Les survivants de la fin du monde - 13 – L’américain venu du ciel par Léna Van Eyck
– Un avion ! C’est un avion ! Crie quelqu’un !
On sort tous, y compris ceux qui sont encore à poil ou à peine rhabillés
Une banderole est accrochée derrière le petit avion qui vole très bas :
« Si vous êtes survivant, signalez votre position par trois feux en triangle, nous allons vous parachuter des vivres »
Putain, ça se bouscule dans ma pauvre tête, ça veut dire que cette situation débile va bientôt prendre fin, que nous allons retrouver la civilisation. Jack et les autres s’agitent comme des sauterelles, ils allument des feux dans la rue devant la maison avec des chiffons et de la paperasse, s’engueulent parce que ça ne fait pas un beau triangle. Je ne fais rien, j’observe.
Et voici que Koralys m’appelle sur l’émetteur :
– T’es où ? T’as vu ce qui se passe ?
– Je suis à Eyrand, ils allument des feux de repérage
– OK, tiens-nous au courant, nous on fait le mort !
Ah bon et pourquoi donc ? Maintenant je m’en fous de sa secte ! Et puis j’ai soudain une appréhension ! Si les gens qui ont provoqués le fléau venaient « finir le travail » en éliminant les survivants ? Est-ce que j’en parle aux autres ? Ils ne vont pas m’écouter ! J’enfourche mon vélo, me carapate 500 mètres plus loin à la sortie du patelin et je me mets en stand bye.
L’avion repasse, il largue un parachute avec une caisse. J’espère que ce n’est pas une bombe. Evidemment d’où je suis, je ne vois rien, sauf l’agitation autour de la caisse qui est maintenant ouverte.
Donc apparemment il n’y a pas de danger, je retourne voir. On ne m’a pas vu partir, on ne m’a pas vu revenir, c’est formidable, je suis transparente !
Kévin et Prune braillent comme des putois :
– Mais c’est n’importe quoi, on n’a pas besoin de ces trucs !
Effectivement, il y a des conserves, des pâtes et du riz mais aussi des anxiolytiques, des antalgiques, du désinfectant, du sparadrap, bref tout ce qu’on peut trouver facilement dans le coin dans ce qui reste des supermarchés et des pharmacies.
– Ah, une enveloppe !
Et dans l’enveloppe : un texte.
– C’est en anglais, je ne comprends pas tout ! S’énerve Lucette ! Qui c’est qui lit bien l’anglais ?
J’offre mes services ! Eh ! C’est que j’ai été secrétaire trilingue, moi !
Le texte est assez court et nous apprend qu’un rayon manipulé malencontreusement (ce doit être de l’humour noir) a décimé tous les continents à l’exception des Amériques, que lors des premiers tests, les survivants se sont révélés hors de danger, et que des mesures sont en cours pour nous aider et ça se termine par « In God we trust » !
Bande de connards !
– On va pas mourir alors ! S’exclame Prune qui n’a retenu que ça !
Elle a raison, après tout n’est-ce point là l’essentiel ?
L’avion est reparti, le groupe commence par éteindre le feu quand un nouvel avion, genre avion de tourisme se pointe, et le voilà qu’il atterrit près de la sortie du village !
Un avion en difficulté ? Peut-être est-ce l’occasion d’en apprendre davantage ! J’y vais avec mon vélo, personne ne me demande rien, puisque je vous dis que je suis transparente !
Un mec descend, le pilote reste à l’intérieur :
– David Carter ! Je parle français et suis rédacteur chez CNN, je viens rencontrer des survivants ! Baragouine-t-il avec un accent impossible..
– Nadège Mercadier, secrétaire de direction ! Bonjour m’sieur.
– Enchantée ! Etes-vous d’accord pour me raconter ce que vous avez vécu.
– Non, mais attendez, c’est la fin du monde sur la moitié de la planète et vous, vous vous pointez comme une fleur pour faire un reportage ! Vous cherchez quoi ? A gagner le prix Pulitzer ?
– Je l’aurais peut-être mérité, si j’y accordais de la valeur !
– Ça va les chevilles ?
– Vous êtes une très jolie française !
– N’essayez pas de me draguer, je ne suis pas un bon coup !
Notre conversation est interrompue par le pilote qui appelle Carter, il s’approche de lui, les deux hommes discutent brièvement sans que je puisse entendre.
– On va s’éloigner de l’avion, me dit Carter en revenant, on a un petit problème technique, il repasse me prendre dans deux heures.
Le petit avion tente de s’élancer dans la prairie avoisinante, il s’élève un peu, semble en difficulté, pique du nez et se scratche.
– Oh, my God ! S’écrie Carter, soudain en état de choc !
On le serait à moins ! Le voilà qui chiale comme une madeleine. Que voudriez-vous que je fasse ? Je le console.
– Vingt ans, vingt ans que je travaillais avec lui, je connaissais sa femme, ses gosses…
Et tout d’un coup il réalise :
– Mais qui va venir me rechercher ?
– Euh ?
– Personne ! Personne ! Je suis coincé !
– Bon, on va te trouver un endroit pour dormir en attendant qu’on te récupère !
– On me récupérera pas, du moins pas de suite.
– Parce que ?
– Parce que le plan ne prévoit pas d’atterrissage à court terme. Ils vont d’abord faire un échantillonnage pour estimer le nombre de survivants. Ensuite l’idée c’est de vous regrouper dans des camps.
– Dans des camps, mais pourquoi faire ?
– Officiellement pour centraliser l’accès aux soins et à la nourriture. Officieusement pour que les survivants ne viennent pas perturber la phase 3.
– Et c’est quoi la phase 3 ?
– Un envoi massif de volontaires pour relancer l’économie en matière agricole.
– Autrement dit on va rejouer la conquête de L’Ouest, les volontaires c’est les cow-boys et les survivants, les indiens !
– N’exagérons rien !
– Et elle commence quand la phase de regroupement ?
– Je n’en sais rien du tout, mais j’ai l’impression que je ne suis pas près de rentrer à New York !
– Mais quelqu’un va bien s’apercevoir que ton avion s’est scratché, non ?
– Sans doute, mais comme j’étais censé être dedans…
On est allé vers la petite bande, évidemment Carter est pressé de questions et l’assistance est désabusée quand ils apprennent qu’il leur faudra encore vivoter pas mal de temps avant d’être parqué dans des camps de réfugiés.
– Bon ! Déclarais-je, ma mission ici n’a plus aucun sens, je ne sais pas ce que je vais faire, faut que je réfléchisse ! Vous pourriez m’héberger, Carter et moi, juste pour cette nuit ?
– Ç’aurait été avec plaisir, mais on a plus beaucoup de place ! Objecte Jack.
Quel faux cul, celui-ci !
– On peut se serrer un peu ! Remarque Betty.
– Nous on va retourner dans le pavillon où on était avant, venez avec nous ! Propose Mylène.
On a accepté.
– Vous n’avez pas l’air de vous entendre très bien avec les autres ? Demandais-je, histoire de dire quelque chose.
– C’est surtout Jack qui est con, et il a une espèce d’emprise sur son groupe, enfin, il avait, je ne le calcule pas, ce mec-là ! En plus Kévin est amoureux de moi, il est gentil mais il devient collant.
Bref, on s’est installé, on a fait la causette, on a bouffé des spaghettis et des gâteaux secs et bu quelques bières
– On est désolé, on a plus de shit, maintenant pour en trouver, ça va être la galère ? Nous confie Fulbert.
Ils sont marrants.
Pour la nuit, Carter et moi disposons de ce qui devait être une chambre d’amis.
– Je vais dormir par terre ! Me dit Carter.
– Attends, c’est un lit à deux places !
– C’est très gênant !
– C’est bien les américains, ça, ce n’est pas parce qu’on va dormir dans le même lit qu’il va se passer quelque chose.
– Hum !
– Ceci dit tu fais comme tu veux !
– Il y a peut-être une couverture dans l’armoire ?
– Eh ben, regarde !
Je commence à me déshabiller et réalise que je n’ai pas de vêtements de nuit. D’ordinaire je dors à poil. J’aurais pu garder mes sous-vêtements mais puisque l’américain va dormir par terre…
Je me déshabille complètement après m’être tourné dans un réflexe de pudeur incongru. Donc il a vu mon cul et le reste aussi avant que je m’enfouisse sous les draps.
Je croise son regard, son visage est rouge écrevisse.
– Vous les françaises, alors… Bredouille-t-il
– Ben quoi ? T’as pas perdu la vue !
– Vous auriez pu me demander de me tourner.
– Ecoute pépère, c’est la fin du monde, on ne va pas s’emmerder avec ce genre de choses !
– Vous êtes drôle !
– Et encore, tu ne m’as pas vu avec un nez rouge !
– Pardon !
– Laisse tomber !
Il farfouille dans l’armoire !
– Pas de couverture ! M’informe-t-il
Je suis certaine qu’il ment, dans trente secondes il va se retrouver dans le plumard, le souci c’est que je suis à poil et que je l’ai excité avec ma nudité. Dans ces cas-là autant conserver l’initiative.
– Et bien viens-là, tu vas rester bien tranquille et essayer de ne pas ronfler !
– Je serais un gentleman !
J’ai comme un doute !
Il se déshabille en gardant son calfouette et vient se coucher.
– Quand même la situation est insolite !
– T’as raison ! Bon on dort ?
Il est embarrassé et ne sait plus comment faire évoluer la situation. Je me marre !
Et voilà que l’on toque à la porte !
– Entrez ! Dis-je par réflexe.
C’est Mylène en culotte et soutien-gorge !
– Je viens juste voir si vous ne manquez de rien !
– Non ça va ! Répondis-je.
– Si vous avez froid, il doit y avoir des couvertures dans l’armoire !
– J’en ai pas vu ! Répond imprudemment Carter.
Du coup Mylène ouvre l’armoire !
– Ben si, il y en a !
– J’ai pas bien vu, j’ai laissé mes lunettes dans l’avion.
N’importe quoi !
– Bon, je vous laisse, je suppose que vous allez faire des bêtises, alors bonnes bêtises !
– Non, non nous allons dormir ! Croit devoir préciser Carter.
– Mon œil ! Remarquez, si vous avez envie d’un petit truc à trois, je suis partante ! Ça ne vous dirait pas, un petit trio en black and white, Monsieur Carter ?
– Moi je ne suis pas contre ! Répondis-je, uniquement pour embarrasser l’américain.
Et sans attendre de réponse de Carter, Mylène enlève le haut devant le new-yorkais incapable à présent de sortir un son !
– Ben alors, t’attends quoi, mon biquet ? Lui demande Mylène.
– Vous croyez vraiment que les circonstances… commence-t-il sans trouver la suite.
– Ce que je crois c’est que t’es en train de bander sévère, alors on va arrêter de philosopher.
– C’est purement mécanique !
– Eh bien vive la mécanique !
– Ce n’est pas correct !
– C’est quoi qui n’est pas correct ! On fait du mal à qui ?
– Je crois à la fidélité !
– Bon d’accord, on laisse tomber ! T’es marié ?
– Divorcé ! Mais j’ai une amie…
– Et pourquoi t’as divorcé ?
– Je ne suis pas souvent à la maison, alors ma femme a pris un amant…
– Et bien sûr, avant cela vous vous étiez jurés fidélité, t’as pas l’impression d’être un peu vieux jeu ?
Moi j’ai surtout l’impression qu’il se fout de nous, il joue simplement le rôle du mec qui ne veut pas céder trop facilement. A ce petit jeu, il risque de perdre. D’autant que Mylène se remet son petit haut.
– Viens coucher avec moi ! Me dit-elle, on va laisser Monsieur dormir tout seul, puisqu’il ne veut pas de nous !
– J’ai pas dit ça ! Se défend-il.
– Allez viens, Nadège ! Me dit-elle. Au fait Carter, tu nous as dit tout à l’heure que tu ne seras sans doute pas rapatrié avant plusieurs mois, tu comptes rester chaste pendant tout ce temps-là ?
L’argument semble porter, ou alors il attendait une phrase dans ce genre pour se justifier, allez savoir ?
– Evidemment vu comme ça, un petit écart ce n’est pas bien grave… Répond-il
Quel faux cul !
– Allez, retire ton caleçon et mets-toi au milieu, on va bien s’occuper de toi !
C’est qu’il bande joliment, l’amerloque ! On plonge moi et Mylène simultanément sur sa bite avec un tel ensemble qu’on trouve le moyen de se cogner le front. Carter rigole, c’est la première fois qu’on le voit rire.
Allez, on s’applique ! Mylène le suce un peu, puis me repasse sa bite, et on alterne ainsi nos langues plusieurs fois de suite, monsieur est aux anges.
Ce petit jeu de passe bite deviens un peu monotone, je laisse Mylène sucer et lui gobe les couilles, ce qui provoque la surprise de Carter. On ne lui a jamais sucé les couilles, au mec !
Du coup, me voulant provocatrice, je tente d’égarer mon doigt vers le sillon fessier. Voyant où je veux en venir, Carter proteste :
– Non, non, pas ça !
– Vous avez tort, en France, ça se fait beaucoup ! Répondis-je le plus sérieusement du monde.
– Ah ! Vous allez m’apprendre l’amour à la française, alors ?
– Oui, en France on sait que le cul est une zone érogène, vois-tu ? Lui rétorque Mylène
– Les psychologues américains expliquent que…
– Oh ! On s’en fout de ce qu’ils racontent. Tu préfères ce que disent les psychologues américains ou ce que disent les salopes françaises.
– Vous n’êtes pas sages !
– Non ! Et maintenant, tu vas nous laisser t’occuper de ton cul.
– Je ne dis plus rien, je suis votre jouet !
– Enfin une parole sensée ! Conclue l’antillaise qui me fait signe de remettre mon doigt dans son trou de balle.
Il fait une drôle de tronche, l’américain ! En fait, il doit être en train de se demander s’il aime ça oui non ! Du coup je ressors mon doigt et le lui enfonce de nouveau accompagné d’un deuxième.
– Oh my god !
– Tu veux un gode ? Répond Mylène qui viens de faire semblant de ne pas comprendre.
– C’est une expression ! Croit devoir ajouter Carter.
– Parce que on a pas mal fouillé dans les baraques, mais on n’a pas trouvé de gode.
– Vous ne croyez pas en Dieu ?
Ça devient surréaliste !
– C’est quoi ton prénom ?
– David !
– Alors, David, tais-toi et concentre-toi sur ton plaisir !
Je redouble d’efforts avec mes doigts, mais je dois avouer que je fatigue quelque peu. Je fais signe à Mylène que ce serait bien qu’on alterne nos rôles.
Pas de soucis, elle me remplace dans son fondement et s’active avec une énergie qui fait plaisir à voir.
Me revoilà avec sa bite dans la bouche, il bande comme un bout de bois et une goutte de préjouissance commence à perler au bout de son méat.
Il est peut-être sans doute temps de passer à l’acte deux, d’autant que je suis maintenant excitée comme une puce.
– Y’a des capotes ? Demandais-je à la blackette.
– En bas sur le buffet !
J’ai dû faire l’aller et retour en trente secondes chrono.
Je reviens, j’encapote l’américain qui maintenant se pâme d’aise tellement les doigts de Mylène lui font de l’effet..
J’ai peur que le second acte soit trop court, je me saisis de la bite de Carter pour l’encapoter, mais je n’ai pas le temps de le faire, Cette andouille se met à juter en de longs soubresauts.
Sa bite est toute gluante de foutre, Mylène se fait un plaisir de lécher tout ça avec gourmandise, mais elle n’avale pas, du moins pas tout, cherche ma bouche et m’en reverse un peu. C’est la première fois que je goute du sperme américain !
– Vous êtes diaboliques ! Nous dit-il avant de d’enfouir sa tête dans l’oreiller et de se mettre à ronfler presque instantanément.
On se regarde avec Mylène comme deux cruches.
Alors que croyez-vous que l’on fit ? On s’est placées en soixante-neuf et on s’est léché simultanément nos chattes trempées.
A suivre
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