Léna Van Eyck

Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 12:56

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 1 – Serveuse montante
Lilly

Principaux personnages

Lilly Firefly : La narratrice, serveuse montante au Pretty Saloon de Colsontown
Molly : serveuse montante au Pretty Saloon et mère de Lily
Kate, Cindy : serveuses montantes au Pretty Saloon
Dorothy : Patronne du Pretty Saloon
Davy Donaldson : Régisseur du Pretty Saloon
Stanley Hutchinson : Régisseur éphémère du Pretty Saloon
Spencer McGregor : Riche notable de Norton-city
Robin Lynch : Shérif de Norton-City
Bryan Taylor : Shérif adjoint, puis shérif de Norton-City
Davenport : Shérif adjoint de Norton-City
Howard Buchanan : Gros éleveur et « parrain » de Colsontown
William Buchanan, : neveu du précédent
Bob Fincher, Peter, Dany : hommes de main du précédent
Randolph Jackson : le pasteur
Farah : la femme du pasteur

1 – Serveuse montante

Nous sommes au Far-West en 1880 et je me prénomme Lilly Firefly

Prologue

Mes parents et moi-même habitions dans un petit ranch, ou plutôt une petite fermette dans laquelle nous nous efforcions de tenter de survivre en faisant pousser quelques légumes et en élevant un peu de volaille et même un gros cochon. Ma mère m’a eu très jeune et n’a pas encore la quarantaine c’est une très belle femme, un peu enveloppée mais qui plait. Et le fait qu’elle plaise insupporte mon père, qui lui fait des crises de jalousie à tout bout de champ avec forces raclées à l’appui. Je déteste ce bonhomme.

Et moi ? Bin moi, j’ai les cheveux blonds souvent nattés, et il paraît que j’ai des jolies formes.

J’ai perdu mon pucelage assez vite. J’ignorais d’où sortait ce type qui m’avait abordé alors que je faisais des courses en ville, il était beau comme un dieu et quand il m’a proposé d’aller nous caresser dans une grange, mon cœur a chaviré et je me suis laissé faire. Il était doux et très attentionné, j’avais connu quelques émois charnels en me caressant de ma main, mais là c’était bien mieux. On s’est donné rendez-vous pour la semaine suivante, je l’attends encore ! Un mec de passage… je craignais qu’il m’ait mise enceinte… mais non ! Ouf !

J’ai donc l’âge de me marier, comme on dit et j’ai déjà eu pas mal de propositions, mais d’une part je me méfie, ma mère m’ayant mise en garde :

– Au début ils sont doux comme du miel et après, ils se lassent et te maltraitent… alors prend ton temps rien ne presse.

De plus mon père ne m’encourageait pas non plus, le travail ne manquait pas à la ferme et si je la quittais, il serait obligé d’embaucher un aide. Avec quel argent ?

Une pauvre ferme, oui, mais n’empêche que le terrain était convoité par King Rovell, le gros éleveur du coin. Il paraît qu’on gênait. Rovell nous a d’abord fait des propositions d’achat que mon père a refusé de façon nette et définitive, puis sont venus les menaces. Nous nous sommes plains au shérif qui nous a dit de ne pas nous inquiéter. Alors nous ne nous sommes pas inquiétés.

Et puis un jour… ou plutôt une nuit…

Des drôles de bruits, on ne s’alarme pas trop, puisque l’orage qui vient d’éclater illumine la nuit de ses éclairs de lumière… Puis un coup de feu… qui vient de la porcherie ! Quelqu’un s’en prendrait après notre cochon ?

Mon père sort, nouveau coup de feu, il s’écroule, un cavalier surgi de la nuit s’enfuit au galop.

Ma mère et moi se précipitons, le paternel est mort sur le coup. On ne l’aimait pas ni l’une ni l’autre mais on pleure à chaudes larmes malgré tout.

On a rentré le corps et on a attendu l’aube comme deux andouilles sans prononcer le moindre mot.

Au petit matin, nous sommes allées en ville à pied pour rendre visite au shérif.

– C’est forcément King Rovell, nous avions reçu des menaces, vous nous aviez dit de ne pas nous inquiétez…
– Vous n’avez aucune preuve, donc je ne peux rien faire. Répond l’homme de loi d’un ton péremptoire
– Vous n’allez pas enquêter ?
– Vous croyez que je suis de taille à m’affronter à Rovell ? Ce que je vous conseille c’est de quitter la ville, ce qui est sûr c’est que l’on vous en veut.
– Mais cette terre m’appartient.
– Vendez là au notaire, il s’en débrouillera… Je vais vous faire héberger pour la nuit à l’hôtel en face, demain nous enterrerons ce pauvre homme, et je vais m’arranger pour faire venir le notaire…

Bref, on a vendu le terrain ainsi que les meubles, la vaisselle, le linge de maison, les outils… tout quoi… contre une poignée de dollars que nous avons partagée, ma mère et moi, et nous avons pris place dans la première diligence en partance avec nos maigres bagages

Celle-ci partait pour Norton-City.

– On va faire quoi ? Demandais-je quand la diligence fit halte.
– On va se séparer, tu as plusieurs possibilités, ou bien tu te trouves un mec gentil et tu te marries avec, mais souviens-toi de mes conseils, le mariage est une loterie et il y a davantage de perdants que de gagnants.
– Et l’autre solution ?
– Te trouver un travail ! Mais le tour va être vite fait, trouver une place de serveuse dans un saloon, c’est facile, au bout d’un moment on te demandera d’être gentille avec les clients, si tu refuses on ne te garderas pas longtemps, si tu acceptes, ce sera à toi de gérer la situation, de rester maitresse du jeu, tu pourras te faire une belle cagnotte au bout d’un petit moment.
– Autrement dire, tu me suggères de faire la pute ?
– Je ne te suggère rien du tout, j’expose la situation, à toi de voir ce tu vas faire. Au fait tu es toujours pucelle ?
– Non, Maman. Mais toi tu vas faire quoi ?
– La pute, mais pas ici, je vais aller dans une autre ville. Le prochain arrêt de la diligence c’est Colsontown, je vais aller voir si on veut de moi.
– On se sépare alors ?
– Oui ! Si le hasard veut que nous nous rencontrions, on ne se connait pas, évidemment.
– Comment ça, « on ne se connait pas » ?
– Je veux dire en public ! Mais rassure-toi si nous nous rencontrons en privé, je te serrerais très fort dans mes bras. Adieu ma fille, prends bien soin de toi !
– Adieu Maman !

Et c’est ainsi que je suis devenue serveuse montante au Green Saloon de-City.

J’y suis restée environ un an et y fait mes classes, j’ai tout vu, tout connu, quelques moments pénibles, mais dans l’ensemble cela s’est plutôt bien passé et mon escarcelle s’est considérablement remplie.

Tout allait donc bien jusqu’au jour où tout s’écroula… Et le présent récit peut maintenant commencer :

Nouveau saloon

Le voyage en diligence entre Norton-City et Colsontown s’est déroulé sans incident notable. Personne ne m’a adressé la parole. Il faut dire que le shérif de Norton-City et ses acolytes m’avaient propulsé sans ménagement dans la diligence sans je ne puisse emporter toutes mes affaires ni me changer. C’est qu’on ne gifle pas impunément le patriarche de la ville !

L’affaire était pourtant banale, le vieux McGregor m’avait présenté un client sorti de nulle part et il voulait le gâter en lui offrant mes services. Je n’étais pas contre puisque c’est mon métier, le souci c’est que l’individu n’avait pas dû se laver la bite depuis la fin de la guerre de Sécession et que je lui avais conseillé d’aller se faire une petite rincette. L’homme l’avait mal pris, s’était plaint à McGregor qui m’avait giflé, je lui avais rendu sa gifle par réflexe. Ne se contenant plus McGregor avait demandé aux hommes du shérif de m’expulser de la ville. La diligence partait dans une heure, entre temps on m’enferma dans un cagibi. La maquerelle du lieu qui ne m’avait pourtant pas spécialement à la bonne eut le temps de me glisser un petit mot, c’était une lettre de recommandation pour sa collègue du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Le voyage avait duré deux heures sans incidents notables, (je me répète) trois autres passagers occupaient la diligence, un couple entre deux âges dont la femme me regardait d’un air bizarre mais sans animosité et l’homme avec une concupiscence mal dissimulée. Le quatrième passager, un jeune bellâtre, chapeau neuf et lavallière, ne savait quelle attitude adopter, d’un côté subjugué par mon charme (bin quoi ?), de l’autre soucieux de ne pas passer pour un débauché aux yeux du couple, il se contenta de se présenter.

– William Buchanan, je vais rejoindre mon ranch.

Un autre embraya :

– Randolph Jackson, je suis pasteur, et voici mon épouse Farah, nous rentrons à Colsontown, nous étions invités à un mariage.

Je répondais d’une esquisse de sourire mais m’abstins de me présenter puis fit semblant de dormir.

Arrivée à destination, une dame vint accueillir le pasteur et sa femme, elle ne put s’empêcher de me lancer une pique.

– Qui êtes-vous ? Je ne pense pas que vous soyez la bienvenue, ici ?
– Mais ce n’est pas avec vous que j’ai rendez-vous chère madame, si vous pouviez vous poussez que je puisse descendre.
– Pfff ! Quelle tenue pour voyager !
– Je ne vous dois aucune explication !
– Catin !
– Et alors ça vous défrise ?
– Ne me touchez pas !
– Je ne vous touche pas, je vous pousse.

Et pendant que la dame renouvelait ses invectives, Je me dirigea calmement vers le saloon en roulant du popotin par pure provocation.

Pas mal de monde en ce début de soirée, des soiffards, des joueurs de poker, un pianiste qui joue faux, une entraineuse rigolant avec un client bien propre su lui…

Je m’approche du bar, Davy Donaldson, le régisseur de l’établissement paraît intrigué, mais pas tant que ça ! Bizarre !

– Tu sors d’où toi ?
– De Norton-City, j’ai un petit mot de recommandation.

Le type lit le mot et appelle la patronne !

– Dorothy, viens voir !
– C’est bon ! Dit-elle après avoir lu le mot à son tour, on va peut-être la garder, mais avant viens avec moi, ma grande, que je puisse voir à qui j’ai affaire.
– Je peux venir aussi ? Demande Davy.
– Bin non ! Faut bien que quelqu’un s’occupe du bar et de la caisse !
– Il y a Kate…
– Kate, elle est en train d’emballer, laisse-la bosser.

Je suis la dame, Dorothy doit avoir la cinquantaine, elle a dû être très belle au temps de sa jeunesse, elle est aujourd’hui un peu enveloppée mais peut toujours plaire. Assez grande, cheveux châtain foncé clairs, yeux noirs, bouche pulpeuse, visage « intéressant ».

– Bon, tu vas te mettre à poil ! Me dit-elle en me conduisant dans une petite remise qui doit servir de bureau.

Bin oui, faut bien tester la marchandise ! J’obtempère, la maquerelle me dévore des yeux, j’effectue une pirouette afin qu’elle puisse contempler mon verso.

Elle ne fait pas que contempler, d’ailleurs puisqu’elle me fout carrément la main au cul. Je me laisse faire puis me retourne.

– Joli cul ! Ça t’arrive d’aller avec les femmes ? Demande-t-elle.
– Oui !
– Et éventuellement, tu ferais un gros câlin avec moi ?
– Oui !

Autant mettre le maximum d’atouts de mon côté !

– A la bonne heure, bon si tu veux travailler ici, c’est une bonne maison, à chaque passe tu te fais payer d’avance à la caisse, tu nous laisses 2 $, le reste tu le gardes. Sinon la politique de la maison est simple, on ne veut pas d’histoire, les clients d’ici on les connait, certains sont doux, d’autres sont bourrins. Pour les spécialités, tu prends un supplément, si tu t’attardes de trop, t’as le droit mais ça double notre part. Tu laisses toujours la porte légèrement entrouverte quand tu montes avec des clients de passage, il y aura toujours quelqu’un dans le couloir. Des questions ?
– Non ça va !
– Tu vas aussi tomber sur des causeurs, ceux-là laisse les causer, ne te mêle pas des histoires de la ville :En gros, tu dois juste savoir qu’Howard Buchanan dirige la ville en sous-mains, il contrôle tout, le maire, le shérif, le juge… Nous ça ne nous plait pas, mais tant qu’on nous laisse tranquille, on la ferme. Sinon il y a le pasteur et sa bande de dames patronnesses qui s’agitent comme des morpions, faudra pas faire attention.
– O.K.
– Ah, oui, Davy, mon homme est le régisseur officiel du saloon, même si c’est moi qui fait chauffer la marmite, de temps en temps il voudra te sauter, il faudra l’accepter, il n’en abusera pas.
– Bien !
– Maintenant on va monter, non, ne te rhabilles pas, passe cette chemise de nuit, je vais te montrer ta chambre, faudra l’arranger un peu, la fille qui l’occupait était une véritable souillon !

Une fois en chambre, et sans autres préliminaires, Dorothy se déshabille entièrement.

Lilly01

C’est vraiment une belle femme, sa poitrine un peu lourde est magnifique.

– Alors ? Pas mal pour mon âge ! Me nargue-t-elle.

J’approuve d’un sourire et d’un hochement de tête, je n’ai d’ailleurs pas à me forcer, cette bonne femme parvient à me troubler.

Faut dire que si le fait d’exercer le plus vieux métier du monde ne m’a jamais posé trop de problème, il a cependant modifié ma libido. Sauf exceptions, je n’ai jamais fantasmé sur mes partenaires de chambre. Mais quand après ma journée de travail je me retrouvais avec les copines, j’ai très souvent apprécié leur tendresse, tendresse qui eut tôt fait de se transformer en délicieuses caresses.

Et Dorothy s’affale sur le plumard et écarte les jambes.

– Viens me rejoindre, ma belle, viens me caresser.

Je n’ai rien contre et viens à ses côtés, mes mains sont irrésistiblement attirées par ses seins que je caresse avec volupté avant que ma bouche vienne en léchouiller les tétons déjà durci par l’excitation.

Elle cherche ma bouche, je ne me dérobe pas et nous nous échangeons un long baiser bien baveux

A son tour elle me pelote, elle a les mains très douces, ça me fait un bien fou !

– Maintenant tu vas me lécher l’abricot !

Pas de problème, je prends la bonne position et me voilà tête contre chatte. C’est tout trempé par-là, un vrai marécage, J’écarte ses lèvres et commence des mouvements de langue, me régalant de ses sucs.

Son clitoris est érigé comme une bite de farfadet, j’approche ma langue,

– Continue, continue ! Me dit la maquerelle qui en même temps se pince le bout de mes seins avec une certaine violence.

Je n’ai pas eu le loisir de continuer longtemps, l’explosion de sa jouissance a été fulgurante.

Elle m’enlace, elle m’embrasse… Ça me plairait bien qu’elle s’occupe à maintenant de moi, vu que je suis excitée comme une puce !

J’attends une initiative. Ça n’a pas l’air de venir, Madame sourit aux anges, la chatte et les cuisses dégoulinantes de mouille.

Puis la voilà qui se retourne. Son verso est nettement moins spectaculaire que le devant, non pas qu »il soit moche, non il est quelconque.

– Pelote moi les fesses !

Je pelote, je caresse, je malaxe…

– Ecarte-les, je voudrais que tu m’embrasses le trou du cul !

Allons-y ! J’écarte, il est plutôt mignon son petit troufignon brun et plissé, il est même attendrissant. Mais plus je m’approche, plus l’odeur me pénètre mes petites narines.

Faut-il rappeler que l’hygiène corporelle au Far West n’était pas terrible !

J’ai un mouvement de recul involontaire, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi puisque des culs j’en ai léché pas mal, je me reprends et fait feuille de rose à la dame. Ça l’a fait frétiller.

A tous les coups, elle va me demander de lui foutre un doigt ! Non ? Si ! Je mouille mon index, je l’enfonce et la pilonne, ça la fait miauler comme une chatte en chaleur, j’accélère, elle jouit pour la seconde fois ! Quelle santé !

Elle souffle quelques secondes, se relève et se rhabille Je reste comme une conne avec mon excitation non calmée.

Tant pis, je serais bonne pour me faire une petite branlette en solo ! En attendant je remets l’infame chemise de nuit que m’a prêté Dorothy.

– Je suis un peu fatiguée avec ce qui m’est arrivé à Norton-City, est-ce que je peux ne commencer que demain ?
– Bien sûr ma bibiche.
– Il me faudra du linge de rechange, on ne m’a rien laissé emporter.
– Je vais dire à Kate qu’elle te prête des trucs,,. vous avez à peu près la même taille; il faudra que tu fasses un saut au drugstore pour commander ce dont tu as besoin, tu leur diras de mettre ça sur mon compte, évidemment tu devras me rembourser…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:50

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 17 – La reine des vampires

Clara v

– Si vous disparaissez de la circulation, quelqu’un va s’inquiéter ? Demande Sidonie aux filles.

– Moi, je suis partie de mes chez mes parents il y a un an, alors… Répondit Cynthia

– Tu ne leur donnes pas de nouvelles ?

– Non !

– Et toi, Na Ying ?

– Je suis orpheline, j’ai quitté ma famille d’accueil, dès fois je passe leur faire un petit bonjour, mais c’est tout.

– Ils savent que tu habitais avec Aurélien ?

– Non, je ne leur parle pas de ça !

 

Donc de ce côté tout va bien. Cynthia est un vraie vampire qui a appris à se transformer, on va donc l’emmener avec nous.

 

Pour Na Ying c’est plus compliqué, elle est incapable de voler, elle finira par devenir vampire, mais pas de suite, ça peut prendre des mois, voire des années, mais elle le deviendra c’est inexorable. De plus si personne ne lui pompe le sang, elle va finir par avoir des troubles… Lui donner l’adresse du Clos Pinette et lui demander de nous rejoindre ? Voilà qui n’est pas sans risque…

 

– Je vais prendre le train avec elle ! Me propose Sidonie.

– C’est quoi « le train » ?

– Oh, là là, t’as encore besoin de pas mal de cours de rattrapage, toi !

 

Comment elle me parle !

 

– J’espère qu’il y a des trains de nuit, sinon on fera du stop. Ajoute-t-elle.

– C’est quoi « du stop » ?

– Mais attendez, j’ai une moto ! Nous confie Na Ying

– C’est quoi « une moto » ?

 

Ben voilà il y a toujours une solution à tout ! reste Aurélien. Pas du tout envie de vampiriser ce mec. Na Ying intervient.

 

– Laissons le tranquille, il n’est pas dangereux, que veux-tu qu’il aille raconter aux flics : qu’il a rencontré des vampires alors qu’il s’amusait à des jeux salaces au Père Lachaise à une heure du matin et que suite à cette rencontre sa copine s’est transformée en chauve-souris. Ils vont le prendre pour un dingue.

– O.K, on le laisse tranquille.

– Euh et Sylvana ?

– Qui c’est Sylvana ?

– Ma copine, elle voulait devenir vampire…

– Eh bien, tu reviendras la chercher dans un mois ou deux, mais pour l’instant on s’en va !

 

On est allé se calfeutrer en attendant le nuit suivante, puis n’ayant aucune raison de s’éterniser, on est parti, Na Ying et Sidonie en moto, Cynthia et moi en chiroptères.

 

Jeudi 23 avril

 

A la DCPJ, c’est la confusion, car si le soulagement d’en avoir fini avec les deux dangereux récidivistes provoque une certaine euphorie, celle-ci reste teintée d’interrogation et de dépit.

 

– On a été super mauvais dans cette affaire, la police n’a rien fait du tout, il faut qu’on sorte quelque chose à la presse qui nous valorise un peu. Quelqu’un a une idée ? Demande le chef de cabinet du ministre.

 

Non, personne !

 

– La vidéo-surveillance ?

– L’angle est mauvais, on voit deux personnes, sans doute des femmes, balancer les têtes dans la benne, On a pu les pister jusqu’à leur véhicule, une Audi noire; la plaque est illisible.

– On peut pister l’Audi sur les vidéos ?

– On a essayé, ça ne donne rien, il y a pas mal de caméra en panne…

– Et en remontant le temps ?

– Pareil.

– Bon je suppose que le travail a été fait par des professionnels et qu’on ne trouvera pas d’empreintes. Et le mobile, c’est quoi le mobile ?

– Peut-être que ces deux types finissaient par donner une mauvais image de toute la sphère gothique…

– Arrêtez de dire des conneries, la mouvance gothique a entièrement été passée au peigne fin, ce sont des doux dingues à moitié camés, incapables d’aller couper la tête de quelqu’un.

 

Ce en quoi il se gourrait complétement, mais ceci n’est qu’une parenthèse.

 

– Bon, conférence de presse à midi, je vais préparer un mémo pour le ministre, ceux qui ont des idées géniales peuvent m’envoyer des messages.

 

Et c’est sans grande conviction que le ministre lu ce que lui avait préparé l’un de ses proches conseillers :

 

– Cette nuit, François-René Couillard et Bertrand Piquette, ont été formellement identifiés par deux gardiens de la paix différents dans le secteur Beaumarchais-Amelot-Bastille, ceux-ci avaient instruction de ne rien tenter, mais de nous prévenir d’urgence. Aussitôt un dispositif policier s’est mis en place, sans que l’on parvienne à repérer ces individus. Une fausse information nous a malheureusement fait ensuite déplacer le dispositif vers Richard-Lenoir. Une demi-heure plus tard un appel anonyme au commissariat local nous informait que les têtes découpées des deux individus avait été jeté dans une benne en haut de rue Amelot. Dans l’état actuel des choses nous pouvons dire trois choses : D’abord un grand soulagement devant cette fin de cavale, ensuite je remercie les services de police qui grâce à leur vigilance et à un travail de terrain acharné ont réussi à les localiser. Quant à leur exécution cela reste pour l’instant un mystère mais la police travaille afin de tenter de reconstituer ce qui s’est passé. Non, non pas de question, quand nous en sauront davantage, vous en serez informé.

 

Et le ministre quitta la salle de presse. S’en suivit une brève réunion avec les hauts responsable de la police.

 

– On en va pas continuer à mobiliser tout ce monde maintenant que l’affaire est terminée, on va attendre une semaine pour être sûr que personne ne va prendre le relais de ces deux crétins, et pour enregistrer une éventuelle revendication. Et ensuite on boucle le dossier, on s’est assez ridiculisé comme ça.

– Ces découpeurs de têtes représentent peut-être un danger potentiel ! Osa quelqu’un.

– C’est bien pour ça qu’on attend une semaine, mais pas plus !

– Concrètement on fait quoi ?

– Mettez une équipe restreinte sur le coup… pendant une semaine.

– Et si à ce terme si on a rien trouvé, il faudra bien qu’on dise quelque chose.

– On trouvera bien, et si on ne trouve pas on n’en mourras pas.

 

On est arrivé au clos Pinette avec Cynthia vers 10 heures et demie du soir. Je leur présente la nouvelle recrue et les avertis de l’arrivée imminente de Sidonie et d’une autre nouvelle venue. J’explique ensuite en deux mots ce que nous avons fait à Paris sans trop m’attarder sur les détails.

 

Mais justement, ces messieurs dames, les détails ils en veulent. Sont bien gentils mais ils sont fatigants parfois !

 

Marie-France suggère alors que l’on fasse une petite fête pour arroser tout ça et souhaiter la bienvenue aux nouvelles… et puis ajoute-t-elle :

 

– Tu pourras mieux nous raconter tout ça.

 

Sur ces entrefaites, Sidonie et Na Ying arrivent. Bisous, bisous, présentations. On débouche le champagne, on remplit les verres, on trinque, on boit… Une bouteille ne suffit pas, on est quand même neuf, sept femmes et deux hommes, on en débouche une autre…

 

– Elles sont trop mignonnes, ces petites nouvelles ! S’exclame Marie-France l’œil salace.

 

Je la vois venir, la nympho ! Mais après tout pourquoi pas ?

 

– Mettez-vous donc à poil, je crois que cela va intéresser la petite dame ! Proposais-je.

 

Elle obtempèrent sans broncher !

 

– Oh, mais, elles ont le cul tout rouge ! Remarque Marie-France qui est très observatrice.

– Et alors t’es jalouse ! Rétorquais-je.

 

Tout le monde a tendance à s’approcher, je crains un peu que ça tourne au grand n’importe quoi. A moi donc de cadrer tout, ça. Après tout n’est-ce pas moi la reine des vampires ?

 

– Ecoutez tous, je crois que tout le monde a envie de s’amuser ici ce soir, alors d’accord nous allons nous amuser. Mais en ce qui concerne ces gentilles demoiselles, tout le monde aura l’occasion de flirter avec elles si toutefois elles le désirent. Mais pas de précipitation, on a le temps, nous sommes des vampires, nous avons l’éternité devant nous Je propose donc que Marie-France commence par s’occupe un petit peu d’elles, ensuite on verra.

 

Les deux filles s’approchent de Marie-France. Celle-ci les caresse, fous ses mains partout, pince les tétons…

 

– Alors les filles, est-ce que vous avez déjà baisé avec une vieille salope ?

– Non, mais on très envie de le faire, vous êtes une belle femme ! Répond Cynthia.

– Alors vous allez me déshabiller, toutes les deux, sans vous pressez et profitez-en pour me caresser.

 

Evidemment c’est l’attraction, tout le monde mate.

 

Les deux filles enlèvent toutes les fringues de la belle mature la laissant en sous-vêtements. Et tandis que Na Ying lui fait glisser sa culotte et lui embrasse le pubis, Cynthia en profite pour lui rouler une pelle.

 

Quentin n’en peux plus et a sorti sa bite qu’il se branle négligemment, du coup Thomas qui était près de lui vient lui donner assistance. Une situation qui ne reste pas longtemps à sens unique puisque Thomas fait chuter pantalon et caleçon délivrant ainsi un popaul bien tendu. Les deux hommes peuvent ainsi se branler mutuellement.

 

Helga attirée par ce joli spectacle s’approche de plus près, hésite entre les deux bites, mais choisit finalement celle de Thomas qu’elle a beaucoup moins pratiqué et se la met en bouche. Du coup Quentin vient l’aider dans sa fellation.

 

Amina a jeté son dévolu sur Sidonie, les deux femmes se pelotent, se caressent et s’embrasse à qui mieux mieux. Cérébralement ce contact n’est pas anodin, les deux femmes se connaissaient avant, étant respectivement la bonne et la fille de Marie-France, sans que chacune ne puisse soupçonner leur fringale sexuelle.

 

Quant à moi, je ne fais rien, je savoure ma position, je suis la reine des vampires, je n’ai qu’un mot à dire pour que n’importe lequel des participants viennent me lécher la moule.

 

Marie-France a désormais les nichons à l’air et les deux vampirettes s’acharnent à en suçailler les tétons.

 

Elle chuchote quelque chose à Cynthia qui se déplace pour aller chercher une coupe. Marie-France l’engloutit cul-sec, puis se place le verre sous la chatte afin de pisser dedans. Elle le porte à ses lèvres, le trouve gouteux et le propose aux filles qui s’en régalent à ce point qu’elle doit remplir une seconde fois le verre

 

– Vous aimez ça la pisse, hein mes chéries ?

– Oh, oui, Marie France, elle est trop bonne ! Répond Na Ying.

 

Un bruit de porte ! Elle devait être mal fermée, toujours est-il que le chien Calife fait une entrée théâtrale en remuant frénétiquement la queue.

 

Et spontanément il se dirige vers sa maîtresse.

 

– C’est mon chien ! Tient à préciser Marie-France.

 

Oui mais voilà, le chien a senti la présence d’un nouveau vampire, et il n’aime pas ça, alors il s’en va comme il est venu. Déception pour les lecteurs qui espéraient une autre séquence zoophile ? Non, mon petit doigt me dit qu’il va revenir.

 

– Il est fâché ? demande Cynthia.

– Ça lui passera, en attendant, vous allez me lécher le cul ! Répond la Mature se mettant en levrette.

 

Echange de politesse entre les deux vampirettes qui se demandent qui va officier en premier.

 

C’est Na Ying qui s’y colle, elle commence à humer l’endroit en apprécie le fumet, puis vient darder sa langue contre le bel anus brun.

 

– Le goût te convient, petite cochonne ?

– Il est délicieux, Marie-France !

– Est-ce qu’il sent un peu la merde ?

– Un petit peu mais ça ne me dérange pas !

– Brave fille ! Laisse la place à ta copine maintenant, elle va me mettre un doigt.

 

Cynthia ne se fait pas prier et vient ramoner le trou de balle de la bourgeoise. Quand le doigt ressortit, on va dire qu’il aurait pu être plus net. Aussi lui demanda-t-elle de le sucer, tâche à laquelle la fille s’acquitta avec gourmandise.

 

– Il me faudrait une bite ou un gode ! Déclare Marie-France excitée comme une puce.

 

Elle regarde autour d’elle. Pour ce qui est de la bite, c’est compromis, Thomas est en train d’enculer Quentin lequel se fait sucer la bite par Helga. Elle s’en voudrait de déranger ce joyeux trio de pervers, d’autant qu’elle risque de se faire rembarrer.

 

Reste donc le gode, celui qu’elle a rapporté d’un de ses voyages à Castelrouston. Elle cherche sa domestique, mais la voit occupée, très occupée même avec Sidonie.

 

– Les domestiques, ce n’est plus ce que c’était, il n’y a donc personne pour aller chercher mon gode ? Dit-elle sur un ton faussement désabusé.

 

Je résiste à la tentation de lui répondre que son gode, elle est assez grande pour aller le chercher toute seule, et me « sacrifie ».

 

– Dans le tiroir de droite de mon chevet ! Me précise-t-elle.

 

Elle est gentille mais je savais déjà où elle le rangeait.

 

Marie-France s’est introduit le gode dans le cul et le fait aller et venir pendant que Cynthia lui prodigue minette et que Na Ying lui suce les tétons.

 

Et voilà Calife qui revient, il tourne, semble hésiter et se met à tourner autour d’Helga, c’est vrai qu’elle est moins vampire que d’autres. Celle-ci a le réflexe de se reculer. Le chien pas contrariaient s’approche de Na Ying en frétillant de la queue.

 

Je crois que je vais m’amuser !

 

– Helga !

– Oui ?

– Pourquoi tu as reculé quand le chien est venu te voir ?

– Je ne n’ai pas envie de faire des cochonneries avec un chien !

– Et pourquoi donc ?

– C’est dégoutant !

– Tu n’en sais rien, tu n’as jamais essayé. Regarde un peu Na Ying comme elle se régale avec la bite du chien dans sa bouche.

– C’est une vicieuse !

– On ne dit pas vicieuse, on dit coquine ou salope !

 

Et par un geste de pur sadisme je gifle Helga.

 

– Pourquoi ?

– Parce que j’ai envie de te punir ! Mets-toi à quatre pattes, tu vas être fouettée !

– Non !

– Et tu as intérêt à te laisser faire, de toute façon tu vas y avoir droit.

 

Helga se met en position !

 

– Un volontaire pour fouetter cette morue ?

– Moi, moi ! S’écrie Marie-France, excitée comme une puce. Avec quoi je la fouette ?

– Prend la ceinture de l’un des messieurs.

– Combien de coups ?

– 25 !

– Non ! Proteste Helga

– Et 10 de plus pour avoir rouspété !

 

C’est un vrai plaisir de voir cette belle bourgeoise frapper à la volée les jolies fesses dodues d’Helga.

 

Quand quelqu’un ira en ville je lui demanderais d’acheter un martinet et une cravache… Tiens il va falloir que je dresse une liste de course.

 

Helga piaille, pleurniche, gémit, mais encaisse, son fessier est devenu rouge comme une tomate.

 

– 34, 35 ! Voilà c’est fini ! J’aimerais bien qu’on me fouette à mon tour ! Me dit Marie-France

 

Qu’à cela ne tienne !

 

– Sidonie, viens fouetter ta mère !

 

Je fais se relever Helga, je la prend dans mes bras pour la consoler, on se roule un patin… Mais elle n’est pas folle, et sait très bien ce que je vais maintenant lui demander. Aussi prend-elle les devants :

 

– Je vais essayer de sucer le chien ! Dit-elle en en rejoignant Na Ying qui n’en finit pas de le lécher.

– Tu vas voir, c’est bon ! Lui dit cette dernière, approche-toi mieux, sors ta langue.

 

Quelque chose la retient encore, pas grand-chose en fait. Alors elle ferme les yeux et sa langue va à la rencontre de la bite du chien. Elle rouvre ses paupières, réalise ce qu’elle est en train de faire, roule une pelle à la petite eurasienne, puis se met à lécher de bon cœur.

 

Amina, pour l’instant privée de partenaire, vient les rejoindre.

 

– Je peux essayer aussi ?

 

J’espère qu’elles vont m’en laisser ! C’est que je veux ma part moi aussi !

 

Sidonie a rendu le cul de sa mère écarlate. A la fin des 25 coups réglementaires, Marie-France se relève, prend sa fille par la main.

 

– Mais où m’emmènes-tu, Maman ?

– On va se faire enculer !

– Ah bon !

 

Et elle sollicite pour se faire Thomas et Quentin. Les deux femmes se mettent l’une à côté de l’autre en position de levrette et se font sodomiser de conserve.

 

– C’est bon de se faire enculer, comme ça toutes les deux, n’est-ce pas ma fille ?

– Oh, oui maman ! Ooooh !

Vampirez17

Les deux hommes liment à tout va, s’efforçant de bien faire et c’est grand plaisir de les voir pilonner ainsi ces deux jolis culs. Ils y mettent tant d’ardeurs que les deux femmes jouissent du cul plusieurs fois de suite.

 

Quentin jouit le premier, il décule et donne sa bite à nettoyer à Marie-France.

 

– Cochon ! Tu as de la merde sur la bite !

– Ah, Zut, je vais allez m’essuyer !

– Mais non, cornichon ! Ça n’en sera que meilleur.

 

Quand ce fut le tour de Thomas, Sidonie ne put faire moins que sa mère. Et quand ce petit nettoyage fut terminé, les deux femmes s’échangèrent un long baiser au parfum original.

 

– Je crois que j’ai encore du sperme dans le cul ! Dit alors Marie-France.

– Je m’en occupe ! répondit Sidonie.

 

La fille se positionna derrière sa mère qui poussa, libérant un peu de sperme et d’autres choses aussi ! Les deux femmes se sont ensuite mises en soixante-neuf se broutant la chatte jusqu’à la jouissance.

 

– Que c’est bon de lécher la chatte de sa fille ! Tient à dire Marie-France.

– Tu es la reine de la soirée, maman et ta chatte est délicieuse !

 

Helga, Na Ying et Amina sont toujours affairées sur la bite du chien. D’un doigt autoritaire je les fais dégager. Je récupère Sidonie et prends leur place.

 

Sans hésiter une seconde… pourquoi hésiterais-je, d’abord ? Je prends en bouche la bite du chien. Sidonie me regarde, l’œil lubrique :

 

– Je suis obligée ? demande-t-elle

– Non !

– Alors si je ne suis pas obligée, je vais le faire !

 

Quelle petite peste, mais je l’adore !

 

Alors on a sucé le chien et pour parachever cette orgie, je me suis fait couvrir comme une chienne.

 

Ces messieurs dames ont donc pris tous leur plaisir les uns après les autres, Quentin est allé rechercher du champagne et des petits gâteaux, on boit, on grignote, les fumeurs fument. Tout va bien.

 

Je n’ai pas trop aimé la réflexion de Sidonie qualifiant sa mère de reine de la soirée. S’il y a une reine ici, c’est moi et personne d’autres.

 

– Bon, je suis heureuse que cette petite fête se soit bien passée, il va nous falloir nous organiser et apprendre à vivre ensemble, mais n’oubliez pas que je suis votre reine !

 

L’assistance se demande ce que je vais leur dire.

 

– Vous allez me faire allégeance, tous ! Mettez-vous à genoux, prosternez-vous devant moi, voilà comme ça et maintenant les uns après les autres vous allez venir me lécher le cul.

 

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire parfois…

 

Je m’approche de Sidonie.

 

– Je n’ai pas encore eu l’occasion de te le dire, mais tu as été formidable hier.

– J’ai essayé de faire pour le mieux, ce n’était pas forcément amusant, mais il fallait le faire, alors je l’ai fait.

– Sidonie…

– Quoi ?

 

J’ai du mal à parler, il faut pourtant que ça sorte.

 

– Sidonie… Je t’aime !

– Ah ! S’écrie-t-elle en se jetant dans mes bras, moi aussi je t’aime !

 

Ainsi se termine le récit de Clara. On ignore comment vécu ensuite cette petite communauté de vampires, mais on suppose que tout se passa bien puisqu’on n’en entendit jamais parler, et qu’on ne déplora plus de morts par morsure.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:46

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 16 – Vampyros lesbos

Batgirl

Mercredi 22 avril

 

Avec Sidonie on est parti à la tombée de la nuit, arrivée à Paris je ne reconnais plus rien de la ville que j’ai connue, un gigantesque tour a été construite dont je ne saisis pas l’utilité, les rues ont été considérablement élargies, je me demande si je ne me suis pas trompé de ville mais les tours de Notre-Dame et la tour Saint-Jacques sont toujours là ! On se pose sur l’une des corniches de la cathédrale pour humer l’atmosphère.

 

Bizarre, je sens deux sources d’odeurs, deux provenances différentes, une stable vers l’est et une autre plus diffuse et plus lointaine qui semble se déplacer.

 

On vole vers la première piste, elle se précise de plus en plus, une fenêtre est ouverte, on entre. Personne ! Ils doivent être dans un pièce à côté. On se détransforme.

 

Il va falloir aller vite, mais j’ai confiance, en principe, François-René n’est pas de taille à lutter contre mes pouvoirs.

 

On passe dans la pièce contiguë… et là…

 

La stupeur est partagée

 

– Qui êtes-vous ? S’affole un type dont le visage devient blanc comme de la craie.

– Où est le vampire ? Demandais-je.

– Le maître ? il est sorti ! Répond Cynthia manifestement troublée par notre arrivée impromptue.

 

Je comprends ce qui se passe, ce crétin de François-René a créé un nouveau nid de vampires, ça va tout compliquer.

 

La fille qui m’a répondu est une vraie vampire, la fille aux yeux bridés est une « fiancée de vampire » ! Mais où François a-t-il appris à faire ça ? Le sorcier, probablement ? J’espère que je vais être de taille à l’affronter ! Et pourquoi continuer à semer la terreur alors qu’il a une réserve de sang à volonté ? Que de questions embarrassantes !

 

Le troisième est un humain « normal ».

 

Bon on va essayer de gérer. Je fixe la fausse brune

 

– Présentez vous !

– Moi c’est Cynthia, lui c’est Aurélien, et elle là-bas c’est Na Ying.

– Tu sais qui je suis ?

– Une vampire, je suppose…

– Oui, mais pas n’importe quelle vampire, je suis la reine de vampires ! Prosterne-toi.

 

Cynthia ne sait pas trop comment faire, elle s’agenouille et incline la tête en signe de soumission.

 

– C’est comme ça qu’on se prosterne devant la reine de vampires ? Ton imbécile de maître ne t’as rien appris ?

– Je ne sais pas, je dois faire quoi ?

– M’embrasser le trou du cul, et que ça soit bien fait, je veux sentir ta langue !

 

Je me retourne, et elle me fourre sa langue dans le trou, j’aurais bien fait durer la plaisir, mais pour l’instant on n’est pas là pour ça ! Spontanément Na Ying vient l’imiter.

 

Quant à Aurélien, il est prostré dans son fauteuil, blanc comme un linge, quasiment en état de choc. On va en faire quoi de celui-ci ?

 

Je m’adresse aux nanas :

 

– C’est à moi, que vous devrez obéir à présent, celui que vous appelez le maître est un usurpateur et un criminel. C’est compris.?

Les deux filles opinent du chef.

 

– On dit, « oui votre Altesse »

– Oui votre Altesse !

 

Non mais dès fois !

 

– Alors essayons d’y voir clair, c’est qui le maître ? Comment il s’appelle ?

– Euh, on l’appelle le « maître » ! Répond Cynthia

– Il n’a pas de prénom ?

– François-René ! Précise Na Ying

– Et l’autre c’est qui ?

– Bertrand.

 

C’est quoi cette salade ? Et le sorcier, il est passé où ?

 

Je sens que Cynthia a envie de me dire quelque chose, je relâche un tout petit peu mon emprise.

 

– Les crimes, ce n’est pas le maître ! Me dit-elle.

– C’est ce qu’il vous a dit, mais bien sûr que c’est lui.

– Il nous dit qu’il y a un tueur en série qui se fait passer pour lui.

– Et la police n’aurait rien trouvé depuis le temps ? Il faut réfléchir parfois. Et d’ailleurs pourquoi, tu ne l’accompagnes pas quand il fait ses sorties ?

– Il dit que je suis trop nouvelle, qu’il y a des risques, mais que bientôt je pourrais l’accompagner.

– En fait il ne veut pas que tu saches ce qu’il fabrique… maintenant pourquoi cette attitude ? On essaiera de comprendre plus tard. Au fait toi, il te suçait le sang tous les jours ? Demandais-je à Na Ying,

– Non pas tous les jours ! Enfin si au début c’était tous les jours, mais maintenant ce n’est plus tous les jours.

– C’est bien la preuve qu’il se nourrit ailleurs. Bon, nous allons l’attendre bien gentiment, lui et son complice et mettre un terme à ses méfaits. Allez me chercher un couteau bien pointu, un truc qui soit long et qui pique, il me faudrait aussi un grand couteau scie ou carrément une scie.

– Des gants, il faut des gants aussi ! Ajoute Sidonie.

– Pourquoi faire ? Demandais-je.

– Les empreintes, l’ADN… je t’expliquerais.

– Je n’en peux plus, je suis malade ! Gémit Aurélien dans son coin.

– Ecoute bonhomme, je ne sais pas ce qu’on va faire de toi, mais à priori on ne te veux aucun mal; alors tu restes dans ton fauteuil et tu nous fiche la paix !

– Et nous ? S’inquiète Na Ying.

– Je suis là pour éliminer François-René et son complice,, uniquement pour ça, et en ce qui concerne le reste on en parlera après.

 

Une heure plus tard, un bruit d’ailes se faisait entendre dans la pièce dont la fenêtre est restée ouverte, François-René et Bertrand après s’être détransformés font leur apparition.

 

– Clara ! Sidonie ! Mais comment… Balbutie François René.

– Comme ça !

 

Pas de discussion, pas de discours pré-mortel.. J’aurais bien aimé le faire parler, mais la précipitation des évènements en a décidé autrement. Il faut aussi d’occuper de l’autre. le grand couteau se fiche dans le cœur de François René qui tombe, inanimé

 

Merde il me faut un deuxième couteau, on ne pense pas toujours à tout. Je bloque le passage vers la pièce adjacente, mais c’est qu’il est costaud, Bertrand, cet abruti me fait tomber, je m’agrippe à lui pour l’accompagner dans ma chute, je commence à prendre possession de son esprit, il commence à défaillir.

 

– Un autre couteau, vite !

 

Je le menace d’ un couteau de cuisine qu’on vient de me tendre. Sidonie lui maintient les poignets par précaution.

 

– Tu sors d’où, toi ?

 

Le type complètement sous mon emprise, me raconte toute son histoire, c’est donc lui qui a ressuscité François René. Ce n’est pas un sorcier, mais un érudit… Voilà qui me rassure. L’instant d’après, le cœur de Bertrand était transpercé.

 

– Bon, les filles si vous pouviez coucher ce monsieur… Dis-je en désignant Aurélien, ce que nous allons faire risque de ne pas lui plaire.

 

On a investi la salle de bain et on a découpé les deux ex-vampires en morceaux qu’on a ensuite emballé dans des sacs poubelles. Les sacs contenant les têtes ont été mis de côté.

 

– Comment on va se débarrasser de tout ça ?

– Vous avez une voiture ? Demande Sidonie aux filles.

– Aurélien en a une, je sais conduire ! Répond Na Ying, je peux prendre ses clés.

– D’accord, commencez à charger la bagnole, il faudrait aussi coller de l’adhésif sur les plaques. Et trouvez-nous des fringues et de quoi s’encagouler.

 

Elle m’est vraiment d’un aide précieuse cette délicieuse Sidonie ! Seule je n’aurais jamais pensé à tous ces détails !

 

Avant de faire la tournée de poubelles, je fais en sorte qu’Aurélien dorme sans interruption pendant plusieurs heures.

 

On s’est éloigné du quartier, on s’est retrouvé dans l’ouest de Paris, on a garé la bagnole et on a fait deux voyages dans les alentours pour jeter les sacs un peu partout. On a gardé les deux têtes pour la fin qu’on a disposé de façon visible dans une benne dans un tout autre endroit.

 

– On fait comment pour prévenir la police, on écrit une lettre !

– Non, on va faire plus simple ! Me dit Sidonie, il faut trouver un type tout seul. Vous allez m’aider, les filles, dès qu’on en trouve un, on le bouscule et on lui pique son portable, on ne fait rien d’autre… et surtout on ne le mord pas

 

Quelques instants plus tard :

 

– Celui-là devait faire l’affaire, Clara et Cynthia venez avec moi, Na Ying tu te gares dans la rue à droite, il ne faut pas qu’il voit la voiture.

 

Je suis un peu larguée là. Mais toujours est-il qu’on rattrape en courant le pauvre type qui se retrouve à terre, Sidonie lui subtilise son téléphone. On court vers la voiture et on redémarre en trombe. Ni vu ni connu.

 

– Et maintenant on y va, c’est le 17 la police ?

 

Quand je vous dis que je suis larguée.

 

– Allo, écoutez bien ce n’est pas une blague, vous trouverez deux têtes d’hommes dans une benne devant le 90 de la rue Amelot, on dirait bien qu’il s’agit des deux vampires que la police recherche depuis un mois.

– Mais vous êtes qui ?

 

Elle raccroche, on s’est ensuite arrêté un instant devant une bouche d’égout pour y jeter le téléphone portable.

 

On peut rentrer !

 

Le fonctionnaire de police joint une voiture en patrouille et lui demande d’aller jeter un coup d’œil parce que « on ne sait jamais… »

 

Tout va ensuite très vite, les deux têtes sont identifiées, l’information remonte à la PJ. On réveille tout le monde, le directeur, le préfet et même le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. Mais ce n’est plus notre problème.

 

Maintenant il faut gérer les trois rigolos

 

Je demande aux filles de me raconter toute l’histoire, Elle me débitent tout : la rencontre au cimetière du père Lachaise, la transformation volontaire de Cynthia, son initiation…

 

– Et il t’as fait mordre un type.

– Oui, une seule fois !

– Et t’a vécu ça comment ?

– J’ai honte !

– Faut pas, dis-moi…

– C’était comme une grande jouissance.

– Et ça te manque ?

 

Elle ne répond pas, mais son silence parle pour elle, bien sûr que ça lui manque.

 

– Je vais te faire connaître d’autres plaisirs, les vampires ont beaucoup de ressources.

– Des plaisirs comment ?

– Vous allez voir !

 

Le fait est que la réussite de notre mission m’a excitée comme une puce et j’ai une envie folle de m’amuser avec les deux vampirettes.

 

– On ne va pas repartir de suite, il faut qu’on s’organise, donc on a un peu de temps. Vous avez aimé me lécher le cul tout à l’heure ?

– Oui Altesse ! Répond Na Ying avec déférence.

– Laissez tomber l’altesse, vous me devez obéissance, je suis votre maîtresse et vous êtes mes esclaves, mais au diable le protocole, appelez-moi Clara et mettez-vous à poil que je vois à quoi vous ressemblez.

 

Elles sont bien mignonnes ces deux-là, brunes toutes les deux mais très différentes, je me demande d’ailleurs si la brunitude de Cynthia est naturelle ? Elle est bien faite avec une jolie poitrine mais le tatouage ridicule qu’elle a sur le bras représentant un diablotin ailé me déplait. Na Ying possède un charme exotique, elle doit venir d’une contrée lointaine, elle aussi à des tatouages sur les bras, des serpents, j’ai horreur des serpents.

 

Je sens mes instincts sadiques reprendre le dessus et je meurs d’envie de faire subir quelques misères et humiliations à ces deux pétasses, ne serait-ce que pour leur apprendre à arborer des tatouages débiles.

 

– J’ai bien envie de vous rougir les fesses à toutes les deux !

– Ne vous gênez pas, Clara ! Me dit Cynthia. Fouettez-moi, mais je vous en prie, ne m’abimez pas !

– Je n’ai jamais abimé personne ! Et toi Nadine ?

– Euh, c’est Na Ying.

– J’essaierai de m’en souvenir ! Tu sais que je vais aussi te rougir les fesses.

– Mais très certainement, si tel est votre plaisir !

 

Ça va, elles ne sont pas trop chiantes.

 

– Bon allez me chercher de quoi fouetter !

 

Les deux nanas se regardent, ahuries :

 

– Euh, me dit Cynthia, je crains qu’on n’ait pas grand-chose…

– Mais on accepte les fessées à mains nues, ce n’est pas un problème ! Ajoute Na Ying

– Votre Aurélien il n’a pas une ceinture ?

– Si !

– Eh bien, allez la chercher !

 

Cynthia revient avec une ceinture. Je m’en vais fermer les rideaux, si parfois quelques voyeurs voulaient donner vie à leur passion… Les deux filles chuchotent, mais je les entends, les vampires, ça entend très bien.

 

– Une ceinture ça va faire mal ! Proteste Na Ying, peu rassurée.

– Elle a dit qu’elle ne nous abimerait pas.

– Oui, mais elle va nous faire mal !

– On verra bien…

 

Je me mets toute nue, comme ça pour le fun, en fait j’adore être à poil.

 

Je me tourne vers Sidonie, manifestement elle a un gros coup de fatigue, c’est elle qui ce soir a tout organisé dans les moindres détails, elle a été formidable, sans elle, j’allais peut-être vers la catastrophe. Du coup, je l’embrasse goulument, ça a l’air de lui faire plaisir.

 

– Bon alors vous deux en position ! En levrette, le cul relevé, bien cambré.

 

J’arme la ceinture et je cingle, un coup pour Cynthia, un coup pour Na Ying. Elles poussent juste un petit cri. Je recommence, un peu plus fort..

 

– Aïe ! Couine Cynthia

– Y’a un problème ?

– Non, non pas du tout, fouette-moi bien Clara, je le mérite, je suis très vilaine !

 

J’adore quand on me parle comme ça ! Mais j’ai envie d’être encore plus joueuse.

 

– Et ta copine, elle aussi, elle mérite des coups de ceinture ?

– Oui, bien sûr !

– Et pourquoi ?

– Parce que c’est une salope !

– C’est vrai, ça Na Ying que tu es une salope !

– Oui, une vraie salope !

– Tu sais ce que tu vas faire, Cynthia ? Je vais te passer la ceinture et c’est toi qui va corriger ta copine.

 

Elle ne se pose aucune question, et entreprend de fouetter sa copine qui piaille comme une pintade.

 

– Bon, stop on permute les rôles.

 

Cette fois c’est Na Ying qui fouette et comme elle est d’humeur vengeresse, elle a tendance à taper trop fort, Cynthia supporte pour le moment, mais je lui demande de modérer ses coups.

 

– Bon relevez-vous et embrassez-vous… mieux que ça, je veux voir de la salive dégouliner sur vos mentons.

 

Je les toise, leur pince les tétons, les gifle et leur crache dessus. Elles encaissent avec une docilité satisfaite qui fait plaisir à voir.

 

Et j’ai soudain une idée salace.

 

– Allez me chercher un broc et de l’eau chaude !

– Un broc ? S’étonne Cynthia qui n’a sans doute jamais entendu ce mot-là.

– Ben oui un truc pour faire des lavements, vous ne faites jamais ça ?

– Ben non !

– Je crois qu’il y a une poire à lavement dans l’armoire à pharmacie.

– Eh bien va la chercher et apporte une cuvette d’eau chaude.

 

Je fais mettre les deux nanas en position le cul bien relevé, et je leur injecte alternativement le contenu de la poire dans leur intestin. Avec un broc cela aurait plus pratique, mais que voulez-vous…

 

Je leur ai injecté chacune le contenu de douze poires. Les deux nanas se tortillent. Ça m’amuse !

 

– Attendez que je vous le dise pour libérer tout ça !

 

J’attends une dizaine de minutes. Les filles font d’impossibles grimaces en s’efforçant de se retenir d’évacuer ce liquide.

 

– C’est Cynthia qui va se libérer en premier, Na Ying, tu viens derrière elle et tu colles ta bouche contre son anus !

 

Le premier jet surprit Na Ying, ce qui sortait du cul de Cynthia n’avait pas grand-chose à voir avec de l’eau claire, c’était en fait un liquide brun accompagné de morceaux de caca. Elle en avala un peu, mais recracha les petits bouts de crotte.

 

J’en ramasse un et lui fourre dans la bouche.

 

– Non, attends !

– C’est quoi le problème ! Protestais-je en ramassant une autre crotte et en la mettant dans ma propre bouche. Si je peux le faire, tu peux le faire aussi !

– Oui je vais le faire, mais après, là je ne tiens plus !

 

Donc inversion des rôles, cette fois c’est l’eurasienne qui se vide. Cynthia n’a pas les réticences de sa camarade et ne fait aucune manière.

 

– Maintenant nettoyez un peu par terre, c’est dégueulasse… Non, non avec vos langues. Et toi Na Ying tu m’avais promis quelque chose.

 

Na Ying se met alors une crotte dans la bouche et la garde un moment en me jetant un regard de défi. Tout cela m’a profondément excitée, je suis parfois un peu salope dans mon genre.

 

– J’espère que vous avez compris maintenant que vous êtes mes esclaves. J’ai tous les droits sur vous, mais soyez rassurez je n’en abuserais pas. Maintenant j’ai envie pisser, allongez vous par terre et ouvrez bien la bouche.

 

Les deux nanas s’étalent sur le carrelage souillé des rejets des lavements, je vise leur bouche et leur pisse dessus d’abondance.

Vampire16

– Oh, Clara ! Ta pisse est délicieuse ! Commente Na Ying.

– Oui ! Renchérit Cynthia, j’en veux bien encore un peu.

– Y’en a plus, mais tu vas avoir l’honneur de me lécher la chatte et ce jusqu’à ce que je jouisse.

– Oui Clara.

– Et toi Na Ying, tu vas faire la même chose avec Sidonie.

– Je ne suis pas trop motivée ! Me fait savoir l’intéressée !

– Essaie, ça te détendra.

– Ouais, peut-être ! Admet-elle en baissant son pantalon.

 

Les filles nous ont bien fait jouir. Elle savent très bien se servir de leur langues. En suite on s’est toutes embrasées sur la boche, elles sont trop mignonnes !

 

Maintenant il faut qu’on s’organise..

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:42

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 15 – L’orgie des vampires

stamp partouz

– Faut qu’on arrose ça ! Propose Marie-France Grandvoisin de la Clitoune. Il y a du champagne ici ?

 

Quentin est parti en chercher à la cave. On trinque on est tous là : Sidonie, Helga, Thomas, Amina, sept personnes en comptant Marie-France, Quentin et moi.

 

– Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens tout excitée, ce matin, nous confie Marie-France.

– C’est le champagne ! Répond bêtement Thomas.

– Ça ne t’excite pas, toi ? Reprend Madame Grandvoisin.

– Si, si !

– C’est bien vrai, ça ! Dit-elle tout en portant ostensiblement sa main sur la braguette de l’homme.

– Maman ! S’offusque Sidonie.

 

A moins qu’elle ne fasse semblant de s’offusquer… parce qu’au point où elle en est !

 

– Ça te fais bander, quand je te touche, hein, mon cochon ?

– Forcément !

– Montre-moi ça !

 

Thomas hésite un instant, scrute l’assistance afin d’y détecter un éventuel regard désapprobateur. Mais non, les regards sont amusés, curieux ou indifférents, seule Sidonie semble ne plus savoir quoi penser.

 

Thomas sort donc sa queue de sa cachette, Marie-France s’en empare, la branlotte quelques instants et se la met dans la bouche. C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps !

 

Quentin appliquant le vieux précepte qui dit que quand il y en a pour un, il y en a pour deux, s’approche du couple et sort à son tour son engin.

 

Cela permet à notre belle mature d’alterner ses mouvements de fellation, un coup pour Thomas, un coup pour Quentin.

 

L’un des deux coquins suggère à Marie-France que ce charmant tableau serait encore plus charmant si elle se mettait à poil. Elle n’hésite pas une seconde, elle se déshabille avec un grand sourire et en tournoyant sur place, faisant ballotter ses lourds nichons aux pointes excitées.

 

– Maman, t’es vraiment une salope ! Lui balance sa fille, mais sans animosité.

– Viens donc me lécher mes tétons au lieu de dire des conneries

– Bien sûr, Maman !

 

Il fallait que Marie-France se débarrasse de sa culotte, elle l’envoie valser d’un énergique coup de pied. Helga se trouve tout étonnée de la recevoir sur la tronche. Elle la hume et est surprise par l’odeur. Il faut dire que Marie-France sans doute quelque peu troublée par tous ces événements n’avait, ce matin, pas changé de culotte. Par jeu, je lui suggère de la lécher, ce qu’elle ne fait pas, du moins pour l’instant.

 

Les deux hommes en ont profité pour se mettre nus.

 

– Allez, c’est la fête, tout le monde à poil ! Lançais-je à la cantonade en montrant l’exemple.

 

C’est comme un vent de folie sexuelle qui s’abat sur ce salon bourgeois, Et tandis que Marie-France a repris son double suçage de bites. Amina vient me flatter les fesses. Est-ce qu’elle va encore me demander des sous, je m’en fous ce n’est pas moi qui paie !

 

– C’est gratuit aujourd’hui ? Lui demandais-je par défi.

– Bien sûr que c’est gratuit.

 

Et voilà Helga qui nous rejoint et vient m’embrasser les seins, elle a toujours la culotte de Marie-France à la main.

 

C’est fou, comme le vampirisme favorise de genre de contacts.

– Elle exagère, me dit-elle de m’envoyer sa culotte sur le visage, elle n’est pas propre sa culotte, regarde.

 

Effectivement, c’est un peu jaune devant, quant à l’arrière, il y a quelques trainées marrons discrètes mais bien là. Quant à l’odeur, ben ça sent la culotte portée, quoi !

 

– Elle n’est pas désagréable, cette odeur ! Commentais-je

 

Et histoire d’en ajouter dans la provocation, je porte le bout de ma langue sur la culotte.

 

– Ça a quel goût ? demande-t-elle

– Un goût de vieille pisse, je préfère la fraiche !

– T’as goûté de la pisse ?

– Oui j’aime bien !

– J’ai jamais fait ça, tu me fera gouter, dis ?

– Mais bien sûr ma chérie !

– A moi aussi tu me feras gouter ! Intervient Amina ?

– Mais oui, on fera ça tout à l’heure, si vous êtes sages.

– Mais on va être sage ! Précise Helga, qu’est-ce tu aimerais qu’on te fasse.

– Pour l’instant continuez à me caresser.

 

Quand je vous dis que le vampirisme libère les gens de leurs tabous sexuels… même s’il y a des tabous plus tabous que d’autres…

 

Helga a jeté son dévolu sur mes seins qu’elle caresse, lèche, et en aspire les tétons. Quant à Amina elle me ramone le trou du cul d’un doigt énergique.

 

Et Sidonie, me demandez-vous ? Eh bien Sidonie, elle continue de lécher les tété de sa maman sucer pendant que cette dernière n’en peut plus de sucer des bites.

 

D’ailleurs la double pipe touche à sa fin, Marie-France souhaitant maintenant quelque chose de plus « pénétrant ».

 

Elle fait coucher Quentin sur le dos, écarte ses fesses et vient s’empaler doucement sur sa bite avant d’entamer des mouvements de montée et de descente.

 

– Qu’est-ce que c’est bon de se faire enculer ! Commente-t-elle dans un grand élan poétique.

 

Quant à Thomas, il ne sait pas quoi faire de sa bite, alors Marie-France lui demande de se coucher près de Quentin. Celui-ci croit alors que la belle mature va changer de bite, mais ses intentions étaient différentes, elle sollicite sa fille.

 

– Viens faire comme moi, tu verras, c’est trop bon.

 

Telle une zombie, Sidonie s’approche et après un nouveau coup d’œil vers les mouvements coulissant de sa maman, elle s’accroupit au-dessus de Thomas et descend doucement…

 

– Dans le cul, Sidonie, ce sera encore meilleur.

– Mais je ne l’ai jamais fait…

– Essaie !

 

Son anus est maintenant en contact avec le gland de l’homme, elle s’ouvre, descend légèrement pour faciliter la pénétration. Thomas tient sa bite dans les mains pour éviter que ça ripe, et après quelques secondes de tâtonnements, la queue la sodomise.

 

Vampires15

 

Joli spectacle que celui-ci, la mère et la fille, qui se font enculer l’une à côté de l’autre. Le salon ne tarde pas à s’emplir de râles de plaisir. Quentin n’en peut plus et lâche sa purée dans le conduit anal de Marie-France, laquelle continue son pistonnage jusqu’à sa propre jouissance, fort peu discrète. Elle se désemboite et vient nettoyer cette bite qui venait de l’enculer, et qui en avait grand besoin.

 

– Hum, c’est délicieux le jus d’une bite qui sort de mon cul !

– Maman, t’es vraiment une salope !

– Tu serais pas un peu mal placée pour me dire ça ! Je te signale que tu es en train de faire enculer !

– N’empêche !

 

Quentin s’en va alors rejoindre un fauteuil dans lequel il s’affale, épuisé, malgré le fait que ce soit Marie-France qui a fait tout le travail.

 

Quelques minutes plus tard, Thomas et Sidonie jouissait à leur tour. Cette dernière voulant épate sa mère, lui nettoie la bite en fermant les yeux et laisse couler un peu se sperme sur son joli menton

 

– Ça va, ma fille ? Lui demande sa mère.

– Oui, c’était bon, mais j’ai un peu mal au cul.

– Ma pauvre bibiche, ça va passer, viens me lécher la chatte.

– Que je te lèche la chatte ?

– Oui j’aimerais bien !

– Peut-être pas aujourd’hui…

– Allez fais-moi plaisir, viens lécher la chatte de ta maman.

– C’est fou ce que tu me demandes !.

– Eh bien soyons folles. Viens déjà m’embrasser !

 

La mère et la fille s’échangèrent alors un patin bien baveux.

 

– Ta langue sens la bite, ma fille !

– Tu ne vas pas me dire que ça te gêne !

 

Et l’instant d’après, Sidonie après s’être baissée dardait sa langue dans les chairs intimes de sa génitrice.

 

– Alors elle est comment ma chatte !

– Délicieuse, Maman !

Oh, tu m’excites de trop, je crois que je vais faire quelques gouttes de pipi !

– T’es une salope, Maman, mais pisse si tu as envie, ça ne me dérange pas… au point où j’en suis !

 

Sidonie ne tarde pas à faire joui sa mère qui nos fait un raffut pas possible, puis en femme bien élevée, elle propose à sa fille d’inverser les rôles. Y’a pas de raisons !

 

Joli spectacle, mais mes deux glues n’arrêtent pas de me tripoter tant et si bien que je retrouve par terre. Helga en profite pour venir me lécher la minouche; Amina vient à ses côtés et les voilà qui me lèchent alternativement. A un tel régime je ne tarde pas à jouir. Les deux nanas se mettent alors spontanément en soixante-neuf et se font jouir à leur tour.

 

J’ai envie de pisser, dès que les deux filles sont de nouveaux disponibles, je les emmène dans la salle de bain, les fais se mettre semi couchées, torse et visage relevés et la bouche ouverte, très près l’une de l’autre et je pisse d’abondance, remplissant le gosier de ces demoiselles, lesquelles après quelques gouttes moyennement appréciées se mettent à s’habituer et mêmes qu’elle en redemandent.

 

Je reviens au salon, Sidonie me saute au cou !

 

– Embrasse-moi, j’ai encore le goût de la chatte de ma mère dans la bouche !

 

Eh bien mes amis quelle partouze !

 

Dimanche 22 mars

 

Il est minuit passé, Aurélien et sa petite bande n’ont pas souhaité déroger à leurs habitudes et se sont laissé enfermer au cimetière du Père Lachaise afin de se livrer à leurs fantaisies érotico-gothiques.

 

François-René et Bertrand ne les ont pas suivis. Voilà une semaine qu’ils se nourrissent du sang de Na Ying. La police ne relève donc plus de meurtres par morsure.

 

Le préfet a relevé Chevrolet de ses fonctions et l’a remplacé par l’inspecteur Djibril.

 

– Toujours rien ? Demande-t-il

– Ils ont dû se calmer, où alors ils se sont blessés, mais ça ne nous dit pas où ils sont ?

– Aucune piste ?

– Rien du tout !

– Et la presse ?

– Pour l’instant ils parlent d’autre chose…

– Trouvez quelque chose, si on pouvait leur tendre un piège…

– Je vais y réfléchir.

– J’ai une idée, propose Chevrolet : on va les défier, arrangez-vous pour faire signer un communiqué de presse par deux ou trois personnalités connus, vous trouverez bien, il y a toujours des types prêts à signer n’importe quoi pour se faire remarquer. Je pense à un truc dans le genre « on n’a pas peur du vampire, on en viendra à bout… » et qui contiendra un appel à une manif dès le lendemain, sur le même thème. Ils devraient être fous de rage et réapparaître.

– Sauf que ça risque de faire couler le sang de gens innocents.

– Mon cher Djibril, pour faire une omelette, il faut casser des œufs.

 

– On se fait chier ! Rouspète François-René. C’est quoi notre vie en ce moment ? On glande, on boit le sang d’une pétasse… c’est ça la vie d’un vampire. Je voulais devenir le prince des vampires, mais j’ai aucune idée du comment de la chose et ton foutu bouquin ne le sait pas non plus.

– L’idée viendra, faut un peu de patience, c’est tout ! Temporise Bertrand.

– Au moins quand on allait mordre les gens, c’était jouissif ! Ah, ce goût de sang tiède sur la langue ! Ce regard désespéré des gens qu’on mordait… Tiens rien que d’y penser, ça me fout la trique ! Pendant que les autres ne sont pas là, je me ferais un bien une ou deux petites morsures, tu viens ?

– On fait juste ça cette nuit, alors ?

– Mais oui !

 

Le temps s’était mis à la pluie, et quand on est chauve-souris on a pas besoin de parapluie. Au bout de vingt minutes désespérant de trouver une fenêtre ouverte, ils retournèrent chez Aurélien.

 

– Tant pis, c’est peut-être un mal pour un bien, à force de multiplier les cadavres, les flics finiront pas nous choper. Déjà boulevard Saint-Germain on a eu de la chance de s’en sortir, s’ils nous avait mieux maîtrisés, par exemple avec un filet métallique, on était cuits…

 

Lundi 23 mars

 

Un article sous forme d’appel à la mobilisation paraît dans la presse, et porte la signature de quelques personnalités connues habituées à signer quasiment n’importe quoi, et précise qu’une manifestation sera organisée le lendemain entre Bastille et République.

 

Mardi 24 mars

 

La manifestation est un échec, ne rassemblant même pas 300 personnes et se dispersant bien avant d’atteindre sa destination. Mais les journalistes étaient là, les photographes et les caméras de télévision aussi.

 

L’évènement fut relayé par les médias, les images évitèrent de montrer l’échec de la mobilisation et se concentrèrent sur les banderoles et les panneaux « Le vampire ne passera pas » ou encore « Nous n’avons pas peur ». On interviewa un quidam, en fait un intermittent du spectacle qui avait bien appris sa réplique qui déclara doctement : »Cet attardé mental qui doit souffrir de troubles affectifs est vraiment trop minable pour prétendre terroriser les parisiens. »

 

Parallèlement la préfecture de police, demandait à tous les Parisiens de maintenir autant que faire ce peux, leur fenêtres fermées.

 

Mercredi 25 mars

 

Ce n’est que le lendemain que François-René prit connaissance de la presse déchaînée. Il devint pâle comme un suaire, mais attendit d’être seul avec Bertrand pour laisser éclater sa colère.

 

– Attardé mental ? Minable ? Je vais leur montrer si je suis un minable.

 

La provocation avait fonctionné à fond, et dès la tombée de la nuit, nos deux idiots s’en allèrent rechercher de nouvelles victimes. La recommandation préfectorale n’avait pas été massivement suivie. Que voulez-vous, il y a toujours des gens qui prétendent que quand on veut les protéger, on atteint leur liberté. Et on déplora trois nouvelles victimes cette nuit-là.

 

Jeudi 26 mars

 

– La provocation a fonctionné ! Jubila le préfet de police quand l’inspecteur Djibril le mit au courant des derniers événements.

– Oui, mais on n’a toujours pas de piste.

– Ça viendra, il vont forcément commettre une erreur.

– Ça risque d’être long, si on pouvait gagner du temps…

– Un piège, il faut leur tendre un piège, les pièges, il n’y a rien de mieux, donnez-moi une idée !

– Pourquoi ne pas les attirer dans un appartement fenêtre ouverte où on les attendraient.

– Vous rêvez mon vieux, il y 1 300 000 appartements à Paris. Même si seulement 1% de la population passe outre aux recommandations de fermetures des fenêtres, ça nous fait 13 000 appartements visitables.

– On pourrait demander au ministre de l’Intérieur de pondre un décret flanquant une amende salée à tous ceux qui ne ferment pas leur fenêtre.

– Hum !

 

Bref faute de mieux, on fit tournoyer en permanence deux hélicoptères de la police au-dessus de Paris, chargés de détecter d’éventuels monte-en l’air

 

Lundi 20 avril

 

Le bilan s’alourdissait chaque jour, on en était maintenant à 75 victimes depuis que les vampires avaient repris leur activité.

 

De moins en moins de gens laissaient leur fenêtres ouvertes, mais les vampires en trouvaient toujours, et quand cela devenait vraiment compliqué, que firent nos apprentis Dracula, ils allèrent chercher leur victimes en banlieue.

 

Le préfet de police et le directeur de la DCPJ ne savent plus à quel saint se vouer, Djibril a été révoqué à son tour et remplacé par un obscur fonctionnaire parfaitement conscient de devenir un fusible pouvant sauter d’un moment à l’autre.

 

Un tour de table est organisé au ministère de l’intérieur.

 

– Mesdames, messieurs, nous sommes en train de nous faire ridiculiser par deux fous furieux, ça ne peut plus durer. Je triple aujourd’hui les effectifs des fonctionnaires travaillant sur cette affaire. Nous allons faire un brainstorming, on est peut-être passé à côté de quelque chose, alors dites-nous tout ce qui vous a paru bizarre dans cette affaire, même si ça vous paraît idiot.

– Dans aucune scène de crime, nous n’avons relevé aucune fibre vestimentaire, c’est tout de même bizarre, ces mecs ne se baladent pas tout nus sur les toits, tout de même ! Dit quelqu’un.

– C’est parce qu’ils ont des combinaisons en latex, le latex ça n’a pas de fibre.! Rétorqua un gros malin, balayant ainsi l’examen d’une piste possible mais tellement extraordinaire..

– Bon, repris le ministre, est-ce qu’on a cherché du côté des autres suspects.

– On a retrouvé un corps dans la Loire qui pourrait être celui de David Rollet, c’est tout nouveau, ça date de ce matin.

– Et les autres ?

– Thomas Walkoviak : dans la nature, aucune piste, les gens à qui il téléphonait n’ont plus de nouvelles, sa famille non plus. Idem pour la fille Grandvoisin.

– Sa mère a déménagé il y a un mois ! Déclara quelqu’un.

– Et il y aurait un rapport avec l’affaire.

– A priori, non, mais d’après le capitaine de gendarmerie Blanchard, elle supportait très mal d’être regardé comme la mère d’une criminelle.

– Et on est allé voir à sa nouvelle adresse s’il n’y avait rien d’anormal.

– On l’aurait su ! La femme de ménage de Marie-France Grandvoisin sert d’indic au capitaine Blanchard, et elle a suivi sa patronne.

– Ça ne répond pas à la question, j’ai demandé si on était allé été voir !

– Ben non !

– On ne néglige rien ! Demandez à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour.

 

Mardi 21 avril

 

Il est onze heures du matin, et c’est une belle journée ensoleillée, tant mieux pour les humains, Mais nous les vampires, nous sommes des créatures de la nuit, je peux m’accommoder de la lumière du jour mais je préfère éviter, quant à Sidonie et aux garçons, ils supportent encore moins, alors, transformés en chauve-souris, nous roupillons tous les quatre dans un comble calfeutré.

 

Deux gendarmes sonnent à l’entrée du Clos Pinette. Le bruit me réveille, je me précipite dans le débarras contiguë où un petit vasistas donne à voir à l’extérieur. Je veille au grain, en principe aussi bien Marie-France, qu’Helga et Amina sont sous mon emprise quand je le désire, mais on ne sait jamais.

 

– Bonjour madame ! Gendarmerie nationale, nous voudrions nous entretenir avec la propriétaire de ces lieux. Récite le brigadier tout en matant dans le décolleté d’Helga.

– Madame Lonsec est vieille et fatiguée et elle se repose, je peux peut-être vous renseigner ?

– Madame Lonsec ? Ce n’est pas le nom qu’on m’a donné !

– On vous aura mal renseigné.

– On m’avais parlé d’une madame Grandvoisin de la Clitoune…

– C’est la future propriétaire !

– Et elle n’est pas là ?

– Si !

– Je peux entrer, alors ?

 

Helga conduit le brigadier et son acolyte au salon dans lequel Marie-France regarde une série télévisée.

 

– Excusez pour le dérangement, c’est par rapport à l’affaire des vampires parisiens…

– Et qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?

– Vous avez à voir que ce vampire a pour nom François-René Couillard et que celui-ci était comme ainsi dire en contact avec mademoiselle votre fille, laquelle est soupçonnée d’avoir participé à une tuerie en bande organisée à la station-service de Castelrouston.

– Et alors ?

– Et alors, nous voudrions nous assurer que vous n’avez aucune nouvelle directement ou indirectement de mademoiselle votre fille.

– Non, je n’ai pas de nouvelles, et j’en ai fait mon deuil, mais dites-moi brigadier vous portez remarquablement l’uniforme.

– Madame, je suis en service.

– Certes, mais si vous aviez la bonté d’envoyer votre collègue dans le jardin, je pourrais vous montrer des choses qui pourrait vous intéresser ! Répondit-elle en se pelotant les seins par-dessus sa petite robe.

– Madame, je vous demande de modérer vos ardeurs.

– Vous n’avez pas d’ordre à me donner, je suis chez moi et je me comporte comme je le veux.

 

Rouge come une tomate, le brigadier sort un papelard de sa poche.

 

– Vu l’importance de l’affaire et ses répercutions nationales, monsieur le juge d’instruction a délivré un mandat de perquisition. Je vous rassure, on ne va pas fouiller, enfin presque pas, on veut juste faire le tour du propriétaire et interroger la domesticité.

– Ah, vous voulez voir ma chambre ? J’ai un lit très confortable.

– Je ne veux pas voir votre chambre, je veux voir toutes les pièces.

– Soit ! Amina conduit ses messieurs là où ils ont envie d’aller.

– Vous ne venez pas avec nous ?

– Non puisque je ne vous intéresse pas, mais vous ne savez pas ce que vous perdez.

 

Le brigadier accomplit sa mission sans zèle, n’en voyant vraiment pas l’intérêt, il fait ouvrir des portes, scrute l’intérieur des pièces, les fait refermer.

 

– C’est quoi ici ?

– Des chiottes !

– Ouvrez !

– Pourquoi ? Vous voulez pisser ?

– S’il vous plait ?

 

Le brigadier demanda ensuite à Amina de l’accompagner à la cuisine.

 

– Asseyez-vous, la question que je dois vous poser est la suivante : Madame Grandvoisin a-t-elle fait des allusions à sa fille Sidonie qui laisserait à penser que celle-ci se trouve toujours en vie quelque part.

– Non !

– Développez votre réponse, je vous prie !

– Y’a rien à développer, j’ai quand même le droit de répondre par oui ou par non.

– Dans ce cas je vais vous faire signer une déposition.

– Si ça vous chante.

– Merci, je reste là, demandez à l’autre domestique de venir me rejoindre afin que je l’interroge à son tour.

– Helga ?

– Je ne sais pas son nom, je parlais de la personne qui m’a fait entrer…

 

– Mademoiselle Helga… commence le brigadier en lui posant la même question que celle posée à Amina.

– Je vous arrête de suite, je ne suis pas au service de Madame Grandvoisin, mais au service de Madame Lonsec, et Madame Grandvoisin ne me fait pas de confidences.

– Vous auriez pu surprendre des conversations…

– Il y a longtemps que je ne surprends plus grand-chose !

– Bien, je vais vous demandez de signer une déclaration.

– Une déclaration de quoi puisque je ne vous ai rien dit !

– Une déclaration par laquelle vous déclarez n’avoir rien à dire !

– Super !

 

Le brigadier rejoignit le salon.

 

– Bon, nous allons vous laisser, nous n’avons rien repéré de suspect de quoi que ce soit et nous allons en référer à notre hiérarchie.

– Vous êtes sûr que vous ne voulez pas voir mes nichons !

– Madame, je suis un homme marié et fidèle…

– Mais oui, c’est ça !

 

En sortant le sous-brigadier apostropha son chef.

 

– Chef vous avez oublié de faire signer la déposition de la dame.

– Elle a réussi à me troubler cette pute, retournes-y sinon on va se faire engueuler.

 

En rentrant à la gendarmerie, le brigadier rédigea un bref rapport.

 

« Accompagné du sous-brigadier Poupart, nous nous sommes rendus chez la Dame Grandvoisin de la Clitoune, future propriétaire du Clos Pinette, celle-ci nous a confirmé n’avoir aucune nouvelles directes ou indirectes de sa fille, mais a fait preuve d’une attitude nymphomaniaque choquante et déplacée. Les domestiques ont corroboré les dires de l’intéressée et la visite des lieux s’est avérée infructueuse. »

 

Ouf ! Tout s’est bien passé, mais si la maréchaussée vient fouiner ici, ça peut devenir préoccupant. Faudrait pas qu’ils reviennent… Il va falloir qu’on se bouge. Je retourne dormir, mais dès la tombée de la nuit, je convoque un « conseil de guerre »

 

On est là tous les sept dans le salon.

 

– Bon, pas de grands discours, on est des vampires ou des pré-vampires. Ce qu’on veut c’est vivre peinards sans qu’on vienne nous emmerder. Or, François-René nous fait un tort considérable. D’abord parce que les flics ne savent pas où donner de la tête et cherche des pistes partout, ensuite parce que s’il se faisait prendre les autorités se rendraient compte que les vampires existent vraiment et là je ne vous dis pas les conséquences. Donc le problème François-René, c’est moi qui vais le régler et définitivement….

– Tu ne vas pas le tuer ! Proteste Sidonie.

– Comme si j’allais avoir des scrupules, il a tué au moins cent personnes cet abruti, maintenant ça va être son tour.

– Tu l’as déjà tué une fois…

– Oui, je n’ai jamais compris comment il a pu ressusciter, mais cette fois il ne ressuscitera pas ! Tu viens avec moi ?

– Je suis obligée ?

– Non, mais ce serait bien !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:36

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 14 – La chambrette d’Amina

Batgirl

Vendredi 20 mars

 

Il est une heure du matin quand je pénètre dans la petite chambrette où on a logé Amina.

 

Au départ je voulais profiter de son sommeil pour lui prodiguer une vampirisation provisoire, mais mademoiselle ne dort pas.

 

– Qu’est-ce que vous voulez ? Demande-t-elle, peu rassurée

– Rien, je regardais si tout allait bien !

– Je n’arrive pas à dormir, mais sinon, ça va ! Je vous remercie.

 

Je la regarde, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’observer des femmes à la peau noire, faut dire qu’au 19ème siècle ça ne courrait pas les rues.

 

Je la trouve belle et j’ai une envie irrésistible de la caresser. Je pourrais bien sûr prendre possession de son esprit, mais je préfère faire sans, d’abord parce que ça m’amuse et ensuite parce que les relations de confiance sont quand même plus simples que les contraintes.

 

– Je peux rester un moment ?

– Ça ne me dérange pas. Mais pour quoi faire ?

– Je te trouve très belle !

– T’es gouine ?

– J’aime tout le monde, les hommes, les femmes… Et toi ?

– Moi ? Pourquoi tu veux savoir ça ?

– Parce que j’ai envie de te caresser !

– T’es marrante, toi !

 

J’approche ma main de son bras

 

– Je peux ?

– Et si je dis non ?

– Ce serait tant pis pour moi, je te laisserai essayer de dormir. Alors je peux ?

– Juste le bras !

 

Sa peau est d’une douceur, on dirait du satin, je ne vais pas me contenter de son bras, c’est mal me connaître.

 

Elle relève son bras comme pour s’étirer me dévoilant son aisselle rasée. Qu’est-ce qu’elles ont toutes à se raser les aisselles et une partie de la foufoune. Si c’est ça le progrès j’ai du mal à suivre ! Toujours est-il que cette aisselle m’attire, j’y porte mes lèvres.

 

– Mais qu’est-ce que tu fabriques ?

– Ben tu vois, je te fais un bisou sous le bras !

– T’as pas peur, toi, ça doit sentir la sueur !

– J’aime bien les odeurs naturelles.

– Ah ?

– Tu me montres tes seins ?

– En quel honneur ?

– Ça me ferait plaisir !

– Si tu me donnes un peu de sous, je te montre mes nichons et tu pourras me faire des trucs.

 

Alors là, je suis sur le cul !

 

– T’es un peu pute, alors ?

– C’est des mots tout ça !

– Tu veux combien ?

– Tu me donneras ce que tu voudras.

– Alors d’accord ! Mais je n’ai pas d’argent sur moi….

– Je te fais confiance.

 

Je ne sais pas comment on fait, je n’ai pas encore eu l’occasion de me servir d’argent depuis mon retour à la vie et n’ai aucune idée des tarifs… mais chaque chose en son temps…

 

L’amour tarifé à cet avantage que l’acte ne s’encombre d’aucune arrière-pensée. Il suffit de demander à la personne que l’on paie si elle est d’accord pour ceci ou pour cela, si oui on fait, sinon tant pis. Mais cela n’enlève rien au grand respect que j’ai pour les putains, d’ailleurs je le fus moi-même et n’en garde pas mauvais souvenirs.

 

Amina se déshabille spontanément ce qui me permet d’admirer son corps et ses formes. Elle a un de ses culs… une merveille !

 

Et d’ailleurs c’est par cet endroit que je vais commencer, je fais mettre la fille en levrette, cul cambré et cuisses écartées et je viens humer son trou du cul avant d’y introduire la langue. Ça la fait rire, elle n’est pas triste la fille, c’est plutôt bon signe.

 

J’introduis un doigt préalablement mouillée et je ramone en cadence. Du coup elle remue du popotin, sans que je puisse savoir si elle s’amuse ou si elle veut m’en foutre plein la vue. Remarquez, ce n’est pas incompatible.

 

– Si t’as un gode, je veux bien que tu me le mettes ! Me dit-elle.

– Un quoi ?

– Un gode !

– J’en ai pas ! Répondis-je tout en continuant à lui pilonner le rectum.

 

En fait je ne sais pas de quoi elle voulait parler, ce doit être un truc que je connais sous un autre nom. Décidément même pour la baise, on a des difficultés à se comprendre quand on a roupillé pendant deux siècles !

 

– Si tu veux me tapoter les fesses, ne te gêne pas, mais pas trop fort, quand même !

 

Voilà qui me paraît une excellente idée. Je lui fous des claques sur les fesses, ça a l’air de la ravir.

 

– Oh, oui, oui tape-moi, j’ai été très vilaine.

– Tiens, salope, ça t’apprendras à faire la pute !

– Je ne peux pas m’en empêcher ! Oh, mes pauvres fesses !

 

Je dois me contrôler car à ce petit jeu là j’ai parfois tendance à me laisser aller.

 

Et voilà que tout d’un coup, sans crier gare, elle se retourne, me fait face et cherche mes lèvres.

 

Elle fait vraiment ce qu’elle veut, c’est pas possible, ça ! C’est qui la cliente ?

 

N’empêche que j’accepte son baiser et qu’on se fricote le museau durant un joli moment.

 

On se caresse, on se tripote, on se lèche les seins et ce qui devait arriver arriva, on se retrouve tête-bêche (en soixante-neuf, comme dirait Sidonie)

Clara V14

Je découvre son joli minou tout rose à l’intérieur, tout rose et tout mouillé. Je lèche tandis que je me fais lécher, c’est génial, j’adore cette position qui donne l’impression de se lécher soi-même. Je profite de la position pour lui introduire de nouveau un doigt dans son gentil trou du cul

 

Le plaisir monte inexorablement, on est tellement synchronisé qu’on est bien parties pour jouir en même temps. En fait pas tout à fait, Amina part la première, ce qui lui fait relâcher son étreinte pendant un très court instant, puis elle repart de plus belle me faisant grimper aux rideaux à mon tour.

 

– Ben, toi alors ! Me dit-elle

– Eh, oui, j’ai un peu d’expérience, mais ce que tu m’a fait ce n’était pas mal non plus.!

 

Et on s’est embrassées de nouveau très tendrement.

 

Bon, maintenant, autre paire de manches. Je m’en veux de ce que je vais faire à cette charmante personne, mais d’un côté, ça ne va pas la tuer, et d’un autre, je ne peux pas me permettre de la laisser hors de notre contrôle.

 

– Tu crois aux vampires ?

– Les vampires comme Dracula, je ne sais pas mais chez nous en Afrique il y a les Asanbosam, ils vivent dans la forêt, ils ont des grandes dents et des machins pour s’accrocher aux branches des arbres la tête en bas. Ils sautent sur les gens et leur sucent le sang.

– Et si je te disais que je suis un vampire ?

– Je ne te crois pas !

– Regarde mes dents !

– Oh là là, j’ai peur ! Se gaussa Amina

– Vous faites quoi en Afrique pour vous protéger des vampires.

– On a des sorcières, elles sont très fortes. Certaines sorcières sont des vampires qui sont redevenues normales grâce à d’autres sorcières.

– Ben moi, je suis aussi sorcière.

– Sorcière et vampire ?

– Je vais t’expliquer, il y a deux sortes de vampires, il y a les vampires ordinaires, comme moi qui ne sont pas malfaisants et il y a les vampires malfaisants.. Quand on mord quelqu’un pour le transformer en vampire on ne sait pas comment il va se comporter. Alors je vais te raconter mon histoire : Je dormais tranquillement depuis deux siècles dans un sous-sol de la chapelle de Sainte-Trazibulle, François-René et Sidonie m’ont découvert, je suis revenue à la vie, j’avais soif je les ai vampirisés.

– Sidonie est devenue vampire ?

– Oui, on a essayé de gérer tout ça ensemble, puis François-René est devenu un vampire malfaisant…

– Je sais, j’ai lu les journaux, mais je ne savais pas que c’était un vrai vampire…

– Sidonie n’est pas malfaisante, elle est comme moi et comme les deux garçons que tu as vus en arrivant. Seulement il y a un problème, nous avons besoin de sang. Et comme nous ne souhaitons pas mordre tout le monde, on fait autrement.

 

Je lui laisse assimiler tout ça avant de reprendre.

 

– Il existe une façon spéciale de mordre, avec cette méthode on ne fait ni des cadavres, ni des vampires mais des fiancées de vampires. La personne mordue va nous offrir une réserve de sang pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

– Et après, elle meurt ?

– Pas du tout, elle devient un vrai vampire.

– C’est ça que tu voudrais me faire ?

– Oui !

– Non, mais ça va pas non ?

– Je ne te prends pas en traitre, j’aurais pu te faire ça pendant ton sommeil, mais je préfère avoir ton assentiment.

– C’est quoi les avantages ?

– L’avantage, c’est que tu que quand tu deviendras une vraie vampire tu seras immortelle. Et puis la vie de vampire n’est pas triste, on aime s’amuser, on aime le sexe, on n’a pas de tabou.

– Et les inconvénients ?

– Il y en a pas, tu peux te nourrir normalement sans avoir besoin de sang, tu peux supporter la lumière du soleil.

 

Je me garde bien de lui dire que cette situation la mettra en état de dépendance psychologique vis-à-vis de moi et des autres vampires. Je ne suis pas folle non plus !

 

– Les autres, ici c’est tous des vampires ?

– Non il n’y a que moi, Sidonie et les deux garçons. Helga est une fiancée du vampire et Marie-France aussi depuis cet après-midi.

– La patronne s’est laissé mordre ?

– Ben oui, et tu vois : elle a eu une petite crise après, mais après tout s’est bien passée, d’ailleurs si j’ai bien compris, elle t’as récupérée après t’avoir chassée.

– Oui, c’est quelqu’un de gentil.! Et la proprio ?

– On la laisse tranquille, je ne pense pas qu’elle supporterait une morsure. Alors je te mords ?

– Si je refuse, tu le feras quand même ?

– C’est pour notre sécurité et la tienne.

 

Elle hésite ! Le seul risque c’est qu’elle foute le camp, mais je peux empêcher ça en prenant possession de son esprit, c’est fatigant tout ça mais ça fonctionne.

 

– Je te laisse réfléchir cinq minutes, je vais te chercher de l’argent pour le câlin.

– Y’a pas le feu !. Euh, si tu me mords et que je deviens comme tu dis une fiancée de vampire, on peut revenir en arrière ?

– C’est probablement possible, mais je ne sais pas faire.

– Mais tu pourrais chercher comment faire ?

 

Elle est chiante !

 

– Ben oui, faut qu’on s’organise un peu, il doit y avoir d’autres vampires quelque part, il suffit de les trouver et qu’ils ne soient pas malfaisants. Dans ce cas on échangera des informations, des expériences…

– Ça va me faire mal ?

– Je suis très douce !

– Vas-y !

 

Je ne suis pas mécontente de moi, je l’ai mordu la faisant tomber doucement dans l’inconscience.

 

Je tombe sur Sidonie :

 

– Dis-moi : c’est quoi un gode ?

– Tu ne sais pas ce que c’est ? Répond-elle en éclatant de rire.

– Je ne connais pas le mot !

– Ben c’est comme une bite, sauf que c’est en plastique…

– En quoi ?

– Ou alors en bois, en plâtre…

– Ben oui « gode » pour « godemichet », je suis bête parfois ! Sinon, j’ai besoin d’argent.!

– Faut demander à ma mère !

– Tu peux t’en charger ?

– Tu veux combien ?

– Je ne sais pas, j’ai voulu coucher avec Amina, elle m’a demandé de l’argent, je ne connais pas les tarifs !

– Quoi ? Je rêve !

– Non, non !

– J’en sais rien des tarifs, je vais me renseigner auprès des garçons, mais je n’en reviens pas… Amina qui fais la pute, décidemment on va de surprise en surprise. Fais-la patienter.

– Les godes on trouve ça où ?

– Dans des sex-shop… oui je sais j’ai encore plein de trucs à t’expliquer… Si tu veux je vais m’en occuper, mais ça ne va pas être évident, les garçons ne peuvent pas sortir le jour, et je ne me vois demander ça à Helga… Oh mais j’y pense, ma mère en a un dans ses affaires, quand elle va retourner à la maison pour récupérer des affaires, je lui dirais de le prendre.

– Tu savais donc que ta mère était coquine ?

– Mais pas du tout ! Un jour j’ai vu le machin qui trainait, elle m’a dit qu’elle avait gagné ça après avoir joué à un jeu idiot sur Internet.

– C’est quoi Internet ?

– Oh là là, toutes ces questions…

 

A 8 heures du matin, Helga apporte le petit déjeuner de Madame Lonsec dans sa chambre. Je l’accompagne avec Sidonie, ça va être une autre paire de manches.

 

– Qui sont ces gens ?

– Nous sommes l’agence immobilière ! Répond Sidonie.

– Foutez-moi la paix, je n’ai rien à vendre.

 

Je fournis un gros effort de possession. Pas si facile, la mémère donne l’impression de penser à trente-six choses à la fois, le goût de son jus d’orange, le souvenir diffus d’un rêve de cette nuit, des évocations religieuses… Quel bordel là-dedans !

 

– Madame Lonsec, quand vous allez disparaître, qui va hériter de vos biens.? Commençais-je.

– Je n’en sais rien, je n’ai pas fait de testament et j’me fous, le notaire se débrouillera, je dois avoir des petits cousins qui trainent quelque part…

– Autrement dit, vos cousins n’auront pas grand-chose et la majeure partie de votre héritage ira à l’état, c’est ça que vous voulez : enrichir l’état ? Continue Sidonie.

– Bien sûr que non !

– Pourquoi ne pas vendre ?

– Vendre ? Et j’irais où, moi, vous n’allez quand même pas me dire d’aller dans une maison de retraite ?

– Mais pas du tout, on peut vous proposer une formule, vous vendez, et vous conservez l’usufruit de la propriété, ainsi que vos domestiques, l’occupation des lieux sera simplement partagée.

– Et c’est quoi l’avantage !

– Vous ne serez plus propriétaire foncier, à la place vous aurez de l’argent.

– Je n’ai pas besoin d’argent !

– Vous le donnerez au pauvres…

– Je n’aime pas les pauvres !

– Ou alors, je ne sais pas, moi, une fondation qui aide les jeunes artistes.

– Je n’aime pas les jeunes artistes.

– Aux curés alors ?

– Oui mais pas n’importe lesquels…

– Vous pourrez choisir.

– Hum, ça vous paraît une bonne idée, vous ?

– Excellente !

– Alors d’accord.

– Nous avons déjà une acheteuse, elle est en bas, elle attendait votre réponse.

– J’ai pas besoin de la voir, dites-lui que c’est d’accord.

– Il faut quand même que vous vous entendiez pour le prix ! Et puis il y a les papiers…

– Je ne m’occupe pas de la paperasse, c’est Quentin qui va s’en charger. Quant au prix, le notaire n’a qu’à passer faire une estimation.

 

Et voilà le travail, on laisse mémère finir ces tartines et on redescend.

 

– On pourra signer quand ? Demandais-je à Sidonie.

– Pas avant deux mois !

 

Elle m’explique : Ce siècle est un monde de fou, deux mois pour vendre une baraque, non mais de qui se moque-t-on ? Des papelards à ne plus savoir quoi en faire, des abrutis qui doivent venir faire un rapport préalable pour signaler s’il y a du plomb, des termites ! Par contre les rats dans les caves, il s’en foutent !

 

– Et si vieille meure avant ?

– L’achat reste possible, mais ce sera plus long et plus compliqué.

.

J’indique à Marie-France que l’affaire est théoriquement conclue, elle est ravie. Dans la foulée j’explique à Quentin que c’est lui qui va se farcir les papiers et les procédures, je pensais qu’il en serait contrarié, même pas, il me répond que tout est bien rangé et que ce ne sera pas difficile.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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