Léna Van Eyck

Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:26

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 3 – Du sexe dans la crypte

Clara v

– Si quelqu’un se coucher dans le cercueil, moi je préfère dormir à même le sol ! Déclarais-je.

 

Pas envie qu’ils m’y enferment !

 

– S’il vous prenait l’envie saugrenue de vous débarrasser de moi, autant vous prévenir que l’idée n’est pas bonne. Vous ne connaissez rien au monde des vampires et vous allez avoir besoin de moi pour vous débrouiller. Il se trouve que moi aussi j’ai besoin de vous parce que je comprends pas grand-chose à cette époque. Alors c’est donnant-donnant. D’accord.?

 

Ils acquiescent sans que je puisse dire s’ils sont sincères ou non.

 

Sinon, j’ai l’entrejambe qui frétille.

 

– J’ai oublié de vous dire quand on plus faim, on est parfois très excité, c’est une réaction normale, on peut faire avec en attendant que sa passe, mais c’est tellement mieux si on assume !

 

Les yeux de Sidonie deviennent très expressifs, elle recommencerait bien le trip de tout à l’heure mais n’ose sans doute pas devant son boutonneux de copain ! Je vais donc m’occuper du copain… dans un premier temps.

 

Mais avant faut que je me renseigne sur quelque chose.

 

– C’est quoi « des capotes » ?

– Pourquoi cette question ?

– Ben tout à l’heure, j’ai sucé ton copain et quand j’ai voulu qu’il m’encule, il a refusé parce que j’avais pas de capotes, j’ai rien compris.

– Heins ? T’as sucé François René ?

– Ben oui, elle m’a pratiquement violé ! Intervient l’intéressé !

– Je rêve ! Et bien sûr tu t’es laissé faire ? S’énerve Sidonie.

– Puisque je te dis qu’elle m’a pratiquement violé !

– E tu t’es laissé faire ?

– Alors c’est quoi des capotes ? Redemandais-je, coupant court à leur chamaillerie

 

Sidonie m’a expliqué.

 

– Mais les vampires n’attrapent de maladies, voyons ! Puisque nous sommes immortels. Dis-moi Sidonie, je trouve que tu as l’œil lubrique !

– J’ai l’œil lubrique, moi ?

– Mais oui, viens donc m’embrasser, tu en meurs d’envie.

 

On se roule une galoche bien baveuse devant le boutonneux qui fait semblant d’être choqué, alors que sa braguette affirme le contraire.

 

– Je ne savais pas t’étais goudou ! Grommelle-t-il

– Et alors, je fais ce que je veux, et d’abord je ne suis pas goudou.

– Déshabille-toi ! Dis-je au garçon tu seras plus à l’aise pour nous regarder, et peut-être même qu’on t’autorisera à nous rejoindre.

– Non, mais on est tombé où là ? Fait-il mine de se désespérer.

 

On le laisse grogner, et Sidonie et moi nous nous sommes débarrassées de nos vêtements, nous sommes face à face et nous nous caressons mutuellement la poitrine avec volupté. Elle ne tarde pas à me lécher les tétons, j’étais loin de penser qu’elle évoluerait aussi rapidement.

 

– On devrait l’entreprendre à deux ! Proposais-je à Sidonie, en chuchotant, sinon il va nous emmerder.

– Non, je préfère rester avec toi.

– Force-toi un peu.

– Je n’ai vraiment pas envie !

– Tu as déjà fait des choses avec lui ?

– Non, lui il voudrait bien, mais pour moi c’est juste un bon copain, rien de plus.

 

C’est compliqué les humains !

 

– Tu vas juste rester à côté de moi, sans y toucher, c’est moi qui va faire tout le boulot, ça marche comme ça !

– Ben… ouais

 

J’avance vers lui en faisant ballotter mes gros nichons. Il me fait des yeux de poisson mort d’amour.

 

– Allez, déshabille-toi ! L’invectivais-je

– Vous êtes une sorcière !

– C’est pas grave, ça !

– Une sorcière lubrique !

 

Je lui met la main au paquet, c’est tout dur-là dedans. Il hésite un moment ou plutôt il fait semblant d’hésiter, puis obtempère.

 

Je ne perds pas une minute et introduit sa bite dans ma bouche. Déjà il se pâme de plaisir. Sidonie est à côté de moi mais ne fais aucun geste. Manifestement il espère qu’elle va participer.

 

ClaraV 03

Je continue mon travail de suceuse de bite en variant les positions de ma bouche et de ma langue, puis saisie d’une impulsion subite, je mouille un doigt que je lui introduis subrepticement

 

– Mais ça va pas, non ? Proteste le garçon.

– Tais-toi, je sais ce que je fais, tous les hommes adorent ça !

 

Il avait envie de nous dire quelque chose depuis quelques minutes, Cette fois il se lance.

 

– Si vous me suciez à deux ?

 

Je croise le regard de Sidonie qui ne sais que faire.

 

– C’est demandé si gentiment, tu ne peux pas refuser !

 

Elle esquisse un geste de dénégation.

 

– Juste un peu ! Insistais-je. Ça ne va pas te tuer !

 

Je lui tends la bite de son copain. Sidonie ferme les yeux, souffle un bon coup, ouvre la bouche, et hop c’est parti. On se passe et on se repasse la bite, chacune son tour, on lèche la verge de concert, un vrai ballet de langues. Je sais gré à Sidonie de s’être lancé, mais je comprendrais parfaitement qu’elle ne souhaite pas que la chose dure trop longtemps.

 

Et puis, j’ai vraiment envie de me faire enculer !

 

Je me mets en levrette et invite le garçon à venir me pénétrer le derrière de son dard bandé comme un arc.

 

Il n’hésite pas, il s’approche, ça rentre tout seul et c’est trop bon. Et pendant qu’il me bourre je fais signe à Sidonie d’approcher sa chatte de mon visage afin que la lui lèche. L’autre me pilonne comme s’il était à l’exercice, me déclenchant des ondes de plaisir de plus en plus rapprochées, de plus en plus intense.

 

J’ai joui, et un vampire qui jouit ça fait du bruit.

 

Sans doute affolé par le vacarme, François-René est sorti précipitamment de mon cul et m’a déchargé sur mes jolies petites fesses. Je lui ai ensuite nettoyé la bite comme il se doit.

 

J’entraine Sidonie dans le coin, pour lui faire un câlin.

 

– T’as été très bien ! Bravo !

– C’était bien pour te faire plaisir.

– T’avais déjà sucé des bites ?

– Pas souvent, mais pas la sienne en tous cas.

 

– On a oublié de téléphoner aux parents, dit François-René après qu’il eut récupéré.

 

Il sort un truc de sa poche qui ressemble à un miroir de poche et qui fait de la lumière, décidément c’est le siècle des lumières ! Mais ce ne doit pas être un miroir. Il me semble que Sidonie avait aussi un objet similaire. Il tapote dessus.

 

– Y’a pas de réseau !

– Pas étonnant, répond la fille, t’as vu où on est ?

– Faut téléphoner d’en haut, tu viens ?

– Non, ce n’est pas une bonne idée. On a tué des gens…

– Pas moi… Proteste le jeune homme.

– Peut-être mais t’es complice et t’as laissé des empreintes sur le distributeur automatique, à mon avis on ne risque pas grand-chose, mais on ne sait jamais, tu sais, les gendarmes sont malins, avec le téléphone, on peut nous tracer.

– Alors ?

– Alors on casse nos téléphones.

– Mais les parents ?

– On trouvera un moyen, un cybercafé peut-être ?

– Un cybercafé où ça ?

– A Poitiers.

– Et on y va comment à Poitiers ?

– Ben en car ! Ça existe les autocars.

 

Il est bien évident que je n’ai strictement rien compris à ce dialogue de fous furieux. On a essayé de m’expliquer, je ne suis pas certaine d’avoir tout compris.

 

Evidemment la première voiture qui s’arrêta à la station-service constata le massacre et prévint la gendarmerie. On réveilla le capitaine Blanchard qui de très mauvais poil se déplaça sur les lieux.

 

– Ça m’a tout l’air d’un meurtre rituel, genre secte satanique. Effectuez les relevés habituels, on fera établir des tests d’ADN sur les prélèvements autour des morsures. Puis faites emporter les cadavres à la morgue.

 

Dimanche 2 mars

 

Le matin a toujours été propice aux idées lumineuses. Et Sidonie essaie de m’expliquer la sienne :

 

– Puisqu’il nous faut du sang, au lieu d’aller mordre les gens, pourquoi ne pas aller en piquer dans une banque de sang à l’hôpital ou en clinique ?

– C’est une bonne idée. Répond le freluquet, mais concrètement ?

– Concrètement faut aller à Poitiers, et pour le reste faut demander à Clara.

– J’aimerais bien comprendre déjà !

 

On m’explique, cette fois je pense avoir compris, ce n’était pas si compliqué. Ils stockent donc du sang en cave comme les taverniers entreposent du pinard. Ça me paraît intéressant, ça évitera surtout de terroriser la population. Cela dit je me demande si ça va complètement remplacer le plaisir de mordre dans la chair pendant que l’on sent sa victime défaillir. Cruelle allez-vous dire ? Non, ce n’est pas de ma faute si je suis une vampire, je sais, je l’ai dit mais parfois faut répéter les choses.

 

– Bon on va essayer de faire comme ça…

– On prend le car alors et on en profitera pour aller dans un cybercafé…

– C’est quoi un car ?

– C’est une grande voiture qui peut prendre plusieurs personnes.

– Comme une diligence ?

– Une grosse diligence.

– On ira cette nuit.

– Non, ça ne va pas, le dernier car est vers 18 heures.

– 18 heures ? Il y a des heures en plus ?

– 6 heures du soir si tu préfères.

– Ah ! Vous n’allez pas voyager de jour, vous allez être malade comme des bêtes moi je pourrais mais pas vous. On va donc faire autrement, je vais vous montrer quelque chose mais l’un après l’autre parce que ce n’est pas de la dernière évidence.

 

Je fais venir la fille devant moi et lui demande de se déshabiller, pour ce que j’ai à lui apprendre ça n’a rien d’obligatoire mais c’est bien plus pratique

 

– Regarde bien ce que je fais !

 

Et je mets à battre des abattis à la façon d’une poule apeurée.

 

– Fais comme moi !

– C’est une plaisanterie !

– Pas du tout, allez !

 

Ce n’est pourtant pas bien compliqué mais il a fallu plusieurs essais avant qu’elle me fasse ça correctement. Le freluquet pendant ce temps à l’air de se demander si je ne suis pas en pleine crise de folie. Pas grave, je commence à avoir l’habitude.

 

– Maintenant tu penses très fort dans ta tête ‘je suis une chauve-souris  »

– Non mais…

– Allez et mets-y de la conviction !

 

Fastidieux, elle n’y arrive pas, mais je m’obstine :

 

– Essaie encore !

– Je suis une chauve-souris, je suis une chauve-souris.

 

François-René pousse un cri de terreur. Sa copine s’est transformée en chiroptère et virevolte dans la pièce, ne sait où se poser, pendant que son grand benêt claque des dents.

 

– Maintenant pose-toi au sol, essaie de mettre une patte devant l’autre, c’est pas évident à cause les ailes, mais tu vas y arriver et tu penses très fort : « je ne suis pas une chauve-souris ».’

 

Evidemment elle s’emberlificote les pattes, je me marre, ce n’est pourtant pas drôle mais que voulez-vous, c’est nerveux. C’est vrai aussi qu’on ne s’improvise pas chauve-souris, l’instinct fait son boulot mais ça n’empêche pas les bêtises !

 

Au deuxième essai elle redevient humaine, non pas humaine, mais vampire !

 

– C’est fou ce truc, t’es une sorcière !

– Non, une vampire !

– Tout à l’heure tu t’entraîneras mais avant c’est ton copain qui va essayer.

– Non !

– Si !

 

Je leur fit faire ensuite des essais de transformation coordonnées

 

– Il faut que ça devienne un réflexe, quand je deviens chauve-souris vous faites pareil, quand je reprends forme humaine, vous faites pareil et tout ça sans discuter, c’est moi qui commande et je ne veux aucune initiative personnelle, sinon je vous laisse choir. On est bien d’accord ?

 

Ils approuvent, mais ce n’est pas le grand enthousiasme. Alors j’en remet une couche :

 

– Ecoutez moi bien. Dans l’état actuel des choses, vous ne pourrez jamais vous en sortir seuls, Quelques jours peut-être mais pas plus. Être vampire ça s’apprend, et je vous apprendrais ce que je sais, mais progressivement. Donc considérez que je suis votre maîtresse et que vous êtes mes esclaves, que je demande une obéissance aveugle et que j’ai tous les droits sur vous y compris de vous punir. Mais si vous êtes sages, tout se passera bien. Ça va comme ça ?

 

Je ne m’attendais pas à ce que Sidonie ait le cran de répliquer :

 

– Je te signale que toi aussi tu as besoin de nous, tu ne connais rien à notre époque…

– Petite peste ! Tu te crois irremplaçable ? Je n’ai qu’un geste à faire et tu n’existeras plus. Trouver une autre personne qui me servira de guide dans cette époque n’est qu’un jeu d’enfant, une morsure bien placée, et hop ! Alors tu vois, on n’est pas vraiment à égalité.

– Et pourquoi me garder si c’est si facile de me remplacer ?

– Parce que j’aime bien ton petit cul !

– Evidemment, c’est un argument !

– Pardi ! Viens donc m’embrasser !

 

Elle me roule un pelle, mais au bout de quelques instants , je la repousse. Elle ne comprend pas.

 

– Sais-tu que quand on me tient tête, ça mérite une punition.

– Je n’aime pas les punitions.

– Tu n’as jamais joué à la soumise ?

– Non ce n’est pas mon truc !

– Tu n’en sais rien si tu n’as jamais essayé.

– Oui, ben, je ne suis pas pressée.

 

Je ne suis pas folle, je comprends très bien que je ne vais pas la convertir au plaisir de la domination rien qu’en faisant la parlotte. Alors, j’use un peu de mes pouvoirs pour la rendre plus docile, un tout petit peu, inutile de forcer la dose.

 

Mais voilà le François-René qui s’agite dans son coin et qui baragouine je ne sais quoi. Alors lui c’est bien simple, je l’endors.

 

Voyons voir maintenant si la poulette est à point.

 

– A genoux devant moi, ma petite chérie..

 

Elle n’hésite même pas, normal elle est encore sous mon emprise.

 

– Tu sais que tu es mon esclave ?

– Oui, Clara !

– Tu sais que j’ai le droit de te punir quand j’en ai envie !

– Oui, Clara !

 

Je la gifle, plusieurs fois, pas très fort, je ne suis pas une brute, mais ce sont des gifles quand même, pas des caresses. Je suis un peu sadique, j’aime dominer, humilier, faire souffrir, mais tout cela est tellement mieux quand la personne soumise est consentante.

 

– Ouvre la bouche, je vais te cracher dedans.

 

Je lui envoi des jets de salive, elle avale sans broncher.

 

– Je te pisserais bien dans la bouche, mais depuis mon réveil, je n’ai bu que du sang, mais nous aurons d’autres occasions, n’est-ce pas Sidonie ?

– Oui Clara !

– Je pourrais même quelque chose de plus consistant t’offrir mais faudrait que je mange un peu…

– T’es dégueulasse, Clara.

 

Comme quoi mon emprise n’est pas totale…

 

Je me tourne, je lui présente mes fesses que j’écarte de façon à exhiber mon anus.

 

– Viens m’honorer l’anus, je veux y sentir ta langue

– Oui Clara

– Renifle d’abord ! Tu aimes l’odeur !

– Oui Clara.

 

Elle fait ce qu’elle peut avec sa petite langue, apparemment ce doit être la première fois qu’elle se livre à cette fantaisie.

 

– Maintenant, tourne-toi, baisse-toi légèrement et cambre bien tes fesses

 

Je lui gifle le cul à mains nu, elle piaille, mais ne se rebelle pas. L’endroit devient tout rouge et mes petites mains de vampires commencent à me faire mal, je cherche un objet contondant et j’ai l’idée d’aller décrocher la ceinture du pantalon du grand benêt.

 

Je cingle ses jolies petites fesses sans trop forcer, mais les impacts laissent néanmoins de jolies zébrures sur son derrière. En même temps je sens ma chatte qui dégouline, je ne vais pas pouvoir rester comme ça.

 

– Aïe ! Crie-t-elle

– Non, ça ne fait pas mal, pense que ça te fait du bien, transforme la douleur en plaisir.

– Aïe !

 

Ben, oui, ce n’est pas évident ! Doucement je libère mon emprise.

 

– Qu’est-ce que tu me fais ? Demande ma soumise.

– Ben, je te punis un petit peu !

– J’ai les fesses en feu, tu peux peut-être arrêter, maintenant.

 

Elle se retourne, se redresse et me fait face. Nos visages se rapprochent, on s’embrasse goulument en bavant comme des cochonnes.

 

– T’as aimé les petites misères que je t’ai fait ?

– Disons que je n’ai pas détesté.

– On recommencera ?

– Oui, mais pas tout le temps.

– Tu vas venir t’occuper de ma chatte ?

– Oui, bien sûr.

 

Elle y prend goût, c’est certain !

 

– Mon dieu, ces poils, tu ne veux pas que je te fasse un petit rasage ?

– Ça ne va pas, non ? Lèche-moi ma poulette, donne-moi du plaisir.

 

Ce matin Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, après avoir émergé d’une nuit difficile s’en fut vérifier dans la chambre de sa fille si celle-ci était revenue.

 

– La salope, elle a découché avec l’autre merdeux ! Et elle répond pas à mes messages. J’espère au moins qu’elle s’est protégée. Bon je vais me préparer, faut que je me montre à la messe, quelle corvée !

 

A midi, elle commença à s’inquiéter. Elle dû se motiver pour téléphoner chez les Couillard. Elle avait en horreur ces parvenus bouffis de suffisance qui travaillaient tous les deux à la télévision.

 

– Ah, ils étaient ensemble ! S’étonna Madame Couillard, vous êtes sûre qu’ils étaient ensemblea ?

– Ma fille me l’a dit !

– Elle ne dit peut-être pas la vérité.

– La question n’est pas là, avez-vous eu des nouvelles de votre fils ?

– Mais ça ne vous regarde pas !

– Il s’est peut-être passé quelque chose de grave, je ne vous demande pas la lune…

– Eh bien, non, je ne sais pas où il est allé, son téléphone a l’air coupé, ce n’est pas vraiment dans ses habitudes, voyez-vous ?

– Ma fille m’a dit qu’ils allaient en boite, en moto à Poitiers, je vais me renseigner pour savoir s’ils n’ont pas eu un accident…

– Nous aurions été prévenus, chère madame, quant à sa moto… permettez-moi un instant que je regarde par la fenêtre. Elle est là sa moto ! Elle n’a pas bougé.

– Pourquoi ce mensonge ?

– Vous me traitez de menteuse ?

– Pas vous, ma fille ! Bon, je vous propose une chose, si à 16 heures nous n’avons pas de nouvelles, je vous propose de m’accompagner à la gendarmerie pour signaler cette double disparition.

– Vous vous inquiétez pour rien, mais d’accord, si on n’a rien à 16 heures, nous ferons comme ça !

– Sinon on se téléphone !

– Bien sûr. Bon dimanche madame !

 

« Conasse ! »

 

A 17 heures, le brigadier Poliveau enregistrait la disparition des deux jeunes gens. Les deux dames lui confièrent les photos de leurs progénitures. Il les laissa trainer négligemment sur le bureau. Il posa les quelques questions d’usages : « Etaient-il dépressifs, influençables, addict à quelque choses, fréquentaient-ils des personnes « peu recommandables » puis il se montra rassurant.

 

– C’est une fugue amoureuse, il vont revenir, 80% des disparitions ne sont pas préoccupantes.

– Vous allez faire quoi ?

– Notre devoir, madame ! Baratina-t-il. Dès que nous aurons du nouveau vous serez informés.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:13

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 2 – Apprentis vampires

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– Je ne sais pas ce que j’ai, j’ai une faim de loup, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter ? Demande le dénommé François-René

– Dès que ton amie sera revenue, on ira chercher à manger.

 

Et le type s’enferme dans le silence.

 

– C’est dommage que tu fasses la gueule, je t’aurais bien sucé la bite.

– Ça ne va pas, non ? Laissez-moi tranquille.

– Je ne vais pas te faire mal, je vais même te faire du bien.

– Je n’aime pas les putes !

– Je n’ai pas demander de m’aimer.

– Alors restez tranquille !

– D’accord, je vais te rendre tes fringues.

 

Proposition purement tactique, pour les lui rendre, je suis obligée de me déshabiller, c’est donc ce que je fais et je lui en fous plein la vue.

 

– Je te plais ?

– C’est pas un peu fini, oui !

– Pourquoi tu bandes ?

– Vous n’avez pas besoin de regarder ma bite !

– Je regarde ce que je veux et je vais même la toucher !

– Non ! Hé, attention, c’est fragile.

 

Je le masturbe un peu, il bredouille quelque chose d’inaudible, mais fini par se laisser faire. C’est une bite standard, j’en ai vu des plus belles, j’en ai vu des plus moches, le gland est joli, la petite veine bleue décore joliment la verge, les couilles ballottent bien.

 

Je la prend dans ma bouche. Il émet une protestation uniquement par principe. Je me régale. Dame, cela fait 200 ans que je n’ai pas fait une pipe !

 

J’ai l’impression qu’il ne va pas tenir longtemps, je cesse ma fellation.

 

– J’aimerais bien que tu m’encules !

– T’as des capotes ? Répond-il

– Des quoi ?

– Des capotes ! Je ne baise pas sans capotes.

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte.?

 

– Explique-moi, je ne comprends rien.

– Laisse tomber.

 

Je ne vais pas le laisser comme ça, c’est très mauvais de rester sans jouir après une grosse excitation. Je l’ai donc repris en bouche, je l’ai fait jouir et j’ai tout avalé.

 

Sidonie avait un plan secret, sortir avec François-René et m’enfermer bien comme il faut. Du coup son projet est contrarié. Elle sort, pense d’abord à prévenir la gendarmerie qu’il y a un monstre dans les sous-sols de la chapelle de Sainte-Trazibulle, mais elle craint de passer pour une folle. Elle retourne donc chez ses parents, et décide d’aviser ensuite.

 

– Tu fais quoi ? lui demande sa mère qu’elle croise dans le couloir..

– Je ressors, je vais bouffer avec François-René.

– Qu’est-ce que tu as fait avec tes fringues, c’est tout déchiré

– On a joué à un jeu idiot avec François-René, je te raconterai.

– Mais t’es toute pâle !

– Ah, tu trouves ? Je vais me changer et j’y vais.

– Tu rentres quand ?

– Après le restau, à moins qu’on aille en boite après.

– En boite où ça ?

– Ben à Poitiers !

– Avec la moto de François-René ?

– Ne t’inquiètes pas, il est prudent et il ne boit presque pas !

– Bonne soirée, fait attention à toi.

 

Sidonie se change et me choisit de quoi m’habiller et me chausser dans la garde-robe de sa maman, puis se souvenant de quelques films d’horreur avec Christopher Lee, elle se dit que je suis sans doute vulnérable et embarque un crucifix et un chapelet d’ail de Lautrec.

 

Au dernier moment, elle a un doute,

 

« Ces fringues et ses chaussures ne vont pas lui aller, ce n’est pas sa taille. »

 

Alors elle fait ce qu’elle n’a jamais fait, elle s’en va fouiller dans l’armoire de sa maman. Elle choisit pour commencer une paire de basquets

 

« Si c’est trop grand elle rembourrera avec du papier. »

 

Puis elle décroche un pantalon et un tee-shirt.

 

« Est-ce qu’il faut aussi des sous-vêtements ? Je peux toujours en prendre, ce n’est pas bien lourd… »

 

Elle ouvre plusieurs tiroirs avant de trouver le bon, et là : le choc.

 

– Je rêve ! Maman se sert de ça !

 

Le « ça » en question se trouvait être un joli gode très réaliste imitant à merveille une bonne bite bien bandée !

 

Et ce n’était pas tout, elle trouva des petites culottes sexy, des soutien-gorge très froufrouteux, des bas résilles, et même un corset noir en dentelles à encolure en cœur.

 

« Mais ce n’est pas possible ! Je ne peux pas croire que ma mère s’habille en pute ! »

 

Et soudain elle comprit, non elle ne comprit pas, elle crut comprendre.

 

« Ce sont des cadeaux idiots de mon imbécile de père, ma pauvre mère n’a pas osé les jeter… Mais quel con ce bonhomme ! »

 

Mais Sidonie se foutait le doigt dans l’œil. On va donc faire un petit aparté… Mais comment puis-je en parler ? S’écriera le chœur des lecteurs.

 

Ben parce que Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, m’a tout raconté, pardi ! Mais beaucoup plus tard… N’anticipons donc pas la suite de ce récit, mais régalons-nous de cet aparté

 

Le baron Philippe Grandvoisin de la Clitoune est un haut fonctionnaire travaillant aux ministère des affaires étrangères. Comme il n’interviendra quasiment pas dans l’histoire on ne développera pas, mais sachons qu’il n’est pratiquement jamais à la maison, mais que son haut salaire permet à son épouse et sa fille de vivre une confortable existence bien bourgeoise.

 

Marie France est une femme très classe, très chic, très souvent, en tailleur rose et foulard Hermès, son image de marque, le chignon modelant ses cheveux de fausse blonde toujours bien coiffé, elle siège au conseil municipal et elle est présidente des amis de la paroisse.

 

Quand elle se promène à pied dans le bourg, les gens lui adresse la parole avec un déférent « Bonjour madame la baronne ». Elle répond par un petit sourire tout en continuant sa marche, Ce n’est pas le genre à converser, mais elle n’est point revêche.

 

Seul le maître d’école la regarde avec mépris, non pas parce que ce dernier croit encore à la lutte des classes, mais parce que, allez savoir pourquoi, elle le fait bander et cela lui fait honte.

 

Ce jour-là, donc bien avant les événements relatés plus avant, Marie-France se dirige vers l’église, elle est fermée, mais elle possède un double de la clé de l’entrée du côté sacristie.

 

Elle entre, le vieux curé est là, assis sur une chaise en train de feuilleter un ouvrage sans aucun rapport avec la religion catholique.

 

– Alors curé, en forme ?

– Toujours quand je t’attends !

– Tu as intérêt à assumer, j’ai le feu au cul !

 

Marie-France se déshabille, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge de grande marque.

 

Clara V02

– T’es trop belle ! Commente-t-il en se déshabillant à son tour.

– J’essaie ! Alors tu n’as pas des nouvelles cochonneries à me raconter ? .

– Non, ces confessions sont d’un monotone, avant ça me faisait bander, maintenant c’est toujours pareil, la mère Dupré qui couche avec tout ce qui bouge, sa fille qui mate par le trou de la serrure en s’enfonçant des bougies dans le cul.

– Et madame Garret ?

– Toujours très affectueuse avec son poney, elle ne peut pas s’en empêcher, j’ai l’impression qu’elle ne me dit pas tout.

– J’essaiera bien avec un poney ! Sucer la bite d’un poney, ça doit être géant !

– Prends un prétexte pour aller voir madame Garret.

– T’es fou, je ne peux pas la voir. Bon passons aux choses sérieuses, je me suis retenue de faire pipi, qui c’est qui va bien ouvrir la bouche ?

– C’est monsieur le curé !

– Allez renifle un peu ma chatte d’abord.

– Hum, quel parfum !

– Ça te fait bander, hein mon cochon !

– Ben oui !

– Elle est trop belle ta bite, tu vas bien me la mettre dans le cul, tout à l’heure… Mais avant on va s’amuser un peu, attention ça vient.

 

Le curé, attend, bouche grande ouverte que le jet doré lui arrive dans le palais. Il en avale de grandes lampées, faillant même s’étouffer.

 

– C’est encore meilleur que d’habitude, t’as bu quoi ce matin ?

– Du thé au jasmin, comme d’habitude.

 

Marie-France se retourna et offrit la vue de ses jolies fesses au regard concupiscent de Monsieur le curé.

 

– Sens-moi le trou, curé !

– Hum, quelle odeur !

– Lèche !

 

Le curé s’appliqua alors à pointer sa langue dans l’élégant œillet brun de la belle mature.

 

– Oh ! Quelle langue tu as, monsieur le curé !

– Oh ! Quel trou du cul, tu as, madame, la baronne.

– Non, debout maintenant, on va jouer à autre chose.

 

Les deux coquins se font face. Le curé ne peut s’empêcher de porter ses mains sur les seins de Marie-France. Celle-ci attrape les tétons de l’homme, les pince fortement, les tire et les tortille. L’ecclésiastique se pâme de plaisir.

 

– T’aimes, ça, hein !

– Oui continue !

– Si je veux ! C’est moi qui commande, pas toi. Dis-moi, on m’a dit que tu étais parti à Paris jeudi dernier, t’as fait quoi ? T’as été aux putes ?

– Non, je suis retourné au sauna gay

– Et t’as fait quoi ?

– Ben j’ai sucé des bites.

– T’est décidemment qu’un gros cochon, et tu ne t’es pas fait enculer ?

– Si !

– Ben qu’est-ce que t’attends pour me raconter ?

– Dans la salle de projection, j’ai branlé un type et je l’ai sucé un peu, il m’a demandé si je voulais être pris, je lui ai dit oui, il s’est levé, je l’ai suivi. J’ai compris qu’il m’emmenait vers une cabine, je lui ai dit alors que ça ne m’aurait pas dérangé de me faire mettre devant tout le monde. Il m’a répondu qu’on laisserait la porte de la cabine ouverte

– Et alors ?

– Ben alors il m’a enculé, des mecs se sont arrêté pour nous regarder, l’un est entré et je lui ai sucé la bite pendant que je me faisait prendre

– Et après ?

– Le mec a joui, il est parti sans s’occuper de moi, alors un autre est entré et m’a sucé à fond.

– Et après !

– Après je suis parti et je me suis acheté un gros gâteau au chocolat dans un salon de thé.

– T’as raison, faut varier les plaisir parfois ! Allez tourne-toi je vais un peu m’occuper de ton cul.

 

L’homme d’église obtempéra et exhiba des fesses molles devant la baronne.

 

– C’est quoi ce gros cul ? Tu crois qu’il est sexy ton cul ! Le mec qui t’as enculé il avait dû oublier ses lunettes.

– Méchante !

 

Et sans crier gare, Marie-France après avoir sucé son index l’introduit dans le trou du cul du cureton et se met à le remuer frénétiquement.

 

– T’aimes ça, hein ma salope !.

– Oui, continue !

– Je continuerai plus tard, passe-moi ta ceinture !

 

Le curé en avait une « de rechange » prête à l’emploi.

 

– Attention ! Je t’en donne combien ?

– 20 comme d’habitude !

– C’est parti, tient, pédale, tiens suceur de bites !

– Ouin !

– Tiens, enculé de curé !

– Pas trop fort !

– C’est pas fort ! Grosse mauviette.

 

Mais la baronne n’était pas une brute et elle modéra les coups suivants.

 

– Et maintenant une bonne mise en bouche avant le plat de résistance. Hum quelle belle bite, je vais encore me régaler.

 

Et pour se régaler, elle se régala, titillant le gland violacée de sa langue afin d’en absorber la goutte de liquide séminal qui perlait sur le méat, puis en faisant coulisser le membre en de vigoureux aller et retour en bouche.

 

Après cinq minutes de ce traitement, excitée comme une puce et sachant que le curé ne tiendra pas éternellement la distance, elle se retourna et offrit son anus à l’assaut libidineux de ce curé si peu catholique.

 

Fin de l’aparté

 

Sidonie revient, elle me déballe la fringue de sa mère, j’apprendrais par la suite qu’on appelle ça un tailleur pantalon.

 

– Les gens portent ça? Quel manque de gout !

 

Et encore, je n’avais pas vu les basquets ! Une véritable horreur, mes jolis pieds méritent tout de même autre chose !

 

Et soudain voilà que la Sidonie m’exhibe un crucifix devant le nez. En voilà une idée !

 

– C’est quoi, ça ? Tu veux me convertir ?

– Non je croyais….

– Ben faut pas croire tout ce qu’on raconte.

– C’était pour te guérir.

– Oh ! comme c’est touchant ! Mais tu vois je ne suis pas malade.

– Peut-être que si ! J’ai de l’ail aussi…

– Tu sais où tu peux te le mettre ton ail ?

– Oh !

 

On s’habille, j’ai vraiment l’air d’une comédienne de théâtre ambulant avec le machin qu’elle m’a apporté.

 

– Bon, est-ce qu’il fait nuit ?

– Pas tout à fait !

– On va attendre un quart d’heure qu’il fasse mieux nuit.

– Non, moi, j’ai faim. Proteste le boutonneux.

– Tu es un vampire maintenant, les vampires ne sortent que la nuit.

– Pourquoi ? La lumière les tue ? Demande innocemment la fille.

 

Celle-là, je ne l’ai pas encore complètement domptée et elle me ferait bien un coup fourré, il faudra que je m’en méfie !

 

– Ça tue pas, mais ça rend malade, alors on évite

– C’est des conneries, tu viens, Sidonie ? Lui dit son ami.

– J’arrive.

 

Je les suis de près, je n’ai pas envie qu’ils bloquent une porte derrière moi. Arrivée au premier sous-sol je les laisse aller dans la chapelle, comme ils ont cassé la porte de l’escalier, ils ne peuvent plus m’enfermer.

 

Les deux jeunes imprudents, sortent de la chapelle. Le soleil n’est pas encore complètement couché.

 

Ils cheminent dans les ruines extérieures faiblement éclairées par ce qui reste de lumière du jour.

 

– Je ne me sens pas terrible. Dit soudain François-René. Attends un peu.

 

Et il s’assoit sur un bloc de pierre en transpirant.

 

– Je ne me sens pas trop bien non plus. Dit Sidonie.

– On essaie un peu d’avancer ?

– Attends un peu !

– On ne va pas rester là.

– Et si cette folle avait raison ? Elle est où d’ailleurs ?

– Elle est restée dans l’escalier.

 

Je suis sûre de récupérer mes deux comiques dans la chapelle. J’attends un peu, je regarde dehors, je peux supporter la lumière du jour, il suffit d’un peu d’entraînement et que ça ne dure pas trop longtemps. Le soleil est maintenant couché, je m’approche des deux paumés.

 

– Alors, on est malade ?

– Ça commence à aller mieux. Me dit la fille.

– Normal il fait nuit.

– On a vraiment attrapé votre truc ? Demande François-René.

– Si je ne t’avais pas vampirisé, tu serais déjà mort mais ta copine m’a supplié de te laisser en vie, elle est tellement mignonne que je n’ai pas osé refuser

– C’est vrai, Sidonie ?

– Oui.

– Mais vous êtes des salopes.

– On est des salopes parce qu’on t’as sauvé la vie ! S’énerve la fille.

– Bon on se calme ! On sort de là-dedans.

 

Les vampires ont un odorat extrêmement puissant, et peuvent sentir la présence d’un autre vampire dans un périmètre de 5 lieues (20 kilomètres)

 

Je hume l’atmosphère ! Rien qui ressemble à une odeur de vampire, mais des odeurs que j’identifie pas et qui se superposent de façon désagréables à celles de la nature

 

Je me suis souvenu qu’une route devant la chapelle conduisait à Castelrouston, le bled d’à côté. Mais c’est quoi ces chandelles allumées sur les bords ?

 

– Vous faites quoi ? Demande François-René, nous on va rentrer chez nous.

– C’est ça ! Vous ne comprenez donc pas que vous ne pourrez plus vivre comme avant…

 

Je m’interromps parce que je vois une lumière sur la route qui se rapproche, je suis pétrifiée. Eh oui, parfois les vampires ont peur.

 

– Reste pas là, tu vas te faire écraser ! Me crie Sidonie en me prenant la main et en me tirant vers les bas-côtés

 

La lumière se rapproche, prend forme, c’est un monstre avec des yeux de lumière, il ne fait pas attention à nous et poursuit son chemin de l’autre côté. Les deux jeunes idiots n’ont pas l’air du tout apeurés par cette apparition. Peut-être que ces monstres sont inoffensifs ?

 

– C’est quoi ?

– Ben une voiture. Tu n’as jamais vu de voiture ?

– Si avec des chevaux.

– Eh bien ça c’était une voiture sans chevaux.

– Mais c’est pas possible, ça marche comment ?

 

Bref ils m’expliquèrent, je n’ai pas tout compris d’autant qu’au lieu d’avoir le ton pour expliquer a quelqu’un qui cherche à comprendre, ils employaient celui dont on use auprès des simples d’esprit.

 

Quand j’y repense, elle a eu un comportement étrange, cette Sidonie, tout à l’heure elle voulait me détruire avec un crucifix ou m’enfermer dans le sous-sol, et là elle m’a empêché de me faire écrabouiller par cette voiture sans chevaux. Allez y comprendre quelque chose, vous !

 

Mon plan était d’arrêter une voiture et de sucer le sang de son équipage, mais là il va falloir procéder différemment. Je ne sais pas comment on fait pour arrêter ces machins-là.

 

Les deux naïfs semblent vouloir prendre le chemin du village il faut donc que j’explique mieux

 

– Ecoutez-moi, vous ne pourrez plus vivre comme avant, la lumière du jour va vous rendre malade, vous pourrez absorber des aliments et des boissons mais ils ne vous nourriront pas et vous continuerez à avoir faim et soif. La seule chose qui vous nourrira c’est le sang. Et du sang humain, pas du sang de cochon !

– On verra bien… répond le boutonneux

– Et si vous ne buvez pas de sang, vous allez tomber en léthargie.

 

Les deux tourtereaux se regardent. Est-ce que je les ai convaincus ?

 

– Bon, moi j’ai faim, je rentre. S’agace le benêt.

 

Je ne peux pas me permettre de les laisser partir, ça peut être dangereux !

 

– Il y a quoi de ce côté ? Demandais-je en désignant la direction opposée au village.

– Verfontaine mais ce n’est pas tout près. Me dit Sidonie

– Rien d’autre ?

– Sauf une station-service juste après le virage.

– C’est quoi ça ?

– Là où les voitures s’arrêtent pour faire le plein

– Le plein ?

– Pour reprendre de l’essence quand ils en n’ont plus assez.

– C’est quoi l’essence ?

– Ça fait marcher les bagnoles, ça remplace les chevaux !

– Alors on y va !

– Pas moi, proteste le freluquet.

 

Il commence à m’énerver, celui-là !

 

Mais si, viens, ils ont un distributeur avec des chips et des gâteaux. Intervient la fille.

 

Du coup on y va, on croise quelques voitures sans chevaux, je sens que je vais à voir du mal à m’habituer à ces machins-là.

 

On arrive dans la station-service, c’est plein de lumières là-dedans où est-ce qu’ils trouvent toutes ces lumières ?

 

François-René se précipite vers une sorte d’armoire remplie de petits paquets il en extrait deux, ce sont des gâteaux, il s’empiffre. Je ne dis rien, j’attends qu’une voiture s’arrête.

 

– Putain, j’ai trop faim, passe-moi des pièces, Sidonie. Implore le boutonneux.

 

Des pièces de quoi ? Pour quoi faire ?

 

Et le voilà qui farfouille de nouveau dans l’armoire et se goinfre encore de gâteaux

 

– Tu peux en bouffer tant que tu veux tant que tu ne suceras pas du sang, tu auras faim.

– Et vous, vous n’avez pas faim ?

– Pas tant que ça, j’ai sucé ton sang, ta copine aussi… quoi que je reprendrais bien une petite giclette !

 

Et voilà qu’une voiture s’immobilise. Un type descend et s’empare d’un tuyau accroché à un truc bizarre, je lui saute à la gorge et le mord. Deux individus sortent de la voiture avec l’intention d’en découdre.

 

Je ne n’ai pas peur ! Un vampire, c’est fort c’est puissant. Ce que je n’avais pas prévu c’ est que sans doute alléchée par l’odeur du sang, Sidonie viendrait me prêter main-forte en mordant l’un des deux courageux. On se retrouve très rapidement avec trois bonshommes dans les vapes en train de se vider de leur sang.

 

François-René se pointe, le doigt accusateur :

 

– Mais t’as fait quoi, Sidonie ?

– Je n’ai pas pu m’en empêcher !

– Allez bois un peu de sang, au stade où ils en sont, ça ne leur fera plus grand-chose.

– Bande de pétasses !

– Oh ! François-René !

 

L’abruti nous insulte mais n’empêche qu’il mord à son tour l’un des moribonds, même qu’il s’en pourlèche les babines.

 

– Ça va mieux ?

– Oui, mais c’est dommage d’en arriver là !

– C’est notre destin, mon pauvre ami. Bon, vous voulez toujours rentrer chez vous ?

– Que faire d’autre ? Demande la Sidonie.

– On redescend dans ma cachette, personne n’ira nous chercher, et demain on avisera.

– Mais nos parents vont nous chercher ? Objecte le freluquet

– Passe leur un coup de fil et dis leur qu’on passe la nuit ensemble.

– Mais Sidonie !

 

J’ai du mal à suivre. Toujours est-il qu’on est redescendu.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:08

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 1 – Résurrection

Clara v

 

Prologue

 

Le début de l’action se passe à Castelrouston, petite localité du Poitou.

 

Depuis longtemps la chapelle de Notre-Dame de Sainte-Trazibulle était abandonnée et partiellement en ruine. L’Etat, propriétaire des murs depuis la loi de séparation de l’église et de l’état, avait d’autres chats à fouetter que de la restaurer, au grand dam du clergé local qui s’opposa néanmoins à sa démolition définitive.

 

L’accès était muré et des écriteaux prévenaient le chaland par ses mots dissuasifs : « Défense d’entrer, risque d’éboulements »

 

Samedi 1er mars

 

François-René Couillard, jeune geek boutonneux à lunettes et amateur de vieilles pierres a réussi à convaincre Sidonie Grandvoisin de la Clitoune, sa petite amie de faire une expédition en ce lieux.

 

Sidonie est une jeune femme de vingt ans, étudiante en droit à Poitiers, elle habite toujours chez ses parents, Ses cheveux sont châtains roux coupées au carré, ses yeux sont bleus. Elle n’a rien d’un canon, mais comme on dit, elle est mignonne.

 

– Tu verras, on va s’éclater, et si ça se trouve on va même dénicher un trésor !

– C’est pas dangereux ?

– Non, mais on va quand même prendre des casques de chantier.

 

François-René s’était procuré un pain de plastic et un détonateur grâce à un cousin militaire et contre rétribution.

 

L’affaire fut rondement menée, le bruit de l’explosion ne sembla étonner personne dans le voisinage, la quantité de plastic était insuffisante mais le trou formé dans le pan muré d’une porte annexe pouvait néanmoins laisser passer un être humain. Ils n’en demandaient pas davantage et pénétrèrent les lieux avec leur barda, torche électrique, détecteur de métaux, pinces coupantes, jeu de tournevis, pied de biche et tutti quanti.

 

La poussière accumulée depuis des lustres les fit tousser, ils auraient dû apporter des serviettes et de quoi les mouiller, on ne peut pas penser à tout.

 

Après avoir tourné en rond dans la nef ils avisèrent une porte en bois que la serrure ne protégea pas bien longtemps.

 

La pièce dans laquelle ils pénétrèrent était vide et petite. Une tenture dans un bel état de délabrement pendait au mur du côté opposé à l’entrée. François-René tira sur le tissu qui s’écroula en se désagrégeant comme une chiffe molle. Et derrière la tenture, il y avait une autre porte, Celle-ci était en ferraille et fut compliqué à ouvrir, François-René s’acharnait mais n’y parvenait pas.

 

– On y arrivera pas, il n’y a rien là-dedans ! S’impatienta Sidonie.

– J’essaie encore cinq minutes !

 

Il eut alors l’idée de s’attaquer non pas à la porte, mais à son chambranle… et miracle après quelques coups de pied de biche bien placés, la porte commença à bouger puis à s’écrouler.

 

Elle était tombée dans un petit escalier, et du coup en empêchait la pratique. Ils durent donc la tirer vers eux ce qui ne se fit pas sans mal et d’ailleurs François-René se coupa légèrement à la main et aux doigts.

 

– Merde, je saigne !

– On n’a pas apporté de trousse de secours ! Constate naïvement Sidonie.

– C’est pas grave !

– Ça saigne beaucoup !

– Normal, le bout des doigts, ça saigne toujours beaucoup.

– Bon, on va rentrer !

– Attends, on va voir ce qu’il y a en bas de l’escalier !

– Je vais te faire un petit pansement avec un kleenex.

– Si tu veux !

 

Ils descendirent enfin, se retrouvèrent dans une minuscule piécette aussi vide que les autres, mais il y avait comme un passage protégé par une simple grille.

 

– C’est comme les poupées russes, ici, ça ne finira jamais !

 

La serrure de la grille était rouillée et ne résista pas longtemps, et les voici dans une nouvelle pièce.

 

Mais celle-ci n’est pas vide, et renferme un cercueil en son milieu.

 

– Wha ! Ça doit faire un bout de temps qu’il mijote là-dedans, le macchabé !

– Bon, on s’en va ?

– Et si c’était un faux cercueil ? Il y a peut-être un trésor là-dedans.

– Mais non, laisse les morts tranquilles !

– Si on le fait pas, on le regrettera toute notre vie !

– Pfff.

 

Cédric prend son pied de biche et soulève le couvercle du cercueil

 

– Wha, un squelette !

– Ben oui, tu t’attendais quoi ? Au trésor des Templiers ? Bon, on se casse ou pas ?

– On y va,…

 

Le sang s’écoulant de la blessure à la main de Cédric a coulé sur le squelette…

 

Et c’est comme ça que j’ai ressuscité !

 

Clara

 

Rapide description afin de savoir à qui vous allez avoir à faire :J’ai un âge canonique, mais mon corps est celui d’une femme de trente ans, on me dit bien faite, je suis brune aux yeux bleus, mes longs cheveux lisses descendent jusqu’u milieu de mon dos.

 

Revenons à notre histoire.

 

Qui donc est venu me délivrer de ce sommeil de mort dont je ne peux même pas estimer la durée ? J’ai soif, et puis je suis un peu engourdie quand même.

 

J’entends des gens parler :

 

– T’as remis le couvercle ?

– Pourquoi faire, il ne va pas s’échapper ! Attends, je n’ai pas bien regardé, il y a peut-être des trucs de valeur dans le fond ?

– Vite fait alors !

 

François-René revient près du cercueil :

 

– Aaaah ! Hurle-t-il, complétement paniqué

– Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Clara V01J’ignore qui est cet individu bizarrement accoutré mais je m’en fous, je lui saute au cou, le mord profondément ! Humm, c’est trop bon, le sang frais !

 

Je me lève pour de bon, toujours un peu étourdie, une femme, elle aussi dans un accoutrement ridicule et fort peu féminin est prostrée dans un coin de la pièce. Normal les vampires, ça a toujours fait peur aux gens, est-ce de ma faute à moi ?

 

Je fais quoi, je ne vais pas la mordre, le type que j’ai mordu a encore du bon sang sur lui, non, je vais la garder en réserve. Mais il faut que je l’immobilise.

 

Je cherche de quoi constituer des bandelettes de tissu, j’essaie avec ses vêtements, mais c’est quoi cette étoffe ? Je lui ouvre son espèce de gilet, en dessous c’est moins solide, j’arrache ça et avec les lambeaux de tissu, j’immobilise les poignets et les chevilles de cette étrange personne qui me regarde avec des yeux apeurés, incapable de prononcer une parole ou de faire un geste. Je ne suis pourtant pas méchante, ce n’est quand même pas de ma faute si je suis une vampire !

 

– Bon tu arrêtes de chialer sinon je te bâillonne !

– Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait à mon ami ?

– Ton ami, je l’ai juste un peu mordu, j’avais soif, il est où le problème ?

– Vous l’avez tué ?

– Non, pas encore !

– Mais vous êtes un monstre !

– Les monstres c’est toujours les autres. Et maintenant ferme ta gueule. Tu m’énerves !

 

Bon un peu d’organisation. Il me faut des fringues pour sortir. Les miennes partent en loques et je m’en débarrasse.

 

– Bon, toi tu vas répondre à mes questions…

– Il faut appeler du secours, on ne peut pas laisser mon ami comme ça ! Et vous êtes qui d’abord à vous balader comme ça à poil dans ces ruines ?

– Moi je suis une vampire, pourquoi ?

– Vous vous êtes échappé d’un asile, vous êtes complètement malade, aller mordre les gens ! Et qu’est-ce que vous allez me faire ?

– Dis donc toi, tu ne crois pas que tu poses trop de questions.?

 

Sidonie se mit à sangloter.

 

– Je vous en supplie, appelez les secours, mon portable est dans ma poche.

– Ton quoi ?

– Mon téléphone portable, vite !

– Ton quoi ?

– Mais vous êtes bouchée ou quoi, dans ma poche !

 

Je fouille dans sa poche, j’en extrais un objet que je n’identifie pas.

 

– C’est quoi ce machin ?

– Mais vous sortez d’où ? Vous n’avez jamais vu de téléphone portable ?

 

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?

 

– Détachez-moi, je vais appeler.

– Ici, personne ne t’entendra.

– Avec le téléphone.

 

Elle m’énerve, elle m’énerve !

 

– Bon maintenant c’est moi qui pose les questions, dehors en ce moment, il fait jour ou il fait nuit ?

– Il fait jour, mais….

– Silence !

 

Donc il faut mieux que j’attende la nuit pour sortir. Qu’est-ce que je vais faire en attendant avec cette tar?e ? Des habits, je ne peux pas prendre les siens, je les ai massacrés, ceux du type ? Ridicules, mais je n’ai pas d’autre choix.

 

– On est en quelle année ?

– Vous êtes complètement larguée, vous !

– Réponds-moi !

– 2019.

– Z’êtes sûre ?

– Oui.

– J’aurais roupillé plus de 200 ans ?

– Vous êtes la belle au bois dormant ?

– Non, je m’appelle Clara et je suis un vampire.

– Bon, vous me détachez ? Si vous voulez je vous donnerais un peu de sous.

– Qui est le roi de France en ce moment ?

– Y’a pas de roi, on a un président…

– Il va falloir que quelqu’un m’aide à me réadapter, je sens que ça va être toi.

– O.k. mais pour ça faut me détacher !

– Me prendrais-tu pour une idiote ?

– Non, non pas du tout.

 

Bon, réfléchissons. J’ai dormi trop longtemps et je risque de me faire repérer rapidement dans ce monde qui a dû changer en 200 ans. Il faut donc que cette nana m’aide, seulement elle ne croit pas un mot de ce que je raconte, donc il faut que je la vampirise. Il ne faudrait pas qu’elle se rebelle non plus. Vas-y en douceur Clara, tact et diplomatie.

 

– Je vais avoir besoin de toi. Mais pour ça, il faut que tu arrêtes de me prendre pour une évadée de Charenton. Je suis vraiment une vampire, regarde mes dents !

– Des belles prothèses !

 

Indécrottable !

 

– En 1816, le roi Louis XVIII à fait pourchasser tout ce qui ressemblait à un révolutionnaire ou à un bonapartiste. Moi je n’étais rien de tout ça. Nous les vampires on s’en fout des rois et des empereurs, mais on ne les aime pas, quant aux révolutionnaires à part couper des têtes pour faire le bonheur des gens, ils sont pathétiques. Mais bon, il a bien fallu que je me cache, les hommes du roi étaient souvent des sadiques qui ne s’embarrassaient pas de procès quand ils tombaient sur un suspect.

– J’ai déjà rencontré des schizophrènes, mais vous vous tenez le pompon !

– N’emploie pas des termes que je ne connais pas, comment veux-tu que je m’y retrouve ? Donc je me suis cachée ici, j’ai découvert cette salle, il y avait le cercueil d’un évêque, je l’ai viré, j’ai pris sa place et suis entrée en léthargie.

– Tu devrais écrire un roman !

– Dis-moi : à part toi et l’autre benêt, qui habite ici ?

– Personne, c’est une ruine, voyons.

– Et qu’est-ce que vous faites ici, alors ?

– C’est mon ami, il adore les vieilles pierres…

– N’importe quoi ! Bon, tu ne me crois pas quand je t’explique que je suis un vampire et que je viens de me réveiller après un gros dodo de 200 ans, je renonce à te convaincre, j’ai besoin de toi, je vais donc te vampiriser, donc je vais te mordre bien comme il faut…

– Ne me touchez pas ! Au secours !

– Silence, tu vas tomber dans les pommes et à ton réveil tu auras soif de sang, mais je t’expliquerai la suite à ce moment-là.

 

Sidonie eut beau se débattre et hurler comme une damnée, je la mordais consciencieusement. Il fallait bien compter une heure avant qu’elle se réveille de sa torpeur. En attendant je décide de m’habiller, les fringues du grand benêt sont trop grandes pour moi, mais en attendant mieux, ils feront l’affaire.

 

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je suis restée endormie pendant deux siècles ! Je regarde dans le fond du cercueil à la recherche d’un indice, je trouve un petit pieu pointu. D’accord, j’ai compris : un salopard est descendu jusqu’à ici, a dû s’étonner de la présence sur le sol du squelette de l’évêque, a ouvert le cercueil a découvert une belle jeune fille pas décomposée du tout et avec des drôles de dents, il a dû se renseigner sur la façon de tuer les vampires et m’a planté un pieu dans le cœur ! Franchement est-ce des choses à faire ?

 

Et le réveil ? Il suffit d’une goutte de sang, l’un de ces deux abrutis devait s’être écorché…

 

Un petit moment s’écoule…

 

Un bâillement. La donzelle émerge :

 

– Ou suis-je ?

– Tu ne te rappelles pas ?

– Ah, si ! Mais vous m’avez fait quoi ? Je me sens toute bizarre j’ai envie de mordre, j’ai soif.

– Normal pour un vampire !

– Je ne suis pas un vampire !

– Si, touche tes dents.

 

Elle le fait, pousse un cri.

 

– C’est quoi ce délire ?

– Hi, hi ! Si tu as soif, la réserve de sang est la ! Lui dis-je en lui montrant son copain toujours dans les vapes.

– Ça ne va pas, non ?

– Alors garde ta soif mais ça va être dur.

– Bon tu me détaches maintenant ?

– Et tu vas faire quoi ?

– Appeler les secours pour mon camarade.

– Quels secours ? On ne va pas abandonner notre réserve de sang.

 

Et soudain c’est la crise nerveuse, la nana se met à chialer comme une madeleine, il va falloir la jouer fine. Le gros problème est son grand benêt de copain. Il va m’être compliqué de faire à la fois ami-ami avec la jeune fille et de laisser mourir le gars !

 

Je laisse pleurer la fille, sachant qu’à un moment sa soif de sang va devenir ingérable.

 

– Je me sens mal ! Finit-elle par avouer.

– Bois son sang!

– N’importe quoi !

– Écoute-moi bien, ce garçon va mourir de toute façon, ce n’est pas le sang que tu lui prendras qui changera quelque chose. Si tu ne te nourris pas, tu vas tomber d’inanition, or j’ai besoin de toi et en forme. Si tu ne fais pas je vais t’obliger à le faire.

 

Et après les menaces, je change de registre :

 

– Il y a une seule façon de sauver ton ami mais ça va poser un petit problème.

– Vous n’allez pas le laisser mourir !

– Non, mais pour ça, il faut que je le vampirise…

– On est chez les fous !

– Il faudrait peut-être que tu te décides à accepter la réalité, les vampires, ça existe j’en suis une et maintenant toi aussi.

– Je ne crois pas aux vampires !

– Tu vas arrêter, oui ? Je te propose ceci : tu vas mordre ton ami afin de reprendre des forces après je le vampirise, seulement en faisant ça on perd notre réserve de sang et on sera obligé de s’abreuver à l’extérieur

– Oui, ben sauvez mon ami, le reste on verra après.

– D’accord mais mords-le, t’es toute blanche.

 

Assoiffée et décontenancée Sidonie approcha ses dents du cou déjà abîmé de François-René, elle se surprit à le mordre. Sans répulsion, elle avala une grande quantité de sang dans un quasi-orgasme, elle termina son action, les yeux exorbités, le sang lui dégoulinant sur le menton.

 

– Ça va mieux ! S’entend-elle dire.

– Bon maintenant je le vampirise.

– Mais il a déjà été mordu je ne comprends pas.

– Ce n’est pas la même morsure !

 

J’ai donc mordu le grand benêt, dans une heure il aura soif et on n’aura rien à lui proposer, il nous faudra sortir. Pas évident ! Mais j’ai toujours beaucoup de cordes à mon arc. Je m’approche de la fille.

 

– Il est sauvé, alors ? S’inquiète-t-elle.

– S’il ne fait pas de conneries, oui !

 

Je défais ses liens, elle ne sait trop quoi faire.

 

– On attend qu’il se réveille, après s’il fait nuit on pourra sortir.

– Il ne va pas comprendre.

– Justement, je compte sur toi pour lui expliquer.

 

Et tout en parlant je lui caresse ses doux bras. La fille se laisse faire.

 

– T’es mignonne, toi.

– Je ne sais pas.

– Moi je sais, j’aime bien les femmes.

 

Je quitte les vêtements du gars que j’ai sur moi, je les remettrais tout à l’heure. J’exhibe ma nudité, un peu devant, un peu derrière.

 

– Je te plais ?

– Comment ça ? Vous êtes une belle femme, mais je ne suis pas gouine.

– Ça ne t’empêche pas de me caresser.

– Pour quoi faire ?

– Parce que j’ai envie ! Tu n’as jamais couché avec une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

 

J’ai le pouvoir d’entrer dans l’esprit des gens, je pourrais donc l’obliger à être gentille avec moi, mais l’amour c’est tellement mieux quand c’est consenti…

 

– Tu as déjà léché les seins d’une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

– Tu me dis juste oui ou non.

– Oui ! Une fois.

– Et ça t’a plus !

– Oui mais je ne suis pas gouine.

– C’est pas grave, ça viendra !

 

Je lui fous mes seins sous le nez.

 

– Lèche, lèche mes tétons !

– Pas envie… juste un peu alors.

 

Et la voilà avec mes bouts de seins dans sa bouche, je n’en reviens pas que cela a été si facile, je n’ai pourtant pas usée de mes pouvoirs, mais j’ai peut-être une sorte d’ascendant naturel sur les mortels.

 

– Si tu te déshabillais ? Lui demandais-je

– On pourrait s’arrêter là, non ?

– On pourrait, mais moi j’ai envie de continuer.

– Il faut que je fasse pipi.

– Et bien déshabille-toi et fait pipi.

– Tu ne vas pas me regarder pisser quand même ?

– Si j’adore ça !

– T’es vraiment frapadingue !

– Où est le mal ?

 

Je n’aurais sans doute pas insisté, mais Sidonie avait sans doute dû se dire qu’elle aurait tout avantage à se montrer conciliante avec moi. Du coup elle se déshabilla, sans grand enthousiasme mais elle le fit.

 

Puis elle se mit au coin de la pièce, se baissa, ferma les yeux et urina, créant ainsi une joli flaque jaunâtre sur le sol carrelé.

 

– Je n’ai rien pour m’essuyer ! Rouspète-t-elle

– Je vais te le faire !

– Avec quoi ?

– Ma langue !

– T’es malade !

– T’as jamais fait ça ?

– Surement pas !

– Ça ne te fera aucun mal !

– C’est quoi ton plan ? T’a juré de me pervertir, c’est ça ?

– Ce ne sont pas des perversions, ce sont des fantaisies, Laisse-moi faire juste un peu et si tu me dis d’arrêter, j’arrêterais.

– Alors arrête !

– Non, là ce n’est pas le jeu, j’ai même pas commencé.

 

De guerre lasse, Sidonie me laissa faire. Sa chatte était à moitié rasée, quelle drôle d’idée de faire ça, pareil pour les poils de ses aisselles. En voilà une drôle d’époque !

 

Je me régalais des gouttes d’urine qui perlaient sur sa chatte en donnant de larges coups de langue. Mon doigt vint rejoindre ma langue. Sidonie ne protesta pas et commença à haleter, puis à pousser des petits cris.

 

– Qu’est-ce que tu me fais, c’est bon ! T’es en train de me gouiner, je ne voulais pas.

 

Je la laissais causer, de toute façon, elle ne me demandais pas d’arrêter. Elle gémissait de plus en plus, sa chatte redevenait humide et cette fois ce n’était pas de l’urine. Son clitoris érigé quémandait le coup de grâce. Je le lui donnais et son cri de jouissance envahit les souterrains de la chapelle de Sainte Trazibulle.

 

Je ne la laissais pas reprendre ses esprit et ma bouche vint se coller à la sienne. Elle eut peut-être un instant d’hésitation mais guère plus et accepta mon baiser, j’en profitais pour la peloter et caresser sa douce peau.

 

– Ça t’as plu ?

– Oui mais…

– Mais quoi ?

– Où suis-je tombée ?

– Il est où le problème, je ne suis pas méchante avec toi., et je viens de te donner du plaisir.

– J’étais une jeune fille convenable, maintenant t’as fait de moi une trainée !T’es contente ?

– Je suis contente de t’avoir donné du plaisir !

– T’es quoi exactement ? Tu m’as fait quoi au cou et ces dents à la con, c’est de la magie ?

– Si tu veux ! Tu sais ce que j’aimerais bien, c’est que tu me lèches comme tu m’as léché.

 

Et là, au lieu de refuser catégoriquement, elle me sort un prétexte pour ne pas le faire. Il ne faut jamais faire ça.

 

– Je ne sais pas faire, je ne suis pas gouine !

– Mais ça s’apprend, je vais te guider, viens mettre ta langue entre mes cuisses.

– Je ne peux pas faire ça !

– Non, mais tu peux essayer, si vraiment ça te bloque, on aura d’autres occasions.

 

Je lui écarte ma chatte pour qu’elle en ait plein la vue.

 

– Quel fouillis, jamais tu te rases ? Me demande-t-elle.

– Ben non, quelle idée, et toi pourquoi tu te rases.

– Toutes les filles le font.

– Approche toi mieux !

 

Elle se rapproche doucement, puis se recule.

 

– Non, je ne peux pas !

– Mais si ! Respire un bon coup, sors ta langue et lèche.

 

Elle le fait, deux trois coups de langues, elle recule son visage mais reste en position.

 

– Ça un goût de… je ne sais pas.

– Un goût de quoi ?

– De sexe !

– Ce soit être normal ! Rigolais-je

– C’est la première fois que je te vois rire !

– On aura d’autres occasions de rire ensemble, reprend tes léchouilles.

 

J’ai connu de meilleures lécheuses, mais je la guide et ça finit par le faire, le plaisir monte, il me faut jouir.

 

– Le bouton, suce mon bouton de rose !

– Le bouton de rose ?

 

Je lui montre.

 

– Ah ! Le clito ?

– Suce, suce ma chérie, suce, oh que c’est bon !

 

Et j’éclatais mon plaisir à mon tour.

 

Après un petit moment de tendresse. Elle m’offre une cigarette, je ne sais pas ce que c’est que ce truc là mais l’odeur du tabac me parle et il y a deux cents ans il m’arrivait de fumer la pipe.

 

Je me suis rhabillée avec les fringues du gars qui finit par se réveiller.

 

– Explique-lui rapidement la situation et déconne pas !

– François-René, tu es vivant. Embrasse-moi !

– Bien sûr que je suis vivant, mais qu’est-ce que je fous à moitié à poil, et c’est qui elle ? Pourquoi elle m’a piqué mes fringues.

– Je voudrais que tu te taises cinq minutes et que tu me laisse parler, il nous arrive un truc de dingue ! Mademoiselle, je ne connais même pas son nom…

– Clara ! Précisais-je.

– Donc Clara est comme une sorte de mutante, un peu contagieuse mais apparemment pas dangereuse sauf que quand on attrape son truc, on a besoin de sang et on a envie de mordre.

– Sidonie, tu es sûre que ça va ?

– Ça va si on veut, je n’arrive pas à tout réaliser. C’est un peu nouveau et un peu confus tout ça !

– Bon, tu me raconteras tout ça en route, on se barre d’ici, j’ai les crocs. Vous pouvez me rendre mes fringues ?

– Je suppose qu’il m’en faudra pour sortir. Demandais-je. A moins que votre époque tolère la nudité ?

– On sort et on vous ramène des fringues. Propose Sidonie.

– Non, tu sors toute seule et tu nous les apportes. Et dépêche-toi, bientôt tu ne pourras plus supporter la lumière du jour, c’est l’affaire de quelques heures

– Bon, toi la greluche, tu ne vas pas nous donner des ordres. S’énerve le boutonneux

 

Il va pour forcer le passage, je prends brièvement possession de son esprit.

 

– Bon faisons comme ça, je vais attendre ici, j’ai un peu la tête qui me tourne. Corrige-t-il

 

La fille partie, le garçon s’agace :

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ? Vous êtes qui ?

– Clara, une vampire.

– Sérieusement…

– Je suis sérieuse. T’as jamais entendu parler des vampires ?

– Si, au cinéma…

– Au quoi ?

– Au cinéma, vous ne savez pas ce que c’est que le cinéma ?

– Pas du tout.

– Vous êtes en traitement psychiatrique ou quoi ?

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte ?

 

– C’est fou, ça, j’ai roupillé deux cents ans et je me réveille dans un monde qui ne croit même pas aux vampires !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:07

Les survivants de la fin du monde - 15 – Vers une nouvelle vie par Léna Van Eyck

 

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Mylène m’a appelé sur le talkie, je lui explique que la secte va déménager et tout le reste.

 

Elle me rappelle un peu plus tard, finalement elle nous a rejoint avec Mamadou et Fulbert. Auparavant, je lui avais suggéré de contacter les « gothiques », afin qu’ils nous rejoignent également mais seul Kévin a accepté spontanément. Ça m’aurait quelque part agacé que Jack vienne aussi, je n’ai jamais senti ce mec ! Mais malgré l’attitude étrange de ce dernier, Prune a souhaité rester avec lui, je suppose qu’elle doit en être un peu amoureuse. Quant à Lucette, elle réfléchit.

 

– Dis-lui qu’elle ne réfléchisse pas trop longtemps…

 

Galius a annoncé à tout le monde qu’on partirait tous le lendemain matin de bonne heure, s’il ne pleut pas. Les gens sont fébriles, préparent leurs affaires, se demandent ce qu’ils doivent emporter ou pas. Pour moi ce sera vite fait je partirais quasiment les mains dans les poches.

 

Quant à Louis et Thibault ils sont quelque part dans la nature… S’il ne leur est rien arrivé.

 

Les nouveaux venus sont un peu paumés dans ce nouvel environnement, je passe dans le dortoir, Kévin et Mylène ronflent comme des bienheureux, Mamadou et Fulbert discutent de je ne sais pas quoi dans leur dialecte. Seul Carter semble à l’aise et presse Galius de mille questions, ce doit être son côté journaliste qui refait surface !

 

Plus tard, Solange est venue toute fière m’annoncer qu’elle s’était envoyé l’américain !

 

– Ça te dirait un trio avec lui ? Me demande-t-elle

– Non, il est amoureux de moi et j’ai peur qu’il devienne collant !

– Oui, il me l’a dit !

– Qu’il était collant ?

– Non, qu’il était amoureux de toi !

– Hi, hi !

– Alors c’est non ?

– C’est non, mais nous deux, je veux bien !

– Pourquoi pas ? Mais ça va manquer de bite ! J’ai envie de bite en ce moment.

– Les blacks, t’as quelque chose contre ?

– Non, non ! Mais je n’ai jamais essayé.

– Alors viens je vais te présenter deux charmants jeunes hommes, on va s’amuser !

 

En fait mon contact avec Fulbert à Eyrand ayant été interrompu suite à l’intervention de la douce Mylène (voir plus avant), j’avais très envie de rejouer cette séquence mais cette fois jusqu’au bout.

 

– Eh, les gars, je vous présente Solange, une copine à moi. Voici Mamadou, voici Fulbert !

– Bonjour madame !

– Je vous plais ?

– T’es une belle dame ! Lui répond Fulbert.

– Humm, tu dois être une belle salope ! Ajoute Mamadou.

– Mais enfin, jeune homme, c’est quoi ce langage ?

– Ce n’était pas méchant !

– Alors ça va !

– Ça vous dirait qu’on s’amuse tous les quatre ensemble.

– Où ça ?

– On peut aller se mettre dans le coin là-bas, ici personne ne se gêne.

 

Les deux blacks s’échangent un regard complice et on s’en va un peu plus loin.

 

Et Solange commence très fort, la main droite sur la braguette de Mamadou, la main gauche sur celle de Fulbert. Quelques mouvements appuyés et ça ne tarde pas à bander sévère là-dedans. D’un geste simultané des deux mains, la belle mature dézippe les fermetures et s’invite à l’intérieur

 

– Allez les garçons, sortez-moi vos belles bites !

 

Vous pensez bien qu’il ne se le font pas répéter deux fois !

 

– T’aimes ça les bonnes bites ? Hein ? Commente Fulbert.

– Bien sûr, il n’y a rien de meilleur qu’une bite !

 

Solange les regarde, admirative, les touche, se demande par où commencer, elle choisit celle de Mamadou légèrement plus modeste et se la fourre dans la bouche avant de se la mettre à sucer avec frénésie et gourmandise.

 

Je me dirige donc tout naturellement vers Fulbert, Mais Solange plus rapide que moi change de bite. C’est donc Mamadou qui aura les honneurs de mes lèvres.

 

Nous voilà toutes les deux en train de sucer des bites comme des nymphomanes en furies.

 

Soudain Solange a envie d’autre chose, elle contourne Fulbert et découvre son cul :

 

– Whaouh ! Quel cul ! C’est tout rebondi ! Un vrai cul de gonzesse.

– C’est normal ! Intervins-je avec malice, il adore se faire enculer !

– C’est vrai, ça, ce que dit ma copine ?

– Ben oui, ça ne fait pas de mal ! Ça fait même du bien !

– Et tu suces des bites aussi ?

– Oui, j’aime bien !

– Humm, j’aimerais bien voir ça !

– Quand vous voulez, madame !

– Fallait pas me dire ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mais pour l’instant j’ai envie de te lécher le troufignon, t’aimes qu’on te fasse ça !

– Oui, madame !

– Arrête de m’appeler madame, je suis Solange et je vais te foutre ma langue de pute dans ton trou du cul de pédé !

 

On est en pleine poésie !

 

Elle lui lèche le cul pendant plusieurs minutes, puis lui plante un doigt qu’elle fait aller et venir, elle est déchaînée !

 

Moi je continue de sucer et de me régaler la bonne bite de Mamadou, mais voilà ma copine qui m’interrompt :

 

– Prête le moi cinq minutes, j’ai envie d’un double !

 

On ne contrarie pas une femme en chaleur !

 

Il y a toujours des capotes en réserve dans les chevets du dortoir, l’affaire va donc pouvoir se faire. Elle demande à Fulbert de se coucher sur le dos, s’empale sur lui et s’incline de façon à ce que Mamadou puisse introduire sa bite dans son cul. Tout cela se met en place, les mouvements se synchronisent et c’est parti.

 

Survivantsds15

 

Et comme je ne veux pas avoir l’impression de faire banquette, je me pointe devant le visage de Solange et sollicite sa langue.

 

Voudra ? Voudra pas ? Non seulement elle veut bien, mais elle me fait signe de me placer bien chatte contre bouche afin qu’elle puisse se régaler de mon intimité.

 

Les deux blacks s’agitent comme de beaux diables, les gémissements que Solange commence à émettre sont amortis par l’intimité de ma chatte.

 

Et voilà qu’une impertinente paire de mains venant d’une personne derrière moi, m’empaument les seins.

 

Faut surtout pas se gêner !

 

Je me retourne ! C’est Clarisse et ses gros nichons.

 

– Je passais par-là, j’ai vu de la lumière… Je ne dérange pas ?

 

Ben non elle ne me dérange pas et même que l’on s’embrasse goulument.

 

Mamadou décule, il a juste le temps d’enlever sa capote pour ensuite asperger le cul de Solange de son sperme. Il semble attendre que quelqu’un lui prodigue un nettoyage de bite, mais il n’y a personne pour le faire, moi je n’aurais eu rien contre mais je suis très occupée, et on ne peut pas tout faire à la fois…

 

D’autant que Clarisse, repassé derrière moi est en train de me butiner le trou du cul de sa langue diabolique. Une langue dans la chatte, une autre dans le fion, elle n’est pas belle la vie !

 

A ce régime, je ne tarde pas à jouir comme une damnée, ma mouille venant arroser mes cuisses.

 

Solange ne tarde pas à rejoindre les anges du plaisir à son tour, et se dégage de Fulbert qui lui n’a pas joui.

 

Il regarde la nouvelle venue avec un air concupiscent.

 

– Toi, si tu veux finir dans mon cul, ne te gêne surtout pas, je m’appelle Clarisse.

– Moi c’est Fulbert ! Je change de capote et j’arrive.

– Attend un peu, mon beau, une jolie bite comme la tienne, il faut que je la suce.

– Vas-y madame, suce-moi la pine !

 

Solange, Mamadou et moi momentanément hors service, avons donc assisté au spectacle de la belle Clarisse se régalant longuement de la bite de Fulbert avant qu’elle ne la reçoive dans le cul.

 

– Je vais sur la loggia, vous venez ! Nous dit Solange !

– Tu vas faire quoi sur la loggia ?

– Pisser !

 

Du coup tout le monde la suit, je n’ai plus en ce qui me concerne aucune réticence concernant cette pratique, bien au contraire, je m’allonge sur le sol carrelé en compagnie de Clarisse. Nous sommes toutes proches l’une de l’autre, bouches ouvertes, on fait vraiment salopes !

 

Solange nous arrose, j’en avale un peu, le reste atterrit sur nos corps et on se badigeonne avec.

 

Je vois Mamadou et Fulbert en position de faire pipi à leur tour.

 

– On peut ? demande l’un des deux.

 

On fait signe qu’oui et on reçoit un deuxième arrosage, on en fout partout, on est trempé. Mais la fête n’est pas terminée. Clarisse se relève et l’envie de pipi devant être communicative, elle se met en position, du coup Solange se couche à sa place à mon côté, et c’est reparti pour un troisième arrosage.

 

On s’embrasse, on se caresse, on se pelote, mais nous ne sommes pas repartis pour un tour, les première gouttes d’eau commençait à tomber, ce fut donc direction la douche !

 

Quand la petite troupe, fut sur le point de partir, Lucette a déboulé avec son vélo. Cela m’a fait plaisir qu’elle nous rejoigne.

 

Et on est parti. On a laissé sur place Koralys et ses trois derniers fidèles, je n’ai jamais su ce qu’ils étaient devenus.

 

On a mis cinq jours pour arriver au Mas des Ours, cinq jours à côtoyer la mort et l’horreur, d’abord à pied, puis en vélo quand nous en avons trouvé pour tout le monde… Tout cela pour constater que le Mas n’était plus qu’un tas de poutres calcinées.

 

Alors on s’est dirigé vers un petit village de montagne, pour se rendre vite compte que sans supermarché et pharmacie proches, la vie devenait très compliquée, alors on a essayé vaille que vaille de s’organiser, on a allumé des feux et on a attendu qu’on nous repère.

 

Trois mois après, un avion de secours se posait, David Carter fit valoir sa nationalité américaine et nous quitta en nous promettant de revenir.

 

On y croyait pas, mais il est revenu une semaine après dans un avion plus gros. On a donc échappé au camp de survivants (merci Carter) et on est tous partis à New York, enfin presque tous, où nous avons essayé au début de recréer la confrérie dans Greenwich village, puis on s’est plus ou moins dispersés.

 

Carter s’est mis en ménage avec Betty. Je vois de temps en temps Solange qui s’est acoquiné avec le patron d’un cabaret local, Norbert travaille dans un garage et moi je vis avec Galius.

 

On m’a proposé de revenir en France pour prendre la direction d’une ferme qui produirait du camembert à grande échelle (on ne rigole pas !)

 

– Du camembert on peut aussi bien le fabriquer ici ? Vous avez des vaches aux Etats-Unis, non ?

– Oui mais avec l’herbe française ce sera beaucoup meilleur.

– Et puis j’y connais rien.

– Vous apprendrez, on peut vous envoyer en stage au Kansas….

 

Non la vraie raison c’est qu’ils veulent envoyer des colons en Europe, remodeler l’économie mondiale selon des critères qui me dépassent complétement.

 

Je n’ai pas dit non, mais leur ai répondu que pour l’instant j’avais besoin de souffler…

 

J’ai enfin posé à Galius la question que je n’avais jamais eu l’occasion de formuler explicitement :

 

– Mais qu’est-ce que tu foutais dans cette secte à la con ?

– Je te l’ai déjà un peu dit.

– Oui mais maintenant tu peux tout me dire !

– Que veux-tu ? J’ai fait la connaissance de Koralys qui voulait me rencontrer pour des problèmes techniques, quand il m’a présenté à l’un des canons qu’il y avait dans sa secte, j’ai eu un coup de foudre et j’ai fait semblant de gober ses délires et…

– C’était qui ?

– Peu importe, elle n’est pas restée, on s’est aimé pendant un an, et puis on s’est engueulé pour des conneries, elle est partie, je ne l’ai jamais revue, je pensais qu’elle reviendrait mais non…. Mais entretemps j’avais publié des ouvrages auxquels je ne croyais pas un mot et qui m’ont fait devenir la risée de mes confrères, j’avais le doigt dans l’engrenage, je ne pouvais plus reculer, alors je suis resté et je me suis donné du bon temps !

– Mais t’es un vrai salaud !

– Viens donc m’embrasser !

 

Nous nous sommes embrassés, très tendrement, ça l’ai fait bander, alors je suis allé chercher sa bite dans sa braguette… et je vous laisse imaginer la suite, chers amis lecteurs.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:04

Les survivants de la fin du monde - 14 – La chute de Koralys par Léna Van Eyck

 

Rosemonde

Le lendemain, on a pris le petit dej’ tous les cinq, jus d’orange, café soluble et biscottes avec de la confiture.

 

– Tout cela vient, m’expliquent-ils, du supermarché du coin. On n’avait vraiment pas besoin de leur parachutage à la con !

– Ils ont cru bien faire ! Dit Carter comme pour s’excuser.

 

Moment de silence, Carter me dévore des yeux ! Ma parole il est tombé amoureux ce con ! Ça aussi ce doit être américain, sous prétexte qu’on a baisé ensemble, il se figure qu’on va finir nos jours collés l’un à l’autre.

 

– Bon ! Moi je vais vous laisser, je retourne à la confrérie, j’ai quelques amis là-bas, je vais rester avec eux en attendant la suite des événements.

 

Carter me regarde, peu rassuré :

 

– Je peux venir avec toi ? Demande-t-il.

 

Je l’aurais parié ! Mais je ne vois pas comment refuser.

 

– Et vous, vous allez faire quoi ? Demandais-je aux trois blacks.

– On va réfléchir un peu. Peut-être qu’on ira voir comment c’est dans votre confrérie. Me répond Mylène.

 

Je leur ai laissé un émetteur récepteur pour quand ils seront décidés. Je demande à Carter s’il sait faire du vélo. On ne sait jamais avec les américains. Il sait ! Mais, il faut qu’on lui en trouve un.

 

– Prends le mien ! Me propose Mylène, j’en retrouverais un autre.

 

Brave fille !

 

Et nous voilà partis ! On a fait à peine 300 mètres qu’on nous hèle derrière nous.. On s’arrête, c’est Betty qui nous rejoint.

 

– Vous partez là-bas ? Demande-t-elle.

 

Bref, elle voulait venir avec nous. Pas de problème, et puis je l’aime bien Betty, j’aime bien Mylène aussi et Solange que j’ai hâte de retrouver, en fait j’ai un cœur d’artichaut.

 

Au retour après leur avoir présenté Carter, j’annonce à Koralys et à Galius, l’essentiel, c’est à dire la non-contamination des survivants, l’ampleur et les limites du fléau, et les plans des américains.

 

Ils décident alors de présenter tout ça à l’ensemble de la confrérie en mode conférence de presse. Mais avant on me donne une chasuble toute neuve, c’est ce qui s’appelle avoir le sens des priorités !

 

Tout le monde se presse dans la grande salle avec des chaises, toute la secte est présente, et il y aussi Solange et Norbert, mon ancien boss. Bisous, bisous !

 

– Et Thibault ? Demandais-je.

– C’est une catastrophe ! Sa jambe va mieux, mais il pète les plombs, il est en cellule, mais ils n’ont pas verrouillé la porte et ils lui ont dit que s’il voulait partir, on ne le retiendrait pas

 

Je trouve ça bizarre ! On m’avait bien précisé que la secte ne souhaitait pas que la nouvelle de son existence soit divulguée par des individus potentiellement hostiles. L’hypothèse selon laquelle on souhaiterait l’éliminer à la sortie du périmètre me revient en mémoire et me donne des frissons.

 

– Pour l’instant, il est toujours là ! Me précise Solange, j’ai tenté de l’approcher plusieurs fois, le dialogue est impossible.

– J’essaierais de le voir après l’assemblée !

– Je te souhaite bien du courage !

 

Koralys, Carter et moi-même s’asseyons en face des autres, Carter écarquille les yeux à la façon du loup de Tex Avery, il n’a jamais vu autant de canons en même temps sauf à la télévision !

 

Je suis invitée à refaire un très bref résumé de l’essentiel puis on donne la parole à Carter, et là je suis sur le cul parce qu’il ne m’avait pas tout dit : il nous explique la lettre de confession de Tracy (je n’avais jamais entendu parler de ce type-là), la mission en Norvège, le recoupement avec le rayon Gatwell, l’intervention du pentagone, la chute sanglante du président Fincher et tout le reste.

 

– Ce n’était donc pas une supernova ? S’étonne Galius.

– Non !

– Vous avez des preuves ? Demande Koralys, agacé que le scénario décrit par Carter cadre si mal avec ses délires soucoupistes.

– Pas sur moi ! Mon avion s’est scratché…

– Mais c’est quoi cette salade ?

 

S’en suit un brouhaha pas possible, tout le monde pose des questions en même temps, personne ne s’écoute…

 

Et une fois encore, je fais appel à mon expérience de conduite de réunion, je tape du poing sur la table, réclame le silence et prends la direction des opérations subjuguant Koralys et Galius.

 

– L’épisode de l’avion, j’en ai été le témoin, je vais vous le raconter en détail !

 

Et je le fais !

 

– Quand Carter s’est retrouvé tout seul sans son avion et sans son pilote, il n’avait plus rien, plus de papiers et même pas un slip de rechange !

 

Voilà qui provoque l’hilarité générale. C’était volontaire, l’humour est toujours un allié très efficace. Evidemment, ça ne fait pas rire Carter qui associe cet épisode à la mort de son copain, le pilote. Mais l’important était de gagner l’auditoire et d’isoler le point de vue « extraterrestre » de Koralys

 

On a répondu à beaucoup de questions, des stupides, des naïves et des intelligentes.

 

La réunion terminée, il se forme des petits groupes qui discutent en aparté, Koralys et Galius n’ont pas l’air d’accord entre eux !

 

Un type vient les interrompre en les informant de l’évasion de Thibault.

 

– Comment ça, évadé ? Malik ? Où est Malik ? Vocifère Koralys.

– Présent, maître !

– Tu ne devais pas le surveiller ?

– On m’a demandé de venir à la réunion, balbutie-t-il.

– Mais où est le problème ? Intervient Galius, on lui a proposé de partir, on a laissé sa porte ouverte, il est parti !

– Bien sûr, mais il devait être éliminé une fois dehors !

– Mais il n’a jamais été question de ça !

– C’était implicite, voyons ! Maintenant il va aller raconter à tout le monde qui on est et où on est ! Deux volontaires pour le retrouver et l’éliminer, un à l’est, l’autre à l’ouest.

– Mais ça ne sert plus à rien ! Proteste Galius.

– Et comment ça ?

– Parce qu’il ne faut pas qu’on reste ici, si les américains nous trouvent, ils vont nous parquer dans des camps de toiles….

 

Puis s’adressant à l’assemblée qui commençait à s’éparpiller :

 

– Asseyez-vous ! J’ai quelque chose à dire !

– La réunion est terminée ! Proteste Koralys.

– Juste une question : Vous souhaitez vraiment être parqués dans des camps de toiles ?

– Non ! Répond le chœur de la secte.

– Je propose donc qu’on se prépare pour rejoindre le « Mas des ours » dans les Alpes. On trouvera les vélos qui manquent sur la route, tout le monde est d’accord ?

– Oui, oui ! Répond le chœur de la secte.

 

Koralys est ulcéré :

 

– Notre ami Galius outrepasse ses droits, c’est moi qui commande ici, et c’est moi qui vous guide !

– Et qu’est-ce que tu proposes ?

– De réfléchir, et surtout de ne rien faire dans la précipitation

 

Mouvements divers dans l’assistance.

 

Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai dû me croire dans une réunion technique de management, je la ramène une fois de plus :

 

– Bon il y a deux options, je suppose qu’on les mette aux voix !

– Non mais tu te crois où toi ? T’es qui pour t’imposer comme ça ? Eructe Koralys, rouge de colère.

– Mais…

– On ne va pas se laisser manipuler par une aventurière, on n’a aucune preuve que tous ces délires soient réels !

– Et l’avion avec sa banderole, c’est du délire ? Objecte Galius. Nadège a raison, il faut se décider, et il y a urgence ! Qui est d’accord pour qu’on aille au « Mas des ours » ? Sinon c’est le camp de réfugiés ! A vous de choisir !

– On part ! Dit quelqu’un !

– Oui, oui, on part ! Reprend le chœur de la secte !

– Cette décision n’a aucune valeur, la réunion est terminée. Que chacun reprenne ses activités !

 

Hésitations et flottement dans l’assistance, décidemment assez versatile.

 

Galius excédé, tape du poing sur la table :

 

– Ecoutez moi tous, c’est important : notre ami Koralys est en train de perdre le contact avec la réalité. Les extraterrestres dont il nous rabâche les oreilles nous ont probablement abandonnés, nous ignorons pourquoi, mais le contact a été perdu…

 

Très fort Galius, qui ne commet pas l’erreur de nier carrément l’existence des extraterrestres en question devant l’assistance.

 

– Donc, continue-t-il, ils ne nous aideront pas, il va falloir qu’on se débrouille tout seul ! Silence ! De toute façon demain ou après-demain, je pars pour le « Mas des ours » ! Qui vient avec moi ?

 

Une main se lève, puis une autre, seuls deux hommes et une femme s’abstiennent

 

Koralys est désemparé, il est maintenant rouge comme une écrevisse et devant l’assistance médusée, il perd tout contrôle et envoie un pain au visage de Galius qui se met à saigner du nez d’abondance. L’assistance est sidérée.

 

Ce dernier à l’intelligence de ne pas riposter :

 

– Je lui pardonne, il a vraiment besoin de repos, c’est normal, tous ces évènements deviennent perturbants. Anita et Bob, accompagnez le dans sa chambre et soignez le bien, administrez-lui un sédatif.

 

L’assistance a reçu un véritable choc, l’autorité de Koralys s’est effondrée comme un château de cartes et je viens de vivre en direct un coup d’état dans une secte.

 

Les gens sont invités à préparer leurs affaires. Des groupes se forment.

 

– C’est bizarre ici ! Me dit Carter.

 

Qu’est-ce que voulez que je lui réponde ?

 

– Vous habitez New York ? Vient lui demander Solange qui se pointe comme une fleur.

– Yes !

– J’y suis allé il y a trois ans, j’ai beaucoup aimé !

 

Et patati et patata, les voilà en train de causer tourisme. A tous les coups la Solange rêve de se l’envoyer. Norbert de son côté entreprend Betty en lui racontant je ne sais quelle plaisanterie. Et moi ?

 

Galius vient me féliciter :

 

– Vous avez été très bien !

– On se tutoie plus ?

– Si, tu as été très bien.

– Je n’ai pas fait grand-chose !

– Si, si !

– Ça te dirait, un quart d’heure de détente ? Moi ça me ferait du bien de déstresser un peu !

 

J’aurais mauvaise grâce à lui refuser, mais j’avais plutôt le projet de partager quelques folles caresses avec Solange !

 

J’aurais d’ailleurs bien aimé être une petite souris afin de regarder comment celle-ci va se débrouiller avec Carter.

 

On se faufile dans un coin du dortoir, non pas par discrétion, puisque la chose n’est pas de mise ici, mais plus prosaïquement pour le confort du matelas.

 

Nous ne sommes pas seuls dans ces lieux, dès la fin de la réunion, Kélia et Clarisse s’y sont précipitées et sont déjà en train de se bécoter.

 

Je vous ai présenté Kélia, la belle indienne aux yeux noirs avec qui j’ai passé plusieurs bons moments, mais je n’ai pas eu l’occasion de vous présenter longuement Clarisse sauf pour vous dire que Thibault avait flashé sur elle avant de se prendre un râteau.

 

Clarisse est une très belle femme genre sculpturale, ses cheveux blond clair sont coupés assez court, les yeux sont bleus, ses lèvres semblent dessinées pour le plaisir et sa poitrine un défi aux lois de la pesanteur

 

En nous voyant arriver, les deux donzelles se dirigent vers nous.

 

– On peut se joindre à vous ? Demande Clarisse.

 

Visiblement Galius est embêté, parce qu’il est vrai que les deux nanas il doit les connaître par cœur. Je ne suis pas, moi dans cet état d’esprit, j’ai un bon souvenir de mon contact avec Kélia, quant à Clarisse, je n’avais pas encore eu l’honneur de bénéficier de ses caresses.

 

Galius n’a donc plus qu’à se taire, et nous voilà tous les quatre sur un matelas. Avec un bel ensemble nous retirons tous nos chasubles. La poitrine magnifiquement ronde de Clarisse me trouble énormément. Et tandis qu’elle me l’offre à mes baisers, je vois Kélia s’éloigner.

 

Bizarre ! Non, elle est allée fouiner dans sa table de chevet personnelle et revient avec une petite sacoche. Elle en extrait une paire de menottes et après avoir recueilli son consentement, s’en sert pour immobiliser Galius à la tête du lit.

 

Je ne cherche pas trop à comprendre cette mise en scène, d’autant que Galius semble prendre la chose avec un certain amusement.

 

– Parce que, commente Kélia, si j’ai bien compris, c’est maintenant toi notre nouveau guide, donc on va te prêter allégeance à notre façon, tu veux bien, dis ?

– Je vous en prie, faite comme chez vous, mais je ne suis pas votre nouveau guide, il n’y a plus de guide !

– Comment ça, il faut bien que quelqu’un nous emmène au « Mas des ours », nous on ne sait même pas où c’est !

– Evidemment vu comme ça…

 

Et Kélia commence à tapoter sur la bite de Galius avec une baguette chinoise qui la fait se balloter de droite à gauche et de gauche à droite en un étrange mouvement de balancier, jusqu’à ce qu’elle devienne raide comme la justice. C’est qu’il m’avait caché ses penchants masochistes l’astronome !

 

Satisfaite de son résultat la belle brune se met maintenant à tapoter en cadence sur les couilles de l’homme de science. Il rouspète et la fille n’insiste pas ! En fait il est maso, mais un tout petit peu seulement !

 

Conciliabule entre les deux femmes du genre : « Tu le fais ou je le fais ? » Elles ne parviennent pas à se mettre d’accord alors elles se tournent vers moi.

 

– Tu veux le faire, toi ?

– Mais lui faire quoi !

– Lui enfoncer ça dans le cul ! Me répond Clarisse en sortant de sa pochette un godemichet très réaliste.

– Moi je veux bien, mais je n’ai jamais fait ça !

– Je vais te montrer ! Me dit Kélia. Galius, lève donc tes jambes qu’on puisse t’enculer gentiment !

 

L’astronome obtempère.

 

– Lèche-lui le cul ! Me dit Kélia, c’est pour lubrifier !

 

C’est une première ! J’ai déjà léché quelques trous du cul féminins, mais des masculins pas encore, ou alors ça ne m’a pas frappé, mais comme il y a un début à tout et que je ne veux pas avoir l’air idiote, je me lance et lui lèche la rondelle. J’avais un peu peur de me lancer dans un truc qui ne me plairait que moyennement, mais finalement l’endroit s’avère agréable à fréquenter, juste un petit gout acre malgré tout.

 

Toujours est-il qu’après quelques minutes de ce traitement le trou de balle de Galius était copieusement humecté de ma salive. Les deux coquines me suggèrent alors d’y mettre un doigt.

 

Allons-y pour le doigt, qui entre, qui sort qui va qui vient et ce que je lui fais doit être efficace puisque l’astronome se met à miauler de plaisir.

 

On me tend le gode, il entre facilement, je soupçonne l’astronome de ne plus être puceau du cul depuis un bon bout de temps ! Faudra que je lui pose la question à l’occasion !

 

– Le vibrateur ! M’indique Kélia

 

Le vibrateur ? Quel vibrateur ? Kélia me montre alors que le sex-toy est muni d’une petite bague et qu’il convient de la tourner pour actionner…ce fameux vibrateur. Voilà une chose que j’ignorais complètement. Je dois avoir l’air d’une gourdasse.

 

Bon, le machin est activé, je le fais aller et venir et le bonhomme se pâme, preuve que je ne m’y prends pas si mal que ça.

 

Et pendant que je m’active, Clarisse s’est posé derrière moi, et me pelote les seins de ses douces mains. J’ai comme une folle envie de me blottir dans ses bras, mais je ne peux pas tout faire à la fois !

 

– Amusez-vous toutes les deux, je vais prendre le relais ! Propose Kélia qui vient donc s’occuper à ma place du trou du cul de l’astronome.

 

Et hop, la Clarisse m’entraîne vers le matelas d’à côté. Elle a raison, autant prendre nos aises !

survivants14

Cette fille à la peau d’une douceur extraordinaire, pendant qu’elle s’acharne sur mes seins à grand coups de langue sur mes tétons, je caresse ce que je peux, les bras, le cul…

 

Après les caresses, le gros bisou, d’ordinaire c’est plutôt le contraire mais après tout qu’est-ce que ça peut faire ? Et c’est qu’elle embrasse bien la Clarisse, une vraie furie… et je mouille comme la madeleine de Proust quand il la trempait dans son thé.

 

On est déchaîné, nous nous enlaçons dans un véritable festival de caresses où nous jouons de nos mains, de nos doigts, de nos lèvres et de nos langues.

 

Et au bout d’un moment, cela était inévitable, nous nous retrouvons en soixante-neuf. J’ai son trou du cul devant ma bouche, je le lèche, me régalant de sa saveur particulière.

 

– Ah, oui continue, j’adore qu’on me lèche le fion !

 

De son côté elle ne chôme pas et m’a d’ores et déjà introduit un doigt dans mon petit trou du cul.

 

– Fais-moi pareil, ma chérie, doigte-moi le cul !

 

On y va et mon index ne tarde pas à faire une belle série d’allers et retours dans cet étroit conduit.

 

Je commence à sentir le plaisir monter en moi, je sens que je vais jouir du cul ! Je continue à doigter ma paritaire au même rythme que celui qu’elle m’impose.

 

Je finis par jouir peu discrètement en braillant et en arrosant mes cuisses. Quelques secondes pour souffler et je reprends mes mouvements de doigts afin que Clarisse me rejoigne dans l’extase.

 

Sur le lit d’à côté, la situation a évolué, Kélia dégoulinante de transpiration, chevauche Galius qui a toujours les poignets attachés et se met à hurler son orgasme. Elle se dégage, puis prend la bite de l’astronome, la décapote la suce tout en faisant de nouveau activer le gode qu’il a dans le cul.

 

A ce rythme-là, l’homme de science ne tient pas longtemps et éjecte un geyser de sperme que la belle Kélia reçoit sur sa belle poitrine, elle prend ensuite un malin plaisir à se l’étaler, elle retire ensuite le gode du cul de l’homme, en ôte la capote et nous le tend.

 

– Vous voulez jouer avec, les filles ?

 

Clarisse attrape l’objet, puis me demande de lui enfoncer dans le cul ! Elle est insatiable, cette nana !

 

– Vous n’oublierez pas de me le rendre ! Précise Kélia en s’éloignant.

– Hé ! T’as pas détaché Galius

– Il n’y a pas de clé, c’est juste un clic !

 

N’empêche qu’il ne peut pas le faire tout seul !

 

– Moi d’abord ! Objecta Clarisse

 

Je me fis donc un devoir de faire aller et venir le gode dans le fondement de cette sculpturale jeune femme jusqu’à ce qu’elle jouisse comme une furie.

 

Je suis encore excitée, et après un petit moment calme je demande à Clarisse si parfois elle n’aurait pas une petite envie d’uriner.

 

– Parce que tu voudrais gouter à ma pisse ?

– Ben oui, j’aime bien.

– Alors viens sous ma chatte, je vais te pisser dans ta petite gueule.

 

C’était délicieux. Je deviens de plus en plus cochonne, moi !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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