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Voisin de vacances par Eddy
Ça fait drôle quand même, au bout de dix ans, se retrouver en vacances tout
seul. Le divorce n’est pas encore prononcé, mais c’est tout comme. Il avait
été convenu au départ que nous prendrions ces dernières vacances ensembles –
à cause des gosses – comme on dit, mais au dernier moment Madame a changé
d’avis, les gosses ont suivi Madame, et moi j’ai décidé de garder la
location pour moi tout seul.
Ce petit coin du littoral languedocien n’est pas mal du tout, Le studio est
impeccable, bien propre, bien équipée avec vue sur la plage. C’est le
premier jour, je ne me suis pas trop exposé au soleil, dommage car sur la
plage il y a d’excellentes choses à voir. Mon petit côté voyeur se réveille
et contempler les jolies femmes, surtout celles qui ont les seins à l’air
est pour moi un passe temps qui n’a rien d’honteux. J’aime le sexe, dans
toute sa diversité, c’est sans doute ce que n’a jamais voulu comprendre mon
épouse, et pourtant dieu sait que nous avons essayé d’en discuter… mais
bon…
DIMANCHE
Il est presque 20 heures, je suis en train de me préparer une petite bouffe,
j’ai fait bouillir de l’eau pour les pâtes. En attendant, je vais fumer une
petite clope sur le balcon. Un bref coup d’œil à droite et à gauche, les
voisins de vacances sont arrivés. Sur la gauche, il y a une véritable tribu
de hollandais ou de flamands assez bruyants, il y a deux filles, l’une
d’entre-elles est assez mignonne, si seulement elle avait la riche idée de
faire du bronzing intégral sur la terrasse ! A droite c’est beaucoup plus
calme, un mec est assis à une petite table en train de jouer une partie
d’échec sur un ordinateur portable. Il a l’air complètement absorbé parce
qu’il fait.
Ah ! Ça bout, je rentre !
J’ai dîné, je suis aller faire un tour dehors, je n’aime pas la foule, mais
il y avait quelque animations sympas. Je me suis payé une énorme glace qui a
un peu de mal à « passer ». Il est minuit et des poussières, je me fous à
poil, je bois un coup de flotte et m’apprête à aller me coucher.
Toc toc toc !
Voilà que l’on frappe à présent ! A minuit du soir (comme disait ma grand
mère !) A cette heure-là, c’est soit une catastrophe, soit un emmerdeur
complètement inconscient ! D’un geste pudique je me cache la quéquette d’une
serviette éponge que je noue autour de ma taille et m’en vais ouvrir à cet
importun nocturne !
– Bonsoir, excusez-moi de vous déranger, vous n’auriez pas un peu de farine
?
C’est mon voisin de droite, il est là en slip bleu marine avec un bol à la
main, il a l’air ridicule ! Mais ça me rassure un peu, ce n’était que ça.
Ben non, je n’achète pas de farine quand je suis en vacances, je ne peux pas
le dépanner et je le lui dis.
– C’est que j’avais acheté du poisson ! Sans farine, c’est pas facile à
faire cuire !
Non, mais attend ! Il est naze ou quoi le type ? Il veut que je lui donne
des cours de cuisine ou quoi ?
– Je suis désolé ! Lançais-je pour en conclure.
Je m’apprête à refermer la porte, on ne va pas passer à la nuit à parler de
ça, mais l’autre insiste, je me demande s’il est dans son état normal, non
pas qu’il ait bu, mais il doit y avoir quelque chose.
– Bon, j’achèterai de la farine demain, c’est con parce que je n’ai que cela
à bouffer.
– Mais enfin, on peut faire cuire du poisson sans farine !
– Oui, mais ça attache !
– Mettez de la chapelure !
– Ah ? Vous avez de la chapelure ?
– Non, mais vous pouvez en faire en écrasant des biscottes.
– Ah ? Vous avez des biscottes ?
– Ben non !
– Bon, ben tant pis, je ne mangerai pas ce soir !
Il m’énerve, s’il veut la moitié d’un paquet de nouilles, je veux bien lui
filer, mais qu’il s’y prenne autrement !
– C’est quoi votre poisson ?
– Du rouget
– Faites-le donc au court-bouillon !
– Ah ! Vous avez du court-bouillon ?
– Non plus ! Bon, écoutez, je vous laisse, je suis crevé, bonsoir !
– Attendez juste une minute, je reviens !
Non mais qu’est ce qu’il veut encore ? Si ce mec me casse les pieds le
premier jour de ses vacances, qu’est ce que ça va être après, j’ai tout
intérêt à marquer mes distances. Le voilà qui se ramène avec un billet de 10
euros.
– Si vous pouviez me dépanner d’un peu de bouffe ?
Il ne pouvait pas le dire tout de suite, non ?
– Bon entrez une minute, je vais voir ce que j’ai !
J’ouvre mon placard, et je sors le reste du paquet de pâtes, un paquet de
gâteaux secs. J’ajoute deux tomates. Ça devrait aller ! Et je refuse son
billet ! Le type s’est assis, il a l’air abattu. Je le dévisage, je n’avais
pas trop fait attention auparavant. Il doit avoir la quarantaine, peut-être
un peu plus, ce qui lui reste de cheveux est coupé très court. Il a le teint
mat. Son corps est entièrement épilé, ses tétons sont exceptionnellement
développés comme ceux d’une femme et il porte un collier en or qui doit
valoir son prix.
Un look de pédé ! Ne puis-je m’empêcher de penser. Pourquoi alors un certain
trouble m’envahit-il à ce moment là ?
– Vous devez me trouver bizarre, non ?
– Un petit peu oui ! Mais bon, je vais vous laisser rentrer chez vous, je
tombe de sommeil !
Il n’en a rien à foutre, il continue à jacter !
– C’est que voilà, je devais passer les vacances avec un ami, et puis au
dernier moment il a prétexté un empêchement, mais enfin je vous dis cela,
parce que je n’ai pas envie de garder ça pour moi, parce qu’il faut que je
le dise à quelqu’un…
– Ecoutez, j’ai aussi mes problèmes, je suis en instance de divorce, je me
retrouve ici tout seul comme un con…
– Et je viens vous faire chier avec mes conneries, allez je vous laisse,
merci pour la bouffe, je ne vous importunerai plus…
– Excusez-moi, je ne voulais pas vous froisser, si vous voulez on en
rediscute demain, mais là je suis réellement crevé.
– Vous être peut-être homophobe ?
– Mais, non pas du tout !
– Vous ne me le diriez pas de toute façon !
– Non, je ne peux pas vous dire ce que je vous dirais si je n’étais pas moi
?
– Pardon ?
– Faites pas attention c’est une phrase toute faite !
– Alors c’est sûr, vous n’êtes pas homophobe ?
– Mais puisque je vous le dis !
– Mais vous êtes hétéro !
– Oui, jusqu’à preuve du contraire !
Je me reprends, je le regarde, toujours ce trouble… Où veut-il m’embarquer
à présent ? C’est vrai, je ne suis pas homophobe, et si un jour l’occasion
se présente, pourquoi pas ? Mais en ce moment, je suis en vacances et c’est
plutôt vers les nanas de la plage que se dirigent mes intentions.
– Bon je vous laisse !
Il s’en va !
– Vous ne prenez pas la bouffe ?
– Ah ! Si !
Je lui tends les deux paquets et les tomates, je suis à ce moment là très
près de lui, je lorgne à nouveau vers ses tétons, mon sexe se met à grossir.
Qu’est ce qu’il m’arrive ? Un instant, un très court instant je songe à me
laisser aller. S’en est-il aperçu ? Probablement ! Il s’en va, me souhaite
bonne nuit et alors qu’il allait disparaître de mon champ de vision, il a ce
geste incroyable de dégager entièrement sa fesse droite pour faire semblant
de se la gratter ! De la provocation à l’état pur !
Bon ! Le casse pied est parti. Extinction des feux et directos au plumard.
Mais c’est que voilà… plus moyen de dormir. Et l’image de ce mec et de ses
tétons diaboliques qui me revient sans cesse. J’essaie de chasser cette
image, mais j’ai du mal, je pense à autre chose, j’essaie de penser à ma
future ex, aux gosses, même au boulot, rien n’y fait, pas moyen de fixer
quoique ce soit et l’image de l’autre qui revient et qui revient avec ses
gougouttes et sa petite fesse !
Un bon fantasme est parfois un excellent calmant, j’ai des tas de scénarios
en stock, restent les personnages, et justement j’ai aperçu une petite
blondinette toute en rondeur sur la plage, je m’imagine la caressant
tendrement, et puis l’autre qui réapparaît qui la remplace dans mon rêve
éveillé, et je bande comme un cerf ! Mais je vire ma cuti ou quoi ? Et puis
tant pis, s’il faut en passer par-là, qu’importe, l’image de ce type
m’obsède et me fait bander, alors s’il n’y a que ça pour me calmer et
qu’ensuite je puisse dormir, allons-y. Et je me branle sur son image !
Carrément ! Ça fait du bien !
LUNDI
Quand même je me posais des questions, pas longtemps d’ailleurs, j’allais
faire quelques courses et en croisant les gens je me rendis compte qu’aucun
homme n’attirait mon regard, alors que les femmes, hummm ! Rassurant ! J’ai
du avoir un coup de folie, hier soir !
Et l’après-midi j’étais complètement rassuré, il y avait quelques créatures
de rêve sur la plage dont la contemplation me ravissait la vue, et
m’émoustillait les sens. Un coup d’œil aux mecs, on ne sait jamais, autant
être sûr ! Ben non, ça ne m’accroche pas.
Ce jour là je n’ai pas croisé mon voisin… Je me surpris presque à me
demander si je devais m’en réjouir ou le déplorer…
MARDI
Pas d’évènements notables à ceci près qu’en fin d’après midi alors que je
revenais de la plage, et que j’ouvrais ma porte, mon voisin ouvrit la sienne
!
– Bonjour, vous allez bien ?
Je répondis poliment, mais je n’étais pas dupe, il avait bien ouvert sa
porte exprès.
– Je voulais vous remercier pour l’autre soir, j’étais dans un état un peu
bizarre, vous avez dû vous en rendre compte !
– Ne vous en faites pas !
– Je vous invite à boire l’apéro, pas ce soir, je n’ai rien acheté, mais
demain soir ! D’accord ?
N’ayant aucun prétexte ni pour refuser, ni même pour tergiverser,
j’acceptais, puis après avoir échangé deux ou trois banalités, je rentrais
dans mon studio.
Curieusement cette invitation me troublait, non pas sexuellement, mais ma
curiosité était émoustillée. Je ne pensais pas que les intentions de ce
voisin dont je ne connaissais même pas le nom étaient innocentes. Mais je me
rendais compte que j’étais prêt à rentrer dans ses scénarios de provocation,
j’étais prêt à jouer mais jusqu’où ? J’étais incapable de le dire !
J’ai du y penser toute la soirée, une partie de la nuit dans mes rêves….
MERCREDI
…et ça trottait encore dans ma tête au petit matin. C’est la meilleure,
celle-là, je ne suis pas en vacances pour me prendre la tête avec des
conneries, et si son apéro me les gonfle trop, je peux toujours trouver le
moyen d’y échapper. N’empêche toujours les mêmes images qui reviennent, ses
fesses, où plutôt sa fesse, celle qu’il m’a montrée, son sexe que j’imagine,
moi me collant contre lui, nos mains qui s’égarent, nos bouches qui se
baladent… Stop !
Encore une fois, la plage me calme, je cherche à draguer, mais il y a peu de
femmes seules, et dans ces dernières encore moins que je puisse entreprendre
avec une quelconque chance de succès. J’essaie quand même, sans conviction
ni succès… Tant pis, je barbotte peu… ça me fait un bien fou, je reluque
tout ce que je peux reluquer, je me fais une vraie réserve d’images. Bon,
sang, que c’est beau un corps de femme ! Que c’est beau une paire de seins,
un sourire, une épaule ! Qu’est ce qui me prend à fantasmer sur les rapports
homos ? Au bout d’un moment j’en ai marre de nager, alors je décide de
longer la plage, tout au bord et les pieds dans l’eau ! Pour le spectacle ce
n’est pas mal du tout, j’en vois de toutes formes, de toutes dimensions et
même de toutes couleurs ! Je m’éloigne, je m’éloigne. Ça n’a aucune
importance, quand je le déciderai je reviendrai et le retour sera aussi
intéressant que l’aller !
Je finis par arriver devant un grand promontoire rocheux ! Que peut-il y
avoir de l’autre côté ? Une autre plage je suppose ! Mais comment y aller ?
Gravir ce truc me paraît bien hasardeux, personne n’a l’air de s’y risquer !
Y aller par la mer me semble exclu, je ne suis pas assez bon nageur pour ce
genre de choses. Alors, il faut passer par la terre ferme, c’est ce que je
décide de faire, mais au bout d’un moment je m’emberlificote, il y a des
terrains privés, des chemins qui m’éloignent de mon but plus qu’ils ne m’en
rapprochent, tout est entremêlé, je ne m’y retrouve plus. Et puis je ne vois
pas pourquoi je m’acharne, il n’y a sans doute rien à voir. Je retourne côté
plage et avec assez de mal, j’escalade le promontoire. De l’autre côté, il y
a bien une plage, et apparemment que des hommes ! Je suis tombé sur la plage
gay du coin ! Pour y aller il faut encore franchir une espèce de bras de
rivière qui se jette dans la mer, c’est large d’une vingtaine de mètres. Je
ne me sens pas assez téméraire pour faire ça et la recherche d’un gué me
semble problématique. Et puis pourquoi me donner tout ce mal, il n’y a que
des mecs et leur présence m’indiffère totalement ?
Et que croyez-vous donc que je fis ? Au lieu de rebrousser chemin et d’aller
profiter des beautés féminines de la plage en regagnant mon point de départ,
eh bien non, poussé par une incompréhensible curiosité, me voici en train de
remonter ce foutu bras de fleuve à la recherche d’un passage. On est un peu
compliqué parfois, non ? Finalement je le trouve, je le franchis, et je
redescends dans l’autre sens. Pendant ce temps là, le soleil chauffe de plus
en plus, si ça continue je vais attraper un coup de soleil sur mon crâne (un
peu) dégarni !
Me voici, sur cette plage, une sorte de tata-beach, que des mecs, souvent
épilés, souvent body buildés (j’ai horreur de ça) ont envahie. Certains
exhibent des maillots de bains genre boxer, super moulants et un petit
groupe est carrément à poil. Je traverse l’endroit d’un air dégagé,
m’approchant l’air de rien de ceux qui sont tous nus (quelle mouche me pique
?) Mais à mon arrivée ils se placent dans des positions qui m’empêchent de
regarder. Ce qui n’a finalement aucune importance, je n’étais de toute façon
pas venu pour y voir quoi que ce soit (vous êtes bien d’accord avec moi ?).
En continuant mon chemin je réalise qu’il y a pas mal de dunes derrière la
partie visible de la plage. Pourquoi ne pas aller y faire un tour ?
J’ai vraiment l’impression de faire de l’ethnologie : Guillaume chez les
gays… je chasse cette idée. Première dune : rien à voir, je continue !
Glups ! Un groupe de mecs, ceux que je vois sont de dos, le cul nu pour la
plupart et semble former un cercle autour de quelque chose. Bien sûr, je
m’approche ! Pour découvrir quoi ? Un mec est à quatre pattes sur le sable,
derrière lui, un autre l’encule carrément à grandes bourrées, et devant lui
un troisième se fait sucer la queue. Les trois acteurs sont du genre gays
californiens, petites moustaches et paquets de muscles, ça ne m’intéresse
pas du tout, et je m’apprête à repartir quand je sens une main impertinente
qui se pose sur mon slip de bain juste à l’endroit de mon sexe. J’ai un
mouvement de recul, et je disparais de l’endroit, pour cette fois m’engager
sur le chemin du retour.
Le croirez-vous ? J’ai regretté après coup, ce réflexe de défense ! Pourquoi
ne me suis-je pas laissé faire, ne serait-ce que quelques instants ? Plus
j’y repense et plus c’est bizarre, autant tous ces corps étalés, y compris
ce trio en délire ne m’ont provoqué aucune émotion, autant ce furtif
attouchement m’a troublé ! Allez y comprendre quelque chose, vous ?
En revenant à ma plage » de base » je repensais à tout cela. Je regardais
toujours avec autant de plaisir toutes ces belles femmes se faisant bronzer,
barbotant dans l’eau ou jouant à la baballe sur la plage. Je ne vois donc
pas pourquoi je suis si troublé par le souvenir de ce bref toucher sur mon
slip… et troublé à ce point que je commence à me demander si je ne vais
pas revenir demain et cette fois me laisser faire un peu plus longtemps si
l’occasion se présente ! Ben, oui, j’en suis là !
Envie de draguer ! Je ne sais pas pourquoi mais sans doute pour chasser ces
impressions bizarres qui ne cessent de me poursuivre. Peu de femmes seules,
et dans celles-ci il faut éliminer : les plus belles avec lesquelles je n’ai
aucune chance, les plus jeunes et les plus vielles qui ne m’intéressent pas.
Non, il me faut du moyen mignon, et dans mes âges de préférence. Après deux
échecs, je me rabats sur une petite brune aux yeux bleus, très souriante,
petits seins malheureusement enfermés dans un haut de maillot bleu
électrique. Je la regarde dans les yeux. On s’échange un petit sourire,
c’est bien parti !
– Vous n’auriez pas vu ma casquette ?
– Votre casquette, non elle est de quelle couleur votre casquette ?
– Jaune à pois vert !
– Original !
– Vous êtes seule ?
– Non je suis avec l’homme invisible ! Me répond-elle avec une petite pointe
d’agacement.
– Putain, c’est pas vrai, vous me le présentez !
Mais elle rentre dans mon jeu.
– Alors voilà, l’homme invisible, Monsieur comment ?
– Guillaume ! Et vous ?
– Corinne !
– J’aime bien, écoutez, je vous propose un truc, je vais vous taper une
clope, je vais rester avec vous le temps de la fumer, et après, je vous
laisse, d’accord ?
– Vous voulez me draguer ?
– Non, non, je ne drague pas !
– J’aurais cru pourtant !
– Euh, vous êtes d’accord ?
– Je n’ai pas dis oui, vous êtes impayables les hommes, vous pensez que le
temps de tirer une clope, vous m’aurez séduite, qu’ensuite je vais vous
demander de rester, et pourquoi pas de me passer de la crème solaire ! C’est
ça ?
– Heuh !
– Et après ! On ira s’envoyer en l’air dans un coin comme cela ça vous fera
un souvenir !
– Bon, je vais vous laisser, vous vous méprenez !
– Non, je sais ce que je dis, et je sais ce que je fais aussi !
Et devant mes yeux ahuris, la voici qui dégrafe son soutif, me laissant
l’espace d’un instant contempler ses mignons petits seins avant qu’elle ne
se retourne sur le ventre.
– Vous avez le choix ! Ou vous vous dégonflez ou vous me passez de la crème
!
Incroyable ! Mais il se trouve que je n’ai pas du tout envie de me dégonfler
! Je suis dans un rêve, je dois être tombé sur la nymphomane du secteur.
Elle me tend le produit, j’étale la chose, je commence à masser doucement
entre les omoplates.
– Vous faites ça très bien !
Elle est bien gentille de me le dire, je continue mon massage, ça commence à
m’exciter ce truc là, je fais des mouvements de plus en plus larges massant
sur les côtes mais aussi au ras des fesses. Si je raconte un jour cette
histoire, on criera au cliché !
– Si par hasard, ça vous fait de l’effet, n’hésitez pas à me le faire
savoir, sinon vous pouvez arrêter. Me lance-t-elle.
– Vous au moins, vous êtes directe !
– Ça vous fait de l’effet ou pas ?
– On dirait oui !
– Vous bandez alors ?
– Je crois bien !
– Couchez-vous sur moi juste un instant, je veux vous sentir !
Bon, je sens bien l’affaire, je suis parti pour une petite aventure de
plage, je ne vais pas m’en plaindre, mais les choses étant devenues claires,
il n’est peut-être plus utile de jouer les faux-semblants. Je m’allonge sur
elle en m’efforçant d’être le plus discret possible et je me débrouille pour
lui faire sentir le contact de mon sexe durci sur ses fesses. Je lui fais en
même temps un petit bisou sur la joue, espérant qu’elle va tourner le visage
afin de m’offrir ses lèvres. Mais non ! Elle se retourne, se redresse,
s’assoit sur ses fesses et me fait un joli sourire. Alors j’attaque ou je
n’attaque pas ? J’attaque !
– Euh, si vous voulez, on peut aller s’amuser ailleurs ?
– Mais, monsieur, vous vous méprenez, je ne vous connais pas ? Répond-elle,
se moquant
– Nous ferons connaissance, alors ?
– Justement c’est une bonne idée, parlez-moi de vous, un petit peu !
La partie de jambes en l’air est donc remise à une heure ultérieure. Je lui
parle un peu de moi, elle me pose des questions, je réponds. Apparemment mon personnage lui convient, on se découvre quelques affinités, puis elle me
parle d’elle, me dit qu’elle est en instance de divorce, (ce doit être la
mode en ce moment) mais qu’elle est venue avec son mari… parce qu’ils
avaient loué à l’avance…
– Et vous gérez ça comment ?
– On se croise ! On n’aurait jamais dû venir ici ensemble, je pensais qu’on
pouvait se quitter sans trop de casse, mais c’est en train de dégénérer, il
me les gonfle trop, on ne se supporte plus…
On cause, on cause, je patiente, il ne sert à rien de la brusquer, il
m’apparaît cependant évident que tout cela va se terminer dans ma location
de vacances, j’ai confiance, mais je respecte ses atermoiements.
Et puis c’est arrivé brutalement. Alors qu’elle jetait en parlant un vague
regard aux estivants sur la plage, son visage s’est approché du mien :
– Embrasse-moi !
Une telle proposition ne se refuse pas, mes lèvres se collent à celles de
Corinne, un baiser fougueux, passionné, qu’elle prend plaisir à prolonger.
C’est un ostensible raclement de gorge qui nous a interrompu.
Un monstre, une montagne de chair, un pilier de rugby… C’est qui celui-là
?
– Ça a l’air de te plaire de faire la pute devant moi, tu pourrais attendre
qu’on soit divorcé, non ! Et en plus tu t’envoies des minus…
Oh, là là ! Ça va mal, c’est moi le minus ? J’essai de raisonner à toute
vitesse. C’est quoi ce cirque, si c’est le mari et qu’ils sont en instance
de divorce, qu’est ce qu’il a à la ramener ?
– Tu fous la paix à ce monsieur ! C’est moi qui l’ai invité et il se trouve
qu’il est très correct ! Intervient Corinne prenant ma défense et se
relevant.
– Salope ! T’as pas à faire ça devant moi ! Répondit simplement la brute,
faisant ainsi preuve d’un grand sens de la dialectique.
Et joignant le geste à la parole il asséna une superbe gifle à Corinne qui
du coup se retrouva le cul par terre.
C’est dans ces circonstances que les bonshommes prennent souvent des
décisions complètement hors de leur portée, la logique aurait voulu que
j’enlace Corinne, que je la console, mettant peut-être ainsi l’agresseur
dans l’embarras. Non, il a fallu que je fasse le fier-à-bras !
– Et à part cogner, vous savez faire quoi? Que je lui demande !
– Ça ! Qu’il me répond !
Le premier coup m’atterrit dans l’estomac ! L’horreur absolue, je me plie en
deux, j’ai horriblement mal, mais l’affaire n’était pas terminée et un coup
de genou m’ouvre l’arcade sourcilière. Je pisse du sang qui disparaît dans
le sable. Je me tords de douleur. Attroupement ! Des gens interviennent, je
suis à moitié dans les vapes. Je reprends mes esprits quelques minutes plus
tard au poste de secours. Je ne suis pas bien, j’ai envie de dégueuler, on
me fait prendre un médicament avant de me virer à moitié. Corinne est restée
près de moi !
– Je suis désolée, c’est de ma faute ! Dit-elle.
– C’est pas grave !
Je dis ça parce que je ne sais pas trop quoi dire !
– Vous m’attendez, je fais un saut à ma place, je n’ai pas tout récupéré ?
Je lui dis que oui, je vais l’attendre, et après on va faire quoi ? Elle
n’espère quand même pas me sauter dessus après ce qui vient de se passer.
Quand même ça n’a aucun sens ! Je déteste les bagarreurs en tout genre !
Pourquoi cet enchaînement stupide de violence ? Qu’est ce que j’ai voulu
prouver ? Je vois Corinne tourner en rond, elle à l’air de chercher quelque
chose… Tiens, je pourrais en profiter pour foutre le camp ! Après tout je
ne la connais pas, c’est peut-être la reine de chieuses ! Mais la voilà qui
revient, elle s’est rhabillée ! Je peux encore me tirer… Je reste !
– Bon, ben on m’a piqué une serviette de bain !
Qu’est ce que j’en ai à foutre de sa serviette de bain !
– C’est peut-être le vent ? Lançais-je.
– Bon, on va aller un peu plus loin, je voudrais vous dire quelque chose.
Je réalise qu’il faut moi aussi que je récupère mes affaires. Ceci fait, je
la suis comme un toutou, on va effectivement un peu plus loin, sur un banc
sur le front de plage, elle parle toute seule me disant qu’il ne faut pas
que je m’inquiète pour ma blessure, que ça va s’arranger très vite et
blablabla… Paroles inutiles, je ne vois pas pourquoi je m’inquiéterais,
par contre je ne vois pas non plus très bien ce que je fais avec elle, mais
bon !
– Je vous dois des excuses ! Finit-elle par dire !
– C’est pas de votre faute !
Je n’en suis d’ailleurs pas si sûr, mais je n’ai pas l’incorrection de lui
dire !
– C’est la première fois que je vois mon mari frapper quelqu’un, je ne
pouvais pas savoir… Mais il faut dire que c’est la première fois aussi
qu’il me voyait avec un autre homme ! Ça a dû le chambouler…
Elle va prendre sa défense tout à l’heure si ça continue !
– Vous saviez qu’il était dans le coin ?
– Bien sûr ! Je voulais lui envoyer un signe, du genre : » je sais que tu es
là, mais ça ne m’empêche pas de faire ce que je veux ! » Je pensais
sincèrement qu’il encaisserait le coup et qu’il irait voir ailleurs,
peut-être même qu’il se déciderait à rentrer à Rennes et à me foutre la
paix. Mais vous voyez j’avais tout faux ! J’ai fait une mauvaise analyse, il
ne s’est absolument pas comporté comme je l’aurais pensé. C’est pour ça que
je tiens à m’excuser !
– Vous avez fait ça avec moi, ça aurait pu être avec n’importe qui ?
– N’importe qui ! N’exagérons pas ? Bon, vous me pardonnez ?
– Mais oui ! Ne vous inquiétez pas !
– On fait quoi ? Tiens j’ai une idée on va aller chez un glacier manger un
truc, ça vous changera les idées, allez, c’est moi qui paye !
Elle avait l’air de trouver ça génial, moi j’avais plutôt envie de rentrer
me coucher.
Elle veut absolument me faire goûter un truc à la banane, je n’aime pas les
bananes, j’en ai trop bouffé en étant gosse. Alors elle change d’article,
(c’est pas vrai, elle doit travailler dans le commerce), et elle me vante
maintenant les mérites gustatifs de la noix de coco ! Allons-y pour la noix
de coco !
– Vous faites quoi en vacances ? Me demande-t-elle
– Pas grand-chose pour l’instant, je mate, je nage, je me balade !
– Vous ne mangez pas votre glace ?
– J’ai pas trop faim !
– Je ne peux pas rester avec lui avec ce qu’il vient de faire !
M’annonce-t-elle alors.
Ça y est, je vais avoir droit à la grande scène de tous ses malheurs
conjugaux !
– Il doit y avoir des locations de libre, non ?
– Aucune idée, il y a une agence un peu plus loin, vous pourrez aller
demander ! Répondis-je sans conviction
– Sinon, je rentre à Rennes ! Vous ne mangez toujours pas ?
– Je suis désolé, ça ne passe pas !
– Il vous faudrait un massage relaxant !
Ça y est je la sens venir ! Putain, qu’elle se taise, qu’on se barre d’ici
que je lui dise adieu et que j’aille roupiller dans mon lit, j’ai envie
d’être seul, j’ai envie d’être tranquille !
– Je crois que je vais vous laisser, j’ai un gros coup de barre, il faut que
je me couche !
– Bon, d’accord, mais je crois que je vais vous imposer ma présence jusqu’en
bas de votre location, on ne sait jamais ! Me répond le pot de colle.
Et arrivé en bas, la Corinne qui joue une nouvelle carte :
– J’ai une grosse envie de pipi, je peux profiter de vos commodités, et
après je vous laisse vous reposer !
J’allais pas dire non ! Je me sentais un tout petit peu mieux, sans doute
l’effet des cachets qu’on m’avait fait avaler. Elle s’en va dans la salle de
bain, elle ne ferme pas la porte, et voilà que j’entends le petit clapotis
de son pipi qui résonne dans l’eau dormante ! C’est un hasard, elle n’a pas
pu le faire exprès ! Mais du coup, la bête se réveille, je suis toujours
aussi » vidé » mais tout d’un coup je n’ai plus envie qu’elle parte ! Je me
dirige vers la salle de bain. Corinne est en train de s’essuyer, elle n’est
pas particulièrement choquée par mon arrivée, et ne cherche pas une seconde
à se cacher !
– Tiens, vous allez mieux, on dirait ?
– Je vous ai entendu pisser, j’aurais bien aussi aimé vous voir ! Lançais-je
sur le ton de la plaisanterie.
– Tu ne serais pas un peu vicieux, toi ? non ? Répondit-elle sur le même
ton.
– J’aime bien ces trucs là !
– Je veux bien essayer de refaire une goutte, mais tu me promets que tu te
laisseras masser, ça te fera du bien !
Incroyable ! Elle est là devant moi, sa zézette à l’air en train d’essayer
de » refaire une goutte » comme elle dit. Mais pas moyen d’y arriver ! Elle
fait couler un peu d’eau au robinet pour l’aider, mais rien n’y fait, sa
goutte, elle n’a pas pu la faire, alors elle décide de ne remettre ni sa
culotte ni son short, et me demande d’aller dans la chambre et de me placer
à plat ventre sur le lit afin que je puisse profiter de ses services.
Elle avait de mains de fées, un frisson électrique me parcourait les épaules
et la nuque, elle avait une façon extraordinaire de faire agir le bout de
ses doigts par vagues successives. Et me voila avec une érection du tonnerre
de Brest.
– Attends, je connais un truc super, mais il faut que tu enlèves ton slip.
Je l’enlève en me contorsionnant, je n’ai pas trop envie de lui montrer mon
érection, non pas par pudeur mais tout simplement parce que pour l’instant
j’ai envie qu’elle continue à s’occuper de moi.
– Tu en as des belles fesses ! Me dit-elle admiratrice. Il y a des femmes
qui n’en n’ont pas des aussi belles !
Ah ! Bravo ! Pourquoi me sort-elle cette ânerie ? Du coup les fesses du
voisin reviennent me perturber l’esprit ! C’est bien le moment je vous jure
! Et puis le voisin… c’est bien ce soir qu’il devait me payer l’apéro ? Le
gag ! S’il voulait en profiter pour me draguer il va faire une drôle de tête
en me voyant avec cette souris… Bon, ne nous déconcentrons pas ! Madame
est en train de me masser les fesses… Et voila que tout d’un coup elle me
les écarte !
– Hum, c’est mignon tout ça, je te ferais bien une feuille de rose, tu
aimes, j’espère ?
Oh ! Ça j’adore, on a dû me le faire peut-être seulement trois ou quatre
fois dans ma vie, mais je ne vais pas le lui dire ! Mais où a-t-elle appris
ce mot ? Et voila sa langue qui me tripote le fion, c’est sublime !
– Hum, j’adore faire ça, mon mari il ne voulais pas que je lui fasse, mais,
bon j’ai rencontré des gens qui savaient s’amuser, heureusement….
Ben, oui, heureusement pour moi !
– Tourne-toi maintenant !
Instant crucial, est que mon zizi va lui plaire ? Il est fièrement redressé,
ce n’est pas la question, mais je suis loin d’être monté comme un percheron,
si elle pense avoir dégoté un étalon, elle va être déçue !
– Oh ! La jolie quéquette !
Ouf !
– Attend, tu ne bouges pas, tu ne me touches pas, tu te laisses faire, je
vais te faire un petit truc !
La voilà qui enlève enfin ce qu’elle portait en haut, elle s’accroupit
devant moi descend son buste jusqu’à ce que la pointe de ses seins me frôle
la peau, et elle me caresse comme ça ! Dingue l’effet ! J’ai vraiment du mal
à rester tranquille !
– Tu vois, je connais plein de trucs ! Me dit-elle en s’emparant de ma bite.
Elle la caresse quelques instants, d’un air négligent, puis vient lui
prodiguer un doux baiser sur le gland, avant de l’engloutir dans sa bouche.
Je me laisse faire, me contentant de lui caresser les cheveux, elle suce
divinement, combinant avec une habileté diabolique les mouvements de ses
lèvres avec ceux de sa langue. Quand je pense à son abruti de mari, avoir
une perle comme ça à la maison et ne pas savoir la garder, quel con !
– Je me l’enverrais bien ta bite ! Dit-elle. Mais évidemment tu n’as pas de
capotes ?
– Mais si ! Dans mon sac de plage !
– Bouge pas, je vais les chercher !
Elle n’y va pas, elle y court, elle revient, m’encapuchonne, s’empale sur
moi, et allons y ! C’est parti pour la chevauchée fantastique. A-t-elle au
moins conscience que je ne vais pas pourvoir tenir longtemps ? J’essaie de
lui dire, elle s’en fout, ne ralentit même pas la cadence et j’explose en
elle ! Ça fait du bien, mes amis, ça fait du bien ! Est-ce alors le moment
du doux baiser passionné ? Je réalise alors qu’on ne s’est pas encore
embrassés, non pas du tout ! La voilà qui s’avance vers mon visage et qui
plaque sa chatte sur ma bouche !
– Suce !
Un rien dominatrice, la madame, mais ce n’est pas pour me déplaire, je suce,
je lèche, ça sent assez fort, un mélange de cyprine, de sueur et d’urine,
mais j’aime bien ! Je fais de grandes langues baveuses, puis je me concentre
sur son clito, et l’agace du bout de ma langue, elle commence à geindre de
plaisir, elle se retient manifestement de crier quand elle atteint
l’orgasme. Elle souffle un peu, mais ne se dégage pas de sa position, c’est
alors que je sens quelque chose de mouillé m’envahir le visage. Déclic ! Je
comprends ce qui se passe, la prend dans mes bras et la dégage vite fait de
la literie. On se retrouve tous les deux sur le sol en tomettes, rigolant
comme des bossus.
– Tu ne veux pas que je pisse ? Je croyais que tu aimais ça !
– Si mais pas dans le plumard ! Vas-y maintenant…
FINAL
On s’est douchés, on a causé, elle m’a parlé d’elle, je lui ai parlé de moi,
il y en a des choses à dire quand on vient de se rencontrer… Puis on a
convenu qu’elle pourrait rester ici deux ou trois jours avant de trouver une
solution.
– Pour ce soir, tu m’invites au restaurant ?
Là, Il a bien fallu que je lui parle du voisin, je pensais déjà à lui coller
un petit mot sur sa porte, expliquant que j’avais un contretemps…
– Il est célibataire ton voisin ?
– Célibataire et homo !
– Mais c’est très bien, ça !
– Qu’est ce qui est très bien
– En principe il s’agit de gens charmants, cultivés qui ont de la
conversation, du savoir-vivre !
– Comme venir chercher de la farine à minuit…
– Hein ?
Je lui racontais l’anecdote.
– Il va peut-être être contrarié que je sois là, tu sais ce qu’on va faire
on va se montrer ensemble au balcon, on verra bien comment il va réagir,
peut-être que c’est lui qui va s’inventer un mal de tête.
Je trouvais que Corinne se compliquait décidément bien la vie, mais bon…
On reste donc une petite heure sur le balcon avant d’entendre du bruit chez
le voisin. On perçoit une conversation, il n’est donc pas seul, puis le
bruit de la douche… J’entends une inconnue (une voix de femme, dans les
graves, dirait-on, mais je ne suis pas sûr !) dire qu’elle va sur le balcon
! Et glups voici une apparition ! Grande, très grande même, brune, très
brune même, bronzée et revêtue simplement d’un petit boxer. Les seins sont
splendides et aussi bronzés que le reste ! Elle nous voit et nous adresse un
joli sourire ! Oh ce sourire !
– Bonjour ! Ça ne vous dérange pas si je me mets au soleil comme ça ?
– Non, non ! M’empressais-je de répondre.
– Philippe m’a parlé de vous, il vous trouve très sympathique !
– J’ai fait ce que tout le monde aurait fait, il avait des problèmes de
bouffe, je l’ai dépanné !
– Ah, oui ! Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler, il m’a dit qu’il
avait apprécié que vous ne soyez pas homophobe.
J’ai du mal à suivre là, déjà l’autre qui fait son cinéma à partir de trois
minutes de conversation à minuit moins le quart, qui le répété à une nana,
laquelle nana sait donc que le Philippe est homo mais revient de la plage
avec lui ! C’est peut-être sa sœur ? Oh, ma pauvre tête ! Je me tourne vers
Corinne que la situation à l’air d’amuser comme une folle. Et puis soudain
je crois comprendre. Cette magnifique créature de rêve n’est pas une femme,
c’est… et à ce moment là mon regard se porte vers l’entre jambe de la
fille.
– Hum ! Gagné, vous avez deviné ! Dit-elle. Je suis une transsexuelle, vous
pouvez m’appeler Alexia, si vous n’avez rien contre naturellement.
Et sur ces entrefaites, Philippe fait à son tour son apparition au balcon.
Il a l’air surpris d’y apercevoir une femme à mes côtés, embarrassé même.
– Tu vois… Lui dit Alexia. Nous avons sympathisé, je crois qu’on va passer
un super bon moment tous les quatre !
Philippe fait une drôle de tête, je suis sûr que sans l’intervention
d’Alexia il aurait trouvé un prétexte pour reporter ou annuler l’apéritif.
Corinne avait donc raison.
– Si vous êtes prêts, venez maintenant, ce sera plus pratique pour se parler
qu’à travers les balcons. Propose alors la belle transsexuelle.
Et paf ! Philippe est cette fois devant le fait accompli, il ne peut même
plus prendre Alexia en aparté pour changer ses plans.
Chez eux, on se présente plus ou moins. Alexia est restée les seins à l’air,
Philippe est torse nu vêtu d’un simple short, je remarque qu’il arbore au
téton un petit piercing en forme d’anneau, je ne l’avais pas remarqué la
dernière fois, sans doute vient-il de l’acheter. L’espace d’un instant
l’image de ses tétons me trouble mais je chasse cette pensée. Philippe a la
politesse de me demander ce qui m’est arrivé. Je lui réponds que j’ai reçu
un ballon sur la tronche à la plage, il n’a pas besoin de savoir, du moins
pour l’instant. On s’est assis tous les quatre à l’intérieur autour d’une
petite table ronde (parce que c’est plus intime, nous précise notre
hôtesse). Alexia et Corinne sympathisent un maximum, cette dernière lui pose
plein de questions, semblant fascinée par le personnage, elle veut tout
savoir, si elle préfère les hommes aux femmes, pourquoi elle est devenue
comme ça, est ce que elle a toujours voulu se transformer bref ça n’arrête
pas ! Mais c’est vrai que les réponses d’Alexia sont intéressantes.
– Et votre transformation, vous la considérez comme terminée ou vous pensez
aller encore plus loin ?
– Plus loin, non, je suis bien comme ça, j’ai atteint mon équilibre, et puis
je ne vais pas me faire couper la bite, j’y tiens moi à ma bite, je l’aime
bien, et d’ailleurs il n’y a pas que moi qui l’aime, hein Philippe !
– Alexia, voyons ! S’offusque ce dernier.
– Il a raison, elle a raison, pardon de s’exprimer comme ça, au moins c’est
naturel ! Rétorque Corinne !
– Ben tu vois ! Reprend Alexia ! Non, pour revenir à votre question, je veux
pouvoir continuer à bander correctement…
En disant cela, Alexia se touche le sexe à travers son boxer !
– Mais Alexia, arrête un peu ton cinéma, tu vas choquer nos invités !
Reprend Philippe qui ne sait plus comment la freiner dans son délire.
– Mais non ? Vous n’êtes pas choqués, n’est ce pas !
Corinne et moi-même faisons alors des signes de dénégation de la tête
voulant montrer par là que nous n’étions effectivement pas choqués.
– Vous voulez que je vous montre comme elle est belle ? Propose alors la
belle trans.
– Pourquoi pas ?! Répond Corinne, comme si cela allait de soi.
Et voila Alexia qui se débarrasse de son boxer et qui nous exhibe une belle
queue à demi raide mais que quelques mouvements de masturbation finissent
pas bander bien comme il le faut !
– Voilà vous pouvez toucher si vous voulez !
L’espace d’un instant je crois comprendre ce qui se passe, Philippe a dû
briefer Alexia pour que l’apéro tourne assez rapidement au trip sexuel.
Cette dernière n’a pas assimilé que Corinne ne faisant pas partie du plan initial, elle risquait de tout faire capoter en adoptant une attitude de
blocage. C’est pour cela que Philippe est tout blanc, il croit voir venir la catastrophe et prend les devants.
– Bon, Alexia, tu te calmes, on a invité ces messieurs dames pour un apéritif, pas pour une orgie !
– Je te trouve bizarre depuis qu’on est rentré ! Lui répond Alexia. Faudra
m’expliquer ! Je demande juste à ces messieurs dames s’ils veulent toucher !
S’ils veulent pas je remballe la marchandise, il n’y pas de quoi en faire un
plat…
– Moi j’aurais bien touché juste un petit peu ! Mais si ça vous embête…
Intervient Corinne à l’attention de Philippe. …on va parler d’autre
chose…
Du coup Philippe retrouve son sourire, il ne s’attendait pas à cette
réaction de Corinne !
– Mais bien sûr que vous pouvez toucher, j’étais juste intervenu, pour ne
pas vous embarrasser.
Corinne s’approche alors de la queue d’Alexia et la caresse. Cette
transsexuelle trouve le moyen d’avoir un sexe plus gros que le mien ! Il n’y
a pas de justice, mais c’est vrai que cette queue est magnifique.
– Touche aussi, Guillaume !
Merci Corinne, me dis-je in petto. Sans son encouragement à y aller, je
crois que je ne l’aurais pas fait, et me voici en train de tripoter la douce
bite d’Alexia toute contente que l’on s’occupe d’elle. Au bout de quelques
secondes, ne souhaitant pas prolonger trop ce geste, je lui lâche le sexe,
mais Corinne le récupère :
– Elle est trop belle cette bite, je vais lui faire un bisou !
Et joignant le geste à la parole, elle dépose un baiser du bout des lèvres
sur le gland offert.
– Encore ! Demande Alexia !
Le jeu devient de plus en plus chaud, Corinne refait un autre bisou plus
prolongé, plus appuyé.
– Suce !
Corinne n’hésite même pas, et engloutit presque instantanément la moitié de
la verge dans sa bouche. Je suis fasciné par le spectacle, et je bande un
maximum.
– Qu’est ce qu’elle est bonne ! S’exclame Corinne prenant une petite pause
mais ne lâchant pas le sexe d’Alexia. Puis se tournant vers moi » – Tu n’a
jamais sucé une bite ? »
Je réponds non, ce qui n’est pas tout à fait vrai, ayant participé à
quelques plaisanteries sans lendemain pendant mes années de lycée.
– Ben, c’est le moment d’essayer !
Elle me tend carrément le sexe. Je n’ai même pas pensé à tergiverser, je
gobe la bite qu’on me présente, drôle d’effet, elle a un petit goût salé, le
contact est super agréable, finalement j’apprécie ! Je jette un coup d’œil
vers Philippe qui a complètement changé d’attitude et qui, béat, se régale
de la scène et de la situation, en se tripotant la braguette.
– Allez, encore un peu pour moi !
Et Corinne me pique mon joujou ! Vilaine fille ! Voilà qu’elle enroule sa
langue autour du gland, puis redescend léchant toute la hauteur de la hampe,
descend encore et s’occupe de ses testicules. Alexia est aux anges. Soudain
Philippe se lève de sa chaise, il retire son short et exhibe à son tour une
fort belle queue, dont il assure l’érection de quelques mouvements de
branlette. Il s’avance vers moi. Je l’aurais parié. Il me fout la main sur
la braguette de mon short et sent mon sexe bandé !
– Ça te fait de l’effet tout ça, hein ? Dis-moi tu t’es dégotté une sacré
coquine ! Dit-il goguenard.
– Toi aussi, dit donc ?
Ça y est, les éléments sont déchaînés, me voilà embarqué dans une partouze
multi sexe. J’ai déjà sucé une queue, la seconde ne devrait plus tarder.
Jusqu’où irais-je ce soir ? Je pensais un moment que Philippe dont le sexe
est à quelques dizaines de centimètres de mon visage m’inviterait à le
sucer. Mais il préféra pincer mes tétons, doucement d’abord puis découvrant
que j’appréciais cette caresse, il accentua sa pression. J’adore ! S’il y a
un truc qui m’excite c’est bien ça !
– Retire ton ben ! M’ordonne-t-il
Je me lève, il ne desserre pas ses doigts tandis que je me débarrasse de mon
short, et dès que suis à poil, il se baisse et c’est lui qui m’engloutit le
sexe ! Il suce bien l’animal. Il ne fait pas ça comme un sauvage, il y met
beaucoup de tact et il ne commet pas l’erreur de certaines femmes qui font »
traîner » leurs dents.
La jouissance monte rapidement et le préviens que je vais éjaculer, il
s’arrête, me permettant de me retenir. A quelques mètres de là, Corinne est
en train de nous faire un raffut pas possible… Elle s’est entièrement
déshabillée et carrément allongée par terre. A plat ventre sur elle, Alexia
est en train de lui brouter la minette et je ne peux m’empêcher de lorgner
sur sa magnifique paire de fesses. C’est très beau de voir le corps de
Corinne se trémoussant, luisant de sueur et traversé d’ondes de plaisir.
Comme tout à l’heure dans mon studio elle étouffera (assez difficilement)
son cri de jouissance, je trouve que c’est un peu dommage. Quant à moi c’est
presque de façon automatique que j’ai pris le sexe de Philippe dans ma
bouche et que je m’amuse avec, je préfère celui d’Alexia, mais celui-là
n’est pas mal non plus ! Me voici en train de comparer des bites, à présent,
en voici des vacances insolites !
Alexia propose de faire un petit break, on en a besoin on est tous en train
de transpirer.
– Je prendrais bien une mini douche ! Dit alors Corinne !
– Je peux te faire une douche dorée si tu veux ! Propose Alexia !
– C’est quoi ce truc là ? demandais-je !
– Moi, je sais ! Moi je sais ! Et j’en veux bien une !
– D’accord ! Alors on va tous dans la salle de bain !
On est un peu serrés quand même ! Corinne s’accroupit dans le carré à
douche.
– Je vise où ? Demande Alexia !
– Mes seins !
Alors la transsexuelle se met à pisser à qui mieux mieux sur le corps de la
fille qui rigole comme c’est pas possible, un rire communicatif qui nous
atteint tous. D’autant que Corinne se relève et se met à uriner à son tour,
mais n’arrive pas à viser correctement. Finalement on se passe tous un peu
d’eau sur le corps et on revient autour de la table à apéro avec nos
serviettes éponge.
On boit un petit coup, on cause, le break dure bien une demi-heure, puis
Alexia se lève, se place derrière le dossier de la chaise où est assise
Corinne, lui pose les mains sur les épaules, lui caresse un peu les bras,
elle se pâme sous la caresse, lève son visage, semble vouloir demander une
suite. Alors la trans descend ses mains sur les seins de la fille, les
caresse doucement et finit par lui tripoter les tétons, puis voyant qu’elle
ne proteste pas les lui serre avec une certaine force. Je me lève de ma
place et m’approche de ce couple singulier, les fesses d’Alexia attirent mon
regard et je les caresse un petit peu.
– Il te plait bien mon cul, hein ?
– C’est vrai qu’il est joli !
– Tu aimerais bien m’enculer, hein ? Petit vicieux !
– Non, non je veux juste te caresser ! Répondis-je
– Comment ça juste caresser ? Tu ne veux pas l’embrasser ?
Ah, si ! L’embrasser je veux bien, et plutôt que de continuer la
conversation je dépose un baiser sur sa fesse gauche.
– Lèche !
Je lui lèche donc les fesses, elles sont douces, et comme Alexia était
encore assise il y a quelques secondes, elles sont toutes chaudes.
– Lèche plus au milieu, c’est meilleur !
Et au cas où je n’aurais pas compris, elle s’écarte les globes fessiers, me
dévoilant ainsi son bel anus brun.
– Allez, fous-moi ta langue dans le trou !
J’hésite, comme quoi j’ai encore quelques préjugés car s’il s’était agi
d’une femme j’y aurais été carrément. Mais je me reprends et fais
tourbillonner ma langue à l’entrée de son œillet. Je m’applique tant et si
bien que son petit trou s’entrouvre et que je peux y immiscer le bout de ma
langue, j’y rencontre un petit goût légèrement âcre.
– Tu peux me mettre un doigt ! Me dit-elle.
Ça ne me dit trop rien, mais peut-être l’aurais-je néanmoins fait, si
Philippe ne s’était pas pointé à mes côtés et n’avait à son tour entrepris
d’honorer de sa langue comme il se doit le divin cul d’Alexia. Après l’avoir
copieusement léché il lui enfonce son index dans le fondement et le fait
aller et venir. Notre belle trans apprécie ce doigtage mais continue
néanmoins de tripoter Corinne. Du coup je me sens un peu largué et cherchant
comment occuper mon excitation j’ai soudain une idée géniale, je me glisse
sous la table, atterris entre les jambes de Corinne et commence à lui lécher
le minou. Nous formons ainsi un quatuor d’enfer !
Je lèche, je lèche et me rends compte qu’elle n’est pas insensible à mes
caresses combinées avec celles d’Alexia, Comme tout à l’heure elle
recommence à geindre, et à haleter.
– C’est bon ce que vous me faites tous les deux, continuez, continuez, ne
t’arrête pas Guillaume, lèche moi mon bouton, vas-y !
Non, non je ne m’arrête pas, je continue, j’adore ça lécher le minou d’une
femme surtout quand il est bien humide, et là je suis servi, Madame
dégouline littéralement, ça lui coule sur les cuisses, ça goutte sur le sol,
c’est une inondation. Son corps se tétanise soudain, et cette fois, elle ne
retient pas un cri de plaisir. Elle a dû ameuter tous les voisins. Je ne
bouge pas de ma place, s’il lui prenait de nouveau la fantaisie de pisser,
j’accepterais sans broncher ce présent, mais pas de chance, ce ne devait pas
être dans ses projets immédiats…
Des projets, elle en a au moins un autre, elle se lève de sa chaise et
visiblement excitée comme une guêpe s’adresse à Alexia !
– Prends-moi, Alexia, prends-moi, je me suis toujours demandé quel effet ça
me ferait de me faire prendre par une transsexuelle.
Alexia lui fait un petit signe d’assentiment de la tête, s’en va un peu plus
loin chercher un préservatif et invite Corinne à se coucher sur le canapé !
– Mets toi en levrette, je veux voir tes fesses !
– Alors juste pour commence, parce qu’après je veux te regarder quand tu vas
me baiser !
Et tandis que ce curieux couple devise ainsi, Philippe s’est mis à me
tripoter la bite, je me laisse faire bien évidemment, et je me laisse faire
aussi quand il me la prend de nouveau dans la bouche. Quand celle-ci est
devenue bien raide, il interrompt sa fellation, et je le vois me mettre un
préservatif. Ah ! Bon, s’il préfère me sucer avec c’est son droit le plus
absolu ! Mais ce n’était pas ça. Monsieur avait une petite idée derrière la
tête, une idée bien plus perverse que ça…
– Essaie de m’enculer ! Me dit il dans un souffle !
Et n’attendant pas réponse il se plie en deux, écarte les fesses et m’offre
son anus. Au point où j’en suis, je ne pense même pas à protester, même si
je pense qu’il aurait pu me proposer cela de façon plus cool. Ma seule
crainte en fait est que je ne puisse maintenir mon érection. Donc, une seule
solution, pénétrer le plus vite possible et ensuite tout cela n’est plus
qu’une question de mécanique. Je force à peine, et me voici dans son
fondement. Je commence à limer.
– Ah ! Ben vous êtes mignons tous les deux se moque Corinne tout en se
faisant besogner par Alexia.
Je ne sais pas si je suis mignon, mais la situation m’excite plus que je ne
l’aurais pensé. Qui aurait dit que j’enculerais mon voisin de vacances,
qu’il y prendrait du plaisir et que moi aussi… Alors que Philippe gémit
sous mes coups de boutoir, j’essaie de freiner.car je suis surpris d’arriver
assez vite au bord de l’éjaculation. Mon partenaire doit avoir l’habitude de
ce genre de choses.
– Si tu sens que tu vas jouir, arrête-toi carrément et sort, je vais te
finir avec ma bouche… Mais si tu n’arrives pas à te retenir, ça fait rien,
laisse-toi aller.
J’essaie de ressortir mais le simple fait de bouger mon sexe fait remonter
l’excitation. Un virtuose aurait sans doute eu le temps de déculer,
d’enlever la capote et d’éjaculer dans la bouche de son partenaire, mais moi
je débute, alors je refais quelques très brefs aller et retour et jouis dans
son fondement.
– Ça fait du bien ! Qu’il me dit !
Je suis un peu crevé. Deux éjaculations assez rapprochées, une première
pipe, une deuxième, une première sodo, une arcade sourcilière de défoncée,
une pauvre inconnue en détresse qui se révèle être une redoutable
nymphomane, une transsexuelle pas farouche… ça fait un peu beaucoup tout
ça non ?
Philippe s’est assis sur une chaise et se masturbe avec une étrange
frénésie, jouissant sur lui à grosses giclées au bout de quelques minutes.
Là-bas sur le canapé, Alexia est en train de prendre Corinne dans tous les
sens, c’est assez fabuleux de les voir. La sueur luisant sur leurs corps met
en valeur leurs formes, leurs seins, leurs croupes, leurs dos, leurs cuisses
! Voilà qui pourrait me refaire bander si je n’étais pas aussi fourbu.
Philippe me ressert à boire, il trinque avec moi, il est joyeux. Nos deux
tourterelles effectuent un curieux mouvement afin qu’Alexia se retrouve
dessous, ça ne fonctionne pas trop bien et elles sont obligées de se
détacher. Mais finalement l’objectif est atteint, je vois alors Corinne
s’empaler sur la bite de la transsexuelle, ce n’est pas sa chatte qu’elle
lui présente cette fois ci mais son anus, et après s’être fait entrer, elle
coulisse elle-même, imprimant son propre rythme qu’elle accélérera ensuite
un peu, puis qu’elle maintiendra jusqu’ à ce qu’Alexia éjacule.
Elles ont l’air exténué toutes les deux, mais Corinne à assez de ressource
pour continuer à se masturber seule et à se faire jouir quelques instants
plus tard. Je regarde le canapé, il est trempé !
On se ressert à boire, certains vont s’asperger d’eau, les folies sont
terminées pour l’instant, et peu après, c’est Corinne qui propose à Alexia
et à Philippe de les » laisser » comme on dit.
Ils ne nous retiennent pas mais nous remercient pour la bonne soirée… tout
ça, tout ça… tout le monde s’embrasse mais assez chastement, sauf Alexia
qui roule carrément une pelle à Corinne, laquelle manifestement n’attendait
que ça !
On est rentrée, on s’est couché, on a dormi et au petit matin nous avons
fait l’amour. On est resté ensemble jusqu’à la fin de nos vacances, se
promettant de se revoir, on a échangé nos adresses, celles de nos voisins
aussi.
EPILOGUE
Le mois de décembre est commencé. Je suis désormais seul dans un modeste
studio. C’est bientôt les fêtes, et après une autre année va commencer, le
temps passe trop vite et on ne sait pas toujours en profiter. J’ai eu deux
fois Corinne au téléphone, et puis je n’ai plus eu de nouvelles pendant
plusieurs semaines. Loin des yeux, loin du cœur, dit-on : Par contre j’ai
gardé le contact avec Alexia qui passait parfois à Paris et avec qui je suis
allé une fois au restaurant avant de nous livrer à quelques bêtises…
– Dring !
Le téléphone ! Quel emmerdeur vient me casser les pieds alors qu’il y a pour
une fois un bon film à la télé ? J’ai failli ne pas répondre.
– Allo, Guillaume, c’est Alexia !
– Ah ! Salut toi, comme tu vas ?
– Figure-toi que je suis passée à Rennes, l’autre jour, et tu sais qui j’ai
retrouvé ?
– Corinne ?
– Gagné ! On pense sérieusement à se mettre en ménage tous les deux, c’est
dingue non ?
Un petit pincement au cœur, un doigt de jalousie, que voulez-vous la nature
humaine…
– Tu l’embrasseras de ma part !
– Tu n’as pas envie de passer un petit week-end avec nous, on t’invite…
– J’arrive !
Eddy Stokien décembre 2003
edvardstokien@hotmail.com
L’auteur tient à remercier Sophomore qui m’a spontanément proposé de me
faire les toutes dernières corrections (et y en avait pas mal !)
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