Eddy

Jeudi 2 juin 2016 4 02 /06 /Juin /2016 18:01

Dany, trois vendredis soir

par Eddy

 

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L'inconvénient de travailler dans ces grandes boites, c'est qu'il faut déménager tous les deux ou trois ans. On finit par s'habituer à vivre aux milieux des cartons. L'avantage c'est que cette mobilité permet de gravir des échelons beaucoup plus vite. Résultat : un type d'une compétence parfaite mais refusant des mutations à répétitions sera moins considéré à tous points de vue que celui, beaucoup moins compétant, mais qui accepte la mobilité ! Comprenne qui pourra ?

 

Déménager, c'est chiant, emménager c'est pire, surtout quand on sait que l'on aura à peine le temps de prendre ses habitudes. Ma femme n'a jamais pu se faire à cette situation et elle a fini par demander le divorce, mais sans doute n'était-ce là qu'un prétexte ?

 

Mon vrai prénom importe peu, mais dans cette histoire je serais Dany. J'approche doucement mais sûrement de la quarantaine et je suis d'un physique plutôt quelconque, mais on me trouve généralement de bonne compagnie.

 

Chapitre 1 - Vendredi 8 septembre 2000

 

Voici cinq jours que je suis ici, mon logement de fonction est dans une grande résidence verdoyante. Ce n'est pas mal du tout ! L'ordinateur a été l'une des premières choses que j'ai déballées. Il a bien supporté le voyage ! Cette ville est sans doute trop petite pour que je m'y affiche dans les endroits de plaisirs (s'ils existent) et je tiens à ma réputation, je me trouverais bien une maîtresse locale, qui comme les autres m'oubliera quand je déménagerais de nouveau. Et puis Paris n'est pas si loin, j'y ferais une virée quand l'envie m'en prendra. En attendant j'ai Internet, et ce soir c'est vendredi, demain pas de boulot, la nuit est à moi !

 

Voici plus de deux heures que je m'excite soit en lisant des histoires coquines, soit en participant à des discussions chaudes, soit en matant des belles photos, je suis très éclectique et tout y passe : les blondes, les brunes, les rousses, les blackettes, les Asiatiques, les partouzeuses, les lesbiennes, les fouetteuses, les pisseuses, et même les transsexuelles (je dois en oublier ?) Je suis un pervers polymorphe, comme dirait mon psy (pauvre type !) 

 

Je suis excité comme un fou ! Je sais que je vais me masturber ! Mais attention, il ne s'agit pas de faire de la branlette vite fait à 50 cm du clavier ! Non ! Je sais pratiquer la masturbation contrôlée, avec mise en scène et prise de temps ! Ça peut durer une heure ! Mais quel pied, mes bons amis, quel pied ! 

 

Je commence par me foutre à poil. Avant de passer à la suite des événements j'ouvre la fenêtre afin de respirer l'air frais de cette fin d'été et d'y fumer une cigarette. Le parc de la résidence est immense, il n'y a aucun vis-à-vis, je vais pouvoir me branler la fenêtre ouverte.

 

Après cinq minutes, je me mets en quête d'un certain nombre d'objets qui me permettront d'organiser au mieux ma petite séance masturbatoire. 

 

- Où que j'ai foutu le gode ?

 

Ben oui, quoi, un petit gode dans le cul n'a jamais fait de mal à personne ! Mais où est ce diabolique engin ? Sans doute dans cette caisse ! Je l'ouvre. Non ce n'est pas celle-ci ! Je viens de m'apercevoir qu'il s'agit de l'un des quatre cartons que je n'ai même pas ouverts lors de mon séjour précédent ! Il y a quoi là-dedans ? Des bandes dessinées ! Une bonne idée ! J'en relirais demain ! Et là dans cette pochette ? Une paire de jumelles, des bonnes jumelles, dont je ne me suis pratiquement jamais servi !

 

Le vieux réflexe du type qui prend des jumelles ! Que fait-il ? Il va à sa fenêtre et regarde dedans ! C'est exactement ce que je fais ! 

 

Quelques lumières sont allumées à des fenêtres assez lointaines, une centaine de mètres je suppose. Je regarde, on ne sait jamais ! Et tout d'un coup : 

 

¡ Coincidenza ! Comme dirait Dolorès, une vielle connaissance hispanophile !

 

Un type fait la même chose que moi, il est à sa fenêtre, et il regarde à la jumelle, il ne regarde pas dans ma direction, mais il va forcément finir par y arriver. 

 

Je me demande quoi faire ? Ce n'est pas parce qu'un type regarde à la jumelle à 22 heures qu'il s'agit forcément d'un voyeur ! Il fait peut-être tout simplement de l'astronomie. Mais si c'est un voyeur ? Et bien si c'est un voyeur, tant mieux ! Ça m'excite de savoir que je vais peut-être être vu. Donc, non seulement je ne ferme surtout pas la fenêtre, mais je vais m'arranger pour faire mon petit numéro de façon bien visible. C'est très excitant !

 

Le type va peut-être être déçu ! Il recherche probablement une nana. Mais non, je connais la mentalité de voyeurs, un type à mater c'est toujours mieux que rien du tout !

 

Je vais forcer la dose ! Cette situation m'excite de trop. Je commence déjà par me foutre complètement à poil, ça devrait le faire patienter. Je renonce à Internet, l'ordinateur étant plutôt mal placé par rapport à la fenêtre (il faudra qu'éventuellement je le change de place un autre jour !) Et je farfouille de nouveau dans mes caisses à la recherche de mes revues cochonnes. Celles-là je crois savoir où elles sont ! Effectivement je repère le sac plastique qui les contient et je choisis un numéro de " Lesbos Love " une revue danoise qui porte bien son nom. Je me branlotte un petit peu en feuilletant le bouquin, ça marche à fond, il y avait longtemps que je ne l'avais pas ouvert, et les images sont vraiment très excitantes. (De toute façon je ne garde que les meilleures revues !) Ma bite étant toute raide, on peut passer à la suite, mais d'abord un coup d'œil à la fenêtre. J'y vais carrément la bite à l'air ! Le type mate dans ma direction ! Ça m'excite, ça m'excite ! Par contre cet olibrius reste habillé, il pourrait au moins me rendre la réciproque et se faire une petite branlette, ça m'amuserait ! Je me retourne et je lui fais voir mon cul, je le caresse, je me donne quelques légères fessées, puis j'écarte bien tout cela afin d'y entrer un doigt. Ca y est c'est entré, je me branle le cul quelques instants. J'espère maintenant que le type va être réactif ! Je me tourne ! Il n'est plus là. La lumière est restée allumée, il va peut-être revenir avec quelque chose. J'attends un peu ! Et tout d'un coup je vois dans l'objectif de la jumelle une femme passer dans mon champ de vision. Ca alors ? 

 

Je crois comprendre le scénario. Le type doit être excité comme un pou, il a une envie folle de tirer un coup, et avant de sauter Madame, il a dû lui passer les jumelles, genre :

 

- Ginette ! Mate, un peu le type qui se branle devant sa fenêtre !

 

Cet épisode imprévu n'aura donc duré que quelques minutes, mais suffisamment pour m'exciter. Un peu dommage mais tant pis ! Et puis il y aura peut-être une suite une autre fois !

 

Bon tout cela n'est pas bien grave, on va continuer tout seul, sans spectateur, je prends un lacet de chaussure et je le serre autour de mes couilles. J'adore ce truc-là. Je prends ensuite deux pinces à linge que je me fixe aux mamelons ! Je vais pour me donner une bonne fessée quand j'entends une voix qui m'interpelle de l'extérieur !

 

- Monsieur s'il vous plait !

 

L'intonation est aimable, volontairement aimable, mais voilà qui me refroidi littéralement. Un type se baladait manifestement dans la résidence et a donc tout vu. Voilà qui est à la fois beaucoup moins anonyme et beaucoup plus embêtant ! Mais quelle idée d'aller traîner sous mes fenêtres, alors que je croyais cet endroit à l'abri des promeneurs indiscrets ? Inutile de vous dire que débande à la vitesse grand V, et que ma petite séance self-hard est à l'eau. J'enfile une robe de chambre et me dirige vers la fenêtre pour la fermer tout doucement. L'autre est en bas, j'entrevois sa silhouette.

 

- Monsieur, ne fermez pas je suis l'homme à la jumelle !

 

Ouf ! Vous ne pouvez pas vous imaginer comme ça fait du bien d'entendre ça ! C'est un peu comme quand on se réveille d'un cauchemar et qu'on réalise que tout cela n'était que rêve !

 

- Je crois qu'on a une passion commune, ça me ferait plaisir qu'on en discute cinq minutes !

 

J'ignore pourquoi ! Mais peut-être à cause de cette sensation de douche froide, j'accepte sans trop réfléchir.

 

- Je vous ouvre, c'est au deuxième, la porte à gauche !

 

Le temps qu'il monte, je me dis que je suis quand même assez imprudent, il peut s'agir d'un piège, un type qui va tout casser pour me voler, qui a des complices cachés derrière lui, ou alors d'un dangereux psychopathe qui va essayer de me faire subir les pires sévices. Il sonne !

 

- Je vous demande une petite minute !

 

Je dois avoir une bombe lacrymogène dans un coin, mais le temps que je la trouve... Un marteau traîne dans un coin, voilà la solution, je prends l'objet dans ma main et le cache dans mon dos, si le type a des intentions peu catholiques, cela constituera un objet contendant tout à fait efficace.

 

Je jette un œil dans l'oculus ! Il n'a vraiment pas l'air ni d'un gangster, ni d'un maboul, je prends le risque d'ouvrir et je passe juste ma tête dans l'entrebâillement de la porte !

 

- Bonsoir, je ne vous dérange pas ?

- C'est à dire j'allais me coucher, je suis crevé !

- Soyez rassuré, je ne vous dérangerais pas longtemps, c'est juste une prise de contact, et soyez rassuré, mes intentions sont tout à fait pacifiques ! Je peux entrer ?

 

Allez ! Je me lance ! 

 

- Entrez !

- C'est sympa ! Je me demandais si vous accepteriez ?

 

Il jette un regard circulaire sur mon bordel, je n'ai bien sûr rien rangé et tout est là, le gode, les revues.

 

Je regarde un peu mon visiteur. Je pense qu'une femme le trouverait bel homme, un visage un peu anguleux mais non dénué de charme, des yeux très clair, il a des reflets blonds dans les cheveux qui n'ont pas l'air très naturel mais qui lui vont très bien. Il est tout sourire, très calme. Il me regarde :

 

- C'est marrant, quand même le hasard, le voyeur qui rencontre l'exhibitionniste voyeur ! Vous faites ça souvent ? Je ne vous avais jamais remarqué !

- Je viens d'arriver, je ne suis pas de la région !

- Vous devriez prendre les jumelles, et regarder là-bas !

 

Je crois comprendre, je prends les jumelles, effectivement la femme continue à mater.

 

- Votre femme je suppose ?

- En quelque sorte !

- C'est dingue !

- Sauf qu'elle n'a pas grand-chose à mater, pour l'instant la pauvre !

 

C'est ce qui s'appelle un appel du pied ! Je ne suis pas naïf, je me doutais bien que le type ne venait pas me voir au milieu de la nuit pour me parler de la culture des jacinthes ! La présence de sa femme observant l'appartement à la jumelle renforçait la donne et j'imaginais alors qu'il me proposerait une sorte de masturbation en doublette devant la fenêtre. !

 

- Ça t'embête si on lui fait un petit spectacle à deux ?

 

Je m'entendis répondre " non ! " Je n'allais quand même pas dire " oui " !

 

- Tu permets ?

 

Il se permet beaucoup en effet, non seulement il me tutoie à présent, ce qui vu les circonstances aurait mauvaise grâce à me gêner, mais il s'active sur le nœud que j'ai rapidement réalisé à la ceinture de ma robe de chambre et le défait carrément. Et moi, je me laisse faire sans mot dire, subjugué par l'insolite de la situation !

 

La robe de chambre s'ouvre. Je réalise à ce moment que je n'ai retiré ni mon lacet qui me serre les couilles, ni les pinces à linges fixées sur la pointe de mes seins.

 

- C'est mignon tout ça !

 

Voilà que je suis mignon, à présent ! Et voici qu'il touche aux pinces. Une onde de plaisir m'envahit le corps, Un frémissement d'érection me saisit la bite. Il s'aperçoit de mon trouble

 

- Moi aussi j'aime bien les pinces, mais rien ne vaut les doigts !

 

Il me retire les pinces, et entreprend de me serrer les tétons entre le pouce et l'index. J'adore cette caresse, à condition qu'elle soit bien faite. J'ai rencontré des femmes naturellement expertes en la matière et d'autres incapables de la réaliser correctement. Jamais d'hommes, même dans mes fantasmes les plus tordus. Il fait cela magnifiquement. Je ne peux m'empêcher de lui dire.

 

- Tu fais ça très bien !

- Oui, ça te fait de l'effet, on dirait !

 

Effectivement ma bite bande fièrement à présent. Il fait couler ma robe de chambre par-dessus mes épaules. Me voici complètement à poil. La situation est folle. Il accentue sa pression sur mes seins. 

 

- Si je fais trop fort, tu me le dis !

 

Pas mal dans le genre réflexion idiote, comme si j'allais me laisser massacrer sans rien dire ! Mais je comprends que le message est ailleurs, il veut simplement me signifier qu'il n'est pas une brute.

 

- Je m'appelle Fred

- Enchanté

 

C'est vrai ça, autant savoir à qui on a affaire !

 

Fred me touche la bite, il ne me masturbe pas, il se contente de caresser, il a des gestes délicats. Je jette un coup d'œil à la fenêtre, la " mateuse " est toujours à son poste. Il me caresse un peu les fesses à présent, il se penche légèrement et m'embrasse la verge du bout des lèvres. J'essaierais bien de lui faire des trucs, mais pourquoi reste-il habillé ? Je réalise qu'il souhaite peut-être que je lui demande ! Je ne vais quand même pas faire ça !

 

- Tu ne te déshabille pas ?

 

Et voilà je l'ai fait ! Je suis conscient d'être en train de franchir un pas.

 

- J'allais y venir, mais si tu souhaites maintenant, pas de problèmes. 

 

Fred se déshabille, il est en jogging ça va donc très vite. Sa bite bande très fort, elle a une forme un peu curieuse, une sorte d'arc de cercle, elle est de bonne dimension. Il se la décalotte machinalement laissant apparaître un gland comme j'aime en voir dans les revues pornos. Fred croise mon regard approbateur.

 

- Comment tu la trouves ? En principe elle plait bien !

- Elle est belle !

- Occupe-toi-en !

 

Je dois avoir l'air un peu con, je tripote l'engin, je le caresse, j'esquisse quelques mouvements masturbatoires

 

- Suce !

 

Ben voyons ! Encore un nouveau pas à franchir ! Mais est-ce bien raisonnable ? Il y a toujours moyen de stopper tout ce cirque, les mots de têtes diplomatiques ne sont pas fait pour les chiens. Bien sûr que je peux tout arrêter. Bien sûr que... Et pendant que je me fais tout ce cinéma dans ma tête, mon corps lui s'est penché sur l'admirable gland de Fred, ma langue est sortie de ma bouche, elle est à 5 centimètres de sa bite. 4 centimètres ! Je peux encore me rapprocher ! 3 centimètres ! peut-être moins. Juste un bisou pour voir ! Je le fais ! Le contact est doux ! Un deuxième, un troisième, je vais un peu partout, le gland, la verge, les couilles. Et puis, je n'y tiens plus j'ouvre ma bouche et y fait pénétrer son pénis. Je dois m'y prendre comme un manche. J'essaie d'imiter les gestes vus dans les films pornos. Petits coups de langue ultra-rapides sur la verge, titillement sur le méat, mouvements alternatifs. Je m'arrête, j'ai l'impression de mal m'y prendre.

 

- Excuse-moi, c'est la première fois !

- Tu ne te débrouilles pas si mal !

 

Il approche alors ses lèvres des miennes, mais je me recule, pas tout le même jour, il n'insiste pas.

 

- Re-suce-moi encore un peu, ça me plaisait bien ?

 

Je n'hésite plus cette fois, je me remets en position et replace sa verge dans ma bouche ! Bon dieu ! Que ça peut être doux ce truc-là ! Pour ma part je bande comme Priape ! J'aimerais bien que l'on s'occupe de moi, mais bon, j'attendrais ! Je continue à m'appliquer à effectuer ma fellation. A sa demande je lui caresse en même temps les testicules, mais quand il me demande de lui introduire un doigt dans l'anus, je fais semblant de ne pas avoir entendu ! Il va falloir que ce lascar comprenne que je ne peux pas tout faire le même jour ! Et voilà qu'il se met à me caresser les cheveux ! Non, mais je rêve ou quoi ? Il me caresse les cheveux. Je suis en train de sucer un mec qui me caresse les tifs. Et putain, ce que j'aime ça le sucer !

 

- T'aimerais que je t'encule ?

 

On ne répond pas la bouche pleine m'a appris ma maman, et je lui fais signe que non avec les doigts, tout en le regrettant aussitôt après. Si je m'introduis des godes, pourquoi pas une bite ? Alors cette fois ci je me redresse et très fier de ma subite résolution, je lui réponds :

 

- Finalement, j'aimerais bien essayer !

- Tu vas voir, je vais te faire ça bien !

 

Il regarde autour de lui, il cherche quelque chose ou quoi ? Il paraît un peu (oh juste un peu) embêté !

 

- Elle ne va pas pouvoir nous voir ?

 

Il parle de la voyeuse ! 

 

- Et si on lui disait de venir nous rejoindre ? Me demande-t-il 

 

Celle-là je la pressentais depuis quelques secondes. J'hésite un peu. J'ai toujours peur du traquenard. Contre une personne, je peux tenter de me défendre, contre deux, cela serait plus difficile. Bien sûr Fred n'a pas l'air d'un escroc ! Mais est-ce qu'il y a véritablement des escrocs qui ressemblent à des escrocs ? Et puis tout d'un coup j'ai une idée géniale !

 

- Et si on faisait le contraire ?

- Le contraire ?

- Oui, je vais chez toi !

- Ah ! Tu préfères ?

- Oui, peut-être, enfin je dis ça comme ça !

- Remarque ce n'est pas idiot, comme ça elle n'aura pas besoin de se rhabiller complètement, je vais l'appeler.

 

- Allô, chérie ! J'emmène notre ami à la maison, sors-nous une bouteille, on arrive dans cinq minutes !

 

Elle lui répond quelque chose.

 

- Bon d'accord, à ce moment-là on arrive pour moins le quart ! Bisous !

 

Il coupe

 

- Elle veut se remaquiller un petit peu, on va attendre dix minutes

 

Je ne cherche pas trop à comprendre, d'autant que je sais pertinemment comment passer le temps. Cette belle bite qui me nargue, et qui débande un tout petit peu je vais finir par en tomber amoureux, je replonge vers elle et à nouveau je la suce !

 

- Ben dis donc tu ne t'en lasse pas de ma bite, c'est normal on est tous des pédés qui s'ignorent !

 

Voici une réflexion tout à fait inattendue, il faut que je la note dans un coin de mon cerveau afin d'y réfléchir les nuits de grandes insomnies.

 

Soudain, il se met à genoux. Je ne comprends pas bien pourquoi, parce que cela m'oblige à me baisser davantage. Puis, je réalise qu'il est ainsi plus près de ma queue qu'il attrape enfin. Il se laisse maintenant glisser par terre. J'ai enfin compris ce qu'il voulait faire, nous nous positionnons tête-bêche afin de nous sucer en 69 ! Quelle délicieuse sensation de se faire sucer tout en suçant ! A ce rythme-là je ne vais pas tarder à décharger, ça m'embête un peu, j'aurais voulu me préserver pour la suite, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je lui en fous plein la bouche. Mon excitation retombe comme un soufflé, mais je suis toujours en train de le sucer. Je me dis que par correction sans doute, il faut que je le fasse jouir à son tour ! Mais non, ce sera lui qui stoppera la manœuvre.

 

- On va se préparer pour y aller maintenant.

 

Il se rhabille presque aussi vite qu'il s'était dévêtue, j'enfile à la hâte quelques vêtements et nous voilà parti

 

- Délicieux ton sperme !

- Merci !

 

- Voilà c'est Monique, ma compagne !

- Enchanté ! On s'embrasse ?

 

D'accord on s'embrasse ! Je dévisage Monique incrédule, Cette petite blonde à l'air déluré et au sourire coquin est certes absolument charmante, mais Fred avait oublié de me dire...

 

- Je suppose que tu n'as rien contre les travestis ?

- Euh non !

- J'ai fait du café, mais on peut aussi boire une coupe de champagne

- Champagne, alors ! Propose Fred ! Ce n'est pas tous les soirs qu'on fait des rencontres comme cela par la fenêtre !

 

Monique verse les coupes, on trinque et on boit !

 

- Ça m'a tout excité de te voir te faire sucer la bite ? Il suçait bien j'espère !

- Il manque un peu de pratique, mais il est très doué !

- Pas mal ce champagne, ce n'est pas la marque de d'habitude ! Tu n'aurais pas quelques boudoirs ? demande Fred.

- Tu préfères le champagne avec des boudoirs, c'est nouveau ?

- C'est juste histoire de ne pas le boire sec !

- Tu aimerais aussi un boudoir ? me demande alors Monique avec un sourire malicieux.

- Euh, fais pour le mieux !

- Regarde !

 

Monique retire alors sa petite jupe noire, elle est en bas et porte-jarretelles, et elle porte une ravissante petite culotte rouge. 

 

- Enlève-la-moi !

 

Le jeu me plaît, je saisis l'élastique et commence à la descendre

 

- Tout doucement ! Voilà comme ça ! Dégage mes fesses, mes belles petites fesses. Tu les trouve comment mes petites fesses ?

- Superbes !

- Ben embrasse-les, alors ! Petite pédale !

 

Je ne suis pas une petite pédale, mais je suppose que ce genre d'interpellation doit faire partie de son petit jeu. Je dépose un tendre baiser sur son cul !

 

- Mieux que ça, je veux un bisou passionné.

 

Ce n'est pas vraiment une corvée, ses fesses sont la douceur même, j'embrasse, j'embrasse encore.

 

- Ecarte-les maintenant !

 

Aïe ! Je crois comprendre ce qui va arriver, mais je suis pris dans un maelström de perversion érotique et je me laisse m'y entraîner. Je lui écarte ses globes fessiers. J'ai une belle vue sur son anus. Je suppose que c'est cela qu'elle souhaitait, je me surprends à me dire que cet anus est décidément tout à fait charmant !

 

- Oh le joli petit trou !

- Il te plaît !

- Adorable !

- Alors lèche-le !

 

Pris au piège ! Et je me suis piégé tout seul, j'avais en fait sans doute envie d'y tomber dans ce piège-là ! Je me surprends à ne pas hésiter, je plonge ma langue dans son petit trou. J'ai un très court instant de recul ! Le goût en est fort acre, mais ça ne dure pas ! Je le suce cette fois. Elle s'écarte les fesses de façon à ouvrir son anus, et moi j'y pénètre ma langue.

 

- Vas-y encule-moi avec ta langue !

 

Ça dure bien cinq minutes, sans que je me lasse. Monique se dégage enfin, se débarrasse de sa petite culotte rouge qui tenait toujours à mi-cuisse et se retourne me présentant son sexe entièrement épilé !

 

- Tu voulais un boudoir ? Il n'est pas mal celui-là ?

 

Une force inconnue me pousse. Je prends la bite dans mes mains, ébauche quelques mouvements de masturbation

 

- Suce, pédale !

 

Elle va arrêter de me traiter de pédale, le travelo ? N'empêche que je suce, elle est aussi bonne que celle de Fred, légèrement plus grosse, par contre elle bande moins facilement. Le goût n'est pas net-net non plus, une vague saveur d'urine, mais ça, ça ne me déplait pas trop, je n'ai rien contre l'uro ! Je suce, je m'applique, il faut absolument que je la fasse bander. Pendant ce temps Fred s'est refoutu à poil, il se branle mollement d'une main tandis que l'autre tient sa coupe de champagne et il regarde comme au spectacle. Je crois avoir trouvé un mouvement qui commence à faire de l'effet sur la verge de Monique, je lape le gland par des petits coups de langue très secs, tandis que de la main, je branle la hampe. 

 

- Mais c'est qu'elle me fait bien bander la petite pédale ! Mais dis donc toi, tu ne vas pas être le seul à rester habillé ! Allez à poil !

 

Alors tandis que je me débarrasse de mes vêtements, Monique se trempe la bite dans une coupe de champagne, non pas dans UNE coupe, dans MA coupe !

 

- Tu veux goûter à mon boudoir trempé dans le champagne ?

- Bien sûr que je vais goûter

 

Et donc une nouvelle fois je prends la bite de Monique dans ma bouche, le trempage dans le champagne n'ajoute rien de spécial si ce n'est une bonne dose de perversité cérébrale. Fred qui s'est levé de son fauteuil fait à son tour faire trempette à sa quéquette qui a repris maintenant une bonne taille dans le breuvage champenois et s'approche à son tour. Je suce alternativement les deux bites. Mais soudain Monique se recule puis passe derrière moi !

 

- Redresse-toi ! Oh quel joli cul ! Un vrai cul de gonzesse !

 

Elle m'assène une claque sur les fesses !

 

- Aie !

- Tu n'aimes pas les fessées ?

- Si mais pas trop fort !

- Ah bon ! J'ai eu peur !

 

Et la voilà qui me flanque carrément une fessée en règle, c'est un peu limite, mais je ne dis rien.

 

- Alors ça t'as plu ?

- Ça chauffe un peu !

- Pfuit, c'est rien du tout, si nous avons l'occasion de continuer à nous fréquenter, tu verras ce que tu supporteras dans six mois !

 

Mais pourquoi dit-elle ça ?

 

- Bon si on passait aux choses sérieuses !

 

Je la regarde, je ne sais trop quoi dire, j'ai soudain l'impression que dans cet improbable couple, c'est justement elle qui porte la culotte.

 

- Tu es venu pourquoi au fait ?

- Et bien c'est Fred qui m'a proposé de...

- Oui je sais, mais ce n'est pas ça la question, je te demande ce que tu es venu faire ?

 

Bon, elle s'amuse à jouer les dominatrices à présent. Il va falloir que je pense à établir un début de repli stratégique. Le problème c'est qu'en ce moment je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout de stratégie. Je la regarde sans rien dire, je dois avoir l'air complètement idiot !

 

- Bon tu ne réponds pas, on va arranger cela ! Mets-toi à genoux devant moi !

 

J'hésite quelques instants !

 

- Allez à genoux ! Tu verras mieux ma bite !

 

Voici un argument de poids, je m'exécute ! Monique s'amuse à se secouer la bite à quelques centimètres de ma bouche ! Va-t-elle me la redonner encore à sucer ? J'espère bien qu'oui !

 

- Bon, une petite parenthèse, tout ce que nous faisons maintenant, c'est un jeu ! Rien qu'un jeu ! Et pas autre chose ! Il faut que cela soit bien clair ! D'accord ?

 

Je réponds que je suis d'accord, mais je ne vois vraiment pas l'utilité de cette mise au point.

 

- Bon, alors puisque t'a compris que tout cela n'était qu'un jeu, tu vas me répondre bien gentiment, la question était : tu es venu pourquoi ?

- Pour m'amuser avec vous !

- Non, ce n'est pas la bonne réponse, petite pédale ! Maintenant tu as le choix ! Tu me donne la bonne réponse ou je t'en retourne une !

 

Mais elle est devenue folle ! Je songe à fuir ces deux cinglés, mais je me retiens, puisqu'il paraît que c'est un jeu, jouons ! On verra bien ! 

- Je ne sais pas !

- Clac !

 

Bien dosé ! ni trop fort, ni trop " semblant ", mais tout cela me semble aller trop loin, je vais pour me relever. Mais Fred m'appuie sur les épaules.

 

- Une seconde ! Juste une seconde ! On ne te retient pas, si tu veux partir, on te laisse et si on se croise en ville, d'accord on ne se connaît pas, on s'est même jamais rencontré ! Tu vois, on n'est pas compliqué. Mais ce serait tellement mieux si tu restais...

- Je ne suis pas venu ici pour recevoir des baffes...

- C'est une baffe pour rire ! Il y en a, au théâtre, ils en reçoivent tous les soirs des pires que ça ! Et ça finit par ne plus leur faire mal !

- Ils ont bien de la chance !

- Non, c'est un jeu, ils le savent, cela dit, tu as parfaitement raison, tu n'es pas venu ici pour prendre des baffes, tu es venu pour ?

 

Mais bien sûr, le fait que ce soit Fred qui pose la question change tout ! 

 

- Je suis venu pour me faire enculer ! c'est ça la bonne réponse ? Alors j'ai gagné quoi ?

- Ah ben voilà ! Allez viens sur le lit on va t'arranger cela !

 

A la demande de ces " messieurs-dames " je me positionne donc à quatre pattes sur le lit et je tends mes fesses. Monique s'est recouvert la main d'un gant de latex, s'imprègne l'un des doigts de vaseline et commence à me doigter le cul. Elle a un savoir-faire assez étonnant, ça n'a rien à voir avec les godes. Si véritablement l'introduction d'une bite provoque des sensations de cet ordre-là, je vais peut-être découvrir quelque chose cette nuit. Elle introduit un deuxième doigt, le plaisir devient de plus en plus trouble, je suis bien, c'est exquis ! Elle retire ses doigts. Fred a recouvert son sexe d'un préservatif bien lubrifié, il s'approche de mon trou bien préparé, donne une première poussée, ça rentre un peu, une deuxième ça rentre mieux, une troisième, c'est rentré, je n'ai même pas eu mal ! Le voici qui coulisse en moi. J'ai franchi le cap, je suis désormais un enculé, et fier de l'être en plus ! C'est trop bon ! Ce plaisir me fait tourner la tête, je pousse des petits soupirs, je suis en train de jouir réellement du cul. Au bout de dix minutes, Fred s'arrête. Prestement il change de place, vient devant moi tout en retirant la capote, et après quelques mouvements me décharge en plein visage. Je n'en demandais pas tant !

 

- Alors il encule bien, Fredo ?

- Super !

- Tu ne regrettes pas ?

- Oh non alors ! Mais il faudrait que je jouisse !

- Tu veux que je te suce ?

 

Elle n'attend pas ma réponse et plonge sa tête sur ma queue. Excité comme je suis, mon plaisir vient assez vite, je suis exténué.

 

- Bon, ben c'était bien tout cela ! Je crois que je vais me rentrer !

- On s'est bien amusé ! C'était super ! Tu souhaites qu'on se revoie ?

- Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre, je vais vous laisser mon numéro de téléphone !

- Très bonne idée, on se reverra vendredi prochain si tu es libre, mais je te téléphonerais un peu avant.

 

On s'embrasse sur la bouche. Au point où j'en suis, je n'ai plus aucune réticence.

 

Les jours qui suivirent me trouvèrent dans des états d'esprit assez fluctuants. J'étais heureusement très occupé ce week-end à finir de déballer mes cartons. Je me suis dit d'abord qu'après ce coup de folie, j'avais donc concrétisé quelques fantasmes et même plus. Que je ne regrettais rien, mais que maintenant, cela suffisait. Je ne suis pas une pédale. Je ne mourrais pas idiot, mais recommencer pour quoi faire ? Le lundi j'avais déjà nuancé mon avis et me disait que recommencer ne serait-ce qu'une fois ne pouvait pas me faire du mal, puisqu'il y en pas dit-on à se faire du bien !

 

Le mercredi, alors que j'étais cette fois bien décidé, ce fut Monique qui me téléphona !

 

- Allô mon chou !

 

Voilà que je suis son chou, à présent !

 

- Allô !

- On t'aurait bien dis de passer nous voir vendredi soir, mais il y a un truc qui nous embête !

 

La douche froide ! Qu'est ce qui peut bien les embêter ! Et pourquoi avoir appelé à ce moment-là, il suffisait de ne pas le faire

 

- Un truc qui vous embête ?

- Oui, oh, rien de bien méchant ! C'est dommage, parce qu'on aurait pu se branler, se sucer, s'enculer... ah s'il y n'y avait pas ce truc !

- Mais quel truc ?

- Tu vas trouver ça idiot !

- Non ! Dit !

- Je n'aime pas trop tes poils !

- Mes poils ? Qu'est-ce qu'ils ont mes poils ?

- J'aime pas trop ! C'est comme ça !

- Ah ?

- C'est vrai tu serais d'accord pour te les raser ?

- Je n'ai... (j'allais dire "non je n'ai rien dis", mais me ravissait) Si je me rase tous mes poils, on se retrouve vendredi soir ?

- Mais bien sûr mon chou, à 9 heures ?

- Pas de problème !

- Oh ! Une dernière chose, tu n'es pas obligé mais ça nous ferais tellement plaisir !

- Oui !

- Tu vas t'acheter une culotte de femme et tu la porteras pour venir nous voir.

 

Cinglés, ils sont cinglés !

 

- Mais je vais acheter ça ou ?

- Il y en a en grande surface ! Choisis-la bien ! Et puis ne la met pas au dernier moment porte la dès le matin, ce sera mieux !

- Bon, d'accord !

 

Je raccrochais !

 

"D'accord !" J'avais dit "d'accord", mais où m'entraînaient ces deux zigotos ?

 

Le jeudi en sortant du boulot, je me rendis au supermarché du coin, et j'achetais non pas une mais deux petites culottes de femmes, pour pouvoir en changer au cas où ! Une rose et une mauve ! Je m'achetais une bombe de crème à raser toute neuve et une vingtaine de rasoirs jetables. Et je me mis à l'ouvrage. Je commençais par le plus facile, les jambes, puis les bras, le torse, puis le pubis, les couilles, le plus dur ce fut le cul que je traitais accroupis sur un miroir. Je m'en sortis avec un minimum de coupures. Et curieusement je me sentis bien. Me caressant, je me trouvais "tout doux" ! Je voulu alors essayer l'une des culottes. Je me regardais devant la glace, m'excitant de ma propre image, ma bite grossissait toute seule dans la petite culotte mauve, modelant une très curieuse bosse. Je touchais la bosse et commençais à me masturber à travers l'étoffe, doucement, puis de plus en plus frénétiquement, il n'était pourtant pas dans mes intentions de me faire jouir, mais pris par le jeu j'allais jusqu'au bout et déchargeais dans la culotte...

 

Chapitre 2 : Vendredi 15 septembre 2000

 

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Le lendemain, à l'heure prévue, je sonnais chez Fred et Monique

 

- Ah voici notre petite pédale !

 

On se fait des bisous, j'entre.

 

- Tu as bien suivi nos instructions ?

- Absolument !

- Alors, tu vas te mettre à poil, mais tu vas garder ta culotte, et tu nous attends à genoux sur le tapis, nous on revient tout de suite !

 

Ah ! Bon ! Je fais comme ils disent et je m'agenouille attendant le bon retour de ces " messieurs-dames " qui ne saurait tarder, d'ailleurs j'entends du bruit, les voilà qui reviennent. Mais... mais... ils ne sont pas seuls. Un couple les accompagne ! Je ne sais plus ou me foutre !

 

- Voici Dany ! dit Fred en me présentant, il est mignon, hein ! Et voilà Eric et Pascale ! Nos amis !

 

Je suis paralysé sur place, à aucun moment ces cornichons ne m'ont dit que nous ne serions pas que tous les trois. Et voici que le dénommé Eric sort, comme ça, sans prévenir sa bite de sa braguette et l'approche de ma bouche ! Bon ça va être ma fête ! C'est de ma faute, j'en voulais encore, je n'avais qu'à dire non ! Maintenant difficile de reculer ! Et me voici avec une nouvelle bite dans la bouche, et je la suce ! Que va-t-il m'arriver après cela ? Pascale, elle, se marre. Je la regarde un peu, une belle femme blonde assez grande, le visage très ovale, les cheveux coupés au carré, elle est en chemisier blanc avec une jupe vieux rose sans doute une jupe de tailleur. Femme ou transsexuelle, on va finir par plus savoir ! Non c'est bien une femme, dans la trentaine avec un corps qui me paraît extrêmement bien foutu.

 

- Mets-toi à poil ! Dira Eric à sa compagne, on va voir si ça l'excite pendant qu'il me suce. Pascale se déshabille sans broncher avec un naturel irrésistible, elle a une paire de seins ni trop grosse, ni trop petite, une poitrine de rêve qui tient parfaitement ! Que j'aimerais sucer ses tétons tout raides, cela me rassure un peu, je ne me suis pas coupé sexuellement des femmes. Elle est à présent complètement à poil. Elle se positionne derrière Eric et elle le frôle de son corps et de ses seins. L'autre est aux anges. Soudain il se retourne offrant sa bite à la femme. Je pensais en avoir fini, mais quelqu'un me plaque mon visage contre le cul de l'homme ! Ça va j'ai compris. Ce sera sans doute la dernière fois, mais rien ne me sera épargné, alors consciencieusement je lèche le trou du cul de cet inconnu tandis qu'il éjacule dans la bouche de Pascale.

 

On sonne ! Non, c'est quoi encore ? Il y a combien d'invité ce soir ? Je ne vais quand même pas sucer tous les bisexuels de la ville ? Fred me fait signe de me remettre à genoux tandis que Monique va ouvrir la porte. J'entends une voix masculine. Un type entre, c'est le livreur de pizzas ! Il pose les pizzas sur la table ! La tête qu'il fait ! Je suis là à moitié à poil avec une culotte rose de femme, Eric est en train de finir de s'essuyer la bite avec un kleenex et surtout il y a Pascale, complètement nue et n'essayant même pas de se cacher. Le type est rouge de confusion, il finit par s'en aller avec son chèque sous un éclat de rire général !

 

- Tu ne lui as même pas donné de pourboire !

- Et se rincer l'œil comme il l'a fait, c'est pas un pourboire ?

 

Pascale demande à la cantonade si cela ne lui fait rien si elle reste à poil pour manger ! La cantonade n'ayant pas d'objection, elle décide donc de rester à poil !

 

- Toi aussi tu restes à poil ! M'ordonne-t-elle.

 

Voilà qu'elle me donne des ordres à présent ! Non mais je ne la connais pas !

 

- Euh si quelqu'un à une envie de pipi avant de passer à table, je veux bien lui tenir ! S'esclaffe-t-elle !

 

Apparemment cette demoiselle a de gros fantasmes uro, mais personne ne bronche. Vais-je me décider à broncher ? Oui, je bronche !

 

- Non, lui il n'a pas le droit ! intervient Fred.

- Et pourquoi, il n'aurait pas le droit ? Reprend-elle ! Je ne vais pas te le bouffer ton esclave, allez viens biquet !

 

Fred ne faisant plus d'objection, je suis la nénette.

 

- Je parie que tu n'as même pas envie de pisser !

- Non pas trop, mais je vais essayer !

- Tu joues à quel jeu avec ces mecs ?

- Pardon ?

- Tu ne vas pas me faire croire que tu es pédé ?

- Je n'ai jamais dit cela !

- Mais eux ils le disent !

- Ils disent ce qu'ils veulent ! En fait, je dois être bi, mais je ne le sais que depuis la semaine dernière !

- Tu te retournes sur les hommes dans la rue ?

- Non ! Enfin je ne crois pas ! Non !

 

Ma propre réponse me surprend un peu. Mais j'ai beau chercher c'est non, sauf peut-être dans des circonstances exceptionnelles.

 

- Par contre j'ai remarqué la façon dont tu me regardais !

 

Elle est très observatrice, la nana !

 

- Et les travestis, par contre, eux t'excitent ?

- Oui !

- Alors tu n'es pas bi ! T'es bitophile !

- Bitophile ? C'est quoi ?

- Je ne sais pas j'ai lu ça je ne sais plus où, ce qui t'attire ce sont les bites, pas les mecs. Globalement ton truc c'est les femmes, mais tu aimes aussi les bites, alors évidemment les travelos, ils cumulent les deux...

- T'est forte, arriver à cerner un mec au bout de dix minutes ! Tu as fait comment ?

- Ça m'amuse, mais ce n'était vraiment pas difficile ! Et puis arrête de me regarder comme ça ! Tu vas te rendre malheureux ! 

- On va essayer ! 

- Je vais te dire, je te trouve sexy avec ta culotte rose et tes poils rasés !

 

Et voici qu'elle approche son visage du mien ! Je n'en reviens pas je n'ai jamais eu dans les bras une femme aussi belle, aussi douce, une bosse se reforme dans ma culotte, elle l'attrape aussitôt tandis que nous nous roulons un patin d'enfer.

 

- J'ai envie que tu me fasses jouir !

 

Je suis sur le cul ! 

 

- Mais on va faire ça où !

- Pas ici idiot, je vais te donner mon numéro de téléphone ! Bon sinon t'as envie de pisser ou pas parce que les pizzas vont refroidir !

- Non je n'ai pas envie, et d'abord je bande de trop !

 

On revient avec les autres, elle me tend un carton avec son numéro de portable, ne se cachant même pas devant Eric. 

 

- Bon alors tous les deux vous faites bande à part ou quoi ?

- Non, on prend contact !

 

Bravo la discrétion ! Monique vient me voir, elle me caresse partout !

 

- T'es super doux comme ça ! Hum... t'es craquant c'est quand même plus sexy qu'un gros poilu, non ?

 

On se met à table, on mange assez vite, on parle de tout et de rien, et pour ce qui me concerne, je me tais. La conversation finit par dévier à propos de gens qu'ils connaissent, mais n'ayant pas cet honneur, je décroche complètement et laisse vagabonder mon regard sur les seins de Pascale qui ne les a toujours pas cachés.

 

- Bon on va jouer la revanche d'il y a quinze jours ! dit soudain Eric.

 

A bon ! On va jouer à quoi maintenant ? J'espère que ce n'est pas au scrabble !

 

- Je mets 30 biftons sur Pascale !

- O.K. 30 biftons sur Monique ! Réplique Fred

 

J'ignore qu'elle est cette nouvelle monnaie, et de quel enjeu il s'agit. Mes ces "messieurs dames" se rhabillent et je suis invité à en faire autant. Pascale est en tailleur vieux rose et Monique en chemisier vert pale avec une mini-jupe noire. On descend et j'ignore où on va. Eric propose :

 

- On ne prend qu'une voiture !

- Oui ce sera plus pratique ! Dany tu te mets derrière au milieu, les filles de chaque côté de lui. 

 

On se dirige vers la sortie de la ville, on fait deux ou trois kilomètres et nous voici à l'orée d'un bois, la voiture s'engouffre dans les contre-allées du bois, on n'est pas tout seul. Puis on s'arrête, à la lumière des phares de voiture nous apercevons plusieurs nanas (à moins que ce soit des travestis, ou les deux) qui manifestement tapinent.

 

- Non pas là, il doit y avoir des macs ! On va aller un peu plus bas !

 

On roule un peu !

 

- Là c'est peinard !

 

Les portières s'ouvrent ! Monique et Pascale en descendent.

 

- Une demi-heure, pas plus, si vous êtes à égalité on jouera les prolongations !

 

Les deux filles se mettent alors à jouer les putes aguichant les automobilistes qui passent. Mais ou suis-je tombé et quel est ce jeu idiot ? Et si ce n'était pas un jeu, si Pascale et Monique étaient réellement des prostituées et Eric et Fred leur souteneur. Mais dans cette hypothèse, qu'est-ce que je viens faire là-dedans moi ? 

 

Une voiture s'est arrêtée à la hauteur de Pascale, qui peu après monte dans le véhicule. Fred roule au pas. On devine plus qu'on ne voit Pascale en train de sucer un parfait inconnu. Cinq minutes après elle redescend, la voiture s'en va. C'est au tour de Monique d'être abordé, mais là, il se passe quelque chose, Monique refuse de monter dans le véhicule. On s'approche ! Effectivement il y a quatre types à l'intérieur. Le ton à l'air de monter. Eric sortant précipitamment de notre véhicule apostrophe alors les lascars une carte tricolore à la main.

 

- Vous dégagez sinon, j'appelle les renforts et on fait un contrôle d'identité !

 

J'appris plus tard que la carte n'avait rien ni d'officiel, mais dans ces cas-là personne n'a le culot de demander à vérifier et nos empêcheurs de tapiner en ronds démarrèrent en trombe sans demander leur reste. Pendant ce temps un autre véhicule s'est arrêté à la hauteur de Pascale qui s'y engouffre pour faire sa deuxième pipe de la soirée après qu'un passager en soit sorti. Ce dernier se dirige vers Monique. Ils discutent quelques instants puis se dirigent près d'un arbre.

 

- Monique s'accroupit devant le type, lui sort la bite et commence à le sucer. Une seconde voiture s'arrête. Un homme descend sans doute le seul occupant. Il a vu Monique et s'en approche, il lui dit quelques mots, apparemment Monique accepte ses propositions, le type dégage sa bite et se masturbe en attendant son tour. Ça y est son tour est venu le premier s'en va. Une nouvelle voiture apparaît (ce soit être l'heure de pointe !) Deux types sortent, toujours se méfier de tout ce qui n'est pas seul. Ils se dirigent vers Monique, sortent leur bite et s'astiquent à leur tour. Monique leur dit quelque chose ! Je vois alors les mecs fouiller dans leur portefeuille. Entre-temps Pascale a terminé sa prestation. Fred donne un coup de klaxon, la demi-heure est terminée. On attend Monique qui en finit avec ses deux zouaves !

 

- On dirait que Monique a pris sa revanche !

- Ouais ! Mais la prochaine fois on va jouer avec Dany, on va bien la transformer, ce sera super !

 

Quoi ? Mais ils sont complètement frappés ! Je n'ai pas envie d'aller sucer la bite de joyeux inconnus. On rentre. Sur le chemin du retour, Pascale me met la main à la braguette, mais je la repousse prétextant la fatigue. Je ne remonte pas chez mes complices et rentre directement à ma résidence !

 

Je n'ai même pas joui ce soir, mais j'ai roulé un patin à une créature de rêve ! J'ai son numéro, mais bof ! C'est décidé cette fois ci, je romps les ponts avec ces cinglés ! Le week-end fut ennuyeux au possible, et le lundi soir je téléphonais à Pascale !

 

- T'es toute seule ?

- Non, mais j'arrive !

 

Mais qu'est-ce qu'elle peut bien me trouver cette nana ? La voici qui se pointe, elle a apporté un grand sac de voyage ! 

 

- Bon on fait ça ou ?

 

Bien expéditive la fille !

 

- Tu ne veux pas boire un truc avant ? Tu n'es pas trop pressée ?

- Je ne suis pas pressée, mais j'ai envie, très envie ! On boira après !

- Euh ! Tu ne crains pas une réaction d'Eric ?

- Mais je ne vis pas avec Eric, c'est juste un copain comme ça, c'est vrai qu'on est très souvent ensemble, mais je suis libre, rassure-toi !

 

Et là voici qui se déshabille ! Au secours ! Je suis tombé sur une nympho ! Je me déshabille à mon tour. Je ne vais quand même pas manquer cela ! Je la prends dans mes bras, ma chair colle contre sa chair, mon dieu ! Qu'elle est belle et que sa peau est douce ! Je dois rêver, je vais me réveiller d'un moment à l'autre ! Non même pas ! On s'embrasse, on fait combattre nos langues, on s'échange nos salives, on bave ! Je me libère de son étreinte et j'attaque ses seins, ses seins qui m'ont nargué toute une soirée, je les ai maintenant à portée de bouche. Je suce les tétons, elle réagit, elle soupire d'excitation. Ah ! Madame aime qu'on lui tripote les tétons ! Elle va être servie. Je l'entraîne dans la chambre. On se jette sur le lit, je reprends ma succion mammaire, elle n'en peut plus et au lieu de s'occuper de moi, la voici qui se masturbe ! Mais qu'importe l'essentiel c'est qu'elle soit satisfaite et que moi aussi. Je ne me lasse pas de lui sucer les seins. Elle mouille tellement que sa masturbation fait un curieux bruit de clapotis. J'ai rarement entendu une chose pareille. Et là voilà qui explose ! 

 

- C'est bon, c'est bon, c'est bon !

 

Elle se raidit, puis redégringole pantelante sur le plumard. L'affaire n'a pas duré très longtemps. Je fais quoi maintenant avec ma bite capotée ?

 

- Je peux !

- Bien sûr que tu peux !

 

Je la pénètre avec une facilité déconcertante. J'ai soudain envie de la sodomiser, mais je n'ose pas lui demander, il ne faut jamais briser un rêve ! Elle ne réagit pas trop au début, puis arrive à prendre mon rythme. Je fatigue un peu, on roule sur le côté.

 

- Je vais venir sur toi !

 

La voici qui à présent me chevauche ! Quel spectacle que de voir cette déesse toute nue me chevaucher, ses seins ondulant au rythme de ses mouvements. Mais on ne devait pas être synchro ce soir ! Alors que je sentais la jouissance imminente, elle se retire !

 

- Je peux plus ! J'ai trop envie de pisser !

- Alors pisse-moi dessus !

- Pas là ! 

- On s'en fout, faudra que je change les draps.

 

Donc Pascale s'accroupit sur ma bouche, et commence à uriner, j'avale ce doux breuvage au goût si particulier, que savent apprécier les amateurs. J'ai du mal à la suivre tellement ça dégouline, on en met plein à côté. Qu'importe cette douche dorée me ravit le cœur ! Ça y est ! Elle a terminé ! Elle jette un coup d'œil sur ma bite toute raide, la décapote et la met dans sa bouche, elle suce formidablement bien ! Non ne pas penser aux types du bois, ne pas y penser ! Oh ! Qu'est qu'elle suce bien, je décharge dans sa bouche.

 

- Ouf ! T'es une véritable tornade !

- T'as vu ça ! Hein ?

 

On se relève, on boit un coup d'eau gazeuse.

 

- C'est quoi dans ton grand sac ?

- Des affaires de filles, je vais te travestir !

- Me travestir !

- Ben oui, j'ai le droit de m'amuser aussi non ?

 

Je suis tombé dans une ville de fous ! Je me laisse faire ! Que faire d'autre, je ne me vois pas la mettre à la porte après ce que nous avons fait ensemble ! Mais j'ai de plus en plus l'impression d'être une marionnette dont je ne comprends rien aux ficelles !

 

- On va commencer par te maquiller, si le visage ne " passe " pas, ce n'est pas la peine de continuer... tout commence par-là !

 

J'ai donc droit à la totale, le fond de teint, les trucs pour les yeux, les cils, les sourcils, le rouge à lèvres, puis la perruque blonde. Je ne me reconnais pas moi-même, c'est vrai que je suis excitante, enfin j'ai une bouille excitante, je me prends au jeu. J'enfile un porte-jarretelles, des bas, une culotte, un soutien-gorge à balconnet que l'on rembourre en bas avec de l'ouate mais qui laisse mes tétons à l'air. Un petit chemisier, une mini-jupe. Quelques bijoux en toc dont le faux collier de perle ! Puis le supplice, les godasses ! Jamais je n'arriverais à marcher avec ses trucs là !

 

- Je n'y arriverais jamais !

- Tu t'entraînes ! Vendredi je veux que tu sois prêt, je devrais dire "que tu sois prête " !

- Ecoute Pascale, laisse tomber, je me suis bien amusé, mais maintenant j'arrête tout cela !

- Ça te plairait une autre séance avec moi ?

- Bien sûr !

- Si on ne te voit pas vendredi, plus de séance !

- Alors tant pis !

- Je te laisse le sac, je passerais vendredi vers 19 heures je t'aiderais à te maquiller.

- Ce n'est pas la peine, Pascale !

- Réfléchis ! 

- Admettons que j'accepte ! On va aller au bois ! D'une part ça ne me dit rien du tout, et puis après ? Le vendredi suivant, on va faire quoi ? Y retourner ?

- Mais bien sûr que non ! Qu'est-ce que tu es en train d'imaginer ?, Qu'on y est toujours fourré, mais pas du tout ! C'est un jeu auquel on joue de temps en temps. Ça faisait une éternité qu'on n'y avait pas joué, Fred et Monique ont voulu y rejouer, puis on a fait la revanche, et puis après on a eu l'idée de t'y emmener, mais c'est juste pour une fois. On a plein d'autres jeux, tu sais, c'est vrai que celui-là est un peu stressant, mais le saut à l'élastique aussi c'est stressant !

- Et si je ne veux pas ? Qu'est ce qui va se passer ?

- Mais, j'en sais rien, moi ! Tu es libre ! Personne ne te demande de compte ! Allez ! Bisous à vendredi !

- Vendredi je te rendrais le sac !

- On verra bien, alors ce bisou ?

 

On s'embrasse. Je décide à ce moment-là que je ne la reverrais plus, et que pour ne pas devoir l'affronter, je laisserais un mot sur la porte, lui demandant de récupérer le sac chez un commerçant ! Le plan est pauvre, mais faute de mieux !

 

Mardi, tout se mélange dans ma pauvre tête. Je ne suis plus sûr de rien. 

 

Mercredi, j'ouvre le sac, j'essaie de me maquiller tout seul, mais c'est assez lamentable, je m'applique, je recommence, je gâche, je suis incapable de faire ça tout seul, pourtant cela m'aurait excité de me contempler en fille devant la glace. Je me démaquille en rageant. Je me contente de mettre la perruque et les fringues, puis les chaussures. L'enfer, il faut que je m'habitue ! Mais ça vient, ce n'est pas plus dur que le patin à glace, quand même !

 

Jeudi : nouvel essai de maquillage, nouveau ratage, pourtant me travestir m'excite, j'ai sans doute trouvé un nouveau truc, mais comment je vais assumer cela ? Je ne m'en sortirais pas seul, je ne suis pas prêt ! Ah, au fait, les chaussures ça va beaucoup mieux !

 

Chapitre 3 : Vendredi 22 septembre 2000

 

Vendredi : on sonne c'est Pascale : elle est en avance, j'ouvre, je l'embrasse, du coup la voilà ravie :

 

- Alors ?

- Alors les chaussures ça va, je m'y suis habitué.

- Super, tu veux que je maquille tout de suite ?

- On a peut-être avant le temps de...

- De faire l'amour c'est cela ? Mais tu n'as pas compris Dany ! Mon truc c'est justement de faire l'amour avec des travestis. Alors je te maquille, et puis après tu l'auras ton gros câlin, ça marche comme ça ?

 

Bien sûr que ça marche !

 

- Mais le maquillage va se barrer !

- On fera ce qu'il faut après !

 

Comme la dernière fois elle me maquille le visage, je mets la perruque et les bas ainsi que le porte-jarretelles. 

 

- Dis-le-moi si tu veux quelque chose de spécial !

- Je voudrais bien te sodomiser !

- Ah là là ! Tous les hommes sont bien pareils ! Mais bon si cela te fait plaisir !

 

Elle se déshabille, et me demande de mettre tout de suite une capote (quel romantisme !) elle la lubrifie au maximum puis me masturbe jusqu'à ce que ma bite soit au maximum de sa raideur.

 

- Tu entre carrément, et tu ne ressors pas toutes les trente secondes. Si tu vois que ça débande au moment de l'introduction tu n'insistes pas !

 

Je vous l'ai dit, on nage en plein romantisme. Je fais comme elle a dit. Son cul est délicieusement serré. Quelle sensation étrange ! Bizarrement alors que manifestement cette pratique ne lui disait trop rien la voici qui pousse des petits halètements de plaisir. Mais quelque chose cloche. Elle me demande de me retirer. Tant pis ! Elle me fait coucher sur le dos. Et la voici qui s'apprête à me chevaucher. Elle pourrait au moins changer de capote, mais je comprends à présent ce qu'elle veut faire, elle veut se la réintroduire dans le cul dans une position qui lui permettra de contrôler ses mouvements. Elle me chevauche quelques instants. Et comme la dernière fois la vision de ce corps de rêve me chevauchant me fait craquer. Je jouis dans son cul.

 

- Content ?

- Ça va !

- Alors vient me sucer !

 

Ce n'est pas vraiment un problème ! Sa chatte mouille comme pas possible, je lui lape le clito avec des petits coups de langue. Elle s'abandonne, ferme les yeux et se pince ses bouts de seins. Sa cyprine dégouline à qui mieux mieux ! Elle pousse des petits cris qui se rapprochent de plus en plus, puis son corps se raidit et elle gueule sa jouissance.

 

On s'embrasse avec fougue comme les plus passionnés des amants puis on se relève ! Elle rectifie mon maquillage et on s'en va chez Fred et Monique !

 

- Superbe !

- Je me ferais bien faire une pipe ! dit Eric qui déjà déballe ses mâles attributs.

- Il est un peu fatigué, le maquillage, les chaussures tout cela n'est pas évident, foutez-lui la paix un petit peu ! Il est là ! C'est déjà beaucoup non ! et puis si tu veux vraiment une pipe, il n'y a pas que lui !

- Bon ! Bon !!

 

Du coup Eric remballe sa biroute. C'est encore une soirée pizza. Quelqu'un a emporté un vidéo amateur dans laquelle évoluent des gens qu'ils connaissent. Elle fait deux heures la vidéo, ça fait passer le temps ! Il y a des trucs assez excitants mais aussi des passages où ça se traîne en longueur.

 

- Bon, on va au bois !

- On fait comment pour les paris ?

- Moi je ne tapine pas ! Intervint Pascale ! Par contre je vais parier !

- Ben v'la autre chose !

- Et puis faudrait peut-être qu'on se limite, il n'a pas l'habitude, un quart d'heure ça devrait suffire !

- Disons 20 minutes !

- Bon alors 30 biftons sur Dany ! lance Pascale !

- 30 sur Monique ! relance Fred

- Moi aussi 30 sur Monique ! termine Eric.

 

On y va ! C'est Pascale qui me conseille ! 

 

- Tu n'acceptes pas de discuter sur les tarifs, les macs d'à côté envoient des types juste pour voir si personne ne casse les prix. Tu n'acceptes que les pipes et les branlettes, rien d'autres ! Si tu as une hésitation sur une bite tu mets une capote et tu n'acceptes pas d'aller en voiture s'il y a plus d'une personne.

 

Je suis sûr autre planète ! Je vais donc cette nuit jouer aux putes en réal life ! Pourquoi ais-je accepté ? Je la connais la raison pour laquelle j'ai accepté ! Comme le roi des cons que je suis, je suis tombé amoureux de Pascale ! Oh ! Je ne vais pas lui dire et elle ne le saura sans doute jamais. N'empêche...

 

Une voiture s'arrête à ma hauteur. Déjà ? Même pas le temps de m'habituer à l'environnement, le type baisse sa vitre.

 

- Tu nous fais un prix pour tous les trois !

- Je ne fais pas de prix, mais je peux être très gentille, et il faut que vous descendiez de voiture !

 

Ça y est en cinq minutes, j'ai déjà des propos de professionnelle. Les types se concertent, et acceptent, ils descendent de voiture. J'empoche le fric dans mon petit sac à main sans rien recompter et les accompagne jusqu'à un petit talus près d'un arbre.

 

- Allez sortez vos queues !

 

Ils s'exécutent, j'ai trois queues en face de moi, l'une est énorme, je renifle tout cela, l'une d'entre-elles ne sent vraiment pas la savonnette. Ce sera donc latex pour tout le monde. Ils ne protestent d'ailleurs pas. Je passe de l'une à l'autre, histoire de les exciter. Sucer du préservatif, je ne vous dis pas le goût ! Le premier jouit assez vite sous mes savants coups de langue, (j'ai appris vite !) Le deuxième suit, reste le troisième, c'est celui qui a un engin énorme, je ne peux pas mettre ça dans ma bouche sans risquer de me décrocher la mâchoire. Je fais ce que je peux. Rien à faire, je change de tactique et je le masturbe. Quand je le sens prêt, je remets tout ça entre mes lèvres. Du coup il est tout content le monsieur. 

 

Appel de phare ! Vingt minutes, c'est vite passé ! Je regagne le véhicule. On ne peut pas dire que la situation m'ait excité.

 

- On a gagné ! Me dit simplement Pascale.

 

On rentre, contrairement à la fois dernière, je monte chez eux, j'ai besoin de terminer sur autre chose ! Monique va chercher une bouteille de champagne et des coupes qu'elle remplit. C'est à ce moment-là que Fred se ramène avec un bloc de papier à lettres. Il me le tend. Je ne comprends pas !

 

- Bon c'est fini le délire !

 

Il me tend un stylo 

 

- Tu vas rédiger une belle lettre de démission à ton patron. A partir de demain c'est moi qui vais m'occuper de ta carrière. Je vois que tu as des dispositions, et puis tu vas commencer par me refiler ce que tu as gagné ce soir !

 

Je deviens blanc comme un verre de lait écrémé ! Je comprends tout maintenant, la tactique de Fred pour progressivement m'amener à me travestir, la complicité active et efficace de Pascale. Ah ! La salope ! La salope, je la hais ! Je ne me sens pas très bien, je repère où se situe la porte, je me sens encore moins bien, je ne peux pas me lever, mes jambes flageolent !

 

- Mais vous êtes con ou quoi ? intervient Pascale. Dany remet toi, c'est une mauvaise plaisanterie ! T'es vraiment lourd Fred, dès fois !

- C'est vrai c'est une blague ?

- Mais bien sûr que c'est une blague ! me précise Fred

- Putain, la trouille que vous m'avez foutue ! 

 

Je ris nerveusement.

 

- Allez, on arrête les conneries, à notre santé, la soirée n'est pas finie ! Lance Monique.

- Vous êtes sûr que c'était une blague !

- Non mais regardez dans quel état vous l'avez mis ! Intervint à nouveau Pascale, je vais m'occuper de lui en tête-à-tête, à tout à l'heure !

 

Elle m'entraîne dans la chambre !

 

- Excuse moi je suis en train de craquer ! Tu es sur que c'était une blague !

- Oui ! Ni Fred, ni Eric ni moi d'ailleurs ne faisons dans le proxénétisme, il faut que ce soit clair ! C'était une blague !

 

Je la regarde, et à nouveau je deviens blême...

 

Le détail horrible, le détail qui tue ! Elle a le bloc de papier à lettre dans les mains. Dans quel piège cette pétasse va-t-elle m'entraîner de nouveau ?

 

- Le bloc ?

- Quoi le bloc ? Mais bon dieu détends-toi ! Moi aussi j'aimerais bien que tu écrives une lettre à ton patron !

 

Ça y est le piège se referme à présent !

 

- Oui pour que tu lui demande une mutation pour ailleurs et que tu m'emmènes, je t'aime Dany et j'ai besoin de changer d'air ! Mais je suis consciente que ce serait te demander l'impossible, alors je ne te demande rien !

 

Oh non ! Il y avait une éternité que je n'avais pas chialé, mais là trop c'était trop ! Je craque.

 

- Mais moi aussi je t'aime Pascale...

 

Mais pourquoi demander une mutation ?

 

Pascale m'expliqua que de m'éloigner de Fredo serait le moyen le plus simple de ne plus répondre à ses sollicitations… Elle voulait me garder pour elle !

 

Je n'eus pas besoin de faire de lettre, je louais un petit appartement à Montpellier, à 20 km de mon travail et j'y emménageais avec Pascale.

 

En cherchant à affronter ma bisexualité en face, j'avais donc trouvé l'amour d'une femme. Ça durera ce que ça durera, mais ne faut-il pas profiter des bonnes choses lorsqu'elles se présentent ?

 

Le soir de notre emménagement, nous sommes allés au restaurant et nous avons fini dans une boite échangiste. Il y avait quelques belles bites à sucer et nous ne nous en sommes pas privés.

 

- Je t'aime, mon petit suceur de bites ! Me dit Pascale en sortant

 

Ainsi va le destin ! Que ce serait-il passé si Fred ne m'avait pas observé à la jumelle ce vendredi 8 septembre ?

 

FIN

 

© Eddy Stokien

 

EdvardStokien@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 24/02/2001 révisé le 2/6/2016

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Jeudi 3 septembre 2009 4 03 /09 /Sep /2009 19:19

Club trans

par Eddy

stamp trans h

 

Comment introduire cette histoire ? Rapide présentation, la quarantaine, physique moyen, obsédé sexuel et grand amateur de belles femmes, je ne dédaigne pas de temps à autre m'égarer vers d'autres plaisirs et j'avoue bien volontiers ma fascination pour les transsexuelles.

 

Une passion pas si facile à assumer que ça, je n'aime pas l'ambiance du bois de Boulogne, reste les clubs et il faut souvent être un peu initié si on ne veut pas être déçu.

 

On m'avait fourni, bien difficilement, les coordonnées d'un club très privé où officiaient certaines de ces créatures. C'était dans mes prix, et l'endroit était facilement accessible par les transports en commun.

 

Je m'y rends donc vers 20 heures. Immeuble cossu, je sonne l'interphone au nom que l'on m'avait indiqué, on m'invite à monter, bel escalier, c'est au deuxième, on m'ouvre, et me voici dans une petite entrée où une créature est assise derrière une petite table basse. Elle est blonde claire, les cheveux bouclés mi-longs encadrant un visage très agréable et souriant, un joli petit nez légèrement pointu, de beaux yeux bleus. Elle est vêtue d'une nuisette jaune transparente sous laquelle je perçois un petit soutien-gorge en dentelle. Je ne sais pas à ce moment-là s'il s'agit d'une transsexuelle ou d'une femme, toujours est-il qu'elle me dévisage de haut en bas !

 

- Bonjour, c'est pourquoi ?

- Bonjour, j'ai eu vos coordonnées sur le net...

- C'est un club privé, ici, réservé aux adhérents, mais si vous voulez adhérez... me chuchote-t-elle.

- Ben oui...

 

Je paie, on me donne une jolie carte en plastique :

 

- Voilà, je t'explique un peu, tu dois acheter un ticket...

- En plus de l'adhésion ?

- Ben, oui, ça te donne droit à une heure et demie, si tu prends deux tickets, il n'y a plus de limite de temps.

 

Ça commence à faire un peu plus cher que prévu, mais bon ça va encore... Je me fends de deux tickets.

 

- Il y a toujours en permanence au moins quatre trans. Il y a une salle principale, deux chambres pour les gens qui veulent s'isoler, une salle de bain, et une salle spéciale pour les masos... Pour le reste c'est comme au sauna, tu mets ce que tu veux dans un de ces petits vestiaires et tu gardes la clé... La plupart des clients se mettent à poil, mais pas tous, et d'autres se travestissent un peu... tu vas faire quoi toi ?

- Ben je vais me mettre à poil !

 

Elle me tend la clé et je me déshabille donc.

 

- Je ne me suis pas présentée, je suis Angel ! Tu aimes quoi toi ? Tu es passif, actif ?

- Plutôt passif, mais pas exclusivement.

- Je vois, tu aimes sucer les bites alors ?

- Oui j'aime bien !

- Ben, tu vas te régaler ici, les belles bites ce n'est pas ça qui manque !

- Chic alors !

- Oh, mais tu as de jolis tétons, je suis sûre que tu aimes qu'on te les pinces !

- Oui j'adore !

 

Elle ne fait ni une ni deux et me serre les bouts de seins avec une certaine force. C'est plus fort que moi, cette caresse me fait bander instantanément.

 

- Et ben dis donc, ça te fait de l'effet, on dirait, tu ne serais pas un peu soumis, toi ?

- Très légèrement...

- Hum intéressant… j'aime bien les soumis parce qu'avec eux on peut faire plein de choses qui sortent de l'ordinaire. Mets-toi à genoux une minute.

 

Je suis dans un rêve, je ne réfléchis plus et j'obéis.

 

- Renifle ma bite ! Me dit-elle en écartant sa nuisette.

 

Je m'approche de sa culotte, mon nez cogne contre le renflement de son sexe.

 

- Ça sent bon ?

- Oui, mentis-je, en fait ça ne sentait pas grand-chose, par contre la sensation d'avoir cette queue collée à mon visage, simplement séparée par une fine barrière de tissu, m'excitait terriblement.

- Vas-y, sort là !

 

Je ne me le fis pas dire deux fois, j'extrayais donc son pénis semi bandé de sa culotte et je le caressais.

 

- Elle te plait, ma bite ? Elle est belle, hein ?

- Oui, beaucoup !

- T'aimerais bien la sucer ? Dis-moi ?

- Oui, je peux ?

- Non pas maintenant, mais tout à l'heure, oui… et si tu me le demandes gentiment je pourrais même te la foutre dans le cul ! Tu voudras ?

- Oui…

- Compte sur moi, je vais te la foutre bien profond dans ton petit cul, je vais te défoncer comme on ne te l'a jamais fait.

 

C'est qu'elle va me faire peur, la transsexuelle, si elle continue sur ce registre…

 

- Allez, viens, on va continuer dans la salle.

 

On pousse le rideau. Me voici dans une grande salle, trois grands canapés sont disposés sur trois côtés. Celui du fond est très occupé, un mec chauve, la soixantaine, complètement nu est en train de sucer la queue d'une très belle trans black avec avidité. A gauche un mec à lunettes entre deux âges et qui a gardé son caleçon tape la causette avec une grande bringue en sous-vêtements à l'allure vaguement asiatique tout en buvant je ne sais quoi. Et à gauche deux trans également en sous-vêtement semblent attendre... sans doute le client. Au milieu une petite table avec des bouteilles d'eau et des jus de fruits, des gobelets jetables, quelques revues pornos, des préservatifs et du gel intime. Dans un coin, un écran large diffuse silencieusement un porno dans lequel s'activent deux transsexuelles et un homme.

 

- Ces deux beautés sont disponibles, commente Angel en m’indiquant le canapé de gauche, moi je le serais tout à l'heure, un client m'a réservé, il va arriver d'une minute à l'autre. Il ne reste pas longtemps, je le suce avec une copine, ensuite il encule l'une des deux et il s'en va. Tu pourras regarder, il aime bien faire ça devant tout le monde.

 

Elle me conduit vers les deux trans.

 

- Voilà, ce gentil jeune homme vient pour la première fois, il m'a dit qu'il adorait sucer des bites, je vous le confie, je le reprendrais quand j'aurais fini avec Monsieur Benjamin.

 

La plus grande se décale un peu, et me fait signe de m'asseoir entre elle et son amie. Elle est belle, la peau est très claire, les cheveux sont coiffés au carré, légèrement frisés et châtains foncés, et la poitrine semble prometteuse.

 

- Je suis Lisa ! Se présente-elle et ma copine c'est Vanity.

 

Vanity est plus petite, plus dodue, elle a la peau café au lait, et malgré ses cheveux teints en roux, elle ne peut cacher son métissage, son sourire est charmant.

 

- Alors c'est vrai, t'aimes bien sucer les bites ? Me demande Lisa en me mettant sa main sur la mienne.

- Oui, entre autre !

- Je me doute bien que tu n'aimes pas que ça... Qu'est-ce que tu aimes d'autre, laisse-moi deviner... Je crois que tu aimes bien sucer les culs aussi...

- Oui aussi...

- Super, je vais t'offrir le mien, les mecs en raffolent...

- Hummmm, volontiers !

- T'aimes te faire enculer aussi ? Poursuit-elle.

- Pourquoi pas ? Si c'est bien fait, ce n'est pas désagréable.

- Tu as vu le gars à côté comme il suce bien notre copine !

- Oui, c'est excitant !

- Ça t'excite de regarder ? Viens, on va le regarder de près, il adore qu'on le regarde.

 

On se lève tous les trois et on se place à cinquante centimètres du couple.

 

- C'est un habitué ! Me précise Lisa, un vrai petit cochon, il suce toutes les bites qui sont à sa portée, même parfois celle des autres clients... N'est-ce pas, Monsieur André ?

- Bien sûr ! Répond l'homme interrompant un moment sa fellation.

- Ça ne te dérange pas s'il te suce un peu ? Me demande la trans.

- Non, non…

 

En fait je comprends que les trans essayent de faire plaisir à ce bonhomme qui est probablement un client régulier. Le voilà donc qui me suce, je n'étais pas venu pour ça, mais la soirée ne fait que commencer. Il suce plutôt bien, même très bien, il ne faudrait pas que ce zigoto me fasse jouir déjà. Je me retire donc au bout de quelques instants.

 

- Tu veux me sucer, toi ? Me propose-t-il.

- Bien sûr qu'il va te sucer, il m'a dit tout à l'heure qu'il adorait sucer des bites ! Répond Lisa à ma place.

- Heu…

- Ben quoi, elle n'est pas belle sa bite ?

- Si, mais…

- Suce ! Tu en meurs d'envie !

 

Que j'en meurs d'envie est une exagération, d'autant que je suis venu ici pour faire des trucs avec des transsexuelles, pas avec leur clients, mais il est vrai que l'objet est joli. Une queue très droite, un gland foncé et luisant bien dans le prolongement de la verge. Allez, j'y vais, la texture est agréable, le goût plutôt neutre, ses sucs ayants probablement été absorbés par ceux (pardon, celles) qui l'ont sucé avant moi. La taille est moyenne, je peux donc jouer avec dans ma bouche sans m'étouffer, j'alterne la position classique de pompage avec des introductions en biais à l'intérieur des joues. Je suçote un peu aussi les couilles, mais ça ne me passionne pas trop. Je m'amuse à lui lécher le gland, mais voilà qu'il se retourne, m'offrant son cul, j'ai un mouvement de recul.

 

- Lèche-lui le cul ! Me demande Lisa.

- Ça ne me dit rien…

- Essaie…

- Pas maintenant !

- Je croyais que tu aimais sucer les culs ?

- Ceux des trans, oui…

- Et tu crois vraiment qu'il y a une différence de goût ? Allez suce, quand on est un petit vicieux comme toi, on ne refuse pas de lécher le cul d'un mec. Me dit-elle en me tripotant la bite.

 

Voilà un argument ! Bon allez, je me lance, je lui écarte les globes, dégage sa rosette et me présente langue en avant, son trou s'entrouvre et mon bout de langue le pénètre un petit peu… une première. Et tandis que je pratique cet anulingus, Vanity s'est positionné derrière moi et me fait la même chose. Sentir cette langue virevolter autour de mon anus me procure un plaisir rare, d'autant que bientôt sa langue est remplacée par son doigt qui s'agite frénétiquement. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier, puis plus rien… Quelques secondes passent, quand je sens quelque chose de froid sur mon anus. Du gel ! Ça y est, je vais passer à la casserole, c'est ce qui s'appelle ne pas perdre de temps. Effectivement le gland de Vanity ne tarde pas à quémander l'entrée de mon petit trou. Je l'aide comme je peux, abandonnant mon léchage de cul. Une tentative, deux tentatives, la troisième est la bonne, ça entre, ça entre très bien même, me voici avec une bite dans le cul qui commence à me pilonner… qu'est-ce que c'est bon. Je m'en tortille d'aise.

 

- Ça va ? Tu la sens bien ma bite ? Me demande-t-elle.

- Hummm, oui, c'est bon, continue !

- Bien sûr que je vais continuer, j'adore ça enculer les mecs.

 

vanity0114b.jpg

A côté de nous, Monsieur André a offert son cul à Carita, la superbe black qui l'encule avec énergie. C'est très excitant de se faire enculer tout en en regardant d'autres le faire aussi. Des ondes de plaisir me traverse le corps, comme je la sens bien cette bite qui va et qui vient dans mon cul. Je voudrais que ce moment se prolonge, mais se prolonge… se prolonge encore. Lisa se pointe devant moi, m'offre sa queue, c'est vraiment la fête, et je la prends en bouche. Vanity ralentit ses mouvements afin que je puisse sucer plus confortablement. Je suis aux anges.

 

- Vanity, viens une seconde ! Dit une voix

 

Voilà qui s'appelle un contre temps ! La belle rousse sort de mon cul et jette son préservatif à la corbeille. J'ai compris : C’est ce Monsieur Benjamin qui vient d’arriver ! C'est super frustrant ! Qu'est-ce que c'est que ce club à la con où certains clients sont plus clients que d'autres à ce point qu'on en laisse carrément certains en plan pour aller en satisfaire d'autres, tout ça parce qu'ils ont plus de fric. Je commence à me dire qu'ils ne risquent pas de me revoir… Lisa, qui a dû voir ma mine déconfite tente de me consoler :

 

- Suce-moi bien, régale-toi avec ma bonne bite… Vanity va bientôt revenir…

 

Monsieur Benjamin, la cinquantaine, trône en plein milieu de la pièce, il est resté habillé, dans son triste costume cravate de businessman. Angel lui tripote la braguette et lui en extrait la bite, puis commence à le sucer. Vanity les rejoint donc et dégage le pantalon du client, lui baisse son ridicule caleçon à petites fleurs, puis lui lèche les testicules. Les deux trans sucent alors la verge à tour de rôle. Puis le type se dégage, il désigne Lisa qui s'arcboute contre un canapé, puis il s'encapote et sodomise la belle rousse sans autre forme de procès.

 

L'affaire a duré à peine trois minutes.

 

- Tu m'as bien enculé, chéri ! Lui dit Vanity.

- Et moi, tu n'aimes plus mon cul, je suis fâchée ! Minaude Angel.

 

Le mec ne répond même pas, il retire la capote, la jette dans une corbeille, se kleenexe le zizi, se reculotte et se dirige vers la sortie.

 

Vanity revient vers moi :

 

- Je suis désolée, suce-moi un peu que je rebande bien et je vais continuer à te bourrer le cul.

 

O.K. et comme Lisa reste là, me voici avec deux bites à sucer, je les suce donc à tour de rôle, ça me donne une de ses triques… Et voilà Angel qui les rejoint ! Trois bites ? Non, car cette fois Lisa quitte le groupe, elle va rejoindre Monsieur André et relayer, dans son cul, Carita qui donnait des signes de fatigue. Sur le canapé du fond, la très belle trans asiatique et son client se masturbent maintenant mutuellement tout en continuant à papoter.

 

Lisa et Monsieur André ont très vite inversés les rôles et c'est désormais ce dernier qui sodomise la belle trans.

 

- Il va jouir, m’indique Vanity, mais il va demander qu'une d'entre nous reste à côté de lui pendant qu'il récupère. C'est le moment le plus pénible, il nous pelote sans arrêt et raconte des trucs qui ne nous intéressent pas, mais faut faire semblant…

 

Certes, ça a le mérite d'être lucide mais pourquoi me confie-t-elle ça à moi ?

 

- Je t'avais promis de t'enculer, autant le faire maintenant, alors qu'il n'y a pas grand monde ! Me propose Angel. Toujours d'accord, mon biquet ?

 

Je n'ose pas refuser, mais j'aurais préféré que Vanity me reprennes, j'ignore pourquoi, question de feeling sans doute. Mais ça n'empêche pas Angel d'être adorable !

 

- A tout à l'heure ! Me dit Vanity en m'offrant le plus beau des sourires.

 

Je fonds !

 

Vanity s'en va remplacer Angel au guichet d'entrée. Cette dernière me pelote le cul !

 

- C'est un joli petit cul de pédé que tu as là !

- Ah ! On me l'avait jamais dit !

- Je te donnerais bien une petite fessée !

- Si tu veux !

- Tu veux qu'on joue un peu à la maîtresse et à l'esclave ?

- Pourquoi pas ?

- Bouges pas, je reviens.

 

Effectivement, elle revient avec un collier d'esclave qu'elle m'attache autour du cou, une laisse et une cravache.

 

- Avance à quatre pattes, comme un bon chien ! Me dit-elle en faisant cingler la cravache.

- Aïe !

 

Elle m'emmène vers le canapé où Carita se repose :

 

- Suce, suce sa bonne queue !

 

Des punitions dans ce genre, j'en veux bien tous les jours, c'est avec gourmandise que je me jette sur ce bel organe et que j'entreprends de la langue de lui donner de la vigueur.

 

- Elle est bonne sa queue, hein ? Tu la prendrais bien dans ton cul !

- Oh, oui, alors !

 

La trans asiatique et son client sont partis s'isoler dans une des chambres. Il n'y a plus grand-chose à voir…

 

Angel m'inflige plusieurs coups de cravache successifs, ça commence à me chauffer les fesses, mais faudrait peut-être qu'elle arrête sinon je ne vais plus pouvoir m'assoir. Elle me tire par la laisse.

 

- Viens avec moi, il faut que j’aille pisser, et après je t'encule !

 

Je la suis à quatre pattes jusqu'à la salle de bain.

 

- Je te pisserais bien dessus ! Me confíe Angel.

- Vas-y ! Lui répondis-je.

- Ouvre la bouche, tu vas te régaler, c'est de la bonne pisse de femme à bite, ça !

 

OK, ça va son urine n'est pas trop forte, j'en avale pas mal, j'en laisse couler aussi pas mal à côté, Je me rince le visage, mais j'ai une petite envie moi aussi, je le dis à Angel.

 

- D'accord mais tu me pisses sur la bite, sur le visage, ce n'est pas possible… à cause du maquillage.

 

Je commence à lui pisser dessus, elle se retourne en me montrant son cul et en l'écartant. Je lui urine dans la raie culière, elle rigole. Je m'essuie le visage, tandis qu'Angel se passe un peu d'eau sur le bas ventre et sur les fesses. Puis elle me fait ressortir, toujours à quatre pattes.

 

Monsieur André se repose et est en train d'expliquer quelque chose avec force détails à la belle Lisa qui approuve mollement de la tête. Au milieu c'est plus intéressant, deux bellâtres, genre tennismans en parade viennent d'arriver, ils sont debout et Vanity les suce à tour de rôle.

 

Je reçois encore quelques derniers coups de cravache, puis Angel m'offre sa bite à sucer afin de la faire rebander correctement. Je m'en régale quelques minutes, ensuite, ma partenaire me contourne, et après m'avoir léché quelques instants le troufignon, en quémande l'entrée d'une poussée de sa bite.

 

Et hop ! Voilà ma deuxième sodo de la soirée, elle est moins douce que Vanity, plus rapide aussi, (j'allais dire plus sauvage), mais c'est néanmoins bien agréable. Cette sensation d'être rempli par quelque chose de vivant a quelque chose de fascinant et d'extraordinairement excitant. Je lui dis que c'est bon (pas très original)

 

Au centre, Vanity a fait placer les deux bellâtres en soixante-neuf et ils se sucent donc la queue mutuellement. J'ai l'impression que l'un des deux a déjà joui. Oui effectivement, du coup, il abandonne son partenaire. Celui-ci rouspète, alors que l'autre lui demande de faire un break. Vanity propose alors gentiment de "finir" le deuxième, il accepte, mais le premier se dirige vers le vestiaire, le second le suit, toujours sans avoir joui. J'entends des éclats de voix à l'entrée. C'est Carita qui se déplace pour tenter de les calmer.

 

Elle revient deux minutes plus tard, informant ceux que ça intéresse que les deux zouaves sont partis. J'avoue ne pas comprendre ce qu'ils venaient chercher.

 

Vanity est revenue vers moi et me donne à nouveau son sexe à sucer. Angel m'indique qu'elle veut changer de position, elle m'entraine vers le canapé, s'y assoit et je m'empale sur elle, c'est donc moi qui fait "le travail" et dans cette position je ne peux plus sucer Vanity, alors du coup, c'est elle qui me suce.

 

- Tu viens me remplacer ? demande Angel à Carita.

- Tout à l'heure ! Tergiverse la blackette.

 

Je ne dois pas être son genre, ce sont des choses qui arrivent, dommage j'aurais bien aimé sucer de nouveau cette jolie queue. Je continue à faire le piston sur la bite d'Angel, c'est assez fatigant comme truc, même si l'effort est compensé par le plaisir.

 

- Attends, attends ! Me dit Angel

- Attendre quoi ?

- Ça ne fait rien continue… Aaaaaaaah.

 

Je viens de comprendre qu'elle vient de jouir. Je me dégage, Elle se relève, m'embrasse sur la joue.

 

- Tu m'as fait jouir, petit salaud !

 

Elle se dirige vers Carita, les deux trans échangent à voix basses des propos que je ne distingue pas, mais apparemment, elles ne sont pas d'accord. Puis elles se dirigent l'une après l'autre vers le vestiaire. De nouveau des éclats de voix, mais cette fois c'est en portugais.

 

- Elle est chiante, la Carita, me dira Vanity… On a toujours le droit de refuser un client, mais elle, elle fait le contraire, elle en choisit un ou deux et ne s'occupe pas des autres. Tout à l'heure quand Monsieur André est arrivé, elle l'a piqué à Angel qui devait commencer avec elle… tout ça parce que Monsieur il donne des bons pourboires.

 

Je m'aperçois qu'être prostituée transsexuelle en club n'est parfois pas toujours si simple.

 

- Elle est partie ! Viendra dire Angel à sa collègue.

- Tu appelles une copine pour la remplacer ?

- Je sais pas, je vais voir, ça ne se bouscule pas trop ce soir…

 

Elle se met entre mes cuisses et commence à me sucer tandis que je caresse la belle Vanity.

 

- Ohé ! Il y a une fille de libre, mon client voudrait finir en trio ! Dit une voix provenant de la porte d'une des chambres

 

Ça c'est la belle asiatique enfermée avec son client depuis tout à l'heure qui fait sa réapparition.

 

- J'y vais ! Me dit Angel, tu es en bonnes mains.

 

Le salon n'a jamais été aussi vite, nous ne sommes plus que deux couples, Monsieur André qui continue sa causette avec Lisa qui a l'air de s'emmerder comme pas possible. Et puis moi et Vanity. On se regarde, on se sourit, nos visages se rapprochent, on se roule un patin, je lui pelote les seins, elle me pince les miens, je touche à sa bite, elle tripote la mienne, et puis surtout nous nous caressons longuement, sensuellement. Cette fille est trop câline, trop sensuelle.

 

- Tu bandes bien ! Constate-t-elle.

- C'est parce que tu m'excites.

- Tu veux jouir ?

- Peut-être, oui…

- Je te suce à fond, où tu m'encules ?

- Suces moi un peu et on finira en sodo, mais laisse-moi te caresser avant.

 

En fait, je la caresse déjà, ma main teste le satiné de sa peau, j'explore son corps, ses cuisses, son ventre, ses bras, ses seins bien sûr, dont je palpe le galbe, deux de mes doigts viennent ensuite effleurer un téton, je l'interroge du regard, elle me répond d'un petit sourire. Me sentant encouragé, je pince le téton, le tortille un petit peu, puis passe à l'autre, puis ma bouche remplace mes doigts, je la tête, et m'enivre de sa douceur. Je fais une petite pause, croise son regard. Et c'est à ce moment qu'elle approche son visage du mien, bientôt nos bouches se collent, nos langues se mélanges, nos salives s'échangent. Je suis à ce moment-là le plus heureux des hommes. Elle m'attrape ma bite bandée au maximum, la masturbe un peu, s'apprête à descendre pour la sucer.

 

- Vanity !

 

Catastrophe, c'est Lisa qui l'appelle, Monsieur André la réclame. Comme je l'ai déjà remarqué tout à l'heure, certains clients ici sont favorisés par rapport à d'autres et je trouve que la façon dont ça se passe n'est pas très fine. Encore que, Lisa a sans doute eu l'intelligence de ne pas appeler sa collègue en pleine fellation.

 

Du coup, mon excitation est retombée.

 

- Excuse-moi, chéri, je reviens ! me dit Vanity avec un merveilleux sourire.

 

Cette perspective m'empêche bien sûr de partir, je pensais que Monsieur André voulait changer de partenaire, non il voulait finir avec deux filles ! Gonflé le mec. Il s'est assis sur le canapé et Vanity s'est empalé sur lui. En même temps Lisa, debout lui donne sa bite à sucer. Cette jolie figure de style ne dure pas bien longtemps, il chuchote quelque chose aux filles qui viennent alors entre ses cuisses le sucer à deux en s'aidant un peu de leurs mains. Il finit par jouir au bout d'un quart d'heure.

 

Les deux trans raccompagnent Monsieur André au vestiaire, ça bavarde pas mal, ça rigole, et moi je m'emmerde.

 

Enfin, elles reviennent, se dirigent vers moi et s'assoient à mes côtés. Lisa est très belle, n'empêche que j'aurais préféré terminer en solo avec Vanity, mais bon…

 

Cette dernière me caresse un peu pour me faire rebander, et agace un peu mes tétons, je la caresse à mon tour. Lisa descend entre mes cuisses et me branle un peu avant de me prendre en bouche.

 

- Je te suce aussi ? Me demande Vanity

- Embrasse-moi !

 

Comme tout à l'heure, nous nous roulons un long baiser baveux, mon sexe n'en peut plus et libère sa semence dans la bouche de Lisa. Je suis épuisé, mais satisfait.

 

- Tu veux rester encore ? Me demande Vanity

- Non, je vais rentrer !

 

Je me dirige vers la salle de bain pour me nettoyer le zizi, me fait la réflexion que Monsieur André, lui est parti sans le faire, Vanity m'a suivi.

 

- Ça te dirait qu'on se voit tous les deux, juste tous les deux ?

- Bien sûr !

- Ça me fait plaisir, je vais te donner mon numéro de portable au vestiaire… appelle moi quand tu veux après 10 heures du matin.

 

Au vestiaire, nous nous sommes de nouveau embrassés sur la bouche. Finalement malgré quelques côtés agaçants, il n’est pas si mal ce club ! Dans la rue je sifflotais comme un pinson.

 

Le lendemain, je n'étais pas libre, mais le jour d'après elle m'avait donné rendez-vous dans un café

 

- On va parler un peu ! avait-elle dit.

 

Elle est marrante en tenue de ville, un jean et un tee-shirt avec un petit blouson et un immense sac à main.

 

- Voilà, j'ai senti qu'il se passait quelque chose entre nous, me dit-elle, je ne cherche pas un amant, je cherche un ami, quelqu'un avec qui je puisse sortir du cadre de mon milieu, quelqu'un qui me fasse visiter Paris, qui m'emmène dans les musées, au restaurant, au théâtre… Attention, je ne cherche pas à me faire entretenir, d'ailleurs aujourd'hui c'est moi qui te paie le restaurant… Ça te convient !

 

Oups ! Ce n'est pas du tout ce que j'escomptais, je pensais simplement qu'elle me proposerait ses propres prestations en dehors de ses heures de club. Mais bizarrement sa proposition me plait bien.

 

- Ça me convient, mais pourquoi moi ?

- Je cherchais un homme qui nous prenne pour des êtres humains et pas pour des poupées gonflables, ce n'est pas si courant dans ce milieu, mais il y en a, tu n'es pas le seul, mais disons que tu es arrivé au bon moment ! M’indique-t-elle avec le plus merveilleux des sourires.

- Et si je veux du sexe avec toi, il faudra que je retourne au club ?

- Obsédé ! Rigole-t-elle. Mais non on fera ça chez moi, tu seras alors mon client pendant une heure… et je te gâterais…

 

On s'est levé, elle m'a pris la main, et j'ai eu à ce moment-là du mal à réprimer une larme de bonheur.

 

FIN

 

 

© Edvard Stokien, Septembre 2009

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Mardi 3 décembre 2002 2 03 /12 /Déc /2002 18:50

Jeux de bureaux

par  Eddy

d'après une idée originale de Cédric

 

BiteFlag

 

Cette histoire commence sur mon lieu de travail. Je suis salarié dans une boite qui fait du développement informatique. Pour les besoins d'un projet, il fallait créer une nouvelle structure : un groupe de six personnes. N'étant sur rien d'urgent je fus parmi les sollicités et me retrouvais à l'autre bout de Paris avec une augmentation substantielle de mon temps de transport. Passons, je n'écris pas pour me plaindre mais pour vous conter une petite historiette érotique.

 

Je ne vous présenterais pas mes cinq collègues, puisque seulement deux d'entre eux interviendront dans ce récit…

 

Ah oui ? Moi ? Et bien moi, je me prénomme Pascal, la quarantaine, quelconque, brun (du moins pour ce qu'il en reste) moustaches, très légère bedaine. Sexuellement, je me classe dans les libéraux non pratiquants, je fantasme beaucoup et sur beaucoup de choses. La chose m'obsède mais sans m'angoisser. Je suis marié, et ma vie de couple est à peu près normale.

 

Jocelyn s'était présenté à moi de façon bizarre :

 

- Tu peux me tutoyer, mais tu m'appelle Jocelyn, pas Jo ni Jos ou Jojo, je suis allergique !

 

Bel homme, un peu typée mais je n'en ai jamais su l'origine, le teint mate, les yeux clairs, habillé avec une certaine recherche, la voix très douce. Les filles du bureau le dévoraient des yeux, mais il n'en profitait pas. Il passait des heures à ne rien dire, plongé dans son travail, et devenait volubile le temps d'une pause-café pour ensuite s'enfermer à nouveau dans son mutisme.

 

Ce jour-là j'étais avec lui en tête-à-tête au restaurant d'entreprise, je remarquais alors qu'il avait été chez le coiffeur, comme une andouille je le lui fis remarquer, on passe des fois son temps à sortir des réflexions complètement inutiles :

 

- Tiens, tu as été chez le coiffeur !

 

Il m'accorde un sourire, comme si ma réplique lui faisait réellement plaisir !

 

- M'en parle pas, j'ai poiroté une heure et demi, d'habitude j'apporte un bouquin. Je l'avais oublié et il n'y avait que des revues de merde…

- Moi c'est ma femme qui me les coupe...

 

Il s'en fout complètement de ce que je lui réponds, il continue son idée

 

- Tiens, tu ne sais pas ce que j'ai lu ? Un truc sur la masturbation… Et tu sais ce qu'ils disaient ? Que c'était dangereux, qu'il ne fallait pas en abuser… Non mais on va où comme ça ? Cent ans en arrière !

 

Oh la la ! En voici un sujet scabreux ! Je ne suis jamais très à l'aise quand on parle sexe… Pour moi ce sujet est important mais personnel. Vite répondre une banalité, mais en allant dans son sens, puis changer de sujet… je n'aurais jamais dû lui parler de son coiffeur !

 

- Il y aura toujours de gens rétrogrades, faut faire avec, malheureusement…

 

C'est tout ce que j'avais trouvé, il n'était pas évident que ça suffirait à ranger le sujet. En fait pas du tout, il rebondit et de la façon la plus gênante possible !

 

- T'as raison, c'est pas eux qui vont m'empêcher de me branler !

 

Je lui fais un sourire, signifiant par-là que j'ai bien reçu son message, mais que je ne souhaite pas continuer. Lui, si…

 

- J'adore ça me branler ! Comme beaucoup de mecs, mais ils ne l'avouent jamais ! On vit dans l'hypocrisie continuelle !

- C'est un peu vrai ! 

 

J'ai répondu ça machinalement, je n'aurais jamais dû, il s'enfonce dans la brèche.

 

- Toi aussi, t'aime te branler ?

 

Bien sûr, j'aurais pu à ce moment-là lui intimer mon intention de ne pas continuer sur le sujet, ou alors j'aurais pu mentir, lui disant qu'étant marié, j'avais moins de raisons de le faire qu'étant jeune homme… Mais sans doute l'histoire ne se serait alors pas déroulée.

 

- Oui, de temps en temps ! Comme tout le monde…

- Euh ça t'embête de parler de ça ?

 

Remarque habile, parce qu'en fait, il est trop tard, et il le sait bien, et comme je vais répondre non, il n'aura plus aucun scrupule pour emmener la conversation encore plus loin.

 

- Non, enfin pas trop !

- Je me doutais bien que tu étais un mec ouvert !

 

Merci pour le cirage !

 

- Tu sais ce qui m'excite moi quand je me branle ?

 

Je m'attends au pire !

 

- Non mais je sens que tu as envie de me le dire !

- Ma bite !

- Hein ?

- Oui le spectacle de ma propre bite, je trouve qu'une bite c'est super joli, surtout la mienne !

 

Ah ! Assimiler tout ça, pour la première fois, je me demande si le gars n'est pas homo ! Mais ça ne tient pas debout, il ne va pas me draguer quand même, avec le look qu'il a, il peut trouver des mecs mille fois mieux que moi !

 

- Tu peux me passer le sel ! Répondis-je par diversion.

- Il est à côté de toi, et tu l'as déjà salé ton truc !

- Alors passe-moi le poivre !

- Tiens, et toi quand tu te masturbe, tu aimes bien te regarder la bite ?

 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte du genre de question ? Mais pris dans l'engrenage je réponds.

 

- Oui, mais je pense que ça fait partie d'un tout. La masturbation, c'est simple, mais pas tant que ça !

- Ouais, c'est dommage que je ne sois pas contorsionniste !

- Parce que ?

- Parce que je me la sucerais !

- Ah !

 

De mieux en mieux !

 

- Tu n'as jamais eu envie de te sucer la bite, toi ?

- De toute façon, je ne suis pas assez souple !

- Tu aimes ça, voir des bites ?

- Non mais où est-ce que tu veux m'emmener, là ?

- Je ne veux t'emmener nulle part. Ce qui est dommage c'est qu'à chaque fois que l'on parle sexe, on croit que tout ce qu'on dit est une suite de sous-entendu ! On parle bien de sport ou de politique étrangère, et pourtant quand on y réfléchit, on n'y connaît rien !

- Bon écoute, je voudrais que tu comprennes que je suis hétéro, cela dit, je ne suis pas homophobe, mais chacun son truc !

 

S'il n'a pas compris c'est qu'il est lourd !

 

- Juste une question et après on en parle plus !

- Ouais ?

- Quand tu vois une bite dans un film, ou sur une photo, ça t'est déjà arrivé de dire : " Putain quelle belle bite ! "

- Oui !

- Tu vois ! A l'occasion je te montrerais la mienne !

- Une seule question, tu avais dit !

- Mais ce n'est pas une question… on va boire un café ?

 

Cette conversation bizarroïde avait provoqué chez moi deux phénomènes assez étranges, voire contradictoires. D''une part je m'efforçais d'éviter Jocelyn et d'aller seul avec lui à la cantine, de même j'attendais qu'il soit sorti des toilettes pour y aller à mon tour. (nous avons des toilettes intérieures) Mais d'autre part ses propos m'avaient troublé, quelque part ils m'interpellaient, mais je m'interdisais par ma conduite de me donner les moyens de franchir un pas que je me disais ne pas vouloir franchir.

 

C'est le surlendemain en fin d'après-midi que les choses s'accélérèrent. Il commençait à se faire tard, et d'ailleurs à part dans notre bureau l'étage était désert. Trois de nos collègues étaient partis, ne restait que Corinne, Jocelyn et moi-même.

Corinne est une petite femme d'environ 35/40 ans, mignonne mais sans plus, souriante, elle a les cheveux frisées et de jolis yeux bleus. Elle n'est pas très causante mais parfois s'amuse à dire une grosse connerie, sans doute histoire de détendre l'atmosphère.

Je suis fatigué, et je ne fais plus rien de bon, je décide alors de me préparer à partir. Je vois alors Jocelyn qui se lève de son siège et se dirige vers les toilettes. Il pile en plein chemin, m'interpelle :

 

- J'ai envie de pisser ! Tu viens me la tenir !

 

Sursaut de surprise de Corinne !

 

- Non, merci ! Répondis-je simplement comme on répond à une question idiote !

- C'est dommage ça m'aurait permis de te la montrer !

 

C'est pas vrai, il recommence son cirque, et devant Corinne en plus ! Laquelle Corinne y va de son grain de sel !

 

- Ben, Jocelyn ! C'est la fatigue ?

- Mais, non je voulais juste lui montrer ma quéquette !

- Et tu crois vraiment qu'il a envie de la voir ta quéquette ?

- Bien sûr ! Hein Pascal ? M'interpelle-t-il.

 

Je m'apprêtais à répondre une vacherie définitive qui aurait stoppé complètement l'affaire, mais c'est sans compter sur Corinne qui complètement lancée demande :

 

- Et d'abord qu'est qu'elle a d'exceptionnelle ta quéquette ?

- Elle n'a rien d'exceptionnelle, elle est jolie, c'est tout !

- Et qu'est-ce qu'elle a de plus jolie que les autres ?

- Mais c'est parce que c'est la mienne ! Répondit-il en rigolant !

- Montre-la-moi, je vais te dire, moi si elle si belle que ça ! Suggère Corinne le plus sérieusement du monde.

 

Bien joué ! Du coup le Jocelyn donne l'impression de commencer à débrancher !

 

- C'est bien ça les mecs, toujours à vous vanter de vos bites, mais au pied du mur il n'y a plus personne !

 

Et elle se retourne vers sa machine ! J'ai cru alors l'échange terminé. Mais non ! Après avoir hésité l'espace d'une seconde sur la conduite à tenir, il revient assez lourdement à la charge et s'adressant à Corinne :

 

- Ne me met pas au défi !

- Je ne te mets pas au défi, je ne t'ai rien demandé, tu nous propose un truc et puis tu te dégonfle, c'est tes propres défis que tu es incapable d'assumer !

- Mais Corinne, ce n'est pas à toi que je m'adressais ! Proteste-t-il.

- Jocelyn !

- Oui ?

- Si une femme te demande de te montre ta bite, tu fais quoi !

- Ben, je lui montre ! Pardi !

- Alors, qu'est-ce que tu attends ?

 

Alors Jocelyn dézipe sa braguette, farfouille dedans et en sort sa quéquette toute molle d'émotion. C'est une quéquette bien classique, peut-être plus grosse que la moyenne et assez sombre de peau !

 

- Ben voilà ! C'est un zizi, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat ! On peut continuer à bosser maintenant…

 

J'ai l'impression que Corinne prépare quelque chose, je la connais mal mais je ne pense pas que son objectif était d'humilier notre collègue, et alors que celui-ci rangeait déjà son sexe, elle l'interpelle de nouveau !

 

- J'aimerais bien la voir autrement qu'au repos !

 

Et avant que Jocelyn ait pu faire ou dire quoique ce soit, Corinne lui met la main à la braguette, et ressort la queue qui du coup à ce contact commence déjà à se raffermir.

 

- Hummm ! C'est vrai qu'elle est belle !

 

Elle se met à la caresser, la masturbe un petit peu, très vite Jocelyn bande, c'est un très bel engin qui est maintenant exhibé.

 

Je me demande ce que je fais dans tout cela, je sens que je vais lancer un traditionnel " bon, je vous laisse ! " et disparaître. Le seul problème c'est que tout cela m'a fait bander comme pas possible, et que je n'arrive pas à me décider à partir. D'autant qu'après s'être enquit de la propreté du membre viril de Jocelyn, Corinne se l'est carrément foutu dans le bec et entame une fellation en règle ! Mon dieu que dois-je faire ?

 

- Tu peux venir Pascal, quand y en a pour deux, y en a pour trois ! Me dit Corinne relâchant quelques instants sa fellation et me sauvant ainsi la mise.

 

Ah ! Si Corinne veut me sucer, ça change tout, je ne vais pas refuser ça quand même ! Me voici près d'eux, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je sors ma propre bite complètement raide, et pour être encore plus à l'aise, je descends un peu mon pantalon et mon slip. Evidemment à côté de la merveille voisine, elle fait un peu figure de candidate suppléante, mais que voulez-vous, on fait ce qu'on peut ! La main de Corinne vient m'asticoter un peu les couilles, avant de la prendre à son tour dans sa bouche ! Elle me fait une sorte de pompage buccale, les lèvres très appuyées, c'est très excitant puis fait pénétrer la verge un peu plus avant pour permettre à sa langue d'entamer une vraie danse autour ! Pas mal, la technique !

 

- Qu'est-ce qu'elles sont bonnes vos bites les gars !

 

Mais je sens bien qu'elle a une préférence pour celle de Jocelyn, c'est elle qui a toutes ses faveurs !

 

- J'ai rarement vu un truc aussi doux, tiens, caresse-la pour te rendre compte ?

 

Hein ? Corinne veut que je caresse la queue de Jocelyn ? Pas bien, non ? Mais je n'ai même pas le temps de réfléchir ou d'avoir des états d'âme, Corinne m'a pris la main et la pose juste là où il faut !

 

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C'est donc dans cette circonstance que je "toucha" (comme disent les Québécois) une autre bite que la mienne, j'avoue que ce n'était pas désagréable à caresser ! Et même que ça me faisait bander !

 

- Elle est douce ! Hein ?

 

J'acquiesçais de la tête avec un petit sourire gêné !

 

- Non, il faut que tu le dises, que tu le dises avec des mots ! C'est important ça va te libérer ! Reprit Corinne.

- Tu veux que je dise quoi ?

- Je veux que tu me répondes !

- Répondre à quoi ?

- Bon on rejoue la scène : un, deux, trois : elle est douce, hein ?

- Oui !

- Mieux que ça !

- Elle est douce !

- Tu sais j'adore ça voir des mecs se caresser, c'est pas si souvent que j'en ai l'occasion !

 

Jocelyn me caresse à son tour, ça ne me dérange pas plus que ça, ça ne m'excite pas plus que ça non plus !

 

- Mais il y a une chose qui m'excite encore plus ! Reprend Corinne, c'est de voir deux mecs se sucer !

 

Il manquait plus que ça ! Un ange passe ! Et c'est Jocelyn qui finit par se lancer, sans doute pour gommer l'effet désastreux de ses atermoiements de tout à l'heure :

 

- Moi je veux bien te sucer ! Me propose-t-il.

 

Je dois manquer de réparties, ce soir, mais c'est encore une fois Corinne qui intervient… brave fille elle va me sauver de cette situation embarrassante :

 

- Je préfèrerais le contraire si ça ne vous dérange pas !

 

Au secours ! Et puis d'abord, pourquoi le contraire ? Je balbutie je ne sais pas quoi, je n'arrive pas à articuler quelque chose de sensé !

 

- Qu'est-ce qu'il raconte ? Demande Jocelyn.

- Je ne sais pas ! Répond Corinne. C'est sans doute l'émotion !

 

Je veux fuir, vite un prétexte ! J'arrive enfin à articuler quelque chose de clair :

 

- Non, je ne peux pas !

- Pourquoi ça n'a rien de difficile ! Me dit Corinne d'un air canaille.

- Mais je ne l'ai jamais fait !

- Il y a un début à tout !

- Je ne peux pas !

- Ça tu l'as déjà dit, on va t'aider, et puis si tu veux, tu auras une récompense.

- Une récompense ?

- Oui si tu veux, je te fais une pipe ! A fond !

- Toute nue !

- Si tu veux ! Allez assez causé, à genoux, maintenant et suce !

 

Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en position, j'ai maintenant ce délicieux morceau de chair dans la bouche et comme si je l'avais toujours fait, je tourbillonne et je gigote ma langue autour, je suçote le gland, je mouille et j'aspire la hampe, j'excite le frein, j'embrasse le méat, et je bande ! Mon dieu que je bande ! Il y a combien de temps que je n'avais pas bandé comme ça !

 

- Laisse-m'en un peu ! Espèce de glouton ! 

 

Elle me retire la bite et suce à son tour ! Je commençais à bien m'amuser, je suis impatient de la reprendre !

 

- Tu y prends goût mon salaud, hein ! Dis-le que tu aimes sucer des bites !

- Ce n'est pas désagréable !

- Non, dis le mieux que ça !

 

Elle m'énerve mais je rentre dans son jeu !

 

- Ben, oui, tu vois, j'aime ça, sucer des bites ! 

 

Il y donc des choses qui sont plus dures à admettre qu'à pratiquer ! La nature humaine est bizarre dès fois. Me voici en train de regloutonner la quéquette de Jocelyn ! Que c'est bon et ma propre bite qui est prête à éclater…

 

Quand soudain…

 

Cracracrac !

 

Horreur ! La porte n'était même pas verrouillée ! Il ne devrait plus y avoir personne à cette heure-ci ! On est en train de faire un truc qui peut nous faire virer de la boite. Une femme en blouse bleue entre, c'est la femme de ménage !

 

- Ne t'arrête pas, on se connaît, c'est une copine, on s'est fait des gros câlins l'autre soir ! Reprend Corinne ! Viens Fernanda, viens voir le spectacle !

- Oh ! mon dieu ! S'esclaffe cette dernière. Des "zomos" !

- Mais non ce ne sont pas des "zomos ", ce sont des bisexuels !

- Bisexouels ? Des petits cochons oui !

- Et puis on s'en fout, c'est excitant !

- Humm c'est vrai, c'est excitant, il en a une belle pine, celoui-là !

 

Evidement celui-là c'est l'autre ! 

 

- Zé peut goûter !

- Pascal, laisse-lui goûter !

 

J'ai toujours été très poli et laisse la place à Fernanda ! Sa blouse a déjà volé, elle n'a plus grand chose en haut, et coince la bite de Jocelyn entre ses deux gros seins lui faisant une véritable branlette espagnole ce qui est un comble pour une portugaise ! A chaque remontée de la bite entre ses globes elle l'asticote du bout de la langue. Le Jocelyn ne parvenant plus à se contrôler, la prévient mais un peu tard qu'il va décharger et notre petite femme de ménage reçoit tout en plein visage !

 

Elle ramasse le sperme et s'en étale sur les seins qui prennent alors un aspect brillant très agréable visuellement, je lorgne dessus, et elle s'en aperçoit évidemment !

 

- Tu veux faire pareil ?

 

Bien sûr que je veux faire pareil ! Me voici coincé entre les seins de la belle ! Et tandis qu'elle me ramone, je sens une main sur mes fesses, ce n'est pas celle de Jocelyn qui épuisé est allé s'asseoir, le doigt de Corinne est à présent rentré carrément dans mon cul et me le masse d'une façon bizarre mais qui n'a rien de désagréable. Je ne tarde pas à éclater à mon tour !

 

- Et maintenant qui c'est qui s'occupe de moi ? Demande Fernanda !

 

Corinne la prend par la main, j'ai la tête qui tourne, trop de choses à la fois, je fais couler de l'eau pour me laver le sexe et pour m'en asperger le visage, je ressors à moitié groggy, Fernanda et Corinne sont sur la moquette en soixante-neuf en train de se bouffer le minou C'est du délire ! Je m'approche de Jocelyn, en plein coup de pompe !

 

- Ça va, mon vieux ? Me demande-t-il.

 

Je m'étonne de cette soudaine grande familiarité !

 

- C'est dingue !

- Ça t'a plus, on dirait !

- Ben oui, je ne vais pas te mentir ! Mais, je m'attendais pas à ce que ça aille jusque-là ! 

- Ben tu vois ! Seulement il y a un petit problème ! Précise-t-il.

- Un problème ?

- Je te dois la vérité !

- La vérité !

- C'était une mise en scène ! L'autre fois à la cantine, j'ai senti ton trouble, j'en ai parlé avec Corinne. Elle m'a alors dit que des mecs comme ça, il y en avait plein, mais que seule une femme pouvait débloquer la situation. Alors je l'ai mise au défi d'y arriver ! Elle m'a affirmé qu'elle en était parfaitement capable ! C'est une sorcière, cette nana !

- Tout était combiné alors ?

- Mais non pas tout, et sûrement pas l'arrivée de la femme de ménage. Non juste le début, je devais te demander devant elle de me la tenir, mais c'est tout !

- Ouais, bon je n'ai plus qu'à prendre ça du bon côté, ça aura au moins été instructif et pas désagréable !

 

Je ne sais pas ce que m'a répondu Jocelyn mais ça a été couvert par le cri de jouissance de Fernanda suivi presque aussitôt par celui de Corinne…

 

Bon, cette fois je vais partir pour de vrai ! 

 

- Où tu vas ? Demande Corinne !

- Je rentre... pour de vrai cette fois.

- Euh, tu ne pourrais pas téléphoner chez toi et dire que tu fais nocturne, on irait bouffer ensemble et après je vous emmène chez moi, j'aimerais bien que vous me sautiez tous les deux et surtout j'aimerais bien vous voir aller encore plus loin tous les deux !

- Ça aussi c'est combiné d'avance ? Mais pas de bol, je ne marche plus et de toute façon ça ne me tente pas du tout !

- C'est malin ! Mais pourquoi tu lui as dit ? Rouspète alors Corinne en regardant Jocelyn.

- Je ne sais pas, ça me gênait cette situation ! Répond-il 

- Ça te gênait ou tu avais peur de perdre ton pari ?

 

Oh, là, ils vont s'engueuler ces deux-là, manquait plus que ça ! Et puis c'est quoi cette histoire de pari ? C'est nouveau ça encore ?

 

- Je n'y ai même pas pensé ! 

- Menteur ! Tu devrais faire attention, tu ne sais pas que je suis une sorcière ?

- Si justement !

- Et tu sais ce qu'elle va faire la sorcière !

- Ne surestime pas tes possibilités !

- Regarde ! Répond simplement Corinne ! Puis elle m'interpelle " Pascal ! " alors que j'allais actionner l'ouverture de la porte

- Oui ?

 

Elle me regarde dans les yeux ! Elle sourit, elle est craquante !

 

- Maintenant tu sais la suite, c'est un pari, d'accord ?

- Ben, oui !

- Je voudrais simplement que tu m'aides à le gagner !

- Alors d'accord !

 

Eddy Stokien (Décembre 2002)

 

 

FIN

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Vendredi 3 mai 2002 5 03 /05 /Mai /2002 09:00

Charmant Armand

par Eddy

 

Gaystamp

 

Jean-Luc D est un programmeur de génie, grand spécialiste des simulations de vol, il a cru ensuite faire fortune en se lançant dans la conception de logiciel de gestion et de stock. Cela a bien marché... tellement bien qu'il a fallu qu'il s'entoure de collaborateurs pour faire face à la demande. Et JLD Corporate est maintenant une petite entreprise de dix personnes. C'est là que je travaille !

 

Qui je suis ? Vincent, la quarantaine, un peu dégarni, lunettes, moustaches... Classique, quoi !

 

En matière de sexe, je suis hétéro pratiquant, et sinon très ouvert (mais uniquement en théorie). Pas mal obsédé quand même, je pense que le sexe est, avec la bouffe, l'un des grands plaisirs de l'existence, et j'aime en rêver, j'aime en user. Je fantasme aussi beaucoup, j'aime les femmes, leur visage, leur silhouette, leur poitrine (ah ! les poitrines) leurs fesses, et même leur voix...

 

Bon, notre patron, donc JLD est sans doute un programmeur de génie, mais il s'est révélé un gestionnaire bordélique, improvisateur, merdique pour tout dire (sans doute en vertu du fameux principe de Peter) Les logiciels sont commercialisés trop tôt, les tests sont faits n'importe comment, il n'y a pas de politique de maintenance claire, la SAV ne marche pas bien. Bref ça ne va pas du tout. On lui a dit à JLD, mais décidément l'organisation, ce n'est pas son fort ! Et puis ce qui devait arriver arriva ! Un logiciel de stock spécialisé dans les marchands de vins se met à buguer ! Coups de fil des utilisateurs, grogne générale. Le concepteur du programme n'est plus dans la boite, et refuse de se déplacer même contre une prime substantielle. Pas trente-six solutions : Ou bien on met en place un plan de catastrophe, sachant qu'il n'y a pas assez de monde dans cette boite pour faire face au problème. Ou alors on ignore le problème, rendant à terme la faillite de la boite inéluctable….

 

On s'est donc réunis, pas mal de blablabla, mais on prend la décision de mettre trois personnes à temps plein sur le problème, d'abord pour corriger les codes, puis ensuite pour aller installer les correctifs chez tous les clients. Au bout d'une journée la conclusion devient limpide : on n'est pas encore assez, alors on embauche trois intérimaires, et comme ça on travaillera par équipe de deux

 

Et l'histoire peut commencer, et je vous le promets, on va essayer de ne (presque) plus parler d'informatique.

 

Nos trois intérimaires arrivent, deux hommes et une femme. Pas mal la nana, mais qui va déterminer la composition des équipes ? Bien sûr c'est ce con de JLD ! La fille fera donc équipe avec Luc. Tant pis pour moi, je récolte Armand, j'ai toujours eu beaucoup de chance !

 

Il est comment dire, particulier, Armand, les traits très fins, presque féminins, pourtant on ne peut pas dire qu'il soit vraiment efféminé. La voix est virile, la tenue classique, banale même. Il doit tout simplement être né comme ça. Ça n'empêche pas les gens de faire des réflexions derrière son dos, dès qu'on est un peu différent en ce bas monde, on se fait vanner… Mais ça ne dure pas, d'autant que rien dans son attitude ne semble ambiguë, au contraire on le surprend même à dévorer des yeux la belle intérimaire.

 

Armand n'est pas très sociable, pas de café, pas de participation aux conversations…. le midi il ne vient pas manger avec nous, c'est son droit, il m'intrigue quand même, je ne sais pas si on peut dire de lui qu'il s'agit d'un bel homme ! Tout cela n'est qu'une question de goûts et de critères, en tout cas on est loin des chippendales ou des trous du cul certifiés " Berverly hills " En tous cas il me fait quelque chose, je ne sais pas trop quoi d'ailleurs, mais il me fait quelque chose. Alors parfois je me surprends à le regarder, ça doit être inconscient je ne peux pas m'en empêcher, il va falloir que je me maîtrise, si mes collègues s'en aperçoivent, je vais me faire charrier, et puis si lui s'en aperçoit... Mais ça c'est déjà fait, trois ou quatre fois il m'a répondu par un petit sourire qui certes éclairait son visage, mais qui ne signifiait pas grand-chose

 

Du point de vue professionnel il se révèle très efficace, les autres aussi d'ailleurs, à ce point qu'au bout de trois jours, on avait bien avancé et qu'on décide de faire un petit pot entre nous pour souffler un peu. Armand y participe, mais c'est de la participation passive, il est désespérant… Quant à JLD, il ne prend ni la peine de nous dire un petit mot d'encouragement, ni le temps de venir trinquer avec nous ! Une vraie tête à claque !

 

Le quatrième jour, tout est prêt, on décide d'entamer la seconde phase : la visite chez les clients. Le premier jour on emmènera les intérimaires et après on les laissera faire les visites tout seuls. Bien sûr on commence par les clients sensibles : 

 

Et nous voici ce jeudi matin dans le métro, Armand et moi : direction la Ste Martin Export, un client chiant au possible. L'objectif n'est même plus de garder la relation mais d'éviter les poursuites judiciaires dont ils nous avaient menacées. La structure informatique du client étant assez compliquée, on a prévu carrément la journée.

 

A 10 heures, on arrive chez le client ! Surprise, l'accueil est très courtois, on nous explique que notre interlocuteur habituel est en déplacement. Tant mieux, non seulement celui-ci est très correct, mais il comprend tout ce qu'on lui raconte du premier coup. On fait les rectifs sur une machine, et alors qu'on s'apprêtait à le faire sur les autres, il nous indique que son responsable informatique fera la mise à jour en réseau, et nous remercie et blablabla. Mission accomplie. Il est 11 heures et demi.

 

On reprend le métro !

 

- Vous faites quoi ? Demandais-je à Armand !

- Ben je vous suis, je suppose qu'on va faire un autre client, non ?

 

Je n'en ai pas la moindre intention, mon travail de la journée est terminé. Avec une autre ambiance dans cette boite, je serais effectivement rentré pour travailler ou je serais reparti en clientèle. Mais là, non, et de toute façon personne ne le saura. J'explique ma position à Armand. J'espère qu'il ne va se mettre à faire du zèle. Non, il me dit qu'il comprend ma position. J'ai des courses à faire, je lui explique que je vais me diriger vers le forum des halles !

 

- Moi aussi, je vais par-là !

 

Bon je vais me le farcir pendant un quart d'heure, ce n'est pas un problème. Je n'essaie pas de lancer la conservation, ça ne sert à rien, il ne doit pas savoir causer et il se plonge dans son agenda. Je l'observe, il a quelque chose de trouble, de troublant même, des idées bizarres envahissent mon esprit, je les chasse, ça m'énerve ! Il lève un moment les yeux, nos regards se croisent, il me sourit. Hein ! Pourquoi me sourit-il ? Là, maintenant ? Ça ne dure pas, ce n'était que l'affaire d'une seconde, je lui ai répondu aussi d'un sourire comme ça par instinct, il replonge dans son agenda et mes idées bizarres reviennent. N'importe quoi ! J'évite de le regarder, s'il me refait un sourire je vais me trouver con, mais je ne peux pas, c'est un aimant ce mec, il m'attire sans que je sache dire pourquoi ! Et hop, nouveau sourire, je lui réponds mais je ne sais pas comment il va l'interpréter celui-ci, c'est presque un sourire nerveux.

 

J'essaie de trouver un dérivatif, mais je ne sais pas trop, je ne vais quand même pas ouvrir ma sacoche pour en sortir un journal, ce n'est pas très correct… Je fais alors semblant de m'intéresser à l'itinéraire des stations que je connais bien sûr par cœur, mais je ne peux pas faire ça indéfiniment, je me tourne à nouveau vers Armand, il ne regarde plus son truc, et aussitôt nos regards se croisent… Qu'est-ce qu'il va m'inventer à présent ? 

 

Je le vois alors ouvrir la bouche de façon bizarre, la refermer aussitôt, se mordre les lèvres, fermer les paupières, porter une main sur son cœur ! Voilà qu'il nous fait un malaise !

 

- Oh, ça ne va pas ?

- Si, si !

- Qu'est-ce qui vous arrive ?

- Attendez, une seconde, je vais vous expliquer !

 

Je jette un coup d'œil circulaire, si parfois un toubib ou une infirmière ou tout simplement quelqu'un qui ait des notions de secourisme pouvait être là ! Je t'en fous, tout le monde s'en fiche ! 

 

- J'ai des problèmes cardiaques ! Me dit Armand ! Je prends des médicaments tous les jours, ce matin je les ai oubliés.

- Vous n'en avez pas sur vous ?

- D'habitude, j'en ai, mais pas aujourd'hui !

 

Je ne cherche pas trop à comprendre.

 

- Ça va aller maintenant ?

- Je ne sais pas, je peux vous demander un service ?

 

Je ne vais quand même pas dire non !

 

- Bien sûr !

- Si vous pouviez m'accompagner jusque chez moi, parce que si je tombe dans les pommes, on peut très bien me laisser crever !

- Bon d'accord !

 

On change de métro, je le suis, ce n'est pas trop loin. Il est toujours aussi peu bavard. On sort, on arrive en bas de chez lui ! Il me propose de monter chez lui prendre un verre.

 

- Je vous dois bien ça !

- C'est que…

 

En fait, j'ai peur que ça s'éternise, ce petit détour m'a éloigné de mon but et en plus je commence à avoir sérieusement faim. 

 

- S'il vous plait !

 

Voilà qu'il m'implore à présent, bon j'accepte de toute façon avec un zouave qui parle aussi peu, ça ne devrait pas durer très longtemps.

On prend l'ascenseur. C'est un petit appartement restauré, pas mal, il me fait asseoir, et revient avec une bouteille de whisky !

 

- J'ai que ça, vous aimez le whisky !

- Pas de problème !

- Je vais voir si j'ai un paquet de cacahuètes

 

Je scrute un peu les lieux pendant son absence, probablement célibataire, mais ce n'est pas sûr...

 

- Voilà, j'ai pris mes médicaments ! 

 

Il s'est passé une robe de chambre par-dessus ses vêtements ! Il ne fait pourtant pas si froid que ça ! On échange deux, trois mots anodins en buvant notre apéro et puis il m'annonce :

 

- Normalement, je devrais prendre un bain chaud quand ça m'arrive, mais j'évite de prendre des bains, c'est pas très sécurisant quand on est seul !

 

Je le vois venir, il va me demander de rester là pendant qu'il prend son bain ! Moi qui pensais passer un petit après-midi peinard !

 

- Si vous pouviez…

- Ouais, j'ai compris ! Vous pouvez compter sur moi !

- Merci, merci beaucoup, je vais me dépêcher, ça ne devrais durer que cinq minutes.

- Vous souhaitez que je reste dans la salle de bain pendant ce temps-là ?

- Oui, et après je vous libère, ça devrait aller !

 

Du coup, il se lève, il avance, constate que je ne le suis pas, pile :

 

- Venez c'est par-là !

- D'accord, je vous rejoindrais quand vous serez dans le bain, vous m'appellerez !

- Venez ce sera plus simple, si ça vous gêne de me voir à poil, on se retournera, ce n'est pas un problème.

 

Je ne vois pas bien ce que sa solution a de " plus simple ", mais comme je ne vois pas non plus quoi lui opposer, je m'incline.

 

Il a des choses qui se remarquent de suite, et mon premier coup d'œil dans la salle de bain me renvoie une surprise : j'aurais juré l'animal célibataire, ou alors "pacsé" avec un mec ! Et bien non, chaque coin de cette salle de bain respire une présence féminine, des produits de beauté, des machins pour se mettre dans les cheveux, un tube de rouge à lèvres, des brosses qui ne font vraiment pas garçons... et même des rasoirs spécial ladies ! Je n'en reviens pas !

 

- Vous n'habitez pas seul ?

 

Ça m'a échappé, j'ai sorti ça comme ça, un peu con comme réflexion !

 

- Si, pour l'instant !

 

Je ne cherche pas trop à analyser cette réponse énigmatique, d'autant que notre Armand vient à présent d'ôter sa chemise, il a le torse complètement imberbe, et ses tétons sont très bruns avec les bouts particulièrement développés. Troublant, ce mec ! Trop troublant ! Et il s'apprête à présent à faire tomber son pantalon, il est possible que le slip tombe avec... Je crois donc stratégique de me retourner. Au bout de quelques instants je l'entends pénétrer dans la baignoire !

 

- Vous pouvez vous retourner, je suis dans l'eau !

 

Je le fais ! Et me voilà piégé ! Ça m'apprendra à faire les choses sans réfléchir ! Il était pourtant bien évident que la baignoire n'avait matériellement pas eu le temps se remplir suffisamment ! Le Armand est bien couché dedans, n'empêche que j'ai la vision de son corps en entier et que sa quéquette, et bien j'en ai comme qui dirait plein la vue ! Rien d'exceptionnel d'ailleurs, une bonne et honnête quéquette ! Mon dieu qu'est-ce que je raconte ? Je commence à me demander ce que je fabrique ici ! Je fais semblant de regarder ailleurs, mais quand quelque chose vous attire, c'est difficile de rester tranquille, alors hop un petit coup d'œil et j'en suis à ne plus savoir si je souhaite que l'eau aura assez montée pour me cacher sa virilité ou le contraire ! En fait si l'eau n'avait pas assez monté, sa quéquette elle me paraissait avoir grandi depuis ma première vision ! Est-ce que l'animal se mettrait à bander ? Et qu'est ce qui le ferait bander, d'abord ? Je ne sais plus ou me foutre ! Il faut que je m'échappe d'ici ! Dès qu'il sera sorti de l'eau, je m'enfuis...

Alors j'attends, il m'avait dit que ce ne serait pas long, effectivement il se savonne, il se frictionne, il ne parle pas, moi non plus, et cette fois la mousse a rendu son bain pudique... pas pour longtemps !

 

- Je vais me rincer, je ne voudrais pas vous éclabousser, mais ne vous éloignez pas, et après je vous libère c'est promis !

 

Tout en disant cela, Armand s'est relevé dans la baignoire, il est maintenant complètement nu devant moi, il me sourit, je ne peux m'empêcher de regarder sa bite à moitié bandée. C'est presque à regret (Oui ! Presque à regret, je l'avoue) que je gagne le couloir.

 

- Oh la la ! J'ai froid, ça ne va pas très bien !

 

Qu'est-ce qu'il nous fait encore ? Il est sorti de la baignoire, et a eu la délicatesse de placer une serviette éponge sur sa virilité !

 

- Ça ne va pas ?

- Pas terrible, je vais enfiler un peignoir, vous pouvez me le passer, juste derrière vous, le jaune, là !

 

Il enfile le machin mais sans le fermer, il tire un petit tabouret, s'y assoit, sa serviette est tombée, le voici devant moi, la bite à l'air.

 

- Je ne voudrais pas abuser, mais je peux vous demander une dernière chose ?

 

Je m'attends au pire !

 

- Allez-y !

- Si vous pouviez me frictionner ?

- Vous frictionner ?

- Oui ! Pour me réchauffer !

- Ah ! Bon ! Oui bien sûr !

 

Je vais pour passer derrière lui pour le bouchonner, je lui frotte le dos par-dessus son peignoir, ça a l'air de lui faire du bien !

 

- Ça réchauffe, un petit peu devant pour finir ! quémande-t-il au bout de quelques instants.

 

Heu ! Je fais comment ? Il perçoit mon trouble !

 

- Avec la serviette !

 

C'est moins évident, je lui tamponne le torse encore mouillé afin de l'essuyer, j'ai ses tétons à quelques centimètres de moi, je deviens fou. Que ce cirque s'arrête, bon dieu, mais qu'il s'arrête ! Je m'amuse comme si cela était involontaire à repasser plusieurs fois la serviette sur son téton, mais j'arrête vite ce jeu car voilà qu'il pousse de petits soupirs de satisfaction ! Je suis véritablement en train de perdre la boule !

 

- En bas !

 

Où ça en bas ? Un coup sur le ventre... Mon dieu ! Il bande de plus en plus... Un coup sur les cuisses. Ma serviette s'approche dangereusement de son sexe ! J'arrive à me maîtriser. C'est le moment ou jamais : Je cherche une phrase intelligente qui me sorte de ce guêpier, sinon, je ne me contrôle plus et je fais faire une grosse bêtise ! Elle ne sort pas, la phrase magique, je regarde ma montre, geste lâche par excellence.

 

- Je ne vous trouble pas quand même ? Demande-t-il, interrompant du coup mes tentatives

- Euh, non ! N'ayez crainte !

 

En fait, je dis n'importe quoi !

 

- Peut-être un petit peu quand même ?

 

Il lit dans mes pensées ou quoi, l'énergumène ? Il est là à me regarder, avec son petit sourire énigmatique ! Qu'est-ce qu'il cherche ? Je vais craquer...

 

- Je crois que je devrais partir, maintenant !

 

Je ne sais pas comment j'ai fait pour sortir une phrase aussi courageuse !

 

- C'est ce que dit une partie de vous-même, l'autre partie n'est peut-être pas d'accord ?

 

Et en disant cela il prend ostensiblement son sexe dans sa main et se le caresse ! Au moins c'est clair ! 

 

- Je...

- Libère-toi, tu en meurs d'envie !

- Je ne sais pas !

- Si tu t'en vas, tu vas t'en vouloir, il ne faut jamais refouler ses envies !

- On pourra toujours se revoir !

- Touche-moi la bite, juste un peu, juste un peu, et après je te laisse partir !

- Et si je ne fais pas ?

- Tu en meurs d'envie, je te dis !

 

C'est pas vrai, il cause… Et en disant cela il me fout carrément la main à la braguette constatant que là aussi les choses ne sont pas tout à fait sages ! J'ai du coup perdu toute résistance, ma main a remplacé la sienne sur son pénis que je branlotte plus négligemment qu'hardiment. Mais n'empêche que me voilà avec une bite dans la main, et que je ne m'en porte pas plus mal ! En plus je bande comme un cerf ! Ça va m'emmener où, cette histoire-là ? 

En fait j'ai basculé, basculé parce que je suis maintenant prêt à faire un certain nombre de choses, sans que tout soit vraiment très précis. Mais il y a une chose qui m'obsède depuis quelques secondes, une chose que je sais que je vais concrétiser de suite. Cette bite est trop belle, elle me nargue à bander comme cela devant moi, j'ai envie de la chouchouter, de la cajoler, de l'embrasser ! J'ai envie de l'embrasser, je le fais, un petit bisou sur la verge, deux petits bisous, trois petits bisous, je descends sur les testicules, mais ça m'intéresse moins, je remonte, je m'approche du gland, je l'embrasse aussi, plusieurs fois, et puis je m'enhardis, un petit coup de langue ! Putain ce n'est pas possible, dans un instant je vais sucer cette queue ! Je lèche, je lèche avec de plus en plus d'évidence. Je ferme les yeux, je suis prêt pour le grand saut ! Et gloups... j'ouvre la bouche et je suce comme si je l'avais toujours fait, et l'autre qui me tient la tête, dès fois que j'ai des regrets… non des regrets je n'en ai pas, c'est trop bon. La seule chose qui me taraude c'est la crainte qu'il m'éjacule en plein gosier, je ne le souhaite tout simplement pas. Il faut que je trouve le moyen de me dégager pour le lui dire, je l'abandonne un instant, il interprète mal mon geste, et se redresse :

 

- Viens, on va aller dans ma chambre, on sera mieux !

 

Je le suis comme un zombi, c'est que j'ai encore envie de le sucer, moi ! On s'arrête en plein milieu de la salle à manger. Pourquoi ?

 

- Déshabille-toi ici, tu n'as qu'à mettre tes affaires là !

 

D'accord, je me déshabille, et je dépose mes affaires " là " 

 

- Hum… je te fais de l'effet, on dirait ! Dit-il

- On ne peut rien te cacher !

- Je te plais alors ?

- Oui !

- Mais attends, je ne t'ai pas montré mes belles petites fesses, regarde comme elles sont mignonnes

 

 Sacré Armand, comme il cachait bien son jeu ! Il est là qui se retourne et me montre son cul, il est glabre comme tout son corps d'ailleurs à l'exception de son pubis. Je vais pour aller lui embrasser ce trop ravissant fessier, mais raté, Armand s'est retourné, s'approche de moi, s'approche encore... Il ne va pas... si… il va le faire... son visage s'approche du mien, il quémande un baiser. J'ai un mouvement de recul !

 

- Je ne te plais pas alors ?

- Si, si, mais allons-y progressivement !

- Tu n'as jamais embrassé d'homme de ta vie ?

- Ben, non ?

- Et des travestis ?

- Non plus !

- Et à choisir ce serait plus facile avec un homme ou avec un travesti ?

- Peut-être avec un travesti, mais je ne suis sûr de rien !

- Allez viens, on va arranger ça ?

 

On va arranger quoi ? Il retourne dans la salle de bain, je n'y comprends plus rien, je le suis à poil !

Il attrape une perruque blonde et bouclée et se la coiffe sur la tête ! Il se regarde dans le miroir, fait mine de s'admirer !

 

- Hum pas mal comme ça ! Qu'en penses-tu ?

- Ça te va pas mal, c'est vrai !

- Attends, tu n'as rien vu !

 

Et le voilà qui se met du rouge à lèvres, puis il se maquille carrément le visage avec une sorte de base qu'il recouvre ensuite de fond de teint, il achève la séance par un peu de mascara sur les sourcils. Décidément je n'avais rien vu venir, je suis lourd parfois, moi qui croyais qu'il vivait avec une copine !

Il se tourne alors vers moi, je n'en peux plus, je craque pour de bon, mon érection perdure et quand il me réclame à nouveau un baiser, je lui laisse le chemin de mes lèvres, et tandis que nos langues dansent, nous nous caressons mutuellement nos corps. Il a la peau douce Armand, trop douce, je lui pétris ses petites fesses de mes doigts.

 

Lui aussi s'intéresse à mes fesses, mais il n'y reste pas, il parvient à ramener ses doigts devant mon torse, il cherche mes tétons, les agacent un petit peu me provoquant ainsi un incontrôlable frisson, puis sans crier gare, il me les serre entre le pouce et l'index. Ah ! Le salaud il a trouvé ma zone érogène, et il sait bougrement bien s'en servir, mais c'est que ça ne va pas se passer comme ça, il s'est légèrement reculé dégageant ma bouche, je lui rends la pareille, œil pour œil, dent pour dent, en l'occurrence ce serait plutôt téton pour téton, et nous voilà en train de nous livrer à une partie de "pince-nénés" tout à fait étonnante, à ce point que nos bites n'en peuvent plus, nous les faisons se rapprocher et légèrement coulisser l'une sur l'autre. Cette fois c'est moi qui souhaite l'embrasser, il ne se dérobe pas, mais ne prolonge pas non plus, le voici qui se baisse, je le retrouve entre mes jambes, prêt à me sucer.

 

Bon dieu quelle pipe ! Sans doute jamais je n'avais été sucé de la sorte, il commence doucement par une espèce de mouillage lingual, pour ensuite continuer par une série de va-et-vient par lesquels il s'arrange pour que la peau du prépuce vienne frotter contre ses lèvres. Et comme si ça ne suffisait pas, de ses mains levées vers mon torse, il continue à me triturer le bout de mes seins. C'en est trop je sens que je vais jouir, je le luis dis ! Mais apparemment il s'en fout et quand je décharge dans sa bouche il ne se dégage pas, y recueillant tout ou presque. La jouissance a été brutale, intense, j'ai du mal à reprendre ma respiration. Finalement je suis content de cette petite séance, mais un peu frustrée de la savoir (provisoirement ?) terminée

 

- Ça va ? Qu'il demande ?

- Oh ! Oui, ça va ! Je dois être un peu fou, mais je ne regrette rien !

 

Je me demande ce qu'il faut que je fasse, je resterais bien d'autant qu'il n'a pas joui ! Je l'interroge du regard, il me répond :

 

- On va souffler un peu... et après... 

 

Il laisse volontairement sa phrase en suspens.

 

- Et après quoi ?

- Après tu vas voir ton cul !

- Non pas ça !

- T'inquiètes pas, je ne vais pas te violer ! Bon, en attendant j'ai la dalle, tu veux qu'on casse la croûte ensemble ?

- Pourquoi pas ? Je te paye le restau si tu veux !

- Hum, c'est pas une mauvaise idée, mais le midi je n'ai pas une grande faim, par contre ce soir j'accepte avec plaisir !

 

Bon, pourquoi pas en effet, vu où en est mon ménage, je n'ai aucun problème pour me libérer.

 

- Ça te dirait une grosse salade à midi ? Reprend-il.

 

Allons-y pour la salade, pour ma part j'aurais préféré plus consistant, mais ce n'est pas bien grave. Je vais pour me rhabiller, mais Armand trouve qu'on est très bien à poil. Si ça peut lui faire plaisir ! Je vais donc l'aider à la préparer, sa salade, mais avant je lui précise qu'il faut que j'aille pisser.

 

- Je peux regarder ?

- Regarder quoi ?

- Te regarder pisser !

 

Voilà autre chose !

 

- Si tu veux !

- Ça m'excite les jeux de pipi, pas toi ?

- Euh ! entre hommes et femmes c'est marrant...

Aïe ! J'ai fait une gaffe !

 

- Et alors je ne suis pas ta petite femme en ce moment ?

 

Drôle de femme qui rêve de me sodomiser, j'ai du mal à tout suivre dans les délires d'Armand.

Je ne sais pas trop quoi lui répondre.

 

- Bon je te laisse-y aller tout seul, mais la prochaine fois, j'aimerais bien que tu me pisse dessus ça me fera plaisir !

 

Il est vexé ou quoi ? Mais si c'est le cas, j'en suis contrarié !

 

Je reviens, il est en train de remuer la salade le cul à l'air, je lui fous mes mains aux fesses, il se laisse faire, il est content, je suis heureux qu'il ne me fasse pas la gueule ! Ce que je voudrais bien savoir c'est ce qu'il me trouve, je n'ai absolument rien d'exceptionnel, je suis même d'une banalité confondante.

 

- Je voulais te demander ? Commençais-je.

- Oui ?

- A partir de quel moment tu as su que ça aller tourner en sexe, cette affaire ?

- Mais depuis le début, cher ami !

- Comment ça depuis le début ?

- Je suis très joueur, et parfois cela m'amuse d'essayer de savoir pourquoi certains mecs me regardent ! J'essaie de savoir si c'est de l'hypocrisie, ou alors parfois je me dis, tiens celui-là il ne dirait peut-être pas non ? Alors je joue, je me fais des petits scénarios, je suis très femme sur ces coups-là !

- Ton malaise, c'était du pipo alors ?

- Non, j'étais pas très bien, j'ai des réels problèmes cardiaques, mais disons qu'après j'en ai profité.

 

Un peu dépité quand même !

 

- Je n'étais qu'une cible alors ! Enfin ce n'est pas grave, je me suis bien amusé !

- Mais non couillon, tu n'es pas qu'une cible, je n'aurais pas fait ça avec quelqu'un envers lequel je n'aurais eu aucune sympathie ! Et viens donc m'embrasser au lieu de dire des conneries.

 

On s'est mangé la salade, on a causé de choses et d'autres, le mec était intéressant, très cultivé, on est resté une bonne heure à table, on était pressé ni l'un ni l'autre.

 

- Tu veux un yaourt ? me demande-t-il

- Un yaourt ? Non je n'ai plus faim !

- Tu aimes ça ou pas ?

- Disons que j'en mange, mais je t'assure, je n'ai plus faim.

- Mais si tu vas voir ! J'ai cerise, abricot, framboise, qu'est-ce que tu préfères ?

- On va dire cerise !

 

Armand est gai comme un pinson, quelle différence avec le jeune homme taciturne et limite asocial penché toute la journée sur ses lignes de programmes ! En plus, je suis sous le charme, la féminisation de son visage est assez extraordinaire, je le regarde avec un air ému ! Tiens en ce moment j'ai envie de l'embrasser. ! Il se lève, se dirige vers le frigo en sifflotant, il dandine un peu (beaucoup) des fesses ! Il m'excite, il m'excite ! Il prend un yaourt... Pourquoi un ? Et pas deux ? Il l'ouvre ! Il est gentil j'aurais pu le faire tout seul ! Le pose près de l'évier ! Qu'est-ce qu'il fabrique ? Il se passe les mains à l'eau et se les essuie, puis plonge son index dans le yaourt et le dirige vers ma bouche. Ah c'est ça le jeu ? Bon, si ça lui fait plaisir ! Je m'amuse donc à lécher et à sucer son doigt, j'espère qu'il ne va pas me faire avaler le pot entier de cette manière-là ! 

Armand replonge son index, puis l'autre index et cette fois il s'enduit le bout de ses seins de yaourt. Hum voilà qui devient beaucoup plus amusant…

 

- Suce !

 

Ben, bien sûr que je vais sucer, s'il ne me l'avait pas demandé, je l'aurais fait quand même… Je lui lèche le téton, qui durcit sous ma langue, je rebande progressivement pendant ce traitement mais sans doute pas aussi rapidement que lui, qui commence à gémir sous mes caresses buccales. Je prolonge mes léchages et mes suçons. Armand pendant ce temps se badigeonne la biroute avec le yaourt. Il se figure peut-être que je ne le vois pas ! Gros coquin, va ? J'attends qu'il ait fini d'étaler tout ça, et je plonge ! Quel régal ! Quand je pense que je me suis privé de ce genre de plaisir pendant des années ! Je suce, je lèche, je n'arrive pas à me rassasier, c'est trop bon ! Je suis excité comme un pou. Cela ne m'empêche pas d'être conscient, je sais très bien où peut m'entraîner cette nouvelle séance ! Bizarrement je ne rejette plus totalement cette éventualité, mais je me dis que si je pouvais l'éviter ce serait aussi bien ! Alors mon plan est tout simple, je vais le faire jouir avec ma bouche, et tant pis s'il éjacule dans mon gosier, au moins aurais-je ainsi (peut-être) échappé à la sodomisation de mon petit trou !

 

Mais je t'en fiche, c'est qu'il a de la suite dans les idées, Armand ! 

 

- Arrête-toi un petit peu !

 

J'aurais dû ne pas l'entendre, mais ce n'est pas mon genre, je stoppe, il se recule un tout petit peu, simplement pour se mettre un instant hors de ma portée.

 

- Je vais essayer de te prendre ? D'accord ?

 

J'essaie de tergiverser.

 

- Euh, peut-être une autre fois ?

- Qu'est-ce que tu en sais s'il y aura une autre fois ? Il ne faut jamais laisser passer les occasions !

 

J'ai alors l'idée de biaiser et d'aborder le problème sous un tout autre angle !

 

- C'est curieux que tu veuille me faire ça, j'aurais plutôt pensé le contraire !

- Mais l'un n'empêche pas l'autre ! Et si tu veux nous en discuterons tout à l'heure… Bon, écoute-moi, on va juste essayer, je vais y aller le plus doucement possible, j'ai quand même un peu l'habitude… Si tu me demande d'arrêter, j'arrête aussitôt !

 

Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Bien sûr que je peux refuser, mais bon… et comme s'il était sûr de ma réponse, le voilà qu'il enfile un préservatif

 

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- On fait ça ou ?

- Ici, si tu veux, tu vas te tourner et te pencher sur la table. Allez, ferme les yeux et pense aux petits oiseaux. Dans cinq minutes tu en redemanderas !

- Ça m'étonnerait ! Répondis-je, mais in petto !

 

Je sens quelque chose de froid sur mon anus.

 

- C'est du gel ! C'est pour que ça glisse mieux ! 

 

Je sens quelque chose rentrer, ce n'est quand même pas déjà… non ce n'est qu'un doigt parti en avant garde mais qui ne reste pas. Le gland encapoté s'approche alors de mon orifice.

 

- Ouvre-toi, tu auras peut-être un tout petit peu mal, mais essaie de ne pas en tenir compte, après ça ira mieux !

- OK, mais si je te dis d'arrêter, tu t'arrêtes !

- Je te le promets !

Ça pousse, ça pousse, ça force, ça passe un peu ! Drôle de sensation ! Ça passe encore un peu plus !

 

- Aie !

- T'inquiètes pas mon biquet, ça va aller !

 

Voilà que je suis son biquet à présent ! Il s'enfonce encore un peu plus !

 

- Aie, aie, aie

- Détend toi, encore un peu et c'est bon

 

Il s'enfonce encore. J'ai carrément sa bite dans le cul ! La douleur se calme, et ferait plutôt place à une certaine gêne, mon organisme paraît contrarié de la présence de ce corps étranger… Mais voici qu'Armand commence de petits mouvements de va-et-vient, curieuse sensation ! C'est ça, se faire enculer ? Pas de quoi grimper aux arbres ! Il accélère ! Des frissons commencent à me parcourir le corps. C'est finalement pas désagréable ce truc ! Mais bon… Il continue !

 

- Ça va !

- Oui, c'est bon !

 

J'ai dit " c'est bon " ? C'est vrai que ça devient bon !

 

- Alors s'est bon de se faire enculer ?

- Pour l'instant ça va !

 

Armand s'agite de plus en plus, il accélère à ce point que des ondes de plaisir me traverse le corps à plusieurs secondes d'intervalles, puis après cinq minutes de ce régime, soudain il s'affale sur moi, il a jouit, il se retire.

 

- Super ! Dit-il. Tu vas avoir un peu mal au cul une heure ou deux, c'est normal…

 

Il s'était bien gardé de me le dire avant, le zigoto !

 

- Tu veux boire quelque chose ? Coca, bière ?

 

On se sert une bière, qu'on écluse vite fait !

 

- On va inverser les rôles maintenant !

 

Ah ! Je n'avais pas vraiment prévu cela, c'est qu'il est insatiable Armand ! J'aurais préféré une bonne pipe, mais après tout pourquoi pas ?

J'ai donc sodomisé Armand, il m'a proposé alors de faire une petite sieste vingt minutes. En fait, on a roupillé deux bonnes heures, et encore c'est lui qui m'a réveillé en me caressant la verge du bout du doigt !

Un peu surpris de me retrouver là ! Mais le temps de réaliser, nous nous embrassions déjà, et quelques instants plus tard, nous partions pour un soixante-neuf d'enfer. Toutes mes inhibitions sont ensuite tombées, quand il m'a demandé de lui pisser dessus ça c'est terminé en partie de rigolade et nous nous sommes copieusement arrosés.

 

On est allé au restaurant, je lui avais promis, il a gardé sa perruque et refait son maquillage, mais il s'est habillée sans outrance d'un simple chemisier et d'un jeans. On a causé, de sexe mais aussi d'autre chose, il n'y a pas que ça dans la vie, mais heureusement qu'il y a ça dira-t-il !

 

- Tu vas me trouver naïf, mais je croyais qu'il y avait des mecs que passifs et d'autres qu'actifs ?

- Ça existe ! Certains sont exclusifs passif ou actifs, mais c'est surtout vrai pour la sodo, pour la fellation j'aime autant sucer qu'être sucé ? Pas toi ?

- Moi j'ai pas beaucoup d'expérience !

- En fait l'un de mes plaisirs c'est de sodomiser un mec qui en meurt d'envie mais qui n'a jamais vraiment osé le faire ! C'est pas si facile que ça à dégotter !

 

J'ai dû le quitter vers minuit, tout simplement parce que je n'avais pas de vêtement de rechange pour le lendemain, sinon je serais bien resté, et il m'aurait bien gardé.

 

Le lendemain, vendredi, je me demandais comment tout ce qui s'était passé aller interférer sur nos relations professionnelles. En fait, il eut exactement la même attitude que d'habitude, à ce point que j'allais jusqu'à me demander s'il n'avait pas gommé de sa mémoire tous les évènements que nous avions vécu en commun. Je guettais un signe de complicité, quelque chose, rien, j'en fus intensément contrarié, puis nous sommes partis chacun en clientèle, chacun de notre côté. Tout cela n'était donc qu'une tocade ! C'était même moi la tocade ! Tant pis, je m'en remettrais ! Et puis après tout, cela n'avait pas été négatif cela me ferait un beau souvenir et puis ça m'ouvrait des perspectives… Il faut toujours voir le bon côté des choses !

 

Il doit être midi, le client est une véritable horreur, hargneux, d'une bêtise crasse et d'une mauvaise foi sans pareil, j'ai du mal à avancer. Mon portable sonne.

 

- C'est Armand !

 

Mon cœur se met à battre à 100 à l'heure !

 

- Je t'écoute !

- Je viens de terminer chez les " Caves M… ". Tu veux qu'on se rejoigne quelque part ?

 

Putain que je suis heureux, notre aventure hier n'était donc pas une tocade !

 

- J'ai pas fini, mais tu as prévu quelque chose ce soir ?

- J'avais prévu en effet de passer la soirée avec toi, mais je ne connaissais pas ta réponse !

 

Je fonds de bonheur ! Je revois la gueule du type à côté de l'ordinateur quand j'ai fermé mon portable, il devait se demander ce qui m'arrivait… s'il savait ce con…

 

La suite est moins romantique, nous avons passé plusieurs soirées et plusieurs week-ends à nous aimer comme des fous. Mais Armand m'a vite prévenu qu'il ne souhaitait pas s'attacher.

 

- Nous resterons amis, si un jour ça nous prend de passer un week-end à la mer ensemble, on se téléphone, on le fait !

 

Alors depuis j'attends, il sait comment me joindre, moi aussi… 

 

Eddy Stokien - mai 2002

 

Edvardstokien@hotmail.com 

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Dimanche 14 octobre 2001 7 14 /10 /Oct /2001 13:15

Bi Tonio

Récit gay par Eddy

 

Gaystamp

 

Le concours de revebebe… une histoire gay à deux personnages. J'avais quelques trucs en stock, mais rien qui correspondait vraiment aux critères. J'en ai donc écrit une, comme ça, juste pour le plaisir de participer. Je n'ai pas vraiment cherché l'originalité. Il s'agit plutôt d'une variation sur un thème classique.

 

Bi Tonio

 

Je suis arrivé en retard ! Enfin, quand je dis en retard, c'est en retard par rapport à mon horaire habituel… tout à été de travers ce matin, le bus qui n'avançait pas, le train qui traînait… bref !

 

Je travaille dans un bureau de quatre personnes, un autre homme avec lequel j'ai des relations normales de travail et deux femmes assez mignonnes, mais parfois assez insupportables dans leur réaction et leur comportement.

 

Je ne les décrirais pas davantage parce ce que ce n'est pas le sujet de notre histoire.

 

Par contre, je vais me décrire, moi ! La presque quarantaine, lunettes, moustache, un peu dégarni, un peu de bide mais sans exagération, assez costaud mais peu sportif et assez marginal sur beaucoup de sujet (j'ai la télé mais je ne la regarde pas) je suis marié, notre couple à connu des hauts et des bas. En ce moment ce n'est d'ailleurs pas terrible, terrible.

 

Sexuellement, c'est assez compliqué. Je suis amoureux fou des femmes. Il m'est arrivé d'avoir une érection rien qu'en fixant un visage de femme. Je prétends avoir en matière de sexe une très grande libéralité, toute théorique d'ailleurs car j'en parle très peu et pratique encore moins.

 

A mon arrivée, ces dames ne sont pas là. Je salue mon collègue ainsi qu'un inconnu s'acharnant à faire je ne sais quoi sur un ordinateur complètement décarcassé, il se présente :

 

- Tonio

 

Et j'entame mon travail. Cinq minutes après, retour des deux sauterelles qui piaffent comme des pies :

 

- Ah ! Les mecs, vous savez la dernière ? Vous savez ce qu'on a vu à la cafétéria ?

 

Je ne réponds pas, de toute façon, on ne va pas tarder à le savoir et je m'attends au pire !

 

- Vous savez, Annette, la nouvelle, la pétasse de la compta, elle s'amuse à draguer, vous savez qui ?

 

Non, je ne sais pas ! Et je m'en fous !

 

- Cricri !

 

(Cricri est considéré à tort ou à raison comme un homosexuel notoire)

 

- Non ? Jase mon collègue, qui sur ce registre là sait être très beauf !

- Qu'est ce qu'on fait ? Ricane la secrétaire. On lui envoi un e-mail à Annette pour la prévenir ou on la laisse aller dans le mur ?

- Moi, je verrais bien un petit mail anonyme ! Renchérit sa copine. Un truc du genre : la pétasse et le pédé par Jean de La fontaine… Puis s'adressant à moi : Tu sais comment faire pour envoyer un e-mail anonyme, toi ?

 

Déjà j'étais énervé, mais là j'éclate :

 

- Et si vous leur foutiez la paix, ce ne serait pas une bonne idée, non ? Il suffit que quelqu'un soit un peu différent des autres pour que vous ne pensiez qu'à l'emmerder !

- Qu'est que t'as ce matin ? T'as pas eu ta dose hier soir ? V'la que tu défends les pédés maintenant !

- Je préfère effectivement les pédés aux imbéciles !

- Tu dis ça pour nous ?

- Absolument !

- Demande-moi quelque chose, tiens, tu peux toujours courir…

 

Puis le silence ! Super ! Je vais avoir la paix toute la journée ! Si j'entends une autre allusion je les colle au mur ! (virtuellement bien sûr.)

 

Il est très rare que je me mette en colère, ce qui fait que quand j'en pique une, les gens sont tout étonnés.

 

La matinée se passe sans incident notable, et le réparateur continue à… réparer. Manifestement il ne s'en sort pas !

 

De taille moyenne, les cheveux plats peignés légèrement sur le côté, le type comment dire - que je qualifierais d'immigré italien de la seconde génération - l'air sympa finalement.

 

Vers midi, il vient me voir :

 

- Est-ce qu'il y a possibilité de manger sur place ?

 

Sans réfléchir un instant, je réponds " oui ", ne réalisant qu'après coup l'engrenage que cette maudite question déclenchait.

 

J'ai en effet l'habitude de manger seul. J'ai bien quelques collègues qu'il ne me déplairait pas d'avoir à ma table, mais je supporte beaucoup moins les collègues de mes collègues et ai horreur des beauferies cantinières !

 

- Vous pourrez me montrer ?

 

La politesse exige alors que je lui propose de lui tenir compagnie, l'idée de prétexter un rendez-vous en ville ne m'ayant pas effleuré ! Bouffer avec un inconnu ! L'horreur absolue ! C'est tout à fait moi, ça ! J'aime bien rendre service et je me mets parfois tout seul dans des situations qui me gonfle.

 

Je n'entame pas la conversation, il s'en charge.

 

- Ca ne doit pas être marrant tous les jours !

 

Et hop ! La première banalité est lancée !

 

- Je ne me plains pas, je fais un boulot intéressant !

 

- Non, je parlais de l'ambiance !

 

Quoi, l'ambiance ? Il est extrêmement rare que je disserte sur les gens qui m'entourent. Je trouve que ça n'a pas beaucoup d'intérêt, ce n'est pas pour le faire avec ce type que je ne connais pas.

 

- On se fait à tout ! Ce n'est pas forcement pire qu'ailleurs !

- Quand même, la réflexion de votre collègue, tout à l'heure !

- Ça n'a aucune importance !

 

Je ferme la discussion. Je n'ai pas envie de continuer dans cette direction. Comme manifestement il a envie de faire la causette, je recentre sur l'informatique. Ce sujet technique n'est d'ailleurs pas si innocent que cela. Il permet de connaître parfois le degré d'ouverture d'esprit des gens. Quelqu'un qui vous sort tout de go au bout de trente secondes et sans trop argumenter que Windows c'est de la merde, que Bill Gates est le roi des cons… est rarement intéressant. Mais en l'occurrence mon interlocuteur a le sens des nuances. Il me parle un peu de son boulot, c'est assez plaisant.

 

On boit un café, on remonte au bureau, et c'est juste avant de rentrer qu'il m'arrête !

 

- Vous ne vouliez pas qu'on en parle à la cantine, mais je voulais vous dire que j'ai apprécié votre sortie de ce matin, j'ai trouvé cela très bien et très courageux. Je tenais à vous le dire !

 

Je vais pour bafouiller quelque chose, mais il rajoute simplement :

 

- Allez ! Au boulot !

 

Au boulot ! Ben, oui et ce n'est pas ça qui manque, je suis sur un machin assez minutieux qui réclame de l'attention et de la concentration, il faut sans arrêt que le téléphone sonne, qu'on me dérange pour des queues de prunes, qu'on me fasse déplacer pour trois fois rien, on qu'on me demande si par hasard je n'aurais pas un peu de temps pour… ben non je n'ai pas le temps. Dans cette boite on commence tout et on ne finit rien, on bricole. Ca n'a pas empêché le patron d'embaucher un responsable à la qualité, qui prend sa tâche très au sérieux incapable de voir l'énorme forêt de bordel et de disqualité que cache l'arbre des trophées et des primes qu'il est chargé de distribuer ! 

 

Le technicien, lui il continue à réparer, ce n'est pas possible de passer autant de temps sur un ordinateur, il va le transformer en machine à coudre à ce rythme là. Il est curieux comme un pot de chambre, il écoute mes conversations téléphoniques, ça le fait rigoler, il croise mon regard, il me balance un sourire !

 

Ca va j'ai un public, comme je suis un peu extraverti ça ne me dérange pas, au contraire ça me motive. Continue tes sourires, pépère ! Je croise à nouveau son regard, nouveau sourire. Mais là, quelque chose ne va plus, ce n'est plus un sourire d'humour qu'il me fait là, c'est du charme ! Comment on voit la différence demanderez-vous ? Ben on la voit, quelque chose d'indéfinissable pas tant au niveau de la bouche qu'au niveau des yeux…

 

Est-ce que… J'essaie de ne plus croiser son regard, mais vous connaissez ce phénomène, on dit qu'on ne veut pas regarder quelque chose ou quelqu'un mais une sorte de fascination vous pousse néanmoins à le faire… Un nouveau sourire charmeur, je n'y réponds pas et j'essaie de me concentrer sur mes trucs.

 

Il est dix sept heures, mon collègue est parti, les deux nanas aussi. J'en ai marre, je remballe. Un coup d'œil sur le réparateur, il a recarcassé l'ordinateur et semble faire des contrôles sur l'écran. Il se rend compte que je commence à ranger mes affaires, et le voici qui se précipite vers moi un papelard à la main. Il a donc fini ! Super, parce que je ne sais pas si j'ai le droit de le laisser seul dans le bureau.

 

- Vous partez ? Demande-t-il. Je vais vous demander de signer le bon d'intervention !

- A bon ! Ca y est, ça marche ?

 

Oui, je sais c'est le genre de question idiote, mais ça fait partie du rite, c'est un peu comme le " c'est combien ? " avec les prostituées !

 

- Ouais j'ai eu du mal, mais ça marche !

- Ok je signe où ?

- Là ! Putain ça m'a donné chaud, il n'y a pas un distributeur de boisson dans votre boite ?

- Si ! Mais il est à Pétaouchnock !

- Pas de bol, ça ne fait rien j'irais au bistrot. Tiens, si voulez, je vous invite, vous êtes sympa !

 

J'ai refusé, prétextant que j'étais pressé, ce qui était archi-faux.

 

- Bon, tant pis, on sera peut-être amené à se revoir, je m'appelle Tonio… euh et vous !

- Jean-Charles, mais on m'appelle Charlie !

 

Pourquoi a-t-il fallu que je rajoute cette précision dont il ne peut avoir besoin !

 

- Bon, ben au revoir Charlie !

 

Je n'avais pas sitôt quitté ce curieux personnage que je regrettais déjà de ne pas avoir honoré son invitation, après tout, que pouvait-il m'arriver ? Un casse-pieds ! Je sais m'en débarrasser. Non tout était dans l'ambiguïté de ses propos et de ses regards. Un pédé ? J'en étais presque sûr… et alors, il n'allait pas me draguer, je n'ai rien d'extraordinaire. Et quand bien même, je sais dire, merci monsieur… bien poliment.

 

Alors pourquoi j'ai refusé ? Bon ce refus ne va pas me gâcher ma soirée ! Il faut que je pense à autre chose !

 

Et pourtant, ça me l'a gâché ma soirée, je n'ai pas arrêté d'y penser. Et comme dans tous les cas où on n'arrête pas de penser à quelque chose on perd son temps, c'est toujours les mêmes pensées qui reviennent…

 

Le lendemain ça allait mieux, du moins au réveil parce que dans le train, incapable de me concentrer sur la lecture de mon journal, malgré une activité internationale chargée - les tours de New York n'avaient été détruites que depuis une semaine - Et puis soudain, j'eus la révélation ! Qui a dit que le cerveau fonctionnait beaucoup mieux le matin que le soir ? Sans doute parce qu'il est irrigué par un sang plus propre, moins chargé en toxine, en tabac, en pollution et en saloperies en tous genres.

 

Elle est toute simple la solution, claire, lumineuse, évidente : si vraiment c'est un pédé, et si monsieur à du talent pour draguer par petites touches, j'ai peur de me faire avoir, de ne pas savoir m'arrêter à temps, non pas que je sois influençable ou faible de caractère. Non ce n'est pas cela du tout. Il se trouve simplement que dans mon magasin de fantasme j'ai une arrière boutique que je fréquente assez peu. Assez peu ne voulant absolument pas dire " pas du tout " !

 

Et donc le Tony pourrait passer d'un terrain non hostile, à un autre assez favorable voire plutôt favorable en quelques phrases et mises en conditions !

 

Ben, non !

 

Sauf que ma position évolua encore, je me disais maintenant qu'il y avait peut-être là une occasion de réaliser un fantasme enfoui que la rencontre avec ce type avait rendu récurent ces derniers jours. Après tout, j'avais peut-être malgré tout assez de répondant pour affronter ce genre de choses, pour savoir jusqu'où je pourrais aller. A moi d'être capable de rester maître du jeu !

 

J'en arrivais même à envisager de mettre en panne une des bécanes du bureau pour faire venir le réparateur. Je n'eus pas cette peine. La panne vint toute seule, mais le technicien n'était pas Tonio ! Bigre ! Bigre ! Que faire ! Transmettre à mon réparateur préféré un petit mot par l'intermédiaire de son collègue bourru ! J'ai faillis le faire, je ne le fis pas !

 

Et puis quelques jours passèrent. Ils ne font que ça de toute façon les jours ! Ils passent, ils ne savent pas faire autre chose. 

 

Il est presque 18 heures, je m'en vais, crevé de ma journée, m'apprêtant à regagner directement ma banlieue.

 

Une portière qui se ferme, je me retourne machinalement ! Je pile ! Mon cœur bat à 100 à l'heure ! 

 

- Tonio !

- Charlie ! Je passais dans le coin, je me suis dis : je vais attendre 5 minutes, je verrais peut-être Charlie !

 

Pourquoi m'aborde-t-il comme ça, on se connaît à peine ?

 

- Je vous devais un coup à boire, je paye toujours mes dettes ! Continue-t-il !

 

Là, il me baratine, il ne me doit rien du tout, mais je rentre dans le jeu et quelques instants plus tard, nous voici installés à une table de bistrot devant deux demi-pression pas si frais que ça !

 

- J'ai eu une journée d'enfer, commence-t-il !

 

C'est une vraie pie, il me raconte sa journée, il meuble la conversation, je me contente d'opiner du chef de temps en temps ou de sourire à ses traits d'humour. Et puis mon intérêt pour son discours se dilue. Je pense à autre chose. J'ai voulu ce rendez-vous après l'avoir refusé ! Et pour l'instant rien ne se passe comme je l'aurais imaginé. Aucune allusion sexuelle. Je me suis tout simplement sans doute fait des idées. Je regarde son visage, il est agréable, un nez un peu pointu, des yeux bleus assez clair, une bouche très expressive, des cheveux coiffés sur le côté, il fait vraiment sympa, il a une bonne bouille ! Mais pas assez pour intéresser ma libido ! Je ne me vois pas embrasser ce type, c'est une incongruité absolue, je ne suis tout simplement pas attiré. Je suis venu pour rien et j'en n'ai rien à foutre de ses salades.

 

- Et toi ça a été ta journée ?

- Hein ? Oh ma journée, la routine !

- C'est toujours tendu !

- Non, moins !

- Tu sais, je repense toujours à ta réflexion de l'autre jour, c'est tellement rare les gens qui réagissent sainement, je veux dire qui réagissent comme tu as réagis !

 

Ca y est c'est parti mon kiki ! Il en est déjà au tutoiement ! Les allusions vont se préciser. Si quelque chose ne va pas, je sortirais un traditionnel " Bon, faut que j'y aille ! " et Adieu Tonio ! Tout va donc bien et ce n'est pas la peine de m'en faire !

 

- Tu dois te demander pourquoi je suis si sensible à ce genre de situations ?

 

Tu parles que je me le demande ? Mais il me passe la main il faut que je réponde quelque chose ! Putain, je ne sais pas quoi dire !

 

- Euh ! Quelqu'un de ta famille ?

 

Ma réplique est stupide, j'en suis bien conscient !

 

- Non, moi !

 

La phrase est fermée, volontairement. Il guette mes réactions ! Je suis gêné, mais alors gêné, je ne sais plus où me foutre et j'essaie péniblement d'articuler :

 

- Tu es, euh tu es…

 

Je pensais qu'il terminerait ma phrase à ma place. Je t'en fous, oui ! Il n'en décroche pas une et attend que je finisse avec un petit air faussement énigmatique.

 

- Tu es homo alors ?

 

Ouf je l'ai lâché !

 

- Non !

 

Comment ça non ? J'ai fais tous ces efforts pour rien, il n'y a plus de justice !

 

- Pourquoi enfermer les gens dans des étiquettes ? 

- Alors dis-moi ?

- Je suis marié, j'aime les femmes, et j'ai longtemps été un dragueur impénitent, une fois on était deux sur un coup. Au dernier moment la fille s'est débinée, on s'est consolé entre mecs, j'avais envie de cette expérience, lui aussi, on l'a fait ! On y a pris goût et ça a finit par se savoir ! Je n'en parlerais pas plus, mais ça a été une catastrophe pour mon ménage, mon travail. J'ai essayé alors de refouler ce fantasme, me dire que quelque part, ce n'était pas normal. C'était la pire des situations, j'ai finalement fini par m'accepter comme je suis, et maintenant je ne m'en porte pas plus mal.

- Je comprends…

- Ça m'intéresse toujours, seulement maintenant je suis beaucoup plus discret !

 

Il rigole ! Je souris par politesse, mais je n'en mène pas large, dans un instant il va me demander de me situer sur l'échelle de richter de la sexualité et je ne sais pas ce que vais répondre.

 

- Ce sont souvent les circonstances qui font ressurgir des vieux fantasmes ! reprend-il

 

Tu l'as dis bouffi et la circonstance j'en ai une en ce moment et je ne sais pas quoi en foutre !

 

- Et qu'est ce que t'en penses, toi ? Me demande Tonio.

 

Qu'est ce que je vous disais ? Donc choix un, je regarde l'heure et je m'esquive. Choix deux, je me révèle et je risque de me retrouver avec une bite dans le cul d'ici une petite demi-heure. Alors dans un geste de courage inouï, je commence par consulter ma montre, et m'apprête à déclarer forfait quand une petite voix vient me rappeler une de mes dispositions de tout à l'heure " Tu peux arrêter tout cela quand tu veux ! "

 

- T'es peut-être pressé ? Demande-t-il.

- Non, mais je vais répondre à ta question, en fait, je pense un peu comme toi, mais moi je n'ai jamais eu d'expérience, je n'en cherche pas, je ne suis pas pressé, pas du tout, mais si un jour j'ai l'occasion pourquoi pas...

 

Et toc, je suis assez fier de moi ! Je me fends d'un joli sourire format A4. Je ne me suis pas enfui, et je me suis donné du répit ! Je suis finalement un fin dialecticien ! Quand je pense que j'ai failli en douter !

 

- J'ai envie de pisser, tu viens avec moi !

 

Oups ! Je m'attendais à tous les scénarios possibles, mais alors celui-là ! Déjà il se lève, je dois être blanc comme un cachet d'UPSA effervescent !

 

- Allez viens, ça ne t'engage à rien, et puis si tu ne le fais pas, tu va passer des journées à le regretter !

 

Je me lève de mon siège tel un robot mécanique et le suis ! Oui je le suis ! Je suis en train de suivre un pédé qui m'emmène dans les chiottes d'un bistrot, et nous descendons l'escalier ! 

 

Il n'y a personne dans les toilettes. Tonio ouvre la porte de la cabine, me fait entrer :

 

- A toi l'honneur !

 

Je rentre, il me suit. Je me ressaisis un peu, c'est sans doute le moment de lui dire que je tout cela ne me plaira peut-être pas et que je suis, comme qui dirait en période d'essai ! Mais non, ça ne sort pas ! Il ferme la cabine !

 

- Rassure-toi, je ne vais pas te bouffer, t'es tout pâle !

- Mais non !

- Tout va bien alors !

- Ouais, ouais !

 

Je suis en train de me piéger tout seul, je lui dis le contraire de la réalité. Pourvu qu'il ne me demande pas de l'embrasser ! Non, il me fout la main à la braguette ! Je ne m'y attendais pas et ce contact me fait bander. Je suis en train de bander dans les chiottes d'un troquet parce qu'un mec me fout la main au futal ! Au secours ! Il sort sa queue, carrément ! Un bel organe, bien raide légèrement courbé assez long déjà décalotté, le gland tout rose ! Elle me plait bien la bite à Tonio ! Je scotche mon regard dessus, et me laisse débraguetter par mon complice qui sort mon propre sexe en état d'érection maximale. Il me la caresse, esquisse quelques mouvements de masturbation. De son autre main, il soulève son tee-shirt découvrant un téton qu'il pince entre son pouce et son index !

 

Tiens, lui aussi est un amateur de ce genre de caresse, si je pouvais m'arranger pour qu'il me pince les miens, mais Tonio a un projet plus immédiat :

 

- Touche la mienne !

 

Je crois que je l'aurais fait de toute façon, mais je lui suis reconnaissant de m'éviter d'avoir des interrogations sur ce que j'ai ou n'ai pas à faire et je lui touche le zizi ! Délicieux contact de cette peau si fine, je fais comme lui, les même gestes. Ma bouche se rempli curieusement de salive ! L'eau à la bouche ! Et oui, j'ai envie de le sucer. Une envie soudaine terrible, inexorable !

 

- Je peux sucer ?

 

Je n'en reviens pas d'avoir osé demander cela !

 

- Bien sûr !

 

 Aussitôt dit, aussitôt fait, j'embrasse le gland du bout des lèvres, puis la verge, je vais vers les couilles, mais cela m'intéresse moins, je remonte, je donne des coups de langue, je lape. Enfin j'ouvre la bouche, je la prends par le coté, retardant le moment ou je vais la sucer pour de bon. J'hésite ou je me mens à moi-même en me disant que j'hésite, je le regarde, il sourit, je souffle un coup et j'ouvre une large bouche et lui gobe la bite ! Je lui fais quelques mouvements de fellation ! Je suis aux anges, et je ne vous dis pas l'état de mon propre sexe que Tonio masturbe.

 

- Je voudrais bien te sucer aussi !

 

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Il m'emmerde, ce n'est pas ça mon fantasme, mais bon, comment lui refuser, j'abandonne la fellation et lui confie ma bite ! Mais c'est qu'il suce merveilleusement bien l'animal ! Il donne de savants coups de langues magnifiquement combinés par les mouvements de ses lèvres. Rarement une fellation n'avait été aussi bien accompli sur mon membre ! Pour peaufiner mon excitation et comme lui tout à l'heure, je me pince les tétons, vachement pratique quand vous êtes en chemise-cravate. Je suis au bord, il va me faire jouir, ce salopard, je vais jouir dans la bouche d'un mec, je lui dis ! Il ne se retire pas pour autant tant pis pour lui, je lui envoie tout dans les amygdales.

 

- Ca va ?

- Oui ! T'es doué ! Que je lui dis !

- Finis-moi !

 

Je remets sa queue dans ma bouche, cette fois je la suce sans hésiter, j'y avais carrément, faisant cogner son gland au fond de mon palais. Ça va assez vite, trop vite…

 

- Je vais jouir, retire-toi si tu ne veux pas de mon sperme !

 

Je me dégage, plus par réflexe que par choix, il a le temps de se mettre de côté afin de ne pas m'en foutre partout.

 

- Tu aimes ça, hein, sucer une bonne bite ? demande-t-il.

- Ce n'est pas désagréable !

- Moi j'adore ! On a bien joui ! Mais la prochaine fois on fera plus long… Bon c'est pas tout ça, mais faut que je te dise un truc !

- Oui

 

Je suis inquiet, qu'est ce qu'il va me sortir ?)

 

- Maintenant j'ai vraiment envie de pisser !

 

C'est pas spécialement comique mais ça le fait rire comme un bossu, et comme son rire est communicatif, nous voilà parti à rigoler tous les deux comme des malades. Et il se met à pisser d'un long jet dans la cuvette des toilettes. Ça me fait tout drôle, j'ai déjà vu des femmes en train de pisser - encore un de mes fantasmes enfouis - mais jamais un homme. Je fais quoi ?Jje lui en parle ou pas ? Je lui en parle ! Je ne me reconnais plus trop en ce moment !

 

- C'est charmant ce petit spectacle !

- Mon pipi ?

- Oui !

- T'es un petit cochon toi ! répond Tonio avec un petit sourire malicieux

 

Je ne réplique pas, je ne sais pas quoi dire, je suis agité de milles pensés. On se refringue, on remonte, on reprend un demi, on trinque ! On trinque à quoi d'abord ! 

 

- Au sexe ! 

- T'as raison ! Me dit Tonio ! Demain on se donne rendez-vous ici à la même heure et on ira à l'hôtel ! D'accord !

- A l'hôtel ?

- On prendra bien notre temps, on pourra se mettre complètement à poil, se caresser, et même s'enculer si on est en forme !

- Ah ?

- Alors d'accord !

- Non !

- Ah ! Bon ben tant pis, si je comprends bien ça t'as plu, mais tu ne n'en veux pas plus ! C'est ça ?

- Non c'est pas ça !

 

Je vais l'épater le Tonio !

 

- Alors ?

- Alors pas demain !

- Ah ! Tu m'as fait peur ! Je disais demain mais c'est une façon de parler, il suffit de choisir un jour qui te convient !

- Non !

- Je ne comprends plus, c'est quoi ton idée ?

- Mon idée, c'est que l'hôtel on va y aller tout de suite !

 

© Edvard Stokien - octobre 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 14/10/2001

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le premier prix du concours des histoires gays organisé par Revebebe en Septembre-Octobre 2001

 

 

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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