Un casting gay
par Eddy
Ce texte était une commande, un correspondant souhaitait une histoire de casting gay. Je m’y suis mis, mais les rapports particuliers engendrés par la mise en texte de ce genre de scènes ne laissent pas beaucoup de place aux émotions. Ne souhaitant pas écrire quelque chose de trop mécanique, j’ai déclaré forfait. Mais voici que presque un an après on me refait la même demande. Je le publie donc, à peine arrangé, je le trouve moyen, mais si après tout, certains y trouvent leur compte… et puis cela donnera peut-être l’idée à quelqu’un d’en faire un mieux que celui-ci.
Je suis réalisateur de film porno, j’ai réalisé pas mal de film hétéros avec des filles canons, certains ont été primés dans les conventions du cinéma érotique. Je jouis donc dans ce milieu d’une bonne réputation (mais je ne trahirais pas le pseudo sous lequel je travaille) L’autre soir je dîne au restaurant avec Mario, mon patron :
– Je vais essayer de produire quelques films homos !
– Tiens ! Quelle idée ?
– Oui, je n’en ai pas à mon catalogue, et j’aimerais bien en avoir trois ou quatre ! Mais des trucs qui sortent de l’ordinaire. Pour les scénarios ce n’est pas un problème, j’ai quelques petites
idées. Mais pour la réalisation, c’est plus embêtant, je n’aime pas du tout ce que font Stan ou Luiggi… ! Tu ne connais personne, toi ?
– Non ! Qu’est-ce que tu leur reproches à Stan et Luiggi
– Bof ! Leur truc, c’est de filmer des homos californiens avec des mecs hyper musclés. Très peu pour moi, et puis, l’offre est bouchée de ce côté-là, non je voudrais des films avec des mecs
ordinaires, voir un peu » folles « …
– Et tu ne trouves personne ?
– J’ai pensé à toi !
– A moi ? Mais ce n’est pas mon truc !
– Allons, allons ! Ça ne t’a jamais excité un mec un peu efféminé ?
– Excité, c’est un grand mot, les travelos à la limite !
– Seulement les travelos ?
– En cherchant bien on peut toujours trouver quelques cas…
– Tu vois bien, je lance les annonces demain pour le casting, dans huit jours tu feras les auditions avec Christelle !
Christelle c’est ma mère qui se trouve être l’adjointe de Mario et sa maîtresse.
– Eh ! Je n’ai pas dit que j’étais d’accord !
– Mais si tu es d’accord !
– Tu me mets au défi ? Mais ne viens pas m’engueuler si ça foire !
– Pas de problèmes !
– Euh ! Le casting, je suis obligé ?
– Oui, je préfère que tu diriges des gars que tu auras toi-même choisis !
J »avais donc accepté, par défi, par jeu.
L’annonce n’avait pas très bien fonctionné ! Ce genre de truc n’est pas toujours évident. Mais le producteur était pressé, il voulait absolument avoir ces films dans son catalogue de rentrée. Le bouclage des candidatures fut expédié et résultat, nous avions cinq candidats pour trois postes ! La marge était bien étroite !
Les auditions se déroulaient dans un local que je ne connaissais pas, qui comprenait notamment une salle d’attente équipée de caméras et un bureau de réception assez spacieux, une banquette avait été disposé dans un coin, au cas où… La première audition était fixée à 9 h 30…
Je jetais un coup d’œil sur l’écran de contrôle, quatre types attendaient en salle d’attente, dans un silence de mort, on se serait cru chez le docteur…
Ma mère vint me rejoindre. La présence d’une femme dans un casting homo avait quelque chose d’incongru, mais on m’avait dit que cela renforçait l’aspect professionnel, que cela permettrait d’avoir un jugement extérieur, en fait n’importe quoi ! Elle avait tourné quelques films hard que j’avais visionné. Cela m’avait terriblement excité de voir ma mère sucer des bites et se faire sodomiser. Sachant que très vite le patron exercerait son droit de cuissage, elle l’avait savamment négocié et était devenue sa maîtresse, Christelle s’occupait et se mêlait de tout.
Faut dire qu’elle en impose, ma mère, grande brune à lunettes aux longs cheveux bouclés, la poitrine avantageuse, et en permanence un large sourire format A4. Elle s’était vêtue aujourd’hui d’un tailleur pied de poule qui lui donnait un look très femme d’affaire.
– On va commencer !
– Il en manque un !
– Normal, il y en a toujours qui ne viennent jamais !
Je lui désignais l’un des candidats sur l’écran de contrôle.
– Lui, ce n’est peut-être pas la peine !
– OK, on le virera à la fin, on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Tu prends lequel en premier !
– Celui-là !
Christelle regarda ses fiches, ouvrit la porte et appela le type, elle le fit ensuite asseoir devant nous.
Grand, les cheveux longs, style très artiste peintre, il se présenta lui-même
– Bonjour, je m’appelle Florent !
– T’as déjà fait du porno ?
– Non, j’ai déjà fait un casting, mais il n’y a jamais eu de suite !
– T’es plutôt passif, actif, ou les deux ?
– Plutôt actif, mais je peux faire les deux
– Des problèmes avec la fellation ?
– Non !
– Tu avales ?
– En principe non ! Mais ce n’est pas un problème.
– La sodomie ?
– En actif pas de problème, sinon je préfère éviter les mecs qui sont montés comme des percherons !
– Le S.M. ?
– En dominateur, pas en soumis !
– Uro, scato ?
– Pas de scato, je ne peux pas ! L’uro, je peux faire sur quelqu’un, mais je n’aime pas vraiment ça ! Euh, mais j’ai déjà répondu à tout cela !
– Certes, mais ici c’est pour voir la sincérité des réponses.
Et puis, il fallait bien une entrée en matière, je n’allais pas comme cela lui demander de se mettre à poil. Maintenant je pouvais !
– Bon, tu vas te mettre à poil ?
Le type se déshabille, dans ma complète indifférence, je ne fantasme pas sur les mecs !
Ma mère m’avait dit hier, quand nous avions pris un petit quart d’heure pour régler certains points de ce casting :
– Tu vas voir ! Quand la fille est en culotte et soutif ou le mec quand il est en slip, ils se mettent tous à demander bêtement si faut tout enlever, ça me fait penser au type dans les brocantes qui achète un transistor, et qui demande si ça marche !
Le type était à présent en caleçon. Mon regard amusé croisa celui de ma mère :
– Euh ! J’enlève tout ?
– D’après toi ? Répondit Christelle, hilare.
Le type correspondait à ce qu’on cherchait, ni trop musclé, ni grassouillet. Tous ses poils étaient rasés, y compris ceux de pubis.
– Tourne-toi qu’on voit un peu tes fesses !
Je me surpris à trouver plaisant ce petit cul de mec, mais c’est Christelle qui lança l’approbation. « Il faut toujours faire des compliments à propos des fesses des mecs ! » m’avait indiqué Christelle, « ça les flatte et en même temps ça les trouble ! « Par contre, évite de leur parler de leur bite, ou alors juste le nécessaire, sinon ils ne sentent plus pisser ! » Mais où avait-elle appris tout cela, ma maman ?
– T’as vraiment un cul superbe !
– Merci, balbutia le candidat !
Je plongeais dans mes fiches, c’est à partir de maintenant que ça allait devenir chaud !
– Il va falloir qu’on se rende compte de ce que ça donne quand tu es en érection !
– Vous voulez que je me masturbe ?
– Absolument !
– Ça ne va pas être évident !
– Tu fermes les yeux et tu penses à quelque chose qui t’excite !
Le type ferme les yeux et commence à se masturber. Christelle a manifestement envie de s’amuser
– Tu penses à quoi en ce moment ?
– Euh !
– Tu ne veux pas nous le dire ?
– C’est un peu personnel
– T’es bi ou homo ?
– Bi ! Complètement bi !
– Fallait nous le dire !
– Mais c’est sur ma fiche !
– C’est vrai !
Le type bandait mou, mais c’est vrai qu’il était complètement déstabilisé par l’intervention de Christelle.
– Et si je te montre ma poitrine, ça va t’aider ?
– Je crois que ça m’aiderait, oui !
Qu’est-ce qu’on perd comme temps en formalités !
Christelle se leva retira immédiatement sa veste de tailleur, déboutonna son chemisier et se dirigea vers le candidat.
– Vas-y ! Dégrafe mon soutien-gorge !
Il n’en revient pas, il le fait gauchement, obligé de s’y reprendre à plusieurs fois pour trouver comment la chose se dégrafe, il libère enfin la poitrine de ma mère. Une superbe paire de seins, un 95 C qui défie les lois de la pesanteur.
– Je peux caresser ?
– Non ! Tu regardes et tu te branles !
L’intervention de Christelle est efficace. Le type bande bien fort à présent.
– Stop ! On verra le reste après ! Ce n’est pas tout à fait fini, mais pour l’instant tu vas t’asseoir sur le canapé là-bas !
– Je me rhabille ?
– Mais non ! Tu ne te rhabilles pas !
On fit ensuite entrer le deuxième candidat, après que Christelle se soit rhabillée. C’était un antillais de taille moyenne, tout jovial.
– Comment tu t’appelles ?
– Jérémie
– T’as déjà fait du porno ?
– Non, jamais !
– Comment l’idée t’est venue ?
– En regardant un film, je me suis dit, pourquoi je n’essaierais pas !
– T’es plutôt passif, actif, ou les deux ?
– Plutôt passif !
– Que passif ?
– Non !
– Des problèmes avec la fellation ?
– Non !
– T’avales ?
– Oui !
– La sodomie ?
– J’adore me faire prendre !
– Le SM
– Ce n’est pas trop mon truc ! Mais je peux accepter des trucs légers !
– Uro, scato ?
– L’uro, aucun problème ! La scato, je veux bien lécher un cul un peu limite, mais c’est tout !
– Bon, tu vas te mettre à poil !
Le type se déshabille, et contrairement à ce qui s’était passé avec Florent, quelque chose d’indéfiniment trouble me gagnait, sans que je puisse arriver à en déterminer la raison.
Jérémie était à présent en caleçon. Mon regard amusé croisa celui de Christelle :
– Euh ! Il faut que j’enlève tout ?
– Ben, oui !
On lui demanda de se tourner.
– Vraiment un joli cul ! lança Christelle
Elle racontait décidément la même chose à tout le monde, mais en l’occurrence c’était vrai, ce cul était fort mignon, sa bite aussi d’ailleurs de bonne dimension certes, mais sans exagération !
– Tu te branles un petit peu !
– D’accord !
Le type se mit à s’astiquer sans demander son reste, en moins de deux minutes l’engin était tout raide, il le lâcha d’un air satisfait !
– Voilà !
– Superbe ! Approche-toi que je te caresse les couilles ! Li demande ma mère.
Je lui lance un regard interrogatif.
– Ben quoi ça porte bonheur !
Elle insista pour qu’à mon tout je caresse les testicules du candidat, je le fis dans un état second
Elle me tendit un petit bout de papier plié en deux, je le découvris :
« Ça t’excite hein ? »
Je voulus lui répondre de la même façon, mais ce jeu des petits messages risquant de s’éterniser, je me contentais de répondre par l’affirmative, d’un petit signe de tête.
– Bon on va faire un petit bout d’essai à blanc pour valider votre candidature à tous les deux. Dans un premier temps vous allez vous branler mutuellement. Venez devant-nous, tous les deux.
Nos deux lascars se pointèrent devant nous la bite à l’air. Jérémie eut un petit mouvement du visage vis à vis de son camarade, une sorte de geste qui devait signifier « quand faut y aller, faut y aller », l’autre lui répondit d’un petit sourire, et les voici qui se branlent l’un, l’autre, ce spectacle de deux bites branlées qui se mettent à grossir avait quelque chose d’assez attendrissant. Christelle me regarde en souriant.
– Bon, on passe à autre chose, on va faire quelques esquisses de fellations !
J’aime bien le terme « esquisse » !
– Jérémie tu commences, tu suces la bite de Florent !
Jérémie se penche alors vers son compagnon et commence par mettre sa verge dans sa bouche.
– Non pas comme ça ! Intervient Christelle !
– Je ne fais pas bien ?
– C’est la position qui n’est pas bonne, imagine-toi que nous sommes la caméra ! De la façon dont tu te positionnes, il n’y a rien à voir ! Donc, soit tu te mets à genoux devant lui, soit tu te
penches mais alors tu te places de profil ou alors tu t’arranges pour qu’on voie ton cul !
Jérémie se met alors à genoux et continue sa fellation, il le suce très bien, alternant de petits coups de langue sur le gland violacé et luisant avec des pompages en règles !
– Bon c’est bien ! On va changer les rôles, n’oubliez jamais que vous êtes filmés, ou alors imaginez-vous que vous baisez en public et que vous voulez en foutre plein la vue à tout le monde !
Florent se met à genoux et entreprend alors à son tour la fellation
– Eh bien, non ça ne va pas !
Florent regarde Christelle, étonné.
– C’est tes cheveux longs qui posent un problème, il faudra peut-être te mettre un catogan, sinon il faut surveiller ta coiffure sans cesse de façon à ce qu’elle ne cache jamais la fellation, en fait tout est dans la façon de tenir le visage, il ne faut jamais le pencher de trop.
Il en est sidéré le Florent, il croyait que le cinéma porno c’était un monde tout simple, et qu’il suffisait de baiser devant la caméra, ben non ! Il se demande s’il doit continuer, on lui fait signe que lui, il se précipite vers la belle bite noire de son compagnon et se met à la lécher copieusement avant de la mettre en bouche !
– Bon ! C’est bon, vous pouvez arrêter !
– C’est dommage ! intervient Jérémie
– Si vous voulez finir ça en privé, personne ne vous en empêche ! Au contraire il faut encourager les relations de bonne camaraderie entre les équipes de tournage. Sinon, ça a l’air de bien se
passer, on ira peut-être un peu plus loin tout à l’heure, asseyez-vous, on va faire entrer le troisième.
Après que ce dernier eut répondu aux questions et se fut déshabillé, nous lui avons demandé de faire un bout d’essai avec les gars assis sur le banc. C’est à ce moment-là que se produit l’incident !
– C’est que ça m’embête un peu, je ne suis pas raciste, mais je n’aime pas trop faire des trucs avec des blacks !
J’adore ces mecs qui ne se disent pas racistes mais qui le sont ! Agir vite avant que ça dégénère, faire attention à ce que l’on va dire ! Mais ma mère fut plus rapide :
– Casse-toi !
– Mais…
– Tu te rhabilles, tu te casses, et tu te calmes, sinon j’appelle un vigile, il ne lui faut que 15 secondes pour intervenir.
– On peut peut-être discuter !
Christelle lui répondit par un masque impassible, il n’insista plus et vite rhabillé disparut en maugréant.
– Il va nous en manquer un !
– On va voir, on fait passer le dernier !
– C’est inutile, je t’ai dit !
– Ça ne coûte rien d’essayer !
Le « dernier » était certes bien gentil et plein de bonne volonté, mais physiquement il ne m’accrochait pas du tout, ces choses-là ne se commandent pas. J’avais beau me forcer, je ne le voyais pas dans un film porno, et ne me voyais encore moins en train de le diriger. J’échangeais un regard gêné avec ma mère, ne sachant comment me dépêtrer de la situation. Elle, elle savait :
– Bien, il nous fallait deux gars ! Tu n’es pas retenu pour cette fois, on est désolé pour toi, tu peux te rhabiller ! Passe une bonne journée !
Un peu brutal ! Le type se rhabilla, un peu vexé, j’en étais gêné pour lui. Dès qu’il fut parti, Christelle se leva et m’intima l’ordre de la suivre dans la salle d’attente, non sans avoir précisé à nos deux candidats de nous attendre cinq minutes
– L’annonce a été mal gérée c’est un fait, n’empêche que le tournage commence mercredi et qu’il nous manque un bonhomme !
Elle me lançait cela avec un ton accusateur, comme si j’y étais pour quelque chose !
– Mais, maman, que puis-je y faire ?
– C’est de ta faute, non ! Tu en as viré deux !
– J’en ai viré qu’un ! L’autre…
– Non, tu aurais bien dirigé le casting, l’autre raciste, on le coinçait, il ne fallait pas le faire entrer en 3ème, mais en 2ème, lui faire faire un bout d’essai, et lui faire signer le contrat,
et seulement après on faisait entrer Jérémie.
Je ne pouvais m’empêcher de trouver son argumentation tirée par les cheveux !
– C’est facile de dire après ce qu’il fallait faire avant !
– Quant au dernier, il faut m’expliquer, je ne pouvais pas te contredire devant lui, mais je ne comprends pas !
– Je ne le sentais pas physiquement, il est moche ce type !
– Il est moche pour toi !
– Je ne dis pas le contraire, mais c’est moi qui vais les diriger, si je ne sens pas quelqu’un, je ne sais pas faire !
– Par contre les deux autres tu les sens bien !
– Oui, sans problèmes !
– Donc résumons-nous, tu as des types qui viennent pour un casting homo, toi tu ne l’es pas mais il y a des mecs que tu sens et des mecs que tu ne sens pas ?
Voilà un terrain bien bizarre !
– C’est une façon de voir les choses ?
– Quand tu fais un casting avec des filles, tu fais pareil ?
– Oui, il y a des filles que je ne sens pas !
– Et quand tu dis que tu ne les sens pas, les filles, c’est quoi, c’est sexuel ?
– Evidemment que c’est sexuel !
– Et pour les mecs, c’est sexuel aussi ?
J’étais incapable de répondre ! Ou plutôt si, mais la réponse, qui devenait évidente, je ne voulais pas l’entendre !
– Ça te la coupe, hein ? Donc conclusion, dans certains cas les mecs peuvent t’exciter, c’est quelque part une excellente nouvelle !
– Et si tu me disais où tu veux en venir ?
– Je veux en venir que le troisième lascar, il est tout trouvé !
– Maman !
– T’inquiète pas, le troisième rôle est assez restreint, tu te contenteras de sucer des bites
– Maman !
– Bon, on va revenir, tu vas me laisser finir le casting, sans intervenir, je prends un risque énorme, mais je crois savoir que tu ne me décevras pas !
– Maman, écoute…
Mais déjà elle avait ouvert la porte…
J’hésitais sur la conduite à tenir, faire un clash, je pourrai sans problème me faire embaucher par la concurrence, bien qu’étant sous contrat, les choses n’étaient peut-être pas si évidentes. Mais tout de même ma mère avait quand même tendance à trop tout diriger dans cette boite… Certes Mario m’avait prévenu qu’il ne m’en voudrait pas en cas d’échec, mais j’ai ma fierté, je vais lui monter que je sais aussi ne pas me dégonfler !
– Alors je fais quoi ?
– Ben, tu commences par te mettre à poil, quoique non ce n’est même pas nécessaire. Ces deux messieurs vont se mettre debout l’un à côté de l’autre et tu vas aller me les sucer !
Bon j’ai compris, je commence à retirer mes vêtements !
– Mais je t’ai dit que ce n’était pas nécessaire !
– Et bien moi, je les enlève quand même, je serais plus à l’aise !
Ce n’est pas elle qui va me commander, non ?
Je me mets à genoux devant les deux types, bien de profil par rapport à la caméra virtuelle, et je commence par prendre les bites dans mes mains, voilà une éternité que je n’avais pas fait ce geste, sinon avec quelques travestis mais jamais avec des gays ! J’en prends une dans chaque main et je les branle un petit peu afin qu’ils atteignent une taille honorable. Pour celle de Jérémie cela va assez vite. Celle de Florent étant un peu plus difficile à la détente, je décide de la prendre en premier dans ma bouche. Et là, dans la chaleur humide de ma cavité buccale elle réagit beaucoup mieux. Maintenant qu’elle est bien raide je peux embrasser le gland, lécher la verge, aspirer les couilles, puis imprimer de savants mouvements de va-et-vient.
– On dirait que tu as fait cela toute ta vie, intervient Christelle
Non je n’ai pas fait ça toute ma vie, mais à force de diriger des nanas en train de faire des pipes j’ai acquis une expérience assez rare. Je ne vois pas ce que sucer l’autre bite va ajouter au casting, une bite c’est une bite, mais j’avoue être pas mal excité par la situation et m’empare du membre noir de Jérémie qu’à son tour je porte en bouche, le goût en est légèrement plus fort que celle de Florent, mais ça ne me dérange pas du tout, par contre elle est plus grosse, ça ne pose aucun problème pour embrasser ou lécher, pour pomper, si, mais je me débrouille ! J’étais bien concentré dans ma fellation, Christelle ne me disant pas d’arrêter quand soudain, je l’entends hurler !
– J’ai gagné, j’ai gagné !
Elle est folle, elle a sa crise, elle a gagné quoi ? Je me relève inquiet ! La porte s’ouvre ! Et je vois rentrer qui : Le patron et deux de ses collaborateurs. Et l’autre qui continue de trépigner :
– J’ai gagné, j’ai gagné… !
Qu’elle s’arrête ! Ce n’est pas la coupe du monde !
– Tu n’as rien compris, toute la fin était bidonnée, le troisième rôle on a ce qu’il faut en réserve, et celui-là ce n’est pas la peine de le passer en casting. J’ai simplement parié avec Mario que j’arriverais à te faire faire une double pipe ! J’ai gagné, j’ai gagné !
Ils ont tous l’air excité comme des fous là-dedans, ça m’énerve d’être le dindon de la farce, seul Jérémie à l’air de trouver la tournure des évènements quelque peu saumâtre et se tient à l’écart de cet enthousiasme de potache, je m’approche de lui :
– J’aurais bien terminé ce que j’avais commencé ! Lui confiai-je
– Excellente idée, viens, je vais te fourre ma bite dans le cul, on va faire ça plus loin, quittons ces excités !
On se dirige vers la salle d’attente, maintenant vide, je ne sais pas trop ce qui m’arrive, j’ai l’envie trouble de franchir un pas, parfois il faut pas chercher à comprendre. Je baisse mon pantalon et offre mon cul aux assauts virils de Jérémie, celui-ci s’encapote (il est prévenant le mec), et tente de me pénétrer.
Mais c’est que ça ne veut pas rentrer, alors, il me lèche le fion, l’humectant de salive, puis y entre un doigt qu’il fait aller et venir.
Novelle tentative et cette fois ça entre, je suis en train de me faire enculer et j’aime ça ! Je ferme les yeux, et je sens que quelqu’un vient par devant me sucer la bite. Serait-ce Florent ? J’ouvre les yeux… Non ce n’est pas Florent, c’est ma mère !
Fin du délire
Eddy Stokien
Première publication sur Vassilia, le 21/05/2001
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