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Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 9 – La nuit, au Père Lachaise
A Poignet-les-Tours, le commandant de gendarmerie Lopez pris enfin le soin de lire attentivement la note reçue de la DCPJ. Un passage attira particulièrement son attention :
« Il conviendra de faire remonter sans délais tout cas de décès non élucidés provoqué par une ou plusieurs morsures au cou ou à la nuque. Et éventuellement de rouvrir certains dossiers. »
– T’as vu ça, Martin ?
– Ben je le découvre en même temps que toi !
– Les SDF mordus par les chiens, si ça trouve, c’était pas des chiens.
– On a peut-être été un peu léger sur ce coup-là ?
– Hum.
La gendarmerie locale avait en effet retrouvé un premier puis deux autres cadavres de SDF, on avait bien évidemment constaté les morsures au cou.
– Un règlement de compte entre SDF, ils devaient être bourrés et il y en a un qui a lâché son chien, il lui a sauté à la gorge, et paf, le SDF. On ne va pas s’emmerder avec ça, pas besoin d’autopsie, on l’emmène à la morgue, on fait une enquête minimum pour l’identifier et prévenir la famille puis basta.
Quand on découvrit les deux autres cadavres à quelques heures d’intervalles, Lopez se crut encore très malin.
– Bon on a affaire à un fou qui a un chien dangereux, comme ils sont tous à moitié fous, on va faire simple…
Et il envoya une patrouille ramasser tous les chiens de SDF qu’elle pourrait trouver, puis direction le vétérinaire pour euthanasier les pauvres bestioles.
On ne trouva pas les autres cadavres, du moins pas si tôt, le commandant Lopez fut alors très fier de son initiative.
– C’est embêtant, quand même ! Concéda Martin, en relisant la note de la DCPJ.
– Sont où les corps ?
– Il en reste deux à la morgue, le troisième a été réclamé par la famille…
– Normalement il faudrait qu’on fasse faire une autopsie…
– Je préviens le médecin légiste ?
– Peut-être pas, ça va nous retomber sur la gueule, on va nous reprocher d’avoir bâclé le boulot. C’est si facile de critiquer après….
– Alors ?
– Alors quand on a lu la note, ça ne nous a pas parlé du tout. D’accord ?
– Et si l’un de nos hommes se met à réfléchir de trop.
– On continuera d’affirmer que les mecs sont morts d’une morsure de chien. Parfois la mauvaise foi, ça sauve !
– Bien, chef !
Et c’est ainsi que nos activités vampiriques en ces lieux ne remontèrent jamais jusqu’à Paris.
Paris
François-René et Bertrand sont revenus dans leur appartement vide.
– Bon, on peut se nourrir, on est peinard, mais si nous voulons avancer, il faut nous servir des adresses que j’ai trouvé sur l’ordi. Le souci c’est comment faire pour ne pas se faire repérer ? La police nous recherche, mais pour l’instant ils ignorent que nous sommes des vampires, s’ils découvraient qu’on est capable de se transformer en chauve-souris, je suppose qu’il feraient appel à des spécialistes, et à ce moment-là je ne donnerais plus cher de nos peaux. Alors dis-moi, on fait comment ?
– Ben ma foi, je ne sais pas ! Répondit Bertrand !
– Tu m’es décidément d’un grand secours ! Pour les librairies on ne peut y aller que la nuit, mais la nuit elles sont fermées, il faut donc qu’on force l’entrée et qu’on soit discret, on fait comment ?
– On a qu’à faire une reconnaissance ce soir, on aura peut-être une idée.
– Non, ce soir on va essayer d’intégrer le club gothique…
– On fait comment ?
– Tu te répètes ! J’ai un plan, j’espère qu’il est bon, écoute…
A 21 heures 30, après avoir traversé la Seine en chauve-souris, nos deux apprentis vampires repère le café « La polenta », et se posent juste au-dessus sur un balcon dont la fenêtre est ouverte. Ils pénètrent les lieux qui ressemblent à un cabinet de quelque chose, deux types y sont en train de discuter en sirotant un whisky.
En moins de 20 secondes les deux malheureux sont mordus. Les vampires les dépouillent de leur vêtements qu’ils revêtent. Puis ils attendent qu’il soit presque 22 heures et sortent tranquillement sur le boulevard… et se font repérer.
– Attention, ça bouge ! Putain c’est eux, mais qu’est-ce qu’ils foutaient dans cet immeuble.?
– On interpelle !
– Interpellation !
Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nos deux vampires sont cernés par une cohorte de policiers armés jusqu’aux dents.
– Vous êtes en garde à vue pour assassinat en bande organisés. S’entendent-ils déclarer.
– On va gérer, fais-moi confiance ! Chuchote François René à son complice
On les menotte, et on les fait entrer à l’arrière d’une voiture qui démarre dans la foulée.
Et là les choses allèrent très vite. Nos deux vampires deviennent chauve-souris, se libérant ainsi des menottes, se désempêtrent de leurs vêtements, puis mordent le conducteur et le policier l’accompagnant. La voiture est en ligne droite et ne dévie pas de sa trajectoire, François-René, se détransforme, prend possession des commandes. Dans le convoi personne ne s’est aperçu de rien. Tout d’un coup François René tourne à droite et s’engouffre dans une rue adjacente, devant un café. Ils sortent précipitamment, pénètrent dans l’établissement, descendent jusqu’aux toilettes et se transforment de nouveau en chiroptère en se cachant sous une table. Très vite la confusion se fait entendre, la police cherche à savoir ce qui s’est passé, les consommateurs confirment que deux personnes sont sorties en courant d’une voiture de police et se sont engouffrés dans l’estaminet.
La police cerne l’établissement, les deux chiroptères se faufilent jusqu’au paravent de la terrasse, puis s’élèvent dans les airs bien tranquillement.
Chevrolet éructe ! Il venait de téléphoner au préfet pour lui annoncer la réussite de l’opération, le voilà obligé de le rappeler pour se déjuger.
– Mais c’est quoi ce bordel ? Ils sont passés où ? Et comment ont-ils pu s’échapper ? Qu’est-ce que vous avez foutu ?
– Nous avons affaire à quelque chose d’inconnu.
– Pas de victimes au moins !
– Si monsieur le préfet, deux nouvelles victimes. Des gars à nous !
L’assassinat des deux bourgeois du deuxième étage n’avait pas encore été découvert.
– Pas de déclaration à la presse, n’est-ce pas ?
– Ça ne les empêchera pas de broder…
– Chevrolet, je vous donne 48 heures pour nous sortir de ce merdier. Passé ce délai je me verrais dans l’obligation de demander votre remplacement.
– Comptez sur moi, monsieur le préfet ! Répondit-il sans absolument aucune conviction.
Les deux vampires rejoignent leur cachette. Inutile de dire qu’ils sont dépités.
– Ils nous attendaient ! Constate Bertrand. Mais comment ils pouvaient savoir.?
– L’historique de l’ordi, j’aurais dû l’effacer, je ne pensais pas que la police serait aussi forte !
– C’est quoi l’historique de l’ordi ?
– Laisse tomber ! On est coincé, on peut toujours se nourrir en rentrant dans les appartements, mais sinon, on ne peut rien faire, on ne peut pas visiter les libraires, on ne peut pas échanger avec des gens qui auraient des choses à nous apprendre.
– On pourrait changer de ville, aller à Lyon par exemple ?
– Pff, il y a autant de caméras qu’à Paris.
– Alors investir un endroit sans caméra, si on allait au château de Versailles ?
– Putain c’est ça l’idée, pas besoin d’aller à Versailles, il y a les bois de Boulogne, le bois de Vincennes et même les Tuileries. Et le jardin du Luxembourg et les buttes Chaumont…
– Et les cimetières aussi !
– Oh, oui ! Super les cimetières.…
– Bon, on se repose un peu et on file au Père Lachaise.
Dimanche 15 mars
Il est minuit passé de quelques minutes, François-René et Bertrand se posent en plein milieu d’une allée du cimetière du Père Lachaise, ils avisent plusieurs monuments funéraires monumentaux. L’un deux, très délabré où gît un inconnu célèbre est protégé par une grille verrouillée.
– Faut peut-être que j’aille chercher une fourchette ! Persifla Bertrand
– Il faudrait un objet pointu…
Un bout de fil de fer enserrant un bouquet de fleurs artificielles fit l’affaire. Ils entrèrent dans l’antichambre de la tombe, une autre porte en protégeait l’entrée proprement dite, mais ne résista pas au fil de fer.
– Super, ici on peut se planquer toute la journée
– Ya pas beaucoup de place, on était bien mieux dans l’appart…
– Oui, mais tu vas bientôt voir les avantages, bon, je vais fermer la grille.
Et soudain une voix derrière lui, une voix de femme.
– Aurélien, tu es là ?
François-René est interloqué, la femme est maintenant devant lui, très brune, les cheveux longs et lisses, complètement nue sous une cape noire ouverte.
– Oh, mais vous êtes qui, vous ? Je ne vous connais pas, ce n’était pas prévu dans le « parcours ».
– Hi, hi ! Ricana bêtement le vampire.
– J’ai gagné ou j’ai perdu alors, je crois bien que j’ai perdu, non ? Oh, vous êtes deux ! C’est vraiment la soirée de toutes les surprises.
Bien sûr le vampire pourrait la mordre, mais avant il aimerait bien comprendre ce que fabrique une nana à moitié nue dans un cimetière en plein milieu de la nuit !
– Vous allez pouvoir me baiser tous les deux, mais faut que j’appelle mes amis, ils doivent me chercher…
« Une cinglée ! » Se dit François-René.
– Ils vont arriver, ne vous inquiétez pas ! Reprend la fille
– Ah bon, c’est prévu comme ça ? Il y a une tombe bien plate là-bas au coin, on va faire ça là-bas ?
– Hum ! Vous avez des belles bites qui bandent bien tous les deux, je peux toucher ! J’adore les bites.
Eh, oui les vampires ça s’excite et ça bande et il faut dire que cette jeune personne possédait des arguments.
– Je vous suce un peu et après on fait une double-péné ?
Les deux vampires se concertent du regard, ils n’échangent pas une seule parole mais semblent vouloir signifier quelque chose du genre : »On ne va tout de même pas laisser passer une telle occasion ! »
– Viens nous sucer, belle enfant !
Cynthia puisque c’est le nom de cette jeune personne s’approche et se demande par qui commencer. La bite de Bertrand est plus jolie, ce sera donc celle-là, au grand dam de François-René.
La belle brune est experte et pratique avec beaucoup de savoir-faire, après avoir décalotté l’engin comme il se doit et titillé le gland du bout de sa langue, elle se livre à des allers et retour en bouche digne d’une avaleuse de sabre, tout en jouant avec les roupettes de sa main gauche.
Et quand elle estime avoir suffisamment sucé Bertrand elle change de bite. C’est ce qu’on appelle l’alternance.
Puis les deux hommes étant proches l’un de l’autre, elle passe de l’un à l’autre et de l’autre à l’un en tenant chaque bite par le bas de la verge.
A un moment, les deux bites sont si proches l’une de l’autre que les glands se touchent. Situation qui a l’air d’amuser Bertrand, mais qui agace François-René qui se recule d’un pas. C’est qu’il n’a pas de tendances gay, notre freluquet ou alors il refoule bien !
– Pas comme ça ! Indique-t-il
– J’ai fait quelque chose de mal ? Demande la brunette.
– On peut te prendre ? Demande-t-il, ce qui lui évite de répondre à la question embarrassante.
Le trio se dirige vers la pierre tombale plate indiquée par Cynthia au début de la rencontre.
La fille se penche pour déchiffrer le nom de celui qui a été enterré-là, il y a fort longtemps.
– Tu fais quoi ? Demande François-René.
– Il faut toujours invoquer le prénom du macchabé quand on fait ces choses, on ne vous a pas dit ?
– Si, si ! Bluffe le vampire.
– Ah voilà, ce doit être Emile ! Emile nous allons baiser sur ta tombe, ce n’est pas pour la profaner, mais pour t’offrir un spectacle qui je l’espère te plaira. Amen.
« Complétement givrée cette fille ! » se dit François-René.
– Il faut que l’un de vous se couche sur le dos ! Explique la fille.
C’est Bertrand qui s’y colle, Cynthia vient s’empaler dessus et se baisse de façon à offrir son cul à François-René.
Et c’est parti pour une « double péné » en plein cimetière. Excité comme des puces, nos trois étranges libertins s’activent frénétiquement. La fille braille de plus en plus, François-René ne contrôle plus rien et éjacule dans son foncement avant de se retirer. La fille continue de faire du dada sur la bite de Bertrand qui jouit avant elle, mais elle continue son chevauchement jusqu’à sa propre jouissance.
Elle se livre ensuite aux nettoyage des bites et tant pis si celle de François-René n’est pas sortie très nette.
– Putain ! On peut dire que vous avez assuré, les mecs ! Si vous voulez pissez, ne vous gênez pas ! Dit la fille en laissant sa bouche ouverte.
Les deux garçons n’ont jamais fait ce genre de choses, François-René se dégonfle, mais Bertrand ose et remplit copieusement le gosier de la belle Cynthia qui manifestement se régale.
– Si vous avez envie de faire caca, vous pouvez faire sur moi ! Reprend la fille.
– Elle vraiment cinglée ! Commente François-René.
– Ça peut être rigolo ! Rétorque Bertrand.
– Tu ne vas pas faire ça ?
– Ben si, j’ai justement envie de chier, et si ça te gêne t’es pas obligé de regarder.
– Oh c’est vrai, tu vas le faire ! S’exclame Cynthia, toute joyeuse.
Bertrand s’accroupit au-dessus de la poitrine de la fille.
– Recule un peu, j’aime bien sur le visage !
Bertrand avait effectivement envie et il ne tarde pas à chier un long boudin qui dégringole sur le nez et la bouche entrouverte de la fille.
A suivre
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