Biographies

Mercredi 6 décembre 2023 3 06 /12 /Déc /2023 19:53

Léonard de Vinci, génie gay  (1452-1519)

Fils bâtard qu’un notaire respecté de Florence a eu avec une servante d’auberge, il a été élevé à la campagne par ses grands-parents paternels. Veillent sur lui sa grand-mère, sa belle-mère et sa mère.

Convaincu des qualités de son fils, son père l’emmène à Florence pour le former dans l’atelier du maître Verrocchio. Là, l’élève ne marque pas seulement ses contemporains par ses qualités intellectuelles et artistiques : il tranche aussi par son physique éblouissant. Haut de plus d’1,90. Le jeune Léonard de Vinci était un éphèbe au corps élancé, à la chevelure blond vénitien et aux yeux clairs. Bien plus qu’un physique, il apparaissait charmant, drôle, séducteur –sans parler de ses talents. Irrésistible donc, mais aussi scandaleux : il attirait bien des médisances et des jalousies.

Notons l’absence de femmes dans son entourage : le maître passe toute sa vie entouré d’hommes. Au cours de ses multiples pérégrinations, il est accompagné par une petite troupe de garçons, les élèves qui composent sa bottega, son atelier

.
JeanBaptisteSes dessins témoignent du plaisir évident qu’il prend à tracer les membres du corps masculin, un plaisir qu’on ne retrouve pas pour ceux de la femme. Les hommes qu’il représente sont souvent parés d’une ambiguïté androgyne. Son Saint Jean-Baptiste, dont le sourire et le doigt tendu n’évoque guère la dévotion, a de quoi déconcerter.

Ces jeunes hommes prennent, en fin de journée, des parties de plaisir avec un modèle qui leur a plu, et cela n’a rien d’extraordinaire : les pratiques de ces ateliers d’artistes font école.

La discrétion de Léonard sur sa sexualité remonte précisément à un scandale qui a failli ruiner sa vie. Il a 24 ans et débute sa carrière d’artiste à Florence. Une nuit, quelqu’un glisse une dénonciation anonyme dans le tamburo, cette boîte qui recueille délations et calomnies du tout-venant. Le matin, l’accusation est lue par des officiers : quatre garçons sont accusés de sodomie en réunion. Parmi eux figure «Lionardo di ser Piero da Vinci». Un neveu de Laurent le Magnifique, alors à la tête de Florence, est également mis en cause.

La dénonciation est jugée suffisamment sérieuse pour qu’une enquête soit diligentée. Il existait un tribunal des « Officiers des sodomites » à Florence pour condamner l’homosexualité. L’accusation était gravissime car elle pouvait conduire au bûcher. Tout Florence se passionne pour ce fait divers qui impliquait un homme apparenté aux Médicis. Léonard comparaît le 8 avril 1476 après avoir passé quatre mois en prison. Un non-lieu est rendu. Mais sa sexualité reste étalée sur la place publique… On imagine la risée et la colère de son père, célèbre notaire, qui l’envoie hors de Florence.

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Samedi 11 novembre 2023 6 11 /11 /Nov /2023 11:59

Les zoophiles célèbres : Catherine II de Russie (1719-1796)

Selon une rumeur, Catherine II de Russie serait morte le 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg après avoir eu des relations sexuelles avec un cheval, la machine qu’elle utilisait pour mener cette idylle s’effondrant sous le poids de l’animal… Elle avait 67 ans.

Cathy2Si rien ne permet d’étayer cette légende, aussi tenace que celle voulant qu’elle ait passé en revue sa garde prétorienne en érection, le tempérament de feu de l’impératrice de toutes les Russies ne fait aucun doute. Selon les historiens, elle aurait eu une bonne vingtaine d’amants recensés, dont Gregori Orlov et le fameux Grigori Potemkine, un officier de sa garde, qu’elle couvrit de présents. Lorsqu’il s’éloigna de son lit, Potemkine resta son conseiller politique et lui fournit des amants. L’un d’eux, Zimski Kosakov, serait mort à 24 ans en sa compagnie après un abus d’aphrodisiaque.

La construction d’une Chambre des Plaisirs
Pour recevoir ses amants la grande Catherine se serait fait construire une Chambre des Plaisirs. Selon certains ce « cabinet secret » disposait de machines lui permettant d’assouvir tous ses fantasmes. Il contenait aussi du mobilier comme une table au piétement phallique, un fauteuil décoré avec d’explicites sculptures en ronde-bosse, etc… Les murs auraient aussi été couverts de peintures polissonnes, de lustres évocateurs et même de cloisons sculptées. Le réalisateur germano-belge Peter Woditsch a réalisé un documentaire sur ce sujet porté à l’écran en 2002 sous le titre The Lost secret of Catherine the Great. Est-ce l’impératrice qui fit réaliser ce cabinet ou le fut-il par l’un de ses successeurs ? Aucun élément ne permet de trancher.

Toutes ces frasques, qui amuseraient chez un homme et qui ont fait scandale parce qu’elles étaient l’œuvre d’une femme, ne doivent pas faire oublier que Catherine II fut l’une des plus grandes monarques du 18ème siècle. Amie de la raison et des philosophes français des Lumières, elle racheta notamment la bibliothèque de Diderot afin de lui venir en aide et entretint une correspondance fournie avec Voltaire.

article original source : De quoi sont-ils morts ? Le cheval coquin de Catherine II… (planet.fr)

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Dimanche 18 juillet 2021 7 18 /07 /Juil /2021 09:15

Le hérisson tout chaud de la Reine Margot (anecdote historique)

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(texte anonyme paru il y a quelques années dans la Vie Parisienne, et proposé par Benoît de Macadamia)

 

Au début de 1576, la Reine Margot se promène dans les couloirs du Louvre des yeux enfiévrés et une mine défaite.

 

Elle n'en peut plus, le moindre frôlement de tissus sur la pointe de ses seins la fait gémir et le bas de son ventre lui rappelle à chaque instant qu'elle est seule depuis plus de trois mois. Son doigt l'a bien calmé un peu au début... mais ça ne peut suffire

 

Elle rêve tout éveillée de verges charnues et solidement dressées. Sa gorge s'assèche à l'évocation de glands veloutés puissamment dilatés et humidifiés par le désir. Elle se souvient de délicieux glissements. Son frère, le duc d'Alençon et son mari le roi de Navarre (futur Henry IV) ont conspiré contre son autre frère, Henri III. Ils ont même réussi à s'évader du Louvre.

 

Depuis on la retient prisonnière de crainte qu'elle les rejoigne. On la surveille jour et nuit. Elle qui n'a jamais manqué de sexes masculins en est privée depuis de longues semaines. Elle hurlerait rien qu'à imaginer les phallus qui gonflent les chausses de ses gardiens.

 

Surtout qu'elle se sait belle. La plus belle femme de France.

 

Et les hommes bandent pour elle. Tous les hommes, catholiques ou protestants, seigneurs et valets, blonds et bruns. Peu lui importe du moment qu'ils bandent. Du moment qu'elle peut serrer dans ses mains leur dure virilité et tenter de la faire durcir encore plus. En respirer le parfum qui la chavire. En goûter la saveur sans pareille quand elle y promène ses lèvres et sa langue.

 

margot43L'idée qu'une belle queue brûlante pourrait frôler (oh ! pas bien fort !) l'entrée de sa bouche lui laisse échapper une plainte. Le ventre lui brûle et palpite. Le frottement de ses cuisses l'une contre l'autre la met hors d'elle. 

 

"Sans doute", écrit l'un de ses proches, "aurait-on pu cuire un œuf sur son hérisson tant celui-ci était chaud et ardent".

 

Cependant elle parvient à informer le Duc d'Alençon, son frère de son état. Contre son aide, elle lui promet tout ce qu'il désire. Et ce que désire pardessus tout François d'Alençon, c'est sa sœur Marguerite ! Par pure politique, leur mère Catherine de Médicis, persuade Henri III de laisser partir Margot avec elle en ambassade pour tenter d'amadouer Alençon. En effet une alliance entre lui et Henri de Navarre serait très dangereuse pour la couronne de France.

 

C'est décidé ! .Au soir de la première journée de négociations entre Catherine de Médicis, Margot et François, la sœur s'en va retrouver le frère dans sa chambre. Le duc d'Alençon n'est ni très beau, ni très intelligent. Il a d'autres qualités. Il est très endurant et remarquablement membré. Malgré l'épaisseur de murs du château de Chatenay, personne ne peut ignorer que la belle Margot a hurlé sa jouissance à sept ou huit reprises. Un chroniqueur rapporte "que tout le linge était à tordre".

 

Le lendemain matin, malgré des yeux un peu battus, Marguerite de Navarre affiche une mine éblouissante. Le prodigieux appétit de son "hérisson" et celui non moindre de son trou plissé, viennent d'éviter une guerre civile.

 

Quelques précisions :

 

Marguerite de ValoisMarguerite de Valois dite la Reine Margot (1553-1615),

c'est la fille de d'Henri II et de Catherine de Médicis, et donc la sœur de François II, Charles IX et Henri III. Elle est contrainte par sa mère d'épouser le roi de Navarre, le futur Henri IV, pour des raisons politiques, mais le mariage est stérile et Henri de Navarre la trompe à tour de bras. Elle enchainera à son tour les liaisons amoureuses notamment Joseph Boniface de La Molle (décapité sur ordre de Charles IX en 1574). En 1586, Henri de Navarre la fait enfermer au château d'Usson, en Auvergne, où elle subit une demi-captivité de dix-huit années. C'est là qu'elle a une liaison avec son écuyer Jean

d'Aubiac, (pendu sans procès en 1586 sur ordre d'Henri III). En 1589 Henri de Navarre devenant roi de France, elle devient donc Reine de France.

 

A partir de 1594, elle écrit ses Mémoires (publiées en 1658), tandis qu'elle se fait remarquer par ses beuveries et ses fêtes galantes. En 1599 son mariage avec Henri IV est dissout. Elle revient à Paris et séjourne d'abord à l'hôtel de Sens, puis rue de Seine. Elle est devenue énorme et s'entoure de gigolos.

 

(C'est ainsi que le 5 avril 1606, le comte de Vermont, 20 ans, ex-gigolo de Marguerite de Valois, assassine son remplaçant, Gabriel Dat de Saint-Julien, 18 ans, sous les yeux de celle-ci, devant l'hôtel de Sens.).(1) Sa réputation de nymphomane. "Sans doute, aurait-on pu faire cuire un œuf sur son hérisson tant celui-ci était chaud et ardent" fut établi par ses contemporains (Brantôme, Agrippa d'Aubigné)(2).

 

En revanche, contrairement à ce qu'affirma Alexandre Dumas, elle avait un physique ingrat. Et à ce propos, Chéreau en la faisant interpréter par Isabelle Adjani, s'est carrément planté ! Vous la trouvez sexy, vous, la Margot ?

 

Notes :

(1) cité dans "Juliette Faure - Le Marais, promenade dans le temps - L'Harmattan 2007"

(2) Certains historiens pudibonds s'offusquent de cette réputation, et leurs points de vue sont largement relayés par l'article très orienté consacré à Marguerite de Valois sur Wikipédia.

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Mercredi 12 mai 2021 3 12 /05 /Mai /2021 10:22

Jean-Jacques Rousseau et la fessée

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)

Avec Voltaire, Diderot et Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau est l’un des philosophes clé de ce qu’on a appelé le « siècle des lumières. »

Outre une multitude d’ouvrages et de publications, il est aussi l’auteur d’un opéra, tout à fait écoutable intitulé « Le Devin du village », rarement joué de nos jours en 1752, mais dont la première eut lieu devant la cour en présence de Louis XV et de Madame de Pompadour

JJ RousseauEn 1750 son « Discours sur les sciences et les arts » il écrit que « l’homme naît naturellement bon et heureux », ce en quoi le père Rousseau s’est bien fout le doigt dans l’œil

Mais la question n’est pas là, Wikipédia consacre au philosophe une page interminable (qui va lire ce pavé jusqu’au bout ?) typique de la cuistrerie de ce site, l’article est d’ailleurs qualifié de bon article (faut pas se gêner, d’autant qu’avec ce qualificatif, toute modification devient une vraie galère !

Or fidèle à sa pudibonderie qui le fait rejeter toute anecdote à connotation sexuelle, le site oublie de nous parler de la passion de Jean-Jacques Rousseau pour la panpan cucul

Dans son autobiographie « Confessions », Rousseau fait d’étonnantes révélations sur ses petits plaisirs. Il se confie notamment sur la fessée de Mademoiselle Lambercier, qu’elle lui donna pour le punir lorsqu’il avait huit ans… : « Qui croirait que ce châtiment d’enfant, reçu à huit ans, par la main d’une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie (…) ? ». Il n’emploie jamais le mot « fessée » mais assume que c’est par là qu’il découvre ses penchants sexuels.

Sacré Jean-Jacques

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