Partager l'article ! Charmant Armand: Charmant Armand par Eddy Jean-Luc D est un programmeur de géni ...
Charmant Armand
par Eddy
Jean-Luc D est un programmeur de génie, grand spécialiste des simulations de vol, il a cru ensuite faire fortune en se lançant dans la conception de logiciel de gestion et de stock. Cela a bien marché... tellement bien qu'il a fallu qu'il s'entoure de collaborateurs pour faire face à la demande. Et JLD Corporate est maintenant une petite entreprise de dix personnes. C'est là que je travaille !
Qui je suis ? Vincent, la quarantaine, un peu dégarni, lunettes, moustaches... Classique, quoi !
En matière de sexe, je suis hétéro pratiquant, et sinon très ouvert (mais uniquement en théorie). Pas mal obsédé quand même, je pense que le sexe est, avec la bouffe, l'un des grands plaisirs de l'existence, et j'aime en rêver, j'aime en user. Je fantasme aussi beaucoup, j'aime les femmes, leur visage, leur silhouette, leur poitrine (ah ! les poitrines) leurs fesses, et même leur voix...
Bon, notre patron, donc JLD est sans doute un programmeur de génie, mais il s'est révélé un gestionnaire bordélique, improvisateur, merdique pour tout dire (sans doute en vertu du fameux principe de Peter) Les logiciels sont commercialisés trop tôt, les tests sont faits n'importe comment, il n'y a pas de politique de maintenance claire, la SAV ne marche pas bien. Bref ça ne va pas du tout. On lui a dit à JLD, mais décidément l'organisation, ce n'est pas son fort ! Et puis ce qui devait arriver arriva ! Un logiciel de stock spécialisé dans les marchands de vins se met à buguer ! Coups de fil des utilisateurs, grogne générale. Le concepteur du programme n'est plus dans la boite, et refuse de se déplacer même contre une prime substantielle. Pas trente-six solutions : Ou bien on met en place un plan de catastrophe, sachant qu'il n'y a pas assez de monde dans cette boite pour faire face au problème. Ou alors on ignore le problème, rendant à terme la faillite de la boite inéluctable….
On s'est donc réunis, pas mal de blablabla, mais on prend la décision de mettre trois personnes à temps plein sur le problème, d'abord pour corriger les codes, puis ensuite pour aller installer les correctifs chez tous les clients. Au bout d'une journée la conclusion devient limpide : on n'est pas encore assez, alors on embauche trois intérimaires, et comme ça on travaillera par équipe de deux
Et l'histoire peut commencer, et je vous le promets, on va essayer de ne (presque) plus parler d'informatique.
Nos trois intérimaires arrivent, deux hommes et une femme. Pas mal la nana, mais qui va déterminer la composition des équipes ? Bien sûr c'est ce con de JLD ! La fille fera donc équipe avec Luc. Tant pis pour moi, je récolte Armand, j'ai toujours eu beaucoup de chance !
Il est comment dire, particulier, Armand, les traits très fins, presque féminins, pourtant on ne peut pas dire qu'il soit vraiment efféminé. La voix est virile, la tenue classique, banale même. Il doit tout simplement être né comme ça. Ça n'empêche pas les gens de faire des réflexions derrière son dos, dès qu'on est un peu différent en ce bas monde, on se fait vanner… Mais ça ne dure pas, d'autant que rien dans son attitude ne semble ambiguë, au contraire on le surprend même à dévorer des yeux la belle intérimaire.
Armand n'est pas très sociable, pas de café, pas de participation aux conversations…. le midi il ne vient pas manger avec nous, c'est son droit, il m'intrigue quand même, je ne sais pas si on peut dire de lui qu'il s'agit d'un bel homme ! Tout cela n'est qu'une question de goûts et de critères, en tout cas on est loin des chippendales ou des trous du cul certifiés " Berverly hills " En tous cas il me fait quelque chose, je ne sais pas trop quoi d'ailleurs, mais il me fait quelque chose. Alors parfois je me surprends à le regarder, ça doit être inconscient je ne peux pas m'en empêcher, il va falloir que je me maîtrise, si mes collègues s'en aperçoivent, je vais me faire charrier, et puis si lui s'en aperçoit... Mais ça c'est déjà fait, trois ou quatre fois il m'a répondu par un petit sourire qui certes éclairait son visage, mais qui ne signifiait pas grand-chose
Du point de vue professionnel il se révèle très efficace, les autres aussi d'ailleurs, à ce point qu'au bout de trois jours, on avait bien avancé et qu'on décide de faire un petit pot entre nous pour souffler un peu. Armand y participe, mais c'est de la participation passive, il est désespérant… Quant à JLD, il ne prend ni la peine de nous dire un petit mot d'encouragement, ni le temps de venir trinquer avec nous ! Une vraie tête à claque !
Le quatrième jour, tout est prêt, on décide d'entamer la seconde phase : la visite chez les clients. Le premier jour on emmènera les intérimaires et après on les laissera faire les visites tout seuls. Bien sûr on commence par les clients sensibles :
Et nous voici ce jeudi matin dans le métro, Armand et moi : direction la Ste Martin Export, un client chiant au possible. L'objectif n'est même plus de garder la relation mais d'éviter les poursuites judiciaires dont ils nous avaient menacées. La structure informatique du client étant assez compliquée, on a prévu carrément la journée.
A 10 heures, on arrive chez le client ! Surprise, l'accueil est très courtois, on nous explique que notre interlocuteur habituel est en déplacement. Tant mieux, non seulement celui-ci est très correct, mais il comprend tout ce qu'on lui raconte du premier coup. On fait les rectifs sur une machine, et alors qu'on s'apprêtait à le faire sur les autres, il nous indique que son responsable informatique fera la mise à jour en réseau, et nous remercie et blablabla. Mission accomplie. Il est 11 heures et demi.
On reprend le métro !
- Vous faites quoi ? Demandais-je à Armand !
- Ben je vous suis, je suppose qu'on va faire un autre client, non ?
Je n'en ai pas la moindre intention, mon travail de la journée est terminé. Avec une autre ambiance dans cette boite, je serais effectivement rentré pour travailler ou je serais reparti en clientèle. Mais là, non, et de toute façon personne ne le saura. J'explique ma position à Armand. J'espère qu'il ne va se mettre à faire du zèle. Non, il me dit qu'il comprend ma position. J'ai des courses à faire, je lui explique que je vais me diriger vers le forum des halles !
- Moi aussi, je vais par-là !
Bon je vais me le farcir pendant un quart d'heure, ce n'est pas un problème. Je n'essaie pas de lancer la conservation, ça ne sert à rien, il ne doit pas savoir causer et il se plonge dans son agenda. Je l'observe, il a quelque chose de trouble, de troublant même, des idées bizarres envahissent mon esprit, je les chasse, ça m'énerve ! Il lève un moment les yeux, nos regards se croisent, il me sourit. Hein ! Pourquoi me sourit-il ? Là, maintenant ? Ça ne dure pas, ce n'était que l'affaire d'une seconde, je lui ai répondu aussi d'un sourire comme ça par instinct, il replonge dans son agenda et mes idées bizarres reviennent. N'importe quoi ! J'évite de le regarder, s'il me refait un sourire je vais me trouver con, mais je ne peux pas, c'est un aimant ce mec, il m'attire sans que je sache dire pourquoi ! Et hop, nouveau sourire, je lui réponds mais je ne sais pas comment il va l'interpréter celui-ci, c'est presque un sourire nerveux.
J'essaie de trouver un dérivatif, mais je ne sais pas trop, je ne vais quand même pas ouvrir ma sacoche pour en sortir un journal, ce n'est pas très correct… Je fais alors semblant de m'intéresser à l'itinéraire des stations que je connais bien sûr par cœur, mais je ne peux pas faire ça indéfiniment, je me tourne à nouveau vers Armand, il ne regarde plus son truc, et aussitôt nos regards se croisent… Qu'est-ce qu'il va m'inventer à présent ?
Je le vois alors ouvrir la bouche de façon bizarre, la refermer aussitôt, se mordre les lèvres, fermer les paupières, porter une main sur son cœur ! Voilà qu'il nous fait un malaise !
- Oh, ça ne va pas ?
- Si, si !
- Qu'est-ce qui vous arrive ?
- Attendez, une seconde, je vais vous expliquer !
Je jette un coup d'œil circulaire, si parfois un toubib ou une infirmière ou tout simplement quelqu'un qui ait des notions de secourisme pouvait être là ! Je t'en fous, tout le monde s'en fiche !
- J'ai des problèmes cardiaques ! Me dit Armand ! Je prends des médicaments tous les jours, ce matin je les ai oubliés.
- Vous n'en avez pas sur vous ?
- D'habitude, j'en ai, mais pas aujourd'hui !
Je ne cherche pas trop à comprendre.
- Ça va aller maintenant ?
- Je ne sais pas, je peux vous demander un service ?
Je ne vais quand même pas dire non !
- Bien sûr !
- Si vous pouviez m'accompagner jusque chez moi, parce que si je tombe dans les pommes, on peut très bien me laisser crever !
- Bon d'accord !
On change de métro, je le suis, ce n'est pas trop loin. Il est toujours aussi peu bavard. On sort, on arrive en bas de chez lui ! Il me propose de monter chez lui prendre un verre.
- Je vous dois bien ça !
- C'est que…
En fait, j'ai peur que ça s'éternise, ce petit détour m'a éloigné de mon but et en plus je commence à avoir sérieusement faim.
- S'il vous plait !
Voilà qu'il m'implore à présent, bon j'accepte de toute façon avec un zouave qui parle aussi peu, ça ne devrait pas durer très longtemps.
On prend l'ascenseur. C'est un petit appartement restauré, pas mal, il me fait asseoir, et revient avec une bouteille de whisky !
- J'ai que ça, vous aimez le whisky !
- Pas de problème !
- Je vais voir si j'ai un paquet de cacahuètes
Je scrute un peu les lieux pendant son absence, probablement célibataire, mais ce n'est pas sûr...
- Voilà, j'ai pris mes médicaments !
Il s'est passé une robe de chambre par-dessus ses vêtements ! Il ne fait pourtant pas si froid que ça ! On échange deux, trois mots anodins en buvant notre apéro et puis il m'annonce :
- Normalement, je devrais prendre un bain chaud quand ça m'arrive, mais j'évite de prendre des bains, c'est pas très sécurisant quand on est seul !
Je le vois venir, il va me demander de rester là pendant qu'il prend son bain ! Moi qui pensais passer un petit après-midi peinard !
- Si vous pouviez…
- Ouais, j'ai compris ! Vous pouvez compter sur moi !
- Merci, merci beaucoup, je vais me dépêcher, ça ne devrais durer que cinq minutes.
- Vous souhaitez que je reste dans la salle de bain pendant ce temps-là ?
- Oui, et après je vous libère, ça devrait aller !
Du coup, il se lève, il avance, constate que je ne le suis pas, pile :
- Venez c'est par-là !
- D'accord, je vous rejoindrais quand vous serez dans le bain, vous m'appellerez !
- Venez ce sera plus simple, si ça vous gêne de me voir à poil, on se retournera, ce n'est pas un problème.
Je ne vois pas bien ce que sa solution a de " plus simple ", mais comme je ne vois pas non plus quoi lui opposer, je m'incline.
Il a des choses qui se remarquent de suite, et mon premier coup d'œil dans la salle de bain me renvoie une surprise : j'aurais juré l'animal célibataire, ou alors "pacsé" avec un mec ! Et bien non, chaque coin de cette salle de bain respire une présence féminine, des produits de beauté, des machins pour se mettre dans les cheveux, un tube de rouge à lèvres, des brosses qui ne font vraiment pas garçons... et même des rasoirs spécial ladies ! Je n'en reviens pas !
- Vous n'habitez pas seul ?
Ça m'a échappé, j'ai sorti ça comme ça, un peu con comme réflexion !
- Si, pour l'instant !
Je ne cherche pas trop à analyser cette réponse énigmatique, d'autant que notre Armand vient à présent d'ôter sa chemise, il a le torse complètement imberbe, et ses tétons sont très bruns avec les bouts particulièrement développés. Troublant, ce mec ! Trop troublant ! Et il s'apprête à présent à faire tomber son pantalon, il est possible que le slip tombe avec... Je crois donc stratégique de me retourner. Au bout de quelques instants je l'entends pénétrer dans la baignoire !
- Vous pouvez vous retourner, je suis dans l'eau !
Je le fais ! Et me voilà piégé ! Ça m'apprendra à faire les choses sans réfléchir ! Il était pourtant bien évident que la baignoire n'avait matériellement pas eu le temps se remplir suffisamment ! Le Armand est bien couché dedans, n'empêche que j'ai la vision de son corps en entier et que sa quéquette, et bien j'en ai comme qui dirait plein la vue ! Rien d'exceptionnel d'ailleurs, une bonne et honnête quéquette ! Mon dieu qu'est-ce que je raconte ? Je commence à me demander ce que je fabrique ici ! Je fais semblant de regarder ailleurs, mais quand quelque chose vous attire, c'est difficile de rester tranquille, alors hop un petit coup d'œil et j'en suis à ne plus savoir si je souhaite que l'eau aura assez montée pour me cacher sa virilité ou le contraire ! En fait si l'eau n'avait pas assez monté, sa quéquette elle me paraissait avoir grandi depuis ma première vision ! Est-ce que l'animal se mettrait à bander ? Et qu'est ce qui le ferait bander, d'abord ? Je ne sais plus ou me foutre ! Il faut que je m'échappe d'ici ! Dès qu'il sera sorti de l'eau, je m'enfuis...
Alors j'attends, il m'avait dit que ce ne serait pas long, effectivement il se savonne, il se frictionne, il ne parle pas, moi non plus, et cette fois la mousse a rendu son bain pudique... pas pour longtemps !
- Je vais me rincer, je ne voudrais pas vous éclabousser, mais ne vous éloignez pas, et après je vous libère c'est promis !
Tout en disant cela, Armand s'est relevé dans la baignoire, il est maintenant complètement nu devant moi, il me sourit, je ne peux m'empêcher de regarder sa bite à moitié bandée. C'est presque à regret (Oui ! Presque à regret, je l'avoue) que je gagne le couloir.
- Oh la la ! J'ai froid, ça ne va pas très bien !
Qu'est-ce qu'il nous fait encore ? Il est sorti de la baignoire, et a eu la délicatesse de placer une serviette éponge sur sa virilité !
- Ça ne va pas ?
- Pas terrible, je vais enfiler un peignoir, vous pouvez me le passer, juste derrière vous, le jaune, là !
Il enfile le machin mais sans le fermer, il tire un petit tabouret, s'y assoit, sa serviette est tombée, le voici devant moi, la bite à l'air.
- Je ne voudrais pas abuser, mais je peux vous demander une dernière chose ?
Je m'attends au pire !
- Allez-y !
- Si vous pouviez me frictionner ?
- Vous frictionner ?
- Oui ! Pour me réchauffer !
- Ah ! Bon ! Oui bien sûr !
Je vais pour passer derrière lui pour le bouchonner, je lui frotte le dos par-dessus son peignoir, ça a l'air de lui faire du bien !
- Ça réchauffe, un petit peu devant pour finir ! quémande-t-il au bout de quelques instants.
Heu ! Je fais comment ? Il perçoit mon trouble !
- Avec la serviette !
C'est moins évident, je lui tamponne le torse encore mouillé afin de l'essuyer, j'ai ses tétons à quelques centimètres de moi, je deviens fou. Que ce cirque s'arrête, bon dieu, mais qu'il s'arrête ! Je m'amuse comme si cela était involontaire à repasser plusieurs fois la serviette sur son téton, mais j'arrête vite ce jeu car voilà qu'il pousse de petits soupirs de satisfaction ! Je suis véritablement en train de perdre la boule !
- En bas !
Où ça en bas ? Un coup sur le ventre... Mon dieu ! Il bande de plus en plus... Un coup sur les cuisses. Ma serviette s'approche dangereusement de son sexe ! J'arrive à me maîtriser. C'est le moment ou jamais : Je cherche une phrase intelligente qui me sorte de ce guêpier, sinon, je ne me contrôle plus et je fais faire une grosse bêtise ! Elle ne sort pas, la phrase magique, je regarde ma montre, geste lâche par excellence.
- Je ne vous trouble pas quand même ? Demande-t-il, interrompant du coup mes tentatives
- Euh, non ! N'ayez crainte !
En fait, je dis n'importe quoi !
- Peut-être un petit peu quand même ?
Il lit dans mes pensées ou quoi, l'énergumène ? Il est là à me regarder, avec son petit sourire énigmatique ! Qu'est-ce qu'il cherche ? Je vais craquer...
- Je crois que je devrais partir, maintenant !
Je ne sais pas comment j'ai fait pour sortir une phrase aussi courageuse !
- C'est ce que dit une partie de vous-même, l'autre partie n'est peut-être pas d'accord ?
Et en disant cela il prend ostensiblement son sexe dans sa main et se le caresse ! Au moins c'est clair !
- Je...
- Libère-toi, tu en meurs d'envie !
- Je ne sais pas !
- Si tu t'en vas, tu vas t'en vouloir, il ne faut jamais refouler ses envies !
- On pourra toujours se revoir !
- Touche-moi la bite, juste un peu, juste un peu, et après je te laisse partir !
- Et si je ne fais pas ?
- Tu en meurs d'envie, je te dis !
C'est pas vrai, il cause… Et en disant cela il me fout carrément la main à la braguette constatant que là aussi les choses ne sont pas tout à fait sages ! J'ai du coup perdu toute résistance, ma main a remplacé la sienne sur son pénis que je branlotte plus négligemment qu'hardiment. Mais n'empêche que me voilà avec une bite dans la main, et que je ne m'en porte pas plus mal ! En plus je bande comme un cerf ! Ça va m'emmener où, cette histoire-là ?
En fait j'ai basculé, basculé parce que je suis maintenant prêt à faire un certain nombre de choses, sans que tout soit vraiment très précis. Mais il y a une chose qui m'obsède depuis quelques secondes, une chose que je sais que je vais concrétiser de suite. Cette bite est trop belle, elle me nargue à bander comme cela devant moi, j'ai envie de la chouchouter, de la cajoler, de l'embrasser ! J'ai envie de l'embrasser, je le fais, un petit bisou sur la verge, deux petits bisous, trois petits bisous, je descends sur les testicules, mais ça m'intéresse moins, je remonte, je m'approche du gland, je l'embrasse aussi, plusieurs fois, et puis je m'enhardis, un petit coup de langue ! Putain ce n'est pas possible, dans un instant je vais sucer cette queue ! Je lèche, je lèche avec de plus en plus d'évidence. Je ferme les yeux, je suis prêt pour le grand saut ! Et gloups... j'ouvre la bouche et je suce comme si je l'avais toujours fait, et l'autre qui me tient la tête, dès fois que j'ai des regrets… non des regrets je n'en ai pas, c'est trop bon. La seule chose qui me taraude c'est la crainte qu'il m'éjacule en plein gosier, je ne le souhaite tout simplement pas. Il faut que je trouve le moyen de me dégager pour le lui dire, je l'abandonne un instant, il interprète mal mon geste, et se redresse :
- Viens, on va aller dans ma chambre, on sera mieux !
Je le suis comme un zombi, c'est que j'ai encore envie de le sucer, moi ! On s'arrête en plein milieu de la salle à manger. Pourquoi ?
- Déshabille-toi ici, tu n'as qu'à mettre tes affaires là !
D'accord, je me déshabille, et je dépose mes affaires " là "
- Hum… je te fais de l'effet, on dirait ! Dit-il
- On ne peut rien te cacher !
- Je te plais alors ?
- Oui !
- Mais attends, je ne t'ai pas montré mes belles petites fesses, regarde comme elles sont mignonnes
Sacré Armand, comme il cachait bien son jeu ! Il est là qui se retourne et me montre son cul, il est glabre comme tout son corps d'ailleurs à l'exception de son pubis. Je vais pour aller lui embrasser ce trop ravissant fessier, mais raté, Armand s'est retourné, s'approche de moi, s'approche encore... Il ne va pas... si… il va le faire... son visage s'approche du mien, il quémande un baiser. J'ai un mouvement de recul !
- Je ne te plais pas alors ?
- Si, si, mais allons-y progressivement !
- Tu n'as jamais embrassé d'homme de ta vie ?
- Ben, non ?
- Et des travestis ?
- Non plus !
- Et à choisir ce serait plus facile avec un homme ou avec un travesti ?
- Peut-être avec un travesti, mais je ne suis sûr de rien !
- Allez viens, on va arranger ça ?
On va arranger quoi ? Il retourne dans la salle de bain, je n'y comprends plus rien, je le suis à poil !
Il attrape une perruque blonde et bouclée et se la coiffe sur la tête ! Il se regarde dans le miroir, fait mine de s'admirer !
- Hum pas mal comme ça ! Qu'en penses-tu ?
- Ça te va pas mal, c'est vrai !
- Attends, tu n'as rien vu !
Et le voilà qui se met du rouge à lèvres, puis il se maquille carrément le visage avec une sorte de base qu'il recouvre ensuite de fond de teint, il achève la séance par un peu de mascara sur les sourcils. Décidément je n'avais rien vu venir, je suis lourd parfois, moi qui croyais qu'il vivait avec une copine !
Il se tourne alors vers moi, je n'en peux plus, je craque pour de bon, mon érection perdure et quand il me réclame à nouveau un baiser, je lui laisse le chemin de mes lèvres, et tandis que nos langues dansent, nous nous caressons mutuellement nos corps. Il a la peau douce Armand, trop douce, je lui pétris ses petites fesses de mes doigts.
Lui aussi s'intéresse à mes fesses, mais il n'y reste pas, il parvient à ramener ses doigts devant mon torse, il cherche mes tétons, les agacent un petit peu me provoquant ainsi un incontrôlable frisson, puis sans crier gare, il me les serre entre le pouce et l'index. Ah ! Le salaud il a trouvé ma zone érogène, et il sait bougrement bien s'en servir, mais c'est que ça ne va pas se passer comme ça, il s'est légèrement reculé dégageant ma bouche, je lui rends la pareille, œil pour œil, dent pour dent, en l'occurrence ce serait plutôt téton pour téton, et nous voilà en train de nous livrer à une partie de "pince-nénés" tout à fait étonnante, à ce point que nos bites n'en peuvent plus, nous les faisons se rapprocher et légèrement coulisser l'une sur l'autre. Cette fois c'est moi qui souhaite l'embrasser, il ne se dérobe pas, mais ne prolonge pas non plus, le voici qui se baisse, je le retrouve entre mes jambes, prêt à me sucer.
Bon dieu quelle pipe ! Sans doute jamais je n'avais été sucé de la sorte, il commence doucement par une espèce de mouillage lingual, pour ensuite continuer par une série de va-et-vient par lesquels il s'arrange pour que la peau du prépuce vienne frotter contre ses lèvres. Et comme si ça ne suffisait pas, de ses mains levées vers mon torse, il continue à me triturer le bout de mes seins. C'en est trop je sens que je vais jouir, je le luis dis ! Mais apparemment il s'en fout et quand je décharge dans sa bouche il ne se dégage pas, y recueillant tout ou presque. La jouissance a été brutale, intense, j'ai du mal à reprendre ma respiration. Finalement je suis content de cette petite séance, mais un peu frustrée de la savoir (provisoirement ?) terminée
- Ça va ? Qu'il demande ?
- Oh ! Oui, ça va ! Je dois être un peu fou, mais je ne regrette rien !
Je me demande ce qu'il faut que je fasse, je resterais bien d'autant qu'il n'a pas joui ! Je l'interroge du regard, il me répond :
- On va souffler un peu... et après...
Il laisse volontairement sa phrase en suspens.
- Et après quoi ?
- Après tu vas voir ton cul !
- Non pas ça !
- T'inquiètes pas, je ne vais pas te violer ! Bon, en attendant j'ai la dalle, tu veux qu'on casse la croûte ensemble ?
- Pourquoi pas ? Je te paye le restau si tu veux !
- Hum, c'est pas une mauvaise idée, mais le midi je n'ai pas une grande faim, par contre ce soir j'accepte avec plaisir !
Bon, pourquoi pas en effet, vu où en est mon ménage, je n'ai aucun problème pour me libérer.
- Ça te dirait une grosse salade à midi ? Reprend-il.
Allons-y pour la salade, pour ma part j'aurais préféré plus consistant, mais ce n'est pas bien grave. Je vais pour me rhabiller, mais Armand trouve qu'on est très bien à poil. Si ça peut lui faire plaisir ! Je vais donc l'aider à la préparer, sa salade, mais avant je lui précise qu'il faut que j'aille pisser.
- Je peux regarder ?
- Regarder quoi ?
- Te regarder pisser !
Voilà autre chose !
- Si tu veux !
- Ça m'excite les jeux de pipi, pas toi ?
- Euh ! entre hommes et femmes c'est marrant...
-
Aïe ! J'ai fait une gaffe !
- Et alors je ne suis pas ta petite femme en ce moment ?
Drôle de femme qui rêve de me sodomiser, j'ai du mal à tout suivre dans les délires d'Armand.
Je ne sais pas trop quoi lui répondre.
- Bon je te laisse-y aller tout seul, mais la prochaine fois, j'aimerais bien que tu me pisse dessus ça me fera plaisir !
Il est vexé ou quoi ? Mais si c'est le cas, j'en suis contrarié !
Je reviens, il est en train de remuer la salade le cul à l'air, je lui fous mes mains aux fesses, il se laisse faire, il est content, je suis heureux qu'il ne me fasse pas la gueule ! Ce que je voudrais bien savoir c'est ce qu'il me trouve, je n'ai absolument rien d'exceptionnel, je suis même d'une banalité confondante.
- Je voulais te demander ? Commençais-je.
- Oui ?
- A partir de quel moment tu as su que ça aller tourner en sexe, cette affaire ?
- Mais depuis le début, cher ami !
- Comment ça depuis le début ?
- Je suis très joueur, et parfois cela m'amuse d'essayer de savoir pourquoi certains mecs me regardent ! J'essaie de savoir si c'est de l'hypocrisie, ou alors parfois je me dis, tiens celui-là il ne dirait peut-être pas non ? Alors je joue, je me fais des petits scénarios, je suis très femme sur ces coups-là !
- Ton malaise, c'était du pipo alors ?
- Non, j'étais pas très bien, j'ai des réels problèmes cardiaques, mais disons qu'après j'en ai profité.
Un peu dépité quand même !
- Je n'étais qu'une cible alors ! Enfin ce n'est pas grave, je me suis bien amusé !
- Mais non couillon, tu n'es pas qu'une cible, je n'aurais pas fait ça avec quelqu'un envers lequel je n'aurais eu aucune sympathie ! Et viens donc m'embrasser au lieu de dire des conneries.
On s'est mangé la salade, on a causé de choses et d'autres, le mec était intéressant, très cultivé, on est resté une bonne heure à table, on était pressé ni l'un ni l'autre.
- Tu veux un yaourt ? me demande-t-il
- Un yaourt ? Non je n'ai plus faim !
- Tu aimes ça ou pas ?
- Disons que j'en mange, mais je t'assure, je n'ai plus faim.
- Mais si tu vas voir ! J'ai cerise, abricot, framboise, qu'est-ce que tu préfères ?
- On va dire cerise !
Armand est gai comme un pinson, quelle différence avec le jeune homme taciturne et limite asocial penché toute la journée sur ses lignes de programmes ! En plus, je suis sous le charme, la féminisation de son visage est assez extraordinaire, je le regarde avec un air ému ! Tiens en ce moment j'ai envie de l'embrasser. ! Il se lève, se dirige vers le frigo en sifflotant, il dandine un peu (beaucoup) des fesses ! Il m'excite, il m'excite ! Il prend un yaourt... Pourquoi un ? Et pas deux ? Il l'ouvre ! Il est gentil j'aurais pu le faire tout seul ! Le pose près de l'évier ! Qu'est-ce qu'il fabrique ? Il se passe les mains à l'eau et se les essuie, puis plonge son index dans le yaourt et le dirige vers ma bouche. Ah c'est ça le jeu ? Bon, si ça lui fait plaisir ! Je m'amuse donc à lécher et à sucer son doigt, j'espère qu'il ne va pas me faire avaler le pot entier de cette manière-là !
Armand replonge son index, puis l'autre index et cette fois il s'enduit le bout de ses seins de yaourt. Hum voilà qui devient beaucoup plus amusant…
- Suce !
Ben, bien sûr que je vais sucer, s'il ne me l'avait pas demandé, je l'aurais fait quand même… Je lui lèche le téton, qui durcit sous ma langue, je rebande progressivement pendant ce traitement mais sans doute pas aussi rapidement que lui, qui commence à gémir sous mes caresses buccales. Je prolonge mes léchages et mes suçons. Armand pendant ce temps se badigeonne la biroute avec le yaourt. Il se figure peut-être que je ne le vois pas ! Gros coquin, va ? J'attends qu'il ait fini d'étaler tout ça, et je plonge ! Quel régal ! Quand je pense que je me suis privé de ce genre de plaisir pendant des années ! Je suce, je lèche, je n'arrive pas à me rassasier, c'est trop bon ! Je suis excité comme un pou. Cela ne m'empêche pas d'être conscient, je sais très bien où peut m'entraîner cette nouvelle séance ! Bizarrement je ne rejette plus totalement cette éventualité, mais je me dis que si je pouvais l'éviter ce serait aussi bien ! Alors mon plan est tout simple, je vais le faire jouir avec ma bouche, et tant pis s'il éjacule dans mon gosier, au moins aurais-je ainsi (peut-être) échappé à la sodomisation de mon petit trou !
Mais je t'en fiche, c'est qu'il a de la suite dans les idées, Armand !
- Arrête-toi un petit peu !
J'aurais dû ne pas l'entendre, mais ce n'est pas mon genre, je stoppe, il se recule un tout petit peu, simplement pour se mettre un instant hors de ma portée.
- Je vais essayer de te prendre ? D'accord ?
J'essaie de tergiverser.
- Euh, peut-être une autre fois ?
- Qu'est-ce que tu en sais s'il y aura une autre fois ? Il ne faut jamais laisser passer les occasions !
J'ai alors l'idée de biaiser et d'aborder le problème sous un tout autre angle !
- C'est curieux que tu veuille me faire ça, j'aurais plutôt pensé le contraire !
- Mais l'un n'empêche pas l'autre ! Et si tu veux nous en discuterons tout à l'heure… Bon, écoute-moi, on va juste essayer, je vais y aller le plus doucement possible, j'ai quand même un peu l'habitude… Si tu me demande d'arrêter, j'arrête aussitôt !
Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Bien sûr que je peux refuser, mais bon… et comme s'il était sûr de ma réponse, le voilà qu'il enfile un préservatif
- On fait ça ou ?
- Ici, si tu veux, tu vas te tourner et te pencher sur la table. Allez, ferme les yeux et pense aux petits oiseaux. Dans cinq minutes tu en redemanderas !
- Ça m'étonnerait ! Répondis-je, mais in petto !
Je sens quelque chose de froid sur mon anus.
- C'est du gel ! C'est pour que ça glisse mieux !
Je sens quelque chose rentrer, ce n'est quand même pas déjà… non ce n'est qu'un doigt parti en avant garde mais qui ne reste pas. Le gland encapoté s'approche alors de mon orifice.
- Ouvre-toi, tu auras peut-être un tout petit peu mal, mais essaie de ne pas en tenir compte, après ça ira mieux !
- OK, mais si je te dis d'arrêter, tu t'arrêtes !
- Je te le promets !
-
Ça pousse, ça pousse, ça force, ça passe un peu ! Drôle de sensation ! Ça passe encore un peu plus !
- Aie !
- T'inquiètes pas mon biquet, ça va aller !
Voilà que je suis son biquet à présent ! Il s'enfonce encore un peu plus !
- Aie, aie, aie
- Détend toi, encore un peu et c'est bon
Il s'enfonce encore. J'ai carrément sa bite dans le cul ! La douleur se calme, et ferait plutôt place à une certaine gêne, mon organisme paraît contrarié de la présence de ce corps étranger… Mais voici qu'Armand commence de petits mouvements de va-et-vient, curieuse sensation ! C'est ça, se faire enculer ? Pas de quoi grimper aux arbres ! Il accélère ! Des frissons commencent à me parcourir le corps. C'est finalement pas désagréable ce truc ! Mais bon… Il continue !
- Ça va !
- Oui, c'est bon !
J'ai dit " c'est bon " ? C'est vrai que ça devient bon !
- Alors s'est bon de se faire enculer ?
- Pour l'instant ça va !
Armand s'agite de plus en plus, il accélère à ce point que des ondes de plaisir me traverse le corps à plusieurs secondes d'intervalles, puis après cinq minutes de ce régime, soudain il s'affale sur moi, il a jouit, il se retire.
- Super ! Dit-il. Tu vas avoir un peu mal au cul une heure ou deux, c'est normal…
Il s'était bien gardé de me le dire avant, le zigoto !
- Tu veux boire quelque chose ? Coca, bière ?
On se sert une bière, qu'on écluse vite fait !
- On va inverser les rôles maintenant !
Ah ! Je n'avais pas vraiment prévu cela, c'est qu'il est insatiable Armand ! J'aurais préféré une bonne pipe, mais après tout pourquoi pas ?
J'ai donc sodomisé Armand, il m'a proposé alors de faire une petite sieste vingt minutes. En fait, on a roupillé deux bonnes heures, et encore c'est lui qui m'a réveillé en me caressant la verge du bout du doigt !
Un peu surpris de me retrouver là ! Mais le temps de réaliser, nous nous embrassions déjà, et quelques instants plus tard, nous partions pour un soixante-neuf d'enfer. Toutes mes inhibitions sont ensuite tombées, quand il m'a demandé de lui pisser dessus ça c'est terminé en partie de rigolade et nous nous sommes copieusement arrosés.
On est allé au restaurant, je lui avais promis, il a gardé sa perruque et refait son maquillage, mais il s'est habillée sans outrance d'un simple chemisier et d'un jeans. On a causé, de sexe mais aussi d'autre chose, il n'y a pas que ça dans la vie, mais heureusement qu'il y a ça dira-t-il !
- Tu vas me trouver naïf, mais je croyais qu'il y avait des mecs que passifs et d'autres qu'actifs ?
- Ça existe ! Certains sont exclusifs passif ou actifs, mais c'est surtout vrai pour la sodo, pour la fellation j'aime autant sucer qu'être sucé ? Pas toi ?
- Moi j'ai pas beaucoup d'expérience !
- En fait l'un de mes plaisirs c'est de sodomiser un mec qui en meurt d'envie mais qui n'a jamais vraiment osé le faire ! C'est pas si facile que ça à dégotter !
J'ai dû le quitter vers minuit, tout simplement parce que je n'avais pas de vêtement de rechange pour le lendemain, sinon je serais bien resté, et il m'aurait bien gardé.
Le lendemain, vendredi, je me demandais comment tout ce qui s'était passé aller interférer sur nos relations professionnelles. En fait, il eut exactement la même attitude que d'habitude, à ce point que j'allais jusqu'à me demander s'il n'avait pas gommé de sa mémoire tous les évènements que nous avions vécu en commun. Je guettais un signe de complicité, quelque chose, rien, j'en fus intensément contrarié, puis nous sommes partis chacun en clientèle, chacun de notre côté. Tout cela n'était donc qu'une tocade ! C'était même moi la tocade ! Tant pis, je m'en remettrais ! Et puis après tout, cela n'avait pas été négatif cela me ferait un beau souvenir et puis ça m'ouvrait des perspectives… Il faut toujours voir le bon côté des choses !
Il doit être midi, le client est une véritable horreur, hargneux, d'une bêtise crasse et d'une mauvaise foi sans pareil, j'ai du mal à avancer. Mon portable sonne.
- C'est Armand !
Mon cœur se met à battre à 100 à l'heure !
- Je t'écoute !
- Je viens de terminer chez les " Caves M… ". Tu veux qu'on se rejoigne quelque part ?
Putain que je suis heureux, notre aventure hier n'était donc pas une tocade !
- J'ai pas fini, mais tu as prévu quelque chose ce soir ?
- J'avais prévu en effet de passer la soirée avec toi, mais je ne connaissais pas ta réponse !
Je fonds de bonheur ! Je revois la gueule du type à côté de l'ordinateur quand j'ai fermé mon portable, il devait se demander ce qui m'arrivait… s'il savait ce con…
La suite est moins romantique, nous avons passé plusieurs soirées et plusieurs week-ends à nous aimer comme des fous. Mais Armand m'a vite prévenu qu'il ne souhaitait pas s'attacher.
- Nous resterons amis, si un jour ça nous prend de passer un week-end à la mer ensemble, on se téléphone, on le fait !
Alors depuis j'attends, il sait comment me joindre, moi aussi…
Eddy Stokien - mai 2002
Edvardstokien@hotmail.com
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