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Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 13 – Sidonie et sa mère
Marie-France revient dans sa chambre avec des grands gestes :Elle me découvre, se demande qui je suis…
– Le personnel domestique de nos jours, c’est n’importe quoi ! Rouspète-t-elle
– Bon écoute… m’apprêtais-je à répondre quand Sidonie me tendit un petit papier.
« Demande-lui d’arrêter de boire »
Touchante attention !.
– Je disais donc qu’on a plusieurs choses à te demander : La première c’est que tu vas arrêter te de saouler…
– Vous me tutoyez, là ?
– Oui et maintenant ce sera comme ça ! Donc tu vas me mettre toutes tes bouteilles à la poubelle après les avoir vidées . On dit « Oui, maîtresse ».
– Oui maitresse, mais c’est un peu bizarre tout ça ! Vous pourriez au moins vous présenter !
– Je m’appelle Clara.
– Comme Clara Bruni ?
– Connais pas ! Ensuite…
– J’ai soif et je me sens tout excitée, c’est normal ? M’interrompt-elle
– Pour la soif on va s’en occuper, pour l’excitation, c’est une autre paire de manches, mais on peut gérer aussi. Je reviens.
Je descends à la cuisine, j’ouvre un meuble qui fait du froid et trouve une bouteille de jus d’orange, ça devrait calmer la soif de la dame.
Quand je reviens, je trouve Sidonie et sa mère dans les bras l’une de l’autre en pleine effusion, c’est touchant !
– Bon voilà, ça c’est l’adresse d’une maison près de Blois. Tu vas y aller, te mettre d’accord avec la propriétaire et l’acheter, tu te débrouilleras avec le notaire pour que ce soit fait rapidement.
– Faut que j’achète une maison ?
– Ben oui, faut que t’achète une maison.
– Remarquez c’est une bonne idée, parce qu’ici plus personne ne m’adresse la parole, je suis pestiférée. Mais que va dire Philippe ?
– Qui c’est Philippe ?
– C’est papa ! Précise Sidonie.
– Il a son mot à dire ?
– Non, mais je tiens à rester courtoise…
– Bon tu sauras nous arranger ça ? T’as des arguments, non ?
– Certes.
– Alors occupe-toi de ça cet après-midi. Sinon tu prendras ta voiture ce soir à 10 heures, on se rejoindra sur place.
– On ne part pas ensemble ?
– Non, et si quelqu’un t’interroge sur nous, tu ne nous as jamais vu et tu n’as toujours pas de nouvelle de ta fille, d’accord ?
– Oui, oui bien sûr, mais le chien ?
– Le chien tu l’emmènes !
– Ah, bon ! Je voulais vous dire : Vous savez que vous êtes très belle, très attirante.
– Tu n’es pas mal non plus ! Répondis-je sans aucune hypocrisie puisque c’était la vérité.
– Je peux vous poser une question indiscrète ?
C’est dingue je sais ce qu’elle va me demander, mais comment gérer ça sans gêner Sidonie ?
– Allez-y !
– Est-ce que cela vous est déjà arrivée d’être attirée par une femme au point d’envisager de faire l’amour avec ?
– Mais enfin, Maman ! Intervient Sidonie.
– Bien sûr ! Répondis-je, je suis très libertine et je vais aussi bien avec les hommes qu’avec les femmes.
– Eventuellement, euh comment dire…
– Viens donc m’embrasser, ma grande au lieu de chercher des mots que tu n’arriveras pas à trouver !
Et hop me voilà en train de rouler une galoche avec la mère de Sidonie qui en profite pour me mettre ses mains partout.
– On se déshabille ? Me propose la bourgeoise.
– Je vais vous laisser, je serais dans ma chambre ! Annonce Sidonie.
– Tu vas peut-être rater un beau spectacle ! Lançais-je.
– Attends, c’est vachement gênant !
– Qu’est ce qui est gênant ? Où est le mal ?
– Ça ne se fait pas !
– Dis-moi Sidonie, tu n’es pas excitée, juste un petit peu ?
– Si et alors ?
– Tu n’as pas envie de franchir un tabou ?
– Je manque de motivation !
– Alors je me déshabille ou je ne me déshabille pas ! Rouspète Marie-France.
– Tu te déshabilles.
Sidonie se demande où elle s’embarque, certes, les deux femmes se sont déjà montrées nues mutuellement dans la salle de bain, mais là c’est autre chose, elle va regarder sa mère de faire gouiner. Bien sûr, elle pourrait sortir de la pièce mais une sorte de force invisible l’en empêche et je vous assure que je n’y suis pour rien.
Marie-France est maintenant devant moi, à poil, c’est une belle femme mature, ses cheveux, non encore peignés ce matin, lui tombent sur les épaules, sa belle poitrine me ravit les yeux, je la lui caresse, elle me caresse la mienne, on se tripote les tétons, on se roule une gamelle. Tout va bien.
Elle me prend par la main et m’attire sur le lit. C’est fou, ça, c’est elle qui même la barque ! Elle s’y allonge, les jambes écartées. J’ai compris le signal et la rejoins… entre ses cuisses.
Sidonie, pétrifiée, regarde sa mère se faire lécher la moule. Elle recule d’un pas comme si elle allait sortir, mais ne le fait pas.
Marie-France l’interpelle.
– Ben alors, Sidonie, ne fais pas cette tête-là, t’es une femme maintenant, faut peut-être arrêter de me voir comme la vierge Marie..
– Je, je sais pas… bredouille la fille
– Et puis qu’est-ce que je fais de mal ? Réponds-moi.
– La question n’est pas là…
– Répond moi !
– Rien, mais…
– Est-ce que je n’ai pas été toujours une bonne mère ?
– Si, mais…
– Mais quoi ? Viens donc m’embrasser.
– T’embrasser alors que tu es en train de…
– Parfaitement..
Je fais une petite pause pour ajouter mon grain de sel .
– Fais ce qu’elle te dit !
Sidonie se penche sur le lit et embrasse chastement sa mère sur les joues.
– Caresse-moi, Sidonie !
– C’est gênant, non ?
– Mais non !
Sidonie se met alors à caresser le doux bras de sa mère.
– Les seins, maintenant caresse-moi les seins.
– Non !
– Juste un peu.
La main frôle la peau des nichons de sa mère, elle en éprouve la douceur, se fait inexorablement plus insistante, les doigts jouent avec le téton. L’engrenage est lancé. Son regard croise celui de sa mère, Marie-France sourit, Sidonie lui répond, les visages se rapprochent, elles s’embrassent et cette fois le baiser n’a rien de chaste.
Les mains de la mère viennent à présent se poser sur les seins de sa fille, qui ne se dérobe pas, et qui se laisse caresser.
Sidonie, maintenant en plein trip, revient sur les tétons de Marie-France et cette fois les titille de sa langue.
Et soudain, la mère hurle de plaisir, je viens de la faire jouir de ma petite langue agile.
Je me redresse et l’embrasse.
– On va s’occuper de Sidonie toute les deux, lui indiquais-je ? Sidonie allonge-toi.
– Vous allez faire quoi ?
– Que des bonnes choses.
Sidonie se couche sur le dos dans la même position que celle qui était celle de sa mère quelques instants plus tôt, je viens entre ses cuisses, tandis que sa mère vient lui lécher les tétons et couvrir son corps de caresses. Elle s’abandonne au plaisir en fermant les yeux.
Puis au bout d’un moment je fais signe à Marie-France de permuter. Sidonie a un bref moment d ‘appréhension quand elle réalise qu’elle est en train de se faire faire minette par sa propre mère, mais s’abandonne… jusqu’à la jouissance.
Tout le monde s’embrasse en pleine décontraction. Et quand Marie-France se met en levrette, exposant son joli cul à notre vue, puis demande à sa fille de venir lui lécher le trou, celle-ci jetant ses derniers tabous au panier vient lui prodiguer une feuille de rose avec application et délectation.
– J’ai un peu honte ! Nous dit Marie-France.
– Ça passera !
– Quand même, tu te rends compte de ce que tu m’as fait faire, intervient Sidonie. Non seulement j’ai vampirisé ma mère, mais je lui ai léché le trou de balle !
Tiens, bizarre, elle ne me parle pas du chien…
– Premier point, on ne pouvait pas faire autrement, Deuxième point, tu as fait du mal à qui ?
– Tu m’énerves, tu as toujours réponse à tout.
– C’est quoi vampiriser ? Demande Marie-France.
– Rien, juste une expression comme ça !
– Ah bon ! Je m’habille comment pour y aller ?
– Ton tailleur pantalon vert bouteille, peut-être. ? Propose Sidonie en sortant la chose de l’armoire.
Quelle idée de s’attifer de la sorte.!
Avec Sidonie, nous sommes allés passer le reste de la journée dans la chambre calfeutrée de cette dernière. Nous repartirons à la nuit tombée.
Marie-France se sentait un peu bizarre, se demandant si elle avait rêvé ou pas. Pourtant la présence des débris du vase de Chine montrait que tout cela était bien réel.
– J’ai été vache avec cette fille ! Qu’est ce qui m’a pris ! D’autant que ce vase n’est qu’une imitation à quatre sous. Je vais essayer de la récupérer.
Elle lui envoya un message.
« Parfois la colère nous fait faire des choses regrettables. Je m’en veux de t’avoir traité comme je l’ai fait. Je te demande ton pardon ! ce soir je pars car je ne veux plus vivre ici, je vais visiter une maison, si tu veux me rejoindre, tu seras la bienvenue. »
La réponse d’Amina ne tarda pas
« J’arrive ! Il faudra que l’on s’explique mais ça ne devrait pas être insurmontable »
Marie-France joignit ensuite son mari qui était en déplacement de longue durée quelque part en Allemagne.
– Mais ma chérie, fait pour le mieux, si tu penses vraiment que la vie à Castelrouston va devenir invivable pour toi, tu as parfaitement raison de partir ailleurs. Encore une fois fait pour le mieux.
En fait il s’en foutait complètement.
Marie-France raccrocha en pestant :
– Ce connard ne m’a même pas demandé si j’avais des nouvelles de Sidonie.
Nous sommes arrivées au Clos pinette après un vol sans encombre sous un ciel clément.
J’ai rassuré Thomas et Quentin quant à la réussite du plan, sans leur donner de détails. Je suis un peu fatiguée, eh oui parfois les vampires se fatiguent aussi, et je remets au lendemain l’action psychologique que je dois entreprendre auprès de la mère Lonsec afin qu’elle accepte de vendre sa baraque.
Sidonie est toujours un petit peu contrariée, c’est une fille intelligente, elle finira par s’y faire mais elle était loin de s’imaginer sa mère comme elle l’a découvert. Je suppose qu’il faudra du temps ou alors un déclic.
Une voiture arrive, je regarde c’est Marie-France, mais elle n’est pas seule, elle s’est faite accompagnée par la bonne.
Oh, mais c’est que ça ne va pas du tout ça ! Comme est-ce possible ? J’étais pourtant bien là quand elle l’a renvoyé. Mes pouvoirs de possession auraient-ils des failles ? Je ne vais pas tarder à le savoir.
– Sidonie, vous êtes là ! S’étonne Amina.
– Oui, mais faut pas le dire !
– Je suis heureuse de vous voir et de vous trouver en forme.
– Moi aussi, je suis contente de vous revoir, Amina.
Elle est donc toute surprise de revoir Sidonie, ce qui veut dire que Marie-France ne lui a rien dit au sujet de notre intrusion de cet après-midi. C’est plutôt bon signe, mais je crains un possible incident, et dès que la cérémonie des présentations terminée, je prends possession de l’esprit d’Amina.
– Je croyais que Marie-France t’avais renvoyé ?
– Comment vous savez ça ?
– Je te le dirais plus tard, qu’est-ce qui s’est passé ?
– Elle a pété les plombs sous l’effet de la colère, elle s’en est voulu après, elle m’a rappelé. Elle croit toujours que c’est moi qui ait cassé son vase chinois, mais elle m’a avoué qu’il s’agissait d’une imitation pas chère.
– Tu as prévenu qui que tu venais ici ?
– Personne ?
– Tu n’as pas de famille !
– Si au bled !
– Où ça ?
– Très loin !
Pas de danger immédiat, donc ! Mais c’est un électron libre, on ne peut pas la laisser comme ça, il faudra que je lui fasse subir le même traitement que pour Helga et Marie-France. On verra ça cette nuit !
– J’ai préparé une chambre pour Madame, mais pour mademoiselle, il ne reste qu’une chambre de bonne ! Nous dit Quentin en désignant Amina.
– Pas grave, mais je n’ai pas apporté d’affaires ! Répond-elle.
– Moi non plus ! Intervient Marie-France, nous sommes partis si précipitamment, mais c’est vrai que j’avais l’esprit ailleurs. Il faudra qu’on fasse un voyage à Castelrouston pour prendre de quoi s’habiller.
Non mais c’est pas vrai, elles ne vont pas nous emmerder avec leur problème de fringues, ces deux-là !
Un petit peu d’emprise psychologique et j’envoie les deux nanas faire dodo.
A suivre
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