Léna Van Eyck

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:52

Les survivants de la fin du monde - 11- La route d’Eyrand par Léna Van Eyck

 

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J’ai changé ma chasuble rose contre une tenue moins exotique, jeans et tee-shirt. On a pris la route avec Betty. Elle était tout sourire en sortant de la ferme, mais après cinq minutes de vélo, on aurait dit qu’elle faisait la gueule.

 

– Quelque chose ne va pas ?

– Si, si, tout baigne ! Me dit-il alors que son visage exprime le contraire.

 

Voulant en avoir le cœur net, je prétexte une douleur dans la jambe afin que nous nous arrêtions un moment.

 

– Bon je suis pas folle, je vois bien que t’as un souci.

– C’est pas vraiment un souci, mais je me demande comment on va être accueilli ?

– Pourquoi ? Tu m’aurais caché quelque chose ?

– C’est pas ça, pour nous, faire des soirées gothiques une fois par semaine, c’était un jeu, une espèce de jeu de rôle. On acceptait tous que Jack soit notre leader, faut dire qu’il a un sacré charisme ! Et quand le fléau nous est tombé dessus, c’est tout naturellement qu’on l’a tous considéré un peu comme notre chef, on était très soudés, très solidaires. Et puis les choses se sont gâtés, faire le zouave une fois par semaine et vivre en communauté ce n’est pas la même chose, des dissensions sont apparues mais sans être fatales Quand Rochedoux et Thibault sont venus nous débaucher, la solidarité du groupe a éclaté pour de bon. Jack nous en a voulu à Louis et à moi.

– Je tâcherais d’arranger ça, ne t’inquiète pas ! Répondis-je sans bien sûr savoir comment je pourrai faire une chose pareille.

– Y’a un autre truc, je ne sais pas où est passé Louis, s’il a rejoint le groupe, il a dû leur raconter qu’on lui avait tiré dessus.

– On va se débrouiller !

– Et puis quand ils vont nous voir arriver toutes les deux, ils vont peut-être penser que je suis prise en otage, ça peut être dangereux.

– On verra bien !

 

N’empêche que ça commence à devenir vachement compliquée cette affaire-là !

 

– Il y a un autre truc qui me chiffonne !

– Vas-y, je t’écoute !

– Tu vas me trouver parano !

– Meuh non !

– C’est bizarre quand même, hier t’étais suspecte et aujourd’hui on te confie une mission qui a l’air importante.

 

Elle a oublié d’être con, la gamine !

 

– Je n’ai jamais été suspectée de quoi que ce soit : j’étais chargée de te tirer les vers du nez…

– Salope !

 

Et « vlatipa » qu’elle me fout une baffe. Je ne m’y attendais pas, mais quasiment par réflexe, je me jette sur elle, la déséquilibre, et nous dégringolons de conserve, elle en dessous, moi au-dessus.

 

On se bat comme des chiffonnières. Je ne me suis pas battue depuis le collège et je n’ai jamais pris de cours d’art martiaux, autant dire que je n’en mène pas large. En fait je ne sais pas trop ce qu’elle essaie de faire, on roule dans l’herbe, je parviens à éviter ses baffes, mais elle trouve le moyen de me déchirer mon tee-shirt. Je sens pourtant que je suis capable de la maitriser, mais voilà que cette salope s’en prend à mes cheveux. Dans un sursaut d’énergie, je lui rend la pareille et tire fortement sur ces tifs, du moins ce qui en reste. Elle lâche prise.

 

Je lui tiens solidement les poignets, j’ai « gagné » la partie. Je n’aurais pas cru.

 

– Bon, on arrête les conneries, d’accord ? Tu vois bien que tu ne fais pas le poids ! Lui lançais-je crânement.

– Salope !

– Mais de quoi tu te plains, espèce de conasse ? Je n’ai pas été vache avec toi, t’es libre, on ne t’a fait aucun mal…

– Et mes cheveux !

– Alors là ma grande, moi, j’y suis pour rien.

– C’est pas correct !

– C’est quoi qu’est pas correct ?

– Tout, toi, mes cheveux !

 

Elle commence à me pomper l’air avec ses tifs !

 

– Correct ou pas, c’est comme ça ! Maintenant si tu veux que je te lâche tes poignets, tu me fais des excuses.

– Des excuses de quoi ?

– Pour la gifle !

– Et sinon ? Me demande-t-elle avec une expression de défi.

– Tu verras bien !

 

Le souci, c’est qu’en pareil cas, je ne sais pas trop ce que je ferais.

 

– Bon, je m’excuse !

 

Ouf ! Mais en voilà encore une qui ignore qu’on ne s’excuse pas soi-même, mais qu’importe. Je la relâche, on se relève. Mon tee-shirt est sacrément déchiré, je n’ai pas mis de soutien-gorge et on voit mes nénés. J’ai alors l’idée de le mettre devant-derrière. C’est fou de penser à des choses pareilles en de telles circonstances !

 

– Faut peut-être mieux qu’on se sépare ! Suggère Betty.

– Non ! On reste ensemble, sinon comment veux-tu que j’accomplisse ma mission ?

– Hum !

– Bon ! Et puis arrête de faire la gueule, on est pas ennemies, on pourrait même être copines ! Faisons la paix et viens me faire un bisou !

– Désolé le cœur n’y est pas !

– C’est comme ça que tu me remercies te t’avoir fait libérer ?

– Tu ne m’as pas fait libérer, tu m’as manipulé, je n’ai pas confiance.

– O.K. Tu n’as pas confiance ! Mais fais comme si tu avais confiance, joue le jeu, force-toi un peu et embrasse-moi, ça me ferait plaisir.

 

Nos visages se sont rapprochés, enfin, c’est surtout le mien qui s’est approché du sien. Et hop, je lui roule un patin. Un peu passive la fifille au début, mais elle se rattrape rapidement. Elle aime les roulages de galoches, ça se sent !

 

– J’ai envie de pisser ! Dit-elle en s’éloignant de deux mètres.

 

Elle ne se cache pas, bien au contraire, elle fait en sorte que je vois bien sa petite chatte… mais au lieu de pisser là voilà qui cause :.

 

– Ça te plairait, vieille vicieuse de me voir pisser ? Je suis sûre que t’aimerais que je te pisse dessus ! M’apostrophe-t-elle.

 

Carrément la provoc !

 

– Oui, et alors, c’est quoi le problème ?

– Le problème c’est que je n’ai rien pour m’essuyer. Tu veux peut-être me rincer la chatte ?

 

Je viens de comprendre, elle essaie de m’embarquer dans un trip sexuel dans lequel elle jouera le rôle de la dominante. Elle ne doute de rien la gamine, à ce petit jeu, elle n’est pas de taille. Alors provoc pour provoc, je lui réplique :

 

– Figure-toi que moi aussi j’ai envie de faire pipi et comme ça m’embête de pisser sur les coquelicots, je me disais que je te pisserais bien dans ta bouche !

– Et tu ne me crois pas capable de le faire, c’est ça ?

– Ben viens, on va voir !

 

On se retrouve toute les deux, prises à notre propre jeu. Ni moi, ni elle ne pouvons reculer sauf à perdre la face.

 

Je baisse mon jeans, j’écarte les cuisses et l’invite à venir, ce qu’elle fait sans hésiter davantage. Elle ouvre la bouche, je me lâche, mademoiselle avale, pas tout, c’est impossible, elle aurait dû, elle aussi, retirer ses fringues, la voilà pleine de pisse, je me marre.

 

– Ben, alors tu vois, moi aussi je peux être salope ! Me dit-elle toute fière de son exploit.

– Je n’aurais pas employé ce mot-là !

– On s’en fout, on ne va faire de la grammaire ! Mais je t’avais demandé de me rincer la chatte, tu le fais maintenant, ou on attend le jugement dernier ?

 

Elle retire ses vêtements trempés, qu’est-ce qu’elle va en faire ? Elle est maintenant toute nue devant moi et je la vois en pleine lumière, c’est quand même mieux que la pénombre de la cave ! Sa poitrine est superbement galbée, et sculptée par les rayons du soleil.

 

– A mon tour de faire pipi ! Je ne peux plus me retenir.

– Allez vas-y ! Pisse-moi dessus ! Lui répondis-je en retirant mon tee-shirt.

 

Survivants11Elle s’approche de moi, j’ouvre la bouche et en avale une goulée, le reste coule sur mon corps. Sa pisse a bon goût, j’apprécie de plus en plus cette fantaisie.

 

Me voilà toute excitée et je me dis que je me la sauterais volontiers. Le souci c’est que ça risque de nous retarder. Et puis tout d’un coup je me suis dit (c’est fou comme le cerveau fonctionne parfois de façon ultra-rapide) que finalement perdre du temps ne serait pas si mauvaise chose : les propos de Betty envisageant un éventuel accueil hostile de ses copains gothiques me turlupinent. En fait en toute logique, ils devraient plutôt s’enfuir de la bourgade ! Donc arriver à Eyrand et n’y trouver personne ne serait pas pour me déplaire.

 

– Bien sûr que je vais te la lécher ta chatte ! Quand je t’ai léché dans la cave, ça ne t’a pas déplu, si j’ai bonne mémoire !

– Les circonstances étaient particulières.

– Allonge toi dans l’herbe !

– C’est plein de fourmis

– Etends-toi sur tes fringues !

– Ils sont pleins de pisse !

– Ben sur mon tee-shirt !

 

On va peut-être y arriver un jour…

 

J’ai d’abord pensé me faufiler entre ses cuisses avant de me dire que rien ne valait la simultanéité. Alors je lui ai pour ainsi dire imposé le soixante-neuf, lui plaçant ma chatte à la hauteur de son visage.

 

Oh, elle ne s’est pas jetée dessus, elle a attendu une bonne minute, allez savoir pourquoi, avant d’y aller carrément et à grands coups de langues. J’ai commencé à mouiller sévère, elle n’a pas tardé à en faire autant. Ma langue s’est un moment égarée vers son petit œillet brun que j’ai trouvé si délicieux et si mignon que je ne pus m’empêcher d’y introduire deux de mes doigts, en espérant qu’elle me ferait la même chose. Elle l’a fait !. .

 

Et bientôt le cri de nos jouissances vint perturber le silence de cette quasi-fin du monde.

 

Et nous voilà à nouveau copines ! Elle m’a demandé une clope, on s’en est fumé une, ça l’a fait du bien je n’avais pas fumé beaucoup depuis le cataclysme, puis on s’est caressé avec tendresse.. Ce que ça ne fait pas faire un petit pipi !

 

A Washington, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le président Keneth Fincher reçoit son principal conseiller et éminence grise, George Tracy.

 

– Alors ?

– Les médias ne soupçonnent rien, ils racontent n’importe quoi, parlent d’un sursaut gamma suite à la naissance d’une supernova.

– O.K. Alors faites-moi un point rapide

– C’est confirmé ! Voici une carte, l’épicentre est au Yémen. Sont tombées : toute l’Europe à l’exception de l’Islande, toute l’Afrique et même la côte ouest de l’Australie, toute l’Asie à l’exception de l’est de la Sibérie et un bout du Japon. Près de 90 % de la population mondiale a péri instantanément.

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– Vous êtes sûr qu’il n’y a pas de survivants, des gens malades ?

– Non ! J’ai assisté aux essais sur des cobayes au Yémen, le rayon a une durée de vie très courte, moins de 10 secondes, après il n’existe plus. Il y a d’abord une sorte d’onde de choc qui assomme la victime, la mort intervient dans les secondes qui suivent. L’intensité du rayon est la même partout, de l’épicentre jusqu’au périmètre. Donc pas de demi-mesure, si on est touché, on meurt. La seule exception ce serait des gens qui au moment du rayonnement se seraient trouvés dans des abris enterrés, sous du béton et de l’acier, ils n’échapperaient pas à l’onde de choc mais survivraient car le rayon ne serait plus létal.

– Il y en a beaucoup des cas comme ça ?

– On n’en sait rien, mais statistiquement il y en aura forcément, un sur dix mille, peut-être ? J’ai rédigé un petit topo sur la procédure à employer afin de regrouper les survivants. Il ne faudrait pas qu’ils deviennent un problème ! Il n’y a qu’un exemplaire…

– J’ai compris, je lirais ça, merci ! Qui est au courant à part vous et moi ?

– Personne d’autre, l’équipe qui a mis au point le rayon était à Londres, et Ben Bachir qui a déclenché le cataclysme au Yémen est mort aussi, nous lui avons fait croire que les gens situés à l’épicentre seraient épargnés ! Quel idiot !

– Tracy, vous êtes catholique, je crois ?

– Oui, monsieur le président ! Pourquoi ?

– Votre confesseur est au courant ?

– Je ne pouvais me confesser avant que le péché soit accompli.

– Bien sûr ! Et puis il y a le secret de confession…

– Absolument, monsieur le président !

– Vous devez vous doutez que je viens de déclarer l’état d’urgence, cela me donne des pouvoirs considérables !

– Puisque les circonstances l’exigent !

– Il me fallait le faire, n’est-ce pas ? La Terre ne pouvait plus nourrir tant de monde !

– Tout à fait, Monsieur le président !

– Et personne ne devra connaître la vérité !

– Naturellement, Monsieur le président !

 

Alors le président des Etats-Unis sortit son revolver et abattit de sang-froid son fidèle conseiller, éliminant du même coup le seul qui aurait pu parler.

 

Ce qu’ignorait le président Fincher, c’est que le conseiller Tracy rongé par le remords devant l’ampleur de la tragédie avait décidé deux choses : la première c’était d’en finir définitivement avec cette vie qui après ces événements ne pouvait plus rien lui apporter, la seconde c’est d’envoyer un courrier à une vingtaine de gens influents ainsi qu’aux principaux médias afin de leur expliquer la vérité sur la nature du fléau.

 

Les médias pataugent alors que la population américaine se demande si elle n’est pas juste en sursis. Les zones touchées ont été déclarées interdites d’accès mais de toute façon personne n’y s’y serait risqué en raison d’un risque supposé de radiations.

 

David Carter, grand reporter à CNN, reçoit un courrier confidentiel, le genre de truc « à n’ouvrir que par l’intéressé.. »

 

Il ouvre et lit la confession de George Tracy. Il croit d’abord à un délire, mais la missive est accompagnée de références très précises qui rendent dubitatif notre journaliste qui se livre à quelques recherches dans les archives numérisées de la chaine. Il passe un coup de fil, le suicide vient d’être confirmé.

 

Il se décide à montrer tout ça à son rédacteur en chef.

 

– Vous croyez vraiment que j’ai le temps de lire tout ça ? Résumez-moi ça en deux mots !.

– C’est Tracy, le conseiller de Fincher, il s’est suicidé et…

– Pas une grosse perte, vous me pondez une news là-dessus, pas trop grosse, en ce moment les gens s’en foutent.

– C’est que Tracy nous ressort la théorie du complot.

– Aucun intérêt !

– En deux mots, il rend le président Fincher responsable du fléau !

– N’importe quoi ! Bon vous me laissez, Fincher a décrété l’état d’urgence et on est dans la merde.

– Juste un mot et je disparais !

– Pff…

– Tracy parle dans sa lettre d’un « rayon Gatwell ». J’ai un peu recherché dans nos archives et j’ai trouvé une news d’il y a deux ans, sans indication d’origine et qu’on n’a jamais publiée

– Abrégez, Carter je vous en supplie !

– Ce qu’on a dans la news et ce que décrit Tracy, on dirait bien que c’est la même chose.

– Et alors ?

– Je crois bien que c’est vérifiable !

– Comment ?

– En se rendant sur place.

– Vous iriez ?

– Oui, autorisez-moi à y aller en avion privé.

– Et bien, allez-y, ça vous fera une balade !

 

Dès le lendemain, un jet privé, décollait de New York avec à son bord David Carter et une infirmière de la Croix Rouge. Après une escale technique à Reykjavik en Islande, l’avion s’en alla se poser sur le tarmac de l’aéroport d’Oslo en Norvège.

 

Aussitôt qu’il fut immobilisé l’avion fut immédiatement entouré d’une dizaine de personnes braillant et gesticulant.

 

– Merde, on avait pas prévu ça ! Prends des photos, je gère !

 

Carter brancha le haut-parleur extérieur.

 

– Nous sommes des journalistes américains, on est venu pour essayer de vous aider mais avant il faut qu’on fasse un petit contrôle pour vérifier si vous êtes contaminés ou non !

 

Quelqu’un traduit, ça braille, ça gesticule de plus belle.

 

– Reculez tous de 50 mètres sauf un volontaire qui va passer au compteur Geiger.

 

Conciliabule. Le groupe recule à l’exception d’un type entre deux âges

 

Carter sort de l’avion revêtu d’une tenue anti-radiations et équipé d’un compteur Geiger. Il teste d’abord le milieu ambiant et constate l’absence de radioactivité, il s’approche alors de l’homme, constate qu’il n’est pas irradié.

 

– O.K. Apparemment, vous n’avez rien, je vais vois faire une prise de sang par sécurité.

– C’est vraiment nécessaire ? Demande le bonhomme tout content de ne pas être condamné.

– C’est juste une formalité, comme ça vous serez complètement rassuré.

 

On prélève le sang, et on s’enferme dans l’avion, l’infirmière vérifie juste la répartition des globules et la quantité de plaquettes. Tout semble normal. Une analyse plus approfondie interviendra plus tard.

 

Carter sort à nouveau de l’avion et s’adresse au groupe :

 

– Apparemment, vous ne développez aucune maladie, cela doit vous rassurer, on venait juste faire du repérage, un avion viendra bientôt vous parachuter des vivres et des médicaments.

 

Pieux mensonges puisqu’à ce stade rien n’est prévu.

 

Carter demande ensuite à examiner quelques cadavres, il constate leur mort subite, prend des photos et relève là aussi l’absence de rayonnement.

 

Comme l’avait indiqué Tracy dans son mémoire, il remarque que les insectes, les arachnides et la végétation n’ont pas été touchés.

 

En rentrant à New York, Carter fait son rapport au rédac’chef.

 

– C’est bien le « rayon Gatwell », tout concorde… Ça veut dire que quelqu’un l’a déclenché !

– Une organisation terroriste ?

– Peut-être, mais quel intérêt aurait Tracy à accuser le président ?

– Allez savoir ?

– Je ponds un article ?

– Et vous aller raconter quoi ?

– Je vais simplement parler du rayon Gatwell et m’interroger sur qui a pu le déclencher, sans mettre en cause qui que ce soit..

 

L’article parait, mettant le président hors de lui. Il ne réagit cependant pas par crainte d’éviter les soupçons.

 

Le directeur de la CIA est pour sa part circonspect, il fait ressortir un rapport reçu il y un mois d’une taupe infiltrée au sein d’une mystérieuse organisation islamique yéménite intitulée « groupe 23 ». Le rapport cite un certain monsieur Smith dont la description physique correspond parfaitement à Tracy, et dans lequel il est question d’un rayon de la mort capable d’anéantir les trois quarts de l’humanité.

 

Il joint immédiatement le responsable du Pentagone qui est l’un de ses amis politiques.

 

– Tracy aurait pu agir seul ! il accuse le président ! Pourquoi mentirait-il ?

– Dans l’hypothèse selon laquelle Fincher aurait fait ça avec la complicité de Tracy, il faut de suite entamer une procédure de destitution.

– Ça va prendre un temps fou ! Il est capable de recommencer et de bousiller l’Amérique !

– Si c’est lui ?

– Peut-on se permettre de tergiverser ?

– Non, je vais prendre mes responsabilités !

 

Deux heures après, la Maison Blanche était investie. Le président Fincher ne trouva rien de plus intelligent que de se défendre les armes à la main et périt, criblé de balles. Le vice-président fut prié instamment de prêter serment.

 

La suite fut un peu compliquée : à moyen terme, il fallait redémarrer l’économie des régions touchées en privilégiant les zones agricoles, y envoyer des colons volontaires, mais aussi du bétail d’élevage. Un programme de dingues !

 

A court terme, il fallait s’occuper des survivants. Tâche impossible puisqu’il aurait fallu sillonner tout l’Europe, l’Asie, l’Afrique… On décida donc de se limiter à la Norvège, à la Grange Bretagne et à la France… dans un premier temps.

 

Revenons en Normandie :

 

On est entré dans Eyrand, peu rassurées, je fais marcher Betty devant. On se rend dans le pavillon qu’elle occupait avec ses zozos, on le trouve vide.

 

– Bon, c’est bien ce que je redoutais, on n’a plus qu’à s’en retourner ! Proposais-je.

– On peut peut-être aller voir dans le pavillon des blacks.

– Les blacks ? Ah oui, les blacks !

– Ils ne sont pas méchants, ils sont juste en face !

 

Moi qui croyais qu’on allait être tranquilles, mais chez les blacks, il n’y a personne non plus !

 

En fait Jack et les autres nous ont repéré depuis un moment.

 

– La nana qui est avec Betty à l’air inoffensive, mais c’est peut-être un piège.

– Un piège de quoi ? Objecte Lucette ! T’avais pourtant affirmé qu’ils ne viendraient pas nous faire chier.

– On ne sait jamais, pour l’instant restons planqués.

 

Ils nous virent alors rebrousser chemin et prendre le chemin du retour.

 

Lucette attendit quelques instants puis enfourcha son vélo, elle nous suivit discrètement, puis quand elle fut persuadée que nous n’étions pas l’avant garde d’une troupe de dangereux envahisseurs, elle changea de braquet et vint à notre hauteur.

 

– Lucette ! D’où tu sors ? Demande Betty.

– On a déménagé ! Tu fais les présentations ?

– T’as des nouvelles de Louis ?

– Il est passé en vitesse et il est reparti je ne sais pas où !

– Il allait bien ? Il était blessé ?

– Non juste très énervé !

– Alors… euh Lucette ! Nadège… Elle vient prendre contact !

– Contact ?

– Je vais vous expliquer ! Vos amis sont avec vous ? Commençais-je.

– Oui, mais…

– Cool ! lui dit Betty.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:49

Les survivants de la fin du monde - 10 – Expectatives par Léna Van Eyck

 

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Louis s’est empressé de rejoindre ses camarades « gothiques » surpris de le revoir si tôt et seul. Il est quasiment en état de choc.

 

– Ça a foiré lamentablement ! Ce sont des sauvages ! Rochedoux est mort et Betty et Thibault ont été capturé !

 

On le presse de questions, on lui demande des détails, mais il n’a pas grand-chose à dire.

 

– Ils m’ont d’abord coincé avec Betty, puis il y a eu des coups de feu, Thibault s’est découvert et leur a dit que Rochedoux était mort, alors ils nous ont demandé d’aller chercher le cadavre, j’en ai profité pour m’enfuir, j’ai demandé à Betty de me suivre, mais elle ne l’a pas fait. Il y a eu une explosion cinq minutes après mais j’étais déjà loin.

– Tu crois qu’on est en danger en restant ici ? Demande Jack.

– Vous faites ce que vous voulez mais moi je ne reste pas ici ! Précise Louis.

– C’est ça, continue à faire ce que tu veux, on commence à avoir l’habitude, n’empêche que tu serais resté avec nous, on ne serait pas en danger en ce moment, pauvre connard ! Vocifère Lucette.

– N’importe quoi ! Rochedoux et Thibault y seraient allés quand même !

– A deux ? Tu rêves ?

– Bon, vous faites quoi ? Moi je ne reste pas une seconde de plus !

– Attends ! Dis-nous au moins combien ils sont, qu’est-ce qu’ils ont comme armes, est-ce qu’ils ont des vélos…

– Mais j’en sais rien, faut se barrer, je vous dis ! Je vais me chercher un vélo,

– T’en n’avais pas un quand t’étais parti ?

– Je l’ai laissé là-bas et vous me fatiguez avec vos questions à la con !

 

Et sur ces paroles, il quitte l’endroit sans demander son reste. Personne ne le retient.

 

Moment de flottement parmi les quatre gothiques restants.

 

– Il a peut-être raison ! Commence Prune.

– Mais non, il est revenu à pied, ils auraient voulu le poursuivre, ils seraient déjà là ! Objecte Kévin.

– Pas forcement, ils ont dû d’abord se renseigner, savoir combien on est, tout ça… Répond Prune.

– C’est pas ça qui va leur prendre des heures ! Et puis réfléchissez, ils ont probablement compris que Louis allait nous rejoindre et qu’on risquait de s’en aller ailleurs, donc s’ils veulent nous piéger, ils ont intérêt à faire vite ! Rétorque Jack.

– A moins qu’ils attendent la nuit pour attaquer ! Intervient de nouveau Prune réellement angoissée.

 

Par « principe de précaution » comme on disait avant, Jack suggère de changer de pavillon, de s’y barricader et de faire des tours de gardes jusqu’au lendemain, il propose aussi de faire le tour du patelin pour recueillir le maximum de fusils de chasse.

 

Proposition adoptée, Kévin indique alors qu’il va prévenir les trois blacks et leur demander de se joindre au groupe. Cela n’emballe personne, mais ils n’osent s’y opposer.

 

Quand les deux groupes après avoir ramassé toutes les carabines et les cartouches qu’ils avaient pu dénicher, se retrouvent, les sous-entendus vont bon train.

 

Quand Prune octroie un baiser de bienvenue à Fulbert, elle en profite pour lui mettre la main au paquet. Evidemment le black se laisse faire. La jeune femme se retourne et croise le regard courroucé de Jack.

 

– Je prends la première garde, il faudra que quelqu’un me remplace au bout de deux heures. Déclare ce dernier.

 

Et il s’en va s’assoir sur le rebord de la fenêtre, sa carabine à la main comme les cowboys de western en se désintéressant de ce qui se passe à l’intérieur.

 

Du coup la mignonne Prune n’a plus aucun scrupule à sortir la jolie bite du black de sa braguette et à se la mettre en bouche.

 

– Faut pas vous gêner ! Leur dit Lucette qui revenait de la cuisine.

– Ils ont raison ! Demain on sera peut-être mort ! Lui répond Mylène.

– Tu n’as pas envie de me sucer, toi ? Demande Mamadou à Lucette.

– Non, j’ai pas le moral, je m’inquiète pour ma copine.

– Tant pis !

– Oh, puis après tout, ça me changera les idées, sort donc ta bite !

 

Une nouvelle orgie se met donc en place. Jack s’étant placé lui-même hors-jeu, seuls Mylène et Kévin se retrouvent sans partenaire. Ce qui est peut-être une occasion pour le jeune homme tandis que la belle blackette se trouve bien embêtée.

 

Jouer la migraine ne serait pas crédible, mimer l’enthousiasme ne serait pas sincère, alors elle lui fait un sourire « moyen », genre « si tu veux on peut. ».

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Cela suffit au bonheur de Kévin qui s’approche très près et vient lui caresser ses doux bras nus. Elle tient à éviter que la rencontre prenne une tournure trop « sentimentale » et plonge de suite vers la braguette, en extirpe le contenu et le loge dans sa bouche gourmande.

 

Etrange spectacle que ces trois jolies femmes à genoux ou accroupies en train de sucer des bites chacune dans leur coin.

 

Kévin est tellement excité par la situation qu’il éjacule prématurément dans la bouche de la gentille antillaise

– Ben alors, mon biquet, c’est l’émotion.

– Oui, ça doit être ça ! Répond-il un peu penaud en allant s’assoir.

 

Lucette s’est placée en levrette sur le canapé et attend les assauts de Mamadou qui se prépare. Mylène vient au-devant d’elle et la bouche encore pleine du sperme de Kévin, elle l’embrasse profondément, provoquant la surprise de la fille.

 

– Tu ne serais pas un peu salope, toi ?

– Juste un peu !

– Tu veux ma chatte ?

– Oui, je vais lécher ta chatte pendant qu’il m’encule.

 

Et pendant ce temps-là Prune ouvrait ses cuisses se laissant pénétrer par la bonne bite de Fulbert.

 

Tous ces messieurs-dames jouirent rapidement, ce fut juste une petite partouze, ce jour-là !

 

Galius et Koralys ont écouté mon rapport avec attention.

 

– Bon, résumons-nous ! Commence ce dernier, la situation est grave, on ne connaît pas l’ampleur du fléau mais ce doit être considérable puisqu’aucun avion n’a été aperçu depuis l’événement.

– Aucun ? Demandais-je bêtement.

– Aucun ! Confirma Galius

– J’ignore combien il peut avoir de survivants, mais nous savons maintenant qu’il y en a. Passé une période d’apathie, les gens vont commencer à s’organiser, ce sera le retour à la barbarie, à la loi du plus fort, le bordel, le chaos. Donc il nous faut prendre les devants, fédérer les bonnes volontés, leur expliquer que le salut est dans l’amour, pas dans la barbarie…

 

Décidément les bisounours se portent bien ! C’est beau cette naïveté ! C’en est presque touchant !

 

– On peut faire des échanges avec ces gens, trouver une façon de les protéger et de les aider, en échange on leur demandera simplement de reconnaître notre autorité ! Continue-t-il.

 

Ben voyons !

 

– Donc, si tu en es d’accord, on va procéder comme suit, on va libérer cette Betty et tu vas la reconduire parmi ses amis, ensuite tu leur prêcheras la bonne parole !

 

Oups !

 

J’ai accepté, et ne sais pas trop pourquoi ? Peut-être tout simplement pour m’occuper ! Et puis quelque part je la trouve bien sympathique la petite Betty. On m’a filé deux émetteurs récepteurs à ondes courtes pour communiquer avec la confrérie au cas où… Ils sont tout simples, juste trois boutons et une antenne ! J’ai insisté pour que ce soit moi qui la sorte de sa cellule afin qu’elle reste en confiance. Le garde s’est contenté d’ouvrir la porte et de la laisser ouverte.

 

– Tout est arrangé, on te libère !

– Déjà ! Non, j’y crois pas !

– Ben si ! Mais il y a juste un petit truc…

 

La tronche qu’elle fait tout d’un coup !

 

– Oui, mes amis veulent faire des échanges avec les tiens, alors je vais venir avec toi, tu vas me présenter. Ils ne vont pas me manger, tes amis ?

– Non, non, mais j’ai du mal à comprendre.

– Bon, tu viens.

– On peut passer devant une glace, je voudrais voir la tête que j’ai avec mes cheveux !

 

N’importe quoi ! Et quand le miroir lui renvoie son image elle se met à pester :

 

– Les salauds, les salauds, je ne peux pas partir comme ça !

– On va leur demander un bonnet, quand tu seras avec tes potes, je te ferais une coupe.

– Tu sais couper les cheveux ?

– Je me débrouille.

– T’as vu mon pantalon, il est dégueulasse ! Tu ne peux pas me prêter quelque chose.

– Ils n’ont que des chasubles ici !

– Comme si j’avais une tronche à porter une chasuble ?

– Tu te changera en arrivant à Eyrand ! Allez viens tu vas prendre une douche, je prépare mes affaires et je te récupère en passant.

– Et Thibault, qu’est-ce qu’ils ont en fait ?

 

Je l’avais zappé celui-ci, c’est vrai que je m’en fous un peu. Je lui ai juste répondu qu’il déprimait, elle n’a pas insisté.

 

En fait sans le savoir, je n’étais pas loin de la vérité. Koralys avait cru judicieux d’envoyer Solange le visiter dans sa cellule. Ce fut un fiasco, cette dernière ne recevant qu’une bordée d’injures.

 

– Qu’est-ce qu’on va en faire ? Se désole Koralys, on ne peut pas se permettre de garder une bouche inutile.

– Relâchons-le, s’il retourne à Eyrand ce n’est pas grave puisque les gens qui y sont restés ne sont pas dangereux. Répondit Galius.

– Il va leur monter le bourrichon, et ça va contrarier nos projets.

– On peut prendre le risque, ce mec ne doit pas avoir d’influence, il en aurait eu, tous les gens d’Eyrand l’auraient suivi ici.

– Rien ne dit qu’il ira rejoindre Eyrand, il peut rencontrer d’autres gens et présenter un danger.

– Le risque est infime ! Répéta Galius.

– Mais il existe !

– Je suis prêt à l’assumer.

– Bon, débrouillez-vous avec lui ! Et arrangez-vous pour qu’il ne retourne pas à Eyrand, Répondit Koralys

 

Galius se doutait bien que le gourou était favorable à une solution bien plus expéditive : l’élimination de Thibault dès qu’il se serait quelque peu éloigné de la ferme. Ses arguments avaient-ils convaincu Koralys de renoncer à cet acte ? Il eut la faiblesse de penser que oui.

 

– Prévenez sa femme qu’on va le libérer et lui demander de décamper. Ajouta le gourou.

 

Le souci, c’est que Madame n’est pas d’accord :

 

– Il est devenu exécrable, d’accord, mais je ne veux pas qu’il lui arrive du mal ! Tout seul à l’extérieur il ne pourra pas survivre longtemps.

– Comprenez notre position !

– Réintégrez le… À l’essai ?

– Pour qu’il nous fasse une connerie, pas question ! Je n’ose vous demander si vous souhaiteriez l’accompagner ?

– Je n’irais pas jusque-là ! Mais alors tant pis, vous êtes chez vous et c’est vous qui décidez, mais pourrais-je essayer de lui parler une dernière fois avant qu’il parte ?

– Oui, bien sûr !

 

Deux gardes ont extrait Thibault de sa cellule.

 

– Vous m’emmenez où ?

– Tu le verras bien !

 

On le conduit à l’extérieur où Galius l’attend, il voit aussi Solange en retrait, vingt mètres plus loin.

 

– Tu vas sortir du périmètre de la ferme, tu vas où tu veux, mais nous on ne veut plus te voir ici !

– Mais c’est un malentendu ! Vocifère Thibault ! Vous ne vous rendez pas compte qu’en éliminant Rochedoux, je vous ai sauvé la vie !

– Sauf que les choses nous ont l’air d’être un peu plus compliquées que ça et que ton rôle dans cette affaire est loin d’être clair !

– Mais je vous ai expliqué…

– Silence, on sait tout ce qu’on avait besoin de savoir, le reste on s’en fout, mais je vais te faire une confidence, tu devrais éviter d’aller à Eyrand, on y a envoyé du monde pour voir et il parait qu’ils t’attendent à coups de fusil !

– Mais…

– C’est simplement un conseil, t’en fais ce que tu veux !

– Vous êtes bien des enfoirés !

– Une dernière chose, ta femme voudrait te parler avant que tu partes…

– Qu’elle aille se faire foutre, cette salope !

– C’est bizarre quand on t’a capturé tu voulais la revoir, et maintenant ça fait deux fois que tu l’évites.

– Ça ne vous regarde pas ! Bon je me casse ! Je peux avoir un vélo ?

– Non !

 

Galius lui avait préparé un sac avec une bouteille d’eau et des pommes, mais Thibaut s’était déjà éloigné avant qu’il le puisse lui donner.

 

Malik, un homme de main de Koralys est caché dans les fourrés, il a pour mission d’en finir avec Thibault.

 

Solange en larmes s’approcha de Galius.

 

– Ça me fait drôle, quelque part je l’aimais bien ce con.

 

Je l’attends près de l’entrée, j’ai peur de ce qui va se passer, je ne vois pas Koralys le laisser aller bien loin mais je me garde bien de faire partager mes craintes à Solange. Celle-ci se jette dans mes bras, je ne trouve pas les mots pour la consoler, en s’enlace, on s’embrasse. Et très vite le baiser devient sensuel, j’aime la douceur de ses lèvres, le parfum de naturel de sa peau, j’ai soudain envie d’elle

 

Ce n’est pas très raisonnable, Betty m’attend… mais d’un autre côté on peut se faire un petit plaisir

 

Il y a une porte, une sorte de remise dans laquelle s’entasse des cartons remplis de je ne sais trop quoi, on y entre et je me jette sur ses seins que je butine avec gourmandise..

 

Il y avait quelque temps que je n’avais pas fricoté avec Solange, son joli corps mature me manquait. Le souvenir des cochonneries que nous avions fait ensemble m’excite.

 

Elle se débarrasse prestement de sa chasuble, s’assoit sur une caisse et relève les jambes et sans prononcer un seul mot et offre sa chatte à mes caresses. Je viens la lécher avec gourmandise, ne pouvant m’empêcher de lui plonger simultanément un doigt dans son trou du cul.

 

Je l’ai fait jouir rapidement et intensément, elle s’est ensuite blottie dans mes bras, les larmes aux yeux.

 

Je ne sais quel démon m’a lors poussé à lécher le doigt qui sortait de l’anus de Solange, mais je l’ai fait sans en vérifier l’état. Je trouve qu’il a décidément un excellent goût le cul de Solange !

 

Je comprends la peine qu’elle éprouve pour Thibault malgré le fait que leur union n’existe quasiment plus, mais on n’efface pas comme ça des années de vie commune.

 

Du coup, je lui fais un bisou très chaste et m’en vais récupérer Betty, restant avec mon excitation non calmée.

 

Thibault a la peur au ventre, il est persuadé qu’on va l’éliminer dès qu’il aura franchi cent mètres, il essaie de ne pas se montrer, profitant des irrégularités du terrain, il regarde sans arrêt derrière-lui tant et si bien qu’il finit par trébucher, il n’arrive pas à amortir sa chute et s’éclate le nez et se fait mal à la jambe. Le sang dégouline, il claudique.

 

« Je ne peux pas partir comme ça… »

 

Il rebrousse chemin, déclenchant à nouveau l’alarme.

 

– Qu’est-ce tu fous ! On t’a dit de te barrer !

– Je me suis blessé, je ne peux pas partir comme ça…

 

Malik l’homme chargé discrètement par Koralys de le suivre et de l’éliminer discrètement, renonce à son forfait, Thibaut n’étant pas assez éloigné de la ferme.

 

Galius demande qu’on le remette au cachot, provoquant la colère de Koralys.

 

– Mais enfin, on n’avait pas besoin de le récupérer, s’il s’est blessé, ce n’est plus notre problème.

– On ne l’a pas récupéré, il est revenu tout seul.

– Bon alors on va attendre que Monsieur aille mieux et après on le virera pour de bon !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:45

Les survivants de la fin du monde - 9 – Tentative d’intrusion par Léna Van Eyck

 

bisou1719

Le lendemain, Betty et Louis rejoignirent Rochedoux et Thibault lesquels affinèrent leur plan en fonction de ces trop faibles renforts.

 

– Vous avancerez tous les deux vers leur repaire, tant que vous pourrez, les mecs de la secte vont radiner, vous passer au Geiger, tout ça ! Et pendant qu’ils seront bien occupés, on interviendra.

– Pas de risques ? S’inquiète Betty.

– Zéro risque ! Répond Rochedoux qui ne doute de rien…

 

Parce que à ce moment du récit, il convient d’expliquer comment fonctionne le système de sécurité de la ferme de la secte de Cypris.

 

Un premier périmètre de détecteur infrarouge permet de prévenir des intrusions, il a été installé avant le fléau, et seul ne sert à rien, lapins et musaraignes ne se gênant pas pour passer par là, un second réseau infrarouge est placé cinquante mètres plus près. Si un franchissement du périmètre extérieur est immédiatement suivi d’un franchissement du périmètre intérieur, l’alarme se déclenche à l’intérieur de la ferme, et ça ne fonctionne que dans ce sens-là, ce qui explique que Thibault ait pu sortir à l’aise sans ne rien déclencher du tout.

 

Donc nos quatre courageux aventuriers, après avoir laissés leurs vélos sur le bord de la route, s’avancent vers la ferme, et franchissent les deux périmètres, l’alarme est donnée sans qu’ils ne s’en rendent compte. Sans se douter de rien Louis et Betty avancent doucement puis stoppent quand le chien se met à grogner.

 

– Ils sont quatre, indique le surveillant, il y en a deux de planqués.

– OK, je gère.

 

La voix résonne dans le mégaphone :

 

– Vous deux, n’avancez plus, ne bougez plus. Attention, nous avons repéré deux personnes cachées. Qu’elles se montrent et avancent désarmées, sinon on ouvre le feu dans leur direction.

 

Louis et Betty se regardent, incrédules et paniqués.

 

Derrière, Rochedoux fulmine et s’en prend à Thibault :

 

– C’est quoi ce bordel ? Tu m’avais dit que les alarmes ne fonctionnaient pas !

– Ben…

– Pauvre conard ! On fait quoi maintenant ? On est coincé. Allez, on se casse on n’a pas de plan B.

– Et eux ?

– Qu’ils se démerdent !

 

Si Rochedoux n’a pas de plan B, Thibault peut adapter celui qu’il avait préparé. Sans réfléchir davantage il braque son complice.

 

– Tu jettes ton arme, tu lèves tes bras et tu avances vers la ferme.

– Tu fais quoi, là ? T’es complètement malade, allez, viens, on se casse.

– Je suis sérieux, fais ce que je te dis !

– T’es vraiment le roi des cons ! T’espère quoi ? T’as pété un boulon ! Bon, allez je me sauve.

 

Rochedoux va pour s’éloigner !

 

– Stoppe, sinon je tire !

– Taré !

 

Thibault sait que si Rochedoux quitte le lieu, non seulement son plan échouera mais qu’il ira au-devant de complications incertaines. Il ne lui reste qu’une solution : il tire mais le coup est maladroit et la cible ratée !

 

Rochedoux incrédule va pour sortir son arme, mais le second coup de la carabine de chasse tiré par Thibault le fauche en pleine poitrine.

 

Dans la ferme les surveillants, et pour cause, ne comprennent rien de qui se passe. Louis et Betty encore moins.

 

Et là, la stupéfaction atteint son comble quand Thibault surgit de sa cachette en levant les bras au ciel.

 

– C’est quoi ce bordel ? Demande le premier surveillant.

– On verra après, on ne se laisse pas déstabiliser et on ne modifie pas la procédure.

 

– Où est le quatrième ? Hurle la voix dans le mégaphone.

– Il est mort, je l’ai tué.

– Allez chercher le corps !

– C’est lourd ! Répond bêtement Thibault.

– Vous deux : allez l’aider. Au moindre geste suspect, on tire sans sommation.

 

Thibault se recule, les deux gothiques le suivent, complètement déboussolés et la peur au ventre.

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Demande Louis.

– Tout va bien, je vous expliquerais.

 

Peu convaincu, Louis en s’approchant du cadavre voit là une occasion de fuir cette situation à laquelle il ne comprend plus rien.

 

– Vite, on file ! Crie-t-il à l’adresse de Betty.

– Non, ils vont nous tirer dessus ! Répond la jeune fille, pétrifiée de peur.

 

Elle hésite néanmoins devant l’absence de réaction des surveillants, alors que Louis qui a pris ses jambes à son cou est déjà loin. Dans sa précipitation, il ne rejoint pas l’endroit où sont restés les vélos, mais préfère obliquer par les champs. Thibault ramasse le flingue de Rochedoux et menace la fille.

 

– Toi, tu restes là !

– Mais t’es complètement fou ! Pleurniche-t-elle.

– Aide-moi à tirer le corps de cet imbécile, tout va bien se passer.

 

A deux ils transportent le corps de Rochedoux en terrain découvert.

 

– Il en manque encore un ! Constate le premier surveillant.

– Bon, faisons les choses dans l’ordre ! lui répond son collègue.

– Posez le cadavre et éloignez-vous de quinze mètres sur votre gauche ! Hurle le mégaphone.

 

Thibault et Betty obtempèrent, et une grêlée de balles s’abat sur le corps de Rochedoux.

 

– Si c’était un faux cadavre, maintenant c’est un vrai ! Commente le surveillant. Si le quatrième est encore là, ça va lui faire drôle !

 

Un double tir de mortier fait exploser l’endroit où était censé se cacher Louis.

 

Sous la menace des armes, on fait entrer Thibault et Betty et on les enferme dans deux caves différentes.

 

Coucou, c’est moi, Nadège ! Me revoilà revenue dans le récit.

 

Evidemment tout le monde a entendu le tir de mortier, et la nouvelle du retour de Thibault et des événements annexes a vite fait le tour de la petite communauté.

 

Koralys et Galius tiennent à mener eux même les interrogatoires.

 

– Koralys veut que tu assistes ! M’informe Galius.

– Moi, mais qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?

– Rien ! Mais on a échangé deux trois mots, on aura peut-être besoin de toi après, alors autant que tu sois au courant de tout ce bazar !

– Je ne comprends pas !

– Pas grave, allez viens !

 

J’ose simplement espérer que l’interrogatoire en question n’aura rien de « musclé », j’ai horreur de la violence.

 

– On vous met derrière un paravent ! Me dit Koralys, je préfère qu’ils ne vous voient pas.

 

Ah bon ?

 

C’est Thibault qui y passe en premier. On l’a à peine fait asseoir qu’il laisse éclater sa colère.

 

– C’est comme ça que vous me remerciez, en me traitant comme un bandit alors que vous ai probablement sauvé la vie ! Et puis d’abord j’aimerais bien voir ma femme !

 

Koralys laisse passer l’orage, avant de lui dire très calmement que sa femme va très bien.

 

– Elle est en pleine forme, elle a déjà couché avec plus de la moitié de la communauté. Le nargue Galius.

– Je pourrais la voir quand ?

– Ça dépend d’un tas de choses. Mais pour l’instant tu vas nous raconter tout : pourquoi t’es parti, pourquoi t’es revenu, et qui sont les gens qui étaient avec toi !

– Mais enfin, vous ne vous rendez pas compte que sans moi, vous seriez morts tous les deux ?

– On se rendra mieux compte quand tu nous auras raconté.

 

A aucun moment, Thibault ne s’était imaginé qu’il serait considéré comme un suspect, il se rend bien compte maintenant que son récit va être confronté à celui de Betty et qu’il n’a donc pas intérêt à raconter n’importe quoi !

 

– Je suis parti sur un coup de cafard. Ça existe les coups de cafard, non ? Je suis allé jusqu’à Eyrand et là j’ai rencontré des survivants…

 

Et à partir de ce moment, Koralys et Galius l’ont poussé dans ses retranchements : Quels survivants ? Combien sont-ils ? Comment sont-ils ? Quel sont leurs noms ?

 

– Et puis ?

– Ce Rochedoux au départ, je l’avais trouvé sympa, alors je lui avais raconté la secte ?

– La quoi ?

– La confrérie, pardon, il voulait savoir tous les détails, pour moi ça ne prêtait pas à conséquence, et puis un jour il m’a fait part de son intention de prendre votre ferme d’assaut, de liquider les dirigeants et de prendre leur place. Il m’a aussi demandé de faire un discours devant les gothiques et de vous décrire comme des monstres, j’ai d’abord refusé, mais il a changé de ton, m’a menacé et, j’ai été obligé d’accepter, mais mon plan c’était de le neutraliser en arrivant ici, en fait j’ai été obligé de le tuer.

 

Les deux édiles se regardent, dubitatifs, je le suis aussi ! Je n’aurais jamais imaginé que Thibault soit capable de tirer sur quelqu’un, mais bon quand on pète les plombs, on pète les plombs ! On remet Thibault en cellule, il gueule comme un veau qu’on s’apprête à égorger

 

On emmène Betty, elle hurle, et bien que je ne la voie pas, il est facile de comprendre qu’elle gesticule et se débat.

 

– Tu te calmes, sinon on va être obligé de t’attacher.

– Lachez-moi !

– Bon, première question : toi et tes complices, vous avez essayé de faire quoi ?

– Et quand je vous l’aurais dit, vous allez me tuer ?

– En principe nous sommes non-violents ! Répond Koralys.

– C’est pour ça que vous avez tué mon copain et Rochedoux aussi.

– Nous n’avons tué personne ! Nous n’avons pas retrouvé le corps de votre complice, on a simplement retrouvé vos vélos, du moins ce qu’il en reste, quant au dénommé Rochedoux, il a semble-t-il été victime d’un étrange règlement de compte. On a vérifié, quand vous avez trainé le corps vous avez foutu du sang partout. Alors maintenant tu réponds à nos questions : qu’est-ce que vous êtes venus foutre ici ?

– Rochedoux et Thibault nous ont dit qu’il y avait à manger ici…

– Drôle de façon de demander à manger.

– Ils nous ont dit aussi la vérité !

– Quelle vérité ?

– Que vous éliminiez tous les étrangers à votre secte.

– On n’est pas une secte ! Rectifia Koralys, décidément très chatouilleux sur le sujet. Nous sommes une confrérie et on élimine personne ! Cela dit, faut bien qu’on se défende ! Et votre objectif ?

– Vous neutraliser et vous remplacer.

– Bien, est-ce que tu as eu l’impression qu’il y avait un problème entre Rochedoux et Thibault ?

– Non !

– Ils s’entendaient bien ?

– Z’avaient l’air.

– Thibault parlait-il des compagnons qui étaient avec lui avant de nous rejoindre ?

– Non ! Il ne nous a pas dit qu’il avait des compagnons.

– Même pas sa femme ?

– Si !

– Et il en parlait comment ?

– Pas vraiment en bien !

– Vous êtes combien de survivants à Eyrand ?

 

Betty est embarrassée, elle ignore si Thibault a été interrogé et ce qu’il a pu répondre sur le sujet. De plus, donner ce genre de renseignement est de nature à mettre ses amis en danger. Elle fait front et refuse de répondre en sachant pertinemment que si on la torture, elle ne tiendra pas vingt secondes et déballera tout.

 

– J’en sais rien, j’ai pas compté !

– T’as de beaux cheveux !

– Pardon ?

– On va te les couper, ça t’apprendra à nous faire perdre notre temps.

– Non, attendez, je vais répondre !

– Trop tard !

– Salauds ! Vous n’avez pas le droit !

 

C’est vraiment des malades, c’est quoi ces méthodes ? Et puis ça a l’air d’être déjà terminé, ils devaient avoir une paire de ciseaux toute prête ! D’un autre côté comme violence, il a pire !

 

– Bon alors maintenant, tu réponds ?

– On était un groupe de six !

– Armés !

– Non, ils ne feraient pas de mal à une mouche.

 

Betty a honte d’être si faible, mais se dit qu’en toute logique si Louis s’en est vraiment sorti, il aura le temps de conduire ses amis là où les gens de la secte n’iront pas les chercher.

 

– Et il n’y a personne d’autre ?

 

« S’ils posent la question, c’est que Thibault leur a déjà dit, alors inutile de mentir. »

 

– Trois blacks qui restent un peu à l’écart !

 

Koralys et Galius demandent alors que l’on reconduise Betty dans sa cellule. Elle proteste, hurle et vocifère, en vain évidemment.

 

– Alors ? Me demande Koralys après m’avoir fait sortir de ma cachette.

– Alors quoi ? C’était peut-être pas la peine de lui couper les cheveux !

– Ça repousse ! Un millimètre tous les trois jours !

– Bon vous attendez quoi de moi ?

– T’en penses quoi de tout ça ?

– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne pense pas que la confrérie soit en danger !

– Nous non plus, mais nous nous sommes placés en alerte maximum, on ne sait jamais. Nous avons besoin de toi pour autre chose, on va t’enfermer dans la même cellule que cette Betty, tu vas essayer de gagner sa confiance, je veux davantage de précisions sur les survivants d’Eyrand. M’explique Koralys.

– Quelles précisions, les deux témoignages se recoupent.

– Il reste un gros doute sur les armes… Mais il n’y a pas que ça…

– Je suppose que rien ne m’oblige à faire ce que vous me demandez ?

– Non, mais on aimerait bien !

– Et pourquoi moi ? Il n’y a pas assez de gens ici pour faire ce boulot de mouchard ?

– Parce que tu es la mieux placée pour jouer le rôle d’une pauvre survivante qui n’a pas été gentille avec la confrérie qui l’a généreusement accueillie, hébergée et nourrie.

– Faut que j’obtienne quoi comme renseignements ?

– Ici, il n’y a plus beaucoup de place, mais si d’autres gens adoptaient nos principes, on pourrait faire des échanges, peut-être ont-ils des choses à nous apporter… Reste à savoir si ces gens peuvent être sensibles à nos idées…

 

Je ne m’attendais pas du tout à ça, je suis sur le cul !

 

– Vous croyez qu’on peut convertir les gens comme ça ?

– Nous n’en sommes pas là, tâtons d’abord le terrain, on verra après, nous proposons une vie d’amour physique sans contrainte, c’est quand même plus facile que de croire en la Vierge Marie, non ?

– Si les choses étaient si simples, ça se saurait !

– Certes, mais on peut essayer !

– Et Thibault vous allez en faire quoi ?

– Pour le moment, on ne sait pas, on va réfléchir.

– Bon, je vais voir ce que je peux faire, mais sous quel prétexte je vais me retrouver emprisonnée ?

– Tu trouveras bien !

 

J’aurais tout fait dans ma vie, me voilà dans le rôle de la taupe. J’ai accepté cette mission sans trop rechigner. Cette confrérie a un côté bizarre et certains de ses membres sont un peu à l’ouest, mais dans l’ensemble, il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre. Donc pourquoi ne pas les aider, d’autant que ceux qui avaient projeté de les attaquer ne me semblent pas trop clairs.

 

Deux mecs me jettent sans ménagement dans la cave où se trouve Betty en me traitant de salope. J’adore, c’est très réaliste ! Heureusement qu’ils ne passent pas un casting, ils auraient été remerciés.

 

Le lieu est sordide, aucun meuble, même pas un tabouret ni une paillasse et le sol est un tapis de poussière. Un étroit soupirail éclaire mal l’endroit. L’odeur n’a rien d’agréable, je me demande si elle n’est pas allée faire ses besoins dans un coin, mais je ne vais pas m’amuser à vérifier.

 

La Betty me regarde avec de grands yeux étonnés, c’est le but de l’opération. Je la découvre, une jolie fausse blonde malgré ses cheveux massacrés

 

– T’es qui, toi ? Demande-t-elle.

 

Bon la conversation s’engage déjà, c’est toujours ça de gagné !

 

– Nadège ! Et toi ?

– Betty ! Tu sais pourquoi je suis là ?

– Ben oui, les nouvelles vont vite !

– T’as une idée de ce qu’ils vont faire de moi ?

– Non !

– Ils vont me tuer ?

– Non, je ne pense pas.

 

On dirait que ça la rassure, on le serait à moins.

 

– Mes cheveux ! Qu’est-ce qu’ils ont fait à mes cheveux ?

 

Génial, il y a trente secondes, elle se demandait si on allait la tuer, maintenant elle s’inquiète pour ses tifs !

 

– Ben on dirait qu’ils t’ont fait une coupe à la barbare !

– Les salauds, je suis moche alors ?

– Mais non ! Faudra juste arranger ça !

– J’ai même pas un miroir pour me regarder !

– Va falloir couper court !

– J’aime pas les cheveux courts

– Ça repoussera !

– Et toi t’as fait quoi ?

– Rien, c’est un juste un malentendu !

– Ils t’enferment à cause d’un malentendu ? C’est vraiment des malades ! Quel malentendu ?

– Ils ont commencé à m’interroger, mais ils ont été interrompus, un problème technique, je crois. Si j’ai bien compris, Thibault a été raconter que c’était moi qui étais à l’origine de l’incursion…

– Comment ça ?

– Thibault et moi, on faisait partie d’un groupe de quatre personnes arrivées ici par hasard. Ils nous ont accueilli gentiment mais se sont toujours méfiés de nous.

– Oui, mais…

– En fait Thibault raconte que je l’aurais aidé à s’échapper en lui demandant de revenir avec des survivants armés.

– Et c’est pas vrai ?

– Evidemment que ce n’est pas vrai, mais comme je suis nouvelle, il n’ont pas vraiment confiance…

– T’es nouvelle depuis quand ?

 

Et là je lui raconte toute l’histoire, à partir de l’abri antiatomique, je lui parle de mes compagnons de galère, de Solange, de Norbert et bien sûr de Thibault.

 

– Ce n’est pas le mauvais bougre, mais vu les circonstances, c’est normal qu’on finisse par péter un peu les plombs. Il n’a pas supporté l’ambiance ici.

– Qu’est-ce qu’elle à l’ambiance ?

 

Je lui explique la philosophie et l’organisation de la secte.

 

– Tout le monde baise avec tout le monde alors ?

– C’est un peu ça, oui !

– Et ça te plaît à toi ?

– Personnellement, je ne m’en plains pas ! Et si tu me racontais ton histoire à toi ?

 

La fille est maintenant plutôt en confiance, ça a été bien plus facile que ce je pensais. Forcement puisque je n’ai qu’à peine eu besoin de mentir

 

– Ben, Thibault et Rochedoux nous ont réunis et…

– Qui c’est Rochedoux ? Non commence depuis le début quand vous vous étés aperçus qu’il y avait une catastrophe !

– Tu veux toute l’histoire.

– C’est mieux !

– Et pourquoi c’est mieux ?

 

Merde, voilà qu’elle deviendrait méfiante.

 

– Je t’ai bien raconté toute la mienne, donc j’aimerais bien que tu fasses pareil, et puis je voudrais pas te donner de faux espoirs mais ils vont vite s’apercevoir que Thibault raconte des conneries : comment aurait-je pu savoir qu’il y avait des survivants dans le coin ? Ils vont donc me sortir d’ici. Je ne suis pas trop mal avec Galius, l’adjoint du gourou, je pourrais essayer de lui parler de toi.

– Et tu lui diras quoi ?

– Ça dépend de ce que tu vas me raconter.

 

Je m’y prends sans doute mal, avec ce genre de proposition, elle ne pourra qu’édulcorer son récit. A moins d’être vigilante en demandant un maximum de détails.

 

Et j’ai eu droit à tout, la cave des gothiques, la rencontre avec les « frigos », la partouze, mais sans les détails, puis l’arrivé de Thibault et le discours de Rochedoux.

 

Après son récit j’ai deux certitudes : les gens qui restent à Eyrand ne présentent aucun danger potentiel, d’autre part il me parait évident que Betty et son copain se sont fait manipuler par Rochedoux et Thibault. Que cherchait ces deux imbéciles ? Rochedoux, on le saura sans doute jamais, mais en ce qui concerne Thibault, ça me semble plus compliqué. Quant à savoir si sa bande peut être perméable aux idées de la secte, j’avoue que je n’en sais rien, certes ces gens me paraissent de joyeux partouzards, mais ce n’est pas parce qu’on partouze qu’on a envie de laisser embrigader.

 

Je n’ai plus maintenant qu’à attendre le garde, j’ignore à quel moment il va se pointer, alors on fait la causette, elle n’est pas trop con la Betty, mais il est évident que nous ne sommes pas du même monde. Elle me parle de sa passion pour l’équitation et de son professeur de harpe, qu’est-ce que j’en ai à cirer ! Et puis…

 

– Ça t’embêterai de me masser un peu le dos ? Je me le suis niqué quand j’ai tiré le cadavre de Rochedoux avec Thibault.

– Mais non, c’est où ?

– Dans le bas.

– Là ?

– Oui.

– Défait un peu ton pantalon, ce sera plus pratique

 

Elle l’enlève carrément. Elle a un joli petit cul que son petit string rouge ne dissimule pas du tout.

 

Je m’accroupis et commence à lui masser les lombaires. Ce n’est vraiment pas pratique de masser dans ces conditions. Je le lui fais remarquer.

 

– Je vais voir si on peut nous apporter une bâche ou quelque chose dans le genre.

 

Je gueule mais personne ne répond. Tant pis, je vais faire ça debout ! Elle s’arcboute contre la paroi crayeuse, je lui fais glisser son string dont la ficelle me gêne et je la masse.

 

– Ça fait du bien, t’as les mains douces !

 

Je fais descendre mes mains, comme ça sans en avoir l’air et lui pelote négligemment les fesses. Elle ne proteste pas.

 

– T’aimes ça qu’on te caresse les fesses ?

– Ce n’est pas désagréable. Répond Betty

– Alors je continue ?

– Si tu veux !

– T’as un joli petit cul, tu sais ?

– Tu serais pas un peu goudou, toi ?

– Non, j’aime bien les hommes aussi !

– Les hommes et les femmes, alors ?

– Oui et toi ?

– Du moment qu’on est doux avec moi…

 

Au moins les choses sont claires, je lui écarte les globes fessiers, approche ma langue de son trou du cul.

 

– Arrête, je n’avais rien pour m’essuyer.

– T’inquiète pas, ça a l’air propre ! La rassurais-je bien que la visibilité ne soit pas terrible dans cette cave.

 

Un petit gout âcre quand même ! Et je suis en train de réaliser que je suis en train de lui servir de papier à cul. Et au lieu de stopper tout net cette petite privauté, un plaisir très trouble me fait continuer quelques instants, après tout ce n’est pas pire que le doigt que Kélia m’a fait lécher. Cela dit je ne m’éternise pas non plus, mais j’ai quand même le sentiment de devenir de plus en plus cochonne.

 

– Tu préfères que je te lèche devant ?

– Oui, je préfère !

 

Qu’à cela ne tienne, la Betty se retourne et me présente sa jolie petite chatoune.

 

Je commence à lécher tout ça mais la position devient vite inconfortable, je me relève.

 

– Montre-moi tes nichons !

– Ils sont gros !

– Tant mieux !

– T’aime ça, toi les gros nichons ?

– Les petits, les gros, du moment qu’ils sont beaux.

– Au moins t’es pas chiante ! Mais si je te les montre, tu me montres aussi les tiens !

 

J’enlève ma chasuble à la con, je ne m’attendais pas à ce qu’elle se jette sur mes seins comme un bébé qui attend sa tétée.

Lagaste8a

 

Mais j’aime bien ce qu’elle me fait, elle a une façon d’enrouler sa langue autour de mon téton, c’est divin. On s’embrasse très profondément, à mon tour je m’occupe de ses tétons, bref c’est chaud !

 

Je m’accroupis de nouveau, lui introduit deux doigts dans la chatte, c’est tout mouillé, ça fait floc-floc, sa respiration commence à devenir saccadée, j’attaque le clito, elle part au quart de tour.

 

– Eh ben, toi alors ! Me dit-elle !

– T’as vu, hein ? Tu t’occupes un peu de moi !

– Je vais essayer de faire aussi bien que toi !

– Y’a pas de raison !

– Mais avant, faut que je fasse pipi.

– Fait ici, devant moi, c’est rigolo.

– T’es drôlement coquine, toi ! Tu voudrais goûter ?

– Pourquoi pas ?

 

Je n’aurais jamais pensé que tant de gens apprécient ce genre de fantaisie, je vous dit, ce doit être la mode !

 

J’ai donc bu une bonne rasade de son pipi, ensuite, elle m’a léché la chatte, avec une belle efficacité, je dois dire.

 

Après ? Ben après on s’est embrassé avec beaucoup de passion, on s’est câliné gentiment, assises par terre dans la poussière en attendant que le garde de décide à venir.

 

Quand il est enfin arrivé, avec une carafe d’eau et une assiette avec des tomates, je lui ai simplement indiqué que je désirais parler à Galius.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:42

Les survivants de la fin du monde – 8 – Dépucelage anal et embrouilles

par Léna Van Eyck

stamp blackette

 

– Faudra qu’on se refasse une partouze comme l’autre fois, c’était géant ! Déclara soudain Mamadou

– C’est vrai que vos belettes, elles sont canons ! Ajoute Fulbert.

– Hé, la petite Betty, quelle bonne petite salope ! Renchérit son camarade.

– Ah, la Betty, je n’y ai pas eu droit, mais j’ai baisé Lucette et Prune, c’est pas tous les jours qu’on baise des jolis petits culs comme ça !

– Remarque, le petit cul de Louis, ce n’était pas mal non plus, c’est un autre genre, ça change… et toi tu aimes ça aussi te faire enculer ? Demande Mamadou en s’adressant à Kévin

– Je ne suis pas pédé, moi !

 

Puis croyant avoir dit une boulette, il se rattrape.

 

– Remarquez je n’ai rien contre, chacun vit sa sexualité comme il l’entend !

– Et Louis, il est pédé ?

– Non, en fait c’est le copain de Lucette, enfin c’était, je ne sais plus trop où ils en sont !

– Ben tu vois il n’est pas pédé, mais il s’est fait enculer et il a bien apprécié

– Bon tu fais quoi, là tu veux me convertir ou quoi ? S’agace Kévin

– Te convertir à quoi ? La sodomie, ce n’est pas une religion.

– Arrêtez de vous chamaillez ! Intervient Mylène.

– Bon, je vais vous laisser…

– Attends ! Je te parie qu’avant ce soir, tu te feras sodomiser ! Reprend la jeune femme ! Et même que tu feras ça volontairement, sans aucune contrainte.

– N’importe quoi !

– T’as envie de me baiser, n’est-ce pas, c’est pour ça que tu es venu ?

 

Kévin qui n’est pas complètement idiot, vient de comprendre où Mylène veut en venir.

 

« Si c’est cela le prix à payer, je ne peux pas ! »

 

Il se lève de sa chaise, se dirige vers la porte, se retourne, Mylène lui fait un sourire, un de ces sourires,

 

« Non, je ne peux pas ! »

 

La tête lui tourne, il est en pleine confusion mentale. Il ouvre la porte, se retourne une nouvelle fois pour garder en mémoire le sourire de Mylène.

 

« Et merde, on ne vit qu’une fois, d’autant qu’on ne va pas tarder à crever, alors qu’est-ce que j’en ai à foutre ! »

 

Il revient sur ses pas.

 

– Ça t’amuse de jouer comme ça avec moi ? Lui demande-t-il

– Je suis très joueuse, tu entres dans le jeu ou tu n’entres pas, c’est toi qui décides. Mais je ne vois pas pourquoi tu refuserais une expérience ?

– Je vais quand même te dire quelque chose, mon attirance vers toi, ce n’est pas seulement du sexe…

– Je l’avais compris, mais je ne peux te donner que ce j’ai. Tu veux du sexe, je te l’offre, j’ai juste envie d’un petit spectacle. Pour le reste on peut être amis, je sais que tu espères plus, mais autant que les choses soit claires. Tu ne veux pas que je sois juste ta camarade de jeux ? Après tout ce sera déjà pas mal !

 

Effectivement les choses étaient claires ! Qu’est-ce qu’il espérait au juste ? Il pouvait encore partir, mais la réplique de Mylène était empreinte de gentillesse, il se dit que s’il ne passait pas cette épreuve, elle se refuserait toujours à lui, même s’ils étaient amenés à partouzer ensemble, elle l’éviterait probablement.

 

– Vous n’auriez pas un alcool fort, je vais boire un coup et après on fait comme tu as dit.

– On a rapporté du bon rhum du supermarché l’autre fois, je vais t’en chercher ! Lui dit Fulbert.

 

Il but son rhum cul sec se demandant s’il n’était pas en train de tomber dans un traquenard, une idée qui venait de germer comme ça, sans raison, dans son esprit.

 

Mylène se rend compte que le garçon n’est pas trop tranquille et elle s’en voudrait que ce qui va se passer lui inflige un traumatisme

 

– Tu sais ce qu’on va faire, on va se déshabiller tous bien gentiment et ensuite, je te donnerais ma petite chatte à lécher ! On fait comme ça ?

 

Le déshabillage se déroule dans un silence de mort, mais Kévin n’a d’yeux que pour le corps harmonieux de la belle blackette, ses jolis seins aux aréoles très sombres et aux tétons érigés. Il se surprend à bander.

 

– Je te fais de l’effet, mon biquet, on dirait ?

– Ben… bredouille- t-il

 

Elle s’assoit dans un fauteuil, puis écarte les lèvres de sa chatte laissant apparaître un minou tout rose.

 

– Viens lécher, viens !

 

Kévin se met à quatre pattes et vient butiner le fruit offert, sa moule a un goût particulier, mélange subtil de transpiration, de sucs intimes et peut-être d’urine.

 

Sur un signe de Mylène, Mamadou vient flatter les fesses du jeune homme qui n’a d’autres options que se laisser faire.

 

La caresse derrière devient plus pressante, les mains s’approchent du sillon, finissent par écarter les globes, un doigt mouillé vient s’approcher de l’œillet, il se faufile à l’intérieur, va et vient, drôle d’impression, puis il sent qu’on lui applique quelque chose de froid, le gland encapoté de Mamadou quémande l’entrée.

 

– Pousse bien, ouvre ton cul comme si tu allais chier, ça devrait rentrer !

 

« On est en pleine poésie ! »

 

Effectivement ça finit par entrer.

 

– Vas-y doucement ! Lui conseille Mylène, il n’a pas l’habitude.

– T’inquiète pas, mais c’est génial d’enculer un puceau. Il paraît même que ça porte bonheur !

– Je ne suis pas puceau ! Se défend Kévin !

– Ben, si, t’étais puceau du cul !

 

Kévin procède d’abord par des mouvements volontairement assez lents afin que le jeune homme s’habitue à la présence de la bite dans son fondement.

 

Ce sont les toutes premières minutes qui furent éprouvantes, un mélange de douleur, de gêne et même de honte. Mais maintenant ça va beaucoup mieux, c’est beaucoup moins terrible que ce qu’il craignait.

 

– Alors ça va ? lui demande Mylène.

– Oui, ça va ! Tu vois : je me fais enculer pour toi ! Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ?

– Brave garçon !

 

Mais voilà que Mylène se lève de son fauteuil, laissant la place à Fulbert qui exhibe sa bite bandée comme un bâton de berger.

 

– Suce lui la bite ! Dit Mylène.

– C’était pas prévu, ça !

– Non, mais quand on se fait enculer, on suce des bites, ça va avec ! Mais bon, tu n’es pas obligé, mais ça me ferait plaisir.

 

« Au point où j’en suis… »

 

Alors Kévin embouche la bonne bite de Fulbert. Et la suce à la façon d’un eskimo glacé, tandis que derrière, Mamadou a augmenté sa cadence, provoquant chez le jeune homme des frissons de plaisir tout à fait inattendus.

 

Mamadou finit par décharger en poussant un cri à la Tarzan, il décule, laissant le trou du cul de Kévin béant. Fulbert va pour prendre sa place, mais Mylène temporise.

 

– Non, il est à moi maintenant ! Alors Kévin, c’était bon ?

– Oui, mais bon, ce n’est pas mon truc !

– Arrête de culpabiliser, tu n’as rien fait de mal, au fait je vais te poser une question, tu essaieras de trouver la réponse ce soir en t’endormant : pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ?

– Euh !

– C’est ça, un beau sujet de méditation. Bref pour l’instant la question n’est pas là, je suis à ta disposition, une promesse est une promesse tu peux me faire tout ce que tu veux, sauf des choses brutales ! Allez à toi de jouer.

 

Le petit spectacle que lui ont donné les hommes a atteint son but, Mylène est maintenant bien excitée. Elle se dirige sur le canapé, elle s’y couche sur le dos, Kévin la rejoint.

 

Dans les films américains, dans ses cas-là, l’homme va embrasser la femme un peu partout mais ne touchera pas aux seins, d’ailleurs la femme aura gardé son soutien-gorge, mais nous ne sommes pas dans un film américain et Kévin fait ce que font 99% des bonhommes dans cette situation, il lui pelote les nichons. Dame ! Depuis le temps qu’il en rêvait ! et même qu’il bande comme un sapeur ! Bien sûr les lèvres ne tardent pas à rejoindre les mains, il lèche, il embrasse, il suçote les tétons, pour ce dernier acte un gentleman aurait demandé la permission, mais Kévin n’a jamais appris les bonnes manières du moins celles que l’on applique en de telles circonstances.

 

Mais cela ne gêne pas Mylène, enfin pas trop parce qu’au bout d’un moment elle est obligée de le tempérer.

 

– Doucement mon biquet, tu vas me les user ! Allez, donne ta bite, je vais bien te la sucer.

 

Il ne va pas refuser, il se laisse faire, et tandis qu’elle le suce, sa main gauche s’en va lui titiller le téton, une caresse que Kévin ne connaissait pas mais qui le fait frissonner.

 

La langue de Mylène est diabolique, elle va partout ne se contentant pas de coulisser la bite entre ses lèvres, mais agaçant le gland, léchant la vierge, et se permettant même de gober les couilles.

 

– Je ne voudrais pas jouir comme ça ! Bredouille le jeune homme.

– O.K. Prends-moi ! On se met comment ?

 

Kévin ne s’attendait pas à cette question, en fait il veut la baiser et point. Mais, il veut la voir pendant qu’il la besognera, donc pas de levrette. Mylène se couche sur le dos, le jeune homme s’encapote fébrilement puis la pénètre.

 

C’est la première fois qu’elle se fait baiser par un homme qui ne l’attire absolument pas, non pas que Kévin soit laid, mais sa surcharge pondérale n’a rien d’érotique. Elle ferme les yeux et invoque ses fantasmes les plus secrets. Alors que Kévin qui n’en peut plus et incapable de se contrôler jouit en elle. Mylène simule, puis accepte « par politesse » le baiser de conclusion que le jeune homme lui quémande.

 

On se rhabille, Mylène s’efforce de se montrer gentille, elle offre un autre café à Kévin qui refuse, il prend congé sans oser demander s’il pourra revenir.

 

Une fois le jeune homme parti, la jeune blackette se déshabille de nouveau. Et se tournant vers ses deux compagnons les supplie :

 

– Baisez moi, mes chéris, baisez-moi !

 

Survivants08

Et elle attrape leur bite, une dans chaque main, les masturbe un peu, puis les suce alternativement.

 

– T’es vraiment une salope ! Dit Fulbert

– Et alors ? Si ça te gêne, va faire un tour.

– Non je disais ça gentiment ! T’es une gentille salope !

– Alors ça va ! Hum qu’est-ce qu’elles sont bonnes vos bites, les garçons ! Et ces grosses couilles qui pendent, que ça m’excite…

 

Cessant ses fellations, Mylène se met en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées.

 

– Allez venez m’enculer, l’un après l’autre.

 

Fulbert qui n’avait pas joui, tout à l’heure passa en premier et jouit rapidement, Mamadou le remplaça dans le trou intime de la belle blackette qui pendant qu’elle se faisait sodomiser énergiquement procédait au nettoyage de la queue de Fulbert gluante de sperme

 

Reprise

 

Cette fois nous pouvons reprendre le fil chronologique de cette étrange histoire au moment où Thibault, qui s’est évadé de la secte, franchit le grillage du pavillon ou Rochedoux a trouvé refuge. Epuisé il s’affale dans le canapé et s’endort comme un bébé.

 

Rochedoux est occupé à bouquiner à la lueur d’une bougie dans une pièce dont la fenêtre donne sur l’arrière. Il entend du bruit, mais ne bouge pas, il attend cinq minutes, puis s’empare d’un large couteau de cuisine qu’il garde toujours par devers lui, et d’une torche électrique, il avance à pas de loup mais est tellement terrorisé qu’il en claque des dents.

 

Et il découvre Thibault en train de ronfler.

 

– Oh ! Tu sors d’où toi ?

 

Thibault se réveille, se demande s’il rêve et la vue du couteau n’est pas faite pour le rassurer

 

– Bon, je t’ai posé une question ? Insiste Rochedoux

– Je ne vous veux aucun mal !

– Mais tu sors d’où, enfin, merde ?

– Posez ce couteau on va discuter.

– T’es armé ?

– Mais non ! Vous pouvez contrôler, mais posez ce couteau.

– T’es contaminé ?

– J’en sais rien, mais pour le moment je ne suis pas malade, et vous ?

– Moi ça va ? Tu veux quoi ?

– Boire un coup et dormir !

 

Rochedoux lui fait signe de le suivre et le conduit dans la bibliothèque éclairée à la bougie.

 

– J’étais avec un groupe de rescapés dans une ferme, mais l’ambiance était pourrie, je les ai laissés. Je ne sais plus trop où j’en suis. Vous avez des nouvelles, vous savez ce qui se passe ? Commence Thibault.

– Non, mais j’aimerais bien savoir ?

– Vous êtes le seul rescapé dans le coin ?

– Non, j’étais avec des gens de mon équipe, on s’est trouvé mal là où je bosse, dans un dépôt de produits congelés. Les autres, je les ai laissé tomber, ils sont vraiment trop cons, ils sont un peu plus loin, là-bas, et puis il y a aussi un groupe de jeunes, ce doit être un groupe de rock ou quelque chose dans le genre, je préfère les éviter, ils ont l’air à moitié camés.

 

Thibault est étonné qu’il y ait autant de rescapés différents dans cette petite agglomération, mais se demande comment gérer l’information.

 

Pour le moment les deux hommes s’échangent leurs expériences respectives, en s’y donnant le beau rôle, cela va de soi !

 

Puis Thibault exténué, demande à se coucher et s’endort comme un loir.

 

Rochedoux réfléchit, la communauté décrite par Thibault l’a intrigué, il se dit que s’il pouvait l’infiltrer, virer le gourou puis prendre sa place, il pourrait y vivre tranquilou comme un pape. Mais en aurait-il la capacité ? Seul il n’y arriverait pas, il lui faudrait des complices, pourquoi pas ces « gothiques », il suffirait de les manipuler.

 

Thibault se réveilla aux premières lueurs de l’aube. Puisqu’il y avait d’autres survivants d’installés, il faudrait qu’il les rencontre. Quand un événement implique plusieurs personnes, ce que raconte la première que l’on rencontre n’est pas forcément la bonne version.

 

En face Jack et sa petite bande ont repris leur observation à leur fenêtre. Rappelons qu’ils y ont surpris la veille un inconnu en errance (Thibault donc) et l’on vu se diriger vers le pavillon occupé par Rochedoux et qu’ils n’ont jamais rencontré ce dernier.

 

– On va voir qui c’est ? Propose Kévin

– D’accord ! Deux volontaires pour y aller.

 

Mais de volontaire, il n’y en eut point.

 

Moment de flottement, mais Jack voit là une éventuelle occasion de dominer à nouveau son groupe.

 

– Je vais y aller ! Annonça-t-il fièrement.

– C’est peut-être dangereux !

– De toute façon, comme on va mourir…

– Il n’est peut-être pas resté ? objecta Prune.

– On verra bien ! Quelqu’un m’accompagne ?

– Je vais venir mais faudrait peut-être te changer, tu vas lui faire peur.

– T’as raison je vais enlever ma cape

– La cape, le collier et t’ouvres ton col de chemise…

 

Jack et Prune se rendirent donc sur place. Rochedoux vint leur ouvrir sans dissimuler son agacement.

 

– Nous avons estimé qu’il serait temps que nous faisions connaissance ! Commença Jack.

– C’est gentil, mais pour l’instant, j’ai plutôt envie de rester tout seul dans mon coin.

– Vous déprimez ?

– Pfff !

– Pourrions-nous au moins nous entretenir avec la personne que vous avez hébergée hier soir ?

– Vous m’espionnez ?

– Pas du tout mais on regarde souvent par la fenêtre.

– Je vais vous le chercher !

– On ne peut pas entrer ?

 

Rochedoux s’abstint de répondre, laissant planté là le couple gothique. Ses réflexions de la veille lui reviennent en mémoire, mais ces « gothiques » arrivaient trop tôt, il n’a pour l’instant aucun plan.

 

– Y’a deux des guignols d’en face qui veulent te dire bonjour, ils sont à la porte, mais allez discutailler dehors, je ne veux pas me faire envahir !

– D’accord !

– Mais reviens me voir après !

– Bien sûr !

 

L’étrange beauté de Prune interpelle Thibault mais il essaie de n’en rien laisser paraître, elle ne peut toutefois rivaliser avec les canons de la confrérie de Cypris. A l’évocation des filles de la secte une bouffée de haine l’envahit :

 

« Que des pétasses, ça prône l’amour libre, mais ça refuse de coucher avec moi parce que je ne suis pas un apollon ! Et cette Clarisse, c’est la pire que toute ! Une petite prétentieuse qui se prend pour la plus belle femme du monde. Si je pouvais un jour lui rabattre son caquet. Bon, on se calme ! »

 

– Salut, je suis Thibault …

 

Bref, ils se présentèrent, échangèrent brièvement leurs expériences, l’existence de la secte de Cypris intéressa Jack et Prune sans savoir que faire de l’information pour le moment. En revanche ces « gothiques » ne semblaient pas susceptibles d’apporter quelque chose à Thibault lequel déclina poliment l’invitation à rencontrer les autres membres du groupe.

 

« A quoi ça va servir, ça va être des photocopies de ces deux andouilles, ça ne m’apportera rien, reste à rencontrer les anciens collègues de Rochedoux, c’est bien mal parti tout ça ! »

 

– Mais pourquoi t’es parti ? Demanda Jack.

– J’aimais pas l’ambiance et puis je me suis un peu embrouillé avec une nana qui pétait plus haut que son cul, alors je le suis dit « je vais aller voir ailleurs ».

– Et ta laissé ta femme ?

– Pas envie d’en parler !

 

Le contact entre Thibault et le trio black fut assez étrange, il trouva Mylène fort belle et sympathique, mais ses compagnons trop réservés, la différence de classe était énorme, et elle perdurait malgré les circonstances.

 

N’apprenant rien de très nouveau, en tous cas rien de nature à répondre à ses interrogations sur la nature, l’envergure et la gravité du fléau, il se résolu alors à choisir un pavillon où il survivrait en solitaire… S’il survivait…

 

Tout de même, situation surréaliste que celle-ci où dans cette toute petite bourgade survivent désormais onze personnes réparties en quatre lieux différents.

 

Thibault passait chaque matin saluer Rochedoux, ça ne durait guère longtemps, juste le temps d’un café. Ce bonhomme était un indécrottable taiseux !

 

Sauf qu’un jour ce dernier entreprît de demander à son visiteur de multiples renseignements sur la secte de Cypris, son organisation, sa composition, son ambiance et la façon dont ils géraient leur sécurité.

 

– La sécurité, il n’y en a pas ! Le jour ils font attention, mais la nuit où je me suis sauvé, j’ai fait ça comme une fleur, il y avait soi-disant une alarme qui aurait dû se déclencher, mais ça ne l’a pas fait. Quant au chien…

– Parce qu’il y a un chien ? Releva Rochedoux, apparemment contrarié par cette information. Un gros chien ?

– Un doberman.

– Merde ! Ça va compliquer les choses !

– Quelles choses ? Tu veux faire quoi ?

– Je ne sais pas trop encore, je vais réfléchir, on en reparle demain. Il fait chier ce chien !

– ?

 

Pendant cette discussion, Rochedoux avait pris des notes, beaucoup de notes.

 

Thibault n’était point sot et avait parfaitement comprit que son interlocuteur envisageait de rendre visite à la secte. Mais dans quel but ? Et pourquoi la présence du chien le contrariait tant ?

 

Le lendemain les choses devinrent un peu plus claires :

 

– L’idée, commença Rochedoux, c’est d’investir la secte par la force, on vire le chef et je prends sa place.

– Mais pourquoi faire ?

– Pour profiter des avantages du lieu, et parce que j’aime bien commander. Dans ce genre de situation, il faut des chefs, c’est une chose naturelle, dans une meute de chien, il faut un chef de meute.

– C’est cela, oui !

– Evidemment tu seras mon sous-chef !

 

Dans un premier temps, Thibault s’était demandé si Rochedoux n’était pas en train de péter les plombs, mais la perspective d’avoir un rôle dirigeant dans la secte après que Rochedoux se soit débarrassé du gourou, finit par l’emballer.

 

« Comme ça je pourrais ainsi me venger de l’arrogance de Clarisse et des autres pétasses, sans oublier cette salope de Solange qui ne m’a épousé que pour mon fric et qui est devenu une véritable truie ! »

 

– Tu comptes faire ça comment ?

– On y va carrément, moi j’ai une arme, il faudra peut-être qu’on en trouve d’autres, à tous les coups en faisant le tour des baraques, on devrait trouver des carabines, les gens doivent chasser par ici ! On fera ça demain ou alors maintenant ! Et puis on va trouver des vélos pour y aller.

– Oui mais une fois dans la place, on fait comment ?

– Tu avances seul et tu leur racontes n’importe quoi, moi je reste caché, je surgis et je prends les types en respect, je tue le chien, puis je prends les mecs en otages et je demande à rencontrer le gourou, je le neutralise et je prends sa place, puis on réunit tout le monde et je me proclame solennellement le chef des lieux en exigeant que ces messieurs-dames me prêtent allégeance.

– Et on ferait ça à deux ? Se gausse Thibault

– Non, ça va faire trop juste, il faudrait qu’on soit bien plus nombreux.

– C’est bien ce qui me semblait !

– Donc, je vais avoir besoin de toi !

– Ah !

– Tu te débrouilles pour me rassembler demain matin tous les gothiques et on leur proposera le coup ! Je leur ferais d’abord un petit topo, puis je te passerai la parole, tu devras indiquer les avantages qu’ils vont y trouver et pour le reste tu devras noircir le tableau, les présenter comme des dingues dangereux qui rêvent d’éliminer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ! Tu sauras faire ?

– Oui, je pense !

– Bon, on va partir à la cueillette des carabines.

 

La puanteur des cadavres commençait à devenir problématique, après être ressortis d’un pavillon en se pinçant le nez, c’est en se masquant le visage à l’aide de serviettes imbibées d’eau de Cologne qu’ils poursuivirent leurs investigations.

 

– Ah ! Deux carabines, ça ne tire que deux coups et après, faut recharger. Maintenant faut trouver les cartouches. Ah l Des parapluies, on va les prendre ! Ça va nous servir !

– ?

– Pour le chien !

– ?

– Un truc que j’ai appris à l’armée, quand un chien te fonce dessus, tu ouvres ton parapluie, le clébard est désorienté !

– On en apprend tous les jours !

 

« Ce mec est frappé et mytho ! Un entraînement militaire avec des parapluies, il a trouvé ça où ? Dans Picsou magasine ? »

 

Du coup, Thibault était sur le point de renoncer à sa collaboration avec Rochedoux, puis se dit qu’il avait mieux à faire…

 

Un plan machiavélique venait de germer dans son cerveau : Lorsqu’ils pénétreront dans l’enceinte de la ferme de la secte, il pourrait par surprise maîtriser l’homme en le tenant en joue. Par conséquent il apparaîtrait en sauveur et son rôle dans la secte serait reconsidéré à la hausse. Et du coup Clarisse tomberait dans les bras de son héros ! C’est tellement beau de rêver !

 

La petite réunion se tint dans le pavillon investi par Thibault, les six « gothiques » étant présents.

 

– Voilà, commença Rochedoux, c’est pour vous informer qu’il y a à quelques petits kilomètres d’ici une oasis de survivants, une trentaine de personnes, ils ont tout ce qu’il faut, un potager, un poulailler, et même des cochons.

 

Evidemment la petite assistance n’en croit pas ses oreilles.

 

– Seulement, il y a un problème, les gens qui y vivent font partie d’une secte et ils n’entendent pas partager leur ressources, Thibault s’est échappé de leur ferme et va vous expliquer tout ça mieux que moi.

 

Thibault expliqua alors que les nouveaux venus étaient réduits en esclavage pour les plus chanceux, les autres étant refoulés voire exterminés, qu’on y pratiquait des châtiments corporels et des viols collectifs et qu’évidemment l’affreux gourou usait et abusait de son droit de cuissage.

 

– Donc on peut faire d’une pierre deux coups, d’une part on s’installe peinard dans un endroit tranquille et d’autre part on libère tous ces esclaves qui nous vouerons une reconnaissance éternelle.

 

Puis Rochedoux reprit la parole en expliquant qu’il était facile d’investir le lieu, de virer le gourou, puisque Thibault connaissait les lieux, mais que cette opération ne pouvait se faire à deux.

 

– Donc, qui voudrait venir avec nous ? Lança-t-il à la petite assemblée.

– On va réfléchir jusqu’à demain ! Répondit très vite Jack, coupant ainsi l’herbe sous le pied aux membres de son groupe qui auraient souhaité s’exprimer.

– D’accord !

– Pourquoi vos anciens compagnons ne sont pas ici ? Demanda néanmoins Jack

– On leur a proposé, ils ont refusé ! Ils n’ont pas de couilles au cul ! Répondit sèchement Rochedoux.

 

De nouveau entre eux, les gothiques y allaient de leurs commentaires exprimaient leurs désaccords.

 

– Pourquoi tu ne nous as pas laissé parler ? S’insurge Betty.

– Parce qu’on va d’abord en parler entre-nous ! Lui répond Jack.

– Faut toujours que tu fasses ton petit chef ! Tu ne peux vraiment pas t’en empêcher ! On avait peut-être des questions à poser ! Intervient Louis.

– On les posera demain.

– Faites ce que vous voulez, moi je reste ici ! Tient à préciser Kévin

– Evidemment, puisque t’es tombé amoureux de Mylène ! Si tu crois qu’elle attend après toi ? Lui lance Louis.

– Je t’emmerde ! Si les blacks ne veulent pas y aller, il doit y avoir une raison ! D’ailleurs je vais aller leur demander.

– Y’a quand même un truc qui m’étonne ! Reprit Jack, c’est que la première fois que j’ai rencontré Thibault avec Prune, il ne nous a pas fait ce genre de description.

– Il n’avait pas envie d’en parler, rappelle-toi ! Corrige Prune.

– Mouais, bizarre tout ça !

– Rien n’empêche d’aller voir ! Reprend Louis !

 

Betty approuve, et c’est bientôt un chahut indescriptible, tout le monde parle en même temps et personne ne s’écoute. Jack tape du poing sur la table.

 

– Bon, c’est fini, ce bordel, on y va tous ensemble ou on reste tous ensemble.

– Moi je reste là ! Répète Kévin.

– On vote ! Propose Jack.

– Pourquoi faire ?

– Pour voir !

 

Louis et Betty veulent « y aller ». Prune et Lucette préfèrent rester là pour le moment, Jack s’abstient diplomatiquement.

 

– Bon alors, on reste ! Conclue Jack.

– Vote ou pas, moi, je vais voir ! Objecte Louis.

– Et moi je pars avec lui ! Ajoute Betty.

– Je croyais qu’on était solidaires ! Proteste Jack.

– On est libre, non ? Tu ne prétends tout de même pas nous empêcher d’y aller.

– Non, mais c’est dommage que notre groupe se fissure à cause de deux conards qui viennent de débarquer.

– Ce n’est plus TON groupe, il faudrait peut-être que tu t’y fasses ! Rétorque Louis laissant Jack sans voix

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:39

Les survivants de la fin du monde - 7 – Orgie en black and white par Léna Van Eyck

 

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L’ambiance devient étrange.

 

– C’est les radiations, ça doit rendre amoureux ! Déclare Mamadou.

– Pourquoi ? Toi aussi, t’as envie de baiser ? Lui demande Betty, la blondinette.

– Moi, j’ai tout le temps envie de baiser.

– C’est vrai, ça ? Demande la jeune fille en tripotant la braguette du black. Humm, on dirait bien que ça bande là-dedans

– C’est toi qui me fais bander !

– J’espère bien ! Tu me la montres ?

– Devant tout le monde ?

– Ben oui, qu’est ce que ça peut faire ?

 

L’instant d’après la bite de Mamadou était dans la main de Betty.

 

– Ben, allez-y vous gênez pas, faites comme chez vous ! Proteste formellement Jack.

– Faut pas t’énerver comme ça, mon gars, et puis tu devrais enlever ta panoplie, on est pas au carnaval ! Lui lance Mylène.

 

Déstabilisé, Jack n’ose pas répondre

 

Et en disant cela, la belle blackette s’approche de Louis qui fait des yeux tout ronds.

 

– T’es mignon, toi, comment tu t’appelles ?

– Louis !

– Je te plais ?

– Oui.

– Eh bien, déshabille-moi !

 

Et tandis que Betty a maintenant la bite de Mamadou dans la bouche, Louis a commencé à déshabiller Mylène. Et le voilà arrivé au moment fatidique où il faut dégrafer le soutien-gorge. Louis s’escrime, s’acharne, s’obstine… mais n’y parvient pas.

 

– Ce doit être coincé ! Dit-il en guise d’excuse.

 

Et à ce moment-là Prune, la jolie brune intervient, détache le soutif d’un simple geste et le lui enlève.

 

– Ah les hommes, faut tout leur apprendre ! commente-t-elle.

– Bravo, ma chérie ! Lui dit Mylène, viens donc m’embrasser.

 

Prune ne refuse pas et le baiser qui aurait pu être chaste, ne l’est pas, c’est au contraire très profond, très sensuel et même assez baveux.

 

– Quelle belle poitrine ! Commente Prune.

– J’aimerais bien voir la tienne !

– Je vais te montrer ! Tu es bi ?

– Ça m’arrive !

– Comme moi alors, mais je n’ai jamais été avec une blackette.

– Eh bien c’est l’occasion ma belle ! Oh, ils sont pas mal non plus tes nénés ! Attend fais-moi voir ton cul ! Whaou, il est d’enfer !

– Tu veux y gouter ? Lui propose la blanquette en s’écartant les globes fessiers.

– Un peu que je vais y gouter ! Répond la brune en se baissant de telle façon que sa petite langue puisse venir farfouiller l’anus de sa partenaire. Elle trouva qu’il avait une saveur un peu particulière mais cela ne la gênait pas outre mesure.

– Tu peux me mettre un doigt si tu veux.

 

Prune ne se le fit pas dire deux fois et se mit à pilonner le rectum de Mylène qui du coup se pâmait d’aise.

 

– On va aller sur le canapé, là, on sera bien toutes les deux. Lui propose la blackette au bout d’un petit moment.

 

Du coup, Louis est dépité.

 

– T’inquiète pas mon grand, on pourra s’amuser tout à l’heure mais pour l’instant on reste entre filles, alors t’attends ton tour, d’accord ?

 

Alors il s’éloigne un peu s’approche du couple formé par Betty et Mamadou.

 

– T’as vu comme elle me suce bien, ta copine ! Ça te plait de nous regarder ! Te gêne pas ? T’avais déjà vu une bite de black ?

– Euh…

– Elle te plaît !

– Elle est belle !

– Tu veux la sucer !

– Non, non !

– Tu as tort, intervient Betty lâchant un instant sa proie, elle est délicieuse !

– Non, non !

– Essaie, quoi ! Tu ne vas tout de même pas te dégonfler ! Allez baisse-toi et ouvre la bouche !

 

Et comme dans un rêve Louis obéit et commence à sucer la queue de Mamadou. La bite va maintenant d’une bouche à l’autre, de Betty à Louis et de Louis à Betty.

 

Kévin et Jack font banquette chacun de leur côté et avec des dispositions d’esprit bien différentes.

 

Jack se rend bien compte que le leadership qu’il exerçait sur son groupe de gothiques est en train de se dissoudre comme neige au soleil, et se demande ce qu’il convient de faire. De plus, bien qu’il prône la liberté sexuelle, il n’aime pas voir Prune, qui est sa petite amie attitrée, fricoter avec d’autres partenaires. Alors il s’approche du canapé où les deux filles se donnent du plaisir et commence à flatter les fesses de sa copine.

 

– Laisse-nous tranquille, tu vois bien qu’on est occupée, lui lance cette dernière.

 

Dépité, il s’en va bouder.

 

Kévin a une toute autre préoccupation, il a flashé sur le corps délicieusement chocolaté de Mylène. Le coup de foudre ! Un vrai coup de foudre ! Mais comment gérer ça d’autant que rien n’indique que ce soit réciproque.

 

Du bruit dans l’escalier, c’est Fulbert et Lucette qui redescendent, l’affaire n’ayant pas traînée.

 

– Mais c’est l’orgie, là-dedans ! Constate la jeune fille, l’air faussement choquée.

– Ça va ? Lui demande Kévin, histoire de dire quelque chose.

– Super ! Ce mec m’a super bien enculé, et sa bonne bite de black elle était super bonne… Dommage que ça n’a pas duré longtemps. Et tu fais quoi, toi ?

– Je regarde !

– Ah bon !

 

Et la jeune femme s’en alla rejoindre Betty et Louis toujours occupés à sucer en duo la bite de Mamadou. Lucette se dit d’abord que s’il y en avait pour deux, il pouvait aussi bien y en avoir pour trois, mais se rendit compte qu’elle gênait un peu, alors elle passa derrière l’homme, lui écarta les fesses, et commença à lui lécher le fion, puis elle lui introduit un doigt dans le fondement, avant de le faire aller et venir. Cette privauté avait l’air de satisfaire notre homme qui en frétillait des fesses. Dame ! Deux langues devant, une langue derrière, on ne lui avait jamais fait tout cela en même temps à Mamadou.

 

– On fait une petite pause ! Quémanda-t-il sentant la jouissance monter.

 

Le petit groupe se disloque mais reste en place. Betty n’en peut plus d’admirer cette belle bite dressée comme un piquet et luisante de salive.

 

– Elle est trop bonne ta bite ! Ne peut-elle s’empêcher de commenter.

– Bien sûr qu’elle est bonne ! Répond Mamadou, pas modeste pour un sou. Qui c’est qui la veut dans son cul ?

– Moi, moi ! Répond Betty

– Non, moi d’abord ! intervient Lucette.

– On va tirer au sort ! Propose Mamadou, je vous donne une pièce, vous la lancez si elle tombe du côté face vous êtes éliminé…

– Hé, moi je ne joue pas ! Proteste Louis !

– Mais si tu joues ! Lui dit Betty

– Non, non !

– Tu ne vas pas te dégonfler ! Insiste Lucette.

 

On lance les pièces, Lucette est éliminée, un pile ou face classique départage ensuite Betty et Louis… et c’est Louis qui s’y colle, les lecteurs l’avaient bien évidemment deviné, bande de petits pervers !

 

Louis voudrait bien se défiler, mais ne sait pas trop comment faire.

 

– On essaie mais si je te dis d’arrêter, tu arrêtes !

– Mais oui, commence par enlever ton pantalon, ce sera plus pratique pour t’enculer !

 

Pas trop rassuré, Louis s’exécute.

 

– Whah, regardez-moi ces jolies petites miches, tu ne vas pas me dire qu’avec un cul comme ça, tu ne t’étais jamais fait enculer ?

– Ben…

– D’accord, tu n’oses pas le dire, c’est pas grave ! Mais il faut pas avoir honte, moi aussi je me fais enculer, c’est bon tu sais ! Allez cambre-toi bien ! Ce joli cul tout blanc il faut que je lèche.

 

Et Mamadou se met à lui lécher le trou du cul avec tant de fougue que l’anus finit par s’entrouvrir, du coup il y fait glisser un doigt, puis un deuxième et agite tout ça en cadence.

 

– Bon, on va passer aux choses sérieuses ! Si quelqu’un avait une capote ? Et il faudrait du gel aussi ?

 

On lui file une capote, le gel se fait attendre mais Betty revient rapidement de la cuisine avec une bouteille d’huile d’olive expliquant que ça devrait faire l’affaire.

 

Ça a un peu de mal à entrer mais ça finit par le faire. Mamadou d’un coup sec pénètre à fond, Louis rouspète :

 

– Arrête, ça me fait mal !

– Je ne bouge plus, ça ne peut pas faire mal !

– Oui, ben retire toi !

– Cool mon gars, laisse-toi aller, on va faire ça gentiment !

– Ça me plait pas trop !

– Faites le taire, les filles, je n’arrive pas à me concentrer..

 

Betty se place alors devant son camarade et lui offre sa chatte à lécher. Lucette, elle, a l’idée de passer derrière Mamadou et de lui doigter le trou du cul comme elle l’avait déjà fait il y a quelques instants..

 

– Oh, je sens quelque chose dans mon cul ! Qu’est-ce que c’est ?

– C’est un petit lutin qui t’encule !

 

L’air de rien Louis s’accoutume fort bien de cette sodomie qui lui provoque maintenant des frissons de plaisir. A ce point que quand Mamadou décule, il se dit qu’il aurait aimé qu’il continue un petit peu.

 

Betty pensant que son tour est venu passe une capote à Mamadou afin qu’il en change.

 

– Désolé les filles, mais on va attendre un peu, là je vais exploser.

– Arrose-moi ! lui demande Betty

 

Prestement il retire le préservatif, puis quelques mouvements de branlette ont tôt fait de lui faire juter la bite. Betty et Lucette en reçoivent plein la tronche, et les deux cochonnes se lèchent mutuellement le visage en se régalant.

 

– Faut que je fasse pipi ! Indique l’homme.

– Les toilettes c’est là-bas… répond Lucette.

– Vous voulez pas que je vous pisse dessus, les filles ?

– Non mais ça va pas ! Répond la fille !

– Si, moi je veux bien ! Intervient Betty. Reste à côté de moi Lucette, tu vas voir, c’est rigolo !

 

Un joli jet doré commencé à fuser de la belle bite de Mamadou, il arrose les seins de Betty qui s’en badigeonne allégrement, Lucette se prend au jeu en rigolant.

 

– Tu veux gouter ? propose l’homme !

– Juste une goutte ! Répond Betty en ouvrant une large bouche.

 

Elle en avale un peu.

 

– Humm, c’est pas mauvais tout ça ! Encore un peu.

 

Lucette regarde sa camarade de jeu avec un air effarée.

 

– Ça a quel goût ? demande-t-elle.

– Ben essaie tu verras bien !

– Pas envie !

– Eh ben, embrasse-moi !

 

Lucette ne réalisa qu’au dernier moment que Betty avait encore plein de pisse dans la bouche..

 

– Pouah ! Qu’est-ce que tu me fais faire ?

– C’est spécial, hein ?

– C’est dégoutant !

– Embrasse-moi encore !

– T’es vraiment ravagée !

– Allez !

 

Poussé par on ne sait quel démon, Lucette accepta ce second baiser.

 

– Je vais devenir aussi salope que toi !

– On ne fait de mal à personne, on s’amuse. Tu ne peux pas nous faire encore deux ou trois petites gouttes, Mamadou ?

– Non, c’est fini, j’avais une grosse envie !

– Suce lui la bite ! Suggéra Betty à Lucette, elle doit avoir encore le goût de son pipi.

– Tu crois que je ne serais pas cap’ ?

 

Et Lucette étonna sa copine en venant lécher le joli membre qui du coup reprit un peu de sa raideur.

 

Sur le canapé, Prune et Mylène m’en peuvent plus de se brouter le minou et de se fourrer les doigts dans tous les trous. On ne saurait dire combien de fois, elle se sont fait jouir… Beaucoup de fois !

 

Maintenant elles sont un peu fatiguées, elles restent là toutes les deux assises sur le canapé en se caressant négligemment les cuisses.

 

Kévin pensant qu’il y a là une opportunité s’approche en faisant un sourire idiot. Mais il est devancé par Louis.

 

Mylène se souvient alors qu’elle a fait une promesse au jeune homme. Ça ne lui dit pas grand-chose, mais la jeune femme n’aime pas se déjuger.

 

– Viens me baiser ! Lui dit-elle.

 

L’affaire fut vite expédiée, après une brève pipe, Mylène s’étala sur le dos sur le canapé, ouvrit ses cuisses et laissa Louis la prendre, il jouit rapidement et l’antillaise pensa qu’il serait bien diplomate de simuler.

 

Prune toujours complètement débraillée s’était levée du canapé pour laisser la place au baiseur, elle se retrouve nez à nez avec Fulbert, le congolais.

 

– T’es canon, toi ! Lui dit-il

– Ah tu trouves ?

– Tu veux me sucer ?

– Pourquoi pas, déballe-moi un peu tout ça. Je vais te montrer ce que je sais faire avec ma bouche.

Surviv07

Ça va très vite, le pantalon dégringole sur les chevilles, immédiatement suivi du caleçon, Prune effectue une légère flexion des genoux, et hop, la bite est dans la bouche et devient toute raide.

 

– Whah ! Tu suces trop bien, toi !

– Humpf, humpf !

– Ne parles pas, continue !

 

Prune se régale, ne se contentant pas de pomper ce bel organe, mais œuvrant de la langue, la faisant aller partout, du gland à la verge et de la verge aux couilles.

 

– Tu voudrais que je t’encule !

– Oui, oui !

– En levrette ?

– Non je veux te voir, viens !

 

Le canapé étant devenu libre, elle s’y couche et relève bien les jambes laissant ainsi l’accès à son anus.

 

La chatte de la fille étant trempée, Fulbert se sert de la mouille pour lui lubrifier le trou de balle, puis la pilonne en bonne cadence.

 

Courroucé de voir ainsi sa dulcinée se faire ainsi sodomiser à quelques mètres de ces yeux, Jack s’approche du couple, blanc comme un linge.

 

– Salope, grosse truie, morue, putain ! Dit-il à l’adresse de sa copine.

– Oui et alors ? Répond la jeune fille, tandis que Fulbert lui jette un regard noir.

– Elle ne fait rien de mal, va t’assoir mon gars,

 

C’est ce qu’il fit ! Il n’allait tout de même pas se frotter physiquement à Fulbert, il n’aurait pas fait le poids.

 

Betty et Lucette jouèrent de la langue afin de redonner bonne vigueur à la bite de Mamadou.

 

Soudain Lucette murmure quelque chose à l’oreille de sa copine, elles sont très complices, alors d’un mouvement bien coordonné, elles se retournent l’une à côté de l’autre et se cambre le croupion.

 

– Whah ! Quel spectacle ! S’écrie Mamadou !

– On te laisse choisir, l’une ou l’autre ou l’une après l’autre, c’est comme tu le sens, c’est toi le chef ! Lui dit Lucette.

 

Et comme, dit-on les hommes préfèrent les blondes, c’est Betty qui subit les assauts du jeune black le laissant complètement épuisé tandis que les deux femmes tombaient dans les bras l’une de l’autre.

 

Kévin dépité d’être laissé pour compte, quitta la pièce et s’enferma dans une des chambres du premier étage.

 

« Un jour je ferais l’amour avec Mylène ! Mais quand ? Et à quelle occasion ? »

 

Mylène s’est relevée en quête d’un verre d’eau. Tout le monde est plus ou moins crevé après cette orgie sauf Jack toujours habillé en Dracula.

 

Oh ! Ce serait mensonge de dire que le spectacle ne l’a pas quelque part excité, mais il en presque honte. Mais surtout il n’a pas eu l’occasion de trouver sa place, en ce moment, il n’est plus le leader d’une mini secte d’allumés, mais un paumé habillé pour le carnaval et humilié par sa désormais ex-petite copine.

 

– Ben mon grand ! Lui dit Mylène, pourquoi tu ne t’es pas amusé avec nous !

– Je ne sais pas, je suis fatigué !

– Fallait le dire, je t’aurais fait un massage ! Tu voudrais un massage, là, maintenant ?

– Non, merci !

– Imagine ! T’es tout nu et moi aussi, on se badigeonne avec de l’huile, je glisse sur ton corps, tu sens mes seins, je coince ta bite entre mes gros nichons. Ça ne te fait bander ce que je raconte ?

 

Et tout en disant ça, sa main s’en va vérifier l’entrejambe de l’homme. Bien sûr qu’il bande. Elle va pour lui extirper la bite de la braguette.

 

– Non pas aujourd’hui ! Dit-il en se levant.

 

Il le regrette, mais il préfère adopter l’attitude de l’homme « digne » au-dessus de tout ça !

 

« Si je me fais masser par cette pute, je me mets un peu plus à leur niveau, alors non ! »

 

Et c’est donc la veuve poignet qui le soulagera dans l’intimité des toilettes.

 

Tout le monde est un peu épuisé, on se rafraîchit, on boit des bières, on grignote, on discute.

 

Mais rapidement Mylène se rend compte que le groupe de gothiques, quoi que dans l’ensemble plutôt sympathique appartient à un autre monde, celui des fils à papa de la moyenne bourgeoisie de province, du coup passé les conversations à base de supputations sur l’origine et les conséquences du fléau, et les propos en dessous de la ceinture, ils n’ont pas grand-chose en commun. Et puis l’attitude de Jack qui ne participe à la conversation que par monosyllabes finit par devenir pesante.

 

– On va vous laisser ! Dit Mylène au bout d’un moment, on squatte au bout de la rue, là où il y a la porte orange.

 

Personne ne le montre, mais cette décision est accueillie avec un certain soulagement par les « gothiques » à l’exception de Kévin qui en pince pas mal pour la belle Mylène.

 

– On se tient mutuellement au courant s’il y a du nouveau….

– Tu as oublié ta culotte, lui dit Kévin

– Garde là, ça te fera un souvenir.

 

Du coup le visage de Kévin s’illumine de bonheur ! Il ne faut pas grand-chose, parfois !

 

Dans le pavillon à la porte orange, Rochedoux les attendait. Mylène l’invectiva :

 

– Tu fais quoi, toi ? Tu glandes pendant que nous on prend tous les risques.

– Je ne suis pas non plus obligé de vous suivre comme un toutou, je ne suis peut-être plus votre chef, mais toi tu n’es pas chef non plus !

– Bon, alors je vais te dire, il y a entre nous comme une incompatibilité. Alors tu vas dégager, tu t’installes où tu veux, c’est pas les pavillons qui manquent, mais tu ne restes pas dans nos pattes.

– Tu te prends pour qui ?

– Tu veux qu’on vote ?

– C’est du racisme !

– Et ta sœur ?

 

Rochedoux ramassa ses quelques affaires et se dirigea vers la porte.

 

– Vous pourriez au moins me dire comment ça s’est passé là-bas ?

– T’avais qu’à rester avec nous, comme ça tu serais au courant.

– Conasse !

 

Les deux groupes s’organisaient pour survivre, ils se rendirent ensemble dans un supermarché où ils récupérèrent des conserves, des bougies et des torches électriques, mais aussi des pâtes et du riz qu’ils pourraient faire cuire avec un camping-gaz, des produits de toilette et des préservatifs. Mylène en profita pour faire une provision de petites culottes et de quelques petits hauts qui allaient bien.

 

Mylène mit au courant les « gothiques » de l’existence de Rochedoux

 

– Il faisait partie de notre groupe, mais on a eu des grosses divergences. Il est plus con que méchant !

 

Rochedoux, lui s’était installé dans le pavillon d’un grand lecteur, presque à l’entrée du village, et peu loin de celui des « gothiques ». Il passait son temps à lire et à déambuler en ville. Il trouva un vélo, c’est bien pratique pour faire les courses.

 

Il ne se passa pas grand-chose pendant quelques jours. Personne ne percevait de symptômes inquiétants et aucun avion ne se décidait à survoler la région.

 

Kévin prit l’initiative d’aller saluer Mylène, celle-ci l’accueillit avec bonne humeur de même que ses compagnons, mais il aurait souhaité que la rencontre débouche sur un trip sexuel, c’est ce qui se passa, mais pas exactement comme il l’avait projeté.

 

Il fallait un prétexte, il fit dans le classique et cueillit quelques fleurs qui poussaient dans les jardins.

 

– Bonjour ! Mylène est là !

– Oui entre ! Tu veux un café ?

 

Mylène arriva, les deux jeunes gens s’embrassèrent chastement.

 

– Qu’est ce qui t’amène, mon grand ?

– J’ai trouvé des fleurs, je voulais te les offrir, c’est idiot, non ?

– Mais non, c’est gentil.

– En fait c’est un prétexte, je voulais te dire un truc, mais bon tu vas me prendre pour une andouille, c’est pas facile à dire, mais il faut que je te dise !

– Oh, là là, ce n’est pas grave j’espère !

– La première fois qu’on s’est rencontré, nos deux groupes… ça a tourné à l’orgie…

– Eh alors, on s’est bien amusé, non ?

– Pas moi, je n’ai rien fait !

– Et c’est quoi le problème ?

– Quand je t’ai vu toute nue, si belle, si désirable…

– Oh là là !

– Je n’ai eu qu’une envie, faire l’amour avec toi… Mais l’enchainement des événements a fait que ça ne s’est pas fait.

– Ce sont des choses qui arrivent, on aura sans doute une autre occasion, si on ne crève pas tous avant.

 

Moment de silence gêné ! Kévin ne se voit pas lui demander comme ça de but en blanc de faire l’amour avec lui d’autant que la jeune femme n’a pas l’air disposé à faire le premier pas.

 

« Bon, j’aurais essayé ! Tant pis pour moi !  » Se dit-il in petto

 

Il but néanmoins son café avec une lenteur calculée espérant bien qu’il se passerait quelque chose.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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