Léna Van Eyck

Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:29

La Malédiction du Pas de Lagaste – 2 – Goldevaine, apprentie putain par Léna Van Eyck

  Goldevaine2

Ce jour-là, Goldevaine, la fille unique de Gontran et d’Adélaïde n’était point allé mendier, sa mère lui ayant demandé de faire un peu de ménage dans leur pauvre masure.

Elle alla donc comme le voudrait la légende chercher derrière la porte, un balai et une pelle.

 

C’est qu’il y en avait du fouillis et des saletés, Gontran était quelque peu ramassophile et rapportait régulièrement des ustensiles et des outils à moitié cassés, des vêtements déchirés. Tour cela demandait à être réparé mais notre Gontran atteint de procrastination chronique ne réparait jamais rien, alors ça s’entassait, ça s’empilait, ça s’amoncelait et ça prenait beaucoup de place.

 

Goldevaine décida d’essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ce fourbi, et c’est là que parmi une indescriptible variété d’objets de toutes natures, elle découvrit une cassette en bois. Intriguée par son poids qui lui sembla anormalement lourd, elle l’ouvrit et découvrit un joli lot d’écus sonnants et trébuchants.

 

Elle jugea la chose impossible d’appartenir à son père, lui qui était incapable de voir un sou sans le boire ! C’était donc à sa mère, mais à quelle sorte d’activité pouvait-elle bien se livrer pour avoir amassée un tel magot ?

 

Elle lui aurait bien demandé, mais se dit que sa mère avait sans doute un gros mensonge de prêt, le mieux serait donc de la suivre discrètement afin de savoir. Goldevaine n’était point sotte et avait déjà une petite idée, mais voulait être certaine !

 

Elle suivit donc sa mère le lendemain et constata qu’au lieu d’aller se placer là où mendiants et éclopés demandait la charité, elle s’en alla dans une petite rue où exerçait maître Philibert, le vieil apothicaire !

 

« Mais que fabrique donc-t-elle là-dedans ? »

 

Elle attendit un moment et la vit ressortir complètement transformée, Adélaïde était à présent fardée et revêtue d’une robe si décolletée qu’on devinait la partie supérieure des aréoles. Elle se dirigea ensuite vers une autre ruelle et s’arrêta près des « trois colombes » une taverne de mauvaise réputation, où elle rejoignit quelques ribaudes avec lesquelles elle fit conversation.

 

« Eh bien, voilà, Maman est une putain ! »

 

Le soir, elle attendit que son père comate dans son mauvais pinard pour apostropher sa mère. Manifestement cette dernière attendait elle aussi ce moment car c’est elle qui commença à parler.

 

– Pourquoi ce rangement ?

– Tu m’as demandé de faire le ménage…

– Cela n’est pas du ménage !

– Non, mais ça fait de la place !

– Aurais tu trouvé quelque chose d’insolite ? Demanda la mère craignant que sa fille lui ait chapardé son magot.

– Oui, j’ai trouvé ta cassette, je l’ai placée en dessous de la pile et je n’y ai rien prélevé.

– Je suppose que tu aimerais que je te dise…

– Non, non, ne te fatigue pas, je sais tout ! J’ignorais que ma mère tapinait !

– Mais…

– Je t’ai vu ! Je ne te blâme pas ! Tu iras en enfer mais ne dit-on pas que ce n’est pas si terrible que ça ! Ce que je te reproche c’est de ne point m’en faire profiter ! N’aimerais-tu plus ta fille ?

– Les choses ne sont pas si simples ! Disons qu’un jour j’ai été tenté et qu’ensuite j’ai comme on dit pris le pli !

– Je t’ai demandé : pourquoi ne m’en as-tu pas fait profiter ?

– Tu crois que c’est facile de raconter à sa fille que je suis devenue putain ?

– Tu n’as toujours pas répondu !

– J’avais le projet d’entasser encore de l’argent jusqu’aux beaux jours, après nous serions parties toutes les deux…

– Où ça ?

– Je ne sais pas encore ! Je peux te donner de suite la moitié de ma cassette, mais qu’en feras-tu ?

– Donne-moi donc juste quelques écus, cela me suffira pour commencer.

– Pour commencer quoi ?

– Pour faire la même chose que toi !

– Tu veux dire : faire la catin ?

– Bien arrangée, je devrais plaire, non ?

 

Alors Adélaïde laissa éclater sa colère, traitant sa fille de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait, et elle en savait beaucoup.

 

– Ne crois-tu pas que tu ne sois un peu mal placée pour me faire cette morale ?

– Si j’ai choisi par nécessité et par circonstances de vivre dans la honte et le déshonneur ce n’est pas pour te le faire partager !

– Le déshonneur ? Quel déshonneur ? Quant à la honte, tu ne me fais guère l’impression d’en avoir, et tu as d’ailleurs bien raison !

– Ciel ! Je ne reconnais plus la fille !

– Ça tombe bien, je connaissais bien mal ma mère ! Entendons-nous au lieu de nous livrer à des chamailleries.

– Mais, et Gros-Jean qu’en fais-tu ?

 

Il faut dire que Goldevaine était plutôt jolie fille, quelques jeunes chenapans l’avaient quelque peu courtisé. C’était surtout le dimanche après la messe, car ces après-midis-là, elle ne mendiait pas. L’un de ses prétendants se montra davantage entreprenant que les autres, ils commencèrent à se rencontrer régulièrement. Leurs rapports sentaient bon la fleur bleue, jusqu’au jour où le jeune homme obtint d’elle ce qu’il voulait, alors les rapports changèrent, Gros-Jean se révéla sous son vrai jour, un bien mauvais jour et devint violent. Goldevaine ne pensait plus qu’à prendre ses distances mais n’y parvenait pas tellement le jeune homme se montrait collant.

 

– Gros-Jean est un idiot, je ne me marierais jamais avec lui.

– Pourtant tu l’aimais bien ?

– C’est sa compagnie que j’aimais bien, pas lui ! Mais il m’a fait devenir femme et crois maintenant m’appartenir.

– Quoi ? Et s’il t’a engrossé ?

– Non ma mère, de la façon dont il m’a prise, je ne risque pas d’être engrossée !

– Quoi ? Dois-je comprendre qu’il t’aurait enculé ?

– C’est en effet ce qu’il faut comprendre !

– Enfer et damnation ! Mais tu le vois toujours ?

– J’attends de rencontrer un galant qui lui donnera une bonne leçon, mais ça ne vient pas, en attendant, je me le supporte.

– Il m’apparaissait pourtant fort courtois !

– Il donnait le change, avant que je couche, il me traitait de mijaurée, après il me traitait de putain et finalement je préfère !

– Oh !

– Alors putain pour putain, autant ne pas faire les choses à moitié !

– Oh !

– Je commence demain, donne-moi quelques sous comme je te l’ai demandé !

– Je t’empêcherais de faire ça !

– Et de quelle façon ?

– Si je renonce à faire la putain, renonceras-tu aussi ?

– Non !

– Alors je ne te parle plus !

– Bon ces pièces, tu me les donnes ou je les prends moi-même ?

– Prends les toi-même, mais si je te vois tapiner, je te gifle !

– Eh bien, tu me gifleras, je n’en mourrais pas.

 

Le lendemain matin, Goldevaine ne prit pas comme elle faisait chaque jour le chemin de Montclar, mais celui du bourg voisin de Preixan.

 

En ces temps, on ne se fréquentait pas trop d’un bourg à l’autre et les inimitiés étaient légions. On ne la reconnaîtrait donc pas, enfin pas de suite. Elle s’était débarbouillé le visage à l’eau, avait peigné ses longs cheveux et avait dégoté dans le fouillis paternel une robe un peu abîmée presque propre mais qui dissimulait mal la misère.

 

Elle commença par aller chez le fripier local, qui la reçut malgré mais sa dégaine, mais en repartit assez vite sans n’avoir rien acheté, C’est que cela n’a rien d’évident de demander à un brave bourgeois une robe de putain, quant à acheter du tissu pour la confectionner, elle-même, elle ne saurait pas faire, sa mère lui avait appris à mendier, pas à coudre !

 

Voilà qui commençait bien mal !

 

Elle ne rencontra point de ribaudes qui proposaient leurs charmes, aussi se dirigea-t-elle vers une taverne à l’enseigne du « Coucou doré », on lui avait indiqué que souvent les serveuses de ces endroits avaient la cuisse légère, alors pourquoi pas ?

 

A cette heure la salle était presque vide !

 

– Holà, où vas-tu, la souillon ? L’interpella la grosse Georgette, la femme du tavernier, je ne veux point de mendiante ici ! Dehors, sac à puces !

– Je ne demande point la charité, n’aurais-tu point besoin d’une soubrette.

 

Du coup, la Georgette la regarde autrement.

 

– Raymond, viens voir ! Il y a une souillon qui voudrait travailler pour nous. Elle n’est pas si moche !

 

Raymond est une armoire normande, il dévisage Goldevaine et la déshabille du regard.

 

– Hum ! Tu es jolie mais il faudrait t’arranger un peu. Sais-tu qu’ici les filles doivent se montrer gentilles avec les clients ?

– Je serais gentille !

– Même si le client te demande de partager ta couche ?

– Quelles sont les conditions ?

– Tu gardes la moitié de l’argent des passes, quand tu veux te reposer, tu nous préviens à l’avance, tu loges ici à l’étage…

– D’accord ! Je peux commencer quand ?

– Il faut d’abord qu’on te voit à l’œuvre, je vais appeler Hermine.

 

Cinq minutes plus tard Hermine était là.

 

C’est une grande bringue, très brune, la peau très blanche, venant probablement du nord du pays, dans une région sans soleil. Elle est belle et il émane d’elle beaucoup de douceur. En revanche, elle parait fort mal réveillée.

 

– Tu l’arranges un peu, tu regardes si elle peut travailler chez nous et tu nous dis.

– Suis-moi ! Lui dit Hermine, j’aurais bien dormi encore un peu, moi !

 

Elle l’entraida dans une arrière-salle où Ferdinand, le cuisinier s’affairait autour d’un gros chaudron.

 

Hermine dévisagea Goldevaine d’un air indifférent :

 

– Tu sors d’où, toi ?

– De chez mes pauvres parents !

– Tu t’es sauvée ?

– Non, je ne savais pas qu’on dormait ici, il faudra que j’aille dire aurevoir à ma maman !

– T’es drôle, toi ! T’as déjà fait la putain ?

– Non, je n’y connais rien !

– Je vais t’apprendre ! Une des filles ici est partie je ne sais trop où ! Il y a donc une place de libre ! Profites-en ! Ici les patrons ne sont pas trop méchants, mais faut bosser ! Pucelle ?

– Devant, mais pas derrière !

– Hé ! Hé ! Bon tu m’aides à remplir cette bassine, t’as besoin qu’on te récure ! Mets-toi donc à poil que je vois comment tu es faite !

– Devant lui ?

– Si tu veux travailler ici, il te faudra oublier ta pudeur !

 

Goldevaine se déshabilla sans discuter davantage sous les yeux concupiscents d’Hermine qui n’en perdait pas une miette. Quant au Ferdinand, il faisait semblant de ne rien voir, mais il voyait bien et il bandait.

 

– Tu as de jolies mamelles et un petit cul bien rebondi ! Commenta Hermine

 

Une fois séchée, mais toujours nue, Hermine l’emmena à l’étage dans sa chambrette.

 

– Je vais te trouver une tenue, si tu restes avec nous, il te faudra la rembourser avec tes gages, mais avant allonge-toi sur ce lit, je vais regarder si tu peux faire l’affaire !

 

Goldevaine est surprise mais obtempère.

 

– N’as-tu jamais été au lit avec une femme ?

– Ma foi, non !

– Et bien, il y a un commencement à tout, et si tout se passe bien, je dirais à Raymond que tu fais l’affaire et nous pourrons être amies !

– Je trouve cela bizarre, je ne m’attendais pas à cela…

– Si tu veux partir, libre à toi !

– Je n’ai pas dit ça !

– Alors il te faut avoir deux choses, la première c’est que je suis très douce et que je n’ai aucune raison de te faire du mal, la seconde, c’est que tu es pucelle et que tu ne peux point le rester !

– Pardon ?

– Nous avons deux méthodes pour nous éviter d’être engrossées, la première c’est de de se faire baiser par le cul, mais tous les hommes ne l’acceptent pas, on dit que « jouir en payant, c’est jouir sans pécher », mais encore faut-il que cela se passe dans le bon réceptacle ! Alors on se place une éponge avec du vinaigre au fond de notre intimité. Je ne sais pas mettre une éponge à une pucelle, donc il faut que je te dépucelle !

– Ciel !

 

Hermine sortit alors d’on ne sait où un objet phallique en bois poli

 

– Regarde ceci ! Cela s’appelle un « gaude mini », ça remplace une bite, mais c’est bien plus docile et ça peut donner beaucoup de plaisir…

– Et tu vas me…

– Je vais te… mais avec ta permission ma chère !

– Alors allons-y ! Répondit Goldevaine en fermant les yeux.

 

Hermine demanda à la jouvencelle d’écarter les cuisses et approcha l’engin diabolique de son con.

 

– Attention, ça peut te faire un tout petit peu mal, et tu vas saigner un peu. C’est normal !

– Fais vite !

– Ne t’inquiètes pas !

 

En fait, elle ne sentit pas grand-chose.

 

– Voilà c’est fait !

– Déjà !

 

Certes, c’était fait mais Goldevaine se demandait pourquoi, Hermine s’activait maintenant à faire bouger l’objet dans son fourreau.

 

– Tu fais quoi ?

– Des bonnes choses.

 

Ne cherchant plus trop à comprendre, la jeune fille se laissa faire, la sensation n’était pas désagréable et puis la compagnie de cette Hermine ne lui déplaisait pas.

 

Tout d’un coup cette dernière, cessa son godage et entrepris de se déshabiller.

 

– Tu me trouves comment ? Demanda cette dernière en se caressant sa jolie poitrine.

– Tu es une belle femme ! Répondit Goldevaine, un peu larguée.

– Mes tétons, ils te plaisent ?

– Ils sont mignons !

– Embrasse-les !

– Tu me demandes de ces choses !

– Goûtes-y !

 

Timidement la petite pauvrette approcha ses lèvres du bourgeon offert.

 

– Mieux que ça, fait tournoyer ta langue… voilà qui est mieux… Attends, je vais faire la même chose sur tes tétons

– Mais non…

– Mais si !

 

Goldevaine se laissa faire, cette douce caresse lui faisait un bien fou, elle en fut la première surprise.

 

– C’est bon, ce que tu me fais !

– Et attends, tu n’as encore rien vu !

 

L’apprentie putain ferma les yeux envahis par des ondes de bien-être tandis que sa chatte s’humidifiait.

 

– Qu’est-ce qu’il m’arrive ?

– Quand ta minouche est contente, elle se mouille, ainsi si on veut en profiter, c’est bien plus doux

– Voilà qui est singulier !

– Comme tu dis ! Ne bouge pas, je vais te lécher en bas !

– Mais…

– Laisse-moi faire, tu en redemanderas !

 

Hermine commença par laper la mouille qui avait envahi l’abricot de la jeune fille, puis après s’être régalée de cette liqueur d’amour elle se mit à faire virevolter le bout de sa langue sur le petit bouton d’amour.

 

– Tu fais quoi, là !

– Chut !

– Oh, Ah ! Oh là la ! Cria Goldevaine submergée par le plaisir.

– C’était bon ? Hein ?

– Ma foi…

– Seulement maintenant il y a un problème, tu m’as fait mouiller, tu vas donc me rendre la politesse.

– Je ne sais pas si je saurais…

– Tout s’apprend et ce n’est guère si compliqué.

 

Et soudain la porte s’ouvrit, et la Georgette fit irruption dans la chambrette et apostropha, Hermine.

 

– Je te trouve bien longue, nous avons un miché qui te demande en bas.

– Il est bien matinal !

– Il est peut-être matinal mais il t’attend de pied ferme

– Je ne peux être partout.

– Mais c’est qu’elle réplique, la putasse ! Couvre-toi sommairement et va le chercher.

– Mais que fait-on d’elle !

– Dans la chambre du fond ! Tu nous y attendras.

 

Restée seule, Goldevaine commença à se poser des questions, jamais au grand jamais elle n’avait envisagé qu’être serveuse montante dans une auberge était si éloigné de ce qu’elle en pensait. Mais elle se dit que la compagnie de cette Hermine était décidemment bien agréable et l’aiderais à s’adapter au lieu et à ses us et coutumes.

 

Cinq minutes après, Georgette et Hermine la rejoignait.

 

– Eh, oui, c’est déjà fait ! Précisa cette dernière, ce drôle est un « bite hâtif », trois petits mouvements de queue et sa semence est crachée.

– N’empêche intervint Georgette que tu aurais dû être en bas.

– Je crois que quoi que je dise, j’aurais tort, alors puisque tu as envie de me punir punis-moi.

– Je vais me gêner, tiens ! Répondit la tavernière en se saisissant d’une badine, dégage-moi ton gros cul que je le corrige comme il se doit.

– Bon, bon ! Répondit Hermine en obtempérant.

 

La Georgette malgré son intention sadique ne se montra pas méchante et se contenta de cingler une douzaine de fois le cul de la belle putain.

 

– Et tiens, en voilà un treizième ! Ajouta la tenancière.

– Non pas treize, ça porte malheur !

– Alors en voilà un quatorzième !

– Aïe, ça fait mal !

– Fallait pas demander. Bon je vous laisse à vos petits jeux, je suppose que vous n’avez pas besoin de moi ?

 

Hermine hésita.

 

– C’est-à-dire que je montrais à la nouvelle comment donner du plaisir à une femme !

– Et alors, tu crois qu’elle est là pour ça !

– C’est mieux qu’elle sache si un jour tu veux en profiter !

– Evidemment ! Allonge-toi ! Et toi la puterelle, regarde bien.

 

Hermine se coucha sur la couche, écarta ses cuisses et dégagea les lèvres de sa chatte.

 

– C’est ici que ça se passe, tu vois ce petit bouton qui ressemble à une bite de farfadet, il faut le lécher et le sucer, comme ceci…

 

– Et joignant le geste à parole, la grosse matrone commença à titiller le clitoris de la jolie brune, mais n’insista pas alors qu’Hermine émettait déjà des gémissements significatifs.

 

– Evidemment, c’est mieux quand tu as léché un peu partout avant, retarder le plaisir, c’est augmenter le plaisir. Et sur ces bons mots, je m’en retourne à mon travail, je n’ai pas que ça à faire.

– A toi de jouer ! Dit alors Hermine.

 

Alors Goldevaine se lança et pour la première fois de son existence fit connaissance avec le goût de la chatte. Elle trouva la chose étrange mais point désagréable, comme un mélange de bon poisson et de miel parfumé.

Lagaste2a

Elle fit comme lui avait montré la Georgette.

 

– Mon bouton, mon bouton ! S’impatienta Hermine.

 

Quelques secondes après, la belle brune jouissait bruyamment et humidement avant d’enlacer sa partenaire dans une belle étreinte qui se termina par un baiser profond. Encore une nouveauté pour Goldevaine.

 

– J’espère que tu as apprécié ces moments ?

– Ma foi, si c’est toujours comme ça, ici, mon séjour va être bien agréable.

– Ne te fais pas trop d’illusions, le plaisir que je t’ai donné, tu ne le retrouveras pas avec les hommes d’ici ! Ou alors bien rarement. Les clients ici se moquent pas mal de ton plaisir, ils viennent juste chercher le leur, mais ils ont payé et ils ont droit à un travail bien fait.

– Est-ce si compliqué ?

– Compliqué, non, mais il est des choses à savoir : être putain, c’est un métier ! As-tu déjà sucé une bite ?

– Non ? Pourquoi faire ?

– Les hommes adorent ça, enfin, beaucoup d’hommes ! Je vais te montrer comment procéder, nous allons appeler Ferdinand.

– Ferdinand ?

– Oui, le cuisinier ! Tu verras, il a une belle queue !

– Je suis embauchée, alors ?

– Presque ! Je vais te poser une éponge au fond de ta chatte, et maintenant ne bouge pas je vais chercher Ferdinand.

 

Dans un réflexe de pudeur instinctif, Goldevaine dissimula sa nudité avec un linge.

 

– Holà ! Veux-tu me retirer tout ça ! Comment veux-tu que le Ferdinand bande s’il ne voit pas tes appâts ?

 

Avec le sentiment de se jeter à l’eau, Goldevaine écarta le linge pendant que Ferdinand enlevait ses braies.

 

– Regarde-moi cette bite, commenta Hermine, elle est belle non ? Et elle bande comme un piquet, touche-la !

– Comme ça ?

– Non, comme ceci ! Rectifia Hermine en prenant la chose en mains et en lui imprimant quelques branles. A toi !

 

Ferdinand excité comme une puce pelotait frénétiquement les tétés de notre jeune héroïne.

 

– Calme-toi, Ferdinand, elle apprend, elle sera tienne dans un moment.

– C’est dur !

– Je le vois bien que c’est dur ! Bon, Goldevaine, si le client veut se faire sucer, il faut mieux lui laver la bite, tu devras toujours avoir dans ta chambre de l’eau fraîche, un linge et du savon ! Approche que je te montre.

– J’arrive

– Voilà tu le laves comme ceci et comme cela. Sinon, première chose : Quand l’homme a sorti sa queue, il faut que tu te le complimente ! Que tu lui dises qu’il a une belle bite, même si ce n’est pas vrai, ils adorent ça et vont se sentir en confiance.

– Ben !

– Ben quoi ? Ce n’est pas ta première bite d’après ce que tu m’as dit, alors, vas-y touche, tripote, caresse. Je te montre, tu mets ta main comme ça que tu fais glisser, tu remontes, tu redescends, tu dégages bien le gland, à toi !

 

Goldevaine s’empara de la bite de Ferdinand et la fit coulisser entre ses doigts.

 

– Maintenant suce !

– Maintenant ?

– Ben oui, quand faut y aller, faut y aller !

 

Une longue inspiration, une flexion des genoux, et hop, la queue de Ferdinand et dans la bouche de la jeune fille. Ensuite elle ne sait trop quoi faire de cet encombrant paquet alors c’est quasiment par réflexe qu’elle suce et qu’elle lèche plutôt n’importe comment que correctement.

 

– Bon je te montre un peu ! Regarde bien ce que je vais faire, je ne peux pas parler et sucer en même temps. Le mouvement principal c’est de faire entrer et sortir dans ta bouche mais en même temps tu peux, non tu dois, te servir de sa langue, pour augmenter les sensations, et il y a les petits à-côtés, de temps en temps tu sors ta langue et tu lui titilles le bout du gland là où sort le pipi, tu peux aussi lécher la verge à grand coup de langue, et si l’homme est très excité tu peux faire diversion en lui léchant les couilles et aussi le trou du cul.

– Ah, non pas le trou du cul !

– De quoi t’as peur, ça ne mort pas, et ça n’a pas si mauvais goût que tu crois.

– Berck !

– Mais non ! Bon assez causé, à toi de jouer, ma belle !

 

Alors Goldevaine s’appliqua à répéter ce que venait de lui montrer sa préceptrice. A un moment Ferdinand fit une petite grimace…

 

– Fais attention à tes dents ! Le drôle que tu suces ne doit jamais les sentir, faut faire comme si elles n’étaient pas là !

 

Goldevaine rougit de sa gaffe, mais continua à s’appliquer.

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– Quand tu sens une petite goutte salée en haut du gland, ça veut dire que le miché va bientôt jouir, il faut alors lui demander s’il veut que tu continues comme ça, ou s’il préfère te baiser !

– Ben justement je crois bien !

– Alors il va te baiser ! En gros les hommes choisissent entre trois positions, la classique, tu te couches et tu écartes les cuisses, il te baise, la levrette, tu te mets à quatre pattes et il te prend par derrière, mais certains hommes aiment bien que ce soit la femme qui fasse le travail, on va te montrer… Ah ! Oui, j’oubliais : il y a des hommes qui pendant qu’ils te bourrent ne pourront pas s’empêcher de te traiter de tous les noms, dans la plupart des cas, ce n’est pas par méchanceté, mais parce que ça les excite, dans ce cas tu les laisse dire et tu peux même te permettre le luxe de les approuver !

 

Ferdinand s’allongea alors sur le lit, et Hermine expliqua à la puterelle comment s’empaler sur sa bite.

 

– Et maintenant tu bouges, tu montes et tu descends.

 

Et c’est ce qu’elle fit, pas très longtemps, le Ferdinand ne parvenant pas à tenir la distance et retira sa bite gluante de sperme.

 

– Tu peux nettoyer, certains hommes aiment bien, d’autres non et ne pensent plus qu’à récupérer leurs habits.

– Et là je fais quoi ?

– Tu nettoies !

– Ça a quel goût ?

– Tu verras bien !

 

Elle plaça sa langue sur une goutte de sperme et ne trouva point la chose mauvaise et du coup nettoya comme il le convient la bite du vaillant cuisinier !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:24

La Malédiction du Pas de Lagaste  1 – Adélaïde par Léna Van Eyck

 

Stamp Mature Sodo

 

Amis lecteurs, le moyen âge décrit dans ce récit est un moyen-âge de fantaisie, mon ambition n’étant pas d’écrire un texte historique, mais une nouvelle érotique. Ce récit n’est pas une suite des « Filles du bois maudit », mais on y retrouvera l’un des personnages principaux

« Jouir en payant, c’est jouir sans pécher ! ». Aphorisme du moyen âge

 

A Montclar en plein cœur du Roussillon, vivait une famille très pauvre, sans revenu, ils mendiaient. Il y avait le père, Gontran, la mère, Adélaïde et une jolie fille de dix-huit printemps, Goldevaine. Un jour le père se disant qu’il fallait trouver une solution à son infortune décida d’aller chercher l’inspiration de l’autre côté de la rivière. Cela faisait un bout de chemin mais après tout, il n’avait que ça à faire. Malgré tout il se fatigua vite à ce point qu’il faillit renoncer. Il existait cependant un raccourci, le Pas de la Lagaste que personne n’empruntait car il n’avait pas bonne réputation. C’est à cet endroit qu’il croisa un inconnu :

 

– Je vois que vous êtes un brave homme, je sais que vous êtes dans la misère. Je suis un peu magicien, je vais vous tirer de vos ennuis !

– Mais que voulez-vous en échange ? Demanda le malheureux.

– Oh, je me contenterais de pas grand-chose, tenez ce qu’il y a actuellement derrière la porte de votre pauvre maison me conviendra très bien !

 

« Derrière la porte, mais il n’y a rien derrière ma porte sinon un vieux balai et une pelle ! Pourquoi aurait-il besoin de ces objets ? » Se demanda Gontran.

 

Renonçant à éclaircir cette énigme, le marché fut conclu, Gontran était ravi d’avoir mis fin à ses malheurs en échange d’un vieux balai et d’une pelle. C’est en rentrant chez lui qu’il réalisa qu’en fait, il venait de vendre sa fille au diable !

 

Ça c’est la légende ! Mais cessons de croire au diable et racontons maintenant la véritable histoire car elle n’est pont triste :

 

Tous deux enfants de paysans, Adélaïde et Gontran avaient le même âge, ils furent amis d’enfance, puis promis l’un à l’autre.

 

Ils vivaient dans une horrible masure quelque peu isolée, que Gontran, indécrottable fainéant porté sur la bouteille oubliait d’entretenir.

 

Le couple subsistait tant bien que mal grâce aux produits d’un poulailler délabré et à la cueillette de quelques légumes dont Adélaïde s’occupait. Sinon, ils mendiaient.

 

Malgré sa vie misérable et la crasse, Adélaïde était restée une belle femme, bien faite, son imposante chevelure brune frisait naturellement.

 

Une prétendue sorcière avait prédit à Adélaïde qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Sa grossesse constitua donc une surprise.

 

Quand Goldevaine naquit, Adélaïde sa mère, pensa d’abord l’abandonner, mais Gontran la convainquit que mendier avec un bébé dans les bras serait de nature à forcer la charité. Il en fut ainsi une douzaine d’années aux termes desquelles la jeune fille fut priée de mendier seule. La pauvre n’avait guère l’expérience de sa mère et quand elle ne ramenait pas assez de pièces, elle se faisait battre par Gontran, qui de plus la privait de nourriture. Adélaïde tenta bien de s’opposer à la méchanceté de son époux, mais quelques bleus et bosses la firent taire rapidement.

 

Les années passèrent et rien ne changeait, si ce n’est Goldevaine qui était maintenant devenue un joli brin de fille qui avait hérité des cheveux blonds de son paternel

 

Notre histoire peut maintenant commencer :

 

1 – Adélaïde

 

Ce mardi-là, Adélaïde, mendiait au coin d’une rue tandis que sa fille faisait de même à la porte de l’église. A presque quarante ans et n’ayant eu qu’une seule grossesse, elle était restée fort belle femme. Peut-être aurait-elle pu refaire sa vie avec un bourgeois de la ville, mais, voilà Gontran était là et la tyrannisait.

 

Il pleuvait fort ce jour-là et Adélaïde s’abritait à l’aide d’une infâme couverture. Un bourgeois qu’elle n’avait jamais remarqué s’approcha d’elle. Il était plutôt bel homme et avait de jolis yeux bleus.

 

– Holà ! Manante, n’as-tu point peur de la pluie ?

– Il me faut mendier, noble seigneur, je dois nourrir mes huit enfants et mon mari infirme.

– Tu as oublié ta vieille grand-mère, une cousine aveugle et une belle-sœur cul de jatte.

– Vous vous moquez, seigneur, pensez-vous sincèrement que je mérite tels propos ?

– Assurément ! Car tu mens, tu es trop belle pour avoir eu huit enfants !

– Il est vrai que j’exagère un peu, mais je vous en prie, faites-moi la charité !

 

L’homme sortit un louis d’or !

 

– Ça te dit ?

– Ne vous moquez point de moi, cela me fatigue !

– Non ça peut-être à toi.

– Je ne suis qu’une clocharde ! Que faudrait-il que je vous fasse ? L’amour peut-être ?

– Tu as deviné !

 

Ce n’était pas la première fois que des bourgeois lui faisaient ce genre de propositions, mais elles étaient jusqu’à maintenant restées sans suite. Aujourd’hui, elle sentait prête à franchir le pas.

 

– Tromper mon époux, vous n’y pensez pas ? Répondit Adélaïde, uniquement pour ne pas donner l’impression d’accepter trop vite.

– Dans ce cas, tant pis.

– Attendez !

– Tu aurais déjà changé d’avis ?

– Peut-être bien !

– Suis-moi à distance, quand tu me verras franchir une porte, il te faudra la franchir aussi, je la laisserais ouverte, mais auparavant prend garde à ce que l’on te voit point.

 

Il y avait un risque, derrière cette porte se trouvaient peut-être des gredins malfaisants qui la tortureraient, la tueraient. Elle le prit et suivit l’individu, le cœur battant.

 

– Tu as une jolie frimousse, mais tu ne sens pas très bon, tu vas te déshabiller, je vais te donner de l’eau et du savon afin que tu te laves un peu.

– Mais que va dire mon mari en me voyant rentrer propre ?

– Tu n’auras, en sortant qu’à te débarbouiller le visage avec l’eau du ru et le tour sera joué.

 

L’endroit était propre mais ne ressemblait pas une gentilhommière, plutôt une pièce prêtée par un habitant du coin. Dans un coin étaient éparpillé quelques légumes, choux et carottes qui servirait sans doute au maître des lieux à faire bonne cuisine quand ce dernier y reviendrait.

 

L’homme dont elle ne sut jamais le nom s’amusait à la regarder se laver.

 

– Voilà, êtes-vous satisfait !

– Ça ira, mais conserve une serviette sur tes cheveux, je n’ai nulle intention d’attraper tes poux !

 

Et tout en parlant l’homme se déshabilla, Adélaïde fut étonnée de la grosseur de son vit, bien plus long et large que celui de son époux et déjà fièrement bandé.

 

– Que regarde-tu donc ainsi, la ribaude ? Ma bite ?

– Je…

– Elle te plait ?

– C’est que je n’en ai pas vu beaucoup, jusqu’à présent !

– Tu ne vas pas me dire qu’on ne t’a jamais proposé la botte.

– Maintes fois, mais jusqu’à présent j’ai toujours refusé.

– Et pourquoi avoir accepté aujourd’hui.

– Fallait bien que je commence un jour !

– Si tu dis vrai, c’est mon jour de chance ! Ne sais-tu pas que les pétasses bleusailles portent bonheur ?

– En fait je risque de vous paraître bien gourdasse.

– Mais c’est justement ce qui va m’exciter, la ribaude, viens donc me sucer la bite.

– Que je vous suce la bite ?

– Ben oui !

– J’ignore comment procéder !

– Tu n’as jamais sucé ton mari ?

– Bof, il ne me couvre plus, cela me repose.

– Ça ne répond pas à la question.

– Cela n’était pas dans nos pratiques

 

L’homme avisa une carotte laissée en plan sur la table.

 

– Voilà je vais te montrer, je vais sucer cette carotte, tu regardes bien et tu feras la même chose avec mon vit.

 

Et devant les yeux médusés d’Adélaïde le bonhomme se mit à sucer la carotte, alternant les frétillements de langue sur le bout, les longs léchages latéraux et surtout de larges aller et retour en bouche.

 

– Et maintenant au boulot, la garce !

 

Alors Adélaïde se jeta à l’eau si l’on ose dire et goba le fier mandrin. Elle le trouva salé, musqué mais point désagréable, elle s’efforça de reconstituer les gestes que l’inconnu avait réalisé avec sa carotte.

 

– Eh bien ma fois, pour une première turlute, tu ne te débrouilles pas si mal, tu seras bientôt experte, sers-toi davantage de ta langue et évite d’y mettre les dents. Branle-moi un peu maintenant avant que je te baise.

– Je ne sais…

– Décidemment tu sors de l’œuf, regarde ce que je fais avec ma main, il te suffit de faire pareil.

– Je vais essayer !

 

Elle masturba donc l’homme quelques minutes avant qu’il ne la fasse stopper.

 

– Bien et maintenant je vais te baiser, il faut mieux que ce soit derrière non ?

– Pardon ?

– Si ton mari ne te couvre plus et que dans neuf mois tu lui ponds un bâtard, la situation risque d’être embarrassante.

– Mais…

– Mais alors je vais t’enculer !

– Oh là là ! Je ne savais pas…

– Ne chicane point, tu as de la chance d’être tombé sur moi, d’autres n’auraient pas ces scrupules, mais moi je m’enorgueillis d’être un gentilhomme.

– Mais j’ai peur d’avoir mal !

– Je vais faire attention, et puis il te faut savoir que toutes le ribaudes le font, enfin presque toutes.

– Ne peut-on en rester là ? Gardez votre argent, je ne sais pas dans quoi je me suis lancé !

– Non tu ne le sais point mais tu n’es pas au bout de tes surprises, mais encore une fois rassure-toi, tu es en bonne compagnie.

 

Et soudain une porte intérieure, celle d’un petit cagibi s’ouvrit et un homme en sortit. L’inconnu mit la main sur la bouche d’Adélaïde afin de l’empêcher de crier.

 

– Tout doux, ne crains rien, c’est Gilbert, mon valet, il va m’enculer pendant que je t’encule.

– Peut-on arrêter Messire, je vous en conjure !

– Oh ! Calme-toi la ribaude, pour l’instant tu n’as pas eu à te plaindre de moi ?

– Certes, mais…

 

Prestement le dénommé Gilbert s’était déshabillé et exhibait une bite déjà fièrement dressée.

 

– Regarde donc cette jolie bite ! N’est-elle point attirante ?

– Ma foi…

– Eh bien suce-là donc un peu afin qu’elle soit encore plus roide. Et range tes dents !

 

Adélaïde emboucha le membre en question et s’efforça de mieux faire que la fois précédente. Le résultat ne se fit pas attendre et bientôt le vit du gaillard affichait une bonne rigidité.

 

– Et maintenant, tu te tournes et tu me laisses faire, je vais te faire ça comme un artiste.

 

Adélaïde n’osa pas réitérer son désir de stopper cette séance et présenta passivement son joli postérieur joufflu. L’inconnu dans un grand élan poétique lui cracha sur l’anus afin de le lubrifier, mais ce ne fut pas suffisant, la bite se refusant à entrer dans ce conduit inviolé. Il y alla alors de ses doigts en les faisant aller et venir. Adélaïde se mordit les lèvres prenant d’abord son mal en patience avant de trouver finalement la chose pas si désagréable. Après quelques minutes de ce traitement la bite finit par entrer…

 

– Vous me faites mal, Messire, cessez cela.

– Patience jolie putain, ce mal ne persiste jamais.

 

Lagaste1aEt pendant qu’il besognait la belle, Gérard vint derrière lui et l’encula à son tour, et les trois baiseurs emboités s’enfilèrent jusqu’à ce que les semences déchargent dans les culs dilatés.

 

L’inconnu tint à remercier son valet en l’embrassant goulument à pleine bouche ce qui stupéfia la belle Adélaïde qui ne s’imaginait pas que l’on puisse être aussi pervers.

 

– Alors belle putain, était-ce vraiment ta première passe, tu peux me le dire à présent.

– Eh, oui, messire, je ne vous ai point menti.

– Eh bien cela te fera un souvenir, tu ne nous reverras plus, nous ne sommes point de cette contré, je venais pour affaire, et elle est désormais conclue.

 

Il ne demanda pas à Adélaïde si la coucherie lui avait plus, elle avait été payée et ne se plaignait pas, l’inconnu se disait gentleman, mais avait ses limites.

 

– Il n’y a personne dans la rue, part la première, adieu belle putain dont je ne saurais jamais le nom.

 

Adelaïde se demanda s’il fallait le lui dire, elle ne le fit pas.

 

Elle gardait un gout étrange de cette expérience, et après s’être légèrement sali avec l’eau du ru afin que le Gontran ne lui pose pas de questions embarrassantes, elle rentra chez elle en faisant un grand détour.

 

Elle se jura alors qu’elle ne recommencerait jamais. Sauf que le jeudi suivant, le jour de la foire, un marchand richement vêtu l’interpella alors qu’elle lui demandait la charité.

 

– Je veux bien te donner quelques écus, mais il faudra pour cela que tu me laisses te baiser.

– Pourquoi pas ? Répondit Adélaïde

– Il faudrait déjà que tu te laves…

– Je peux le peux le faire aussi.

 

Et ils firent leur petite affaire dans une petite écurie laissée à l’abandon, ce miché n’avait pas de demande extravagante sinon celle de lui sucer les tétons sans arrêt.

 

Cette écurie était une véritable aubaine, Adélaïde prit alors l’habitude de se prostituer, d’abord de façon assez occasionnelle, puis de plus en plus régulièrement.

 

Elle partait tôt le matin, alors que Gontran finissait de cuver son horrible piquette, et se faisait un peu coquette. Juste avant de rentrer, elle se décoiffait à la diable et se salissait le visage avec l’eau du ru. Puis, elle déposait quelques pièces sur la table, produit supposé de sa mendicité et dissimulait le reste dans une cassette bien cachée sous des vieux tissus devenus inutiles.

 

Cependant, Adélaïde avait mauvaise conscience de cacher ses activités à son mari, d’autant que sa cassette secrète se remplissait sans qu’ils ne puissent utiliser les écus qu’elle contenait désormais.

 

– Et si je vendais mes charmes ? Lui suggéra-t-elle, il me suffirait de me laver un peu afin de faire meilleure figure.

 

Une violente paire de gifles fut la réponse du mari.

 

– Qui t’as mis cette idée en tête, catin, traînée, ribaude, morue, fille à remparts !

– Mais personne, c’était juste une idée comme ça !

– Tu devras te confesser d’avoir des idées comme celles-ci !

– Je le ferais !

– Sais-tu que les ribaudes finissent en enfer ? Ne me redis jamais pareils propos.

 

Bien sûr, elle continua. En trois mois, elle connut tout ou presque, les peines à jouir, les ultras rapides, ceux qui veulent un doigt, ceux qui pissent, ceux qui se font pisser dessus, ceux qui se font fesser et même des lécheurs de pieds. Quelques individus peu aimables, beaucoup d’indifférents, mais aussi une minorité de michés enjouées et sympathiques. Petit à petit elle se fit une clientèle. Bref son tapin se portait bien.

 

Et un jour une femme richement vêtue l’aborda.

 

– Ribaude ou mendiante ?

– Mendiante ma noble dame, faites-moi la charité !

– Menteuse ! Je t’ai observé et t’ai vu hier aller avec un bourgeois après le marché.

– Il faut bien vivre…

– Voici quelques pièces, suis-moi !

 

Adélaïde lui emboîta le pas, le fait que ce soit une femme qui l’avait abordé ne l’étonna point de trop, elle pensait alors que cette dernière servait d’intermédiaire à un miché particulièrement discret.

 

Arrivée dans une rue perpendiculaire à l’artère principale, la femme lui dit :

 

– Tu vas aller chez Mariette, la lingère, tu diras que tu attends Dame Isabelle, je te rejoindrais ensuite.

 

La Mariette était une forte femme, veuve de bonne heure et jamais remarié, elle n’avait pas bonne réputation mais était bonne lingère.

 

– Oh ! La clocharde que viens-tu faire ici ?

– C’est Dame Isabelle qui m’envoie !

– Ah, c’est toi ! Suis-moi, je vais te préparer.

 

La Mariette la fit se déshabiller, puis tremper dans une bassine, elle lui donna du savon et un gant de crin.

 

– Décrasse-toi et sèche-toi, tu resteras nue et tu entreras dans la petite pièce à côté.

 

Sa toilette effectuée, Adélaïde entra dans la chambre mitoyenne, une chambre spartiate, sans aucune décoration avec un lit aux draps propres et une simple chaise.

 

Adélaïde s’angoissait, redoutant le moment où entrerait son miché. Si certains se montraient aimables, d’autres semblaient posséder une dose inépuisable de mépris. Cependant, si avec ces derniers elle avait appris à faire avec, il y en avait d’autres qui se montraient brutaux, voire violents, parfois sous l’emprise de l’ivresse, et contre ceux-là, elle restait désarmée. La seule chose qu’elle pouvait faire était de refuser de retourner avec eux, mais ils ne le demandaient jamais. Une autre catégorie l’intriguait : ceux qu’elle appelait les « pervers ». D’abord horrifiée par certaines pratiques qu’elle considérait comme contre nature, elle avait appris à faire la part des choses. Rien de commun, en effet entre celui qui lui pissait dessus afin de l’humilier et celui qui lui faisait la même chose dans un esprit de franche rigolade !

 

Sur qui allait-elle tomber aujourd’hui ? Elle ne tarderait pas à le savoir ?

 

La porte s’ouvrit, Dame Isabelle entra et Adélaïde ne fit rien pour dissimuler sa nudité.

 

– Tu es très belle sous le linge ! Commenta Isabelle.

– On me l’a déjà dit parfois.

– Voici un autre écu ! C’est la première fois que tu seras au lit avec une femme ?

– Non, un jour un miché voulait coucher avec deux filles.

– Et avec l’autre fille tu as fait quoi ?

– Rien ! Rien du tout ! D’ailleurs je ne la connaissais que de vue.

– Tu ne sais donc pas donner du plaisir à une femme.

– Non ! J’ignore tout de ces choses-là.

– Et bien on va t’apprendre, j’adore faire l’éducation des béotiennes dans ton genre.

– Parce que notre miché…

– C’est moi la michée !

– Mais vous êtes une femme !

– Oui ! A ce qu’il parait ! Et pour que tu n’ais aucun doute je vais te montrer le trésor que j’ai entre mes cuisses.

 

Et la voilà qui retrousse sa robe et qui exhibe son sexe sans gêne ni pudeur.

 

– Qu’en penses-tu ? Lui dit-elle en écartant ses grandes lèvres.

– Ma foi, je ne sais que penser et pour l’instant je n’en pense rien.

– Approche donc ton visage et hume ce parfum subtil.

– Vous me demandez là, chose singulière ! Osa dire Adélaïde tout en se baissant

– Sans doute, sans doute, mais pourquoi pas ? Je veux ta langue sur mon conin !

– Je n’oserai jamais…

– Je t’ai payé !

– J’ignorais que je devrais faire de telles choses.

– Bien, relève-toi !

 

Adélaïde pensa alors que la passe allait tourner court, il lui faudrait rendre l’écu… pas bien grave, elle avait d’autres clients

 

Mais la belle inconnue n’avait pas du tout l’intention de lâcher sa proie :

 

– Tu as de fort jolies mamelles !

– Il paraît, il paraît, je vais vous rendre votre écu et pendre congé…

 

Les mains de la michette empaument les seins d’Adélaïde, les caressent.

 

– Tu ne me rends rien du tout, je veux te caresser !

– Juste des caresses ?

– Des caresses et des baisers ! Crois-tu vraiment que je vais abandonner ce joli téton sans l’avoir sucé ?

 

Adelaïde ne sut que répondre et déjà son téton droit devenait la proie coquine de sa bouche, sucé, léché, aspiré. La sensation devint vite agréable et notre jolie putain s’abandonna, après tout cela n’était pas si souvent qu’on lui prodiguait de si bonnes choses. L’inconnue passait du téton doit au téton gauche et recommençait.

Lagaste1b

– Et maintenant, c’est toi qui vas t’occuper de mes seins !

– Ah ?

– Ben oui !

– Je les caresse alors ?

– Tu peux commencer comme ça, mais ensuite il faudra te souvenir que tu as des lèvres, une langue.

– C’est que je n’ai jamais pratiqué…

– Il y a un commencement à tout.

 

Timidement, Adélaïde se mit à embrasser le sein, elle trouva que la peau y était très douce, et s’enhardit poser ses lèvres sur le téton. Comme on dit souvent, c’est le premier pas qui compte, et elle s’amusa à faire frétiller le petit organe de chair sous sa langue.

 

– Bon, je vais maintenant m’allonger sur la couche, je vais écarter mes cuisses et tu vas venir me goûter la cramouille.

– Je ne sais si je pourrais.

– Eh bien, essaie ! Répondit la belle dame en écartant de nouveaux ses grandes lèvres.

– C’est mouillé !

– Justement ce sera meilleur.

– Vous me faites faire de ces choses !

– Si tu me fais des bonnes choses, je pourrais t’en faire aussi !

 

Adélaïde regarde sa partenaire avec un air ahuri.

 

– Décidemment ! Reprend l’inconnue, il te reste pas mal de choses à apprendre, viens donc me lécher, j’en brule d’envie.

 

Notre jolie putain retint sa respiration et se lança dans l’inconnu, la chose ne lui parut pas si terrible, la chatte avait bon goût et la belle dame paraissait satisfaite de son service.

 

– Monte plus haut… non pas toi, ta langue… tu vois le petit machin qui ressemble à une petite bite.

– J’ai ça aussi !

– Heureusement pour toi ! C’est un bouton de plaisir, suce-le, lèche-le, ne t’arrête pas.

 

Adelaïde s’étonna des gémissements bizarres que sa michette produisait et s’arrêta net.

 

– Ne t’arrête pas, continue, tu me donnes du plaisir, c’est bon !

 

Et quelques instants plus tard, la belle dame éclatait sa jouissance en hurlant et en coulant comme une fontaine laissant sa partenaire ébahie.

 

– Mais ma Dame, que vous arrive-t-il ?

– Il m’arrive que tu m’as donné du plaisir et que c’est pour cela que je t’ai payé, gentille petite sotte.

– J’ignorais tout de ces choses !

– Je le vois bien ! Où vas-tu ?

– Me rhabiller ? N’avons-nous point terminé !

– Si ! Mais tu me plais bien, j’ai envie de t’apprendre des choses, ce plaisir que tu m’as donné, je peux aussi te le procurer.

– Mais cela est péché !

– Un de plus, un de moins…

– Non, un jour un miché m’a dit que Dieu pardonnait aux prostituées et il m’a parlé de Jésus et de Marie-Madeleine. Mais les rapports contre nature cela est autre chose.

– A qui faisons-nous du mal si nous donnons du plaisir ? Allonge-toi, Adélaïde et laisse tes peurs ! Si Dieu a créé le plaisir ce n’est pas pour que l’on s’en passe.

– Puisse-tu dire la vérité !

– Allonge-toi, j’arrive, voilà on va d’abord se caresser un peu, je vais te lécher tes tétés comme tout à l’heure et ensuite je vais descendre plus bas.

 

Se demandant si elle n’est pas tout simplement en train de rêver, Adelaïde s’abandonne aux douces caresses de sa partenaire qui après lui avoir flatté le bout des seins entreprit de lui lécher la chatte.

 

– Laisse-toi aller, laisse-toi emporter par le plaisir, ne pense à rien d’autre.

 

Ce ne fut pas si facile que ça, mais la belle dame était opiniâtre et pas trop pressée. Quand Adélaïde commença à gémir, elle redoubla d’ardeur, les gémissements se firent plus intenses et rapprochés.

 

La tendre putain n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, mais elle venait de jouir pour la première fois de sa vie.

 

– Qu’est-ce que tu m’as fait ? Demanda-t-elle.

– Ben je t’ai donné du plaisir, tout simplement !

– Ce sont les plaisirs de l’Enfer !

– Arrête avec ça ! Et viens donc m’embrasser !

 

Et le baiser fut doux, passionné, profond… et même baveux !

 

Cela aurait pu n’être une toquade, mais allez donc savoir pourquoi, la noble dame s’enticha d’Adélaïde et la gratifiait fort gracieusement.

 

Sur les conseils avisés de cette dame Isabelle, Adélaïde perfectionna sa stratégie, partant de chez elle en souillon, elle allait se changer chez maître Philibert, l’apothicaire du coin qui ne demandait que quelques menues monnaies en échange de ce petit service, puis elle s’était petit à petit intégrée au petit groupe de ribaudes fréquentant la taverne des « trois colombes » tenue par le père Mathieu. Les filles la surnommaient « la vieille », mais n’étaient point méchantes.

 

Adélaïde s’inquiétait néanmoins de la persistance de ces rapports contre nature, la peur d’être dénoncée la taraudait mais l’appât du gain lui faisait à chaque fois différer le moment où elle déciderait de rompre avec sa michette.

 

– Je te sens apeurée ! Quelle crainte t’agite donc ?

– Si nous étions découvertes, ce sera le bûcher, puis l’enfer !

– Ecoute-moi bien sotte que tu es : en ce qui me concerne, je ne crains rien, sois-en persuadée, je ne saurais t’en dire davantage aujourd’hui mais le ferais le moment venu. Je t’offre ma protection, s’il t’arrivait de te sentir réellement menacée, il faudra te réfugier chez maître Philibert, il saura me prévenir et tu seras sauvé. Et voilà un bracelet, si tu étais prise avant de pouvoir te cacher, tu devras le montrer.

 

Adélaïde regarda l’objet, un fin bracelet de méteil jaune. Elle n’osa demander s’il était en or. Une fine plaque portant une inscription qu’elle ne déchiffra pas, Adélaïde ne savait pas lire.

 

– Mais je ne peux porter ceci ! Que dira mon mari ?

– Porte-le à la cheville, il ne le verra point !

– A la cheville, Madame ?

– Oui à ta jolie petite cheville !

 

Dame Isabelle avait menti, ce bracelet ne servirait à rien en cas d’arrestation, mais elle était contente d’avoir pu calmer les angoisses de sa petite catin.

 

Evidemment Gontran, le mari qui d’habitude ne voyait jamais rien remarqua l’objet :

 

– C’est quoi cette chose ?

– Un talisman que m’a donné un voyageur, il parait que ça porte bonheur !

– Il faut le vendre !

– On ne vend pas un talisman, cela porte malheur !

– Ah, bon ? répondit simplement Gontran plus ou moins noyé dans ses vapeurs de mauvais alcool

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:20

Les filles du bois maudit – 12 – L’antre des plaisirs par Léna Van Eyck

 

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C’est qu’elle est bien embêtée, Dame Isabelle, cette révélation était attendue, mais elle vient trop tôt, et elle ne voit pas bien comment reprendre la situation à son avantagé, mais Catherine lui a tendu une perche, elle ne va pas la refuser !

– Soit ! Me voici démasquée ! Notre histoire est simple : Nous sommes accusés de sorcellerie par l’évêque et nous fuyons les hommes en armes. Nous nous sommes mis à l’abri dans le bois, mais on s’est perdu, nous espérions sortir par Vimoulin. Au départ on voulait juste vous demander comment sortir de ce bois. Le malaise de Blanche à un peu compliqué les choses.

– Cela ne m’explique pas pourquoi tu as entrepris le grand nettoyage de notre refuge ?

– J’ai eu une idée, j’ai failli être châtelaine, mais les choses ont mal tourné. J’ai conservé mes ambitions, je voulais tout d’abord m’éloigner de cette région, descendre dans le sud, je me faisais fort de conquérir le cœur d’un seigneur, de préférence veuf ! Et puis cet abri l’a donné une autre idée : Pourquoi ne pas régner sur un palais de plaisir ?

– Hein ?

– Présentement, nous sommes ici, six belles femmes l Beaucoup d’hommes paieraient volontiers de bonnes pièces d’or pour partager nos couches…

– Aurais-tu le projet de transformer cet endroit en bordel ?

– Nous appellerons ça autrement, ce sera le temple des fées, les fées de l’amour !

– Je vais réfléchir, mais l’idée n’est point déplaisante.

– En une année, nous pourrons accumuler beaucoup d’or et ensuite nous irons peut-être voir ailleurs.

– Mais comment faire venir les hommes dans le bois ?

– Sarah connait, je crois, quelques noms, il suffira de les rencontrer et de leur vanter nos charmes et notre savoir-faire, le bouche à oreille fera le reste !

– Et les hommes ?

– Les tâches ne manqueront pas, la chasse, la pêche, la cuisine, il nous faudra aussi un guide pour acheminer les clients jusqu’ici. Reste Blanche !

– Qu’est-ce qu’elle a, Blanche ?

– Oh ! C’est compliqué mais on saura faire, enfin j’espère ! On se fait un baiser ?

– Mais avec grand plaisir, chère amie dont je ne connais toujours pas le nom ! Parce qu’Alouqua, on va peut-être l’oublier !

– Dame Isabelle de Beaulieu ! Se présenta-t-elle.

– Ciel !

– Le ciel n’a rien à voir là-dedans, je me demande d’ailleurs ce qu’ils fabriquent dans le ciel ? Tu crois qu’ils font l’amour là-haut ?

– Les curés n’en parlent jamais !

– Par contre en enfer, ça doit y aller !

 

Elles continuèrent à évoquer les détails du projet, puis Catherine définitivement convaincue, soumit l’idée à ses sœurs qui acceptèrent après une courte discussion.

 

– N’y a-t-il pas des risques à commercer de la sorte ? S’inquiéta Margot.

– Nos visiteurs seront acheminés par les hommes, les yeux bandés et repartirons de même façon. S’il n’y a pas de trahison nous ne risquerons rien !

– Mais Jehan n’est point sûr !

– C’est notre maillon faible, j’en ferais mon affaire.

– Nous allons gagner de l’argent, mais que ferons-nous ensuite ? Demanda Charlotte.

– Pourquoi ne pas acheter une auberge à la ville, pas ici mais dans un lieu calme et éloigné où personne ne nous reconnaîtra !

 

Convaincre Sarah ne fut pour Dame Isabelle qu’une formalité, elle entretint ensuite à part Florimond sachant que l’affaire risquait d’être délicate.

 

Sa première réaction fut le refus outré !

 

– Mon épousé ne sera point ribaude ! Il est folie que tu te sois mis en tête un tel dessein ! S’énerva-t-il oubliant qu’il y a peu de temps il envisageait de la prostituer.

– Personne ne l’y oblige, elle pourra se consacrer à d’autres tâches, mais ce que nous gagnerons avec nos visiteurs ne sera pas pour elle.

– Alors, je vais demander à ces catins de nous accompagner jusqu’à la sortie du bois, nous nous débrouillerons.

 

Sarah et le père Godefroy écoutèrent Dame Isabelle.

 

– S’il veut partir qu’il parte ! Admit l’ancien ermite.

– On va manquer d’hommes, toi tu n’es plus tout jeune, et Catherine n’a pas trop confiance en Jehan ! Se désola Dame Isabelle.

– J’ai peut-être une idée ! Répondit Sarah, il est où Florimond ?

– Il discute avec Blanche !

– Normal ! Je vais attendre un peu !

 

Effectivement Florimond faisait part de ses intentions à son épousé :

 

– Mais bien sûr, je te suivrais, mon tendre époux ! Mais j’aurais grande peine à quitter Sarah, cette fille a été si gentille et si douce avec moi !

– Que veux-tu ? Tu ne vas tout de même pas jouer les ribaudes ?

– Que nenni ! Mais n’est-il point d’autre choix ?

– Si ! Leur servir de bonnes pendant qu’elles forniqueront et s’enrichiront.

– Hum !

– Comme tu dis !

– Et quand partirons-nous ?

– Au moins l’une des fées nous accompagnera, cela dépendra de leur bon vouloir !

 

Dès que Florimond fut seul, Sarah l’aborda en compagnie du père Godefroy :

 

– Les fées sont d’accord pour t’accompagner à l’orée du bois côté Vimoulin, mais il y a une condition.

– Je n’ai pas d’argent…

– Il ne s’agit pas de cela, j’ai un peu parlé avec elles de ta vision de l’enfer, cela les a intéressées, je voudrais que tu prennes parole devant nous tous et que tu nous exposes tout ça fort clairement !

– Et après on me guidera à la sortie ?

– Assurément !

 

Alors tout le monde se mit en cercle, autour de Florimond qui ravi d’avoir un public s’improvisa prophète en adoptant des postures :

 

– Au début, Dieu était entouré d’anges, sans doute était-il un ange lui-même, le roi des anges. Bientôt les anges se querellèrent : les uns prétendaient que l’adoration et le service de Dieu était une grande joie bien supérieure à tous les autres plaisirs et suffisante à leur procurer le bonheur. D’autres objectaient que si Dieu avait créé maints et maints plaisirs, ce n’était pas pour les rejeter mais au contraire pour en jouir à satiété.

 

L’auditoire était fasciné et Florimond satisfait de son petit effet.

 

– Les anges demandèrent à Dieu d’arbitrer ce conflit. On ne sait ce qu’il décida, mais il s’en suivit une violente dispute entre les partisans des deux camps. Dieu ulcéré d’une telle conduite chez ses anges entra dans une folle colère, et déclara : « Que ceux qui préfèrent les plaisirs terrestres à l’amour de ma personne, disparaissent de mon royaume ! » L’ange Lucifer qui avait pris la tête des anges du plaisir quitta le paradis et s’installa là où il restait de la place : dans les entrailles de la Terre. L’enfer était créé !

 

Tout le monde était passionné et Blanche qui ne s’imaginait pas avoir un mari prophète était subjuguée.

 

– Dieu prit alors la décision de se débarrasser des âmes des mortels, tous ceux qui avaient vécu hors de ses commandements furent précipités dans les enfers !

– Ça ne change pas grand-chose avec ce que disent les curés ! Fit remarquer Charlotte.

– Ecoute-moi encore un peu, jolie femme ! Car c’est maintenant que tout change ! On ne brûle pas en enfer, imaginez : brûler pour l’éternité, cela ne se peut point ! Non, les pécheurs se punissent eux-mêmes : les assassins n’ont personne à assassiner, puisque la vie y est éternelle, les voleurs peuvent voler, mais à quoi cela peut-il bien leur servir en enfer ?

– Et les ribaudes ? S’inquiéta Margot !

– Les ribaudes ne faisaient aucun mal sur terre, mais voilà : Dieu ne les aime point. Elles vont donc en enfer et peuvent forniquer tant qu’elles veulent, mais elles n’amasseront point d’argent.

– Mais c’est formidable, ce que tu nous narre là ! S’exclama Catherine, mais comment savoir si tu dis vrai ?

– J’ai pendant mes années d’exil rencontré beaucoup de gens ! Mentit Florimond. Satan ne recrute personne ! Il n’en a pas besoin, l’enfer se remplit parfaitement tout seul, mais parfois une âme sort de l’enfer afin d’accomplir des missions dont le sens me dépasse. J’ai rencontré l’une de ses âmes.

– Et si c’était un charlatan ! Reprit Catherine

– Il m’a prouvé qu’il n’en n’était point un !

– Mais pourquoi personne n’est au courant ? Demanda Dame Isabelle.

– Parce que les curés sont partout, parce que ceux qui professent d’autres vérités que les leurs sont ignorés, moqués, persécutés…

– Ça c’est bien vrai l Renchérit le père Godefroy, je suis moine, mais pour avoir émis quelques idées originales, l’évêque m’aurait volontiers fait brûler, c’est bien pour ça que je me suis sauvé !

 

Les questions fusaient, ce qui ne devait être qu’un court discours se transformait en une conférence dans laquelle Florimond y allait de son charisme et se retrouvait flatté dans son ego.

 

– Les commandements ?

– Il n’y en a point, chacun fait ce qu’il veut, Dieu recueille les siens, Satan les autres.

– Et Jésus ?

– Un usurpateur, un faux prophète, un charlatan, allez savoir ? Le fils de Dieu ? Et pourquoi pas son beau-frère ? Mais souvenez-vous qu’il a dit qu’il fallait s’aimer les uns les autres sans préciser de quelle façon cet amour devait s’exprimer, souvenez-vous qu’il a défendu la femme adultère contre les hypocrites, cet homme n’avait pas que de mauvaises idées.

– Et les rites ?

– Il n’y en a point ! Ceux qui pratiquent les messes noires n’ont pas tout compris, mais ce n’est pas bien grave, les gens aiment les cérémonies et les mystères, même si ça ne sert à rien ! Comme s’il fallait des cérémonies pour remplir l’Enfer ! Non, mais franchement, quoi !

– Donc pas de sacrement non plus ?

– Rien du tout !

– Et on se convertit comment à cette étrange religion ? Demanda Blanche.

– On ne se convertit pas, on l’accepte et on vit avec !

 

Il n’y eut pas d’autres questions, les conversations se continuèrent en petits groupes.

 

Blanche s’approcha de Florimond :

 

– Tu as été formidable, mon tendre époux !

– Hé !

– Mais dis-moi, si j’adoptais cette croyance serais-je encore ta femme ?

– Mais évidemment, mon amour !

– Mais puisqu’il n’y a pas de sacrement ?

– Tu es ma femme parce que je t’aime et que toi, tu m’aimes aussi, le sacrement on s’en fiche !

– Nous serions donc libérés de notre serment de fidélité !

– Oui, mais pourquoi cette question ?

– On a le choix ? Partir tous les deux vers l’inconnu, ou alors vivre ici avec des gens qui partagent un peu tes croyances ?

– Tu voudrais vraiment être leur bonne à tout faire ?

– Non, mais je pourrais faire les mêmes choses qu’elles !

– Mais enfin, Blanche !

– Il serait temps que tu commences à comprendre que même si je me prénomme Blanche, je suis loin d’être l’oie blanche que tu t’imagines ! Certes j’étais pucelle avant de te connaître, mais j’aimais la compagnie des garçons et même celle des filles, leurs compagnies, mais aussi leurs caresses ! Et toi, tu n’es point resté puceau. On peut rester ici quelques temps afin de voir comment ça se passe et si ce qui s’y passe ne nous plaît pas, nous nous ferons accompagner à la sortie du bois !

– Tu veux dire rester un peu pour quoi faire ? Pour observer ou pour participer ?

– Les deux !

– Eh bien, soit !

– Et puisque nous allons adopter la religion de l’amour, donnons donc l’exemple.

– Mais comment ça ?

– Allons annoncer à nos amis que nous restons ici… et tout le reste… et puis je me sens d’humeur festive et primesautière, pourquoi ne nous proposerions nous pas une petite fête qui ira bien ?

 

Catherine accepta l’idée avec enthousiasme et envoya Margot chez Nathanaël (voir plus avant)

 

– Pourquoi moi ?

– Parce que la dernière fois c’est Charlotte qui s’est dévoué, et que moi je dois rester ici…

– Il va encore falloir que je le suce ?

– Il faut bien que l’on paye avec quelque chose, et puis avec lui la chose est rapide. Prend un sac et rapporte-nous deux amphores de bon vin et deux poulets.

– Cela fait beaucoup contre une simple turlutte !

– Tu laisseras une ardoise, et maintenant file, sinon je te cingle ton petit cul.

 

Catherine suggéra que l’on fasse la fête à l’extérieur.

 

– La nuit sera douce et sans nuages, nous mangerons et nous amuserons autour d’un feu de bois.

– Il n’y aura pas de danger ? S’inquiéta Dame Isabelle.

– La nuit personne ne chemine, et si d’aventure quelques fous s’y hasarderaient, on aurait vite fait de les repérer avec leurs torches

 

Le poulet cuit à la broche était délicieux avec sa peau bien craquante et le vin avait plutôt bon goût et finissait par monter à la tête.

 

Il paraissait évident à Blanche que la fête finirait en orgie, et elle le souhaitait, non pas par vice, si toutefois ce qualificatif veut vraiment dire quelque chose, mais comme un rite de passage, elle voulait être sûre de pouvoir s’intégrer dans ce groupe hétéroclite sans qu’elle n’ait à le regretter.

 

Quelques propos salaces commençaient à émerger entre gobelets de vin et morceaux de poulets :

 

– Tu l’as payé comment, le vieux Nathanaël ? Demanda Charlotte à sa sœur Margot

– Une pipe comme d’habitude !

– Il bandait bien ?

– Ben, ma foi pour son âge, il l’a encore bien raide, mais il part toujours aussi vite, c’est à peine commencé que c’est déjà fini.

– Il s’en est contenté ?

– Ben avant, il a voulu regarder mes fesses et mes seins, et me caresser tout ça, et je vais vous étonner, ce vieux cochon a les mains plutôt douces.

– Ça t’as plu, alors ?

– Je n’y allais pas pour mon plaisir, j’y allais pour chercher deux poulets, mais ça n’a pas été une corvée.

– T’es qu’une cochonne, une suceuse de bites ! Lança Charlotte sur le ton de la plaisanterie.

– Et alors ? Ça te dérange ? Tiens j’en sucerais bien une, là tout de suite, rien que pour t’embêter.

– Vas-y !

– Hé, les gars montrez-moi vos bites que j’en choisissent une.

 

Réactions diverses des intéressés, Jehan lassé d’être le jouet sexuel de ces dames fait celui qui n’a rien entendu. Florimond tente de croiser le regard de Blanche avant de se lancer, mais celle-ci est très occupée par la main de Catherine qui lui pelote le haut des cuisses. Le père Godefroy quant à lui, n’a pas hésité une seconde et exhibe sa bite demi-molle.

 

– Viens là mon pépère, puisque les autres se dégonflent, je vais bien te la sucer ta bonne queue.

 

Godefroy s’avance vers la jeune femme, hilare.

 

– Allez viens plus près, et puisque tu es le plus courageux, je vais te gâter, je vais me mettre toute nue, comme ça tu pourras regarder mes jolis nénés et même les caresser…

– Les sucer aussi ? S’enhardit le moine défroqué

– Tant qu’on y est, puisque c’est la fête !

 

Ne voulant pas être en reste Margot fait signe à Florimond de la rejoindre. Il hésite, cherche encore le regard de Blanche qui se fait peloter de plus en plus haut par l’aînée des fées blondes.

 

– Je crois que Margot me mande ! Lui dit-il

– Eh bien amuse-toi, n’est-ce point la religion que tu prêches ? Quand on prêche, on pratique ! Lui murmure Blanche.

 

Et du coup, il y va… Et il est à peine arrivé que déjà Margot lui gobe la bite et la suce de sa bouche gourmande

 

Dame Isabelle aurait bien été goûté aux charmes de Margot ou de Charlotte, mais ces donzelles sont pour l’instant fort occupées, elle se dit qu’elle pourra toujours revenir plus tard et s’approche de Jehan.

 

– Dis donc, toi, tu ne veux pas faire la fête ?

– Je ne suis pas là de mon plein gré.

– Mon pauvre chaton ! Et qu’en pense ton attirail ? Lui demanda-t-elle en posant sa main entre ses cuisses et en y maintenant la pression.

– Ben…

– Ben tu ne sais plus quoi dire, et je le sens grossir !

– Vous allez être déçu, je ne suis point de votre rang !

– Qu’est-ce que le rang vient faire là-dedans ? Tiens je t’offre mes mamelles ! Dit-elle en se dépoitraillant, sont-elles à ton goût.

– Elles ont un goût d’enfer !

– Ben justement, c’est encore meilleur.

 

Mais les réticences de Jehan devenaient de moins en moins sincères. Dans son esprit simple, il se disait que si Dieu le regardait en ce moment, il saurait qu’il ne s’était pas versé dans cette orgie sans protester. Et comme maintenant Dieu l’avait entendu, il pouvait à présent l’oublier. Il se mit alors à téter les nénés de Dame Isabelle avec frénésie, à ce point que les tétons de la belle se mirent à darder et que son entre jambe devint humide.

 

Que voilà un début d’orgie bien sympathique, trois couples qui en sont aux préliminaires, Catherine dont maintenant sa main doigte la chatte poilue de Blanche…

 

Et Sarah me direz-vous ?

 

Eh bien Sarah, elle est restée seule et ronge son frein.

 

« Ce n’est pas la peine d’être à moitié sorcière pour faire banquette quand l’orgie démarre ! » Peste-t-elle.

 

Alors, elle se déshabille complètement et se frotte l’abricot avec la main.

 

« Il y aura bien quelqu’un qui finira par me rejoindre ! »

 

Effectivement, et c’est Margot qui se pointe en face d’elle et qui sans autre forme de procès quémande un baiser buccal. Oui mais… la coquine a la bouche pleine du sperme de Florimond qui n’a pas tenu la distance.

 

Sarah accepte le cadeau et les deux femmes se caressent, se tripotent et se pelotent comme des diablesses en chaleurs.

 

Un peu plus loin, c’est Catherine qui maintenant butine la chatte de Blanche laquelle est gênée dans la montée de son plaisir par une soudaine envie d’uriner et en informe sa partenaire.

 

– Eh bien pisse, ma belle, ne te gêne pas pour moi. Lui répond Catherine en lui appuyant les mains sur les cuisses.

– Enlève tes mains, je reviens tout de suite.

– Reste donc ici, ton pipi, je vais le boire.

– Ça a quel goût ?

– Un bouillon tiède qui ressemble un peu à du bouillon de légumes… Vas-y laisse toi aller ma bouche est prête !

– Mais, mon Dieu où suis-je donc tombée ?

– Chez les fées du plaisir !

– C’est vrai, mais je l’avais un moment oublié, alors pissons puisqu’il faut pisser.

 

Catherine avala quelques goulées avec gourmandise avant de laisser couler le reste sur sa belle poitrine.

 

– Lèche moi donc les tétons, à présent !

– Mais ils sont tout mouillé de ma pisse !

– Justement !

– Bon je me lance !

Sarah12

Apparemment le goût de la pisse ne la gêna pas puisque sa bouche resta collée sur le joli tété de le fée blonde qu’elle se mit à suçailler d’abondance.

 

– C’est bon ?

– Cela n’est point désagréable !

– Ce que tu me fais me plaît, mais nous y reviendrons, j’aimerais finir mon travail.

– Serais-tu amoureuse de ma chatte ?

– Elle est délicieuse, ma chère.

 

D’autant plus délicieuse que désormais Blanche de Dormelan mouille d’abondance et s’abandonne aux savants coups de langue de Catherine. Un broute minou entre une chatelaine et une fée, voilà qui a beaucoup de classe. Quand Blanche eut crié son plaisir, elle fut surprise que la belle blonde ne lui demande pas de rendre politesse et se contenta de lui adresser le plus beau des sourires avant de se mettre en quête d’une autre peau à caresser.

 

Elle rejoint Margot et Sarah qui l’accueillent bien volontiers et elles entament ainsi un chaud trio lesbien.

 

Charlotte après avoir longuement sucé la bite du père Godefroy lui a offert son trou du cul afin qu’il l’encule. Et il faut croire qu’ils ont tous deux adorés si l’on en juge au sourire béat qu’ils affichent tous les deux.

 

Florimond, après son éjaculation trop rapide, a récupéré au bout de quelques instants et s’astique le manche en se demandant qui en voudra. C’est alors qu’il aperçoit le cul de Jehan lequel est en train de besogner Dame Isabelle. Il porte la main sur ce fessier tentant, faisant grogner d’agacement l’ancien soudard.

 

Isabelle a compris le manège et se plait à perturber son amant du moment :

 

– Je crois que Florimond aimerait t’honorer le troufignon ! Lui dit-il

– Il n’en est point question !

– Pour me faire plaisir !

 

A ce moment précis Isabelle trop occupée à jouir ne put répondre, et Florimond vient de nouveau tâter les fesses de Jehan qui se retira de l’étreinte sans avoir éjaculé.

 

– Mais, qu’on me laisse mon cul tranquille !

– Mais c’est juste pour faire plaisir à Dame Isabelle ! Intervient Godefroy qui passait par là.

– Oui, oui on veut voir ça ! Renchérit Charlotte.

– Qu’est-ce qu’il y a de nouveau à voir ? Je veux voir aussi ! Ajoute Blanche.

– Plutôt mourir ! Répond Jehan.

– Puisque c’est son choix… Répond Charlotte en s’armant d’un long couteau.

– Mais non… Proteste-t-il

– Alors f ais le ! Tu ne veux pas nous faire plaisir ? Et en plus tu risques d’aimer ça !

– Plutôt m… non, je n’ai rien dit ! Ecoutez on va essayer, mais juste essayer, hein ?

 

Et c’est ainsi que devant l’assistance amusé, Jehan se fit sodomiser pour la première fois de sa vie. Il jura ensuite publiquement qu’on ne l’y reprendrait plus, mais dans son for intérieur, il se dit que pourquoi pas… et d’ailleurs, il bande comme un cerf !

 

S’approchant de Sarah, il vient lui flatter les fesses.

 

– Oh, toi je te vois venir. Mais donne-moi donc un peu cette belle bite que je m’en régale de ma bouche. Elle mit tout son savoir à le sucer à ce point que le jeune homme se pâmait d’aise, N’ayant pas envie de le voir jour prématurément, Sarah se retourna et lui présenta son joli fessier.

 

– Vas-y encule moi, mais ne te presses pas, sinon mon plaisir ne viendra pas.

– Après tu t’occuperas de moi ? Demanda Blanche en s’approchant.

– Ne t’inquiètes pas, la nuit n’est pas finie lui répondit Sarah qui commençait à gémir sous les coups de butoir de Johan.

 

Et tout d’un coup Sarah cria son plaisir. Un peu étonné de tant du vacarme que faisait sa partenaire, il continua un moment jusqu’à ce qu’il éjacule. Il sortit sa bite du cul de l’apprentie sorcière, polluée de sperme et de merde. Spontanément Sarah et Blanche se mirent à nettoyer tout cela de leurs langues agiles. Charlotte s’approche du groupe et de mit à pisser, Jehan se recula par réflexe, mais Sarah et Blanche acceptèrent volontiers l’offrande.

 

Cette dernière s’approcha ensuite du Père Godefroy et lui demanda de l’enculer. Comme celui-ci bandait un peu mou, Blanche et Florimond lui sucèrent la bite de concert jusqu’à ce qu’elle soit raide. A ce moment Godefroy put pénétrer comme il se doit le trou du cul de la jeune mariée

 

Après une petite pause, la partie reprit et se poursuivit ensuite assez tard, on continua à boire, et chacun cherchait une bite, une chatte, un cul et ainsi jusqu’à plus soif.

 

Quand vint l’heure de l’épuisement, et celui de réintégrer l’abri, Blanche gratifia Florimond du plus beau de ses sourires.

 

Par la suite, le petit groupe s’organisa, Jehan finit par ranger ses craintes au vestiaire et devint un adepte convaincu de la religion du plaisir, lui et Florimond servaient d’agents recruteurs, le père Godefroy, désormais complètement défroqué, d’homme de liaison afin d’accompagner les clients dans le bois maudit.

 

Parfois un client osait demander à partager la couche d’un homme, et si Jehan marquait encore quelques réticences, Florimond, lui n’avait évidemment rien contre.

 

La folle tentative des troupes de messire Enguérand afin de prendre le château de Messire Bernard fut un fiasco complet. Non seulement les assaillants, mal préparés furent décimés, mais le seigneur du lieu fit poursuivre les survivants sans faire de quartiers. Amaury et Renaud y perdirent la vie et seul Enguérand fut pris vivant.

 

S’il ne fut pas pendu, c’est qu’en le gardant en vie, messire Bernard espérait s’en servir comme appât pour tenter de récupérer Dame Isabelle, sa sœur !

 

Ce en quoi, comme on dira des siècles plus tard, il se foutait le doigt dans l’œil !

 

Du coup messire Bernard déménagea sa famille, ses troupes et ses gens au château d’Enguerrand bien plus beau et bien plus grand.

 

Le petit personnel encore présent au château fut prié de faire son baluchon et d’aller se faire pendre ailleurs. Apprenant la nouvelle, Florimond dépêcha Godefroy qui finit par dénicher Philippine et Bertrane cheminant vers la ville. Elles acceptèrent avec empressement l’hospitalité qu’on leur proposait. Quand on leur expliqua ce qu’on attendait d’elles, elles firent un peu la moue, mais quand on leur précisa qu’il y avait des sous à récolter, les scrupules s’envolèrent.

 

L’évêque trucidé fut remplacé par un vieillard mystique beaucoup plus calme que son prédécesseur et qui préférait la quête des reliques à celles des sorcières…

 

L’antre du plaisir fonctionna plusieurs mois sans incidents notables, puis quand les goussets furent bien remplis de pièces sonnantes et trébuchantes, la joyeuse compagnie se sépara, chacun allant vers son destin !

 

Et en ce qui concerne Dame Isabelle nous la retrouverons bientôt dans un autre récit qui s’intitule : « La Malédiction du Pas de Lagaste » (tout un programme !)

 

Fin

Mars 2019

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:16

Les filles du bois maudit – 11 – L’antre des fées par Léna Van Eyck

 

Maghella

 

Et puis un jour…

Il faisait beau ce jour-là, un ciel bleu sans l’ombre d’un nuage, Sarah et ses compagnons se décidèrent à tenter de sortir du bois, elle expliqua :

 

– On va rejoindre la rivière, ensuite on va la longer en aval, le plus loin possible et là on verra si on trouve une sortie !

– Et si on ne trouve pas ?

– On laissera des marques pour pouvoir revenir sur nos pas et le lendemain, on essaiera un autre chemin.

 

Et le petit groupe se mit en route.

 

Comme elles le faisaient régulièrement, les trois fées étaient venues pêcher la truite, elles emmenaient maintenant Jehan avec eux et l’initiaient à la vie forestière.

 

Et tandis que Charlotte et Margot montraient à Jehan comment estourbir le poisson avec un gros bout de bois, puis le rattraper ensuite sans qu’il ne glisse entre les mains, Catherine faisait le guet à califourchon sur une branche d’arbre, attentive au moindre bruit inhabituel !

 

Son ouïe exercée perçut des bruissements en amont. Plusieurs bruissements. Des bêtes ? Des gens ? Elle ne tarderait pas à le savoir ! Elle imita le cri de la chouette.

 

A ce signal, Charlotte et Margot se précipitent dans l’arbre entraînant Jehan.

 

– Plus vite, crétin ! Qui t’a appris aussi mal à monter aux arbres ?

 

Plus loin, Sarah avait entendu le cri et fit stopper ses compagnons.

 

– Silence ! Une chouette en plein jour ! Voilà qui est singulier !

– Elle a peut-être été dérangée dans son sommeil ! Objecta le père Godefroy.

– A moins que ce soit un signal de guetteur, ça sent le guet-apens.

– On fait quoi ?

– On ne va pas prendre le risque d’avancer, on rebrousse chemin, on reviendra demain.

 

De ses yeux perçants, Catherine parvient à distinguer ce qui ressemble à des formes humaines dissimulées dans le fouillis de la végétation.

 

– Des soldats, sans doute ? On dirait qu’ils s’en vont, ils vont être obligés de longer la rivière, on les suit et on les prendra à revers à partir des petits rochers. Il y décidément trop de monde dans cette forêt !

 

Usant prestement de leurs jambes agiles, les fées blondes eurent tôt fait de dépasser discrètement le groupe puis de les attendre du haut des reliefs caillouteux qui surplombaient la rivière à cet endroit :

 

– Il sont cinq. Il y a trois femmes ! Constata Catherine. Qu’est-ce qu’elles font ici ?

– On va leur demander ?

– Des armes ?

– Deux épées, dirait-on, on va garder bonne distance et les menacer de nos flèches.

 

Rapide comme l’éclair les trois amazones sautèrent de conserve, barrant la route au petit groupe qui n’avait rien vu venir. Jehan, toujours aussi maladroit, les rejoignit quelques instants après.

 

– Maman ! Cria Blanche avant de tomber dans les pommes.

 

Par réflexe, Florimond et Dame Isabelle avaient sorti leur dague, Sarah leur fit signe de se calmer puis s’adressa aux assaillantes :

 

– Halte-là vous autres, nous ne sommes point des ennemis, nous cherchons simplement à sortir du bois du côté de Vimoulin ! S’écria Sarah.

– C’est la sorcière ! Hurla Jehan qui venait de la reconnaître et qui la pointait du doigt.

– Jehan ! Que fais-tu là ? Qu’as-tu fait de frère Léon ?

– Vous vous connaissez ? Demanda Catherine.

– C’est la sorcière ! Répéta Jehan en claquant des dents.

– La sorcière ! Répéta Catherine, peu rassurée, celle que nous cherchons ?

– Elle est dangereuse ! Balbutia Jehan.

– Tu ne disais pas ça quand je t’ai soigné, pauvre idiot ! Rétorqua Sarah

– Elle m’a soigné, il est vrai, mais ensuite elle m’a damné !

– Estime-toi heureux que je ne t’ai pas transformé en crapaud pointu.

 

Catherine interrompit brusquement cet échange de gentillesses :

 

– Rangez vos arcs, les filles ! Grande sorcière, nous reconnaissons ton pouvoir et nous nous soumettons à ta volonté, si tu le souhaites nous serons tes servantes dévouées.

 

Sarah se demanda si cette sauvageonne blonde jouait la comédie ou si elle était en train de tenter de la piéger :

 

« Non, elles auraient voulu nous tuer, ce serait déjà fait… »

 

– Posez vos armes à terre et approchez-vous sans crainte ! Toi Jehan reste dans ton coin et ne bouge pas sinon j’userais de mes pouvoirs pour te transformer en limace visqueuse.

– Euh, Blanche n’arrête pas de tomber dans les pommes ! Intervint Godefroy.

– On va s’en occuper mais chaque chose en son temps.

 

Les trois fées s’approchèrent ! Pas trop rassurées tout de même.

 

– Savez-vous comment on prête allégeance à une sorcière ? Demanda Sarah en prenant une pose théâtrale.

– Euh…

– Alors tournez-vous et présentez-moi vos fesses de putain.

 

Sans discuter, les trois filles firent ce qu’on leur demandait devant les yeux ébahis de Godefroy et de Florimond. Dame Isabelle, pour sa part trouvait la chose plutôt plaisante.

 

– Et maintenant, l’une après l’autre, vous allez me baiser le cul. Et que ce soit bien fait, je veux sentir vos langues de ribaudes sur mon trou de sorcière.

 

Catherine s’exécuta la première. Sarah se réjouissait d’avoir ces trois alliées inespérées à ses bottes, mais ignorait encore comment bien exploiter cette opportunité.

 

Quand ce fut le tour de Charlotte de venir lécher la rondelle de Sarah, Blanche revint à elle, mais la vue de ce spectacle qu’elle trouva diabolique la fit replonger.

 

– Que les choses soit bien chaires ! Reprit Sarah alors que la langue délicate de Margot avait achevé son travail, je ne suis qu’une apprentie sorcière. Marthe est morte avant de m’avoir tout enseigné, j’ai appris beaucoup de choses mais pas tout. Nous cherchons à sortir du bois, savez-vous comment faire ?

 

Voilà qui déçoit fortement Catherine, elle qui pensait pouvoir s’allier avec la sorcière afin de pouvoir bénéficier de ses conseils et de ses pouvoirs.

 

– Blanche ne va pas bien ! Insista le père Godefroy.

– Ne peux-tu la soigner ? Demanda Florimond à Sarah.

– Je n’ai pas ce qu’il faut sur moi ! Temporisa-t-elle.

 

Sarah tenta de réfléchir aussi rapidement que lui permettait la situation : sortir quelqu’un d’un évanouissement n’avait rien de difficile, mais le problème de Blanche était beaucoup plus grave. Celle-ci se trouvait projetée sans préparation aucune dans un monde qu’elle n’osait imaginer, peuplé de fées et de sorcières. Il faudrait donc lui parler afin de dédramatiser la situation. Pour cela il faudrait du calme et du temps. Et ce n’est certainement pas en cheminant dans ce bois maudit qu’elle y parviendrait.

 

– On va rebrousser chemin, nous repartirons dès qu’elle ira mieux.

 

Catherine sauta sur l’occasion :

 

– Il est loin votre abri ?

– Pas tout près !

– Je peux vous offrir le nôtre, il est très grand et vous y serez à l’aise.

 

C’est ainsi que la petite compagnie se dirigea vers le temple souterrain des fées. Godefroy et Florimond soutenaient Blanche et s’efforçaient sans grand succès de lui tenir des propos rassurants.

 

– Restons sur nos gardes chuchota Dame Isabelle à l’oreille de Sarah. Elles te croient grande sorcière, il ne faut pas les décevoir.

– Je ne les décevrais pas, j’ai cueilli au passage quelques herbes et quelques feuilles afin de les épater.

– Explique moi !

 

Sarah lui expliqua comment on pouvait s’entourer d’un nuage de fumée à l’aide d’une racine braisée qu’il suffisait d’écraser du pied.

 

– Elles me paraissent fort crédules, quand nous serons arrivés, il faudra bien qu’on se présente, à ce moment, laisse-moi faire, voilà ce que je te propose… Chuchota Dame Isabelle.

 

Arrivée sur place, Catherine prit la parole :

 

– Nous sommes ici depuis longtemps, nous venons de découvrir de nouvelles salles que nous n’avons pas encore aménagées, je suis Catherine, voici Margot et Charlotte.

 

A ce moment, Dame Isabelle jeta discrètement à terre la boule fumante que venait de préparer Sarah et l’écrasa avec le pied. Aussitôt une épaisse fumée la dissimula provoquant l’effroi de l’assistance.

 

– N’ayez aucune crante, il ne vous arrivera rien ! Cria Sarah, vous autres, allongez Blanche sur cette couche et bandez-lui les yeux.

 

Quand la fumée se dissipa, Dame Isabelle était complètement nue :

 

– Je suis Alouqua, princesse des ténèbres et ambassadrice des enfers. Votre hospitalité et votre soumission à notre royaume seront récompensés comme il se doit, prosternez-vous comme la sorcière vous l’a enseigné.

 

Et avec un bel ensemble touchant, les trois fées exhibèrent leurs jolis derrières avant de venir à la queue-leu-leu lécher celui de dame Isabelle.

 

Evidemment, après cette petite mise en scène, les fées n’osèrent pas poser de questions.

 

Sarah et sa compagnie réclamèrent à manger et à boire.

 

– On a oublié nos truites à la rivière, mais il nous reste du jambon de sanglier séché, il est délicieux.

– Ce sera parfait !

 

Sarah essaya tant bien que mal de rassurer Blanche. Pas évident parce que la jeune fille, en pleine confusion mentale n’était pas trop dans des dispositions d’écoute :

 

– Vous m’avez fait damner ! Tout ceci est sortilège ! C’est très injuste ! Je n’ai rien fait ! Vous m’avez abusé ! Jésus, Marie, Joseph, anges radieux, sauvez-moi !

 

Et ainsi de suite, dans une totale incohérence…

 

– Tu arrêtes et tu m’écoutes !

 

Elle n’arrêta pas et n’écouta pas ! Alors Sarah lui balança deux gifles qui la rendirent stupéfaite, elle demanda ensuite un bol d’eau qu’elle lui jeta sur le visage.

 

– Eloignez-vous, vous autres pendant que je tente de la ramener à la raison ! Dit-elle à l’intention des trois fées qui s’isolèrent dans un coin.

 

– Claques et eau ! En voilà de drôle de méthodes pour une sorcière ! Persifla Charlotte à l’oreille de ses sœurs.

– Elle n’a pas plus de pouvoir que moi ! Renchérit Catherine.

– C’est pourtant bien l’apprentie de la sorcière Marthe, Jehan l’a reconnu ! Intervint Margot.

– On dirait que Marthe ne lui a pas appris grand-chose ! Ajouta Charlotte.

– Et l’autre grande bringue qui croit nous impressionner avec son nuage de fumée, alors qu’on sait parfaitement le faire nous-mêmes ! Ajouta la grande Catherine.

– Elle est aussi ambassadrice des enfers que moi archevêque ! Persifla Margot !

– N’empêche qu’elle est très belle sous le linge ! Fit remarquer Charlotte !

– Toi tu ne penses qu’à la chose !

– Parce que j’aime bien la chose, vous aussi, non ?

– On fait quoi ? Demanda Margot

– Rentrons dans leur jeu ! On verra bien jusqu’où ces deux fausses sorcières veulent nous emmener !

– Au départ, ils voulaient juste sortir du bois !

– Pour ça on pourra les aider !

 

Blanche semblait maintenant se calmer

 

– Que l’on fasse tiédir un bouillon ! Demanda Sarah.

 

Florimond qu’on avait pas beaucoup entendu jusqu’ici ne cachait pas sa nervosité :

 

– Me dira-t-on enfin ce que signifie tout cela ?

– Oui, mais pas tout de suite, je ne peux pas tout faire à la fois.

 

Elle fit boire le bouillon à Blanche !

 

– Il faut tout boire, ça va te faire pisser, tes frayeurs vont disparaître avec ta pisse.

– Elle a déjà pas mal pissé sur elle ! Fit remarquer le père Godefroy.

– Oui, mais c’est pas assez ! Maintenant laisse-nous, je vais lui parler.

 

– Blanche dis-moi, en ton château, as-tu déjà assisté à des amusements de troubadours ?

– Oui, mais pourquoi me parler de ça ? Ce n’est point le moment…

– Tu vas voir ! Et ces troubadours, parfois ils jouaient des farces au milieu de leur jongleries ?

– Oui parfois, je les ai vu imiter des personnages imaginaires ridicules et nous en faire bien rire.

– Alors, ce qui s’est passé tout à l’heure dans le bois, c’est la même chose, ces dames m’ont cru sorcière et j’ai fait comme les troubadours, j’ai imité une sorcière. Je ne l’aurai pas fait, notre vie aurait été mise en danger.

– Mais alors ce cérémonial lubrique.

– Un jeu, les trois fées le croient réel et pour l’instant cela nous sauve la vie !

– Mais tu es bien un peu sorcière non ?

– Disons que j’ai quelques savoirs, mais ni l’Enfer, ni Satan n’y ont à voir. Disons que ce qu’on appelle les sorcières ont un autre niveau de connaissance que les autres mortels.

– Alors pourquoi vous pourchassent-ils ?

– Parce que les gens sont hypocrites, ils critiquent les sorcières et les ribaudes, les femmes les jalousent et les hommes sollicitent leurs services en cachette.

– Je voudrais être sûre de pouvoir avoir confiance en toi !

– Ai confiance, tu ne le regretteras pas et je t’apprendrai tout ce que je sais.

– J’ai mille questions à te poser !

– Tu pourras, mais pas aujourd’hui, repose-toi un petit peu !

 

Dame Isabelle, toujours complètement nue, s’approcha de Sarah quand celle-ci s’éloigna de Blanche puis lui tint un étrange discours :

 

– Je cherchais un royaume. Je ne sais pas où en est Enguerrand, mais en ce qui me concerne, l’intervention du curé qui est parti baver chez l’évêque a brisé tous mes espoirs, je ne serais probablement jamais châtelaine. Cela m’aurait bien plu, un château sans guerre, où il aurait fait bon vivre et où aurait régné l’amour !

– Tu y croyais vraiment ?

– La vie est courte, mais vivre quelques années, quelques mois ainsi, ne serait-ce point merveilleux ?

– Certes ! Mais maintenant ?

– Mon royaume je vais le construire ici, ce sera le royaume du plaisir et de la volupté. Les trois filles, nous allons les manipuler… Gentiment !

– Je saisis bien l’idée, mais pas les détails !

– Moi non plus, c’est encore un peu confus, mais laisse-moi faire !

 

Dame isabelle se débrouilla pour prendre rapidement l’ascendant sur le groupe en continuant de jouer son rôle de créature infernale. Elle demanda à visiter les salles récemment découverts par Jehan.

 

– Il va falloir déblayer !

 

Très vite Dame Isabelle donna des ordres :

 

– On va sortir les macchabées et toutes les saloperies qui encombrent ces pièces… Il faudra ensuite balayer et faire brûler des parfums, installer de bonnes paillasses, confectionner des torches en résine et les accrocher aux parois…

 

Catherine avait du mal à déceler les intentions profondes de la prétendue envoyée des enfers.

 

– Ne peut-on pas se contenter de bien déblayer la première pièce. Nous pourrions condamner les autres, il est inutile de faire trop grand.

 

Pour toute réponse, Isabelle la gifla.

 

– Qui es-tu pauvre mortelle pour discuter mes ordres ?

 

Catherine dû faire un effort surhumain pour ne pas se rebeller. Margot et Charlotte ne manquèrent pas de lui reprocher ce qu’elles considéraient comme de la soumission inutile.

 

– Laissons la finir d’organiser le ménage, après on va s’en occuper sérieusement.

 

Isabelle regretta son geste, faire dans l’abus de pouvoir quand ce pouvoir n’est que fictif n’est jamais une bonne chose

 

Il fallut deux jours pour accomplir tout ce qu’avait programmé Dame Isabelle aux termes desquels il fallut se réapprovisionner en nourriture. Catherine proposa d’aller à la rivière en emmenant Margot et Sarah, Charlotte prétendument fatiguée resterait au refuge.

 

Isabelle entretient discrètement Sarah :

 

– Méfie-toi ! J’ai l’impression qu’elles sont sur leurs gardes, j’espère qu’elles ne se doutent pas de quelque chose.

 

Sur le chemin de la pêche, les deux filles tentèrent de faire parler Sarah :

 

– Tu as bien connu la Marthe ?

– Pardi, j’étais son apprentie, puis son assistante !

– Elle t’a enseigné beaucoup de choses ?

– Pas mal de choses, mais pas assez !

– Et cette créature, Alouqua, d’où vient-elle ?

– Ce serait grand danger de répondre à cette question. Et je n’ai nulle envie de me mettre en danger.

 

Catherine se demanda s’il fallait enfoncer le clou, mais estima plus prudent de ne pas insister. Elle décida d’affronter directement Alouqua, mais pour le moment elle ne savait comment ?

 

Mais c’est Dame Isabelle qui lui en fournit elle-même l’occasion.

 

Après le repas, elle toisa Catherine :

 

– J’aimerais partager ta couche… Maintenant !

 

Catherine n’avait rien contre, elle aimait les femmes et celle-ci était fort belle, de plus il y avait fort longtemps qu’elle n’avait pas caressé une autre peau que celles de ses deux sœurs. Et puis cette petite récréation promise serait sans doute de nature à créer une intimité propre aux confidences. Que des avantages, dirons-nous !

 

Les deux femmes ne s’embarrassèrent d’aucun protocole et se mirent immédiatement nue toutes deux :

 

– Tu es très belle ! D’où te vient cette blondeur ? Demanda Dame Isabelle alias Alouqua.

– De ma maman, notre château a été attaqué par les anglais il y a quelques années, ma famille a été massacré, moi et mes deux sœurs ont été embarqué sur une cariole dans laquelle nous avons toutes été violées. Puis après une longue course nous avons campé à l’orée de ce bois, les anglais étaient ivres morts, nous avons réussies à nous échapper et à entrer dans le bois. Nous n’en sommes jamais ressorties, sauf pour nous procurer ce que nous ne pouvions trouver ici. Mais je ne sais pas pourquoi je te parle de ça, tu dois le savoir puisque tu viens des enfers. Dis-moi plutôt si la blondeur de ma chatte est à ton goût !

– Je te le dirais quand je l’aurais gouté. Mais je vais commencer par gouter à tes seins !

– Ne te gêne surtout pas, mais après c’est moi qui gouterai aux tiens.

– Je suis parfois un peu violente en amour, il te faut le savoir.

– Cela m’arrive aussi, il m’arrive de mordre, de griffer, de gifler… Mais je n’aime pas qu’on me le fasse et je sais me défendre. On en reste là, où on continue ?

 

« Si elle me parle comme ça, c’est qu’elle se doute de quelque chose ! Mais elle ne sait pas à qui elle a affaire… improvisons ! »

 

– N’ai point peur ! Pourquoi te ferais-je du mal ?

– Je n’ai point peur, et j’attends tes caresses !

 

Isabelle approcha sa bouche du téton gauche de Catherine et le suça avec délicatesse avant de s’intéresser à celui de droite. Là elle resta plus longtemps puis insensiblement elle augmenta sa pression et se mit à mordiller le petit organe, provoquant des frissons d’aise chez la jolie blonde.

Sarah11

– C’est bon, mais pas plus fort.

 

La chatelaine ne répondit pas, mais n’augmenta pas sa pression, passant d’un téton à l’autre. Sa main descendit vers les poils de la chatte blonde et d’approcha de sa fente. Ça mouillait déjà !

 

– Gourgandine !

– Pourquoi ?

– Parce que tu mouilles.

– Toutes celles qui mouillent seraient donc des gourgandines ! Rétorque Catherine.

– Ce n’était pas une insulte !

– J’avais compris.

 

Et Catherine sans se gêner, et d’ailleurs pourquoi se serait-elle gênée, porte à son tour sa main dans l’épais buisson brun de Dame Isabelle.

 

– Mais, là non plus, ce n’est point sec !

– Il ne me semble pas t’avoir donné la permission de me tripoter ! S’amuse la fausse Alouqua.

– Entre gourgandines, on ne va pas se faire des manières !

– Certes !

 

Et cette fois c’est Catherine qui se mit à jouer avec les bouts de sein de sa partenaire.

 

« Cette blondasse est trop forte ! Je n’arriverai pas à la dominer, alors tant pis, faute de mieux je vais au moins calmer mon excitation ! »

 

– Tourne-toi, je vais gouter à ton cul !

– Ma foi, ce n’est point de refus, montre-moi ce qu’une langue venue de l’enfer peut faire dans le trou du cul d’une mortelle !

 

« Cette fois, plus de doute, elle se moque carrément de moi ! »

 

Et sans répondre, Isabelle vient darder sa langue sur le troufignon de la grande blonde. L’endroit ne sent pas précisément la rose, mais elle fait avec, dans d’autres circonstances, elle aurait probablement abandonné ce cul trop douteux pour d’autres plaisirs, mais là elle encore un rôle à tenir, alors elle le tient, du moins, elle essaie.

 

– Alors tu l’aimes mon trou à merde ! La nargue Catherine.

– Il pue !

 

Il ne fallait pas qu’Isabelle se déballonne, mais elle n’avait pas non plus l’intention de laisser sa bouche collée à cet endroit pendant des heures, aussi se releva-t-elle, demanda à sa partenaire de se retourner et sans crier gare l’embrassa profondément.

 

Elle avait cru que Catherine se rebifferait devant se baiser au goût particulier, mais elle fit comme de rien n’était.

 

« Trop forte, cette blonde ! Vraiment trop forte ! Qu’elle me fasse jouir et qu’on en finisse ! »

 

Catherine vint égarer son doigt près du trou du cul de sa partenaire. Cette dernière ne détestait pas cette caresse particulière.

 

– Enfonce ton doigt !

 

La fée ne se le fit pas dire deux fois, fit pénétrer son index dans le conduit anal de la châtelaine et se mit à le remuer avec frénésie, lui provoquant des ondes de plaisir.

 

– Tu veux le lécher ? Demanda Catherine en présentant son doigt légèrement pollué devant la bouche d’Isabelle.

 

Isabelle ne voyait pas comment refuser, d’autant que cela ne la gênait pas plus que ça. Ensuite elle s’assit, écarta les jambes et demanda à sa complice de jeu de venir la lécher. Catherine vint alors se régaler de l’abondante mouille de la chatelaine avant de poser le bout de sa langue sur le bouton d’amour.

 

Excitée, Isabelle l’était, mais elle était aussi préoccupée parce que ce contact, certes agréable, n’avait rien à voir avec celui qu’elle avait fantasmé et où elle aurait dominé sa partenaire physiquement et mentalement. Elle crut un moment que son plaisir ne viendrait pas, ce qui en la circonstance pourrait avoir des conséquences inattendues. Il lui faudrait alors simuler, chose qu’elle n’avait jamais été obligé de faire de sa vie, et d’ailleurs saurait-elle le faire sans paraître ridicule ? Alors elle s’efforça d’appeler au secours ses fantasmes les plus secrets, ses images où ses pages se suçaient la bite avant de s’enculer. Et miracle elle finit par jouir dans un geyser de mouille en gueulant comme une baleine.

 

Pas vache, Catherine, ne lui demanda pas la réciproque de suite, préférant câliner et caresser sa partenaire, et en lui faisant de petits bisous partout. Le genre de petites attentions que l’on prodigue à une bonne copine avec qui on vient de passer un bon moment, mais fait-on cela à une envoyée de l’enfer ?

 

« Elle n’y crois plus, il faut que je prépare quelque chose pour me sortir de ce guêpier ! »

 

Mais elle n’eut pas le temps de prolonger ses réflexions, Catherine quémandant à son tour que l’on s’occupe de sa chatte.

 

– Je bloque un peu ! Dit-elle, en fait il faudrait que je pisse !

– Alors pisse-moi dans la bouche ! Lui proposa Isabelle.

– Hum, pourquoi pas ?

 

Isabelle se coucha sur le sol, bouche ouverte, Catherine s’acroupit au-dessus de son visage et se mit à uriner d’abondance, La brune se régala de cette pisse bien tiède à l’arrière-goût de tisane, elle ne put tout boire mais se badigeonna la poitrine avec ce qui dégoulinait.

 

– Alors, elle est comment ma pisse de mortelle ?

– Délicieuse, je dirais !

 

La miction de sa partenaire étant terminée, Isabelle vint nettoyer sa chatte des dernières goutes. Evidemment à cette occasion la langue se fit mutine et après s’être régalé, vint titiller le petit bouton d’amour.

 

Catherine vint très vite !

 

– Tu m’as donné beaucoup de plaisir ! Commenta Catherine en embrassant sa partenaire plutôt chastement.

– Ce sont les plaisirs de l’enfer ! Commenta Isabelle sans trop de conviction

 

Catherine éclata alors de rire provoquant l’ahurissement d’Isabelle.

 

– J’ai quelque chose à te rendre ! Repris la fée blonde !

 

Isabelle n’eut pas le temps de s’interroger très longtemps sur la nature de ce rendu, car elle venait de recevoir deux belles gifles en pleine face.

 

– Maintenant, nous sommes quittes !

– Mais comment oses-tu…

– Transforme-moi en putois puisque tu en a le pouvoir ! Tu n’es pas plus sorcière que moi, rossignol des bois ! Le coup du nuage de fumée, je le connais bien ! Alors voilà, je te propose de jouer cartes sur table, nous ne sommes pas obligées d’être ennemies, mais encore faudrait-il savoir ce que tu cherches ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:13

Les filles du bois maudit – 10 – Blanche de Dormelan par Léna Van Eyck

 

Trio2

Quelques jours passèrent…

Au château, tout le monde se lamentait, Enguerrand parce que sans nouvelles de Dame Isabelle, le chevalier Amaury parce que sans nouvelle de sa fille. Ce dernier pressait son seigneur de monter une expédition pour la retrouver et demandait que l’on sollicite le concours de Messire Bernard qui souhaiterait très probablement retrouver sa chère sœur.

 

Enguerrand n’était guère chaud pour de nouveau pénétrer dans le bois, mais quelle autre solution avait-il s’il voulait retrouver la sorcière et Isabelle ?

 

Aussi, il envoya un émissaire auprès de messire Bernard afin de s’enquérir de ses intentions, le baron lui confirma ne plus avoir de nouvelles de sa sœur et lui indiqua avec énormément de suffisance qu’il n’avait aucunement l’intention de risquer de nombreuses vies humaines en pénétrant dans le bois maudit afin de tenter de retrouver une catin.

 

On ne sut ce qui a pu amener le seigneur Bernard à tenir de tels propos, mais devant cette réponse humiliante le chevalier Amaury laissa éclater sa colère.

 

– Ce scélérat paiera cette attitude de son sang ! J’en fait serment !

– Nous n’avons pas pour l’instant grands moyens de le combattre ! Rétorqua Enguerrand.

– Mais nous les aurons bientôt, et je solliciterais l’honneur de commander l’assaut de son château.

– Et en attendant on fait quoi ?

– Nous ne possédons pas assez d’hommes pour entrer dans le bois, attendons que le chevalier Renaud revienne avec des forces fraiches.

– Qui se feront décimer comme les autres, il faudra de nouveau reconstituer notre garnison, on n’en finira jamais.

– T’as une idée.

– Oui ! Dès que Renaud reviendra, nous attaquerons messire Bernard, il sera surpris et se défendra mal, nos pertes seront légères, son château passera sous notre autorité. Nous pendrons Bernard s’il survit à l’assaut, puis avec ses soldats et les nôtres, nous entrerons en force dans le bois.

– Il ne sera pas trop tard ?

– Il n’est jamais trop tard !

 

Revenons quelques jours en arrière, Sarah avait abordé Florimond :

 

– Tu ne m’as pas parlé de ta nuit de noces ?

– Ce ne sont pas là des choses dont on parle !

– Tu devrais pourtant, je peux être de bons conseils sur les choses de l’amour, je ne suis pas sorcière pour rien !

– Que prétends-tu m’apprendre ? Pour baiser, il n’est nul besoin de précepteur !

– Pour baiser, non ! Pour bien baiser si !

– Si j’ai besoin de tes conseils, je te ferais signe ! Restons-en-là !

– Au fait, tu lui as dit que tu allais avec les hommes ?

– Je n’en vois pas la nécessité !

– Tu as bien tort, si elle apprenait par quelqu’un d’autre, elle pourrait en souffrir, mais si c’est toi qui lui dis, cela l’excitera peut-être.

– Laisse-moi tranquille à la fin !

– Et deux femmes dans ta couche, ça ne te tenterait pas ?

– Ferme ton clapet, vile tentatrice !

 

Florimond s’éloigna avec l’image d’une coucherie en trio au cours de laquelle les deux femmes se caresseraient intimement. Il s’efforça de rejeter ces pensées, Mais le temps fit doucement son travail et l’idée finit par faire son chemin dans l’esprit compliqué de Florimond.

 

Il se demanda cependant comment convaincre son épouse d’accepter ce genre de chose, ignorant qu’il était, qu’elle n’avait pas émise d’objections majeures quand Sarah lui avait évoqué cette pratique.

 

– Dis-moi ma mie, as-tu déjà partagé ta couche avec une autre femme ? Lui demanda-t-il alors qu’ils étaient à l’extérieur de l’abri.

– Oui, avec ma suivante, nous nous mettions toutes nues et nous caressions, c’était très doux. Répondit Blanche.

– Et quel genre de caresses !

– Des caresses avec les mains, avec la bouche aussi.

– Elle t’embrassait partout ?

– Moi aussi je l’embrassais.

– Et que préférais-tu ?

– J’aimais bien quand elle me gobait les tétons, cela me faisait frémir le ventre.

– Pourquoi ne m’a tu pas demandé de te le faire quand je t’ai défloré.

– Parce que ce n’est point-là chose que l’on demande à son époux… et puis il me semble bien que tu l’as fait mais… comment dire…

– Ce n’était pas aussi bien qu’avec ta suivante ?

– C’est cela !

– J’avais tellement envie de te prendre que la précipitation m’a troublé.

 

Florimond tenta de réfléchir, son épouse avait l’air de lui reprocher de ne pas être au fait des choses de l’amour, sans doute s’en était-elle confiée auprès de Sarah qui lui avait suggéré le même reproche. C’est vrai que toutes ces années d’abstinence… mais quand il avait couché avec Sarah, la chose s’était pourtant bien passée. Idem avec Bertrane et Philippine… Et puis tout d’un coup il réalisa : Il n’avait jamais baisé ni Sarah, ni Bertrane, ni Philippine, c’est elles qui l’avaient baisé ! La comparaison avec sa nuit de noces n’était donc pas de mise !

 

Mais jamais au grand jamais, il n’irait avouer à son épouse qu’il avait besoin de conseils pour être meilleur amant, il lui faudrait introduire l’idée d’une couche en trio d’une autre façon.

 

– Sarah, comment la trouves-tu ?

– Elle est belle et gentille !

– Oui, mais est-elle douce ?

– Tu me fais rire ! Elle l’est probablement, mais je ne l’ai jamais caressé. Mentit effrontément Blanche de Dormelan

– Aimerais-tu le faire ?

– Si tu m’en donnais la permission !

– Ce pourrait être amusant de coucher tous les trois, ensemble ! Lança-t-il sur le ton de la boutade.

– Je crois que cela m’amuserait beaucoup ! Répondit Blanche.

 

Florimond est stupéfait, il ne s’attendait pas à une réponse aussi immédiate et à la limite de l’enthousiasme.

 

– Et tu voudrais faire ça quand ?

– Mais quand tu le voudras, mon cher époux !

– Maintenant ?

– Pourquoi pas ?

– Alors attends-moi dans la clairière, je vais chercher Sarah.

– Dois-je me mettre nue en vous attendant ?

– Mais non, il n’y a pas le feu.

 

Florimond ne perd pas un instant et avise discrètement Sarah que Blanche l’attend dans la clairière pour faire un petit trio.

 

– Ciel ! Et, ça vous a pris comme ça ?

– Ça nous a pris en discutant !

– Comme quoi ça sert parfois de discuter ! Vas-y je vous rejoins de suite.

 

Sarah prévint alors Dame Isabelle qu’elle avait « à faire » dans la clairière et qu’elle lui saurait gré d’empêcher le père Grégoire d’aller traîner dans cette direction. Et avant de partir, elle s’empara d’une petite gourde.

 

– Et si tu me disais ce que tu vas y faire, dans cette clairière ?

– A mon retour, c’est promis, je te raconterais tout !

 

Sarah trouva les deux époux assis dans l’herbe et l’attendant bien sagement. Elle souhaita éviter toutes tergiversations en s’imposant comme l’ordinatrice des ébats.

 

– Bon les amis, on sait pourquoi on est là, alors pas de discours, on va enlever tout notre linge car plus la peau est découverte, plus on peut la caresser.

 

Et quand ils furent nus tous les trois, Florimond bandait déjà. Sarah s’avança, bravache vers Blanche et quémanda un baiser sur la bouche, Cette dernière le refusa point, ce fut long et baveux.

 

– Oh, là, qu’est ce tu m’as fait ?

– On ne t’avait donc jamais embrassé ?

– Si, si, mais disons qu’en ce moment la situation est un peu particulière !

– Et tu n’es pas au bout de tes surprises, viens avec moi, nous allons sucer la bite de ton époux ! Parce que je suppose que tu n’as jamais sucé de bite.

– Ma foi, j’ignorais que la chose se suçait !

– Ça a bon goût et les hommes raffolent de cette caresse, ce n’est pas pour rien qu’on la nomme gâterie. Et puis tout cela est quelque part un échange de bons procédés, si tu fais des bonnes choses à ton homme, il te fera des bonnes choses aussi… enfin en principe !

 

Sarah sorti alors un peu d’eau de sa gourde, mouilla le membre viril, ajouta un peu du savon qu’elle gardait dans sa besace, puis rinça.

 

– Et voilà, une bite c’est comme une bouche, c’est mieux quand c’est propre et que ça a bel aspect. Alors regarde comme je fais, puis tu m’imiteras.

 

Sarah pointa sa langue sur le méat, puis balaya le gland, elle attendit quelques instants puis mit tout dans sa bouche et procéda à quelques va-et-vient qui vont bien.

 

– A toi !

– Je vais essayer !

 

Blanche approche sa bouche de la bite de Florimond, très près, elle l’ouvre, puis de façon complètement inattendue, se recule.

 

– Ben alors ? S’étonne Sarah.

– Ceci est diablerie !

– Et pourquoi donc ?

– Si je fais ça, comment éviterais-je les flammes de l’enfer ?

– Tu te confesseras, puisque c’est si pratique !

– Aucun curé ne me donnera l’absolution.

– Le père Grégoire le fera !

– Crois-tu ?

– J’en suis sûr, mais il te demandera peut-être quelque chose en échange.

– Que pourrais-je bien lui donner ?

– Je t’expliquerai, mais trêve de plaisanterie, pourquoi Dieu interdit-il une chose qui ne fait de mal à personne. Souvent les curés outrepassent leur rôle et font parler Dieu à leurs places. Quant à l’enfer, il est dommage que Florimond ne t’ai pas mis au courant des révélations qu’il a eu à ce sujet…

– Des révélations ?

– Oui ! Blanche, s’il te plait, nous discuterons plus tard, suce-lui la bite !

 

Alors après ces atermoiements de dernière minute, Blanche posa enfin sa langue sur le gland de Florimond et trouva la chose plaisante.

 

– C’est bon, n’est-ce pas ?

– Un peu salé, c’est rigolo !

– Maintenant mets tout dans la bouche !

– Comme cha ?

– Oui, et maintenant tu fais coulisser entre tes lèvres.

– Comme cha ?

– Ben voilà, c’était pas la peine d’en faire un plat.

– Ché bon !

– Bien sûr que c’est bon. Mais arrête-toi un peu sinon il va te jouir dans la bouche et après on ne pourra plus rien faire.

 

Sarah s’assit alors sur une souche, puis les cuisses ouvertes, écarta les lèvres de sa chatte.

 

– Allez Florimond, viens visiter ma grotte !

– Que je la visitasse ?

– En as-tu déjà vu de très près ?

– Ma foi ce n’est qu’un trou à foutre !

– Pas seulement, pas seulement… Blanche, viens près de moi et écarte-toi comme je le fais moi-même !

– Mais c’est obscénité de s’exhiber ainsi !

– Si tu veux, mais fais-le quand même !

 

Blanche fit ce qu’on lui demandait.

 

– Mais pourquoi suis-je si mouillée, je ne me suis pourtant pas pissé dessus ?

– Ce sont les mystères de la nature, je vais te lécher un peu, ainsi ce sera moins mouillé.

– Sarah, tu es une cochonne !

– Je sais !

 

Après avoir épongé l’endroit, Sarah repris sa leçon de choses :

 

– Il y a ici, en haut, comme une petite chose bizarre, si bizarre qu’elle n’a pas vraiment de nom, mais les ribaudes le nomment haricot ou bouton de plaisir. Je m’en vais le titiller de la langue, mais regarde plutôt.

– Je regarde, mais je ne vois pas grand-chose !

– Ça ne fais rien, tu vas entendre !

– Entendre ? Entendre quoi ? Cette chose ferait-elle des bruits ?

 

Sarah ne répondit pas, toute occupée qu’elle était à sa tâche coquine, tandis que Blanche parcourue de frissons de plaisir poussait de petits jappements de plus en plus explicites et que son sang affluant au visage. Elle essaya de dire quelque chose mais les mots ne sortirent pas, à la place elle hurla subitement son plaisir, son corps se raidissant un moment pour ensuite se décontracter comme une chiffe molle.

 

– Mais tu m’as fait quoi, là ?!

– Je t’ai donné du plaisir !

– C’était très agréable, j’ai bien aimé !

– Messire Florimond à vous l’honneur, Reprit Sarah en mimant une révérence. Laquelle de nous deux veut-tu faire jouir ? Blanche ou moi ou peut-être les eux l’une après l’autre, après tout voilà qui serait gentil !

 

Florimond s’acquitta fort bien de sa tâche tout surpris de ce que pouvait faire une langue sur une aussi petite excroissance de chair.

 

– Evidemment tout le monde ne baise pas comme ça, l’ignorance est le pire ennemi de l’amour, pour les femmes, je veux dire, les hommes, eux se débrouillent toujours. Et tout cela est la faute de ces avortons de curés qui au lieu de nous promettre le plaisir au paradis feraient bien mieux de nous l’enseigner sur Terre.

– Mais quel est donc leur intérêt de nous cacher tout ça ?

– Va savoir ? Mais auraient-ils autant de pouvoir si le monde se remplissait d’amour ou lieu de guerres incessantes, de famines et de misère.

 

Florimond n’était pas insensible à ses réflexions philosophiques qui en fait ne contredisaient pas sa façon à lui de voir les choses. Mais pour l’instant sa préoccupation première était autre et se situait entre ses jambes car sa bite bandait comme un gourdin.

 

– Je vois bien que tu as envie de baiser, mais si je peux me permettre un conseil, il faut faire la chose lentement après avoir prodigué moult caresses à ton aimée… et puis tant qu’à faire, prends-la par dernière, dans le trou du cul, elle y prendra autant de plaisir, sinon plus et tu ne risqueras pas de lui faire des bébés. Vas-y, je vous regarde et je vous rejoindrais sans doute !

– Mais je ne veux point que l’on touche à mon cul ! Proteste Blanche.

– On peut essayer ? Suggère Florimond.

– Non !

– Mais pourquoi ?

– Parce qu’un cul n’est pas fait pour ça ! Que dirais-tu si on touchait au tien !

– Euh…

– Quoi « euh » ?

– Ben dis-lui, c’est le moment ! Lui souffle Sarah.

– J’ai longtemps vécu sans voir de femme… commence-t-il.

 

Blanche est surprise mais comprend sans réagir.

 

– Non ! Intervient Sarah ! Raconte la véritable histoire !

– Elle est trop triste !

– Ce sera fait !

– Quand j’étais au château, du temps de mon père, messire Thierry, un jeune page était tombé follement amoureux de moi, je me suis laissé faire et il m’a initié aux plaisirs de Sodome.

– Tu veux dire ? Demanda Blanche qu’il t’a fait entrer son vit dans ton cul.

– Oui et j’avoue en avoir eu grand plaisir !

– Messire Florimond, vous êtes un cochon ! Vous irez en enfer et je crois bien que partie comme je suis j’irais en votre compagnie, à moins que je ne retourne chez mon père !

– Est-ce votre souhait ?

– Je ne sais trop où j’en suis, mais j’ai la faiblesse de vous aimer, car vous avez de si beaux yeux ! Mais la suite de l’histoire…

– Nous avons été découvert ! Mon amant a été pendu, et moi j’ai été enfermé. Ensuite mon frère m’a délivré et je me suis réfugié des années durant dans cette forêt dans laquelle j’ai vécu en ermite.

– Tu ne m’avais rien dit !

– Ce n’est guère facile !

– Désormais nous sommes ensemble pour le meilleur et pour le pire, je veux partager ta vie, tes joies et tes souffrances, essaie de m’enculer, mon aimé, je vais me laisser faire.

 

Sarah demanda alors à Florimond de la préparer.

 

– Lèche lui bien le trou du cul, qu’il soit convenablement enduit de ta salive, voilà comme ça ! Ça te plait de faire ça ?

– Ce n’est guère déplaisant !

– Et maintenant fait entrer un doigt et fais-le bouger, voilà ! Ça te plait ce qu’il te fait, Blanche !

– Ce n’est guère désagréable !

– Entre un deuxième doigt, et un troisième si tu peux ! Fais bouger. Encore un petit peu, comme ça ! Maintenant vas-y mais tout doucement.

Le gland s’approche de l’anus, tente d’entrer mais ripe.

 

– Ecarte bien tes fesses, Blanche et pousse pour ouvrir ton petit trou. Vas-y Florimond essaie encore.

 

Ça ripe encore mais à l’essai suivant le gland parvient à entrer.

 

Sarah10– Ça fait un peu mal ! Proteste Blanche !

– C’est normal au début, mais ça va passer très vite ! Continue d’entrer, Florimond, tout doucement. Ça va Blanche ?

– Je sais pas, c’est bizarre, ça me gêne, on va arrêter.

– Non, attends un peu, si tu as encore mal dans quelques instants il se retirera, mais la douleur devrait partir.

– Je ne sais pas…

– Vas-y Florimond fait bouger ta bite, mais sans précipitation.

– Ah !

– Ça fait toujours mal, Blanche ?

– Moins, Presque plus ! Ça devient plutôt bien.

– Accélère un peu !

– Oh ! Ah ! Oh ! C’est bon ! Continue ! Continue !

 

Et Florimond continua si bien qu’il finit par décharger dans son fondement pendant que ça femme braillait comme une ânesse en chaleur !

 

– Eh bien ! commenta simplement Blanche qui ne trouvait plus de mots.

– Il faut maintenant que tu me remercie ! Lui dit Sarah.

 

Blanche se jeta alors à son cou et l’embrassa tendrement.

 

– C’est gentil, mais tu sais ce qui me ferait encore plus plaisir ?

– Dis-moi et je le, ferais !

– Que tu me lèches mon petit bouton comme je t’ai léché le tien.

– Je vais essayer de bien faire !

 

Et elle ne se débrouilla pas si mal, puisque Sarah jouit à son tour.

 

– Nous recommencerons ? Demanda Blanche

– Bien sûr, j’ai encore deux ou trois petites choses à vous faire découvrir.

– Chic alors !

 

Sans se rhabiller, sans s’éloigner, sans se retourner, Sarah s’accroupit et se mit à pisser dru. La scène fit sourire Blanche et comme ce genre d’envie est communicatif, elle en fit de même.

 

Les projets du groupe entourant Sarah restaient confus, si l’apprentie sorcière et Dame Isabelle avaient opté pour une période de couvent, en attendant mieux, elles n’avaient aucune idée de l’après. Godefroy avait des ambitions modestes, il aimait la vie d’ermite et se trouverait bien un bois, bien loin d’ici où il se construirait une cabane. Blanche n’avait aucun projet, son mari n’était-il pas là pour en avoir pour deux ?

 

Florimond quand il était dans le château de son père avait appris à jouer du luth et ne se débrouillait pas si mal, en revanche il chantait comme une casserole, mais qu’à cela ne tienne Blanche pourrait y aller de son chant. Encore fallait-il lui en parler, et puis devenir troubadour quand on a failli devenir baron ! Quelle déchéance ! D’autant que les choses n’étaient pas si simples, il lui faudrait acquérir un luth, des montures pour aller d’un château l’autre, des habits de ménestrel ! Sinon il avait plus simple, demander à Blanche de coucher avec des hommes de rencontre en échange de quelques pièces sonnantes et trébuchantes qu’ils partageraient bien entendu, une solution moins contraignante et potentiellement plus juteuse. Ménestrels ? Barbeau et ribaude ? Traîne-savate, quel serait donc leur destin ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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