Anne-Abigail

Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:33

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 6 – Lucien et sa fille
StampFFH

Jenny ne s’est pas rhabillée, elle se repose à poil en chien de fusil sur le lit. Son corps strié de marques de flagellation me rappelle ma méchanceté soudaine et inexplicable. Je n’en suis pas trop fière.

– Bon on fait la paix, commençais-je.
– Pas envie !
– Tu m’as caressé, mais tu voudrais peut-être que je te caresse à mon tour.
– Merci, mais je me suis débrouillée toute seule !
– T’étais excitée alors ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

J’approche mes mains de ses fesses, elle ne proteste pas, J’accentue ma caresse, bifurque vers sa chatte, mon doigt s’introduit, elle se laisse faire. Je continue et cette fois j’y vais carrément provoquant un étrange bruit de floc-floc. Elle se prête au jeu et rectifie la position ouvrant largement ses jolies cuisses.

Je me penche, ma langue remplace mon doigt. Et tandis que je la lèche, mes mains projetées en avant viennent lui titiller ses tétons.

Jenny se pâme, gémit et finit par jouir dans un râle.

On s’enlace et cette fois elle ne refuse pas mon baiser qui tourne très vite au roulage de pelle.

Manifestement Jenny attend quelque chose de ma part. Elle risque d’être déçue.

– Bon juste un mot, ces gens-là ont des pouvoirs magiques, tu ne pourras pas leur échapper, du moins pas de suite. Je suis moi aussi d’une certaine façon, prisonnière mais il paraît que je suis une sorte d’élue ou quelque chose dans le genre, on m’a donc confié une mission, je vais voir ce que je peux faire mais en revenant j’aurais l’occasion de te délivrer, en attendant joue le jeu et prend ton mal en patience. Ce gens-là sont bizarres, complétement obsédés, mais ils ne sont pas vraiment méchants.

Et sur ce je la laisse. Je lui ai fait une promesse que je ne pourrais probablement pas tenir, mais elle ne perdra pas au change, quand je serais la Reine de Mutants, Jenny sera l’une de mes suivantes, elle lèche trop bien !

Je redescends, je croise le regard de Lukas, il est limite haineux. J’essaie de faire comme Malvina m’a appris et je sonde ses pensées.

« Cette pétasse ne sera jamais la reine des Mutants, la reine ce sera Jenny, et moi je serais son prince qu’on sort » (je sais, note de l’auteur)

Il a l’intention de me suivre, je vais le laisser faire, on va rigoler.

Et c’est le départ…

Je me transforme en petit nuage et je m’envole. Quelle sensation, je flotte dans les airs, je croise des hirondelles. Je pense à toutes les bêtises que mon état pourrait me permettre : me matérialiser à poil dans une église ou dans une mosquée ou en plein milieu d’un défilé militaire… Je suis restée très gamine.

Et cet imbécile de Lukas qui me file…

Il y a petit espace sauvage à la sortie de la ville, très boisé et très touffu, je me précipite là-dedans laissant Lukas me suivre. Il ne peut savoir où je suis, l’odeur de la végétation parasitant ses sens, j’en profite pour prendre la poudre d’escampette sans qu’il ne s’en aperçoive. Il n’a plus qu’à retourner auprès de sa maman.

Bien sûr, j’aurais pu laisser tomber Malvina et sa progéniture et reprendre ma petite vie d’étudiante en histoire de l’art. Mais je n’en ai tout simplement pas envie, Est-ce parce que j’ai été manipulée ou est-ce parce que je veux réellement devenir la Reine des Mutants. Allez savoir ?

Toujours est-il que j’ai d’abord voulu rassurer mes proches avant de commencer ma mission.

Arrivée à Malibourg, j’avise un magasin de vêtements, je rentre et attends qu’une nana pénètre dans une cabine d’essayage. Evidemment personne ne peut me voir

Ça y est, une femme entre avec un chemisier sur son cintre et une petite jupette, je la suis, pour le moment elle ne peut déceler ma présence. Elle se déshabille, je passe derrière elle, reprend ma forme humaine et l’assomme d’un grand coup sur la tête ! La pôvre ! J’enfile les vêtements qu’elle avait sur elle. Problème avec les chaussures que je suis incapable d’enfiler, tant pis je resterais pieds nus. J’embarque aussi son sac à main. Je suis odieuse ! Je sors de la cabine avec le chemisier sur son cintre et la petite jupette.

– Finalement je ne prends rien ! Lançais-je à la vendeuse qui se rend bien compte qu’il se passe quelque chose de bizarre, mais ne saurait dire quoi.

Je me suis acheté une paire de chaussures avec le liquide que la dame avait dans son sac et suis passé voir ma meilleure copine.

– Annabelle, je me faisais du mauvais sang… Je crois que tes parents sont allés voir les flics…
– Je me suis fait tirer mon sac avec tous mes papiers, mon téléphone.. Mais bon, j’ai rencontré un mec qui s’occupe de la logistique dans des croisières pour rupins, il est tombé amoureux de moi et m’a proposé un poste d’animatrice…
– Tu sais faire ça ?
– J’apprendrais. Je vais le revoir tout à l’heure et on part pour Le Havre aussitôt.
– On n’a pas le temps de manger ensemble, alors ?
– Hélas non ! Dis, tu me prêtes ton téléphone, je vais appeler mes parents.

J’ai donc rassuré ces derniers.

– Attention où tu mets les pieds, méfie-toi dans les croisières pour rupins, les animatrices qu’ils recrutent, ce sont parfois des filles que l’on oblige à se prostituer… Ton amoureux c’est peut-être un loverboy…
– Maman, il ne faut pas voir le mal partout !
– Envoie nous le nom du bateau…
– Bien sûr maman !

J’ai comme une petite faim, je me pose dans un restau italien pour déguster une pizza. Un petit café et cette fois ma mission commence.

Je me rends dans un square, quasiment désert à cette heure, je me dématérialise et hop, me voici de nouveau en petit nuage !

Je reste un moment en hauteur près d’un grand chêne. Je suis très gamine et m’amuse quand dix minutes plus tard une femme poussant un landau découvre au sol un tas de vêtements féminins et un sac à main. La dame ouvre le sac, regarde à l’intérieur, puis téléphone à quelqu’un.

Voilà des heures que je me balade, libre comme l’air (c’est le cas de la dire). Je ne sens rien de particulier, mais j’ai beau être dématérialisée, ça ne m’empêche pas d’avoir faim et soif… ni d’avoir envie de pisser. il va falloir que je règle le problème et je ne sais pas trop comment ?

Quoi qu’il me suffise de trouver un appartement momentanément inoccupé et de faire une razzia dans le frigo, finalement quand on y réfléchit la solution est toute simple.

J’aperçois une grosse bourgade, je descends pour lire le panneau d’entrée sur la route, ça s’appelle Nœud les chausses ! En voilà un drôle de nom. Il me faut trouver une maison avec la fenêtre ouverte, j’ai beau être un nuage, je ne sais pas passer à travers les vitres. Un pavillon possède une fenêtre juste entrouverte, je me faufile. Y’a du monde ! J’en ai essayé trois autres avant de tomber sur une maison vide, c’est manifestement habité, les propriétaires du lieu sont soit en course, soit au travail.

Je me matérialise, j’ouvre le frigo, j’en extrait une plaque de jambon cru, deux yaourts aux fruits et une bière bien fraîche. Je cherche une petite cuillère et un décapsuleur et m’envoie tout ça, je laisse les emballages et les ustensiles sur la table. Je vais faire pipi sans tirer la chasse et me transforme de nouveau en petit nuage. J’imagine la tronche des occupants quand ils vont rentrer. A tous les coups ils vont appeler les flics, qui vont constater qu’aucun vol n’a été commis et l’affaire sera rangée au rang des bizarreries jamais élucidées.

Je file vers le sud-est et c’est en arrivant à Bourg-la-tige que l’odeur me surprend.

« Il y a des Mutants par ici ! »

Je tente de déterminer l’origine de l’odeur, me retrouve dans une rue très commerçante, je virevolte, je vais trop loin, reviens en arrière, reste en arrêt devant une cordonnerie ! Une cordonnerie ! Pourquoi pas ?

J’entre dans la boutique, un bonhomme à lunettes discute avec une cliente, ce ne sont ni l’un ni l’autre, l’odeur vient du dessus. Je cherche un escalier, le trouve mais il est fermé par une porte verrouillée. Pas grave, je sors et avise les fenêtres. Toutes fermées. Il y a des mutants là-dedans mais ils se barricadent ! Je fais quoi ?

Je passe derrière, me retrouve dans une cour, l’odeur est toujours là, mais là aussi la fenêtre est fermée ! S’ils s’enferment ainsi, ça doit sentir le renfermé chez eux !

La fenêtre possède deux petits trous d’aération dans sa partie inférieure. Vraiment des petits trous, de la grandeur d’une pièce d’un euro. Est-ce que je peux vraiment passer par là ?

Ben oui, ça passe, la cuisine est vide, ça sent le renfermé, il pourrait aérer de temps en temps, tout de même ! J’entre dans le salon, il y a là deux personnages, un homme et une femme, en train de somnoler à poil dans des fauteuils, Je renifle, c’est bien des mutants.

L’homme est un barbichu à lunettes, entre cinquante et soixante ans, la femme une brune aux long cheveux frisés, genre gitane, joli visage, la trentaine.

Donc attention pour le grand jeu. Je vais faire dans la grande improvisation.

Je me rematérialise en humain. S’ils se réveillent ils vont me voir à poil ! Pas bien grave, vous me direz mais dans un réflexe de pudeur instinctive, je me drape dans une grande serviette qui avait la bonne idée de se trouver là. Je me râcle la gorge ! Aucun résultat, les deux mutants continuent de ronfler comme des bienheureux.

Nouveau raclement. Toujours sans résultats.

– Bon, messieurs dames, faudrait peut-être vous réveiller, vous avez de la visite ! Annonçais-je d’une voix forte.
– Hein, c’est quoi ? Vous êtes qui ? S’affole le bonhomme !
– Sortez immédiatement ! Ajoute la femme.
– On se calme ! Je ne suis pas méchante, je viens en mission.
– En mission de quoi… Mais… (le voilà qui renifle) vous êtes une mutante !

Je sens qu’il tente de pénétrer dans mon cerveau, mais je fais blocage comme me l’a appris Malvina. Puis je me dis que plutôt que de lui livrer un discours long et sans doute confus, autant le laisser faire.

– Hum, me dit le type ! Elle est un peu cinglée, Malvina, nous allons parler de tout cela, mais il faut sans doute que je me présente, je suis Lucien et voici ma fille Isabelle.
– Moi c’est Annabelle.
– Je vois que vous regardez ma bite ! Nous aimons bien rester à poil, voulez-vous que je me couvre.?
– Non, non, faîtes comme chez vous !
– Vous la trouvez comment ?
– Pardon ?
– Ma bite vous la trouvez comment ?

Décidément ils sont tous compétemment obsédés, ces mutants .

– Ma foi, elle n’est pas désagréable à regarder !
– Vous voulez la toucher ?
– C’est-à-dire… je ne suis pas vraiment venue pour ça.
– Je vois, Mademoiselle a des super pouvoirs, mademoiselle a des ambitions, et je ne suis sans doute pas assez intéressant pour elle.

Merde, je l’ai vexé, pépère. Une seule façon de rattraper le coup :

– Mais bien sûr que je vais vous la caresser, je peux même vous la sucer !
– Excellente idée !

Le mec ne bouge pas de son fauteuil, pas grave, je m’agenouille devant lui et prend sa bite en bouche, elle sent la vielle pisse, mais j’en fais abstraction.

Et pendant que je m’applique, des mains viennent me caresser le dos et les fesses puis passent de l’autre côté pour me tripoter les seins.

– T’aimes qu’une femme te caresse ? Me demande Isabelle.

En principe c’est avant qu’on demande, pas après, mais bon…

– Bien sûr que j’aime ça !
– Je pourrais te lécher la foune ?
– La foune, le cul tout ce que tu veux !

Elle me pince les tétons, pas trop doucement mais je supporte.

– Arrête du sucer ! Me dit Lucien. Lèche-moi derrière.

Mais c’est qu’il me donnerait des ordres, ce citoyen !

– Ecoute pépère, je t’ai déjà dit que je ne venais pas pour ça, alors je veux bien te faire plaisir, mais tu ne me donnes pas d’ordres, d’accord ?
– Bon on laisse tomber, raconte-nous pourquoi tu viens.
– Te fâches pas, papa, elle a raison, mets-toi à sa place !
– Je me mets à la place de personne, je n’aime pas les mijaurées !

Voilà qu’on me traite de mijaurée à présent ! J’aurais décidemment tout entendu !

– Lasse le bouder, ça ne durera pas ! Me dit Isabelle. Mais toi tu m’as fait une promesse.

O.K ! Elle s’assoit sur second fauteuil en écartant bien ses cuisses. Elle est bien jolie cette nana, joli visage un peu atypique avec un grand nez que j’imagine fouineur et une belle bouche aux lèvres bien dessinées. Les seins sont modestes mais terminé par des tétons d’enfer !

Je vais vers elle, la caresse un peu partout, lui pelote les seins, lui suce les tétons, puis descend vers l’antre du plaisir.

C’est aussi humide qu’un marécage, là-dedans, je me régale, de ce mélange de mouille, de sueur et d’urine, quoique pour l’urine je ne suis pas sûre.

– Tu dois avoir envie de pisser, je crois.
– C’est pas grave, je sais me retenir.
– Tu peux me faire deux trois gouttes, j’aime bien.
– Oh, la cochonne !
– Ben oui !

Elle se concentre un peu et l’instant d’après j’avalais un peu de son urine. Hum, j’adore !

– C’était bon ?
– Délicieux !

Je repris mon travail de lèche, la faisant jouir intensément sous l’action de ma petite langue perverse.

Je suis excitée comme une puce, je demanderais bien à Isabelle de venir ma brouter le gazon, mais j’aimerais aussi que Lucien revienne à de bonnes dispositions.

– Ta fille m’a fait passer un bon petit moment, lui dis-je, Tu voudrais me baiser.
– Oui bien sûr ! Par derrière c’est possible ?
– C’est-à-dire, tu voudrais m’enculer ?
– Ben j’aimerais bien oui !
– Laisse-toi faire Intervient Isabelle à qui je n’avais rien demandé, Papa encule très bien !
– Ah, oui ?

Et là me vient une question, les rapports incestueux que semble pratiquer les mutants que j’ai rencontrés sont-ils une simple conséquence de leur promiscuité ou une conséquence de leur mutation ?

Je remets la résolution de cette énigme à plus tard et en attendant j’offre mon petit cul aux assauts de la bite de Lucien.

Annabelle06Mais c’est qu’il encule divinement ce salopard. Le rythme est bon, les pénétrations bien profondes sans être violentes. Elle ne m’avait pas menti sa fille. Et d’ailleurs que fabrique-t-elle en ce moment ? Eh bien elle est passé derrière son père et lui doigte l’anus en cadence.

J’ai joui comme un malade, Lucien aussi, il a sorti sa bite, gluante de sperme et de traces brunâtres.

– On lui nettoie à deux ? Me propose Isabelle.

Je regarde de nouveau cette bite.

– Elle est vraiment merdeuse ! Constatais-je.
– Mais non pas tant que ça, juste quelques taches… et puis ça n’en sera que meilleur.

Bon on y va, on lèche on rigole, ce n’est pas mauvais du tout, tout ça !

Je me rends compte que je suis de plus cochonne ! Serait-ce aussi un effet de la mutation ? Allez savoir ?

– Ça m’a fait du bien ! Commente Lucien, voici des mois que nous en sortons plus. Bien sûr ma fille est une bonne amante, mais il faut parfois varier les plaisirs.
– Vous ne sortez plus ? M’étonnais-je.
– Ben, non depuis l’attaque de Lothaire et de ses sbires, on se planque.
– L’attaque de Lothaire ? Excusez-moi mais je suis un peu larguée, là !
– Malvina ne vous a pas raconté ?
– Ben non ?
– Mais vous êtes une mutante depuis quand ?
– Quelques jours !
– Seulement quelques jours ?
– Malvina aurait peut-être pu vous affranchir avant de vous envoyer dans la nature.
– Elle semblait pressée !

J’ouvrais davantage mon esprit afin que mes interlocuteurs saisissent les motivations de Malvina.

Lucien et sa fille furent alors pris d’un fou rire spectaculaire :

– Revenir au temps de Louis XIV ou de Napoléon, mais elle a pété un câble, Malvina . Et vous, vous adhérez à ses délires ?
– Non pas complètement !
– Ça me rassure ! Mais je n’ai toujours pas compris ce que vous cherchiez réellement.
– Je veux pouvoir regrouper tous les mutants…
– Physiquement ?
– Mais non, je veux dire qu’il faut qu’ils se regroupent autour d’un leader spirituel. Ensemble nous trouverons des solutions pour continuer à survivre parmi les humains. Les contraintes technologiques ça peut toujours se détourner, mais pour cela il faut travailler ensemble.
– Et évidemment le guide spirituel en question ce serait vous ?
– J’ai en effet cette ambition !
– Eh bien vous n’avez pas le chevilles qui enflent, vous ?
– Et si vous m’expliquiez au sujet de ce Lothaire…
– C’est tout simple, depuis l’époque où nous avons été dispersés au 16ème siècle, chaque groupe de mutants vivait de son côté sans trop s’occuper des autres, Mais de temps à autres quelques mutants d’influence se rencontraient dans le cadre de l’instance spirituelle dirigeante : la Guilde, soit pour traiter de problèmes particuliers ou inattendus soit tout simplement pour faire le point, voir où nous en étions, parmi ces grands mutants se distinguaient notamment Lothaire et Rosalio.
– Ah oui, Rosalio ! Malvina m’en a parlé.
– Les rapports entre ces deux-là autrefois cordiaux, sont devenus détestables, je ne sais pas exactement pourquoi, une histoire de cul je suppose, toujours est-il que rapidement Lothaire a décrété que la situation des mutants ne pouvaient continuer ainsi, qu’il fallait transformer le maximum d’humains en mutants afin de constituer un royaume dans lequel il serait le suzerain !
– Carrément !
– Ben oui ! On aurait pu le laisser délirer, mais cet idiot s’est mis à passer à l’action, à exiger de tous les mutants qu’ils lui fassent allégeance. Bien sûr la plupart l’on envoyer promener, il n’a pas fait dans la dentelle, il a tranché la tête aux récalcitrants.
– Je croyais qu’on était immortel ?
– Pas quand on nous coupe la tête ! Il se trouve que j’ai le pouvoir de me protéger, mais convenez-en, ce n’est pas une vie de vivre planqué !
– Mais pour survivre…
– La femme du cordonnier constitue notre réserve d’élixir de survie et son mari est sous emprise. De temps en temps on la baise mais ce n’est pas trop mon genre, trop maigre… On ne manque de rien… sauf de liberté !

– Bon je vais vous laisser, je vais continuer rechercher au hasard.

J’avoue être un peu démotivée, ne m’attendais pas à tomber sur une communauté en pleine crise existentielle avec des cadavres décapités à l’appui.

Et puis soudain l’idée :

– Vous avez Internet ? Demandais-je

Non, ils n’ont pas ! Pas de smartphone non plus. Peur de se faire localiser. Je vais donc faire autrement ! J’ai demandé à Isabelle de me donner des fringues, des chaussures et un tout petit peu d’argent.

– Tu vas faire quoi ?
– Me renseigner, je veux savoir où ont été commis les crimes contre les mutants, je voudrais savoir aussi si Rosalio est toujours vivant.
– Eh bien, on te souhaite bon courage.

J’ai donc enfilé une robe jaune que je n’aurais jamais osé porter. Lucien a communiqué avec le cordonnier afin qu’il me laisse passer par la boutique et j’ai quitté l’endroit.

En parcourant la bourgade je suis tombé sur une boutique qui fait taxiphone, internet, Western-Union et autres services.

Super ! Je m’installe et essaie de trouver des infos sur les mutants à têtes coupés. J’apprends simplement qu’un massacre a été proféré dans une bourgade appelée Castelnichons, et plus précisément au château de Glandou. Je lis qu’on ignore tout de l’identité des victimes (sans doute des migrants arrivés illégalement en France croit devoir préciser l’article) et blablabla.

O.K, je vais dans un bistrot, cherche les toilettes.

– C’est réservé aux consommateurs…
– O.K, servez-moi un double whisky avec des glaçons.
– Quelle marque ?
– Le plus cher.

Aux toilettes, je me dématérialise et me dirige donc vers Castelnichons.

Sur place j’avise la gendarmerie et j’y pénètre, c’est très pratique les petits nuages, ça entre partout !

Ils sont trois, ça en fait deux de trop, je décide d’attendre. Il y a une petite pièce à coté fermée à clé, j’entre par le trou de la serrure, c’est en fait une cellule de dégrisement occupé par un ivrogne ronfleur. Aucun intérêt, je reviens à côté

Dans une corbeille, de bureau, il y a quelques objets personnels, je comprends qu’ils appartiennent à l’ivrogne. Et parmi ces objets un joli téléphone, voilà qui m’arrange bien, je n’aurais ainsi pas besoin de toucher à celui du flic.

Au bout d’une heure le téléphone du bureau retentit, je comprends que quelqu’un sollicite la venue de la gendarmerie suite à une affaire dont je me fous complètement. Toujours est-il que je retrouve maintenant seule ave le gendarme restant.

Je me pose derrière lui, me matérialise (à poil évidemment)

– Bonjour beau brun, je suis la fée Clochette !
– Hein ! Quoi ! Qui êtes-vous ? Qui vous a fait entrer ! Et pourquoi êtes-vous à poil ?

Et instinctivement il cherche son arme de service, j’en profite pour me dématérialiser.

Il regarde autour de lui, son flingue a la main, il ne comprend rien !

– Putain, j’ai des hallucinations, maintenant ! Ce doit être le stress ! Marmonne-t-il.

J’attends qu’il repose son arme, quand il le fait je me matérialise de nouveau et m’empare du pistolet.

– Pas de panique, je veux simplement savoir où est rangé le dossier des têtes coupées
– Mais vous êtes qui ? Qui vous a fait rentrer ?

Il se répète un peu, là !

Ecoute pépère, maintenant c’est moi qui ai le flingue, alors tu me dis où c’est rangé.

Il me l’a indiqué, j’ai sorti le dossier puis avec une matraque en caoutchouc qui providentiellement se trouvait là, j’ai assommé le gendarme et trouvant des menottes je l’ai attaché sur son siège.

Le dossier est moins gros que je pensais, photos des victimes, les têtes et les corps, plusieurs rapports de gendarmerie, correspondances avec différents services… Je photographie tout cela avec l’appareil du poivrot puis envoie tout ça sur mon cloud.

J’ai fait ce qu’il fallait, je pourrais m’en aller mais puisque j’ai l’occasion de m’amuser, amusons-nous.

J’asperge d’eau froide le gendarme qui revient à lui, complètement déboussolé, je le libère des menottes et me dématérialise.

Ses deux collègues ne tardent pas à revenir.

– Ben mon vieux, ça n’a pas l’air d »être la forme, qu’est-ce qu’il t’arrive.
– J’ai fait comme un malaise avec des hallucinations et j’ai dû me cogner le crâne.
– Ça va mieux maintenant ?
– Oui, je crois !

Décevant, je m’attendais à quelque chose de plus rigolo.

Il faut maintenant que je trouve d’autres Mutants, ne serait-ce que pour qu’ils m’identifient les cadavres décapités.

Mais avant je dois me reposer. J’avise un hôtel, je visite les chambres, en trouve une de libre, je me matérialise et m’affale sur le lit..

J’ai dormi comme une souche. Un bruit de serrure, la porte qui s’ouvre.

– Mais qu’est-ce que vous faites là, vous ? S’écrie la petite dame en blouse de ménage.

Je ne réponds pas, et me dématérialise dans l’instant.

La dame ne comprend plus rien, se frotte les yeux…

« J’ai dû avoir une hallucination ! Il n’y a personne ! Pourtant quelqu’un a couché là, il est entré et sorti comment ? J’ai du mal fermer la porte hier soir… » Et elle décide de garder cette anecdote pour elle.

Il me faut maintenant continuer, j’ai vu sur la carte qu’il y avait une grande forêt au sud, la Foret de Longdard, je décide de la survoler

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:31

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne -5 – Annabelle se défoule
Batgirl

Bizarrement je vois maintenant les choses différemment. Pourquoi irais-je reprendre mon boulot de caissière mal payé chez Super-Dépôt ? Pourquoi continuerais-je de trainer le week-end avec la bande de Malibourg, ses playboys et ses bimbos ? Quant aux membres de ma famille, pour ce qu’ils m’apprécient… Non j’ai une autre ambition, je serais la reine de mutants ! Et pour cela il faut que je réussisse la mission que m’a confié Malvina ! Mais cette mission je la conduirais à ma manière loin des délires rétrogrades de Malvina.

Et l’autre là-haut ? Eh bien tant pis pour elle, elle n’avait qu’à pas se faire piéger ! J’ai d’ailleurs bien envie de me défouler.

– Et cette Jenny, vous allez en faire quoi ? Demandais-je.
– Ce sera notre réserve nutritive pendant 33 ans.
– Et à part ça, elle va faire quoi ici ?
– Elle sera notre esclave !
– Elle le sait ?
– Pas encore, laissons-la dormir.
– Dommage, je me serais bien amusée avec…
– Je comprends, mais ta mission est prioritaire.
– Je partirais demain matin, auparavant il me faut établir un plan et il faut que tu m’aides un peu.
– C’est simple, rien qu’en France, on a dénombré une trentaine de caches de mutants dont celui de Rosalio et Philippine. On sait à peu près où ils sont, mais on ne se contacte pas, c’est une espèce d’accord tacite.
– Mais comment les trouver ?
– L’odeur ! L’odeur des mutants ! Renifle ma chatte, ne sent-tu pas une fragrance particulière ? Répond Malvina en soulevant sa robe sous laquelle il n’y avait aucune culotte.

Je lui renifle la moule, effectivement une odeur singulière s’en dégage.

– Ah, je n’y avais pas prêté attention !
– Cette odeur tu peux la sentir à 1000 mètres
– Ce n’est pas possible !
– Mais si !
– Je vais te faire un schéma, la France dans sa plus grande largeur fait 1000 kilomètres, tu peux les franchir en une journée, ensuite tu te décaleras de 1000 mètres au sud et tu recommenceras. Au début ça va mettre un certain temps mais au fur et à mesure de ton avance, tu feras des disciples et ils t’aideront.
– Je fais ça en voiture ? Ça me parait un peu tordu, si je détecte des mutants à 100 mètres en pleine autoroute, je fais comment ?
– Tu ne vas pas y aller en voiture ?
– Comment alors ?
– En créature vaporeuse !
– Hein ?
– Ferme les yeux et pense très fort que tu as envie de flotter dans les airs.

N’importe quoi !

– Essaie !

Si ça lui fait plaisir…

Je me concentre ! C’est quoi ce délire me voici au plafond et je ne vois plus mon corps ! Quelle horreur ! Et je fais comment pour redevenir normale, je ne peux pas lui demander je n’ai plus l’usage de la parole.

– Si ! J’entends tes pensées ! Me dit Malvina ! Descends et pense très fort que tu veux retrouver ton aspect humain.

Et ça marche ! Je récupère mon tee-shirt qui n’a pas été impliqué dans la transformation.

– Tu peux entendre mes pensées ? M’étonnais-je.
– Bien sûr, il suffit de te concentrer sur la personne que tu veux sonder…
– Ça peut être gênant !
– On peut se protéger ! Si tu ne veux pas que quelqu’un aille fouiller dans tes pensées, imagine une scène très rapide, par exemple un lapin qui courre dans la nature, une tempête en mer, un papillon qui s’envole…

Elle m’explique plein d’autres trucs à savoir, comment me reposer, me nourrir…

Environ tous les quatre jours il te faudra absorber un peu d’élixir de survie, il te suffira d’en demander aux mutants que tu vas rencontrer.

Jenny s’est réveillée, elle a du mal à se souvenir des évènements récents, de l’autostop, des gens bizarres, une baise avec un inconnu… Elle ramasse ses vêtements, sort de la chambre et descend.

– Mais qui voilà ? Se gausse Malvina.
– Oh lala j’ai dormi comme une souche, quelqu’un pourra me raccompagner au moins jusqu’à l’entrée de l’autoroute ?
– Non, tu restes ici, lui dit Malvina, tu seras notre esclave, nous te donnerons des précisions plus tard, mais si tu es obéissante tout se passera bien, tu ne seras pas malheureuse.
– Non mais ça ne va pas la tête, est-ce que j’ai une tronche d’esclave ? Allez merci pour l’hébergement, mais maintenant je me casse ! Je peux récupérer mon sac de voyage ?
– Je vais aller le chercher ! Se propose Lukas.
– Et puis je trouve plus mon téléphone, quelqu’un l’a vu ?
– Non.
– J’ai dû le perdre, je ne sais pas trop comment… Il est peut-être resté dans la voiture ,

Jenny lui emboite le pas, récupère le sac et se dirige vers la sortie.

Du perron j’observe et je me marre, arrivée à la grille, elle demande l’ouverture. C’est Corenta qui déclenche l’ouverture électrique. Jenny tente de passer mais en est incapable. La force invisible l’en empêche.

Après s’être énervée pendant plus de cinq minutes elle revient sur ses pas.

– C’est quoi ce délire ?
– C’est qu’on est un peu sorcier ! Lui dit Corenta, tu ne pourras jamais sortir et il faut que tu l’assimiles !
– Commet ça ?
– On t’a dit que te ne serais pas malheureuse ici, encore faut-il que tu obéisses, et là tu viens de désobéir ! Tu vas donc être punie ! Annabelle je te laisse faire, ajoute Malvina en me tendant une cravache.

Pourquoi ais-je accepté ? Parce qu’on me fait l’honneur de me désigner comme bourrelle et que je ne saurais refuser ? Par simple envie de me défouler ? Peut-être un peu des deux !

– A poil, chienne ! Lui ordonnais-je
– Non mais ça va pas, non !
– Ecoute moi bien ma cocotte, on est cinq et tu es toute seule, alors si tu ne veux pas te mettre à poil toute seule, on peut t’aider, mais se serait mieux qu’on ait pas besoin de te forcer.

Et la voilà qui pleurniche, il ne manquait plus que ça !

– Je ne veux pas qu’on lui fasse de mal ! Intervient Lukas contre toute attente.
– On ne lui fait pas de mal, on la dresse, alors tu nous fous la paix, quand on aura terminé tu pourras la cajoler à ta façon tant que tu voudras.
– Grrrr.
– Je ferais tout ce que vous voudrez, mais ne me faites pas de mal ! Implore Jenny.
– A poil, on ne va pas te tuer !

La pauvre fille se déshabille en tremblant.

– A quatre pattes, maintenant !

Mais c’est qu’elle a un beau cul cette petite rouquine ! Je lui assène un premier coup de cravache sur son postérieur, elle hurle, je continue, j’ai dû lui donner dix coups, je n’ai pas compté.

Je suis soudain envahie d’une sensation bizarre, me voici sadique, j’ignorais l’être. J’ai vraiment pris un plaisir trouble à frapper cette pauvre nana, d’ailleurs ma chatte dégouline. Et j’ai envie de continuer.

– Relevez-la et immobilisez-la, je vais la fouetter encore un peu

Corenta et Viktor l’empêchent de bouger, je lui flagelle le dos et le cul, elle crie, elle pleure, elle trépigne et bientôt la voilà marquée de longues trainées cramoisies.

– Retournez-là !

Annabelle05Et cette fois je vise les cuisses le ventre, mais aussi les seins, elle hurle.

Il faut que je me calme, ce que je viens de faire ne me ressemble pas.

Je vais m’assoir dans le fauteuil et je relève mon tee-shirt dévoilant ma chatte et me tripote un peu.

– Jenny, viens me lécher la chatte !
– Non, t’es trop méchante !
– Je ne suis pas méchante, c’est un jeu.
– Un jeu de salope !
– Bon, si tu veux, en attendant viens me lécher !
– Je ne sais pas faire, je ne suis pas gouine !
– Je ne t’ai pas demandé de devenir gouine, je t’ai demandé de me lécher la chatte.
– J’ai jamais fait ça !

Quelle menteuse ! Mais elle ne sait pas que je peux lire ses pensées !

– Il y a un commencement à tout ! Allez, il y a bien pire comme punition !

Elle approche son visage de ma chatte.

– T’es pleine de mouille !
– Et alors ? Lèche ! On va voir si tu lèches mieux que le chien !
– Le chien ?
– Ben oui le chien !
– Mais ce n’est pas possible d’être dépravée à ce point ! S’offusque-t-elle.
– Ben si, c’est possible ! Et maintenant tu te tais et tu lèches.

Elle le fait ! Et après quelques minutes où elle me fait n’importe quoi (sans doute volontairement), elle se prend au jeu et s’applique. De jolis coups de langue qui me rendent toute chose, et sans que je le lui demande elle me doigte le trou du cul simultanément. Je suis partagée, d’un côté je prolongerais bien ce moment de plaisir intense, de l’autre, je me sens prête à jouir. Qu’attend-elle pour me lécher le berlingot ?

J’allais lui demander mais mystère des transmissions de pensées elle le fait d’elle-même, sa langue s’enroule et me titille le clito, je jouis comme une folle.

– Alors c’était mieux que le chien ? Me nargue-t-elle.

Je ne réponds pas et l’enlace rapprochant mon visage du sien quémandant le baiser.

Mais c’est qu’elle ne veut pas !

– Laisse toi faire petite peste !
– Et sinon ?
– Sinon, on en reste là, je suis désolé de t’avoir flagellé tout à l’heure, mais je ne regrette rien !
– Tu ne vas pas recommencer j’espère ? !
– On ne peut jamais dire, mais disons que cette petite séance m’a révélé mon côté obscur !
– Et mon cul, il est obscur ?
– Bon monte te reposer, ma bibiche.
– Je ne suis pas ta bibiche

– Je me demande si on fait le bon choix avec cette Jenny, c’est une rebelle ! Me dit Malvina un peu plus tard.
– Elle est très bien cette Jenny, si vous cessez d’être méchantes avec elle, ça se passera bien ! Intervint Lukas
– Je crois que je peux arranger les choses ! Répliquais-je, je vais monter dans sa chambre !
– Non mais elle se croit tout permis cette Annabelle ! Rouspète Lukas.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:30

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 4 -La cérémonie
stamp rousse

Intermède – Lukas

Cette fois son frère l’a mieux briefé, il lui faut faire deux choses, sélectionner une jeune femme possédant des taches de rousseurs, puis une fois à bord de la voiture, se débarrasser de son téléphone portable.

Il se dirige vers la sortie de Malibourg que les automobilistes voulant se rendre à Paris empruntent avant de gagner l’autoroute.

Une rouquine en pantacourt, frisée comme un mouton fait du stop avec un carton marqué Paris.

« Trop la chance ! »

Il s’arrête.

– Bonjour, vous pouvez me conduire à Paris ?
– Bien sûr, ! Répond-il en descendant. Attendez, vous avez une grosse poussière au coin de l’œil !
– Ah bon ?
– Je vais vous passer un mouchoir en papier.

La diversion n’avait pour but que de vérifier si la demoiselle possédait bien les petites tâches requises.

« Pouah, elle n’est pas à jeun, la nana, son haleine pue la bière ! Comment on peut boire des horreurs pareilles ? »

Lukas loge le sac à dos dans le coffre arrière et démarre.

– Je m’appelle Jenny, et vous ?
– Moi c’est Lukas !
– Je suis un peu pompette, ça ne vous dérange pas ?
– Non, non !
– Je vais peut-être dormir, je suis crevée.
– Dans la voiture ?
– Ben, oui dans la voiture !,
– Vous seriez mieux dans un bon lit ?
– Vous êtes marrant vous, vous allez me proposez le vôtre? C’est ça ?
– Pourquoi pas ?
– Et comme ça vous pourriez me baiser ? Vous allez vite en besogne, vous.!
– Vous savez la vie est courte, surtout pour les humains ! Moi je m’en fous, j’ai le temps, je suis un mutant !
– On me l’avait jamais faite, celle-ci !
– Normal, il n’y a pas beaucoup de mutants.
– Si vous voulez me baisez, je veux bien, mais il faudra me donner un petit billet !
– Vous êtes une pute, alors ?
– Oh ! De façon très occasionnelle.
– Bon on y va ! Vous pouvez me prêtez votre téléphone, j’ai oublié le mien et je voudrais regarder le résultat du match !
– Le match ? Quel match ?
– Ben le match, quoi !
– Hum, ce doit être un drôle de match ! Répondit-elle en lui passant le portable

Lukas fit passer le téléphone sur sa gauche, puis profita d’un moment de distraction de Jenny pour le balancer par la vitre.

Arrivée au repaire, il lui présente sa famille.

– Malvina ma maman, qui est aussi la reine des mutants en exil, mon frère Viktor, ma sœur Corenta et Annabelle, une salope qui est à notre service.
– Vous m’avez l’air tous un peu spécial !
– Tu veux qu’on baise devant tout le monde ou tu préfères qu’on s’isole ? Demande Lukas à la petite rousse.
– Un peu d’intimité quand même…
– Bon on va monter !
– Tu t’occupes de tout ? Lui demande son frère !
– Je sais ce que j’ai à faire ,je ne suis pas un gamin !
– Bon, alors bonne bourre !

Lukas n’a rien d’un gentleman, une fois en chambre, tout en se déshabillant, il interpelle la jeune fille :

– Elle te plait ma queue ?
– Ben c’est une queue, quoi !
– T’apprécie pas ?
– Mais si, mais si !
– Alors, à poil !
– Attends un peu, je fumerais bien une cigarette.
– Non, j’ai envie de te baiser tout de suite.
– Bon, bon ! J’arrive.

Jenny se déshabilla sans trop de se presser.

– Ça va, je te plais ?
– Ça ira !
– T’es pas vraiment romantique, toi !
– Ça ne sert à rien le romantisme !
– Ah, bon ? Je me mets comment ?
– Tu me suces un peu et après je te prends en levrette.
– Oui mais pas dans le cul !
– Si, justement, dans le cul !
– Elle est trop grosse tu vas me faire mal.
– Ta gueule, suce !
– T’es d’un romantisme, toi !
– Bien sûr que je suis un romantique, d’ailleurs j’ai envie de t’embrasser dans le cou.

Lukas ouvrit une large bouche et mordit brièvement la jeune fille.

– Aïe, tu m’as mordu, t’es con ou quoi ?
– C’est rien du tout, allez suce !

Jenny eut alors l’idée (classique) de le sucer si bien qu’il jouisse dans sa bouche, cela afin d’éviter une sodomie qu’elle craignait douloureuse.

Alors elle sortit le grand jeu : mouvements de langue, pompages effrénés, titillement du gland, gobage des couilles… Et elle met tant de cœur à l’ouvrage qu’une impertinente goutte de pré-jouissance finit par venir perler à la sortie du méat.

Aurait-elle gagné son challenge ! Que nenni ! Lukas se dégage et ordonne à la pauvrette d’adopter la bonne position pour la pénétration anale.

– Pas dans le cul, je t’ai dit…
– Tu n’as pas confiance ? Tu me prends pour qui ? S’énerve Lukas.
– Je ne veux pas, c’est tout !

Et de façon tout à fait inattendue, la pauvre Jenny se ramasse deux baffes en pleine poire. Davantage vexée qu’endolorie, elle se met à sangloter.

– C’est ça, chiale, tu pisseras moins !

Puis comprenant qu’elle n’aura pas le dessus, elle se met en position, non sans avoir de son regard projeté toute sa haine vers le jeune homme.

La sodomie fut rapide, mais comme prévu, elle fut douloureuse.

– Je t’avais dit que tu me ferais mal, pauvre crétin, Regarde, tu m’as déchiré le cul !
– Pisse un coup ça ira mieux après !
– N’importe quoi !
– Si, si c’est prouvé scientifiquement, uriner, ça fait partir le stress.
– Je vais y aller alors !
– Pas la peine, il y a un broc dans le coin, tu n’as qu’à pisser dedans.
– N’importe quoi !
– Fais ce que je te dis !
– Non, je vais aller aux toilettes.
– Tu veux trois baffes ?
– Bon, bon !

Ce fut donc la première fois de sa vie que Jenny pissait dans un broc. Il y a toujours une première fois

Lukas se rhabilla prestement et quitta la chambre.

Sans perdre de temps, Viktor profita du retour de la voiture pour s’en aller chercher les gadgets réclamés par Malvina.

J’avais hâte que cette cérémonie débile se déroule et que je puisse enfin avoir l’occasion de quitter cette bande de cinglés.

Viktor revient assez vite avec tous les accessoires demandés mais il fallut attendre que Lukas redescende et que son frère analyse son urine.

– Elle fait quoi la nana ? demande ce dernier.
– Elle roupille !
– Tu ne l’as pas mordu trop fort, j’espère !
– Tu m’énerves, va contrôler toi-même si tu ne me crois pas
– Je vais me gêner, tiens !
– Du calme les garçons, Corenta va voir là-haut si tout est normal.

Corenta redescendit quelques minutes plus tard assurant le petit groupe que Jenny n’avait été mordu que superficiellement et ronflait comme un loir.

La présence de Jenny me pose un problème moral, si je parviens par la ruse à faucher compagnie à cette bande de guignols, je ne peux décemment laisser cette pauvre fille entre leurs mains. Mais comment faire ?

– Dis-moi Lukas, lui demande sa mère, est-ce qu’elle suce bien ?
– Ah ! C’était pas mal !
– Oui, mais est-ce quelle suce mieux que moi ?
– Oh, non maman, toi tu es la reine des suceuses de bites !

Et sur ces entrefaites, Viktor revient tout joyeux :

– C’est bon, T’as assumé sur ce coup-là, Lukas, pour une fois !
– Hi ! Hi !
– Je vais avoir une récompense alors ?
– Bien sûr tu l’as bien mérité, qu’est ce qui te ferait plaisir ?
– Il y a longtemps que je ne t’ai pas enculé, Maman !
– D’accord on fera ça ! Mais d’abord la cérémonie, les garçons et Corenta : allez vous mettre en tenue !
Leurs tenues tiennent du bricolage de carnaval, un grand tee-shirt blanc sur lequel ont été dessiné des machins incompréhensibles..

On recouvre la table d’un drap blanc pour figurer un autel, on dispose les cierges et on m’invite à m’y allonger, complètement nue comme on peut bien s’en douter.

On me fait boire un machin liquoreux, un peu comme du Porto mais en plus amer. C’est très fort ce truc, ça me rend un peu pompette, mais je reste consciente.

Malvina s’approche, retire son tee-shirt et s’alonge sur moi, la pointe de ses seins balaie mon corps, c’est très agréable, très sensuel, très érotique. On s’embrasse, elle me pince les tétons, tandis que je sens une langue me lécher ma touffe, j’essaie de tourner ma tête pour voir qui c’est.

Annabelle04

– C’est Corenta ! Me précise Malvina, ce n’est pas encore le tour du chien !

Pourquoi me parle-t-elle du chien ? Mais je ne trouve pas les mots pour le lui demander.

A deux mètres sur ma gauche, Lukas est en train de sodomiser son frère lequel éjacule dans le calice rapporté de l’église. Il tend ensuite le calice à Malvina qui pisse dedans.

– Bois, juste une gorgée !
– C’est quoi ?
– Pisse de salope et sperme d’enculé.

N’importe quoi, mais j’en avale un peu. Corenta trempe ensuite une ostie dans le calice et me la fait avaler.

Ça va durer longtemps ces conneries ?

Corenta allume les deux grosses bougies attend un moment que la cire commence à fondre puis sans prévenir me fait couler la cire sur mes tétons. Je crie mais davantage de surprise que de douleur, la sensation de chaud restant très supportable. N’empêche que j’ai maintenant mes bouts de seins pris dans une gangue de cire solidifiée. On fait plus joli !

Malvina revient vers moi et s’assoit sur mon visage, j’ai carrément son gros cul sur ma bouche. Ça ne sent pas précisément la rose, elle a dû oublier de s’essuyer quand elle est allée faire caca. Je n’attends pas qu’on m’ordonne de lui lécher l’anus, je le fais spontanément et j’y prends du plaisir. Des fantasmes scatos me remontent à l’esprit, je crois que si en ce moment elle me chiait dans la bouche, je me laisserais faire. Mais cela ne devait pas être dans ses intentions.

Et voilà qu’on me lèche à nouveau la chatte, de grands coups de langue, ce n’est ni Corenta qui est restée à mes côtés, ni Malvina qui est près de moi sur ma gauche. Pas les garçons non plus qui sont allés s’assoir un peu plus loin ! Alors qui ? Jenny ? Mais je la croyais endormie.

– Lèche-là bien mon toutou, après c’est elle qui va te sucer !

Quoi ? qu’entends-je ? C’est donc le chien qui me lèche. Je vais pour protester, je n’en ai pas la force, alors je m’abandonne à cette caresse contre nature que je fini par trouver très agréable.

On me fait mettre à quatre pattes sur l’autel improvisé, Malvina y fait monter le chien, l’excite en le caressant sous le ventre, puis fait apparaître entre ses pattes de derrière une bite rouge et bandée.

-Tu dois le sucer maintenant ! Me dit Malvina.

Non, mais ça va pas non ?

– Juste un petit coup de langue, c’est pour le symbole ! Ajoute Corenta.

Si c’est juste un coup de langue, je peux le faire… en fermant les yeux, ensuite on me foutra peut-être la paix.

J’ai donc approché timidement ma bouche et j’ai donné un très bref coup de langue.

– Non mieux que ça quand même ! Me dit Corenta.

Je me disais aussi…

– Regarde comment je fais ! Continue-t-elle et joignant le geste à la parole, elle embouche la bite de l’animal devant mes yeux subjugués.

Alors, l’effet d’engrenage fonctionna à fond et quelques minutes après je me surprenais à pratiquer cette fellation hors-nature avec un certain plaisir trouble, celui de transgresser un tabou tenace.

– Et maintenant il va te baiser ! M’informa Malvina.

Ben voyons, pendant qu’on y est, il n’y a pas de raisons…

Et curieusement j’acceptais cette situation, je me demandais ce que ça pourrait bien me faire d’être baisée par un chien.

Drôle d’impression, comme celle de se faire baiser par un vibromasseur bloqué sur sa plus grande vitesse, les coups de boutoir sont terribles et ils arrivent à me faire jouir rapidement puis plusieurs fois de suite. Je jouis en me faisant baiser par un chien, je suis vraiment une grosse salope !

Et alors que j’étais encore en plein trip, on a fait dégager le chien (pour ne pas que je reste coincé m’expliquera-on plus tard).

On me relève, on m’enlève la cire agglutinée sur mes tétons, on me passe une nuisette rose à moitié transparente et on me donne à boire. Tous ces messieurs dames se prosternent devant moi.

– Gloire à la princesse ! S’écrièrent-ils

Tu parles d’une princesse ! Je suis fatiguée et j’ai besoin d’une bonne douche, mais je me sens merveilleusement bien.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:28

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – Corenta

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J’ai donc été sélectionnée par ces dingues en raison de mes quelques taches de rousseur sous les yeux et autour du nez !

– Ça devrait être bon ! S’exclame Viktor en revenant dans la pièce.
– Déjà !
– Ce n’est pas fini, mais la couleur est bonne, l’odeur aussi !
– Eh bien voilà une excellente nouvelle ! S’exclame Malvina, tu vas donc rester avec nous pendant 33 ans !

Le délire continue, mais au moins, ils n’ont pour le moment apparemment pas l’intention de me maltraiter, alors je décide de jouer le jeu, il faudra bien qu’à un moment ils relâchent leurs attentions. Je suppose qu’ils ne vont pas dormir à tour de rôle en prenant des tours de garde, rien que pour mes beaux yeux !

– Je suppose que tu as envie de te reposer ! Me dit Malvina, nous avons une chambre d’amis, Corenta va-t’y conduire..

C’est vrai que je suis crevée avec toutes ces émotions, mais je ne sais pas si j’arriverais à dormir. Ma priorité étant de fausser compagnie à cette bande de cinglés.

On me rend mon sac à main et je suis Corenta dans l’escalier, puis dans un couloir, j’entends des ronflements derrière une porte.

– C’est Madame André, la propriétaire, elle ronfle très fort !
– Ah bon !

Corenta m’ouvre une porte.

– C’est là, le lit est fait, les draps sont propres.

C’est peut-être propre, mais ça sent le renfermé.

– Faut peut-être aérer un peu ! Fis-je remarquer.
– Pas possible, la fenêtre est cassée ! Les toilettes c’est la porte du fond ! T’as besoin de quelque chose ?
– Je boirais bien un verre de flotte !
– Je vais m’en occuper ! Je m’excuse pour la gifle de tout à l’heure, mais je ne pouvais pas faire autrement !
– Ben voyons !
– Et un câlin ça te dirait ?
– Pardon ?
– Oui, un câlin pour me faire pardonner. J’ai la peau très douce et il paraît que je lèche très bien ! J’adore lécher les chattes.
– Non, merci !
– Tu as tort ! Tu vas rester un bon bout de temps avec nous, autant que ça se passe le mieux du monde.
– Je ne suis pas gouine !
– On l’est toutes un peu !
– Pas moi !
– Je vais quand même te montrer ce que tu rates !

Et, hop, la voilà qui se débarrasse de sa robe sous laquelle il n’y avait que son corps nu. Faut avouer qu’elle est canon, la fifille. Dommage cette peau trop pâle, quoi que ça lui donne un genre.

– Alors t’en dis quoi ?
– T’es très belle, mais les filles, c’est pas mon truc !
– Tu préfères que j’appelle mes frères ?
– Ah, non, sûrement pas !
– Tu ne les connais pas, Lukas est un peu rustre mais il a un bon fond, quant à Viktor, il est adorable et il a une très jolie bite. Mais si tu veux les éviter, le meilleur moyen c’est de leur faire savoir qu’on couche ensemble.

Elle commence à me les gonfler, la blondinette !

Ouvrons une parenthèse, chers lecteurs, vous voudriez, j’en suis sûre en connaitre davantage sur ma sexualité ! Patience tout viendra à temps si on sait attendre ! Mais bon, nous sommes dans un récit érotique, et dans les récits érotiques, toutes les femmes sont bisexuelles, c’est bien connu ! Pourquoi voudriez-vous que je déroge à cette règle ! C’est tellement beau deux femmes ensemble, ça fait bander les mecs, et ça excite ces dames !

Alors, oui, je n’ai rien contre les femmes, même si je préfère une bonne bite, mais je ne couche pas non plus n’importe quand avec n’importe qui !

– Touche moi juste un peu les seins et après je te laisse !

Je n’y crois pas trop, mais on ne sait jamais… Alors j’ai avancé la main vers son sein gauche. C’est doux, très doux !

– L’autre va âtre jaloux !

Allons-y pour l’autre…

– Tu peux toucher les tétons j’aime bien !
– Tu m’avais dit que tu me laisserais…
– Et tu m’as cru ?
– En fait, non !
– Alors pourquoi tu m’as touché ?
– Tu sais que tu es chiante ?

Et soudain l’idée, mon plan d’évasion est très vague, mais si je pouvais gagner la confiance de cette blondasse… je n’y crois pas trop, mais ça ne me coûte pas grand-chose d’essayer. Alors je joue un peu la comédie.

– Je peux te les lécher, tes seins ?
– Ma bien sûr ma chérie, je te les offre ! Me répond-elle.

Alors j’y vais carment, je lui aspire carrément le téton et quand j’ai terminé avec le droit, je m’occupe du gauche.

Je souffle un peu, et c’est au tour de Corenta de se jeter sur moi, de me dégager mon haut et de me dépoitrailler. Une vraie furie.

– Tu peux pincer, mais pas trop fort ! La prévins-je.
– Ne t’inquiètes pas, je n’ai jamais abîmé personne.

Et après cette « néné-partie », c’est tout naturellement que nous sommes retrouvées sur le plumard. J’ai écarté les jambes et l’ai laissé s’occuper de mon minou, ce qu’elle fit avec une langue diabolique.

Elle s’interrompt un moment. Mais pourquoi donc ? C’est pur venir me rouler une pelle, mademoiselle est donc très affectueuse. Tant mieux, si ça peut faciliter mon projet d’évasion. Et après ce baiser bien baveux, elle a voulu s’occuper un peu de mon petit trou intime.

Là, elle m’a fait la totale, jeu de langue sur ma rosette (c’est trop bon) et introduction d’un doigt coquin qu’elle fit aller et venir comme il se doit.

Annabelle03Après ces fantaisies anales, Corenta a repris son léchage de minou, et cette fois, elle n’a pas trainé, en moins de cinq minutes je jouissais comme une malade !

Elle m’a évidemment demandé lui rendre la pareille, c’est la moindre des choses n’est-ce pas ?

Je me suis donc occupée d’abord de son petit trou au goût un peu acre avant de rendre hommage à sa chatte au gout de miel ! Un régal, j’ai fait durer le plaisir tant que je pouvais avant d’attaquer son clito que je ne pouvais décemment laisser dans cet état.

Et gros bisous pour finir ! Me suis-je fait une copine ? L’avenir très proche me le dira ?

Ça y est, elle est repartie, Voyons voir cette fenêtre ! Effectivement elle est bloquée de chez bloquée. Je ne m’évaderais donc pas par la fenêtre. Je sors de la chambre, me retrouve dans le couloir. Je descends les escaliers à pas de loup, le salon est resté allumé et ces messieurs dames font la causette ! Ils dorment quand ces gens-là ?

Bon, je vais attendre, je retourne dans ma chambre. Privée de téléphone, je ne peux prévenir personne, il va falloir que je me débrouille pour en trouver un…

Dimanche

Mais où suis-je ? Je viens de me réveiller et les événements de la veille me reviennent en mémoire. J’ai ronflé comme un bébé, vaincue par la fatigue. Pourquoi suis-je à poil ? Je n’ai pas dû me rhabiller après avoir baisé avec Corenta. Du coup, j’enfile mes vêtements afin de gagner les toilettes.

Ouf ! Ça fait du bien de pisser un coup ! Je descends l’escalier, il n’y a plus personne dans le salon, super la voie est libre ! Je retourne chercher mon sac à main, je redescends, me dirige vers la porte en espérant qu’elle ne soit pas fermée à clé. Non un simple verrou et me voilà dans la courette. ! Plus que 20 mètres et je serais dehors. Reste la grille…

Celle-ci est verrouillée, probablement par un dispositif électrique, et à côté se sont des grillages assez classiques d’environ 2 mètres de haut. Je n’ai rien d’une sportive de haut niveau, mais franchir cet obstacle ne me semble pas insurmontable. Ma liberté vaut bien quelques égratignures.

Je prends mon élan, pour gagner quelques centimètres, je m’élance, m’agrippe, je me fais horriblement mal aux mains. Je suis presque en haut, là ça devient difficile, le grillage se recourbe et est hérissé de pointes aux extrémités, j’essaie plusieurs fois, je n’y arrive pas. Je renonce, la rage au cœur

Je vais voir à droite, puis à gauche afin de découvrir une éventuelle faille dans ce foutu grillage ! Je t’en fous, oui !

Et puis l’idée ! La faille je peux la créer ! Dans un pavillon de banlieue, on bricole, il y a donc forcément quelque part des tenailles, des pinces coupantes ou quelque chose dans le genre.

C’est risqué, je ne sais pas où je vais trouver ça, et puis il ne faudrait pas que les autres me tombent dessus. J’ouvre les tiroirs de la cuisine mais ne trouve rien qui convienne. Je tournicote, je repère trois portes… verrouillées. Ça commence à devenir compliqué !

Et puis l’idée ! Madame André, la vieille dans la chambre du couloir.

Je frappe le plus discrètement possible.

– Qu’est-ce qu’il y a ?
– Ouvrez-moi je vais juste vous demander un truc !

Miracle, elle ouvre !

– Vous êtes qui vous ? Me demande-t-elle d’une voix revêche
– On m’a hébergé pour la nuit, mais maintenant il faut que je parte, et je ne sais pas ouvrir la grille.
– C’est pas mes oignons !
– Vous ne pouvez pas me prêter la clé ?
– Je ne vous connais pas, foutez-moi la paix.

Et elle me claque la porte au nez !

Dépitée, je retourne observer le portail de plus près, ne voyant pas de trou de serrure, il se confirme donc que la fermeture est électrique. Et qui dit fermeture électrique suppose un bouton distant. Reste à le trouver.

Retour dans la cuisine, je cherche un éventuel bouton de commande, mais je n’en trouve pas. Rien dans le salon non plus. Et si c’était une télécommande ? Je fouille de nouveau dans les tiroirs. Je tombe sur un petit boitier, je le prends, et sors avec, je l’actionne, la grille s’ouvre ! Miracle !

Je m’approche de la grille, je vais pour la franchir et… Mais c’est quoi ce délire,. impossible d’avancer… Je veux dire : je peux bouger mes jambes, mes bras, mais je bute sur quelque chose d’invisible qui fait que je fais du surplace. C’est un peu la même impression que quand vous tentez de prendre un escalator à contre sens !

Mais quelle est donc cette diablerie ? Je me déporte d’un mètre sur la gauche, puis sur la droite. Non, rien à faire, j’essaie à quatre pattes, et je tente même un roulé-boulé à plat vente. Rien à faire ! Cette putain de maison ne veut pas que j’en sorte ! Me voilà fraîche !

Je suis restée comme une conne devant l’entrée pendant un quart d’heure avant de me convaincre qu’il me faudrait faire autrement pour quitter ce lieu de plus en plus bizarre.

Je suis donc rentrée, j’ai ouvert le frigo, il y avait une bouteille de rosé entamée, je m’en suis servi un verre ! Je n’allais tout de même pas me gêner, non ? Dans le buffet j’ai piqué du chocolat, des biscuits et des chips, et j’ai été grignoter tout ça dans la bibliothèque.

Elle est bien poussiéreuse cette bibliothèque, des classiques français, des Agatha Christie, pas grand-chose qui me branche, mais je prends un bouquin au hasard, faut bien s’occuper.

C’était tellement passionnant que je me suis endormie.

– Alors, ma puce ? On roupille ?

C’est Corenta !

– Faut bien que je m’occupe ! En fait j’aimerais bien partir d’ici vois-tu ?
– Je vois très bien mais c’est impossible !
– J’ai des amis, des parents, ils vont s’inquiéter…
– Pas grave.
– Comment ça, pas grave ?
– Malvina va t’expliquer

Elle va m’expliquer quoi ? Et justement la voilà la Malvina ! Toujours avec sa petite robe noire en vinyle et sa cape de vampire.

– J’ai demandé à Viktor de m’établir un état des lieux, c’est affolant, si ça continue comme ça, nous allons disparaître. Annonce-t-elle doctement.
– Ah ? (qu’est-ce qu’elle raconte ?)
– Oui, c’est pire que ce que j’imaginais, dans 10 ans, 20 ans, mais peut-être avant, nous ne pourrons plus nous cacher !

J’ai du mal à suivre.

– Viktor, explique-lui, elle est bouchée !
– Aujourd’hui la police peut retrouver disons 90% des gens qu’elle recherche, Tout le monde est tracé avec les téléphones portables, les cartes de paiements, les caméras de surveillance, et puis il y a l’ADN. Dans quelques années, ce sera 100 % de la population qui sera tracé, les récalcitrants seront probablement pourchassés comme asociaux. Et nous qu’est-ce qu’on devient là-dedans ? Hein Je vous le demande ?

Je ne vois pas quoi répondre sinon entrer dans leur jeu.

– Oui, effectivement, c’est fâcheux !
– Pire, c’est catastrophique. Et quelle solution ? Faire voter une loi supprimant les téléphones portables et les cartes bleues, c’est impossible dans une démocratie !
– Ah, oui, ça me paraît compliqué. (surtout ne pas la contrarier)
– Du temps de Louis XIV ou de Napoléon, ça aurait été possible..

Ce doit être nerveux, mais l’image de Louis XIV signant un édit interdisant les téléphones portables et les cartes bleues me fait tordre de rire.

– Y’a pas de quoi rire ! Me tance Malvina.
– Il doit y avoir une autre solution que l’interdiction… Tentais-je.
– Non ! Ce qui est nuisible doit être interdit !
– C’est un point de vue !
– Il faut donc rétablir la monarchie absolue, une fois que ce sera fait on interdira toutes ces saloperies.

Complètement givrée la Malvina !

– Et vous avez un plan ? Demandais-je curieuse de voir jusqu’où pouvait aller son délire.
– Parfaitement ! Et le plan c’est toi !
– Moi ?
– Oui, tu vas provoquer un coup d’état et mettre sur le trône je ne sais pas qui, il doit bien y avoir un descendant de Louis XIV ou de Napoléon quelque part… tu trouveras bien.

Bon, l’important c’est qu’ils me laissent sortir, si pour cela il faut que je fasse semblant d’accepter cette mission farfelue, ce ne sera pas un problème.

– Bon d’accord, je m’en occupe !
– Evidemment si tu réussis, ta position dans notre hiérarchie évoluera jusqu’à son sommet.
– Bien sûr ! Le mieux c’est que je m’y mette tout de suite…
– Ne sois pas si pressée, il faut auparavant que nous t’intronisions dans les règles et aussi que nous t’expliquons comment nous sommes organisés.

Je me disais aussi…

– O.K. Ce que je vous propose c’est de passer chez moi, me changer et rassurer mes proches, ensuite je reviens et on fait comme vous avez dit.
– Nous prendrais-tu pour des andouilles ? Me répond Malvina.

Au moins j’aurais essayé ! La Malvina n’est malheureusement pas complètement conne.

– Et puis il y a autre chose ! Reprit-elle. Au départ nous souhaitions te sélectionner comme donneuse, mais tu mérites mieux que ça… ton urine est vraiment exceptionnelle et révèle un énorme potentiel. Seulement le souci c’est qu’il va nous falloir une autre donneuse. En attendant d’en trouver une, on se servira de ton urine, tu ne pourras partir en mission qu’après.

Ça promet !

– Lukas, tu pars tout de suite nous chercher une donneuse.
– Mais pourquoi c’est toujours moi ?
– Parce que c’est moi qui décide ! Allez, exécution !.
– Oui Maman !

Et le voilà parti !

– Le plus urgent c’est la cérémonie d’intronisation ! Reprend Malvina. Viktor tu vas aller à l’église récupérer sept grosses bougies, un ciboire, et si tu trouves des hosties ce serait bien sinon on peut s’en passer…
– Mais Maman je fais comment ? Lukas a pris la voiture !
– Transforme-toi ?
– Je ne peux pas rapporter des objets en étant transformé !
– Oui bien sûr ! Il y a un vélo dans la courette !
– Mais je ne sais pas en faire !

Corenta ne sait pas non plus en faire ! C’est dingue personne ne sait monter sur un vélo dans cette famille de tarés !

Alors l’idée !

– Je peux peut-être y aller ! Proposais-je moi je sais faire du vélo !
– Sûrement pas, mais tu vas apprendre à Lukas à en faire.

Manquait plus que ça ! Mais il me vient une amorce de plan, étant donné que la courette devant la maison n’est pas du tout adaptée à l’apprentissage de la bicyclette, il faudra que l’on fasse ça sur la route, et une fois sur la route, je monterais sur le vélo pour montrer comment il faut procéder, un bon coup de pédale et je filerai la route !

Mais ça va foirer je le sens ! J’explique donc à Malvina qu’il va nous falloir aller dehors. Ce fut un refus catégorique et elle m’a demandé d’essayer d’effectuer cet apprentissage dans la courette. Evidemment le résultat fut catastrophique, il faut quand même une distance minimum pour faire ça.

– Bon tant pis, on attendra que Lukas soit de retour ! Admit-elle

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:27

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 2 – Annabelle fait du stop
stamp rousse

Et maintenant revenons au XXIème siècle !

Je suis donc Annabelle, 1 m 65, châtain clair, yeux bleus, 95 D, et on va dire que j’ai 20 ans. (quand on est jeune on a toujours 20 ans). Je ne me considère pas comme un canon, mais je plais. Je suis étudiante en histoire de l’art.

Cette histoire n’aurait jamais dû arriver, et d’ailleurs vous n’allez pas la croire, mais qu’importe, je vous la raconterais quand même.

Samedi

Je m’étais ce soir-là rendu avec mon copain à une boom à plusieurs kilomètres de ma petite chambrette d’étudiante.

Je m’étais habillée « sexy mais pas trop », une minijupe écossaise et un chemisier blanc décolleté en « V » laissant apparaître la naissance de ma poitrine.

Vers deux heures du matin, l’alcool aidant, il y eut une embrouille entre mon copain et deux autres connards. Ça aurait pu tourner en baston mais mon copain ne faisant pas le poids, a préféré quitter les lieux en m’entrainant vers sa voiture.

Dommage, je m’amusais plutôt bien et la musique était sympa.

On roule un peu sans échanger un seul mot et voilà que mon copain reçoit un texto.

Il prend le temps de l’ouvrir (pas très prudent, ça !) et se met à criser.

– C’est quoi ça ? Me hurle-t-il au visage en me mettant la photo qu’il vient de recevoir sous mon nez.

La photo en question me voit rouler une pelle à l’un des participants de la boom.

– Ben quoi ? J’ai rien fait de mal !

Il me montre le commentaire

« Amuse-toi bien avec ta pute, tu devrais la mettre sur le trottoir, elle est très douée. »

Mon copain (qui n’allait plus être mon copain longtemps) stoppe sa voiture, me débloque ma ceinture de sécurité, me jette carrément dehors et me laisse là au bord d’une départementale peu fréquentée et mal éclairée avant de repartir seul.

Et en plus ça caille !

Quel con ce mec quand j’y pense ! Enfin, d’un côté c’est aussi bien que ça se termine comme ça, qu’est-ce que vous voulez que je foute avec un jaloux compulsif ?

Il ne me reste plus qu’à faire du stop ! Sur quel genre de citoyen je vais tomber à cette heure-ci ? J’en ai froid dans le dos !

Une voiture, deux voitures, trois voitures… Mais de quoi ont-ils peur tous ces conards ?

Et enfin voilà une bagnole qui consent à s’arrêter ?

– C’est combien ? Me demande le type.
– Je ne tapine pas, je fais du stop.

Il avait l’air contrarié, il a re démarré. Une voiture, deux voitures, trois voitures… la quatrième s’arrête.

– Je vais à Malibourg ! Dis-je au Monsieur.
– Ça me fera faire un tout petit crochet, montez !

Ouf !

Le gars dans les 25 30 ans, me déshabille du regard. Je ne m’en offusque pas outre mesure, m’étant habillée sexy pour cette soirée, comme écrit plus haut, mais reste sur mes gardes. Il a d’abord le tact de ne pas me poser de questions, mais au bout d’un moment le voilà qui déblatère.

– Autant vous prévenir de suite, je suis un mutant !
– Ben oui, faut de tout pour faire un monde ! Répondis-je à ce qui ne pouvait être qu’une plaisanterie même pas drôle.
– J’ai 400 ans bien tassés, je ne les fais pas, hein ?

Je commence à le trouver légèrement inquiétant le bonhomme !

On roule et j’ai soudain l’impression qu’on ne va pas dans la bonne direction.

– Euh, vous êtes sûr que c’est par là ?
– Mais bien sûr !

S’il le dit ! Mais en regardant la route, cette fois le doute n’est plus permis, le type me conduit je ne sais où mais pas vers Malibourg. Je commence à baliser.

– Ecoutez monsieur, vous allez être gentil, vous allez vous arrêter et me déposer.

Je m’attendais à des complications, mais contre toute attente le type se gare sur un bas-côté. Je m’apprête à descendre.

– Je suis confus, Me dit-il, j’ai l’impression que vous me prenez pour un satyre ! Qu’est-ce qui vous a fait peur à ce point ?
– On n’allait pas vers Malibourg.
– Mais si, je faisais juste un crochet !
– Bon salut !
– Vous savez, j’aurais voulu vous agresser, ce serait déjà fait, je ne suis pas méchant.
– Bon, vous débloquez la portière s’il vous plait ?
– Vous savez que vous avez des belles cuisses ?
– Si vous me touchez, je hurle !
– Qui vous entendra ? Mais je n’ai pas l’intention de vous toucher…
– Ben alors ouvrez-moi !
– Vous risquez d’attendre longtemps, il ne passe pas grand monde sur cette route.
– Je m’en fous !

Et à ma grande surprise le type débloque l’ouverture et me voilà dehors. Le type file la route.

Je me dis que ce mec devait être à moitié dingue, à défaut d’être dangereux.

J’ai attendu un quart d’heure, je ne sais pas ce qu’est cette route mais il n’y passe personne.

Et soudain revoilà le cinglé qui revient et stationne à ma hauteur.

– J’ai récupéré ce dont j’avais besoin, maintenant on peut aller à Malibourg, direct !

J’ai eu la faiblesse de le croire.

– Votre maquillage !
– Qu’est-ce qu’il a mon maquillage ?
– Essuyez-vous, ça dégouline.

Je n’ai pas du tout cette impression mais s’il le dit… je m’essuie légèrement avec un kleenex. Il me regarde de très près !

– Super ! On peut y aller !

Mais au bout d’un moment, j’ai de nouveau la certitude qu’il ne prend toujours pas la bonne direction.

– Vous le faites exprès ou quoi ? Malibourg c’est de l’autre côté.
– Ta gueule, pétasse !
– Hein ? Quoi ? Soyez poli ! Et arrêtez cette bagnole.
– Personne ne t’as obligé à monter une seconde fois, maintenant tu la fermes !

Bon il faut que je m’en sorte, le rapport de force ne m’est pas favorable, il me faut donc l’embobiner.

– Si vous voulez une pipe, ça ne me dérange pas, il paraît que je suce bien !
– Grosse pute !
– Je ne suis pas grosse ! Mais dites-moi ce que vous voulez et je me laisserai faire.
– Montre-moi tes nibards !
– Ben voilà quand c’est demandé gentiment, on peut toujours s’arranger

Je soulève mon top, puis fais sauter les bonnets de mon soutif. Le mec est scotché !

– Hé ! regarde la route !
– Je vais m’arrêter !

Chic, je vais pouvoir faire quelque chose ! Mais j’ignore où il faut appuyer pour débloquer les portières dans cette bagnole. Il faut donc que je continue à le distraire.

– Vous voulez toucher ?
– C’est combien ?
– Hein ? Mais rien du tout !
– Vous n’êtes pas une pute, alors ?
– Non, je suis une fille en galère qui essaie de rentrer chez elle !
– Ah ! Donc je peux vous toucher gratuitement ?
– Voilà, c’est ça !
– Mais si Malvina l’apprend, elle va me punir !
– C’est qui, Malvina ?
– Ma Maman, mais c’est aussi la reine des Mutants.
– La reine des quoi ?
– Des Mutants ! Mais c’est une reine en exil, son pouvoir n’est pas reconnu par les autres mutants.

Je vous dis, ce mec est fêlé.

– Alors tu me la caresses, ma poitrine ?
– Non !

Et il redémarre. Je cherche désespérément un plan pour m’en sortir, j’ouvre mon sac à main, je dégotte une lime à ongles assez pointue. Un grand coup dans la cuisse devrait faire l’affaire, mais il faut que j’attende qu’il stoppe et ouvre la portière…

L’idée !

– J’ai une grosse envie de pisser ! Si vous pouviez vous arrêter !
– Retiens-toi, on arrive dans pas longtemps !
– Je risque de pisser sur moi et de salir le siège.
– Ça ne prend pas !
– Mais tu vas t’arrêter, connard ! Hurlais-je.
– Passe-moi ton téléphone portable.
– Hein ! Pourquoi faire ?
– Pour te montrer quelque chose !
– Non, arrête-toi !

Et soudain, le type m’arrache mon sac à main. Je n’en reviens pas de la force avec lequel il a fait ça ! Toujours est-il qu’il l’ouvre avant que j’aie le temps de réagir, en extrait mon téléphone portable… et le jette par la fenêtre.

– Mais t’es complètement taré !
– Ta gueule ou je t’en fous une !

Et soudain la voiture s’arrête, et fait des appels de phares, c’est le moment ou jamais. Ma lime dans la main, je plonge sur sa cuisse. Raté ! Le mec m’a saisi le bras et le tord.

J’en chiale de rage et de douleur.

La portière s’ouvre, un type est là dehors.

– C’est elle ? Demande ce dernier !
– Oui, tiens la bien, elle n’est pas rassurée.

Ben non je ne suis pas rassurée ! Vous le seriez, vous ?

Le complice me tire hors de la voiture et me maintien immobilisée en me tordant le bras. Je hurle, le mec me pose sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Et avec l’autre il balaie mon visage avec une torche électrique.

– Ça devrait le faire et en plus elle est belle, Maman va être contente ! Commente-t-il
– Espérons que ça va marcher ce coup-ci ? Répond le conducteur.
– Si ça marche pas on pourra s’amuser quand même !
– T’as regardé les taches ?.
– Evidemment que j’ai regardé, je viens de le faire !

Des taches de quoi, d’abord ? Ces mecs sont donc deux frangins ! Au secours ! Je suis tombée sur une famille de psychopathes tarés. Il faut absolument que m’échappe de leurs griffes, mais comment faire ?

– C’est une pute ? Demande le second frangin.
– Non, elle a voulu me sucer gratuitement, mais je n’ai pas voulu. Elle aurait pu me mordre la bite !

Tiens, je n’y avais pas pensé !

– Bien, vous allez avancer gentiment vers la villa, si vous êtes sage tout va bien se passer.

Propos complètement idiots, je suis bien obligée d’avancer, et je balise de plus en plus.

On entre tous les trois dans la baraque que je distingue mal, l’éclairage n’étant pas terrible.

Une bonne femme m’accueille, proche de la cinquantaine mais belle prestance, joli visage, les cheveux très noirs, le rouge à lèvres cerise. Elle est vêtue d’une petite robe noire en vinyle, très décolletée et s’est affublée d’une cape ! Oui une cape, comme Vampirella ! Et l’autre qui me parlait de mutants ! Je suis chez les dingues ! Il y a aussi un grand chien noir dont je ne vous dirais pas la race n’y connaissant rien, mais à priori il n’a pas l’air méchant et vient me renifler.

– Bienvenue chez nous ! Je suis Malvina, je suppose que mes fils ne se sont pas présentés, ce sont Viktor et Lukas. Ah, et voilà ma fille Corenta !.

Je dévisage brièvement celle-ci, Blonde aux cheveux raides, le teint pâle revêtue d’une robe blanche assez transparente à ce point que l’on peut apercevoir la forme de ses seins dont les tétons dardent.

– Et vous ? Me demande Malvina.
– Quoi, moi ? Pourquoi m’a-t-on emmené ici ? Qu’allez-vous me faire ?
– Tout va bien se passer, mais vous ne m’avez pas répondu.
– C’était quoi la question ?
– Qui êtes-vous ?
– Mais qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?
– Son sac à main ! Demande-t-elle à l’un de ses fils.

Elle s’en empare, fouille à l’intérieur, regarde mes papiers.

– Annabelle ! C’est joli comme nom !
– Bon, vous me relâchez ou quoi ?
– Mais nous ne vous voulons aucun mal ! Attendez donc de savoir pourquoi on vous a amené ici avant de vous énerver.
– Pfff !
– Vous me donnez quel âge ?
– Je m’en fous, voyez-vous.
– Vous avez grand tort, je suis né au 16ème siècle en pays poitevin, j’ai été mordue et transformée avec mes trois enfants par les aliens de Lothaire De Castignac, j’ai été sa maîtresse et quand il s’est lassé de moi, nous avons été affectés à sa domesticité…

J’ai connu des mythos, mais elle, elle est vraiment trop grave.

– Quand, poursuit-elle, la populace, lassée des exactions des mutants, s’est révoltée et a enflammée le château, nous avons été plusieurs à utiliser les sorties secrètes pour nous échapper. S’en est suivi une vie d’errance que je vous raconterais si ça vous intéresse, Bon qui veut opérer ?
– Moi ! Répond Corenta !
– Les garçons, immobilisez-la !

Mais qu’est-ce qu’ils vont me faire, je ne peux pas bouger, la blondasse approche sa bouche de mon cou, je sens ses dents, un picotement. On me relâche, je mets la main là où elle m’a mordu, ça saigne !

– Vous êtes complètement malades !

Il faut que je tente quelque chose pour m’échapper d’ici, mais je sèche, j’essaie quand même un truc.

– Je voudrais aller aux toilettes.
– Corenta va vous accompagner.
– Indiquez moi où c’est, je peux y aller toute seule.
– Corenta va vous accompagner ! Répète-t-elle fermement.

Je n’avais pas de plan précis, peut-être m’emparer d’un objet qui pourrait servir d’arme… Mais avec l’autre qui me chaperonne, ça risque d’être compliqué !

La blondasse ouvre la porte des chiottes.

– C’est là ! Dit-elle.

J’entre, elle aussi.

– Euh ! Je peux avoir un peu d’intimité ?
– Non !
– Comment ça « non » ? Je ne peux pas pisser si on me regarde !
– Eh bien, dans ce cas tu ne pisses pas !

Mais c’est que j’ai réellement envie, alors tant pis, je soulève ma petite jupette, je baisse ma culotte, je m’assoie. L’autre n’en perd pas une miette.

– Ça t’excite de regarder une fille pisser ? Lui lançais-je.
– Je ne suis pas autorisée à répondre à ce genre de question.
– Et tu es autorisée à répondre à quelles questions ?
– Aucune !

Inutile d’insister, je pisse, je vais pour m’essuyer…

– Ne t’essuie pas ?
– Et pourquoi je ne m’essuierais pas ?
– Je ne suis pas autorisée à répondre à ce genre de question.

Par pure provocation je m’empare du papier-toilette…. Et shalck je me reçois une tourniole ! C’est qu’elle a la main leste la pétasse, elle n’y est pas allée de main morte !

– Pas de rébellion ici ! Tu ne feras jamais le poids ! Se croit-elle obligée d’ajouter. Et ne tire pas la chasse !

On revient dans la grande salle, inutile de vous dire que je suis très énervée. J’apostrophe la « vieille ».

– On peut m’expliquer pourquoi on m’empêche de m’essuyer la foufoune ?
– Parce que, répond Malvina, ça va nous faire gagner du temps et éviter une situation qui pourrait être stressante.

Qu’est-ce qu’elle nous raconte ?

– Retire cette jupe !
– Non !
– Je vais répéter ce que j’ai déjà dit, je ne le répéterai pas une troisième fois : Il ne te sera fait aucun mal, on va juste faire un petit test, mais pour cela il faut que tu collabores gentiment… sinon…

Elle laisse son dernier mot en suspens. Tactique connue, elle a dû faire du théâtre !

– Sinon quoi ?
– Sinon on t’attache !

Il est bien évident que si on m’attache, mes velléités de fuite seront réduites à néant. J’essaie de me composer un visage le plus méprisant possible et je tombe ma jupette.

– La culotte maintenant !

Je l’aurais parié. Je résiste à l’envie de la lui balancer en pleine poire, et me voilà la chatte à l’air.

– Approche-toi !

J’ai comme l’impression que je vais me faire tripoter ! Ça ne rate pas, Malvina me fout sa main sur la chatte, mais à ma surprise ce contact ne s’éternise pas, elle porte ses doigts mouillés de ma pisse à sa bouche et semble en apprécier le goût.

– Viktor, à toi l ! Lui dit-elle

Viktor s’approche, ce n’est pas le conducteur foldingue, c’est son frère et il s’apprête à me tripoter à son tour.

– Non pas lui ! Criais-je par reflexe.
– Tss ! tss ! Veux-tu vraiment que l’on t’attache ?

Je me laisse faire, avec lui aussi, c’est bref, juste le temps de se mouiller les doigts et le voilà qui quitte la pièce.

– Il n’y en aura peut-être pas assez ! Se désole-t-il
– Va dans les chiottes, on n’a pas tiré la chasse ! Lui fait remarquer Corenta
– O.K. Ça ne sera pas long ! Une vingtaine de minutes…

Je ne comprends pas de quoi ils parlent, mais je m’en fous un peu !

– Tu peux te rhabiller si t’as froid !

Je n’ai pas froid mais je me rhabille, si je parviens à sortir d’ici, je ne vais pas le faire à poil !

– Assis-toi, on va attendre ! Tu veux boire quelque chose ?
– Non merci !

Pas envie qu’on me drogue ou qu’on m’empoisonne… Et voilà Malvina qui se met à me raconter ses prétendues aventures. Je suis bien obligée de l’écouter.

Le récit de Malvina

– Mon mari était parti à la guerre et j’ai été sollicité avec mes trois enfants par Amaury, l’homme de main de Lothaire De Castignac. Ils ne nous ont pas transformé de suite, je plaisais au comte et à sa femme et il leur fallait des petites mains pour entretenir cet immense château. Nous étions plutôt bien traités si l’on excepte quelques punitions corporelles, mais nous mangions à notre faim et étions en sécurité. Lothaire De Castignac et ses quelques compagnons aliens allaient assez loin pour se ravitailler en sang frais en mordant leurs victimes, et évitaient le village avoisinant ainsi que les endroits occupés par la soldatesque.

Tout cela a duré plusieurs années et mes enfants sont devenus adultes. Et puis il y a eu un conflit personnel entre Lothaire De Castignac et Amaury, son homme de main. Je n’ai pas tout compris mais il semble que Lothaire a été neutralisé et a dû s’enfuir. Amaury avait la folie des grandeurs et contrairement à Lothaire, il choisissait ses victimes dans le village proche et ses environs immédiats et les transformait en créatures hybrides. Physiquement humain, mais cérébralement moitié alien moitié humain, ne vieillissant jamais mais désormais incapables de procréer. C’est de là que sont nés plusieurs légendes, les vampires, les loup-garou, les elfes !

Bientôt près d’une centaine de mutants se sont mis à terroriser la région. C’est à ce moment-là que j’ai été moi-même transformée ainsi que mes enfants. J’ai pris la chose avec philosophie, après tout on nous offrait la vie éternelle ou presque !

Mais la répression s’est organisée, des commandos de chasseurs de mutants surgirent de partout enfonçant des pieux dans le cœur des victimes, les décapitant, les brulant. La plupart des victimes étaient d’ailleurs parfaitement innocentes, mais un simple soupçon, une dénonciation et c’était l’exécution. Le château ne tarda pas par être entouré par les assaillants, il nous fallait fuir.

Nous connaissions les souterrains secrets et nous étions tout un petit groupe quand nous nous sommes échappés du château de Lothaire De Castignac. Nous avons erré en pleine campagne sachant que le manque de sang finirait par nous affaiblir, jusqu’à ce qu’on aperçoive un campement de nomades. Evidemment nous avions l’intention de les mordre jusqu’au sang…

Ils n’étaient pas très nombreux, une dizaine environ, ils jouaient de la viole de gambe et chantaient autour d’un feu de bois. Nous nous sommes avancés à pas de loup.

C’est Horacio qui commandait notre groupe. A son signal nous nous sommes élancés vers les campeurs., mais une espèce de force nous a immobilisé, impossible d’avancer.

Un homme nu s’est détaché du groupe des campeurs et est venu vers nous.

– Qui êtes-vous ? Demanda-t-il.
– Et vous qui êtes-vous ? Quelle est cette sorcellerie ? Répondit Horacio.
– C’est toi qui commandes cette bande de minables ?
– Oui c’est moi, mais nous ne sommes point minables !

Le type pointa alors sa main vers Horacio et le réduisit en cendres. Nous voulions fuir, mais nous étions toujours paralysés par cette force mystérieuse.

– Vous êtes lamentables ! Repris l’homme, vous ne vous êtes même pas rendu compte que nous étions des aliens. Nous, nous avions compris tout de suite que vous étiez des mutants ? Vous espériez quoi ? Nous attaquer ? Eh bien c’est raté ! Vous avez le choix, si je vous libère, vous ne vivrez pas longtemps, dans moins d’une semaine vous serez massacrés ! Si vous vous joignez à nous, nous avons les moyens de subvenir à vos besoins et vous serez en sécurité, mais vous serez nos esclaves. Décidez-vous vite, nous n’avons pas que ça à faire !

Le groupe s’est alors divisé, la majorité est repartie er nous ne les avons jamais revus, Je fus la seule avec mes trois enfants à accepter l’esclavage.

– Je suis Rosalio, se présenta l’individu, et voici Philippine ma première femme, entrez dans la roulotte, nous allons nous livrer à une petite cérémonie d’incorporation.

Il est plutôt bel homme pour qui aime le genre grand ténébreux (dans les 1,90 m), très brun les sourcils envahissants, les pommettes relevés, un sourire charmeur, de beaux yeux…

A l’intérieur Rosalio nous a demandé de nous présenter et nous a ordonné de nous déshabiller, demande qui ne nous a pas posé problème mais que nous avons trouvé étrange ! Puis il nous a fait ressortir sans que nous soyons rhabillés

– Maintenant, vous allez nous obéir, sans élever aucune protestation, sinon je vous vire ! Après ces petites formalités vous aurez la possibilité de vous rassasier !

Le petit groupe nous a ensuite entouré, nous a caressé, nous tripotant sans aucune retenue. Une main me pinçait les tétons, des doigts s’aventuraient dans ma chatte et dans mon trou du cul. Corenta subissait le même sort en fermant les yeux et en se mordant les lèvres. Quant à Lukas et Viktor, ils bandaient comme des cochons sous les attouchements. !

– Regarde tes dépravés de fils, ils ont la bite toute raide ! Me dit Rosalio ! Tu ne vas pas les laisser comme ça ! Suce-les !

Et là j’ai voulu m’enfuir ! Au château, le comte Lothaire pratiquait l’inceste aves ses filles, y compris parfois devant mes yeux, mais ne m’avait jamais demandé de l’imiter.

– Fais-le Maman ! Me chuchote Viktor, ça ne nous tuera pas, et on va leur montrer qu’on est au-dessus de ça.
– Ton fils est un grand philosophe ! Commente Rosalio qui avait l’ouïe fine.

Lukas s’est approché, et tremblante j’ai pour la première fois sucé la bite d’un de mes garçons et curieusement j’en ai ressenti un plaisir très trouble, Lukas sans doute afin de dédramatiser la situation accompagnait ma fellation de commentaires salaces

– Continue ! Maman, tu suces trop bien !
– Humm
– Oh c’est trop bon de se faire sucer par sa mère.

J’ai senti un soubresaut dans ma bouche, il était en train d’éjaculer, j’ai tout avalé

– L’autre maintenant ! M’ordonna Rosalio

Annabelle02Viktor n’attendait que ça, sa bite était aussi bonne que celle de son frère, j’étais à la fois honteuse et excitée et quand il déchargea dans ma bouche, je laissais baver un peu de son sperme aux commissures de mes lèvres et ainsi barbouillée, je regardais Rosalio avec un air de défi, genre « tu veux que je sois salope, alors d’accord je fais la salope ! »

Mais Rosalio est resté de marbre me demandant à présent de lécher ma fille Corenta,.

– Mais Maman, on ne va pas faire ça ! Proteste-t-elle à voix basse.
– On n’a qu’à faire semblant ils n’iront pas vérifier

Nous nous sommes mises en soixante-neuf, nous contentant de nous embrasser le pubis, cela a duré quelques minutes, puis j’ai senti la langue de Corenta se faire audacieuse et me fouiller mes chairs intimes. Je n’avais rien d’une béotienne en matière d’amours saphiques puisque j’avais été aussi l’amante de la comtesse. C’est donc par quasi-réflexe que j’ai répondu à l’initiative de ma fille. Nous nous nous sommes broutées jusqu’à l’orgasme. Un orgasme très puissant.

Nous nous sommes relevées et j’ai pu voir que mes deux fils se faisaient sodomiser par les sbires de Rosalio.

Bon c’est fini ?

Pas tout à fait, car Rosalio est venu m’enculer avec sa grosse bite pendant que je léchais la chatte de Philippine.

Laquelle Philippine eut la jouissance bruyante.

– Il faut la garder, elle lèche trop bien ! Dit-elle à son mari
– Silence quand j’encule ! Répondit-il

Rosalio sortit de mon cul après avoir jouit, sa bite était gluante de sperme et d’autre chose aussi, Il me la fit nettoyer, tâche dont je m’acquis sans réticence, Le comte Lothaire m’ayant habituée à ce genre de choses.

Philippine me fit allonger par terre, ce n’est pas toujours agréable avec des plantes bizarres et des petits cailloux, mais bon !

Je compris ce qui allait m’arriver quand elle approcha sa chatte de ma bouche. Mais faut bien avouer que son pipi avait fort bon goût.

Bon, c’est fini, maintenant ? Oui ?

– Tout va bien, rentrez, vous allez pouvoir reprendre des forces.

Philippine nous alors fait boire un breuvage assez amer, je n’arrivais pas à l’identifier, mais Corenta m’a fait remarquer que ça ressemblait à de l’urine.

– Nous avons réalisé un breuvage qui remplace le sang, cela nous évite de nous faire remarquer. Pour les gens nous sommes simplement des gens du voyage. Bien sûr la formule est secrète…

Nous sommes restés sept années à leur service, on cuisinait, on s’occupait du linge, du rangement… mais nous étions aussi leurs esclaves sexuels. C’était parfois pénible, mais on s’en accommodait.

Et puis un jour, où je nettoyais un peu le bordel qui régnait dans la roulotte, je suis tombée sur un parchemin coincé dans une couverture de cuir que Philippine avait oublié de ranger. Ne sachant pas lire à l’époque, j’appelais Viktor qui m’indiqua qu’il s’agissait de la formule de l’élixir de survie. Elle n’était pas bien compliquée mais nécessitait une « donneuse ». Le parchemin expliquait que cette donneuse devait posséder quelques taches de rousseurs sur le visage et avoir été mordue par un mutant de façon légère..

La recette paraissait simple, la base étant l’urine de la donneuse dans laquelle devait macérer pendant une heure quatre ingrédients, des pétales d’aubépine, des orties, de l’ocinum et de la nepeta. Le mélange devait s’accompagner d’une incantation dans une langue inconnue et différente pour chaque jour de la semaine.

Le texte précisait que nous pouvions utiliser l’urine de la donneuse pendant 33 ans et qu’ensuite il faudrait en changer.

Tout cela n’était pas évident, Viktor s’est débrouillé pour recopier les incantations, quant à l’ocinum, nous avons vite compris qu’il s’agissait de basilic, tandis que le vocable nepeta recouvrait tout simplement de l’herbe à chat.

Nous nous sommes concertés et d’un commun accord, nous avons un beau matin décampé vers l’ouest. Trouver une donneuse ne fut pas bien difficile… Après deux échecs nous sommes tombés sur une avec laquelle la formule fonctionnait.

Comme dans beaucoup de recettes ésotériques, le mode opératoire s’orne de détails inutiles propres à décourager le commun. En fait seul le mélange compte, et au diable les incantations.

Voilà, voilà…

Fin du récit de Malvina.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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