Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 16 – Le sacre
Le lendemain, je trouvais un prétexte fallacieux pour rompre le contrat de sous-traitance que nous avions avec Space Projet 8 et le refiler à une autre boite. Quinze jours de perdu, on s’en remettra.
J’ai rendu compte à Mahonney de façon édulcorée.
– Mais ils ont toujours nos schémas. S’inquiète-t-il
– C’est utilisable sans le reste ?
– Je ne crois pas, non !
– Alors tout va bien !
10 mois plus tard
Le vaisseau est prêt, la date du décollage a été publiée dans la presse. Celle-ci est divisée, si certains vantent le génie du professeur Mahonney, d’autres très influencés par Space Projet 8 parient sur l’échec du lancement et se moque au passage de cet habitacle à sauterelles « qui ne sert à rien ».
J’ai effectué un bref aller et retour à Paris afin de prendre en charge les dix aliens. Ceux-ci sont entrés dans l’avion sous forme de nuée. Ne souhaitant pas rester toute la durée du vol en cet état, ils se sont matérialisés discrètement à l’intérieur de mon sac à main. Comme cela, ils pourront faire la causette.
A Cap Canaveral, les aliens ont très discrètement pris place dans l’habitacle. La foule est nombreuse, il y a toutes les chaines de télé, la presse, les correspondants étrangers, l’évènement est super médiatisé. Le temps est radieux.
Le compte à rebours est lancé, j’ai le cœur serré.
5, 4, 3, 2, 1 Zéro. Le vaisseau s’élance sans encombre, la foule applaudit et quelques minutes plus tard on ne voyait plus qu’une toute petite trainée dans le ciel.
J’y suis allé de ma larme, j’ai toujours été très sentimentale !
Retour en France
Je suis donc la Reine des Mutants, mais pour l’instant personne n’est au courant.
J’ai commencé par rendre sa liberté à Galia mais lui ai proposé de continuer à travailler avec moi, ce qu’elle a accepté.
– Mais pour l’élixir ?
– On va trouver une solution, en attendant je suis toujours là.
Afin de m’installer convenablement, j’ai adopté la même méthode que celle utilisée aux Etats-Unis quand je forçais la contribution des sponsors. Dans un premier temps j’ai acheté un petit commerce sous forme de société anonyme qui me servira de couverture, c’est un magasin qui vend des rouleaux de papiers peints. J’ai engagé un gérant, ma vocation n’étant pas de vendre des rouleaux de papiers peints.
Ensuite j’ai usé de mes pouvoirs auprès des contrôleurs de gestion de grosses boites en les faisant signer des chèques ou des virements à l’ordre de ma société anonyme.
Je me suis retrouvée rapidement à la tête d’une petite fortune. Je voulais d’abord m’acheter un somptueux appartement haussmannien dans le 16ème, mais l’ambiance du lieu de me plaisait guère.
J’ai alors complètement changé d’avis et me suis acheté une petite fermette en pays beauceron, j’ai une chèvre, des poules et des canards. Et aussi un jeune labrador et Cadichon, un brave bourricot, avec lesquels je m’amuse parfois.
Bien installée, il fut temps pour moi de faire le tour des mutants.
Je leur expliquais que le titre était surtout honorifique, qu’ils ne me devaient rien, mais qu’en cas de problème c’est moi qui interviendrai. Je créais aussi un petit conseil restreint de six membres, afin d’éviter de prendre des décisions trop personnelles. Tout cela passa crème.
J’ai embauché Roland qui pourra utiliser ici ses talents de régisseurs, d’autant qu’il n’a plus rien à faire à la ferme des Burnettes, et pendant que j’y suis j’ai aussi proposé à Lucien et à sa fille de venir m’aider à assurer l’entretien de la ferme.
Avant de reprendre son aspect alien et de repartir vers les étoiles, Lothaire m’avait fait une confidence.
– J’ai beaucoup écrit pendant toutes ces années, ça fait beaucoup de papier, je ne vois pas comment je pourrais emporter tout ça… Alors j’ai fait le ménage, je n’ai gardé que l’essentiel, une centaine de pages quand même, Je te les lègue, promets-moi de les lire ce que tu liras va te surprendre… C’est entreposé dans la ferme des Burettes avec d’autres objets appartenant aux membres la Guilde. Mes écrits sont dans enveloppe marqué du caractère grec alpha. Demande à Roland de te les donner, il est au courant.
– Je lui a fait la promesse demandée, mais ne me pressais guère pour récupérer tout ça, n’en voyant pas très bien l’utilité. Mais j’ai fini par demander à Roland d’aller me les chercher.
100 pages quand même, pas très bien rédigés, ça commençait par des feuillets écrits à la plume d’oie pour finir par des feuillets d’ordinateur.
Beaucoup de réflexions, de considérations, d’observations, de narrations… dont l’intérêt ne me sautait pas aux yeux.
Et puis je suis tombée sur ça.
« En étudiant la mythologie grecque, je me suis rendu compte que leurs dieux devaient probablement être des aliens. Certains détails ne trompent pas ! Ils ont su faire de la Grèce antique une civilisation avancée atteignant un niveau de culture et de connaissance qu’on a retrouvé que des siècles plus tard, mais de façon dégradée. Cette période s’est éteinte avec la domination de Rome. Je ne sais pas ce que sont devenus les dieux grecs ? J’ai cherché sans trouver, les romains ont continué à honorer les dieux grecs, mais ce n’était que leurs images qu’il honoraient pas leur réalité, ils sont même allés jusqu’à changer leurs noms. Quelle indécence ! Les dieux grecs ont pratiqué la plus grande liberté possible avec leurs corps et leur sexe, bisexualité, amours de groupe, relations avec les animaux, inceste… Il a fallu qu’un jour un empereur romain complexé bannisse tout cela et décrète que la religion d’état serait une doctrine ou l’on devrait avoir honte de son corps. Et nous en sommes toujours là ! »
Et un peu plus loin
« Ce texte est à la disposition de celle qui sera la Reine de Mutants, je suis persuadé que tous les dieux grecs ne sont pas morts, Puisse-t-elle les retrouver… et reconstituer l’Olympe !
Carrément !
Voilà qui était à la fois étonnant, passionnant et déculpabilisant, mais aussi complètement farfelu.
Allez chercher s’il reste un dieu grec planqué quelque part ? J’en ai déjà lu des conneries mais là c’est le pompon ! Quoi que quand j’y pense, je suis bien devenue la reine des mutants ! Qui pourrait gober ça ? Il va falloir que je me renseigne sur la mythologie grecque, des dieux libertins, c’est forcément sympa ! J’ignorais qu’ils baisaient avec des animaux… Ça me fait penser qu’il faut que donne à manger à Cadichon.
J’entre à l’écurie. Cadichon est content de me voir et incline ses oreilles vers l’avant. Je lui caresse le flanc tout en lui portant de la paille en bouche.
– Tu te rends compte Cadichon, que les dieux grecs, baisaient avec les animaux, tu me diras : j’ai déjà sucé un chien mais un chien, c’est un chien, c’est pas un âne !
Et sans doute inconsciemment ma main passe sous le ventre de la bestiole, j’atteins les testicules, bouge légèrement ma main et me retrouve avec un énorme cylindre plus long que mon avant-bras.
– Eh bien Cadichon, tu en as une de ces bites !
Et je la branlotte quelques instants avant qu’une force irrésistible me fasse en mettre l’extrémité en bouche, le goût est fort, musqué, mais pas désagréable. Histoire d’être mieux à l’aise, je me débarrasse de mes vêtements, et me caresse les tétés tout en poursuivant cette monstrueuse fellation.
Et puis délire pour délire je dirige l’extrémité de son membre vers ma chatte et me frotte avec. Je mouille, j’en introduis quelques centimètres et me met à gesticuler de façon frénétique.
Je sens l’âne s’agiter, je me dégage, Et voilà Cadichon qui se mets à éjaculer une quantité incroyable de foutre, j’en suis carrément arrosée.
Je suis allé m’assoir sur la paille et me suis terminée à la main.
Je n’étais pas retourné chez Malvina où une fois de plus j’ai été obligé de faire taire Lukas en utilisant mes pouvoirs. Quant à Malvina elle-même, elle en a fait presque de trop, se prosternant à mes pieds et les léchant à qui mieux mieux.
Mais ma visite avait un but bien précis, celui de tenir ma promesse de libérer Jenny. Elle a voulu, chose bien compréhensible, faire un bisous à ses proches avant de me rejoindre, je l’ai laissé faire créant juste un barrage l’empêchant de raconter ce que personne n’avait besoin de savoir.
Et à son retour j’ai décidé que nous ferions la fête. Ce sera mon sacre ! Un sacre païen avec de la bouffe et du sexe !
– Galia, je te présente Jenny, une petite esclave comme toi, que je viens de libérer. Vous êtes libres les filles, mais vous ne serez plus comme avant, vous êtes immortelles ou presque, mais il faudra continuer à prendre régulièrement de l’élixir. Faites ce que vous voulez, vous êtes libres d’aller et venir mais souvenez-vous que votre état doit rester secret, il en va de notre survie.
Et sur ces bonnes paroles, je proposais à Roland, à Lucien et Isabelle de nous rejoindre et je débouchais une excellente bouteille de Champagne.
– Donc voilà, je vous présente Jenny, elle était esclave chez Malvina j’avais promis de la libérer, voilà c’est fait ! C’est une petite coquine et si vous êtes gentils avec elle, elle sera
gentille avec vous !
– Elle a dû t’en faire voir, Malvina ? Lui demande Lucien.
– Elle n’est pas si méchante que ça, c’est surtout ses fils qui sont reloux.
– Elle t’a pas imposer des trucs bizarres *
– Non, une fois Viktor m’a ordonné de sucer le chien, j’ai refusé, je n’étais pas prête à ça. Il a commencé à s’énerver, Malvina est intervenue en prenant ma défense. Elle m’a dit alors que ça
lui plairait que je le fasse mais que rien ne pressait, du coup quelques jours plus tard j’ai franchi le pas !
– Et celui-là, tu le sucerais ? Demande-t-il en montrant du doigt mon labrador qui roupille dans un coin.
– A l’occasion !
– Tu sais que m’as excité avec ton histoire ! reprend Lucien.
– Papa, tu devrais te calmer, bois donc ton champagne ! lui dit Isabelle.
– Bof, il dit qu’il est excité, mais si ça se trouve c’est même pas vrai ! Rétorque Jenny.
J’ai l’impression que ça chauffe et j’ai envie de m’amuser.
– Lucien, au lieu de faire le fier à bras, viens donc t’incliner devant ta reine.
Il se pointe tout penaud.
– Sors ta bite, Lucien !
Il regarde autour de lui, toute l’assistance est amusée.
– C’est un ordre, Lucien !
Il s’exécute sort une bite demi-molle.
– Donc voilà tu n’étais pas si excité que ça !
– Ben…
– Mais si une petite main veut le branler un petit peu, elle sera la bienvenue.
Je me demandais laquelle des femmes allait se porter volontaire. Mais contre toute attente, c’est Roland qui se proposa.
– Je peux !
– Bien sûr ! Répondis-je
Il empoigna la bite de Lucien sans que celui-ci ne proteste et la masturba fermement jusqu’à ce qu’elle bande correctement. Le but étant atteint, il salua l’assistance qui applaudit bien fort.
Je vous dis, ça chauffe.
–
Maintenant, je la sucerai bien ! Ajouta Roland.
– S’il est d’accord, vas-y ! Répondis-je.
– Vas-y suce-moi on va voir si tu suces mieux que ma fille !
Roland introduisit la queue de Lucien dans sa bouche et la fit aller et venir, manifestement il se régalait.
– Ben Papa, ça te fait quoi de te faire sucer par un mec ? Le nargue Isabelle.
– Ça change !
– Tu vas l’enculer, après ?
– Moi, je veux bien !
Ce qui tombait fort bien Roland ne demandant que ça !
Il se redresse, quitte ses vêtement, Lucien l’imite, et ce geste fut comme un signal, Jenny, Isabelle et moi-même nous débarrassions de nos fringues. Gallia qui n’allait pas rester la seule à rester habillée finit par en faire de même.
Et pendant que Lucien encule Roland, Galia et Jenny qui ne se connaissaient pas se découvrent mutuellement et commencent par s’échanger de douces caresses.
Elles forment un joli contraste. Bien sûr elles ne tardent pas à s’embrasser, timidement d’abord, puis de façon bien baveuse.
Les mains sont caressantes, s’attardent sur les seins, les doigts effleurent les tétons qui durcissent, puis les lèvres et les langues remplacent les doigts.
Je leur indique le canapé, elles y vont, je les rejoindrais dans un petit moment, je veux d’abord prendre du plaisir à les regarder s’aimer et je m’assois sur une chaise..
Isabelle aperçoit la bite de son papa encore gluante de sperme et de traces brunes se met en devoir de la nettoyer de sa petite langue agile. Cette tâche accomplie, elle vient ensuite derrière moi et me masse les épaules de ses douces mains. Je me laisse faire, ses mains descendent et m’empaument les seins, puis m’agace les tétons. Je tourne ma tête pour lui offrir mes lèvres, le baiser est doux.
– Tu veux ma chatte ?
– Oh, oui ! Répond-elle.
Elle se baisse pour me lécher…
– Non pas comme ça, moi aussi j’ai envie de lécher !
Nous nous sommes donc installées en soixante-neuf, elle dessous moi dessus. (car la place de le Reine c’est toujours au-dessus !)
Je jette un coup d’œil sur ce que font les autres, par un numéro de chaises musicales invisibles les rôles ont changé, Jenny a entrepris Roland et lui suce la queue, tandis que Lucien pelote Gallia avec frénésie.
J’ai l’impression que le courant ne passe pas trop bien entre ces deux-là ! Quant au chien réveillé par l’odeur de stupre, il tourne en rond en proie à une grande indécision. Jenny s’en aperçoit, abandonne la bite de Roland en pleine fellation et s’en va chercher Galia qu’elle prend par la main.
Je n’ai plus regardé la suite, tout occupée au plaisir que me donnait la langue d’Isabelle, Je lui ai bien évidemment rendue la pareille en excitant son gros clito.
Je me relève, je ne vois pas les autres filles, je pensais qu’elles seraient allées taquiner le chien, mais non, j’entends des rires dans la salle de bain, si elles rigolent c’est que tout va bien, j’y vais faire un tour, charmant spectacle, Gallia pisse tout son saoul sur sa partenaire avec une bonne humeur qui fait plaisir à voir et à entendre.
Ne dit-on pas que les envies de pipi sont contagieuses ? Toujours est-il que je me suis soulagé sur Jenny… et c’est qu’elle aimait ça, la coquine !
Je reviens au salon où Lucien et Roland privés de partenaires féminines somnolaient épaule contre épaule, c’en est touchant !
Je vais pour retourner m’assoir mais le chien me fait la fête, je le vire mais le retrouve entre mes jambes une fois assise. Je le laisse faire.
– Il est cochon ton chien ! Me dit Isabelle.
– Oui, mais il lèche bien ! Tu veux essayer ?
– Non ! Sûrement pas… ou alors juste un peu pour ne pas mourir idiote !
Le « juste un peu » a quand même duré un certain temps, et Isabelle n’en pouvait plus tellement elle était de nouveau excitée.
– On va lui sucer la bite ? Lui proposais-je
– Ça va pas non ? Ou alors juste un peu…
On a donc sucé le chien à deux. Et le tableau se termina par l’image du chien couvrant la Reine des Mutants tandis que la petite assemblée applaudissait.
Je vous avais prévenu au début que jamais vous ne pourriez jamais croire cette histoire, mais je m’en fiche j’ai éprouvé tellement de plaisir à vous la conter.
FIN
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