Anne-Abigail

Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:47

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 16 – Le sacre
Batgirl

Le lendemain, je trouvais un prétexte fallacieux pour rompre le contrat de sous-traitance que nous avions avec Space Projet 8 et le refiler à une autre boite. Quinze jours de perdu, on s’en remettra.

J’ai rendu compte à Mahonney de façon édulcorée.

– Mais ils ont toujours nos schémas. S’inquiète-t-il
– C’est utilisable sans le reste ?
– Je ne crois pas, non !
– Alors tout va bien !

10 mois plus tard

Le vaisseau est prêt, la date du décollage a été publiée dans la presse. Celle-ci est divisée, si certains vantent le génie du professeur Mahonney, d’autres très influencés par Space Projet 8 parient sur l’échec du lancement et se moque au passage de cet habitacle à sauterelles « qui ne sert à rien ».

J’ai effectué un bref aller et retour à Paris afin de prendre en charge les dix aliens. Ceux-ci sont entrés dans l’avion sous forme de nuée. Ne souhaitant pas rester toute la durée du vol en cet état, ils se sont matérialisés discrètement à l’intérieur de mon sac à main. Comme cela, ils pourront faire la causette.

A Cap Canaveral, les aliens ont très discrètement pris place dans l’habitacle. La foule est nombreuse, il y a toutes les chaines de télé, la presse, les correspondants étrangers, l’évènement est super médiatisé. Le temps est radieux.

Le compte à rebours est lancé, j’ai le cœur serré.

5, 4, 3, 2, 1 Zéro. Le vaisseau s’élance sans encombre, la foule applaudit et quelques minutes plus tard on ne voyait plus qu’une toute petite trainée dans le ciel.

J’y suis allé de ma larme, j’ai toujours été très sentimentale !

Retour en France

Je suis donc la Reine des Mutants, mais pour l’instant personne n’est au courant.

J’ai commencé par rendre sa liberté à Galia mais lui ai proposé de continuer à travailler avec moi, ce qu’elle a accepté.

– Mais pour l’élixir ?
– On va trouver une solution, en attendant je suis toujours là.

Afin de m’installer convenablement, j’ai adopté la même méthode que celle utilisée aux Etats-Unis quand je forçais la contribution des sponsors. Dans un premier temps j’ai acheté un petit commerce sous forme de société anonyme qui me servira de couverture, c’est un magasin qui vend des rouleaux de papiers peints. J’ai engagé un gérant, ma vocation n’étant pas de vendre des rouleaux de papiers peints.

Ensuite j’ai usé de mes pouvoirs auprès des contrôleurs de gestion de grosses boites en les faisant signer des chèques ou des virements à l’ordre de ma société anonyme.

Je me suis retrouvée rapidement à la tête d’une petite fortune. Je voulais d’abord m’acheter un somptueux appartement haussmannien dans le 16ème, mais l’ambiance du lieu de me plaisait guère.

J’ai alors complètement changé d’avis et me suis acheté une petite fermette en pays beauceron, j’ai une chèvre, des poules et des canards. Et aussi un jeune labrador et Cadichon, un brave bourricot, avec lesquels je m’amuse parfois.

Bien installée, il fut temps pour moi de faire le tour des mutants.

Je leur expliquais que le titre était surtout honorifique, qu’ils ne me devaient rien, mais qu’en cas de problème c’est moi qui interviendrai. Je créais aussi un petit conseil restreint de six membres, afin d’éviter de prendre des décisions trop personnelles. Tout cela passa crème.

J’ai embauché Roland qui pourra utiliser ici ses talents de régisseurs, d’autant qu’il n’a plus rien à faire à la ferme des Burnettes, et pendant que j’y suis j’ai aussi proposé à Lucien et à sa fille de venir m’aider à assurer l’entretien de la ferme.

Avant de reprendre son aspect alien et de repartir vers les étoiles, Lothaire m’avait fait une confidence.

– J’ai beaucoup écrit pendant toutes ces années, ça fait beaucoup de papier, je ne vois pas comment je pourrais emporter tout ça… Alors j’ai fait le ménage, je n’ai gardé que l’essentiel, une centaine de pages quand même, Je te les lègue, promets-moi de les lire ce que tu liras va te surprendre… C’est entreposé dans la ferme des Burettes avec d’autres objets appartenant aux membres la Guilde. Mes écrits sont dans enveloppe marqué du caractère grec alpha. Demande à Roland de te les donner, il est au courant.

– Je lui a fait la promesse demandée, mais ne me pressais guère pour récupérer tout ça, n’en voyant pas très bien l’utilité. Mais j’ai fini par demander à Roland d’aller me les chercher.

100 pages quand même, pas très bien rédigés, ça commençait par des feuillets écrits à la plume d’oie pour finir par des feuillets d’ordinateur.

Beaucoup de réflexions, de considérations, d’observations, de narrations… dont l’intérêt ne me sautait pas aux yeux.

Et puis je suis tombée sur ça.

« En étudiant la mythologie grecque, je me suis rendu compte que leurs dieux devaient probablement être des aliens. Certains détails ne trompent pas ! Ils ont su faire de la Grèce antique une civilisation avancée atteignant un niveau de culture et de connaissance qu’on a retrouvé que des siècles plus tard, mais de façon dégradée. Cette période s’est éteinte avec la domination de Rome. Je ne sais pas ce que sont devenus les dieux grecs ? J’ai cherché sans trouver, les romains ont continué à honorer les dieux grecs, mais ce n’était que leurs images qu’il honoraient pas leur réalité, ils sont même allés jusqu’à changer leurs noms. Quelle indécence ! Les dieux grecs ont pratiqué la plus grande liberté possible avec leurs corps et leur sexe, bisexualité, amours de groupe, relations avec les animaux, inceste… Il a fallu qu’un jour un empereur romain complexé bannisse tout cela et décrète que la religion d’état serait une doctrine ou l’on devrait avoir honte de son corps. Et nous en sommes toujours là ! »

Et un peu plus loin

« Ce texte est à la disposition de celle qui sera la Reine de Mutants, je suis persuadé que tous les dieux grecs ne sont pas morts, Puisse-t-elle les retrouver… et reconstituer l’Olympe !

Carrément !

Voilà qui était à la fois étonnant, passionnant et déculpabilisant, mais aussi complètement farfelu.

Allez chercher s’il reste un dieu grec planqué quelque part ? J’en ai déjà lu des conneries mais là c’est le pompon ! Quoi que quand j’y pense, je suis bien devenue la reine des mutants ! Qui pourrait gober ça ? Il va falloir que je me renseigne sur la mythologie grecque, des dieux libertins, c’est forcément sympa ! J’ignorais qu’ils baisaient avec des animaux… Ça me fait penser qu’il faut que donne à manger à Cadichon.

J’entre à l’écurie. Cadichon est content de me voir et incline ses oreilles vers l’avant. Je lui caresse le flanc tout en lui portant de la paille en bouche.

– Tu te rends compte Cadichon, que les dieux grecs, baisaient avec les animaux, tu me diras : j’ai déjà sucé un chien mais un chien, c’est un chien, c’est pas un âne !

Et sans doute inconsciemment ma main passe sous le ventre de la bestiole, j’atteins les testicules, bouge légèrement ma main et me retrouve avec un énorme cylindre plus long que mon avant-bras.

– Eh bien Cadichon, tu en as une de ces bites !

Et je la branlotte quelques instants avant qu’une force irrésistible me fasse en mettre l’extrémité en bouche, le goût est fort, musqué, mais pas désagréable. Histoire d’être mieux à l’aise, je me débarrasse de mes vêtements, et me caresse les tétés tout en poursuivant cette monstrueuse fellation.

Et puis délire pour délire je dirige l’extrémité de son membre vers ma chatte et me frotte avec. Je mouille, j’en introduis quelques centimètres et me met à gesticuler de façon frénétique.

Je sens l’âne s’agiter, je me dégage, Et voilà Cadichon qui se mets à éjaculer une quantité incroyable de foutre, j’en suis carrément arrosée.

Je suis allé m’assoir sur la paille et me suis terminée à la main.

Je n’étais pas retourné chez Malvina où une fois de plus j’ai été obligé de faire taire Lukas en utilisant mes pouvoirs. Quant à Malvina elle-même, elle en a fait presque de trop, se prosternant à mes pieds et les léchant à qui mieux mieux.

Mais ma visite avait un but bien précis, celui de tenir ma promesse de libérer Jenny. Elle a voulu, chose bien compréhensible, faire un bisous à ses proches avant de me rejoindre, je l’ai laissé faire créant juste un barrage l’empêchant de raconter ce que personne n’avait besoin de savoir.

Et à son retour j’ai décidé que nous ferions la fête. Ce sera mon sacre ! Un sacre païen avec de la bouffe et du sexe !

– Galia, je te présente Jenny, une petite esclave comme toi, que je viens de libérer. Vous êtes libres les filles, mais vous ne serez plus comme avant, vous êtes immortelles ou presque, mais il faudra continuer à prendre régulièrement de l’élixir. Faites ce que vous voulez, vous êtes libres d’aller et venir mais souvenez-vous que votre état doit rester secret, il en va de notre survie.

Et sur ces bonnes paroles, je proposais à Roland, à Lucien et Isabelle de nous rejoindre et je débouchais une excellente bouteille de Champagne.

– Donc voilà, je vous présente Jenny, elle était esclave chez Malvina j’avais promis de la libérer, voilà c’est fait ! C’est une petite coquine et si vous êtes gentils avec elle, elle sera gentille avec vous !
– Elle a dû t’en faire voir, Malvina ? Lui demande Lucien.
– Elle n’est pas si méchante que ça, c’est surtout ses fils qui sont reloux.
– Elle t’a pas imposer des trucs bizarres *
– Non, une fois Viktor m’a ordonné de sucer le chien, j’ai refusé, je n’étais pas prête à ça. Il a commencé à s’énerver, Malvina est intervenue en prenant ma défense. Elle m’a dit alors que ça lui plairait que je le fasse mais que rien ne pressait, du coup quelques jours plus tard j’ai franchi le pas !
– Et celui-là, tu le sucerais ? Demande-t-il en montrant du doigt mon labrador qui roupille dans un coin.
– A l’occasion !
– Tu sais que m’as excité avec ton histoire ! reprend Lucien.
– Papa, tu devrais te calmer, bois donc ton champagne ! lui dit Isabelle.
– Bof, il dit qu’il est excité, mais si ça se trouve c’est même pas vrai ! Rétorque Jenny.

J’ai l’impression que ça chauffe et j’ai envie de m’amuser.

– Lucien, au lieu de faire le fier à bras, viens donc t’incliner devant ta reine.

Il se pointe tout penaud.

– Sors ta bite, Lucien !

Il regarde autour de lui, toute l’assistance est amusée.

– C’est un ordre, Lucien !

Il s’exécute sort une bite demi-molle.

– Donc voilà tu n’étais pas si excité que ça !
– Ben…
– Mais si une petite main veut le branler un petit peu, elle sera la bienvenue.

Je me demandais laquelle des femmes allait se porter volontaire. Mais contre toute attente, c’est Roland qui se proposa.

– Je peux !
– Bien sûr ! Répondis-je

Il empoigna la bite de Lucien sans que celui-ci ne proteste et la masturba fermement jusqu’à ce qu’elle bande correctement. Le but étant atteint, il salua l’assistance qui applaudit bien fort.

Je vous dis, ça chauffe.

Annabelle16– Maintenant, je la sucerai bien ! Ajouta Roland.
– S’il est d’accord, vas-y ! Répondis-je.
– Vas-y suce-moi on va voir si tu suces mieux que ma fille !

Roland introduisit la queue de Lucien dans sa bouche et la fit aller et venir, manifestement il se régalait.

– Ben Papa, ça te fait quoi de te faire sucer par un mec ? Le nargue Isabelle.
– Ça change !
– Tu vas l’enculer, après ?
– Moi, je veux bien !

Ce qui tombait fort bien Roland ne demandant que ça !

Il se redresse, quitte ses vêtement, Lucien l’imite, et ce geste fut comme un signal, Jenny, Isabelle et moi-même nous débarrassions de nos fringues. Gallia qui n’allait pas rester la seule à rester habillée finit par en faire de même.

Et pendant que Lucien encule Roland, Galia et Jenny qui ne se connaissaient pas se découvrent mutuellement et commencent par s’échanger de douces caresses.

Elles forment un joli contraste. Bien sûr elles ne tardent pas à s’embrasser, timidement d’abord, puis de façon bien baveuse.

Les mains sont caressantes, s’attardent sur les seins, les doigts effleurent les tétons qui durcissent, puis les lèvres et les langues remplacent les doigts.

Je leur indique le canapé, elles y vont, je les rejoindrais dans un petit moment, je veux d’abord prendre du plaisir à les regarder s’aimer et je m’assois sur une chaise..

Isabelle aperçoit la bite de son papa encore gluante de sperme et de traces brunes se met en devoir de la nettoyer de sa petite langue agile. Cette tâche accomplie, elle vient ensuite derrière moi et me masse les épaules de ses douces mains. Je me laisse faire, ses mains descendent et m’empaument les seins, puis m’agace les tétons. Je tourne ma tête pour lui offrir mes lèvres, le baiser est doux.

– Tu veux ma chatte ?
– Oh, oui ! Répond-elle.

Elle se baisse pour me lécher…

– Non pas comme ça, moi aussi j’ai envie de lécher !

Nous nous sommes donc installées en soixante-neuf, elle dessous moi dessus. (car la place de le Reine c’est toujours au-dessus !)

Je jette un coup d’œil sur ce que font les autres, par un numéro de chaises musicales invisibles les rôles ont changé, Jenny a entrepris Roland et lui suce la queue, tandis que Lucien pelote Gallia avec frénésie.

J’ai l’impression que le courant ne passe pas trop bien entre ces deux-là ! Quant au chien réveillé par l’odeur de stupre, il tourne en rond en proie à une grande indécision. Jenny s’en aperçoit, abandonne la bite de Roland en pleine fellation et s’en va chercher Galia qu’elle prend par la main.

Je n’ai plus regardé la suite, tout occupée au plaisir que me donnait la langue d’Isabelle, Je lui ai bien évidemment rendue la pareille en excitant son gros clito.

Je me relève, je ne vois pas les autres filles, je pensais qu’elles seraient allées taquiner le chien, mais non, j’entends des rires dans la salle de bain, si elles rigolent c’est que tout va bien, j’y vais faire un tour, charmant spectacle, Gallia pisse tout son saoul sur sa partenaire avec une bonne humeur qui fait plaisir à voir et à entendre.

Ne dit-on pas que les envies de pipi sont contagieuses ? Toujours est-il que je me suis soulagé sur Jenny… et c’est qu’elle aimait ça, la coquine !

Je reviens au salon où Lucien et Roland privés de partenaires féminines somnolaient épaule contre épaule, c’en est touchant !

Je vais pour retourner m’assoir mais le chien me fait la fête, je le vire mais le retrouve entre mes jambes une fois assise. Je le laisse faire.

– Il est cochon ton chien ! Me dit Isabelle.
– Oui, mais il lèche bien ! Tu veux essayer ?
– Non ! Sûrement pas… ou alors juste un peu pour ne pas mourir idiote !

Le « juste un peu » a quand même duré un certain temps, et Isabelle n’en pouvait plus tellement elle était de nouveau excitée.

– On va lui sucer la bite ? Lui proposais-je
– Ça va pas non ? Ou alors juste un peu…

On a donc sucé le chien à deux. Et le tableau se termina par l’image du chien couvrant la Reine des Mutants tandis que la petite assemblée applaudissait.

Je vous avais prévenu au début que jamais vous ne pourriez jamais croire cette histoire, mais je m’en fiche j’ai éprouvé tellement de plaisir à vous la conter.

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:45

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 15 – Annabelle à New-York
StampFFH

Lothaire a su se dégoter un bon informaticien fouineur. Aussi suis-je en possession d’une liste de noms très détaillée, âge, situations de famille, diplômes…

Le premier de la liste est un certain professeur Walter Mahonney. Je sollicite un entretien par la voie classique. Impossible, autant essayer d’approcher le pape. On me demande de formuler une demande d’entretien par écrit… le genre de truc qui ne fonctionne jamais. Quant à sa boite mail il ne doit jamais l’ouvrir.

Bon, je décide donc de me servir de mes pouvoirs, ça peut poser quelques petits problèmes, j’en parlerai plus tard, mais comme je ne peux faire autrement..

En fin d’après-midi j’attends que ce professeur sorte des bureaux et je lui envoie quelques ondes bien innocentes.

C’est vraiment l’américain typique, très grand, costume impeccable, cheveux gominés poivre et sel. Pas si mal, s’il faut que je couche avec ce ne devrait pas être une corvée.

Il se retourne, me dévisage, me fait un grand sourire auquel je réponds par la pareille, et il se dirige vers moi.

– Walter Mahonney. Vous vouliez me rencontrer, je présume ?
– Annabelle Dejour, enchantée, c’est au sujet du moteur ionique…
– Oui j’avais compris, on va prendre un verre.

C’est là que ça va devenir difficile, quand je vais lui expliquer les plans de Lothaire, il faut que je relâche mon emprise afin que Mahonney conserve son esprit critique. Je pourrais bien sûr lui faire tout gober, mais l’hypothèse selon laquelle Lothaire aurait commis des erreurs ne peut être écartée. Je vais donc me livrer à un travail d’équilibriste assez compliqué.

Et tandis qu’on nous sert du Coca-cola dans des grands verres en carton, je sors mon téléphone portable.

– Voilà, c’est du lourd, il y a presque 500 schémas, c’est classé de façon logique, le fuselage, les moteurs, l’habitacle…
– L’habitacle ?

Merde j’aurais dû attendre avant de lui parler de ça.

– Faites voir ! Demande-t-il

Il me rend le téléphone et consulte tout ça avec étonnement.

– Mais vous voulez mettre quoi dans cet habitacle ?
– Il est tout petit. En fait c’est juste pour savoir si des êtres vivants tiendraient le coup, j’avais pensé à des sauterelles.

Il regarde mieux.

– Des sauterelles avec des couchettes ?
– C’est juste pour le fun.
– Humm, mais ces schémas, ils sortent d’où ?
– Je travaillais à l’ESA, l’agence spatiale européenne, je travaillais avec un collègue sur ce projet avant qu’on nous dise que ça ne servait à rien. Quelques semaines après le collègue est mort d’un accident de voiture. J’aurais voulu que son projet prenne vie, ne serait-ce que pour honorer sa mémoire.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas raconter comme conneries !

– il s’appelait comment votre collègue ?
– Tristan Iseule

Je viens de l’inventer, par télépathie je le persuade d’attendre pour effectuer des vérifications.

– Ah je vois que vous avez résolu le problème du bouclier ! Me dit-il.
– Ben justement il n’y a pas de bouclier, à 90 % de la vitesse lumière, les obstacles s’écarteront d’eux-mêmes
– Oui, mais on ne va pas atteindre 90 % de suite.
– Pendant l’accélération, on crée un champ de force répulsif…
– Oh là là ! Ça en fait des trucs, il faut que je regarde tout ça de près, je risque d’y passer la nuit ! Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Quelques ondes télépathiques le persuadent que « oui, vaut quand même le coup ! »

– J’aurais sans doute plein de questions à vous poser. Peut-on se revoir demain ?
– Mais quand vous voulez !
– Je vais donner des instructions à l’accueil pour qu’on vous laisse monter dans mon bureau demain.

Ce sera donc la fin de l’entretien pour aujourd’hui mais alors qu’il me quitte pour gagner son domicile, une onde télépathique le persuade qu’il vient de joindre téléphoniquement l’Agence spatiale européenne et qu’on lui a confirmé qu’un dénommé Tristan Iseule avait bien travaillé sur un projet de moteur ionique avant de trouver la mort dans un accident de la route. Une deuxième onde le convainc que l’idée d’un habitacle biologique abritant des sauterelles est finalement une excellente idée.

Je le suis mentalement, il ne pense qu’à ce que je lui ai montré j’ai donc fait du bon travail. En arrivant chez lui il salue du monde. Je le croyais divorcé, mais il a le droit d’avoir une maîtresse.. sauf que ses visiteurs sont des hommes ! Ma curiosité s’éveille, mais comment faire ? Si je me dématérialise je vais me retrouver à poil en me rematérialisant.

Je cherche un immeuble dans lequel je puisse entrer. Pas si facile ! J’en trouve un, grimpe au dernier étage, où une échelle permet d’accéder en terrasse, j’y vais, avise une espèce de cagibi dans lequel sont entreposé des outils qui ne doivent pas servir souvent, j’y dépose toutes mes affaires et changée en nuage je m’envole vers l’appartement du professeur Mahonney.

Manquait plus que ça, il se passe quoi là-dedans ? Il y a trois jeunes hommes, un grand binoclard, un blondinet un peu efféminé et un black en jogging. Je comprends aisément qu’il s’agit d’élèves du prof. Cet abruti s’en va se mettre à donner des leçons particulières alors qu’il a mes schémas à étudier !

Pendant un quart d’heure je n’arrive pas à suivre leurs conversations, déjà mon anglais est quand même très basique, ensuite ces messieurs font références à des gens, des lieux, des événements qui me sont complètement étrangers.

Bon il va se décider à mettre ses jeunes blancs-becs à la porte et se mettre à travailler ? Oui ou non ?

Ben non, pas vraiment ! Mais c’était pire que ça, enfin si j’ose dire…

Mahonney fait signe au binoclard de s’approcher et lui met carrément sa main sur la braguette !

Ben v’la aut’chose !

Le professeur lui dégage ensuite sa bite, elle est toute raide, et sans autre préliminaires, il l’enfouie dans sa bouche et la fait coulisser entre ses lèvres.

Mais ce n’était qu’un prélude, sur un signal de Mahonney toute la bande de déshabille. Le black et le blondinet se roulent une galoche tout en se pinçant le bout des seins.

Mahonney et Binoclard font bisous-bisous comme deux amoureux avant que le professeur se fasse sucer.

A l’autre bout de la pièce c’est le black qui suce le blondinet (tiens j’aurais plutôt vu le contraire)

Ils mettent un temps fou à se sucer, au début c’était excitant de voir ça, maintenant ça devient monotone.

Ah, un peu de changement, au bout de la pièce, le black et le blondinet se sont mis en soixante-neuf sur la table et se sucent mutuellement.

Anabelle15aMahonney a fait se retourner le binoclard, lui flatte les fesses (de forts jolies fesses, ma foi !) et lui lèche le trou du cul. Il est déchainé, Mahonney, il lui crache dans l’anus, lui rentre un doigt, recommence à lécher, à ce rythme-là son cœur va finir par lâcher !

Ça dure, ça dure, le black se fait maintenant sucer la bite et les couilles par le blondinet et en profite pour lui pincer les tétons

Puis ce qui devait arriver arriva, Mahonney encule son partenaire tandis que sans doute par effet de mimétisme, le blondinet s’est empalé sur la grosse bite du black.

Au bout d’un moment Mahonney visiblement épuisé se retire du cul de son partenaire sans avoir joui, Il appelle le black qui justement faisait une pause avec son complice.

Et c’est maintenant Mahonney qui se fait sodomiser par la grosse bite du black. Et pendant ce temps-là notre binoclard laissé en plan va trouver consolation auprès du blondinet en lui suçant la bite.

Le black a rapidement joui dans le fondement du professeur, lequel prend son pied à son tour en se branlant comme un malade..

Le binoclard se retrouve avec le sperme du blondinet dans la bouche et il se termine tout seul d’une vigoureuse branlette.

Ça donne le tournis de regarder ça !

Bon c’est fini cette fois, il va les virer et se mettre à travailler ?

Je t’en fous, Mahonney sort une bouteille de vodka et remplis les verres tandis qu’un pétard circule.

J’en ai marre, je m’en vais, récupère mes affaires et rentre à l’hôtel. Galia bouquine.

– Salut, T’as fait quoi aujourd’hui ? Lui demandai-je.
– Qu’est-ce que ça peut te foutre, pétasse ?
– Pourquoi cette agressivité, j’essaie pourtant d’être gentille avec toi.
– Peut-être mais pour moi tu es toujours une pétasse et une salope.
– T’as envie que je te punisse ?
– Tu le ferais ?
– Je vais me gêner, tiens ! Bon on va pas se faire la gueule, viens m’embrasser.
– Pas envie.
– Viens embrasser ta pétasse, ta salope !
– Ah ! Dit comme ça je veux bien !

Elle croit me dompter elle ne se doute de rien ! n’empêche qu’elle embrase bien la blackette !

– Alors t’as fait quoi ?
– Du tourisme, quoi faire d’autre ? Je ne connaissais pas New York, je n’ai pas fini de faire des découvertes. Je me suis acheté un petit haut tout jaune, tu veux le voir ?
– Bien sûr ma chérie.
– Je ne suis pas ta chérie…

D’accord elle n’est pas ma chérie, mais si elle se met à parle chiffons, c’est quand même bon signe.

Le lendemain, je me rendais au bureau du professeur Mahonney, je n’ai pas du tout l’intention de le laisser travailler en dilettante.

– Ah, c’est vous, je ne vous attendais pas si tôt ! M’accueille-t-il
– C’est que je suis impatiente de savoir si vous avez examiné les schémas.
– Pour être très franc, je n’ai pas fait grand-chose, un gros coup de barre…

Quel faux cul !

Je le sonde un peu, en fait le projet que je lui ai présenté l’intéresse, ça l’intéresse même beaucoup, seulement il ne le considère pas comme urgent. Donc je vais faire un peu de manipulation mentale doublé d’un peu de psychologie à deux balles !

– Le point important du projet c’est la combinaison des moteurs de propulsion. Si vous réussissez, c’est le prix Nobel de physique assuré…
– Que vous partagerez avec moi !
– C’est gentil !
– C’est curieux, je vous sens presque désintéressée, comme si vous aviez envie de vous débarrassez de ce projet.

Merde, j’ai dû gaffer !

– Je ne veux pas que les travaux de Tristan Iseul restent dans un placard, j’agis par devoir de mémoire !
– Ah, c’est très généreux, ça, très français !
– N’est-ce pas ?

Et je lui envoie des ondes pour le persuader de bosser à plein temps.

– Vous m’avez l’air pressée ! Me fait-il remarquer.
– Je n’ai pas l’intention de m’éterniser aux Etats-Unis, je resterais le temps que vous avez besoin de moi…
– Mais il faut peut-être redescendre de votre nuage (s’il savait) les choses ne se passent pas comme ça.
– Pardon ?
– Admettons que je valide tous ces schémas, ça va prendre un certain temps, tout va dépendre des éventuels problèmes que je vais rencontrer, mais supposons que je termine ça dans disons trois ou quatre mois. Je vais confier tout ça au comité de projet de la NASA, il faudra que ce soit validé, ce qui va prendre un certain temps et ensuite le programmer, l’exercice en cours et les deux suivants sont déjà remplis, donc on peut tabler sur une mise en chantier d’ici 10 ans, et comme les projets sont systémiquement repoussés en raison de priorités imprévues. Ça nous emmène dans une quinzaine d’années.

Glups, je n’avais pas pensé à ça ! Je ne sais pas quoi lui répondre.

– Bon, je vous laisse, on se revoie demain, je suppose que vous aurez des questions.
– On fait comme ça.

J’ai donc téléphoné à Lothaire, il a réponse à tout ce mec ! Et le lendemain j’avais donc des arguments pour motiver le professeur Mahonney.

– Admettons que le prototype fonctionne, et il n’y a aucune raison qu’il ne fonctionne pas, rendez-vous compte des applications possibles, par exemple au lieu d’aller sur Mars en une année, on pourra faire le voyage en un mois, on pourrait du coup développer tout un tourisme spatial.
– Vous rêvez, ma fille, allez raconter ça au directeur de la NASA.
– On s’en fout de la NASA, vous allez fonder votre propre société…
– Avec quel fonds ?
– Je m’en charge, je connais du monde ! Bluffais-je, ensuite vous vous entourerez de quelques collaborateurs pour valider les schémas, puis il suffira ensuite de faire sous-traiter tout cela, une boite pour le moteur, une autre pour le fuselage, une autre pour l’habitacle etc.
– Mais ça va couter un argent fou !
– Puisque je vous dis que je m’occupe des sponsors !
– Laissez-moi réfléchir 24 heures !

Je fais quoi je le laisse réfléchir pour de vrai ou je lui envoie des ondes ? Je décide de le laisser se décider, je pourrais toujours le manipuler en cas de refus.

Le lendemain, il acceptait, j’étais folle de joie, je l’aurais embrassé.

Pour les sponsors, je ne me suis pas fatiguée, en possession d’une liste de donateurs potentiels, j’incitais mentalement quelques businessmans à signer des chèques au profit de Mahonney Space Innovation, société qui venait tout juste de se créer.

Un mois plus tard, j’étais devenue la directrice adjointe de Mahonney Space Innovation, les premières commandes de pièces détachées auprès des sous-traitants étaient lancées,. Galia était devenue ma secrétaire personnelle. J’avais élaboré un barrage psychologique afin d’empêcher Mahonney de parler du projet à n’importe qui. Tout allait bien…

Sauf que…

Faisons un petit tour chez Space Projet 8, une boite qui justement travaille en sous-traitance pour la NASA et que Mahonney a sollicité pour « son » projet :

– Dites donc, Lewis, ils nous demandent de drôles de trucs ces gens de chez Mahonney Space Innovation !
– Oui, on dirait bien qu’ils ont inventé un truc dans leur coin, c’est dommage qu’on en sache pas plus.
– Vous avez l’organigramme de la boite ?
– On a ça sur l’ordi, je vais vous montrer, voilà, le boss c’est le professeur Walter Mahonney et il a une adjointe, une Française : Annabelle Dejour.
– Eh bien c’est très bien, ça, on va faire un peu d’espionnage industriel. On va cibler les deux dirigeants, je vous laisse dégoter une escort girl et un escort boy !

L’escort girl n’eut pas de chance, Mahonney étant peu sensible aux charmes féminins. On lui envoya donc un biquet, mais le professeur resta muet comme une carpe. Mon barrage psychologique fonctionnait parfaitement

Voyons le mien :

– Un monsieur Flaherty veut te voir, me prévient Galia
– Fais-le entrer !

Oh qu’il est beau le coco ! On en mangerait.

– John Flaherty du Globe Reporter, voici ma carte !
– Enchantée, moi c’est Annabelle Dejour.
– Nous avons appris que vous travaillez sur un projet spatial révolutionnaire et…
– Hop ! Je vous arrête tout de suite, tout cela est top secret donc si vous veniez pour en savoir davantage, eh bien vous allez repartir bredouille.
– Je comprends parfaitement votre point de vue, mais je saurais me contenter de quelques brides d’informations qui ne dévoileraient rien de votre projet global.

Il m’emmerde celui-là, je pourrais le placer sous emprise et lui raconter un bobard extravagant, mais notre boite à désormais une image de marque à conserver.

Je vais pour mettre fin à l’entretien mais saisi d’un doute je le sonde un peu, j’apprends alors qu’il n’est pas du tout journaliste, mais un escort boy missionné pour me tirer les vers du nez et mandaté par Space Projet 8.

– Nous allons en restez là, monsieur, et d’ailleurs votre carte de presse est fausse.
– Mais pas du tout !
– Vous êtes un escort boy, affilié à l’agence Bernet, il se trouve que j’ai fait appel une fois à cette agence, et qu’elle nous présente tout une galerie de portraits, je me suis souvenu de votre visage.

Il n’en revient pas, pépère !

– Mais poursuivis-je, il se trouve que vous êtes très mignon, vous demandez combien ?
– Vous parlez sérieusement, là ?
– Tout à fait. Vous avez des tabous, vous faites tout ?
– Je fais beaucoup de choses ! Qu’est-ce qui vous ferais plaisir ?
– J’aime bien les esclaves.
– Je veux bien faire l’esclave, mais je refuse d’être marqué.
– Ce n’est pas un problème, Vous avez des gadgets dans votre sacoche ?
– Des godes, du gel et des capotes. J’ai aussi des pinces et un martinet…
– C’est très bien ça ! C’est quoi votre pseudo d’escort boy ?
– Clive !

J’appelle Galia par l’interphone.

– Viens me rejoindre, on va s’offrir une petite récréation.

Elle déboule, se demande ce qui se passe en découvrant Clive.

– Je te présente Clive, c’est un escort boy qui a voulu me piéger, mais je l’ai démasqué je lui ai proposé de me faire une petite séance, il y a une éternité que je n’ai pas sucé de bite. Tu veux te joindre à nous ?
– Pourquoi pas, ça me changera les idées.
– Parfait, alors monsieur Clive, mettez-vous à poil qu’on puisse voir à quoi vous ressemblez.
– Ici dans le bureau !
– Ben oui, on ne va pas sortir dans la rue !

Il se déshabille, le type est standard, désespérant standard, ni trop musclé, ni malingre, quant à la bite, on va dire qu’elle est un peu au-dessus de la moyenne, il ne bande pas.

– Tourne toi qu’on voit ton cul !
– Comme ça !
– On t’as déjà dit que tu avais un cul d’enculé ?
– On m’a dit tellement de choses…
– Et tu aimes ça un gode dans ton cul ?
– Ça n’a rien de désagréable.
– Sors en un de ta sacoche, Gallia va te le foutre dans le cul !

Pas de problème elle fait comme ça, branche le vibrateur incorporé et introduit le sex-toy dans fondement de Clive.

– Ah, c’est bon !

S’il dit que c’est bon, c’est sans doute vrai, mais le problème c’est qu’il ne bande toujours pas, c’est quand même embattant pour un escort-boy. Comment il fonctionne, ce mec ? Et puis je crois comprendre : il doit se gaver de Viagra à chaque prestation, et là, ben il n’était pas prêt, il devait penser que si nous devions coucher la chose se serait fait plus tard… après les heures de bureau.

– Fais le bander, Gallia
– On va essayer.

Galia le branlotte un peu, ça bande un peu, mais ça bande mou.

Je me dépoitraille, les mecs adorent voir les seins des femmes, je me dis que ça va peut-être le motiver.

– Alors ils te plaisent mes gros nénés ?
– Ils sont très beaux !
– Alors pourquoi tu ne bandes pas ?
– Je suis en panne, ce sont des choses qui arrivent, je vais vous rendre les sous et m’en aller…
– Il y a peut-être quelque chose qui pourrait t’exciter mais faut nous le dire…

Et en fait je sais ce que c’est, puisque je viens de sonder son cerveau, mais je veux qu’il nous le dise.

– Euh, peut-être que si vous tripotiez ensemble…
– Qu’on se gouine, quoi ?
– Oui, un peu.
– Alors assis-toi on va te faire un petit numéro.

Galia enlève à son tour son haut et on se met à se lécher mes nichons en lui en foutant plein la vue. Et miracle le voilà qui bande !

Qu’est-ce qui ne faut pas faire, parfois ?

– Allez approche-toi, on va te sucer à deux !
– Mais le gode dans mon cul ?
– Tu le gardes !

Annabelle15b
Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas sucé une bonne queue, celle-ci est tout à fait à mon gout, Gallia à l’air d’apprécier elle aussi.

– Bon maintenant, tu vas nous enculer l’une après l’autre, tu commences par moi.

Je baisse ma jupe et ma culotte, m’arcboute sur le bureau et Clive vient me pénétrer, tandis que Galia passé dernière lui fait aller et venir le gode dans son fondement.

C’est qu’il encule bien, le type, c’est un pro, les mouvements sont calculés, ni trop vifs, ni trop brutaux, juste ce qu’il faut mais bien profonds.

J’ai joui assez rapidement, j’ai regretté de ne pouvoir me livrer au petit plaisir du nettoyage de bite, la pénétration s’étant déroulée sous capote. (faut pas déconner non plus…)

On a ensuite permuté et c’est Gallia qui est passée à la casserole pendant que je m’occupais du cul du monsieur.

Finalement je voulais faire de la domination, on a fait de la sodo ! Les choses ne se passent jamais comme on les prévoit.

– Merci pour la prestation, ça fait du bien par où ça passe, vous n’aurez qu’à dire à votre commanditaire que vous n’avez pu rien obtenir.
– OK, je dirais que vous êtes lesbienne !
– Ne faites surtout pas ça, ils vont m’envoyer une nénette qui va se casser le nez.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:43

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 14 – Black and white

Black11


Le loufiat se pointe.

– Monsieur, appelez vite la police, on me retient prisonnière ! Hurle Galia.
– Mademoiselle, calmez-vous, les prostituées ne sont pas les bienvenues dans cet établissement, je veux bien fermer les yeux, mais si vous avez des problèmes avec votre maquerelle, je ne veux pas le savoir.

Evidemment ces paroles ont été dite sous mon emprise. Galia est prostrée et ne sait que répondre.

– Eh oui tu ne t’en sortiras pas comme ça, la différence avec les sectes habituelles, c’est que nous, nous avons de réels pouvoirs magiques.
– Salope !
– Salope, moi ? C’est possible après tout ! Personne n’est parfait ! Et confidence pour confidence, je suis même un peu gouine, ça t’intéresse ?
– Ça va pas, non ?
– Si, ça va bien, je trouve que ce serait une excellente idée, ça scellerait notre collaboration et ça te prouverait que je ne suis pas si méchante que ça !
– J’aurais tout entendu !
– T’as déjà couché avec une femme ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– J’ai les moyens de le savoir, mais je préfère éviter de violer tes souvenirs.

Et là je bluffe, parce qu’en fait, je sonde son cerveau et justement elle est en train de se remémorer une partie bien arrosée au cours de laquelle elle ne s’est pas privée de se livrer à des attouchements très poussés avec d’autres femmes, des blackettes comme elle..

– T’aimes pas les blanches ? La provoquais-je.
– C’est bien des réflexions colonialistes, ça, le vieux fantasme de coucher avec une esclave noire !

C’est bien la première fois qu’on me traite de colonialiste ! Je ne vais pas la suivre sur ce terrain trop glissant.

– Déshabille-toi !
– Non !
– Il faudra bien que tu le fasses à un moment ou un autre, tu ne vas pas te doucher tout habillée !
– T’es pas obligée de regarder.
– Tu veux que je t’oblige ?
– Et si je me déshabille, ça va m’aider ?
– Tu verras bien ! En fait ce que je veux c’est que tu ais une autre image de moi, pour l’instant, je te renvoie une image de grosse salope, complice d’un réseau de traite d’êtres humains, alors que je ne suis rien de tout ça.
– Et en me déshabillant, ça va changer quelque chose ?.
– Le déshabillage ce n’est qu’un prélude, tiens je vais commencer !

Et je me fous à poil, reste à savoir si elle va kiffer ?

– Alors tu me trouve comment ?
– Pas trop mal dans le genre grosse pute !

C’est pas gagné ! (et d’ailleurs je ne suis pas grosse !)

– Viens me caresser !
– Surement pas, je ne caresse pas les putes !
– Tu as tort ! Allez, juste un peu et on arrête le délire !

Elle avance sa main, directement sur mon sein.

– Approche toi-mieux !

Son visage et a présent à quelques centimètres du mien

– Qu’est-ce que tu vas me faire ?
– T’embrasser !
– Je ne veux pas !
– Tu préfères te déshabiller d’abord ?

Manifestement elle ne sait plus où elle en est, elle se recule, me regarde, se déshabille à l’arrache, et revient se coller contre moi acceptant mon baiser.

– D’accord tu me baises, je me laisse faire, mais promets-moi de me libérer après.
– Je ne suis pas hypocrite, je suis incapable de te promettre ça, par contre je te répète que je souhaite que notre cohabitation se passe le mieux possible.

Je la sonde, en fait elle espère plus ou moins me séduire et s’en servir pour que je la libère ! Mauvais plan, mais je ne vais pas le lui dire.

Bien sûr ma réponse ne lui plait pas. Elle est naïve ou quoi ?

– Bon, c’est pas la peine, je vais me rhabiller… Me dit-elle en se reculant.
– Faudrait savoir ce que tu veux ? Tu préfères que je te baratine et que je laisse de faux espoirs. Encore une fois je n’ai rien contre toi et si tu y mets un peu du tien, tout se passera bien.
– T’es vraiment une salope !
– Si ça peut de faire plaisir ! Allez reviens me voir, je ne vais pas te bouffer !

Elle est revenue, elle en pleine confusion mentale, la pauvre. On s’est embrassées de nouveau, elle embrasse bien. sa peau est douce, très douce, veloutée. Je lui flatte les fesses.

– C’est la première fois que j’embrasse une fille black ! Lui dis-je.
– Ça va ? Je te plais comme esclave noire ? Réplique-t-elle.

Ça y est, ça la reprend. Surtout ne pas la suivre sur ce terrain.

– Par contre une fois j’ai baisé avec un black ! Trouvais-je malin de lui dire.
– Ben oui, c’est bien un fantasme de blanche, ça, parce que tous les blacks ont des grosses queues, c’est ça ? Si c’est pas du racisme ça aussi !

Elle m’énerve, elle m’énerve !

– Ecoute, il y en a un peu marre de tout ramener au racisme, c’est trop facile de raisonner comme ça. Je ne suis pas raciste, mais ce que je sais aussi qu’il n’y a pas que les blancs qui sont racistes.
– Mais…
– Silence, je ne veux plus qu’on aborde ce sujet. On reprend où on en était ou on remet ça à demain ?
– Je sais pas !
– Tu sais pas, ben moi je sais, allez laisse-toi faire ça va te détendre.

Elle hésite ! Je la sonde un peu sans l’influencer, elle sait que sa seule arme est d’essayer de me séduire, persuadée qu’elle est que je possède les moyens de la libérer.

En toute théorie, je pourrais la libérer, mais d’une part, je ne peux pas revenir sur sa morsure, donc il lui faudra vivre en mutante avec tout ce que cela implique, par ailleurs il faudrait que je trouve une autre donneuse, et puis surtout c’est dangereux, si elle se met à parler à tort et à travers, c’est l’existence même des mutants qui serait menacée.

– T’as une belle poitrine de salope ! Me dit-elle en la caressant délicatement.
– Embrasse-la.

Elle hésite un court instant avant de projeter ses lèvres sur mon téton, elle suce, elle aspire, elle ose même mordiller.

– A moi, maintenant !

Elle se laisse faire pendant que je lui lèche ses tétés.

– Plus fort ! j’aime bien !

Ah, bon, mademoiselle est un peu maso des seins, voilà qui va peut-être m’ouvrir d’intéressantes perspectives.

– Comme ça ?
– Oui, tu me fais mal, mais continue, j’aime ça.

Je les lui tortille dans tous les sens, ma main descend au niveau de sa chatte, c’est trempé comme une soupe là-dedans.

-T’as déjà essayé des pinces ? Demandais-je
– Oui, mon ancien mec s’amusait à me faire des trucs sado-maso devant ses potes, moi ça ne me déplaisait pas.
– Il te mettait des pinces, et quoi d’autre ?
– Des fessées à la main ou à coups de ceinturon, et puis je devais sucer ses copains, et leurs copines aussi. On m’a même pissé dessus ! On a fait aussi de ces trucs, je ne t’en parle même pas
– Ben si, parle-en, j’aime bien savoir !
– Un jour on me baladait en laisse à poil dans l’appartement, en me foutant des coups de cravache, un type s’est pointé avec un gros chien et il m’a léché le cul.
– Qui ? Le chien ou le mec ?
– Le chien ! Ça les a fait rigoler, mais ça ne me dérangeait pas, je voyais ça comme une humiliation, j’étais dans mon trip.
– T’as fait d’autre trucs avec le chien ?
– Ouin une nana qui était là lui a sucé la bite, elle m’a mis au défi de faire la même chose.
– Et alors ?
– Ben alors je l’ai fait !
– Et tu aimais bien tout ça ?
– Oui, en fait je dois être pas mal maso.
– Et la scato ?
– Ça ne m’aurait pas dérangé plus que ça, mais ce sont ce messieurs dames que ça dérangeait Sont marrant ces mecs, ils sont sadiques, arrogants mais ils font les chochottes dès qu’ils voient un bout de crotte.
– Mais depuis t’as changé de copain ?
– Pas vraiment, mais je l’ai laissé tomber, un jour ça été trop loin.
– Raconte !
– C’est pas intéressant, Un jour un mec à moitié bourré a voulu m’enculer sans capote, j’ai refusé, le mec a insisté. Je pensais que mon copain prendrait ma défense, mais il n’a pas dit un mot, c’est un de ses cousins qui m’a défendu, ça s’est terminé en bagarre grave. J’en ai profité pour me sauver et je ne les ai jamais revus.

Curieux qu’elle ait eu soudain envie de parler !

– Je peux te taper les fesses, si tu veux !
– Quand on se connaîtra mieux !
– C’est comme tu veux ! Et te pisser dessus ?
– Ça, pourquoi pas ?
– Allonge-toi sur le lit, je vais m’occuper de ta chatte.
– Tu ne peux pas continuer un peu avec mes tétons ?
– On peut faire les deux à la fois, va t’allonger !

Elle le fait et m’attend les cuisses écartées, j’en profite pour les lui caresser, cette fille a décidemment une peau de soie. Un petit bisou sur ces douces cuisses avant d’atteindre ma cible.

C’est pour moi une découverte que ce sexe da blackette, une fois les grandes lèvres (charnues) écartées, l’intérieur est tout rose ! Je commence à lécher mais en même temps, j’allonge les bras pour que mes doigts puissent lui pincer les tétons.

Elle est mouillée de chez mouillée, elle dégouline, je vais pas m’en plaindre, j’adore ce goût, je lape tel un chaton assoiffé.

Galia gémit, sa respiration se saccade, ma langue pointe vers son gros clito. Quelques lèches ont suffi pour lui provoquer un orgasme violent et spectaculaire à ce point que j’ai cru l’espace d’un instant qu’elle allait nous faire une crise de tétanie.

Elle se relève, viens me rejoindre, m’enlace et m’embrasse. Est-elle domptée à présent ? Pas si sûre !

– A toi de me faire jouir maintenant
.
Elle ne s’est pas fait prier et j’ai joui assez rapidement.

– Bon, je vais aller pisser ! L’informais-je.
– On fait comme on a dit ?

Ah c’est vrai, j’avais complètement oublié… Mais si c’est elle qui demande je ne vais pas la décevoir.

Annabell14Elle s’est assise sur le carrelage de la salle de bain, bouche grande ouverte. Je m’approche et lui pisse d’abondance dans le gosier. J’avais une très grosse envie et du mal à contrôler mon débit, elle ne peut bien sûr tout avaler, et en met partout, on se marre comme des bossues… Tout va bien… Du moins je l’espère.

Pour la suite je lui ai laissé le champ libre, établissant juste une barrière mentale l’empêchant de s’éloigner de trop et de parler de sa condition à n’importe qui.

Au bout de quatre jours Galia a manifesté des singes de faiblesse. Il a donc fallu que je lui explique pour l’élixir de survie.

– Et si je ne le prends pas
– Tu vas dépérir, tu ne mourras pas, mais tu vas tomber dans une sorte de catalepsie. Si quelqu’un te découvre dans cet état, il te prendra pour morte
– Mais pour l’urine, ce doit être la tienne !
– Eh oui !

C’est faux, elle peut aussi bien utiliser la sienne, mais je vais pas aller lui dire, il est bien trop tôt !

– C’est pour ça que tu ne peux pas me libérer ?
– Oui !
– C’est la cata !
– Fais la part des choses, tu es immortelle sauf si on te coupe la tête, et puis je ne te rendrais pas malheureuse !

Elle s’est mise à chialer, une crise nerveuse inévitable que j’ai laissé passer. Il faudra bien qu’elle fasse avec sa nouvelle condition !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:42

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 13 – Trio salace

scat

Scato explicite inside !

Un raclement de gorge dans l’embrasure de la porte des chiottes, c’est Corenta !.

– Je ne vous dérange pas ?
– Non ! (Je ne vais pas dire oui !)

Alors Corenta s’approche de moi, très, très près et m’enlace carrément.

– J’ai envie de toi !

J’avais compris ! On s’embrasse, profondément bien sûr. Rapidement, les fringues de Corenta tombent au sol, on se caresse, les mains vont partout.

– Je vous laisse entre vous ! Suggère Jenny.
– Mais non, viens donc nous rejoindre !

Elle n’hésite pas une seconde, et nous voici en train de faire à trois ce nous faisions à deux

– Tu peux t’assoir sur la cuvette, je vais te lécher le minou ? Me propose Corenta.

J’y vais, j’écarte bien les cuisses et la douce langue de la blondinette vient me fouiller mes chairs intimes.

– Je fais quoi, moi, je fais banquette ? Intervient Jenny.
– Passe derrière moi et occupe toi mon cul !
– Assise comme tu es, ça ne va être évident.
– Attend une seconde, je crois qu’il faut que je chie. Précisais-je
– Tourne toi qu’on puisse voir !

Toujours aussi salope, la Corenta, mais je ne me défile pas et démoule un long boudin qui tombe avec un bruit flasque dans l’eau dormante de la cuvette des chiottes.

– Oh ! que c’est beau ! S’extasie Corenta en regardant au fond de la toilette ! Tu en penses quoi, Jenny ?
-Je pense que c’est de la merde !
– Certes mais elle est trop belle !
– Si tu le dis !
– Hé, les filles, vous n’allez pas vous engueuler ! J’aimerais bien qu’on me nettoie le cul maintenant, je ne vais quand même pas me servir de papier. Corenta tu te dévoues ?

Elle n’hésite pas une seconde et se met à me lécher mon cul, manifestement elle se régale.

– Hum, qu’est-ce qu’elle est bonne ta merde.! Je t’en ai laissé un peu Jenny.
– Non merci ! Répond l’intéressée.
– Ce n’était pas une proposition, c’était un ordre ! Croit devoir préciser Corenta.
– Je m’en fous je n’ai pas envie de faire ça !
– Essaie, ça ne va pas te tuer.
– J’ai dit non !
– Tu préfères que j’aille chercher la cravache pour te forcer un peu.
– Vous êtes des catins !
– Ah, enfin un compliment ! se gausse Corenta.
– Jenny, tu approches ta langue et tu lèches juste un peu, fais-le pour me faire plaisir !
– Vous êtes chiantes, toutes les deux,
– Allez au boulot !

Jenny se lance, elle a maintenant le nez sur mon trou du cul, elle hésite, retient sa respiration et lèche et peu, puis se redresse.

– Alors ?
– C’est moins pire que ce que je pensais.
– Lèche encore, il en reste. lui dit Corenta

Cette fois, elle n’hésite même plus !

– Finalement ce n’est pas mauvais… mais vous me faites faire de ces choses, j’ai honte !
– Faut pas !

Corenta récupère l’étron au fond de la cuvette, le regarde d’un air attendri, puis en lèche l’extrémité.

– Hum, c’est trop bon ! Tu veux lécher, Annabelle ?

Pourquoi pas, au point où on en est ! Soyons folles

Alors on a léché de conserve, mais la surprise vint de Jenny, excitée comme une puce par la situation qui de façon complétement inattendue, quémanda sa part.

On s’est ensuite embrassé toutes les trois et je n’ai pas besoin de vous préciser quel gout avait ce baiser pervers !

Annabelle13
Jenny a ensuite voulu faire pipi, Corenta et moi, lui avons offert nos bouches. Puis nous lui avons nettoyé la chatte de nos langues allant jusqu’à la faire jouir.

Et tandis que Jenny s’en alla prendre une bonne douche bien méritée, nous nous sommes fait jouir Corenta et moi à grands coups de langues là où il le faut, avec en bonus le doigt de Corenta dans le trou de mon cul.

Elle n’est pas belle, la vie ?

Je retrouvais Jenny dans la salle de bain

– Pisse encore une goutte, je vais te prélever un peu d’urine, elle est où la potion magique ? Demandais-je à Jenny
– Dans la cuisine !

Ben oui il ne faut pas que je m’affaiblisse !

Cette fois, je n’ai plus rien à faire ici, je décide de repartir et en informe Malvina.

– Et Lukas, tu vas le laisser comme ça ?

(souvenez-vous que je l’ai transformé en mouton au chapitre précédent)

– Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque…

Je lui ai rendu sa forme humaine, il est monté à l’étage, pour bouder, je suppose.

Et après plusieurs heures de vol, me voici de nouveau chez Lothaire.

– Bon je vais t’expliquer ce que j’attends de toi…

Je m’attends au pire !

Il ouvre un coffre en bois, il y a plein de grandes feuilles là-dedans avec des schémas compliqués.

– Il y en a un paquet, c’est intransportable, mais rassure toi j’ai appris à numériser tout ça, ça tient sur un téléphone portable.

Mais qu’est-ce qu’il raconte ?

– Tu parles anglais ?
– Je me débrouille. Pourquoi ?
– Parce que tu vas partir aux Etats-Unis.
– Hein ?
– Le moment est venu de rentrer chez nous. La Terre possède maintenant ce qu’il faut pour construire une fusée interstellaire à moteur mixte, nucléaire et ionique…
– Epargne moi le charabia.
. S’ils ne le font pas c’est qu’ils considèrent que ça ne sert à rien… mais toi tu vas aller influencer ces gens-là. Avec tes pouvoirs, ça va faciliter les choses.
– Non mais tu te rends compte de ce que tu me demandes ?
– Ce ne sera pas si difficile que ça, il faudra trouver le bon ingénieur et le persuader de mener ce projet à bien.

Je reste sans voix, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’on me confie une mission de cette envergure.

– Avant de partir, tu devras lire et apprendre par cœur un petit argumentaire que j’ai rédigé, ça répond aux questions qu’on te posera là-bas..
– Euh attention, en ce qui me concerne, je n’ai aucunement l’intention de m’embarquer pour l’espace.
– Mais personne ne te demande une chose pareille. Nous étions douze rescapés du crash originel. Vico s’est fait bouffer par une araignée et nous avons dû nous débarrasser d’Amaury. Nous serons donc dix pour ce voyage et pour cela nous reprendrons notre aspect alien, tu verras, ça ressemble un peu à des sauterelles !
– Dix, seulement ?
– Moi ma femme et mes filles Perrette que tu ne connais pas Il y aura aussi Rosalio et Philippine s’ils désirent venir, mais je me fais fort de les convaincre… et trois autres.
– Et le voyage prendra combien de temps ?
– 40 ans !
– C’est long !
– On s’en fout, on est immortel !

Il fallut bien que je pose la question qui me brulait les lèvres :

– Et les mutants ?
– Il faudra les organiser, ce ne sera pas une mince affaire, et surtout faire en sorte que personne ne découvre leur état. C’est là que tu interviendras, tu es la plus douée des mutantes, tu seras donc leur Reine.

Je vous dit pas mon égo ! Et du coup j’acceptais la mission !

J’ai donc fait une demande de visa pour les Etats-Unis. En attendant je suis allé voir ma petite famille.

– A Houston ? Mais tu vas faire quoi à Houston ? Je croyais que tu travaillais sur un bateau de croisière.
– Ça n’a pas marché, je suis tombé sur un mec qui cherchait une hôtesse française pour le musée de la NASA.
– Ça me paraît bizarre ton truc. Et on te revoit quand ?
– J’en sais rien mais je vous donnerais des nouvelles.

Lothaire m’a briefé assez longuement, je peux désormais soutenir une conversation sur l’astronautique sans avoir l’air d’une idiote. Il s’est occupé des billets d’avion et je l’ai retrouvé à Roissy

– Je te présente Galia ! Me dit Lothaire. Elle va voyager avec toi.

Galia est une charmante jeune blackette, mais je m’interroge sur les raisons de sa présence.

– Elle sera ta réserve d’élixir de survie. Pour le reste tu te débrouilleras sur place, il y a des herboristes à New York…
– Euh, attends, je ne comprends rien, je n’ai rien contre mademoiselle et je ne suis pas raciste, mais elle ne correspond pas aux critères…
– Ben si, justement, le critère ce ne sont pas les tâches de rousseurs mais le pigment qui les compose, la mélanine. Et notre amie, du point de vue mélanine, elle est servie.
– Mais il lui faut un visa
– Elle en a un ! Ce n’est pas elle mais ça lui ressemble, pareil pour le passeport, tu feras ce qui faut aux contrôles et à la douane…

Et discrètement Lothaire me refile le téléphone portable qu’il lui a subtilisé.

Elle n’a pas l’air joyeuse, la Galia. Cela se comprend aisément.

Avion jusqu’à New York puis un autre avion jusqu’à Houston où je loue une chambre d’hôtel.

Pendant tout le trajet, Galia assise à mes côtés n’en a pas décroché une, je la laisse tranquille par discrétion.

Mais arrivées à notre chambre d’hôtel, il fallut bien que nos rapports se définissent.

– Bon, je voudrais que tu m’expliques ce qui t’es arrivée ? Lui demandais-je
– Qu’est-ce que ça peut te foutre, pétasse !
– Bon, je suis peut-être une pétasse, mais je peux t’obliger à faire tout ce dont j’ai envie ? Seulement ce ne sera pas marrant ni pour moi ni pour toi, alors OK, t’es en galère, je n’y suis pour rien, je ne peux pas te sortir de là…

(En fait, si, je pourrais l’en sortir, mais outre le fait que ce soit assez compliqué, je serais obligée de rechercher une autre donneuse, alors autant conserver celle-ci)

– Mais, continuais-je, je peux m’arranger pour que ça se passe le mieux possible.
– C’est quoi votre truc, c’est une secte ?
– Non, mais ça y ressemble, alors raconte-moi ton histoire.
– C’est tout simple, je me suis fait piéger comme une conne, je revenais de Martinique. A Roissy il y avait une file d’attente impossible pour les taxis. Un type m’a proposé de me prendre dans sa voiture. On a roulé un peu et un moment il a stoppé sur une route déserte. J’ai d’abord cru qu’il voulait me violer, mais en fait il m’a mordu au cou, tu vois j’ai encore la trace. J’ai dû tomber dans les vapes et quand je suis revenue à moi, je n’avais plus de volonté, le type me dominait complètement.
– Il t’as dit quoi ?
– Je n’ai pas tout compris, mais en gros que désormais je serais une espèce d’esclave. C’est d’un gay !
– Et après ?
– Il m’a ramené à Roissy et il m’a livré à toi.

Rapide, le mec !

– Tu allais où en France ?
– A Paris, je suis en coloc.
– T’as un boulot ?
– Préparatrice en pharmacie.
– T’as des amis ou de la famille qui risquent de s’inquiéter ?
– Plutôt, oui !
– O.K. tu va les prévenir que tu as rencontré quelqu’un dans l’avion, et que tu as une belle opportunité professionnelle, tu ne donneras pas de détails, mais tu préciseras que tu vas rester au Etats-Unis environ une année entière.
– Une année ?
– Ben oui !
– Vas-y téléphone, tu peux envoyer ta photo si ça peut rassurer, mais si tu déconnes je coupe.
– Faut que tu me prêtes un téléphone, le connard qui m’a mordu, m’a piqué le mien.
– Non, c’est moi qui l’ai, vas-y téléphone !

Elle s’est prêtée au jeu sans que j’aie besoin d’intervenir.

– Donc toi t’es complice d’un réseau ! M’apostrophe-t-elle. Et t’es contente ? T’es fière de toi ? T’as la conscience tranquille ?
– Je viens de te dire que je m’efforcerais afin que notre collaboration se passe le mieux possible, Point barre.
– J’ai un peu soif !
– Tu veux quoi, je vais faire monter des boissons.

Je sonde juste un peu son cerveau, je comprends qu’elle va essayer de dire au garçon d’étage, qu’elle est prisonnière. Ça ne marchera pas, je vais lui montrer de quoi je suis capable.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:41

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 12 – Bérénice puis Roland
feet flag2

J’ai dû attendre jusqu’à minuit, toute nue dans son studio. Quand elle est rentrée accompagnée de sa colocataire, je les ai fait se mettre à poil toutes les deux par la force de ma pensée !

– Alors salope, surprise de me revoir ? Et cette fois inutile d’appeler Rosalio à la rescousse, ça ne marchera pas. Persiflais-je

Je sens qu’elle essaie quand même, c’est de bonne guerre, mais ça ne le fait pas !

– Bon tu vas te venger, c’est ça ? Répond Bérénice, peu rassurée.
– T’as tout compris…
– Alors deux choses, déjà laisse ma copine en dehors de ça, elle ne t’a rien fait.

Non elle ne m’a rien fait mais elle doit se poser beaucoup de questions, et parfois les gens qui se posent des questions se mettent à perler à tort et à travers.

– C’est un témoin gênant ! On ne peut pas la laisser comme ça !
– Qu’est-ce que tu vas lui faire ?
– Il faut la vampiriser !
– Mais elle n’a pas les critères, ça risque de la tuer !

Elle n’a pas tort, j’ai bien une autre solution, c’est de lui retirer de sa mémoire toutes les images où elle m’a vu ! Mais pendant cette opération, je vais être vulnérable, je la remets donc à plus tard et envoie simplement la nana se coucher dans la chambre.

Passons aux choses sérieuses !

– Avant de faire quoi que ce soit, écoute-moi une minute ! Me dit Bérénice.
– Je suis tout ouïe !
– La violence avec laquelle je t’ai traitée n’était pas de mon fait, c’est Rosalio qui commandait à mon cerveau à distance. Moi je ne suis pas une fille méchante. Maintenant crois ce que tu veux.. Mais là je te dis : tu es en train de te tromper de coupable.

Elle a sans doute raison, et je suis idiote de ne pas y avoir pensé. Et phénomène plus étrange, je me sens frustrée de ne pas pouvoir la corriger.

Alors je fais quoi ?

– Tu n’es peut-être pas méchante, mais moi je le suis ! Lui déclarais-je
– Ben vas-y frappe moi, ce ne sera qu’un mauvais moment à passer, je suppose que tu n’iras pas jusqu’à me couper la tête
– Passe-moi ta cravache ! Mais dis-moi puisque tu n’es pas méchante, pourquoi tu as besoin d’une cravache !
– C’est pour Sylvette, elle aime bien que je lui tape les fesses !

Ah ! voilà qui va peut-être arranger tout le monde !

– Je vais la faire revenir, tu vas me présenter comme étant une vielle camarde de classe ou un truc dans le genre, et tu vas la cravacher devant moi, tu me diras si je peux intervenir et comment. Ça te convient ?
– Elle va trouver ça un peu bizarre, mais je peux m’arranger.
– Bon, je la fais revenir !
– Attends, on fait la paix alors ?
– Bien sûr !
– Bisous alors ?

Sauf que le bisou s’est vite transformé en roulage de pelle à ce point que le salive dégoulinait sur nos mentons Et bien sûr nos mains n’allait pas rester inactives, aussi nous pelotons-nous avec frénésie, les fesses, les seins et tout le restant.

– On l’appelle ou on se gouine ? Me demande-t-elle.
– On peut faire les deux, non ?

Bérénice va chercher Sylvette qui parait en pleine confusion (on le serait à moins)

– T’es qui toi ? M’apostrophe-t-elle.
– C’est Annabelle, je l’ai rencontré au boulot, on a un peu sympathisé.
– Mais attends, c’est quoi ce cirque, elle était là avant qu’on arrive, et comment ça se fait que je me retrouve à poil ?
– Annabelle est un peu magicienne, vois-tu ?
– Non je ne vois pas du tout !
– Ce n’est pas grave, quand je lui ai confié que ma coloc était maso, ça l’a amusé, alors je lui ai proposé de passer.
– On va pas faire du cul à cette heure-là !
– C’est que ma copine repart vers Paris demain…
– Ce n’est pas mon problème !
– Laisse toi faire, de toute façon, ça ne va pas durer trois heures !

Et tout en parlant Bérénice s’est saisie de la cravache et en en assène un coup sur le sein de Sylvette.

– Mais ça ne va pas, non ?
– Allez, tu arrêtes de bouger et de discuter ! Lui répond Bérénice en la ciglant une seconde fois.

Et c’est parti, Bérénice enchaîne les coups sur les seins de la pauvre Sylvette qui se tortille de douleur dans tous les sens, pourtant j’ai l’impression qu’elle ne tape pas très fort, il doit y avoir une part de comédie là-dedans.

Au bout d’un moment, Bérénice me tend la cravache.

– Tiens, tape-lui les fesses, moi je vais lui faire un peu les tétons !

Je vais pouvoir enfin me défouler, et je me mets à cingler le cul de cette jolie personne tandis que devant, Bérénice après lui avoir accroché des pinces à liges sur les tétons et sur les lèvres vaginales, s’amuse à faire bouger tout cela, tirant, tortillant, tournicotant.

Anabelle12– Assez les filles, je n’en peux plus.

Bérénice lui enlève les pinces sans aucun ménagement, la gifle, lui crache dessus, puis l’embrasse à pleine bouche. Si ce n’est pas de l’amour vache, ça, c’est quoi ?

Quelques instants plus tard, nous nous sommes retrouvées toutes les trois sur le plumard

Mélange infernal avec baisers profonds, léchage de seins, caresses et pelotage. Puis doigt dans la chatte et dans le trou du cul, langue dans la chatte, léchage de l’anus. Toute la bonne gamme des amours goudous.

On s’est ensuite endormi toutes les trois comme des bienheureuses…

Au petit matin, je me suis levée, je n’ai pas pris de douche pour ne pas réveiller les deux donzelles qui dormaient du sommeil du juste. Pas de petit déjeuner non plus. Et maintenant, direction la ferme des Burnettes afin de rencontrer Roland.

Il est tout content de me voir, pépère.

– Alors jolie fille, tu as avancé dans ta quête ?
– Oui et non ! J’ai rencontré Rosalio, j’ai aussi rencontré Lothaire, il m’a livré une version des évènements selon laquelle les massacres ne seraient pas de son fait…
– Ce serait qui alors ? Le pape ? Se gausse-t-il.
– Un dénommé Gandoni qui aurait outrepassé les ordres de Lothaire. Il aurait été mis hors d’état de nuire !
– Bizarre ça ! Quand on est sous emprise, on n’outrepasse pas les ordres… ou alors ça veut dire que Lothaire avait toute confiance en lui ! Bref c’est possible, mais comment être sûr ?
– D’autant que Rosalio prétend que sur ce coup-là, je me suis peut-être fait manipuler. Tu crois que c’est possible ?
– Je n’en sais rien. Il faut qu’on fasse un test, mais je ne vois pas comment. Cela dit il est vrai que les exactions semblent avoir cessées, je n’ai plus de remontées en ce sens.
– On va réfléchir chacun de notre côté, il faut absolument qu’on soit sûrs.
– Peut-être qu’en baisant, cela activerait nos neurones ?
– Ben voyons…

Il ne va pas me sauter dessus tout de même, non Roland est un délicat

– Tes petits pieds sont toujours aussi beaux ?
– Ben, oui, il n’y pas de raison.
– Ça me fait envie !
– Ecoute il y a un problème, je n’ai pas pu prendre de douche ce matin et…
– Ce sera encore meilleur !

Il a réponse à tout, ce con !

Je lui ai donc de nouveau « prêté » mes pieds , il m’a bien sucé les gros orteils et ensuite il était tout fier de m’exhiber sa bite bandée comme un bout de bois.

– Dis donc, si tu n’as pas pris de doche tu dois avoir le cul qui sent fort ?
– Ben, oui c’est possible.
– Je peux en profiter ?
– Tu ne serais pas un petit peu vicieux, toi ?
– Oui, mais ne fait de mal à personne.
– Alors d’accord, bouffe-moi le cul.

Je lui présent mon joufflu, il l’écarte et me lèche le trou du cul, sa langue me chatouille un peu, j’ignorais être chatouilleuse de l’anus.

Et après la langue c’est le doigt, d’ailleurs il en met deux. Il me ramone bien come il faut, la suite logique ce devrait être la sodomie.

– Je peux y mettre ma bite ?

Qu’est-ce que je disais !

– Mais bien sûr mon cher, enculez-moi comme la salope que je suis !
– En voilà un langage !
– J’ai quelques lettres…

Et c’est parti, il me sodomise en de larges mouvements de bite et je dois avouer que c’est très agréable, d’ailleurs je ne tarde pas à jouir du cul. Lui, il continue encore quelques minutes avant de décharger en criant comme un âne !

Sa bite ressort, je ne vous dis pas l’état, du sperme bien sûr mais aussi de la merde. Je me régale en nettoyant tout ça bien comme il faut.

– Bon maintenant je voudrais prendre une douche et manger un morceau, ensuite tu me diras si le fait de m’avoir enculé t’as fait venir une idée géniale.

On a grignoté ensemble et il s’est mis à parler.

– Voilà l’idée, on va faire passer un message télépathique informant qu’il a des mutants cachés au camping des Gambettes… Commence Roland.
– Mais tu sais faire ça ?
– Non pas très bien, mais toi tu sais faire !
– Mais ça ne marchera pas, si des mutants hostiles viennent, ils vont s’apercevoir très vite qu’il n’y a aucun mutant dans le camping..
– Si, il y en aura deux : toi et moi, ils vont nous sentir, tu as assez de pouvoir pour les détecter avant qu’ils le fassent. Et dès qu’ils s’approchent de trop près, on se dématérialise.
– Donc si des mutants hostiles se pointent, ça veut dire que Lothaire nous ment et nous manipule, c’est ça ?
– Absolument, et si personne ne vient c’est qu’il ne ment pas !

Plan adopté, on a squatté un mobil-home dont les occupants étaient partis on ne sait où. On a attendu trois jours, il ne s’est rien passé. La version de Lothaire se confirmait donc !

Tant mieux, on y voit plus clair !

Survolant la forêt de Longdard, je suis descendue saluer Constance et Albertine, les deux sorcières.

– La version que tu m’as décrite n’est pas la bonne… Je te laisse lire dans mon esprit
– Je vais pouvoir quitter cette baraque pourrie, alors ! Mais tu es certaine que tout risque est écarté.
– On ne peut jamais être certain à 100 %, mais il faut que cette rumeur mensongère cesse. Nous avons autre chose à foutre que de nous épuiser dans des luttes intestines.
– Ça m’embête quand même de laisser Albertine…
– T’inquiète pas pour moi, mais viens me voir de temps en temps, ça me fera plaisir. Répondit l’intéressée.

Etape suivante : Lucien et sa fille, planqués à l’étage au-dessus d’une boutique de cordonnier

– On avait reçu quelques ondes télépathiques en ce sens ! M’informe Lucien, on attendait une confirmation plus sérieuse.

Ils étaient tellement contents qu’ils ont tenus à me payer le restaurant, c’était leur première sortie depuis des semaines !

Evidement après ce bon restau assez arrosé, je n’avais pas trop envie de reprendre mon chemin de suite, Lucien m’a alors proposé de m’héberger pour la nuit et vous vous doutez bien de ce qui arriva avant que je m’endorme ! Mais c’était bien !

Et le lendemain après quelques heures de vol, je me matérialisais dans le salon de Malvina.

– Te voilà donc !
– Ben oui me voilà !
– Et quand est-il de ta mission ?
– Ça avance, ça avance ! Bluffais-je en fermant l’accès à mon cerveau. Mais la situation a changé…

Et je mets à expliquer le quiproquo impliquant Lothaire avant de réaliser que Malvina ne m’avait jamais évoqué ce sujet.

– N’importe quoi, Lothaire est loin d’être un saint mais je ne le vois pas aller couper des têtes, ce mec est profondément pacifiste, ce sont ses rivaux qui lui ont fait porter le chapeau quand un cinglé a pété les plombs.

Ah, bon, elle savait ?

– Lothaire n’est pas un mauvais bougre, j’ai été sa servante et sa maîtresse pendant des années, j’ai aussi été la maîtresse de sa femme. Il avait parfois des moments de folie et s’amusait à me punir pour des fautes imaginaires, cravache, humiliations, mais ça n’allait jamais bien loin et après il me faisait un gros câlin.

C’est amusant tout ça, mais du coup, je me demande pourquoi suis-je revenue ici, puisque je n’ai rien à leur apporter.

Et pendant que nous parlions, la petite bande nous a rejoint. Corenta, la jolie blonde qui m’embrasse sur la bouche, les deux frangins débiles Viktor et Lukas, Ce deux-là ne me saluent pas, mais la haine que Lukas me porte est quelque chose d’imaginable. Il y a aussi le chien qui vient me renifler, je dois lui rappeler quelques souvenirs !

Et voilà Jenny qui leur sert de réserve d’élixir de survie.

Je lui avais fait une promesse à celle-ci ! Comment vais-je pouvoir la tenir ?

Comme je viens de le dire, je n’ai plus rien à faire ici et m’apprête à quitter les lieux. Mais c’est sans compter sur Lukas qui manifestement cherche la bagarre.

Il ne se doute de rien, ce type ! Dans mon périple le seul qui a réussi à me dominer, c’est Lothaire, les autres y compris Rosalio n’ont pas réussi sur le long terme, alors le Lukas, il peut toujours s’aligner.

– Et t’es venue faire quoi, ici, salope ?

Ça y est, il attaque, avec la délicatesse d’un loubard imbibée.

– Lukas, calme-toi ! Lui dit Malvina.
– Non, je ne vais pas me calmer, vous ne voyez pas que cette salope manigance pour devenir la reine des mutants.
– Et elle est où la manigance ? Demande Corenta
– Une fois qu’elle sera reine, on sera ses esclaves ! Eructe-t-il.
– Tu ne te défends pas, Annabelle ? S’étonne Malvina.
– Ça ne sert à rien de discuter avec quelqu’un en état de stress. Par contre je peux le calmer.

Je me concentre un peu et transforme Lukas en mouton. Je rigole parce que pendant la transformation ses vêtements ont littéralement éclaté.

– Mais qu’est-ce que tu lui as fait ? S’gosille Malvina.
– Rassure-toi, c’est provisoire, je peux le faire revenir à son état normal quand je veux. Mais en attendant il va nous foutre la paix.
– On pourrait l’équarrir et en faire un bon gigot ! Propose Corenta le plus sérieusement du monde.
– Bééééééééé ! Proteste Lukas qui est privé de parole, mais qui entend fort bien.

Je prends Jenny par le bras et l’entraine vers la salle de bain.

– Tu fais quoi ? Demande Malvina.
– On va faire pipi !

Elle n’en croit pas un mot, mais je m’en fous.

– Ça se passe comment pour toi ici ! Lui demandais-je.
– Disons que je m’adapte, ils ne sont pas méchants, mais ils m’ont obligé à avoir des relations sexuelles avec tout le monde. Je n’étais pas trop gouine, mais j’ai l’impression que j’y prends gout. Ils m’ont même fait sucer le chien.
– Ils t’ont obligé ?
– Obligé, non, mais disons qu’ils ont mis la pression pour que je le fasse.
– Et alors ?
– Alors bof,
– Et sinon ?
– Sinon, je m’emmerde, moi j’adore sortir en boite, j’ai demandé aux garçons de me sortir, ils ne veulent pas…
– Bon je t’avais promis un truc, ça tient toujours mai il va falloir être patiente.
– T’as pas un téléphone portable, j’aimerais rassurer mes copines.

Ben non, je n’ai pas l’article, je me sens conne, je ne sais plus quoi dire, je vais pisser… pour de vrai.

Elle me regarde ça l’amuse.
A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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