Léna Van Eyck

Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 18:05

La Malédiction du Pas de Lagaste – 5 – Le curé de Montclar par Léna Van Eyck

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Gros-Jean avait attrapé une peur bleue. Il se dit qu’il avait été bien sot de vouloir se mêler d’affaires de ruffians et se jura que désormais, on ne le reprendrait plus.

Cependant il n’en dormit pas de la nuit, et se réveilla avec des démangeaisons insupportables, et en se levant il se découvrit le corps parsemé de papules.

 

En ces temps de médecines empiriques, il ne pouvait deviner être atteint par une crise d’urticaire lié au stress, et mit son état sur le compte de la sorcellerie.

 

« Catins et sorcières ! Tout cela est du même mauvais tonneau ! »

 

Et Gros-Jean s’en alla raconter son malheur au père Lucas, le curé du lieu. Celui-ci, la cinquantaine et plus beaucoup de cheveux, gros, gras et libidineux, ne comprenant pas grand-chose à son récit imprégné de confusion, décida de l’entendre en confession, de cette façon c’est lui qui poserait les questions et ainsi il saisirait mieux.

 

Du coup Gros-Jean déballa tout.

 

– Une accusation de sorcellerie est très grave, es-tu certain de ce que tu dis ?

– Oui, la fille Goldevaine possède des pouvoirs maléfiques, elle m’a contraint après m’avoir fait boire un philtre maléfique à accomplir le péché de sodomie.

– Bien, un péché accompli par ruse n’est point un péché, je vais te donner l’absolution, mais il te faudra prier, prier énormément. Si tu ne guéris pas, peut-être devras-tu faire pénitence chez les frères du Saint-Sauveur !

– Oh ! Non !

– Ben si ! Reviens me voir dans trois jours !

– Et la sorcière ?

– Oublie-la, n’en parle à personne et laisse l’Eglise s’en charger !

 

Le père Lucas était circonspect, sa petite vie de curé était simple, la messe, les confessions avec son cortège de cancans de voisinage, de maris cocus et de vol de poules. Il en était arrivé à connaître tous les petits secrets de ses ouailles, ainsi, il savait pour Adélaïde, la mère de Goldevaine, quelques-uns de ses michés étant venus confesser leurs passes. Qu’à cela ne tienne, il distribuait des absolutions à tour de bras en échange de quelques rôtis ou pâtés, qu’il partageait avec la Perrine, sa bonne à la cuisse légère. La belle vie tranquille, quoi !

 

Et voilà qu’on venait l’enquiquiner avec une histoire à dormir debout.

 

Alors que faire ? D’un côté, il y avait le secret de la confession, de l’autre si cette affaire de sorcellerie s’avérait exacte et prenait de l’empileur, il ne pourrait rester les bras croisés.

 

La procédure, s’il y avait, promettait d’être compliquée, il faudrait déjà qu’il rende compte à Monseigneur l’évêque, lequel était un personnage suffisant et méprisant. Ensuite, il se passerait quoi ? Enquêtes, arrestations, tortures, procès en sorcellerie, exorcismes et toutes procédures qui lui étaient étrangères, mais où son concours serait sollicité. Voilà qui présageait des semaines bien pénibles, d’autant que tout cela risquait de détériorer l’ambiance du village.

 

« Alors, non ! » Se dit le curé ! « On va essayer de faire autrement ! »

 

Le père Lucas n’était point seul pour gérer la paroisse, il y avait le vieux Denys qui avait perdu une bonne partie de sa raison, mais qui se rendait utile en faisant sonner les cloches et en effectuant un peu de ménage. Et puis, il y avait Eugène, un jeune abbé un peu niais mais joli garçon et doté d’attributs que notre brave curé qui était autant à bique qu’à bouc, ne dédaignait point !

 

Le soir Perrine servait le curé tout en mangeant à sa table, le père Denys, lui se contentait d’un bol de soupe qu’il dégustait dans sa chambre en bavant partout. Quant à l’abbé Eugène il était imprévisible, parfois il venait à table d’autre fois il disait qu’il jeunait, mais en fait mangeait souvent n’importe quoi à n’importe quelle heure.

 

Le récit de Gros-Jean avait un peu émoustillé notre brave curé, cela le changeait des confessions d’adultères qui finissaient par être répétitives.

 

– Perrine, je crois que ce soir je vais te couvrir !

– Couvrez-moi mon père, cela me réchauffera, car je n’ai point chaud.

– Montre-moi un peu tes gros nichons, que je sois bien excité !

– Mais tu les connais par cœur, gros cochon de curé !

– On ne se lasse jamais des bonnes choses.

– Alors d’accord, je vais les montrer, mais laisse-moi finir cette bonne cuisse de poulet rôti !

– Montre-les moi, ça ne t’empêchera pas de manger !

 

Perrine se dépoitrailla comme annoncée et le curé avança sa main !

 

– Pas touche, je n’ai pas terminé de sucer ma cuisse.

– Mais tu me tentes de trop avec tes beaux nichons.

– Tu peux peut-être attendre quelques instants, non ?

– C’est terrible d’attendre lorsqu’on bande.

 

Et une voix interrompit soudain cet échange d’amabilité :

 

– Il reste du poulet ?

 

C’était l’abbé Eugène qui se pointait comme un cheveu sur la soupe.

 

– Il reste une aile, sers-toi !

– Vous deux vous allez encore faire des cochonneries ! Commenta-t-il en regardant le charmant tableau car Perrine avait laissé ses seins découverts.

– En matière de cochonneries, tu es assez mal placé pour critiquer.

– Ce n’est pas de ma faute si le bon dieu m’a doté d’une belle bite ! Et d’ailleurs en ce moment j’ai le gourdin.

– On te crois sur parole ! Répondit le curé !

– Non, vous ne me croyez pas, je vais vous faire voir !

 

Et l’abbé Eugène sorti son énorme pieu !

 

– Si quelqu’un veut me le sucer, cela me soulagera !

– Pas moi, je n’ai pas fini de manger ! Précisa Perrine.

 

Notre brave curé, lui n’en peut plus entre les seins de Perrine et la bite d’Eugène il ne sait où donner de la tête. Alors comme Perrine n’en finit pas de décortiquer sa cuisse de poulet rôti, il jette son dévolu sur la bite de l’abbé et se l’embouche avant de le lui imprimer d’énergiques mouvements de va-et-vient.

 

– Fais le juter comme ça ! Plaisante Perrine, sinon, il est encore capable de t’enculer.

– Ma foi, je ne déteste pas ça !

– Cochon !

– Ça me fait du bien, ça ne fait du mal à personne !

– C’est tiré de quel évangile, ce propos hérétique ?

– De l’évangile selon moi !

– Si l’évêque savait ça !

– Savons-nous ce que fabrique l’évêque dans le secret de son alcôve ?

 

L’abbé Eugène, désolé que le curé ait sorti sa bite de sa bouche pour faire la causette avec Perrine, se l’astiquait avec grande vigueur.

 

– Holà, mon bon, ne gaspille pas ton foutre, il sera bien mieux dans mon cul que répandu par terre, d’abord ça va faire grand désordre et ça va donner du travail à Perrine.

 

Cette dernière s’esclaffa en rognant les derniers morceaux de sa cuisse de poulet, tandis que le curé se déculottait et offrait ses fesses aux ardeurs de l’abbé Eugène.

 

Ce dernier encula son curé avec une telle fougue que la table en tremblait.

 

– Pas moyen de finir de bouffer tranquille, maugréait Perrine tandis que les deux hommes soufflaient comme des bœufs.

 

L’abbé Eugène finit par décharger dans le fondement du curé en poussant un cri d’animal en détresse, il remit de l’ordre de sa tenue et disparut de la cuisine en oubliant son aile de poulet.

 

– Alors curé, il t’a bien bourré, l’Eugène ?

– Ça t’embête, hein ?

– Pas du tout, j’aime bien qu’il y ait un peu de spectacle quand je mange un bon poulet.

– C’est fini, maintenant, je peux te baiser ?

– C’est que j’ai encore un petit creux, je mangerais bien une poire, moi !

– Tu la mangeras après, retrousse-moi tout ça que je puisse t’enfiler.

– Je veux ma poire !

 

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Le curé ne se contrôlant plus profite du fait qu’elle se lève pour aller chercher son fruit, pour passer derrière elle et la retrousser, puis la pénétrer, et il la limer pendant qu’elle croque une bonne poire juteuse.

 

– Humpf, humpf ! S’écria le curé qui venait de terminer sa petite affaire.

– La prochaine fois, prend ton temps, pour moi ce sera plus agréable.

– Parfois je le prends !

– Pas ce soir ! Mais si tu as envie de remettre le couvert, je ne dirais pas non !

– Hélas, à mon âge, ces choses-là deviennent impossible.

– Vilain curé !

– Mais non !

 

Gros-Jean logeait dans un coin du grenier de ses parents lesquels possédaient deux belles vaches laitières et faisaient commerce de lait, de beurre, de crème et de bons fromages. Il s’enferma dans son réduit, ne descendant que pour manger un peu.

 

– Il n’y a rien d’autre que de la soupe ? Rouspéta-t-il de fort méchante humeur.

– Et que fais-tu pour gagner ta pitance, gros fainéant ? C’est donc si difficile de nous aider à traire les vaches ? Vociféra Guillemette, sa mère.

– Tu ne vois pas que je suis malade ?

– Ce sont là des boutons de fainéantise, mets-toi au travail et tu te porteras mieux !

– C’est une sorcière qui m’a fait ça !

– Et où aurais-tu rencontré une sorcière ?

– C’est la fille Goldevaine, c’est elle la sorcière ! Répondit Gros-Jean, oubliant la promesse de discrétion qu’il avait fait au curé.

– Tu dis ça parce qu’elle ne veut plus de toi ! Elle a raison ! Qui voudrait pour mari une grosse feignasse ?

– C’est une putain !

– C’est ce que les hommes disent toujours des femmes qui ne veulent plus d’eux !

– Autrement dit, tu la défends ?

– Parfaitement !

– Et moi je te dis que c’est une vraie putain !

– Sottises ! Sa mère à ce qu’on raconte, mais pas elle !

 

Gros-Jean ne répliqua pas, il ne pouvait décemment avouer à sa mère qu’il avait été traîner du côté du « Coucou doré » et qu’il y avait fait scandale.

 

– Et cours te laver, tu puires la charogne ! Ajouta sa mère en guise de conclusion.

 

Gros-Jean s’en retourna dans son fourbi en emportant son bol de soupe. Il redescendit un peu plus tard pour chaparder du vin.

 

A l’époque le vin était une horrible piquette et il fallait en avaler pas mal avant d’atteindre l’ivresse, mais Gros-Jean n’était pas pressé.

 

Il resta ainsi trois jours dans sa crasse et ses vapeurs de mauvais pinard, puis vint le temps de retourner rencontrer Monsieur le curé.

 

Celui-ci dévisagea Gros-Jean et lui fit montrer son torse. L’homme s’était par endroit gratté jusqu’au sang, alors que par endroit les pupules semblaient s’atténuer.

 

– Hum ! Pourquoi n’as-tu point consulté maître Philibert l’apothicaire ?

– L’apothicaire ne soigne pas la sorcellerie !

– Consulte le quand même, et de suite, puis reviens me voir en me disant ce qu’il t’a dit !

 

Philibert, le vieil apothicaire fut surpris de trouver le Gros-Jean si boutonneux !

 

– C’est une sorcière qui m’a fait ça… Commença Gros-Jean.

– Mais non ! Déshabille-toi que je voie tout ça un peu mieux !

– Il le faut vraiment !

– Il le faut !

 

Gros-Jean se déshabilla assez gênée toutefois de se retrouver nu devant un autre homme.

 

– C’est très curieux, tu en as partout, mais tu es en train de guérir, il faut éviter de te gratter et je vais te préparer un baume que tu enduiras sur ton corps.

– Je vais guérir alors ?

– Je ne peux jurer de rien, mais je crois bien !

 

Manifestement Gros-Jean n’y croyait pas et laissait deviner son scepticisme.

 

– Je me demande bien où tu as pu choper pareille éruption ? Aurais-tu pris un bain d’orties ?

– Que nenni ! Ces boutons, c’est une sorcière qui me les a envoyés comme sortilège !

– Allons donc ! Et où aurais-tu rencontré cette sorcière ?

– C’est la fille Goldevaine, elle est sorcière et catin et s’est vengé de moi !

– Se venger de quoi ?

– Je l’ignore !

– Voilà qui est peu clair ! Mais dis-moi s’agirait-il de la Goldevaine, la fille du Gontran ?

– Du Gontran et de l’Adélaïde, on dit que sa mère mènerait mauvaise vie !

– Ah ? Jamais entendu parler de ça ! Mentit Philibert.

 

Philibert était circonspect, il était particulièrement bien placé pour savoir ce que pratiquait Adélaïde, puisque c’est chez lui qu’elle se changeait et que c’est lui qui servait d’intermédiaire entre elle et Dame Isabelle. Que son activité ait fuité n’avait rien d’anormal, il y a toujours des imbéciles qui ne peuvent s’empêcher de baver, mais tant que cela restait au stade de la rumeur, il n’y avait pas péril en la demeure. Il ne fallait simplement pas que la rumeur enfle et ce crétin de Gros-Jean était bien du genre à la faire enfler.

 

Ce que ne comprenait pas maître Philibert, c’est ce que venait faire Goldevaine dans cette affaire, or questionner trop précisément Gros-Jean risquait de l’intriguer, certes il n’était pas très malin, mais ne dit-on pas qu’il convient de se méfier des sots !

 

– Tu vas guérir, je te le répète, surtout avec cet onguent que je vais te préparer, mais il ne faudra point te gratter, et puis, il te faut du calme, ne te montres à personne, ne parle à personne ni de ton état, ni des choses ni des gens que tu crois être à son origine. En parler risque de te torturer l’esprit et de compromettre ta guérison. Quand tu seras guéri évite encore d’en parler afin d’éviter une grave rechute.

 

Et muni de ces étranges conseils, Gros-Jean s’en retourna voir le père Lucas et lui répéta ce que lui avait dit maître Philibert.

 

« Pourquoi l’apothicaire veut-il qu’il s’isole ? Craint-il que ses boutons se répandent comme la peste ? Bref prenons nos précautions. »

 

– Les conseils de maître Philibert m’apparaissent comme fort judicieux, mais il en a oublié un, et il est essentiel !

– Lequel s’inquiéta Gros-Jean !

– Il te faudra prier, beaucoup prier et pour se faire, il te faudra le faire dans un lieu propice à la prière. Tu vas aller rencontrer le prieur du cloître de Saint-Sauveur, je vais te faire pour lui un mot d’écrit…

– Mais je ne sais point lire…

– Lui le sait ! Et puis peut-être te plairas-tu là-bas, la vie de moine n’est point si mauvaise.

– Mais…

– Attends…

 

Le père Lucas prit sa plume et la trempa dans l’encrier.

 

« Je confie à vos bons soins ce jeune homme afin qu’il fasse bonne retraite, il a attrapé des boutons qui sont en voie de guérison, mais cela lui a perturbé l’esprit, et lui fait répandre de fausses nouvelles… »

 

– Voilà ! Rends-toi-s-y dès demain à l’aube, vas en paix, mon fils !

 

Une qui trouva la nouvelle saumâtre fut Guillemette, la mère de Gros-Jean :

 

– Chez les moines ! Déjà que tu n’en foutais pas une ramée ici, on ne va plus te voir du tout, même quand on aura besoin de toi !

– Je suis obligé, c’est le père Lucas qui m’a conseillé cette retraite pour ma guérison !

– Ce n’est pas le curé qu’il fallait rencontrer, mais Philibert, notre apothicaire.

– Je l’ai vu aussi, il m’a prescrit un onguent, j’irais le chercher dès qu’il sera prêt !

– Et bien l’onguent suffira, pourquoi aller chez les moines ?

– Parce que le père Lucas le souhaite !

– Le père Lucas, mais de quoi ce mêle-t-il celui-ci ?! Tu n’es point obligé de l’écouter ni de lui obéir !

– Moi, je préfère lui obéir !

– Je vais aller le trouver, moi, le curé et lui montrer de quel bois je le chauffe !

 

Remontée à bloc, Guillemette prit le chemin de l’église et vint interpeller l’homme de Dieu.

 

– Quelle est donc cette idée d’envoyer mon fils chez les moines et me priver ainsi de sa main d’œuvre ?

– Sa main d’œuvre est bien faible ! Dit-on !

– C’est toujours mieux que rien du tout. Et on peut savoir pourquoi tu nous l’envoies chez les moines ?

– Il se croit ensorcelé et cause à tort et à travers en répandant des étranges nouvelles qu’il ferait mieux de ne pas répandre !

– Par exemple ?

– Par exemple : que tu as couché avec le gros Bernard !

– Quoi, mais comment l’a-t-il su ?

– Je l’ignore !

– Il te l’a dit en confession ?

– Non, la confession est un secret ! Répondit le curé. Je ne répète jamais ce qu’on me dit en confession.

– Alors ?

– En fait il n’est sûr de rien, il suppose !

– Mais je voudrais bien savoir ?

– Quand je ne peux pas, je ne peux pas !

– Même si je t’offre ma chatte ? Minauda la Guillemette

– J’ai eu avec toi, un jour un moment de faiblesse, ce n’est pas pour ça que je vais recommencer !

– Allons, allons !

– Il suffit !

– Ne me dit pas que tu n’es point tenté ?

– Il faut savoir ne pas succomber à la tentation !

– Même si je te montre mes gros nichons !

– Mon Dieu ! Faites-en sorte qu’elle ne me les montre pas ! Répondit-il à haute voix

 

Alors évidemment, elle les lui montra !

 

– Puisque Dieu a voulu que nous péchions, alors péchons !

– Eh oui ! Les desseins de Dieu sont parfois impénétrables ?

– Blasphémerais-tu, là ?

– Non, et puis tout à l’heure tu me confesseras et m’absoudras de notre péché.

– L’adultère est un péché mortel !

– Pourtant tu l’absous volontiers !

– Parce que Dieu me le permet !

– Et qui te confesses donc, toi ?

– Le vieux Denys !

– Il est aussi sourd que sot ! Cela t’arrange bien !

– Mais vas-tu te taire, intarissable commère ! Et donne-moi donc tes nichons que je les honore…

– Voilà déjà cinq minutes que je te les ai offerts et tu n’y touches même pas.

– Je luttais contre la tentation.

 

En fait il ne luttait contre rien du tout mais ne pouvait se permettre de céder trop facilement devant ses ouailles…

 

Il finit tout de même par se jeter sur ces grosses mamelles qui le narguaient…

 

Il pelote, il tripote, il caresse, il lèche, il tète… et en bas… il bande ! Il finit par dégager sa queue.

 

– Oh ! En voilà un joli dard ! Va-t-il me piquer !

– Je le crois bien, en effet, mais ce n’est pas un dard, c’est un petit diable.

– Ciel un diable ! Mets-le-moi vite dans mon enfer.

– Alors retourne toi que je vois tes grosses meules.

 

Elle le fit, et le curé se baissa, lui écarta les globes fessiers et approcha sa langue de son anus.

 

– Ton cul me paraît bien faisandé, aujourd’hui !

– Pourtant; il me semble bien m’être correctement essuyé le derrière !

– Qu’importe, je l’aime bien ainsi !

– Humm, ta langue me fait du bien, mais je préférerais ta bite !

– Elle arrive.

 

Il la pénétra facilement par le petit trou et la lima ainsi plusieurs minutes.

 

Quand il décula après avoir pris son plaisir, son vit était pollué de sperme et d’une autre chose aussi. Guillemette se retourna et sans qu’on ne le lui demande entreprit de nettoyer l’organe, façon à elle de remercier le curé de l’avoir si bien enculé.

 

– Ta crème est délicieuse, curé !

– Tu es décidemment une drôle de crémière !

– Tu es décidément un drôle de curé !

– Mais non !

– Crois-tu vraiment en Dieu ?

– Evidemment, mais je ne peux m’empêcher de le trouver bien compliqué.

– Hum, quelle mauvaise pensée ! Et ma réponse ?

– Ton fils m’a dit t’avoir suivi et avoir eu grand plaisir à observer tes ébats dans une cachette.

– Quelle cachette ?

 

Le père Lucas mentait effrontément, en fait, s’il savait que la Guillemette forniquait avec le gros Bernard, c’est tout simplement parce que ce dernier le lui avait confié en confession, renseignement bien pratique puisque sachant que la femme avait la cuisse légère, il n’eut que peu de scrupules à profiter de ses intimités.

 

– Mortecouille ! Le malotru !

 

Mais le mensonge avait présentement un but bien précis, entendant cela, la Guillemette n’aurait plus d’arguments pour s’opposer à l’éloignement de son rejeton, bien au contraire !

 

Et c’est ainsi que Gros-Jean se cloîtra quelques temps au monastère du Saint-Sauveur où les moinillons du lieu eurent tôt fait de l’initier aux plaisirs de Sodome.

 

Philibert, l’apothicaire voulant en savoir davantage sur cette histoire s’entretint auprès du père Lucas qui se laissa à parler autour d’un verre de gnole. Rassuré, il rendit compte à Adélaïde qui étant bonne mère, tint à venir rassurer sa fille.

 

Adélaïde, qui avait troqué sa tenue de putain pour une autre moins provoquante, se rendit donc à la taverne du Coucou Doré.

 

– Ola, gente dame, que cherches tu en ce lieu ?

– Je cherche ma fille !

– Elle n’est point ici ! Répondit la Georgette sans réfléchir davantage.

– Laisse-moi donc finir de parler, l’aubergiste.

– Si ce n’est point trop long…

– Je lui apporte des nouvelles qui la raviront et ensuite je partirai comme je suis venue.

– Elle s’appelle comment ?

– Goldevaine !

– Connais pas !

– Allons, allons, c’est elle qui m’a confiée qu’elle travaillait ici !

– Bien, j’ai quatre serveuses qui travaillent ici, je vais les faire descendre, tu verras bien que tu te trompes lourdement.

 

Et les quatre filles descendirent l’escalier, Goldevaine fermant la marche !

 

– Maman ! Mais que vient tu donc faire ici ?

– Juste t’apporter des nouvelles de Gros-Jean !

– Quoi ? Blêmit la jeune fille !

– Notre curé lui a conseillé de prendre retraite quelques temps chez les frères du Saint-Sauveur. Je voulais simplement que tu le saches !

– C’est tout ?

– Ben oui, c’est tout l

 

Et les deux femmes s’étreignirent devant les yeux incrédules de la petite assistance.

 

– Je vais te laisser ! J’espère que tu es bien ici ?

– Ma foi, je n’y suis pas trop mal !

– Jodelle est une brave fille ! Intervint Georgette à qui on n’avait rien demandé.

– Jodelle ?

– On m’appelle ainsi, ici.

– Quelle drôle d’idée !

 

Goldevaine demanda ensuite à Georgette la permission de s’attabler un moment avec sa mère.

 

– Oui mais pas trop longtemps ! Répondit la maîtresse des lieux, les filles ont du travail !

 

En fait Georgette ignorait si la mère était au courant que sa fille faisait la putain ici et craignait une embrouille si elle l’apprenait.

 

Les deux femmes sont contentes de se retrouver mais ne savent pas trop quoi se dire…

 

– Tu es très belle dans cet accoutrement !

– Il plaît bien à ces messieurs !

– Il faudra un jour que je te montre le mien !

– Pourquoi pas ?

 

Mais Georgette n’entendait rien.

 

Et voici que survient l’Antoine, le forgeron, grand gaillard pas désagréable mais fort en gueule.

 

– Ola, la Jodelle ! Te voilà fort matinale !

– L’avenir dit-on, appartient à celles qui se lèvent tôt !

– Hé ! Mais qui est cette belle personne qui te ressemble tant ? Ta sœur aînée, je suppose ?

– Oui, c’est ça, ma grande sœur ! Répondit Goldevaine que ce joli mensonge quelque part, arrangeait fort bien.

– Est-elle aussi coquine que toi ?

– Ma foi, c’est à elle qu’il faut le demander.

 

Adélaïde est embarrassée :

 

– Disons que je suis coquine autrement !

– Il y a longtemps que je rêve de faire l’amour avec deux sœurs ! Pourquoi ne pas profiter de mes écus ? Je ne suis point brutal malgré mon apparence, Jodelle peut vous le dire, n’est-ce pas, Jodelle ?

– C’est vrai que tu n’es point brutal ! Confirme Jodelle fort embarrassée par la tournure de la conversation.

– Alors on y va ! Conclue-t-il laissant les deux femmes un moment pétrifiées.

 

Et avant qu’elles aient pu s’exprimer le forgeron se leva afin d’aller négocier le coût de la passe avec Georgette qui certes n’en revenait pas, mais n’était guère du genre à cracher sur les écus.

 

– Vous venez, les filles ? Lance l’homme.

– Je ne t’ai jamais dit que j’étais d’accord ! Proteste Adélaïde.

– Mais tu n’as pas dit que tu ne voulais pas ! Rétorque l’homme avec un culot monstre.

– C’est juste que je n’ai jamais vu ma sœur au lit avec un homme ! Répond Adélaïde cherchant une issue à cette situation aussi insolite qu’embarrassante.

– Comment faire ? Je crains qu’il ne soit trop tard pour revenir en arrière, j’ai payé.

– Alors ce sera l’une après l’autre !

– Ce n’est pas ce que je souhaitais !

 

Adélaïde se sent piégée, ne connaissant ni le forgeron ni la Georgette, elle craint que la situation vire à l’embrouille et que cela nuise à sa fille qui pourrait ensuite le lui reprocher

 

– Alors faisons comme vous le souhaitez ! Consent Adélaïde.

– Tu es sûre ? S’étonne Goldevaine.

– La situation va être un peu particulière, mais nous pouvons assumer.

– Pour être particulier, c’est vraiment particulier !

– Entre putains, on est fait pour s’entendre !

– N’empêche que c’est particulier !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 18:01

La Malédiction du Pas de Lagaste – 4 –Les découvertes de Jodelle

par Léna Van Eyck

Goldevaine2

Quelques semaines passèrent et Jodelle s’habituait à sa nouvelle activité. Tous les clients n’étaient pas des rustres, certains étaient même gentils, doux et courtois.

 

Bien sûr il y avait les spéciaux, les bizarres, en un mot ceux qui souhaitaient des choses qui sortaient du commun. Ainsi un jour un drôle, alors qu’ils venaient de monter en chambre lui demanda :

 

– Tu vas me pisser dessus et ensuite je te baiserais hardiment.

– Mais bien sûr, mon joli ! Répondit Jodelle qui n’avait jamais fait pareille chose.

 

L’homme se déshabilla entièrement et alla pour se coucher par terre. Il hésita un instant, semblant chercher quelque chose.

 

– D’ordinaire on place une grande serviette… Fit-il remarquer

– Mais bien sûr, ou avais-je la tête ! Je te pisse sur la bite ?

– Non, dans la bouche !

– Ah ! Je n’ai point grande envie, mais je vais essayer te satisfaire.

 

Cependant elle ne savait trop comment procéder et tandis que notre homme ouvrait une grande bouche, la Jodelle debout au-dessus de lui se demandait comment viser juste.

 

– Si tu te baissais, ce serait plus pratique ! Finit par lui dire l’homme.

– Ah ben, oui bien sûr !

– Allez, met ta bonne chatte de pute au-dessus de ma bouche et maintenant vas-y, donne-moi à boire.

 

Jodelle voulu libérer son pipi, mais celui-ci refusait de sortir, affolée, elle se rendit compte qu’elle bloquait et que le client risquait de le prendre mal.

 

– Je suis désolée mais quand ça ne vient pas, ça ne vient pas !

– Sornette que ceci : Si on veut ça vient toujours, ferme les yeux et pense à l’eau qui coule dans un vilain ruisseau.

Lagaste4a

Jodelle n’y crut pas une seconde mais le fit néanmoins… et miracle, les vannes s’ouvrirent, le client reçut plein de pisse dans le gosier en avala, se régala, s’essuya grossièrement le visage puis après avoir demandé à la belle de s’allonger sur la couche en écartant ses cuisses, la pénétra vaillamment.

 

Intriguée par cette pratique insolite, elle s’en ouvrit à la grosse Rolande le lendemain.

 

– C’est bizarre, quand même de faire chose pareille, d’autant que je me demande quel goût cela peut bien avoir ?

– Si tu veux vraiment le savoir, ce n’est point difficile, je vais te pisser dans la bouche et tu sauras.

– Oui, bien sûr, mais tu peux peut-être me dire si c’est bon ou pas !

– C’est affaire de goût, disons que c’est particulier, mais je n’ai jamais entendu quelqu’un me dire que c’était mauvais, du moins dans nos milieux. Tu n’as jamais eu la curiosité de goûter à ton pipi, de te mouiller un doigt avec et de le porter à ta bouche ?

– Ben non !

– Ah, lala, toute une éducation à revoir ! Plaisanta la Rolande. Voilà ce que nous allons faire, je vais te pisser dans la bouche, ensuite tu me nettoieras ma grosse chatoune avec ta langue et tu me feras minette.

– On verra…

– Non ce n’est pas « on verra », tu as bien voulu m’en parler, maintenant il faut aller jusqu’à bout, allez on monte.

 

Au pied du mur, (ou plutôt de l’escalier) Jodelle suivit la grosse blonde qui sitôt en chambre se débarrassa de sa robe et exhiba ses grosses mamelles.

 

– Eh oui, avec moi mes clients ne risquent pas de se cogner dans mes os. Suce-moi les tétés, ça va me faire du bien !

 

Jodelle s’étonna de prendre autant de plaisir à tripoter les gros nichons de sa collègue et d’en aspirer les pointes qui se raidissaient sous sa langue.

 

– Petite vicieuse, tu m’excites ! Maintenant tu vas goûter à ma bonne pisse.

– Juste une goutte, alors ?

– C’est ça, allonge-toi, j’arrive ! Et ouvre bien la bouche.

 

Rolande s’accroupit de telle façon que sa chatte ne soit qu’à quelques pouces de la bouche de la puterelle.

 

C’est avec appréhension que Jodelle sentit le liquide tiède lui remplir le gosier, elle se força à en avaler un peu.

 

– Alors ?

– J’ai bu des choses bien meilleures, mais assurément ce n’est point mauvais…

– C’est comme le vin, plus tu en boiras, plus tu aimeras.

– Alors donne m’en encore quelques gouttes ! Répliqua-t-elle par défi.

 

Rolande lui pissa encore un peu dans la bouche, puis son jet ne cessant point, elle prit le reste dans ses mains et s’en badigeonna les corps.

 

– Viens me lécher mon corps plein de pisse.

 

Le jeu amusa Jodelle qui lui prodigua un petit nettoyage, les seins, le ventre les cuisses et bien sûr la chatte…

 

– Le cul aussi ! Précisa Rolande.

– Tu voudrais que je te lèche le cul !

– Bien sûr ! Regarde-le ! Dis-moi si tu le trouve beau !

– Ben c’est un trou du cul, il n’est point laid, mais que dire de plus ?

– Dis-moi quel goût il a ?

 

Prudemment et lentement, Jodelle approcha sa langue de la rosette de la grosse Rolande, elle trouva le contact légèrement âcre, mais moins que ce qu’elle redoutait.

 

– Alors ça sent quoi ?

– Je ne sais pas ce que ça sent, mais ça ne sent pas la rose !

– Et ça te gêne ?

– Pas trop non !

– Alors continue !

 

Et soudain la porte s’ouvrit et la Georgette apparut flanqué d’Hermine et de Finette :

 

– Alors, c’est quoi ces fantaisies, ces dames se gouinent pendant que les autres travaillent !

– C’est elle qui m’a entrainée ! Répliqua la Rolande en désignant Jodelle.

– Ben voyons, je trouve que tu te laisses entrainer bien facilement., ça va être la fouettée pour toute les deux. Indique la Georgette en montrant sa badine.

– C’est pas juste ! Proteste la Rolande.

– C’est pas à toi de décider ce qui est juste ou pas ! Allez, on commence par toi, en position, chienne !

 

Sans protester davantage, la Rolande se plaça en levrette sur le lit, son gros cul bien cambré, un premier coup de badine lui stria les fesses, elle ne cria pas, juste un petit gémissement tandis que déjà Jodelle appréhendait son tour. Elle en reçut ainsi douze, ce devait être le tarif local.

 

– Quel beau cul, quand même ! S’exclama la Georgette en contemplant le derrière de sa victime.

 

Et saisie d’une pulsion subite, elle se baissa pour lui embraser le trou du cul !

 

– Ah ! Quel parfum ! Quel fumet ! C’est un vrai cul que celui-ci, un cul qui sent le cul ! Bon relève-toi, rhabille-toi et vas travailler.

– Oui, dame Georgette !

– Et maintenant au tour de Jodelle.

 

Celle-ci apeurée chercha du secours dans le regard d’Hermine, mais de secours il y en eu point, bien au contraire puisque c’est la belle brune qui s’emparant de la badine que lui passa Georgette fut chargée d’officier.

 

Ne voyant aucune échappatoire et considérant qu’il ne s’agissait après tout que d’un mauvais moment à passer, elle se mit en position espérant au fond d’elle-même qu’Hermine aurait l’intelligence de modérer ses coups.

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Elle ne modéra rien du tout, elle ne tapa pas non plus comme une sauvage, non elle donna de vrais coups de badines sans commentaires et apparemment sans état d’âme.

 

Jodelle croyait son tourment terminé, mais ce fut pas tout à fait le cas. La Georgette renvoya les filles à leurs tâches restant seule avec la puterelle.

 

– Et maintenant tu vas me donner du plaisir ! Ordonna la matrone en se vautrant sur le lit, cuisses écartées après avoir relevé sa robe.

 

L’idée de se sauver en courant effleura Jodelle quelques instants, mais en pleine confusion mentale elle préféra s’acquitter de la tâche sollicitée par la matrone. Alors se souvenant des conseils avisés d’Hermine, elle lui lécha sa chatte humide à grandes lampées avant de s’acharner sur son petit bouton d’amour qui n’était d’ailleurs pas si petit que ça !

 

Après avoir joui comme une damnée la Georgette se releva et remis de l’ordre dans sa tenue.

 

– Tu es une brave fille ! Lui dit-elle, maintenant retourne travailler.

 

C’est ce qui s’appelle souffler le froid et le chaud !

 

– Je n’avais rien fait de mal ! Tint à dire Jodelle.

– Vas donc travailler !

 

Elle le fit mais elle l’avait mauvaise. Pas vraiment contre Georgette, mais d’abord contre la Rolande qui dans cette affaire c’était montré faux-cul comme pas une, mais surtout contre Hermine qui n’avait rien fait pour la défendre.

 

Toute la journée, elle fit son travail, aussi bien en salle qu’en chambre et n’adressa la parole à personne.

 

Ce n’est que le soir après que les derniers clients soient partis qu’Hermine pénétra dans sa chambre alors qu’elle était assise sur le bord de son lit

 

– Que viens-tu faire ici, toi, je ne t’ai pas invité ? Se rebella Jodelle.

– Tu as l’air en colère, je peux peut-être faire quelque chose.

– Oui, tu peux me laisser tranquille ! Au fait je te remercie pour les coups de badines, maintenant j’ai mal aux fesses.

– Je n’ai pourtant pas tapé fort, tu dois avoir la peau qui marque, veut-tu que j’aille te chercher un baume apaisant ?

– Tu sais où tu peux te le mettre ton baume apaisant ?

– La Georgette a le droit de s’amuser ! Et puis ce que tu as fait avec la Rolande, pourquoi ne pas l’avoir fait avec moi ?

 

C’était donc ça ! De la jalousie ! Se dit alors Jodelle.

 

– Ça aurait changé quoi ?

– Je sais moi être discrète, la Rolande ne sait pas faire.

– Je la retiens celle-ci, allez dire que je l’avais entrainé, quel toupet !

– Elle n’est pas très maline, mais elle n’est pas méchante.

 

Et tout en parlant, Hermine s’assit à côté de sa collègue et lui caressa gentiment l’épaule.

 

– Retire ta main

– Ne sois pas fâchée !

– Si, je t’en veux d’avoir accepté de me donner des coups de badines.

– Et si je te disais que j’ai aimé le faire !

– Mais tu es horrible !

– Non ! Mais comme tu n’as pas compris que tout cela n’était qu’un jeu, j’ai rapporté la badine…

– Sors d’ici !

– Non, maintenant c’est toi qui vas me cingler les fesses !

– Mais c’est une maison de fou ici !

– Sans doute, veux-tu te venger, bien qu’il n’y a pas matière à le faire, mais si tu y tiens je me laisse faire bien volontiers… et puis ça ne me déplaira pas !

 

Jodelle allait répondre quelque chose, mais en fut incapable quand elle vit Hermine enlever sa robe et se cambrer les fesses en l’air sur le lit.

 

– Prends la badine et donne-m’en douze coups !

 

Mais Jodelle n’avait nulle envie de frapper sa collègue, ce joli cul tout rebondi le narguait, alors elle s’en approcha très près et vint de sa langue lui taquiner la rosette.

 

– Hum, ta langue est si douce !

 

Excitée, Jodelle n’en pouvait plus, elle se vengeait en lui bouffant le cul, curieuse vengeance sans doute, mais les choses du sexe ont leurs raisons que la raison ignore !

 

– Ton doigt !

– Quoi mon doigt ?

– Fous moi un doigt dans le cul !

– Ah oui ? Tu veux que je t’encule avec mon doigt !

– Oui, enfonce le bien profond.

 

Jodelle n’hésita pas, enfonça son index dans le troufignon de sa collègue et se mit à le faire aller et venir en une cadence infernale qui eut tôt fait de lui provoquer des gémissements de plaisir.

 

– Ça te plait, hein traînée ?

– Oui, continue ! Travaille-moi le cul, c’est trop bon.

 

Les gémissements s’accélérèrent, Jodelle commençait à fatiguer du doigt et ralentit la cadence.

 

– Continue, continue encore un peu, c’est trop bon.

 

Alors elle continua et Hermine éclata son plaisir. Jodelle appris ce jour-là qu’une femme pouvait jouir par le cul.

 

Hermine se retourne, les deux femmes se regardent, leurs visages se rapprochent, les lèvres s’unissent les langues se rencontrent, le baiser est passionné. Les deux femmes sont à présent reconciliées… bien qu’en ce qui concerne Hermine, elle n’a jamais été fâchée !

 

– T’es bizarre, mais t’es gentille !

– Tu crois ? Répondit Hermine. Et si j’ai l’occasion de te donner d’autres coups de badine, je serais encore gentille ?

– Non, mais la prochaine fois, je te les rendrais !

– Alors tout va bien !

 

Ce soir-là, elles refirent l’amour et s’endormirent toute deux dans le lit de Jodelle.

 

Jodelle eut l’occasion de faire une autre découverte quelques jours plus tard.

 

Un client était attablé, ses riches vêtements laissaient supposer qu’il s’agissait d’un riche bourgeois, fripier ou orfèvre.

 

– Il se fait appeler Hubert, mais on ne sait qui c’est, et d’ailleurs on s’en fiche, il aime qu’on lui prenne le cul et c’est Ferdinand qui s’en charge, mais il veut qu’une fille le regarde faire, c’est souvent moi quand je suis libre, mais si tu veux parfaire ton éducation, je te cède la place.

– Cela va te faire perdre de l’argent !

– Même pas, tu vas voir, viens ! Dégage mieux ton décolleté !

 

Les deux femmes s’approchèrent !

 

– Messire Hubert, quelle bonne surprise !

– Hermine ! Toujours aussi belle !

– Flatteur !

– Je te présente Jodelle, elle est nouvelle et très coquine !

– Et très belle, félicitations !

– Souhaite-tu t’amuser ?

– Ma foi je viens pour ça ! Peut-on faire comme d’habitude ?

– A peu près ! Pour Ferdinand, je vais le prévenir, mais en ce qui me concerne j’ai un petit empêchement… souhaite-tu que Jodelle me remplace ?

– Ma foi, pourquoi pas ?

– Tu sais c’est vraiment dommage, j’aime bien te regarder, et puis tu es si gentil avec moi.

– Dis-moi, la prochaine fois, tu n’auras pas d’empêchement !

– Non, ce soir c’est très particulier… je ne peux en dire plus.

– Tiens, prend ça et ne le dis à personne ! Reprit Messire Hubert en glissant quelques écus dans la main de la belle Hermine.

– Merci ! Tu es adorable ! Montez tous les deux je vais demander à Ferdinand de vous rejoindre.

 

– T’as-t-on expliqué ce que je souhaite ? Demanda Hubert une fois rendu en chambre.

– Je dois vous regarder pendant que Ferdinand va, enfin il va… comment dire ?

– Il va me baiser, tu peux le dire ! J’aime ça et n’en ai point honte. Toi tu vas t’assoir sur la chaise, mais je veux voir ta poitrine et ta toison !

– Bien sûr, monseigneur.

 

Hubert entreprit de se déshabiller tandis que Jodelle se débraillait, et sur ces entrefaites, Ferdinand arriva.

 

– Bonjour Messire, je vois que Messire est prêt à subir mes assauts.

– Mon cul en frétille d’avance, mais avant je vais prendre cette belle bite dans ma bouche.

– Comme il vous plaira !

 

Et à ce mots Ferdinand dégagea son braquemart et lui imprima quelques mouvements de branle afin qu’il présente une rigueur de circonstance.

 

– Elle est à vous, monseigneur !

 

Et devant les yeux éberlués de Jodelle, Hubert se mit à sucer avec grande gourmandise la bite du cuisinier de l’auberge. Pas très longtemps cependant car cette bite, c’est dans son cul que le bourgeois la voulait. Il se mit donc en levrette sur le lit et attendit l’assaut.

 

Ferdinand qui connaissait les habitudes de messire Hubert avait préparé une petite fiole d’huile dont il se servit pour lubrifier l’anus… Et ensuite ça entra et ça s’agita, et Ferdinand encula vaillamment le bon bourgeois tandis que Jodelle fascinée par ce spectacle peu courant mouillait abondamment

 

L’affaire ne fut point longue et Ferdinand juta dans le fondement d’Hubert, puis décula. Le bourgeois se termina à la main, se reculotta et quitta la chambre.

 

– Merci mes amis, je m’en vais maintenant déguster un grand bol de soupe car tout ceci m’a donné grand appétit.

 

Jodelle très excitée se serait bien satisfaite toute seule avec sa petite mimine, mais du travail l’attendait en bas… on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans un bordel !

 

Finalement tout cela se passait bien et les écus s’entassaient doucement mais surement dans son bas.

 

Mais un jour les complications surgirent…

 

Ce jour-là, elle s’en alla servir à boire à un client solitaire qu’elle n’avait vu que de dos, elle fut grandement surprise quand l’homme se retourna, c’était Gros-Jean, son ex petit ami !

 

– Goldevaine ! Que fais-tu là chez ces catins ?

– Je m’appelle Jodelle et je ne te connais point ! Répondit crânement la jeune putrelle.

 

Elle le laissa planté-là et demanda à Hermine de le servir en lui expliquant sommairement la raison du pourquoi de la chose.

 

Mais l’homme se montra pugnace, entreprit la tenancière et réclama de monter avec cette fille « qui dit se prénommer Jodelle ».

 

– Et où est le problème ? demanda la tenancière !

– Elle ne veut pas !

– Ne bougez pas, je vais arranger ça !

– Je ne peux pas, ce type est un ancien petit ami, il est bête et violent ! Indiqua Jodelle

– Voilà qui est fâcheux ! Je ne veux point d’histoires ! Monte avec lui, je vais demander à Ferdinand de rester derrière la porte, si la chose se passe mal, il te suffira de crier, il interviendra !

– Je suis obligée ?

– Si tu refuses, il reviendra, si on le chasse il fera des histoires… Monte-le, c’est la meilleure solution, crois le bien.

 

La mort dans l’âme, Jodelle ne put faire autrement que d’accepter.

 

Sitôt en chambre Gros-Jean annonça la couleur, enfin si on peut appeler cela ainsi :

 

– Tu n’as pas honte de faire la putain ?

– Non pas du tout ! Tu m’as l’air de mépriser les putains mais il me semble que tu es bien satisfait de les trouver !

– C’est bien là des propos de fille de rien !

– Bon, tu es venu pour discourir ou pour me baiser ?

– On va faire un marché ! Tu me donneras la moitié de tes gains !

– Même pas dans tes rêves !

– Alors ton père sera au courant !

– Je m’en fiche !

– Et je lui dirais aussi pour ta mère, puisqu’on dit qu’elle est aussi putain que toi ! Et tout Monclar sera au courant.

– Sors de cette chambre !

– Demain, je reviendrais et tu as intérêt à m’aligner tes écus !

– Je t’ai dit de sortir !

– Décidément, il n’y a qu’un langage que tu es capable de comprendre !

 

Et joignant le geste à la parole Gros-Jean gifla fortement la pauvre fille qui du coup se jeta sur lui distribuant coups de poings et de pieds en faisant grands fracas.

 

Ferdinand entre en trombe, attrape le Gros-Jean par le colbac et le secoue tel un prunier.

 

Incapable de se défendre devant une telle force, Gros-Jean encaisse les coups que lui distribuent le redoutable cuistot. Le jeune homme ne tarde pas à saigner du nez et des lèvres, Ferdinand toujours en le maîtrisant lui fait descendre l’escalier sans ménagement et l’emmène devant Georgette et Raymond. Là, Jodelle leur résume la situation. Raymond empoigne Gros-Jean et l’invective :

 

– Il n’y aura pas d’autres avertissements ! Si tu recommences à chercher querelle à nos pensionnaires, tu serviras de nourriture aux cochons, on dit que c’est une mort atroce, ils mordent partout et commencent par bouffer les couilles. On ne veut plus entendre parler de toi, est-ce bien compris ?

– Oui, oui ! Répondit Gros-Jean en tremblotant de tous ses membres et de toutes ses dents.

 

Une fois l’importun parti, Georgette tint à Jodelle un autre langage :

 

– J’espère qu’on lui a fait suffisamment peur, mais si ce gars-là continue à faire des histoires, nous ne pourrons pas te garder, c’est dommage tu plaisais bien aux hommes, mais je tiens à notre tranquillité. Mais ne t’inquiètes pas trop, avec ta jeunesse et ce que tu as appris ici, tu pourras travailler ailleurs sans difficulté ! Mais enfin quelle idée stupide tu as eu de venir faire la putain si près de ton village ?

– Je ne sais pas !

– Tu ne sais pas, ben moi non plus ! Va t’arranger un peu et reviens travailler ! Et n’oublie pas de pisser, quand on a eu bien peur, il fait pisser, ça soulage !

– Oui Dame Georgette ! Souhaitez-vous me regarder faire mon pipi !?

– Bonne idée…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:34

La Malédiction du Pas de Lagaste – 3 – L’auberge du coucou doré par Léna Van Eyck

Goldevaine2

– Ce fut bref ! Commenta Goldevaine quand le cuisinier s’en fut allé.

– Pas tant que ça, mon client de tout à l’heure était encore plus rapide. Ce sera souvent comme ça ! Mais il y a aussi le contraire, les « peine à jouir », s’ils n’y arrivent pas, il faut les aider, les consoler, ce n’est pas toujours évident. Si un client est violent, tu hurles, le Raymond ou Ferdinand s’en chargeront. Précisa Hermine

– Et ces hommes, les clients, qui sont-ils ?

– Il y a de tout, des habitués, des soldats, des simples bourgeois et des gens de peu de loi ! Et aussi des inconnus venant des villages voisins et qui font la route pour venir ici. Parfois quelques nobliaux traînent par ici, il faudra t’en méfier.

– Pourquoi donc ?

– Parce qu’ils se figurent que leurs écus leur donnent tous les droits ! La plupart des clients viennent ici parce que nous sommes bien plus jolies que leurs femmes abîmées par les grossesses, et parce que nous sommes bien plus coquines qu’elles.

– Coquines ?

– Eh, oui ! Certains clients surtout les riches sont très beaux, on peut se demander alors ce qu’ils viennent faire avec les putains alors qu’ils peuvent batifoler facilement ! En fait ils recherchent des petites fantaisies qu’ils sont certains de trouver avec nous !

– Des fantaisies ?

– Oui, il y en a qui sont bien innocentes et tu ne devras pas les refuser !

– Mais quelles fantaisies ?

– Si tu me laissais finir ! Certains vont vouloir que tu leur pisses dessus, ou au contraire vont vouloir t’arroser.

– Oh la la !

– Ça n’a rien de terrible, c’est même amusant, nous le ferons ensembles pour que tu saches ! D’autres voudront des petites fessées, d’autres te lécheront les pieds, et puis il a les sodomites…

– Les quoi ?

– A ton avis, à quoi sert d’ordinaire le gaude mini avec lequel je t’ai défloré ?

– Euh ?

– Comme tu dis ! Je leur rentre ça dans le cul, je le fais bouger et ils sont ravis ! Parfois certains veulent essayer avec une vraie bite, et c’est Ferdinand qui s’y colle pendant que moi je regarde.

– Eh bien, j’en apprends des choses ! Je ne m’imaginais pas… Bon, je suis embauchée ou pas ?

– Mais bien sûr, ma biche ! Mais il faut maintenant t’habiller, je vais te prêter une de mes robes, tu pourras ensuite me l’acheter quand tu auras gagné quelques grelots ! Ah j’oubliais, le Raymond et la Georgette te solliciteront parfois afin que tu leur accordes tes faveurs ! Gratuitement, bien entendu ! Il faut bien que les ruffians aient quelques privilèges !

– Ah ?

– Et puis il y a les punitions ! Ajouta Hermine.

– Les punitions ? Comme les coups de badines que tu as pris tout à l’heure ? Mais pourquoi ces punitions ?

– Tu es toujours sage ? Toi ?

– Je suis comme tout le monde !

– Donc si tu n’es pas sage, si on a quelque chose à te reprocher, le Raymond et la Georgette te puniront.

– Je ne me laisserai pas faire !

– Ne t’inquiète donc pas, ils ne sont pas si terribles et ils ne peuvent quand même pas abîmer leur gagne-pain. Regarde mon cul, elle n’a pas tapé si fort ! Et puis je vais te confier un secret : j’adore ça !

 

Hermine indiqua aux tenanciers que Goldevaine ferait très probablement l’affaire, et cette dernière précisa ensuite à la Georgette qu’elle souhaitait commencer le lendemain.

 

– Comme tu veux, mais je ne te laisse pas partir avec cette robe, elle n’est pas encore à toi. Remets tes habits de souillon. J’espère que tu reviendras, tu seras bien ici, les filles ne se plaignent point !

 

La robe, elle aurait pu l’acheter avec les quelques écus dont elle s’était emparée, mais sa décision n’était pas encore complètement prise.

 

Rentrée à la maison, elle attendit comme la veille que Gontran, son père, somnole pour entretenir sa mère qui jusqu’ici n’avait pas pipé mot :

 

– Je suis venu de dire aurevoir, demain matin je quitte la maison !

– Mais tu es folle ! Que diras ton père ?

– Il dira ce qu’il voudra, je m’en fiche complètement !

– Mais où espère tu aller ?

– On va m’engager comme serveuse à Preixan à la taverne du « Coucou doré »

– Mais tu es folle, sais-tu au moins ce qu’on leur demande de faire aux serveuses, dans ces endroits ?

– Oui, elles sucent des bites, pourquoi ?

– Seigneur ! Marie ! Joseph !

– Laisse ces gens tranquilles, ils n’y connaissent rien !

– Et tu blasphèmes, en plus !

– Je voulais juste te dire aurevoir et te faire savoir où j’étais.

– Tu vas donc faire la putain ? C’est ça ?

– Comme ma mère, maman !

– Je ne peux le tolérer !

– Tant pis !

– Méchante fille ! Voilà ce que tu es : une méchante !

 

Adélaïde se mit à pleurer, Goldevaine pris sa mère dans ses bras.

 

– Allons, allons ! Est-ce que je t’en veux à toi de faire la putain ? Pourquoi m’en voudrais-tu à moi ?

– Snif !

– Et puis si ça ne me plaît pas, je reviendrais et je ferais autre chose !

– Bon, quoiqu’il en soit tu es toujours ma fille !

– Ben voilà !

 

Et le lendemain, après avoir embrassé sa mère, Goldevaine reprit le chemin de Preixan afin de rejoindre la taverne du « Coucou doré ».

 

– Je savais bien que tu reviendrais ! S’exclama la grosse Georgette en guise de bienvenue, bien qu’elle n’en fût pas si certaine que ça !

– Ben oui, fallait bien que je fasse un bisou à ma maman !

– Je ne t’ai pas demandé ni d’où tu sors, ni quel est ton nom, et je ne veux pas le savoir ! Ici tu seras quelqu’un d’autre : choisis-toi un nouveau prénom !

– Euh… Jodelle ?

– Allons-y pour Jodelle ! Récupère la robe que t’a prêté Hermine et jette-moi ces vilaines frusques dans la cheminée.

 

Il n’y avait pas grand-chose à faire ce matin-là, elle prit donc possession de sa chambre, elle trouva que le lit était bon, voilà qui la changera de la paillasse sur laquelle elle dormait chez ses parents.

 

En fin de matinée, Hermine vint la voir accompagnée de deux autres filles :

 

– Voilà je te présente la Rolande et la Finette.

 

Rolande était une femme mature, blonde et nattée parlant avec un fort accent teuton. Elle était comme on dit « un peu enveloppée » et dotée d’une poitrine considérable, on voyait à son visage qu’elle ne devait pas sucer de la glace, mais arborait un charmant sourire. Finette était une grande brune filiforme au cheveux bouclés et doté d’un grand nez qui disait-on faisait son charme.

 

– T’as jamais fait la putain ? Demanda Rolande qui bien sûr connaissait la réponse.

– Je l’ai un peu initié hier, avec moi, puis avec Ferdinand. Précisa Hermine

– Au début tu vas trouver ça drôle ! Mais tu verras qu’on s’habitue très vite ! Ajouta Finette.

– Comme tu es nouvelle, tu vas commencer par cartonner, après ils se calmeront. Précisa Rolande. Euh, tu es très belle, j’aimerais bien te voir nue !

– Tu en auras l’occasion ! Répondit prudemment Goldevaine qu’il nous faudra désormais appeler Jodelle quand elle sera en situation.

– Pourquoi pas de suite ? Repris la grosse blondasse.

 

Quelque peu déconcertée, Jodelle chercha du secours du côté d’Hermine, mais celle-ci lui fit comprendre avec un petit sourire qu’il lui serait peu courtois de refuser cette faveur à sa collègue.

 

Jodelle se rendit alors bien compte que si elle voulait être acceptée par ses collègues, elle avait tout intérêt à se montrer gentille et coopérative.

 

– Si tu veux voir quelque chose, je t’en prie, vas-y, je ne serais point farouche !

 

La Rolande qui n’attendait que ça fit alors jaillir les jolis seins laiteux de Jodelle, les soupesa et les tripota avec insistance !

 

– Que voilà des jolis globes ! Avec ça tu vas te faire de l’or !

– Ma foi, je l’espère bien !

 

Rolande se régalait à présent des mignons tétons roses qu’elle goûtait avec forte gourmandise.

 

– C’est beau, c’est frais, c’est jeune ! Commenta-t-elle.

– Tu pourrais m’en laisser un peu ! Intervint Finette.

– A ta guise ! Mais j’y reviendrais !

– Soulève donc ta robe que je voie un peu ta minouche ! Indiqua alors la Rolande

– Comme ceci ?

– Je ne vois que des poils, regardons de plus près !

 

Les doigts de la Rolande s’approchèrent de ce joli fouillis et en écartèrent les lèvres, la femme baissa alors légèrement son visage de façon à ce que sa langue puisse butiner sa grotte.

 

– Ça fleure bon ! Dit-elle.

– Je crois que cela ferait plaisir à ces dames si tu enlevais ta robe ! Intervint Hermine.

 

Jodelle s’apprêtait à le faire quand la voix de la grosse Georgette retentit du fond du couloir :

 

– Y’a du monde !

– On arrive ! Répondit la Rolande.

 

Les quatre putains descendirent l’escalier en bas duquel les attendait la Georgette.

 

– Vous lui apprendrez bien le travail ! Et soyez gentilles avec elle, au début elle va vous piquer tous vos clients, vous les retrouverez après, ainsi va la vie !

 

Il n’y avait pour le moment dans la salle que deux grands gaillards dans la force de l’âge.

 

– Jamais, vu, ce doit être des voyageurs, ici, c’est surtout le soir que nous avons du monde avec beaucoup d’habitués ! Expliqua Hermine.

– Finette, sers-les avec Jodelle.

 

Les deux femmes s’approchèrent des clients.

 

– Vous voulez manger ? Demanda Finette.

– Pas de suite ! Servez-nous à boire, les filles, j’espère que le vin est bon.

– Tout est bon, ici, répondit Finette, le vin, la chère, les ribaudes.

 

Les filles les laissèrent un moment, le temps de leur servir le vin.

 

– Si vous voulez vous amusez avec nous, il ne vous en coûtera que quelques écus.

 

Les deux hommes regardèrent les filles avec des yeux concupiscents.

 

– Je préfère ta copine là-bas ! Dit le premier en désignant Rolande, je préfère les putains qui ont du métier et de la chair.

 

Finette fis signe à Rolande de venir les rejoindre.

 

– Cet homme-là te trouve à son goût ! Lui précisa-t-elle.

– Tu ne seras pas déçu ?

– On y va maintenant ?

– Battons le fer pendant qu’il est chaud !

– Ou plutôt usons la bite pendant qu’elle est raide ! Répliqua Rolande en emmenant le gaillard avec elle.

 

L’autre compère resté seul avec Finette et Jodelle semblait plus réservé

 

– Et toi, ça ne te dit tien ? Demanda la grande bringue.

– Je vais venir avec toi ! Se décida-t-il en désignant Jodelle.

– Tu as raison, elle est jeune et bien faite, mais elle débute comme putain ! Pourquoi ne pas nous prendre toutes deux ?

– Voudrais-tu me prendre tous mes sous, non c’est décidé, j’irais avec elle, seulement avec elle !

 

Et l’homme après avoir payé la Georgette suivit Jodelle dans sa chambrette.

 

– Je débute ! Cru devoir rappeler Jodelle

– Et bien tant mieux, il paraît que ça porte bonheur !

 

Et le miché sans autre formalités se débarrassa de ses vêtements d’en bas et se retrouva avec sa bite à l’air demi-molle

 

– Bon, ben ne reste pas plantée là, montre-moi tes nichons.

– J’allais le faire, monseigneur ! Répondit-elle en ôtant prestement sa robe.

– Oh, mais ils sont très beaux, ils sont bien ronds et ils ne pendouillent point.

 

Et sans demander la moindre permission il se jeta sur les tétons qu’il se mit à gober avec avidité. Jodelle se laissa faire, que pouvait-elle bien faire d’autre ?. Mais au bout d’un moment elle demanda :

 

– Monseigneur, vous serait-il agréable que je vous suce cette jolie bite ?

– Ah ! Tu la trouves jolie ?

– Oui, elle est très belle ! Confirma Jodelle qui en vérité manquait cruellement de moyens de comparaison.

– Cela me plait bien que tu me dises ça, mais ce sont les filles vicieuses qui trouvent que les bites sont jolies.

– Je suis un peu vicieuse, monseigneur, je le confesse ! Et j’aimerais bien vous prendre en bouche !

– Que nenni ! Je ne viens pas pour me faire sucer, mais pour te baiser.

– Nous pourrions faire les deux, monseigneur.

– Ah ?

– Ben oui !

– Cela demande réflexion !

– En attendant que vous vous décidiez, je vais la prendre dans mes mains.

 

L’homme allait protester, mais se laissa faire et Jodelle trouva ce contact fort plaisant.

 

– C’est doux, c’est agréable !

– Tu es décidemment fort vicieuse, si tu savais comme cela m’excite ?

– C’est pour mieux vous satisfaire, monseigneur.

– Alors suce là un peu !

– Me permettez-vous de la rafraichir ? Ce sera encore meilleur !

– La rafraichir ?

– Juste un peu d’eau !

– Voilà qui est singulier, fait à ton aise !

 

L’endroit avait effectivement besoin d’un petit lavage, elle essaya de se débrouiller, mais manquait d’expérience et ne pouvait non plus passer trop de temps dans cette opération délicate, elle fit donc un petit nettoyage minimum. Elle pensait que ce petit préliminaire agacerait l’homme, mais en fait ce dernier trouvait bien agréable qu’on lui tripote le membre ainsi.

 

Sans transition Jodelle emboucha la bite et se rappelant les conseils d’Hermine se garda d’y mettre les dents. Au bout de quelques allers et retours elle sentit le méat perler.

 

– Si maintenant Monseigneur veut me baiser…

– Hé, hé, je vais te prendre comme une chienne, mets-toi à quatre pattes et montre-moi ton joli cul.

 

Jodelle obtempéra mais sans desserrer les cuisses.

 

– Ecarte moi tes roseaux, comment veut-tu que j’agisse si tu te tiens serrée.

– Comme ceci Monseigneur ?

– Voilà qui est mieux ! Oh que c’est beau !

– Baisez-moi, monseigneur !

– Quel joli cul, je le tapoterais volontiers.

– Pas trop fort, alors car je marque facilement !

– Mais non, je ne vais pas te l’abîmer !

 

Effectivement l’homme se contenta d’une quadruple claque sur les jolies fesses de notre petite putain avant de s’élancer vit en avant dans le con si joliment offert.

 

– Et une, et deux et trois !

– Que dites-vous, monseigneur ?

– Je marque la cadence ! Ça te plait que je te baise ? Puterelle, fille à remparts, chiennasse !

– Oui, je suis tout ça, monseigneur, je sens bien votre bite, c’est si bon !

– Humpf, ça vient, ça vient !

– Venez, monseigneur !

– Humpf !

 

L’homme sortit sa bite, visqueuse de son sperme, il refusa le petit nettoyage que lui proposa Jodelle et se rhabilla en silence et sortit le premier de la chambre.

 

Quelques gouttes de sperme étaient restées sur son pubis, elle les dégagea et s’en mis plein les mains, elle les suça un peu et trouva que cela n’avait décidemment point mauvais goût.

 

La Georgette l’attendait en bas de l’escalier, Jodelle appréhendait cette rencontre mais fut rassurée quand la matrone lui dit simplement.

 

– Le client était satisfait, c’est bien !

 

Toujours est-il que si on se rappelle toujours son premier client celui-ci ne lui laissa pourtant pas un souvenir impérissable.

 

L’après-midi fut calme du moins en ce qui concerne les clients, parce que sinon, à l’exception de la tambouille qui restait le domaine réservé de Ferdinand, il fallait se farcir toutes les taches, le ménage, le linge, la plonge.

 

A chaque fois que la Georgette passait derrière elle, elle lui souleva sa robe et sa main venait lui flatter les fesses

Lagaste3

Le soir quatre malotrus voulurent absolument « baiser la nouvelle », et la suivirent à la queue-leu-leu jusqu’à sa chambrette. Le premier l’enfila par-devant en quelques minutes pendant que ses compères attendaient leur tour en matant, la queue à la main. Le second fut aussi rapide et la lima dans la même position, le troisième l’encula et déchargea au bout d’à peine dix va-et-vient, quant au dernier, il s’était branlé si fort pendant que les autres la bourraient, qu’il juta avant l’acte, puis sa bite ne voulant pas rebander il abandonna l’affaire en pestant.

 

Cette orgie n’avait en rien été passionnante, elle n’y avait pris aucun plaisir et son cul semblait avoir du mal a se refermer, mais tout cela commençait à lui remplir son bas.

 

Elle se réajusta et avala un verre d’eau. On frappa à sa porte :

 

– Attend un peu avant de redescendre, repose-toi un peu, il faut que tu en laisses un peu pour les autres ! Lui dit la Finette.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:29

La Malédiction du Pas de Lagaste – 2 – Goldevaine, apprentie putain par Léna Van Eyck

  Goldevaine2

Ce jour-là, Goldevaine, la fille unique de Gontran et d’Adélaïde n’était point allé mendier, sa mère lui ayant demandé de faire un peu de ménage dans leur pauvre masure.

Elle alla donc comme le voudrait la légende chercher derrière la porte, un balai et une pelle.

 

C’est qu’il y en avait du fouillis et des saletés, Gontran était quelque peu ramassophile et rapportait régulièrement des ustensiles et des outils à moitié cassés, des vêtements déchirés. Tour cela demandait à être réparé mais notre Gontran atteint de procrastination chronique ne réparait jamais rien, alors ça s’entassait, ça s’empilait, ça s’amoncelait et ça prenait beaucoup de place.

 

Goldevaine décida d’essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ce fourbi, et c’est là que parmi une indescriptible variété d’objets de toutes natures, elle découvrit une cassette en bois. Intriguée par son poids qui lui sembla anormalement lourd, elle l’ouvrit et découvrit un joli lot d’écus sonnants et trébuchants.

 

Elle jugea la chose impossible d’appartenir à son père, lui qui était incapable de voir un sou sans le boire ! C’était donc à sa mère, mais à quelle sorte d’activité pouvait-elle bien se livrer pour avoir amassée un tel magot ?

 

Elle lui aurait bien demandé, mais se dit que sa mère avait sans doute un gros mensonge de prêt, le mieux serait donc de la suivre discrètement afin de savoir. Goldevaine n’était point sotte et avait déjà une petite idée, mais voulait être certaine !

 

Elle suivit donc sa mère le lendemain et constata qu’au lieu d’aller se placer là où mendiants et éclopés demandait la charité, elle s’en alla dans une petite rue où exerçait maître Philibert, le vieil apothicaire !

 

« Mais que fabrique donc-t-elle là-dedans ? »

 

Elle attendit un moment et la vit ressortir complètement transformée, Adélaïde était à présent fardée et revêtue d’une robe si décolletée qu’on devinait la partie supérieure des aréoles. Elle se dirigea ensuite vers une autre ruelle et s’arrêta près des « trois colombes » une taverne de mauvaise réputation, où elle rejoignit quelques ribaudes avec lesquelles elle fit conversation.

 

« Eh bien, voilà, Maman est une putain ! »

 

Le soir, elle attendit que son père comate dans son mauvais pinard pour apostropher sa mère. Manifestement cette dernière attendait elle aussi ce moment car c’est elle qui commença à parler.

 

– Pourquoi ce rangement ?

– Tu m’as demandé de faire le ménage…

– Cela n’est pas du ménage !

– Non, mais ça fait de la place !

– Aurais tu trouvé quelque chose d’insolite ? Demanda la mère craignant que sa fille lui ait chapardé son magot.

– Oui, j’ai trouvé ta cassette, je l’ai placée en dessous de la pile et je n’y ai rien prélevé.

– Je suppose que tu aimerais que je te dise…

– Non, non, ne te fatigue pas, je sais tout ! J’ignorais que ma mère tapinait !

– Mais…

– Je t’ai vu ! Je ne te blâme pas ! Tu iras en enfer mais ne dit-on pas que ce n’est pas si terrible que ça ! Ce que je te reproche c’est de ne point m’en faire profiter ! N’aimerais-tu plus ta fille ?

– Les choses ne sont pas si simples ! Disons qu’un jour j’ai été tenté et qu’ensuite j’ai comme on dit pris le pli !

– Je t’ai demandé : pourquoi ne m’en as-tu pas fait profiter ?

– Tu crois que c’est facile de raconter à sa fille que je suis devenue putain ?

– Tu n’as toujours pas répondu !

– J’avais le projet d’entasser encore de l’argent jusqu’aux beaux jours, après nous serions parties toutes les deux…

– Où ça ?

– Je ne sais pas encore ! Je peux te donner de suite la moitié de ma cassette, mais qu’en feras-tu ?

– Donne-moi donc juste quelques écus, cela me suffira pour commencer.

– Pour commencer quoi ?

– Pour faire la même chose que toi !

– Tu veux dire : faire la catin ?

– Bien arrangée, je devrais plaire, non ?

 

Alors Adélaïde laissa éclater sa colère, traitant sa fille de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait, et elle en savait beaucoup.

 

– Ne crois-tu pas que tu ne sois un peu mal placée pour me faire cette morale ?

– Si j’ai choisi par nécessité et par circonstances de vivre dans la honte et le déshonneur ce n’est pas pour te le faire partager !

– Le déshonneur ? Quel déshonneur ? Quant à la honte, tu ne me fais guère l’impression d’en avoir, et tu as d’ailleurs bien raison !

– Ciel ! Je ne reconnais plus la fille !

– Ça tombe bien, je connaissais bien mal ma mère ! Entendons-nous au lieu de nous livrer à des chamailleries.

– Mais, et Gros-Jean qu’en fais-tu ?

 

Il faut dire que Goldevaine était plutôt jolie fille, quelques jeunes chenapans l’avaient quelque peu courtisé. C’était surtout le dimanche après la messe, car ces après-midis-là, elle ne mendiait pas. L’un de ses prétendants se montra davantage entreprenant que les autres, ils commencèrent à se rencontrer régulièrement. Leurs rapports sentaient bon la fleur bleue, jusqu’au jour où le jeune homme obtint d’elle ce qu’il voulait, alors les rapports changèrent, Gros-Jean se révéla sous son vrai jour, un bien mauvais jour et devint violent. Goldevaine ne pensait plus qu’à prendre ses distances mais n’y parvenait pas tellement le jeune homme se montrait collant.

 

– Gros-Jean est un idiot, je ne me marierais jamais avec lui.

– Pourtant tu l’aimais bien ?

– C’est sa compagnie que j’aimais bien, pas lui ! Mais il m’a fait devenir femme et crois maintenant m’appartenir.

– Quoi ? Et s’il t’a engrossé ?

– Non ma mère, de la façon dont il m’a prise, je ne risque pas d’être engrossée !

– Quoi ? Dois-je comprendre qu’il t’aurait enculé ?

– C’est en effet ce qu’il faut comprendre !

– Enfer et damnation ! Mais tu le vois toujours ?

– J’attends de rencontrer un galant qui lui donnera une bonne leçon, mais ça ne vient pas, en attendant, je me le supporte.

– Il m’apparaissait pourtant fort courtois !

– Il donnait le change, avant que je couche, il me traitait de mijaurée, après il me traitait de putain et finalement je préfère !

– Oh !

– Alors putain pour putain, autant ne pas faire les choses à moitié !

– Oh !

– Je commence demain, donne-moi quelques sous comme je te l’ai demandé !

– Je t’empêcherais de faire ça !

– Et de quelle façon ?

– Si je renonce à faire la putain, renonceras-tu aussi ?

– Non !

– Alors je ne te parle plus !

– Bon ces pièces, tu me les donnes ou je les prends moi-même ?

– Prends les toi-même, mais si je te vois tapiner, je te gifle !

– Eh bien, tu me gifleras, je n’en mourrais pas.

 

Le lendemain matin, Goldevaine ne prit pas comme elle faisait chaque jour le chemin de Montclar, mais celui du bourg voisin de Preixan.

 

En ces temps, on ne se fréquentait pas trop d’un bourg à l’autre et les inimitiés étaient légions. On ne la reconnaîtrait donc pas, enfin pas de suite. Elle s’était débarbouillé le visage à l’eau, avait peigné ses longs cheveux et avait dégoté dans le fouillis paternel une robe un peu abîmée presque propre mais qui dissimulait mal la misère.

 

Elle commença par aller chez le fripier local, qui la reçut malgré mais sa dégaine, mais en repartit assez vite sans n’avoir rien acheté, C’est que cela n’a rien d’évident de demander à un brave bourgeois une robe de putain, quant à acheter du tissu pour la confectionner, elle-même, elle ne saurait pas faire, sa mère lui avait appris à mendier, pas à coudre !

 

Voilà qui commençait bien mal !

 

Elle ne rencontra point de ribaudes qui proposaient leurs charmes, aussi se dirigea-t-elle vers une taverne à l’enseigne du « Coucou doré », on lui avait indiqué que souvent les serveuses de ces endroits avaient la cuisse légère, alors pourquoi pas ?

 

A cette heure la salle était presque vide !

 

– Holà, où vas-tu, la souillon ? L’interpella la grosse Georgette, la femme du tavernier, je ne veux point de mendiante ici ! Dehors, sac à puces !

– Je ne demande point la charité, n’aurais-tu point besoin d’une soubrette.

 

Du coup, la Georgette la regarde autrement.

 

– Raymond, viens voir ! Il y a une souillon qui voudrait travailler pour nous. Elle n’est pas si moche !

 

Raymond est une armoire normande, il dévisage Goldevaine et la déshabille du regard.

 

– Hum ! Tu es jolie mais il faudrait t’arranger un peu. Sais-tu qu’ici les filles doivent se montrer gentilles avec les clients ?

– Je serais gentille !

– Même si le client te demande de partager ta couche ?

– Quelles sont les conditions ?

– Tu gardes la moitié de l’argent des passes, quand tu veux te reposer, tu nous préviens à l’avance, tu loges ici à l’étage…

– D’accord ! Je peux commencer quand ?

– Il faut d’abord qu’on te voit à l’œuvre, je vais appeler Hermine.

 

Cinq minutes plus tard Hermine était là.

 

C’est une grande bringue, très brune, la peau très blanche, venant probablement du nord du pays, dans une région sans soleil. Elle est belle et il émane d’elle beaucoup de douceur. En revanche, elle parait fort mal réveillée.

 

– Tu l’arranges un peu, tu regardes si elle peut travailler chez nous et tu nous dis.

– Suis-moi ! Lui dit Hermine, j’aurais bien dormi encore un peu, moi !

 

Elle l’entraida dans une arrière-salle où Ferdinand, le cuisinier s’affairait autour d’un gros chaudron.

 

Hermine dévisagea Goldevaine d’un air indifférent :

 

– Tu sors d’où, toi ?

– De chez mes pauvres parents !

– Tu t’es sauvée ?

– Non, je ne savais pas qu’on dormait ici, il faudra que j’aille dire aurevoir à ma maman !

– T’es drôle, toi ! T’as déjà fait la putain ?

– Non, je n’y connais rien !

– Je vais t’apprendre ! Une des filles ici est partie je ne sais trop où ! Il y a donc une place de libre ! Profites-en ! Ici les patrons ne sont pas trop méchants, mais faut bosser ! Pucelle ?

– Devant, mais pas derrière !

– Hé ! Hé ! Bon tu m’aides à remplir cette bassine, t’as besoin qu’on te récure ! Mets-toi donc à poil que je vois comment tu es faite !

– Devant lui ?

– Si tu veux travailler ici, il te faudra oublier ta pudeur !

 

Goldevaine se déshabilla sans discuter davantage sous les yeux concupiscents d’Hermine qui n’en perdait pas une miette. Quant au Ferdinand, il faisait semblant de ne rien voir, mais il voyait bien et il bandait.

 

– Tu as de jolies mamelles et un petit cul bien rebondi ! Commenta Hermine

 

Une fois séchée, mais toujours nue, Hermine l’emmena à l’étage dans sa chambrette.

 

– Je vais te trouver une tenue, si tu restes avec nous, il te faudra la rembourser avec tes gages, mais avant allonge-toi sur ce lit, je vais regarder si tu peux faire l’affaire !

 

Goldevaine est surprise mais obtempère.

 

– N’as-tu jamais été au lit avec une femme ?

– Ma foi, non !

– Et bien, il y a un commencement à tout, et si tout se passe bien, je dirais à Raymond que tu fais l’affaire et nous pourrons être amies !

– Je trouve cela bizarre, je ne m’attendais pas à cela…

– Si tu veux partir, libre à toi !

– Je n’ai pas dit ça !

– Alors il te faut avoir deux choses, la première c’est que je suis très douce et que je n’ai aucune raison de te faire du mal, la seconde, c’est que tu es pucelle et que tu ne peux point le rester !

– Pardon ?

– Nous avons deux méthodes pour nous éviter d’être engrossées, la première c’est de de se faire baiser par le cul, mais tous les hommes ne l’acceptent pas, on dit que « jouir en payant, c’est jouir sans pécher », mais encore faut-il que cela se passe dans le bon réceptacle ! Alors on se place une éponge avec du vinaigre au fond de notre intimité. Je ne sais pas mettre une éponge à une pucelle, donc il faut que je te dépucelle !

– Ciel !

 

Hermine sortit alors d’on ne sait où un objet phallique en bois poli

 

– Regarde ceci ! Cela s’appelle un « gaude mini », ça remplace une bite, mais c’est bien plus docile et ça peut donner beaucoup de plaisir…

– Et tu vas me…

– Je vais te… mais avec ta permission ma chère !

– Alors allons-y ! Répondit Goldevaine en fermant les yeux.

 

Hermine demanda à la jouvencelle d’écarter les cuisses et approcha l’engin diabolique de son con.

 

– Attention, ça peut te faire un tout petit peu mal, et tu vas saigner un peu. C’est normal !

– Fais vite !

– Ne t’inquiètes pas !

 

En fait, elle ne sentit pas grand-chose.

 

– Voilà c’est fait !

– Déjà !

 

Certes, c’était fait mais Goldevaine se demandait pourquoi, Hermine s’activait maintenant à faire bouger l’objet dans son fourreau.

 

– Tu fais quoi ?

– Des bonnes choses.

 

Ne cherchant plus trop à comprendre, la jeune fille se laissa faire, la sensation n’était pas désagréable et puis la compagnie de cette Hermine ne lui déplaisait pas.

 

Tout d’un coup cette dernière, cessa son godage et entrepris de se déshabiller.

 

– Tu me trouves comment ? Demanda cette dernière en se caressant sa jolie poitrine.

– Tu es une belle femme ! Répondit Goldevaine, un peu larguée.

– Mes tétons, ils te plaisent ?

– Ils sont mignons !

– Embrasse-les !

– Tu me demandes de ces choses !

– Goûtes-y !

 

Timidement la petite pauvrette approcha ses lèvres du bourgeon offert.

 

– Mieux que ça, fait tournoyer ta langue… voilà qui est mieux… Attends, je vais faire la même chose sur tes tétons

– Mais non…

– Mais si !

 

Goldevaine se laissa faire, cette douce caresse lui faisait un bien fou, elle en fut la première surprise.

 

– C’est bon, ce que tu me fais !

– Et attends, tu n’as encore rien vu !

 

L’apprentie putain ferma les yeux envahis par des ondes de bien-être tandis que sa chatte s’humidifiait.

 

– Qu’est-ce qu’il m’arrive ?

– Quand ta minouche est contente, elle se mouille, ainsi si on veut en profiter, c’est bien plus doux

– Voilà qui est singulier !

– Comme tu dis ! Ne bouge pas, je vais te lécher en bas !

– Mais…

– Laisse-moi faire, tu en redemanderas !

 

Hermine commença par laper la mouille qui avait envahi l’abricot de la jeune fille, puis après s’être régalée de cette liqueur d’amour elle se mit à faire virevolter le bout de sa langue sur le petit bouton d’amour.

 

– Tu fais quoi, là !

– Chut !

– Oh, Ah ! Oh là la ! Cria Goldevaine submergée par le plaisir.

– C’était bon ? Hein ?

– Ma foi…

– Seulement maintenant il y a un problème, tu m’as fait mouiller, tu vas donc me rendre la politesse.

– Je ne sais pas si je saurais…

– Tout s’apprend et ce n’est guère si compliqué.

 

Et soudain la porte s’ouvrit, et la Georgette fit irruption dans la chambrette et apostropha, Hermine.

 

– Je te trouve bien longue, nous avons un miché qui te demande en bas.

– Il est bien matinal !

– Il est peut-être matinal mais il t’attend de pied ferme

– Je ne peux être partout.

– Mais c’est qu’elle réplique, la putasse ! Couvre-toi sommairement et va le chercher.

– Mais que fait-on d’elle !

– Dans la chambre du fond ! Tu nous y attendras.

 

Restée seule, Goldevaine commença à se poser des questions, jamais au grand jamais elle n’avait envisagé qu’être serveuse montante dans une auberge était si éloigné de ce qu’elle en pensait. Mais elle se dit que la compagnie de cette Hermine était décidemment bien agréable et l’aiderais à s’adapter au lieu et à ses us et coutumes.

 

Cinq minutes après, Georgette et Hermine la rejoignait.

 

– Eh, oui, c’est déjà fait ! Précisa cette dernière, ce drôle est un « bite hâtif », trois petits mouvements de queue et sa semence est crachée.

– N’empêche intervint Georgette que tu aurais dû être en bas.

– Je crois que quoi que je dise, j’aurais tort, alors puisque tu as envie de me punir punis-moi.

– Je vais me gêner, tiens ! Répondit la tavernière en se saisissant d’une badine, dégage-moi ton gros cul que je le corrige comme il se doit.

– Bon, bon ! Répondit Hermine en obtempérant.

 

La Georgette malgré son intention sadique ne se montra pas méchante et se contenta de cingler une douzaine de fois le cul de la belle putain.

 

– Et tiens, en voilà un treizième ! Ajouta la tenancière.

– Non pas treize, ça porte malheur !

– Alors en voilà un quatorzième !

– Aïe, ça fait mal !

– Fallait pas demander. Bon je vous laisse à vos petits jeux, je suppose que vous n’avez pas besoin de moi ?

 

Hermine hésita.

 

– C’est-à-dire que je montrais à la nouvelle comment donner du plaisir à une femme !

– Et alors, tu crois qu’elle est là pour ça !

– C’est mieux qu’elle sache si un jour tu veux en profiter !

– Evidemment ! Allonge-toi ! Et toi la puterelle, regarde bien.

 

Hermine se coucha sur la couche, écarta ses cuisses et dégagea les lèvres de sa chatte.

 

– C’est ici que ça se passe, tu vois ce petit bouton qui ressemble à une bite de farfadet, il faut le lécher et le sucer, comme ceci…

 

– Et joignant le geste à parole, la grosse matrone commença à titiller le clitoris de la jolie brune, mais n’insista pas alors qu’Hermine émettait déjà des gémissements significatifs.

 

– Evidemment, c’est mieux quand tu as léché un peu partout avant, retarder le plaisir, c’est augmenter le plaisir. Et sur ces bons mots, je m’en retourne à mon travail, je n’ai pas que ça à faire.

– A toi de jouer ! Dit alors Hermine.

 

Alors Goldevaine se lança et pour la première fois de son existence fit connaissance avec le goût de la chatte. Elle trouva la chose étrange mais point désagréable, comme un mélange de bon poisson et de miel parfumé.

Lagaste2a

Elle fit comme lui avait montré la Georgette.

 

– Mon bouton, mon bouton ! S’impatienta Hermine.

 

Quelques secondes après, la belle brune jouissait bruyamment et humidement avant d’enlacer sa partenaire dans une belle étreinte qui se termina par un baiser profond. Encore une nouveauté pour Goldevaine.

 

– J’espère que tu as apprécié ces moments ?

– Ma foi, si c’est toujours comme ça, ici, mon séjour va être bien agréable.

– Ne te fais pas trop d’illusions, le plaisir que je t’ai donné, tu ne le retrouveras pas avec les hommes d’ici ! Ou alors bien rarement. Les clients ici se moquent pas mal de ton plaisir, ils viennent juste chercher le leur, mais ils ont payé et ils ont droit à un travail bien fait.

– Est-ce si compliqué ?

– Compliqué, non, mais il est des choses à savoir : être putain, c’est un métier ! As-tu déjà sucé une bite ?

– Non ? Pourquoi faire ?

– Les hommes adorent ça, enfin, beaucoup d’hommes ! Je vais te montrer comment procéder, nous allons appeler Ferdinand.

– Ferdinand ?

– Oui, le cuisinier ! Tu verras, il a une belle queue !

– Je suis embauchée, alors ?

– Presque ! Je vais te poser une éponge au fond de ta chatte, et maintenant ne bouge pas je vais chercher Ferdinand.

 

Dans un réflexe de pudeur instinctif, Goldevaine dissimula sa nudité avec un linge.

 

– Holà ! Veux-tu me retirer tout ça ! Comment veux-tu que le Ferdinand bande s’il ne voit pas tes appâts ?

 

Avec le sentiment de se jeter à l’eau, Goldevaine écarta le linge pendant que Ferdinand enlevait ses braies.

 

– Regarde-moi cette bite, commenta Hermine, elle est belle non ? Et elle bande comme un piquet, touche-la !

– Comme ça ?

– Non, comme ceci ! Rectifia Hermine en prenant la chose en mains et en lui imprimant quelques branles. A toi !

 

Ferdinand excité comme une puce pelotait frénétiquement les tétés de notre jeune héroïne.

 

– Calme-toi, Ferdinand, elle apprend, elle sera tienne dans un moment.

– C’est dur !

– Je le vois bien que c’est dur ! Bon, Goldevaine, si le client veut se faire sucer, il faut mieux lui laver la bite, tu devras toujours avoir dans ta chambre de l’eau fraîche, un linge et du savon ! Approche que je te montre.

– J’arrive

– Voilà tu le laves comme ceci et comme cela. Sinon, première chose : Quand l’homme a sorti sa queue, il faut que tu te le complimente ! Que tu lui dises qu’il a une belle bite, même si ce n’est pas vrai, ils adorent ça et vont se sentir en confiance.

– Ben !

– Ben quoi ? Ce n’est pas ta première bite d’après ce que tu m’as dit, alors, vas-y touche, tripote, caresse. Je te montre, tu mets ta main comme ça que tu fais glisser, tu remontes, tu redescends, tu dégages bien le gland, à toi !

 

Goldevaine s’empara de la bite de Ferdinand et la fit coulisser entre ses doigts.

 

– Maintenant suce !

– Maintenant ?

– Ben oui, quand faut y aller, faut y aller !

 

Une longue inspiration, une flexion des genoux, et hop, la queue de Ferdinand et dans la bouche de la jeune fille. Ensuite elle ne sait trop quoi faire de cet encombrant paquet alors c’est quasiment par réflexe qu’elle suce et qu’elle lèche plutôt n’importe comment que correctement.

 

– Bon je te montre un peu ! Regarde bien ce que je vais faire, je ne peux pas parler et sucer en même temps. Le mouvement principal c’est de faire entrer et sortir dans ta bouche mais en même temps tu peux, non tu dois, te servir de sa langue, pour augmenter les sensations, et il y a les petits à-côtés, de temps en temps tu sors ta langue et tu lui titilles le bout du gland là où sort le pipi, tu peux aussi lécher la verge à grand coup de langue, et si l’homme est très excité tu peux faire diversion en lui léchant les couilles et aussi le trou du cul.

– Ah, non pas le trou du cul !

– De quoi t’as peur, ça ne mort pas, et ça n’a pas si mauvais goût que tu crois.

– Berck !

– Mais non ! Bon assez causé, à toi de jouer, ma belle !

 

Alors Goldevaine s’appliqua à répéter ce que venait de lui montrer sa préceptrice. A un moment Ferdinand fit une petite grimace…

 

– Fais attention à tes dents ! Le drôle que tu suces ne doit jamais les sentir, faut faire comme si elles n’étaient pas là !

 

Goldevaine rougit de sa gaffe, mais continua à s’appliquer.

Lagaste2b

– Quand tu sens une petite goutte salée en haut du gland, ça veut dire que le miché va bientôt jouir, il faut alors lui demander s’il veut que tu continues comme ça, ou s’il préfère te baiser !

– Ben justement je crois bien !

– Alors il va te baiser ! En gros les hommes choisissent entre trois positions, la classique, tu te couches et tu écartes les cuisses, il te baise, la levrette, tu te mets à quatre pattes et il te prend par derrière, mais certains hommes aiment bien que ce soit la femme qui fasse le travail, on va te montrer… Ah ! Oui, j’oubliais : il y a des hommes qui pendant qu’ils te bourrent ne pourront pas s’empêcher de te traiter de tous les noms, dans la plupart des cas, ce n’est pas par méchanceté, mais parce que ça les excite, dans ce cas tu les laisse dire et tu peux même te permettre le luxe de les approuver !

 

Ferdinand s’allongea alors sur le lit, et Hermine expliqua à la puterelle comment s’empaler sur sa bite.

 

– Et maintenant tu bouges, tu montes et tu descends.

 

Et c’est ce qu’elle fit, pas très longtemps, le Ferdinand ne parvenant pas à tenir la distance et retira sa bite gluante de sperme.

 

– Tu peux nettoyer, certains hommes aiment bien, d’autres non et ne pensent plus qu’à récupérer leurs habits.

– Et là je fais quoi ?

– Tu nettoies !

– Ça a quel goût ?

– Tu verras bien !

 

Elle plaça sa langue sur une goutte de sperme et ne trouva point la chose mauvaise et du coup nettoya comme il le convient la bite du vaillant cuisinier !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:24

La Malédiction du Pas de Lagaste  1 – Adélaïde par Léna Van Eyck

 

Stamp Mature Sodo

 

Amis lecteurs, le moyen âge décrit dans ce récit est un moyen-âge de fantaisie, mon ambition n’étant pas d’écrire un texte historique, mais une nouvelle érotique. Ce récit n’est pas une suite des « Filles du bois maudit », mais on y retrouvera l’un des personnages principaux

« Jouir en payant, c’est jouir sans pécher ! ». Aphorisme du moyen âge

 

A Montclar en plein cœur du Roussillon, vivait une famille très pauvre, sans revenu, ils mendiaient. Il y avait le père, Gontran, la mère, Adélaïde et une jolie fille de dix-huit printemps, Goldevaine. Un jour le père se disant qu’il fallait trouver une solution à son infortune décida d’aller chercher l’inspiration de l’autre côté de la rivière. Cela faisait un bout de chemin mais après tout, il n’avait que ça à faire. Malgré tout il se fatigua vite à ce point qu’il faillit renoncer. Il existait cependant un raccourci, le Pas de la Lagaste que personne n’empruntait car il n’avait pas bonne réputation. C’est à cet endroit qu’il croisa un inconnu :

 

– Je vois que vous êtes un brave homme, je sais que vous êtes dans la misère. Je suis un peu magicien, je vais vous tirer de vos ennuis !

– Mais que voulez-vous en échange ? Demanda le malheureux.

– Oh, je me contenterais de pas grand-chose, tenez ce qu’il y a actuellement derrière la porte de votre pauvre maison me conviendra très bien !

 

« Derrière la porte, mais il n’y a rien derrière ma porte sinon un vieux balai et une pelle ! Pourquoi aurait-il besoin de ces objets ? » Se demanda Gontran.

 

Renonçant à éclaircir cette énigme, le marché fut conclu, Gontran était ravi d’avoir mis fin à ses malheurs en échange d’un vieux balai et d’une pelle. C’est en rentrant chez lui qu’il réalisa qu’en fait, il venait de vendre sa fille au diable !

 

Ça c’est la légende ! Mais cessons de croire au diable et racontons maintenant la véritable histoire car elle n’est pont triste :

 

Tous deux enfants de paysans, Adélaïde et Gontran avaient le même âge, ils furent amis d’enfance, puis promis l’un à l’autre.

 

Ils vivaient dans une horrible masure quelque peu isolée, que Gontran, indécrottable fainéant porté sur la bouteille oubliait d’entretenir.

 

Le couple subsistait tant bien que mal grâce aux produits d’un poulailler délabré et à la cueillette de quelques légumes dont Adélaïde s’occupait. Sinon, ils mendiaient.

 

Malgré sa vie misérable et la crasse, Adélaïde était restée une belle femme, bien faite, son imposante chevelure brune frisait naturellement.

 

Une prétendue sorcière avait prédit à Adélaïde qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Sa grossesse constitua donc une surprise.

 

Quand Goldevaine naquit, Adélaïde sa mère, pensa d’abord l’abandonner, mais Gontran la convainquit que mendier avec un bébé dans les bras serait de nature à forcer la charité. Il en fut ainsi une douzaine d’années aux termes desquelles la jeune fille fut priée de mendier seule. La pauvre n’avait guère l’expérience de sa mère et quand elle ne ramenait pas assez de pièces, elle se faisait battre par Gontran, qui de plus la privait de nourriture. Adélaïde tenta bien de s’opposer à la méchanceté de son époux, mais quelques bleus et bosses la firent taire rapidement.

 

Les années passèrent et rien ne changeait, si ce n’est Goldevaine qui était maintenant devenue un joli brin de fille qui avait hérité des cheveux blonds de son paternel

 

Notre histoire peut maintenant commencer :

 

1 – Adélaïde

 

Ce mardi-là, Adélaïde, mendiait au coin d’une rue tandis que sa fille faisait de même à la porte de l’église. A presque quarante ans et n’ayant eu qu’une seule grossesse, elle était restée fort belle femme. Peut-être aurait-elle pu refaire sa vie avec un bourgeois de la ville, mais, voilà Gontran était là et la tyrannisait.

 

Il pleuvait fort ce jour-là et Adélaïde s’abritait à l’aide d’une infâme couverture. Un bourgeois qu’elle n’avait jamais remarqué s’approcha d’elle. Il était plutôt bel homme et avait de jolis yeux bleus.

 

– Holà ! Manante, n’as-tu point peur de la pluie ?

– Il me faut mendier, noble seigneur, je dois nourrir mes huit enfants et mon mari infirme.

– Tu as oublié ta vieille grand-mère, une cousine aveugle et une belle-sœur cul de jatte.

– Vous vous moquez, seigneur, pensez-vous sincèrement que je mérite tels propos ?

– Assurément ! Car tu mens, tu es trop belle pour avoir eu huit enfants !

– Il est vrai que j’exagère un peu, mais je vous en prie, faites-moi la charité !

 

L’homme sortit un louis d’or !

 

– Ça te dit ?

– Ne vous moquez point de moi, cela me fatigue !

– Non ça peut-être à toi.

– Je ne suis qu’une clocharde ! Que faudrait-il que je vous fasse ? L’amour peut-être ?

– Tu as deviné !

 

Ce n’était pas la première fois que des bourgeois lui faisaient ce genre de propositions, mais elles étaient jusqu’à maintenant restées sans suite. Aujourd’hui, elle sentait prête à franchir le pas.

 

– Tromper mon époux, vous n’y pensez pas ? Répondit Adélaïde, uniquement pour ne pas donner l’impression d’accepter trop vite.

– Dans ce cas, tant pis.

– Attendez !

– Tu aurais déjà changé d’avis ?

– Peut-être bien !

– Suis-moi à distance, quand tu me verras franchir une porte, il te faudra la franchir aussi, je la laisserais ouverte, mais auparavant prend garde à ce que l’on te voit point.

 

Il y avait un risque, derrière cette porte se trouvaient peut-être des gredins malfaisants qui la tortureraient, la tueraient. Elle le prit et suivit l’individu, le cœur battant.

 

– Tu as une jolie frimousse, mais tu ne sens pas très bon, tu vas te déshabiller, je vais te donner de l’eau et du savon afin que tu te laves un peu.

– Mais que va dire mon mari en me voyant rentrer propre ?

– Tu n’auras, en sortant qu’à te débarbouiller le visage avec l’eau du ru et le tour sera joué.

 

L’endroit était propre mais ne ressemblait pas une gentilhommière, plutôt une pièce prêtée par un habitant du coin. Dans un coin étaient éparpillé quelques légumes, choux et carottes qui servirait sans doute au maître des lieux à faire bonne cuisine quand ce dernier y reviendrait.

 

L’homme dont elle ne sut jamais le nom s’amusait à la regarder se laver.

 

– Voilà, êtes-vous satisfait !

– Ça ira, mais conserve une serviette sur tes cheveux, je n’ai nulle intention d’attraper tes poux !

 

Et tout en parlant l’homme se déshabilla, Adélaïde fut étonnée de la grosseur de son vit, bien plus long et large que celui de son époux et déjà fièrement bandé.

 

– Que regarde-tu donc ainsi, la ribaude ? Ma bite ?

– Je…

– Elle te plait ?

– C’est que je n’en ai pas vu beaucoup, jusqu’à présent !

– Tu ne vas pas me dire qu’on ne t’a jamais proposé la botte.

– Maintes fois, mais jusqu’à présent j’ai toujours refusé.

– Et pourquoi avoir accepté aujourd’hui.

– Fallait bien que je commence un jour !

– Si tu dis vrai, c’est mon jour de chance ! Ne sais-tu pas que les pétasses bleusailles portent bonheur ?

– En fait je risque de vous paraître bien gourdasse.

– Mais c’est justement ce qui va m’exciter, la ribaude, viens donc me sucer la bite.

– Que je vous suce la bite ?

– Ben oui !

– J’ignore comment procéder !

– Tu n’as jamais sucé ton mari ?

– Bof, il ne me couvre plus, cela me repose.

– Ça ne répond pas à la question.

– Cela n’était pas dans nos pratiques

 

L’homme avisa une carotte laissée en plan sur la table.

 

– Voilà je vais te montrer, je vais sucer cette carotte, tu regardes bien et tu feras la même chose avec mon vit.

 

Et devant les yeux médusés d’Adélaïde le bonhomme se mit à sucer la carotte, alternant les frétillements de langue sur le bout, les longs léchages latéraux et surtout de larges aller et retour en bouche.

 

– Et maintenant au boulot, la garce !

 

Alors Adélaïde se jeta à l’eau si l’on ose dire et goba le fier mandrin. Elle le trouva salé, musqué mais point désagréable, elle s’efforça de reconstituer les gestes que l’inconnu avait réalisé avec sa carotte.

 

– Eh bien ma fois, pour une première turlute, tu ne te débrouilles pas si mal, tu seras bientôt experte, sers-toi davantage de ta langue et évite d’y mettre les dents. Branle-moi un peu maintenant avant que je te baise.

– Je ne sais…

– Décidemment tu sors de l’œuf, regarde ce que je fais avec ma main, il te suffit de faire pareil.

– Je vais essayer !

 

Elle masturba donc l’homme quelques minutes avant qu’il ne la fasse stopper.

 

– Bien et maintenant je vais te baiser, il faut mieux que ce soit derrière non ?

– Pardon ?

– Si ton mari ne te couvre plus et que dans neuf mois tu lui ponds un bâtard, la situation risque d’être embarrassante.

– Mais…

– Mais alors je vais t’enculer !

– Oh là là ! Je ne savais pas…

– Ne chicane point, tu as de la chance d’être tombé sur moi, d’autres n’auraient pas ces scrupules, mais moi je m’enorgueillis d’être un gentilhomme.

– Mais j’ai peur d’avoir mal !

– Je vais faire attention, et puis il te faut savoir que toutes le ribaudes le font, enfin presque toutes.

– Ne peut-on en rester là ? Gardez votre argent, je ne sais pas dans quoi je me suis lancé !

– Non tu ne le sais point mais tu n’es pas au bout de tes surprises, mais encore une fois rassure-toi, tu es en bonne compagnie.

 

Et soudain une porte intérieure, celle d’un petit cagibi s’ouvrit et un homme en sortit. L’inconnu mit la main sur la bouche d’Adélaïde afin de l’empêcher de crier.

 

– Tout doux, ne crains rien, c’est Gilbert, mon valet, il va m’enculer pendant que je t’encule.

– Peut-on arrêter Messire, je vous en conjure !

– Oh ! Calme-toi la ribaude, pour l’instant tu n’as pas eu à te plaindre de moi ?

– Certes, mais…

 

Prestement le dénommé Gilbert s’était déshabillé et exhibait une bite déjà fièrement dressée.

 

– Regarde donc cette jolie bite ! N’est-elle point attirante ?

– Ma foi…

– Eh bien suce-là donc un peu afin qu’elle soit encore plus roide. Et range tes dents !

 

Adélaïde emboucha le membre en question et s’efforça de mieux faire que la fois précédente. Le résultat ne se fit pas attendre et bientôt le vit du gaillard affichait une bonne rigidité.

 

– Et maintenant, tu te tournes et tu me laisses faire, je vais te faire ça comme un artiste.

 

Adélaïde n’osa pas réitérer son désir de stopper cette séance et présenta passivement son joli postérieur joufflu. L’inconnu dans un grand élan poétique lui cracha sur l’anus afin de le lubrifier, mais ce ne fut pas suffisant, la bite se refusant à entrer dans ce conduit inviolé. Il y alla alors de ses doigts en les faisant aller et venir. Adélaïde se mordit les lèvres prenant d’abord son mal en patience avant de trouver finalement la chose pas si désagréable. Après quelques minutes de ce traitement la bite finit par entrer…

 

– Vous me faites mal, Messire, cessez cela.

– Patience jolie putain, ce mal ne persiste jamais.

 

Lagaste1aEt pendant qu’il besognait la belle, Gérard vint derrière lui et l’encula à son tour, et les trois baiseurs emboités s’enfilèrent jusqu’à ce que les semences déchargent dans les culs dilatés.

 

L’inconnu tint à remercier son valet en l’embrassant goulument à pleine bouche ce qui stupéfia la belle Adélaïde qui ne s’imaginait pas que l’on puisse être aussi pervers.

 

– Alors belle putain, était-ce vraiment ta première passe, tu peux me le dire à présent.

– Eh, oui, messire, je ne vous ai point menti.

– Eh bien cela te fera un souvenir, tu ne nous reverras plus, nous ne sommes point de cette contré, je venais pour affaire, et elle est désormais conclue.

 

Il ne demanda pas à Adélaïde si la coucherie lui avait plus, elle avait été payée et ne se plaignait pas, l’inconnu se disait gentleman, mais avait ses limites.

 

– Il n’y a personne dans la rue, part la première, adieu belle putain dont je ne saurais jamais le nom.

 

Adelaïde se demanda s’il fallait le lui dire, elle ne le fit pas.

 

Elle gardait un gout étrange de cette expérience, et après s’être légèrement sali avec l’eau du ru afin que le Gontran ne lui pose pas de questions embarrassantes, elle rentra chez elle en faisant un grand détour.

 

Elle se jura alors qu’elle ne recommencerait jamais. Sauf que le jeudi suivant, le jour de la foire, un marchand richement vêtu l’interpella alors qu’elle lui demandait la charité.

 

– Je veux bien te donner quelques écus, mais il faudra pour cela que tu me laisses te baiser.

– Pourquoi pas ? Répondit Adélaïde

– Il faudrait déjà que tu te laves…

– Je peux le peux le faire aussi.

 

Et ils firent leur petite affaire dans une petite écurie laissée à l’abandon, ce miché n’avait pas de demande extravagante sinon celle de lui sucer les tétons sans arrêt.

 

Cette écurie était une véritable aubaine, Adélaïde prit alors l’habitude de se prostituer, d’abord de façon assez occasionnelle, puis de plus en plus régulièrement.

 

Elle partait tôt le matin, alors que Gontran finissait de cuver son horrible piquette, et se faisait un peu coquette. Juste avant de rentrer, elle se décoiffait à la diable et se salissait le visage avec l’eau du ru. Puis, elle déposait quelques pièces sur la table, produit supposé de sa mendicité et dissimulait le reste dans une cassette bien cachée sous des vieux tissus devenus inutiles.

 

Cependant, Adélaïde avait mauvaise conscience de cacher ses activités à son mari, d’autant que sa cassette secrète se remplissait sans qu’ils ne puissent utiliser les écus qu’elle contenait désormais.

 

– Et si je vendais mes charmes ? Lui suggéra-t-elle, il me suffirait de me laver un peu afin de faire meilleure figure.

 

Une violente paire de gifles fut la réponse du mari.

 

– Qui t’as mis cette idée en tête, catin, traînée, ribaude, morue, fille à remparts !

– Mais personne, c’était juste une idée comme ça !

– Tu devras te confesser d’avoir des idées comme celles-ci !

– Je le ferais !

– Sais-tu que les ribaudes finissent en enfer ? Ne me redis jamais pareils propos.

 

Bien sûr, elle continua. En trois mois, elle connut tout ou presque, les peines à jouir, les ultras rapides, ceux qui veulent un doigt, ceux qui pissent, ceux qui se font pisser dessus, ceux qui se font fesser et même des lécheurs de pieds. Quelques individus peu aimables, beaucoup d’indifférents, mais aussi une minorité de michés enjouées et sympathiques. Petit à petit elle se fit une clientèle. Bref son tapin se portait bien.

 

Et un jour une femme richement vêtue l’aborda.

 

– Ribaude ou mendiante ?

– Mendiante ma noble dame, faites-moi la charité !

– Menteuse ! Je t’ai observé et t’ai vu hier aller avec un bourgeois après le marché.

– Il faut bien vivre…

– Voici quelques pièces, suis-moi !

 

Adélaïde lui emboîta le pas, le fait que ce soit une femme qui l’avait abordé ne l’étonna point de trop, elle pensait alors que cette dernière servait d’intermédiaire à un miché particulièrement discret.

 

Arrivée dans une rue perpendiculaire à l’artère principale, la femme lui dit :

 

– Tu vas aller chez Mariette, la lingère, tu diras que tu attends Dame Isabelle, je te rejoindrais ensuite.

 

La Mariette était une forte femme, veuve de bonne heure et jamais remarié, elle n’avait pas bonne réputation mais était bonne lingère.

 

– Oh ! La clocharde que viens-tu faire ici ?

– C’est Dame Isabelle qui m’envoie !

– Ah, c’est toi ! Suis-moi, je vais te préparer.

 

La Mariette la fit se déshabiller, puis tremper dans une bassine, elle lui donna du savon et un gant de crin.

 

– Décrasse-toi et sèche-toi, tu resteras nue et tu entreras dans la petite pièce à côté.

 

Sa toilette effectuée, Adélaïde entra dans la chambre mitoyenne, une chambre spartiate, sans aucune décoration avec un lit aux draps propres et une simple chaise.

 

Adélaïde s’angoissait, redoutant le moment où entrerait son miché. Si certains se montraient aimables, d’autres semblaient posséder une dose inépuisable de mépris. Cependant, si avec ces derniers elle avait appris à faire avec, il y en avait d’autres qui se montraient brutaux, voire violents, parfois sous l’emprise de l’ivresse, et contre ceux-là, elle restait désarmée. La seule chose qu’elle pouvait faire était de refuser de retourner avec eux, mais ils ne le demandaient jamais. Une autre catégorie l’intriguait : ceux qu’elle appelait les « pervers ». D’abord horrifiée par certaines pratiques qu’elle considérait comme contre nature, elle avait appris à faire la part des choses. Rien de commun, en effet entre celui qui lui pissait dessus afin de l’humilier et celui qui lui faisait la même chose dans un esprit de franche rigolade !

 

Sur qui allait-elle tomber aujourd’hui ? Elle ne tarderait pas à le savoir ?

 

La porte s’ouvrit, Dame Isabelle entra et Adélaïde ne fit rien pour dissimuler sa nudité.

 

– Tu es très belle sous le linge ! Commenta Isabelle.

– On me l’a déjà dit parfois.

– Voici un autre écu ! C’est la première fois que tu seras au lit avec une femme ?

– Non, un jour un miché voulait coucher avec deux filles.

– Et avec l’autre fille tu as fait quoi ?

– Rien ! Rien du tout ! D’ailleurs je ne la connaissais que de vue.

– Tu ne sais donc pas donner du plaisir à une femme.

– Non ! J’ignore tout de ces choses-là.

– Et bien on va t’apprendre, j’adore faire l’éducation des béotiennes dans ton genre.

– Parce que notre miché…

– C’est moi la michée !

– Mais vous êtes une femme !

– Oui ! A ce qu’il parait ! Et pour que tu n’ais aucun doute je vais te montrer le trésor que j’ai entre mes cuisses.

 

Et la voilà qui retrousse sa robe et qui exhibe son sexe sans gêne ni pudeur.

 

– Qu’en penses-tu ? Lui dit-elle en écartant ses grandes lèvres.

– Ma foi, je ne sais que penser et pour l’instant je n’en pense rien.

– Approche donc ton visage et hume ce parfum subtil.

– Vous me demandez là, chose singulière ! Osa dire Adélaïde tout en se baissant

– Sans doute, sans doute, mais pourquoi pas ? Je veux ta langue sur mon conin !

– Je n’oserai jamais…

– Je t’ai payé !

– J’ignorais que je devrais faire de telles choses.

– Bien, relève-toi !

 

Adélaïde pensa alors que la passe allait tourner court, il lui faudrait rendre l’écu… pas bien grave, elle avait d’autres clients

 

Mais la belle inconnue n’avait pas du tout l’intention de lâcher sa proie :

 

– Tu as de fort jolies mamelles !

– Il paraît, il paraît, je vais vous rendre votre écu et pendre congé…

 

Les mains de la michette empaument les seins d’Adélaïde, les caressent.

 

– Tu ne me rends rien du tout, je veux te caresser !

– Juste des caresses ?

– Des caresses et des baisers ! Crois-tu vraiment que je vais abandonner ce joli téton sans l’avoir sucé ?

 

Adelaïde ne sut que répondre et déjà son téton droit devenait la proie coquine de sa bouche, sucé, léché, aspiré. La sensation devint vite agréable et notre jolie putain s’abandonna, après tout cela n’était pas si souvent qu’on lui prodiguait de si bonnes choses. L’inconnue passait du téton doit au téton gauche et recommençait.

Lagaste1b

– Et maintenant, c’est toi qui vas t’occuper de mes seins !

– Ah ?

– Ben oui !

– Je les caresse alors ?

– Tu peux commencer comme ça, mais ensuite il faudra te souvenir que tu as des lèvres, une langue.

– C’est que je n’ai jamais pratiqué…

– Il y a un commencement à tout.

 

Timidement, Adélaïde se mit à embrasser le sein, elle trouva que la peau y était très douce, et s’enhardit poser ses lèvres sur le téton. Comme on dit souvent, c’est le premier pas qui compte, et elle s’amusa à faire frétiller le petit organe de chair sous sa langue.

 

– Bon, je vais maintenant m’allonger sur la couche, je vais écarter mes cuisses et tu vas venir me goûter la cramouille.

– Je ne sais si je pourrais.

– Eh bien, essaie ! Répondit la belle dame en écartant de nouveaux ses grandes lèvres.

– C’est mouillé !

– Justement ce sera meilleur.

– Vous me faites faire de ces choses !

– Si tu me fais des bonnes choses, je pourrais t’en faire aussi !

 

Adélaïde regarde sa partenaire avec un air ahuri.

 

– Décidemment ! Reprend l’inconnue, il te reste pas mal de choses à apprendre, viens donc me lécher, j’en brule d’envie.

 

Notre jolie putain retint sa respiration et se lança dans l’inconnu, la chose ne lui parut pas si terrible, la chatte avait bon goût et la belle dame paraissait satisfaite de son service.

 

– Monte plus haut… non pas toi, ta langue… tu vois le petit machin qui ressemble à une petite bite.

– J’ai ça aussi !

– Heureusement pour toi ! C’est un bouton de plaisir, suce-le, lèche-le, ne t’arrête pas.

 

Adelaïde s’étonna des gémissements bizarres que sa michette produisait et s’arrêta net.

 

– Ne t’arrête pas, continue, tu me donnes du plaisir, c’est bon !

 

Et quelques instants plus tard, la belle dame éclatait sa jouissance en hurlant et en coulant comme une fontaine laissant sa partenaire ébahie.

 

– Mais ma Dame, que vous arrive-t-il ?

– Il m’arrive que tu m’as donné du plaisir et que c’est pour cela que je t’ai payé, gentille petite sotte.

– J’ignorais tout de ces choses !

– Je le vois bien ! Où vas-tu ?

– Me rhabiller ? N’avons-nous point terminé !

– Si ! Mais tu me plais bien, j’ai envie de t’apprendre des choses, ce plaisir que tu m’as donné, je peux aussi te le procurer.

– Mais cela est péché !

– Un de plus, un de moins…

– Non, un jour un miché m’a dit que Dieu pardonnait aux prostituées et il m’a parlé de Jésus et de Marie-Madeleine. Mais les rapports contre nature cela est autre chose.

– A qui faisons-nous du mal si nous donnons du plaisir ? Allonge-toi, Adélaïde et laisse tes peurs ! Si Dieu a créé le plaisir ce n’est pas pour que l’on s’en passe.

– Puisse-tu dire la vérité !

– Allonge-toi, j’arrive, voilà on va d’abord se caresser un peu, je vais te lécher tes tétés comme tout à l’heure et ensuite je vais descendre plus bas.

 

Se demandant si elle n’est pas tout simplement en train de rêver, Adelaïde s’abandonne aux douces caresses de sa partenaire qui après lui avoir flatté le bout des seins entreprit de lui lécher la chatte.

 

– Laisse-toi aller, laisse-toi emporter par le plaisir, ne pense à rien d’autre.

 

Ce ne fut pas si facile que ça, mais la belle dame était opiniâtre et pas trop pressée. Quand Adélaïde commença à gémir, elle redoubla d’ardeur, les gémissements se firent plus intenses et rapprochés.

 

La tendre putain n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, mais elle venait de jouir pour la première fois de sa vie.

 

– Qu’est-ce que tu m’as fait ? Demanda-t-elle.

– Ben je t’ai donné du plaisir, tout simplement !

– Ce sont les plaisirs de l’Enfer !

– Arrête avec ça ! Et viens donc m’embrasser !

 

Et le baiser fut doux, passionné, profond… et même baveux !

 

Cela aurait pu n’être une toquade, mais allez donc savoir pourquoi, la noble dame s’enticha d’Adélaïde et la gratifiait fort gracieusement.

 

Sur les conseils avisés de cette dame Isabelle, Adélaïde perfectionna sa stratégie, partant de chez elle en souillon, elle allait se changer chez maître Philibert, l’apothicaire du coin qui ne demandait que quelques menues monnaies en échange de ce petit service, puis elle s’était petit à petit intégrée au petit groupe de ribaudes fréquentant la taverne des « trois colombes » tenue par le père Mathieu. Les filles la surnommaient « la vieille », mais n’étaient point méchantes.

 

Adélaïde s’inquiétait néanmoins de la persistance de ces rapports contre nature, la peur d’être dénoncée la taraudait mais l’appât du gain lui faisait à chaque fois différer le moment où elle déciderait de rompre avec sa michette.

 

– Je te sens apeurée ! Quelle crainte t’agite donc ?

– Si nous étions découvertes, ce sera le bûcher, puis l’enfer !

– Ecoute-moi bien sotte que tu es : en ce qui me concerne, je ne crains rien, sois-en persuadée, je ne saurais t’en dire davantage aujourd’hui mais le ferais le moment venu. Je t’offre ma protection, s’il t’arrivait de te sentir réellement menacée, il faudra te réfugier chez maître Philibert, il saura me prévenir et tu seras sauvé. Et voilà un bracelet, si tu étais prise avant de pouvoir te cacher, tu devras le montrer.

 

Adélaïde regarda l’objet, un fin bracelet de méteil jaune. Elle n’osa demander s’il était en or. Une fine plaque portant une inscription qu’elle ne déchiffra pas, Adélaïde ne savait pas lire.

 

– Mais je ne peux porter ceci ! Que dira mon mari ?

– Porte-le à la cheville, il ne le verra point !

– A la cheville, Madame ?

– Oui à ta jolie petite cheville !

 

Dame Isabelle avait menti, ce bracelet ne servirait à rien en cas d’arrestation, mais elle était contente d’avoir pu calmer les angoisses de sa petite catin.

 

Evidemment Gontran, le mari qui d’habitude ne voyait jamais rien remarqua l’objet :

 

– C’est quoi cette chose ?

– Un talisman que m’a donné un voyageur, il parait que ça porte bonheur !

– Il faut le vendre !

– On ne vend pas un talisman, cela porte malheur !

– Ah, bon ? répondit simplement Gontran plus ou moins noyé dans ses vapeurs de mauvais alcool

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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