Léna Van Eyck

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:00

Les survivants de la fin du monde - 13 – L’américain venu du ciel par Léna Van Eyck

 

StampFFH

– Un avion ! C’est un avion ! Crie quelqu’un !

 

On sort tous, y compris ceux qui sont encore à poil ou à peine rhabillés

 

Une banderole est accrochée derrière le petit avion qui vole très bas :

 

« Si vous êtes survivant, signalez votre position par trois feux en triangle, nous allons vous parachuter des vivres  »

 

Putain, ça se bouscule dans ma pauvre tête, ça veut dire que cette situation débile va bientôt prendre fin, que nous allons retrouver la civilisation. Jack et les autres s’agitent comme des sauterelles, ils allument des feux dans la rue devant la maison avec des chiffons et de la paperasse, s’engueulent parce que ça ne fait pas un beau triangle. Je ne fais rien, j’observe.

 

Et voici que Koralys m’appelle sur l’émetteur :

 

– T’es où ? T’as vu ce qui se passe ?

– Je suis à Eyrand, ils allument des feux de repérage

– OK, tiens-nous au courant, nous on fait le mort !

 

Ah bon et pourquoi donc ? Maintenant je m’en fous de sa secte ! Et puis j’ai soudain une appréhension ! Si les gens qui ont provoqués le fléau venaient « finir le travail » en éliminant les survivants ? Est-ce que j’en parle aux autres ? Ils ne vont pas m’écouter ! J’enfourche mon vélo, me carapate 500 mètres plus loin à la sortie du patelin et je me mets en stand bye.

 

L’avion repasse, il largue un parachute avec une caisse. J’espère que ce n’est pas une bombe. Evidemment d’où je suis, je ne vois rien, sauf l’agitation autour de la caisse qui est maintenant ouverte.

 

Donc apparemment il n’y a pas de danger, je retourne voir. On ne m’a pas vu partir, on ne m’a pas vu revenir, c’est formidable, je suis transparente !

 

Kévin et Prune braillent comme des putois :

 

– Mais c’est n’importe quoi, on n’a pas besoin de ces trucs !

 

Effectivement, il y a des conserves, des pâtes et du riz mais aussi des anxiolytiques, des antalgiques, du désinfectant, du sparadrap, bref tout ce qu’on peut trouver facilement dans le coin dans ce qui reste des supermarchés et des pharmacies.

 

– Ah, une enveloppe !

 

Et dans l’enveloppe : un texte.

 

– C’est en anglais, je ne comprends pas tout ! S’énerve Lucette ! Qui c’est qui lit bien l’anglais ?

 

J’offre mes services ! Eh ! C’est que j’ai été secrétaire trilingue, moi !

 

Le texte est assez court et nous apprend qu’un rayon manipulé malencontreusement (ce doit être de l’humour noir) a décimé tous les continents à l’exception des Amériques, que lors des premiers tests, les survivants se sont révélés hors de danger, et que des mesures sont en cours pour nous aider et ça se termine par « In God we trust » !

 

Bande de connards !

 

– On va pas mourir alors ! S’exclame Prune qui n’a retenu que ça !

 

Elle a raison, après tout n’est-ce point là l’essentiel ?

 

L’avion est reparti, le groupe commence par éteindre le feu quand un nouvel avion, genre avion de tourisme se pointe, et le voilà qu’il atterrit près de la sortie du village !

 

Un avion en difficulté ? Peut-être est-ce l’occasion d’en apprendre davantage ! J’y vais avec mon vélo, personne ne me demande rien, puisque je vous dis que je suis transparente !

 

Un mec descend, le pilote reste à l’intérieur :

 

– David Carter ! Je parle français et suis rédacteur chez CNN, je viens rencontrer des survivants ! Baragouine-t-il avec un accent impossible..

– Nadège Mercadier, secrétaire de direction ! Bonjour m’sieur.

– Enchantée ! Etes-vous d’accord pour me raconter ce que vous avez vécu.

– Non, mais attendez, c’est la fin du monde sur la moitié de la planète et vous, vous vous pointez comme une fleur pour faire un reportage ! Vous cherchez quoi ? A gagner le prix Pulitzer ?

– Je l’aurais peut-être mérité, si j’y accordais de la valeur !

– Ça va les chevilles ?

– Vous êtes une très jolie française !

– N’essayez pas de me draguer, je ne suis pas un bon coup !

 

Notre conversation est interrompue par le pilote qui appelle Carter, il s’approche de lui, les deux hommes discutent brièvement sans que je puisse entendre.

 

– On va s’éloigner de l’avion, me dit Carter en revenant, on a un petit problème technique, il repasse me prendre dans deux heures.

 

Le petit avion tente de s’élancer dans la prairie avoisinante, il s’élève un peu, semble en difficulté, pique du nez et se scratche.

 

– Oh, my God ! S’écrie Carter, soudain en état de choc !

 

On le serait à moins ! Le voilà qui chiale comme une madeleine. Que voudriez-vous que je fasse ? Je le console.

 

– Vingt ans, vingt ans que je travaillais avec lui, je connaissais sa femme, ses gosses…

 

Et tout d’un coup il réalise :

 

– Mais qui va venir me rechercher ?

– Euh ?

– Personne ! Personne ! Je suis coincé !

– Bon, on va te trouver un endroit pour dormir en attendant qu’on te récupère !

– On me récupérera pas, du moins pas de suite.

– Parce que ?

– Parce que le plan ne prévoit pas d’atterrissage à court terme. Ils vont d’abord faire un échantillonnage pour estimer le nombre de survivants. Ensuite l’idée c’est de vous regrouper dans des camps.

– Dans des camps, mais pourquoi faire ?

– Officiellement pour centraliser l’accès aux soins et à la nourriture. Officieusement pour que les survivants ne viennent pas perturber la phase 3.

– Et c’est quoi la phase 3 ?

– Un envoi massif de volontaires pour relancer l’économie en matière agricole.

– Autrement dit on va rejouer la conquête de L’Ouest, les volontaires c’est les cow-boys et les survivants, les indiens !

– N’exagérons rien !

– Et elle commence quand la phase de regroupement ?

– Je n’en sais rien du tout, mais j’ai l’impression que je ne suis pas près de rentrer à New York !

– Mais quelqu’un va bien s’apercevoir que ton avion s’est scratché, non ?

– Sans doute, mais comme j’étais censé être dedans…

 

On est allé vers la petite bande, évidemment Carter est pressé de questions et l’assistance est désabusée quand ils apprennent qu’il leur faudra encore vivoter pas mal de temps avant d’être parqué dans des camps de réfugiés.

 

– Bon ! Déclarais-je, ma mission ici n’a plus aucun sens, je ne sais pas ce que je vais faire, faut que je réfléchisse ! Vous pourriez m’héberger, Carter et moi, juste pour cette nuit ?

– Ç’aurait été avec plaisir, mais on a plus beaucoup de place ! Objecte Jack.

 

Quel faux cul, celui-ci !

 

– On peut se serrer un peu ! Remarque Betty.

– Nous on va retourner dans le pavillon où on était avant, venez avec nous ! Propose Mylène.

 

On a accepté.

 

– Vous n’avez pas l’air de vous entendre très bien avec les autres ? Demandais-je, histoire de dire quelque chose.

– C’est surtout Jack qui est con, et il a une espèce d’emprise sur son groupe, enfin, il avait, je ne le calcule pas, ce mec-là ! En plus Kévin est amoureux de moi, il est gentil mais il devient collant.

 

Bref, on s’est installé, on a fait la causette, on a bouffé des spaghettis et des gâteaux secs et bu quelques bières

 

– On est désolé, on a plus de shit, maintenant pour en trouver, ça va être la galère ? Nous confie Fulbert.

 

Ils sont marrants.

 

Pour la nuit, Carter et moi disposons de ce qui devait être une chambre d’amis.

 

– Je vais dormir par terre ! Me dit Carter.

– Attends, c’est un lit à deux places !

– C’est très gênant !

– C’est bien les américains, ça, ce n’est pas parce qu’on va dormir dans le même lit qu’il va se passer quelque chose.

– Hum !

– Ceci dit tu fais comme tu veux !

– Il y a peut-être une couverture dans l’armoire ?

– Eh ben, regarde !

 

Je commence à me déshabiller et réalise que je n’ai pas de vêtements de nuit. D’ordinaire je dors à poil. J’aurais pu garder mes sous-vêtements mais puisque l’américain va dormir par terre…

 

Je me déshabille complètement après m’être tourné dans un réflexe de pudeur incongru. Donc il a vu mon cul et le reste aussi avant que je m’enfouisse sous les draps.

 

Je croise son regard, son visage est rouge écrevisse.

 

– Vous les françaises, alors… Bredouille-t-il

– Ben quoi ? T’as pas perdu la vue !

– Vous auriez pu me demander de me tourner.

– Ecoute pépère, c’est la fin du monde, on ne va pas s’emmerder avec ce genre de choses !

– Vous êtes drôle !

– Et encore, tu ne m’as pas vu avec un nez rouge !

– Pardon !

– Laisse tomber !

 

Il farfouille dans l’armoire !

 

– Pas de couverture ! M’informe-t-il

 

Je suis certaine qu’il ment, dans trente secondes il va se retrouver dans le plumard, le souci c’est que je suis à poil et que je l’ai excité avec ma nudité. Dans ces cas-là autant conserver l’initiative.

 

– Et bien viens-là, tu vas rester bien tranquille et essayer de ne pas ronfler !

– Je serais un gentleman !

 

J’ai comme un doute !

 

Il se déshabille en gardant son calfouette et vient se coucher.

 

– Quand même la situation est insolite !

– T’as raison ! Bon on dort ?

 

Il est embarrassé et ne sait plus comment faire évoluer la situation. Je me marre !

 

Et voilà que l’on toque à la porte !

 

– Entrez ! Dis-je par réflexe.

 

C’est Mylène en culotte et soutien-gorge !

 

– Je viens juste voir si vous ne manquez de rien !

– Non ça va ! Répondis-je.

– Si vous avez froid, il doit y avoir des couvertures dans l’armoire !

– J’en ai pas vu ! Répond imprudemment Carter.

 

Du coup Mylène ouvre l’armoire !

 

– Ben si, il y en a !

– J’ai pas bien vu, j’ai laissé mes lunettes dans l’avion.

 

N’importe quoi !

 

– Bon, je vous laisse, je suppose que vous allez faire des bêtises, alors bonnes bêtises !

– Non, non nous allons dormir ! Croit devoir préciser Carter.

– Mon œil ! Remarquez, si vous avez envie d’un petit truc à trois, je suis partante ! Ça ne vous dirait pas, un petit trio en black and white, Monsieur Carter ?

– Moi je ne suis pas contre ! Répondis-je, uniquement pour embarrasser l’américain.

 

Et sans attendre de réponse de Carter, Mylène enlève le haut devant le new-yorkais incapable à présent de sortir un son !

 

– Ben alors, t’attends quoi, mon biquet ? Lui demande Mylène.

– Vous croyez vraiment que les circonstances… commence-t-il sans trouver la suite.

– Ce que je crois c’est que t’es en train de bander sévère, alors on va arrêter de philosopher.

– C’est purement mécanique !

– Eh bien vive la mécanique !

– Ce n’est pas correct !

– C’est quoi qui n’est pas correct ! On fait du mal à qui ?

– Je crois à la fidélité !

– Bon d’accord, on laisse tomber ! T’es marié ?

– Divorcé ! Mais j’ai une amie…

– Et pourquoi t’as divorcé ?

– Je ne suis pas souvent à la maison, alors ma femme a pris un amant…

– Et bien sûr, avant cela vous vous étiez jurés fidélité, t’as pas l’impression d’être un peu vieux jeu ?

 

Moi j’ai surtout l’impression qu’il se fout de nous, il joue simplement le rôle du mec qui ne veut pas céder trop facilement. A ce petit jeu, il risque de perdre. D’autant que Mylène se remet son petit haut.

 

– Viens coucher avec moi ! Me dit-elle, on va laisser Monsieur dormir tout seul, puisqu’il ne veut pas de nous !

– J’ai pas dit ça ! Se défend-il.

– Allez viens, Nadège ! Me dit-elle. Au fait Carter, tu nous as dit tout à l’heure que tu ne seras sans doute pas rapatrié avant plusieurs mois, tu comptes rester chaste pendant tout ce temps-là ?

 

L’argument semble porter, ou alors il attendait une phrase dans ce genre pour se justifier, allez savoir ?

 

– Evidemment vu comme ça, un petit écart ce n’est pas bien grave… Répond-il

 

Quel faux cul !

 

– Allez, retire ton caleçon et mets-toi au milieu, on va bien s’occuper de toi !

 

C’est qu’il bande joliment, l’amerloque ! On plonge moi et Mylène simultanément sur sa bite avec un tel ensemble qu’on trouve le moyen de se cogner le front. Carter rigole, c’est la première fois qu’on le voit rire.

 

Allez, on s’applique ! Mylène le suce un peu, puis me repasse sa bite, et on alterne ainsi nos langues plusieurs fois de suite, monsieur est aux anges.

 

Ce petit jeu de passe bite deviens un peu monotone, je laisse Mylène sucer et lui gobe les couilles, ce qui provoque la surprise de Carter. On ne lui a jamais sucé les couilles, au mec !

 

Du coup, me voulant provocatrice, je tente d’égarer mon doigt vers le sillon fessier. Voyant où je veux en venir, Carter proteste :

 

– Non, non, pas ça !

– Vous avez tort, en France, ça se fait beaucoup ! Répondis-je le plus sérieusement du monde.

– Ah ! Vous allez m’apprendre l’amour à la française, alors ?

– Oui, en France on sait que le cul est une zone érogène, vois-tu ? Lui rétorque Mylène

– Les psychologues américains expliquent que…

– Oh ! On s’en fout de ce qu’ils racontent. Tu préfères ce que disent les psychologues américains ou ce que disent les salopes françaises.

– Vous n’êtes pas sages !

– Non ! Et maintenant, tu vas nous laisser t’occuper de ton cul.

– Je ne dis plus rien, je suis votre jouet !

– Enfin une parole sensée ! Conclue l’antillaise qui me fait signe de remettre mon doigt dans son trou de balle.

 

Il fait une drôle de tronche, l’américain ! En fait, il doit être en train de se demander s’il aime ça oui non ! Du coup je ressors mon doigt et le lui enfonce de nouveau accompagné d’un deuxième.

 

– Oh my god !

– Tu veux un gode ? Répond Mylène qui viens de faire semblant de ne pas comprendre.

– C’est une expression ! Croit devoir ajouter Carter.

– Parce que on a pas mal fouillé dans les baraques, mais on n’a pas trouvé de gode.

– Vous ne croyez pas en Dieu ?

 

Ça devient surréaliste !

 

– C’est quoi ton prénom ?

– David !

– Alors, David, tais-toi et concentre-toi sur ton plaisir !

 

Je redouble d’efforts avec mes doigts, mais je dois avouer que je fatigue quelque peu. Je fais signe à Mylène que ce serait bien qu’on alterne nos rôles.

 

Pas de soucis, elle me remplace dans son fondement et s’active avec une énergie qui fait plaisir à voir.

 

Me revoilà avec sa bite dans la bouche, il bande comme un bout de bois et une goutte de préjouissance commence à perler au bout de son méat.

 

Il est peut-être sans doute temps de passer à l’acte deux, d’autant que je suis maintenant excitée comme une puce.

 

– Y’a des capotes ? Demandais-je à la blackette.

– En bas sur le buffet !

 

J’ai dû faire l’aller et retour en trente secondes chrono.

 

Je reviens, j’encapote l’américain qui maintenant se pâme d’aise tellement les doigts de Mylène lui font de l’effet..

Survivants13

J’ai peur que le second acte soit trop court, je me saisis de la bite de Carter pour l’encapoter, mais je n’ai pas le temps de le faire, Cette andouille se met à juter en de longs soubresauts.

 

Sa bite est toute gluante de foutre, Mylène se fait un plaisir de lécher tout ça avec gourmandise, mais elle n’avale pas, du moins pas tout, cherche ma bouche et m’en reverse un peu. C’est la première fois que je goute du sperme américain !

 

– Vous êtes diaboliques ! Nous dit-il avant de d’enfouir sa tête dans l’oreiller et de se mettre à ronfler presque instantanément.

 

On se regarde avec Mylène comme deux cruches.

 

Alors que croyez-vous que l’on fit ? On s’est placées en soixante-neuf et on s’est léché simultanément nos chattes trempées.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:57

Les survivants de la fin du monde - 12 – L’apprentie prophète par Léna Van Eyck

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Et voilà, je les suis dans le pavillon qu’ils ont investi, on me présente à la petite bande. Pas franchement désagréable mais on me regarde comme si j’étais une zombie venue d’ailleurs. Le dénommé Jack m’a tout l’air d’être l’allumé de service.

 

Je n’ai rien préparé, persuadée que j’étais que tous ces « braves gens » aurait déserté le coin !

 

J’ignore ce que je vais leur raconter, on ne s’improvise pas prophète du jour au lendemain, et d’ailleurs est-ce que j’ai une gueule de prophète ?

 

Evidemment c’est le bordel, on me presse de questions, on presse aussi Betty de questions, pas les mêmes !

 

J’élève la voix !

 

– Pas tout le monde à la fois, comment voulez-vous que je m’en sorte, mais je répondrais à toutes vos questions, promis, juré, craché.

 

Pendant que je parle, le dénommé Fulbert me déshabille littéralement des yeux. Faut pas te gêner, mon bonhomme, fais comme chez toi, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Tiens, je ne me suis jamais tapé un black, il parait qu’ils ont des grosses bites ! Mais j’m’en fous des grosses bites !

 

J’ai suivi des stages de conduite de réunions, il m’en reste quelques notions et la première c’est de dédramatiser, or Betty est bien plus à même de le faire que moi, je parlerais donc après elle et lui donne la parole.

 

– Vous voulez savoir quoi ? Demande-t-elle à la petite assistance.

– Raconte ce qui t’es arrivé.

– Je me suis avancée avec Louis. Rochedoux et Thibault étaient en embuscade, c’était le plan, manque de pot les gars de la secte nous avaient tous repérés. Ils nous ont coincé, après j’ai entendu un coup de feu, j’ai commencé à paniquer. Thibault s’est rendu en levant les mains en l’air et en disant qu’il venait de tuer Rochedoux, et là j’ai rien compris. Les types m’ont demandé d’aider Thibault à ramener le cadavre. C’est à ce moment-là que Louis en a profité pour s’échapper, on m’a enfermé, on m’a interrogé, ces salauds m’ont massacré les cheveux, non mais vous avez vu un peu mes tifs… Conclue-t-elle en ôtant son bonnet d’un air éploré.

 

Ça l’a vraiment traumatisé ce truc !

 

– Après, on m’a foutu en cellule, une espèce de cave, non ça c’était avant qu’on me coupe les cheveux.

– Et pourquoi on t’a coupé tes cheveux ? Demande Prune.

– Ils voulaient savoir combien on était, tout ça, alors j’ai essayé de faire un peu la résistante ! Quand même, quels salauds ! Tu pourras m’arranger ça ?

– Mais bien sûr ! La rassure Prune. T’as fini ?

 

Ouf, je vais échapper à la corvée de coiffure !

 

– Non, après ils on m’ont mis Nadège avec moi, en fait c’était un piège, c’était pour qu’elle me tire les vers du nez.

 

Oh là là ! Grand moment de solitude, tout d’un coup je suis mal et on me regarde bizarrement, et déjà je cherche mes mots pour répondre.

 

– Mais en fait, ça s’est très bien passé, puisqu’elle m’a sorti de ce guêpier et je tiens à la remercier devant tout le monde. Merci encore Nadège, t’es une chouette fille !

 

Ouf ! Brave nana !

 

On lui posa ensuite deux ou trois questions sans grande importance puis ce fut à moi de jouer.

 

– En deux mots ! On ne sait pas ce qui s’est passé, il y a des morts partout, les survivants vont essayer de s’organiser mais ça risque de tourner à la barbarie… La confrérie vous suggère de prendre les devants. Plutôt que la barbarie, on vous propose une civilisation bâtie sur l’amour, l’amour de son prochain mais aussi l’amour physique ! En résumé on vous demande de vous fédérer à la confrérie.

 

J’ai vraiment le sentiment d’être mauvaise, les gens me regardent comme si j’étais la dernière des allumées.

 

– Tu veux dire, intervient Fulbert que dans ta secte tout le monde baise avec tout le monde ?

– C’est un résumé un peu rapide, mais c’est un peu ça dans ses grandes lignes !

– Et par exemple dans les grandes lignes, tu baiserais avec moi ?

 

Oups !

 

– Restons sérieux, s’il vous plaît ! Commençais-je.

– Je suis sérieux, on connaît ça, les nanas qui sont pour l’amour libre, et quand elles sont au pied du mur, elles se dégonflent.

– La question n’est pas là ! L’amour libre c’est le droit de choisir, mais aussi celui de refuser.

– Je ne te plaît pas ? Tu n’aimes pas les blacks ?

– Si, si, mais laissez-moi finir…

– Il a raison, intervient Mamadou, tout ça c’est du bla-bla, rien ne vaut la pratique.

 

Me voilà complètement déstabilisée. Je cherche du secours du côté de l’assistance. Tu parles ! La tournure des événements à l’air de les amuser.

 

– Mais laissez-là terminer ! S’écrie Betty.

 

Le souci, c’est que je ne sais plus quoi dire. Je commence à me demander si je ne ferais pas mieux de partir craignant que toute discussion soit impossible avec ces gens-là. Du coup je me lève. Je suis du côté opposé à la porte, si on m’empêche de sortir, c’est le viol direct.

 

– Attendez ! Me dit Jack.

– Quoi ?

 

Qu’est-ce qu’il me veut, ce Dracula de supermarché ?

 

– Je vous propose un truc, vous vous mettez à poil et vous faites une pipe à l’un de ces messieurs, sinon…

– Sinon quoi ?

– Ben sinon, on ne vous croira pas.

– Mais vous êtes des malades, ce n’est pas comme ça que ça se passe.

 

Il faut que j’avance vers la porte, que je passe devant Fulbert. Horreur il a sorti sa bite de sa braguette ! Mais il ne semble pas menaçant.

 

Et là je ne sais pas ce qui me prend, mais je suis quasiment hypnotisée par son bel engin. Une si belle couleur chocolat, un si beau gland… que j’en ai l’eau à la bouche.

 

Et que croyez-vous que je fis ?

 

– Alors, O.K., mais seulement toi, juste une pipe et sans violence.

– Je ne suis pas violent, je suis doux comme un agneau.

– T’es pas obligée ! Intervient Betty

– Ça ne va pas me tuer !

 

Pensées contradictoires : d’un côté j’ai hâte d’en finir espérant qu’une jouissance rapide lui ôtera l’envie de jouer la saison 2. D’un autre côté, je me régale, elle bien bonne cette bite, douce, soyeuse, avec un léger goût musqué.

 

Tout en suçant, je jette un coup d’œil autour de nous. Mamadou s’est débraguetté à son tour. Putain, ça va dégénérer en tournante cette affaire. Non Betty vient à mon secours, du moins c’est comme ça que j’ai interprété la scène, car elle s’approche de lui et le tripote vigoureusement.

 

Mylène s’approche de moi, je crois un moment qu’elle va m’aider à sucer la jolie queue du black, mais ce n’est pas, ça, elle demande à Fulbert de se dégager un peu et me fait me relever.

 

Ah bon, c’est fini ? Moi qui commençais à y prendre goût ?

 

– T’as pas l’impression, me demande-t-elle que ce machin qui a tué tout le monde a un effet bizarre sur les survivants, parce que ce n’est pas possible d’être excitée comme ça, tout le temps, sans arrêt ?

– C’est pas idiot ce que tu dis ! Dois-je bien convenir.

– Dis-moi, dans ta communauté, les gens, ils sont bisexuels ?

– Pas tous, mais il y en a pas mal !

– Et toi ?

– Moi, oui !

 

Qu’est-ce que je n’avais pas dit là ?

 

– Je te plais ? Me demande-t-elle.

– T’es mignonne !

– Bisous ?

 

Ce n’est pas une question, c’est une action ! Ses lèvres sont déjà sur les miennes, j’ouvre la bouche, y laisse entrer sa langue et c’est parti pour la fricassée de museau. En même temps elle me pelote les seins, me les palpe, me les soupèse, une vraie sangsue. Elle finit par me faire comprendre que ce serait bien si j’enlevais ma chasuble ! Ben oui !

 

Elle aussi se dessape ! Elle est superbe la blackette. Je ne comprends pas les gens racistes, c’est trop joli cette couleur chocolatée, et ses lèvres qui respirent la sensualité. Oh ma mère !

 

Moi aussi je m’occupe de ses nénés, je les caresse, je les pelote, je les lèche, j’en suce les gros tétons. Je me déchaîne !

 

Je ne sais pas comment on a fait pour se retrouver sur le canapé, mais toujours est-il qu’on y est et qu’on y est bien, elle en dessous, moi au-dessus et que j’ai sa chatte toute humide à portée de ma bouche, et tandis qu’elle commence à me titiller la mienne, car vous aviez compris qu’on était en soixante-neuf, je lèche son écrin tout rose mouillé de la viscosité de ses sucs. Un régal, même si j’ai l’impression d’y déceler un arrière-goût d’urine. Je suis tellement excitée que l’envie de lui demander de me pisser dans le gosier m’effleure, mais je m’abstiens, la chose n’étant peut-être pas inscrite au catalogue de ses pratiques.

 

Elle a un gros clitounet, de la couleur de sa peau, mais avec le bout tout rose, on dirait une mini bite, c’est attendrissant, je l’aspire de mes lèvres, provoquant moins d’une minute plus tard la jouissance de ma partenaire qui éjecte un geyser de mouille..

 

Je m’arrête, elle aussi, elle reprend un peu ses esprits, puis recommence à s’occuper de moi jusqu’à ce que je jouisse à mon tour.

 

On se redresse ! Ils sont là tous devant nous à nous mater, je compte ils sont sept, il ne manque personne. Betty nous applaudit, du coup tout le monde se croit obligé de faire de même. On fait quoi maintenant ? On va saluer le public ?

 

J’ai un peu peur que les deux blacks ne reviennent à la charge, mais non, J’apprendrais plus tard que Mamadou s’est fait pomper à fond par Betty, et que Lucette qui a un faible pour Fulbert lui a prêté main forte, c’est le cas de le dire !

 

Je pense la partie terminée et me relève du canapé en même temps que Mylène. Ce n’est pas possible, elle ne me lâche plus d’une semelle maintenant, mais voilà que Prune s’y affale de tout son long

 

– Qui c’est qui me baise ? Clame-t-elle.

 

Kévin fait son timide et Jack semble agacé. Normal, on ne m’expliquera que plus tard, les rapports pas toujours très simples qui régissent de ce petit groupe.

 

Fulbert occupé à boire une mousse se fait devancer par Mamadou qui donne sa bite à sucer à Prune.

 

Fulbert jouant les grands seigneurs explique à Kévin que la chatte de Prune est délicieuse et que s’il veut la lécher, il lui cède la place.

 

– Mais oui vas-y, ça te changera les idées ! Renchérit Mylène.

 

Et donc il y va ! Ce qu’il n’avait pas compris, c’est que Fulbert avait une idée salace derrière la tête, et alors que le jeune homme commence à laper les sucs intimes de la jolie brunette, le black vient derrière lui flatter le derrière. Bientôt son visage s’enfouit entre ses grosses fesses et sa langue vient lui titiller l’anus.

 

– Mais… Proteste le jeune homme !

– Ben quoi, je vais juste t’enculer un peu !

– Pas aujourd’hui !

– Laisse-toi faire ! Intervient Mylène, tu sais bien que ça m’excite

 

Et du coup Fulbert encule Kévin tandis que Mamadou qui a retourné Prune comme une crêpe lui pilonne le cul à grands coups de bite !

 

– J’aime bien regarder deux mecs qui s’enculent ! Me confie Mylène.

 

A bon, elle aussi ?

 

– Mamadou et Fulbert sont complètement bi ! Me précise-t-elle, ils sucent des bites et se font enculer… Ils adorent ça !

 

Ça m’excite d’entendre des choses pareilles !

 

Miracle de la coordination ou plutôt fruit du hasard, Fulbert sort du cul de Kévin en même temps que Mamadou se retire de celui de Prune. Une fois les capotes enlevées, les deux blacks exhibent comme des trophées leurs bites maculées de sperme et se congratulent en rigolant comme des bossus.

survivants12

Prune vient leur nettoyer tout ça en se pourléchant les babines, sous l’œil irrité de Jack.

 

Mais voilà Mylène qui se lève !

 

– Je vais pisser m’informe-t-elle

– Je peux venir avec toi ?

– Tu voudrais me voir pisser ?

– Oui !

– Et bien viens ma belle, si t’aimes ça, je ne vais pas te décevoir, j’ai une de ces envies…

 

Le poisson est ferré, je peux continuer, qu’est-ce que je risque ?

 

– T’as déjà pissé sur quelqu’un ? Lui demandais-je

– Oui ça m’est arrivé, c’est rigolo ! C’est ça que tu veux ?

– Ben…

– Ben fallait le dire ! T’es ma copine maintenant, il faut tout me dire.

 

Et au lieu de nous diriger vers les toilettes, c’est dans la petite salle de bain que nous pénétrons. Echanges de sourires complices, je m’installe dans le carré à douche, assise et les genoux repliés devant moi, Mylène est debout face à moi, elle pisse, j’ouvre la bouche, elle comprend le message, elle vise où il faut, je bois. C’est exquis ! Je deviens de plus en plus salope ! Mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? On s’embrasse sur la bouche, la Mylène ça la fait rigoler ! Brave fille !

 

– Je suis coquine ? Hein ? me dit-elle

– Et alors, c’est mieux que d’être coincée, non !

– Et le caca, t’as essayé ?

– Non pas encore !

– Ça te tente ?

– Je sais pas…

– Tu ne dis pas non…

– Pourquoi ? T’as envie là, maintenant ?

– Peut-être ! Tu veux me voir chier ?

– Je sais pas !

– Je vais faire ! Si ça te plaît pas, tu te retourneras.

 

Présenté comme ça, je ne vois pas bien comment me défiler.

 

Alors elle m’a fait un gros boudin devant moi qui a dégringolé sur le carrelage. Je n’ai pas été dégoutée, mais je n’ai pas eu non plus envie d’aller plus loin, pas aujourd’hui.

 

Mylène s’est essuyée de façon très classique et a ramassé son étron. On s’est de nouveau embrassées.

 

Je me regarde dans le miroir de cette salle de bain. Putain, dans quel état suis-je ? Toute décoiffée et des relents d’orgies dans ma bouche.

 

Je me rhabille un peu, comme les autres, sauf Prune et Mylène qui se sont juste reculottées, décidément la pudeur a ses raisons que la raison ignore. Je me demande, non je ne me demande pas, j’en suis sûre que ces deux-là vont jouer les prolongations vu les œillades qu’elles se font.

 

En attendant, je suis là comme une conne, je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire.

 

Mais bon, je suis en mission, faut que j’essaie !

 

– Alors ? Vous êtes d’accord pour rejoindre la confrérie ?

 

Eclat de rire général ! Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ? Je m’énerve :

 

– Bon alors c’est oui ou c’est non ?

– On verra ! Répond sèchement Jack, on va en discuter entre-nous.

 

Tiens, il faut qui la ramène ce peine-à-jouir ? Autrement dit, je n’ai plus qu’à me retirer.

 

Et c’est ce que j’allais faire quand soudain nous avons entendu un drôle de bruit.

 

Tout ce petit monde se précipite aux fenêtrés et lève les yeux au ciel avec incrédulité. :

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:52

Les survivants de la fin du monde - 11- La route d’Eyrand par Léna Van Eyck

 

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J’ai changé ma chasuble rose contre une tenue moins exotique, jeans et tee-shirt. On a pris la route avec Betty. Elle était tout sourire en sortant de la ferme, mais après cinq minutes de vélo, on aurait dit qu’elle faisait la gueule.

 

– Quelque chose ne va pas ?

– Si, si, tout baigne ! Me dit-il alors que son visage exprime le contraire.

 

Voulant en avoir le cœur net, je prétexte une douleur dans la jambe afin que nous nous arrêtions un moment.

 

– Bon je suis pas folle, je vois bien que t’as un souci.

– C’est pas vraiment un souci, mais je me demande comment on va être accueilli ?

– Pourquoi ? Tu m’aurais caché quelque chose ?

– C’est pas ça, pour nous, faire des soirées gothiques une fois par semaine, c’était un jeu, une espèce de jeu de rôle. On acceptait tous que Jack soit notre leader, faut dire qu’il a un sacré charisme ! Et quand le fléau nous est tombé dessus, c’est tout naturellement qu’on l’a tous considéré un peu comme notre chef, on était très soudés, très solidaires. Et puis les choses se sont gâtés, faire le zouave une fois par semaine et vivre en communauté ce n’est pas la même chose, des dissensions sont apparues mais sans être fatales Quand Rochedoux et Thibault sont venus nous débaucher, la solidarité du groupe a éclaté pour de bon. Jack nous en a voulu à Louis et à moi.

– Je tâcherais d’arranger ça, ne t’inquiète pas ! Répondis-je sans bien sûr savoir comment je pourrai faire une chose pareille.

– Y’a un autre truc, je ne sais pas où est passé Louis, s’il a rejoint le groupe, il a dû leur raconter qu’on lui avait tiré dessus.

– On va se débrouiller !

– Et puis quand ils vont nous voir arriver toutes les deux, ils vont peut-être penser que je suis prise en otage, ça peut être dangereux.

– On verra bien !

 

N’empêche que ça commence à devenir vachement compliquée cette affaire-là !

 

– Il y a un autre truc qui me chiffonne !

– Vas-y, je t’écoute !

– Tu vas me trouver parano !

– Meuh non !

– C’est bizarre quand même, hier t’étais suspecte et aujourd’hui on te confie une mission qui a l’air importante.

 

Elle a oublié d’être con, la gamine !

 

– Je n’ai jamais été suspectée de quoi que ce soit : j’étais chargée de te tirer les vers du nez…

– Salope !

 

Et « vlatipa » qu’elle me fout une baffe. Je ne m’y attendais pas, mais quasiment par réflexe, je me jette sur elle, la déséquilibre, et nous dégringolons de conserve, elle en dessous, moi au-dessus.

 

On se bat comme des chiffonnières. Je ne me suis pas battue depuis le collège et je n’ai jamais pris de cours d’art martiaux, autant dire que je n’en mène pas large. En fait je ne sais pas trop ce qu’elle essaie de faire, on roule dans l’herbe, je parviens à éviter ses baffes, mais elle trouve le moyen de me déchirer mon tee-shirt. Je sens pourtant que je suis capable de la maitriser, mais voilà que cette salope s’en prend à mes cheveux. Dans un sursaut d’énergie, je lui rend la pareille et tire fortement sur ces tifs, du moins ce qui en reste. Elle lâche prise.

 

Je lui tiens solidement les poignets, j’ai « gagné » la partie. Je n’aurais pas cru.

 

– Bon, on arrête les conneries, d’accord ? Tu vois bien que tu ne fais pas le poids ! Lui lançais-je crânement.

– Salope !

– Mais de quoi tu te plains, espèce de conasse ? Je n’ai pas été vache avec toi, t’es libre, on ne t’a fait aucun mal…

– Et mes cheveux !

– Alors là ma grande, moi, j’y suis pour rien.

– C’est pas correct !

– C’est quoi qu’est pas correct ?

– Tout, toi, mes cheveux !

 

Elle commence à me pomper l’air avec ses tifs !

 

– Correct ou pas, c’est comme ça ! Maintenant si tu veux que je te lâche tes poignets, tu me fais des excuses.

– Des excuses de quoi ?

– Pour la gifle !

– Et sinon ? Me demande-t-elle avec une expression de défi.

– Tu verras bien !

 

Le souci, c’est qu’en pareil cas, je ne sais pas trop ce que je ferais.

 

– Bon, je m’excuse !

 

Ouf ! Mais en voilà encore une qui ignore qu’on ne s’excuse pas soi-même, mais qu’importe. Je la relâche, on se relève. Mon tee-shirt est sacrément déchiré, je n’ai pas mis de soutien-gorge et on voit mes nénés. J’ai alors l’idée de le mettre devant-derrière. C’est fou de penser à des choses pareilles en de telles circonstances !

 

– Faut peut-être mieux qu’on se sépare ! Suggère Betty.

– Non ! On reste ensemble, sinon comment veux-tu que j’accomplisse ma mission ?

– Hum !

– Bon ! Et puis arrête de faire la gueule, on est pas ennemies, on pourrait même être copines ! Faisons la paix et viens me faire un bisou !

– Désolé le cœur n’y est pas !

– C’est comme ça que tu me remercies te t’avoir fait libérer ?

– Tu ne m’as pas fait libérer, tu m’as manipulé, je n’ai pas confiance.

– O.K. Tu n’as pas confiance ! Mais fais comme si tu avais confiance, joue le jeu, force-toi un peu et embrasse-moi, ça me ferait plaisir.

 

Nos visages se sont rapprochés, enfin, c’est surtout le mien qui s’est approché du sien. Et hop, je lui roule un patin. Un peu passive la fifille au début, mais elle se rattrape rapidement. Elle aime les roulages de galoches, ça se sent !

 

– J’ai envie de pisser ! Dit-elle en s’éloignant de deux mètres.

 

Elle ne se cache pas, bien au contraire, elle fait en sorte que je vois bien sa petite chatte… mais au lieu de pisser là voilà qui cause :.

 

– Ça te plairait, vieille vicieuse de me voir pisser ? Je suis sûre que t’aimerais que je te pisse dessus ! M’apostrophe-t-elle.

 

Carrément la provoc !

 

– Oui, et alors, c’est quoi le problème ?

– Le problème c’est que je n’ai rien pour m’essuyer. Tu veux peut-être me rincer la chatte ?

 

Je viens de comprendre, elle essaie de m’embarquer dans un trip sexuel dans lequel elle jouera le rôle de la dominante. Elle ne doute de rien la gamine, à ce petit jeu, elle n’est pas de taille. Alors provoc pour provoc, je lui réplique :

 

– Figure-toi que moi aussi j’ai envie de faire pipi et comme ça m’embête de pisser sur les coquelicots, je me disais que je te pisserais bien dans ta bouche !

– Et tu ne me crois pas capable de le faire, c’est ça ?

– Ben viens, on va voir !

 

On se retrouve toute les deux, prises à notre propre jeu. Ni moi, ni elle ne pouvons reculer sauf à perdre la face.

 

Je baisse mon jeans, j’écarte les cuisses et l’invite à venir, ce qu’elle fait sans hésiter davantage. Elle ouvre la bouche, je me lâche, mademoiselle avale, pas tout, c’est impossible, elle aurait dû, elle aussi, retirer ses fringues, la voilà pleine de pisse, je me marre.

 

– Ben, alors tu vois, moi aussi je peux être salope ! Me dit-elle toute fière de son exploit.

– Je n’aurais pas employé ce mot-là !

– On s’en fout, on ne va faire de la grammaire ! Mais je t’avais demandé de me rincer la chatte, tu le fais maintenant, ou on attend le jugement dernier ?

 

Elle retire ses vêtements trempés, qu’est-ce qu’elle va en faire ? Elle est maintenant toute nue devant moi et je la vois en pleine lumière, c’est quand même mieux que la pénombre de la cave ! Sa poitrine est superbement galbée, et sculptée par les rayons du soleil.

 

– A mon tour de faire pipi ! Je ne peux plus me retenir.

– Allez vas-y ! Pisse-moi dessus ! Lui répondis-je en retirant mon tee-shirt.

 

Survivants11Elle s’approche de moi, j’ouvre la bouche et en avale une goulée, le reste coule sur mon corps. Sa pisse a bon goût, j’apprécie de plus en plus cette fantaisie.

 

Me voilà toute excitée et je me dis que je me la sauterais volontiers. Le souci c’est que ça risque de nous retarder. Et puis tout d’un coup je me suis dit (c’est fou comme le cerveau fonctionne parfois de façon ultra-rapide) que finalement perdre du temps ne serait pas si mauvaise chose : les propos de Betty envisageant un éventuel accueil hostile de ses copains gothiques me turlupinent. En fait en toute logique, ils devraient plutôt s’enfuir de la bourgade ! Donc arriver à Eyrand et n’y trouver personne ne serait pas pour me déplaire.

 

– Bien sûr que je vais te la lécher ta chatte ! Quand je t’ai léché dans la cave, ça ne t’a pas déplu, si j’ai bonne mémoire !

– Les circonstances étaient particulières.

– Allonge toi dans l’herbe !

– C’est plein de fourmis

– Etends-toi sur tes fringues !

– Ils sont pleins de pisse !

– Ben sur mon tee-shirt !

 

On va peut-être y arriver un jour…

 

J’ai d’abord pensé me faufiler entre ses cuisses avant de me dire que rien ne valait la simultanéité. Alors je lui ai pour ainsi dire imposé le soixante-neuf, lui plaçant ma chatte à la hauteur de son visage.

 

Oh, elle ne s’est pas jetée dessus, elle a attendu une bonne minute, allez savoir pourquoi, avant d’y aller carrément et à grands coups de langues. J’ai commencé à mouiller sévère, elle n’a pas tardé à en faire autant. Ma langue s’est un moment égarée vers son petit œillet brun que j’ai trouvé si délicieux et si mignon que je ne pus m’empêcher d’y introduire deux de mes doigts, en espérant qu’elle me ferait la même chose. Elle l’a fait !. .

 

Et bientôt le cri de nos jouissances vint perturber le silence de cette quasi-fin du monde.

 

Et nous voilà à nouveau copines ! Elle m’a demandé une clope, on s’en est fumé une, ça l’a fait du bien je n’avais pas fumé beaucoup depuis le cataclysme, puis on s’est caressé avec tendresse.. Ce que ça ne fait pas faire un petit pipi !

 

A Washington, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le président Keneth Fincher reçoit son principal conseiller et éminence grise, George Tracy.

 

– Alors ?

– Les médias ne soupçonnent rien, ils racontent n’importe quoi, parlent d’un sursaut gamma suite à la naissance d’une supernova.

– O.K. Alors faites-moi un point rapide

– C’est confirmé ! Voici une carte, l’épicentre est au Yémen. Sont tombées : toute l’Europe à l’exception de l’Islande, toute l’Afrique et même la côte ouest de l’Australie, toute l’Asie à l’exception de l’est de la Sibérie et un bout du Japon. Près de 90 % de la population mondiale a péri instantanément.

survivants

– Vous êtes sûr qu’il n’y a pas de survivants, des gens malades ?

– Non ! J’ai assisté aux essais sur des cobayes au Yémen, le rayon a une durée de vie très courte, moins de 10 secondes, après il n’existe plus. Il y a d’abord une sorte d’onde de choc qui assomme la victime, la mort intervient dans les secondes qui suivent. L’intensité du rayon est la même partout, de l’épicentre jusqu’au périmètre. Donc pas de demi-mesure, si on est touché, on meurt. La seule exception ce serait des gens qui au moment du rayonnement se seraient trouvés dans des abris enterrés, sous du béton et de l’acier, ils n’échapperaient pas à l’onde de choc mais survivraient car le rayon ne serait plus létal.

– Il y en a beaucoup des cas comme ça ?

– On n’en sait rien, mais statistiquement il y en aura forcément, un sur dix mille, peut-être ? J’ai rédigé un petit topo sur la procédure à employer afin de regrouper les survivants. Il ne faudrait pas qu’ils deviennent un problème ! Il n’y a qu’un exemplaire…

– J’ai compris, je lirais ça, merci ! Qui est au courant à part vous et moi ?

– Personne d’autre, l’équipe qui a mis au point le rayon était à Londres, et Ben Bachir qui a déclenché le cataclysme au Yémen est mort aussi, nous lui avons fait croire que les gens situés à l’épicentre seraient épargnés ! Quel idiot !

– Tracy, vous êtes catholique, je crois ?

– Oui, monsieur le président ! Pourquoi ?

– Votre confesseur est au courant ?

– Je ne pouvais me confesser avant que le péché soit accompli.

– Bien sûr ! Et puis il y a le secret de confession…

– Absolument, monsieur le président !

– Vous devez vous doutez que je viens de déclarer l’état d’urgence, cela me donne des pouvoirs considérables !

– Puisque les circonstances l’exigent !

– Il me fallait le faire, n’est-ce pas ? La Terre ne pouvait plus nourrir tant de monde !

– Tout à fait, Monsieur le président !

– Et personne ne devra connaître la vérité !

– Naturellement, Monsieur le président !

 

Alors le président des Etats-Unis sortit son revolver et abattit de sang-froid son fidèle conseiller, éliminant du même coup le seul qui aurait pu parler.

 

Ce qu’ignorait le président Fincher, c’est que le conseiller Tracy rongé par le remords devant l’ampleur de la tragédie avait décidé deux choses : la première c’était d’en finir définitivement avec cette vie qui après ces événements ne pouvait plus rien lui apporter, la seconde c’est d’envoyer un courrier à une vingtaine de gens influents ainsi qu’aux principaux médias afin de leur expliquer la vérité sur la nature du fléau.

 

Les médias pataugent alors que la population américaine se demande si elle n’est pas juste en sursis. Les zones touchées ont été déclarées interdites d’accès mais de toute façon personne n’y s’y serait risqué en raison d’un risque supposé de radiations.

 

David Carter, grand reporter à CNN, reçoit un courrier confidentiel, le genre de truc « à n’ouvrir que par l’intéressé.. »

 

Il ouvre et lit la confession de George Tracy. Il croit d’abord à un délire, mais la missive est accompagnée de références très précises qui rendent dubitatif notre journaliste qui se livre à quelques recherches dans les archives numérisées de la chaine. Il passe un coup de fil, le suicide vient d’être confirmé.

 

Il se décide à montrer tout ça à son rédacteur en chef.

 

– Vous croyez vraiment que j’ai le temps de lire tout ça ? Résumez-moi ça en deux mots !.

– C’est Tracy, le conseiller de Fincher, il s’est suicidé et…

– Pas une grosse perte, vous me pondez une news là-dessus, pas trop grosse, en ce moment les gens s’en foutent.

– C’est que Tracy nous ressort la théorie du complot.

– Aucun intérêt !

– En deux mots, il rend le président Fincher responsable du fléau !

– N’importe quoi ! Bon vous me laissez, Fincher a décrété l’état d’urgence et on est dans la merde.

– Juste un mot et je disparais !

– Pff…

– Tracy parle dans sa lettre d’un « rayon Gatwell ». J’ai un peu recherché dans nos archives et j’ai trouvé une news d’il y a deux ans, sans indication d’origine et qu’on n’a jamais publiée

– Abrégez, Carter je vous en supplie !

– Ce qu’on a dans la news et ce que décrit Tracy, on dirait bien que c’est la même chose.

– Et alors ?

– Je crois bien que c’est vérifiable !

– Comment ?

– En se rendant sur place.

– Vous iriez ?

– Oui, autorisez-moi à y aller en avion privé.

– Et bien, allez-y, ça vous fera une balade !

 

Dès le lendemain, un jet privé, décollait de New York avec à son bord David Carter et une infirmière de la Croix Rouge. Après une escale technique à Reykjavik en Islande, l’avion s’en alla se poser sur le tarmac de l’aéroport d’Oslo en Norvège.

 

Aussitôt qu’il fut immobilisé l’avion fut immédiatement entouré d’une dizaine de personnes braillant et gesticulant.

 

– Merde, on avait pas prévu ça ! Prends des photos, je gère !

 

Carter brancha le haut-parleur extérieur.

 

– Nous sommes des journalistes américains, on est venu pour essayer de vous aider mais avant il faut qu’on fasse un petit contrôle pour vérifier si vous êtes contaminés ou non !

 

Quelqu’un traduit, ça braille, ça gesticule de plus belle.

 

– Reculez tous de 50 mètres sauf un volontaire qui va passer au compteur Geiger.

 

Conciliabule. Le groupe recule à l’exception d’un type entre deux âges

 

Carter sort de l’avion revêtu d’une tenue anti-radiations et équipé d’un compteur Geiger. Il teste d’abord le milieu ambiant et constate l’absence de radioactivité, il s’approche alors de l’homme, constate qu’il n’est pas irradié.

 

– O.K. Apparemment, vous n’avez rien, je vais vois faire une prise de sang par sécurité.

– C’est vraiment nécessaire ? Demande le bonhomme tout content de ne pas être condamné.

– C’est juste une formalité, comme ça vous serez complètement rassuré.

 

On prélève le sang, et on s’enferme dans l’avion, l’infirmière vérifie juste la répartition des globules et la quantité de plaquettes. Tout semble normal. Une analyse plus approfondie interviendra plus tard.

 

Carter sort à nouveau de l’avion et s’adresse au groupe :

 

– Apparemment, vous ne développez aucune maladie, cela doit vous rassurer, on venait juste faire du repérage, un avion viendra bientôt vous parachuter des vivres et des médicaments.

 

Pieux mensonges puisqu’à ce stade rien n’est prévu.

 

Carter demande ensuite à examiner quelques cadavres, il constate leur mort subite, prend des photos et relève là aussi l’absence de rayonnement.

 

Comme l’avait indiqué Tracy dans son mémoire, il remarque que les insectes, les arachnides et la végétation n’ont pas été touchés.

 

En rentrant à New York, Carter fait son rapport au rédac’chef.

 

– C’est bien le « rayon Gatwell », tout concorde… Ça veut dire que quelqu’un l’a déclenché !

– Une organisation terroriste ?

– Peut-être, mais quel intérêt aurait Tracy à accuser le président ?

– Allez savoir ?

– Je ponds un article ?

– Et vous aller raconter quoi ?

– Je vais simplement parler du rayon Gatwell et m’interroger sur qui a pu le déclencher, sans mettre en cause qui que ce soit..

 

L’article parait, mettant le président hors de lui. Il ne réagit cependant pas par crainte d’éviter les soupçons.

 

Le directeur de la CIA est pour sa part circonspect, il fait ressortir un rapport reçu il y un mois d’une taupe infiltrée au sein d’une mystérieuse organisation islamique yéménite intitulée « groupe 23 ». Le rapport cite un certain monsieur Smith dont la description physique correspond parfaitement à Tracy, et dans lequel il est question d’un rayon de la mort capable d’anéantir les trois quarts de l’humanité.

 

Il joint immédiatement le responsable du Pentagone qui est l’un de ses amis politiques.

 

– Tracy aurait pu agir seul ! il accuse le président ! Pourquoi mentirait-il ?

– Dans l’hypothèse selon laquelle Fincher aurait fait ça avec la complicité de Tracy, il faut de suite entamer une procédure de destitution.

– Ça va prendre un temps fou ! Il est capable de recommencer et de bousiller l’Amérique !

– Si c’est lui ?

– Peut-on se permettre de tergiverser ?

– Non, je vais prendre mes responsabilités !

 

Deux heures après, la Maison Blanche était investie. Le président Fincher ne trouva rien de plus intelligent que de se défendre les armes à la main et périt, criblé de balles. Le vice-président fut prié instamment de prêter serment.

 

La suite fut un peu compliquée : à moyen terme, il fallait redémarrer l’économie des régions touchées en privilégiant les zones agricoles, y envoyer des colons volontaires, mais aussi du bétail d’élevage. Un programme de dingues !

 

A court terme, il fallait s’occuper des survivants. Tâche impossible puisqu’il aurait fallu sillonner tout l’Europe, l’Asie, l’Afrique… On décida donc de se limiter à la Norvège, à la Grange Bretagne et à la France… dans un premier temps.

 

Revenons en Normandie :

 

On est entré dans Eyrand, peu rassurées, je fais marcher Betty devant. On se rend dans le pavillon qu’elle occupait avec ses zozos, on le trouve vide.

 

– Bon, c’est bien ce que je redoutais, on n’a plus qu’à s’en retourner ! Proposais-je.

– On peut peut-être aller voir dans le pavillon des blacks.

– Les blacks ? Ah oui, les blacks !

– Ils ne sont pas méchants, ils sont juste en face !

 

Moi qui croyais qu’on allait être tranquilles, mais chez les blacks, il n’y a personne non plus !

 

En fait Jack et les autres nous ont repéré depuis un moment.

 

– La nana qui est avec Betty à l’air inoffensive, mais c’est peut-être un piège.

– Un piège de quoi ? Objecte Lucette ! T’avais pourtant affirmé qu’ils ne viendraient pas nous faire chier.

– On ne sait jamais, pour l’instant restons planqués.

 

Ils nous virent alors rebrousser chemin et prendre le chemin du retour.

 

Lucette attendit quelques instants puis enfourcha son vélo, elle nous suivit discrètement, puis quand elle fut persuadée que nous n’étions pas l’avant garde d’une troupe de dangereux envahisseurs, elle changea de braquet et vint à notre hauteur.

 

– Lucette ! D’où tu sors ? Demande Betty.

– On a déménagé ! Tu fais les présentations ?

– T’as des nouvelles de Louis ?

– Il est passé en vitesse et il est reparti je ne sais pas où !

– Il allait bien ? Il était blessé ?

– Non juste très énervé !

– Alors… euh Lucette ! Nadège… Elle vient prendre contact !

– Contact ?

– Je vais vous expliquer ! Vos amis sont avec vous ? Commençais-je.

– Oui, mais…

– Cool ! lui dit Betty.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:49

Les survivants de la fin du monde - 10 – Expectatives par Léna Van Eyck

 

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Louis s’est empressé de rejoindre ses camarades « gothiques » surpris de le revoir si tôt et seul. Il est quasiment en état de choc.

 

– Ça a foiré lamentablement ! Ce sont des sauvages ! Rochedoux est mort et Betty et Thibault ont été capturé !

 

On le presse de questions, on lui demande des détails, mais il n’a pas grand-chose à dire.

 

– Ils m’ont d’abord coincé avec Betty, puis il y a eu des coups de feu, Thibault s’est découvert et leur a dit que Rochedoux était mort, alors ils nous ont demandé d’aller chercher le cadavre, j’en ai profité pour m’enfuir, j’ai demandé à Betty de me suivre, mais elle ne l’a pas fait. Il y a eu une explosion cinq minutes après mais j’étais déjà loin.

– Tu crois qu’on est en danger en restant ici ? Demande Jack.

– Vous faites ce que vous voulez mais moi je ne reste pas ici ! Précise Louis.

– C’est ça, continue à faire ce que tu veux, on commence à avoir l’habitude, n’empêche que tu serais resté avec nous, on ne serait pas en danger en ce moment, pauvre connard ! Vocifère Lucette.

– N’importe quoi ! Rochedoux et Thibault y seraient allés quand même !

– A deux ? Tu rêves ?

– Bon, vous faites quoi ? Moi je ne reste pas une seconde de plus !

– Attends ! Dis-nous au moins combien ils sont, qu’est-ce qu’ils ont comme armes, est-ce qu’ils ont des vélos…

– Mais j’en sais rien, faut se barrer, je vous dis ! Je vais me chercher un vélo,

– T’en n’avais pas un quand t’étais parti ?

– Je l’ai laissé là-bas et vous me fatiguez avec vos questions à la con !

 

Et sur ces paroles, il quitte l’endroit sans demander son reste. Personne ne le retient.

 

Moment de flottement parmi les quatre gothiques restants.

 

– Il a peut-être raison ! Commence Prune.

– Mais non, il est revenu à pied, ils auraient voulu le poursuivre, ils seraient déjà là ! Objecte Kévin.

– Pas forcement, ils ont dû d’abord se renseigner, savoir combien on est, tout ça… Répond Prune.

– C’est pas ça qui va leur prendre des heures ! Et puis réfléchissez, ils ont probablement compris que Louis allait nous rejoindre et qu’on risquait de s’en aller ailleurs, donc s’ils veulent nous piéger, ils ont intérêt à faire vite ! Rétorque Jack.

– A moins qu’ils attendent la nuit pour attaquer ! Intervient de nouveau Prune réellement angoissée.

 

Par « principe de précaution » comme on disait avant, Jack suggère de changer de pavillon, de s’y barricader et de faire des tours de gardes jusqu’au lendemain, il propose aussi de faire le tour du patelin pour recueillir le maximum de fusils de chasse.

 

Proposition adoptée, Kévin indique alors qu’il va prévenir les trois blacks et leur demander de se joindre au groupe. Cela n’emballe personne, mais ils n’osent s’y opposer.

 

Quand les deux groupes après avoir ramassé toutes les carabines et les cartouches qu’ils avaient pu dénicher, se retrouvent, les sous-entendus vont bon train.

 

Quand Prune octroie un baiser de bienvenue à Fulbert, elle en profite pour lui mettre la main au paquet. Evidemment le black se laisse faire. La jeune femme se retourne et croise le regard courroucé de Jack.

 

– Je prends la première garde, il faudra que quelqu’un me remplace au bout de deux heures. Déclare ce dernier.

 

Et il s’en va s’assoir sur le rebord de la fenêtre, sa carabine à la main comme les cowboys de western en se désintéressant de ce qui se passe à l’intérieur.

 

Du coup la mignonne Prune n’a plus aucun scrupule à sortir la jolie bite du black de sa braguette et à se la mettre en bouche.

 

– Faut pas vous gêner ! Leur dit Lucette qui revenait de la cuisine.

– Ils ont raison ! Demain on sera peut-être mort ! Lui répond Mylène.

– Tu n’as pas envie de me sucer, toi ? Demande Mamadou à Lucette.

– Non, j’ai pas le moral, je m’inquiète pour ma copine.

– Tant pis !

– Oh, puis après tout, ça me changera les idées, sort donc ta bite !

 

Une nouvelle orgie se met donc en place. Jack s’étant placé lui-même hors-jeu, seuls Mylène et Kévin se retrouvent sans partenaire. Ce qui est peut-être une occasion pour le jeune homme tandis que la belle blackette se trouve bien embêtée.

 

Jouer la migraine ne serait pas crédible, mimer l’enthousiasme ne serait pas sincère, alors elle lui fait un sourire « moyen », genre « si tu veux on peut. ».

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Cela suffit au bonheur de Kévin qui s’approche très près et vient lui caresser ses doux bras nus. Elle tient à éviter que la rencontre prenne une tournure trop « sentimentale » et plonge de suite vers la braguette, en extirpe le contenu et le loge dans sa bouche gourmande.

 

Etrange spectacle que ces trois jolies femmes à genoux ou accroupies en train de sucer des bites chacune dans leur coin.

 

Kévin est tellement excité par la situation qu’il éjacule prématurément dans la bouche de la gentille antillaise

– Ben alors, mon biquet, c’est l’émotion.

– Oui, ça doit être ça ! Répond-il un peu penaud en allant s’assoir.

 

Lucette s’est placée en levrette sur le canapé et attend les assauts de Mamadou qui se prépare. Mylène vient au-devant d’elle et la bouche encore pleine du sperme de Kévin, elle l’embrasse profondément, provoquant la surprise de la fille.

 

– Tu ne serais pas un peu salope, toi ?

– Juste un peu !

– Tu veux ma chatte ?

– Oui, je vais lécher ta chatte pendant qu’il m’encule.

 

Et pendant ce temps-là Prune ouvrait ses cuisses se laissant pénétrer par la bonne bite de Fulbert.

 

Tous ces messieurs-dames jouirent rapidement, ce fut juste une petite partouze, ce jour-là !

 

Galius et Koralys ont écouté mon rapport avec attention.

 

– Bon, résumons-nous ! Commence ce dernier, la situation est grave, on ne connaît pas l’ampleur du fléau mais ce doit être considérable puisqu’aucun avion n’a été aperçu depuis l’événement.

– Aucun ? Demandais-je bêtement.

– Aucun ! Confirma Galius

– J’ignore combien il peut avoir de survivants, mais nous savons maintenant qu’il y en a. Passé une période d’apathie, les gens vont commencer à s’organiser, ce sera le retour à la barbarie, à la loi du plus fort, le bordel, le chaos. Donc il nous faut prendre les devants, fédérer les bonnes volontés, leur expliquer que le salut est dans l’amour, pas dans la barbarie…

 

Décidément les bisounours se portent bien ! C’est beau cette naïveté ! C’en est presque touchant !

 

– On peut faire des échanges avec ces gens, trouver une façon de les protéger et de les aider, en échange on leur demandera simplement de reconnaître notre autorité ! Continue-t-il.

 

Ben voyons !

 

– Donc, si tu en es d’accord, on va procéder comme suit, on va libérer cette Betty et tu vas la reconduire parmi ses amis, ensuite tu leur prêcheras la bonne parole !

 

Oups !

 

J’ai accepté, et ne sais pas trop pourquoi ? Peut-être tout simplement pour m’occuper ! Et puis quelque part je la trouve bien sympathique la petite Betty. On m’a filé deux émetteurs récepteurs à ondes courtes pour communiquer avec la confrérie au cas où… Ils sont tout simples, juste trois boutons et une antenne ! J’ai insisté pour que ce soit moi qui la sorte de sa cellule afin qu’elle reste en confiance. Le garde s’est contenté d’ouvrir la porte et de la laisser ouverte.

 

– Tout est arrangé, on te libère !

– Déjà ! Non, j’y crois pas !

– Ben si ! Mais il y a juste un petit truc…

 

La tronche qu’elle fait tout d’un coup !

 

– Oui, mes amis veulent faire des échanges avec les tiens, alors je vais venir avec toi, tu vas me présenter. Ils ne vont pas me manger, tes amis ?

– Non, non, mais j’ai du mal à comprendre.

– Bon, tu viens.

– On peut passer devant une glace, je voudrais voir la tête que j’ai avec mes cheveux !

 

N’importe quoi ! Et quand le miroir lui renvoie son image elle se met à pester :

 

– Les salauds, les salauds, je ne peux pas partir comme ça !

– On va leur demander un bonnet, quand tu seras avec tes potes, je te ferais une coupe.

– Tu sais couper les cheveux ?

– Je me débrouille.

– T’as vu mon pantalon, il est dégueulasse ! Tu ne peux pas me prêter quelque chose.

– Ils n’ont que des chasubles ici !

– Comme si j’avais une tronche à porter une chasuble ?

– Tu te changera en arrivant à Eyrand ! Allez viens tu vas prendre une douche, je prépare mes affaires et je te récupère en passant.

– Et Thibault, qu’est-ce qu’ils ont en fait ?

 

Je l’avais zappé celui-ci, c’est vrai que je m’en fous un peu. Je lui ai juste répondu qu’il déprimait, elle n’a pas insisté.

 

En fait sans le savoir, je n’étais pas loin de la vérité. Koralys avait cru judicieux d’envoyer Solange le visiter dans sa cellule. Ce fut un fiasco, cette dernière ne recevant qu’une bordée d’injures.

 

– Qu’est-ce qu’on va en faire ? Se désole Koralys, on ne peut pas se permettre de garder une bouche inutile.

– Relâchons-le, s’il retourne à Eyrand ce n’est pas grave puisque les gens qui y sont restés ne sont pas dangereux. Répondit Galius.

– Il va leur monter le bourrichon, et ça va contrarier nos projets.

– On peut prendre le risque, ce mec ne doit pas avoir d’influence, il en aurait eu, tous les gens d’Eyrand l’auraient suivi ici.

– Rien ne dit qu’il ira rejoindre Eyrand, il peut rencontrer d’autres gens et présenter un danger.

– Le risque est infime ! Répéta Galius.

– Mais il existe !

– Je suis prêt à l’assumer.

– Bon, débrouillez-vous avec lui ! Et arrangez-vous pour qu’il ne retourne pas à Eyrand, Répondit Koralys

 

Galius se doutait bien que le gourou était favorable à une solution bien plus expéditive : l’élimination de Thibault dès qu’il se serait quelque peu éloigné de la ferme. Ses arguments avaient-ils convaincu Koralys de renoncer à cet acte ? Il eut la faiblesse de penser que oui.

 

– Prévenez sa femme qu’on va le libérer et lui demander de décamper. Ajouta le gourou.

 

Le souci, c’est que Madame n’est pas d’accord :

 

– Il est devenu exécrable, d’accord, mais je ne veux pas qu’il lui arrive du mal ! Tout seul à l’extérieur il ne pourra pas survivre longtemps.

– Comprenez notre position !

– Réintégrez le… À l’essai ?

– Pour qu’il nous fasse une connerie, pas question ! Je n’ose vous demander si vous souhaiteriez l’accompagner ?

– Je n’irais pas jusque-là ! Mais alors tant pis, vous êtes chez vous et c’est vous qui décidez, mais pourrais-je essayer de lui parler une dernière fois avant qu’il parte ?

– Oui, bien sûr !

 

Deux gardes ont extrait Thibault de sa cellule.

 

– Vous m’emmenez où ?

– Tu le verras bien !

 

On le conduit à l’extérieur où Galius l’attend, il voit aussi Solange en retrait, vingt mètres plus loin.

 

– Tu vas sortir du périmètre de la ferme, tu vas où tu veux, mais nous on ne veut plus te voir ici !

– Mais c’est un malentendu ! Vocifère Thibault ! Vous ne vous rendez pas compte qu’en éliminant Rochedoux, je vous ai sauvé la vie !

– Sauf que les choses nous ont l’air d’être un peu plus compliquées que ça et que ton rôle dans cette affaire est loin d’être clair !

– Mais je vous ai expliqué…

– Silence, on sait tout ce qu’on avait besoin de savoir, le reste on s’en fout, mais je vais te faire une confidence, tu devrais éviter d’aller à Eyrand, on y a envoyé du monde pour voir et il parait qu’ils t’attendent à coups de fusil !

– Mais…

– C’est simplement un conseil, t’en fais ce que tu veux !

– Vous êtes bien des enfoirés !

– Une dernière chose, ta femme voudrait te parler avant que tu partes…

– Qu’elle aille se faire foutre, cette salope !

– C’est bizarre quand on t’a capturé tu voulais la revoir, et maintenant ça fait deux fois que tu l’évites.

– Ça ne vous regarde pas ! Bon je me casse ! Je peux avoir un vélo ?

– Non !

 

Galius lui avait préparé un sac avec une bouteille d’eau et des pommes, mais Thibaut s’était déjà éloigné avant qu’il le puisse lui donner.

 

Malik, un homme de main de Koralys est caché dans les fourrés, il a pour mission d’en finir avec Thibault.

 

Solange en larmes s’approcha de Galius.

 

– Ça me fait drôle, quelque part je l’aimais bien ce con.

 

Je l’attends près de l’entrée, j’ai peur de ce qui va se passer, je ne vois pas Koralys le laisser aller bien loin mais je me garde bien de faire partager mes craintes à Solange. Celle-ci se jette dans mes bras, je ne trouve pas les mots pour la consoler, en s’enlace, on s’embrasse. Et très vite le baiser devient sensuel, j’aime la douceur de ses lèvres, le parfum de naturel de sa peau, j’ai soudain envie d’elle

 

Ce n’est pas très raisonnable, Betty m’attend… mais d’un autre côté on peut se faire un petit plaisir

 

Il y a une porte, une sorte de remise dans laquelle s’entasse des cartons remplis de je ne sais trop quoi, on y entre et je me jette sur ses seins que je butine avec gourmandise..

 

Il y avait quelque temps que je n’avais pas fricoté avec Solange, son joli corps mature me manquait. Le souvenir des cochonneries que nous avions fait ensemble m’excite.

 

Elle se débarrasse prestement de sa chasuble, s’assoit sur une caisse et relève les jambes et sans prononcer un seul mot et offre sa chatte à mes caresses. Je viens la lécher avec gourmandise, ne pouvant m’empêcher de lui plonger simultanément un doigt dans son trou du cul.

 

Je l’ai fait jouir rapidement et intensément, elle s’est ensuite blottie dans mes bras, les larmes aux yeux.

 

Je ne sais quel démon m’a lors poussé à lécher le doigt qui sortait de l’anus de Solange, mais je l’ai fait sans en vérifier l’état. Je trouve qu’il a décidément un excellent goût le cul de Solange !

 

Je comprends la peine qu’elle éprouve pour Thibault malgré le fait que leur union n’existe quasiment plus, mais on n’efface pas comme ça des années de vie commune.

 

Du coup, je lui fais un bisou très chaste et m’en vais récupérer Betty, restant avec mon excitation non calmée.

 

Thibault a la peur au ventre, il est persuadé qu’on va l’éliminer dès qu’il aura franchi cent mètres, il essaie de ne pas se montrer, profitant des irrégularités du terrain, il regarde sans arrêt derrière-lui tant et si bien qu’il finit par trébucher, il n’arrive pas à amortir sa chute et s’éclate le nez et se fait mal à la jambe. Le sang dégouline, il claudique.

 

« Je ne peux pas partir comme ça… »

 

Il rebrousse chemin, déclenchant à nouveau l’alarme.

 

– Qu’est-ce tu fous ! On t’a dit de te barrer !

– Je me suis blessé, je ne peux pas partir comme ça…

 

Malik l’homme chargé discrètement par Koralys de le suivre et de l’éliminer discrètement, renonce à son forfait, Thibaut n’étant pas assez éloigné de la ferme.

 

Galius demande qu’on le remette au cachot, provoquant la colère de Koralys.

 

– Mais enfin, on n’avait pas besoin de le récupérer, s’il s’est blessé, ce n’est plus notre problème.

– On ne l’a pas récupéré, il est revenu tout seul.

– Bon alors on va attendre que Monsieur aille mieux et après on le virera pour de bon !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:45

Les survivants de la fin du monde - 9 – Tentative d’intrusion par Léna Van Eyck

 

bisou1719

Le lendemain, Betty et Louis rejoignirent Rochedoux et Thibault lesquels affinèrent leur plan en fonction de ces trop faibles renforts.

 

– Vous avancerez tous les deux vers leur repaire, tant que vous pourrez, les mecs de la secte vont radiner, vous passer au Geiger, tout ça ! Et pendant qu’ils seront bien occupés, on interviendra.

– Pas de risques ? S’inquiète Betty.

– Zéro risque ! Répond Rochedoux qui ne doute de rien…

 

Parce que à ce moment du récit, il convient d’expliquer comment fonctionne le système de sécurité de la ferme de la secte de Cypris.

 

Un premier périmètre de détecteur infrarouge permet de prévenir des intrusions, il a été installé avant le fléau, et seul ne sert à rien, lapins et musaraignes ne se gênant pas pour passer par là, un second réseau infrarouge est placé cinquante mètres plus près. Si un franchissement du périmètre extérieur est immédiatement suivi d’un franchissement du périmètre intérieur, l’alarme se déclenche à l’intérieur de la ferme, et ça ne fonctionne que dans ce sens-là, ce qui explique que Thibault ait pu sortir à l’aise sans ne rien déclencher du tout.

 

Donc nos quatre courageux aventuriers, après avoir laissés leurs vélos sur le bord de la route, s’avancent vers la ferme, et franchissent les deux périmètres, l’alarme est donnée sans qu’ils ne s’en rendent compte. Sans se douter de rien Louis et Betty avancent doucement puis stoppent quand le chien se met à grogner.

 

– Ils sont quatre, indique le surveillant, il y en a deux de planqués.

– OK, je gère.

 

La voix résonne dans le mégaphone :

 

– Vous deux, n’avancez plus, ne bougez plus. Attention, nous avons repéré deux personnes cachées. Qu’elles se montrent et avancent désarmées, sinon on ouvre le feu dans leur direction.

 

Louis et Betty se regardent, incrédules et paniqués.

 

Derrière, Rochedoux fulmine et s’en prend à Thibault :

 

– C’est quoi ce bordel ? Tu m’avais dit que les alarmes ne fonctionnaient pas !

– Ben…

– Pauvre conard ! On fait quoi maintenant ? On est coincé. Allez, on se casse on n’a pas de plan B.

– Et eux ?

– Qu’ils se démerdent !

 

Si Rochedoux n’a pas de plan B, Thibault peut adapter celui qu’il avait préparé. Sans réfléchir davantage il braque son complice.

 

– Tu jettes ton arme, tu lèves tes bras et tu avances vers la ferme.

– Tu fais quoi, là ? T’es complètement malade, allez, viens, on se casse.

– Je suis sérieux, fais ce que je te dis !

– T’es vraiment le roi des cons ! T’espère quoi ? T’as pété un boulon ! Bon, allez je me sauve.

 

Rochedoux va pour s’éloigner !

 

– Stoppe, sinon je tire !

– Taré !

 

Thibault sait que si Rochedoux quitte le lieu, non seulement son plan échouera mais qu’il ira au-devant de complications incertaines. Il ne lui reste qu’une solution : il tire mais le coup est maladroit et la cible ratée !

 

Rochedoux incrédule va pour sortir son arme, mais le second coup de la carabine de chasse tiré par Thibault le fauche en pleine poitrine.

 

Dans la ferme les surveillants, et pour cause, ne comprennent rien de qui se passe. Louis et Betty encore moins.

 

Et là, la stupéfaction atteint son comble quand Thibault surgit de sa cachette en levant les bras au ciel.

 

– C’est quoi ce bordel ? Demande le premier surveillant.

– On verra après, on ne se laisse pas déstabiliser et on ne modifie pas la procédure.

 

– Où est le quatrième ? Hurle la voix dans le mégaphone.

– Il est mort, je l’ai tué.

– Allez chercher le corps !

– C’est lourd ! Répond bêtement Thibault.

– Vous deux : allez l’aider. Au moindre geste suspect, on tire sans sommation.

 

Thibault se recule, les deux gothiques le suivent, complètement déboussolés et la peur au ventre.

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Demande Louis.

– Tout va bien, je vous expliquerais.

 

Peu convaincu, Louis en s’approchant du cadavre voit là une occasion de fuir cette situation à laquelle il ne comprend plus rien.

 

– Vite, on file ! Crie-t-il à l’adresse de Betty.

– Non, ils vont nous tirer dessus ! Répond la jeune fille, pétrifiée de peur.

 

Elle hésite néanmoins devant l’absence de réaction des surveillants, alors que Louis qui a pris ses jambes à son cou est déjà loin. Dans sa précipitation, il ne rejoint pas l’endroit où sont restés les vélos, mais préfère obliquer par les champs. Thibault ramasse le flingue de Rochedoux et menace la fille.

 

– Toi, tu restes là !

– Mais t’es complètement fou ! Pleurniche-t-elle.

– Aide-moi à tirer le corps de cet imbécile, tout va bien se passer.

 

A deux ils transportent le corps de Rochedoux en terrain découvert.

 

– Il en manque encore un ! Constate le premier surveillant.

– Bon, faisons les choses dans l’ordre ! lui répond son collègue.

– Posez le cadavre et éloignez-vous de quinze mètres sur votre gauche ! Hurle le mégaphone.

 

Thibault et Betty obtempèrent, et une grêlée de balles s’abat sur le corps de Rochedoux.

 

– Si c’était un faux cadavre, maintenant c’est un vrai ! Commente le surveillant. Si le quatrième est encore là, ça va lui faire drôle !

 

Un double tir de mortier fait exploser l’endroit où était censé se cacher Louis.

 

Sous la menace des armes, on fait entrer Thibault et Betty et on les enferme dans deux caves différentes.

 

Coucou, c’est moi, Nadège ! Me revoilà revenue dans le récit.

 

Evidemment tout le monde a entendu le tir de mortier, et la nouvelle du retour de Thibault et des événements annexes a vite fait le tour de la petite communauté.

 

Koralys et Galius tiennent à mener eux même les interrogatoires.

 

– Koralys veut que tu assistes ! M’informe Galius.

– Moi, mais qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?

– Rien ! Mais on a échangé deux trois mots, on aura peut-être besoin de toi après, alors autant que tu sois au courant de tout ce bazar !

– Je ne comprends pas !

– Pas grave, allez viens !

 

J’ose simplement espérer que l’interrogatoire en question n’aura rien de « musclé », j’ai horreur de la violence.

 

– On vous met derrière un paravent ! Me dit Koralys, je préfère qu’ils ne vous voient pas.

 

Ah bon ?

 

C’est Thibault qui y passe en premier. On l’a à peine fait asseoir qu’il laisse éclater sa colère.

 

– C’est comme ça que vous me remerciez, en me traitant comme un bandit alors que vous ai probablement sauvé la vie ! Et puis d’abord j’aimerais bien voir ma femme !

 

Koralys laisse passer l’orage, avant de lui dire très calmement que sa femme va très bien.

 

– Elle est en pleine forme, elle a déjà couché avec plus de la moitié de la communauté. Le nargue Galius.

– Je pourrais la voir quand ?

– Ça dépend d’un tas de choses. Mais pour l’instant tu vas nous raconter tout : pourquoi t’es parti, pourquoi t’es revenu, et qui sont les gens qui étaient avec toi !

– Mais enfin, vous ne vous rendez pas compte que sans moi, vous seriez morts tous les deux ?

– On se rendra mieux compte quand tu nous auras raconté.

 

A aucun moment, Thibault ne s’était imaginé qu’il serait considéré comme un suspect, il se rend bien compte maintenant que son récit va être confronté à celui de Betty et qu’il n’a donc pas intérêt à raconter n’importe quoi !

 

– Je suis parti sur un coup de cafard. Ça existe les coups de cafard, non ? Je suis allé jusqu’à Eyrand et là j’ai rencontré des survivants…

 

Et à partir de ce moment, Koralys et Galius l’ont poussé dans ses retranchements : Quels survivants ? Combien sont-ils ? Comment sont-ils ? Quel sont leurs noms ?

 

– Et puis ?

– Ce Rochedoux au départ, je l’avais trouvé sympa, alors je lui avais raconté la secte ?

– La quoi ?

– La confrérie, pardon, il voulait savoir tous les détails, pour moi ça ne prêtait pas à conséquence, et puis un jour il m’a fait part de son intention de prendre votre ferme d’assaut, de liquider les dirigeants et de prendre leur place. Il m’a aussi demandé de faire un discours devant les gothiques et de vous décrire comme des monstres, j’ai d’abord refusé, mais il a changé de ton, m’a menacé et, j’ai été obligé d’accepter, mais mon plan c’était de le neutraliser en arrivant ici, en fait j’ai été obligé de le tuer.

 

Les deux édiles se regardent, dubitatifs, je le suis aussi ! Je n’aurais jamais imaginé que Thibault soit capable de tirer sur quelqu’un, mais bon quand on pète les plombs, on pète les plombs ! On remet Thibault en cellule, il gueule comme un veau qu’on s’apprête à égorger

 

On emmène Betty, elle hurle, et bien que je ne la voie pas, il est facile de comprendre qu’elle gesticule et se débat.

 

– Tu te calmes, sinon on va être obligé de t’attacher.

– Lachez-moi !

– Bon, première question : toi et tes complices, vous avez essayé de faire quoi ?

– Et quand je vous l’aurais dit, vous allez me tuer ?

– En principe nous sommes non-violents ! Répond Koralys.

– C’est pour ça que vous avez tué mon copain et Rochedoux aussi.

– Nous n’avons tué personne ! Nous n’avons pas retrouvé le corps de votre complice, on a simplement retrouvé vos vélos, du moins ce qu’il en reste, quant au dénommé Rochedoux, il a semble-t-il été victime d’un étrange règlement de compte. On a vérifié, quand vous avez trainé le corps vous avez foutu du sang partout. Alors maintenant tu réponds à nos questions : qu’est-ce que vous êtes venus foutre ici ?

– Rochedoux et Thibault nous ont dit qu’il y avait à manger ici…

– Drôle de façon de demander à manger.

– Ils nous ont dit aussi la vérité !

– Quelle vérité ?

– Que vous éliminiez tous les étrangers à votre secte.

– On n’est pas une secte ! Rectifia Koralys, décidément très chatouilleux sur le sujet. Nous sommes une confrérie et on élimine personne ! Cela dit, faut bien qu’on se défende ! Et votre objectif ?

– Vous neutraliser et vous remplacer.

– Bien, est-ce que tu as eu l’impression qu’il y avait un problème entre Rochedoux et Thibault ?

– Non !

– Ils s’entendaient bien ?

– Z’avaient l’air.

– Thibault parlait-il des compagnons qui étaient avec lui avant de nous rejoindre ?

– Non ! Il ne nous a pas dit qu’il avait des compagnons.

– Même pas sa femme ?

– Si !

– Et il en parlait comment ?

– Pas vraiment en bien !

– Vous êtes combien de survivants à Eyrand ?

 

Betty est embarrassée, elle ignore si Thibault a été interrogé et ce qu’il a pu répondre sur le sujet. De plus, donner ce genre de renseignement est de nature à mettre ses amis en danger. Elle fait front et refuse de répondre en sachant pertinemment que si on la torture, elle ne tiendra pas vingt secondes et déballera tout.

 

– J’en sais rien, j’ai pas compté !

– T’as de beaux cheveux !

– Pardon ?

– On va te les couper, ça t’apprendra à nous faire perdre notre temps.

– Non, attendez, je vais répondre !

– Trop tard !

– Salauds ! Vous n’avez pas le droit !

 

C’est vraiment des malades, c’est quoi ces méthodes ? Et puis ça a l’air d’être déjà terminé, ils devaient avoir une paire de ciseaux toute prête ! D’un autre côté comme violence, il a pire !

 

– Bon alors maintenant, tu réponds ?

– On était un groupe de six !

– Armés !

– Non, ils ne feraient pas de mal à une mouche.

 

Betty a honte d’être si faible, mais se dit qu’en toute logique si Louis s’en est vraiment sorti, il aura le temps de conduire ses amis là où les gens de la secte n’iront pas les chercher.

 

– Et il n’y a personne d’autre ?

 

« S’ils posent la question, c’est que Thibault leur a déjà dit, alors inutile de mentir. »

 

– Trois blacks qui restent un peu à l’écart !

 

Koralys et Galius demandent alors que l’on reconduise Betty dans sa cellule. Elle proteste, hurle et vocifère, en vain évidemment.

 

– Alors ? Me demande Koralys après m’avoir fait sortir de ma cachette.

– Alors quoi ? C’était peut-être pas la peine de lui couper les cheveux !

– Ça repousse ! Un millimètre tous les trois jours !

– Bon vous attendez quoi de moi ?

– T’en penses quoi de tout ça ?

– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne pense pas que la confrérie soit en danger !

– Nous non plus, mais nous nous sommes placés en alerte maximum, on ne sait jamais. Nous avons besoin de toi pour autre chose, on va t’enfermer dans la même cellule que cette Betty, tu vas essayer de gagner sa confiance, je veux davantage de précisions sur les survivants d’Eyrand. M’explique Koralys.

– Quelles précisions, les deux témoignages se recoupent.

– Il reste un gros doute sur les armes… Mais il n’y a pas que ça…

– Je suppose que rien ne m’oblige à faire ce que vous me demandez ?

– Non, mais on aimerait bien !

– Et pourquoi moi ? Il n’y a pas assez de gens ici pour faire ce boulot de mouchard ?

– Parce que tu es la mieux placée pour jouer le rôle d’une pauvre survivante qui n’a pas été gentille avec la confrérie qui l’a généreusement accueillie, hébergée et nourrie.

– Faut que j’obtienne quoi comme renseignements ?

– Ici, il n’y a plus beaucoup de place, mais si d’autres gens adoptaient nos principes, on pourrait faire des échanges, peut-être ont-ils des choses à nous apporter… Reste à savoir si ces gens peuvent être sensibles à nos idées…

 

Je ne m’attendais pas du tout à ça, je suis sur le cul !

 

– Vous croyez qu’on peut convertir les gens comme ça ?

– Nous n’en sommes pas là, tâtons d’abord le terrain, on verra après, nous proposons une vie d’amour physique sans contrainte, c’est quand même plus facile que de croire en la Vierge Marie, non ?

– Si les choses étaient si simples, ça se saurait !

– Certes, mais on peut essayer !

– Et Thibault vous allez en faire quoi ?

– Pour le moment, on ne sait pas, on va réfléchir.

– Bon, je vais voir ce que je peux faire, mais sous quel prétexte je vais me retrouver emprisonnée ?

– Tu trouveras bien !

 

J’aurais tout fait dans ma vie, me voilà dans le rôle de la taupe. J’ai accepté cette mission sans trop rechigner. Cette confrérie a un côté bizarre et certains de ses membres sont un peu à l’ouest, mais dans l’ensemble, il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre. Donc pourquoi ne pas les aider, d’autant que ceux qui avaient projeté de les attaquer ne me semblent pas trop clairs.

 

Deux mecs me jettent sans ménagement dans la cave où se trouve Betty en me traitant de salope. J’adore, c’est très réaliste ! Heureusement qu’ils ne passent pas un casting, ils auraient été remerciés.

 

Le lieu est sordide, aucun meuble, même pas un tabouret ni une paillasse et le sol est un tapis de poussière. Un étroit soupirail éclaire mal l’endroit. L’odeur n’a rien d’agréable, je me demande si elle n’est pas allée faire ses besoins dans un coin, mais je ne vais pas m’amuser à vérifier.

 

La Betty me regarde avec de grands yeux étonnés, c’est le but de l’opération. Je la découvre, une jolie fausse blonde malgré ses cheveux massacrés

 

– T’es qui, toi ? Demande-t-elle.

 

Bon la conversation s’engage déjà, c’est toujours ça de gagné !

 

– Nadège ! Et toi ?

– Betty ! Tu sais pourquoi je suis là ?

– Ben oui, les nouvelles vont vite !

– T’as une idée de ce qu’ils vont faire de moi ?

– Non !

– Ils vont me tuer ?

– Non, je ne pense pas.

 

On dirait que ça la rassure, on le serait à moins.

 

– Mes cheveux ! Qu’est-ce qu’ils ont fait à mes cheveux ?

 

Génial, il y a trente secondes, elle se demandait si on allait la tuer, maintenant elle s’inquiète pour ses tifs !

 

– Ben on dirait qu’ils t’ont fait une coupe à la barbare !

– Les salauds, je suis moche alors ?

– Mais non ! Faudra juste arranger ça !

– J’ai même pas un miroir pour me regarder !

– Va falloir couper court !

– J’aime pas les cheveux courts

– Ça repoussera !

– Et toi t’as fait quoi ?

– Rien, c’est un juste un malentendu !

– Ils t’enferment à cause d’un malentendu ? C’est vraiment des malades ! Quel malentendu ?

– Ils ont commencé à m’interroger, mais ils ont été interrompus, un problème technique, je crois. Si j’ai bien compris, Thibault a été raconter que c’était moi qui étais à l’origine de l’incursion…

– Comment ça ?

– Thibault et moi, on faisait partie d’un groupe de quatre personnes arrivées ici par hasard. Ils nous ont accueilli gentiment mais se sont toujours méfiés de nous.

– Oui, mais…

– En fait Thibault raconte que je l’aurais aidé à s’échapper en lui demandant de revenir avec des survivants armés.

– Et c’est pas vrai ?

– Evidemment que ce n’est pas vrai, mais comme je suis nouvelle, il n’ont pas vraiment confiance…

– T’es nouvelle depuis quand ?

 

Et là je lui raconte toute l’histoire, à partir de l’abri antiatomique, je lui parle de mes compagnons de galère, de Solange, de Norbert et bien sûr de Thibault.

 

– Ce n’est pas le mauvais bougre, mais vu les circonstances, c’est normal qu’on finisse par péter un peu les plombs. Il n’a pas supporté l’ambiance ici.

– Qu’est-ce qu’elle à l’ambiance ?

 

Je lui explique la philosophie et l’organisation de la secte.

 

– Tout le monde baise avec tout le monde alors ?

– C’est un peu ça, oui !

– Et ça te plaît à toi ?

– Personnellement, je ne m’en plains pas ! Et si tu me racontais ton histoire à toi ?

 

La fille est maintenant plutôt en confiance, ça a été bien plus facile que ce je pensais. Forcement puisque je n’ai qu’à peine eu besoin de mentir

 

– Ben, Thibault et Rochedoux nous ont réunis et…

– Qui c’est Rochedoux ? Non commence depuis le début quand vous vous étés aperçus qu’il y avait une catastrophe !

– Tu veux toute l’histoire.

– C’est mieux !

– Et pourquoi c’est mieux ?

 

Merde, voilà qu’elle deviendrait méfiante.

 

– Je t’ai bien raconté toute la mienne, donc j’aimerais bien que tu fasses pareil, et puis je voudrais pas te donner de faux espoirs mais ils vont vite s’apercevoir que Thibault raconte des conneries : comment aurait-je pu savoir qu’il y avait des survivants dans le coin ? Ils vont donc me sortir d’ici. Je ne suis pas trop mal avec Galius, l’adjoint du gourou, je pourrais essayer de lui parler de toi.

– Et tu lui diras quoi ?

– Ça dépend de ce que tu vas me raconter.

 

Je m’y prends sans doute mal, avec ce genre de proposition, elle ne pourra qu’édulcorer son récit. A moins d’être vigilante en demandant un maximum de détails.

 

Et j’ai eu droit à tout, la cave des gothiques, la rencontre avec les « frigos », la partouze, mais sans les détails, puis l’arrivé de Thibault et le discours de Rochedoux.

 

Après son récit j’ai deux certitudes : les gens qui restent à Eyrand ne présentent aucun danger potentiel, d’autre part il me parait évident que Betty et son copain se sont fait manipuler par Rochedoux et Thibault. Que cherchait ces deux imbéciles ? Rochedoux, on le saura sans doute jamais, mais en ce qui concerne Thibault, ça me semble plus compliqué. Quant à savoir si sa bande peut être perméable aux idées de la secte, j’avoue que je n’en sais rien, certes ces gens me paraissent de joyeux partouzards, mais ce n’est pas parce qu’on partouze qu’on a envie de laisser embrigader.

 

Je n’ai plus maintenant qu’à attendre le garde, j’ignore à quel moment il va se pointer, alors on fait la causette, elle n’est pas trop con la Betty, mais il est évident que nous ne sommes pas du même monde. Elle me parle de sa passion pour l’équitation et de son professeur de harpe, qu’est-ce que j’en ai à cirer ! Et puis…

 

– Ça t’embêterai de me masser un peu le dos ? Je me le suis niqué quand j’ai tiré le cadavre de Rochedoux avec Thibault.

– Mais non, c’est où ?

– Dans le bas.

– Là ?

– Oui.

– Défait un peu ton pantalon, ce sera plus pratique

 

Elle l’enlève carrément. Elle a un joli petit cul que son petit string rouge ne dissimule pas du tout.

 

Je m’accroupis et commence à lui masser les lombaires. Ce n’est vraiment pas pratique de masser dans ces conditions. Je le lui fais remarquer.

 

– Je vais voir si on peut nous apporter une bâche ou quelque chose dans le genre.

 

Je gueule mais personne ne répond. Tant pis, je vais faire ça debout ! Elle s’arcboute contre la paroi crayeuse, je lui fais glisser son string dont la ficelle me gêne et je la masse.

 

– Ça fait du bien, t’as les mains douces !

 

Je fais descendre mes mains, comme ça sans en avoir l’air et lui pelote négligemment les fesses. Elle ne proteste pas.

 

– T’aimes ça qu’on te caresse les fesses ?

– Ce n’est pas désagréable. Répond Betty

– Alors je continue ?

– Si tu veux !

– T’as un joli petit cul, tu sais ?

– Tu serais pas un peu goudou, toi ?

– Non, j’aime bien les hommes aussi !

– Les hommes et les femmes, alors ?

– Oui et toi ?

– Du moment qu’on est doux avec moi…

 

Au moins les choses sont claires, je lui écarte les globes fessiers, approche ma langue de son trou du cul.

 

– Arrête, je n’avais rien pour m’essuyer.

– T’inquiète pas, ça a l’air propre ! La rassurais-je bien que la visibilité ne soit pas terrible dans cette cave.

 

Un petit gout âcre quand même ! Et je suis en train de réaliser que je suis en train de lui servir de papier à cul. Et au lieu de stopper tout net cette petite privauté, un plaisir très trouble me fait continuer quelques instants, après tout ce n’est pas pire que le doigt que Kélia m’a fait lécher. Cela dit je ne m’éternise pas non plus, mais j’ai quand même le sentiment de devenir de plus en plus cochonne.

 

– Tu préfères que je te lèche devant ?

– Oui, je préfère !

 

Qu’à cela ne tienne, la Betty se retourne et me présente sa jolie petite chatoune.

 

Je commence à lécher tout ça mais la position devient vite inconfortable, je me relève.

 

– Montre-moi tes nichons !

– Ils sont gros !

– Tant mieux !

– T’aime ça, toi les gros nichons ?

– Les petits, les gros, du moment qu’ils sont beaux.

– Au moins t’es pas chiante ! Mais si je te les montre, tu me montres aussi les tiens !

 

J’enlève ma chasuble à la con, je ne m’attendais pas à ce qu’elle se jette sur mes seins comme un bébé qui attend sa tétée.

Lagaste8a

 

Mais j’aime bien ce qu’elle me fait, elle a une façon d’enrouler sa langue autour de mon téton, c’est divin. On s’embrasse très profondément, à mon tour je m’occupe de ses tétons, bref c’est chaud !

 

Je m’accroupis de nouveau, lui introduit deux doigts dans la chatte, c’est tout mouillé, ça fait floc-floc, sa respiration commence à devenir saccadée, j’attaque le clito, elle part au quart de tour.

 

– Eh ben, toi alors ! Me dit-elle !

– T’as vu, hein ? Tu t’occupes un peu de moi !

– Je vais essayer de faire aussi bien que toi !

– Y’a pas de raison !

– Mais avant, faut que je fasse pipi.

– Fait ici, devant moi, c’est rigolo.

– T’es drôlement coquine, toi ! Tu voudrais goûter ?

– Pourquoi pas ?

 

Je n’aurais jamais pensé que tant de gens apprécient ce genre de fantaisie, je vous dit, ce doit être la mode !

 

J’ai donc bu une bonne rasade de son pipi, ensuite, elle m’a léché la chatte, avec une belle efficacité, je dois dire.

 

Après ? Ben après on s’est embrassé avec beaucoup de passion, on s’est câliné gentiment, assises par terre dans la poussière en attendant que le garde de décide à venir.

 

Quand il est enfin arrivé, avec une carafe d’eau et une assiette avec des tomates, je lui ai simplement indiqué que je désirais parler à Galius.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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