Léna Van Eyck

Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:04

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

Lilly

Et direction, le pasteur. C’est dingue, ça, moi la petite pute, qui ne croit ni en Dieu ni en diable, allez me faire héberger chez un couple de culs bénis en leur présentant une médaille !

Je me pince ! Non, je ne rêve pas !

C’est la femme du pasteur qui m’ouvre, très étonnée de me trouver là, il faut dire que je ne me suis pas changée. Je lui montre ma médaille.

– J’ai des ennuis, Molly m’a indiqué que vous pourriez m’héberger jusqu’à l’arrivée d’une diligence.
– Ce doit être grave, alors ! Entrez, mon mari est aller visiter un malade dans un ranch un peu plus loin, il ne devrait pas tarder.

J’avais déjà vu Farah Jackson dans la diligence qui m’a conduite dans cette ville, mais je ne l’avais pas trop détaillée. Grande, assez forte, le port altier, sans doute proche de la cinquantaine mais le visage peu atteint par les outrages de l’âge, une belle femme dans son genre.

– Je peux vous demander ce qui vous arrive ? Mais si vous souhaitez le gardez pour vous, je le comprendrais.
– Il y a eu une bagarre au saloon, Davy a été amoché… Bref j’ai pris peur, je ne souhaite pas rester dans ce rade dans des conditions pareilles.
– Une bagarre ? Ce serait nouveau, D’ordinaire Davy et Dorothy savent tenir leur tripot. Je ne crois pas que ce soit uniquement pour ça que tu te sois enfuie, mais peu importe.

Elle m’énerve, je ne peux pas tout lui raconter !

– Vous savez, reprend-elle, je peux comprendre, j’ai moi-même été pute avant de rencontrer Randolph. Je n’en garde pas un mauvais souvenir, j’ai gagné pas mal d’argent, j’ai eu quelques moments pénibles, quelques clients tarés, mais je m’en suis toujours sortie. Vous savez dans ce milieu-là, les filles se jalousent, se cassent du sucre sur le dos, les rivalités et les mésententes vont bon train, mais en cas de coups durs, les filles redeviennent solidaires… enfin en principe. Et c’est ce qui nous sauve !
– Sauf que ce qui m’arrive c’est autre chose, mais j’ai promis de ne pas en parler.
– Alors on n’en parle pas. Je vais vous servir un verre de limonade.

En voilà une idée qu’elle est bonne.

– Vous allez faire quoi en quittant la ville ?
– Me trouver un autre saloon quelque part.
– Vous aimez votre métier ?
– Y’a des avantages !
– Vous êtes très belle, si j’étais un homme je vous aurais fait volontiers une proposition.

Je prends la réflexion à la rigolade ! Et admettez qu’il y a de quoi, l’ancienne pute devenue dame patronnesse qui m’invite presque à lui brouter le gazon ! Enfin, tant que ça reste dans ses fantasmes…

– Vous prenez un risque en me parlant comme ça, après tout vous ne savez pas qui je suis ! M’entendis-je répondre .
– Vous non, mais je connais très bien Molly, c’est une personne très attachante, dans tous les sens du terme.
– Humm…
– Vous ne trouvez pas ?
– Oh, si bien sûr !
– D’ailleurs vous lui ressemblez un peu, on pourrait presque croire que vous êtes sa fille.

Je connais pas mal de trucs, mais je n’en connais aucun qui empêche de piquer son fard.

– Ecoutez, reprend Farah, on ne va pas tourner autour du pot, Il vous est arrivé quelque chose que vous ne me direz pas, mais sans doute Molly me le dira plus tard. Quoiqu’il en soit c’est un événement qui vous a choqué et je suis certaine que vous avez besoin de réconfort. Souhaitez-vous que vous réconforte, je suis très douce, vous savez ?

Je suis larguée ! J’ai d’abord cru qu’elle allait m’inviter à prier, j’aurais fait semblant, mais pourquoi ajouter qu’elle est douce ? A moins que… Mais bien sûr…

– Mais, vous êtes la femme du pasteur.
– Certes, mais si vous le voulez bien, nous attendrons mon mari pour évoquer ce genre de choses. Si je te caresse, tu te laisses faire ?

C’est tellement incroyable ! Cette fois ce n’est plus l’évocation d’un fantasme c’est une invitation à passer à la casserole. Pas grave, ce ne sera pas une corvée, et puis si ça peut contribuer à me mettre dans les petits papiers de la dame, ce sera aussi bien.

– Mais oui, je veux bien me laisser faire… mais votre mari…
– Ne t’inquiètes pas pour ça ! Allez enlève-moi tout ça que je vois comment tu es sous le linge !
– Vous souhaitez que je me déshabille ?
– Bien sûr comme cela mes caresses seront plus douces.
– Vous aimez caresser les femmes, si je comprends bien ?
– J’adore, mais je n’ai pas si souvent l’occasion… Molly parfois… T’as déjà caressé Molly.
– Oui ! Répondis-je en rougissant malgré moi.
– Juste caressée, ou vous avez été plus loin ? Non ne me réponds pas, je crois deviner, tu lui a léché l’abricot, c’est ça ?
– Ben oui…
– Il y a des choses que je devine ! Et toi tu aimes qu’on te lèches ?
– Ma foi, quand c’est bien fait !
– Molly me dit que je le fais bien et quand je l’entend hurler de plaisir je sais qu’elle ne me ment pas ! Allez, on va se mettre nues toutes les deux !

Et pendant que j’enlève ma panoplie d’entraineuse de saloon, Farah se met à l’aise de son côté.

Elle a des gros seins laiteux qui tombent à peine et qui sont terminés par de gros tétons bruns déjà érigés d’excitation.

Il me vient une folle envie de les lui sucer, mais c’est elle qui prend l’initiative de commencer les travaux pratiques. Ses doigts agrippent mes tétons et les fait rouler en les serrant légèrement.

– Tu aimes ?
– Oui !
– Fais-moi la même chose !

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O.K, je ne vais pas me refuser ce plaisir. Et nous voilà toutes deux en train de nous tortiller nos pointes de seins. Subrepticement nos visages se sont rapprochés, nos lèvres aussi, nos bouches s’ouvrent, se collent l’une à l’autre, les langues se combattent, on s’embrassent tellement fort qu’on en bave. Cette femme est une sorcière !

Et puis un moment Sarah se retourne, me présentant son gros popotin.

– Tu les aimes, mes fesses ?

J’y porte la main, les caresse.

– Elle sont douces !
– Continue, j’adore qu’on me tripote le cul.

Je le fais, j’anticipe ses désirs en lui écartant ses globes et m’accroupissant je lui lèche son trou du cul. J’aime son odeur musquée, ce petit goût acre et puis c’est tellement pervers !

– Vicieuse ! Me dit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Tu veux que j’arrête ?
– Surement pas ! Enfonce-moi un doigt !

Ça tombe bien, j’allais le faire ! Je le fais et l’agite.

– Mieux que ça, mets-en un autre ! Oui comme ça, encule-moi avec tes doigts ! Aaah ! C’est si bon de jouir par le cul ! Tu aimes, toi ?
– Quand c’est bien fait !
– Tape-moi un peu sur les fesses avec ton autre main !
– Comme ça ?
– Oh ! Tu peux faire un peu plus fort !

Bon, je m’en voudrais de contrarier cette charmante personne et je lui claque donc le joufflu en cadence. J’y mets une telle ardeur que ses fesses deviennent rapidement cramoisies.

On s’embrassent de nouveau, on se caresse, on se pelote, on s’excite les tétons et a à force de gigoter en tous sens et on se trouve en soixante-neuf.

J’ai sa chatte charnue, odorante et dégoulinante sous mon nez. Je lèche d’abondance. Et ça coule et ça mouille, c’est dingue, c’est moi qui la fait mouiller ainsi ou quoi ? Humm, c’est bon tout ça.. Ma langue explore tous les replis de sa minette. Mais ma partenaire n’est pas en reste, je sens le bout de sa langue s’appliquer à fureter dans mes chairs intimes. Et la voilà qu’elle se rapproche de mon petit berlingot ! Par reflexe j’en fait de même. Concours de langue, synchronisation. Je m’efforce de ne pas crier, mais quel pied ! Farah se jette dans mes bras, elle aussi a joui, on s’embrasse on est bien…

Elle m’a complètement épuisé la Farah ! J’ai apprécié son comportement, empreint de respect et d’attention, Et puis contrairement à ce qui s’était passé avec Dorothy, le rapport était équilibré, je n’étais la chose de personne, nous n’étions que deux femmes éprises de plaisir.

Je l’ai aidé à préparer le repas du soir et sur ces entrefaites, Randolph, le pasteur est rentré.

– Euh, bonjour !
– C’est Lilly ! Lui explique Farah, c’est Molly qui nous l’envoie, mademoiselle a des ennuis et on l’héberge en attendant le passage de la diligence.
– Je vous reconnais, on a voyagé dans la même diligence.
– En effet !
– Et ça n’a pas marché comme vous vouliez au Pretty-saloon ?
– On va dire ça comme ça !
– On vous a forcé à faire des choses que vous ne souhaitiez pas ?
– Non c’est plus compliqué que ça, mais j’ai promis de ne pas en parler !
– O.K. je ne vous poserais pas d’autres questions

Il me déshabille du regard, c’en est presque gênant.

– Dites-moi quand même, vous aimez votre métier ?

Pourquoi cette question, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– C’est un métier, il a ses avantages et ses inconvénients, mais dans l’ensemble je ne me plains pas.

Ma réponse à l’air de lui convenir et il change enfin de conversation, s’adressant à son épouse :

– Ah ! J’ai eu une dure journée, le pauvre Macenzie n’en finit pas de mourir, et sa famille se bagarre déjà pour l’héritage. C’est pas toujours évident de jouer au pasteur.

Il a dit « jouer au pasteur » ou j’ai mal entendu ?

– Ce n’est pas un jeu, tu fais le bien autour de toi et tu le fais bien ! Intervient Farah.
– J’essaie ! Je ne suis pas parfait.
– Je viens de faire une grosse bêtise ! Lui confie alors Farah avec un étrange sourire.
– C’est grave ?
– C’est-à-dire, Mademoiselle Lilly est tellement belle… j’ai un peu craqué.
– Ce sont des choses qui peuvent se comprendre !

Que voilà un pasteur fort tolérant !

– Mais du coup j’ai été un peu bavarde !
– Quoi ?
– J’ai peut-être dit des choses qu’il ne fallait pas que je dise !
– T’as raconté quoi ?
– Mon passé, enfin j’en ai parlé juste un peu.
– On s’en fout du passé, ce qui compte c’est le présent. N’accordez aucun crédit à ce que raconte ma femme, elle aime bien inventer des histoires sans queue ni tête..
– Soyez sans crainte, je suis très discrète, et puis de toute façon je serais bientôt très loin d’ici.

N’empêche qu’ils me paraissent bien particuliers ces deux-là, mais ça ne me regarde pas !

Le pasteur me regarde bizarrement, il brûle d’envie de me demander quelque chose, mais quoi ?

– Si j’osais… Commence-t-il mais il ne finit pas sa phrase.
– Eh bien osez ! L’encourageais-je.
– C’est une question, vous considérez-vous toujours comme en activité ?

Je crois comprendre, il va me proposer une passe ! Et je ne vois pas pourquoi je lui refuserais, c’est mon métier, il est plutôt bel homme, et puis si ça peut faciliter les choses… Mais tout de même oser me demander ça devant sa femme !

– Oui, on va dire que je suis toujours en activité ! Répondis-je.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:02

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 3 – Putes en famille

Lilly

Je n’ai jamais vu ma mère nue, sauf par « accident », je la trouvais même plus pudique que moi, ça me fait drôle de la voir en tenue d’Eve !. Elle est belle, très belle !

– Je sais exactement ce que veut se client, fais-moi confiance me chuchote-t-elle.

L’homme s’est mis à poil à son tour, il a un bite plutôt supérieure à la moyenne, ce qui fait que c’est davantage pratique pour le sucer à deux.

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N’empêche que de temps à autre nos langues sont extrêmement proches. Ça me gêne un petit peu, mais apparemment ce n’est pas le cas de ma mère qui ne fait rien pour m’éviter. Et ce qui devait arriver arriva nos bouches finirent par s’unir. J’ai un mouvement de recul.

– Tu aimes ça nous voir nous embrasser ! Dit-elle au miché.
– Oui, voulez-vous un gros patin, léchez-vous les nichons et après j’aimerais vous voir vous gouiner !

Les choses deviennent compliquées mais je ne vois pas comment je pourrais me soustraire à ce baiser profond souhaité par le client. Je roule donc une galoche avec ma propre mère pour la première fois de ma vie.

Mélange de honte et du plaisir de la transgression, je ne sais plus où j’en suis, mais prend le parti de trouver cela agréable.

La mère s’arrange pour me coller son téton gauche devant ma bouche, et c’est presque par réflexe que je me met à téter et à lécher cette délicieuse gourmandise. Elle redescend en suite légèrement afin de s’attaquer à mes propres seins dont les bouts sont déjà raidis par l’excitation. La tête me tourne…

Mais c’est surtout la suite qui m’inquiète, le miché souhaite que l’on se gouine, je suppose que l’on va faire semblant ? Mais comment s’y prend-t-on pour faire semblant sans qu’il ne se doute de rien ?

– Allez-y je vous regarde !

Ma mère me demande de m’allonger, puis elle vient sur moi en position de soixante-neuf. Comment va-t-on s’en sortir ?

Je sens la langue de ma mère sur ma chatte ! Je suis tétanisée, incapable de lui rendre la pareille..

Ma mère se déplace alors et viens me susurrer à l’oreille.

– On ne triche pas, on joue le jeu ! Et au cas où tu n’aurais pas compris, en faisant ça, on ne fait du mal à personne ! Mais si tu veux, oublie que je suis ta mère, ça aidera. Allez je reprends la position.

Oui, c’est ce que je vais faire, en ce moment Molly n’est plus ma mère, mais une pute du Pretty Saloon. Une pute parmi d’autres.

Ma mère à une façon particulière de pratiquer le soixante-neuf. Nous ne sommes pas collées l’une sur l’autre, Non, elle tortille sans arrêt du cul et de temps à autre se redresse en empaumant ses seins.

Et oui, le but de l’opération est d’en mettre plein la vue au spectateur-voyeur. On ne pratique pas l’amour lesbien de la même façon quand quelqu’un a payé pour regarder. C’est priorité au spectacle !

N’empêche qu’en ce moment l’excitation est bien là et le client n’a nul besoin d’en connaître la raison (il ne manquerait plus que ça !)

La chatte odorante de ma mère est sous mon nez, je respire un grand coup, j’avance ma langue ! Ça y est je lèche le con de ma mère… non ce n’est pas mère… Si c’est ma mère… et alors une chatte est une chatte et comme elle vient de me le dire ! On fait du mal à qui ? N’empêche que je me sens salope… mais salope ! Et je lèche.. et je lèche, et ça m’excite ! Ma mère doit être en train de se régaler avec ma propre mouille !

J’ai bien dit que je mouillais, d’ordinaire je reste sèche en chambre… l’insolite de la situation sans doute ! D’ailleurs ma mère mouille aussi, ça doit l’exciter de lécher sa propre fille et de se faire lécher par elle. Quelle salope aussi celle-ci ! On est deux belles salopes !

Ma mère s’active sur mon petit bouton, je n’en peux plus, je vais jouir. Je sens le plaisir monter, je me cambre, je hurle.

– Maintenant, à toi, viens vite ! Me dit-elle.

O.K. je reprends la position, mais elle ne s’est pas bien placée, à moins que ce soit moi… toujours est-il que ce n’est pas sa chatte que j’ai devant ma bouche, mais son anus. Je ne sais quel démon m’a alors poussé à le lui lécher. Je suis en train de lécher le trou du cul de ma mère et cela me trouble considérablement.

Un mouvement de fesse, ma mère rectifie la position… quelque part, c’est dommage… mais ici ce n’est pas mal non plus son intimité est devenue un véritable marécage, je donne de petits coups de langues sur son petit berlingot emmenant ma génitrice au septième siècle en quelques secondes.

On a fini, spontanément on s’enlace, on s’embrasse comme… des putes.

– Eh ben, vous, on peut pas dire que vous faites semblant ! Commente le client
– T’a vu ça, on est des pros, hein ! Lui répond ma mère. Tu veux jouir comment mon biquet, tu veux venir sur moi ou sur Lilly ?
– Je vais t’enculer ! Lui répond-il.
– Y’aura un petit supplément !

Le type va fouiller dans les poches de son pantalon et revient avec une pièce qu’il pose sur la petite table. Pendant ce temps ma mère s’est tournée de façon à lui présenter son joli derrière.

Le gars entre sa bite comme un couteau dans un motte de beurre et commence à labourer la maman qui pousse de « humpfs » et des « fouffs ». Ça ne dure pas bien longtemps, le mec dégouline de sueur et son visage devient rouge comme une écrevisse. Il jouit en soufflant comme un bœuf.

Il ressort sa bite gluante de sperme et d’un peu d’autre chose aussi. Il s’essuie avec un mouchoir, ne se rince pas, se rhabille…

– Alors, ça t’a plus, mon biquet ?
– Vous êtes des belles salopes ! C’était très bien !
– Je te laisse descendre, nous on va se faire une petite rincette.

Il nous salue et disparaît de la chambre, ma mère vérifie que le couloir est désert et referme la porte.

– Bon, on n’a pas trois heures, je te raconte vite fait.

Le récit de Molly

C’était la semaine dernière, j’étais allé derrière le saloon dans la petite cabane pour faire un gros caca, j’aime bien prendre mon temps. Et voilà que j’entends une conversation entre Davy et Konrad, le contremaître de Howard Buchanan :

– Mais enfin t’as pas trouvé plus simple ! Pourquoi tu le fais pas tuer par un desperado, tout simplement. Dit Davy
– Parce qu’il faut un coupable identifié, sinon les gens vont colporter des rumeurs.
– Je ne vais pas sacrifier une de mes filles pour ça, je les aime bien, mes filles. Et puis en plus elles se soutiendront…
– Non, on va faire venir une fille de Norton-City, le gérant là-bas veut se débarrasser d’une nana un peu chiante pour embaucher quelqu’un d’autre.
– Ah, je préfère !
– Donc le plan c’est à peu près ça, tu l’aménageras à ta guise, tu t’arranges pour que la pute monte avec William, une fois en chambre tu tues le neveu et on s’arrange pour accuser la fille. Ensuite procès rapide, puis pendaison, rideau.
– Sauf que je ne suis pas d’accord, moi je suis pas un tueur ! Je veux bien faire un faux témoignage, tout ce que tu veux, mais je ne tue personne !
– C’est quoi le problème ? Tu veux combien en plus ? On t’as déjà donné pas mal.
– Rien du tout, si ça foire, je serais pendu et ça ne me plait pas d’être pendu.
– Tu ne risques rien, voyons !
– Tu ne peux pas m’envoyer une petite main ?
– Non, démerde-toi ! Moins il y aura de témoin, mieux ça passera.

Fin du récit de Molly

– Voilà j’ai évidemment compris que la cible était William Buchanan, et quand je t’ai vu débarquer j’ai compris que ce serait toi la lampiste.
– Il faut mieux que je quitte la ville si j’ai bien compris.
– Le souci c’est qu’il n’y a pas de diligence avant jeudi… mais entretemps je peux te faire cacher en ville, mais si tu refuses de monter avec William Buchanan, il ne t’arrivera rien. Il faudrait mieux éviter le refus direct, non tu dois essayer de t’arranger pour qu’il ne monte pas avec toi.
– Mwais, je vais voir, mais pourquoi le vieux Buchanan veut-il se débarrasser de son neveu ?
– On n’en sait rien, William est apparu comme un cheveu sur la soupe il y a peine deux mois, avant personne n’en avait entendu parler. On ne sait rien de lui, il a l’air amoureux de Kate, mais c’est tout ce que je sais.
– Bon, il va falloir qu’on descende, sinon les tauliers vont se poser des questions. Si tu choisis de partir, tu me le diras discrètement et je te préparerais un petit papier avec une adresse.

En fait je ne sais pas quoi faire. Evidemment que partir serait la bonne solution ! Mais que risque-t-il de se passer maintenant ? Davy devra choisir une autre victime dans son sinistre complot ! Et si c’était ma mère ?

Je comprenais maintenant pourquoi Davy n’avait pas usé de son « droit de cuissage » envers moi : baiser une fille qu’on envoie ensuite se faire prendre en l’accusant d’un crime qu’elle n’a pas commis devait le perturber. Les états d’âmes de ce genre de personnages sont parfois étranges !

Le lendemain je n’avais pris aucune décision, les clients commencèrent à arriver en fin d’après-midi.

Il se déroula alors une scène étrange, un cow-boy, dont j’appris plus tard qu’il était employé chez Howard Buchanan, s’approcha de Kate. Celle-ci toute contente lui fit son petit numéro ou plutôt commença à le faire, car très vite le cow-boy lui balança une énorme gifle qui l’a fit saigner du nez avant de l’insulter copieusement.

Davy sortit alors de derrière son comptoir, armée d’une carabine afin de chasser le malotru, c’est alors qu’un autre type le désarma et commença à le rouer de coups. Bientôt la bagarre fut générale. Les filles s’enfuirent dans leurs chambres, pas moi, paralysée par la peur, je restai cachée sous la cage de l’escalier.

Le saloon s’était vidé, l’un des cow-boy ramassa Davy à moitié assommé, le secoua brutalement.

– Monsieur Buchanan n’aime pas qu’on lui désobéisse, c’est le premier et le dernier avertissement. La prochaine fois que l’autre se pointe, t’es prié de faire le boulot pour lequel on t’as payé et sans bavures.

Inutile de vous dire que ces paroles m’ont fait froid dans le dos, cette fois plus question de tergiverser, je dois partir.

Dorothy s’en va fermer le saloon, puis elle vient s’occuper de Davy et d’un autre bonhomme bien amoché. J’attends qu’elle ne regarde pas dans ma direction et monte l’escalier à pas de loup.

Je frappe discrètement à la porte de ma mère.

– Je me barre, dis-moi où il faut aller !
– Tu vas chez le pasteur, c’est la petit maison qui jouxte l’église.
– Le pasteur ?
– Ne cherche pas à comprendre, aie confiance ! Tu lui dis simplement que c’est moi qui t’envoie et tu lui montrera cette médaille, sinon tu restes dans le vague, tu diras que tu as eu la trouille suite à la bagarre de tout à l’heure. Tu peux aussi avoir confiance en sa femme. Allez, file, fait attention à ce qu’on te suive pas !
– Mais toi…
– Ne t’inquiètes pas, je suis une grande fille, et j’ai un plan, mais chut.

J’ai embrassé maman, j’ai ramassé dans ma chambre les quelques dollars que j’avais gagné, puis je me suis faufilée jusqu’à la porte de derrière.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 12:59

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 2 – Une fessée pour un cowboy

Lilly

Et le lendemain je commençais le boulot. Auparavant Dorothy avait réuni les quatre filles.

– Je vous présente Lilly que vous avez peut-être aperçue hier, elle va travailler avec nous, elle chante et elle danse…
– Elle ne suce pas, alors ? Se moque Kate, une jolie rousse avec les cheveux en cascade et le visage mutin
– Pas quand je danse ! Répondis-je du tac au tac.
– Donc voilà Kate, Cindy et Ellen !
– Salut ! Répondis-je en faisant une révérence protocolaire qui amusa tout le monde.
– Au début, elle va vous piquer vos clients, qu’est-ce que vous voulez, c’est l’attrait de la nouveauté, après ça se calmera, ça fait partie du jeu. Bon pas d’histoires entre vous… et au boulot ! Tu as vu tout le monde ? Non il manque Molly, elle est où Molly ?
– J’arrive ! Clame cette dernière en descendant l’escalier..

Je n’ai pas pipé mot, j’ai essayé de rester impassible, elle aussi… parce que Molly, c’est ma mère !

On a fait comme si on ne se connaissait pas.

Dorothy m’emmène vers la cuisine.

– Je te présente Chang, notre cuisiner. Parfois certains clients souhaitent la présence d’un autre homme. Alors c’est Cheng qui s’y colle.
– Hi hi ! Répond l’intéressé.

J’appréhendais quelque peu le moment où Davy souhaiterait exercer son droit de cuissage, ce bonhomme ne m’inspirant pas du tout. Mais ce moment n’a jamais eu lieu, je me dis alors que je ne devais pas être son genre… mais ce n’était pas ça, la vrai raison, je ne l’ai compris qu’un peu plus tard…

Pas la foule pour le moment, arrivent deux types qui s’attablent. Je reconnais le jeune benêt de la diligence.

– Le plus jeune c’est William Buchanan, me précise Kate, c’est le neveu du caïd local, je te le laisse, moi je vais chauffer l’autre.

Ah, bon ? J’espère qu’il n’y a pas d’embrouille.

– Hello, il me semble qu’on s’est déjà vu quelque part. Commençais-je.
– En effet ! Vous allez donc travailler ici ?
– Comme vous le voyez ! Mais dites-moi, mon décolleté à l’air de vous intéresser ?
– Il est prometteur, dirais-je ! Répond le type.
– Que diriez-vous d’une petite détente.?
– C’est tentant !
– Alors monte avec moi mon biquet !
– T’es mignonne, je monterais avec toi un jour, mais aujourd’hui j’ai envie d’aller avec Kate.

Qu’à cela ne tienne, j’ai proposé mes services à son comparse qui a accepté de me suivre.

On passe à la caisse où Davy encaisse son dû et nous refile à ma collègue et à moi-même des serviettes propres.

– Vous ne serez pas déçu, cette petite a une bonne réputation ! Dit-il à William Buchanan en parlant de moi..
– C’est James qui va monter avec elle, moi je vais avec Kate. Rétorque William

Alors là je me suis demandé pourquoi Davy tirait une tronche impossible.

– Vous devriez essayer la nouvelle, je vous offre la passe, c’est mon jour de bonté ! Insiste Davy.
– Non, non, notre choix est fait ! Répond James.

Et alors que j’allais monter avec mon client, je vois ma mère grimper l’escalier toute seule et manifestement en panique.

– Qu’est-ce qu’elle nous fait celle-ci ? Demande James, rigolard.
– Elle a dû bouffer une saloperie ! Répond simplement Davy.

On monte, ma mère est dans le couloir, blanche comme une craie, je commence à m’inquiéter et à chercher comment lui porter secours, quand elle voit rentrer Kate dans sa chambre en compagnie de William Buchanan. Je m’avance vers ma mère, elle me fait un grand sourire et pénètre dans sa propre chambre. Je n’ai rien compris !

Beaucoup de clients sont volubiles, la baise ne semble n’être pour ceux-là qu’un prétexte, tellement ils ont envie de parler. Moi je n’ai pas trop envie de les écouter mais je le fais quand même, ça fait partie du métier. D’autres sont des taiseux et ce James semble faire partie de cette catégorie.

Il se déshabille en silence, mais conserve son maillot de peau et ses chaussettes. Je ne vous dis pas l’odeur des chaussettes, mais bon je suis aussi habituée à ce genre de désagréments.

– Tu veux que je me déshabille ? Demandais-je.
– Juste le haut !

C’est comme il veut, de toute façon, il sait très bien que je ne porte rien sous ma jupe !

– Tu n’as pas fermé la porte ! Me fait-il remarquer.

Là je suis embêté, j’ai bien en tête les instructions de Dorothy mais comment savoir si le mec est un habitué du lieu ou pas ? Je jette un coup d’œil dans le couloir : personne.

– T’es déjà venu ? Lui demandais-je
– Plein de fois.
– D’accord mais pourquoi veux-tu que je ferme la porte ?
– Je ne veux pas qu’on m’entende quand tu vas me donner la fessée !

C’était donc ça ! Donc je me dépoitraille m’assoit sur le bord du lit et invite le miché à s’allonger sur mes douces cuisses.

– Euh, je fais ça à mains nues !

J’aurais dû demander avant.

– Oui !

Pas de bol, pratiquer de la sorte finit par faire horriblement mal aux mains. Tant pis, je ferais avec.

Je commence à taper, on m’avait appris un truc au Green Saloon de Norton City : Pour empêcher celui qui reçoit la fessée d’anticiper les coups, il ne faut pas les appliquer de façon régulière mais de façon aléatoire, par exemple trois coups qui se suivent rapidement, puis une pause de 15 secondes, suivit d’un coup, lui-même suivi d’un autre 15 autres secondes après, puis on enchaîne avec trois coups successifs… et ainsi de suite. Toute une technique !

Les fesses de James marquent rapidement et d’abord rosies per mes coups, virent au cramoisie, mais il a l’air de bien apprécier, l’animal !

Quant à mes petites mains, elles deviennent douloureuses !

– Et si je prenais un instrument, ça te dirait ?
– Non j’aime bien avec les mains !
– Tu ne veux pas essayer, juste essayer ?
– C’est quoi tes instruments ?
– Je ne suis pas encore complètement équipée, mais je peux me faire prêter une cravache…
– Non, non, sûrement pas !
– Ton ceinturon alors ?
– Non, non, c’est trop violent tout ça !

Idée !

– Et avec ma brosse à cheveux ?
– Pourquoi pas ?

J’ai donc été chercher la brosse et j’ai commencé à taper !

– Ça va c’est bon?!
– Oui, c’est bon, un tout petit peu plus fort.
– Comme ça !
– Oui !

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Mais trois minutes après il quitte mes cuisses et se précipite bouche en avant sur mes seins.

– Hé, attention, c’est fragile les belles choses !

Il se reprend et se calme un peu, du moins en ce qui concerne son pelotage de nénés, parce que son autre main s’agite frénétiquement sur sa bite et le voilà qui décharge avec un bruit bovin.

J’ai plein de sperme sur moi, pas bien grave !

– Je reviendrais te voir, comment tu t’appelles déjà ?
– Lilly !
– Ah oui, j’avais oublié.

Et voilà comment j’ai fidélisé un client avec une simple brosse à cheveux !

Quand je suis redescendue avec James, j’ai demandé un verre d’eau à Davy, je le sirote lentement avant de retourner racoler dans la grande salle.

Sur ces entrefaites, Kate et Buchanan descendent à leur tour. Davy se précipite vers ce dernier, de la table assez proche où je plaisante avec un client, j’entends tout :

– La prochaine fois, vous devriez essayer la petite Lilly, James a été ravi.
– Peut-être un jour ! Mais j’ai vraiment un faible pour Kate, servez-moi un whisky et je vais rentrer au ranch.

J’essaie de draguer mon cow-boy, il mate mon décolleté, mais ne se décide pas à monter.

Et voilà, Molly, (ma mère pour ceux qui aurait oublié) qui se pointe derrière nous.

– Alors tu ne veux pas monter avec la jolie Lilly ? Demande-t-elle au type.
– Ché pas !
– Tu préfères peut-être une femme plus mûre, dans ce cas je suis à ta disposition.
– D’accord je te suis.
– Tu ne veux pas faire un trio ?
– Non juste toi !

Il se lève ! Voilà que ma mère me pique mes clients maintenant ! Mais l’autre surprise c’est que je me retrouve avec un bout de papier dans la main. Je m’arrange pour le déplier et le lire discrètement.

« Ne montes jamais avec William. Buchanan, il y va de ta vie, je t’expliquerais. »

Je reconnais l’écriture maladroite de ma mère. C’est quoi cette histoire ? J’ai évidemment hâte d’en savoir plus, mais je suppose que c’est elle qui va se débrouiller pour m’expliquer tout ça

Ce n’est que le lendemain que l’occasion s’est présentée, j’étais au bar occupé à chauffer un cow-boy un peu timide quand ma mère est venue me trouver.

– J’ai un client qui veut faire un petit trio, je t’enquille ?

Ça va me faire drôle, mais je savais que ça devrait arriver un jour, alors allons-y !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 12:56

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 1 – Serveuse montante
Lilly

Principaux personnages

Lilly Firefly : La narratrice, serveuse montante au Pretty Saloon de Colsontown
Molly : serveuse montante au Pretty Saloon et mère de Lily
Kate, Cindy : serveuses montantes au Pretty Saloon
Dorothy : Patronne du Pretty Saloon
Davy Donaldson : Régisseur du Pretty Saloon
Stanley Hutchinson : Régisseur éphémère du Pretty Saloon
Spencer McGregor : Riche notable de Norton-city
Robin Lynch : Shérif de Norton-City
Bryan Taylor : Shérif adjoint, puis shérif de Norton-City
Davenport : Shérif adjoint de Norton-City
Howard Buchanan : Gros éleveur et « parrain » de Colsontown
William Buchanan, : neveu du précédent
Bob Fincher, Peter, Dany : hommes de main du précédent
Randolph Jackson : le pasteur
Farah : la femme du pasteur

1 – Serveuse montante

Nous sommes au Far-West en 1880 et je me prénomme Lilly Firefly

Prologue

Mes parents et moi-même habitions dans un petit ranch, ou plutôt une petite fermette dans laquelle nous nous efforcions de tenter de survivre en faisant pousser quelques légumes et en élevant un peu de volaille et même un gros cochon. Ma mère m’a eu très jeune et n’a pas encore la quarantaine c’est une très belle femme, un peu enveloppée mais qui plait. Et le fait qu’elle plaise insupporte mon père, qui lui fait des crises de jalousie à tout bout de champ avec forces raclées à l’appui. Je déteste ce bonhomme.

Et moi ? Bin moi, j’ai les cheveux blonds souvent nattés, et il paraît que j’ai des jolies formes.

J’ai perdu mon pucelage assez vite. J’ignorais d’où sortait ce type qui m’avait abordé alors que je faisais des courses en ville, il était beau comme un dieu et quand il m’a proposé d’aller nous caresser dans une grange, mon cœur a chaviré et je me suis laissé faire. Il était doux et très attentionné, j’avais connu quelques émois charnels en me caressant de ma main, mais là c’était bien mieux. On s’est donné rendez-vous pour la semaine suivante, je l’attends encore ! Un mec de passage… je craignais qu’il m’ait mise enceinte… mais non ! Ouf !

J’ai donc l’âge de me marier, comme on dit et j’ai déjà eu pas mal de propositions, mais d’une part je me méfie, ma mère m’ayant mise en garde :

– Au début ils sont doux comme du miel et après, ils se lassent et te maltraitent… alors prend ton temps rien ne presse.

De plus mon père ne m’encourageait pas non plus, le travail ne manquait pas à la ferme et si je la quittais, il serait obligé d’embaucher un aide. Avec quel argent ?

Une pauvre ferme, oui, mais n’empêche que le terrain était convoité par King Rovell, le gros éleveur du coin. Il paraît qu’on gênait. Rovell nous a d’abord fait des propositions d’achat que mon père a refusé de façon nette et définitive, puis sont venus les menaces. Nous nous sommes plains au shérif qui nous a dit de ne pas nous inquiéter. Alors nous ne nous sommes pas inquiétés.

Et puis un jour… ou plutôt une nuit…

Des drôles de bruits, on ne s’alarme pas trop, puisque l’orage qui vient d’éclater illumine la nuit de ses éclairs de lumière… Puis un coup de feu… qui vient de la porcherie ! Quelqu’un s’en prendrait après notre cochon ?

Mon père sort, nouveau coup de feu, il s’écroule, un cavalier surgi de la nuit s’enfuit au galop.

Ma mère et moi se précipitons, le paternel est mort sur le coup. On ne l’aimait pas ni l’une ni l’autre mais on pleure à chaudes larmes malgré tout.

On a rentré le corps et on a attendu l’aube comme deux andouilles sans prononcer le moindre mot.

Au petit matin, nous sommes allées en ville à pied pour rendre visite au shérif.

– C’est forcément King Rovell, nous avions reçu des menaces, vous nous aviez dit de ne pas nous inquiétez…
– Vous n’avez aucune preuve, donc je ne peux rien faire. Répond l’homme de loi d’un ton péremptoire
– Vous n’allez pas enquêter ?
– Vous croyez que je suis de taille à m’affronter à Rovell ? Ce que je vous conseille c’est de quitter la ville, ce qui est sûr c’est que l’on vous en veut.
– Mais cette terre m’appartient.
– Vendez là au notaire, il s’en débrouillera… Je vais vous faire héberger pour la nuit à l’hôtel en face, demain nous enterrerons ce pauvre homme, et je vais m’arranger pour faire venir le notaire…

Bref, on a vendu le terrain ainsi que les meubles, la vaisselle, le linge de maison, les outils… tout quoi… contre une poignée de dollars que nous avons partagée, ma mère et moi, et nous avons pris place dans la première diligence en partance avec nos maigres bagages

Celle-ci partait pour Norton-City.

– On va faire quoi ? Demandais-je quand la diligence fit halte.
– On va se séparer, tu as plusieurs possibilités, ou bien tu te trouves un mec gentil et tu te marries avec, mais souviens-toi de mes conseils, le mariage est une loterie et il y a davantage de perdants que de gagnants.
– Et l’autre solution ?
– Te trouver un travail ! Mais le tour va être vite fait, trouver une place de serveuse dans un saloon, c’est facile, au bout d’un moment on te demandera d’être gentille avec les clients, si tu refuses on ne te garderas pas longtemps, si tu acceptes, ce sera à toi de gérer la situation, de rester maitresse du jeu, tu pourras te faire une belle cagnotte au bout d’un petit moment.
– Autrement dire, tu me suggères de faire la pute ?
– Je ne te suggère rien du tout, j’expose la situation, à toi de voir ce tu vas faire. Au fait tu es toujours pucelle ?
– Non, Maman. Mais toi tu vas faire quoi ?
– La pute, mais pas ici, je vais aller dans une autre ville. Le prochain arrêt de la diligence c’est Colsontown, je vais aller voir si on veut de moi.
– On se sépare alors ?
– Oui ! Si le hasard veut que nous nous rencontrions, on ne se connait pas, évidemment.
– Comment ça, « on ne se connait pas » ?
– Je veux dire en public ! Mais rassure-toi si nous nous rencontrons en privé, je te serrerais très fort dans mes bras. Adieu ma fille, prends bien soin de toi !
– Adieu Maman !

Et c’est ainsi que je suis devenue serveuse montante au Green Saloon de-City.

J’y suis restée environ un an et y fait mes classes, j’ai tout vu, tout connu, quelques moments pénibles, mais dans l’ensemble cela s’est plutôt bien passé et mon escarcelle s’est considérablement remplie.

Tout allait donc bien jusqu’au jour où tout s’écroula… Et le présent récit peut maintenant commencer :

Nouveau saloon

Le voyage en diligence entre Norton-City et Colsontown s’est déroulé sans incident notable. Personne ne m’a adressé la parole. Il faut dire que le shérif de Norton-City et ses acolytes m’avaient propulsé sans ménagement dans la diligence sans je ne puisse emporter toutes mes affaires ni me changer. C’est qu’on ne gifle pas impunément le patriarche de la ville !

L’affaire était pourtant banale, le vieux McGregor m’avait présenté un client sorti de nulle part et il voulait le gâter en lui offrant mes services. Je n’étais pas contre puisque c’est mon métier, le souci c’est que l’individu n’avait pas dû se laver la bite depuis la fin de la guerre de Sécession et que je lui avais conseillé d’aller se faire une petite rincette. L’homme l’avait mal pris, s’était plaint à McGregor qui m’avait giflé, je lui avais rendu sa gifle par réflexe. Ne se contenant plus McGregor avait demandé aux hommes du shérif de m’expulser de la ville. La diligence partait dans une heure, entre temps on m’enferma dans un cagibi. La maquerelle du lieu qui ne m’avait pourtant pas spécialement à la bonne eut le temps de me glisser un petit mot, c’était une lettre de recommandation pour sa collègue du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Le voyage avait duré deux heures sans incidents notables, (je me répète) trois autres passagers occupaient la diligence, un couple entre deux âges dont la femme me regardait d’un air bizarre mais sans animosité et l’homme avec une concupiscence mal dissimulée. Le quatrième passager, un jeune bellâtre, chapeau neuf et lavallière, ne savait quelle attitude adopter, d’un côté subjugué par mon charme (bin quoi ?), de l’autre soucieux de ne pas passer pour un débauché aux yeux du couple, il se contenta de se présenter.

– William Buchanan, je vais rejoindre mon ranch.

Un autre embraya :

– Randolph Jackson, je suis pasteur, et voici mon épouse Farah, nous rentrons à Colsontown, nous étions invités à un mariage.

Je répondais d’une esquisse de sourire mais m’abstins de me présenter puis fit semblant de dormir.

Arrivée à destination, une dame vint accueillir le pasteur et sa femme, elle ne put s’empêcher de me lancer une pique.

– Qui êtes-vous ? Je ne pense pas que vous soyez la bienvenue, ici ?
– Mais ce n’est pas avec vous que j’ai rendez-vous chère madame, si vous pouviez vous poussez que je puisse descendre.
– Pfff ! Quelle tenue pour voyager !
– Je ne vous dois aucune explication !
– Catin !
– Et alors ça vous défrise ?
– Ne me touchez pas !
– Je ne vous touche pas, je vous pousse.

Et pendant que la dame renouvelait ses invectives, Je me dirigea calmement vers le saloon en roulant du popotin par pure provocation.

Pas mal de monde en ce début de soirée, des soiffards, des joueurs de poker, un pianiste qui joue faux, une entraineuse rigolant avec un client bien propre su lui…

Je m’approche du bar, Davy Donaldson, le régisseur de l’établissement paraît intrigué, mais pas tant que ça ! Bizarre !

– Tu sors d’où toi ?
– De Norton-City, j’ai un petit mot de recommandation.

Le type lit le mot et appelle la patronne !

– Dorothy, viens voir !
– C’est bon ! Dit-elle après avoir lu le mot à son tour, on va peut-être la garder, mais avant viens avec moi, ma grande, que je puisse voir à qui j’ai affaire.
– Je peux venir aussi ? Demande Davy.
– Bin non ! Faut bien que quelqu’un s’occupe du bar et de la caisse !
– Il y a Kate…
– Kate, elle est en train d’emballer, laisse-la bosser.

Je suis la dame, Dorothy doit avoir la cinquantaine, elle a dû être très belle au temps de sa jeunesse, elle est aujourd’hui un peu enveloppée mais peut toujours plaire. Assez grande, cheveux châtain foncé clairs, yeux noirs, bouche pulpeuse, visage « intéressant ».

– Bon, tu vas te mettre à poil ! Me dit-elle en me conduisant dans une petite remise qui doit servir de bureau.

Bin oui, faut bien tester la marchandise ! J’obtempère, la maquerelle me dévore des yeux, j’effectue une pirouette afin qu’elle puisse contempler mon verso.

Elle ne fait pas que contempler, d’ailleurs puisqu’elle me fout carrément la main au cul. Je me laisse faire puis me retourne.

– Joli cul ! Ça t’arrive d’aller avec les femmes ? Demande-t-elle.
– Oui !
– Et éventuellement, tu ferais un gros câlin avec moi ?
– Oui !

Autant mettre le maximum d’atouts de mon côté !

– A la bonne heure, bon si tu veux travailler ici, c’est une bonne maison, à chaque passe tu te fais payer d’avance à la caisse, tu nous laisses 2 $, le reste tu le gardes. Sinon la politique de la maison est simple, on ne veut pas d’histoire, les clients d’ici on les connait, certains sont doux, d’autres sont bourrins. Pour les spécialités, tu prends un supplément, si tu t’attardes de trop, t’as le droit mais ça double notre part. Tu laisses toujours la porte légèrement entrouverte quand tu montes avec des clients de passage, il y aura toujours quelqu’un dans le couloir. Des questions ?
– Non ça va !
– Tu vas aussi tomber sur des causeurs, ceux-là laisse les causer, ne te mêle pas des histoires de la ville :En gros, tu dois juste savoir qu’Howard Buchanan dirige la ville en sous-mains, il contrôle tout, le maire, le shérif, le juge… Nous ça ne nous plait pas, mais tant qu’on nous laisse tranquille, on la ferme. Sinon il y a le pasteur et sa bande de dames patronnesses qui s’agitent comme des morpions, faudra pas faire attention.
– O.K.
– Ah, oui, Davy, mon homme est le régisseur officiel du saloon, même si c’est moi qui fait chauffer la marmite, de temps en temps il voudra te sauter, il faudra l’accepter, il n’en abusera pas.
– Bien !
– Maintenant on va monter, non, ne te rhabilles pas, passe cette chemise de nuit, je vais te montrer ta chambre, faudra l’arranger un peu, la fille qui l’occupait était une véritable souillon !

Une fois en chambre, et sans autres préliminaires, Dorothy se déshabille entièrement.

Lilly01

C’est vraiment une belle femme, sa poitrine un peu lourde est magnifique.

– Alors ? Pas mal pour mon âge ! Me nargue-t-elle.

J’approuve d’un sourire et d’un hochement de tête, je n’ai d’ailleurs pas à me forcer, cette bonne femme parvient à me troubler.

Faut dire que si le fait d’exercer le plus vieux métier du monde ne m’a jamais posé trop de problème, il a cependant modifié ma libido. Sauf exceptions, je n’ai jamais fantasmé sur mes partenaires de chambre. Mais quand après ma journée de travail je me retrouvais avec les copines, j’ai très souvent apprécié leur tendresse, tendresse qui eut tôt fait de se transformer en délicieuses caresses.

Et Dorothy s’affale sur le plumard et écarte les jambes.

– Viens me rejoindre, ma belle, viens me caresser.

Je n’ai rien contre et viens à ses côtés, mes mains sont irrésistiblement attirées par ses seins que je caresse avec volupté avant que ma bouche vienne en léchouiller les tétons déjà durci par l’excitation.

Elle cherche ma bouche, je ne me dérobe pas et nous nous échangeons un long baiser bien baveux

A son tour elle me pelote, elle a les mains très douces, ça me fait un bien fou !

– Maintenant tu vas me lécher l’abricot !

Pas de problème, je prends la bonne position et me voilà tête contre chatte. C’est tout trempé par-là, un vrai marécage, J’écarte ses lèvres et commence des mouvements de langue, me régalant de ses sucs.

Son clitoris est érigé comme une bite de farfadet, j’approche ma langue,

– Continue, continue ! Me dit la maquerelle qui en même temps se pince le bout de mes seins avec une certaine violence.

Je n’ai pas eu le loisir de continuer longtemps, l’explosion de sa jouissance a été fulgurante.

Elle m’enlace, elle m’embrasse… Ça me plairait bien qu’elle s’occupe à maintenant de moi, vu que je suis excitée comme une puce !

J’attends une initiative. Ça n’a pas l’air de venir, Madame sourit aux anges, la chatte et les cuisses dégoulinantes de mouille.

Puis la voilà qui se retourne. Son verso est nettement moins spectaculaire que le devant, non pas qu »il soit moche, non il est quelconque.

– Pelote moi les fesses !

Je pelote, je caresse, je malaxe…

– Ecarte-les, je voudrais que tu m’embrasses le trou du cul !

Allons-y ! J’écarte, il est plutôt mignon son petit troufignon brun et plissé, il est même attendrissant. Mais plus je m’approche, plus l’odeur me pénètre mes petites narines.

Faut-il rappeler que l’hygiène corporelle au Far West n’était pas terrible !

J’ai un mouvement de recul involontaire, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi puisque des culs j’en ai léché pas mal, je me reprends et fait feuille de rose à la dame. Ça l’a fait frétiller.

A tous les coups, elle va me demander de lui foutre un doigt ! Non ? Si ! Je mouille mon index, je l’enfonce et la pilonne, ça la fait miauler comme une chatte en chaleur, j’accélère, elle jouit pour la seconde fois ! Quelle santé !

Elle souffle quelques secondes, se relève et se rhabille Je reste comme une conne avec mon excitation non calmée.

Tant pis, je serais bonne pour me faire une petite branlette en solo ! En attendant je remets l’infame chemise de nuit que m’a prêté Dorothy.

– Je suis un peu fatiguée avec ce qui m’est arrivé à Norton-City, est-ce que je peux ne commencer que demain ?
– Bien sûr ma bibiche.
– Il me faudra du linge de rechange, on ne m’a rien laissé emporter.
– Je vais dire à Kate qu’elle te prête des trucs,,. vous avez à peu près la même taille; il faudra que tu fasses un saut au drugstore pour commander ce dont tu as besoin, tu leur diras de mettre ça sur mon compte, évidemment tu devras me rembourser…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:50

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 17 – La reine des vampires

Clara v

– Si vous disparaissez de la circulation, quelqu’un va s’inquiéter ? Demande Sidonie aux filles.

– Moi, je suis partie de mes chez mes parents il y a un an, alors… Répondit Cynthia

– Tu ne leur donnes pas de nouvelles ?

– Non !

– Et toi, Na Ying ?

– Je suis orpheline, j’ai quitté ma famille d’accueil, dès fois je passe leur faire un petit bonjour, mais c’est tout.

– Ils savent que tu habitais avec Aurélien ?

– Non, je ne leur parle pas de ça !

 

Donc de ce côté tout va bien. Cynthia est un vraie vampire qui a appris à se transformer, on va donc l’emmener avec nous.

 

Pour Na Ying c’est plus compliqué, elle est incapable de voler, elle finira par devenir vampire, mais pas de suite, ça peut prendre des mois, voire des années, mais elle le deviendra c’est inexorable. De plus si personne ne lui pompe le sang, elle va finir par avoir des troubles… Lui donner l’adresse du Clos Pinette et lui demander de nous rejoindre ? Voilà qui n’est pas sans risque…

 

– Je vais prendre le train avec elle ! Me propose Sidonie.

– C’est quoi « le train » ?

– Oh, là là, t’as encore besoin de pas mal de cours de rattrapage, toi !

 

Comment elle me parle !

 

– J’espère qu’il y a des trains de nuit, sinon on fera du stop. Ajoute-t-elle.

– C’est quoi « du stop » ?

– Mais attendez, j’ai une moto ! Nous confie Na Ying

– C’est quoi « une moto » ?

 

Ben voilà il y a toujours une solution à tout ! reste Aurélien. Pas du tout envie de vampiriser ce mec. Na Ying intervient.

 

– Laissons le tranquille, il n’est pas dangereux, que veux-tu qu’il aille raconter aux flics : qu’il a rencontré des vampires alors qu’il s’amusait à des jeux salaces au Père Lachaise à une heure du matin et que suite à cette rencontre sa copine s’est transformée en chauve-souris. Ils vont le prendre pour un dingue.

– O.K, on le laisse tranquille.

– Euh et Sylvana ?

– Qui c’est Sylvana ?

– Ma copine, elle voulait devenir vampire…

– Eh bien, tu reviendras la chercher dans un mois ou deux, mais pour l’instant on s’en va !

 

On est allé se calfeutrer en attendant le nuit suivante, puis n’ayant aucune raison de s’éterniser, on est parti, Na Ying et Sidonie en moto, Cynthia et moi en chiroptères.

 

Jeudi 23 avril

 

A la DCPJ, c’est la confusion, car si le soulagement d’en avoir fini avec les deux dangereux récidivistes provoque une certaine euphorie, celle-ci reste teintée d’interrogation et de dépit.

 

– On a été super mauvais dans cette affaire, la police n’a rien fait du tout, il faut qu’on sorte quelque chose à la presse qui nous valorise un peu. Quelqu’un a une idée ? Demande le chef de cabinet du ministre.

 

Non, personne !

 

– La vidéo-surveillance ?

– L’angle est mauvais, on voit deux personnes, sans doute des femmes, balancer les têtes dans la benne, On a pu les pister jusqu’à leur véhicule, une Audi noire; la plaque est illisible.

– On peut pister l’Audi sur les vidéos ?

– On a essayé, ça ne donne rien, il y a pas mal de caméra en panne…

– Et en remontant le temps ?

– Pareil.

– Bon je suppose que le travail a été fait par des professionnels et qu’on ne trouvera pas d’empreintes. Et le mobile, c’est quoi le mobile ?

– Peut-être que ces deux types finissaient par donner une mauvais image de toute la sphère gothique…

– Arrêtez de dire des conneries, la mouvance gothique a entièrement été passée au peigne fin, ce sont des doux dingues à moitié camés, incapables d’aller couper la tête de quelqu’un.

 

Ce en quoi il se gourrait complétement, mais ceci n’est qu’une parenthèse.

 

– Bon, conférence de presse à midi, je vais préparer un mémo pour le ministre, ceux qui ont des idées géniales peuvent m’envoyer des messages.

 

Et c’est sans grande conviction que le ministre lu ce que lui avait préparé l’un de ses proches conseillers :

 

– Cette nuit, François-René Couillard et Bertrand Piquette, ont été formellement identifiés par deux gardiens de la paix différents dans le secteur Beaumarchais-Amelot-Bastille, ceux-ci avaient instruction de ne rien tenter, mais de nous prévenir d’urgence. Aussitôt un dispositif policier s’est mis en place, sans que l’on parvienne à repérer ces individus. Une fausse information nous a malheureusement fait ensuite déplacer le dispositif vers Richard-Lenoir. Une demi-heure plus tard un appel anonyme au commissariat local nous informait que les têtes découpées des deux individus avait été jeté dans une benne en haut de rue Amelot. Dans l’état actuel des choses nous pouvons dire trois choses : D’abord un grand soulagement devant cette fin de cavale, ensuite je remercie les services de police qui grâce à leur vigilance et à un travail de terrain acharné ont réussi à les localiser. Quant à leur exécution cela reste pour l’instant un mystère mais la police travaille afin de tenter de reconstituer ce qui s’est passé. Non, non pas de question, quand nous en sauront davantage, vous en serez informé.

 

Et le ministre quitta la salle de presse. S’en suivit une brève réunion avec les hauts responsable de la police.

 

– On en va pas continuer à mobiliser tout ce monde maintenant que l’affaire est terminée, on va attendre une semaine pour être sûr que personne ne va prendre le relais de ces deux crétins, et pour enregistrer une éventuelle revendication. Et ensuite on boucle le dossier, on s’est assez ridiculisé comme ça.

– Ces découpeurs de têtes représentent peut-être un danger potentiel ! Osa quelqu’un.

– C’est bien pour ça qu’on attend une semaine, mais pas plus !

– Concrètement on fait quoi ?

– Mettez une équipe restreinte sur le coup… pendant une semaine.

– Et si à ce terme si on a rien trouvé, il faudra bien qu’on dise quelque chose.

– On trouvera bien, et si on ne trouve pas on n’en mourras pas.

 

On est arrivé au clos Pinette avec Cynthia vers 10 heures et demie du soir. Je leur présente la nouvelle recrue et les avertis de l’arrivée imminente de Sidonie et d’une autre nouvelle venue. J’explique ensuite en deux mots ce que nous avons fait à Paris sans trop m’attarder sur les détails.

 

Mais justement, ces messieurs dames, les détails ils en veulent. Sont bien gentils mais ils sont fatigants parfois !

 

Marie-France suggère alors que l’on fasse une petite fête pour arroser tout ça et souhaiter la bienvenue aux nouvelles… et puis ajoute-t-elle :

 

– Tu pourras mieux nous raconter tout ça.

 

Sur ces entrefaites, Sidonie et Na Ying arrivent. Bisous, bisous, présentations. On débouche le champagne, on remplit les verres, on trinque, on boit… Une bouteille ne suffit pas, on est quand même neuf, sept femmes et deux hommes, on en débouche une autre…

 

– Elles sont trop mignonnes, ces petites nouvelles ! S’exclame Marie-France l’œil salace.

 

Je la vois venir, la nympho ! Mais après tout pourquoi pas ?

 

– Mettez-vous donc à poil, je crois que cela va intéresser la petite dame ! Proposais-je.

 

Elle obtempèrent sans broncher !

 

– Oh, mais, elles ont le cul tout rouge ! Remarque Marie-France qui est très observatrice.

– Et alors t’es jalouse ! Rétorquais-je.

 

Tout le monde a tendance à s’approcher, je crains un peu que ça tourne au grand n’importe quoi. A moi donc de cadrer tout, ça. Après tout n’est-ce pas moi la reine des vampires ?

 

– Ecoutez tous, je crois que tout le monde a envie de s’amuser ici ce soir, alors d’accord nous allons nous amuser. Mais en ce qui concerne ces gentilles demoiselles, tout le monde aura l’occasion de flirter avec elles si toutefois elles le désirent. Mais pas de précipitation, on a le temps, nous sommes des vampires, nous avons l’éternité devant nous Je propose donc que Marie-France commence par s’occupe un petit peu d’elles, ensuite on verra.

 

Les deux filles s’approchent de Marie-France. Celle-ci les caresse, fous ses mains partout, pince les tétons…

 

– Alors les filles, est-ce que vous avez déjà baisé avec une vieille salope ?

– Non, mais on très envie de le faire, vous êtes une belle femme ! Répond Cynthia.

– Alors vous allez me déshabiller, toutes les deux, sans vous pressez et profitez-en pour me caresser.

 

Evidemment c’est l’attraction, tout le monde mate.

 

Les deux filles enlèvent toutes les fringues de la belle mature la laissant en sous-vêtements. Et tandis que Na Ying lui fait glisser sa culotte et lui embrasse le pubis, Cynthia en profite pour lui rouler une pelle.

 

Quentin n’en peux plus et a sorti sa bite qu’il se branle négligemment, du coup Thomas qui était près de lui vient lui donner assistance. Une situation qui ne reste pas longtemps à sens unique puisque Thomas fait chuter pantalon et caleçon délivrant ainsi un popaul bien tendu. Les deux hommes peuvent ainsi se branler mutuellement.

 

Helga attirée par ce joli spectacle s’approche de plus près, hésite entre les deux bites, mais choisit finalement celle de Thomas qu’elle a beaucoup moins pratiqué et se la met en bouche. Du coup Quentin vient l’aider dans sa fellation.

 

Amina a jeté son dévolu sur Sidonie, les deux femmes se pelotent, se caressent et s’embrasse à qui mieux mieux. Cérébralement ce contact n’est pas anodin, les deux femmes se connaissaient avant, étant respectivement la bonne et la fille de Marie-France, sans que chacune ne puisse soupçonner leur fringale sexuelle.

 

Quant à moi, je ne fais rien, je savoure ma position, je suis la reine des vampires, je n’ai qu’un mot à dire pour que n’importe lequel des participants viennent me lécher la moule.

 

Marie-France a désormais les nichons à l’air et les deux vampirettes s’acharnent à en suçailler les tétons.

 

Elle chuchote quelque chose à Cynthia qui se déplace pour aller chercher une coupe. Marie-France l’engloutit cul-sec, puis se place le verre sous la chatte afin de pisser dedans. Elle le porte à ses lèvres, le trouve gouteux et le propose aux filles qui s’en régalent à ce point qu’elle doit remplir une seconde fois le verre

 

– Vous aimez ça la pisse, hein mes chéries ?

– Oh, oui, Marie France, elle est trop bonne ! Répond Na Ying.

 

Un bruit de porte ! Elle devait être mal fermée, toujours est-il que le chien Calife fait une entrée théâtrale en remuant frénétiquement la queue.

 

Et spontanément il se dirige vers sa maîtresse.

 

– C’est mon chien ! Tient à préciser Marie-France.

 

Oui mais voilà, le chien a senti la présence d’un nouveau vampire, et il n’aime pas ça, alors il s’en va comme il est venu. Déception pour les lecteurs qui espéraient une autre séquence zoophile ? Non, mon petit doigt me dit qu’il va revenir.

 

– Il est fâché ? demande Cynthia.

– Ça lui passera, en attendant, vous allez me lécher le cul ! Répond la Mature se mettant en levrette.

 

Echange de politesse entre les deux vampirettes qui se demandent qui va officier en premier.

 

C’est Na Ying qui s’y colle, elle commence à humer l’endroit en apprécie le fumet, puis vient darder sa langue contre le bel anus brun.

 

– Le goût te convient, petite cochonne ?

– Il est délicieux, Marie-France !

– Est-ce qu’il sent un peu la merde ?

– Un petit peu mais ça ne me dérange pas !

– Brave fille ! Laisse la place à ta copine maintenant, elle va me mettre un doigt.

 

Cynthia ne se fait pas prier et vient ramoner le trou de balle de la bourgeoise. Quand le doigt ressortit, on va dire qu’il aurait pu être plus net. Aussi lui demanda-t-elle de le sucer, tâche à laquelle la fille s’acquitta avec gourmandise.

 

– Il me faudrait une bite ou un gode ! Déclare Marie-France excitée comme une puce.

 

Elle regarde autour d’elle. Pour ce qui est de la bite, c’est compromis, Thomas est en train d’enculer Quentin lequel se fait sucer la bite par Helga. Elle s’en voudrait de déranger ce joyeux trio de pervers, d’autant qu’elle risque de se faire rembarrer.

 

Reste donc le gode, celui qu’elle a rapporté d’un de ses voyages à Castelrouston. Elle cherche sa domestique, mais la voit occupée, très occupée même avec Sidonie.

 

– Les domestiques, ce n’est plus ce que c’était, il n’y a donc personne pour aller chercher mon gode ? Dit-elle sur un ton faussement désabusé.

 

Je résiste à la tentation de lui répondre que son gode, elle est assez grande pour aller le chercher toute seule, et me « sacrifie ».

 

– Dans le tiroir de droite de mon chevet ! Me précise-t-elle.

 

Elle est gentille mais je savais déjà où elle le rangeait.

 

Marie-France s’est introduit le gode dans le cul et le fait aller et venir pendant que Cynthia lui prodigue minette et que Na Ying lui suce les tétons.

 

Et voilà Calife qui revient, il tourne, semble hésiter et se met à tourner autour d’Helga, c’est vrai qu’elle est moins vampire que d’autres. Celle-ci a le réflexe de se reculer. Le chien pas contrariaient s’approche de Na Ying en frétillant de la queue.

 

Je crois que je vais m’amuser !

 

– Helga !

– Oui ?

– Pourquoi tu as reculé quand le chien est venu te voir ?

– Je ne n’ai pas envie de faire des cochonneries avec un chien !

– Et pourquoi donc ?

– C’est dégoutant !

– Tu n’en sais rien, tu n’as jamais essayé. Regarde un peu Na Ying comme elle se régale avec la bite du chien dans sa bouche.

– C’est une vicieuse !

– On ne dit pas vicieuse, on dit coquine ou salope !

 

Et par un geste de pur sadisme je gifle Helga.

 

– Pourquoi ?

– Parce que j’ai envie de te punir ! Mets-toi à quatre pattes, tu vas être fouettée !

– Non !

– Et tu as intérêt à te laisser faire, de toute façon tu vas y avoir droit.

 

Helga se met en position !

 

– Un volontaire pour fouetter cette morue ?

– Moi, moi ! S’écrie Marie-France, excitée comme une puce. Avec quoi je la fouette ?

– Prend la ceinture de l’un des messieurs.

– Combien de coups ?

– 25 !

– Non ! Proteste Helga

– Et 10 de plus pour avoir rouspété !

 

C’est un vrai plaisir de voir cette belle bourgeoise frapper à la volée les jolies fesses dodues d’Helga.

 

Quand quelqu’un ira en ville je lui demanderais d’acheter un martinet et une cravache… Tiens il va falloir que je dresse une liste de course.

 

Helga piaille, pleurniche, gémit, mais encaisse, son fessier est devenu rouge comme une tomate.

 

– 34, 35 ! Voilà c’est fini ! J’aimerais bien qu’on me fouette à mon tour ! Me dit Marie-France

 

Qu’à cela ne tienne !

 

– Sidonie, viens fouetter ta mère !

 

Je fais se relever Helga, je la prend dans mes bras pour la consoler, on se roule un patin… Mais elle n’est pas folle, et sait très bien ce que je vais maintenant lui demander. Aussi prend-elle les devants :

 

– Je vais essayer de sucer le chien ! Dit-elle en en rejoignant Na Ying qui n’en finit pas de le lécher.

– Tu vas voir, c’est bon ! Lui dit cette dernière, approche-toi mieux, sors ta langue.

 

Quelque chose la retient encore, pas grand-chose en fait. Alors elle ferme les yeux et sa langue va à la rencontre de la bite du chien. Elle rouvre ses paupières, réalise ce qu’elle est en train de faire, roule une pelle à la petite eurasienne, puis se met à lécher de bon cœur.

 

Amina, pour l’instant privée de partenaire, vient les rejoindre.

 

– Je peux essayer aussi ?

 

J’espère qu’elles vont m’en laisser ! C’est que je veux ma part moi aussi !

 

Sidonie a rendu le cul de sa mère écarlate. A la fin des 25 coups réglementaires, Marie-France se relève, prend sa fille par la main.

 

– Mais où m’emmènes-tu, Maman ?

– On va se faire enculer !

– Ah bon !

 

Et elle sollicite pour se faire Thomas et Quentin. Les deux femmes se mettent l’une à côté de l’autre en position de levrette et se font sodomiser de conserve.

 

– C’est bon de se faire enculer, comme ça toutes les deux, n’est-ce pas ma fille ?

– Oh, oui maman ! Ooooh !

Vampirez17

Les deux hommes liment à tout va, s’efforçant de bien faire et c’est grand plaisir de les voir pilonner ainsi ces deux jolis culs. Ils y mettent tant d’ardeurs que les deux femmes jouissent du cul plusieurs fois de suite.

 

Quentin jouit le premier, il décule et donne sa bite à nettoyer à Marie-France.

 

– Cochon ! Tu as de la merde sur la bite !

– Ah, Zut, je vais allez m’essuyer !

– Mais non, cornichon ! Ça n’en sera que meilleur.

 

Quand ce fut le tour de Thomas, Sidonie ne put faire moins que sa mère. Et quand ce petit nettoyage fut terminé, les deux femmes s’échangèrent un long baiser au parfum original.

 

– Je crois que j’ai encore du sperme dans le cul ! Dit alors Marie-France.

– Je m’en occupe ! répondit Sidonie.

 

La fille se positionna derrière sa mère qui poussa, libérant un peu de sperme et d’autres choses aussi ! Les deux femmes se sont ensuite mises en soixante-neuf se broutant la chatte jusqu’à la jouissance.

 

– Que c’est bon de lécher la chatte de sa fille ! Tient à dire Marie-France.

– Tu es la reine de la soirée, maman et ta chatte est délicieuse !

 

Helga, Na Ying et Amina sont toujours affairées sur la bite du chien. D’un doigt autoritaire je les fais dégager. Je récupère Sidonie et prends leur place.

 

Sans hésiter une seconde… pourquoi hésiterais-je, d’abord ? Je prends en bouche la bite du chien. Sidonie me regarde, l’œil lubrique :

 

– Je suis obligée ? demande-t-elle

– Non !

– Alors si je ne suis pas obligée, je vais le faire !

 

Quelle petite peste, mais je l’adore !

 

Alors on a sucé le chien et pour parachever cette orgie, je me suis fait couvrir comme une chienne.

 

Ces messieurs dames ont donc pris tous leur plaisir les uns après les autres, Quentin est allé rechercher du champagne et des petits gâteaux, on boit, on grignote, les fumeurs fument. Tout va bien.

 

Je n’ai pas trop aimé la réflexion de Sidonie qualifiant sa mère de reine de la soirée. S’il y a une reine ici, c’est moi et personne d’autres.

 

– Bon, je suis heureuse que cette petite fête se soit bien passée, il va nous falloir nous organiser et apprendre à vivre ensemble, mais n’oubliez pas que je suis votre reine !

 

L’assistance se demande ce que je vais leur dire.

 

– Vous allez me faire allégeance, tous ! Mettez-vous à genoux, prosternez-vous devant moi, voilà comme ça et maintenant les uns après les autres vous allez venir me lécher le cul.

 

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire parfois…

 

Je m’approche de Sidonie.

 

– Je n’ai pas encore eu l’occasion de te le dire, mais tu as été formidable hier.

– J’ai essayé de faire pour le mieux, ce n’était pas forcément amusant, mais il fallait le faire, alors je l’ai fait.

– Sidonie…

– Quoi ?

 

J’ai du mal à parler, il faut pourtant que ça sorte.

 

– Sidonie… Je t’aime !

– Ah ! S’écrie-t-elle en se jetant dans mes bras, moi aussi je t’aime !

 

Ainsi se termine le récit de Clara. On ignore comment vécu ensuite cette petite communauté de vampires, mais on suppose que tout se passa bien puisqu’on n’en entendit jamais parler, et qu’on ne déplora plus de morts par morsure.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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