on va vous laisser. Et je vais dire à Devrieux qu'il me faut une personne de plus, mais ne vous inquiétez pas pour le reste, je lui dirais que vous vous êtes blessé avec un carton, comme ça fera un accident de travail !

 

Et le voilà parti à rigoler à sa propre plaisanterie !

 

Ouf !

 

Il interprète mal mon soulagement, mais qu'importe, je vais pouvoir partir, et la blonde Gisèle s'est enfin écartée de la porte afin de me laisser sortir.

 

- Juste une question !

 

J'aurais pu ne pas écouter, et prendre mes jambes à mon cou. Mais non, je m'arrête stupidement.

 

- La question de tout à l'heure, comme on ne se reverra peut-être jamais, ça vous embêterait de me répondre, comme ça juste par curiosité ?

 

Je ne sais pas trop quoi dire, je reste planté là comme un con tandis que le barbu s'approche de moi, s'approche, s'approche, s'approche encore, et d'un geste brusque me fout la main à la braguette, avant de me demander, tout sourire :

 

- T'es quoi, toi sexuellement ?

 

Je suis paralysé, ce contact me cloue sur place.

 

- Alors tu me réponds ? insiste-t-il.

 

Mais est-ce la peine que je réponde, mon sexe répond à ma place en grossissant sous la main de ce troublant monsieur.

 

- T'es homo, hétéro, un peu les deux ?

- Plutôt hétéro, mais...

- Mais tu es ouvert à la discussion on dirait ?

 

Je me contente de répondre d'un sourire approbateur, incapable de proférer un son. Fathia et Gisèle se sont légèrement approchées, les curieuses ! 

 

- Tu veux que je te suce ! Finit par me demander le barbu en me regardant dans les yeux !

 

Je ne réponds pas ! Dans quel truc j'ai été mettre les pieds (enfin quand je parle des pieds...)

 

- Allez les filles, dégrafez-lui son pantalon, il ne peut pas le faire tout seul, il a mal à la main !

 

C'est Fathia qui se charge de l'affaire, je me laisse faire toujours sans mots dire et j'en profite pour la regarder de plus près, une petite merveille. Je préférerais cent fois que ce soit elle qui me suce plutôt que ce vieux vicelard, mais soyons francs, la situation m'excite quand même pas mal !

 

- Ouais, évidemment, à côté de celle de Denis, il n'y a pas photos ! remarque Fathia

 

C'est intelligent comme réflexion, comme si je ne le savais pas ? Hector (il s'appelle Hector, le vieux beau !) m'a sorti mon sexe de mon slip et s'est accroupi devant moi. Il commence par me masturber un petit peu, puis sa main devient caresse, il frôle la hampe du bout des doigts, se balade sur le gland, redescend sur les couilles, une véritable et très excitante inspection digitale ! A ce point que quelques gouttes de liqueur séminale viennent perler mon gland, il s'en empare et les étale, approche son visage, hume littéralement mon sexe, sort sa langue, l'approche de l'extrémité de mon sexe, puis me donne une première lapée. Une deuxième, une troisième, il se prend pour un chat de gouttière, il ne suce pas il lèche, chaque contact de sa langue me provoque des soubresauts. A ce rythme-là je ne vais pas tenir longtemps. Il en a conscience ! Il se redresse m'abandonnant pour l'instant. C'est malin !

 

Il est là devant moi, à quelques centimètres de mon visage, et je réalise soudain ce qu'il va m'arriver. Il se rapproche, entrouvre la bouche ! Non, je ne peux pas faire ça ! Je ne l'ai d'ailleurs jamais fait. Je veux bien sucer un mec, me faire sucer, je peux même éventuellement aller jusqu'à me faire sodomiser, mais embrasser un mec, j'ai un blocage je ne peux pas !

 

- Non, pas ça, je suis désolé !

- Tu devrais pourtant !

- Je ne peux pas !

- C'est bien dommage, parce que maintenant qu'on est cinq, on t'aurait bien emmené faire une petite partie !

- Hector ! Je te signale qu'on a un magasin à préparer !

- Mais Gisèle, il faut profiter de la vie, c'est le destin qui nous envoie ce mec !

- Ah bon ? Je croyais que c'était Devrieux, rigole-t-elle !

- Des mecs bisexuels avec une aussi jolie quéquette, ça ne court pas les rues !

- Il n'est pas bisexuel, il a peur de te rouler une pelle !

 

J'ai l'air un peu con au milieu de cette discussion, debout la bite à l'air toujours tendue ! C'est quoi le deal : embrasser Hector contre une promesse de partouze ! Ça veut dire pouvoir caresser Fathia, la belle Fathia et son charme fou, et puis Gisèle, elle n'a pas l'air mal non plus ! Tout cela me tombe du ciel ! Et je me passerais de tels plaisirs simplement parce que je refuse de bécoter ce barbu ! Je suis vraiment le roi des cons !

 

- Embrasse-moi, je viens de changer d'avis !

- Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !

 

Je ne sais pas ce que j'allais répliquer, mais de toute façon, me voici en état de ne pouvoir en placer une, il me plaque sa bouche contre la mienne, et me voici pour la première fois de ma vie en train de rouler une pelle à un mec, ça manquait à ma panoplie. Je mentirais en disant que ça m'excite, mais c'est loin d'être désagréable, je me laisse faire. L'autre insiste lourdement et en profite pour balader ses mains un peu partout, par-dessus les vêtements et surtout par-dessous, il me débraille complètement, si ça continue je vais me retrouver à poil, il a des mains partout ce mec, à ce point que mon pantalon finit par dégringoler, il termine du coup son étreinte, et finit de faire tomber mon slip, il me contourne et me tâte les fesses !

 

- Oh ! Quel joli petit cul ! Venez voir ça !

 

Les voilà tous en train de m'examiner le cul ! C'est un peu gênant tout de même, des mains se baladent, pas toutes d'ailleurs mais parmi celles qui le font, il y a celles de Fathia, et ça, ça m'excite un max ! Elle me triture les fesses, cherche à les écarter. 

 

- Un vrai petit cul de gonzesse ! Dit Fathia ! Humm, j'aimerais bien voir une bite lui rentrer dedans ! Ça te dirait Denis !

- Non ! Répond ce dernier !

 

Ouf ! Je ne me voyais pas me faire sodomiser par cet engin certes ravissant mais bien trop gros pour mon petit cul qui n'a pas fait ça très souvent, et en tous les cas pas récemment.

 

- Tant mieux ! Lui rétorque Fathia, je t'obligerais à le faire !

- Mais elle est complètement déchaînée, celle-ci ! Intervient la blonde Gisèle !

- Bon on fait quoi ? Dit Fathia en guise de réponse !

- On file à la maison, je suis trop excité, on va s'amuser un peu, et puis après, je ne sais pas, on ira bouffer, et puis on viendra bosser après, on mettra les bouchées doubles ! Propose Hector.

- Tu parles qu'on va mettre les bouchées doubles, on va foutre en l'air la journée, et on ne sera jamais prêt pour l'ouverture ! Proteste Gisèle

- Eh bien on bossera dimanche, et si on n'est pas prêt mardi, on ouvrira mercredi, après tout on ne vit qu'une fois !

- Bon allez-y sans moi, vous êtes peut-être excités comme des lapins, mais pas moi !

- Oh ! Gisèle ! Tu ne vas pas nous faire ça ?

- Mais si, allez vous amuser, moi je reste là, ça ne me gêne pas, j'ai les idées larges, j'en ai vu d'autres !

- Bon ben, tous les autres veulent venir ?

- Oui ! réponds Fathia

- Denis aussi ?

- Mais bien sûr qu'il va venir, il ne va pas me faire le coup de ne pas venir, hein Denis ?

- Heu !

- Bon on y va, mais avant je vais dire au revoir à Gisèle.

 

Et ce disant, Fathia s'approche alors très doucement, très lascivement de Gisèle :

 

- Tu joues à quoi, toi ? Demande la blonde.

- A rien ! Je viens te dire au revoir !

- Ne t'approche pas ! Sorcière !

- Sorcière ! C'est méchant ça les sorcières, je ne suis pas une sorcière, je serais plutôt une gentille fée, une gentille fée avec des doigts de fée !

- Tu arrêtes ton cinéma, s'il te plait !

- Tu veux que je me serve de mes doigts de fée ? Hein dis-le que tu voudrais bien !

- Laisse-moi travailler Fathia !

- Et si je m'en servais de mes doigts de fée pour te pincer tes jolis bouts de seins, pour les serrer les tirer, les tortiller.

- Fathia, arrête, s'il te plait !

- Dis-le que tu ne veux pas de mes mains sur tes seins, sur tes jolis seins !

- Je vais t'en retourner une !

- Ah ! Oui ! Essaye donc pour voir !

 

Elle s'approche encore, les deux femmes se font face !

 

- Interdit-moi de te toucher, si tu en es capable !

- Tu présumes de tes capacités, Fathia ! Oui, je te l'interdis !

- Tu me l'interdis, mais je le fais quand même !

 

Et elle joint alors le geste à la parole, Fathia lui a plaqué sa main gauche sur le sein droit, quant à sa main droite, elle va encore plus loin, recherchant le téton gauche sous le tissu, elle le déniche et passe ostensiblement ses doigts dessus pour l'exciter.

 

- T'es vraiment une salope !

- C'est pour ça que tu m'aimes ! Hein Gisèle ?

- Qu'est ce qui te fait croire ça ?

- Embrase-moi, que je te dise aurevoir comme il faut !

 

Gisèle est en sueur, elle semble subjuguée par le numéro de la jeune beurette, leurs visages se collent sans qu'il ne m'ait été possible de dire qui a fait le premier pas. Fathia continue de peloter sa complice, puis soudain se recule de cinquante centimètres :

 

- Dis-moi d'arrêter si tu veux !

 

Gisèle fait un geste de dénégation de la tête ! 

 

- Continue, tu as gagné !

- On t'emmène alors ?

- Ben oui, tu es vraiment une sorcière, une salope !

- Oui, mais j'ai la peau si douce !

- Une pute !

- Oui, mais je fais si bien l'amour !

 

Fin de matinée chez Monsieur Hector

 

Nous montons tous dans la voiture, Hector est au volant, Gisèle à ses côtés. Sur la banquette arrière, Fathia est coincée entre Denis et moi-même. On ne met pas impunément cinq obsédés sexuels dans la même caisse, me disais-je et j'attendais, persuadé qu'il allait se passer quelque chose. En fait il ne se passera rien, à ce point que je finis par me demander si Fathia n'avait pas reçu l'instruction formelle de Monsieur Hector de ne pas faire le zouave en voiture. Un peu déçu malgré tout ! M'emmènerait-on vers une partouze triste ? Vous savez le genre de machin à peine éclairé où tout se passe en catimini. Bof, pas grave, si ça ne me plait pas leur truc, je ne resterais pas. Je réalise à ce moment-là que j'aurais déjà dû depuis longtemps faire l'intervention nécessaire à ma boite. Il faudra que je me débrouille pour inventer un truc qui tienne la route. Ma rêverie s'interrompt soudain, une main s'est posée sur ma braguette et me procure un délicieux frisson. Je m'aperçois également que nous sommes sur le point de franchir le portail d'un parking d'immeuble. Nous sommes donc d'ores et déjà arrivé, le parcours aura été bien court.

 

Nous prenons l'ascenseur très sagement et nous voici arrivé dans un grand appartement décoré avec goût. Ces messieurs dames posent leur sac et leur manteau.

 

- Bon, on va se boire un petit coup ! Propose Hector.

 

Je constate alors avec amusement qu'Hector et Gisèle apportant sur la table quelques amuse-gueules traditionnels y déposèrent aussi dans une petite coupelle en osier une vingtaine de préservatifs ! C'est quand même un peu tôt pour boire l'apéritif, mais à circonstances exceptionnelles... Je mettrais donc que très peu de whisky dans mon coca-cola ! On discute, ou plutôt ils discutent autour des verres en grignotant des cacahuètes, me sentant un peu largué par la conversation.

 

- Bien, bien, bien, bien ! Dit soudain Fathia en posant son verre qu'elle vient de vider, puis en se frottant les mains tout en regardant l'assistance d'un air coquin !

- C'est à quel sujet ? Répond Hector en se moquant gentiment !

- On improvise ? Ou alors vous me laisser diriger un peu tout ça au début ?

- Hum... si tu dis ça c'est que tu dois avoir une idée derrière la tête !

- Ouais, on pourrait commencer par un petit spectacle ! 

 

On ne dit rien, on attend tous, essayant de deviner quel peut bien être le spectacle en question. Fathia pointe alors son index vers Denis !

 

- Toi !

- Moi ? Répond l'antillais tout étonné de se voir apostrophé ainsi.

- Oui, toi ! Ton frère m'a dit que tu savais faire un show un peu spécial !

- De quoi ? Il parle de trop mon frère ! Je ne fais pas de show !

- Il m'a pourtant donné des précisions !

- Quelles précisions ?

- Ça se passe sous la douche !

- Ah ! C'est de ça qu'il t'a parlé !

- Allez en piste !

- Vous savez ce n'est pas terrible, il faut pas vous attendre à des miracles !

- En piste j'te dis ! On est tous impatients de voir ça !

- Bon, ben alors faut que je me déshabille ?

- Ben oui, cette bonne blague !

 

Le Denis se débarrasse rapidement de ces vêtements. La situation doit l'exciter car sa bite est déjà à moitié raide.

 

- Bon elle est où la salle de bain ?

 

On lui montre, on le suit.

 

- Ah ! C'est ici ! Il va y avoir un problème, si je ferme le rideau de douche, vous n'allez rien voir, et si je le laisse ouvert ça va éclabousser !

- Bon, c'est pas un problème intervient Hector, on va tous se mettre à poil !

 

Et ce disant, il joint le geste à la parole, nous voilà tous en train, de nous déshabiller. Curieux, j'aurais préféré que les choses se passent autrement, plus progressivement. Tout cela est trop direct pour moi. Et puis il y a autre chose, je ne suis pas si bisexuel que ça, je veux dire que quand une belle femme est devant moi, je ne regarde plus les hommes ! Alors si en plus la femme en question est toute nue, je ne vous dis pas ! C'est dans ce contexte que je regardais nos deux gazelles ôter leurs vêtements. Elles sont vraiment très différentes, Fathia et sa peau velouté couleur de caramel est adorable, elle a des seins très moyens, mais fort mignons et terminés par des pointes très noires et très développées. Son minou est complètement glabre et elle possède une impressionnante cambrure de fesses. Le genre de truc qui attire la main de façon quasi magnétique, et d'ailleurs je ne sais ce qui me retient de le faire. Un coup d'œil sur Gisèle ! Ah ! Ce n'est pas le même genre, les deux femmes ont au moins 20 ans de différences. C'est une vraie blonde, les chattes ne savent pas mentir, sa peau est très blanche, presque laiteuse, sans aucune trace de bronzage, elle doit sans doute craindre le soleil. Sa poitrine un peu lourde à un fort bel aspect et sa vision me provoque d'intéressants frétillements au niveau de ma verge ! Par contre les fesses, ce n'est pas terrible, on ne peut pas tout avoir, en la matière celles de Fathia c'est véritablement la division supérieure ! Et ce qui devait arriver arriva, mettez-vous à ma place ! Et ma main se mit à caresser le joli postérieur de la petite beurette !

 

- Surtout ne te gêne pas, toi !

 

Elle dit ça histoire de dire quelque chose, le geste ne l'importune pas, elle se tourne néanmoins vers moi, à l'impression de me découvrir, et au moment où je l'attendais le moins, elle me pince un téton. Elle le serre entre le pouce et l'index, le tortille, le tire. J'adore cette caresse ! Comment l'a-t-elle devinée ? Et ma bite est cette fois toute raide !

 

- Tu vas voir tout à l'heure, tu ne perds rien pour attendre, ça va être ta fête ! Me dit-elle.

- Chic alors !

- Profites-en ! Continue à me peloter les fesses, de toute façon j'adore ça... et puis tout à l'heure tu n'en aurais peut-être plus l'occasion.

 

Voilà qui était bien énigmatique, mais je ne me faisais pas trop de soucis, et tout en en continuant négligemment de lui caresser le cul, je jetais plus par curiosité qu'autre chose un coup d'œil au carré de douche.

 

Le Denis était en train de se savonner, il ne lésinait pas sur la mousse, il y en avait partout ! Pas grand intérêt ! Je me demandais quel était ce fameux numéro ! Soudain l'antillais se retourna, nous présentant ses fesses, deux jolies petites fesses bien reluisantes du produit à douche, bien dodues, bien galbées, bien... Oh là ! Voilà que je fantasme en regardant les fesses d'un mec ! Ça ne va pas mieux, moi ce matin. Il passe ses mains dessus d'une façon très suggestive, les fait s'agiter avec ses reins, puis écarte les jambes, met les deux mains dans sa raie, sépare les globes, nous montre son trou du cul ! Ça devient très troublant, cette affaire-là ! Il enlève ses mains, puis les remets recommençant le mouvement, il se penche, écarte au maximum ses fesses, fait passer un doigt au-dessus et en dessous de son œillet, plusieurs fois de suite, puis se pénètre carrément, il s'encule avec l'index le faisant aller et venir dans son anus. De l'autre main il a attrapé son sexe et le fait basculer entre ses jambes. Il recommence plusieurs fois son manège, caresses, écartement, doigtage... 

 

Encore une nouvelle fois il s'écarte ses globes, son anus s'ouvre entre ses fesses, sa bite dépasse entre ses jambes écartées, la pose est délicieusement obscène. Que peut-il bien inventer d'autres à présent ? Rien, il n'invente rien, il ne bouge plus, il reste comme çà, s'offrant, attendant qu'on le pénètre !

 

Les choses se précipitèrent alors, Hector dont le sexe était comme le mien aussi raide qu'un pylône en béton, se saisit d'un préservatif et interpelle Fathia :

 

- Je peux y aller ! Ou tu as prévu autre chose ?

- Non, tu vas pouvoir y aller, mais il y a juste une condition !

- Qu'est-ce que tu as encore inventé ?

- Rien ! Mais tu ne vas quand même pas l'enculer sans qu'il te le demande !

- Mais bien sûr qu'il est d'accord, hein Denis, que tu veux bien que je t'encule ?

- Pas de problème ! Répond ce dernier

- Non pas comme ça ! On veut t'entendre lui demander !

- Qu'est-ce qu'il faut que je dise, alors ? Demande Denis

- D'après toi ?

- Bon, allez, je voudrais bien que tu viennes m'enculer, Hector !

 

Ce dernier ne se le fait pas dire deux fois, se saisit d'un préservatif et se précipite vers le cul offert de notre antillais allumeur. Mais il se précipite à une telle vitesse que ne prenant pas garde à la mousse glissante répandue sur le sol, le voici qui perd l'équilibre, et qui se retrouve par terre, il essaye de contrôler sa chute et accomplit alors l'exploit de se ramasser sans le moindre bobo !

 

Du coup l'assistance est pliée en deux et applaudit sa performance ! Mais très vite il reprend ses esprits et se consacre à la tâche qu'il la fait accourir si vite, il pelote un peu les fesses du petit black toujours retourné, il se colle derrière lui, parcourt des mains tout son corps, fait coulisser sa verge le long de la raie de ses fesses, puis il se recule un petit peu, présente son sexe à l'entrée de l'anus, pousse, pénètre, pousse encore, pénètre mieux puis se met à coulisser. Notre antillais est aux anges et pousse des petits cris de plaisirs. Puis Hector se retire. Il n'a pas joui, et n'a manifestement pas envie de le faire de suite, sans doute, se réserve-t-il pour la suite ! Il est content Hector, il nous sourit :

 

- Putain, quelle trouille j'ai eu ! Mais bon, vous avez vu, je n'ai rien de cassé !

- T'as eu du bol ! Lui répond Gisèle !

- Non, je sais me recevoir, moi, je ne suis pas comme Johan ! Réplique Hector, taquin.

- Oui, mais moi, c'est différent, on m'a lâchement poussé dans le dos ! 

- Oh ! Mais ce n'est pas bien du tout de faire des choses pareilles ! C'est dommage que l'on ne sache pas qui sait, parce que des actes comme ça, ça mérite une bonne fessée !

- Bon, alors c'est moi, je me dénonce ! Intervient Gisèle !

- C'est très bien de se dénoncer, reprend le mari, mais ça n'enlève pas la punition, Johan tu vas pouvoir lui foutre une bonne correction, mais on va d'abord sortir de là-dedans, c'est une véritable étuve !

 

On se sèche un peu, du moins ceux qui sont mouillés ou éclaboussés, on retourne dans le salon, on se ressert à boire, je constate avec satisfaction que personne ne force à outrance sur l'alcool. Cela m'aurait déplu que l'affaire tourne en beuverie.

 

Je m'assois sur le canapé, Gisèle vient se poser debout près de moi. Je croyais que cette histoire de fessée était une plaisanterie ! Pas du tout.

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- Allez, tu m'en files 20 et bien fortes, et si je te dis d'arrêter, tu n'en tiens pas compte, tu continues ! Je veux que tu me fasses un cul tout rouge !

- Non pas 20 ! 30 intervient Fathia

- Non arrête ! Trente je ne pourrais pas !

- Alors 25 !

- Admettons ! Dit alors Gisèle en se couchant carrément sur mes cuisses, ses fesses à portée de mes mains. 

 

En matière de S.M. je suis beaucoup plus soumis que dominateur, mais il ne me déplait pas de temps à autre d'inverser les rôles. Ses fesses ne sont pas les plus belles de la terre (oh que j'aurais voulu que ce soit Fathia qui soit à sa place en ce moment, les choses ne se passent décidément jamais comme on le souhaite) mais la position les mettent en valeur, et d'instinct je lui flanque la première fessée !

 

- Plus fort !

 

Je fais ce que je veux, l'objectif n'est pas de l'abîmer quand même ! Je tape alternativement sur les deux fesses, de temps en temps je fais une pause et lui en caresse la peau, une vraie peau de blonde, légèrement granuleuse, mais loin d'être désagréable, j'alterne les deux fesses pour que le rougissement soit équilibré, au fur et mesure de ma frappe, je m'enhardis et ose aller plus fort.

 

- Aie !

- Tais-toi ! Répondis-je, me prenant au jeu !

- Moins fort !

- Je t'ai dit de te taire !

- Aie !

- Tu voulais un cul tout rouge, tu ne vas pas être déçue !

- Aie !

 

A ce stade, elle a réellement mal, les larmes qu'elle a au coin des yeux ne sont pas venues toutes seules ! J'hésite à continuer, mais elle ne me dit pas d'arrêter, et d'ailleurs elle m'a précisé de ne pas en tenir compte si elle le disait. Je suppose alors qu'elle prend un profond plaisir masochiste à cette situation. C'est elle-même qui en a indiqué les limites. Je continue. Encore trois coups.

 

- Aie, non ça suffit arrête !

- Vingt-quatre !

- Arrête, arrête, ça chauffe de trop ! 

- Vingt-cinq !

 

Je stoppe !

 

- Tu t'es trompé, il en manque un !

 

 

Elle se fout de moi ! Je rassemble toutes mes forces et lui en flanque une dernière, une double et magistrale ! Cette fois elle a eu son compte, elle se relève, me fait un petit bisou sur les lèvres :

 

- Hum tu es un amour !

 

Voilà qui me rend tout chose, que voulez-vous, je suis un sentimental !

 

On se refait une petite pause. Ça donne chaud, toutes ces conneries ! Et puis voici que Fathia vient se poser juste derrière moi ses mains m'entourent le torse et viennent à la hauteur de mes seins, elle en prend chaque pointe entre son pouce et son index et comme tout à l'heure les serre. Ce doit être un réflexe, Moi, on me fait ça, je bande !

 

- Vous avez vu ces tétons, au mec, dit-elle à la cantonade !

- Ils sont aussi gros que les miens ! Remarque Gisèle !

- C'est à force de me les faire tripoter, crois-je opportun de préciser.

- Faut être un peu maso pour se les faire tripoter comme ça, non ? Demande Fathia !

- T'as tout deviné ! Que je lui réponds.

- Hum... et si on lui faisait une petite domination à ma façon au Johan ! Hein !

 

Evidement tout le monde approuve et on ne me demande pas mon avis :

 

- A genoux, esclave ! Me dit-elle ! Et attend-moi, je reviens, je vais chercher quelques bricoles !

 

J'ai l'air fin à genoux comme ça au milieu de la pièce. Et en attendant que Fathia revienne, ces gens vaquent à des occupations variées et diverses, c'est ainsi qu'Hector s'amuse à faire une pipe à Denis tandis que Gisèle s'est emparée de deux glaçons et se les passe sur les fesses sans doute pour tenter d'apaiser la cuisson de la fessée que je lui ai administrée.

 

Fathia revient, elle s'est harnachée d'un gode ceinture. Je suis assez mitigé devant ce genre de trucs. Tout va dépendre ce qu'elle veut en faire et comment elle le fait !

 

- Allez suce !

 

J'obtempère ! C'est bien pour lui faire plaisir, sucer du plastique ne m'émeut guère :

 

- T'aime ça sucer des bites, hein ?

- Tant qu'à faire, je préférerais une vraie !

- Non, mais vous l'entendez, celui-là, il veut en sucer des vraies ! On s'est dégoté une vraie pédale ma parole !

- Hein, que tu es une vraie pédale ?

 

Comme jeu stupide c'est pas mal, mais la domination c'est comme le Monopoly, ça a ses règles !

 

- Oui, oui !

- Oui qui ?

 

Tiens qu'est-ce que je vous disais ?

 

- Oui, maîtresse !

- Bon, parle un peu moins et suce mieux que ça

 

Elle m'enfourne le truc en plastique au fond de la bouche, ça n'a rien de vraiment agréable, finalement au bout d'un moment je trouve le truc, il ne faut pas l'absorber par le milieu mais sur le côté, il finit ainsi par se bloquer au fond des joues et ne peut aller plus loin. Le cirque dure encore plusieurs minutes, avant qu'elle ne me le retire.

 

- Alors c'était bon ?

- C'était très bon, maîtresse !

- T'es un brave esclave ! Tu sais où je vais te le mettre maintenant ?

 

Ben, oui je le sais, c'est tellement évident, la bonne question aurait été de savoir si j'en ai envie, mais celle-ci elle ne se risquera pas à me la poser !

 

- Oui !

- Où ça !

- Dans le cul !

- Dans ton trou du cul de pédale ! Tu en jouis d'avance, hein esclave !

- Oui, maîtresse !

- Ben tu as tout faux, pour l'instant le programme ce n'est pas ça du tout !

 

Qu'est-ce que cette diablesse vient encore d'inventer ?

 

- Viens Hector, viens ma puce ! Dit-elle à ce dernier.

- Tu parles d'une puce ! Pouffe Gisèle qui n'a l'air de goûter que modérément cette interpellation familière.

 

Hector m'a écouté jusqu'ici avec intérêt et ne m'as pas interrompu :

 

- C'est curieux ce que tu dis " la domination c'est comme le Monopoly, ça a ses règles ! "

- Ben, oui la domination est un jeu, un jeu cela a des règles ! On peut les accepter ou les modifier, mais l'avantage des règles c'est qu'elles sont connues, on les applique tout de suite même si on ne se connaît pas très bien ! Vue comme ça, les expressions " oui, maîtresse ! ", ou " esclave " en sont que des conventions codées. Ce sont des mots de jeux comme " Echec et mat ", comme " Dix de der " !

- Mais elles ne sont pas obligatoires ?

- Bien sûr que non, un jeu est une convention entre individus, mais quand les règles sont connues d'avance c'est autant de temps de gagné… et ça n'empêche pas par la suite d'élaborer ses propres règles !

- O.K.

- Bon, je continue à lire !

 

Je crois alors à ce moment-là que Fathia va me donner la pine d'Hector à sucer, mais non, elle le fait se retourner, lui demande d'écarter ses fesses, de se pencher légèrement :

 

- Allez, suce-lui son cul !

 

Voilà une pratique qui ne me plait que modérément, comme je l'ai dit, je suis un peu bisexuel, mais pas au point de faire ce genre de choses.

 

- Non !

- Comment, non !

- Je ne fais pas cela !

- Essaie !

 

J'hésite, essayer n'engage à rien, mais comme ils ont l'air d'admettre que je puise refuser, pourquoi me forcerais-je ?

 

- Non, pas ça, désolé !

- Ok ! On n'insiste pas ! Me dit Fathia, mais je te parie que dans un quart d'heure tu vas le faire quand même !

- Je ne souhaite pas que l'on m'oblige à faire ça ! 

- On ne t'obligera pas !

 

Alors ça va, elle peut toujours courir !

 

- On va faire autre chose, assieds-toi sur la chaise, là, on va t'attacher ! Allez me dégotter de la ficelle !

 

Je suis là à poil sur une chaise, attendant que ces messieurs dames trouvent de quoi me ligoter. Ni Hector, ni Gisèle ne sont foutus de trouver de la ficelle dans leur baraque. Fathia fait semblant de s'énerver :

 

- Mais bon dieu, vous êtes nuls, allez me chercher, je ne sais pas moi, des écharpes, des foulards, de torchons, des collants.

 

Du coup les voici qui reviennent avec de quoi attacher au moins dix personnes. On me ligote les jambes aux pieds de la chaise et les poignets dans le dos. C'est une fois entravé que me reviennent en mémoire les articles que j'écrivais dans mon journal :

 

"N'acceptez jamais de vous faire attacher par des gens que vous ne connaissez à peine, personne n'est à l'abri d'un coup de folie !"

 

J'ai soudain un frisson dans le dos. Je pourrais demander qu'on me détache ! A quoi bon, si leurs intentions sont vraiment malveillantes, ça ne servira à rien ! J'ose simplement espérer que puisqu'ils sont quatre, la probabilité de tomber sur quatre frappadingues reste malgré tout assez faible !

 

- C'est pas très pratique pour le fouetter, remarque Gisèle !

- Mais pour l'instant je n'ai aucune intention de le fouetter ! Regardez bien tous, je vais vous faire un tour de magie ! Môssieur ne veut pas sucer le trou du cul d'Hector ! Bon ben dans dix minutes il aura changé d'avis !

- C'est un pari ?

- Si vous voulez, si je le perds, les hommes pourront me sodomiser !

- Et moi ? Demande alors Gisèle ?

- Toi, tu pourras me faire tout ce que tu veux !

 

Cinglée, elle est cinglée ! Je vérifie mes liens, mes poignets ne sont pas attachés trop fort, quelques contorsions devraient suffirent à desserrer le nœud. Si ça tourne mal, je tire ma révérence... mais je n'ai même pas l'impression que ça va mal tourner. 

 

Ça y est Fathia est face à moi, elle se caresse langoureusement :

 

- Alors, comment tu me trouves ?

- Superbe !

- Superbe, n'exagérons rien, mais c'est pas mal, tout ça, hein ?

- C'est même très bien !

 

Elle se colle devant moi et se penche de façon à me coller son téton à hauteur de mes lèvres. Ce doit être un réflexe, j'ouvre la bouche et me met à le téter.

 

- C'est bon, hein ?

- Délicieux !

- Un peu l'autre, il ne faut pas faire de jaloux !

 

Je suçote l'autre, tandis que ma bite pointe vers le ciel, raide comme une fusée Ariane prête au décollage. Elle se recule brusquement, c'est frustrant, j'étais pourtant occupé fort sainement !

 

- Voyons voir ces petits tétons de mec ! Me dit-elle.

 

Et joignant le geste à la parole, elle me les asticote du bout des doigts ! Oh là là, si elle se met à tripoter ma zone érogène, je ne vais plus me contrôler longtemps ! Elle me les prend entre le pouce et l'index du bout des ongles et de façon imperceptible elle augmente sa pression. Je soupire fortement, je frissonne, je suis bien, ça me plait, elle change ensuite la position de ses doigts, et cette fois elle met la pression immédiatement. Je crie !

 

- Ça fait mal ?

- Oui, mais c'est bon !

- Tu veux plus fort ?

- Oui !

- Comme ça ?

- Oui, encore !

- Tu as déjà essayé avec des pinces à linges ?

- Oui !

- Je te le ferai bien, mais ça va te faire très mal !

- Non, vas-y !

 

Elle cavale en chercher, revient avec deux belles pinces rouges et sans aucun préliminaires elle me les fixe sur le bout du téton. Aussi curieux que cela puisse paraître, la douleur est inférieure à celle de la pression manuelle ! Mais mes illusions sont de courtes durées, la diablesse sait parfaitement ce qu'elle fait ! Elle m'enlève quelques instants les pinces pour les refixer encore plus près de l'extrémité, là où sont rassemblées toutes les terminaisons nerveuses. Ça commence à faire sérieusement mal, mais c'est une douleur que je sais transcender, ça me plait, c'est bon et j'en redemande. Alors Fathia met ses doigts sur les pinces et augmente ainsi le serrement. Je hurle ! 

 

- J'arrête ou je continue ?

- Vas-y continue, c'est trop bon !

- Comme ça ?

- Aie ! Oui comme ça ! C'est un peu fort, mais ça va !

- Je continue alors ?

- Oui !

- Tu en as de la chance que je m'occupe de toi ! Tu vois, j'ai des vraies mains de fées !

- C'est vrai !

 

Et c'est à ce moment-là qu'elle retira ses mains se les planquant derrières ses fesses.

 

- Oh ! Elles ont disparues mes mains de fées, j'ai dû les perdre !

- C'est un nouveau jeu ?

- Non, non, je t'assure, elles sont perdues !

- Je suppose qu'il faut que je t'aide à les retrouver ?

- Ça c'est une bonne idée ! Parce que ça m'embête, je les aime bien mes petites mimines ! Surtout que ça te plaisait bien ce que je te faisais !

 

J'ignore où elle veut en venir ! Elle demande à Gisèle de me retirer les pinces, me fait un incroyable sourire de chatte, et puis continue son délire !

 

- Oh ! Je les ai retrouvées ! Je vais pouvoir continuer à te faire des petits trucs !

 

Elle attrape de nouveau mes seins, les tortille, me faisant pousser un nouveau cri de plaisir. Mais cela ne dure que quelques secondes, et elle remet à nouveau ses mains derrière elle !

 

- Ah zut, ça recommence ! C'est dommage hein ? Remarque, il suffit que tu dises le mot magique et on va continuer !

 

Ah ! Je crois comprendre ! 

 

- Continue maîtresse !

- Ah ! Tu m'appelles maîtresse, tu es un bon esclave alors !

- Oui maîtresse !

- Et un bon esclave, ça obéit à sa maîtresse !

- Oui maîtresse !

- Alors pourquoi tu m'as désobéi tout à l'heure ?

 

Putain, ça y est j'ai compris ! Fathia me remet les mains sur la pointe de mes seins mais sans serrer, juste une caresse d'une extrême sensualité ! Elle les laisse, ne les retire pas, les frôle, les pinces un tout petit peu, desserre. Je suis bandé comme un arc ! Elle appelle Hector et Denis !

 

- Venez les gars amenez vos bites !

 

Les deux hommes se mettent chacun d'un côté, tenant leur pine tendue à la main à quelques centimètre de mon visage. Ces deux petites choses si différentes ont en commun d'être mignonnes comme tout. Mignonnes à croquer ? Je ne sais pas ! A sucer, j'en suis sûr, car me voici en train de saliver littéralement

 

- Allez, admet que tu as désobéi à ta maîtresse !

- Je crois, oui !

- Dis-le !

- J'ai désobéi maîtresse !

- Tu vas lui lécher le cul, alors, à Hector ?

- Je crois bien que je suis obligé !

 

Je sais être bon joueur. D'autant que ces gens malgré le fait qu'ils soient complètement allumés m'ont l'air tout à fait corrects. Sans doute est-ce ma nature profondément masochiste qui me fait prendre un plaisir trouble à avouer avoir perdu et à en réaliser le gage ? Mais attention, je n'ai pas dit non plus que j'aurais accepté n'importe quoi ! Si quelque chose ne va pas, je peux toujours hurler et faire un scandale, je suis persuadé qu'on ne me retiendra pas et qu'on ne m'en tiendra pas une extrême rigueur. Je sais aussi que faire ce geste définitif me priverais d'une suite qui s'annonce de plus en plus chaude. Revenons à la pratique, j'ai en ce moment le cul d'Hector à sucer. Je me dis qu'il vaut mieux faire rapide, et précipite ma langue sur son œillet. Dieu merci, l'endroit est propre et l'affaire ne sera pas une corvée. Je le suce et surtout le lèche quelques minutes, puis pensant ma tâche accomplie, je me redresse avec la satisfaction du labeur accompli !

 

- Encore ! Je veux que ce soit mieux humecté ! m'ordonne Fathia !

 

Mille fois sur métier, etc... etc.. Qui a dit cela ? Pénélope, non ? Sacrée Pénélope ! Je remets ça, j'humecte du mieux que je peux, je lui fais carrément un trou du cul complètement baveux.

 

- C'est bon comme, ça, tu es un bon lèche cul !

 

Ben voyons !

 

- Allez casse-toi en deux, je vais t'enculer ! Dit alors Fathia à Hector !

- Tu ne vas tout de même pas enculer mon homme devant moi ! Proteste alors Gisèle. 

- Qu'est-ce t'as toi ? T'es jalouse ? Je t'enculerais tout à l'heure !

- Tu ne l'encules pas, c'est tout !

- Mais qu'est ce qui t'arrive, hier tu n'as rien dit !

- Hier on était entre nous !

- On était trois !

- Oui, ben aujourd'hui on est cinq, et on ne connaît pas bien ces deux messieurs, c'est ce qui fait toute la différence !

- Bon, ben je ne vais pas non plus créer une scène de ménage ! Tu vas devoir attendre Hector, je vais devoir ressortir mes talents de dompteuse !

 

Alors Fathia s'avance vers Gisèle !

 

- Retire ton gode, Fathia !

- Je n'en ai pas la moindre intention !

- Fathia je veux bien jouer, mais retire ton gode, sinon je me rhabille et je retourne au magasin !

 

Fathia semble hésiter, elle jette un coup d'œil à Hector, guettant un signe d'encouragement ou de désapprobation, mais l'homme reste de marbre ! Elle retire finalement son harnachement, mais on sent bien que ce n'est pas de gaieté de cœur.

 

Elle se dirige lentement vers Gisèle, puis saisie d'une idée soudaine, elle bifurque vers la cédéthéque, farfouille un instant, sort un CD, le place dans le lecteur et la salle s'envahit de la musique lancinante et suave de Natacha Atlas ! Fathia se met alors à danser. Ce n'est pas à proprement parler une danse du ventre, c'est d'ailleurs carrément n'importe quoi, c'est une invention à elle, mais c'est saisissant. Tout y passe, les fesses qui frétillent, les seins qui ondulent, le corps qui chavire et qui tourne, les jambes qui rythment la mesure, et les bras qui s'agitent, elle se déchaîne à une cadence effrénée, bientôt son corps se recouvre de gouttelettes de transpiration, puis ça commence à dégouliner carrément, sa peau brille de mille feux. J'ai rarement vu un truc aussi excitant. Hector et Denis se masturbent chacun de leur côté. Gisèle semble lutter pour ne pas en faire autant. Et moi, pauvre de moi, je suis toujours sur ma chaise, où personne n'aurait eu l'idée de venir me détacher !

 

On sent un moment qu'elle fatigue, à moins que ce soit de l'étourdissement, elle trébuche, se rattrape, le petit groupe se rapproche d'elle, un instant inquiet. Mais Fathia se reprend, les deux mains et les genoux posés au sol, elle continue à agiter ses seins qui ballottent de droite à gauche, puis elle pivote afin que son fessier soit bien dans l'axe de vision de Gisèle et se met à effectuer des mouvements de fesses s'ouvrant sa chatte de façon obscène. Obscène ais-je dis ? Non je le retire, une aussi belle chose ne saurait être obscène ! J'ai alors l'étrange vision de Gisèle qui porte un doigt à sa bouche, le mouille de sa salive, puis s'apercevant que je l'avais vu, stoppe malheureusement son geste ! Les étranges réserves de Gisèle la rendent encore plus désirable à mes yeux. Gisèle et Fathia se complètent, l'une érotise ses retenues tandis que l'autre déchaîne un cyclone de sensualité naturelle qui aurait été trop longtemps bridée.

 

- Viens ! Dit soudain Fathia à l'adresse de Gisèle et après avoir cessé tout mouvement

- Sorcière !

- Je sais ! Viens !

- Petite pute !

- Je sais, je suis tout ce que tu voudras, mais viens donc !

- Tu n'emploies pas des armes loyales, Fathia !

- Ce sont mes armes Gisèle ! Avance un petit peu plus s'il te plait !

- Tu dois avoir des illusions d'optique, pour l'instant je n'ai pas encore démarré !

- Si ! Dans ton esprit tu es déjà en route !

 

Alors Gisèle nous regarde, écarte et fait revenir ses bras sur ses hanches dans un signe d'impuissance absolue, et tout en avançant vers sa tentatrice, lâche avec fatalisme :

 

- Qu'est-ce que vous voulez que je lui réponde ?

 

Personne ne fait de commentaire. Gisèle s'est précipitée entre les fesses de Fathia et lape à grands coups de langue le mélange de sueur et de liqueur intime qui s'écoule sur ses globes. Puis elle se positionne au centre et lèche tout ce qui est à sa portée, un peu l'anus, c'est d'ailleurs curieusement par-là qu'elle commence, avant de plonger vers sa chatte humide qu'elle gobe littéralement. Et puis nous assistons à ce spectacle étonnant : Gisèle abandonne son étreinte un moment provoquant l'étonnement de sa partenaire qui conserve néanmoins sa position. La blonde se met alors sur le dos, ses pieds sous les fesses de Fathia, puis elle commence à ramper, son corps passe ainsi sous celui de la beurette. J'ai compris ce qui va maintenant se passer. Les chattes s'ajustent sur les bouches, les langues se synchronisent, le soixante-neuf a démarré. Il durera un certain temps. Les filles ne changeront pas de position, mais outre l'excitation que cette vision nous procure quelques mini scènes virent ponctuer l'acte de façon savoureuse. C'est d'abord Gisèle qui interrompant son travail l'espace d'une seconde se met à crier à tue-tête :

 

- Putain qu'est-ce que ça peut être bon !

 

C'est Fathia qui ramasse sur la cuisse de Gisèle un surplus de cyprine avec le plat de la main, qui le ramène à sa source et qui le lape.

 

Mais c'est aussi Denis qui n'en pouvant plus et perdant toute retenue s'approche bite bandée du cul de Fathia, prêt à la pénétrer en s'excitant de ses propres mots :

 

- Je vais t'enculer, petite pute !

 

Et qui l'aurait sans doute fait si la petite beurette interrompant l'espace d'une seconde son labeur ne lui avait pas glissé de façon assassine :

 

- Tu me parles autrement ! S'il te plait !

 

Dépité, il ira se finir dans un kleenex. 

 

Je demande à Hector de me détacher, il le fait. Ça fait du bien de se dégourdir les jambes. J'avoue que je jouirais bien, mais je n'ai pas trop envie de prendre des initiatives. Du côté de nos deux filoutes, ça commence à s'agiter de plus en plus frénétiquement, les râles de plaisir se font de plus en plus rapprochés et de plus en plus rauques. C'est Gisèle qui jouira la première atteinte d'étranges soubresauts, mais s'efforçant néanmoins de ne pas lâcher sa partenaire qui la suivra quelques brefs instants plus tard. Les deux femmes sont épuisées, elles sont collées l'une contre l'autre, ne bougent plus. Si ça continue, elles sont capables de s'endormir comme ça ! Finalement c'est Fathia qui sort de sa torpeur, quitte sa position mais reste à quatre pattes et vient embrasser Gisèle sur ses lèvres. Elle lui chuchote on ne sait trop quoi dans le creux de l'oreille. L'autre rigole comme une folle…

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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