Léna Van Eyck

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:42

Les survivants de la fin du monde – 8 – Dépucelage anal et embrouilles

par Léna Van Eyck

stamp blackette

 

– Faudra qu’on se refasse une partouze comme l’autre fois, c’était géant ! Déclara soudain Mamadou

– C’est vrai que vos belettes, elles sont canons ! Ajoute Fulbert.

– Hé, la petite Betty, quelle bonne petite salope ! Renchérit son camarade.

– Ah, la Betty, je n’y ai pas eu droit, mais j’ai baisé Lucette et Prune, c’est pas tous les jours qu’on baise des jolis petits culs comme ça !

– Remarque, le petit cul de Louis, ce n’était pas mal non plus, c’est un autre genre, ça change… et toi tu aimes ça aussi te faire enculer ? Demande Mamadou en s’adressant à Kévin

– Je ne suis pas pédé, moi !

 

Puis croyant avoir dit une boulette, il se rattrape.

 

– Remarquez je n’ai rien contre, chacun vit sa sexualité comme il l’entend !

– Et Louis, il est pédé ?

– Non, en fait c’est le copain de Lucette, enfin c’était, je ne sais plus trop où ils en sont !

– Ben tu vois il n’est pas pédé, mais il s’est fait enculer et il a bien apprécié

– Bon tu fais quoi, là tu veux me convertir ou quoi ? S’agace Kévin

– Te convertir à quoi ? La sodomie, ce n’est pas une religion.

– Arrêtez de vous chamaillez ! Intervient Mylène.

– Bon, je vais vous laisser…

– Attends ! Je te parie qu’avant ce soir, tu te feras sodomiser ! Reprend la jeune femme ! Et même que tu feras ça volontairement, sans aucune contrainte.

– N’importe quoi !

– T’as envie de me baiser, n’est-ce pas, c’est pour ça que tu es venu ?

 

Kévin qui n’est pas complètement idiot, vient de comprendre où Mylène veut en venir.

 

« Si c’est cela le prix à payer, je ne peux pas ! »

 

Il se lève de sa chaise, se dirige vers la porte, se retourne, Mylène lui fait un sourire, un de ces sourires,

 

« Non, je ne peux pas ! »

 

La tête lui tourne, il est en pleine confusion mentale. Il ouvre la porte, se retourne une nouvelle fois pour garder en mémoire le sourire de Mylène.

 

« Et merde, on ne vit qu’une fois, d’autant qu’on ne va pas tarder à crever, alors qu’est-ce que j’en ai à foutre ! »

 

Il revient sur ses pas.

 

– Ça t’amuse de jouer comme ça avec moi ? Lui demande-t-il

– Je suis très joueuse, tu entres dans le jeu ou tu n’entres pas, c’est toi qui décides. Mais je ne vois pas pourquoi tu refuserais une expérience ?

– Je vais quand même te dire quelque chose, mon attirance vers toi, ce n’est pas seulement du sexe…

– Je l’avais compris, mais je ne peux te donner que ce j’ai. Tu veux du sexe, je te l’offre, j’ai juste envie d’un petit spectacle. Pour le reste on peut être amis, je sais que tu espères plus, mais autant que les choses soit claires. Tu ne veux pas que je sois juste ta camarade de jeux ? Après tout ce sera déjà pas mal !

 

Effectivement les choses étaient claires ! Qu’est-ce qu’il espérait au juste ? Il pouvait encore partir, mais la réplique de Mylène était empreinte de gentillesse, il se dit que s’il ne passait pas cette épreuve, elle se refuserait toujours à lui, même s’ils étaient amenés à partouzer ensemble, elle l’éviterait probablement.

 

– Vous n’auriez pas un alcool fort, je vais boire un coup et après on fait comme tu as dit.

– On a rapporté du bon rhum du supermarché l’autre fois, je vais t’en chercher ! Lui dit Fulbert.

 

Il but son rhum cul sec se demandant s’il n’était pas en train de tomber dans un traquenard, une idée qui venait de germer comme ça, sans raison, dans son esprit.

 

Mylène se rend compte que le garçon n’est pas trop tranquille et elle s’en voudrait que ce qui va se passer lui inflige un traumatisme

 

– Tu sais ce qu’on va faire, on va se déshabiller tous bien gentiment et ensuite, je te donnerais ma petite chatte à lécher ! On fait comme ça ?

 

Le déshabillage se déroule dans un silence de mort, mais Kévin n’a d’yeux que pour le corps harmonieux de la belle blackette, ses jolis seins aux aréoles très sombres et aux tétons érigés. Il se surprend à bander.

 

– Je te fais de l’effet, mon biquet, on dirait ?

– Ben… bredouille- t-il

 

Elle s’assoit dans un fauteuil, puis écarte les lèvres de sa chatte laissant apparaître un minou tout rose.

 

– Viens lécher, viens !

 

Kévin se met à quatre pattes et vient butiner le fruit offert, sa moule a un goût particulier, mélange subtil de transpiration, de sucs intimes et peut-être d’urine.

 

Sur un signe de Mylène, Mamadou vient flatter les fesses du jeune homme qui n’a d’autres options que se laisser faire.

 

La caresse derrière devient plus pressante, les mains s’approchent du sillon, finissent par écarter les globes, un doigt mouillé vient s’approcher de l’œillet, il se faufile à l’intérieur, va et vient, drôle d’impression, puis il sent qu’on lui applique quelque chose de froid, le gland encapoté de Mamadou quémande l’entrée.

 

– Pousse bien, ouvre ton cul comme si tu allais chier, ça devrait rentrer !

 

« On est en pleine poésie ! »

 

Effectivement ça finit par entrer.

 

– Vas-y doucement ! Lui conseille Mylène, il n’a pas l’habitude.

– T’inquiète pas, mais c’est génial d’enculer un puceau. Il paraît même que ça porte bonheur !

– Je ne suis pas puceau ! Se défend Kévin !

– Ben, si, t’étais puceau du cul !

 

Kévin procède d’abord par des mouvements volontairement assez lents afin que le jeune homme s’habitue à la présence de la bite dans son fondement.

 

Ce sont les toutes premières minutes qui furent éprouvantes, un mélange de douleur, de gêne et même de honte. Mais maintenant ça va beaucoup mieux, c’est beaucoup moins terrible que ce qu’il craignait.

 

– Alors ça va ? lui demande Mylène.

– Oui, ça va ! Tu vois : je me fais enculer pour toi ! Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ?

– Brave garçon !

 

Mais voilà que Mylène se lève de son fauteuil, laissant la place à Fulbert qui exhibe sa bite bandée comme un bâton de berger.

 

– Suce lui la bite ! Dit Mylène.

– C’était pas prévu, ça !

– Non, mais quand on se fait enculer, on suce des bites, ça va avec ! Mais bon, tu n’es pas obligé, mais ça me ferait plaisir.

 

« Au point où j’en suis… »

 

Alors Kévin embouche la bonne bite de Fulbert. Et la suce à la façon d’un eskimo glacé, tandis que derrière, Mamadou a augmenté sa cadence, provoquant chez le jeune homme des frissons de plaisir tout à fait inattendus.

 

Mamadou finit par décharger en poussant un cri à la Tarzan, il décule, laissant le trou du cul de Kévin béant. Fulbert va pour prendre sa place, mais Mylène temporise.

 

– Non, il est à moi maintenant ! Alors Kévin, c’était bon ?

– Oui, mais bon, ce n’est pas mon truc !

– Arrête de culpabiliser, tu n’as rien fait de mal, au fait je vais te poser une question, tu essaieras de trouver la réponse ce soir en t’endormant : pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ?

– Euh !

– C’est ça, un beau sujet de méditation. Bref pour l’instant la question n’est pas là, je suis à ta disposition, une promesse est une promesse tu peux me faire tout ce que tu veux, sauf des choses brutales ! Allez à toi de jouer.

 

Le petit spectacle que lui ont donné les hommes a atteint son but, Mylène est maintenant bien excitée. Elle se dirige sur le canapé, elle s’y couche sur le dos, Kévin la rejoint.

 

Dans les films américains, dans ses cas-là, l’homme va embrasser la femme un peu partout mais ne touchera pas aux seins, d’ailleurs la femme aura gardé son soutien-gorge, mais nous ne sommes pas dans un film américain et Kévin fait ce que font 99% des bonhommes dans cette situation, il lui pelote les nichons. Dame ! Depuis le temps qu’il en rêvait ! et même qu’il bande comme un sapeur ! Bien sûr les lèvres ne tardent pas à rejoindre les mains, il lèche, il embrasse, il suçote les tétons, pour ce dernier acte un gentleman aurait demandé la permission, mais Kévin n’a jamais appris les bonnes manières du moins celles que l’on applique en de telles circonstances.

 

Mais cela ne gêne pas Mylène, enfin pas trop parce qu’au bout d’un moment elle est obligée de le tempérer.

 

– Doucement mon biquet, tu vas me les user ! Allez, donne ta bite, je vais bien te la sucer.

 

Il ne va pas refuser, il se laisse faire, et tandis qu’elle le suce, sa main gauche s’en va lui titiller le téton, une caresse que Kévin ne connaissait pas mais qui le fait frissonner.

 

La langue de Mylène est diabolique, elle va partout ne se contentant pas de coulisser la bite entre ses lèvres, mais agaçant le gland, léchant la vierge, et se permettant même de gober les couilles.

 

– Je ne voudrais pas jouir comme ça ! Bredouille le jeune homme.

– O.K. Prends-moi ! On se met comment ?

 

Kévin ne s’attendait pas à cette question, en fait il veut la baiser et point. Mais, il veut la voir pendant qu’il la besognera, donc pas de levrette. Mylène se couche sur le dos, le jeune homme s’encapote fébrilement puis la pénètre.

 

C’est la première fois qu’elle se fait baiser par un homme qui ne l’attire absolument pas, non pas que Kévin soit laid, mais sa surcharge pondérale n’a rien d’érotique. Elle ferme les yeux et invoque ses fantasmes les plus secrets. Alors que Kévin qui n’en peut plus et incapable de se contrôler jouit en elle. Mylène simule, puis accepte « par politesse » le baiser de conclusion que le jeune homme lui quémande.

 

On se rhabille, Mylène s’efforce de se montrer gentille, elle offre un autre café à Kévin qui refuse, il prend congé sans oser demander s’il pourra revenir.

 

Une fois le jeune homme parti, la jeune blackette se déshabille de nouveau. Et se tournant vers ses deux compagnons les supplie :

 

– Baisez moi, mes chéris, baisez-moi !

 

Survivants08

Et elle attrape leur bite, une dans chaque main, les masturbe un peu, puis les suce alternativement.

 

– T’es vraiment une salope ! Dit Fulbert

– Et alors ? Si ça te gêne, va faire un tour.

– Non je disais ça gentiment ! T’es une gentille salope !

– Alors ça va ! Hum qu’est-ce qu’elles sont bonnes vos bites, les garçons ! Et ces grosses couilles qui pendent, que ça m’excite…

 

Cessant ses fellations, Mylène se met en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées.

 

– Allez venez m’enculer, l’un après l’autre.

 

Fulbert qui n’avait pas joui, tout à l’heure passa en premier et jouit rapidement, Mamadou le remplaça dans le trou intime de la belle blackette qui pendant qu’elle se faisait sodomiser énergiquement procédait au nettoyage de la queue de Fulbert gluante de sperme

 

Reprise

 

Cette fois nous pouvons reprendre le fil chronologique de cette étrange histoire au moment où Thibault, qui s’est évadé de la secte, franchit le grillage du pavillon ou Rochedoux a trouvé refuge. Epuisé il s’affale dans le canapé et s’endort comme un bébé.

 

Rochedoux est occupé à bouquiner à la lueur d’une bougie dans une pièce dont la fenêtre donne sur l’arrière. Il entend du bruit, mais ne bouge pas, il attend cinq minutes, puis s’empare d’un large couteau de cuisine qu’il garde toujours par devers lui, et d’une torche électrique, il avance à pas de loup mais est tellement terrorisé qu’il en claque des dents.

 

Et il découvre Thibault en train de ronfler.

 

– Oh ! Tu sors d’où toi ?

 

Thibault se réveille, se demande s’il rêve et la vue du couteau n’est pas faite pour le rassurer

 

– Bon, je t’ai posé une question ? Insiste Rochedoux

– Je ne vous veux aucun mal !

– Mais tu sors d’où, enfin, merde ?

– Posez ce couteau on va discuter.

– T’es armé ?

– Mais non ! Vous pouvez contrôler, mais posez ce couteau.

– T’es contaminé ?

– J’en sais rien, mais pour le moment je ne suis pas malade, et vous ?

– Moi ça va ? Tu veux quoi ?

– Boire un coup et dormir !

 

Rochedoux lui fait signe de le suivre et le conduit dans la bibliothèque éclairée à la bougie.

 

– J’étais avec un groupe de rescapés dans une ferme, mais l’ambiance était pourrie, je les ai laissés. Je ne sais plus trop où j’en suis. Vous avez des nouvelles, vous savez ce qui se passe ? Commence Thibault.

– Non, mais j’aimerais bien savoir ?

– Vous êtes le seul rescapé dans le coin ?

– Non, j’étais avec des gens de mon équipe, on s’est trouvé mal là où je bosse, dans un dépôt de produits congelés. Les autres, je les ai laissé tomber, ils sont vraiment trop cons, ils sont un peu plus loin, là-bas, et puis il y a aussi un groupe de jeunes, ce doit être un groupe de rock ou quelque chose dans le genre, je préfère les éviter, ils ont l’air à moitié camés.

 

Thibault est étonné qu’il y ait autant de rescapés différents dans cette petite agglomération, mais se demande comment gérer l’information.

 

Pour le moment les deux hommes s’échangent leurs expériences respectives, en s’y donnant le beau rôle, cela va de soi !

 

Puis Thibault exténué, demande à se coucher et s’endort comme un loir.

 

Rochedoux réfléchit, la communauté décrite par Thibault l’a intrigué, il se dit que s’il pouvait l’infiltrer, virer le gourou puis prendre sa place, il pourrait y vivre tranquilou comme un pape. Mais en aurait-il la capacité ? Seul il n’y arriverait pas, il lui faudrait des complices, pourquoi pas ces « gothiques », il suffirait de les manipuler.

 

Thibault se réveilla aux premières lueurs de l’aube. Puisqu’il y avait d’autres survivants d’installés, il faudrait qu’il les rencontre. Quand un événement implique plusieurs personnes, ce que raconte la première que l’on rencontre n’est pas forcément la bonne version.

 

En face Jack et sa petite bande ont repris leur observation à leur fenêtre. Rappelons qu’ils y ont surpris la veille un inconnu en errance (Thibault donc) et l’on vu se diriger vers le pavillon occupé par Rochedoux et qu’ils n’ont jamais rencontré ce dernier.

 

– On va voir qui c’est ? Propose Kévin

– D’accord ! Deux volontaires pour y aller.

 

Mais de volontaire, il n’y en eut point.

 

Moment de flottement, mais Jack voit là une éventuelle occasion de dominer à nouveau son groupe.

 

– Je vais y aller ! Annonça-t-il fièrement.

– C’est peut-être dangereux !

– De toute façon, comme on va mourir…

– Il n’est peut-être pas resté ? objecta Prune.

– On verra bien ! Quelqu’un m’accompagne ?

– Je vais venir mais faudrait peut-être te changer, tu vas lui faire peur.

– T’as raison je vais enlever ma cape

– La cape, le collier et t’ouvres ton col de chemise…

 

Jack et Prune se rendirent donc sur place. Rochedoux vint leur ouvrir sans dissimuler son agacement.

 

– Nous avons estimé qu’il serait temps que nous faisions connaissance ! Commença Jack.

– C’est gentil, mais pour l’instant, j’ai plutôt envie de rester tout seul dans mon coin.

– Vous déprimez ?

– Pfff !

– Pourrions-nous au moins nous entretenir avec la personne que vous avez hébergée hier soir ?

– Vous m’espionnez ?

– Pas du tout mais on regarde souvent par la fenêtre.

– Je vais vous le chercher !

– On ne peut pas entrer ?

 

Rochedoux s’abstint de répondre, laissant planté là le couple gothique. Ses réflexions de la veille lui reviennent en mémoire, mais ces « gothiques » arrivaient trop tôt, il n’a pour l’instant aucun plan.

 

– Y’a deux des guignols d’en face qui veulent te dire bonjour, ils sont à la porte, mais allez discutailler dehors, je ne veux pas me faire envahir !

– D’accord !

– Mais reviens me voir après !

– Bien sûr !

 

L’étrange beauté de Prune interpelle Thibault mais il essaie de n’en rien laisser paraître, elle ne peut toutefois rivaliser avec les canons de la confrérie de Cypris. A l’évocation des filles de la secte une bouffée de haine l’envahit :

 

« Que des pétasses, ça prône l’amour libre, mais ça refuse de coucher avec moi parce que je ne suis pas un apollon ! Et cette Clarisse, c’est la pire que toute ! Une petite prétentieuse qui se prend pour la plus belle femme du monde. Si je pouvais un jour lui rabattre son caquet. Bon, on se calme ! »

 

– Salut, je suis Thibault …

 

Bref, ils se présentèrent, échangèrent brièvement leurs expériences, l’existence de la secte de Cypris intéressa Jack et Prune sans savoir que faire de l’information pour le moment. En revanche ces « gothiques » ne semblaient pas susceptibles d’apporter quelque chose à Thibault lequel déclina poliment l’invitation à rencontrer les autres membres du groupe.

 

« A quoi ça va servir, ça va être des photocopies de ces deux andouilles, ça ne m’apportera rien, reste à rencontrer les anciens collègues de Rochedoux, c’est bien mal parti tout ça ! »

 

– Mais pourquoi t’es parti ? Demanda Jack.

– J’aimais pas l’ambiance et puis je me suis un peu embrouillé avec une nana qui pétait plus haut que son cul, alors je le suis dit « je vais aller voir ailleurs ».

– Et ta laissé ta femme ?

– Pas envie d’en parler !

 

Le contact entre Thibault et le trio black fut assez étrange, il trouva Mylène fort belle et sympathique, mais ses compagnons trop réservés, la différence de classe était énorme, et elle perdurait malgré les circonstances.

 

N’apprenant rien de très nouveau, en tous cas rien de nature à répondre à ses interrogations sur la nature, l’envergure et la gravité du fléau, il se résolu alors à choisir un pavillon où il survivrait en solitaire… S’il survivait…

 

Tout de même, situation surréaliste que celle-ci où dans cette toute petite bourgade survivent désormais onze personnes réparties en quatre lieux différents.

 

Thibault passait chaque matin saluer Rochedoux, ça ne durait guère longtemps, juste le temps d’un café. Ce bonhomme était un indécrottable taiseux !

 

Sauf qu’un jour ce dernier entreprît de demander à son visiteur de multiples renseignements sur la secte de Cypris, son organisation, sa composition, son ambiance et la façon dont ils géraient leur sécurité.

 

– La sécurité, il n’y en a pas ! Le jour ils font attention, mais la nuit où je me suis sauvé, j’ai fait ça comme une fleur, il y avait soi-disant une alarme qui aurait dû se déclencher, mais ça ne l’a pas fait. Quant au chien…

– Parce qu’il y a un chien ? Releva Rochedoux, apparemment contrarié par cette information. Un gros chien ?

– Un doberman.

– Merde ! Ça va compliquer les choses !

– Quelles choses ? Tu veux faire quoi ?

– Je ne sais pas trop encore, je vais réfléchir, on en reparle demain. Il fait chier ce chien !

– ?

 

Pendant cette discussion, Rochedoux avait pris des notes, beaucoup de notes.

 

Thibault n’était point sot et avait parfaitement comprit que son interlocuteur envisageait de rendre visite à la secte. Mais dans quel but ? Et pourquoi la présence du chien le contrariait tant ?

 

Le lendemain les choses devinrent un peu plus claires :

 

– L’idée, commença Rochedoux, c’est d’investir la secte par la force, on vire le chef et je prends sa place.

– Mais pourquoi faire ?

– Pour profiter des avantages du lieu, et parce que j’aime bien commander. Dans ce genre de situation, il faut des chefs, c’est une chose naturelle, dans une meute de chien, il faut un chef de meute.

– C’est cela, oui !

– Evidemment tu seras mon sous-chef !

 

Dans un premier temps, Thibault s’était demandé si Rochedoux n’était pas en train de péter les plombs, mais la perspective d’avoir un rôle dirigeant dans la secte après que Rochedoux se soit débarrassé du gourou, finit par l’emballer.

 

« Comme ça je pourrais ainsi me venger de l’arrogance de Clarisse et des autres pétasses, sans oublier cette salope de Solange qui ne m’a épousé que pour mon fric et qui est devenu une véritable truie ! »

 

– Tu comptes faire ça comment ?

– On y va carrément, moi j’ai une arme, il faudra peut-être qu’on en trouve d’autres, à tous les coups en faisant le tour des baraques, on devrait trouver des carabines, les gens doivent chasser par ici ! On fera ça demain ou alors maintenant ! Et puis on va trouver des vélos pour y aller.

– Oui mais une fois dans la place, on fait comment ?

– Tu avances seul et tu leur racontes n’importe quoi, moi je reste caché, je surgis et je prends les types en respect, je tue le chien, puis je prends les mecs en otages et je demande à rencontrer le gourou, je le neutralise et je prends sa place, puis on réunit tout le monde et je me proclame solennellement le chef des lieux en exigeant que ces messieurs-dames me prêtent allégeance.

– Et on ferait ça à deux ? Se gausse Thibault

– Non, ça va faire trop juste, il faudrait qu’on soit bien plus nombreux.

– C’est bien ce qui me semblait !

– Donc, je vais avoir besoin de toi !

– Ah !

– Tu te débrouilles pour me rassembler demain matin tous les gothiques et on leur proposera le coup ! Je leur ferais d’abord un petit topo, puis je te passerai la parole, tu devras indiquer les avantages qu’ils vont y trouver et pour le reste tu devras noircir le tableau, les présenter comme des dingues dangereux qui rêvent d’éliminer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ! Tu sauras faire ?

– Oui, je pense !

– Bon, on va partir à la cueillette des carabines.

 

La puanteur des cadavres commençait à devenir problématique, après être ressortis d’un pavillon en se pinçant le nez, c’est en se masquant le visage à l’aide de serviettes imbibées d’eau de Cologne qu’ils poursuivirent leurs investigations.

 

– Ah ! Deux carabines, ça ne tire que deux coups et après, faut recharger. Maintenant faut trouver les cartouches. Ah l Des parapluies, on va les prendre ! Ça va nous servir !

– ?

– Pour le chien !

– ?

– Un truc que j’ai appris à l’armée, quand un chien te fonce dessus, tu ouvres ton parapluie, le clébard est désorienté !

– On en apprend tous les jours !

 

« Ce mec est frappé et mytho ! Un entraînement militaire avec des parapluies, il a trouvé ça où ? Dans Picsou magasine ? »

 

Du coup, Thibault était sur le point de renoncer à sa collaboration avec Rochedoux, puis se dit qu’il avait mieux à faire…

 

Un plan machiavélique venait de germer dans son cerveau : Lorsqu’ils pénétreront dans l’enceinte de la ferme de la secte, il pourrait par surprise maîtriser l’homme en le tenant en joue. Par conséquent il apparaîtrait en sauveur et son rôle dans la secte serait reconsidéré à la hausse. Et du coup Clarisse tomberait dans les bras de son héros ! C’est tellement beau de rêver !

 

La petite réunion se tint dans le pavillon investi par Thibault, les six « gothiques » étant présents.

 

– Voilà, commença Rochedoux, c’est pour vous informer qu’il y a à quelques petits kilomètres d’ici une oasis de survivants, une trentaine de personnes, ils ont tout ce qu’il faut, un potager, un poulailler, et même des cochons.

 

Evidemment la petite assistance n’en croit pas ses oreilles.

 

– Seulement, il y a un problème, les gens qui y vivent font partie d’une secte et ils n’entendent pas partager leur ressources, Thibault s’est échappé de leur ferme et va vous expliquer tout ça mieux que moi.

 

Thibault expliqua alors que les nouveaux venus étaient réduits en esclavage pour les plus chanceux, les autres étant refoulés voire exterminés, qu’on y pratiquait des châtiments corporels et des viols collectifs et qu’évidemment l’affreux gourou usait et abusait de son droit de cuissage.

 

– Donc on peut faire d’une pierre deux coups, d’une part on s’installe peinard dans un endroit tranquille et d’autre part on libère tous ces esclaves qui nous vouerons une reconnaissance éternelle.

 

Puis Rochedoux reprit la parole en expliquant qu’il était facile d’investir le lieu, de virer le gourou, puisque Thibault connaissait les lieux, mais que cette opération ne pouvait se faire à deux.

 

– Donc, qui voudrait venir avec nous ? Lança-t-il à la petite assemblée.

– On va réfléchir jusqu’à demain ! Répondit très vite Jack, coupant ainsi l’herbe sous le pied aux membres de son groupe qui auraient souhaité s’exprimer.

– D’accord !

– Pourquoi vos anciens compagnons ne sont pas ici ? Demanda néanmoins Jack

– On leur a proposé, ils ont refusé ! Ils n’ont pas de couilles au cul ! Répondit sèchement Rochedoux.

 

De nouveau entre eux, les gothiques y allaient de leurs commentaires exprimaient leurs désaccords.

 

– Pourquoi tu ne nous as pas laissé parler ? S’insurge Betty.

– Parce qu’on va d’abord en parler entre-nous ! Lui répond Jack.

– Faut toujours que tu fasses ton petit chef ! Tu ne peux vraiment pas t’en empêcher ! On avait peut-être des questions à poser ! Intervient Louis.

– On les posera demain.

– Faites ce que vous voulez, moi je reste ici ! Tient à préciser Kévin

– Evidemment, puisque t’es tombé amoureux de Mylène ! Si tu crois qu’elle attend après toi ? Lui lance Louis.

– Je t’emmerde ! Si les blacks ne veulent pas y aller, il doit y avoir une raison ! D’ailleurs je vais aller leur demander.

– Y’a quand même un truc qui m’étonne ! Reprit Jack, c’est que la première fois que j’ai rencontré Thibault avec Prune, il ne nous a pas fait ce genre de description.

– Il n’avait pas envie d’en parler, rappelle-toi ! Corrige Prune.

– Mouais, bizarre tout ça !

– Rien n’empêche d’aller voir ! Reprend Louis !

 

Betty approuve, et c’est bientôt un chahut indescriptible, tout le monde parle en même temps et personne ne s’écoute. Jack tape du poing sur la table.

 

– Bon, c’est fini, ce bordel, on y va tous ensemble ou on reste tous ensemble.

– Moi je reste là ! Répète Kévin.

– On vote ! Propose Jack.

– Pourquoi faire ?

– Pour voir !

 

Louis et Betty veulent « y aller ». Prune et Lucette préfèrent rester là pour le moment, Jack s’abstient diplomatiquement.

 

– Bon alors, on reste ! Conclue Jack.

– Vote ou pas, moi, je vais voir ! Objecte Louis.

– Et moi je pars avec lui ! Ajoute Betty.

– Je croyais qu’on était solidaires ! Proteste Jack.

– On est libre, non ? Tu ne prétends tout de même pas nous empêcher d’y aller.

– Non, mais c’est dommage que notre groupe se fissure à cause de deux conards qui viennent de débarquer.

– Ce n’est plus TON groupe, il faudrait peut-être que tu t’y fasses ! Rétorque Louis laissant Jack sans voix

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:39

Les survivants de la fin du monde - 7 – Orgie en black and white par Léna Van Eyck

 

stamp inter

L’ambiance devient étrange.

 

– C’est les radiations, ça doit rendre amoureux ! Déclare Mamadou.

– Pourquoi ? Toi aussi, t’as envie de baiser ? Lui demande Betty, la blondinette.

– Moi, j’ai tout le temps envie de baiser.

– C’est vrai, ça ? Demande la jeune fille en tripotant la braguette du black. Humm, on dirait bien que ça bande là-dedans

– C’est toi qui me fais bander !

– J’espère bien ! Tu me la montres ?

– Devant tout le monde ?

– Ben oui, qu’est ce que ça peut faire ?

 

L’instant d’après la bite de Mamadou était dans la main de Betty.

 

– Ben, allez-y vous gênez pas, faites comme chez vous ! Proteste formellement Jack.

– Faut pas t’énerver comme ça, mon gars, et puis tu devrais enlever ta panoplie, on est pas au carnaval ! Lui lance Mylène.

 

Déstabilisé, Jack n’ose pas répondre

 

Et en disant cela, la belle blackette s’approche de Louis qui fait des yeux tout ronds.

 

– T’es mignon, toi, comment tu t’appelles ?

– Louis !

– Je te plais ?

– Oui.

– Eh bien, déshabille-moi !

 

Et tandis que Betty a maintenant la bite de Mamadou dans la bouche, Louis a commencé à déshabiller Mylène. Et le voilà arrivé au moment fatidique où il faut dégrafer le soutien-gorge. Louis s’escrime, s’acharne, s’obstine… mais n’y parvient pas.

 

– Ce doit être coincé ! Dit-il en guise d’excuse.

 

Et à ce moment-là Prune, la jolie brune intervient, détache le soutif d’un simple geste et le lui enlève.

 

– Ah les hommes, faut tout leur apprendre ! commente-t-elle.

– Bravo, ma chérie ! Lui dit Mylène, viens donc m’embrasser.

 

Prune ne refuse pas et le baiser qui aurait pu être chaste, ne l’est pas, c’est au contraire très profond, très sensuel et même assez baveux.

 

– Quelle belle poitrine ! Commente Prune.

– J’aimerais bien voir la tienne !

– Je vais te montrer ! Tu es bi ?

– Ça m’arrive !

– Comme moi alors, mais je n’ai jamais été avec une blackette.

– Eh bien c’est l’occasion ma belle ! Oh, ils sont pas mal non plus tes nénés ! Attend fais-moi voir ton cul ! Whaou, il est d’enfer !

– Tu veux y gouter ? Lui propose la blanquette en s’écartant les globes fessiers.

– Un peu que je vais y gouter ! Répond la brune en se baissant de telle façon que sa petite langue puisse venir farfouiller l’anus de sa partenaire. Elle trouva qu’il avait une saveur un peu particulière mais cela ne la gênait pas outre mesure.

– Tu peux me mettre un doigt si tu veux.

 

Prune ne se le fit pas dire deux fois et se mit à pilonner le rectum de Mylène qui du coup se pâmait d’aise.

 

– On va aller sur le canapé, là, on sera bien toutes les deux. Lui propose la blackette au bout d’un petit moment.

 

Du coup, Louis est dépité.

 

– T’inquiète pas mon grand, on pourra s’amuser tout à l’heure mais pour l’instant on reste entre filles, alors t’attends ton tour, d’accord ?

 

Alors il s’éloigne un peu s’approche du couple formé par Betty et Mamadou.

 

– T’as vu comme elle me suce bien, ta copine ! Ça te plait de nous regarder ! Te gêne pas ? T’avais déjà vu une bite de black ?

– Euh…

– Elle te plaît !

– Elle est belle !

– Tu veux la sucer !

– Non, non !

– Tu as tort, intervient Betty lâchant un instant sa proie, elle est délicieuse !

– Non, non !

– Essaie, quoi ! Tu ne vas tout de même pas te dégonfler ! Allez baisse-toi et ouvre la bouche !

 

Et comme dans un rêve Louis obéit et commence à sucer la queue de Mamadou. La bite va maintenant d’une bouche à l’autre, de Betty à Louis et de Louis à Betty.

 

Kévin et Jack font banquette chacun de leur côté et avec des dispositions d’esprit bien différentes.

 

Jack se rend bien compte que le leadership qu’il exerçait sur son groupe de gothiques est en train de se dissoudre comme neige au soleil, et se demande ce qu’il convient de faire. De plus, bien qu’il prône la liberté sexuelle, il n’aime pas voir Prune, qui est sa petite amie attitrée, fricoter avec d’autres partenaires. Alors il s’approche du canapé où les deux filles se donnent du plaisir et commence à flatter les fesses de sa copine.

 

– Laisse-nous tranquille, tu vois bien qu’on est occupée, lui lance cette dernière.

 

Dépité, il s’en va bouder.

 

Kévin a une toute autre préoccupation, il a flashé sur le corps délicieusement chocolaté de Mylène. Le coup de foudre ! Un vrai coup de foudre ! Mais comment gérer ça d’autant que rien n’indique que ce soit réciproque.

 

Du bruit dans l’escalier, c’est Fulbert et Lucette qui redescendent, l’affaire n’ayant pas traînée.

 

– Mais c’est l’orgie, là-dedans ! Constate la jeune fille, l’air faussement choquée.

– Ça va ? Lui demande Kévin, histoire de dire quelque chose.

– Super ! Ce mec m’a super bien enculé, et sa bonne bite de black elle était super bonne… Dommage que ça n’a pas duré longtemps. Et tu fais quoi, toi ?

– Je regarde !

– Ah bon !

 

Et la jeune femme s’en alla rejoindre Betty et Louis toujours occupés à sucer en duo la bite de Mamadou. Lucette se dit d’abord que s’il y en avait pour deux, il pouvait aussi bien y en avoir pour trois, mais se rendit compte qu’elle gênait un peu, alors elle passa derrière l’homme, lui écarta les fesses, et commença à lui lécher le fion, puis elle lui introduit un doigt dans le fondement, avant de le faire aller et venir. Cette privauté avait l’air de satisfaire notre homme qui en frétillait des fesses. Dame ! Deux langues devant, une langue derrière, on ne lui avait jamais fait tout cela en même temps à Mamadou.

 

– On fait une petite pause ! Quémanda-t-il sentant la jouissance monter.

 

Le petit groupe se disloque mais reste en place. Betty n’en peut plus d’admirer cette belle bite dressée comme un piquet et luisante de salive.

 

– Elle est trop bonne ta bite ! Ne peut-elle s’empêcher de commenter.

– Bien sûr qu’elle est bonne ! Répond Mamadou, pas modeste pour un sou. Qui c’est qui la veut dans son cul ?

– Moi, moi ! Répond Betty

– Non, moi d’abord ! intervient Lucette.

– On va tirer au sort ! Propose Mamadou, je vous donne une pièce, vous la lancez si elle tombe du côté face vous êtes éliminé…

– Hé, moi je ne joue pas ! Proteste Louis !

– Mais si tu joues ! Lui dit Betty

– Non, non !

– Tu ne vas pas te dégonfler ! Insiste Lucette.

 

On lance les pièces, Lucette est éliminée, un pile ou face classique départage ensuite Betty et Louis… et c’est Louis qui s’y colle, les lecteurs l’avaient bien évidemment deviné, bande de petits pervers !

 

Louis voudrait bien se défiler, mais ne sait pas trop comment faire.

 

– On essaie mais si je te dis d’arrêter, tu arrêtes !

– Mais oui, commence par enlever ton pantalon, ce sera plus pratique pour t’enculer !

 

Pas trop rassuré, Louis s’exécute.

 

– Whah, regardez-moi ces jolies petites miches, tu ne vas pas me dire qu’avec un cul comme ça, tu ne t’étais jamais fait enculer ?

– Ben…

– D’accord, tu n’oses pas le dire, c’est pas grave ! Mais il faut pas avoir honte, moi aussi je me fais enculer, c’est bon tu sais ! Allez cambre-toi bien ! Ce joli cul tout blanc il faut que je lèche.

 

Et Mamadou se met à lui lécher le trou du cul avec tant de fougue que l’anus finit par s’entrouvrir, du coup il y fait glisser un doigt, puis un deuxième et agite tout ça en cadence.

 

– Bon, on va passer aux choses sérieuses ! Si quelqu’un avait une capote ? Et il faudrait du gel aussi ?

 

On lui file une capote, le gel se fait attendre mais Betty revient rapidement de la cuisine avec une bouteille d’huile d’olive expliquant que ça devrait faire l’affaire.

 

Ça a un peu de mal à entrer mais ça finit par le faire. Mamadou d’un coup sec pénètre à fond, Louis rouspète :

 

– Arrête, ça me fait mal !

– Je ne bouge plus, ça ne peut pas faire mal !

– Oui, ben retire toi !

– Cool mon gars, laisse-toi aller, on va faire ça gentiment !

– Ça me plait pas trop !

– Faites le taire, les filles, je n’arrive pas à me concentrer..

 

Betty se place alors devant son camarade et lui offre sa chatte à lécher. Lucette, elle, a l’idée de passer derrière Mamadou et de lui doigter le trou du cul comme elle l’avait déjà fait il y a quelques instants..

 

– Oh, je sens quelque chose dans mon cul ! Qu’est-ce que c’est ?

– C’est un petit lutin qui t’encule !

 

L’air de rien Louis s’accoutume fort bien de cette sodomie qui lui provoque maintenant des frissons de plaisir. A ce point que quand Mamadou décule, il se dit qu’il aurait aimé qu’il continue un petit peu.

 

Betty pensant que son tour est venu passe une capote à Mamadou afin qu’il en change.

 

– Désolé les filles, mais on va attendre un peu, là je vais exploser.

– Arrose-moi ! lui demande Betty

 

Prestement il retire le préservatif, puis quelques mouvements de branlette ont tôt fait de lui faire juter la bite. Betty et Lucette en reçoivent plein la tronche, et les deux cochonnes se lèchent mutuellement le visage en se régalant.

 

– Faut que je fasse pipi ! Indique l’homme.

– Les toilettes c’est là-bas… répond Lucette.

– Vous voulez pas que je vous pisse dessus, les filles ?

– Non mais ça va pas ! Répond la fille !

– Si, moi je veux bien ! Intervient Betty. Reste à côté de moi Lucette, tu vas voir, c’est rigolo !

 

Un joli jet doré commencé à fuser de la belle bite de Mamadou, il arrose les seins de Betty qui s’en badigeonne allégrement, Lucette se prend au jeu en rigolant.

 

– Tu veux gouter ? propose l’homme !

– Juste une goutte ! Répond Betty en ouvrant une large bouche.

 

Elle en avale un peu.

 

– Humm, c’est pas mauvais tout ça ! Encore un peu.

 

Lucette regarde sa camarade de jeu avec un air effarée.

 

– Ça a quel goût ? demande-t-elle.

– Ben essaie tu verras bien !

– Pas envie !

– Eh ben, embrasse-moi !

 

Lucette ne réalisa qu’au dernier moment que Betty avait encore plein de pisse dans la bouche..

 

– Pouah ! Qu’est-ce que tu me fais faire ?

– C’est spécial, hein ?

– C’est dégoutant !

– Embrasse-moi encore !

– T’es vraiment ravagée !

– Allez !

 

Poussé par on ne sait quel démon, Lucette accepta ce second baiser.

 

– Je vais devenir aussi salope que toi !

– On ne fait de mal à personne, on s’amuse. Tu ne peux pas nous faire encore deux ou trois petites gouttes, Mamadou ?

– Non, c’est fini, j’avais une grosse envie !

– Suce lui la bite ! Suggéra Betty à Lucette, elle doit avoir encore le goût de son pipi.

– Tu crois que je ne serais pas cap’ ?

 

Et Lucette étonna sa copine en venant lécher le joli membre qui du coup reprit un peu de sa raideur.

 

Sur le canapé, Prune et Mylène m’en peuvent plus de se brouter le minou et de se fourrer les doigts dans tous les trous. On ne saurait dire combien de fois, elle se sont fait jouir… Beaucoup de fois !

 

Maintenant elles sont un peu fatiguées, elles restent là toutes les deux assises sur le canapé en se caressant négligemment les cuisses.

 

Kévin pensant qu’il y a là une opportunité s’approche en faisant un sourire idiot. Mais il est devancé par Louis.

 

Mylène se souvient alors qu’elle a fait une promesse au jeune homme. Ça ne lui dit pas grand-chose, mais la jeune femme n’aime pas se déjuger.

 

– Viens me baiser ! Lui dit-elle.

 

L’affaire fut vite expédiée, après une brève pipe, Mylène s’étala sur le dos sur le canapé, ouvrit ses cuisses et laissa Louis la prendre, il jouit rapidement et l’antillaise pensa qu’il serait bien diplomate de simuler.

 

Prune toujours complètement débraillée s’était levée du canapé pour laisser la place au baiseur, elle se retrouve nez à nez avec Fulbert, le congolais.

 

– T’es canon, toi ! Lui dit-il

– Ah tu trouves ?

– Tu veux me sucer ?

– Pourquoi pas, déballe-moi un peu tout ça. Je vais te montrer ce que je sais faire avec ma bouche.

Surviv07

Ça va très vite, le pantalon dégringole sur les chevilles, immédiatement suivi du caleçon, Prune effectue une légère flexion des genoux, et hop, la bite est dans la bouche et devient toute raide.

 

– Whah ! Tu suces trop bien, toi !

– Humpf, humpf !

– Ne parles pas, continue !

 

Prune se régale, ne se contentant pas de pomper ce bel organe, mais œuvrant de la langue, la faisant aller partout, du gland à la verge et de la verge aux couilles.

 

– Tu voudrais que je t’encule !

– Oui, oui !

– En levrette ?

– Non je veux te voir, viens !

 

Le canapé étant devenu libre, elle s’y couche et relève bien les jambes laissant ainsi l’accès à son anus.

 

La chatte de la fille étant trempée, Fulbert se sert de la mouille pour lui lubrifier le trou de balle, puis la pilonne en bonne cadence.

 

Courroucé de voir ainsi sa dulcinée se faire ainsi sodomiser à quelques mètres de ces yeux, Jack s’approche du couple, blanc comme un linge.

 

– Salope, grosse truie, morue, putain ! Dit-il à l’adresse de sa copine.

– Oui et alors ? Répond la jeune fille, tandis que Fulbert lui jette un regard noir.

– Elle ne fait rien de mal, va t’assoir mon gars,

 

C’est ce qu’il fit ! Il n’allait tout de même pas se frotter physiquement à Fulbert, il n’aurait pas fait le poids.

 

Betty et Lucette jouèrent de la langue afin de redonner bonne vigueur à la bite de Mamadou.

 

Soudain Lucette murmure quelque chose à l’oreille de sa copine, elles sont très complices, alors d’un mouvement bien coordonné, elles se retournent l’une à côté de l’autre et se cambre le croupion.

 

– Whah ! Quel spectacle ! S’écrie Mamadou !

– On te laisse choisir, l’une ou l’autre ou l’une après l’autre, c’est comme tu le sens, c’est toi le chef ! Lui dit Lucette.

 

Et comme, dit-on les hommes préfèrent les blondes, c’est Betty qui subit les assauts du jeune black le laissant complètement épuisé tandis que les deux femmes tombaient dans les bras l’une de l’autre.

 

Kévin dépité d’être laissé pour compte, quitta la pièce et s’enferma dans une des chambres du premier étage.

 

« Un jour je ferais l’amour avec Mylène ! Mais quand ? Et à quelle occasion ? »

 

Mylène s’est relevée en quête d’un verre d’eau. Tout le monde est plus ou moins crevé après cette orgie sauf Jack toujours habillé en Dracula.

 

Oh ! Ce serait mensonge de dire que le spectacle ne l’a pas quelque part excité, mais il en presque honte. Mais surtout il n’a pas eu l’occasion de trouver sa place, en ce moment, il n’est plus le leader d’une mini secte d’allumés, mais un paumé habillé pour le carnaval et humilié par sa désormais ex-petite copine.

 

– Ben mon grand ! Lui dit Mylène, pourquoi tu ne t’es pas amusé avec nous !

– Je ne sais pas, je suis fatigué !

– Fallait le dire, je t’aurais fait un massage ! Tu voudrais un massage, là, maintenant ?

– Non, merci !

– Imagine ! T’es tout nu et moi aussi, on se badigeonne avec de l’huile, je glisse sur ton corps, tu sens mes seins, je coince ta bite entre mes gros nichons. Ça ne te fait bander ce que je raconte ?

 

Et tout en disant ça, sa main s’en va vérifier l’entrejambe de l’homme. Bien sûr qu’il bande. Elle va pour lui extirper la bite de la braguette.

 

– Non pas aujourd’hui ! Dit-il en se levant.

 

Il le regrette, mais il préfère adopter l’attitude de l’homme « digne » au-dessus de tout ça !

 

« Si je me fais masser par cette pute, je me mets un peu plus à leur niveau, alors non ! »

 

Et c’est donc la veuve poignet qui le soulagera dans l’intimité des toilettes.

 

Tout le monde est un peu épuisé, on se rafraîchit, on boit des bières, on grignote, on discute.

 

Mais rapidement Mylène se rend compte que le groupe de gothiques, quoi que dans l’ensemble plutôt sympathique appartient à un autre monde, celui des fils à papa de la moyenne bourgeoisie de province, du coup passé les conversations à base de supputations sur l’origine et les conséquences du fléau, et les propos en dessous de la ceinture, ils n’ont pas grand-chose en commun. Et puis l’attitude de Jack qui ne participe à la conversation que par monosyllabes finit par devenir pesante.

 

– On va vous laisser ! Dit Mylène au bout d’un moment, on squatte au bout de la rue, là où il y a la porte orange.

 

Personne ne le montre, mais cette décision est accueillie avec un certain soulagement par les « gothiques » à l’exception de Kévin qui en pince pas mal pour la belle Mylène.

 

– On se tient mutuellement au courant s’il y a du nouveau….

– Tu as oublié ta culotte, lui dit Kévin

– Garde là, ça te fera un souvenir.

 

Du coup le visage de Kévin s’illumine de bonheur ! Il ne faut pas grand-chose, parfois !

 

Dans le pavillon à la porte orange, Rochedoux les attendait. Mylène l’invectiva :

 

– Tu fais quoi, toi ? Tu glandes pendant que nous on prend tous les risques.

– Je ne suis pas non plus obligé de vous suivre comme un toutou, je ne suis peut-être plus votre chef, mais toi tu n’es pas chef non plus !

– Bon, alors je vais te dire, il y a entre nous comme une incompatibilité. Alors tu vas dégager, tu t’installes où tu veux, c’est pas les pavillons qui manquent, mais tu ne restes pas dans nos pattes.

– Tu te prends pour qui ?

– Tu veux qu’on vote ?

– C’est du racisme !

– Et ta sœur ?

 

Rochedoux ramassa ses quelques affaires et se dirigea vers la porte.

 

– Vous pourriez au moins me dire comment ça s’est passé là-bas ?

– T’avais qu’à rester avec nous, comme ça tu serais au courant.

– Conasse !

 

Les deux groupes s’organisaient pour survivre, ils se rendirent ensemble dans un supermarché où ils récupérèrent des conserves, des bougies et des torches électriques, mais aussi des pâtes et du riz qu’ils pourraient faire cuire avec un camping-gaz, des produits de toilette et des préservatifs. Mylène en profita pour faire une provision de petites culottes et de quelques petits hauts qui allaient bien.

 

Mylène mit au courant les « gothiques » de l’existence de Rochedoux

 

– Il faisait partie de notre groupe, mais on a eu des grosses divergences. Il est plus con que méchant !

 

Rochedoux, lui s’était installé dans le pavillon d’un grand lecteur, presque à l’entrée du village, et peu loin de celui des « gothiques ». Il passait son temps à lire et à déambuler en ville. Il trouva un vélo, c’est bien pratique pour faire les courses.

 

Il ne se passa pas grand-chose pendant quelques jours. Personne ne percevait de symptômes inquiétants et aucun avion ne se décidait à survoler la région.

 

Kévin prit l’initiative d’aller saluer Mylène, celle-ci l’accueillit avec bonne humeur de même que ses compagnons, mais il aurait souhaité que la rencontre débouche sur un trip sexuel, c’est ce qui se passa, mais pas exactement comme il l’avait projeté.

 

Il fallait un prétexte, il fit dans le classique et cueillit quelques fleurs qui poussaient dans les jardins.

 

– Bonjour ! Mylène est là !

– Oui entre ! Tu veux un café ?

 

Mylène arriva, les deux jeunes gens s’embrassèrent chastement.

 

– Qu’est ce qui t’amène, mon grand ?

– J’ai trouvé des fleurs, je voulais te les offrir, c’est idiot, non ?

– Mais non, c’est gentil.

– En fait c’est un prétexte, je voulais te dire un truc, mais bon tu vas me prendre pour une andouille, c’est pas facile à dire, mais il faut que je te dise !

– Oh, là là, ce n’est pas grave j’espère !

– La première fois qu’on s’est rencontré, nos deux groupes… ça a tourné à l’orgie…

– Eh alors, on s’est bien amusé, non ?

– Pas moi, je n’ai rien fait !

– Et c’est quoi le problème ?

– Quand je t’ai vu toute nue, si belle, si désirable…

– Oh là là !

– Je n’ai eu qu’une envie, faire l’amour avec toi… Mais l’enchainement des événements a fait que ça ne s’est pas fait.

– Ce sont des choses qui arrivent, on aura sans doute une autre occasion, si on ne crève pas tous avant.

 

Moment de silence gêné ! Kévin ne se voit pas lui demander comme ça de but en blanc de faire l’amour avec lui d’autant que la jeune femme n’a pas l’air disposé à faire le premier pas.

 

« Bon, j’aurais essayé ! Tant pis pour moi !  » Se dit-il in petto

 

Il but néanmoins son café avec une lenteur calculée espérant bien qu’il se passerait quelque chose.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:36

Les survivants de la fin du monde - 6 – Les « frigos » par Léna Van Eyck

 

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La société Grangel est spécialisée dans la fourniture de produits surgelés à destination des collectivités et des restaurants bas de gamme. Elle possède pour ce faire d’un immense dépôt souterrain dans lequel sont stockés les produits.

 

Une équipe revêtue de combinaisons spéciales y travaille en quasi-permanence afin de préparer les commandes.

 

Aujourd’hui, Rochedoux le chef d’équipe, grand brun bouffi, est en train de vérifier le contenu d’une palette quand il entend le signal d’alarme. Dans ce cas il faut sortir. Mamadou et Fulbert deux immigrés congolais et Mylène une belle antillaise assez délurée le rejoignent. Cette dernière sent sa tête lui tourner, mais à peine ses trois compagnons s’apprêtent à lui porter secours qu’ils tombent à leur tour dans les pommes.

 

Fulbert sort le premier de son inconscience au bout de trois heures, il secoue ses camarades afin de les réveiller.

 

– Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Demande Mamadou !

– J’en sais rien mais je ne reste pas ici ! J’en ai marre de cette boite ! Il n’y a aucune sécurité, on a failli mourir…

 

Les quatre employés ouvrent la première porte du sas, y pénètrent, referment, mais ne parviennent pas à actionner la seconde. Ils font alors ce que tout le monde fait en pareil cas, ils appuient un nombre incalculable de fois sur le bouton en s’énervant passablement.

 

Finalement quelqu’un appuya sur le bouton d’urgence… Sans résultat.

 

– C’est quoi ce bordel ? S’excite Mylène.

– On va prendre la sortie de secours ! Indique Rochedoux.

 

Ben oui, c’est ce qu’il aurait fallu faire depuis le début !

 

La sortie de secours est une lourde porte qui s’actionne grâce à un volant, ils débouchent dans un sas dont la porte de sortie s’ouvre de façon similaire et se retrouvent au pied d’un escalier en colimaçon menant au parking.

 

Très vite, ils ouvrent leur combinaison et vont pour se diriger vers le bureau central afin de se renseigner quand Mylène fait signe à ses collègues.

 

– Un gars d’allongé là !

 

Effectivement un type gît à côté d’un camion. Le petit groupe s’approche. Mylène se penche sur le corps.

 

– Il respire plus. Je ne sais pas qui c’est !

– Bon on va le signaler.

 

Rochedoux en tant que chef d’équipe entre le premier dans le bureau central.

 

– Eh ! Oh ! Qu’est-ce qu’il vous arrive ?

 

Les membres du petit groupe comprennent ses propos quand ils aperçoivent à leur tour les corps inanimés du responsable du centre et de sa secrétaire. Très vite ils constatent qu’ils sont morts.

 

– Mais bordel, qu’est-ce qui se passe ? Hurle Mylène avant de fondre en larmes, pendant que Mamadou piquait une crise de nerf.

– Je vais appeler les flics ! Se propose Rochedoux en sortant son téléphone portable.

 

Evidemment il n’obtint aucun réseau et quand ses camarades l’imitèrent, ils ne purent que constater la même chose.

 

– Mais enfin, qu’est-ce qui se passe ? Répéta quelqu’un.

– Vous ne voyez pas que c’est un incident atomique ! Répond Mylène très énervée.

– Pourquoi ? Y’a une centrale atomique dans le coin ?

– J’en sais rien, mais qu’est-ce que ça peut être d’autre !

– Si c’est ça, on est contaminé ?

– Y’a des chances !

– On va crever alors ? Demande Rochedoux qui devient blanc comme un linge.

– J’en sais rien ! Et puis y’a rien qui fonctionne dans ce bureau, tout le jus est coupé ! Se désole Mylène

– Tu voulais faire quoi ?

– Ben allumer l’ordinateur pour aller sur Internet.

– Attends, c’est un portable, t’as pas besoin de le brancher !

– Ben si, la batterie est à plat !

– On devrait foutre le camp d’ici !

– Ce serait mieux, si on restait ensemble, on va aller voir les flics, ou les pompiers ou les urgences, on verra bien. Propose Mylène.

 

Fulbert trouve un pistolet et un chargeur dans un tiroir du bureau.

 

– Donne-moi ça ! Lui dit Rochedoux

– Eh ! C’est moi qui l’ai trouvé !

– Oui mais c’est moi le chef, j’ai pas envie que tu fasses de bêtises avec !

 

A contrecœur Fulbert obtempéra.

 

Mylène est la seule à être venue en voiture, Rochedoux vient en moto et les deux congolais à pied, leur foyer n’étant distant que d’un petit kilomètre.

 

Le souci, c’est que la voiture ne voulut jamais démarrer.

 

Abord ils partirent à pied se rendant compte en cheminant de l’étendue du désastre.

 

Au foyer des travailleurs où ils commencèrent par se rendre, toutes les personnes présentes avaient succombés. Les cadavres ne montraient aucune trace ni de souffrance ni de stupeur, la mort les ayant surpris sans qu’ils ne s’en rendissent compte.

 

– On reste pas là ! Paniqua Mamadou.

– Attends, on se renseigne ! Répondit Rochedoux.

– Les morts ça ne donne pas de renseignements.

 

Les morts, non, mais l’ordinateur, la télé ou la radio auraient pu le faire mais ne fonctionnaient désespérément pas.

 

Le responsable du foyer est tombé raide mort sur son bureau. Fulbert s’approche du corps et lui subtilise sa montre, ce qui provoque le courroux de Rochedoux.

 

– Tu dévalises les morts maintenant ?

– Et alors ? Elle ne lui servira plus.

– Ce n’est pas correct !

– Si tu arrêtais de me faire la morale !

– C’est pas de la morale, c’est du savoir-vivre !

– Fous lui donc la paix ! Intervient Mylène.

– Et elle va te servir à quoi cette montre ? Insiste Rochedoux

– Ben, à regarder l’heure !

 

Ils fouillent un peu partout, Fulbert trouve de l’argent liquide et l’empoche !

 

– C’est malin, ça va te servir à quoi ? Rouspète Rochedoux.

– A te faire causer !

 

Le petit groupe se retrouva dans la cuisine où ils purent boire et se restaurer.

 

– Ne buvez pas l’eau du robinet, elle doit être contaminée ! Prévint Rochedoux.

– Y’a des bouteilles en plastique !

– Le plastique, j’ai pas trop confiance, il n’y a rien en verre ?

– De la bière.

 

Ils trouvèrent une grosse boite de conserves, genre « spécial collectivité » avec du poulet flotteux.

 

A l’exception de Rochedoux qui s’était trouvé de la limonade, tout le monde s’enfila des bières à la limite du raisonnable.

 

– Il fait une de ces chaleurs là-dedans, ça ne vous gêne pas les mecs si j’enlève ce truc ! Déclara Mylène qui sans attendre de réponse se débarrassa de son haut laissant apparaître une poitrine prometteuse dissimulée par une joli soutien-gorge vert pomme en dentelle.

– T’as qu’à nous montrer tes nichons, pendant que tu y es ! Raille Fulbert.

– Si tu me montres ta bite, je le montre mes nichons. Répliqua-t-elle.

– Chiche ! Répondit l’homme.

 

Et sans hésiter une seconde plus, Fulbert sortit de sa braguette une jolie bite, noire évidemment et au gland luisant.

 

– Wha, pas mal, mais tu bandes même pas !

– Ça ne va pas tarder ! Ben alors tu le retires, ton soutif ?

 

Elle le fit, provoquant une réaction d’enthousiasme du jeune black.

 

– Je peux toucher ? Demande-t-il.

– Allez soyons fous, c’est dans doute notre dernière baise avant de crever.

 

Fulbert se jette sur les seins de la belle antillaise et commence à lui sucer les tétons avec frénésie.

 

Voyant le spectacle, Mamadou sort à son tour son engin et s’approche :

 

– Je peux venir aussi ?

– Oui, mais soyez doux, les mecs, je n’aime pas la brutalité.

 

Et Rochedoux, me direz-vous ? Eh bien il bande, mais il a honte, alors il s’en va dans la pièce d’à côté en rouspétant :

 

– Vous pourriez vous tenir, on n’est pas dans un claque !

– Ta gueule ! Répondit simplement Mylène qui avait maintenant les deux bites devant sa bouche.

 

Mamadou lui tripote le sein droit, Fulbert lui tripote le sein gauche, quant à elle, elle branle les deux bites qui ont tôt fait de se redresser comme des mâts de cocagne.

 

– Bon les gars, on ne va pas rester comme ça, à moitié débraillés, on va tous se mettre à poil.

 

Et c’est pendant ce déshabillage que Mylène découvrit le cul de Fulbert.

 

– Whaouh ! Putain ce cul !

– Qu’est qu’il a mon cul ?

– Il est superbe, viens ici que je te caresse.

 

L’homme se laissa faire et ne broncha pas quand le doigt de Mylène s’approcha très près, mais alors vraiment très près du trou de son cul. Du coup, elle se le mouilla avant de le replacer et poussa.

 

– Tu aimes ?

– Ce n’est pas désagréable !

– Tu t’es déjà fait enculer ?

– Mais enfin qu’est-ce que ça peut te foutre ?

– Simple curiosité ! Tu peux me le dire, de toute façon qu’est ce ça peut faire, puisqu’on va tous crever.

– Ouais, une petite sodo de temps en temps, ce n’est pas désagréable. Moi j’aime bien ! Hi ! Hi !

– Et t’as sucé des bites, aussi !

– On va dire que ça va avec ! Mais tout ça c’est des fantaisies, je préfère trop les femmes.

– Et toi Mamadou, qu’est-ce que tu en penses ? Lui demande Mylène.

– Il n’y a que des hommes au foyer, faut bien qu’on se débrouille…

– Vous savez les gars, ça me plairait bien de vous regarder.

– De nous regarder faire des trucs tous les deux ? Reformule Fulbert.

– On va pas faire des trucs ensemble alors qu’on peut baiser avec toi ! Ajoute Mamadou

– Je n’ai pas dit que j’étais d’accord pour baiser ! Proteste Mylène

– On aurait bien cru, pourtant !

– Ecoutez, je vous propose un deal, vous me faites un petit show tous les deux et après je me laissera prendre, vous pourrez même me faire une double péné si ça vous tente !

 

Les deux hommes se regardent

 

– On peut faire comme ça ! Admet Fulbert.

– Alors on va faire comme ça !

– Tu me suces ma queue ?

– On y va ! Hum, qu’est ce qu’elle est belle ta queue ! Joli gland, belle paire de couilles…

Surviv06

Et sans autre préambule, Mamadou emboucha la bonne bite de son collègue qui très vite se mit à apprécier la chose.

 

– Il me suce trop bien, ce pédé ! Commenta-t-il.

– Le cul, c’est comme la bouffe, faut gouter à tout, sinon on parle dans le vide ! Annonce Mamadou en interrompant quelques secondes sa fellation.

– Attention les amis, on a un suceur de bite, philosophe ! Bon elle est bien raide maintenant, tourne-toi que je montre à la demoiselle comment je t’encule !

 

Mamadou ne fit aucune difficulté, il se cambre en levrette, s’écarte les fesses avec les mains.

 

– On n’a pas de capotes ! Réalise soudain Fulbert !

– On s’en fout, puisqu’on va crever !

– Et si on crève pas !

– Bon je fais quoi ?

– Il doit y avoir un petit nécessaire de pharmacie, dans ce machin. ? intervient Mylène

– Dans le bureau du responsable, où on est passé tout à l’heure…

 

Mylène va voir et revient avec une boite format « King Size ».

 

– Vous pouvez reprendre, les gars !

– Ça va peut-être nous porter chance, peut-être qu’on va survivre ! Dit Mamadou !

– C’est ça, l’espoir fait vivre, en attendant suce-moi un petit peu, j »ai débandé.

 

Petite fellation, encapotage, Mamadou se tourne de nouveau, Fulbert tente de pénétrer mais ripe.

 

– T’aurais dû rapporter du gel intime ! Lance-t-il à Mylène

– C’est tout, tu ne veux pas 100 balles et un Mars, non plus, lèche-lui le cul, ça va le faire.

 

Il lécha et ça le fit

 

– Wha, c’est trop bon là dis donc, là mon vieux !

– T’aime ça, hein, te faire défoncer le dargeot !

– Oh ! Tu m’encules trop bien, c’est trop bon une bonne bite dans le cul ! Continue, continue…

– Ne jouis pas ! Intervient Mylène.

– T’inquiètes pas princesse, on va bien te ramoner tous les deux, hein Mamadou ?

– Ça c’est sûr ! Si t’aimes la bite, on va t’en donner !

 

Et histoire de bien les motiver, Mylène se déshabilla et se mit à prendre des poses suggestives., un doigt dans la chatte, un autre caressant son téton.

 

Du coup, les deux hommes se désemboitent. Mamadou est invité à se coucher sur le sol, Mylène s’empale sur sa bite, puis se penche en avant afin que Fulbert puisse la prendre par le cul. Reste à synchroniser tout cela,, c’est un peu chaotique au début mais le bon rythme est rapidement trouvé. Les deux bites s’agitent en cadence provoquant chez la jeune blackette des sensations inouïes à ce point qu’elle hurle rapidement sa jouissance.

 

Les deux hommes semblent un court moment interloqué par tant de raffut.

 

– Continuez, continuez !

 

Fulbert ne peut plus se contrôler et prend son pied dans l’étroit conduit de la belle, avant de se retirer en sueur. Du coup Mamadou se retire de sa chatte pour l’enculer à son tour. Mylène obtient rapidement un second orgasme tandis que Mamadou pilonnant comme un malade ne tarde pas à cracher sa semence.

 

Il se débarrasse de sa capote et cherche quelque chose pour s’essuyer le zigouigoui, mais Mylène l’intercepte et lui fait un bon nettoyage de bite se régalant de son sperme crémeux.

 

– Ça va, c’est fini votre orgie ? Vous êtes vraiment des porcs ! Et puis d’abord rhabillez-vous. Intervient Rochedoux en pénétrant dans la pièce.

– Tu nous fais un bel hypocrite, tu crois qu’on ne t’a pas vu en train de te branler en nous matant dans l’encoignure de la porte ? Répliqua vertement Mylène, lui coupant le sifflet.

 

De façon toute naturelle Mylène avait pris l’ascendant sur le petit groupe au grand dam de Rochedoux qui avait perdu toute autorité. D’ailleurs la jeune guadeloupéenne prit un malin plaisir à en rajouter une couche :

 

– On ne va pas rester là, on va aller voir à Eyrand si on peut apprendre quelque chose. Toi Rochedoux, t’as le choix, tu peux venir avec nous, mais faudrait que tu comprennes que t’es plus notre chef et qu’il faut que t’arrêtes de nous faire chier.

– Je reste avec vous jusqu’à Eyrand, après je verrais.

 

Mylène soupira d’agacement, ce n’était pas la réponse qu’elle attendait mais puisqu’elle avait fait l’erreur de lui laisser le choix…

 

Parvenu à Eyrand, le petit groupe commença par s’installer dans un pavillon après en avoir dégagé les cadavres. Ensuite, ils tournèrent longtemps dans la petite ville sans toutefois entrer partout, mais se rendirent vite compte qu’ils n’y apprendraient rien de plus.

 

Peu de temps après, ils aperçurent le drap blanc accroché par Jack et son groupe.

 

– C’est quoi ça ?

– Peut-être des survivants ?

– On va voir ?

– C’est peut-être dangereux ! Objecte Rochedoux.

– Tiens, il y avait longtemps que tu nous avais pas sorti une grosse connerie ! Réplique Mylène

– Et s’ils nous tirent dessus, ce sera une grosse connerie ?

– Qu’est-ce que ça peut foutre puisqu’on va tous crever.

 

Rochedoux ne répond pas et s’éloigne. Personne ne lui demande où il s’en va, tandis que le trio s’approche du pavillon au drap.

 

– Y’a quelqu’un ? Crie Mylène.

 

Le petit groupe des « gothiques » se précipite vers les fenêtres en prenant garde de ne pas trop se montrer.

 

– C’est les secours ? Demande Lucette

– J’ai pas l’impression ! C’est trois blacks, ils ont l’air paumés. Ne bougez pas, je vais aller voir.

 

La tronche de Mylène et de ses compagnons quand ils voient débouler Jack tout de noir vêtu, tel un Dracula de carnaval.

 

– Vous êtes qui ? Vous savez ce qui se passe ? Vous avez été irradiés ? Vous êtes malades ? Demande Jack.

– Oh là ! Que de questions. Et toi, t’es qui ?

– Je ne suis pas tout seul, on est six !

– On peut se joindre à vous, juste le temps de discuter ?

– Vous êtes malade ou pas ?

– Pour l’instant on à l’air d’aller bien, et vous ?

– Pareil ! Bon entrez !

 

On fait les présentations vite fait. Les trois employés de chez Grangel sont un peu décontenancé par le look de leurs hôtes.

 

« On cherche des survivants ou des secours et on tombe sur des clowns ! » se désole Mylène.

 

Jouant les grands seigneurs et voulant montrer qu’il est le chef ici, Jack demande aux filles d’aller chercher des boissons et des verres en cuisine.

 

Les deux groupes confrontent leurs expériences. Grosso modo, ils ont vécu la même chose : un sous-sol protégé a permis de les épargner d’un fléau non identifié, mais ils n’en savent pas plus. Ni sur l’étendue du désastre, ni sur leur pronostic vital.

 

– Finalement on est pas plus avancé ! Se désole Jack.

 

Mylène se décide à poser la question qui lui brûle les lèvres :

 

– Euh, je ne voudrais pas être indiscrète, mais votre tenue…

– C’est effectivement indiscret ! Disons simplement qu’on appartient au mouvement gothique ! Répond doctement Jack

– C’est quoi ça ?

– On va dire que c’est un jeu, mais ce n’est pas bien grave, de toute façon, vu la situation, tout cela devient dérisoire.

 

Et pendant ce temps-là, Lucette faisait des œillades à Fulbert qui n’y était pas insensible, loin de là, mais ne savait comment se comporter.

 

Finalement Lucette se leva s’approcha du grand black, lui porta la main sur la braguette et lui proposa carrément :

 

– Ça t’excite quand je te fais ça ?

– Forcement !

– Je t’emmène dans la chambre, j’ai des capotes dans mon sac.

 

Fulbert n’en revint pas, mais se garda bien de refuser. Le couple s’éloigna sous les yeux médusés de l’assistance.

 

– Ils vont où, ces deux-là ? Demande Prune qui en fait s’en doutait très bien.

– Ils vont faire golo-golo ! Répond Mamadou provoquant l’hilarité générale.

– Z’ont bien raison, autant en profiter puisqu’on va tous crever ! ajouta Betty.

– Elle va se régaler la petite dame, Fulbert il a une bite d’enfer !

– Et la tienne, elle est d’enfer aussi ?

– Oui, madame, vous voulez voir ?

– Oui !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:33

Les survivants de la fin du monde - 5 – Les gothiques par Léna Van Eyck

 

Batgirl

 

Thibault avait oublié d’être con, c’est dès la nuit tombée qu’il s’enfuit, il avait préparé une torche électrique, des piles et quelques provisions, ainsi qu’un large couteau de cuisine. On lui avait confié que le chien n’était pas « si méchant que ça » et qu’il était surtout dressé pour éloigner les inconnus, mais comme on dit « on n’est jamais trop prudent ». Il essaya toutes les portes, les trouva fermées à clé mais pu tromper l’une des serrures.

« Pour l’instant, je ménage mes forces, dès que l’alerte sera donnée, je foncerai à toute vitesse. »

 

Il se retourna plusieurs fois, il pensait que l’alarme, sans doute inaudible pour lui aurait pour effet indirect de faire allumer quelques lumières en façade de la ferme, mais il ne vit aucune lueur.

 

« Pff ! Elle ne fonctionne même pas leur alarme ! »

 

Pas de chien, pas d’alarme, Pour l’instant, tout se présentait bien… Longtemps il chemina, la nuit était noire, sans Lune ni étoile et empreinte d’humidité. Il ne tarda pas à ressentir la fatigue et le froid, commença à regretter d’être parti sur un coup de tête et se demandait même s’il ne serait pas judicieux de rebrousser chemin.

 

« Putain, j’en peux plus ! »

 

Il lui sembla apercevoir une pancarte, il s’en approcha et l’éclaira : « Eyrand » lut-il.

 

« Ce doit être un village, je vais pouvoir m’abriter ! »

 

Sur place, il ne parvint pas à ouvrir la grille du premier pavillon, mais celle d’un second ne résista pas à un grand coup de latte. Il ne trouva pas de cadavre, mais pour son grand bonheur, il y avait de l’eau dans le frigo et une couette sur le lit, fourbu, il s’endormit très vite sans entendre les bruits de pas de l’occupant du lieu…

 

Cinq minutes avant…

 

– On dirait une lumière ! Dit Jack

 

Le « gothique » se leva de sa chaise et écarta très légèrement le double rideau.

 

– Un mec avec une torche !

– Tout seul ? Demanda Prune.

– On dirait ! Qu’est-ce qu’il fout ? Il essaie de rentrer dans la baraque, il est con, il s’y prend comme un manche. Ah, il laisse tomber, le voilà à côté. Il essaie d’entrer chez Rochedoux, ça y est, il est rentré.

– On fait quoi ?

– J’en sais rien, on va attendre, demain on ira voir qui c’est ! C’est sans doute un « frigo » ?

 

Des « frigos » ? Des « gothiques » ? Jack ? Mais c’est qui ceux-là ? O.K. On va revenir un peu en arrière !

 

A la sortie Nord d’Eyrand, il y a un château, ou du moins ce qui a été en son temps une fort belle demeure, parce qu’aujourd’hui c’est plus une ruine qu’autre chose !

 

Quand la vieille châtelaine décéda, les problèmes de succession se compliquèrent à l’extrême jusqu’à ce que ces messieurs dames se décident conjointement à mettre en vente la baraque. Seulement voilà, les peintures et les canalisations étaient pleine de plomb et l’isolation thermique était à base d’amiante. Les rares acheteurs potentiels se proposaient de tout raser et de reconstruire et en proposait un prix dérisoire. Les héritiers, du moins une partie d’entre eux ne voulaient pas en entendre parler, et cela faisait des années que ça durait. Et pendant ce temps-là le « château » laissé à l’abandon, sans entretien continuait de se dégrader.

 

Jack, peu importe son vrai nom, est, ce qu’il est convenu d’appeler un fils à papa, maigrelet, binoclard, boutonneux et le cheveu gras, il possède cependant sa petite cour, son absence de charisme étant compensée par une générosité financière évidemment appréciée comme il se doit par sa « bande ».

 

Jack a une copine attitrée, elle s’appelle Prune, elle est très fière de sa longue chevelure brune et frisée qui lui descend jusqu’aux fesses… Sa peau est très blanche et ses yeux sombres, un vrai look de vampirette en quelque sorte. En fait c’est la fortune potentielle du garçon qui l’intéresse avant tout. Jack le sait fort bien mais s’en accommode.

 

La dernière lubie de Jack, c’est le gothique, après avoir dévoré et apprécié le roman « Entretien avec un Vampire » d’Anna Rice, parce que tous les goûts sont dans la nature, il se prit pour Lestat (eh oui le héros ne s’appelle pas Dracula, mais Lestat, la romancière se figurant que c’est un prénom français usuel !)

 

Donc Jack et sa petite bande, (ils étaient huit, quatre garçons et quatre filles au début de ce récit, tous entre 18 et 20 ans) s’amusent depuis plusieurs semaines à faire des soirées gothiques, soirées qui se déroulent l’après-midi puisque les parents de Prune rechignaient à la laisser sortir le soir, ils sont tous de noir vêtu avec des grandes capes, les filles sont maquillées avec un fond de teint blanc comme de la craie, le rouge à lèvres noir et les ongles itou.

 

L’ors d’une de leurs folles escapades, ils avaient découvert le « château » en ruines. Mobiliers et décorations avaient depuis disparus, victimes de la rapacité des héritiers. Sous la cave, vide aujourd’hui de sa collection de bonnes bouteilles millésimées, ils avaient découvert un second sous-sol à l’utilité non définie, une grande pièce vide protégé par une lourde porte qu’on avait oublié de refermer. La peinture s’écaillait et laissait apparaître une sous couche grise de peinture au plomb, celle-ci était censé protéger de l’humidité avant que le produit devienne interdit.

 

Ce lieu fut d’amblé adopté par cet étrange groupe gothique afin d’y accomplir leurs pitreries. Chacun avait déniché dans son grenier de quoi meubler l’endroit, trois vieux matelas afin de baiser dans un certain confort, une petite table et des chaises de jardin pliantes, ainsi que quelques tentures qu’ils accrochèrent aux murs afin de les habiller quelque peu.

 

Le rituel était toujours à peu près le même. Ils se regardaient un film de vampire sur l’ordinateur portable en fumant allègrement quelques pétards et en picolant abondamment. Puis on passait à des choses plus sexuelles, puisque c’était bien là le but ultime de ces petites parties.

 

Ce jour-là, ils avaient décidé de faire les choses de façon grandiose. Jack avait demandé à ses camarades de venir en tenue impeccable, grande cape noire, chemise blanche bien repassé et lavallière pour les garçons. Petite robe noire très courte sans manche avec décolleté plongeant pour ces demoiselles, et évidemment interdiction absolue de mettre une culotte. Jack avait également demandé aux filles de se parer de tous les bijoux de famille qu’elles trouveraient chez leurs parents.

 

Ne voulant pas de faire remarquer, ils avaient tous apporté leur panoplie dans des sacs de sport et se changèrent sur place au rez-de-chaussée.

 

Jack avait apporté une vieille bouteille de vin piqué dans la cave des parents et des verres à pied provenant du service en cristal de sa grand-mère.

 

Il déboucha la bouteille et en réparti le contenu dans les verres. Il leva le sien en c’écriant « Gloire aux créatures des ténèbres ! » Les sept autres répétèrent comme des perroquets « Gloire aux créatures des ténèbres ! » et ils avalèrent cul sec le pinard avec d’horrible grimaces puisque le vin avait tourné en vinaigre, mais personne ne se plaint.

 

La petite assemblée se mit ensuite à genoux, à l’exception de Jack afin de faire tourner un joint.

 

Jack fit ensuite procéder à un tirage au sort destiné à désigner l’offrande de la cérémonie. Il avait honteusement truqué le résultat puisque sur les quatre noms de filles, deux petits papiers étaient marqués au nom de Lucette, et aucun au nom de Prune. Jack n’avait pas envie de voir ce soir sa copine jouer ce rôle.

 

Kévin est le « petit gros » de la bande, Jack l’a accepté dans son groupe uniquement parce qu’il est le fils de la famille la plus riche du coin. L’esprit de caste en quelque sorte. Il choisit l’un des papiers, le sort avait donc désigné Lucette, une belle jeune femme, les cheveux châtain foncé coiffés en queue de cheval et toujours chaussé de lunettes à grosse montures, genre « spéciale secrétaire ».

 

Celle-ci connaissant son rôle, se prosterna au pied de Jack.

 

– O prince des ténèbres, je serais ton esclave, ta pute et ta salope !

– A poil poufiasse !

 

Elle se déshabilla intégralement en grande vitesse, puis Betty, une jolie blondinette décolorée aux sourcils noirs et au sourire désarmant, s’empara d’un gros marqueur rouge et lui écrivit quelques gentillesses sur le corps comme « trainée », « garage à bites » « salope ».

 

Puis Lucette s’arcbouta sur la petite table, cambrant ses fesses.

 

– Prince des ténèbres, nous allons punir comme il se doit cette femelle lubrique qui passe son temps à sucer des bites et à se faire enculer. Psalmodia Jack.

 

Ce dernier se saisit d’un martinet et asséna sept coups sur le derrière de sa victime, cela restait un jeu, il ne frappait pas trop fort, mais frappait quand même. Quand il eut terminé il passa l’instrument fouetteur à Kévin qui y alla de ses sept coups et ainsi de suite puisque tous les garçons et les filles firent de même. Sept fois sept, cela fait donc quarante-neuf coups que la belle reçut et son pauvre petit cul était maintenant rouge comme une tomate.

 

– Et maintenant comme il faut soigner le mal par le mal nous allons offrir la lubricité de cette putain au prince des ténèbres ! Anonna Jack le plus sérieusement du monde.

 

Moment de flottement, tout le monde regarde Lucette qui ne comprend pas ce qu’on attend d’elle, elle sait qu’elle va passer à la casserole et est toute prête à l’assumer, mais là on dirait qu’on attend autre chose d’elle.

 

– Lucette ton texte ! Lui souffle Jack.

– Le texte, quel texte ?

– Ben les filles avaient toutes un texte à apprendre, non ?

 

Les trois autres filles font des gestes de dénégation.

 

– Mais bon sang qui c’est qui s’est occupé des rôles ? Rouspète Jack.

– C’est moi ! Intervient Louis, j’ai oublié de leur filer la feuille, mais je l’ai là, Lucette n’a qu’à la lire.

 

Louis est un beau jeune homme aux cheveux roux, sa fine barbe à tendance à lui vieillir le visage. Il a eu un peu de mal à faire venir sa copine Lucette aux extravagances gothiques.

 

– Bon après cette interruption débile, nous allons reprendre la cérémonie. Louis, nous aurons une discussion après.

 

On tend un papelard à Lucette, elle le lit.

 

– Je ne suis qu’une salope désignée pour lécher le trou du cul plein de merde du prince des ténèbres…

 

Et là elle s’interrompt :

 

– Non mais c’est quoi ce que vous êtes en train de me faire lire, c’est du n’importe quoi !

– C’est juste pour le fun ! C’est des mots comme ça ! Si tu ne veux plus jouer, tu te casses ! S’énerve Jack, excédé par toutes ces interruptions.

 

Lucette lit son texte à voix basse avant de revenir dans le trip.

 

– Bon alors, je continue, silence tout le monde que je joue bien mon rôle.

 

Et la voilà qui se croyant sur la scène d’un théâtre, Lucette se met à lire son texte avec emphase en faisant de grand gestes avec les bras

 

– Tu en fais de trop, là, contente toi de lire ton texte normalement ! Intervient Jack

– Ça commence à me gonfler !

– Lucette ! vocifère Jack.

– Bon, ça va… Je lis : Je vais donc offrir mon joli petit cul…

– Ce n’est pas le texte ! Intervient Louis.

– Je sais mais c’est marqué, « mon cul plein de merde », c’est débile, je préfère dire « mon joli petit cul » ! C’est quand même plus convivial, non ?

 

Jack hors de lui arrache le papier des mains de Lucette et en fait une boule qu’il envoie valser à l’autre bout de la salle. Il souffle un grand coup et tente de reprendre le contrôle de la situation.

 

– Notre sœur Lucette est en ce moment dérangée par des esprits contraires, tous les mâles ici présents vont maintenant l’enculer après s’être fait sucer la queue comme il se doit. Et pendant ce temps-là les femelles lui donneront leur chatte à lécher. Kévin, tu vas commencer !

 

Le jeune homme retire son pantalon, puis s’approche tandis que Lucette se met en levrette sur l’un des matelas. Elle lui suce la bite avec gourmandise répétant les gestes que Betty, son initiatrice en la matière lui a enseigné.

 

Sa petite langue virevolte autour du gland et la queue a tôt fait de devenir raide comme un bout de bois. Il commence à se pâmer.

 

– Maintenant passe derrière et encule-la, mais ne va pas trop vite !

 

Kévin s’encapote, puis lubrifie le trou du cul de la belle avec du miel liquide, parce que c’est quand même plus cool et plus écologique que le gel intime vendu en sex-shop ! Puis il s’apprête à s’enfoncer dans le charmant petit trou.

 

Moment d’appréhension, Lucette s’est déjà fait sodomiser, mais là elle se demande comment ça va se passer, quatre mecs à la suite ça peut faire beaucoup. « Mais bon » se dit-elle, « je ne suis pas prisonnière et si ça tourne mal je me casse ! »

Surviv05

 

Mais Kévin n’a rien d’une brute et l’encule délicatement d’autant qu’il craint de jouir trop vite et de se faire engueuler par Jack.

 

Marie-Jeanne vient devant elle se faire sucer la chatte. Lucette n’aime pas l’odeur de sa partenaire, elle n’a rien contre les femmes, ni contre les odeurs corporelles, mais là quelque chose d’indéfinissable la gêne, elle tente d’en faire abstraction et s’acharne sur le clitoris pendant que l’autre lui pilonne le cul.

 

Marie-Jeanne pousse un cri qui se voudrait de jouissance, mais Lucette n’est pas dupe, sa partenaire vient de simuler.

 

« Pas bien grave, mais pourquoi ? »

 

– Au suivant ! Ordonne Jack en désignant Bruno.

 

Celui-ci a une grosse queue, longue et épaisse et Lucette a du mal à la mettre en bouche, qu’à cela ne tienne, elle lui travaille le gland, lèche la verge et pousse la fantaisie jusqu’à lui gober les couilles.

 

« Merde, ça va jamais rentrer dans mon cul, ce gros machin-là ! »

 

Louis arrive à la rescousse quand il voit son camarade sur le point d’enculer sa copine.

 

– Lubrifie à fond, sinon tu vas lui massacrer le cul !

– Louis, reste à ta place ! Bruno sait ce qu’il à faire. Intervient Jack

 

Première tentative ! Ça ripe complètement !

 

– Ouvre-toi, bon dieu ! Tempête le garçon.

– Je fais ce que je peux !

 

Après plusieurs tentatives infructueuses, Bruno fit un geste d’impuissance.

 

Jack a vite fait son choix, demander à Bruno d’insister, c’est prendre le risque que Lucette se rebelle, alors il joue au « grand sage » :

 

– Laisse tomber ! Maintenant c’est Louis qui va se faire sucer, toi tu attends la suite. Quant à toi Lucette, il va falloir que tu me dilates ce trou, tu as toute la semaine pour le faire, on va te prêter des godes, la prochaine fois, on ne tirera pas au sort, d’office ce sera toi l’offrande, et c’est Bruno qui te pénétrera le premier.

 

 » C’est ça, si tu crois que je vais me livrer à ces singeries toutes les semaines, tu te fous le doigt dans l’œil. » Se dit-elle.

 

Louis après s’être fait sucer passe derrière et pénètre analement Lucette assez facilement. Il faut dire qu’il est en terrain connu puisque ces deux-là sortent et couchent ensemble depuis quelques semaines.

 

« Au moins, lui, il n’a pas une bite de cheval, c’est trop bon ce qu’il me fait ! Mais s’il reste avec ces conards, je le largue, les vampires ça va bien cinq minutes ! »

 

Betty vient par devant se faire lécher la chatoune.

 

Mais soudain Lucette sent sa tête lui tourner, derrière Louis se retire avant de s’écrouler, en quelques secondes toute la petite compagnie perd connaissance…

 

Quand ils se réveillèrent, ce fut l’incompréhension la plus totale :

 

– Qu’est-ce qui nous est arrivé ?

– C’est ton shit qui était pourri ! Qui c’est qui t’a refilé cette merde ?

– Putain, il va être 17 heures on est resté tout ce temps dans le coltar.

– Bon, on se rhabille et on se casse.

 

Et dès qu’ils furent au rez-de-chaussée, nos huit hurluberlus encore en tenue de vampires sortirent tous leurs smartphones comme un seul homme (parce qu’au deuxième sous-sol, ça ne passe pas !)

 

– J’ai pas de réseau ! dit quelqu’un

– Moi non plus !

 

En fait personne n’en avait et quand ils furent à l’extérieur ce fut la même chose.

 

– Il doit y avoir un problème chez Orange !

– Mais je ne suis pas chez Orange !

– C’est bizarre…

 

Et c’est sans se changer qu’ils débouchèrent à l’extérieur.

 

– Putain ces quoi ces fumées ?

– Et là sur la route, c’est quoi ce carambolage, venez voir, c’est dingue !

 

Et quelques instants plus tard :

 

– Mais c’est quoi, cette histoire ? Tout le monde est mort dans les bagnoles.

– La fin du monde ?

– On se rentre à Eyrand, vite fait.

 

Et sur place ils ne tardèrent pas à se rendre compte de l’horreur de la situation, un silence de mort, des cadavres dans la rue, des gens, des chiens, des chats, des oiseaux… chacun voulut rentrer dans sa famille.

 

– Si les téléphones ne marchent toujours pas je serais « au café normand ». Précisa Jack.

 

Il rentra chez lui, son père n’était pas là, mais il trouva sa mère, sa jeune sœur, la bonne et le chien, raides morts. Les poissons rouges avaient survécu mais il n’y prêta pas attention, rejoignant le canapé du salon où il resta prostré dans son chagrin et son désespoir une heure durant.

 

Il pensa un moment au suicide, puis se dit qu’il avait besoin de confronter sa douleur avec celles de ses camarades et rejoignit le « café normand ».

 

Sur place il trouva Kévin et Louis occupé à tirer les cadavres dans l’arrière-salle.

 

– Tout le monde est mort ! Dit Kévin, on a dû survivre parce qu’on était en sous-sol.

– Ben mince alors, mais c’est quoi ?

– Les radiations, qu’est-ce que tu veux que ce soit d’autre ?

– Donc, on va crever aussi ?

– Y’a des chances !

– Et les autres, ils sont où ?

– Prune n’est pas bien, elle aux chiottes avec Lucette.

 

Il manquait Marie-Jeanne et Bruno, on découvrit la première chez elle pendue par désespoir, Kévin qui était son petit ami apprenant la nouvelle chercha comment se suicider à son tour. On réussit néanmoins à le calmer. Quant à Bruno on ne le retrouva jamais. Betty sa copine, ne réagit même pas à cette disparition.

 

– Tous mes proches sont probablement morts, alors la disparition de Bruno ce n’est malheureusement qu’un détail !

 

Complètement abattus, ils décidèrent de rester groupés dans la maison des parents de Louis, la seule vide de cadavres. Très vite ils réalisèrent l’ampleur de la gravité de la situation.

 

Pas d’Internet, pas de téléphone, pas d’électricité, les routes encombrées de carcasses de véhicules devenus fous, des morts partout.

 

– Je ne comprends pas, finit par dire Jack. Y’a un machin, sûrement un gaz qui a empoissonné la région…

– Attends, objecte Lucette, le gaz ça ne coupe pas les téléphones…

– Ben si les gens qui s’occupent de tout ça sont morts, il n’y a plus de maintenance, c’est normal !

– Mais on devrait voir des avions ou des hélicoptères qui recherchent des survivants.

 

Du coup par pur réflexe, tout le monde se lève et sort regarder le ciel.

 

– On devrait voir des avions de ligne passer, non ?

– C’est pas un avion de ligne qui va nous secourir !

– Je sais bien, mais on devrait en voir passer.

– Il n’en passe pas tout le temps !

– Mais s’il n’en passe pas du tout, ça veut dire que la catastrophe, elle s’étend très loin.

 

Une réflexion propre à saper le moral du petit groupe qui n’avait pas vraiment besoin de ça !

 

Alors pendant des heures, ils scrutèrent le ciel, aujourd’hui bleu et sans nuages et n’y aperçurent ni avion, ni oiseau.

 

– On va faire quoi ?

– On pourrait bouger !

– Vers où ?

– Au hasard !

– Autant rester ici, il va bien se passer quelque chose !

 

C’est ce qu’ils firent.

 

– On a laissé nos affaires et nos sacs là-bas. Fit remarquer quelqu’un..

 

D’autorité Jack envoya les trois garçons chercher tout ça.

 

Quand ils revirent, il décida qu’il ne remettrait pas ses vêtements « civils », il se trouvait très bien en vampire d’opérette.

 

Prune ne dissimulait pas son anxiété, prenant sa température toutes les deux heures, balisant quand le thermomètre indiquait un tout petit peu plus que les 37° convenus, regardant évoluer ses rougeurs inopportunes et contrôlant la clarté de ses urines.

 

– Arrête ! Tu vois bien qu’on est pas malade !

– Si on est forcément malade ! T’as vu la mine à Kévin ?

– Evidemment, il ne bouffe rien !

– Si on mettait un grand drap sur le toit de façon à ce qu’il flotte comme un drapeau !

– Mais puisqu’il n’y a d’hélicoptère !

– Peut-être qu’un satellite va nous repérer et qu’ils enverront quelqu’un !

– Ça ne mange pas de pain ! Au boulot !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:30

Les survivants de la fin du monde -  4 – L’allée des tomates par Léna Van Eyck

 

feet flag2

Thibault est à son tour venu nous rejoindre.

 

– Bon ! Dit-il à l’adresse de Solange, on va rentrer, j’ai un peu sommeil.

– On va rentrer où ça ? T’es sûr que ça va, mon biquet ?

– Oui, c’est où les vestiaires ?

 

Manifestement il a bu un coup de trop où on lui fait fumer un pétard !

 

– Assis-toi, je vais demander où est-ce qu’on peut se reposer ? Le dortoir doit être par-là !

 

On l’a accompagné jusqu’au lit qu’on lui a attribué, le pauvre type à l’air complètement largué, j’espère que ça ne va pas annoncer des complications difficiles à gérer… Mais n’anticipons pas…

 

On nous a demandé si on voulait intégrer complètement et définitivement la confrérie ou si on voulait rester « aspirant ». J’ai pensé qu’il serait plus simple d’être tout de suite dans le bain, Solange à fait de même et du coup nous avons hérité d’une chasuble rose. Les garçons ont préféré attendre. Attendre quoi ? Enfin, ça les regarde !

 

On nous a attribué à chacun des tâches pas trop compliquées, moi je m’occupe des plantes en compagnie de Zana, une petite brune frisée , mignonne comme un cœur mais complètement obsédée, mais ici c’est tout le monde qui est obsédé !

 

Pendant les pauses, j’ai dû baiser avec à peu près tout le monde, hommes, femmes et même des trios. Des bites j’en ai pris partout, dans la bouche, dans la chatte et dans le cul ! Parfois c’est bien, d’autre fois c’est lourd, mais je n’ai jamais encore utilisé mon droit de refus. Solange pour sa part, donne l’impression de s’éclater, Norbert à un certain succès mais semble agacé par trop de sollicitations homosexuelles. Il m’explique que sa bisexualité est bizarre, en fait il aime bien les bites, les voir, les toucher, les sucer, les avoir dans le cul, mais que sinon il n’apprécie pas spécialement le corps de hommes. C’est compliqué parfois le sexe ! Quant à Thibault, il s’est pris deux ou trois râteaux et devient bougon et taciturne.

 

Et ce jour-là j’étais seule en train de m’occuper des tomates quand Galius vint me faire la causette :

 

– Vous êtes vraiment très jolie !

– Si vous le dites…

– On baise ?

– Je ne suis pas en pause

– Je voulais dire : après.

– Pas aujourd’hui, j’ai besoin de solitude parfois !

– A votre aise !

– Je peux vous poser une question indiscrète ?

– Posez toujours !

– Vous étiez vraiment astronome à Meudon ?

– J’ai même écrit des bouquins, je peux vous les montrer, vous verrez ma tronche en dos de couverture.

– Admettons, mais un astronome dans une secte qui croit aux soucoupes volantes, c’est pas un peu bizarre ?

– Je ne trouve pas !

– Je vais vous raconter un truc, j’ai eu un copain qui était passionné de soucoupes volantes et tout ce qui tourne autour. Un jour à table chez des amis, un mec lui a porté la contradiction : il a expliqué que le premier pilote américain qui a vu un Ovni a décrit son comportement comme celui d’une soucoupe qui ferait des ricochets sur l’eau, il n’a jamais écrit que l’objet avait la forme d’une soucoupe, ce sont les journalistes qui ont extrapolés.

– C’est de la propagande sceptique !

– Vous n’aimez pas les sceptiques ?

– Je suis contre, je suis antiseptique !

– Quel humour raffiné et sophistiqué !

– Parfois mon humour tombe à plat, mais peut-être n’en avez-vous pas ?

 

Merde, je l’ai vexé ou quoi ?

 

– De quoi ? De l’humour ? Mais vous ne faites pas de l’humour, vous faites le mariole pour fuir la discussion. Et si vous voulez bien y revenir, j’ai même vu des fac-similés des documents d’époque.

– Des faux !

– Arrêtez, vous me faites de la peine !

– Bon, alors d’accord, vous avez raison !

– Donc vous savez que j’ai raison mais vous construisez une soucoupe, soi-disant sur les instructions de vos martiens.

– Des morilarus, pas des martiens !

– Arrêtez, vous jouez à quoi, là ?

– Je ne vous le dirais pas, mais je vous laisse deviner.

– En fait vous vous foutez de leur gueule, vous avez une bonne place dans la secte et vous baisez comme un lapin. J’ai bon ?

– Vous êtes d’un terre-à-terre ! Comme si les choses étaient si simples !

– Tiens, j’ai changé d’avis, vous m’avez excité avec vos conneries, alors d’accord on va baiser !

– Parce que vous espérez en savoir davantage sur l’oreiller, vous foutez le doigt dans l’œil.

– On verra bien. Au fait vous faites quoi ici, je ne vous vois jamais bosser ?

– Je suis le conseiller scientifique, alors évidemment en ce moment je suis un peu en stand bye.

– Ça va ? C’est pas trop fatigant ?

– Ne vous moquez pas, vous feriez pareil à ma place. On y va, ça va être l’heure de votre pause !

– Aidez-moi à rentrer ces cageots de tomates !

– C’est pas mon job !

– Vous plaisantez, là, ou bien je rêve ?

– Je vais faire un effort !

– Vous êtes un cas, vous !

 

Ils sont tous un peu givrés dans cette secte ! J’ai une très forte envie d’envoyer promener cette grosse feignasse mais d’un autre côté j’aimerais bien lui tirer les vers du nez et d’autre part je ne tiens pas à dégrader mon image de marque, plutôt bien appréciée jusqu’à présent.

 

– On va dans le dortoir ? Me propose-t-il.

– Pourquoi ? Moi je retournerais bien dehors !

– Les tomates vous inspirent ?

– Qui sait ?

 

Je retire mon horrible chasuble rose et là le type au lieu de se jeter sur mes seins comme le font quasiment tous mes partenaires, se jette… sur mes pieds

 

Et vas-y que je te les embrasse, et vas-y que je te les lèche…

 

– Doucement je suis un peu chatouilleuse.

 

Et le voilà qui s’écharne sur mon gros orteil, il le suce, le mets entièrement dans sa bouche. Il est en train de faire une pipe à mon gros doigt de pied !

 

Et quand il en a marre du pied gauche, il s’attaque .au pied droit, comme ça pas de jaloux !

 

Il bande sous sa chasuble mais je ne peux pas lui attraper la bite qui est trop loin de mes mains. Je décide d’arrêter ce cirque.

 

– Bon, c’est pas un peu fini, avec mes pieds ?

– Ils sont si charmants !

– Et mes seins, ils ne vous plaisent pas ?

– Oh que si !

– Ça tombe bien, je ne suis pas chatouilleuse des seins.

– C’est une excellente nouvelle !

– Eh bien, occupez-vous-en, je vous les offre !

 

Et le voilà qui me les pelote, que me les malaxe, qui me les embrasse, qui me les lèche, qui m’asticote les tétons. Il me paraît bien excité ce citoyen, Cependant et cela peut paraître paradoxal, il ne me prend pas non plus pour une poupée gonflable, il me regarde avec des yeux pleins de tendresse, il est drôle.

 

Bon je ne vais peut-être cesser d’être passive, je lui fais comprendre que sa chasuble commence à me gêner aux entournures, il la retire me dévoilant un joli popaul fièrement dressé et qui ne demande qu’à être sucé.

 

Mais chaque chose en son temps, pour l’instant je lui branle le machin, je lui tâte les couilles et il en est ravi.

 

Flexion des genoux, je m’accroupis, la bite est devant moi, j’ouvre la bouche et l’enserre entre mes douces lèvres. Quelques allers et retour bien cadencés, puis je lui titille le gland, ça le fait glousser, elle est bonne sa bite, en fait j’aime bien sucer des bites, même si tout bien réfléchi je n’en avais pas sucé tant que ça avant d’atterrir dans ce lieu de perdition ! Mais celle-ci je la trouve délicieuse. Elle a cependant un très léger arrière-gout d’urine, et curieusement, non seulement ça ne me gêne pas, mais ça ajoute à mon excitation. Je n’aurais jamais cru.

 

Du coup il me vient des idées cochonnes, est-ce un effet secondaire du fléau dévastateur ? Est-ce un effet de contagion dû à cette secte de joyeux obsédés, mais je me suis surprise moi-même quand j’ai osé lui demander :

 

– J’aimerais bien que tu me pisses dessus !

– T’es une cochonne toi !

– Je ne voulais pas te choquer !

– Ça ne me choque pas ! Voilà une chose que je ne t’aurais pas demandé… du moins pas tout de suite, mais puisque tu aimes… Mais il faudra que tu me rendes la politesse, moi aussi j’aime bien un joli pipi tout tiède qui sort d’une jolie chatte.

– Mais pas de problème, mon cher !

 

Galius me demande de me décaler dans l’allée, il ne veut sans doute pas que son pipi asperge les tomates ! C’est surréaliste, non ? Et hop, c’est parti, il m’a visé les seins, j’en reçois partout, c’est chaud, c’est rigolo, c’est excitant.

 

Et le voilà qu’il me vise le visage ! Je détourne la tête, je n’avais pas vraiment prévu que ça irait jusque-là, je vais pour lui dire mais je me dis qu’après tout j’ai bien goûté celui de Kélia, pipi de femme ou pipi d’homme, ça ne doit pas être très différent.

 

– Juste un peu ! Parvins-je à lui dire.

 

Il m’en donne juste un peu, c’est bien, il n’est pas contrariant le monsieur. Putain c’est bon, voilà que je me mets à aimer ça !

 

– Encore !

– C’est que je crois bien que j’ai terminé.

– Essaie, t’en as bien encore une petite goutte. Donne-moi ta bonne pisse !

 

Effectivement il restait quelques gouttes, mais pas plus, cette fois c’est fini, j’embouche de nouveau sa bite et la nettoie bien comme il faut.

 

Je ne me reconnais plus ! C’est moi Nadège la perverse ! Je m’imagine au confessionnal en train de provoquer monsieur le curé : Mon père, depuis la « fin du monde » j’ai sucé des bites, je me suis fait sodomiser, j’ai couché avec des femmes, j’ai partouzé, j’ai regardé des hommes se sucer la bite et s’enculer, je me suis fait pisser dessus, j’ai léché un cul pas bien propre et maintenant je m’apprête à pisser dans la bouche d’un astronome ! Mon père il n’y a qu’une façon de me donne l’absolution ! Foutez-moi votre grosse bite dans le cul !

 

– T’es partie où, là, me demande Galius.

– Je comptais mes péchés !

– T’es croyante ?

– Non, mais tu rigoles ? Alors tu le veux ma pisse ?

– Mais avec grand plaisir !

– Alors on s’allonge bien gentiment, on ouvre la bouche, on ne bouge plus et la gentille Nadège va venir faire un gros pipi dans la bouche du monsieur !

 

On l’a fait, le souci, c’est que j’ai eu du mal à contrôler mon débit, résultat ce pauvre Galius a failli s’étouffer, non j’exagère, il a apprécié.

 

Je suis toute mouillée, il va falloir que je me calme !

 

– Dis-moi mon petit Galius, j’ai très envie que tu m’encules !

– Demandé si gentiment, je ne saurais refuser, on fait ça dans l’allée ?

– Pourquoi pas, ça ne fera pas rougir les tomates, elles dorment.

 

Alors je me mets en levrette en plein milieu de l’allée, le cul bien cambré, les cuisses écartées.

 

– Quelle vue magnifique ! S’extasie Galius.

– Je te le fais pas dire ! C’est bien plus beau que les chutes du Niagara !

– J’aime ta modestie !

– Que veux-tu personne n’est parfait !

– Et si pour t’en punir, je te fessais ce joli cul ! Ose-t-il me proposer

– Pas trop fort alors !

– Non, mais punition méritée doit être bien appliquée !

– T’en a beaucoup des proverbes à la con comme ça ?

– Ce n’est pas un proverbe, c’est un aphorisme.

– Bon t’arrêtes de me faire de la grammaire, tu me fesses ou tu m’encules, je vais pas rester le croupion en l’air toute la journée !

 

Et bing ! Sa main droite s’abat sur ma fesse gauche. Ça va, ce n’est pas une brute ! il m’en fout une vingtaine comme ça ! Mon pauvre cul commence à chauffer et ça m’excite ! Comme si j’avais besoin de ça en plus ! Si ça continue je ne vais plus pouvoir m’assoir. Dans mon fantasme de confessionnal il va falloir que je rajoute un nouveau péché !

 

– Bon, tu me la fous dans le cul ta bite, où t’attends la chute des feuilles ?

 

Il vient vérifier si l’endroit est suffisamment lubrifié, il doit trouver que non puisqu’il se met à me laper le trou de balle à grands coups de langue, et c’est qu’il me chatouille avec sa barbiche, ce con !

 

Surviv04

Attention, je sens la bébête qui cherche à entrer dans mou couloir du dimanche, je sens le gland à l’entrée de l’anus, je m’ouvre, Galius donne un coup de rein, ça y est j’ai sa bite dans le cul. Il bouge, il remue, il me pilonne, je sens des ondes de plaisir m’envahir le sexe, c’est pourtant derrière que ça se passe, mais ce doit être quelque chose comme les vases communicants, Je n’en peux plus je hurle, je vais finir par ameuter toute la secte ! Je t’en fous, ils s’en fichent ! Sans doute excité par mes cris, l’astronome redouble d’efforts et jouit dans un spasme. Il décule, je m’aperçois qu’il avait mis une capote, je n’y avais même pas pensé, il l’a sorti d’où sa capote ? De la poche de sa chasuble, suis-je bête.

 

Il cherche quelque chose pour s’essuyer la bite, mais ne trouve rien, alors je lui propose ma bouche, un peu de sperme c’est bon pour la santé à cause des vitamines, de la C et la B12 !

 

Galius m’embrasse ensuite tendrement sans se préoccuper du goût de ma bouche, c’est un romantique cet homme-là !

 

– Allez, soit pas vache, raconte-moi des trucs !

– Te raconter quoi ? T’es pas conne, je suppose que t’as à peu près compris les grandes lignes :

– Les grandes lignes, oui, mais raconte-moi les petites lignes !

– C’est très con, leur délire extraterrestre, je m’en tape, ce qui m’a intéressé c’est l’aspect amour libre, je me suis présenté comme astronome jouissant d’une certaine réputation, j’ai été accueilli à bras ouverts et intégré de suite au premier cercle de la confrérie. Du coup je me suis tapé toutes les nanas du groupe, je n’ai rien d’un play-boy, mais faire l’amour avec l’astronome de service, faut croire que ça les excite.

– Et t’en a pas eu marre ?

– Marre, non ! Disons que la grosse excitation du début est un peu retombée, mais les filles continuent d’être gentilles avec moi

– Il va se passer quoi, maintenant ?

– Aucune idée, vraiment aucune idée.

 

Thibault de Beauhardy en avait marre, ce matin, il avait essayé d’entreprendre Clarisse, la jolie blonde sculpturale dotée d’une poitrine de rêve, qui voulait me regarder pisser quand nous sommes arrivés, mais celle-ci avait prétexté une migraine afin d’éviter le contact sexuel. Quand il l’aperçut un quart d’heure plus tard avec Norbert en train de se faire pénétrer en levrette en proférant des tas de mots cochons, il faillit péter un câble et alla trouver son épouse.

 

– On s’en va de chez ces dingues, j’en ai marre !

– Mais pourquoi donc ? Moi, je suis très bien ici ! Répondit Solange.

– Evidemment, tu t’envoies toutes les queues qui traînent.

– Et alors ?

– Et alors, t’es vraiment une grosse pute ?

– Pourquoi grosse ?

 

Dépité mais toujours résolu à partir, Thibault vint me trouver et tant bien que mal m’exprima son mal-être.

 

– Tu fais ce que tu veux, mais moi, je reste ici !

– T’espère quoi ?

– Rien, ici on survit, on a à bouffer, on dort au chaud.

– Et ensuite ?

– Ensuite je ne sais pas !

– Pars avec moi !

– Non !

 

Il a aussi essayé de demander à Norbert qui lui a répondu sèchement qu’il se sentait très bien ici.

 

Thibault s’était préalablement renseigné sur la sécurité du site, on lui avait simplement répondu qu’il y avait un périmètre à base de signaux infrarouges. Il se contenta de cette réponse, sans chercher à l’approfondir, grave erreur, mais nous verrons ça bien plus loin

 

Le lendemain matin, Thibault n’était plus là ! On nous questionna, Norbert, Solange et moi, on jura nos grands dieux que l’on n’était au courant de rien, ils n’insistèrent pas et envoyèrent deux patrouilles sur la route, une vers Paris, l’autre vers la Normandie. Ils ne le retrouvèrent pas !

 

A suivre

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