Anne-Abigail

Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:40

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 11 – Pute occasionnelle
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– Je ne m’étais pas rendu compte de la panique que le comportement de Gandoni a provoqué, et en plus tout le monde s’imagine que c’est moi le responsable et qu’on est en train de décapiter tout le monde. Il va falloir arrêter! Commence Lothaire .Ce sera ta première tâche, tu vas retourner chez Rosalio et tu le laissera sonder ton cerveau. Comme il sera de mauvaise foi, il croira d’abord que je t’ai manipulé avant de se rendre à l’évidence. Il faudra ensuite que tu retournes voir tous les mutants que tu as rencontré y compris Malvina bien sûr. T’as une semaine pour faire ça, après j’ai un autre projet…
– Autrement dit, tu me donnes des ordres ,
– La situation l’impose ! De mon côté, Chapine et mes filles vont faire également passer le message…
– Bon, je partirais demain… Mais cet autre projet ?
– C’est une autre paire de manche, je t’expliquerais les détails à ton retour, mais si tu réussis, ton rêve de devenir la reine de mutants s’exaucera !
– Sérieux ?
– Je suis toujours sérieux ! Bon, allons dîner.

Je me demande bien où il veut nous emmener.

– On va au restaurant ? Demandais-je
– Dans mon restaurant !
– Je ne comprends pas !
– C’est très simple, ici tu as vu, il n’y a pas grand-chose, c’est une cache dont je me sers tant que la crise avec Rosalio n’est pas réglée.
– Je ne comprends pas !
– Ma vraie planque, c’est le « Café des oiseaux », j’en suis le propriétaire, ça fait un peu brasserie, hôtel et bar à putes. Rosalio ignore cette cache, je ne voulais pas qu’il la découvre et qu’il fasse un massacre.

Lothaire m’informa par la même occasion que les serveuses et serveurs du restaurants étaient tous des mutants

On s’installe, on commande, un type apparemment habitué des lieux s’approche :

– Bonjour patron, bonjour tout le monde ! T’es nouvelle, toi ? Demande-t-il en s’adressant à moi.
– Oui elle est nouvelle, mais pour l’instant on mange ! Répond Lothaire
– Bien sûr, je peux réserver pour tout à l’heure ?
– Pas de problème !

Je suis un peu larguée, là. Lothaire m’explique.

– Mes filles et ma femme viennent parfois faire des passes, le type t’a pris pour une pute. Il faudra bien donner le change
– Ne t’inquiètes pas il est rapide et pas compliqué ! M’informe Herma (l’une des filles de Lothaire).
– Attendez, vous voulez que je fasse la pute !
– Juste une passe, après on rentrera !
– Mais enfin ce n’aurait pas été plus simple de lui dire que j’étais pas une pute ?
– Ah, oui c’est vrai, ça on n’y a pas pensé ! Répond Herma.

Elle se fout de moi en plus, celle-ci.

Et à la fin du repas, le méché est revenu me solliciter.

– On peut monter maintenant ?
– Attends deux minutes ! Monte dans la 14, elle va te rejoindre.

Bon , me voilà au pied du mur, je ne vois pas comment reculer !

Herma profite de ces quelques instants pour me livrer quelques renseignement pratiques afin que je ne paraisse pas trop gourde.

Je monte dans la chambre 14, le type est déjà à poil sur le lit.

– Euh ! Rebonjour ! Qu’est-ce qui te ferais plaisir, mon grand ?
– Déjà tu te mets à poil !
– D’accord ! tu m’as donné les sous !
– C’est sur la table !

Je me déshabille comme demandé.

– Whah, quelle paire de nichons ! Viens me les donner à lécher !

J’ai un peu peur qu’il me brutalise, Mais en fait non, ses gestes sont même plutôt doux et il parvient à me faire raidir mes petits bouts de seins.

– Tu veux quoi, maintenant ? Je te suce ? On fait l’amour ?
– T’as un gode ?

Herma m’avait indiqué qu’il y en avait un dans le tiroir du chevet.

– Tu le veux dans le cul ?
– Oui, mais avant tu vas me le faire sucer !

Ah bon ! Probablement un bisexuel refoulé ! Mais je ne suis pas là pour juger les gens !

Je porte le gode à quelques centimètres de sa bouche.

– T’as envie de sucer de la bite, c’est ça ?
– Oh, oui, une bonne bite qui bande bien !
– Alors vas-y, montre-moi comme tu suces !

C’est impressionnant, on s’y croirait ! Il suce, il lèche, il s’essaie même à la gorge profonde.

– C’est bon la bite , hein ?
– Humpf, humpf !

Ben, oui, il a la bouche pleine, il ne va pas me répondre.

Cette petite fantaisie dure plusieurs minutes aux termes desquelles il sort le gode de sa bouche

– Tu veux quoi, maintenant, que je t’encule avec ?
– Oui, mais avant si tu pouvais me pisser dessus ?
– Ah, il faudrait que j’aie envie… oui je peux te faire une petite goutte… on va se mettre par terre…

Annabell11Le gars s’allonge, je m’accroupis sur lui, chatte conte bouche, je me concentre et lâche quelques gouttelettes qu’il avale comme si c’était du pur malt.

– Je ne peux pas en faire davantage désolée…
– Pas grave, c’était délicieux !
– Et maintenant je te mets le gode dans le cul ?
– Oui vas-y, encule-moi !

Il revient sur le lit, se met en levrette, jambes écartées, croupion relevé, j’introduis le gode.

– Le vibreur, le vibreur ! Me dit-il.

A oui c’est vrai que ça marche à pile, j’active donc le vibreur en puissance maximum et fait aller et venir l’objet dans son cul. Pendant ce temps il se branle frénétiquement.

S’il pouvait jouir de cette façon, cela m’épargnerait la corvée de baise !

Ben non, il me demande de retirer le gode et de m’allonger sur le plumard, Il s’est enfilé un préservatif (ben oui il ignore que je suis mutante). La pénétration a été rapide mais relativement douce, ce mec n’a rien d’une brute.

– Tu vas revenir quand ? Me demande-t-il en se rhabillant
– Pas tout de suite, j’étais juste de passage chez mes cousines !
– C’est dommage tu as été très gentille !

Il a réussi à me toucher, ce con !

Quand je descendis de l’escalier, Lothaire et sa petite famille se levèrent signifiant par-là que nous allions quitter l’établissement.

– Vous partez ! Me dit un grand benêt.
– Ben oui !
– C’est dommage, je serais bien monté avec vous !
– Une autre fois, mon biquet !

Comme Lothaire et moi-même le pressentions, Rosalio n’a absolument pas été convaincu par ce que je lui rapportais.

– Il t’a complètement conditionné et t’a fait gober des sornettes. Je n’en crois pas un mot.
– Mais dans quel but ?
– Pour que les mutants cachés réapparaissent, cela lui permettra de les tuer !
– J’ai sondé le cerveau de sa femme et de ses filles, ce que j’y ai vu est conforme au récit de Lothaire…
– Puisque je te dis que tu es complètement manipulée. Maintenant tu te tais et je t’interdis de prendre n’importe quelle initiative.

Tu parles qu’il va m’interdire quelque chose, ce gros lard, j’ai davantage de pouvoirs que lui… Aussi je me dématérialise, quitte les lieux et me dirige vers Darmou, ayant très envie de me retrouver face à face avec cette peste de Bérénice

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:38

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 10 – Dans les griffes de Lothaire
stamp slave

C’est en fin d’après-midi en survolant une bourgade que je sentis l’odeur caractéristique.

Je suis la piste qui m’emmène dans une villa toute neuve. Non seulement elle est neuve mais elle est à peine aménagée, des lits, une table, quelques chaises, une caisse de bouquins et pas grand-chose dans la cuisine.

Lothaire est bien là, son visage lisse et sa barbiche soigneusement entretenue, lui donnent l’aspect d’un vieux sage, il n’a vraiment pas l’allure d’un coupeur de têtes, deux femmes entre deux âges, plutôt jolies bouquinent chacune dans leur coin, une autre plus âgée roupille.

O.K. Inutile que je m’attarde ! Je vais rentrer et rapporter tout cela à Rosalio.

– Bien, il ne nous reste plus qu’à y aller, on fera ça cette nuit ! Décida le mutant.
– Mais concrètement on fait comment ? Demandais-je
– On se dématérialise chez eux en pleine nuit, on trouvera bien un couteau de cuisine.

C’est donc ce que nous avons fait… sauf qu’une fois sur place, pas moyen de trouver un couteau digne du crime que nous apprêtions à commettre. Il a parfois des ces impondérables !

– Pas de plan B ? Demande Rosalio.

Ben non, pas de plan B, nous sommes rentrés.

Nous nous sommes essayés à bâtir des plans sur la comète afin d’essayer de trouver une astuce pour faire entrer un couteau dans la villa de Lothaire.

Ben oui, ça paraît simple, mais ça ne l’est pas du tout. Imaginez un peu. Pour se rendre sur place il faut y aller en nuage en sachant qu’en se dématérialisant on va être à poil. Il faut donc trouver des fringues avant d’acheter un couteau. Et après ? On ne peut pas entrer dans la maison sauf en se dématérialisant, mais à ce moment-là le couteau ne suit plus ! Quand je vous dis que ce n’est pas simple !

Alors autre solution, on vient en vouture avec le couteau… mais pour entrer dans la maison, il faut se dématérialiser. on fait comment pour faire entrer le couteau dans la maison ?

Autre solution, attaquer dans la rue ! Mais dans ce cas, pas d’effet de surprise, il risque de sentir notre présence et de se défendre !

Non, il faut trouver autre chose.

– On n’est peut-être pas obligé de le décapiter, si on réduit sa tête en bouillie, ça devrait le faire ! Proposais-je.
– Et on fait comment ?

J’exposais mon plan, je le trouvais un peu farfelu mais ne dit-on pas que pour réussir il faut avoir de l’audace ?

Et le lendemain, après « emprunté » une voiture nous avons stoppé à 500 mètres de l’entrée d’une base militaire toute proche. Nous avons attendu un certain temps qu’une Jeep daigne en sortir. J’ai alors pénétré le cerveau du conducteur lui demandant de stopper son véhicule, tandis que Rosalio pénétrait celui de son accompagnateur, lui intimant l’ordre de rester tranquille., Puis nous avons demandé aux deux militaires de nous faire cadeau de leurs armes et de leurs munitions.

On s’est donc retrouvé avec deux HK 416 et comme je n’y connais rien et la bande à Rosalio non plus, nous sommes rentrés et avons regardé sur Internet le mode d’emploi de ces engins meurtriers. Nous avons appris qu’il est possible de dégommer quelqu’un à 300 mètres de distance. Super !

Et le lendemain (ça en fait des lendemains, tout ça !) nous repartions tous les deux en voiture, nous nous sommes garés pratiquement devant la villa des Lothaire et avons attendu qu’ils sortent.

On m’a gentiment proposé de tenir l’un des fusils, l’autre restant dans les mains de Rosalio.

Alors là problème, je n’ai jamais tué personne et n’ai aucune envie de commencer, je viserai donc dans le vide et laisserai Rosalio faire le sale boulot.

Et c’est parti ! Il n’y a aucun passant dans cette zone pavillonnaire qui offre peu de lignes droites, ce n’est pas la peine d’avoir un fusil qui tire à 300 mètres pour se retrouver à 50 mètres de notre cible !. Après une attente interminable, Lothaire sort avec sa femme et ses deux filles. On peuvent-ils aller ? On s’en fiche ! Simple promenade de confort, je suppose ? Il va forcément nous sentir, vu la distance, il faudra donc tirer très vite avant qu’il ne réagisse.

Ce devait être bref ! On éclatait la tête de Lothaire et dans la foulée on se dématérialisait laissant vêtements, armes et voiture.

Mais comme disait Lao Tseu, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.

On tire ! Moi dans le vide comme prévu, Quant à Rosalio qui manque cruellement d’entrainement, il atteint l’une des filles de Lothaire, ce n’est pas la tête qui est touchée, donc elle s’en tirera !

On vise de nouveau, mais nous voilà pris dans une chappe qui nous immobilise. Impossible de faire un geste. Et Lothaire s’approche de nous… et il n’est pas content… pas content du tout même !

– Toi tu te barres ! Ordonne-t-il à l’intention de Rosalio. Et inutile de revenir, tu ne fais pas le poids, tu ne l’as jamais fait de toute façon ! La pétasse, elle reste avec moi, j’ai envie de m’amuser.

– C’est moi la pétasse ?
– Oui ! Rentre dans la maison..

Je ne peux pas faire autrement, ce mec me domine complètement.

– A poil ! M’ordonna-t-il
– Pourquoi faire ?
– Tu ne discutes pas. Il faut que tu comprennes que quand je te donne un ordre, si tu ne l’exécutes pas je peux te forcer à le faire
– O.K. Mais dites-moi pourquoi je devrais me déshabiller.
– Parce que j’aime bien voir les femmes à poil ! Répondit-il ! Provoquant les rires de sa petite famille.

Je tentais de résister, comme ça, juste pour voir, et me rendis compte que j’étais contre mon gré en train de me dévêtir.

– Voilà, vous êtes content, vous pouvez bien vous rincer l’œil ! Et maintenant vous allez me faire quoi ? Faut bien mourir un jour ! Me couper la tête ? Mais si vous pouviez faire vite, ça m’arrangerait.
– Assis-toi ! Tu venais pour me tuer, c’est bien ça ?
– Vous le savez bien puisque vous lisez dans mon cerveau
– Et pour quelle raison ?
– Vous le savez aussi !
– Ben oui, mademoiselle a été investie d’une mission confiée par cette folle de Malvina ! Je la connais bien celle-ci, elle a été ma servante et ma maîtresse pendant des années, elle suçait très bien ! Et ensuite vous avez rencontré des mutants qui vous ont raconté n’importe quoi et vous voilà maintenant sous l’influence de Rosalio qui veut absolument m’éliminer…

Ce en quoi il n’a pas tout à fait tort, Malvina ne m’a pas raconté grand-chose d’intéressant à propos de Lothaire, et après tout ce qu’on m’a dit de lui, j’ai estimé qu’il constituait un obstacle à mes ambitions.

– Tu ne crois pas qu’on devrait la punir, plutôt que de lui raconter des trucs qu’elle ne croira pas ! Intervient Chapine, son épouse.
– Faisons les choses dans l’ordre. Et figurez-vous que mademoiselle a soudain les chevilles qui enflent et a pour projet de devenir la reine de mutants. Y’a vraiment de baffes qui se perdent !

Les trois femmes ricanèrent en chœur.

– Maintenant je vais te raconter quelque chose, écoute bien.

Le récit de Lothaire

Lothaire est un anxieux, membre de la Guilde depuis sa fondation, il a toujours exprimé des positions de défensive, persuadé qu’il était qu’un jour, si l’on n’y prenait pas garde, la communauté des mutants serait révélée au grand jour avec tous les risques inhérents.

Lors de la dernière réunion de la Guilde, Lothaire et Rosalio s’étaient violemment opposés.

– Nous ne sommes plus au 19ème siècle, aujourd’hui il y a de la technologie partout, les gens sont suivis à la trace et ça n’a même pas l’air de les déranger. Ce monde devient dangereux, il n’est pas fait pour nous ! Déclara-t-il devant ses collègues.
– Et alors qu’est-ce que tu proposes ? Lui lança Rosalio en ricanant comme un beau diable.

Il faut dire que les deux hommes se détestaient depuis des siècles (c’est le cas de le dire) .A l’origine une simple histoire de coucherie qui avait pris de proportions inouïes. S’en était suivi des paroles blessantes et définitives sur lesquelles aucun des protagonistes ne souhaitaient revenir. Il aurait pour cela fallut un médiateur, la Guilde n’en possédait pas

– Il faut, répondit Lothaire, vampiriser le maximum de personnes, qui à leur tour en vampiriseront d’autres. Quand nous serons majoritaires parmi la population, nous ne courrons plus aucun risque.
– Tu t’opposais à cette option du temps d’Amaury !
– Les temps ont changés, on doit s’adapter.
– D’une part ce que tu proposes est idiot, et d’autre part c’est impossible, on ne vampirise pas les gens comme ça ! S’égosilla Rosalio. Dans la plupart des cas les victimes succombent.
– Et si j’avais trouvé le moyen pour que ça devienne possible… et sans risque ?
– C’est ça ! On passe à autre chose !
– Non ! Si tu n’es pas d’accord ! Dis-nous ce que tu proposes ? Ragea Lothaire.
– Je propose que Lothaire aille prendre une tisane ! Se gaussa Rosalio gagnant à lui les rieurs.

Fou de colère, Lothaire se leva et quitta la salle.

Rentré dans sa tanière Lothaire ne voulut perdre aucun temps et demanda à Tolmar, le vieil alchimiste d’expérimenter sans attendre son élixir miracle. Puis il fit venir Gandoni, son aide de camp et secrétaire, et après lui avoir expliqué la situation, il ordonna :

– Deux choses : D’abord je veux compter mes partisans, ceux qui me suivront si je crée une nouvelle guilde. Deuxième chose, Tolmar va te confier un élixir, il va falloir que tu l’expérimentes sur n’importe qui pris au hasard.

L’action était facile, le résultat un fiasco. Pour agir Gandoni s’introduit en pleine nuit chez une quinzaine d’habitants et les mordit au cou en injectant dans la plaie quelques gouttes de l’élixir miracle. La victime ne sentait rien et mettrait ça sur le compte d’un facétieux insecte.

Le souci, c’est l’élixir ne fonctionnait pas. La victime ne mutait pas et se contentait de pester contre les moustiques. Lothaire demanda donc à son alchimiste de persévérer dans ses recherches. Que lui demander d’autre ?

La deuxième mission de Gandoni fut également un échec. Certes Lothaire possédait ses partisans, mais ça n’allait pas bien loin et ces gens-là n’avaient rien de virulents.

Alors Gandoni outrepassa des ordres, rendant visite aux mutants de la région, il leur faisait jurer allégeance.

– Je veux que tu fasses allégeance !
– Mais tu es devenu complètement fou ! Répondit le mutant.
– Ce sont les ordres de Lothaire ! Mentit Gandoni.
– Oui, eh bien tu vas me débarrasser le plancher, et en vitesse !
– Tu sais ce qu’on leur fait à ceux qui refusent de faire allégeance ?
– Non, mais je m’en fous !
– On leur coupe la tête !
– C’est ça, on lui dira !

On ne le croyait pas, mais le bruit commença à circuler parmi les mutants selon lequel Lothaire devenait complètement fou.

Pour Gandoni, s’il vouait être crédible, il lui fallait faire un exemple. Il se rendit au château de Glandou où vivait une communauté de sept personnes, qui bien sûr l’envoyèrent paître.

Gandoni attendit la nuit et décapita tout ce beau monde pendant leur sommeil. Il téléphona ensuite à la gendarmerie. Le lendemain tout le monde serait au courant. La presse à scandale avait du grain à moudre et la gendarmerie ne comprenait rien, les victimes n’ayant apparemment aucune identité.

Ce fut la panique chez les mutants qui commencèrent à se planquer comme ils le pouvaient. A leurs yeux, l’assassin était bel et bien Lothaire, personne n’allant imaginer que Gandoni avait pu agir seul en outrepassant sa mission et de quelle lugubre façon !

Voulant mettre fin à ce massacre, Rosalio, manda Roth son fidèle lieutenant. A cette époque Lothaire ne se cachait pas et les deux hommes furent bientôt face à face.

– Vous devenez un danger pour la communauté ! Je dois appliquer la règle qui s’impose dans ces cas là… Déclina solennellement Roth

Cette règle c’était la mort. Lothaire savait que quelles que soient les explications qu’il fournirait, l’autre ne le croirait pas. Alors faute d’avoir une meilleure idée, il le paralysa.

Quelques heures après, Gandoni rentre et se présente devant son maître.

– Je crois que j’ai fait du bon travail ! Déclama-t-il fier comme un petit banc (je sais !)
– Non, tu as outrepassé mes ordres, je ne t’ai jamais demandé de faire ce que tu as fait !
– Seul le résultat compte ! Répondit Gandoni. Et puis qui c’est celui-là ? Demanda-t-il en désignant Roth, ce n’est pas le lèche-cul de Rosalio ?
– On se calme et on reste correct, tu vas expliquer gentiment à Roth que je ne t’ai jamais demandé d’aller couper des têtes

En même temps Lothaire met fin à la paralysie de Roth, lequel fou de rage, sort un couteau de sa poche et fonce sans que l’on puisse dire si c’est sur Lothaire ou sur Gandoni.

Le choc renverse Lothaire qui n’a pas le temps d’utiliser ses pouvoirs. Mais toujours est-il que c’est avec Gandoni que Roth entame un corps à corps. Encore étourdi pas sa paralysie, ce dernier ne fait pas le poids, Gandoni s’est emparé du couteau de son adversaire et lui entame la gorge, puis une fois le corps tombé à terre, il lui tranche la tête sous les yeux horrifiés de Lothaire.

– Bravo, tu es un serviteur fidèle ! Le félicita fort hypocritement Lothaire. Débarrasse-nous de ce vilain cadavre et ensuite nous boirons à nos succès.

Et Lothaire le saoula tant et si bien que Gandoni s’en alla vaquer dans les vignes du seigneur. Alors Lothaire lui coupa la tête, commettant ainsi son second crime en 400 ans d’existence.

(fin du récit de Lothaire)

Je n’étais qu’à moitié convaincue, ce type était diabolique et pouvait aisément me manipuler psychologiquement.

J’eu alors l’idée de sonder le cerveau de sa femme et de ses filles. Cela confirma la version de Lothaire. Je ne savais plus où j’en étais. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire.

Lothaire me força à me lever et à me coller le cul contre le mur, on m’a fait lever les bras et on me les a attachés auprès de clous qui devaient à l’origine supporter des tableaux. on m’a fait écarter les jambes à l’aide d’une barre improvisée.

Ça va encore être ma fête, j’essaie de sonder Lothaire mais contrairement à Rosalie, celui-ci a des pouvoirs supérieurs aux miens. Je ne peux donc rien faire.

On me laisse comme ça un moment puis Chapine, sa femme revient d’on ne sait où avec un grand sac en plastique. Elle se gante et en déballe le contenu d’un air satisfait.

Horreur, ce sont des orties !

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Elle réunit les branches en bouquet et me flagelle avec. C’est affreux, ça me pique de partout. Elle m’applique le bouquet sur les seins, sur le ventre sur les cuisses. Je suis prise d’un immarcescible envie de me gratter (ce qu’il ne faut jamais faire soit dit au passage)

Après plusieurs minutes de ce supplice épouvantable, on me détache, mais c’est pour mieux m’attacher de l’autre côté et cette fois ce sont mon dos et mes fesses qui sont la proie des orties.

On finit par me libérer de mes liens et on me conduit dans un étroit cellier sans lumière.

Sur place on m’attache les mains derrière le dos.

– C’est pour te faire passer l’envie de te gratter ! Me dit Chapine avant de refermer la porte et de la verrouiller.

Alors là je m’interroge, ça signifie quoi cette étrange sollicitude ? M’empêcher de me gratter ? Sans doute veule-t-ils que mon corps soit vierge de cloques quand ils reprendront leurs tortures. Car je ne me fais aucune illusion, je n’ai pas fini de souffrir aux mains de ces dangereux psychopathes. Et quand ils on en auront marre de me torturer ils me couperont la tête.

Vous me dires, il faut bien mourir un jour, mais je n’étais pas si pressée. Tout cela est la conséquence d’un enchainement de circonstances. Un copain jaloux qui me jette sur la route, un abruti pervers qui me prend en stop, une cinglée qui me découvre des pouvoirs insoupçonnés et qui me propose une mission débile, et moi qui n’en fait qu’à ma tête dans cette fameuse mission où je me persuade qu’il faut éliminer Lothaire.

N’empêche que ça me démange un maximum et ne pouvant me servir de mes mais je me frotte le dos contre les parois du cellier. Le résultat n’est pas terrible, je laisse tomber et tente de prendre mon mal en patience.

Au bout de quelques temps, la démangeaison cesse et j’ai l’impression que les cloques ont disparues. Eh oui les mutants ça se régénèrent vite.

Et voilà la porte qui s’ouvre ! C’est Lothaire en personne.

– Je suis désolé de t’avoir infligé ça, mais admet que tu l’as bien mérité, et en plus ce spectacle n’était pas pour me déplaire.
– Salaud.
– Mais non, ces dames vont se faire un plaisir de te réconforter

Je m’attends au pire !

On me conduit dans une chambre dans laquelle Chapine entreprend de me recoiffer, je devais avoir les cheveux en pétard ! Ils souhaitent sans doute avoir une condamnée à mort bien coiffée c’est plus esthétique, non ?

Chapine me fait assoir sur le lit et vient à côté de moi.

– Laisse-toi faire ! Me dit-elle

Puis-je faire autrement ?

Sa main se pose sur mon sein gauche, le caresse, en pince le bout sans brutalité, approche sa bouche et le tète. Pour l’instant ça va, ça change des orties !

Et quand elle en a marre de me peloter le sien gauche, elle passe au sein droit, comme ça pas de jaloux !

Après plusieurs minutes de ce traitement, elle se relève se déshabille et m’offre sa poitrine.

L’idée m’a un moment effleuré de lui mordre son téton jusqu’au sang pour me venger de ses méchancetés de tout à l’heure, mais j’y renonce, je suis sous emprise et n’ai pas mon entière liberté de mouvements

Faut dire qu’elle n’est pas mal la poitrine de la dame, dans le genre mature, c’est bien galbé ça tient bien et les tétons pointent joliment..

Me voilà donc en train de lécher les seins de ma bourrelle.

– Tu as une vraie langue de pute, voyons si tu vas me lécher le trou du cul aussi bien que mes nichons… Me dit-elle

Chapine se met à quatre pattes et je viens derrière elle m’acquitter de ma tâche.

Mais que vois-je ? Ce cul n’est pas propre, pas propre du tout, Madame a oublié de s’essuyer, elle l’a sans doute fait exprès. Il y a plein de traces de merde et ça ne sent pas la rose !

– Il est comment mon cul ?
– Euh, un peu sale !
– Tu veux dire qu’il y a de la merde ?
– C’est ça, oui !
– Tu vas lécher !
– Je suis bien obligée, j’ai l’impression !
– Non, tu n’es pas obligée !

J’ai dû mal entendre !

– Je ne suis pas obligée !
– Non !

Alors là je ne comprends plus, ou bien il y a un piège derrière ou alors la domination a cessé, mais pourquoi donc ? Je n’y comprends plus rien !

– Alors tu fais quoi ?
– Je vais essayer ! Répondis-je.

J’approche ma langue des taches brunes, après tout j’ai déjà léché des bites qui sortaient de mon cul, le goût n’est ici pas très différent, et je me surprends à accomplir cet acte dégradant avec un certain plaisir trouble.

– Alors, elle est comment ma merde ? Demande-t-elle
– Ma foi, elle n’est pas mauvaise !

La porte qui grince, les deux filles du couple s’amènent.

– On peut venir, Maman ?
– Bien sûr mes chéries ! Si vous avez le cul merdeux, profitez-en, cette trainée adore ça ! Ah, je ne te les ai pas présentés, ce sont Gudrun et Herma, deux belles salopes, pour se faire de la tune, elles vont de temps faire la pute à Darmou.
– Mais dis donc, Maman, toi aussi tu fais la pute !
– Ben oui ! Ça m’arrive !

Et après ces digressions j’ai léché le cul de ces demoiselles, celui de Gudrun était propre, celui d’Herma avait un petit goût un peu âcre.

On s’est ensuite retrouvé à quatre sur le lit et nous nous sommes mélangées furieusement jusqu’à ne plus savoir à qui appartenait la langue qui me léchait, le doigt qui me pénétrait.

Je remarquais néanmoins que c’est Gudrun qui me sollicitait le plus, elle m’offrait sa chatte, je lui offrais la mienne pendant que de l’autre côté du lit Herma gamahuchait sa maman.

Quant à Lothaire, je me demandais où il était passé quand justement le voilà qui arriva !

Il se déshabille à la hâte exhibant une jolie bite correctement bandée.

Gudrun était en train me lécher, et Lothaire ne pouvait voir que son croupion. Il s’approche et d’un coup d’un seul il encule sa fille.

– Doucement papa, doucement, tu me déranges dans mon cuni.
– J’en n’ai pas pour longtemps.

Effectivement ce fut très rapide, car après quelques allers et retour énergiques, il prit son pied en rugissant et ressorti sa bite polluée de sperme et de merde.

– Oh, j’adore ! Commenta Gudrun ! Tu veux qu’on la nettoie à deux !
– Bien sûr !

Ce fut délicieux !

– C’est malin ce qu’il m’a fait, maintenant j’ai envie de chier ! Tu veux que je fasse sur toi ?

C’est depuis un certain temps dans mes fantasmes, ce truc-là, il fallait bien que ça se concrétise un jour, alors je me jette à l’eau et réponds que je veux bien.

Je m’allonge, elle s’accroupit au-dessus de moi, j’ai son magnifique fessier à dix centimètres de mon visage. Son anus s’ouvre, quelque chose demande à sortir…

Puis ce fut très rapide, un joli boudin me dégringola sur la bobine, par reflexe j’ai fermé les yeux et la bouche. L’odeur me surprend mais je m’y habitue très vite. Je ne sais pas quoi faire de cet étron. Gudrun le ramasse, le porte à ses lèvres et le lèche !

Elle me le tend, me suggérant de l’imiter, je ferme les yeux, je lèche, ça n’a rien de différent des taches brunes que j’ai léché sur le derrière de Chapine. Alors je lèche encore, satisfaite d’avoir vaincu ce tabou jusque dans ses dernières limites.

Gudrun s’est emparé de l’étron et me badigeonne le corps avec, j’ai de la merde partout, on me pisse dessus, Chapine et Herma viennent me lécher. On s’embrasse avec le goût de la matière dans la bouche, on est dégueulasse, mais on s’amuse…

On s’est toutes remélangées jusqu’à la jouissance… Puis direction la douche, on en avait grand besoin

– Tu vas rester diner avec nous, tu es notre invitée et puis d’abord il faut qu’on cause. M’informe Lothaire

De toute façon je peux guère faire autrement.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:37

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 9 – Bérénice, puis Rosalio

Batgirl

Et après avoir recueilli quelques renseignements sur Internet je reprenais le cours de ma mission…

J’ai d’abord pensé à me faire passer pour la secrétaire de Rosalio ou quelque chose dans le genre, mais si la fille est toujours en relation avec lui je vais aller dans le mur, il me faut trouver autre chose.

Le traiteur possède son siège social à Darmou, à trente kilomètres de là. Je m’y rends donc, repère l’endroit et attends l’heure de la fermeture pour agir.

Entre temps, je suis entrée dans une maison temporairement inoccupée. Il restait du rosbeef dans le frigo, il y avait aussi du camembert (du camembert au frigo ! Ça devrait être interdit !) Quelques fruits et du coca-cola. La maison possédait un grenier, j’y suis allée dormir, ça fait du bien.

Et à 19 heures, c’est transformée en petit nuage que je m’introduisais dans les locaux du traiteur. C’est en fait un simple bureau avec des chiottes (ben oui !) des classeurs métalliques, un ordinateur, un téléphone fixe. Tant mieux, moins il y a d’endroits à fouiller plus ça ira vite.

Je me matérialise et trouve facilement une chemise intitulée « personnel actif ». Je feuillette, il y a dix fiches avec photos mais aucune Tatiana. J’avais envisagé la chose, Tatiana devait être un « nom de guerre ». Je continue ma fouille et tombe sur une chemise intitulée « anciens salariés », aucune Tatiana là-dedans non plus.

Alors maintenant, l’ordinateur ! Je l’ouvre on me demande un mot de passe ! Merde ça se complique, j’essaie 1111, ça ne marche pas, j’essaie 1234, ça marche ! C’est beau la sécurité !

Je scanne les fiches du personnel actif, ainsi que celle des ruptures de contrats récentes, puis j’envoie tout ça sur le téléphone de Roland assorti d’un commentaire.

– Reconnaîtrais-tu cette Tatiana parmi toutes ces nanas, ou du moins la fille qui avait un ticket avec Rosalio ?

Et par sécurité, j’envoie copie de tout ça sur mon cloud.

Il ne me reste plus qu’à attendre la réponse de Roland.

Un quart d’heure plus tard, il m’envoyait un mail.

– C’est celle qui est indiqué « Bérénice Brachet »… mais vérifie quand même.

O.K. je mémorise son adresse, mais avant je lui téléphone.

– Allo, Tatiana !
– C’est qui ?
– Tu es bien Tatiana ?
– Peut-être mais toi t’es qui ?
– Gigi !
– Connais pas de Gigi…
– Normal, j’ai quitté la boite au moment où tu te faisais embaucher. Maintenant je travaille en free-lance.
– Tu veux quoi ?
– J’ai un client qui voudrait faire un doublé et comme tu as le profil, j’ai pensé à toi.
– Hum, et c’est payé combien ?

Merde, j’ai aucune idée des tarifs en vigueur.

– Il m’a pas dit ?
– Non mais je rêve ? Tu sais pas ! Tu me rappelleras quand tu sauras, allez ciao !

Bon j’en sais pas plus, sinon que la demoiselle n’a rien contre les amours tarifés, ce qui me fait une belle jambe.

Maintenant ça ne va pas être de la tarte. Je ne suis même pas sûr que ce soit elle. Et puis si c’est le cas : voit-elle encore Rosalio ? Sinon il faudra continuer le jeu de piste…

Je fais disparaitre toutes les traces de mon passage, je me dématérialise et quitte les lieux.

Et maintenant direction l’appartement de cette Bérénice Brachet alias Tatiana.

J’entre en nuage, puis me matérialise. La première chose à faire est de vérifier si l’adresse est bonne. Après tout, la donzelle a pu donner une ancienne adresse, peut très bien habiter chez une copine ou un copain… les hypothèses ne manquent pas.

Le frigo est plein de produits à consommer dans la semaine, donc c’est habité. Mais par qui ? Un petit classeur mural en bois contient des enveloppes, en fait des factures au nom de Bérénice Brachet.

Bingo, je suis bien chez la fille, je n’ai plus qu’à attendre en sachant bien que ça risque de durer des heures, voire davantage.

Mon plan est tout simple, dès que la fille sera rentrée, je prendrais possession de son cerveau, avec un peu de chance cela me mènera peut-être jusqu’à Rosalio.

Il est presque minuit, je me suis installée dans la cuisine et ayant une petite faim, j’ai grignoté du fromage et des fruits en écoutant la radio.

Un bruit dans la serrure, j’espère qu’elle est seule… des rires… deux voix féminines, ça va se compliquer… et cette odeur, cette très légère odeur bizarre… on dirait que mes sens olfactifs s’améliorent de jour en jour.

Putain, je viens de comprendre ! Elle s’est fait mordre par un mutant ! Reste à savoir s’il s’agissait d’une morsure fortuite ou si elle sert de réserve d’élixir à un mutant ? Dans ce cas elle est probablement sous emprise. Ça devient compliqué de chez compliqué !

Première chose ! Me débarrasser de la copine, je file dans la chambre, me matérialise et me recouvre d’un drap comme dans les mauvais films de fantômes et vais à leur rencontre dans la pièce principale.

En même temps, j’envoie des ondes de trouille à la copine.

– Mais c’est quoi, ça ? C’est qui ? Hurle-t-elle
– C’est rien ! Une emmerdeuse qui est venue nous faire chier ! Répond Bérénice sans se démonter un instant.

Non seulement mon pauvre stratagème est en train d’échouer mais je sens que Bérénice tente de pénétrer mon esprit. Mais comment est-ce possible ? C’est moi la super mutante, ce n’est pas elle !

Contre ma volonté, je me débarrasse du drap.

– Bonjour, mademoiselle, me dit-elle ! Qu’est-ce que je vous sers ?

Elle se fout de moi, en plus !

– Dis donc, t’es drôlement bien foutue ! Me nargue-t-elle

Je suis incapable de sortir une phrase.

– Sylvette, va dans la chambre et essaie de dormir, j’ai une explication à avoir avec cette nana ! Dit-elle à sa copine qui obtempère sans bien comprendre.

Si je pouvais me dématérialiser, mais pas moyen, l’emprise de cette Bérénice est trop forte.

– J’ai compris l’essentiel ! Reprend cette dernière. Tu n’es pas méchante, tu es juste complétement timbrée. Tu voulais rencontrer Rosalia, il sera là dans une heure.

Ah, je commence à comprendre, Bérénice est sous l’emprise de Rosalio, elle s’est connectée à lui dès que la situation lui a paru bizarre, C’est donc Rosalio qui a pris possession de mon cerveau et non pas la fille, je comprends mieux ! En fait je me suis fait avoir par surprise, ça m’apprendra à manquer de vigilance.

Bérénice retourne voir sa copine.

– Ecoute, j’ai une sale affaire à démêler, il vaut mieux que tu rentres, prends un taxi, je t’appellerai demain !
– Rien de grave au moins ?
– C’est pas grave, mais c’est un peu compliqué, je ne peux pas t’en dire plus.

Exit la copine, c’est déjà ça !

– Tu m’excites à t’exhiber à poil comme ça devant, moi, tu vas me lécher la figue !
– Mais !
– C’est quoi le problème, je sais que tu es déjà allée avec des femmes et comme je pense être une belle femme, ce ne devrait pas être une corvée !

Et elle se déshabille à l’arrache. Pas mal dans le genre gretchen avec ses nattes on la croirait tout juste sortie d’une version érotique de la Fête de la Bière à Munich ! En plus elle a de ses nénés, une véritable invitation à la luxure.

– Alors t’attends quoi, poufiasse ?

Ben j’attends rien…

– On se met comment ? Demandais-je.
– Viens, poufiasse ! Me dit-elle en se dirigeant vers une chaise sur laquelle elle pose son cul puis écarte les cuisses.

Et me voilà en train de me bouffer la chatte, une bonne chatte bien juteuse.

– Tu peux faire mieux que ça, poufiasse, ne bouge pas, je reviens.

Elle m’énerve à me traiter tout le temps de poufiasse !

La voilà qui revient… avec une cravache à la main ! Ça va être ma fête !

– Mets-toi à quatre pattes et relève bien ton croupion de pute je vais te rougir le cul.
– Non, non pas la cravache, je vais te sucer mieux !
– Ta gueule, poufiasse !

Elle a un vocabulaire très limité la gretchen !

Annabelle09Et la voilà qui tape, elle me fait mal, je crie, je hurle, je sanglote. Qu’est-ce qu’elle me racontait la Constance dans la forêt ? Qu’il fallait essayer de sublimer la douleur pour la transformer en plaisir ! Ben j’ai beau essayer ça ne marche pas !

Elle s’arrête enfin, j’ai le cul en marmelade.

– Hum ! J’espère que tu as bien dégusté ! J’adore torturer les poufiasses, ça me fait trop mouiller. Allez viens lécher !

Si je pouvais me dégager ne serait-ce qu’un instant de cette emprise, mais non, pas moyen.

– Plus vite ta langue, lèche-moi le clito, poufiasse !

J’ai réussi à la faire jouir, j’espère qu’elle va me foutre la paix, maintenant…

Que nenni !

– Allonge toi par terre ! M’ordonne-t-elle

Elle me chevauche, s’accroupissant, ses jambes de part et d’autre de ma poitrine. Je comprends qu’elle va me pisser dessus, Si elle savait comme je m’en fous, j’ai assimilé cette pratique qui ne me dérange plus du tout.

Elle pisse bien dru, m’arrose mes nichons puis avance vers mon visage, m’ordonne d’ouvrir la bouche et me demande d’avaler.

– Mais on dirait qu’elle aime ça, la pétasse, t’es vraiment une grosse vicieuse. Dommage que je n’aie pas envie de chier, je t’aurais gâté ! Debout maintenant.et tu ne bouges pas, je vais chercher de la corde.

Alors là, je balise ! De la corde ! C’est donc pour me prendre. Certes je suis immortelle, mais combien de temps peut-on rester au bout d’une corde sans dépérir ? Car je sais très bien que sans élixir je vais tomber dans une espèce d’état comateux qui peut durer des lustres. Mais suis-je bête, l’autre andouille ne va pas faire durer son emprise éternellement, il faudra bien qu’il la relâche et à ce moment-là je me transformerais en petit nuage !

J’affiche donc un visage serein (enfin presque) quand elle se ramène avec de la corde.

Eh bien, non, ce n’était pas pour me pendre ! Bérénice m’entoure le sein gauche avec la corde puis serre, elle fait de même avec le gauche, puis tire sur la corde de façon à compresser mes nénés au maximum. Me voilà bondagée, on me l’avait jamais faites encore, celle-là !

Mes nichons prennent une couleur violacée, pas très jolie, Bérénice me les gifle plusieurs fois, elle me fait mal cette folle… et comme si ça ne suffisait pas elle m’accroche des pinces reliées par une chainette sur les tétons. Je hurle parce qu’elle fait ça sans aucune délicatesse. Du coup elle me gifle le visage. J’en ai marre, mais marre. Si un jour je la retrouve sur mon chemin, celle-ci elle ne sera pas déçue de la rencontre.

Elle s’en retourne chercher sa cravache et me vise les seins tout en tirant sur la chainette qui relient les pinces sur mes tétons. Tout cela est la limite du supportable…

Et puis prise d’une véritable frénésie sadique, elle me gifle tout en tirant de toutes ses forces sur la chainette. Les pinces se détachent, je hurle, je n’en puis plus, je suis en pleurs.

Et puis, sans doute à court d’imagination, elle me fait mettre au coin et s’en va bouquiner en fumant une cigarette.

Une heure du matin et quelques bananes.

– Rosalio va arriver, je vais t’enlever les cordes…

Ça fait du bien mais maintenant faut attendre que le sang se remette à circulera normalement.

Un bonhomme se matérialise devant nous, nu comme un ver, évidemment. Il a des grosses couilles qui pendouillent.

– Bonjour, je suis Rosalio !
– ‘Jour m’sieu
– Je vais relâcher mon emprise, mais pas complétement, afin que l’on discute un peu
– Faites comme chez vous !
– Je résume, Malvina t’as envoyé en mission, la pauvre Malvina est complètement déphasé, je passe. Là où ça se complique c’est que tu t’es rendu compte que cette mission n’avait aucun sens, alors tu t’es donné un autre but, devenir la Reine de Mutants. C’est ça ?
– C’est quand même un peu plus compliqué que ça ! Balbutiais-je.
– Oui, mais c’est ça quand même. Devenir la Reine de Mutants, non mais a-t-on idée ? Comme si nous avions besoins d’une Reine. Je fais remarquer à mademoiselle que nous nous sommes passés de souverain ou de souveraine pendant près de 400 ans ! Et toi tu arrives comme un cheveu sur la soupe !
– Bon, bon dans ce cas, on en parle plus je vais rentrer chez moi !
– Ben voyons ! Donc en présence d’une foldingue dans ton genre, en principe la solution c’est la décapitation.
– C’est pas gentil !
– On n’a pas à être gentils avec des gens qui peuvent nous mettre en danger, même involontairement. Seulement aujourd’hui la situation est particulière, notre communauté connaît une crise qui pour l’instant n’est pas résolue. Or je vois que Malvina a fait une pioche extraordinaire, tu as des pouvoirs prodigieux, et ces pouvoirs peuvent peut-être nous aider à sortir de cette crise.
– Donc vous ne me coupez pas la tête ?
– Disons que ce n’est pas une urgence. Donc à partir de cet instant, tu es mon esclave, je vais t’emmener dans notre cachette et on va regarder si tes pouvoirs peuvent nous aider à élaborer un plan de sortie de crise !

Un plan de sortie de crise ? Comment il parle le mutant, il doit trop regarder les chaines d’informations.

Nous nous sommes dématérialisés, Rosalio et moi et une heure plus tard nous étions au lieu-dit, « la Grande Foune » un endroit sauvage aux reliefs chaotiques.

Derrière une chute d’eau, se trouve l’entrée d’une grotte, la cachette de Rosalio se trouvait donc là.

– Il a plusieurs grottes en enfilades, nous avons un groupe électrogène, ça nous permet un confort relatif. Ah je te présente ma première femme, Philippine, et mes deux fils, Marinus et Calcas. Elle là-bas, c’est Irma notre donneuse. Maintenant Anabelle, tu vas expliquer à ma famille comment tu as fait pour me trouver !
– Ben vous le savez déjà, non ?
– Oui mais eux ne le savent pas !

Ah bon, ils ne peuvent pas lire dans mon cerveau, ceux-là ?

– Disons que le hasard m’a aidé, en survolant la forêt de Longdard, j’ai senti la présence d’un mutant…
– Quoi ! Tu as senti la présence d’un mutant, rien qu’en survolant la forêt ? S’étonne Marinus
– Ben oui !
– Malgré toute cette végétation, ces bestioles et sa collection d’odeurs ?
– Ben oui !
– Si je l’ai amené jusqu’ici c’est qu’elle a des super pouvoirs ! Précise Rosalio. Continue de raconter.
– La personne que j’ai rencontré m’a signalé que votre Guilde se réussissait à la ferme des Burnettes, j’y suis allée et j’ai remonté la piste.
– Et tu vas nous aider comment ? Demande Calcas.
– Je peux peut-être repérer Lothaire de loin !
– Mais tu vas faire comment ?
– Ben, faudra me dire les endroits où il est susceptible de se cacher et j’irais vérifier.
– On peut la baiser ? Demande Marinus à son père.

Il n’est pas bien celui-là !

– Dis donc, c’est peut-être à moi qu’il faut demander ! Répondis-je.
– Tu n’es qu’une esclave, on n’en a rien à foutre de ton avis ! Reprend le fiston avec une suffisance à recevoir des claques.
– Si vous voulez que je collabore avec vous, il faut me respecter.
– On a les moyens de te faire obéir, que tu sois consentante ou pas ? Tu le sais ?
– Hélas !
– Mais je préfère que l’on travaille en bonne intelligence. Bon on va dormir, demain on verra comment on peut s’organiser.

Je tombais de sommeil, j’ai dormi comme un loir.

Au petit matin, je sentis une présence dans ma couche, je me réveille en sursaut.

– Tu me suces ?
– Merde

C’est ce connard de Marinus. Et le voilà qui se met à me tripoter !

– Tu vas me foutre la paix, abruti ! Criai-je.

Evidemment mes cris réveillèrent tout le monde. Dépité Marinus s’éloigna. J’ai l’impression que je me suis fait un ennemi.

Petit déjeuner, des œufs, du jambon de la confiture… Comment ils peuvent avoir tout ça ? Probablement des gens sous emprise qui leur font les courses.

Je suis allé me regarder dans un miroir, les traces des sévices que m’a infligé cette foldingue de Bérénice ont quasiment disparus. Le pouvoir de régénération des mutants est fabuleux.

– Et maintenant au boulot ! Me dit Rosalio en m’exhibant une carte de la région. S’il n’a pas quitté le coin, il devrait être là, ou là ou peut-être là… Mais c’est un peu l’aiguille dans la botte de foin. Je t’envoi l’image de Lothaire dans ton esprit, ainsi tu sauras à quoi il ressemble.
– Bon je vais voir ce que je peux faire, le temps de faire un petit pipi et je démarre !
– Marinus va t’accompagner !
– Certainement pas !
– On ne voudrait pas que tu t’échappes ! Me précise Rosalio.
– Ecoutez, si j’ai envie de m’échapper ce n’est pas un accompagnateur qui m’empêchera de le faire, j’ai moi aussi envie de trouver ce Lothaire et je n’ai pas besoin de cet imbécile pour le faire

Marinus vexé s’avance vers moi

– Je vais t’accompagner que tu le veuilles ou pas, pétasse !

Et là je ne sais pas ce qui m’a pris, mais folle de colère je me servis de mes pouvoirs pour le coller au mur. Coller au sens propre, c’est-à-dire qu’il lui devenait impossible de décoller du mur…

– Impressionnant ! Admit Rosalio. Et tu comptes le laisser longtemps comme ça ?
– Je te laisse le décoller, lui répondis-je.

Je le sens embarrassé, en fait il craint de ne pas y arriver et de perdre la face devant ses proches. Je décolle donc le Marinus qui me retourne un regard de haine.

L’incident est intéressant, cela veut dire que mes pouvoirs dépassent probablement ceux de Rosalio. Chez Tatiana alias Bérénice, je me suis simplement fait surprendre, ce sont des choses qui arrivent.

Je ne trouvais rien dans la première zone indiquée sur la carte et rentrait bredouille. On me ficha la paix et je repartis le lendemain.

A suivre

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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:36

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 8 – Roland, régisseur et mutant

pipe stamp

– Je comprends pas, m’étonnais-je. Albertine te sert de réserve de sang, mais elle n’entre pas dans les critères…
– Mais comme elle est un peu sorcière, elle y entre quand même ! Me répond Constance
– Et tu me conseilles quoi ? lui demandais-je.
– Rends toi à la ferme des Burnettes, c’est là que se réunit la Guilde, tu trouveras peut-être des indices te permettant de retrouver Rosalio.

Avant que je ne reparte j’ai partagé le repas de deux femmes, des truites cuites dans la cendre et des courgettes sauvages. C’était, ma foi, fort bon. Albertine s’est mise à parler.

– Moi aussi j’ai été une vraie sorcière, mais mes pouvoirs m’ont presque tous quitté, il fallait me voir sur mon balai en train de voler dans les airs, aujourd’hui je ne tiens plus dessus, j’ai le cul trop vieux. Maintenant grâce à Constance il parait que je ne vais plus vieillir, mais ça ne me rajeunira pas pour autant.

J’ai fait une petite sieste, et j’ai quitté ces gentes dames. Me voilà de nouveau en petit nuage.

Grace aux indications de Constance et après plusieurs heures de vol, j’ai enfin repéré la ferme des Burnettes.

Effectivement l’odeur de mutant est présente, une seule odeur à priori, je descends, fais le tour de la ferme sans rien trouver, c’est complètement désert là-dedans. Je renifle de nouveau, l’odeur vient d’à côté, le mutant est donc parti faire un tour dans les environs. Je renifle mieux, l’odeur vient de la propriété mitoyenne… J’y vais !

Bizarre ! Qu’est-ce que le mutant fout chez le voisin ?

Alors c’est quoi cette propriété ? Je vais voir, c’est vide. Vide mais fréquenté, probablement une résidence secondaire d’un type qui n’y vient que le week-end.

Le mutant est dans une dépendance à l’entrée, il doit occuper les fonctions de régisseur ou quelque chose dans le genre…

Bon, on y va ! J’entre ! Il est là mon mutant ! Non ce n’est pas un vieux sage barbu à lunettes, ni un bonze chauve en toge, non un monsieur tout le monde dans la quarantaine en train de réparer un fauteuil… brun, coiffure en arrière, moustaches, beau gosse..

Je me matérialise, il ne détourne pas la tête

– Coucou !
– Qu’est-ce que… Panique-t-il.
– Je suis Anabelle, une mutante, je ne vous veux aucun mal.

Il n’en croit ni ses oreilles ni ses yeux, mais je le sens qui instinctivement pénètre mon cerveau, je le laisse faire… juste un peu.

– Mais comment m’avez-vous trouvé ?
– Oh ! Un véritable jeu de piste.
– Et vous avez besoin de moi ?
– J’ai en effet besoin d’aide.
– Vous voulez vous couvrir ? Je n’ai pas grand-chose, que des fringues d’hommes, je suis célibataire.
– Je n’ai pas froid !
– Ce n’est pas une question de froid, c’est une question de pudeur ! Au fait je m’appelle Roland.
– Vous n’allez pas me sauter dessus je suppose ? Alors tout va bien !
– Qu’est-ce que vous en savez si je ne vais pas vous sauter dessus ?
– Essayez pour voir !
– Non, merci, vous prendrez bien quelque chose, je pique parfois dans les réserves de mon patron, il a des vins de folie, de cigares dingues…
– Un petit coup de rouge je veux bien s’il est à bonne température !

Putain c’est la première fois que je bois un pinard aussi gouleyant.

– C’est du « Cheval Blanc », 1 000 euros la bouteille !
– Eh bin !
– Et donc vous voulez quoi ?
– Je cherche à contacter Rosalio.
– Alors là je ne saurais vous aider…
– Si peut-être, vous avez un ordinateur.

Il en avait un, à partir de mon cloud, j’ai rapatriée les photos prises à la gendarmerie de Castelnichons

– Voilà, ce sont les trombines des mutants qui ont été décapités, vous les connaissez
– Ben oui ! Ce sont les mutants du château de Glandou. Oh, il y a Odette aussi !

Le mec semble réellement choqué.

– J’avais appris qu’un massacre avait eu lieu, mais j’ignorais qui étaient les victimes, la presse n’a pas diffusé les photos. Saloperie de Lothaire ! Putain, Odette, elle était si gentille !
– Donc Rosalio ne fait pas partie de victimes ?
– Ben non !
– Donc il est vivant !
– Ça ne prouve rien, il a très bien pu être tué et son cadavre dissimulé on ne sait où…
– Oui, bon, on va parti de l’hypothèse selon laquelle il est vivant, sinon, je ne vais jamais y arriver.
– Arriver à quoi ?

J’ai ouvert mon esprit.

– Eh bien ! Vous avez raison, il faut avoir de l’ambition dans la vie ! C’est cette folle de Malvina qui vous a mis ça dans la tête ? Comme elle n’a pas assez de pouvoir pour aller jusqu’au bout de ses ambitions, elle vous a choisi pour vous manipuler…
– Je ne me sens pas manipulée.
– Normal, on ne s’aperçoit jamais qu’on est manipulé ! Cela dit vous me semblez avoir des pouvoirs assez conséquents et votre mission me parait intéressante, encore faut-il la réussir.
– On va essayer !
– Vous aller faire comment ?
– Je comptais sur votre aide !

Il semble embarrassé mais finit par répondre :

– Ben non, je voudrais bien, mais je ne peux point.
– On dit ça, on dit ça… Mais au fait vous ne vous cachez pas.
– Ben non la Guilde a besoin de moi en raison de mes fonctions
– Vos fonctions ? C’est quoi vos fonctions ici, je veux dire vos fonctions en tant que mutant ?
– Je prépare les réunions de la Guilde, sécurité, logistique, tout…
– Vous n’avez pas peur de Lothaire ?
– Non, il s’est fâché avec la Guilde, mais il reviendra ici soit pour en prendre la mainmise soit pour recréer une autre Guilde à sa solde.
– Vous assistiez aux réunions !
– Non, mais les portes restaient ouvertes, ils ne se cachaient pas.
– Vous parliez avec Rosalio ?
– Comme ça, oui, surtout des aspects pratiques.
– Ils couchaient là, les gens de la Guilde ?
– Oui la plupart arrivaient la veille au soir.
– Vous pourriez me montrer la chambre où Rosalio dormait ?
– Si ça peut vous faire plaisir…

C’est dans les mauvais polars que l’on trouve des indices de cette façon, mais enfin, faut bien tout essayer…

La chambre aurait bien besoin d’un coup d’aspirateur, il n’y a rien de laissé à part un exemplaire du « National Geographic » que je prends pour le feuilleter en bas.

– Vous n’avez rien trouvé ? Me demande Roland.
– Rien du tout sauf ce bouquin ! Mais dites-moi comment ça se passait pour l’hébergement, le petit déjeuner, les repas, tout ça…
– On loue les services d’un traiteur qui fournit la bouffe et le service. Pour eux il s’agit d’un séminaire comme il y en en a tant. Nous n’avons jamais eu de problème.
– Hummm…

Je feuillette distraitement le magazine et tombe vers les pages de fin sur une inscription au stylo bille : « Tatiana »… suivi d’un numéro de téléphone portable… L’écriture est bizarre comme celle de quelqu’un qui aurait appris à écrire tard.

– Dites voir Roland, vous savez reconnaître l’écriture de Rosalio ?
– Ah oui, elle est bizarre son écriture !
– C’est la sienne, ça ?
– On dirait bien, oui !
– Et à votre avis ça veut dire quoi ce nom ?
– Rosalio est un chaud lapin, il a peut-être eu des relations privilégiées avec la fille qui faisait le service de chambre, en principe ces filles ne sont pas farouches… Elles sont sélectionnées pour ça.

Oh, lala ! Ça se complique, Cette fille est peut-être une piste, mais ça ne suffira pas, je demande à Roland de me faire une description la plus minutieuse possible de Rosalio

– Je dessine un peu, je peux vous faire un crobar !
– Ça sera parfait.
– Je disais, reprend-il, que ces filles ne sont pas farouches !
– Oui j’avais entendu…
– Et vous ?
– Quoi, moi ?
– Vous vous classez dans les farouches ou dans les « pas farouches ».
– Je ne me classe pas !
– Je demandais ça comme ça !
– Oui, ben, j’ai compris, vous ne seriez pas contre le fait de me sauter …
– Mais..
– Laissez-moi finir Je n’ai rien contre, ce ne sera pas une corvée, mais autant vous prévenir tout de suite, il a aura une contrepartie.
– Laquelle ?
– Faudra m’aider mieux !
– Je ferais mon possible !

Le type se déshabille il a une jolie bite, demi-molle pour le moment et me regarde avec concupiscence.

– Ça vous plait on dirait, le narguais-je il n’y a rien à jeter, n’est-ce pas ? Quand je pense que vous me parliez de pudeur tout à l’heure…
– Certains sortilèges sont associés à la nudité, j’avais peur de me faire manipuler un homme n’agit pas toujours rationnellement en face d’une femme qui appelle le désir.
– Je comprends mieux, voyons cette bite…

Je m’en empare, lui imprime quelques mouvements masturbatoires afin de la faire bander bien comme il faut..

Elle est très jolie comme ça bien droite, ornée d’une impertinente veine bleue, le gland décalotté luisant et violacé… un amour de bite !

Une flexion des genoux et hop ! Dans ma bouche la bite du monsieur.

Et c’est partie pour l’art de la fellation léchage de la verge, titillement du gland et évidemment pompage en va-et-vient.

– Oh, c’est bon ! Si vous pouviez me foutre un doigt dans le cul, j’aime bien…

Ce n’est pas un problème, d’autant que je peux faire les deux à la fois, je me mouille un doigt et l’introduit dans l’anus de Roland.

– Oh, c’est bon, je le sens bien ton doigt qui m’encule.

Comme quoi, rien de tel qu’un bon doigt dans le cul pour passer au tutoiement !

– T’as des jolis pieds ! Me dit-il soudain.

Annabelle08
Ah bon, c’est bien la première fois qu’on me félicite pour la beauté de mes pieds ! En fait ils n’ont rien de spécial, les ongles sont vernis en rouge, un beau rouge…

– J’aimerais bien les lécher un peu !
– Pas possible, je suis chatouilleuse.
– Et si je te suce juste les orteils ?
– On peut toujours essayer.

Je m’assois sur une chaise, Roland s’accroupit devant moi, je lève mon pied gauche, il le prend et le caresse tout doucement puis il ouvre la bouche et me gobe le gros orteil. Il le prend dans sa bouche et l’humecte de sa salive. Drôle d’impression de voir ça mais l’homme est ravi et quand il en a assez de me sucer l’orteil gauche il passe à l’orteil droit, il a raison, il ne faudrait pas que l’un de mes orteils pique une crise de jalousie !

Idée !

– T’as un gode !
– Oui mais les piles sont à plat !
– On peut s’en servir sans piles ! Tu aimerais que je te foute dans le cul ?
– Oui, il est dans ma chambre, juste à côté, viens on y va !

J’ai fait coucher Roland sur le lit.

– Lève une jambe que je t’introduise le machin !

J’ai un léché le gode afin de le lubrifier, je l’approche de sa rosette, je pousse, ça entre juste un peu je pousse encore, ça entre mieux je pousse encore et cette fois tout est entré. Je me livre à quelques aller et retours qui font pâmer l’homme.

Mais soudain je sens que ses mains veulent remplacer les miennes…

– Je vais continuer, occupe-toi de mes tétons ! Me demande-t-il.

Pourquoi pas, j’ai déjà rencontré des mecs qui adorait ça, alors pendant qu’il continue à s’enculer tout seul avec le gode, je lui pince ses bouts de seins.

– Plus fort !

Monsieur est maso des seins, je serre de toutes mes forces, je les tire, les tortille, il n’en peut plus !

– Tu me montes dessus ? Propose-t-il

La position a ses avantages, puisque c’est la femme qui contrôle tout, l’inconvénient c’est que c’est un peu fatigant.

Je m’apprête à m’empaler et me dispose pour le faire, je monte et je descends sur sa bite et ma chatte étant trempée, mes actions sont ponctuées d’un bruit de floc-floc qui n’a rien de très érotique.

– Ça vient ? lui demandais-je au bout d’un petit moment.
– Tu m’offres ton cul ? Répondit-il

Ce n’est pas un problème, je change de trou et m’empale de nouveau. Je tente de contrôler la pénétration, mais Roland, excité comme un pou, donne des grands coups de bassin, je suis en train de jouir du cul et pendant que je crie mon plaisir il m’éjacule dans le fondement.

Sa bite ressort gluante de foutre et de merde, je me régale en nettoyant tout ça.

– T’es vraiment une salope ?
– Tu en a bien profité de la salope, alors tes commentaires…

Temps calme, il m’offre une cigarette, voilà une éternité que je n’ai pas clopé.

– Tu as la date exacte de la dernière réunion de la Guilde ? Lui demandais-je
– Je vais te la retrouver.
– Il me faudrait aussi le nom du traiteur. Et donne-moi ton numéro de téléphone, je vais l’apprendre par cœur. Et ton e-mail aussi par la même occasion. Au fait pour l’élixir tu fais comment, je ne vois personne…
– C’est un fils de fermier un peu plus loin, il n’a pas besoin de rester à mes côtés, il passe tous les quatre jours… Il est très mignon, il a une jolie bite, parfois on s’encule.
– Et s’il oublie de venir ?
– Je le force à le faire, moi aussi j’ai des pouvoirs !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:34

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 7 – Les sorcières de la forêt
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Je ne pensais vraiment pas détecter une odeur de Mutant dans cette sombre forêt… et pourtant

L’odeur se fait de plus en présente, je descends, aperçois une cabane, si l’on peut appeler ça une cabane, des planches disposées un peu n’importe comment, des branches d’arbres, du torchis, pas de fenêtre. Il y a un Mutant à l’intérieur.

Je tente le coup, je me matérialise devant la porte, et là tout alla très vite. Un énorme chien se jette sur moi en aboyant comme un forcené.

Je me dématérialise laissant le chien circonspect.

Une bonne femme sort de la baraque, tout habillée de noir, large chapeau sur la tête. Et puis l’odeur, certes ça sent le Mutant, une odeur particulière mais non désagréable, mais il n’y a pas que cela, la bonne femme n’a pas dû se laver depuis la chute du Mur de Berlin et répand une odeur de vieille serpillère mal rincée. Berck !

Une deuxième bonne femme sort à son tour, attifée comme l’autre et aussi malodorante, mais plus vieille.

– C’est quoi ? Demande la première.
– Comprends pas, il du sentir un sanglier passer…
– Bizarre.

Je me demande si je peux entrer dans l’esprit du chien ? Ça doit être marrant là-dedans ! De toute façon, ça ne me coûte rien d’essayer !

Je lui envoie mentalement mon image, mon odeur, ma voix associée à quelques mots clés « Gentille, caresses, bon chien ».

J’attends que les deux « sorcières » soient rentrées et je me matérialise à nouveau. Le chien aboie juste un peu avant de remuer la queue de contentement. Je n’en reviens pas d’avoir fait ça ! Maintenant allons-y pour le contact.

– Salut, je suis Annabelle ! Indiquais-je sur le pas de la porte.
– Vous venez pour nous tuer ? Demande la plus jeune avec un calme étonnant.
– Qu’avez-vous fait au chien ? Vous l’avez drogué ? S’énerve la plus vieille.
– Je ne viens pas pour vous tuer, et je n’ai pas drogué le chien, je lui ai simplement indiqué que j’étais gentille et il l’a parfaitement compris.
– Mutante ?
– On ne peut rien vous cacher !
– Vous nous avez repéré comment ?
– Il paraît que j’ai des super pouvoirs ?
– Et qui vous les a révélés ?
– Je vous le dirais un peu plus tard. En fait je cherche à joindre Rosalio, lui répondis-je en ouvrant légèrement mon esprit.
– Je ne vois pas comme vous aider.
– En discutant on trouvera peut-être une piste. Vous avez un téléphone ?
– Oui, mais je n’ai plus de batterie depuis des mois.
– Vous n’allez jamais en ville ?
– J’y retournerais quand la situation se sera calmée,
– Mais vous le saurez quand ?
– Je le saurais !
– Vous pourriez m’indiquer quelqu’un qui pourrait m’aider.
– Peut-être ! Mais vous n’allez pas repartir de suite, je n’ai plus personne à qui parler, la vieille Albertine radote, ça me ferait du bien de raconter mon histoire, et qui sait… ça vous aidera peut-être. Venez, ne restons pas là, marchons jusqu’à la rivière.

C’est en fait un petit torrent peu profond, les berges sont envahies par les nénuphars et les grenouilles. De temps à autre le mouvement brusque d’un petit poisson fait bouger l’eau. Spectacle enchanteur et magique simplement gâché par la présence d’une veille marmite en train de rouiller.

– Je m’appelle Constance, me dit la femme, en se débarrassant de ses vêtements. Une belle brune, son âge ne veut bien sûr rien dire, elle ne devait pas avoir la trentaine quand elle a subi sa mutation.

– Je te plais ! Me demande-t-elle en faisant sa star, elle pivote, prend des poses, fait bouger ses seins, rigole…
– Tu es belle !
– Oui mais je sens la crasse, je vais arranger ça.

Constance prend dans ses mains un peu de la boue présente sur la berge et s’en badigeonne le corps, le visage et les cheveux, elle se frotte, puis entre dans l’eau pour se rincer.

Elle ressort toute propre. Elle est mignonne dans son genre, légèrement rondelette, le visage malicieux, des seins généreux, et une touffe conséquente.

– Tu n’as pas envie de te baigner ? Me demande-t-elle.
– Pas de suite !
– T’as envie de me faire l’amour ?
– Tu as lu dans mes pensées ?
– J’avoue !

Annabelle07On ne pense pas toujours à se protéger…

– Il y a un joli petit tapis de mousse un peu plus loin, tu viens…

– La dernière fois que je suis venue dans cette clairière, je me suis fait baiser par un clodo, il ne m’a même pas fait jouir, ce con !
– Tu n’as pas pris tes fringues…
– Faut que je les lave et que je les fasse sécher, je ferais ça tout à l’heure, mais pour l’instant j’ai envie que tu me lèches l’abricot.

Je pensais qu’elle allait s’affaler sur le tapis de mousse puis m’inviter à la rejoindre, mais les choses se sont passées autrement.

Elle avise une branche de noisetier, la défeuille, et me la tend.

– C’est pour quoi faire ?
– Tu vas me cingler le cul avec, ça ne te dérange pas ?
– Non, non !

Constance s’enroule autour d’un arbre, tout est prêt, je n’ai plus qu’à frapper. J’arme mon bras, le premier coup dégringole et lui zèbre la fesse gauche.

– Humm, c’est bon, tu peux faire un peu plus fort !

Si elle veut que je tape fort, je vais taper fort, et j’y vais, je cingle et je cingle encore. Et voilà que je mouille comme une fontaine, les émois coupables qui m’avaient submergé lorsque j’avais puni Jenny me reviennent en mémoire.

Mais la situation est quand même différente, Constance en redemande encore profitant d’une petite pause pour se retourner et offrir son ventre et sa poitrine aux sévices de la branche de noisetier.

– Ça va ! Finit-elle par dire! On arrête là !

Ouf ! Enfin je suis dans un drôle d’état, excitée comme une puce, la chatte dégoulinante et plein de questions dans la tête.

– Tu veux qu’on inverse les rôles ! Me demande Constance.
– Certainement pas !
– C’est un coup à prendre, il faut réussir à sublimer la douleur, après c’est génial.
– J’essaiera un jour mais pas aujourd’hui.
– Juste un coup !
– N’insiste pas ! Tu sais je vais te dire, avant de rencontrer la famille de Malvina j’étais une jeune femme comme il n’y en a beaucoup, j’aimais bien le sexe mais sans extravagance, j’aimais bien les parties où il y avait plusieurs garçons, parfois des filles aussi, mais ça n’allait pas plus loin. Depuis que je suis mutante, on m’a fait prendre par un chien, j’ai bu de la pisse, j’ai des instincts sadiques et des fantasme scato, alors les coups de badine sur le cul, ça attendra.
– O.K. je comprends, tu pourras me pisser dessus quand même ?
– Oui !
– Et après tu me fera jouir… ou plutôt on se fera jouir toutes deux ensemble comme deux vielles goudous.

J’avais justement une grosse envie, je lui ai pissé dessus d’abondance, elle en a avalé une bonne rasade, puis ça a été le soixante-neuf… Excitée comme j’étais je n’ai pas tardé à exploser, Constance a été un peu plus longue à venir.

Du bruit dans les feuillages ? Un voyeur ? comment serait-ce possible ? En fait il a quatre pattes, le voyeur qui s’amène avec le pantalon de Constance dans la gueule.

– T’es un bon chien ! Tu m’as rapporté ma culotte ! Le flatte Constance en passant sa main sous son ventre.

J’ai comme l’impression que ça va dégénérer cette affaire-là !

– Il aime bien que je lui tripote la bite ! Ajoute-t-elle.

Et en fait quelques instants plus tard Constance dégageait le sexe de l’animal le faisant ressortir par l’arrière de ses cuisses.

– Tu veux le sucer avec moi ?

En d’autres circonstances, je voudrais dire, en d’autres temps j’aurais balayé cette proposition d’un refus catégorique et indigné, mais là je me contente d’hésiter. Après tout je l’ai déjà fait une fois et le plaisir de transgresser un tel tabou m’avait bel et bien submergé.

Alors j’ai pris en bouche la bite dégoulinante et toute raide du chien, et je l’ai sucé de conserve avec Constance. Je ne me reconnaissais plus d’avoir fait ça, d’avoir voulu le faire… Et je sais que je recommencerai !

– Je deviens une vraie salope ! Me dis-je
– Oui mais tu ne fais de mal à personne ! Me répond une petite voix intérieure.
– Pourtant j’ai pris du plaisir à lui fouetter le cul…
– Et alors, elle ne demandait que ça !
– Alors tout va bien.

Constance s’est ensuite fait prendre par le chien, j’étais à deux doigts de prendre mon tour mais le chien après avoir éjaculé s’en alla ronfler comme un bienheureux. Vilain toutou !

On s’est assises dans l’herbe, très près l’une de l’autre afin de pouvoir échanger de douces caresses et Constance s’est mise à parler :

Le récit de Constance

J’étais serveuse à Couillardeau, je faisais partie d’une petite communauté de mutants, nous étions huit, nous étions informés de l’évolution de la situation. D’après les messages télépathiques que nous recevions, il semblait que la santé mentale de Lothaire semblait de dégrader. A une réunion de la Guilde, il aurait demandé l’exclusion de Rosalio sous prétexte de sa relation avec une nana non mutante.

L’exclusion n’a pas été voté, Lothaire s’est alors désolidarisé des décisions de la Guilde, il a brandi les premières menaces en se prenant à un fidèle de Rosalio, mais l’incident n’a pas eu de suite. Du moins pas de suite immédiate. En fait il a réussi à entrainer autour de lui une poignée de fanatiques. En gros leur crédo était simple, et tenait en deux directions : muter le maximum de personnes pour avoir à sa disposition une armée à sa solde. Et évidemment massacrer ceux qui n’iraient pas dans ce sens, et en premier lieu les partisans de Rosalio.

On n’y a pas fait trop attention, jusqu’au jour où nous avons appris la mort pas décapitation de Roth, l’un des lieutenants de Rosalio, puis celle de plusieurs mutants au château de Glandou. Et puis Marha l’une des femmes de ma communauté a échappé par miracle à un tueur fou…

Nous avons pris alors la décision de nous planquer en attendant que ça se calme. Il se trouve que j’avais un jour rencontré par hasard la vieille Albertine qui se prétend sorcière, je l’ai mutée et elle me sert de réserve d’élixir de survie.

La cachette est idéale, il est très rare que des gens s’aventurent dans le coin, parfois des promeneurs égarés, des clochards, une autre fois toute une bande de scouts, quand ils ont senti l’odeur, ils voulaient bruler la baraque, je suis sortie avec le chien, fallait voir à la vitesse à laquelle ils ont détalé.

Pour le reste, on arrive à se nourrir, il y a les poissons, les lapins, les écureuils, les baies, en hiver se sera plus difficile, Albertine, elle bouffe des racines, c’est pas terrible, mais d’ici là la situation aura peut-être évoluée.

Fin du récit de Constance.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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