Eddy

Dimanche 2 septembre 2001 7 02 /09 /Sep /2001 11:43

Les séances de Joy

4 - Professeur très particulière

par Eddy 

 

Domina

 Après ce troisième rendez-vous, je fus quelque temps sans nouvelles de Carole jusqu'au jour où elle me passa un petit coup de fil. Elle avait en fait envie de papoter. Elle tombait bien, quand je suis décidée, je peux être une véritable pie. Incidemment, elle me demanda si je n'avais pas un jour de congé à prendre.


Hé ! Ce coup-là, elle va me le faire à chaque fois ou quoi ? Mais cela dit, pas un instant, je n'ai cherché à ruser, je le lui indique donc…


…et le jour en question…


- Allô Joy ! C'est Carole ! Tu veux qu'on s'amuse un peu cet après-midi ?

- Bien sûr !

- Bien sûr… qui ça ?

- Bien sûr ma maîtresse adorée !

- Humm ! J'aime quand tu me parles comme ça !

- Mais j'aime te parler comme ça !

- Tu vas venir chez moi et tu apporteras un bouquin de poésie !

- Un bouquin de poésie ?

- Oui ! N'importe lequel, et grouille-toi, je te veux chez moi dans une heure !


Et elle raccrocha.


Complètement imprévisible, la Carole, je ne discutais même pas ! J'étais trop impatiente et trop contente d'avoir ce coup de fil. Toute la matinée, je trop impatiente, et trop contente d'avoir ce coup de fil. Toute la matinée, je l'avais attendu, je m'étais déjà habillée pour l'occasion d'une petite robe noire que je venais d'acheter, un truc tout simple, assez court et assez décolleté, le genre de fringue que les hommes remarquent. Je m'étais mis aussi une jolie petite culotte en dentelle noire, avant de me souvenir qu'elle m'avait ordonné de ne jamais en porter. Pas bien grave, m'étais-je dis, je la retirerais tout à l'heure ! Je m'étais dit que nous retournerions peut-être au restaurant, là où servait Suzy, la petite asiatique, et puis les heures passèrent… Toujours rien ! Elle jouait avec mes nerfs.


Un bouquin de poésie ! Oui, mais lequel ? C'est que j'en ai des livres de poètes ! Des Français ! Des canadiens ! Des anglo-saxons et même des arabes ! Et pourquoi lui apporter un bouquin ? Elle n'en a pas, elle ? Sur le rebord d'une planche traînait les " Fleurs du mal " ! Allons-y pour les " Fleurs du mal " ! Voici de toute façon un bon choix ! Pourquoi était-il donc sorti de sa rangée ? Ah ! Oui ! Un de mes complices internautes s'était amusé à m'envoyer un message vocal en récitant " les métamorphoses du vampire ". J'avais bien rigolé en le recevant, c'était déclamé avec un mélange d'emphase et d'accent parisien au résultat assez cocasse. Allez, un coup de peigne, un petit coup de maquillage, un soupçon de parfum et très consciemment et sans le moindre état d'âme je partis me faire faire des tas de petites misères par ma belle et troublante maîtresse !


- Dans quel état vais-je encore revenir ?


Je sonne. Un peu fébrile, néanmoins, Carole est si imprévisible, elle peut très bien m'accueillir en me roulant un patin, comme en me foutant une paire de claques histoire de me signifier que la séance a d'ores et déjà commencé. En fait ce ne sera ni l'un ni l'autre, ce sera le petit bisou très " copine ". Moi, j'aime bien les maîtresses qui me font des bisous ! Elle s'est vêtue d'une nuisette violette très vaporeuse en dessous de laquelle on perçoit nettement une guêpière en cuir. Les tétons de ses seins nus, eux, frôlent le tissu diaphane et sont érigés tel de gros bourgeons. Sa chatte rasée n'est protégée par aucune culotte.


- Bonjour ma chérie ! Rentre, j'ai follement envie de jouir cette après-midi !


Et moi donc ? Je rentre dans le studio… Et là… le choc !


- Oh !

- Quelque chose ne va pas ?


Si ça va très bien, mais c'est tellement inattendu ! Un type est attaché au mur. Il est tout nu, il est noir, il est magnifique, ni trop musclé, ni pas assez, une peau splendide, un sexe qui sans être monstrueux est néanmoins de bonne taille. Il est bâillonné et son corps porte des marques de flagellation. Et toujours est-il que la situation commence à m'exciter, très, mais alors très sérieusement…


- Il est mignon ? hein ? Me précise Carole. Il est venu me voir ce matin pour une domination. C'est un prince africain, paraît-il, il est en voyage au Québec pour quelques jours. Il m'a invité à aller lui rendre visite dans son pays cet été, je crois bien que je vais accepter. Son truc, c'est d'être attaché, et il voulait l'être le plus longtemps possible.


Puis elle réagit en regardant sa montre.


- Il va bientôt falloir que je le détache ! Faudrait-pas non plus qu'il profite trop des bonnes choses. Mais pour l'instant je vais lui remettre ses pinces.


Carole saisit alors deux pinces crocodiles et les accrocha après ses mamelons.


- Regarde comme il aime ça ! Rien que ça, ça le fait bander, ce salaud !


Je voyais bien qu'il bandait, je n'étais pas aveugle ! Mon dieu ! Ce sexe qui se dressait lentement… Et moi qui étais là comme une conne à ne rien pouvoir faire, sinon mouiller inexorablement l'endroit où aurait dû être ma culotte si j'en avais mis une… mais… oups… je réalise à ce moment que justement, j'avais complètement oublié de la retirer ! Ça allait être ma fête !


Carole rajouta une pince à chaque testicule provoquant un râle chez l'homme perceptible malgré le bâillon.


- Tu sais ce que je lui ai fait ce matin ? J'avais un autre visiteur. Je les ai obligés à se sucer la bite mutuellement. Tu aurais vu comme il aime, ça, sucer… une vraie petite pute !


La simple évocation de ces moments eut pour effet de rendre à la verge du soumis sa raideur maximale ! L'engin était magnifique, une colonne de chair couleur chocolat à croquer, surmonté d'un gland luisant où perlait déjà une goutte de pré-jouissance. De jolies couilles, à la fois plissées et bien remplies ! Humm !


- Et attend, ce n'est pas tout, il va te dire lui-même comment ça s'est terminé cette affaire, ce matin !


Elle lui retira alors son bâillon.


- Allez, explique à ma copine ce que tu as fait après !

- Je me suis fait enculer, maîtresse !


Aussi sec, elle lui remet le bâillon, elle voulait juste l'entendre dire ça, puis Carole se baisse, prend l'engin dans sa main, imprime quelques mouvements de masturbation, avant de se le fourrer dans la bouche. Elle me regarde avec un coup d'œil complice. J'en ai marre, bon dieu, d'être passive. Je m'approche à mon tour de la verge de ce bel homme, mais Carole m'interpelle :


- Toi ! Pas touche ! Ce sera ton dessert si tu es sage ! Pour l'instant tu restes tranquille !


Drôlement frustrant cette affaire ! Mais où veut-elle en venir ? Elle va me rendre folle ! Et Carole qui continue à sucer l'autre ! Je pensais qu'elle se limiterait à un ersatz de fellation, juste comme ça pour me montrer, pour m'exciter. Non pas du tout ! Elle lui fait désormais un véritable pompier en règle. Et cela avec une ardeur qui fait plaisir à voir. Ses mouvements de bouches sont ponctués de clap-clap sonores. Elle veut donc le faire jouir ! La salope ! Elle m'avait pourtant dit que je pourrais y avoir droit tout à l'heure ! Quoique rien ne soit compromis… Le soumis râle soudain sous le bâillon, Carole retire vivement les pinces attachées aux testicules, puis les autres. D'un mouvement de bouche, elle essuie les dernières gouttes de sperme, se relève, s'approche de ma propre bouche et me roule une pelle, alors qu'elle n'a pas encore déglutit la semence du mâle. Je suis dans un état second. Elle peut à ce moment me demander n'importe quoi ! Elle le sait, et je sais aussi maintenant au bout de trois séances qu'elle n'en abusera pas, mais…


- A poil !


Ah ! Enfin ! C'est un choix que je peux réaliser assez vite… mais elle va se rendre compte maintenant que j'ai une culotte… Aïe ! Je fais quoi ? Je prends les devants, je lui dis, je me cache, je fais l'idiote ? Si seulement elle pouvait regarder ailleurs ! Qu'est-ce qu'elle a à me fixer pendant que je me déshabille ? Voilà que je me mets à avoir la tremblote !


- C'est quoi, ce truc ?

- Je suis désolée, maîtresse !

- Tu es désespérante ! File-moi ce chiffon !


Je lui tends.


- Tu m'as l'air dans un drôle d'état ! Me dit Carole, remarquant l'état de mon entrecuisse. Ne bouge pas je reviens !


Elle réapparaît quelques minutes après avec une paire de ciseau à la main. Cette cinglée va me bousiller ma culotte, elle n'est pas bien, ça coûte cher une culotte ! Mais d'un autre côté la punition n'est pas si sévère, elle aurait pu me jeter purement et simplement.


- Allez, destroye-la !


Je fous un coup de ciseau dans ma pauvre culotte, ça me servira de leçon, la prochaine fois je ferais attention, et je croyais en avoir fini avec cet incident, c'était bien mal connaître ma maîtresse !


- Va jeter les morceaux !


J'y vais.


- Tu fais quoi ?

- Ben, je cherche la poubelle…

- Je ne veux pas de ces saloperies chez moi, tu vas me jeter ça dehors !


Ah ! bon et je fais comment, je ne vais tout de même pas jeter les débris par la fenêtre, alors je ramasse ma robe pour la remettre…


- Je ne t'ai pas dit de te rhabiller !

- Je ne vais quand même pas aller jeter ça dehors à poil ?

- Si !


Elle exagère, je ne peux pas faire ça ! Je m'apprête à lui dire que le jeu est fini, que je reprends mes billes ! Et puis, je ne sais pas, je me fais le film dans ma tête, trois étages à descendre, jeter ce truc sur le trottoir sans se montrer, remonter, il doit y en avoir pour environ deux minutes. Ce serai bien le diable si je rencontrais quelqu'un ! Et puis si je rencontre quelqu'un, qu'est-ce que j'en ai à foutre, ce sera quelqu'un que je ne reverrais jamais. Lui prouver que je peux le faire…


- Bon j'y vais !


Je dégringole les marches comme une dingue, je traverse le hall comme une fusée, j'entrouvre la porte de l'immeuble, je jette la culotte au dehors, je remonte aussi sec, je suis en nage, je suis à l'affût du moindre bruit, pour l'instant tout va bien. La porte ! Horreur ! Elle l'a refermée ! Non mais c'est quoi, ce cirque ? Faudrait pas que ça devienne une habitude ces petites conneries sur le palier (voir le numéro 2). Je tambourine ! Pas de réponse ! Non, mais elle ne va pas me laisser toute seule à poil dans l'escalier. Je frappe encore, je frappe plus fort ! Et puis je me dis que c'est idiot, elle joue, elle sait très bien que je suis là ! Et puis si je me mets à tambouriner, je vais ameuter le voisinage, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intelligent à faire. J'attends, mon cœur bat la chamade ! Ça fait cinq minutes que je suis là nue comme une grenouille. Et je vous assure que c'est long 5 minutes dans des conditions pareilles. Ne pas craquer, surtout ne pas craquer ! l'attente est interminable !


Enfin la porte s'ouvre !


J'ai dû la bousculer pour entrer encore plus vite. Elle a l'intelligence de ne pas s'en offusquer.


- Pardon maîtresse !


Je me retiens, j'ai peur que mes nerfs tombent. Elle change tout de suite de sujet :


- Bon, alors qu'est-ce que tu m'as apporté comme bouquin ?

- Les " Fleurs du mal "

- Tu ne t'es pas trop cassée, je vois !

- J'ai pris le premier qui venait !

- Tout à l'heure, toi aussi tu vas prendre le premier coup qui va venir… Dans ce bouquin, est ce qu'il y a des poèmes que tu aimerais apprendre par cœur ?

- Oh ! Mais j'en connais déjà plusieurs, maîtresse !


Clac !


Et une gifle ! Une ! Il y avait longtemps ! Je me disais aussi !


- Dis donc, petite nullité, je ne t'ai pas demandé de répondre à côté de la question !

- Oh ! Pardon maîtresse ! Mais je n'ai pas dû bien comprendre !

- Je veux que tu en apprennes un par cœur, là tout de suite, un que tu ne connais pas encore. Allez, je te laisse choisir !


Mais c'est quoi de cirque ? Je n'y comprends rien. Il est où le fantasme derrière cet ordre absurde ?


- Il faut que je choisisse un poème et que je l'apprenne par cœur, c'est cela ?

- C'est exactement cela !

- Bon, d'accord !

- Et tu as choisi quoi ?

- Pourquoi pas les " Métamorphoses du Vampire " ?

- Hum, fait voir que je le lise d'abord !


Elle le lut assez vite.


- C'est bizarre ton truc, mais ça me plait bien, tu as fait un bon choix. Maintenant tu vas te foutre au coin et tu as dix minutes pour le savoir par cœur, et sinon ça va barder !


C'était donc cela !


- Et interdiction de te retourner ! Me précise mon imprévisible maîtresse. Allez apprendre un poème en dix minutes, vous ? Je ne dis pas que c'est impossible, faut voir ce que certains acteurs de théâtre arrivent à s'ingurgiter, mais bon, faut quand même un certain entraînement…


- Retourne-toi !


Déjà dix minutes ? C'est passé trop vite ! Evidemment je ne suis pas prête ! Mais ça, ça fait partie du jeu. Je le sais très bien… mais…


- Oh !


Je ne peux m'empêcher de rigoler. Carole s'est changée pendant que j'essayais de mémoriser cette foutue poésie. Un tailleur très chic, un chemisier blanc boutonné jusqu'au col, d'épaisses lunettes en écailles, les cheveux relevés en un chignon par ailleurs assez approximatif. Elle tient une règle à la main, une règle très basique, très scolaire, en bois, carré, d'environ 50 cm de long.


- Récite !

- Je ne suis pas prête !

- Récite !

- " La femme cependant de sa bouche de fraise - En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise - Et pétrissant ses seins tout imprégnés…

- Stop ! Tu mélange tout !

- Oui, je recommence !

- Donne-moi tes doigts… non pas comme ça… Tu réunis tous les bouts de tes doigts… voilà !


Et shlack ! Un coup de règle carrée !


- L'autre main !

- Whaah ! Ça fait vachement mal ce truc-là !

- Ah ! Tu trouves ? Mais c'est peut-être un peu normal, c'est à la domination que nous sommes en train de jouer, pas au scrabble !


Je tendis la main, ce truc ne me disait rien qui vaille, mais puisque ça faisait partie du jeu…


- Allez ! Deuxième tentative !

- Je ne suis pas prête, Carole !

- Je ne suis pas prête, qui ça ?

- Je ne suis pas prête, Maîtresse !

- Récite !

- " La femme cependant de sa bouche de fraise - En se tordant ainsi qu'un serpent qui la baise…


J'avais pris cette fois le parti de carrément la provoquer, c'était plus fort que moi !


- Rhabille-toi et fous le camp !

- Non ! Maîtresse ! Vous voyez, je ne suis pas sage, j'ai vraiment besoin d'être dressée !


Clac !


La gifle dut magistrale ! Une larme perla au coin de mes yeux !


- La prochaine fois tu y réfléchiras à deux fois avant de te foutre de ma gueule. Maintenant, redonne-moi tes doigts, je vais te donner dix coups sur chaque main

- Non !

- On dit : " Oui, maîtresse " !


Je lui tendis mes mains. Carole frappait avec un sourire sadique, après les dix coups j'avais les doigts complètement engourdis. Elle me tendit alors la règle. Je la pris, interloquée sans savoir ce que je devais faire de cet objet. Devrais-je à mon tour lui taper sur les doigts ?


- Tu la pose par terre, et tu vas t'agenouiller dessus, et tu vas continuer à apprendre ton poème.


Ah Bon ? C'est tout ? Oui c'est tout ! Mais je conseille à ceux qui ne connaissent pas cette petite plaisanterie d'essayer ! Le faire sans poser les mains au sol est d'ailleurs pratiquement impossible ! Carrément l'enfer ! C'est inconfortable comme ce n'est pas permis, cette saloperie de règle marque les chairs du poids de notre corps. J'ignore combien de temps elle me fit rester dans cette position, toujours est-il que d'une part cette poésie me semblait apprise et qu'autre part j'en avais ma claque !


- Récite !


Un jeu est un jeu. Je me doutais bien que même si je faisais une erreur, elle trouverait quand même à redire. Je récitais…


- Tu as fait trois fautes !


C'était peut-être vrai ! C'était peut-être faux ! Comment savoir ? Carole m'ordonna alors de coucher mon buste sur la table, puis d'écarter un peu les jambes de telle façon que mes fesses soient bien dégagées. Le premier coup de règle carré me surprit, le contact avec la peau n'a rien à voir avec celui d'un martinet ou d'un autre instrument de flagellation. Non ça n'a rien à voir, il s'agit d'un coup sourd, moins sec, moins cinglant, mais peut-être plus frappant. Le coup en lui-même porté avec une force moyenne n'est pas bien terrible, c'est sa répétition et ses accumulations qui sont les vraies sources de la douleur. D'ailleurs au bout d'une cinquantaine de tapes, Carole eut l'extrême fantaisie d'apporter un miroir. Je ne me souviens pas avoir eu un jour les fesses aussi rouges !

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- Récite !


Une nouvelle fois, je récitais ce poème, essayant de m'imaginer quelle sorte de punition m'infligerait encore l'esprit pervers de ma diabolique maîtresse !


- Tu vois quand tu veux ! Je n'en peux plus, moi ! Déshabille-moi ! Déshabille ta maîtresse !


Je ne me le fis pas dire deux fois, je lui retirais alors sa veste de tailleur, puis sa jupe, le chemisier…


- Maintenant ; à chaque pièce de vêtement que tu vas m'enlever, je veux que tu m'embrasses !


Oh ! la la ! Que ce n'est pas du tout un problème ! Je l'embrassais sur le ventre, sur le cou, dans le dos, sur les bras. Dégrafant les bas du porte-jarretelles, lui embrassant les cuisses, les mollets, puis le pied, allant même jusqu'à me permettre de lui sucer un peu l'orteil. J'enlevais ensuite le soutien-gorge et lui embrassait les seins.


- Et Joy de sa bouche de fraise…

- Si tu me vampirise, gare à toi ! Répondit-elle amusée.


Je me prenais d'une telle frénésie en suçant ses tétons que j'en oubliais le reste.


- Finis de me déshabiller, Joy !


Oh ! Que oui je vais finir, je retire le porte jarretelles, puis la culotte puisqu'elle en a mis une, j'embrasse bien sûr ses jolies fesses bien galbées. Je pense d'abord ne pas trop m'attarder par ici, mais je me ravise. Ce petit trou brun et plissé me tente de trop et je ne résiste pas au plaisir d'y fourrer ma langue. Il s'ouvre légèrement à ce contact humide. Le goût est particulier, en fait ça sent la merde, mais je suis dans un tel état que ça ne le dérange pas.


- Vas-y met un doigt dans mon cul !


En fait je suis contente qu'elle me le demande, le doigt s'enfonce, je le fais aller et venir, puis il faut bien le ressortir, pas trop propre.


- Il est comment ce doigt ?

- Il est un peu sale, maîtresse. Dois-je le lécher pour le nettoyer !

- Bien sûr ! Lèche la bonne merde de ta maîtresse !


Je le lèche comme si j'avais fait ça toute ma vie, En fait, ce n'était pas la première fois que je me livrais à ce genre de choses et j'avais pu constater que le goût n'a vraiment rien d'abominable, et puis c'est tellement pervers !


Putain ! Je n'en peux plus ! Mais qui va s'occuper un peu de moi ? Juste un peu ? Carole a pivoté, offrant son sexe à ma bouche. Elle s'assoit carrément sur la table, je trempe ma langue dans son humidité, ça coule de partout, j'adore ce goût très légèrement sucré du plaisir féminin qui se répand. Je joue un peu à lui sucer la chatte m'enivrant de son odeur. Déjà sa respiration se saccade, je lui porte alors l'estocade, mettant en contact le piercing de ma langue avec son clitoris. Elle explose, bruyamment comme d'habitude ! Ah ! Ce sourire lorsqu'elle reprend ses esprits ! Rien que ce sourire valait la peine de venir ici !


Alors Carole me prit par la main, et me conduisit vers le beau mâle toujours attaché. Et tandis que ma maîtresse le délivrait, j'enfournais enfin son merveilleux sexe dans ma bouche, me régalant de la texture de cette peau si douce, de cette raideur pleine de promesse. Et puis soudain je n'y tins plus. Après tout, elle me devait bien cela la Carole. Fermement je lui demandais :


- Je veux qu'il me prenne !

- On va s'occuper de toi tous les deux ! Répondit alors Carole. Et toujours le même sourire. Mon dieu, elle va me faire fondre celle-ci !


Elle me fit installer sur la table, sur le dos, me fit relever les jambes, tout en les écartant un peu, et tandis que ma maîtresse approchait sa bouche de ma chatte, le sexe de l'homme noir prenait délicatement le chemin de mon intimité la plus étroite…


FIN DE L'EPISODE


Eddy Stokien - Le Cap d'Agde - 8/2001 Première publication sur Vassilia, le 02/09/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Dimanche 2 septembre 2001 7 02 /09 /Sep /2001 11:41

Les séances de Joy

3 - La femme au Puma) par Eddy

 

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Je n'avais pas d'autre rendez-vous avec Carole. Elle m'avait demandé mon numéro de portable, dit qu'elle m'appellerait, et m'avait précisé que de mon côté, je n'essaie pas de la contacter.

 

Ces deux séances avaient été pour moi des moments merveilleux où le plaisir, la peur et la volupté s'étaient mélangés dans une délicieuse symphonie charnelle. Rien que d'y repenser, hummmm !

 

Cela-dit, je n'étais pas spécialement pressée de la revoir. Carole m'avait fabriqué des souvenirs, c'était déjà énorme ! Et je pensais aussi que s'installer dans un rituel de séances à répétitions ne pourrait qu'engendrer une certaine monotonie. Du moins j'étais dans cet état d'esprit les premiers jours qui suivirent notre deuxième délire commun.

 

Une semaine passa, et c'est un matin en me rendant au travail, que je croisais sur mon chemin une femme qui ressemblait - d'assez loin d'ailleurs - à Carole ! Sans doute connaissez-vous ce phénomène qui est un des mystères de la mémoire ? Vous croisez un visage et c'est un autre qui apparaît dans votre cerveau et souvent avec un degré de précision surprenant. J'avais à présent Carole dans mon esprit, et je désirais son contact, je désirais sa chair, je désirais son sourire diabolique et sa voix de magicienne ! Comme ça tout d'un coup, je frissonnais, mon corps se révoltait. A l'abri des gens je me serais volontiers masturbé en invoquant son corps. Je me contentais de laisser mon sexe réclamer ce que je ne pouvais lui offrir de suite...

 

Sa présence continua à me hanter toute la journée. Si seulement elle pouvait m'appeler ! A chaque coup de fil je sautais "- Si c'était elle ?" Avant de me raisonner, je ne lui avais pas donné le numéro du magasin, et mon portable, lui, restait muet, désespérément muet.

 

Vers midi, n'y tenant plus, je me rendis aux toilettes et me masturbais comme une malade, les doigts d'une main astiquant mon clitoris tandis que l'autre pinçait mes tétons avec une inaccoutumée violence. Je jouis en m'efforçant de ne pas crier, en m'évertuant de ne pas hurler le prénom de Carole. Cette diablesse m'avait-elle donc envoûté ? Je sortais de là-dedans à moitié pantelante. Heureusement, personne ne me voyait !

 

Et puis le portable sonna ! "- Mon dieu !" Je me précipitais, le cœur palpitant, la gorge sèche !

 

- Allô ! Carole ?

 

Et bien non, ce n'est pas Carole, mais une vieille copine qui me demande si elle ne me dérange pas. J'enrage, je fulmine ! Si ! Elle me dérange, mais je ne suis pas devenue si associable au point de le lui dire, et me voici en train de l'écouter me raconter des trucs et des machins dont je me contrefous à un point qu'elle ne peut même pas imaginer. Et puis j'entends un son dans mon portable ! C'est quoi ce truc ? Un coup d'œil sur l'écran, un appel en attente !

 

- Excuse-moi quelqu'un d'autre m'appelle ! Rappelle-moi tout à l'heure si tu veux !

 

(Ouf)

 

- Allô ! Carole ?

- Joy ? Mais comment as-tu deviné que c'était moi ?

- Un sixième sens !

 

(Tu parles !)

 

- Ce serait bien si tu aurais un jour de congé, on pourrait en faire des choses ?

 

(Mon dieu !)

 

- Demain je suis en congé !

- Ok, je t'emmène au restaurant !

 

(Au restaurant, pourquoi faire ? Ce n'est pas de cela dont j'ai envie, mais bon, ce ne sera pas une corvée...)

 

- Avec plaisir !

- On m'a donné l'adresse d'un bon restaurant vietnamien, t'as quelque chose contre ?

- Non, ça me convient parfaitement !

 

Elle est très belle ! Elle s'est mise une robe noire assez simple, mais aussi assez décolletée et plutôt courte et moulante... Elle arbore un sourire magnifique !

 

On s'installe, une serveuse asiatique vient nous présenter la carte. Elle est mignonne cette serveuse, un visage tout en douceur, et une voix mélodieuse avec un accent très prononcé. Elle me regarde bizarrement. Je ne comprends pas pourquoi ! Qu'est-ce que j'ai de bizarre ? Je me suis habillée d'un petit chemisier parme et d'une petite jupe très classique (mais pas trop longue non plus), mon porte-jarretelles est pour le moment invisible, tout comme mon absence de culotte. Alors quoi ? La coiffure, le maquillage ?

 

- J'ai quelque chose de spécial ou quoi ? demandais-je à Carole une fois la serveuse repartie.

- A mon avis, tu lui as tapé dans l'œil !

- C'est la meilleure, ça !

- Laisse-toi faire, ça peut être marrant !

- Mais je n'ai pas envie, j'ai envie d'être avec toi, rien qu'avec toi !

- J'ai bien compris mais rien n'empêche de s'amuser...

 

On choisit, la serveuse revient, cette fois ci j'ai droit à un large sourire dont je me demande s'il est ou non une invitation à quelque chose. Je décide de ne pas rendre ce sourire et arbore un masque ronchon comme le sais parfois le faire...

 

- Joy, nous sommes au restaurant ensemble, et je vais t'expliquer pourquoi je le souhaitais. Tant que nous sommes là, je ne suis pas ta maîtresse, nous sommes simplement deux femmes qui sont heureuses d'être ensemble, tu comprends ?

 

- Oui, il n'y a aucun problème !

- Je vais cependant te donner un seul ordre, un seul !

- Oui... maîtresse !

- Je veux que la prochaine fois qu'elle se pointe, tu répondes à ses avances.

 

Mais elle est folle ! C'est quoi le but du jeu ? Mais bon admettons !

 

- Elle ne va peut-être plus m'en faire avec la tronche que je viens de lui tirer ?

- Bien vu ! Alors quoiqu'elle fasse quand elle va revenir, tu lui fais un grand sourire très, très langoureux ! OK, Joy ?

- Oui Maîtresse !

 

La conversation n'arrivait pas à démarrer vraiment, et se limitais à de pâles considérations météorologiques sur le temps pourri... cela faisait deux semaines qu'il pleuvait presque sans discontinuer sur Montréal. 

 

La serveuse revint avec les apéritifs. Ma trogne de tout à l'heure n'avait pas eu l'air de la désarmer, et elle me resservit le plus beau sourire de sa panoplie. Si bien que je me demandais si plutôt qu'une avance il ne s'agissait pas plutôt d'un tic nerveux. Cette fois comme le demandait Carole, je lui rendis la pareille en insistant lourdement et en papillonnant des yeux. Elle disparut, elle avait l'air de s'amuser comme une petite folle !

 

- A nos amours ! Me proposa Carole !

 

Je ne sais pourquoi cette proposition me transporta d'enthousiasme et c'est rayonnante que je levais mon verre à mon tour.

 

- A nos amours, Carole !

- T'es vraiment, craquante, toi !

 

Qu'elle arrête, mon dieu, qu'elle arrête, je vais fondre, moi, j'ai déjà tendance à m'exciter pour un rien ces derniers temps, alors là...

 

- Tu vois, Joy, quand tu domines une inconnue, c'est vraiment génial, parce que justement tu ne connais rien de la personne avec qui tu fais ça, tout doit se faire en nuances, sans se tromper, en tenant compte de toutes les limites de l'autre, de ses désirs, mais aussi de ce que je veux faire, moi ! C'est un jeu, c'est excitant et passionnant !

 

Je me contentais d'approuver, elle était manifestement partie pour une longue tirade :

 

- On n'a jamais le temps de tout faire la première fois, d'abord parce que c'est matériellement impossible, mais aussi parce qu'on manque de recul, après la séance, on se dit " - tiens, j'aurais dû faire ça et ça et encore ça" C'est à cela que sert la deuxième séance, ce n'est jamais que le complément de la première, l'inconnue, reste une inconnue, tu comprends Joy ?

 

- Bien sûr !

- Seulement la troisième fois l'inconnue l'est beaucoup moins, mais en fait, on ne connaît rien d'elle, sauf des réactions, des désirs, des sensations. C'est à la fois beaucoup et rien du tout. C'est une situation bâtarde. A ce stade autant se connaître mieux, le jeu ne pourra qu'en être plus excitant. Donc, c'est pour cela qu'on est là, pour se connaître mieux !

 

Ouf ! Voilà qui me rassure, je me demandais si on n'était pas là pour se farcir la serveuse, - adorable au demeurant cette serveuse - mais bon, ne mélangeons pas tout !

 

Alors on a parlé, on a parlé beaucoup, la serveuse était aux petits soins pour nous, nous apportant les plats, nous resservant le vin, tournicotant autour de notre table, présente mais discrète et bien sûr l'échange de sourires coquins ne se tarissait pas et était devenu un jeu, une complicité même !

 

Je parlais de moi à Carole, pas de tout, ma vie familiale ne la regarde pas, et certains détails de ma vie sentimentale non plus, puis de fil en aiguille, je lui parlais de mes passions, la lecture, le jazz, le dessin, la sculpture...

 

- Ah oui ! Tu dessines ?

 

Je lui expliquais ce que je faisais, lui indiquais que je créais par périodes d'inspiration, lui parlais de mon époque où je dessinais des feuilles d'automne directement avec la souris de mon micro-ordinateur.

 

- Moi aussi je peins, j'ai même exposé, je vais te montrer.

 

Et la voilà qui sort de son sac à main un album photo de poche, ce sont des prises de vue de ses toiles. Une panthère noire, des femmes panthères, des femmes léopards, des femmes jaguars, des corps, des visages, et à chaque fois ce mélange de femmes et de félins. C'était très bien fait, un peu inquiétant toutefois.

 

- C'est très chouette ! Tu es vraiment obsédé par les félins !

- Plus que tu crois ! Tu te rappelles l'affaire du Puma ?

- A vrai dire, je ne vois pas...

- C'était il y a 5 ou 6 ans, ce magnifique puma abattu par la police en pleine rue !

- Oui ça me dit vaguement quelque chose !

- C'était moi ?

- Pardon !

- Le puma, c'était le mien !

- Ah ?

- Un rêve de gosse, dans mes fantasmes j'étais une reine égyptienne, très dominatrice, mais aussi très douce, et au pied de mon trône il y a avait une magnifique panthère noire. Je me suis renseignée pour savoir si on pouvait avoir une bestiole comme ça chez soi. Alors quelqu'un m'a dit qu'il avait un puma, et qu'on pouvait le garder à la maison à condition de lui limer les griffes et les dents, et de ne pas le sortir même en laisse et muselé ! J'ai réussi à m'en procurer un, une brave bête, pas agressive du tout. Au bout d'un mois, je me suis dit qu'il n'y aurait aucun mal à lui faire faire un petit tour tous les jours. Il fallait voir la tête des gens !

- Ils avaient peur ?

- Certains, oui ! D'autres étaient simplement étonnées. Et puis l'enfer a commencé, on a dû me suivre, repérer mon adresse et mon identité, alors j'ai eu droit aux lettres anonymes débiles, aux pétitions, aux menaces et pour finir aux dénonciations à la police. J'ai été mise en demeure de laisser la bestiole chez moi, sinon on me la confisquait, alors j'ai obtempéré. Mais la pauvre bête avait pris goût au sirop de la rue, elle poussait de véritables hurlements devant la porte. J'ai essayé de résister, mais elle s'énervait, alors j'ai pété les plombs, j'ai fait une véritable crise de nerfs, j'ai ouvert la porte et j'ai dit au puma "- tu veux te barrer barre-toi !" Je n'y ai pas cru, en un éclair il était dans l'escalier, j'ai couru pour le rattraper, mais il avait disparu. Tu connais la suite...

 

Carole avait les larmes aux yeux, je ne la croyais pas capable de tant de sensibilité.

 

- Ils l'ont abattu comme un chien avec des balles réelles, comme s'il ne pouvait pas foutre une cartouche anesthésiante, surtout que les mecs qui ont fait cela se sont vantés d'être des tireurs d'élite. Il y a eu photo dans le journal et tout ça ! Dégueulasse ! Quant à moi je me suis farci un procès avec une amende impossible à payer... Bon je passe, je t'emmerde avec mes trucs ?

- Non pas du tout, au contraire, tu avais besoin de parler !

- T'es gentille (puis tout d'un coup son regard change) je crois que je vais bien m'occuper de toi tout à l'heure !

 

Je lui souris, je ne demande que ça, qu'elle s'occupe de moi tout à l'heure, mais elle continue...

 

- J'ai voulu me venger des hommes, je suis devenu dominatrice professionnelle ce n'est pas trop crevant, deux ou trois clients chaque matin, j'ai toutes mes après-midi de libre. Mais bon, je ne me suis jamais vraiment remise de cette affaire !

- Ne sois pas triste, je vais t'aider à te changer les idées, si tu veux !

- Volontiers, mais je vais te redire une chose, Joy, quels que soient les ordres que je te donne, même s'ils te paraissent complètement farfelus, je te demande d'avoir toujours confiance en moi, on se connaît mieux à présent, je veillerais à ce qu'il ne puisse rien t'arriver de fâcheux ! OK ! Dis-moi que tu as confiance !

 

(Pourquoi cette diatribe ? Mais je ne voulais pas la contrarier)

 

- J'ai confiance, Carole !

- Vous voulez un dessert ?

 

Tiens, la serveuse qui revient ! Et cette fois c'est de la provocation pure et simple, elle me regarde carrément dans les yeux, elle va me faire rougir cette conne.

 

Carole intervient :

 

- Elle a l'air de vous faire de l'effet ma copine ?

- Hummmm ! Si vous saviez !

- Je peux, vous la prêter si vous voulez ?

 

Non, mais elle n'est pas bien la Carole, je ne suis pas un objet !

 

- Hummmmm, ce serait avec grand plaisir !

- Mais ce n'est pas gratuit !

 

De mieux en mieux, je ne suis pas sa pute ! 

 

- Dites votre prix, on peut peut-être s'arranger ?

- Disons que vous nous faites cadeau de notre repas !

 

Bon, je me casse, je n'ai pas vocation à me vendre à une lesbienne en chaleur pour douze nems et deux canards laqués. Je me lève, attrape mon sac à main, sort un billet pour payer ma part. Une main se pose sur mon bras !

 

- Joy !

 

(Partir, ne pas répondre, sinon, je vais encore me faire avoir !)

 

- Quoi ?

- Je croyais que tu avais confiance en moi ?

- Oui, mais...

- Il n'y a pas de mais

- Je ne suis pas ta pute, Carole !

- Joy, regarde-moi dans les yeux, je suis ta maîtresse, tu as confiance en moi, n'est-ce pas ? On dit "oui maîtresse" !

- Oui maîtresse !

 

Je suis la reine des connes, mais après tout qu'est-ce que je risque, si quelque chose se passe de travers, je romprais toute relation avec Carole et c'est tout ! Elle veut que je joue à la pute, et avec une femme en plus ! Allons-y ! Un sentiment trouble m'envahit à ce moment, je commence à mouiller, est ce que je deviens folle ? Non en fait, je suis parfaitement lucide ! Et je m'adresse à la serveuse :

 

- Ok ! C'est quand tu veux !

- Après mon service, mais j'ai besoin de me calmer, suis-moi, petite salope !

 

Et elle me traite de petite salope, en plus ! Je vous dis, il n'y a plus de respect ! Je la suis, on traverse l'étroite cuisine dans l'indifférence générale, elle ouvre une porte, on se retrouve dans une minuscule remise. Elle retire carrément sa culotte, la balance dans un coin, et s'assied sur ce qui doit être un congélateur hors d'usage, elle remonte sa jupe, écarte ses cuisses.

 

- Viens me lécher !

 

Je ne m'imaginais pas que les asiatiques avaient la chatte aussi poilue, je me fraye un chemin parmi tout ce fouillis, j'écarte ses lèvres, c'est carrément trempé, j'approche ma bouche, ça sent assez fort, un mélange de mouille et d'urine, mais ça n'a rien de désagréable, j'humecte tout cela de ma salive, c'est bon, je m'en enivre, je suis maintenant excitée comme une folle. J'ai vraiment envie de faire durer le plaisir. Je ne veux pas que ce contact se limite à cela. Mais mademoiselle en a décidé autrement :

 

- Je n'ai pas beaucoup de temps ! Mais tout à l'heure, on prendra notre temps !

 

Ben voyons ! Du coup je prends son clitoris en bouche et je l'aspire, je donne des coups de langue, je lèche, je suce, et je lèche encore et je suce encore ! Elle ne tarde pas à éclater !

 

- Ben dit-donc, t'es bonne, toi ! me dit-elle dans un soupir.

- Tu peux m'appeler " Joy " !

- Alors moi c'est Suzy ! Vous pouvez partir, votre repas est payé, tu as eu ton dessert !

- Et pour la suite on fait comment ?

- Ici dans deux heures, j'aurais fini mon service, tu me demande, et on ira chez moi, ce n'est pas très loin !

- Et si je ne reviens pas ?

- Tu reviendras, allez file !

 

Je regardais Carole, la narguais !

 

- J'ai pris mon dessert, tu n'en prends pas toi ?

- Non, mais j'espère que tu t'es régalé en prenant le tien ?

- On fait quoi, Carole ? J'ai envie de jouir, tu ne peux pas savoir !

- Pas de bol, je viens d'avoir un coup de fil, j'ai une démarche à faire, un truc chiant mais faut que je le fasse, si tu veux, on peut se retrouver chez moi dans... dans disons 2 heures et demi !

- Théoriquement j'ai rendez-vous dans deux heures avec la serveuse !

- Tu ne vas pas y aller, non ?

- Je n'en sais rien, j'ai tendance à dire que je ferais ce que tu me diras de faire !

 

Et j'ajoute in petto "pour l'instant et pour aujourd'hui parce qu'en ce moment je m'amuse, mais je suis une femme libre"

 

- Laisse tomber, et retrouve-moi chez moi dans 2 h et demi

- D'accord !

 

Et me voilà comme une conne, la chatte toute mouillée, je repense à cette pauvre Suzy, elle sera déçue sûrement de ne pas me voir. Je n'aime pas ne pas tenir mes promesses, ce n'est pas mon genre. Je décide de réfléchir un peu à tout cela, et ayant décidément la bouche très salée, je vais commencer par m'envoyer un dessert beaucoup plus sucré que le précédent chez un glacier du coin !

 

Tout reste possible, je pourrais aller voir Suzy, mais pas Carole, ou le contraire ou personne, mais en fait je me mens à moi-même, il est évident que je piaffe d'impatience de me retrouver dans les griffes de Carole.

 

Après avoir tué le temps un peu en faisant un brin de shopping, je me retrouve chez ma maîtresse à l'heure indiquée. Elle m'ouvre, me sourit, elle est vêtue d'un large kimono qu'elle retire immédiatement dévoilant une tenue tout latex noir, un pantalon lui moule audacieusement les fesses, mais ne découvre rien, contrastant avec le haut ou le seul "vêtement" est constitué d'espèces de lanières qui lui entourent les seins. Elle est grimpée sur des godasses pas possibles, et s'empare tout de suite d'une cravache :

 

- A poil salope !

C'est ce qui s'appelle commencer dans le vif du sujet, j'obtempère.

- Plus vite !

 

Je fais ce que je peux, je suis à peine déshabillée que cette charmante personne m'entoure le kiki d'un collier d'esclave auquel est reliée une laisse.

 

- A genoux !

 

Ça ça va j'ai l'habitude !

 

- Tu es contente de toi, petite salope, tu vas voir ce que tu vas prendre !

- Je ne comprends pas maîtresse ?

- Et ça tu comprends ?

 

Zlouf ! La gifle ! Il y avait longtemps ! Elle ne peut pas s'en empêcher, et moi je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un plaisir inavouable. N'empêche que je ne comprends pas plus ! Jouons donc le jeu !

 

- Que me reprochez-vous ? Maîtresse !

- Ah ! Ah Ah ! Qu'est-ce que je te reproche ! D'être une mauvaise pute ?

- Je ne comprends encore pas maîtresse !

 

Et re-zlouf ! Un peu limite celle-ci, elle m'a fait mal pour de vrai !

 

- T'aimes ça les gifles ?

- Je le mérite, je suppose, maîtresse, mais je ne comprends toujours pas !

- Je viens de te le dire, t'es une mauvaise pute !

- Oui maîtresse !

- Parce que les bonnes putes, ils tiennent leurs promesses !

 

 Bon d'accord, elle est en train de me reprocher de ne pas avoir été au rendez-vous de Suzy. Comme c'est un jeu, il est inutile que je lui précise que c'est elle-même qui m'a dit de ne pas y aller. Continuons à jouer le jeu !

- Oui maîtresse, d'accord maîtresse, punissez-moi maîtresse !

- Tu sais ce qu'on leur fait aux mauvaises putes ?

- Dites-moi maîtresse !

- On les brûle avec la bougie !

 

Whaaah, non pas ce truc-là ! Ça me fait peur ! Je fais quoi, je ne vais pas passer mon temps à me révolter, je n'avais qu'à mettre le doigt dans cet engrenage, mais elle ne m'aura pas une autre fois. Alors je crâne :

 

- Comme vous voulez, maîtresse !

- Et que crois-tu qui va se passer à présent ?

- Vous allez me punir maîtresse !

- Non !

 

Je ne comprends plus bien ! Elle reprend :

 

- Non, moi je vais regarder, c'est ta cliente qui va te punir !

 

Et voici Suzy qui apparaît ! Je rêve ou quoi ! Elle est belle cette femme, elle est entièrement nue, si ce n'est un soutien-gorge noir qu'elle s'empresse de retirer dévoilant une poitrine de bonne taille, moi qui croyais que toutes les asiatiques avaient les seins menus, cette magnifique paire doit être au moins un bonnet D. Elle est magnifique cette poitrine avec des bouts très noirs et très proéminents. Hummm que j'aimerais les sucer ! Mais comment a-t-elle trouvé l'adresse de Carole ? Ah je comprends, dès que nous nous sommes séparées, Carole a été la voir pour le lui indiquer ! Quel machiavélisme !

 

Sans un mot, les deux femmes tendent une bâche plastique sur la grande table en bois et Carole m'ordonne de m'y coucher sur le dos. Une fois installée, on me lie les poignets à une barre d'écartement, puis on fait subir le même sort à mes chevilles, il me sera donc impossible ni de me relever, ni de me protéger, peut-être éventuellement pourrais-je gigoter un petit peu mais ça ne servirait pas à grand-chose.

 

Suzy a allumé deux longues chandelles, elle s'avance vers moi, sur le côté de la table, au niveau de mes avants bras. Je retiens ma respiration, j'ai peur ! Sans un mot Suzy penche la chandelle. Une goutte de cire atterrit sur ma chair, c'est supportable, mais c'est chaud, une seconde goutte tombe. L'impression est bizarre, on surfe carrément au niveau où la douleur peut se transcender. J'attends la suite ! Ça ne vient pas ! Qu'est-ce qu'elle fabrique ? J'en veux encore de la bougie ! J'aime ça, j'ai peur, j'ai mal mais j'en veux ! Ça y est ! De nouvelles gouttes tombent dans le haut de mon bras maintenant, puis sur l'épaule ! Je crois deviner le circuit, les seins ne sont plus loin à présent. Effectivement, Suzy s'amuse à les entourer, à les cerner de gouttelettes de cire ! Ça commence à chauffer sérieux ce truc-là. Une nouvelle pause ! On ne peut pas dire que Mademoiselle est pressée, ça tombe bien, moi non plus !

 

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Une goutte tombe sur le galbe de mon sein gauche !

 

- Aïe !

 

La petite pluie de cire a repris sa danse infernale, ce n'est plus le sein qui est cerné ce sont mes tétons. Je serre les dents, attendant le moment inéluctable ou ils vont... Mon dieu ça y est... les gouttes atterrissent, ça chauffe ! ça chauffe, mais qu'est-ce c'est bon, je mouille comme une éponge ! C'est spontanément et sincèrement que je crie :

 

- Encore, encore, c'est bon !

 

Mes tétons sont à présent englués dans un magma de cire déjà solidifié, j'en ai partout, le résultat est comique. La bougie descend maintenant vers mon ventre, remplie de cire mon nombril, mais je sais très bien que son but ultime est plus bas, à nouveau j'ai peur. Qu'elle fasse vite, bon dieu, quelle fasse vite ! Et bien non, elle prend son temps. Elle joue avec mes nerfs. Et puis tout d'un coup ça dégringole ! Sur le pubis d'abord, puis sur les lèvres. Je hurle ! Je hurle mais c'est trop bon, je suis décidément complètement maso. Une goutte atteint mon clito, une seconde, c'en est trop, je hurle encore mais de plaisir cette fois-ci, je n'en peux plus, je suis épuisée.

 

Les deux femmes avec d'infinies précautions retirent de mon corps les agglomérats de cire, elles s'amusent à m'embrasser tendrement les parties ainsi dégagées, je suis aux anges. La douceur, l'infinie douceur, la tendresse après la peur et la douleur ! Que c'est bon ! 

 

- Tu dois avoir soif ? Me demande Carole

- Oui !

- Alors ouvre ta bouche, je vais te faire boire ma pisse.

 

 

Je sais que ça se fait, mais je n'ai jamais essayé, alors j'ouvre la bouche, l'urine tombe dru dans ma petite bouche, c'est particulier, mais ça n'a rien de désagréable et puis c'est tellement pervers.

 

- Alors petite Joy ! Ça t'a plu ? Demande Suzy !

 

Mais cette voix, pourquoi a-t-elle changé de voix, est-ce bien Suzy ? Oui il n'y a pas de doute ! Mais elle n'a plus cet accent asiatique qu'elle avait au restaurant ! Ou ais-je entendu cette voix ?

- Tu as été merveilleuse !

 

Ça y est, je me souviens maintenant, la femme de l'ascenseur, celle que je n'ai jamais vu parce que j'avais les yeux fermés sur le palier (voir épisode précédent). Mais alors, ça veut dire que tout était manigancé dès le départ. Et je me suis laissé avoir, j'ai été leur jouet à toutes les deux !

 

Ce n'est pas grave, je suis très joueuse !

 

- Merci ! Merci à toutes les deux ! répondis-je simplement

- Bon quand vous aurez fini les politesses, vous viendrez vous occuper un peu de moi, intervint alors ma maîtresse, ma belle maîtresse, ma si belle maîtresse, ma maîtresse adorée !

 

Et tandis qu'elle retire son pantalon, je découvre pour la première fois tatoué sur sa fesse droite le dessin d'un magnifique puma prêt à bondir !

 

- C'est nouveau tu ne l'avais pas la dernière fois ?

- Bien sûr ! J'ai fait quoi cet après-midi d'après toi ?

 

à suivre

 

Eddy Stokien © Paris Juillet 01

 

Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Dimanche 2 septembre 2001 7 02 /09 /Sep /2001 11:40

Les séances de Joy

2 - Hésitations

 

bisou1719

Après cette étonnante rencontre, je me précipitais à la maison où je sautais littéralement sur la personne de mon compagnon. Ce dernier savait bien sûr mon appétit sexuel, mais n’en fut pas moins abasourdi :

– Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?
– Ne t’inquiètes pas je te le dirais, mais patiente un petit peu
!
Ce mardi matin, à mon travail, je m’étais dit que cette aventure pourrait m’entraîner on ne sait où, et y compris dans des voies pas très claires. On avait bien déliré. On s’arrêterait là ! L’après-midi j’étais déjà moins sûre.

Et au moment de la sortie du boulot, ne sachant plus, je me dis que je ne prendrais ma décision qu’au dernier moment. Malgré tout je passais un très long moment à m’assurer que mon miroir me rendrait la meilleure image, je réajustais mon maquillage, assurait ma coiffure, je voulais être belle au cas où… Je me rendis donc au carrefour, mais auparavant, me remémorant les instructions de Carole, je fis une halte à une toilette publique dans laquelle je retirerais ma petite culotte.

Déjà, dans ma tête, je me faisais mon scénario, la première chose qu’elle me demanderait ou qu’elle vérifierait ce sera justement cette absence de culotte. Mais sans doute cela ne lui plairait-il pas d’apprendre que je venais juste de l’enlever, Alors elle me punirait. Et cette perspective était loin de me déplaire…

C’est de loin et du trottoir d’en face que je constatais que la voiture bleue de Carole était bien là à m’attendre :

– J’y vais ? J’y vais pas ?

Je rebroussai chemin une cinquantaine de mètre essayant de raisonner, de peser le pour et le contre. Non, je me mentais à moi-même, j’étais à ce carrefour et sans culotte, il me suffisait de traverser la rue… ou de ne pas la traverser… je soupirai un bon coup, la traversa. La portière s’ouvrit, je m’installa sur le siège, scotchée et paralysée par la beauté du visage de Carole qui arborait un sourire radieux. Et puis ça a dû être un réflexe, nos lèvres se collent et nous échangeons un long, un très long baiser..
.
Je suis excitée, c’est clair, ma respiration n’est pas tranquille, mon cœur non plus, et ma bouche est sèche. Carole s’est habillée d’une petite robe bleue clair assez simple et un peu moulante, elle me parle comme si nous nous connaissions depuis longtemps, des banalités, le temps qui est trop humide, la circulation qui est impossible, des banalités quoi, puis elle me parle de moi, me dis qu’elle me trouve jolie aujourd’hui, je rougis. J’essaie de lui parler d’elle, mais mes mots sont malhabiles, je bafouille. Elle a le tact de bien le prendre et de me rassurer d’un gracieux sourire.

– Tu sais, j’ai une envie folle de bien m’occuper de toi !

Un éclair me traverse l’esprit, j’espère simplement qu’elle ne me laissera pas dans l’état où elle m’a laissé la dernière fois, mais je n’ose rien lui dire.

– Je veux que les choses soient très claires, reprend-elle ! Si tu as trop peur, part maintenant, ou alors on va boire un pot et on se sépare. Mais sinon si tu restes aie confiance quoiqu’il arrive…
– J’ai confiance !

Ça y est, j’étais dans le trip, il n’était pas question qu’elle me pousse vers je ne sais quelle sortie.

– Bon alors à partir de maintenant, tu es mon esclave et je suis ta maîtresse. De combien de temps disposes-tu ?

Je le lui dis, ça lui convient.
– Je t’avais demandé quelque chose, pour aujourd’hui je crois !
– Oui maîtresse, la culotte, je n’en ai pas !
– C’est bien ! Tu es une petite esclave obéissante.

Mais c’est dingue, elle ne vérifie même pas, elle ne me demande pas non plus depuis quand je l’ai retiré ! Et puis, je comprends, elle n’a besoin d’aucun prétexte pour me dominer, elle fait ce qu’elle veut, je suis son jouet. Alors d’accord, allons-y pour le jouet !

Elle démarre, nous ne prenons pas le même chemin que la veille. On dirait qu’elle cherche quelque chose. Elle s’engage dans une rue peu fréquentée, et stationne. Il y a peu de monde aux alentours, mais ce n’est quand même pas une rue déserte.

– Tu descends, tu soulèves ta jupe, tu comptes dix secondes, et tu reviens !
– Quoi ? Zlouf ! la gifle fuse
– Tu m’as juré obéissance, alors écoute petite conasse, c’est la dernière fois que je te le dis, si tu n’es pas contente, tu te barres. Cela dit quelle que soit la solution que tu choisiras, tu es obligée de sortir de la bagnole, ce n’est quand même pas moi qui vais t’ouvrir la portière.

Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire, comme un automate, je sors du véhicule, je regarde autour de moi, la première personne qui me croisera est à 50 mètres. Je soulève ma jupe, je compte jusqu’à 10, et me réengouffre dans la voiture. Le type m’a vu, il n’est plus très loin, je le vois dans le rétroviseur, il s’est arrêté et fait semblant de consulter ce qui doit être un petit carnet. Je suis toute tremblante.

-Tu recommences ! Tu as compté trop vite !

La salope ! Mais c’est dans ces moments-là qu’on se dit qu’on ne se connaît jamais soi-même. Je sors sans hésiter de la voiture, je fixe le bonhomme dans les yeux, je compte jusqu’à 10 et je rentre n’écoutant pas les propos qu’il se met à me débiter !

– Ah ! Bien joué ! Viens là que je t’embrasse !

C’est juste un petit bisou, mais j’en suis toute retournée, elle démarre en trombe. J’ai fait plaisir à ma maîtresse, je suis dingue, et toute cette connerie m’a fait mouiller, je vous dis complètement dingue, mais bien !

Le studio

– Bon allez, désape-toi, et complètement ! Petite pute !

J’obtempère !

– Je crois que je n’ai rien entendu ?

Et zlouf, deuxième gifle de la journée, un frisson me parcourt le corps, voilà que cela m’excite de recevoir des gifles à présent !

– Tu as dit ?
– Merci maîtresse !
– Je préfère ! Tu vas t’allonger sur le canapé… sur le ventre pour commencer.

Je m’y installe comme elle le souhaite, elle s’en va à côté chercher je ne sais quoi, un martinet, je suppose ou un autre instrument flagellant. Ça y est, je recommence à avoir peur. Mais enfin bon je me suis mise moi-même dans cette situation-là, elle ne va pas me tuer, malgré tout j’ai un peu d’appréhension, les petits jeux de fessées coquines sont une chose, la domination sévère en est une autre. Mais bon dieu, qu’est-ce que j’ai à gamberger. Je la voulais cette expérience. Elle est là ! On ne vit qu’une fois ! Alors résignée, je tends les fesses, mes jolies petites fesses qui dans un instant vont rosir sous les coups et j’attends comme une petite fille sage !

Ça y est madame revient. Elle s’est entièrement déshabillée, pas trop fétichiste la dame, mais sa nudité m’excite ! Je ne vois pas d’instruments, elle tient dans les mains un pot de crème corporelle. Je ne comprends pas bien. Elle s’assoit à mes côtés sur le bord du canapé, ouvre le pot, s’imprègne les deux mains du produit et entreprend de m’en appliquer sur le dos.
Ça alors, un massage à la crème ! Evidement ça n’a rien de désagréable, mais je m’attendais à tout sauf à cela. Mais je suppose qu’il s’agit d’un cérémonial, une petite séance toute douce, toute gentille, toute mignonne, toute friponne et puis sans doute se déchaînera-elle ensuite ! Wait and see…

En attendant le contact de ses doigts est un ravissement, des frémissements de plaisir me parcourent tout le corps, elle masse tantôt avec toute la paume, tantôt avec le bout des doigts, ça sent bon son truc, c’est parfumé à la noix de coco et peut-être à autre chose d’indéfinissable. Elle prend son temps Carole, et un peu sur les épaules, et un peu sur le dos, et un petit peu sur les bras, puis sur les flancs, et on recommence. Je préfèrerais qu’elle me tripote ailleurs, ça commence à être frustrant son truc. Mais elle devait lire dans mes pensées, voici qu’elle me tripote le cul à présent, ses doigts me malaxent les globes fessiers… Hummm j’adore qu’on me tripote les fesses, surtout quand c’est aussi bien fait. Elle s’amuse à passer le flanc de sa main entre mes deux hémisphères, elle m’écarte, un doigt s’aventure très près de l’anus ! Mais qu’elle le fasse, bon dieu ! Qu’elle le fasse ! Son doigt furète autour du petit trou dans ses chairs plissées, ça y est, elle le fait passer au-dessus mais sans pénétrer, je m’efforce de m’ouvrir, ça y est, le doigt rentre, mais il ressort presque aussitôt. Encore un truc frustrant ! – Tourne-toi, petite peste !

Et, voilà ! Le doigt dans le cul, ce sera pour la prochaine fois… De toute façon si elle me laisse tout à l’heure comme elle m’a laissé hier, je ne reviendrais plus, je n’ai pas envie de devenir folle !

Elle me travaille mon « devant » un peu différemment, elle passe de la crème assez rapidement sur mes jambes, sur mes cuisses, puis sur le ventre et enfin sur le pubis, mais sans insister. Non, son dessert ce sont mes seins. Sans préalable elle me les caresse de ses mains crémeuses, mes tétons s’érigent presque instantanément. Si elle pouvait me les pincer. Non, on dirait qu’elle se retient, je patiente, tout cela ne fait que commencer. Je suis excitée comme une folle, mais je crois qu’elle aussi, ses yeux brillent, ses lèvres sont sèches, j’implore son regard, mais elle ne me le rend pas, Je suis son jouet d’accord, je l’ai accepté, mais il faudrait peut-être qu’elle n’oublie pas que je suis un être humain, et du sexe féminin en plus !

– Voilà c’est fini ! Debout !

Hein ! Quoi ? Qu’est ce qui est fini ? Je me relève !

– Regarde-toi dans le miroir !

Ah ! Bon ! Et qu’est-ce qu’il y a à voir ? Je suis toujours la même, sauf que cette satanée crème a donné un très joli luisant à mon corps.

– Qu’en penses-tu ?
– C’est très bien maîtresse, vous m’avez bien massée !
– Tu as vu comme ta peau brille !
– Oui maîtresse !
– Ce sera tellement mieux pour la photo !

La photo ? Non, mais ça ne va pas ? Cette fois ci je me révolte.

– Ah non ! Pas de photo !
– Pas de photo, qui ?
– Bon, écoute, je ne joue plus, tu veux m’emmener trop loin, il vaut mieux que je parte !
– Je t’avais pourtant dit d’avoir confiance…

Je ne l’écoute pas, je rassemble mes vêtements, je me rhabille en haut, en bas je ne mets que la jupe, je m’en fous… et l’autre qui continue à déblatérer

– … tu ne sais même pas avec quoi j’allais te photographier !

Je ne réponds même pas, je n’ai plus que mes chaussures à enfiler, et salut Carole ! Je vais pour ouvrir la porte.

– Joy !
– Allez salut !
– Juste un mot ! C’est avec mes yeux que je voulais te photographier, uniquement avec les yeux !

Oups ! Mais je suis la reine des connes, qu’est ce qui me prend d’être aussi impulsive ?

– Oh pardon maîtresse !
– Casse-toi ! Petite conne !
– Non maîtresse ! Punissez-moi, mais ne me jetez pas comme ça !
– Casse-toi ! J’ai dit !

Je me mets à genoux, je l’implore,

– Pitié maîtresse, je ne me rebellerais plus, c’est promis !
– Comment veut-tu que je te croie, tu n’arrêtes pas !
– Si ! Il faut me croire !
– Si tu ne te décides pas à te casser, je vais te faire sortir d’ici par la peau du cul, t’as compris cette fois-ci ?

Oui j’ai compris, j’ouvre la porte. C’est fini, l’aventure est terminée, comment pourrais-je la revoir à présent ? Je descends les escaliers, je suis dans la rue, j’ai des larmes plein les yeux, je commence à m’éloigner.

Un cri surgit soudain d’une fenêtre

– Joy !

C’est Claire ! Mon dieu ! Je pile sur place, j’en ai un frisson dans le dos, que va-t-elle me sortir comme vacherie ?

– Remonte ! Tu as oublié quelque chose !

Je ne réfléchis même pas, le seul fait de me retrouver nez à nez en face d’elle, et un immense espoir renaît, j’y vais, je fonce, je cavale.

Je n’ai pas la patience d’attendre l’ascenseur et je monte les escaliers quatre à quatre, sa porte est déjà ouverte, je vais pour rentrer

– Stop !

C’est Carole, bien sûr, elle ne s’est pas rhabillée et s’est juste passé une espèce de kimono – Je…

– A genoux !

Là sur le palier ? Elle est folle ! Mais je le fais !

– Pardon maîtresse !
– C’est mon dernier pardon, Joy ! Tu entends bien ! Mon dernier, je vais te punir et ça va être dur pour toi. Maintenant je te laisse décider. Tu as le choix, entrer chez moi à genoux ou te barrer en courant !

Vous vous imaginez bien que si je m’étais barrée en courant, je n’aurais plus grand chose à raconter. Je m’avance donc à genoux vers le seuil.

– Stop ! C’est une manie !

– A poil ! Tout de suite !

A poil sur le palier, elle m’aurait demandé cela tout à l’heure j’aurais encore protesté, mais il n’est plus temps à présent, je prends le parti de me dire que cette femme sait ce qu’elle fait, je me déshabille donc assez vite, et c’est à ce moment-là que j’entends la machinerie de l’ascenseur s’enclencher. Quelqu’un est en train de monter. Quelqu’un va peut-être descendre à cet étage ! Et Carole qui ne dit rien, un sourire sardonique aux lèvres. Je tremble de tous mes membres je suis paralysée par la peur !

Et l’ascenseur stoppe à l’étage ! Je fais quoi ? Je suis incapable de dire quoi que ce soit, les sons ne traversent plus ma gorge, je ferme les yeux. J’entends la porte de l’ascenseur qui s’ouvre, quelqu’un qui en sort. Je vais défaillir.

– Salut Carole, tu es bien occupée, je crois ! Indique une voix féminine.
– Ben oui, je suis en train de mater une esclave récalcitrante !
– Je vais te laisser alors, je passais juste te ramener tes bouquins
– Tu peux rester, il va y avoir du spectacle !
– Pas le temps, mais rappelle-moi si tu refais une séance avec elle, elle a l’air charmante !
– Promis !

Elle disparaît, je ne sais pas qui sait, je n’ai pas ouvert les yeux. Carole savait donc qui était dans l’ascenseur. Ouf ! Ça va mieux, mais quelle trouille !

Ça y est, je suis rentrée, après ce coup-là je me dis qu’il ne pouvait rien m’arriver de pire.

– Bon, tu vas te mettre à poil et à genoux devant la fenêtre !

Donc quand ce n’est pas sur le palier, c’est devant la fenêtre, au moins là, personne ne me verra, à moins qu’elle s’amuse à tirer les voilages, ses réactions sont tellement inattendues… Je me colle donc où elle m’a dit, le nez sur les carreaux.

– Je vais t’attacher les poignets !

Aïe ! Je lui avais bien spécifié la veille que je ne souhaitais pas être attachée ! J’ai peur ! Mais comme sur le palier je prends le parti de lui faire confiance, que faire d’autre de toute façon sinon partir et cette fois-ci sans espoir de retour… Elle me les attache dans le dos, les coudes pliés, de façon je suppose à laisser les fesses bien dégagées.

– Maintenant tourne-toi, je veux voir ton visage quand je vais te faire souffrir !
– Oui maîtresse

Elle se livre alors à des préparatifs qui ne me disent rien qui vaillent, Elle fait passer une corde par-dessus la tringle des doubles rideaux. Puis elle va chercher sa petite cassette à matériel où comme hier elle extrait les mêmes pinces à seins. Je suis un peu surprise, j’attendais plutôt du fouet. Deux jours la même chose, voilà qui manque d’originalité me dis-je. Elle me fixe les pinces sans aucun ménagement. Puis elle fait rejoindre chacune des pinces par une petite chaînette, laquelle chaînette rejoint l’extrémité la plus éloignée de la corde (vous suivez, oui ?) Le mécanisme est tout simple, c’est une poulie improvisée en fait ! Carole s’empare alors de l’autre extrémité du cordage et commence à tendre. La geste est très mesuré, madame a tout son temps. Pour l’instant rien n’est tendu, Ah, si ça commence ! Mes tétons sont tirés vers le haut par le mouvement de la corde. Ce n’est d’ailleurs pas désagréable, j’adore qu’on me torture les seins, et ce genre de truc, personne ne me l’avait encore fait. Carole tire à nouveau, le téton ne peut plus suivre sauf en emmenant carrément le sein dans son mouvement. C’est le sein tout entier qui est entraîné par le haut, ça reste supportable, mais ne va pas le rester longtemps. Elle continue. Ce n’est plus possible, ça va trop loin il y a bien ce fameux mot de sécurité mais je l’ai complètement oublié et allez réfléchir, vous, dans des circonstances pareilles ! Elle tire encore. Je ramasse alors ma jambe droite et met un pied à terre

– 20 coups de martinet pour avoir fait ça !
– Bien maîtresse, d’accord maîtresse.

Carole n’a pas d’autre réaction, cela me surprend, Je m’aperçois alors que mon geste ne sert à rien du tout, la pression sur mes seins reste exactement la même, il ne me reste qu’une solution, me mettre debout !

– Qui t’a autorisé à faire ça, petite punaise !
– Personne maîtresse !

J’attends la gifle, mais ce ne sera pas une mais quatre. Les larmes me viennent aux yeux. Mais ce qui m’inquiètes le plus c’est la suite car Carole a repris sa traction sur la corde. Je suis debout certes, mais mes tétons montent entraînant les seins dans leur mouvement. Quand la tension va devenir insupportable, je vais faire comment ? Et voilà c’est fait, je pleurniche un petit :

– Non !
– Non qui ?

Je lui réponds du  » non maîtresse  » d’usage mais je sais très bien que cela ne sert à rien. Putain, c’est quoi ce mot de sécurité ? J’essaie de me raisonner, à moins d’être tombé sur une folle, elle ne va quand même pas me faire subir des sévices irréversibles. Elle tire encore ! La seule chose, l’ultime mou que je puisse donner réside dans mes pieds, j’enlève la pointe. Après je ne sais plus ce qu’il faut faire ? Elle tire encore ! Elle ne pourra pas aller plus loin. Et pourtant elle le fait, un instant juste un instant

– Aïeeeeee !

tina003.jpgPuis baisse très légèrement la tension, je suis néanmoins obligé de conserver la position « pointe des pieds ». Carole bloque alors la corde à un anneau et me laisse là.

J’ai la trouille, je tremble, mes tétons sont comme dans un étau, je suis prise dans un maelström de sensations différentes dans lesquelles je n’arrive plus à démêler quoique ce soit, la douleur, le plaisir, la crainte, je ne sais plus rien, ma seule certitude en ce moment est l’humidité de mon entre-cuisse.

Carole revient avec un tabouret elle s’assoit et me fait face

– Alors Joy ? la punition se passe bien ?
– Je la mérite maîtresse, mais je souffre !
– J’espère bien que tu souffres ! Pétasse ! Morue ! Tiens, j’ai un petit creux je reviens. Ce n’est pas vrai, elle ne va pas se mettre à bouffer en me laissant plantée là ! La voici qui s’en va dans sa cuisine, qui revient avec un yaourt aux fruits et une petite cuillère ! J’avoue ne pas comprendre. Elle en prend une cuillerée puis une seconde.

– Finalement je n’aime pas ces cuillères ! Dit-elle en se dirigeant vers sa cassette.

Elle en sort alors un gode, me le montre et le trempe dans son yaourt avant de le sucer. J’ignore pourquoi mais l’insolite de la situation m’excite alors un maximum. Elle retrempe le dildo dans le yaourt et le tend vers ma bouche. Je l’ouvre goulûment, je suce, je lèche. Mon dieu je donnerais cher pour avoir une vraie bite en ce moment, j’en voudrais partout, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul, des blanches, des noires, des jaunes, des petites des grosses, des kilomètres de bites.

Les yeux de Carole se font troubles, sa respiration s’accélère. Elle débloque la corde, relâche complètement la pression, mes seins reprennent leur place originale, elle me retire une pince, je hurle, elle me détache les bras, je retire moi-même la dernière pince. Je n’en peux plus, nos lèvres se rapprochent, nos langues se combattent, nous nous retrouvons vite sur la moquette, enlacée l’une à l’autre, nos jambes en ciseaux, nous frottant nos sexes l’un sur l’autre, c’est devenu glissant de toute cette mouille accumulée, j’ai les nerfs à fleur de peau, un frisson caractéristique s’empare de moi, je hurle mon plaisir à ce point que Carole est obligée de me mettre sa main sur ma bouche. Je m’affale de tout mon long, comme un pantin qui se désarticule, j’ai joui, je suis bien, je suis heureuse, mes tétons me font mal, mais je m’en fous. Je ne suis plus là, j’ai changé de galaxie, j’ai remonté le temps, je suis le cousin germain de la mère du bing bang, je suis…

– Oh Joy ? Ça va ?
– Oh qu’oui !

Mais sans attendre ma réponse, Carole s’était accroupie, sa chatte sur ma bouche, quémandant son propre plaisir. Je lui devais bien cela !

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que nous allions nous séparer par un tendre baiser :

– Au fait Joy, je te dois 20 coups de martinet ?
– Oui !
– Euh, tu les veux tout de suite ?
– Oui

Fin de l’épisode

Copyright © 2001 Eddy Stokien
Première publication sur Vassilia, le 01/07/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Dimanche 2 septembre 2001 7 02 /09 /Sep /2001 11:38

Les séances de Joy

1 - Une inconnue blonde

par Eddy

 

bisou1719 h

 

Note de l'auteur : Une gageure pour un écrivain, se mettre dans la peau d'une femme pour écrire ! Après tout pourquoi pas ? Et quand on sait que la femme en question n'est autre que Joy, ce travail devient absolument passionnant !

 

Je ne sais pas moi-même combien d'épisodes aura ce feuilleton dont je serais la coquine héroïne. Autant donc que vous sachiez à qui vous allez avoir affaire au fil de toutes ces lignes

 

Je me prénomme Joy, j'approche de la quarantaine, (mais je ne les fais pas) et je travaille, disons dans le commerce. Mes mensurations sont 90 C 60 90, Mes tétons sont bien roses et aiment toutes les caresses, des plus tendres jusqu'aux plus agressives. Ma peau est légèrement bronzée... partout. Je mesure 1,64 m pour 49 kg, mes jambes sont longues et mes petites fesses bien musclées attirent le regard, mon petit minou est joliment rasé de près et s'orne d'un petit tatouage représentant un glaive avec une rose, vie et mort, force et douceur. Ah ! Mon visage, j'ai les cheveux longs, bouclés, châtains clair, les yeux noisettes, l'un pale et l'autre foncé, mais j'ai aussi un petit secret, un joli petit piercing sur la langue, et j'aime m'amuser à m'en servir partout où ma langue aime fureter, et croyez-moi, elle aime ça fureter

 

Le jour de cette première aventure je m'étais vêtue un peu comme tous les jours d'une petite jupe noire, d'un chemisier beige, mes jambes étaient gainées de bas noirs, non, non pas des bas auto-fixants, des bas avec un porte-jarretelles, j'adore porter des dessous affriolants qui affirme ma féminité.

 

J'aurais très bien pu vouloir traverser cette rue avant ou après ce carrefour ! Allez donc savoir pourquoi, j'avais décidé de le faire ici, avant de m'engager, je regarde machinalement en direction d'une voiture en stationnement. Deux amants sont installés sur les sièges avant. Ils s'embrassent fougueusement ! Peut-être d'ailleurs ne font-ils pas que s'embrasser ?

 

Le petit démon voyeur qui devait m'accompagner ce jour-là m'aiguillonna ! Et si je pouvais en voir un peu plus ? Juste un peu plus ? Justement ça tombe bien, ma journée de travail est terminée, je ne suis pas pressée, alors je ne traverse pas. Je prends le pas le plus lent possible et rebrousse chemin.

 

J'ai le temps, ainsi de mieux regarder. Et là ! Surprise ! Je m'y reprends à deux fois, je regarde mieux ! Non il n'y a pas de doute, ce sont bien deux femmes qui se roulent une pelle ! Ah ! Ben ça je n'en reviens pas ! La situation m'émoustille ! J'aimerais en voir davantage et pendant plus longtemps ! Après tout, je suis à un coin de rue, je vais faire la fille qui attend quelqu'un, qui a un rendez-vous, je fais donc les cent pas devant leur voiture. Le jeu est quand même gonflé, leur bisou ne va pas durer tout l'après-midi et elles risquent de se rendre compte que quelqu'un les observe. Et alors ? Ce n'est pas interdit, si elles ne veulent pas qu'on les regarde, elles n'ont qu'à se planquer.

 

Enhardie par ce raisonnement simpliste, je me baisse, et fais un geste, comme si quelque chose me gênait dans ma chaussure, je peux alors constater que leur ardent baiser est accompagné d'un pelotage en règle. Je ne sais plus ou me foutre tellement je suis excitée !

 

Clac !

 

La portière s'ouvre ! Puis l'autre ! Je tombe en arrêt ! Je ne bouge plus ! Une fée vient d'apparaître. Grande élancé, le visage d'un ovale parfait, des grands cheveux blonds nattés en arrière lui donnent un air un petit peu sévère. Elle est vêtue d'une petite jupe droite en cuir et d'un petit haut à manches courtes, un machin blanc à gros pois rouges qui aurait été quelconque s'il n'enveloppait pas une superbe poitrine dont la naissance déborde fièrement de son décolleté.

 

Et... elle me regarde... droit dans les yeux... Je ne sais plus ou me foutre, mais avant que je baisse les yeux, voilà qu'elle me sourit ! Je suis rouge de confusion, je voudrais me faire toute petite, rentrer sous terre comme une petite taupe. Je songe à partir, puis me ravise. Après tout, je jouais le personnage de quelqu'un qui a un rendez-vous, pourquoi en changer, je regarde ma montre pour me donner une contenance, pour continuer mon rôle.

 

Les deux femmes discutent quelques courtes minutes, puis se font un petit bisou et se séparent. Je comprends que la grande blonde est la propriétaire de la voiture. Le flash va finir, elle va se mettre au volant et disparaître de ma vue.

 

Pas du tout, elle regarde dans ma direction, elle me toise, je me demande ce qu'elle cherche. Elle sourit, je réponds cette fois au sourire. De toute façon, c'était ça ou baisser les yeux ! Elle ouvre sa portière, pénètre dans son véhicule, c'est fini, je me prépare à quitter les lieux mais attend néanmoins qu'elle démarre, afin de donner le change.

 

Mais voilà qu'elle ouvre l'autre portière et qu'elle m'interpelle :

 

- Mademoiselle !

 

Je ne réfléchis même pas je m'approche, me disant qu'elle a sûrement besoin d'un renseignement.

 

- Vous avez cinq minutes ?

- Euh ! Je ne sais pas ! Pourquoi ?

- Rien de bien méchant, je voudrais vous parler !

 

Ce n'est pas vraiment une réponse !

 

- Euh parler de quoi !

Elle se fait chatte...

 

- Hé, Hé, venez, je vais vous dire !

- Bon, je vous écoute !

- Installez-vous 5 minutes, on serra mieux !

 

Je m'assois sur le siège passager à côté d'elle, je la distingue mieux, elle est sans doute un tout petit plus âgée que ce que je croyais, la quarantaine sans doute, elle est très belle, plus que belle, elle est craquante !

 

- Je m'appelle Carole !

- Euh... Joy !

- On ne va pas rester là, je vais me garer un peu plus loin !

 

Non mais ce n'est pas vrai, et elle démarre ! Elle m'enlève ou quoi ? Puis soudain :

 

- Alors il t'a plu le spectacle ?

 

Aïe ! Elle m'avait vue ! Que dire ? Je n'en sais rien ! Que faire ? Rien, la voiture roule ! Je balbutie un truc :

 

- Je suis désolé, ça m'a amusé !

- Amusé ou excité ?

 

Quelque chose me dit que je devrais jouer cartes sur table, cette nana est peut-être dangereuse, il s'agit déjà de ne pas la contrarier. Je décide donc d'attendre le prochain arrêt de circulation pour m'extirper de la bagnole et foutre le camp.

 

- Excité, oui !

- J'en étais sûre ! Excité parce que c'est insolite, ou excité par ce que c'est deux femmes qui s'embrassaient ?

- Les deux, en fait !

 

La voiture s'engage dans une rue faiblement fréquentée, elle ralentit, j'attends le moment où je vais pouvoir sortir. Un coup de volant, elle se gare.

 

- N'ai pas peur, je ne vais pas te bouffer !

- Je n'ai pas peur ! 

- Menteuse ! Regarde-moi dans les yeux !

 

Je ne sais pas trop à quoi elle veut jouer, je ne sais pas trop non plus pourquoi j'accepte de le faire, mais nos visages sont maintenant très près l'un de l'autre, et son visage, son joli visage, sa jolie frimousse avec ses yeux qui me regarde, sa bouche qui s'entrouvre. Mon dieu ! Je vais craquer ! Un simple détail un simple mot, et tout peut basculer. Je ne sais pas encore à ce moment-là si je le souhaite ou pas !

 

- Je te trouve vachement mignonne, tu sais ! Me dit carole !

 

Et voilà ! L'estocade, je n'ai plus de défense, je fonds, sa bouche cherche la mienne, je n'offre aucune résistance, je l'accueille, mes lèvres rencontrent ses lèvres, sa langue atteint la mienne... Qui est cette nénette pour rouler une pelle à deux filles différentes en un quart d'heures de temps ? Mais je m'en fous, je me sens toute chose, j'ai envie de vivre ce moment, de le faire durer. L'idée incongrue que l'on peut nous voir m'amuse l'espace d'une seconde, à chacun son tour ! Et puis soudain, presque brutalement, Carole se détache !

 

- J'ai bien envie de t'emmener chez moi !

 

Ca je ne vais pas dire non ! Mais l'invitation n'est pas directe !

 

- Pourquoi pas ?

- Ça te plairait, hein ?

- Je crois, oui !

- Mais tu ne me connais pas ?

- Ce n'est pas grave, on fera connaissance !

- Ça m'embête un peu...

- Bon, ben si ça l'embête, on n'ira pas, j'en ferais pas une maladie, mais alors pourquoi m'allumer comme ça ?

- Bon, ben tant pis ! Je vais te laisser ! proposais-je

- Je peux te poser une question ?

- Pose, pose !

- Parce que je m'amuserais bien avec toi...

- Qu'est ce qui t'embête alors ?

- Moi rien, c'est pour toi !

- ????

- J'aime bien parfois dominer, être très autoritaire, tout le monde n'aime pas cela !

 

Si elle savait !

 

- Du moment que ça reste un jeu !

- Tu as déjà fait de la domination ?

- Hummm, des fessées, des pinces, des trucs comme ça oui ! Mais sans exagération... Je suppose que tu n'as pas l'intention de m'abîmer !

- Abîmer une petite frimousse comme ça, il faudrait être folle !

- Qu'est-ce que tu veux me faire !

- Te faire du mal et te faire du bien !

- Hummm... J'ai bien envie d'essayer !

- Allez viens !

 

Je suivis Carole dans son vaste studio, je pensais au départ que c'était un local de "professionnelle", non, ça ressemblait bien à un appartement très classique avec la cuisine et la salle de bain où rien nulle part ne ressemblait à un instrument de domination.

 

- Euh, j'aurais dû t'en parler en bas, je ne veux pas que tu m'attache, je ne veux pas de bandeau sur les yeux et pas de bâillon, non plus !

- D'accord, mais pourquoi as-tu peur ? Tu ne risques rien, tu es toute tremblante !

- Je crois que je vais m'en aller !

- Moi je crois que tu ne sais pas ce que tu veux !

 

Et en disant cela elle m'asséna une gifle sur la joue, oh, pas trop forte, mais une gifle quand même ! J'allais réagir quand une seconde arriva, sur l'autre joue, une petite larme perla au coin de mes yeux !

 

- Tu veux jouer ou pas ? Me demande-t-elle avec un grand sourire !

 

Il n'y aurait pas eu ce sourire j'aurais sans doute dit non, mais je ne sais pas pourquoi, je m'accrochais...

 

- Oui mais si je te dis d'arrêter, tu arrêteras ?

- Si tu me dis d'arrêter, je n'arrête rien du tout, je ne connais pas ce mot-là, je ne sais pas ce qu'il veut dire... mais si tu me dis "crapaud pointu", j'arrête !

 

Ça me paraissait tellement idiot que j'éclatais de rire !

 

- Ce n'est pas drôle !

- Oh si !

- Bon alors cette fois on se décide pour de bon, on joue ou alors on se dit au revoir !

 

Je me lançais :

 

- On joue !

- Bon, reste comme tu es et ne bouge pas !

 

Carole s'approcha de moi et très lentement déboutonna mon chemisier, son visage était tout près du mien et m'enivrai, j'avais une envie folle de l'embrasser, je me passais la langue sur les lèvres, le vêtement tomba sur le sol, ma jolie petite poitrine enfermée dans son soutien-gorge de dentelle lui faisait maintenant face. D'un doigt elle pénètre le soutif, cherchant le téton, elle le trouva et s'amusa à passer plusieurs fois dessus. Un frisson me parcouru. Je me dis que si c'était là toute sa domination, je ne m'en tirerais pas trop mal, bien au contraire ! Finalement elle tira sur les le bas des bonnets dégageant ainsi mes seins pas le bas. Sans transition elle m'attrapa mes deux tétons roses et entreprit de me les serrer.

 

- C'est bon !

- C'est bon qui ?

- C'est bon, maîtresse !

 

Elle pinçait vraiment très fort, à un moment, je sentis le bout de ses ongles, je me mis à paniquer

 

- Ne laisse-pas de traces !

 

La gifle fut immédiate !

 

- Pour qui te prends-tu pour me donner des ordres ? Mets-toi les mains sur la tête et attend-moi, je reviens !

 

Elle partit farfouiller dans un placard et revint avec une petite cassette qu'elle ouvrit pour en retirer des pinces articulées. Sans aucun ménagement ni précautions elle me les accrocha à mes mamelons.

 

- Aïe !

- Qu'est-ce qu'on dit ?

 

Et qu'est-ce qu'elle voudrait qu'on lui dise ?

 

- Merci Maîtresse !

 

990811d.jpg

 

Elle s'amusait avec les pinces, les enlevait les remettait, les tournait. Elle fouilla de nouveau dans sa cassette et en ressortit des poids, elle en accrocha un à l'extrémité de chacune des pinces. Ça commençait à me tirer sérieusement sur les tétons entraînés par le poids.

 

- Enlève-moi tout le reste, je veux te voir complètement nue !

 

Je n'avais pas compris toute la perversité de cet ordre d'apparence anodin, en enlevant ma jupe, puis ma culotte, j'étais obligé de faire des gestes de mon corps en tous sens, ce qui faisait atrocement ballotter les poids de mes seins. Je terminais, repris la pose attendant que les poids stoppent leur balancement. Carole semblait hilare.

 

- Mets-toi à quatre pattes, petite pute en chaleur !

 

Elle m'ordonna ensuite de marcher dans cette position jusqu'à la fenêtre puis de revenir. Les poids n'en pouvait plus d'aller et venir de droite et de gauche ! Ça faisait mal mais provoquait en même temps un plaisir trouble, je me surpris à constater que mon entre cuisse commençait à mouiller.

 

- Bon, viens là, on va faire un break !

 

Ouf ! Elle me retira alors les pinces !

 

- Aïe !

 

Bon dieu que ça peut faire mal quand on les enlève ! Je criais, puis repris ma respiration

 

- Tu vas te calmer, oui ?

- Oui maîtresse, je suis calmée !

- Bon ! Alors je vais pouvoir te les remettre !

- Non !

- Non qui ? 

- Non maîtresse !

- Et tu crois sans doute que je ne vais pas le faire, rien que parce que tu dis non.

 

Je cherche dans ma tête le mot de sécurité, Sabot tordu ? Chapeau fendu ? Chameau pointu ?

 

- Aïe ! 

 

Trop tard, elles sont déjà mises !

 

- Supporte les encore un petit peu, tu seras bientôt récompensée !

- Oui maîtresse !

- Va dans la cuisine, tu vas prendre une bouteille de vin blanc dans le frigo, tu trouveras un tire-bouchon dans le tiroir et deux verres dans le petit buffet. Allez ouste...

- Oui maîtresse, bien sûr, maîtresse !

- Et à quatre pattes ! Du moins pour l'aller, parce que pour le retour ça risque d'être difficile.

 

Je revenais avec tout ça !

 

- Débouche la bouteille !

 

Pour enfoncer le tire-bouchon ça va encore, mais pour extraire ensuite le bouchon avec ce vieux modèle, il faut tirer comme une dingue, l'extraction provoque alors un mouvement de mon corps qui fait rebondir les poids des pinces accrochés à mes seins, puis les fait redégringoler ensuite en tirant sur mes chairs.

 

- Aïe !

 

De nouveau Carole me retire les pinces. Ça pour déguster, je déguste, mais cette sensation de douleur se mêle à un plaisir trouble qui ne m'est pas du tout désagréable, que voulez-vous, on est maso ou on ne l'est pas !

 

Carole se tourne alors, je ne la vois que de dos, elle retire son haut et sa jupe ! 

 

- Dégrafe le soutif !

 

Ce n'est vraiment pas une corvée. Elle pivote, Sa belle poitrine nue me nargue. Elle est splendide, légèrement mate, reluisante, les aréoles très brunes, le téton presque noir et distendu ! Hummmmmmmmmm !

 

- Ça te plairait d'y toucher, hein ? Petite pute !

- Oui maîtresse ! Bien sûr, maîtresse !

- De la caresser ?

- Oui maîtresse !

- De m'en pincer les bouts ?

- Oui maîtresse !

- De me les lécher, de me les mordre... 

- Oui maîtresse !

- Un de ces jours peut-être... si tu es sage

 

La salope !

 

Elle retire elle-même sa culotte, sa chatte n'est pas rasée, je veux dire pas rasée complètement, ses petits poils châtains clairs me fascine la vue. 

 

- A genoux !

 

Je me demande ce qu'il va encore m'arriver quand je la vois remplir les deux verres de vins. Une petite pause désaltérante ne pourra que nous faire du bien.

 

- Tu as soif ?

- Oui maîtresse !

- Oui maîtresse, oui maîtresse, tu ne sais dire que cela !

- Oui maîtresse !

- Tu ne te fouterais pas un peu de ma gueule, non par hasard ?

 

Elle rigole, ce qui est bien chez elle c'est que malgré le fait qu'elle domine assez durement, elle ne perd pas son humour, elle joue, elle joue réellement.

 

Elle trempe alors deux doigts dans le verre, et me les mets dans la bouche

 

- Suce ! Suce comme si c'était une bite !

- Bien maîtresse !

- T'aime ça, sucer des bites ?

- Oui maîtresse !

- Et les culs aussi ?

- Oui maîtresse !

- On va voir ça !

 

Elle prend le verre de vin s'en fait couler sur les fesses, l'étale un peu partout avec la main afin de bien s'en humecter le trou du cul. Puis elle me le tend !

 

- Allez lèche-moi tout cela, que je sente bien ton piercing !

 

Pour la première fois je peux poser vraiment mes mains sur son corps, je commence à lécher les globes fessiers, apparemment elle me laisse faire ça à ma façon, je vais la gâter, la blonde ! Hummm c'est bien bon tout cela ! Je m'approche de plus en plus du petit trou ! J'ai quand même une petite appréhension, je suis excitée comme une puce, mais si l'endroit sent trop fort, je vais me bloquer. En fait non juste une petite odeur qui n'a rien du tout de repoussante. Je plonge ma langue. La coquine me sent venir et écarte son orifice, je m'y enfonce davantage. Elle s'aide des mains pour s'écarter au maximum et me faciliter le passage, je l'encule avec ma langue. Elle pousse des petits cris. Ça lui plait bien mes petits coups de langues dans son mignon petit trou du cul ! 

 

Mais voici qu'elle se tourne, dommage, on s'amusait bien, elle se couche carrément sur la moquette, écarte les jambes.

 

- Allez, viens me faire jouir !

 

Ah bon ! C'est comme ça, pas de problème, j'installe mon visage entre ses jambes, je lèche un peu tout cela, sa petite chatte est toute trempée, je lape ses grandes lèvres, me régale de sa mouille. Elle ferme les yeux, elle est avec les anges, alors je porte l'estocade, je pose d'abord mes lèvres sur son clitoris en faisant pression dessus, puis ma langue entre en action faisant frotter mon piercing contre son bourgeon raidie. Elle ne tarde pas à exploser !

 

J'aimerais bien que l'on s'occupe de moi, j'attends la suite !

 

- Tu en voudrais encore ? Hein ? Petite gourmande ?

- Oh ! Oui maîtresse !

- Alors il faudra revenir demain !

- Non !

- Si ! Et demain j'ai bien envie de te donner une bonne fouettée... à moins que j'aie entre temps une autre idée !

- Peut-être !

- Poste-toi au même endroit que cet après-midi à la même heure, je viendrais te cueillir en voiture, tu y seras ?

- Je ne sais pas maîtresse !

- Ah tu ne sais pas, mais moi je crois que tu y seras !

 

Je ne réponds pas, je suis en train de me rhabiller, frustrée de cette fin stupide, je n'ai même pas jouis, tant pis je me masturberais à la maison, ou je sauterais sur mon homme s'il est rentré ! Il y a quelques secondes je ne savais pas si je serais à ce rendez-vous, mais maintenant ma décision est déjà prise, j'y serais !

 

- Au fait ?

- Oui, maîtresse !

- Je ne suis plus ta maîtresse, la séance est terminée, mais demain, ne mets pas de culotte pour aller au rendez-vous. Je ne t'oblige pas, mais ça me fera plaisir !

- Ah ! Alors à demain... Carole !

 

A suivre (évidemment, je ne vais pas vous quitter comme ça !)

 

 

Copyright © 2001  Eddy Stokien

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Dimanche 2 septembre 2001 7 02 /09 /Sep /2001 08:58

La grande asiatique

par Eddy

 

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Le hasard ! Je sortais de cette réunion compliquée, très compliquée, trop compliquée. Besoin de relire mes notes, de les classer avant que tout ce fatras me sorte de l'esprit. Trouver un bistrot et mettre tout cela au propre en buvant un verre de bière. Un type m'emboîte le pas :


- Pas évident tout cela !

- Non !


Je ne relance pas l'importun, j'ai envie qu'on me foute la paix, j'ai horreur des gens qui continuent les réunions après les réunions.


- Ça donne soif, tout cela ! Je vous paie un coup ?


Au secours, pas moyen d'être tranquille, comment faire pour lui refuser alors que justement je cherche moi aussi un bistrot ?


Le temps d'y aller j'ai déjà un plan, c'est tout simple, j'abrège autant que possible ce pot inutile, je prends le métro et redescendrais à la prochaine... peinard !


- On s'assoit !

- Non, j'ai pas trop de temps !

- Juste cinq minutes ça nous détendra !


Mais il ne se rend pas compte qu'il m'emmerde, le gros lard ? On s'installe, il tient absolument à m'exposer son point de vue sur ce qui s'est dit cet après-midi. Je finis par mettre les points sur les i.


- Ecoutez, je suis crevé, je ne voudrais pas vous vexer, mais j'ai vraiment plus envie de parler boulot !


Du coup l'autre, il ne sait plus quoi dire ! il balbutie un machin du genre :


- Z'avez raison, il n'y a pas que ça dans la vie ! 


Puis silence radio. Je sirote ma bibine, des gens arrivent, ils s'assoient à quelques tables de nous. Machinalement je jette un œil.


Et là : le choc !


Mais d'où sortait donc cette étrange créature ?


Je ne l'avais pas vu s'asseoir mais il était évident qu'elle était très grande. Un visage parfait, une peau jaune foncé, des yeux en amande très noirs, des pommettes relevées, une bouche sensuelle, de longs cheveux raides et noirs évidements. La voix paraissait rauque, elle parlait un français très correct avec un accent bizarre, ça pouvait passer pour un mélange d'accent américain et chinois ! 


Le produit d'un métissage étrange, ou alors un travesti.


Elle était vêtue d'une sorte de pull-over vieux rose sous lequel les formes d'une poitrine de taille moyenne se devinaient nettement


Elle discutait avec un type, un type quelconque, il était parfois question d'un voyage en voiture à plusieurs, j'entendis aussi une allusion à des massages, mon esprit pervers s'efforça d'écouter alors davantage, mais il ne s'agissait, précisait la créature, que de massages chinois traditionnels, j'avoue ne pas savoir ce qu'est un massage chinois traditionnel.


- Bon, ben on va y aller !


Mais qu'est-ce qu'il me raconte l'autre ? C'est que je ne suis plus du tout pressé, moi ! Cette créature me fascine de trop !


- Un moment, une petite envie pressante !


Je me levais de mon siège, et me dirigeait vers les toilettes, ce n'était qu'un prétexte pour en voir davantage, je ne fus pas déçu ! Une petite jupe grise, de longues jambes gainées de bas noirs fantaisie. J'avais du mal à cacher mon trouble.


En revenant mon casse-pieds était déjà dans les starting bloc !


- Bon on y va !

- Je vais vous laisser, j'ai un coup de fil à donner, j'ai horreur de téléphoner dans la rue !

- Bon ben, je vous laisse téléphoner, je vais aller aux toilettes à mon tour.


C'est pas possible, un vrai Séraphin Lampion, l'archétype du beauf emmerdeur. J'aurais bien sûr pu lui dire que ma communication serait très longue, mais on ne pense pas toujours à tout. 


Je profite de son absence pour reluquer cette créature de rêve. A force de la reluquer, elle finit par s'en apercevoir, et me lança un petit sourire ! Mon dieu, elle me souriait. Mais que pouvais-je attendre ? Qu'importe, on verrait bien.


Casse pied revient. On sort, on va au métro. On commence à en descendre les marches, j'ai un plan simpliste :


- Vous prenez quelle direction ?


Il me l'indique ! Je lui explique alors que justement moi je prends la direction opposée. Curieux et gonflé jusqu'au bout le beauf :


- Non, vous vous trompez pour la Gare du Nord, c'est l'autre direction !


Non, mais de quoi je me mêle !


- Oui, je sais, mais je vais dire bonjour à ma cousine !


Du coup son œil devient égrillard.


- Vous avez raison, faut en profiter !


J'espère simplement qu'il ne va pas avoir l'extrême culot de me proposer de m'accompagner. Je remonte les escaliers, retourne au bistrot en espérant que mon asiatique géante y sera toujours. Suspense ! Non, elle est toujours là ! Je m'assieds à la même place que précédemment. Elle m'a vu revenir, petit sourire discret. Je ne sais plus où me foutre ! Il fallait que je m'occupe, alors je sortis de mon porte-documents une feuille blanche et entrepris de décrire l'évènement. Je tendais l'oreille, mais rien d'intéressant jusqu'à ce que :


- Va falloir que je rentre !


Et voilà tout ce cinéma pour quoi ? Pour me retrouver seul à cette table ! Enfin il faut se faire une raison, primitivement j'étais là pour mettre mes notes à jour ! Les deux zouaves se lèvent, Monsieur devant, madame derrière. Et voilà que très discrètement la chinoise me tend un bout de papier, ce n'est même pas une carte de visite, c'est une espèce de coupon détachable, le genre de carton vendu avec les téléphones portables et destiné à en diffuser le numéro.


Elle m'a refilé son numéro de portable ! Il n'y a que le numéro, aucun nom. Je vais fondre !


Je ne me suis pas présenté, mais à vrai dire, je ne sais pas dire grand-chose sinon que j'ai quelque chose entre 35 et 40 ans, divorcé et présentement donc célibataire. Quelconque de chez quelconque. Je bosse dans l'informatique, ou plutôt je bidouille, concoctant des petits programmes que mon patron revend à des prix astronomiques. Le poste est sous-payé mais il a un avantage : Comme mes supérieurs hiérarchiques n'y connaissent rien, je suis assez gonflé pour leur dire qu'il faut un mois de développement pour patcher un programme alors que quelques heures sont seulement nécessaires. On me laisse aussi libre de mes déplacements pour les tests en clientèle. Autrement dit, j'ai du temps de libre !


Revenons à notre sujet ! Pourquoi avais-je été attiré par cette grande chose ? Je n'ai pas un type de femme particulier (quoi que si, je préfère les poitrines généreuses !), mais de toute façon, je ne cultive pas le culte des "géantes" et ne suis pas plus que cela branché sur les asiatiques. Sans doute alors est-ce l'ambiguïté supposée du personnage, ou du moins son caractère hors du commun ? Mais, bon, je ne dois pas être comme tout le monde. L'espèce de beauf qui m'accompagnait au bistrot n'avait, lui pas l'air particulièrement attiré par le personnage... ou alors il le cachait bien... c'est vrai aussi que l'hypocrisie ne s'est jamais aussi bien portée !


Alors ? Je l'appelle ou pas, la créature de rêve ? Et d'abord pourquoi m'a-t-elle refilé son numéro ? Elle racole ou quoi ? Et puis si c'était un travelo ? Je me demande si au fond de moi-même, je n'en arrive pas à le souhaiter, que c'en soit un ! J'ai en matière de sexualité les idées très larges ! Mais les idées seulement ! Je n'ai jamais concrétisé grand-chose et mes rares tentatives de débordement furent à l'époque jugées sévèrement pas mon ex auprès de laquelle je passais pour un pervers particulièrement obsédé. "- Heureusement, il a d'autres qualités !" Ajoutait-elle à l'attention de ses amis. Cela ne l'a pas empêché de foutre le camp avec l'un de ses collègues. Je me suis toujours demandé qu'est-ce qui lui faisait que je ne lui faisais pas ? Peut-être une meilleure condition physique tout simplement, à moins que ça n'ait rien à voir avec le sexe ! Comme je dis toujours, il n'y a pas que ça dans la vie. Mais heureusement que ça existe !


Bon, je me lance ou pas ? Attention, ça va être la grande improvisation !


- Allô ! Je suis le monsieur à qui vous avez donné votre numéro, hier au café !

- Un monsieur à qui j'ai donné mon numéro ?


(Un instant de doute - pourtant c'est bien sa voix !)


- Oui !

- C'est possible, vous savez ! Je donne mon numéro a tellement de gens !


(Ce n'est pas possible elle se fout de ma gueule ! Mais du coup, je suis décontenancé et ne sais plus quoi dire…)


- Je plaisante ! J'ai reconnu votre voix ! Et que désirez-vous, cher ami ?

- Heu… Si vous m'avez donné votre numéro, c'est pour que je vous rappelle, alors voilà, je vous rappelle !

- Ah ! Ah ! Mais la bonne question serait : " vous me rappelez pourquoi ? " Répondit-elle en minaudant à demi.

- Pour nous rencontrer, je suppose ?

- Dites-moi votre prénom !

- Fabrice, et vous ?

- Kim !

- Vous êtes marié ?

- Je suis divorcé.

- Vous êtes libre, alors ?

- Comme l'air !

- Dites-moi Fabrice ? Pourquoi me regardiez-vous avec autant d'insistance hier après-midi ?


(Attention aux questions pièges !)


- Je vous trouve une beauté, disons, particulière !

- Merci ! Un compliment fait toujours plaisir, mais dites-moi, Fabrice, n'avez-vous pas peur des surprises ?


(Putain, la conversation prend une tournure bizarre, pourquoi parler toujours par allusion, si c'est un travesti, qu'elle me le dise, et je crois bien que j'irais quand même à son rendez-vous, si toutefois, elle m'en file un !)


- J'adore les surprises !

- Les bonnes, je suppose ?

- Tant qu'à faire !

- Et qu'est-ce qui vous fait dire qu'elle sera bonne ?

- J'ai confiance !

- Parfait ! Alors jouons cartes sur table. J'exerce une profession libérale un peu particulière, disons que je fais de la médecine douce…


(Merde ! Une pute ! J'aurais dû m'en douter !)


- Médecine douce ?

- Oui ! Mais je vais être très franche ! Je ne racole pas dans les bistrots ! Vous savez, quand vous achetez un portable, ils ne vous donnent pas cinq cents papelards à distribuer. Je sais lire dans les yeux des hommes ! Ce que j'ai lu dans les vôtres m'intéresse. !


(Attention, pour la brosse à reluire !)


- Je ne voudrais pas non plus vous décevoir !

- Bof ! On peut prendre des risques parfois, et celui-ci n'est pas bien grand ! Voulez-vous savoir ce que j'ai lu dans votre regard ?

- Ben, oui !

- Vous êtes un petit cochon ! Les coincés appelleraient cela un " obsédé sexuel ", mais ce n'est pas le plus important. Le plus important c'est que dans ce regard, il n'y avait ni mépris, ni hypocrisie !


(Oups ! Elle va me faire rougir, l'asiatique au sexe inconnu, à moins que ce ne soit qu'une très bonne… commerciale !)


- Vous êtes forte !

- Alors, je vous propose deux formules, ou bien on se voit au bistrot pour continuer à discuter. Ou alors vous venez directement chez moi vous jeter dans la gueule du loup !

- Ce sera la gueule du loup ! Répondis-je sans aucune hésitation.

- Je l'aurais parié ! Heu… malgré tout une dernière chose, c'est très ambiance club chez moi, je ne serais peut-être pas seule !


(voilà qui m'embête un peu, mais pas au point de me faire renoncer…)


- Qu'importe ! La gueule du loup, c'est la gueule du loup ! Mais... Euh… C'est combien ?

- Pour cette fois, ce ne sera rien du tout ! Vous notez l'adresse…


Alors là ! Je suis sur le cul ! C'est quoi ce phénomène ? J'ai rendez-vous demain à 10 h 30. Je prétexterais un contact clientèle.


Le lendemain matin, je me bichonne, je me rase de près, je me soigne ma coiffure ou du moins ce qu'il en reste, je m'asperge avec de l'eau de toilette achetée spécialement pour l'occasion…


J'ai eu hier soir du mal à m'endormir. Cette histoire de surprise m'a travaillé. Tout est possible ! Une femme, alors qu'on s'attend à un travesti ! Un travesti alors qu'on s'attend à ce qu'il ne le soit pas ! Aucune hypothèse ne me rebute ! A moi d'être à la hauteur de la réalité ! Et si cette réalité est un gros sexe prêt à bander ? Un sexe qu'elle m'oblige à toucher, voire à sucer, et peut-être même qu'elle va vouloir me sodomiser ? Où est-ce que je m'embarque ? Calme-toi, Fabrice ! Si tu as peur, il suffit de ne pas y aller ! D'accord ?


Je me méfie quand même, on ne sait jamais, une vielle arnaque, je prends un minimum de papier, un minimum d'argent et n'emporte ni chéquier ni carte de crédit.


Je suis toujours très ponctuel. On ne peut pas avoir que des défauts ! Je tourne un peu dans le quartier, et à 10 h 28 je monte son escalier, direction le 4ème étage. Pas de nom sur la porte, juste la lettre K sur une petite carte ornée d'un dragon rouge.


- Dring !


Et ma déesse est là ! Elle est simplement vêtue d'une sorte de kimono s'arrêtant en haut des cuisses et découvrant des jambes… mais des jambes interminables. Déjà l'excitation m'envahit. Elle me fait entrer. Quelle merveille ! Maintenant que je l'ai près de moi, que je peux l'admirer sans loucher, je réalise à quel point cette créature est fascinante.


Une créature fascinante dont je ne sais pas encore le sexe, qui racole avec des petits pense-bêtes fournis avec les téléphones portables, qui fait la pute, mais qui ne fait pas payer le client parce qu'il a une bonne tête !!! Plus incroyable, tu meurs !


- Je te plais toujours autant ?

- Vous êtes magnifique !

- Tutoyons-nous ! Que voudrais-tu que je te fasse pour notre entrée en relation ? Que dirais-tu d'un petit massage à ma façon ? C'est classique mais je fais cela très bien !


Je lui marque mon accord ! Je ne vais quand même pas me mettre à discutailler ! Puisqu'en plus, c'est gratuit ! Elle me demande de me déshabiller.


- Euh, comme ça d'emblée ?

- Ben, oui, pour faire un massage, c'est quand même plus pratique d'être à poil, non ?

- Euh, bon ! Répondis-je en commençant à me dévêtir. Et vous… euh toi, tu ne te déshabille pas ?

- Sois patient ! Tu ne tarderas pas à me voir à poil ! Pose tes affaires ici, ils ne craignent rien, mes amants ne se rhabillent jamais seuls !


Me voici tout nu ! Elle me regarde, elle me sourit :


- Tu devrais te raser les poils, ça t'irait bien !

- Ah ?

- La prochaine fois que tu viendras me voir, je veux que tu sois complètement rasé, d'accord ?


Je ne réponds pas ! Qu'est-ce que vous voulez que je réponde ! Je n'ai aucune envie de me raser les tous les poils, et pour l'instant je ne sais pas encore si je reviendrais…


J'entends du bruit à côté, ça m'angoisse un peu de ne pas être en tête-à-tête avec Kim. J'ai toujours été un grand timide. Les bruits sont de plus en plus intrigants, on dirait des claques assez sourdes, suivies de gémissements plus ou moins étouffés.


- Allez ! Suis-moi dans mon petit paradis !


Mais c'est qu'il est étrangement peuplé son paradis, je comprends d'abord d'où venait le bruit, couchée sur une table de massage, une dame blonde et bronzée probablement d'une cinquantaine d'année se fait foutre une fessée en règle par une petite brunette assez maigre et aux petits seins. Les deux femmes sont évidemment à poil.


- C'est Natacha, une amie qui travaille parfois avec moi !


Pas du tout mon genre de femme, la Natacha ! Quoiqu'elle ait un joli visage et surtout un joli sourire. Un peu plus loin, attaché visage contre mur à une croix de St André, il y a un homme qui vu l'état de son dos et surtout de ses fesses a déjà reçu une assez sévère correction.


(Dans quel antre de farfelus es-tu tombé, mon pauvre Fabrice ?)


Je m'installe sur la deuxième table de massage, je me mets sur le dos, me demandant si moi aussi, je vais avoir droit à une fessée ! Bof ! Si ça fait mal, je pourrais toujours lui dire d'arrêter !


Et c'est parti ! Kim m'étale une sorte d'huile parfumée sur le dos. Et vas-y ! Les épaules ! Le dos ! Retour aux épaules. C'est très relaxant son truc, mademoiselle a des doigts de fée. Je ferme les yeux, je suis dans un rêve. Je ne m'intéresse même plus à ce qu'ils font à côté, tout ce que je sais c'est que la fessée a dû se terminer.


Maintenant Kim me masse les fesses. Voici un curieux massage, elle les malaxe, les pétrit !


- Tu sais que tu as un vrai cul de gonzesse ? Me dit Kim.


Elle réussit à me dire ce genre de chose sans aucune vulgarité, comme si c'était une évidence. Je ne réponds pas. Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?


- On ne te l'a jamais dit ?

- Non !

- Arrête ! C'est pas possible ? Se moque ma masseuse 

- Je t'assure !


Elle me masse à présent de façon de plus en plus curieuse partant du sillon séparant les deux fesses, et repartant vers l'extérieur en tirant. Le résultat est qu'à chacun de ses mouvements, mon anus se dilate. Un trouble étrange m'envahit…


- C'est bon ça ! Je lui dis.


Il faut bien que je lui dise que ça me fait du bien, non ?


- Clac !


Une fessée arrive ! Ça y est ! Est-ce que je vais être bon pour la flagellation ? Non, pas du tout ! Elle reprend le même mouvement, mais plus rapidement, provoquant une série de dilatations/contractions qui m'interpellent de plus en plus. Les doigts de l'asiatique se rapprochent ostensiblement de mon petit trou. J'ai parfaitement compris ce qui va se passer. Je suis prêt. Le doigt est au bord et furète. Tandis que l'autre main se contente d'agir sur un seul globe fessier Je bande à présent comme un âne. Kim furète encore. Est-ce l'assaut ? Non, elle s'amuse, franchit l'étroite bande de chair séparant l'anus de la racine du pénis et s'y attarde quelques instants sans doute pour en vérifier la rigidité, puis son doigt remonte… et s'enfonce !


- Ah !


Elle fait maintenant des allers et retours avec son doigt. Je n'en peux plus ! Comment ais-je pu me passer de ce truc là pendant des années ? Un second doigt… puis un troisième….


- C'est bon ! C'est trop bon !


Cette fois, si Kim a un pénis, elle va me le foutre, c'est inévitable. Les doigts sont partis ! Quelque chose les remplace, c'est un peu froid. Je jette un coup d'œil… Un gode ! Kim est en train de m'introduire un gode dans le fondement ! Il va loin ! Ça peut donc aller si loin ce truc ? Quelques mouvements de va-et-vient. Je m'abandonne dans le plaisir.


C'est alors que Kim me porta l'estocade. Changeant complètement de place, la voilà qui se positionne à la tête de la table, elle ouvre enfin son kimono et devant mes yeux ébahis m'exhibe un sexe de bonne taille d'une belle couleur sépia. Je n'ai pas réfléchi. Je n'ai rien demandé. On ne m'a rien dit, on ne m'a rien demandé. Ce sexe est comme qui dirait arrivé tout seul dans ma bouche. Je le suce. Ce contact est délicieux. J'essaie de ne pas être trop gourde, de me souvenir des gestes aperçus lors de la vision de films X. Je crains mal faire. Et puis, je me dis que la meilleure façon de procéder c'est encore de l'adorer, ce magnifique bout de chair, de regarder ce que je fais, de me pénétrer de son étrange beauté. Alors je le lèche comme je l'aurais fait d'un esquimau. Il est rapidement tout raide. Je ne suis pas peu fier de le faire bander ainsi. Je me régale de la douceur de sa bite. J'ai soudain envie d'employer des mots vulgaires. Des bites, des pines, des queues. Parce que justement je n'ai pas l'impression de faire quelque chose de vulgaire. J'ai au contraire l'impression de faire quelque chose de très beau, de très pur !


Elle (continuons à employer le féminin, cela lui va tellement bien) se retire de ma bouche, me fait un sourire, met son index devant ses lèvres pour m'inviter au silence. Je la vois prendre un préservatif à côté, se l'enfiler. J'écarte alors moi-même mes fesses. Le dard me transperce. Drôle d'impression tout de même.


Encore un pas de franchi, on ne peut pas dire que ça fasse mal ! Une fois l'introduction effectuée, elle y va avec une certaine ardeur me pistonnant le fondement de larges mouvements.


La voici qui freine. Je crois d'abord qu'elle ralentit pour retarder ma jouissance. Non ce n'est pas cela, elle se retire, se décapote et revient du côté de mon visage.


(Non, je ne veux pas de ça ! Pourquoi va-t-elle tout gâcher ?)


- Bonne ta bouche !


Je ne réponds pas, la fermant ostensiblement. Je ne veux pas de son sperme, je ne suis pas prêt pour cela ! Elle a l'intelligence de ne pas insister et s'emparant d'un mouchoir en papier, fit exploser sa jouissance dedans. Elle me sourit, semblant vouloir me dire que " tout va bien " !


Brave " fille " !


- Tourne-toi !


Je m'exécute, constatant à l'occasion que le "couple" de tout à l'heure a disparu de la circulation. Natacha toujours à poil est occupée à ranger un certain nombre d'objets et d'accessoires.


- T'as besoin de moi Kim ? Demande-t-elle.

- Non, c'est bon !

- Tu es sûre ? Je peux lui faire une petite douche, à ton client ?


(C'est quoi ce truc-là, encore ?)


- Hum, non ! Je me le garde !

- Bon, alors je t'attends pour bouffer !

- Ben, c'est à dire, je crois que je vais manger en ville avec monsieur !

- Bon, OK ! Salut ! Demain, j'arriverais un peu plus tard !


Elle veut venir au restaurant avec moi, c'est la meilleure, ça ! Et soudain, je réalise ! C'est la catastrophe, je n'ai pas assez d'argent pour y aller. Bon, je gérerais ça tout à l'heure. En attendant toutes ces digressions m'ont plus ou moins fait débander.


Mais Kim a des mains d'experte (c'est le cas de le dire !) Tandis qu'elle me masturbe, je peux voir ses longs doigts effilés, des doigts d'artistes. Je peux aussi à présent détailler ses seins, siliconés, bien sûr, mais elle a eu l'intelligence de le faire sans exagération et leur modelé est fort réussi. Quant aux petits tétons tout bruns qui les terminent, des petits bijoux, des petits bijoux, vous dis-je !


Ma bite est maintenant à nouveau bien bandée. Elle a alors ce détail trivial (pourquoi faut-il donc qu'il y en ait toujours ?) de me l'envelopper dans une lingette comme pour me la nettoyer. Bon, ce n'est pas bien grave et ça donne une impression de fraîcheur !


Et voilà qu'elle suce ! Elle a alors ce geste sublime, son visage étant de profil, de rejeter ses cheveux sur le côté de façon à ce que je puisse la voir effectuer sa fellation. La pression de ses lèvres est savante, l'agilité de sa langue inimaginable. Jamais on ne m'avait sucé comme cela ! Jamais ! Sa main gauche se balade sur mon torse, atteint mon téton, le pince. Un frisson m'envahit. Ma bite se redresse encore. Je sens que je vais " partir' ". Elle ne retire pas. Elle attrape une bouteille d'eau minérale, en boit une lampée afin de se rincer la bouche, puis m'offre ses lèvres !


Comment refuser un tel baiser ? Je ne me reconnais plus mais je suis sorti vivant de la gueule du loup !


(Et maintenant on fait quoi ?)


Je me relève, je m'essuie un peu le zizi.


- C'était très bien ! Super ! Je n'ai jamais pris un pied pareil !


(et maintenant, la fuite stratégique)


- Je vais te laisser, il faut que j'y aille !


Mais j'ajoute aussi et cela était fort sincère :


- Mais je reviendrais…

- Je croyais que tu allais me payer le restaurant ?


(Aïe ! Aïe ! Aïe !)


- Ça m'aurait fait plaisir, mais faut que je rentre au boulot…

- Menteur ! Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais ta journée !


(J'ai dit cela, moi ?)


- Bon, écoute ! Tu vas me trouver con, mais je ne te connaissais pas, alors je me suis dit, c'est peut-être un traquenard, ce qui fait que je n'ai presque rien sur moi !


Elle rigole ! Elle rigole ! Comme si quelque part mon explication la rassurait ! J'ai comme un peu de mal à suivre !


- Ce n'est que ça ton problème ? Demande-t-elle.

- Ecoute ! Si tu veux, tu m'attends, je fais l'aller-retour jusque chez moi !

- Mais non ! Je ne t'ai pas demandé de m'inviter dans un quatre étoiles. Ce que je veux, c'est qu'on aille au bistrot du coin et qu'on fasse mieux connaissance !


Putain ! Le quiproquo ! Moi qui croyais que le restaurant allait être le salaire du sexe ! Que ça peut me faire plaisir une réaction comme celle-là !


- T'es vraiment adorable ! Lui dis-je en lui sautant au cou et en lui faisant un petit bisou sur le bout du nez !


Un quart d'heure plus tard, nous étions à la brasserie du coin en train de déguster un steak tartare tout à fait correct. Tout en elle était gracieux jusqu'à sa façon de porter sa fourchette à sa bouche ! J'étais tout simplement content d'être avec elle et me demandais -allez savoir pourquoi - à quel sorte d'animal j'aimerais bien l'identifier :


(une gazelle peut-être)


- Parlez-moi de vous ! Demande-t-elle.

- On ne se tutoie plus ?

- Si ! Parle-moi de toi !


Comme si c'était facile ! Je lui parle de ma vie, de mon divorce, de mon boulot, de mes goûts. J'essaie d'être bref… et puis inéluctablement, le retour :


- Et toi ?

- Oh ! Moi ! Tu crois que c'est marrant d'être travelo ?

- Je ne sais pas, mais si tu as envie de parler, je suis prêt à t'écouter !

- Classique, hyper classique, étant gosse, je n'ai jamais admis d'être un garçon, je voulais être une fille, je ne sais pas d'où ça vient, mon éducation n'a pas été influencée dans ce sens-là ! Certains disent que c'est une question de glandes, d'hormones. Je n'y crois pas trop ! Je pense plutôt à un évènement dans mon enfance, mais je ne sais pas lequel. Un psy pourrait peut-être trouver, mais pourquoi foutre ? A l'école je me faisais foutre de moi avec mes manières de fille. Ça m'a isolé encore un peu plus. Et puis il y a eu la puberté, la découverte de mon sexe. Pour moi c'était formidable, je réalisais que la nature nous avait dotés d'un truc qui nous donnait du plaisir. Une révélation ! Je n'ai pas compris alors pourquoi cette révélation n'était pas vécue de la même façon par mes autres camarades de classe. Quand j'en parlais, je me faisais traiter d'obsédé, de malade sexuel et j'en passe. Et puis comment concilier mon aptitude à la féminité avec les caprices de mon zob ? Les années qui passèrent me fournirent la réponse, je savais que dès que j'aurais l'occasion de le faire, je franchirais le pas, je me ferais faire des seins, épiler les poils et tout cela…

- Et tu penses un jour aller encore plus loin ?

- Non ! Ma queue je la garde ! J'ai compris aussi que ma sexualité était exacerbée. J'ai tout essayé, je suis un pervers polymorphe comme disent les andouilles, j'ai essayé les hommes, les femmes, les autres trans, l'amour de groupe, le SM, l'uro, le fétichisme. Tout, il n'y a que la merde et les clébards que je n'ai pas testés… Mais après il faut bien assurer sa condition… quand j'ai vu que mon avenir était tracé, je me suis mis à bosser comme un dingue à l'école. Je ne faisais rien, je suis devenu brillant. J'ai un diplôme de masseur kinésithérapeute. Mais je n'ai jamais pu exercer vraiment, juste de la bricole. Je croyais que mon nom chinois entretiendrait la confusion de sexe, mais il faut croire que ça n'a pas suffi. Alors il reste quoi ?


Elle s'arrête un moment, essuie d'un geste nerveux la larme qui perle au coin de son œil.


- Il reste le spectacle ou le tapin ! Pour le premier j'ai manqué d'inspiration et je ne voulais pas du deuxième. Alors je me suis menti à moi-même, j'ai créé un club !

- Un club ?

- Oui, un club dans mon appartement, un club de rencontres, destiné dans mon esprit à promouvoir toutes les sexualités alternatives, les trans, les bi, l'uro, la SM, tout ça quoi ! Les gens paieraient une contribution, suivant leurs moyens. Mais, bon, l'esprit de départ est assez loin, je me dis que ce n'est pas de la prostitution, mais c'en est quand même ! Mais ce n'est pas cela le pire ! Tu veux savoir ce que c'est, le pire ?

- Dis-moi, Kim !

- C'est de se retrouver le soir toute seule dans son plumard, comme une andouille !


Et Kim éclata alors en sanglot. Je n'en menais pas large non plus. Cette très, cette trop brève illustration de sa vie de travesti me bouleversait.


- Tu veux encore dire quelque chose ?

- Oui, je pourrais me jeter dans l'alcool, dans la drogue, où baiser avec n'importe qui pour attraper une saloperie et précipiter ma fin ! Ça viendra peut-être ? Je n'en suis pas tout à fait là ! J'en suis à chercher une bouée de sauvetage ! Un mec qui accepterait de me supporter… pourtant je ne suis pas méchante ! Je me raccroche à un regard, à un sourire, à une expression. Peut-être qu'un jour, je trouverais le bon, Fabrice, tu comprends ?


Putain ! J'ai les nerfs solides et les glandes lacrymales bien enfermées, mais là je craque, c'est les grandes eaux ! Et nous voilà à chialer comme deux gosses mains dans la main devant les restes de nos steaks tartares.


- Je vais te laisser ! Je n'ai plus faim ! Je vais payer ta part puisque tu n'as pas pris de fric ! Excuse-moi de t'avoir cassé les pieds ! J'ai bien aimé m'amuser avec toi tout à l'heure !

- Kim ! Reste ici, je t'en supplie !

- Fabrice, je veux bien rester ! Mais je ne veux pas que ce soit par pitié… S'il y a autre chose, je veux bien fournir un effort !

- Ils ont de la crème brûlée aux cerises en dessert, tu devrais en prendre, ça te ferait du bien de bouffer un peu de sucre !

- Non, je n'ai plus faim ! Et après, on fait quoi ?

- On fait ce qu'il te fera plaisir !

- Tu sais, mes après-midi… Au départ j'essayais de me cultiver. Je ne prends des rendez-vous que le matin. Alors je faisais les cinémas, les musées, les expos, ou je lisais… et puis même ça, ça ne tient plus beaucoup. Parfois je passe mes après-midi à roupiller ! Passionnant, non ?

- Tu sais ce que je voudrais faire cet après-midi, Kim ?

- Non, je ne sais pas !

- Te caresser ! J'aimerais te caresser tout l'après-midi !

- Salopard ! Répondit-elle. Mais son visage s'éclaira enfin de nouveau


J'étais malgré tout, circonspect. Kim attendait trop de moi. Je ne parvenais pas à me projeter dans un avenir très proche afin de me rendre compte de la façon dont on pouvait gérer tout cela. On verrait bien : L'improvisation ne donne pas toujours que des mauvais résultats.


 On s'est déshabillé tout de suite, spontanément, sans se concerter. On s'est embrassé une première fois, debout, pressant nos nudités l'une contre l'autre. La fougue était toujours là, mais la tendresse l'avait rejoint. Nous sommes sortis de ce long baiser pendant lequel nous caressions nos peaux, émus et… bandés !


Kim m'entraîna dans sa chambre. Je fus surpris par la rupture du décor. Alors que la salle où elle exerçait ainsi que le vestibule faisait très " restaurant chinois ", cette pièce n'avait rien à voir. Une dominante bleue très apaisante. Trois tableaux aux murs représentaient dans différentes scènes un être androgyne dans un style assez clair, un peu à la manière d'Ingres.


- C'est toi qui les as peints ?

- Non je ne dessine pas assez bien, mais ce sont des commandes. Je les ai fait faire par une copine. Une copine comme moi… elle s'en est sortie, elle… tu vois ?


Je préférais que la conversation ne reprenne pas sur ce terrain, et la poussait gentiment sur le lit. Nous fûmes alors pris d'une frénésie totale. Dans cet instant nous ne pensions qu'à nous embrasser et nous caresser, rien d'autre ! Un peu à la manière des amoureux qui s'excitent à leurs derniers chastes ébats avant de passer à des choses plus profondes et plus définitives. Comme des amoureux ais-je dis ? Comme des amoureux ! Je m'écarte un moment. Je regarde le visage de Kim, resplendissant de beauté, de bonheur, de sérénité… et toujours ce sourire.


- Kim

- Oui Fabrice !

- Je... je…


(Impossible, je bloque !)


- Laisse ! Tu me le diras tout à l'heure !


(Oui, je lui dirais tout à l'heure ! Comme je voudrais pouvoir lui dire tout à l'heure, mais pourrais-je le lui dire ?)


Les caresses reprennent. Nos corps roulent dans un ballet insensé. Nous nous découvrons, recherchons et repérons nos zones les plus réceptives, les plus sensibles. Ainsi Kim me serre mes tétons, me les tourne dans ses doigts. Voyant que je réagis très bien à ce genre de choses, elle n'hésite pas à faire plus fort, puis viens me mordiller. Je bande à ce moment-là à mon maximum. Je n'ai aucune idée de la façon dont nous allons jouir l'un et l'autre. On improvise ! On improvise ! Par contre j'ai envie de retarder le plus tard possible l'instant de cette jouissance afin de prolonger ces moments exceptionnels. Nous sommes à nouveau l'un contre l'autre à échanger l'un de ces baisers si nombreux qu'il n'y a aucun sens à les compter. Je me souviens m'être amusé au contact insolite, du moins pour moi de nos deux bites bandées se frôlant l'une contre l'autre.


C'est presque insensiblement que l'ambiance érotique monta d'un cran, les doigts sur les sexes, puis les bouches… La conclusion, toute provisoire serait-elle un magistral et inoubliable soixante-neuf. Je le crus un moment, quand soudain Kim se dégagea et se coucha sur le ventre :


- Prends-moi !


J'aurais dû m'en douter ! Je me souviens avoir à ce moment précis pensé aux réflexions imbéciles de ceux qui parlent des relations non hétéros : " Qui c'est qui fait la femme ? " Bandes de cons ! Pourquoi parlez-vous de ce que vous ne connaissez-pas ? Je ne savais pas trop comment m'y prendre, allait chercher un préservatif à côté… Elle écarta ses fesses dans un geste que d'autres auraient jugés obscène mais qui pour moi était la plus belle des offrandes. Son anus était autrement dilaté que le mien, la pénétration fut aisée. J'avais peu sodomisé dans ma vie sexuelle, mon ex ne voulant pas en entendre parler, et ne me sentais pas l'âme d'un expert. Je retrouvais malgré tout cette curieuse et excitante sensation d'étau enserrant le sexe. Je pistonnais mon amante qui poussait de petits gémissements. Je lui donnais du plaisir et cela me remplissait de bonheur !


- Essaie de me garder ton sperme ! Me demanda-t-elle.


Je ne vois vraiment pas pourquoi, je ne lui ferais pas ce plaisir, je la besogne encore un peu. C'est si bon… puis je me retire, enlève le chapeau et lui offre ma bite. Il était temps ! Déjà je décharge !


Comme ce matin, elle se rince la bouche, je note sa délicatesse.


- Tu sais pourquoi les hommes n'aiment pas le sperme ?

- Je ne sais pas ! Mais je ne trouve pas cela terrible !

- Pourquoi certaines femmes en raffolent alors ?

- Je n'en sais rien, ce doit être psychologique !

- Il y a un peu de ça. Beaucoup d'hommes y gouttent, je veux dire, ils goûtent à leur propre sperme mais ils le font au pire moment, juste dans les quelques secondes qui suivent la jouissance. Or à cet instant, il n'y a pratiquement plus aucune excitation. C'est avant qu'il faut goûter ! Je sais ce n'est pas évident ! Il faut en avoir sous la main !


Il me fait son petit cours en se branlant assez nonchalamment. Je lui demande de quelle façon, il veut jouir.


- Branle-moi !

- Tu ne veux pas que je te suce ?

- Branle-moi, ça change !

asia18

Bon, ce n'est pas un problème, je masturbe la queue de Kim, en même temps j'agace un peu ses tétons de ma langue. Elle ferme les yeux, elle est aux anges. C'est un vrai plaisir de la masturber, de faire monter et redescendre cette belle peau satinée sur ce magnifique organe. Elle finit par éclater en une longue giclée qui atterrit sur son ventre. Elle ne dit rien. Elle sourit. J'ai failli prendre un mouchoir en papier. J'ai failli l'essuyer. Mais non ! Sans que je sache pourquoi, ce sperme je le lui étale sur le ventre, et m'en sert comme d'un onguent de massage.


Kim somnole à moitié, mes propres paupières sont lourdes, je les ferme un moment comme si j'allais dormir. Alors sans que j'ouvre les yeux, je sens la tête de Kim venir se poser sur ma poitrine.


On s'est réveillé deux heures plus tard dans la même position.


- Ça va, Kim ?

- Oh ! Que oui !


Je me lève pour aller pisser ! Il va falloir maintenant préparer la suite. Je suis dans la confusion la plus totale. La meilleure solution est sans doute de se séparer et de nous retrouver dans deux ou trois jours. J'allais le lui proposer, mais elle est comme ça Kim, elle a toujours de sujets de conversation imprévus. Elle me regarde avec des grands yeux malicieux :


- Tout à l'heure, quand Natacha t'a proposé une petite douche, tu savais ce que c'était ?

- Non !

- Elle voulait te pisser dessus !

- Ah !


Encore une chose que je n'ai pratiquée que fort rarement, les amateurs déclarés ne sont pas si nombreux. Alors pourquoi cette proposition de Natacha, justement ? Sans doute parce que les gens qui viennent chez Kim sont tous des "pervers polymorphes", chez qui ce tabou-là n'en est alors plus un ! Allez savoir ?


- Ça t'aurait tenté ?

- Oui !

- Tu sais pourquoi j'aime faire ça ? Parce que ça brise un interdit ! Certains ne voient là-dedans que du sale et du dégradant. D'abord ce n'est pas sale ! Et ensuite, il n'y a rien de dégradant entre deux personnes qui s'aiment !


("Deux personnes qui s'aiment ", qu'elle a dit ! Mon dieu !)


Je la suis dans la cabine de douche. On en profite pour en prendre une vraie. On a transpiré comme des cochons, on en a bien besoin. Et puis Kim se lance :


- Attention, je t'arrose !


Elle m'envoie le jet de son urine sur le ventre, sur le torse et sur mon propre sexe. C'est chaud ! C'est troublant ! Si troublant que j'ai à nouveau une érection !


- C'est pas vrai que tu bandes encore ?

- Ben si ! C'est de ta faute, avec tes bêtises !

- Tu en veux encore un peu ? Encore une petite goutte ?

- Bien sûr !


Mais cette fois, je m'accroupis, j'ai décidé de l'étonner à mon tour, et tandis qu'elle projette en rigolant son jet sur mon visage, j'ouvre légèrement la bouche pour goûter sa liqueur dorée.


- Tu aimerais que je te domine ? Me lance soudain Kim.

- Oui ! Pourquoi pas ? Mais peut-être pas aujourd'hui !

- Juste cinq minutes !

- Pourquoi tu veux faire cela ?

- Parce que dans certains cas cela facilite les choses !

- Je ne comprends pas bien !

- Tu vas bientôt comprendre, rassure-toi ! Bon, on va faire ça très soft ! Je vais te donner dix coups de martinet, juste pour te montrer que je suis ta maîtresse et après tu devras répondre à mes questions. D'accord ?


(N'importe quoi ?)


- Si tu veux, mais pas trop fort !

- Pas trop fort, Maîtresse, on dit !


(Mais où veut-elle en venir ?)


- Pas trop fort, Maîtresse !


Et voilà que Kim me flanque une fessée au martinet. Pour une journée bien remplie, c'est une journée bien remplie. Je ne suis pas prêt de l'oublier celle-ci ! Ça me fait un peu mal son truc je supporte néanmoins, dix coups ce n'est pas le bout du monde !


- Alors esclave, remercie ta maîtresse pour cette punition !

- Merci Maîtresse !

- Et maintenant, Fabrice, regarde-moi dans les yeux !


(Ah bon ! ça y est, je ne suis à nouveau Fabrice, je ne suis plus son esclave)


- Oui, maîtresse !

- Fabrice, tu vas maintenant me dire ce que tu as essayé de me dire tout à l'heure !


(Mon Dieu !)


Et puis, je ne sais pas pourquoi, toutes mes réticences, tous mes blocages tombèrent :


- Je t'aime Kim !*


(Ça fout la chair de poule de dire des choses pareilles !)


- Moi aussi Fabrice ! Ce doit être cela qu'on appelle le coup de foudre !


On s'embrasse tendrement. Et puis j'ai soudain envie de lui donner encore plus, de lui faire mon cadeau de " fiançailles ". Alors je m'agenouille devant elle, je reprends son sexe à moitié bandé. Je le prends dans ma bouche, m'applique à ma fellation et la fait jouir en mon palais.


- On retourne au restaurant ce soir ?

- Tu sais bien que je n'ai pas pris de sous ! Mais viens chez moi, je te ferais un bon petit truc, tu verras, je cuisine très bien.


Epilogue


Elle est venue chez moi. Elle y est restée, cela fera dix ans aujourd'hui. Dix ans sans problèmes majeurs, certes des hauts et des bas, mais pour rien au monde je ne regrette cette expérience. On s'est décarcassé pour qu'elle puisse exercer son métier de masseur-kinésithérapeute.


Qu'aurait donc été mon destin, si un jour en sortant d'une réunion, un connard ne m'aurait pas payé un pot dont je ne voulais pas. La vie est ainsi faite…


On s'est préparé un petit repas de fête ! Tout à l'heure nous soufflerons nos dix bougies !


- Dring !

- Qui vient nous emmerder à cette heure-ci ?


J'ouvre 


Un livreur avec un énorme bouquet de fleurs. Je les emporte au salon et découvre la petite carte :


"Félicitations pour vos 10 ans de bonheur ! Puissiez-vous vous aimer encore longtemps ! Natacha "


FIN


© Edvard Stokien

Cap d'Agde - Août 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 02/09/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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