Léna Van Eyck

Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:08

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 1 – Résurrection

Clara v

 

Prologue

 

Le début de l’action se passe à Castelrouston, petite localité du Poitou.

 

Depuis longtemps la chapelle de Notre-Dame de Sainte-Trazibulle était abandonnée et partiellement en ruine. L’Etat, propriétaire des murs depuis la loi de séparation de l’église et de l’état, avait d’autres chats à fouetter que de la restaurer, au grand dam du clergé local qui s’opposa néanmoins à sa démolition définitive.

 

L’accès était muré et des écriteaux prévenaient le chaland par ses mots dissuasifs : « Défense d’entrer, risque d’éboulements »

 

Samedi 1er mars

 

François-René Couillard, jeune geek boutonneux à lunettes et amateur de vieilles pierres a réussi à convaincre Sidonie Grandvoisin de la Clitoune, sa petite amie de faire une expédition en ce lieux.

 

Sidonie est une jeune femme de vingt ans, étudiante en droit à Poitiers, elle habite toujours chez ses parents, Ses cheveux sont châtains roux coupées au carré, ses yeux sont bleus. Elle n’a rien d’un canon, mais comme on dit, elle est mignonne.

 

– Tu verras, on va s’éclater, et si ça se trouve on va même dénicher un trésor !

– C’est pas dangereux ?

– Non, mais on va quand même prendre des casques de chantier.

 

François-René s’était procuré un pain de plastic et un détonateur grâce à un cousin militaire et contre rétribution.

 

L’affaire fut rondement menée, le bruit de l’explosion ne sembla étonner personne dans le voisinage, la quantité de plastic était insuffisante mais le trou formé dans le pan muré d’une porte annexe pouvait néanmoins laisser passer un être humain. Ils n’en demandaient pas davantage et pénétrèrent les lieux avec leur barda, torche électrique, détecteur de métaux, pinces coupantes, jeu de tournevis, pied de biche et tutti quanti.

 

La poussière accumulée depuis des lustres les fit tousser, ils auraient dû apporter des serviettes et de quoi les mouiller, on ne peut pas penser à tout.

 

Après avoir tourné en rond dans la nef ils avisèrent une porte en bois que la serrure ne protégea pas bien longtemps.

 

La pièce dans laquelle ils pénétrèrent était vide et petite. Une tenture dans un bel état de délabrement pendait au mur du côté opposé à l’entrée. François-René tira sur le tissu qui s’écroula en se désagrégeant comme une chiffe molle. Et derrière la tenture, il y avait une autre porte, Celle-ci était en ferraille et fut compliqué à ouvrir, François-René s’acharnait mais n’y parvenait pas.

 

– On y arrivera pas, il n’y a rien là-dedans ! S’impatienta Sidonie.

– J’essaie encore cinq minutes !

 

Il eut alors l’idée de s’attaquer non pas à la porte, mais à son chambranle… et miracle après quelques coups de pied de biche bien placés, la porte commença à bouger puis à s’écrouler.

 

Elle était tombée dans un petit escalier, et du coup en empêchait la pratique. Ils durent donc la tirer vers eux ce qui ne se fit pas sans mal et d’ailleurs François-René se coupa légèrement à la main et aux doigts.

 

– Merde, je saigne !

– On n’a pas apporté de trousse de secours ! Constate naïvement Sidonie.

– C’est pas grave !

– Ça saigne beaucoup !

– Normal, le bout des doigts, ça saigne toujours beaucoup.

– Bon, on va rentrer !

– Attends, on va voir ce qu’il y a en bas de l’escalier !

– Je vais te faire un petit pansement avec un kleenex.

– Si tu veux !

 

Ils descendirent enfin, se retrouvèrent dans une minuscule piécette aussi vide que les autres, mais il y avait comme un passage protégé par une simple grille.

 

– C’est comme les poupées russes, ici, ça ne finira jamais !

 

La serrure de la grille était rouillée et ne résista pas longtemps, et les voici dans une nouvelle pièce.

 

Mais celle-ci n’est pas vide, et renferme un cercueil en son milieu.

 

– Wha ! Ça doit faire un bout de temps qu’il mijote là-dedans, le macchabé !

– Bon, on s’en va ?

– Et si c’était un faux cercueil ? Il y a peut-être un trésor là-dedans.

– Mais non, laisse les morts tranquilles !

– Si on le fait pas, on le regrettera toute notre vie !

– Pfff.

 

Cédric prend son pied de biche et soulève le couvercle du cercueil

 

– Wha, un squelette !

– Ben oui, tu t’attendais quoi ? Au trésor des Templiers ? Bon, on se casse ou pas ?

– On y va,…

 

Le sang s’écoulant de la blessure à la main de Cédric a coulé sur le squelette…

 

Et c’est comme ça que j’ai ressuscité !

 

Clara

 

Rapide description afin de savoir à qui vous allez avoir à faire :J’ai un âge canonique, mais mon corps est celui d’une femme de trente ans, on me dit bien faite, je suis brune aux yeux bleus, mes longs cheveux lisses descendent jusqu’u milieu de mon dos.

 

Revenons à notre histoire.

 

Qui donc est venu me délivrer de ce sommeil de mort dont je ne peux même pas estimer la durée ? J’ai soif, et puis je suis un peu engourdie quand même.

 

J’entends des gens parler :

 

– T’as remis le couvercle ?

– Pourquoi faire, il ne va pas s’échapper ! Attends, je n’ai pas bien regardé, il y a peut-être des trucs de valeur dans le fond ?

– Vite fait alors !

 

François-René revient près du cercueil :

 

– Aaaah ! Hurle-t-il, complétement paniqué

– Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Clara V01J’ignore qui est cet individu bizarrement accoutré mais je m’en fous, je lui saute au cou, le mord profondément ! Humm, c’est trop bon, le sang frais !

 

Je me lève pour de bon, toujours un peu étourdie, une femme, elle aussi dans un accoutrement ridicule et fort peu féminin est prostrée dans un coin de la pièce. Normal les vampires, ça a toujours fait peur aux gens, est-ce de ma faute à moi ?

 

Je fais quoi, je ne vais pas la mordre, le type que j’ai mordu a encore du bon sang sur lui, non, je vais la garder en réserve. Mais il faut que je l’immobilise.

 

Je cherche de quoi constituer des bandelettes de tissu, j’essaie avec ses vêtements, mais c’est quoi cette étoffe ? Je lui ouvre son espèce de gilet, en dessous c’est moins solide, j’arrache ça et avec les lambeaux de tissu, j’immobilise les poignets et les chevilles de cette étrange personne qui me regarde avec des yeux apeurés, incapable de prononcer une parole ou de faire un geste. Je ne suis pourtant pas méchante, ce n’est quand même pas de ma faute si je suis une vampire !

 

– Bon tu arrêtes de chialer sinon je te bâillonne !

– Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait à mon ami ?

– Ton ami, je l’ai juste un peu mordu, j’avais soif, il est où le problème ?

– Vous l’avez tué ?

– Non, pas encore !

– Mais vous êtes un monstre !

– Les monstres c’est toujours les autres. Et maintenant ferme ta gueule. Tu m’énerves !

 

Bon un peu d’organisation. Il me faut des fringues pour sortir. Les miennes partent en loques et je m’en débarrasse.

 

– Bon, toi tu vas répondre à mes questions…

– Il faut appeler du secours, on ne peut pas laisser mon ami comme ça ! Et vous êtes qui d’abord à vous balader comme ça à poil dans ces ruines ?

– Moi je suis une vampire, pourquoi ?

– Vous vous êtes échappé d’un asile, vous êtes complètement malade, aller mordre les gens ! Et qu’est-ce que vous allez me faire ?

– Dis donc toi, tu ne crois pas que tu poses trop de questions.?

 

Sidonie se mit à sangloter.

 

– Je vous en supplie, appelez les secours, mon portable est dans ma poche.

– Ton quoi ?

– Mon téléphone portable, vite !

– Ton quoi ?

– Mais vous êtes bouchée ou quoi, dans ma poche !

 

Je fouille dans sa poche, j’en extrais un objet que je n’identifie pas.

 

– C’est quoi ce machin ?

– Mais vous sortez d’où ? Vous n’avez jamais vu de téléphone portable ?

 

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?

 

– Détachez-moi, je vais appeler.

– Ici, personne ne t’entendra.

– Avec le téléphone.

 

Elle m’énerve, elle m’énerve !

 

– Bon maintenant c’est moi qui pose les questions, dehors en ce moment, il fait jour ou il fait nuit ?

– Il fait jour, mais….

– Silence !

 

Donc il faut mieux que j’attende la nuit pour sortir. Qu’est-ce que je vais faire en attendant avec cette tar?e ? Des habits, je ne peux pas prendre les siens, je les ai massacrés, ceux du type ? Ridicules, mais je n’ai pas d’autre choix.

 

– On est en quelle année ?

– Vous êtes complètement larguée, vous !

– Réponds-moi !

– 2019.

– Z’êtes sûre ?

– Oui.

– J’aurais roupillé plus de 200 ans ?

– Vous êtes la belle au bois dormant ?

– Non, je m’appelle Clara et je suis un vampire.

– Bon, vous me détachez ? Si vous voulez je vous donnerais un peu de sous.

– Qui est le roi de France en ce moment ?

– Y’a pas de roi, on a un président…

– Il va falloir que quelqu’un m’aide à me réadapter, je sens que ça va être toi.

– O.k. mais pour ça faut me détacher !

– Me prendrais-tu pour une idiote ?

– Non, non pas du tout.

 

Bon, réfléchissons. J’ai dormi trop longtemps et je risque de me faire repérer rapidement dans ce monde qui a dû changer en 200 ans. Il faut donc que cette nana m’aide, seulement elle ne croit pas un mot de ce que je raconte, donc il faut que je la vampirise. Il ne faudrait pas qu’elle se rebelle non plus. Vas-y en douceur Clara, tact et diplomatie.

 

– Je vais avoir besoin de toi. Mais pour ça, il faut que tu arrêtes de me prendre pour une évadée de Charenton. Je suis vraiment une vampire, regarde mes dents !

– Des belles prothèses !

 

Indécrottable !

 

– En 1816, le roi Louis XVIII à fait pourchasser tout ce qui ressemblait à un révolutionnaire ou à un bonapartiste. Moi je n’étais rien de tout ça. Nous les vampires on s’en fout des rois et des empereurs, mais on ne les aime pas, quant aux révolutionnaires à part couper des têtes pour faire le bonheur des gens, ils sont pathétiques. Mais bon, il a bien fallu que je me cache, les hommes du roi étaient souvent des sadiques qui ne s’embarrassaient pas de procès quand ils tombaient sur un suspect.

– J’ai déjà rencontré des schizophrènes, mais vous vous tenez le pompon !

– N’emploie pas des termes que je ne connais pas, comment veux-tu que je m’y retrouve ? Donc je me suis cachée ici, j’ai découvert cette salle, il y avait le cercueil d’un évêque, je l’ai viré, j’ai pris sa place et suis entrée en léthargie.

– Tu devrais écrire un roman !

– Dis-moi : à part toi et l’autre benêt, qui habite ici ?

– Personne, c’est une ruine, voyons.

– Et qu’est-ce que vous faites ici, alors ?

– C’est mon ami, il adore les vieilles pierres…

– N’importe quoi ! Bon, tu ne me crois pas quand je t’explique que je suis un vampire et que je viens de me réveiller après un gros dodo de 200 ans, je renonce à te convaincre, j’ai besoin de toi, je vais donc te vampiriser, donc je vais te mordre bien comme il faut…

– Ne me touchez pas ! Au secours !

– Silence, tu vas tomber dans les pommes et à ton réveil tu auras soif de sang, mais je t’expliquerai la suite à ce moment-là.

 

Sidonie eut beau se débattre et hurler comme une damnée, je la mordais consciencieusement. Il fallait bien compter une heure avant qu’elle se réveille de sa torpeur. En attendant je décide de m’habiller, les fringues du grand benêt sont trop grandes pour moi, mais en attendant mieux, ils feront l’affaire.

 

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je suis restée endormie pendant deux siècles ! Je regarde dans le fond du cercueil à la recherche d’un indice, je trouve un petit pieu pointu. D’accord, j’ai compris : un salopard est descendu jusqu’à ici, a dû s’étonner de la présence sur le sol du squelette de l’évêque, a ouvert le cercueil a découvert une belle jeune fille pas décomposée du tout et avec des drôles de dents, il a dû se renseigner sur la façon de tuer les vampires et m’a planté un pieu dans le cœur ! Franchement est-ce des choses à faire ?

 

Et le réveil ? Il suffit d’une goutte de sang, l’un de ces deux abrutis devait s’être écorché…

 

Un petit moment s’écoule…

 

Un bâillement. La donzelle émerge :

 

– Ou suis-je ?

– Tu ne te rappelles pas ?

– Ah, si ! Mais vous m’avez fait quoi ? Je me sens toute bizarre j’ai envie de mordre, j’ai soif.

– Normal pour un vampire !

– Je ne suis pas un vampire !

– Si, touche tes dents.

 

Elle le fait, pousse un cri.

 

– C’est quoi ce délire ?

– Hi, hi ! Si tu as soif, la réserve de sang est la ! Lui dis-je en lui montrant son copain toujours dans les vapes.

– Ça ne va pas, non ?

– Alors garde ta soif mais ça va être dur.

– Bon tu me détaches maintenant ?

– Et tu vas faire quoi ?

– Appeler les secours pour mon camarade.

– Quels secours ? On ne va pas abandonner notre réserve de sang.

 

Et soudain c’est la crise nerveuse, la nana se met à chialer comme une madeleine, il va falloir la jouer fine. Le gros problème est son grand benêt de copain. Il va m’être compliqué de faire à la fois ami-ami avec la jeune fille et de laisser mourir le gars !

 

Je laisse pleurer la fille, sachant qu’à un moment sa soif de sang va devenir ingérable.

 

– Je me sens mal ! Finit-elle par avouer.

– Bois son sang!

– N’importe quoi !

– Écoute-moi bien, ce garçon va mourir de toute façon, ce n’est pas le sang que tu lui prendras qui changera quelque chose. Si tu ne te nourris pas, tu vas tomber d’inanition, or j’ai besoin de toi et en forme. Si tu ne fais pas je vais t’obliger à le faire.

 

Et après les menaces, je change de registre :

 

– Il y a une seule façon de sauver ton ami mais ça va poser un petit problème.

– Vous n’allez pas le laisser mourir !

– Non, mais pour ça, il faut que je le vampirise…

– On est chez les fous !

– Il faudrait peut-être que tu te décides à accepter la réalité, les vampires, ça existe j’en suis une et maintenant toi aussi.

– Je ne crois pas aux vampires !

– Tu vas arrêter, oui ? Je te propose ceci : tu vas mordre ton ami afin de reprendre des forces après je le vampirise, seulement en faisant ça on perd notre réserve de sang et on sera obligé de s’abreuver à l’extérieur

– Oui, ben sauvez mon ami, le reste on verra après.

– D’accord mais mords-le, t’es toute blanche.

 

Assoiffée et décontenancée Sidonie approcha ses dents du cou déjà abîmé de François-René, elle se surprit à le mordre. Sans répulsion, elle avala une grande quantité de sang dans un quasi-orgasme, elle termina son action, les yeux exorbités, le sang lui dégoulinant sur le menton.

 

– Ça va mieux ! S’entend-elle dire.

– Bon maintenant je le vampirise.

– Mais il a déjà été mordu je ne comprends pas.

– Ce n’est pas la même morsure !

 

J’ai donc mordu le grand benêt, dans une heure il aura soif et on n’aura rien à lui proposer, il nous faudra sortir. Pas évident ! Mais j’ai toujours beaucoup de cordes à mon arc. Je m’approche de la fille.

 

– Il est sauvé, alors ? S’inquiète-t-elle.

– S’il ne fait pas de conneries, oui !

 

Je défais ses liens, elle ne sait trop quoi faire.

 

– On attend qu’il se réveille, après s’il fait nuit on pourra sortir.

– Il ne va pas comprendre.

– Justement, je compte sur toi pour lui expliquer.

 

Et tout en parlant je lui caresse ses doux bras. La fille se laisse faire.

 

– T’es mignonne, toi.

– Je ne sais pas.

– Moi je sais, j’aime bien les femmes.

 

Je quitte les vêtements du gars que j’ai sur moi, je les remettrais tout à l’heure. J’exhibe ma nudité, un peu devant, un peu derrière.

 

– Je te plais ?

– Comment ça ? Vous êtes une belle femme, mais je ne suis pas gouine.

– Ça ne t’empêche pas de me caresser.

– Pour quoi faire ?

– Parce que j’ai envie ! Tu n’as jamais couché avec une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

 

J’ai le pouvoir d’entrer dans l’esprit des gens, je pourrais donc l’obliger à être gentille avec moi, mais l’amour c’est tellement mieux quand c’est consenti…

 

– Tu as déjà léché les seins d’une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

– Tu me dis juste oui ou non.

– Oui ! Une fois.

– Et ça t’a plus !

– Oui mais je ne suis pas gouine.

– C’est pas grave, ça viendra !

 

Je lui fous mes seins sous le nez.

 

– Lèche, lèche mes tétons !

– Pas envie… juste un peu alors.

 

Et la voilà avec mes bouts de seins dans sa bouche, je n’en reviens pas que cela a été si facile, je n’ai pourtant pas usée de mes pouvoirs, mais j’ai peut-être une sorte d’ascendant naturel sur les mortels.

 

– Si tu te déshabillais ? Lui demandais-je

– On pourrait s’arrêter là, non ?

– On pourrait, mais moi j’ai envie de continuer.

– Il faut que je fasse pipi.

– Et bien déshabille-toi et fait pipi.

– Tu ne vas pas me regarder pisser quand même ?

– Si j’adore ça !

– T’es vraiment frapadingue !

– Où est le mal ?

 

Je n’aurais sans doute pas insisté, mais Sidonie avait sans doute dû se dire qu’elle aurait tout avantage à se montrer conciliante avec moi. Du coup elle se déshabilla, sans grand enthousiasme mais elle le fit.

 

Puis elle se mit au coin de la pièce, se baissa, ferma les yeux et urina, créant ainsi une joli flaque jaunâtre sur le sol carrelé.

 

– Je n’ai rien pour m’essuyer ! Rouspète-t-elle

– Je vais te le faire !

– Avec quoi ?

– Ma langue !

– T’es malade !

– T’as jamais fait ça ?

– Surement pas !

– Ça ne te fera aucun mal !

– C’est quoi ton plan ? T’a juré de me pervertir, c’est ça ?

– Ce ne sont pas des perversions, ce sont des fantaisies, Laisse-moi faire juste un peu et si tu me dis d’arrêter, j’arrêterais.

– Alors arrête !

– Non, là ce n’est pas le jeu, j’ai même pas commencé.

 

De guerre lasse, Sidonie me laissa faire. Sa chatte était à moitié rasée, quelle drôle d’idée de faire ça, pareil pour les poils de ses aisselles. En voilà une drôle d’époque !

 

Je me régalais des gouttes d’urine qui perlaient sur sa chatte en donnant de larges coups de langue. Mon doigt vint rejoindre ma langue. Sidonie ne protesta pas et commença à haleter, puis à pousser des petits cris.

 

– Qu’est-ce que tu me fais, c’est bon ! T’es en train de me gouiner, je ne voulais pas.

 

Je la laissais causer, de toute façon, elle ne me demandais pas d’arrêter. Elle gémissait de plus en plus, sa chatte redevenait humide et cette fois ce n’était pas de l’urine. Son clitoris érigé quémandait le coup de grâce. Je le lui donnais et son cri de jouissance envahit les souterrains de la chapelle de Sainte Trazibulle.

 

Je ne la laissais pas reprendre ses esprit et ma bouche vint se coller à la sienne. Elle eut peut-être un instant d’hésitation mais guère plus et accepta mon baiser, j’en profitais pour la peloter et caresser sa douce peau.

 

– Ça t’as plu ?

– Oui mais…

– Mais quoi ?

– Où suis-je tombée ?

– Il est où le problème, je ne suis pas méchante avec toi., et je viens de te donner du plaisir.

– J’étais une jeune fille convenable, maintenant t’as fait de moi une trainée !T’es contente ?

– Je suis contente de t’avoir donné du plaisir !

– T’es quoi exactement ? Tu m’as fait quoi au cou et ces dents à la con, c’est de la magie ?

– Si tu veux ! Tu sais ce que j’aimerais bien, c’est que tu me lèches comme tu m’as léché.

 

Et là, au lieu de refuser catégoriquement, elle me sort un prétexte pour ne pas le faire. Il ne faut jamais faire ça.

 

– Je ne sais pas faire, je ne suis pas gouine !

– Mais ça s’apprend, je vais te guider, viens mettre ta langue entre mes cuisses.

– Je ne peux pas faire ça !

– Non, mais tu peux essayer, si vraiment ça te bloque, on aura d’autres occasions.

 

Je lui écarte ma chatte pour qu’elle en ait plein la vue.

 

– Quel fouillis, jamais tu te rases ? Me demande-t-elle.

– Ben non, quelle idée, et toi pourquoi tu te rases.

– Toutes les filles le font.

– Approche toi mieux !

 

Elle se rapproche doucement, puis se recule.

 

– Non, je ne peux pas !

– Mais si ! Respire un bon coup, sors ta langue et lèche.

 

Elle le fait, deux trois coups de langues, elle recule son visage mais reste en position.

 

– Ça un goût de… je ne sais pas.

– Un goût de quoi ?

– De sexe !

– Ce soit être normal ! Rigolais-je

– C’est la première fois que je te vois rire !

– On aura d’autres occasions de rire ensemble, reprend tes léchouilles.

 

J’ai connu de meilleures lécheuses, mais je la guide et ça finit par le faire, le plaisir monte, il me faut jouir.

 

– Le bouton, suce mon bouton de rose !

– Le bouton de rose ?

 

Je lui montre.

 

– Ah ! Le clito ?

– Suce, suce ma chérie, suce, oh que c’est bon !

 

Et j’éclatais mon plaisir à mon tour.

 

Après un petit moment de tendresse. Elle m’offre une cigarette, je ne sais pas ce que c’est que ce truc là mais l’odeur du tabac me parle et il y a deux cents ans il m’arrivait de fumer la pipe.

 

Je me suis rhabillée avec les fringues du gars qui finit par se réveiller.

 

– Explique-lui rapidement la situation et déconne pas !

– François-René, tu es vivant. Embrasse-moi !

– Bien sûr que je suis vivant, mais qu’est-ce que je fous à moitié à poil, et c’est qui elle ? Pourquoi elle m’a piqué mes fringues.

– Je voudrais que tu te taises cinq minutes et que tu me laisse parler, il nous arrive un truc de dingue ! Mademoiselle, je ne connais même pas son nom…

– Clara ! Précisais-je.

– Donc Clara est comme une sorte de mutante, un peu contagieuse mais apparemment pas dangereuse sauf que quand on attrape son truc, on a besoin de sang et on a envie de mordre.

– Sidonie, tu es sûre que ça va ?

– Ça va si on veut, je n’arrive pas à tout réaliser. C’est un peu nouveau et un peu confus tout ça !

– Bon, tu me raconteras tout ça en route, on se barre d’ici, j’ai les crocs. Vous pouvez me rendre mes fringues ?

– Je suppose qu’il m’en faudra pour sortir. Demandais-je. A moins que votre époque tolère la nudité ?

– On sort et on vous ramène des fringues. Propose Sidonie.

– Non, tu sors toute seule et tu nous les apportes. Et dépêche-toi, bientôt tu ne pourras plus supporter la lumière du jour, c’est l’affaire de quelques heures

– Bon, toi la greluche, tu ne vas pas nous donner des ordres. S’énerve le boutonneux

 

Il va pour forcer le passage, je prends brièvement possession de son esprit.

 

– Bon faisons comme ça, je vais attendre ici, j’ai un peu la tête qui me tourne. Corrige-t-il

 

La fille partie, le garçon s’agace :

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ? Vous êtes qui ?

– Clara, une vampire.

– Sérieusement…

– Je suis sérieuse. T’as jamais entendu parler des vampires ?

– Si, au cinéma…

– Au quoi ?

– Au cinéma, vous ne savez pas ce que c’est que le cinéma ?

– Pas du tout.

– Vous êtes en traitement psychiatrique ou quoi ?

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte ?

 

– C’est fou, ça, j’ai roupillé deux cents ans et je me réveille dans un monde qui ne croit même pas aux vampires !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:07

Les survivants de la fin du monde - 15 – Vers une nouvelle vie par Léna Van Eyck

 

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Mylène m’a appelé sur le talkie, je lui explique que la secte va déménager et tout le reste.

 

Elle me rappelle un peu plus tard, finalement elle nous a rejoint avec Mamadou et Fulbert. Auparavant, je lui avais suggéré de contacter les « gothiques », afin qu’ils nous rejoignent également mais seul Kévin a accepté spontanément. Ça m’aurait quelque part agacé que Jack vienne aussi, je n’ai jamais senti ce mec ! Mais malgré l’attitude étrange de ce dernier, Prune a souhaité rester avec lui, je suppose qu’elle doit en être un peu amoureuse. Quant à Lucette, elle réfléchit.

 

– Dis-lui qu’elle ne réfléchisse pas trop longtemps…

 

Galius a annoncé à tout le monde qu’on partirait tous le lendemain matin de bonne heure, s’il ne pleut pas. Les gens sont fébriles, préparent leurs affaires, se demandent ce qu’ils doivent emporter ou pas. Pour moi ce sera vite fait je partirais quasiment les mains dans les poches.

 

Quant à Louis et Thibault ils sont quelque part dans la nature… S’il ne leur est rien arrivé.

 

Les nouveaux venus sont un peu paumés dans ce nouvel environnement, je passe dans le dortoir, Kévin et Mylène ronflent comme des bienheureux, Mamadou et Fulbert discutent de je ne sais pas quoi dans leur dialecte. Seul Carter semble à l’aise et presse Galius de mille questions, ce doit être son côté journaliste qui refait surface !

 

Plus tard, Solange est venue toute fière m’annoncer qu’elle s’était envoyé l’américain !

 

– Ça te dirait un trio avec lui ? Me demande-t-elle

– Non, il est amoureux de moi et j’ai peur qu’il devienne collant !

– Oui, il me l’a dit !

– Qu’il était collant ?

– Non, qu’il était amoureux de toi !

– Hi, hi !

– Alors c’est non ?

– C’est non, mais nous deux, je veux bien !

– Pourquoi pas ? Mais ça va manquer de bite ! J’ai envie de bite en ce moment.

– Les blacks, t’as quelque chose contre ?

– Non, non ! Mais je n’ai jamais essayé.

– Alors viens je vais te présenter deux charmants jeunes hommes, on va s’amuser !

 

En fait mon contact avec Fulbert à Eyrand ayant été interrompu suite à l’intervention de la douce Mylène (voir plus avant), j’avais très envie de rejouer cette séquence mais cette fois jusqu’au bout.

 

– Eh, les gars, je vous présente Solange, une copine à moi. Voici Mamadou, voici Fulbert !

– Bonjour madame !

– Je vous plais ?

– T’es une belle dame ! Lui répond Fulbert.

– Humm, tu dois être une belle salope ! Ajoute Mamadou.

– Mais enfin, jeune homme, c’est quoi ce langage ?

– Ce n’était pas méchant !

– Alors ça va !

– Ça vous dirait qu’on s’amuse tous les quatre ensemble.

– Où ça ?

– On peut aller se mettre dans le coin là-bas, ici personne ne se gêne.

 

Les deux blacks s’échangent un regard complice et on s’en va un peu plus loin.

 

Et Solange commence très fort, la main droite sur la braguette de Mamadou, la main gauche sur celle de Fulbert. Quelques mouvements appuyés et ça ne tarde pas à bander sévère là-dedans. D’un geste simultané des deux mains, la belle mature dézippe les fermetures et s’invite à l’intérieur

 

– Allez les garçons, sortez-moi vos belles bites !

 

Vous pensez bien qu’il ne se le font pas répéter deux fois !

 

– T’aimes ça les bonnes bites ? Hein ? Commente Fulbert.

– Bien sûr, il n’y a rien de meilleur qu’une bite !

 

Solange les regarde, admirative, les touche, se demande par où commencer, elle choisit celle de Mamadou légèrement plus modeste et se la fourre dans la bouche avant de se la mettre à sucer avec frénésie et gourmandise.

 

Je me dirige donc tout naturellement vers Fulbert, Mais Solange plus rapide que moi change de bite. C’est donc Mamadou qui aura les honneurs de mes lèvres.

 

Nous voilà toutes les deux en train de sucer des bites comme des nymphomanes en furies.

 

Soudain Solange a envie d’autre chose, elle contourne Fulbert et découvre son cul :

 

– Whaouh ! Quel cul ! C’est tout rebondi ! Un vrai cul de gonzesse.

– C’est normal ! Intervins-je avec malice, il adore se faire enculer !

– C’est vrai, ça, ce que dit ma copine ?

– Ben oui, ça ne fait pas de mal ! Ça fait même du bien !

– Et tu suces des bites aussi ?

– Oui, j’aime bien !

– Humm, j’aimerais bien voir ça !

– Quand vous voulez, madame !

– Fallait pas me dire ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mais pour l’instant j’ai envie de te lécher le troufignon, t’aimes qu’on te fasse ça !

– Oui, madame !

– Arrête de m’appeler madame, je suis Solange et je vais te foutre ma langue de pute dans ton trou du cul de pédé !

 

On est en pleine poésie !

 

Elle lui lèche le cul pendant plusieurs minutes, puis lui plante un doigt qu’elle fait aller et venir, elle est déchaînée !

 

Moi je continue de sucer et de me régaler la bonne bite de Mamadou, mais voilà ma copine qui m’interrompt :

 

– Prête le moi cinq minutes, j’ai envie d’un double !

 

On ne contrarie pas une femme en chaleur !

 

Il y a toujours des capotes en réserve dans les chevets du dortoir, l’affaire va donc pouvoir se faire. Elle demande à Fulbert de se coucher sur le dos, s’empale sur lui et s’incline de façon à ce que Mamadou puisse introduire sa bite dans son cul. Tout cela se met en place, les mouvements se synchronisent et c’est parti.

 

Survivantsds15

 

Et comme je ne veux pas avoir l’impression de faire banquette, je me pointe devant le visage de Solange et sollicite sa langue.

 

Voudra ? Voudra pas ? Non seulement elle veut bien, mais elle me fait signe de me placer bien chatte contre bouche afin qu’elle puisse se régaler de mon intimité.

 

Les deux blacks s’agitent comme de beaux diables, les gémissements que Solange commence à émettre sont amortis par l’intimité de ma chatte.

 

Et voilà qu’une impertinente paire de mains venant d’une personne derrière moi, m’empaument les seins.

 

Faut surtout pas se gêner !

 

Je me retourne ! C’est Clarisse et ses gros nichons.

 

– Je passais par-là, j’ai vu de la lumière… Je ne dérange pas ?

 

Ben non elle ne me dérange pas et même que l’on s’embrasse goulument.

 

Mamadou décule, il a juste le temps d’enlever sa capote pour ensuite asperger le cul de Solange de son sperme. Il semble attendre que quelqu’un lui prodigue un nettoyage de bite, mais il n’y a personne pour le faire, moi je n’aurais eu rien contre mais je suis très occupée, et on ne peut pas tout faire à la fois…

 

D’autant que Clarisse, repassé derrière moi est en train de me butiner le trou du cul de sa langue diabolique. Une langue dans la chatte, une autre dans le fion, elle n’est pas belle la vie !

 

A ce régime, je ne tarde pas à jouir comme une damnée, ma mouille venant arroser mes cuisses.

 

Solange ne tarde pas à rejoindre les anges du plaisir à son tour, et se dégage de Fulbert qui lui n’a pas joui.

 

Il regarde la nouvelle venue avec un air concupiscent.

 

– Toi, si tu veux finir dans mon cul, ne te gêne surtout pas, je m’appelle Clarisse.

– Moi c’est Fulbert ! Je change de capote et j’arrive.

– Attend un peu, mon beau, une jolie bite comme la tienne, il faut que je la suce.

– Vas-y madame, suce-moi la pine !

 

Solange, Mamadou et moi momentanément hors service, avons donc assisté au spectacle de la belle Clarisse se régalant longuement de la bite de Fulbert avant qu’elle ne la reçoive dans le cul.

 

– Je vais sur la loggia, vous venez ! Nous dit Solange !

– Tu vas faire quoi sur la loggia ?

– Pisser !

 

Du coup tout le monde la suit, je n’ai plus en ce qui me concerne aucune réticence concernant cette pratique, bien au contraire, je m’allonge sur le sol carrelé en compagnie de Clarisse. Nous sommes toutes proches l’une de l’autre, bouches ouvertes, on fait vraiment salopes !

 

Solange nous arrose, j’en avale un peu, le reste atterrit sur nos corps et on se badigeonne avec.

 

Je vois Mamadou et Fulbert en position de faire pipi à leur tour.

 

– On peut ? demande l’un des deux.

 

On fait signe qu’oui et on reçoit un deuxième arrosage, on en fout partout, on est trempé. Mais la fête n’est pas terminée. Clarisse se relève et l’envie de pipi devant être communicative, elle se met en position, du coup Solange se couche à sa place à mon côté, et c’est reparti pour un troisième arrosage.

 

On s’embrasse, on se caresse, on se pelote, mais nous ne sommes pas repartis pour un tour, les première gouttes d’eau commençait à tomber, ce fut donc direction la douche !

 

Quand la petite troupe, fut sur le point de partir, Lucette a déboulé avec son vélo. Cela m’a fait plaisir qu’elle nous rejoigne.

 

Et on est parti. On a laissé sur place Koralys et ses trois derniers fidèles, je n’ai jamais su ce qu’ils étaient devenus.

 

On a mis cinq jours pour arriver au Mas des Ours, cinq jours à côtoyer la mort et l’horreur, d’abord à pied, puis en vélo quand nous en avons trouvé pour tout le monde… Tout cela pour constater que le Mas n’était plus qu’un tas de poutres calcinées.

 

Alors on s’est dirigé vers un petit village de montagne, pour se rendre vite compte que sans supermarché et pharmacie proches, la vie devenait très compliquée, alors on a essayé vaille que vaille de s’organiser, on a allumé des feux et on a attendu qu’on nous repère.

 

Trois mois après, un avion de secours se posait, David Carter fit valoir sa nationalité américaine et nous quitta en nous promettant de revenir.

 

On y croyait pas, mais il est revenu une semaine après dans un avion plus gros. On a donc échappé au camp de survivants (merci Carter) et on est tous partis à New York, enfin presque tous, où nous avons essayé au début de recréer la confrérie dans Greenwich village, puis on s’est plus ou moins dispersés.

 

Carter s’est mis en ménage avec Betty. Je vois de temps en temps Solange qui s’est acoquiné avec le patron d’un cabaret local, Norbert travaille dans un garage et moi je vis avec Galius.

 

On m’a proposé de revenir en France pour prendre la direction d’une ferme qui produirait du camembert à grande échelle (on ne rigole pas !)

 

– Du camembert on peut aussi bien le fabriquer ici ? Vous avez des vaches aux Etats-Unis, non ?

– Oui mais avec l’herbe française ce sera beaucoup meilleur.

– Et puis j’y connais rien.

– Vous apprendrez, on peut vous envoyer en stage au Kansas….

 

Non la vraie raison c’est qu’ils veulent envoyer des colons en Europe, remodeler l’économie mondiale selon des critères qui me dépassent complétement.

 

Je n’ai pas dit non, mais leur ai répondu que pour l’instant j’avais besoin de souffler…

 

J’ai enfin posé à Galius la question que je n’avais jamais eu l’occasion de formuler explicitement :

 

– Mais qu’est-ce que tu foutais dans cette secte à la con ?

– Je te l’ai déjà un peu dit.

– Oui mais maintenant tu peux tout me dire !

– Que veux-tu ? J’ai fait la connaissance de Koralys qui voulait me rencontrer pour des problèmes techniques, quand il m’a présenté à l’un des canons qu’il y avait dans sa secte, j’ai eu un coup de foudre et j’ai fait semblant de gober ses délires et…

– C’était qui ?

– Peu importe, elle n’est pas restée, on s’est aimé pendant un an, et puis on s’est engueulé pour des conneries, elle est partie, je ne l’ai jamais revue, je pensais qu’elle reviendrait mais non…. Mais entretemps j’avais publié des ouvrages auxquels je ne croyais pas un mot et qui m’ont fait devenir la risée de mes confrères, j’avais le doigt dans l’engrenage, je ne pouvais plus reculer, alors je suis resté et je me suis donné du bon temps !

– Mais t’es un vrai salaud !

– Viens donc m’embrasser !

 

Nous nous sommes embrassés, très tendrement, ça l’ai fait bander, alors je suis allé chercher sa bite dans sa braguette… et je vous laisse imaginer la suite, chers amis lecteurs.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:04

Les survivants de la fin du monde - 14 – La chute de Koralys par Léna Van Eyck

 

Rosemonde

Le lendemain, on a pris le petit dej’ tous les cinq, jus d’orange, café soluble et biscottes avec de la confiture.

 

– Tout cela vient, m’expliquent-ils, du supermarché du coin. On n’avait vraiment pas besoin de leur parachutage à la con !

– Ils ont cru bien faire ! Dit Carter comme pour s’excuser.

 

Moment de silence, Carter me dévore des yeux ! Ma parole il est tombé amoureux ce con ! Ça aussi ce doit être américain, sous prétexte qu’on a baisé ensemble, il se figure qu’on va finir nos jours collés l’un à l’autre.

 

– Bon ! Moi je vais vous laisser, je retourne à la confrérie, j’ai quelques amis là-bas, je vais rester avec eux en attendant la suite des événements.

 

Carter me regarde, peu rassuré :

 

– Je peux venir avec toi ? Demande-t-il.

 

Je l’aurais parié ! Mais je ne vois pas comment refuser.

 

– Et vous, vous allez faire quoi ? Demandais-je aux trois blacks.

– On va réfléchir un peu. Peut-être qu’on ira voir comment c’est dans votre confrérie. Me répond Mylène.

 

Je leur ai laissé un émetteur récepteur pour quand ils seront décidés. Je demande à Carter s’il sait faire du vélo. On ne sait jamais avec les américains. Il sait ! Mais, il faut qu’on lui en trouve un.

 

– Prends le mien ! Me propose Mylène, j’en retrouverais un autre.

 

Brave fille !

 

Et nous voilà partis ! On a fait à peine 300 mètres qu’on nous hèle derrière nous.. On s’arrête, c’est Betty qui nous rejoint.

 

– Vous partez là-bas ? Demande-t-elle.

 

Bref, elle voulait venir avec nous. Pas de problème, et puis je l’aime bien Betty, j’aime bien Mylène aussi et Solange que j’ai hâte de retrouver, en fait j’ai un cœur d’artichaut.

 

Au retour après leur avoir présenté Carter, j’annonce à Koralys et à Galius, l’essentiel, c’est à dire la non-contamination des survivants, l’ampleur et les limites du fléau, et les plans des américains.

 

Ils décident alors de présenter tout ça à l’ensemble de la confrérie en mode conférence de presse. Mais avant on me donne une chasuble toute neuve, c’est ce qui s’appelle avoir le sens des priorités !

 

Tout le monde se presse dans la grande salle avec des chaises, toute la secte est présente, et il y aussi Solange et Norbert, mon ancien boss. Bisous, bisous !

 

– Et Thibault ? Demandais-je.

– C’est une catastrophe ! Sa jambe va mieux, mais il pète les plombs, il est en cellule, mais ils n’ont pas verrouillé la porte et ils lui ont dit que s’il voulait partir, on ne le retiendrait pas

 

Je trouve ça bizarre ! On m’avait bien précisé que la secte ne souhaitait pas que la nouvelle de son existence soit divulguée par des individus potentiellement hostiles. L’hypothèse selon laquelle on souhaiterait l’éliminer à la sortie du périmètre me revient en mémoire et me donne des frissons.

 

– Pour l’instant, il est toujours là ! Me précise Solange, j’ai tenté de l’approcher plusieurs fois, le dialogue est impossible.

– J’essaierais de le voir après l’assemblée !

– Je te souhaite bien du courage !

 

Koralys, Carter et moi-même s’asseyons en face des autres, Carter écarquille les yeux à la façon du loup de Tex Avery, il n’a jamais vu autant de canons en même temps sauf à la télévision !

 

Je suis invitée à refaire un très bref résumé de l’essentiel puis on donne la parole à Carter, et là je suis sur le cul parce qu’il ne m’avait pas tout dit : il nous explique la lettre de confession de Tracy (je n’avais jamais entendu parler de ce type-là), la mission en Norvège, le recoupement avec le rayon Gatwell, l’intervention du pentagone, la chute sanglante du président Fincher et tout le reste.

 

– Ce n’était donc pas une supernova ? S’étonne Galius.

– Non !

– Vous avez des preuves ? Demande Koralys, agacé que le scénario décrit par Carter cadre si mal avec ses délires soucoupistes.

– Pas sur moi ! Mon avion s’est scratché…

– Mais c’est quoi cette salade ?

 

S’en suit un brouhaha pas possible, tout le monde pose des questions en même temps, personne ne s’écoute…

 

Et une fois encore, je fais appel à mon expérience de conduite de réunion, je tape du poing sur la table, réclame le silence et prends la direction des opérations subjuguant Koralys et Galius.

 

– L’épisode de l’avion, j’en ai été le témoin, je vais vous le raconter en détail !

 

Et je le fais !

 

– Quand Carter s’est retrouvé tout seul sans son avion et sans son pilote, il n’avait plus rien, plus de papiers et même pas un slip de rechange !

 

Voilà qui provoque l’hilarité générale. C’était volontaire, l’humour est toujours un allié très efficace. Evidemment, ça ne fait pas rire Carter qui associe cet épisode à la mort de son copain, le pilote. Mais l’important était de gagner l’auditoire et d’isoler le point de vue « extraterrestre » de Koralys

 

On a répondu à beaucoup de questions, des stupides, des naïves et des intelligentes.

 

La réunion terminée, il se forme des petits groupes qui discutent en aparté, Koralys et Galius n’ont pas l’air d’accord entre eux !

 

Un type vient les interrompre en les informant de l’évasion de Thibault.

 

– Comment ça, évadé ? Malik ? Où est Malik ? Vocifère Koralys.

– Présent, maître !

– Tu ne devais pas le surveiller ?

– On m’a demandé de venir à la réunion, balbutie-t-il.

– Mais où est le problème ? Intervient Galius, on lui a proposé de partir, on a laissé sa porte ouverte, il est parti !

– Bien sûr, mais il devait être éliminé une fois dehors !

– Mais il n’a jamais été question de ça !

– C’était implicite, voyons ! Maintenant il va aller raconter à tout le monde qui on est et où on est ! Deux volontaires pour le retrouver et l’éliminer, un à l’est, l’autre à l’ouest.

– Mais ça ne sert plus à rien ! Proteste Galius.

– Et comment ça ?

– Parce qu’il ne faut pas qu’on reste ici, si les américains nous trouvent, ils vont nous parquer dans des camps de toiles….

 

Puis s’adressant à l’assemblée qui commençait à s’éparpiller :

 

– Asseyez-vous ! J’ai quelque chose à dire !

– La réunion est terminée ! Proteste Koralys.

– Juste une question : Vous souhaitez vraiment être parqués dans des camps de toiles ?

– Non ! Répond le chœur de la secte.

– Je propose donc qu’on se prépare pour rejoindre le « Mas des ours » dans les Alpes. On trouvera les vélos qui manquent sur la route, tout le monde est d’accord ?

– Oui, oui ! Répond le chœur de la secte.

 

Koralys est ulcéré :

 

– Notre ami Galius outrepasse ses droits, c’est moi qui commande ici, et c’est moi qui vous guide !

– Et qu’est-ce que tu proposes ?

– De réfléchir, et surtout de ne rien faire dans la précipitation

 

Mouvements divers dans l’assistance.

 

Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai dû me croire dans une réunion technique de management, je la ramène une fois de plus :

 

– Bon il y a deux options, je suppose qu’on les mette aux voix !

– Non mais tu te crois où toi ? T’es qui pour t’imposer comme ça ? Eructe Koralys, rouge de colère.

– Mais…

– On ne va pas se laisser manipuler par une aventurière, on n’a aucune preuve que tous ces délires soient réels !

– Et l’avion avec sa banderole, c’est du délire ? Objecte Galius. Nadège a raison, il faut se décider, et il y a urgence ! Qui est d’accord pour qu’on aille au « Mas des ours » ? Sinon c’est le camp de réfugiés ! A vous de choisir !

– On part ! Dit quelqu’un !

– Oui, oui, on part ! Reprend le chœur de la secte !

– Cette décision n’a aucune valeur, la réunion est terminée. Que chacun reprenne ses activités !

 

Hésitations et flottement dans l’assistance, décidemment assez versatile.

 

Galius excédé, tape du poing sur la table :

 

– Ecoutez moi tous, c’est important : notre ami Koralys est en train de perdre le contact avec la réalité. Les extraterrestres dont il nous rabâche les oreilles nous ont probablement abandonnés, nous ignorons pourquoi, mais le contact a été perdu…

 

Très fort Galius, qui ne commet pas l’erreur de nier carrément l’existence des extraterrestres en question devant l’assistance.

 

– Donc, continue-t-il, ils ne nous aideront pas, il va falloir qu’on se débrouille tout seul ! Silence ! De toute façon demain ou après-demain, je pars pour le « Mas des ours » ! Qui vient avec moi ?

 

Une main se lève, puis une autre, seuls deux hommes et une femme s’abstiennent

 

Koralys est désemparé, il est maintenant rouge comme une écrevisse et devant l’assistance médusée, il perd tout contrôle et envoie un pain au visage de Galius qui se met à saigner du nez d’abondance. L’assistance est sidérée.

 

Ce dernier à l’intelligence de ne pas riposter :

 

– Je lui pardonne, il a vraiment besoin de repos, c’est normal, tous ces évènements deviennent perturbants. Anita et Bob, accompagnez le dans sa chambre et soignez le bien, administrez-lui un sédatif.

 

L’assistance a reçu un véritable choc, l’autorité de Koralys s’est effondrée comme un château de cartes et je viens de vivre en direct un coup d’état dans une secte.

 

Les gens sont invités à préparer leurs affaires. Des groupes se forment.

 

– C’est bizarre ici ! Me dit Carter.

 

Qu’est-ce que voulez que je lui réponde ?

 

– Vous habitez New York ? Vient lui demander Solange qui se pointe comme une fleur.

– Yes !

– J’y suis allé il y a trois ans, j’ai beaucoup aimé !

 

Et patati et patata, les voilà en train de causer tourisme. A tous les coups la Solange rêve de se l’envoyer. Norbert de son côté entreprend Betty en lui racontant je ne sais quelle plaisanterie. Et moi ?

 

Galius vient me féliciter :

 

– Vous avez été très bien !

– On se tutoie plus ?

– Si, tu as été très bien.

– Je n’ai pas fait grand-chose !

– Si, si !

– Ça te dirait, un quart d’heure de détente ? Moi ça me ferait du bien de déstresser un peu !

 

J’aurais mauvaise grâce à lui refuser, mais j’avais plutôt le projet de partager quelques folles caresses avec Solange !

 

J’aurais d’ailleurs bien aimé être une petite souris afin de regarder comment celle-ci va se débrouiller avec Carter.

 

On se faufile dans un coin du dortoir, non pas par discrétion, puisque la chose n’est pas de mise ici, mais plus prosaïquement pour le confort du matelas.

 

Nous ne sommes pas seuls dans ces lieux, dès la fin de la réunion, Kélia et Clarisse s’y sont précipitées et sont déjà en train de se bécoter.

 

Je vous ai présenté Kélia, la belle indienne aux yeux noirs avec qui j’ai passé plusieurs bons moments, mais je n’ai pas eu l’occasion de vous présenter longuement Clarisse sauf pour vous dire que Thibault avait flashé sur elle avant de se prendre un râteau.

 

Clarisse est une très belle femme genre sculpturale, ses cheveux blond clair sont coupés assez court, les yeux sont bleus, ses lèvres semblent dessinées pour le plaisir et sa poitrine un défi aux lois de la pesanteur

 

En nous voyant arriver, les deux donzelles se dirigent vers nous.

 

– On peut se joindre à vous ? Demande Clarisse.

 

Visiblement Galius est embêté, parce qu’il est vrai que les deux nanas il doit les connaître par cœur. Je ne suis pas, moi dans cet état d’esprit, j’ai un bon souvenir de mon contact avec Kélia, quant à Clarisse, je n’avais pas encore eu l’honneur de bénéficier de ses caresses.

 

Galius n’a donc plus qu’à se taire, et nous voilà tous les quatre sur un matelas. Avec un bel ensemble nous retirons tous nos chasubles. La poitrine magnifiquement ronde de Clarisse me trouble énormément. Et tandis qu’elle me l’offre à mes baisers, je vois Kélia s’éloigner.

 

Bizarre ! Non, elle est allée fouiner dans sa table de chevet personnelle et revient avec une petite sacoche. Elle en extrait une paire de menottes et après avoir recueilli son consentement, s’en sert pour immobiliser Galius à la tête du lit.

 

Je ne cherche pas trop à comprendre cette mise en scène, d’autant que Galius semble prendre la chose avec un certain amusement.

 

– Parce que, commente Kélia, si j’ai bien compris, c’est maintenant toi notre nouveau guide, donc on va te prêter allégeance à notre façon, tu veux bien, dis ?

– Je vous en prie, faite comme chez vous, mais je ne suis pas votre nouveau guide, il n’y a plus de guide !

– Comment ça, il faut bien que quelqu’un nous emmène au « Mas des ours », nous on ne sait même pas où c’est !

– Evidemment vu comme ça…

 

Et Kélia commence à tapoter sur la bite de Galius avec une baguette chinoise qui la fait se balloter de droite à gauche et de gauche à droite en un étrange mouvement de balancier, jusqu’à ce qu’elle devienne raide comme la justice. C’est qu’il m’avait caché ses penchants masochistes l’astronome !

 

Satisfaite de son résultat la belle brune se met maintenant à tapoter en cadence sur les couilles de l’homme de science. Il rouspète et la fille n’insiste pas ! En fait il est maso, mais un tout petit peu seulement !

 

Conciliabule entre les deux femmes du genre : « Tu le fais ou je le fais ? » Elles ne parviennent pas à se mettre d’accord alors elles se tournent vers moi.

 

– Tu veux le faire, toi ?

– Mais lui faire quoi !

– Lui enfoncer ça dans le cul ! Me répond Clarisse en sortant de sa pochette un godemichet très réaliste.

– Moi je veux bien, mais je n’ai jamais fait ça !

– Je vais te montrer ! Me dit Kélia. Galius, lève donc tes jambes qu’on puisse t’enculer gentiment !

 

L’astronome obtempère.

 

– Lèche-lui le cul ! Me dit Kélia, c’est pour lubrifier !

 

C’est une première ! J’ai déjà léché quelques trous du cul féminins, mais des masculins pas encore, ou alors ça ne m’a pas frappé, mais comme il y a un début à tout et que je ne veux pas avoir l’air idiote, je me lance et lui lèche la rondelle. J’avais un peu peur de me lancer dans un truc qui ne me plairait que moyennement, mais finalement l’endroit s’avère agréable à fréquenter, juste un petit gout acre malgré tout.

 

Toujours est-il qu’après quelques minutes de ce traitement le trou de balle de Galius était copieusement humecté de ma salive. Les deux coquines me suggèrent alors d’y mettre un doigt.

 

Allons-y pour le doigt, qui entre, qui sort qui va qui vient et ce que je lui fais doit être efficace puisque l’astronome se met à miauler de plaisir.

 

On me tend le gode, il entre facilement, je soupçonne l’astronome de ne plus être puceau du cul depuis un bon bout de temps ! Faudra que je lui pose la question à l’occasion !

 

– Le vibrateur ! M’indique Kélia

 

Le vibrateur ? Quel vibrateur ? Kélia me montre alors que le sex-toy est muni d’une petite bague et qu’il convient de la tourner pour actionner…ce fameux vibrateur. Voilà une chose que j’ignorais complètement. Je dois avoir l’air d’une gourdasse.

 

Bon, le machin est activé, je le fais aller et venir et le bonhomme se pâme, preuve que je ne m’y prends pas si mal que ça.

 

Et pendant que je m’active, Clarisse s’est posé derrière moi, et me pelote les seins de ses douces mains. J’ai comme une folle envie de me blottir dans ses bras, mais je ne peux pas tout faire à la fois !

 

– Amusez-vous toutes les deux, je vais prendre le relais ! Propose Kélia qui vient donc s’occuper à ma place du trou du cul de l’astronome.

 

Et hop, la Clarisse m’entraîne vers le matelas d’à côté. Elle a raison, autant prendre nos aises !

survivants14

Cette fille à la peau d’une douceur extraordinaire, pendant qu’elle s’acharne sur mes seins à grand coups de langue sur mes tétons, je caresse ce que je peux, les bras, le cul…

 

Après les caresses, le gros bisou, d’ordinaire c’est plutôt le contraire mais après tout qu’est-ce que ça peut faire ? Et c’est qu’elle embrasse bien la Clarisse, une vraie furie… et je mouille comme la madeleine de Proust quand il la trempait dans son thé.

 

On est déchaîné, nous nous enlaçons dans un véritable festival de caresses où nous jouons de nos mains, de nos doigts, de nos lèvres et de nos langues.

 

Et au bout d’un moment, cela était inévitable, nous nous retrouvons en soixante-neuf. J’ai son trou du cul devant ma bouche, je le lèche, me régalant de sa saveur particulière.

 

– Ah, oui continue, j’adore qu’on me lèche le fion !

 

De son côté elle ne chôme pas et m’a d’ores et déjà introduit un doigt dans mon petit trou du cul.

 

– Fais-moi pareil, ma chérie, doigte-moi le cul !

 

On y va et mon index ne tarde pas à faire une belle série d’allers et retours dans cet étroit conduit.

 

Je commence à sentir le plaisir monter en moi, je sens que je vais jouir du cul ! Je continue à doigter ma paritaire au même rythme que celui qu’elle m’impose.

 

Je finis par jouir peu discrètement en braillant et en arrosant mes cuisses. Quelques secondes pour souffler et je reprends mes mouvements de doigts afin que Clarisse me rejoigne dans l’extase.

 

Sur le lit d’à côté, la situation a évolué, Kélia dégoulinante de transpiration, chevauche Galius qui a toujours les poignets attachés et se met à hurler son orgasme. Elle se dégage, puis prend la bite de l’astronome, la décapote la suce tout en faisant de nouveau activer le gode qu’il a dans le cul.

 

A ce rythme-là, l’homme de science ne tient pas longtemps et éjecte un geyser de sperme que la belle Kélia reçoit sur sa belle poitrine, elle prend ensuite un malin plaisir à se l’étaler, elle retire ensuite le gode du cul de l’homme, en ôte la capote et nous le tend.

 

– Vous voulez jouer avec, les filles ?

 

Clarisse attrape l’objet, puis me demande de lui enfoncer dans le cul ! Elle est insatiable, cette nana !

 

– Vous n’oublierez pas de me le rendre ! Précise Kélia en s’éloignant.

– Hé ! T’as pas détaché Galius

– Il n’y a pas de clé, c’est juste un clic !

 

N’empêche qu’il ne peut pas le faire tout seul !

 

– Moi d’abord ! Objecta Clarisse

 

Je me fis donc un devoir de faire aller et venir le gode dans le fondement de cette sculpturale jeune femme jusqu’à ce qu’elle jouisse comme une furie.

 

Je suis encore excitée, et après un petit moment calme je demande à Clarisse si parfois elle n’aurait pas une petite envie d’uriner.

 

– Parce que tu voudrais gouter à ma pisse ?

– Ben oui, j’aime bien.

– Alors viens sous ma chatte, je vais te pisser dans ta petite gueule.

 

C’était délicieux. Je deviens de plus en plus cochonne, moi !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:00

Les survivants de la fin du monde - 13 – L’américain venu du ciel par Léna Van Eyck

 

StampFFH

– Un avion ! C’est un avion ! Crie quelqu’un !

 

On sort tous, y compris ceux qui sont encore à poil ou à peine rhabillés

 

Une banderole est accrochée derrière le petit avion qui vole très bas :

 

« Si vous êtes survivant, signalez votre position par trois feux en triangle, nous allons vous parachuter des vivres  »

 

Putain, ça se bouscule dans ma pauvre tête, ça veut dire que cette situation débile va bientôt prendre fin, que nous allons retrouver la civilisation. Jack et les autres s’agitent comme des sauterelles, ils allument des feux dans la rue devant la maison avec des chiffons et de la paperasse, s’engueulent parce que ça ne fait pas un beau triangle. Je ne fais rien, j’observe.

 

Et voici que Koralys m’appelle sur l’émetteur :

 

– T’es où ? T’as vu ce qui se passe ?

– Je suis à Eyrand, ils allument des feux de repérage

– OK, tiens-nous au courant, nous on fait le mort !

 

Ah bon et pourquoi donc ? Maintenant je m’en fous de sa secte ! Et puis j’ai soudain une appréhension ! Si les gens qui ont provoqués le fléau venaient « finir le travail » en éliminant les survivants ? Est-ce que j’en parle aux autres ? Ils ne vont pas m’écouter ! J’enfourche mon vélo, me carapate 500 mètres plus loin à la sortie du patelin et je me mets en stand bye.

 

L’avion repasse, il largue un parachute avec une caisse. J’espère que ce n’est pas une bombe. Evidemment d’où je suis, je ne vois rien, sauf l’agitation autour de la caisse qui est maintenant ouverte.

 

Donc apparemment il n’y a pas de danger, je retourne voir. On ne m’a pas vu partir, on ne m’a pas vu revenir, c’est formidable, je suis transparente !

 

Kévin et Prune braillent comme des putois :

 

– Mais c’est n’importe quoi, on n’a pas besoin de ces trucs !

 

Effectivement, il y a des conserves, des pâtes et du riz mais aussi des anxiolytiques, des antalgiques, du désinfectant, du sparadrap, bref tout ce qu’on peut trouver facilement dans le coin dans ce qui reste des supermarchés et des pharmacies.

 

– Ah, une enveloppe !

 

Et dans l’enveloppe : un texte.

 

– C’est en anglais, je ne comprends pas tout ! S’énerve Lucette ! Qui c’est qui lit bien l’anglais ?

 

J’offre mes services ! Eh ! C’est que j’ai été secrétaire trilingue, moi !

 

Le texte est assez court et nous apprend qu’un rayon manipulé malencontreusement (ce doit être de l’humour noir) a décimé tous les continents à l’exception des Amériques, que lors des premiers tests, les survivants se sont révélés hors de danger, et que des mesures sont en cours pour nous aider et ça se termine par « In God we trust » !

 

Bande de connards !

 

– On va pas mourir alors ! S’exclame Prune qui n’a retenu que ça !

 

Elle a raison, après tout n’est-ce point là l’essentiel ?

 

L’avion est reparti, le groupe commence par éteindre le feu quand un nouvel avion, genre avion de tourisme se pointe, et le voilà qu’il atterrit près de la sortie du village !

 

Un avion en difficulté ? Peut-être est-ce l’occasion d’en apprendre davantage ! J’y vais avec mon vélo, personne ne me demande rien, puisque je vous dis que je suis transparente !

 

Un mec descend, le pilote reste à l’intérieur :

 

– David Carter ! Je parle français et suis rédacteur chez CNN, je viens rencontrer des survivants ! Baragouine-t-il avec un accent impossible..

– Nadège Mercadier, secrétaire de direction ! Bonjour m’sieur.

– Enchantée ! Etes-vous d’accord pour me raconter ce que vous avez vécu.

– Non, mais attendez, c’est la fin du monde sur la moitié de la planète et vous, vous vous pointez comme une fleur pour faire un reportage ! Vous cherchez quoi ? A gagner le prix Pulitzer ?

– Je l’aurais peut-être mérité, si j’y accordais de la valeur !

– Ça va les chevilles ?

– Vous êtes une très jolie française !

– N’essayez pas de me draguer, je ne suis pas un bon coup !

 

Notre conversation est interrompue par le pilote qui appelle Carter, il s’approche de lui, les deux hommes discutent brièvement sans que je puisse entendre.

 

– On va s’éloigner de l’avion, me dit Carter en revenant, on a un petit problème technique, il repasse me prendre dans deux heures.

 

Le petit avion tente de s’élancer dans la prairie avoisinante, il s’élève un peu, semble en difficulté, pique du nez et se scratche.

 

– Oh, my God ! S’écrie Carter, soudain en état de choc !

 

On le serait à moins ! Le voilà qui chiale comme une madeleine. Que voudriez-vous que je fasse ? Je le console.

 

– Vingt ans, vingt ans que je travaillais avec lui, je connaissais sa femme, ses gosses…

 

Et tout d’un coup il réalise :

 

– Mais qui va venir me rechercher ?

– Euh ?

– Personne ! Personne ! Je suis coincé !

– Bon, on va te trouver un endroit pour dormir en attendant qu’on te récupère !

– On me récupérera pas, du moins pas de suite.

– Parce que ?

– Parce que le plan ne prévoit pas d’atterrissage à court terme. Ils vont d’abord faire un échantillonnage pour estimer le nombre de survivants. Ensuite l’idée c’est de vous regrouper dans des camps.

– Dans des camps, mais pourquoi faire ?

– Officiellement pour centraliser l’accès aux soins et à la nourriture. Officieusement pour que les survivants ne viennent pas perturber la phase 3.

– Et c’est quoi la phase 3 ?

– Un envoi massif de volontaires pour relancer l’économie en matière agricole.

– Autrement dit on va rejouer la conquête de L’Ouest, les volontaires c’est les cow-boys et les survivants, les indiens !

– N’exagérons rien !

– Et elle commence quand la phase de regroupement ?

– Je n’en sais rien du tout, mais j’ai l’impression que je ne suis pas près de rentrer à New York !

– Mais quelqu’un va bien s’apercevoir que ton avion s’est scratché, non ?

– Sans doute, mais comme j’étais censé être dedans…

 

On est allé vers la petite bande, évidemment Carter est pressé de questions et l’assistance est désabusée quand ils apprennent qu’il leur faudra encore vivoter pas mal de temps avant d’être parqué dans des camps de réfugiés.

 

– Bon ! Déclarais-je, ma mission ici n’a plus aucun sens, je ne sais pas ce que je vais faire, faut que je réfléchisse ! Vous pourriez m’héberger, Carter et moi, juste pour cette nuit ?

– Ç’aurait été avec plaisir, mais on a plus beaucoup de place ! Objecte Jack.

 

Quel faux cul, celui-ci !

 

– On peut se serrer un peu ! Remarque Betty.

– Nous on va retourner dans le pavillon où on était avant, venez avec nous ! Propose Mylène.

 

On a accepté.

 

– Vous n’avez pas l’air de vous entendre très bien avec les autres ? Demandais-je, histoire de dire quelque chose.

– C’est surtout Jack qui est con, et il a une espèce d’emprise sur son groupe, enfin, il avait, je ne le calcule pas, ce mec-là ! En plus Kévin est amoureux de moi, il est gentil mais il devient collant.

 

Bref, on s’est installé, on a fait la causette, on a bouffé des spaghettis et des gâteaux secs et bu quelques bières

 

– On est désolé, on a plus de shit, maintenant pour en trouver, ça va être la galère ? Nous confie Fulbert.

 

Ils sont marrants.

 

Pour la nuit, Carter et moi disposons de ce qui devait être une chambre d’amis.

 

– Je vais dormir par terre ! Me dit Carter.

– Attends, c’est un lit à deux places !

– C’est très gênant !

– C’est bien les américains, ça, ce n’est pas parce qu’on va dormir dans le même lit qu’il va se passer quelque chose.

– Hum !

– Ceci dit tu fais comme tu veux !

– Il y a peut-être une couverture dans l’armoire ?

– Eh ben, regarde !

 

Je commence à me déshabiller et réalise que je n’ai pas de vêtements de nuit. D’ordinaire je dors à poil. J’aurais pu garder mes sous-vêtements mais puisque l’américain va dormir par terre…

 

Je me déshabille complètement après m’être tourné dans un réflexe de pudeur incongru. Donc il a vu mon cul et le reste aussi avant que je m’enfouisse sous les draps.

 

Je croise son regard, son visage est rouge écrevisse.

 

– Vous les françaises, alors… Bredouille-t-il

– Ben quoi ? T’as pas perdu la vue !

– Vous auriez pu me demander de me tourner.

– Ecoute pépère, c’est la fin du monde, on ne va pas s’emmerder avec ce genre de choses !

– Vous êtes drôle !

– Et encore, tu ne m’as pas vu avec un nez rouge !

– Pardon !

– Laisse tomber !

 

Il farfouille dans l’armoire !

 

– Pas de couverture ! M’informe-t-il

 

Je suis certaine qu’il ment, dans trente secondes il va se retrouver dans le plumard, le souci c’est que je suis à poil et que je l’ai excité avec ma nudité. Dans ces cas-là autant conserver l’initiative.

 

– Et bien viens-là, tu vas rester bien tranquille et essayer de ne pas ronfler !

– Je serais un gentleman !

 

J’ai comme un doute !

 

Il se déshabille en gardant son calfouette et vient se coucher.

 

– Quand même la situation est insolite !

– T’as raison ! Bon on dort ?

 

Il est embarrassé et ne sait plus comment faire évoluer la situation. Je me marre !

 

Et voilà que l’on toque à la porte !

 

– Entrez ! Dis-je par réflexe.

 

C’est Mylène en culotte et soutien-gorge !

 

– Je viens juste voir si vous ne manquez de rien !

– Non ça va ! Répondis-je.

– Si vous avez froid, il doit y avoir des couvertures dans l’armoire !

– J’en ai pas vu ! Répond imprudemment Carter.

 

Du coup Mylène ouvre l’armoire !

 

– Ben si, il y en a !

– J’ai pas bien vu, j’ai laissé mes lunettes dans l’avion.

 

N’importe quoi !

 

– Bon, je vous laisse, je suppose que vous allez faire des bêtises, alors bonnes bêtises !

– Non, non nous allons dormir ! Croit devoir préciser Carter.

– Mon œil ! Remarquez, si vous avez envie d’un petit truc à trois, je suis partante ! Ça ne vous dirait pas, un petit trio en black and white, Monsieur Carter ?

– Moi je ne suis pas contre ! Répondis-je, uniquement pour embarrasser l’américain.

 

Et sans attendre de réponse de Carter, Mylène enlève le haut devant le new-yorkais incapable à présent de sortir un son !

 

– Ben alors, t’attends quoi, mon biquet ? Lui demande Mylène.

– Vous croyez vraiment que les circonstances… commence-t-il sans trouver la suite.

– Ce que je crois c’est que t’es en train de bander sévère, alors on va arrêter de philosopher.

– C’est purement mécanique !

– Eh bien vive la mécanique !

– Ce n’est pas correct !

– C’est quoi qui n’est pas correct ! On fait du mal à qui ?

– Je crois à la fidélité !

– Bon d’accord, on laisse tomber ! T’es marié ?

– Divorcé ! Mais j’ai une amie…

– Et pourquoi t’as divorcé ?

– Je ne suis pas souvent à la maison, alors ma femme a pris un amant…

– Et bien sûr, avant cela vous vous étiez jurés fidélité, t’as pas l’impression d’être un peu vieux jeu ?

 

Moi j’ai surtout l’impression qu’il se fout de nous, il joue simplement le rôle du mec qui ne veut pas céder trop facilement. A ce petit jeu, il risque de perdre. D’autant que Mylène se remet son petit haut.

 

– Viens coucher avec moi ! Me dit-elle, on va laisser Monsieur dormir tout seul, puisqu’il ne veut pas de nous !

– J’ai pas dit ça ! Se défend-il.

– Allez viens, Nadège ! Me dit-elle. Au fait Carter, tu nous as dit tout à l’heure que tu ne seras sans doute pas rapatrié avant plusieurs mois, tu comptes rester chaste pendant tout ce temps-là ?

 

L’argument semble porter, ou alors il attendait une phrase dans ce genre pour se justifier, allez savoir ?

 

– Evidemment vu comme ça, un petit écart ce n’est pas bien grave… Répond-il

 

Quel faux cul !

 

– Allez, retire ton caleçon et mets-toi au milieu, on va bien s’occuper de toi !

 

C’est qu’il bande joliment, l’amerloque ! On plonge moi et Mylène simultanément sur sa bite avec un tel ensemble qu’on trouve le moyen de se cogner le front. Carter rigole, c’est la première fois qu’on le voit rire.

 

Allez, on s’applique ! Mylène le suce un peu, puis me repasse sa bite, et on alterne ainsi nos langues plusieurs fois de suite, monsieur est aux anges.

 

Ce petit jeu de passe bite deviens un peu monotone, je laisse Mylène sucer et lui gobe les couilles, ce qui provoque la surprise de Carter. On ne lui a jamais sucé les couilles, au mec !

 

Du coup, me voulant provocatrice, je tente d’égarer mon doigt vers le sillon fessier. Voyant où je veux en venir, Carter proteste :

 

– Non, non, pas ça !

– Vous avez tort, en France, ça se fait beaucoup ! Répondis-je le plus sérieusement du monde.

– Ah ! Vous allez m’apprendre l’amour à la française, alors ?

– Oui, en France on sait que le cul est une zone érogène, vois-tu ? Lui rétorque Mylène

– Les psychologues américains expliquent que…

– Oh ! On s’en fout de ce qu’ils racontent. Tu préfères ce que disent les psychologues américains ou ce que disent les salopes françaises.

– Vous n’êtes pas sages !

– Non ! Et maintenant, tu vas nous laisser t’occuper de ton cul.

– Je ne dis plus rien, je suis votre jouet !

– Enfin une parole sensée ! Conclue l’antillaise qui me fait signe de remettre mon doigt dans son trou de balle.

 

Il fait une drôle de tronche, l’américain ! En fait, il doit être en train de se demander s’il aime ça oui non ! Du coup je ressors mon doigt et le lui enfonce de nouveau accompagné d’un deuxième.

 

– Oh my god !

– Tu veux un gode ? Répond Mylène qui viens de faire semblant de ne pas comprendre.

– C’est une expression ! Croit devoir ajouter Carter.

– Parce que on a pas mal fouillé dans les baraques, mais on n’a pas trouvé de gode.

– Vous ne croyez pas en Dieu ?

 

Ça devient surréaliste !

 

– C’est quoi ton prénom ?

– David !

– Alors, David, tais-toi et concentre-toi sur ton plaisir !

 

Je redouble d’efforts avec mes doigts, mais je dois avouer que je fatigue quelque peu. Je fais signe à Mylène que ce serait bien qu’on alterne nos rôles.

 

Pas de soucis, elle me remplace dans son fondement et s’active avec une énergie qui fait plaisir à voir.

 

Me revoilà avec sa bite dans la bouche, il bande comme un bout de bois et une goutte de préjouissance commence à perler au bout de son méat.

 

Il est peut-être sans doute temps de passer à l’acte deux, d’autant que je suis maintenant excitée comme une puce.

 

– Y’a des capotes ? Demandais-je à la blackette.

– En bas sur le buffet !

 

J’ai dû faire l’aller et retour en trente secondes chrono.

 

Je reviens, j’encapote l’américain qui maintenant se pâme d’aise tellement les doigts de Mylène lui font de l’effet..

Survivants13

J’ai peur que le second acte soit trop court, je me saisis de la bite de Carter pour l’encapoter, mais je n’ai pas le temps de le faire, Cette andouille se met à juter en de longs soubresauts.

 

Sa bite est toute gluante de foutre, Mylène se fait un plaisir de lécher tout ça avec gourmandise, mais elle n’avale pas, du moins pas tout, cherche ma bouche et m’en reverse un peu. C’est la première fois que je goute du sperme américain !

 

– Vous êtes diaboliques ! Nous dit-il avant de d’enfouir sa tête dans l’oreiller et de se mettre à ronfler presque instantanément.

 

On se regarde avec Mylène comme deux cruches.

 

Alors que croyez-vous que l’on fit ? On s’est placées en soixante-neuf et on s’est léché simultanément nos chattes trempées.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:57

Les survivants de la fin du monde - 12 – L’apprentie prophète par Léna Van Eyck

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Et voilà, je les suis dans le pavillon qu’ils ont investi, on me présente à la petite bande. Pas franchement désagréable mais on me regarde comme si j’étais une zombie venue d’ailleurs. Le dénommé Jack m’a tout l’air d’être l’allumé de service.

 

Je n’ai rien préparé, persuadée que j’étais que tous ces « braves gens » aurait déserté le coin !

 

J’ignore ce que je vais leur raconter, on ne s’improvise pas prophète du jour au lendemain, et d’ailleurs est-ce que j’ai une gueule de prophète ?

 

Evidemment c’est le bordel, on me presse de questions, on presse aussi Betty de questions, pas les mêmes !

 

J’élève la voix !

 

– Pas tout le monde à la fois, comment voulez-vous que je m’en sorte, mais je répondrais à toutes vos questions, promis, juré, craché.

 

Pendant que je parle, le dénommé Fulbert me déshabille littéralement des yeux. Faut pas te gêner, mon bonhomme, fais comme chez toi, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Tiens, je ne me suis jamais tapé un black, il parait qu’ils ont des grosses bites ! Mais j’m’en fous des grosses bites !

 

J’ai suivi des stages de conduite de réunions, il m’en reste quelques notions et la première c’est de dédramatiser, or Betty est bien plus à même de le faire que moi, je parlerais donc après elle et lui donne la parole.

 

– Vous voulez savoir quoi ? Demande-t-elle à la petite assistance.

– Raconte ce qui t’es arrivé.

– Je me suis avancée avec Louis. Rochedoux et Thibault étaient en embuscade, c’était le plan, manque de pot les gars de la secte nous avaient tous repérés. Ils nous ont coincé, après j’ai entendu un coup de feu, j’ai commencé à paniquer. Thibault s’est rendu en levant les mains en l’air et en disant qu’il venait de tuer Rochedoux, et là j’ai rien compris. Les types m’ont demandé d’aider Thibault à ramener le cadavre. C’est à ce moment-là que Louis en a profité pour s’échapper, on m’a enfermé, on m’a interrogé, ces salauds m’ont massacré les cheveux, non mais vous avez vu un peu mes tifs… Conclue-t-elle en ôtant son bonnet d’un air éploré.

 

Ça l’a vraiment traumatisé ce truc !

 

– Après, on m’a foutu en cellule, une espèce de cave, non ça c’était avant qu’on me coupe les cheveux.

– Et pourquoi on t’a coupé tes cheveux ? Demande Prune.

– Ils voulaient savoir combien on était, tout ça, alors j’ai essayé de faire un peu la résistante ! Quand même, quels salauds ! Tu pourras m’arranger ça ?

– Mais bien sûr ! La rassure Prune. T’as fini ?

 

Ouf, je vais échapper à la corvée de coiffure !

 

– Non, après ils on m’ont mis Nadège avec moi, en fait c’était un piège, c’était pour qu’elle me tire les vers du nez.

 

Oh là là ! Grand moment de solitude, tout d’un coup je suis mal et on me regarde bizarrement, et déjà je cherche mes mots pour répondre.

 

– Mais en fait, ça s’est très bien passé, puisqu’elle m’a sorti de ce guêpier et je tiens à la remercier devant tout le monde. Merci encore Nadège, t’es une chouette fille !

 

Ouf ! Brave nana !

 

On lui posa ensuite deux ou trois questions sans grande importance puis ce fut à moi de jouer.

 

– En deux mots ! On ne sait pas ce qui s’est passé, il y a des morts partout, les survivants vont essayer de s’organiser mais ça risque de tourner à la barbarie… La confrérie vous suggère de prendre les devants. Plutôt que la barbarie, on vous propose une civilisation bâtie sur l’amour, l’amour de son prochain mais aussi l’amour physique ! En résumé on vous demande de vous fédérer à la confrérie.

 

J’ai vraiment le sentiment d’être mauvaise, les gens me regardent comme si j’étais la dernière des allumées.

 

– Tu veux dire, intervient Fulbert que dans ta secte tout le monde baise avec tout le monde ?

– C’est un résumé un peu rapide, mais c’est un peu ça dans ses grandes lignes !

– Et par exemple dans les grandes lignes, tu baiserais avec moi ?

 

Oups !

 

– Restons sérieux, s’il vous plaît ! Commençais-je.

– Je suis sérieux, on connaît ça, les nanas qui sont pour l’amour libre, et quand elles sont au pied du mur, elles se dégonflent.

– La question n’est pas là ! L’amour libre c’est le droit de choisir, mais aussi celui de refuser.

– Je ne te plaît pas ? Tu n’aimes pas les blacks ?

– Si, si, mais laissez-moi finir…

– Il a raison, intervient Mamadou, tout ça c’est du bla-bla, rien ne vaut la pratique.

 

Me voilà complètement déstabilisée. Je cherche du secours du côté de l’assistance. Tu parles ! La tournure des événements à l’air de les amuser.

 

– Mais laissez-là terminer ! S’écrie Betty.

 

Le souci, c’est que je ne sais plus quoi dire. Je commence à me demander si je ne ferais pas mieux de partir craignant que toute discussion soit impossible avec ces gens-là. Du coup je me lève. Je suis du côté opposé à la porte, si on m’empêche de sortir, c’est le viol direct.

 

– Attendez ! Me dit Jack.

– Quoi ?

 

Qu’est-ce qu’il me veut, ce Dracula de supermarché ?

 

– Je vous propose un truc, vous vous mettez à poil et vous faites une pipe à l’un de ces messieurs, sinon…

– Sinon quoi ?

– Ben sinon, on ne vous croira pas.

– Mais vous êtes des malades, ce n’est pas comme ça que ça se passe.

 

Il faut que j’avance vers la porte, que je passe devant Fulbert. Horreur il a sorti sa bite de sa braguette ! Mais il ne semble pas menaçant.

 

Et là je ne sais pas ce qui me prend, mais je suis quasiment hypnotisée par son bel engin. Une si belle couleur chocolat, un si beau gland… que j’en ai l’eau à la bouche.

 

Et que croyez-vous que je fis ?

 

– Alors, O.K., mais seulement toi, juste une pipe et sans violence.

– Je ne suis pas violent, je suis doux comme un agneau.

– T’es pas obligée ! Intervient Betty

– Ça ne va pas me tuer !

 

Pensées contradictoires : d’un côté j’ai hâte d’en finir espérant qu’une jouissance rapide lui ôtera l’envie de jouer la saison 2. D’un autre côté, je me régale, elle bien bonne cette bite, douce, soyeuse, avec un léger goût musqué.

 

Tout en suçant, je jette un coup d’œil autour de nous. Mamadou s’est débraguetté à son tour. Putain, ça va dégénérer en tournante cette affaire. Non Betty vient à mon secours, du moins c’est comme ça que j’ai interprété la scène, car elle s’approche de lui et le tripote vigoureusement.

 

Mylène s’approche de moi, je crois un moment qu’elle va m’aider à sucer la jolie queue du black, mais ce n’est pas, ça, elle demande à Fulbert de se dégager un peu et me fait me relever.

 

Ah bon, c’est fini ? Moi qui commençais à y prendre goût ?

 

– T’as pas l’impression, me demande-t-elle que ce machin qui a tué tout le monde a un effet bizarre sur les survivants, parce que ce n’est pas possible d’être excitée comme ça, tout le temps, sans arrêt ?

– C’est pas idiot ce que tu dis ! Dois-je bien convenir.

– Dis-moi, dans ta communauté, les gens, ils sont bisexuels ?

– Pas tous, mais il y en a pas mal !

– Et toi ?

– Moi, oui !

 

Qu’est-ce que je n’avais pas dit là ?

 

– Je te plais ? Me demande-t-elle.

– T’es mignonne !

– Bisous ?

 

Ce n’est pas une question, c’est une action ! Ses lèvres sont déjà sur les miennes, j’ouvre la bouche, y laisse entrer sa langue et c’est parti pour la fricassée de museau. En même temps elle me pelote les seins, me les palpe, me les soupèse, une vraie sangsue. Elle finit par me faire comprendre que ce serait bien si j’enlevais ma chasuble ! Ben oui !

 

Elle aussi se dessape ! Elle est superbe la blackette. Je ne comprends pas les gens racistes, c’est trop joli cette couleur chocolatée, et ses lèvres qui respirent la sensualité. Oh ma mère !

 

Moi aussi je m’occupe de ses nénés, je les caresse, je les pelote, je les lèche, j’en suce les gros tétons. Je me déchaîne !

 

Je ne sais pas comment on a fait pour se retrouver sur le canapé, mais toujours est-il qu’on y est et qu’on y est bien, elle en dessous, moi au-dessus et que j’ai sa chatte toute humide à portée de ma bouche, et tandis qu’elle commence à me titiller la mienne, car vous aviez compris qu’on était en soixante-neuf, je lèche son écrin tout rose mouillé de la viscosité de ses sucs. Un régal, même si j’ai l’impression d’y déceler un arrière-goût d’urine. Je suis tellement excitée que l’envie de lui demander de me pisser dans le gosier m’effleure, mais je m’abstiens, la chose n’étant peut-être pas inscrite au catalogue de ses pratiques.

 

Elle a un gros clitounet, de la couleur de sa peau, mais avec le bout tout rose, on dirait une mini bite, c’est attendrissant, je l’aspire de mes lèvres, provoquant moins d’une minute plus tard la jouissance de ma partenaire qui éjecte un geyser de mouille..

 

Je m’arrête, elle aussi, elle reprend un peu ses esprits, puis recommence à s’occuper de moi jusqu’à ce que je jouisse à mon tour.

 

On se redresse ! Ils sont là tous devant nous à nous mater, je compte ils sont sept, il ne manque personne. Betty nous applaudit, du coup tout le monde se croit obligé de faire de même. On fait quoi maintenant ? On va saluer le public ?

 

J’ai un peu peur que les deux blacks ne reviennent à la charge, mais non, J’apprendrais plus tard que Mamadou s’est fait pomper à fond par Betty, et que Lucette qui a un faible pour Fulbert lui a prêté main forte, c’est le cas de le dire !

 

Je pense la partie terminée et me relève du canapé en même temps que Mylène. Ce n’est pas possible, elle ne me lâche plus d’une semelle maintenant, mais voilà que Prune s’y affale de tout son long

 

– Qui c’est qui me baise ? Clame-t-elle.

 

Kévin fait son timide et Jack semble agacé. Normal, on ne m’expliquera que plus tard, les rapports pas toujours très simples qui régissent de ce petit groupe.

 

Fulbert occupé à boire une mousse se fait devancer par Mamadou qui donne sa bite à sucer à Prune.

 

Fulbert jouant les grands seigneurs explique à Kévin que la chatte de Prune est délicieuse et que s’il veut la lécher, il lui cède la place.

 

– Mais oui vas-y, ça te changera les idées ! Renchérit Mylène.

 

Et donc il y va ! Ce qu’il n’avait pas compris, c’est que Fulbert avait une idée salace derrière la tête, et alors que le jeune homme commence à laper les sucs intimes de la jolie brunette, le black vient derrière lui flatter le derrière. Bientôt son visage s’enfouit entre ses grosses fesses et sa langue vient lui titiller l’anus.

 

– Mais… Proteste le jeune homme !

– Ben quoi, je vais juste t’enculer un peu !

– Pas aujourd’hui !

– Laisse-toi faire ! Intervient Mylène, tu sais bien que ça m’excite

 

Et du coup Fulbert encule Kévin tandis que Mamadou qui a retourné Prune comme une crêpe lui pilonne le cul à grands coups de bite !

 

– J’aime bien regarder deux mecs qui s’enculent ! Me confie Mylène.

 

A bon, elle aussi ?

 

– Mamadou et Fulbert sont complètement bi ! Me précise-t-elle, ils sucent des bites et se font enculer… Ils adorent ça !

 

Ça m’excite d’entendre des choses pareilles !

 

Miracle de la coordination ou plutôt fruit du hasard, Fulbert sort du cul de Kévin en même temps que Mamadou se retire de celui de Prune. Une fois les capotes enlevées, les deux blacks exhibent comme des trophées leurs bites maculées de sperme et se congratulent en rigolant comme des bossus.

survivants12

Prune vient leur nettoyer tout ça en se pourléchant les babines, sous l’œil irrité de Jack.

 

Mais voilà Mylène qui se lève !

 

– Je vais pisser m’informe-t-elle

– Je peux venir avec toi ?

– Tu voudrais me voir pisser ?

– Oui !

– Et bien viens ma belle, si t’aimes ça, je ne vais pas te décevoir, j’ai une de ces envies…

 

Le poisson est ferré, je peux continuer, qu’est-ce que je risque ?

 

– T’as déjà pissé sur quelqu’un ? Lui demandais-je

– Oui ça m’est arrivé, c’est rigolo ! C’est ça que tu veux ?

– Ben…

– Ben fallait le dire ! T’es ma copine maintenant, il faut tout me dire.

 

Et au lieu de nous diriger vers les toilettes, c’est dans la petite salle de bain que nous pénétrons. Echanges de sourires complices, je m’installe dans le carré à douche, assise et les genoux repliés devant moi, Mylène est debout face à moi, elle pisse, j’ouvre la bouche, elle comprend le message, elle vise où il faut, je bois. C’est exquis ! Je deviens de plus en plus salope ! Mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? On s’embrasse sur la bouche, la Mylène ça la fait rigoler ! Brave fille !

 

– Je suis coquine ? Hein ? me dit-elle

– Et alors, c’est mieux que d’être coincée, non !

– Et le caca, t’as essayé ?

– Non pas encore !

– Ça te tente ?

– Je sais pas…

– Tu ne dis pas non…

– Pourquoi ? T’as envie là, maintenant ?

– Peut-être ! Tu veux me voir chier ?

– Je sais pas !

– Je vais faire ! Si ça te plaît pas, tu te retourneras.

 

Présenté comme ça, je ne vois pas bien comment me défiler.

 

Alors elle m’a fait un gros boudin devant moi qui a dégringolé sur le carrelage. Je n’ai pas été dégoutée, mais je n’ai pas eu non plus envie d’aller plus loin, pas aujourd’hui.

 

Mylène s’est essuyée de façon très classique et a ramassé son étron. On s’est de nouveau embrassées.

 

Je me regarde dans le miroir de cette salle de bain. Putain, dans quel état suis-je ? Toute décoiffée et des relents d’orgies dans ma bouche.

 

Je me rhabille un peu, comme les autres, sauf Prune et Mylène qui se sont juste reculottées, décidément la pudeur a ses raisons que la raison ignore. Je me demande, non je ne me demande pas, j’en suis sûre que ces deux-là vont jouer les prolongations vu les œillades qu’elles se font.

 

En attendant, je suis là comme une conne, je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire.

 

Mais bon, je suis en mission, faut que j’essaie !

 

– Alors ? Vous êtes d’accord pour rejoindre la confrérie ?

 

Eclat de rire général ! Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ? Je m’énerve :

 

– Bon alors c’est oui ou c’est non ?

– On verra ! Répond sèchement Jack, on va en discuter entre-nous.

 

Tiens, il faut qui la ramène ce peine-à-jouir ? Autrement dit, je n’ai plus qu’à me retirer.

 

Et c’est ce que j’allais faire quand soudain nous avons entendu un drôle de bruit.

 

Tout ce petit monde se précipite aux fenêtrés et lève les yeux au ciel avec incrédulité. :

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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