Léna Van Eyck

Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:36

Les survivants de la fin du monde - 6 – Les « frigos » par Léna Van Eyck

 

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La société Grangel est spécialisée dans la fourniture de produits surgelés à destination des collectivités et des restaurants bas de gamme. Elle possède pour ce faire d’un immense dépôt souterrain dans lequel sont stockés les produits.

 

Une équipe revêtue de combinaisons spéciales y travaille en quasi-permanence afin de préparer les commandes.

 

Aujourd’hui, Rochedoux le chef d’équipe, grand brun bouffi, est en train de vérifier le contenu d’une palette quand il entend le signal d’alarme. Dans ce cas il faut sortir. Mamadou et Fulbert deux immigrés congolais et Mylène une belle antillaise assez délurée le rejoignent. Cette dernière sent sa tête lui tourner, mais à peine ses trois compagnons s’apprêtent à lui porter secours qu’ils tombent à leur tour dans les pommes.

 

Fulbert sort le premier de son inconscience au bout de trois heures, il secoue ses camarades afin de les réveiller.

 

– Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Demande Mamadou !

– J’en sais rien mais je ne reste pas ici ! J’en ai marre de cette boite ! Il n’y a aucune sécurité, on a failli mourir…

 

Les quatre employés ouvrent la première porte du sas, y pénètrent, referment, mais ne parviennent pas à actionner la seconde. Ils font alors ce que tout le monde fait en pareil cas, ils appuient un nombre incalculable de fois sur le bouton en s’énervant passablement.

 

Finalement quelqu’un appuya sur le bouton d’urgence… Sans résultat.

 

– C’est quoi ce bordel ? S’excite Mylène.

– On va prendre la sortie de secours ! Indique Rochedoux.

 

Ben oui, c’est ce qu’il aurait fallu faire depuis le début !

 

La sortie de secours est une lourde porte qui s’actionne grâce à un volant, ils débouchent dans un sas dont la porte de sortie s’ouvre de façon similaire et se retrouvent au pied d’un escalier en colimaçon menant au parking.

 

Très vite, ils ouvrent leur combinaison et vont pour se diriger vers le bureau central afin de se renseigner quand Mylène fait signe à ses collègues.

 

– Un gars d’allongé là !

 

Effectivement un type gît à côté d’un camion. Le petit groupe s’approche. Mylène se penche sur le corps.

 

– Il respire plus. Je ne sais pas qui c’est !

– Bon on va le signaler.

 

Rochedoux en tant que chef d’équipe entre le premier dans le bureau central.

 

– Eh ! Oh ! Qu’est-ce qu’il vous arrive ?

 

Les membres du petit groupe comprennent ses propos quand ils aperçoivent à leur tour les corps inanimés du responsable du centre et de sa secrétaire. Très vite ils constatent qu’ils sont morts.

 

– Mais bordel, qu’est-ce qui se passe ? Hurle Mylène avant de fondre en larmes, pendant que Mamadou piquait une crise de nerf.

– Je vais appeler les flics ! Se propose Rochedoux en sortant son téléphone portable.

 

Evidemment il n’obtint aucun réseau et quand ses camarades l’imitèrent, ils ne purent que constater la même chose.

 

– Mais enfin, qu’est-ce qui se passe ? Répéta quelqu’un.

– Vous ne voyez pas que c’est un incident atomique ! Répond Mylène très énervée.

– Pourquoi ? Y’a une centrale atomique dans le coin ?

– J’en sais rien, mais qu’est-ce que ça peut être d’autre !

– Si c’est ça, on est contaminé ?

– Y’a des chances !

– On va crever alors ? Demande Rochedoux qui devient blanc comme un linge.

– J’en sais rien ! Et puis y’a rien qui fonctionne dans ce bureau, tout le jus est coupé ! Se désole Mylène

– Tu voulais faire quoi ?

– Ben allumer l’ordinateur pour aller sur Internet.

– Attends, c’est un portable, t’as pas besoin de le brancher !

– Ben si, la batterie est à plat !

– On devrait foutre le camp d’ici !

– Ce serait mieux, si on restait ensemble, on va aller voir les flics, ou les pompiers ou les urgences, on verra bien. Propose Mylène.

 

Fulbert trouve un pistolet et un chargeur dans un tiroir du bureau.

 

– Donne-moi ça ! Lui dit Rochedoux

– Eh ! C’est moi qui l’ai trouvé !

– Oui mais c’est moi le chef, j’ai pas envie que tu fasses de bêtises avec !

 

A contrecœur Fulbert obtempéra.

 

Mylène est la seule à être venue en voiture, Rochedoux vient en moto et les deux congolais à pied, leur foyer n’étant distant que d’un petit kilomètre.

 

Le souci, c’est que la voiture ne voulut jamais démarrer.

 

Abord ils partirent à pied se rendant compte en cheminant de l’étendue du désastre.

 

Au foyer des travailleurs où ils commencèrent par se rendre, toutes les personnes présentes avaient succombés. Les cadavres ne montraient aucune trace ni de souffrance ni de stupeur, la mort les ayant surpris sans qu’ils ne s’en rendissent compte.

 

– On reste pas là ! Paniqua Mamadou.

– Attends, on se renseigne ! Répondit Rochedoux.

– Les morts ça ne donne pas de renseignements.

 

Les morts, non, mais l’ordinateur, la télé ou la radio auraient pu le faire mais ne fonctionnaient désespérément pas.

 

Le responsable du foyer est tombé raide mort sur son bureau. Fulbert s’approche du corps et lui subtilise sa montre, ce qui provoque le courroux de Rochedoux.

 

– Tu dévalises les morts maintenant ?

– Et alors ? Elle ne lui servira plus.

– Ce n’est pas correct !

– Si tu arrêtais de me faire la morale !

– C’est pas de la morale, c’est du savoir-vivre !

– Fous lui donc la paix ! Intervient Mylène.

– Et elle va te servir à quoi cette montre ? Insiste Rochedoux

– Ben, à regarder l’heure !

 

Ils fouillent un peu partout, Fulbert trouve de l’argent liquide et l’empoche !

 

– C’est malin, ça va te servir à quoi ? Rouspète Rochedoux.

– A te faire causer !

 

Le petit groupe se retrouva dans la cuisine où ils purent boire et se restaurer.

 

– Ne buvez pas l’eau du robinet, elle doit être contaminée ! Prévint Rochedoux.

– Y’a des bouteilles en plastique !

– Le plastique, j’ai pas trop confiance, il n’y a rien en verre ?

– De la bière.

 

Ils trouvèrent une grosse boite de conserves, genre « spécial collectivité » avec du poulet flotteux.

 

A l’exception de Rochedoux qui s’était trouvé de la limonade, tout le monde s’enfila des bières à la limite du raisonnable.

 

– Il fait une de ces chaleurs là-dedans, ça ne vous gêne pas les mecs si j’enlève ce truc ! Déclara Mylène qui sans attendre de réponse se débarrassa de son haut laissant apparaître une poitrine prometteuse dissimulée par une joli soutien-gorge vert pomme en dentelle.

– T’as qu’à nous montrer tes nichons, pendant que tu y es ! Raille Fulbert.

– Si tu me montres ta bite, je le montre mes nichons. Répliqua-t-elle.

– Chiche ! Répondit l’homme.

 

Et sans hésiter une seconde plus, Fulbert sortit de sa braguette une jolie bite, noire évidemment et au gland luisant.

 

– Wha, pas mal, mais tu bandes même pas !

– Ça ne va pas tarder ! Ben alors tu le retires, ton soutif ?

 

Elle le fit, provoquant une réaction d’enthousiasme du jeune black.

 

– Je peux toucher ? Demande-t-il.

– Allez soyons fous, c’est dans doute notre dernière baise avant de crever.

 

Fulbert se jette sur les seins de la belle antillaise et commence à lui sucer les tétons avec frénésie.

 

Voyant le spectacle, Mamadou sort à son tour son engin et s’approche :

 

– Je peux venir aussi ?

– Oui, mais soyez doux, les mecs, je n’aime pas la brutalité.

 

Et Rochedoux, me direz-vous ? Eh bien il bande, mais il a honte, alors il s’en va dans la pièce d’à côté en rouspétant :

 

– Vous pourriez vous tenir, on n’est pas dans un claque !

– Ta gueule ! Répondit simplement Mylène qui avait maintenant les deux bites devant sa bouche.

 

Mamadou lui tripote le sein droit, Fulbert lui tripote le sein gauche, quant à elle, elle branle les deux bites qui ont tôt fait de se redresser comme des mâts de cocagne.

 

– Bon les gars, on ne va pas rester comme ça, à moitié débraillés, on va tous se mettre à poil.

 

Et c’est pendant ce déshabillage que Mylène découvrit le cul de Fulbert.

 

– Whaouh ! Putain ce cul !

– Qu’est qu’il a mon cul ?

– Il est superbe, viens ici que je te caresse.

 

L’homme se laissa faire et ne broncha pas quand le doigt de Mylène s’approcha très près, mais alors vraiment très près du trou de son cul. Du coup, elle se le mouilla avant de le replacer et poussa.

 

– Tu aimes ?

– Ce n’est pas désagréable !

– Tu t’es déjà fait enculer ?

– Mais enfin qu’est-ce que ça peut te foutre ?

– Simple curiosité ! Tu peux me le dire, de toute façon qu’est ce ça peut faire, puisqu’on va tous crever.

– Ouais, une petite sodo de temps en temps, ce n’est pas désagréable. Moi j’aime bien ! Hi ! Hi !

– Et t’as sucé des bites, aussi !

– On va dire que ça va avec ! Mais tout ça c’est des fantaisies, je préfère trop les femmes.

– Et toi Mamadou, qu’est-ce que tu en penses ? Lui demande Mylène.

– Il n’y a que des hommes au foyer, faut bien qu’on se débrouille…

– Vous savez les gars, ça me plairait bien de vous regarder.

– De nous regarder faire des trucs tous les deux ? Reformule Fulbert.

– On va pas faire des trucs ensemble alors qu’on peut baiser avec toi ! Ajoute Mamadou

– Je n’ai pas dit que j’étais d’accord pour baiser ! Proteste Mylène

– On aurait bien cru, pourtant !

– Ecoutez, je vous propose un deal, vous me faites un petit show tous les deux et après je me laissera prendre, vous pourrez même me faire une double péné si ça vous tente !

 

Les deux hommes se regardent

 

– On peut faire comme ça ! Admet Fulbert.

– Alors on va faire comme ça !

– Tu me suces ma queue ?

– On y va ! Hum, qu’est ce qu’elle est belle ta queue ! Joli gland, belle paire de couilles…

Surviv06

Et sans autre préambule, Mamadou emboucha la bonne bite de son collègue qui très vite se mit à apprécier la chose.

 

– Il me suce trop bien, ce pédé ! Commenta-t-il.

– Le cul, c’est comme la bouffe, faut gouter à tout, sinon on parle dans le vide ! Annonce Mamadou en interrompant quelques secondes sa fellation.

– Attention les amis, on a un suceur de bite, philosophe ! Bon elle est bien raide maintenant, tourne-toi que je montre à la demoiselle comment je t’encule !

 

Mamadou ne fit aucune difficulté, il se cambre en levrette, s’écarte les fesses avec les mains.

 

– On n’a pas de capotes ! Réalise soudain Fulbert !

– On s’en fout, puisqu’on va crever !

– Et si on crève pas !

– Bon je fais quoi ?

– Il doit y avoir un petit nécessaire de pharmacie, dans ce machin. ? intervient Mylène

– Dans le bureau du responsable, où on est passé tout à l’heure…

 

Mylène va voir et revient avec une boite format « King Size ».

 

– Vous pouvez reprendre, les gars !

– Ça va peut-être nous porter chance, peut-être qu’on va survivre ! Dit Mamadou !

– C’est ça, l’espoir fait vivre, en attendant suce-moi un petit peu, j »ai débandé.

 

Petite fellation, encapotage, Mamadou se tourne de nouveau, Fulbert tente de pénétrer mais ripe.

 

– T’aurais dû rapporter du gel intime ! Lance-t-il à Mylène

– C’est tout, tu ne veux pas 100 balles et un Mars, non plus, lèche-lui le cul, ça va le faire.

 

Il lécha et ça le fit

 

– Wha, c’est trop bon là dis donc, là mon vieux !

– T’aime ça, hein, te faire défoncer le dargeot !

– Oh ! Tu m’encules trop bien, c’est trop bon une bonne bite dans le cul ! Continue, continue…

– Ne jouis pas ! Intervient Mylène.

– T’inquiètes pas princesse, on va bien te ramoner tous les deux, hein Mamadou ?

– Ça c’est sûr ! Si t’aimes la bite, on va t’en donner !

 

Et histoire de bien les motiver, Mylène se déshabilla et se mit à prendre des poses suggestives., un doigt dans la chatte, un autre caressant son téton.

 

Du coup, les deux hommes se désemboitent. Mamadou est invité à se coucher sur le sol, Mylène s’empale sur sa bite, puis se penche en avant afin que Fulbert puisse la prendre par le cul. Reste à synchroniser tout cela,, c’est un peu chaotique au début mais le bon rythme est rapidement trouvé. Les deux bites s’agitent en cadence provoquant chez la jeune blackette des sensations inouïes à ce point qu’elle hurle rapidement sa jouissance.

 

Les deux hommes semblent un court moment interloqué par tant de raffut.

 

– Continuez, continuez !

 

Fulbert ne peut plus se contrôler et prend son pied dans l’étroit conduit de la belle, avant de se retirer en sueur. Du coup Mamadou se retire de sa chatte pour l’enculer à son tour. Mylène obtient rapidement un second orgasme tandis que Mamadou pilonnant comme un malade ne tarde pas à cracher sa semence.

 

Il se débarrasse de sa capote et cherche quelque chose pour s’essuyer le zigouigoui, mais Mylène l’intercepte et lui fait un bon nettoyage de bite se régalant de son sperme crémeux.

 

– Ça va, c’est fini votre orgie ? Vous êtes vraiment des porcs ! Et puis d’abord rhabillez-vous. Intervient Rochedoux en pénétrant dans la pièce.

– Tu nous fais un bel hypocrite, tu crois qu’on ne t’a pas vu en train de te branler en nous matant dans l’encoignure de la porte ? Répliqua vertement Mylène, lui coupant le sifflet.

 

De façon toute naturelle Mylène avait pris l’ascendant sur le petit groupe au grand dam de Rochedoux qui avait perdu toute autorité. D’ailleurs la jeune guadeloupéenne prit un malin plaisir à en rajouter une couche :

 

– On ne va pas rester là, on va aller voir à Eyrand si on peut apprendre quelque chose. Toi Rochedoux, t’as le choix, tu peux venir avec nous, mais faudrait que tu comprennes que t’es plus notre chef et qu’il faut que t’arrêtes de nous faire chier.

– Je reste avec vous jusqu’à Eyrand, après je verrais.

 

Mylène soupira d’agacement, ce n’était pas la réponse qu’elle attendait mais puisqu’elle avait fait l’erreur de lui laisser le choix…

 

Parvenu à Eyrand, le petit groupe commença par s’installer dans un pavillon après en avoir dégagé les cadavres. Ensuite, ils tournèrent longtemps dans la petite ville sans toutefois entrer partout, mais se rendirent vite compte qu’ils n’y apprendraient rien de plus.

 

Peu de temps après, ils aperçurent le drap blanc accroché par Jack et son groupe.

 

– C’est quoi ça ?

– Peut-être des survivants ?

– On va voir ?

– C’est peut-être dangereux ! Objecte Rochedoux.

– Tiens, il y avait longtemps que tu nous avais pas sorti une grosse connerie ! Réplique Mylène

– Et s’ils nous tirent dessus, ce sera une grosse connerie ?

– Qu’est-ce que ça peut foutre puisqu’on va tous crever.

 

Rochedoux ne répond pas et s’éloigne. Personne ne lui demande où il s’en va, tandis que le trio s’approche du pavillon au drap.

 

– Y’a quelqu’un ? Crie Mylène.

 

Le petit groupe des « gothiques » se précipite vers les fenêtres en prenant garde de ne pas trop se montrer.

 

– C’est les secours ? Demande Lucette

– J’ai pas l’impression ! C’est trois blacks, ils ont l’air paumés. Ne bougez pas, je vais aller voir.

 

La tronche de Mylène et de ses compagnons quand ils voient débouler Jack tout de noir vêtu, tel un Dracula de carnaval.

 

– Vous êtes qui ? Vous savez ce qui se passe ? Vous avez été irradiés ? Vous êtes malades ? Demande Jack.

– Oh là ! Que de questions. Et toi, t’es qui ?

– Je ne suis pas tout seul, on est six !

– On peut se joindre à vous, juste le temps de discuter ?

– Vous êtes malade ou pas ?

– Pour l’instant on à l’air d’aller bien, et vous ?

– Pareil ! Bon entrez !

 

On fait les présentations vite fait. Les trois employés de chez Grangel sont un peu décontenancé par le look de leurs hôtes.

 

« On cherche des survivants ou des secours et on tombe sur des clowns ! » se désole Mylène.

 

Jouant les grands seigneurs et voulant montrer qu’il est le chef ici, Jack demande aux filles d’aller chercher des boissons et des verres en cuisine.

 

Les deux groupes confrontent leurs expériences. Grosso modo, ils ont vécu la même chose : un sous-sol protégé a permis de les épargner d’un fléau non identifié, mais ils n’en savent pas plus. Ni sur l’étendue du désastre, ni sur leur pronostic vital.

 

– Finalement on est pas plus avancé ! Se désole Jack.

 

Mylène se décide à poser la question qui lui brûle les lèvres :

 

– Euh, je ne voudrais pas être indiscrète, mais votre tenue…

– C’est effectivement indiscret ! Disons simplement qu’on appartient au mouvement gothique ! Répond doctement Jack

– C’est quoi ça ?

– On va dire que c’est un jeu, mais ce n’est pas bien grave, de toute façon, vu la situation, tout cela devient dérisoire.

 

Et pendant ce temps-là, Lucette faisait des œillades à Fulbert qui n’y était pas insensible, loin de là, mais ne savait comment se comporter.

 

Finalement Lucette se leva s’approcha du grand black, lui porta la main sur la braguette et lui proposa carrément :

 

– Ça t’excite quand je te fais ça ?

– Forcement !

– Je t’emmène dans la chambre, j’ai des capotes dans mon sac.

 

Fulbert n’en revint pas, mais se garda bien de refuser. Le couple s’éloigna sous les yeux médusés de l’assistance.

 

– Ils vont où, ces deux-là ? Demande Prune qui en fait s’en doutait très bien.

– Ils vont faire golo-golo ! Répond Mamadou provoquant l’hilarité générale.

– Z’ont bien raison, autant en profiter puisqu’on va tous crever ! ajouta Betty.

– Elle va se régaler la petite dame, Fulbert il a une bite d’enfer !

– Et la tienne, elle est d’enfer aussi ?

– Oui, madame, vous voulez voir ?

– Oui !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:33

Les survivants de la fin du monde - 5 – Les gothiques par Léna Van Eyck

 

Batgirl

 

Thibault avait oublié d’être con, c’est dès la nuit tombée qu’il s’enfuit, il avait préparé une torche électrique, des piles et quelques provisions, ainsi qu’un large couteau de cuisine. On lui avait confié que le chien n’était pas « si méchant que ça » et qu’il était surtout dressé pour éloigner les inconnus, mais comme on dit « on n’est jamais trop prudent ». Il essaya toutes les portes, les trouva fermées à clé mais pu tromper l’une des serrures.

« Pour l’instant, je ménage mes forces, dès que l’alerte sera donnée, je foncerai à toute vitesse. »

 

Il se retourna plusieurs fois, il pensait que l’alarme, sans doute inaudible pour lui aurait pour effet indirect de faire allumer quelques lumières en façade de la ferme, mais il ne vit aucune lueur.

 

« Pff ! Elle ne fonctionne même pas leur alarme ! »

 

Pas de chien, pas d’alarme, Pour l’instant, tout se présentait bien… Longtemps il chemina, la nuit était noire, sans Lune ni étoile et empreinte d’humidité. Il ne tarda pas à ressentir la fatigue et le froid, commença à regretter d’être parti sur un coup de tête et se demandait même s’il ne serait pas judicieux de rebrousser chemin.

 

« Putain, j’en peux plus ! »

 

Il lui sembla apercevoir une pancarte, il s’en approcha et l’éclaira : « Eyrand » lut-il.

 

« Ce doit être un village, je vais pouvoir m’abriter ! »

 

Sur place, il ne parvint pas à ouvrir la grille du premier pavillon, mais celle d’un second ne résista pas à un grand coup de latte. Il ne trouva pas de cadavre, mais pour son grand bonheur, il y avait de l’eau dans le frigo et une couette sur le lit, fourbu, il s’endormit très vite sans entendre les bruits de pas de l’occupant du lieu…

 

Cinq minutes avant…

 

– On dirait une lumière ! Dit Jack

 

Le « gothique » se leva de sa chaise et écarta très légèrement le double rideau.

 

– Un mec avec une torche !

– Tout seul ? Demanda Prune.

– On dirait ! Qu’est-ce qu’il fout ? Il essaie de rentrer dans la baraque, il est con, il s’y prend comme un manche. Ah, il laisse tomber, le voilà à côté. Il essaie d’entrer chez Rochedoux, ça y est, il est rentré.

– On fait quoi ?

– J’en sais rien, on va attendre, demain on ira voir qui c’est ! C’est sans doute un « frigo » ?

 

Des « frigos » ? Des « gothiques » ? Jack ? Mais c’est qui ceux-là ? O.K. On va revenir un peu en arrière !

 

A la sortie Nord d’Eyrand, il y a un château, ou du moins ce qui a été en son temps une fort belle demeure, parce qu’aujourd’hui c’est plus une ruine qu’autre chose !

 

Quand la vieille châtelaine décéda, les problèmes de succession se compliquèrent à l’extrême jusqu’à ce que ces messieurs dames se décident conjointement à mettre en vente la baraque. Seulement voilà, les peintures et les canalisations étaient pleine de plomb et l’isolation thermique était à base d’amiante. Les rares acheteurs potentiels se proposaient de tout raser et de reconstruire et en proposait un prix dérisoire. Les héritiers, du moins une partie d’entre eux ne voulaient pas en entendre parler, et cela faisait des années que ça durait. Et pendant ce temps-là le « château » laissé à l’abandon, sans entretien continuait de se dégrader.

 

Jack, peu importe son vrai nom, est, ce qu’il est convenu d’appeler un fils à papa, maigrelet, binoclard, boutonneux et le cheveu gras, il possède cependant sa petite cour, son absence de charisme étant compensée par une générosité financière évidemment appréciée comme il se doit par sa « bande ».

 

Jack a une copine attitrée, elle s’appelle Prune, elle est très fière de sa longue chevelure brune et frisée qui lui descend jusqu’aux fesses… Sa peau est très blanche et ses yeux sombres, un vrai look de vampirette en quelque sorte. En fait c’est la fortune potentielle du garçon qui l’intéresse avant tout. Jack le sait fort bien mais s’en accommode.

 

La dernière lubie de Jack, c’est le gothique, après avoir dévoré et apprécié le roman « Entretien avec un Vampire » d’Anna Rice, parce que tous les goûts sont dans la nature, il se prit pour Lestat (eh oui le héros ne s’appelle pas Dracula, mais Lestat, la romancière se figurant que c’est un prénom français usuel !)

 

Donc Jack et sa petite bande, (ils étaient huit, quatre garçons et quatre filles au début de ce récit, tous entre 18 et 20 ans) s’amusent depuis plusieurs semaines à faire des soirées gothiques, soirées qui se déroulent l’après-midi puisque les parents de Prune rechignaient à la laisser sortir le soir, ils sont tous de noir vêtu avec des grandes capes, les filles sont maquillées avec un fond de teint blanc comme de la craie, le rouge à lèvres noir et les ongles itou.

 

L’ors d’une de leurs folles escapades, ils avaient découvert le « château » en ruines. Mobiliers et décorations avaient depuis disparus, victimes de la rapacité des héritiers. Sous la cave, vide aujourd’hui de sa collection de bonnes bouteilles millésimées, ils avaient découvert un second sous-sol à l’utilité non définie, une grande pièce vide protégé par une lourde porte qu’on avait oublié de refermer. La peinture s’écaillait et laissait apparaître une sous couche grise de peinture au plomb, celle-ci était censé protéger de l’humidité avant que le produit devienne interdit.

 

Ce lieu fut d’amblé adopté par cet étrange groupe gothique afin d’y accomplir leurs pitreries. Chacun avait déniché dans son grenier de quoi meubler l’endroit, trois vieux matelas afin de baiser dans un certain confort, une petite table et des chaises de jardin pliantes, ainsi que quelques tentures qu’ils accrochèrent aux murs afin de les habiller quelque peu.

 

Le rituel était toujours à peu près le même. Ils se regardaient un film de vampire sur l’ordinateur portable en fumant allègrement quelques pétards et en picolant abondamment. Puis on passait à des choses plus sexuelles, puisque c’était bien là le but ultime de ces petites parties.

 

Ce jour-là, ils avaient décidé de faire les choses de façon grandiose. Jack avait demandé à ses camarades de venir en tenue impeccable, grande cape noire, chemise blanche bien repassé et lavallière pour les garçons. Petite robe noire très courte sans manche avec décolleté plongeant pour ces demoiselles, et évidemment interdiction absolue de mettre une culotte. Jack avait également demandé aux filles de se parer de tous les bijoux de famille qu’elles trouveraient chez leurs parents.

 

Ne voulant pas de faire remarquer, ils avaient tous apporté leur panoplie dans des sacs de sport et se changèrent sur place au rez-de-chaussée.

 

Jack avait apporté une vieille bouteille de vin piqué dans la cave des parents et des verres à pied provenant du service en cristal de sa grand-mère.

 

Il déboucha la bouteille et en réparti le contenu dans les verres. Il leva le sien en c’écriant « Gloire aux créatures des ténèbres ! » Les sept autres répétèrent comme des perroquets « Gloire aux créatures des ténèbres ! » et ils avalèrent cul sec le pinard avec d’horrible grimaces puisque le vin avait tourné en vinaigre, mais personne ne se plaint.

 

La petite assemblée se mit ensuite à genoux, à l’exception de Jack afin de faire tourner un joint.

 

Jack fit ensuite procéder à un tirage au sort destiné à désigner l’offrande de la cérémonie. Il avait honteusement truqué le résultat puisque sur les quatre noms de filles, deux petits papiers étaient marqués au nom de Lucette, et aucun au nom de Prune. Jack n’avait pas envie de voir ce soir sa copine jouer ce rôle.

 

Kévin est le « petit gros » de la bande, Jack l’a accepté dans son groupe uniquement parce qu’il est le fils de la famille la plus riche du coin. L’esprit de caste en quelque sorte. Il choisit l’un des papiers, le sort avait donc désigné Lucette, une belle jeune femme, les cheveux châtain foncé coiffés en queue de cheval et toujours chaussé de lunettes à grosse montures, genre « spéciale secrétaire ».

 

Celle-ci connaissant son rôle, se prosterna au pied de Jack.

 

– O prince des ténèbres, je serais ton esclave, ta pute et ta salope !

– A poil poufiasse !

 

Elle se déshabilla intégralement en grande vitesse, puis Betty, une jolie blondinette décolorée aux sourcils noirs et au sourire désarmant, s’empara d’un gros marqueur rouge et lui écrivit quelques gentillesses sur le corps comme « trainée », « garage à bites » « salope ».

 

Puis Lucette s’arcbouta sur la petite table, cambrant ses fesses.

 

– Prince des ténèbres, nous allons punir comme il se doit cette femelle lubrique qui passe son temps à sucer des bites et à se faire enculer. Psalmodia Jack.

 

Ce dernier se saisit d’un martinet et asséna sept coups sur le derrière de sa victime, cela restait un jeu, il ne frappait pas trop fort, mais frappait quand même. Quand il eut terminé il passa l’instrument fouetteur à Kévin qui y alla de ses sept coups et ainsi de suite puisque tous les garçons et les filles firent de même. Sept fois sept, cela fait donc quarante-neuf coups que la belle reçut et son pauvre petit cul était maintenant rouge comme une tomate.

 

– Et maintenant comme il faut soigner le mal par le mal nous allons offrir la lubricité de cette putain au prince des ténèbres ! Anonna Jack le plus sérieusement du monde.

 

Moment de flottement, tout le monde regarde Lucette qui ne comprend pas ce qu’on attend d’elle, elle sait qu’elle va passer à la casserole et est toute prête à l’assumer, mais là on dirait qu’on attend autre chose d’elle.

 

– Lucette ton texte ! Lui souffle Jack.

– Le texte, quel texte ?

– Ben les filles avaient toutes un texte à apprendre, non ?

 

Les trois autres filles font des gestes de dénégation.

 

– Mais bon sang qui c’est qui s’est occupé des rôles ? Rouspète Jack.

– C’est moi ! Intervient Louis, j’ai oublié de leur filer la feuille, mais je l’ai là, Lucette n’a qu’à la lire.

 

Louis est un beau jeune homme aux cheveux roux, sa fine barbe à tendance à lui vieillir le visage. Il a eu un peu de mal à faire venir sa copine Lucette aux extravagances gothiques.

 

– Bon après cette interruption débile, nous allons reprendre la cérémonie. Louis, nous aurons une discussion après.

 

On tend un papelard à Lucette, elle le lit.

 

– Je ne suis qu’une salope désignée pour lécher le trou du cul plein de merde du prince des ténèbres…

 

Et là elle s’interrompt :

 

– Non mais c’est quoi ce que vous êtes en train de me faire lire, c’est du n’importe quoi !

– C’est juste pour le fun ! C’est des mots comme ça ! Si tu ne veux plus jouer, tu te casses ! S’énerve Jack, excédé par toutes ces interruptions.

 

Lucette lit son texte à voix basse avant de revenir dans le trip.

 

– Bon alors, je continue, silence tout le monde que je joue bien mon rôle.

 

Et la voilà qui se croyant sur la scène d’un théâtre, Lucette se met à lire son texte avec emphase en faisant de grand gestes avec les bras

 

– Tu en fais de trop, là, contente toi de lire ton texte normalement ! Intervient Jack

– Ça commence à me gonfler !

– Lucette ! vocifère Jack.

– Bon, ça va… Je lis : Je vais donc offrir mon joli petit cul…

– Ce n’est pas le texte ! Intervient Louis.

– Je sais mais c’est marqué, « mon cul plein de merde », c’est débile, je préfère dire « mon joli petit cul » ! C’est quand même plus convivial, non ?

 

Jack hors de lui arrache le papier des mains de Lucette et en fait une boule qu’il envoie valser à l’autre bout de la salle. Il souffle un grand coup et tente de reprendre le contrôle de la situation.

 

– Notre sœur Lucette est en ce moment dérangée par des esprits contraires, tous les mâles ici présents vont maintenant l’enculer après s’être fait sucer la queue comme il se doit. Et pendant ce temps-là les femelles lui donneront leur chatte à lécher. Kévin, tu vas commencer !

 

Le jeune homme retire son pantalon, puis s’approche tandis que Lucette se met en levrette sur l’un des matelas. Elle lui suce la bite avec gourmandise répétant les gestes que Betty, son initiatrice en la matière lui a enseigné.

 

Sa petite langue virevolte autour du gland et la queue a tôt fait de devenir raide comme un bout de bois. Il commence à se pâmer.

 

– Maintenant passe derrière et encule-la, mais ne va pas trop vite !

 

Kévin s’encapote, puis lubrifie le trou du cul de la belle avec du miel liquide, parce que c’est quand même plus cool et plus écologique que le gel intime vendu en sex-shop ! Puis il s’apprête à s’enfoncer dans le charmant petit trou.

 

Moment d’appréhension, Lucette s’est déjà fait sodomiser, mais là elle se demande comment ça va se passer, quatre mecs à la suite ça peut faire beaucoup. « Mais bon » se dit-elle, « je ne suis pas prisonnière et si ça tourne mal je me casse ! »

Surviv05

 

Mais Kévin n’a rien d’une brute et l’encule délicatement d’autant qu’il craint de jouir trop vite et de se faire engueuler par Jack.

 

Marie-Jeanne vient devant elle se faire sucer la chatte. Lucette n’aime pas l’odeur de sa partenaire, elle n’a rien contre les femmes, ni contre les odeurs corporelles, mais là quelque chose d’indéfinissable la gêne, elle tente d’en faire abstraction et s’acharne sur le clitoris pendant que l’autre lui pilonne le cul.

 

Marie-Jeanne pousse un cri qui se voudrait de jouissance, mais Lucette n’est pas dupe, sa partenaire vient de simuler.

 

« Pas bien grave, mais pourquoi ? »

 

– Au suivant ! Ordonne Jack en désignant Bruno.

 

Celui-ci a une grosse queue, longue et épaisse et Lucette a du mal à la mettre en bouche, qu’à cela ne tienne, elle lui travaille le gland, lèche la verge et pousse la fantaisie jusqu’à lui gober les couilles.

 

« Merde, ça va jamais rentrer dans mon cul, ce gros machin-là ! »

 

Louis arrive à la rescousse quand il voit son camarade sur le point d’enculer sa copine.

 

– Lubrifie à fond, sinon tu vas lui massacrer le cul !

– Louis, reste à ta place ! Bruno sait ce qu’il à faire. Intervient Jack

 

Première tentative ! Ça ripe complètement !

 

– Ouvre-toi, bon dieu ! Tempête le garçon.

– Je fais ce que je peux !

 

Après plusieurs tentatives infructueuses, Bruno fit un geste d’impuissance.

 

Jack a vite fait son choix, demander à Bruno d’insister, c’est prendre le risque que Lucette se rebelle, alors il joue au « grand sage » :

 

– Laisse tomber ! Maintenant c’est Louis qui va se faire sucer, toi tu attends la suite. Quant à toi Lucette, il va falloir que tu me dilates ce trou, tu as toute la semaine pour le faire, on va te prêter des godes, la prochaine fois, on ne tirera pas au sort, d’office ce sera toi l’offrande, et c’est Bruno qui te pénétrera le premier.

 

 » C’est ça, si tu crois que je vais me livrer à ces singeries toutes les semaines, tu te fous le doigt dans l’œil. » Se dit-elle.

 

Louis après s’être fait sucer passe derrière et pénètre analement Lucette assez facilement. Il faut dire qu’il est en terrain connu puisque ces deux-là sortent et couchent ensemble depuis quelques semaines.

 

« Au moins, lui, il n’a pas une bite de cheval, c’est trop bon ce qu’il me fait ! Mais s’il reste avec ces conards, je le largue, les vampires ça va bien cinq minutes ! »

 

Betty vient par devant se faire lécher la chatoune.

 

Mais soudain Lucette sent sa tête lui tourner, derrière Louis se retire avant de s’écrouler, en quelques secondes toute la petite compagnie perd connaissance…

 

Quand ils se réveillèrent, ce fut l’incompréhension la plus totale :

 

– Qu’est-ce qui nous est arrivé ?

– C’est ton shit qui était pourri ! Qui c’est qui t’a refilé cette merde ?

– Putain, il va être 17 heures on est resté tout ce temps dans le coltar.

– Bon, on se rhabille et on se casse.

 

Et dès qu’ils furent au rez-de-chaussée, nos huit hurluberlus encore en tenue de vampires sortirent tous leurs smartphones comme un seul homme (parce qu’au deuxième sous-sol, ça ne passe pas !)

 

– J’ai pas de réseau ! dit quelqu’un

– Moi non plus !

 

En fait personne n’en avait et quand ils furent à l’extérieur ce fut la même chose.

 

– Il doit y avoir un problème chez Orange !

– Mais je ne suis pas chez Orange !

– C’est bizarre…

 

Et c’est sans se changer qu’ils débouchèrent à l’extérieur.

 

– Putain ces quoi ces fumées ?

– Et là sur la route, c’est quoi ce carambolage, venez voir, c’est dingue !

 

Et quelques instants plus tard :

 

– Mais c’est quoi, cette histoire ? Tout le monde est mort dans les bagnoles.

– La fin du monde ?

– On se rentre à Eyrand, vite fait.

 

Et sur place ils ne tardèrent pas à se rendre compte de l’horreur de la situation, un silence de mort, des cadavres dans la rue, des gens, des chiens, des chats, des oiseaux… chacun voulut rentrer dans sa famille.

 

– Si les téléphones ne marchent toujours pas je serais « au café normand ». Précisa Jack.

 

Il rentra chez lui, son père n’était pas là, mais il trouva sa mère, sa jeune sœur, la bonne et le chien, raides morts. Les poissons rouges avaient survécu mais il n’y prêta pas attention, rejoignant le canapé du salon où il resta prostré dans son chagrin et son désespoir une heure durant.

 

Il pensa un moment au suicide, puis se dit qu’il avait besoin de confronter sa douleur avec celles de ses camarades et rejoignit le « café normand ».

 

Sur place il trouva Kévin et Louis occupé à tirer les cadavres dans l’arrière-salle.

 

– Tout le monde est mort ! Dit Kévin, on a dû survivre parce qu’on était en sous-sol.

– Ben mince alors, mais c’est quoi ?

– Les radiations, qu’est-ce que tu veux que ce soit d’autre ?

– Donc, on va crever aussi ?

– Y’a des chances !

– Et les autres, ils sont où ?

– Prune n’est pas bien, elle aux chiottes avec Lucette.

 

Il manquait Marie-Jeanne et Bruno, on découvrit la première chez elle pendue par désespoir, Kévin qui était son petit ami apprenant la nouvelle chercha comment se suicider à son tour. On réussit néanmoins à le calmer. Quant à Bruno on ne le retrouva jamais. Betty sa copine, ne réagit même pas à cette disparition.

 

– Tous mes proches sont probablement morts, alors la disparition de Bruno ce n’est malheureusement qu’un détail !

 

Complètement abattus, ils décidèrent de rester groupés dans la maison des parents de Louis, la seule vide de cadavres. Très vite ils réalisèrent l’ampleur de la gravité de la situation.

 

Pas d’Internet, pas de téléphone, pas d’électricité, les routes encombrées de carcasses de véhicules devenus fous, des morts partout.

 

– Je ne comprends pas, finit par dire Jack. Y’a un machin, sûrement un gaz qui a empoissonné la région…

– Attends, objecte Lucette, le gaz ça ne coupe pas les téléphones…

– Ben si les gens qui s’occupent de tout ça sont morts, il n’y a plus de maintenance, c’est normal !

– Mais on devrait voir des avions ou des hélicoptères qui recherchent des survivants.

 

Du coup par pur réflexe, tout le monde se lève et sort regarder le ciel.

 

– On devrait voir des avions de ligne passer, non ?

– C’est pas un avion de ligne qui va nous secourir !

– Je sais bien, mais on devrait en voir passer.

– Il n’en passe pas tout le temps !

– Mais s’il n’en passe pas du tout, ça veut dire que la catastrophe, elle s’étend très loin.

 

Une réflexion propre à saper le moral du petit groupe qui n’avait pas vraiment besoin de ça !

 

Alors pendant des heures, ils scrutèrent le ciel, aujourd’hui bleu et sans nuages et n’y aperçurent ni avion, ni oiseau.

 

– On va faire quoi ?

– On pourrait bouger !

– Vers où ?

– Au hasard !

– Autant rester ici, il va bien se passer quelque chose !

 

C’est ce qu’ils firent.

 

– On a laissé nos affaires et nos sacs là-bas. Fit remarquer quelqu’un..

 

D’autorité Jack envoya les trois garçons chercher tout ça.

 

Quand ils revirent, il décida qu’il ne remettrait pas ses vêtements « civils », il se trouvait très bien en vampire d’opérette.

 

Prune ne dissimulait pas son anxiété, prenant sa température toutes les deux heures, balisant quand le thermomètre indiquait un tout petit peu plus que les 37° convenus, regardant évoluer ses rougeurs inopportunes et contrôlant la clarté de ses urines.

 

– Arrête ! Tu vois bien qu’on est pas malade !

– Si on est forcément malade ! T’as vu la mine à Kévin ?

– Evidemment, il ne bouffe rien !

– Si on mettait un grand drap sur le toit de façon à ce qu’il flotte comme un drapeau !

– Mais puisqu’il n’y a d’hélicoptère !

– Peut-être qu’un satellite va nous repérer et qu’ils enverront quelqu’un !

– Ça ne mange pas de pain ! Au boulot !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 06:30

Les survivants de la fin du monde -  4 – L’allée des tomates par Léna Van Eyck

 

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Thibault est à son tour venu nous rejoindre.

 

– Bon ! Dit-il à l’adresse de Solange, on va rentrer, j’ai un peu sommeil.

– On va rentrer où ça ? T’es sûr que ça va, mon biquet ?

– Oui, c’est où les vestiaires ?

 

Manifestement il a bu un coup de trop où on lui fait fumer un pétard !

 

– Assis-toi, je vais demander où est-ce qu’on peut se reposer ? Le dortoir doit être par-là !

 

On l’a accompagné jusqu’au lit qu’on lui a attribué, le pauvre type à l’air complètement largué, j’espère que ça ne va pas annoncer des complications difficiles à gérer… Mais n’anticipons pas…

 

On nous a demandé si on voulait intégrer complètement et définitivement la confrérie ou si on voulait rester « aspirant ». J’ai pensé qu’il serait plus simple d’être tout de suite dans le bain, Solange à fait de même et du coup nous avons hérité d’une chasuble rose. Les garçons ont préféré attendre. Attendre quoi ? Enfin, ça les regarde !

 

On nous a attribué à chacun des tâches pas trop compliquées, moi je m’occupe des plantes en compagnie de Zana, une petite brune frisée , mignonne comme un cœur mais complètement obsédée, mais ici c’est tout le monde qui est obsédé !

 

Pendant les pauses, j’ai dû baiser avec à peu près tout le monde, hommes, femmes et même des trios. Des bites j’en ai pris partout, dans la bouche, dans la chatte et dans le cul ! Parfois c’est bien, d’autre fois c’est lourd, mais je n’ai jamais encore utilisé mon droit de refus. Solange pour sa part, donne l’impression de s’éclater, Norbert à un certain succès mais semble agacé par trop de sollicitations homosexuelles. Il m’explique que sa bisexualité est bizarre, en fait il aime bien les bites, les voir, les toucher, les sucer, les avoir dans le cul, mais que sinon il n’apprécie pas spécialement le corps de hommes. C’est compliqué parfois le sexe ! Quant à Thibault, il s’est pris deux ou trois râteaux et devient bougon et taciturne.

 

Et ce jour-là j’étais seule en train de m’occuper des tomates quand Galius vint me faire la causette :

 

– Vous êtes vraiment très jolie !

– Si vous le dites…

– On baise ?

– Je ne suis pas en pause

– Je voulais dire : après.

– Pas aujourd’hui, j’ai besoin de solitude parfois !

– A votre aise !

– Je peux vous poser une question indiscrète ?

– Posez toujours !

– Vous étiez vraiment astronome à Meudon ?

– J’ai même écrit des bouquins, je peux vous les montrer, vous verrez ma tronche en dos de couverture.

– Admettons, mais un astronome dans une secte qui croit aux soucoupes volantes, c’est pas un peu bizarre ?

– Je ne trouve pas !

– Je vais vous raconter un truc, j’ai eu un copain qui était passionné de soucoupes volantes et tout ce qui tourne autour. Un jour à table chez des amis, un mec lui a porté la contradiction : il a expliqué que le premier pilote américain qui a vu un Ovni a décrit son comportement comme celui d’une soucoupe qui ferait des ricochets sur l’eau, il n’a jamais écrit que l’objet avait la forme d’une soucoupe, ce sont les journalistes qui ont extrapolés.

– C’est de la propagande sceptique !

– Vous n’aimez pas les sceptiques ?

– Je suis contre, je suis antiseptique !

– Quel humour raffiné et sophistiqué !

– Parfois mon humour tombe à plat, mais peut-être n’en avez-vous pas ?

 

Merde, je l’ai vexé ou quoi ?

 

– De quoi ? De l’humour ? Mais vous ne faites pas de l’humour, vous faites le mariole pour fuir la discussion. Et si vous voulez bien y revenir, j’ai même vu des fac-similés des documents d’époque.

– Des faux !

– Arrêtez, vous me faites de la peine !

– Bon, alors d’accord, vous avez raison !

– Donc vous savez que j’ai raison mais vous construisez une soucoupe, soi-disant sur les instructions de vos martiens.

– Des morilarus, pas des martiens !

– Arrêtez, vous jouez à quoi, là ?

– Je ne vous le dirais pas, mais je vous laisse deviner.

– En fait vous vous foutez de leur gueule, vous avez une bonne place dans la secte et vous baisez comme un lapin. J’ai bon ?

– Vous êtes d’un terre-à-terre ! Comme si les choses étaient si simples !

– Tiens, j’ai changé d’avis, vous m’avez excité avec vos conneries, alors d’accord on va baiser !

– Parce que vous espérez en savoir davantage sur l’oreiller, vous foutez le doigt dans l’œil.

– On verra bien. Au fait vous faites quoi ici, je ne vous vois jamais bosser ?

– Je suis le conseiller scientifique, alors évidemment en ce moment je suis un peu en stand bye.

– Ça va ? C’est pas trop fatigant ?

– Ne vous moquez pas, vous feriez pareil à ma place. On y va, ça va être l’heure de votre pause !

– Aidez-moi à rentrer ces cageots de tomates !

– C’est pas mon job !

– Vous plaisantez, là, ou bien je rêve ?

– Je vais faire un effort !

– Vous êtes un cas, vous !

 

Ils sont tous un peu givrés dans cette secte ! J’ai une très forte envie d’envoyer promener cette grosse feignasse mais d’un autre côté j’aimerais bien lui tirer les vers du nez et d’autre part je ne tiens pas à dégrader mon image de marque, plutôt bien appréciée jusqu’à présent.

 

– On va dans le dortoir ? Me propose-t-il.

– Pourquoi ? Moi je retournerais bien dehors !

– Les tomates vous inspirent ?

– Qui sait ?

 

Je retire mon horrible chasuble rose et là le type au lieu de se jeter sur mes seins comme le font quasiment tous mes partenaires, se jette… sur mes pieds

 

Et vas-y que je te les embrasse, et vas-y que je te les lèche…

 

– Doucement je suis un peu chatouilleuse.

 

Et le voilà qui s’écharne sur mon gros orteil, il le suce, le mets entièrement dans sa bouche. Il est en train de faire une pipe à mon gros doigt de pied !

 

Et quand il en a marre du pied gauche, il s’attaque .au pied droit, comme ça pas de jaloux !

 

Il bande sous sa chasuble mais je ne peux pas lui attraper la bite qui est trop loin de mes mains. Je décide d’arrêter ce cirque.

 

– Bon, c’est pas un peu fini, avec mes pieds ?

– Ils sont si charmants !

– Et mes seins, ils ne vous plaisent pas ?

– Oh que si !

– Ça tombe bien, je ne suis pas chatouilleuse des seins.

– C’est une excellente nouvelle !

– Eh bien, occupez-vous-en, je vous les offre !

 

Et le voilà qui me les pelote, que me les malaxe, qui me les embrasse, qui me les lèche, qui m’asticote les tétons. Il me paraît bien excité ce citoyen, Cependant et cela peut paraître paradoxal, il ne me prend pas non plus pour une poupée gonflable, il me regarde avec des yeux pleins de tendresse, il est drôle.

 

Bon je ne vais peut-être cesser d’être passive, je lui fais comprendre que sa chasuble commence à me gêner aux entournures, il la retire me dévoilant un joli popaul fièrement dressé et qui ne demande qu’à être sucé.

 

Mais chaque chose en son temps, pour l’instant je lui branle le machin, je lui tâte les couilles et il en est ravi.

 

Flexion des genoux, je m’accroupis, la bite est devant moi, j’ouvre la bouche et l’enserre entre mes douces lèvres. Quelques allers et retour bien cadencés, puis je lui titille le gland, ça le fait glousser, elle est bonne sa bite, en fait j’aime bien sucer des bites, même si tout bien réfléchi je n’en avais pas sucé tant que ça avant d’atterrir dans ce lieu de perdition ! Mais celle-ci je la trouve délicieuse. Elle a cependant un très léger arrière-gout d’urine, et curieusement, non seulement ça ne me gêne pas, mais ça ajoute à mon excitation. Je n’aurais jamais cru.

 

Du coup il me vient des idées cochonnes, est-ce un effet secondaire du fléau dévastateur ? Est-ce un effet de contagion dû à cette secte de joyeux obsédés, mais je me suis surprise moi-même quand j’ai osé lui demander :

 

– J’aimerais bien que tu me pisses dessus !

– T’es une cochonne toi !

– Je ne voulais pas te choquer !

– Ça ne me choque pas ! Voilà une chose que je ne t’aurais pas demandé… du moins pas tout de suite, mais puisque tu aimes… Mais il faudra que tu me rendes la politesse, moi aussi j’aime bien un joli pipi tout tiède qui sort d’une jolie chatte.

– Mais pas de problème, mon cher !

 

Galius me demande de me décaler dans l’allée, il ne veut sans doute pas que son pipi asperge les tomates ! C’est surréaliste, non ? Et hop, c’est parti, il m’a visé les seins, j’en reçois partout, c’est chaud, c’est rigolo, c’est excitant.

 

Et le voilà qu’il me vise le visage ! Je détourne la tête, je n’avais pas vraiment prévu que ça irait jusque-là, je vais pour lui dire mais je me dis qu’après tout j’ai bien goûté celui de Kélia, pipi de femme ou pipi d’homme, ça ne doit pas être très différent.

 

– Juste un peu ! Parvins-je à lui dire.

 

Il m’en donne juste un peu, c’est bien, il n’est pas contrariant le monsieur. Putain c’est bon, voilà que je me mets à aimer ça !

 

– Encore !

– C’est que je crois bien que j’ai terminé.

– Essaie, t’en as bien encore une petite goutte. Donne-moi ta bonne pisse !

 

Effectivement il restait quelques gouttes, mais pas plus, cette fois c’est fini, j’embouche de nouveau sa bite et la nettoie bien comme il faut.

 

Je ne me reconnais plus ! C’est moi Nadège la perverse ! Je m’imagine au confessionnal en train de provoquer monsieur le curé : Mon père, depuis la « fin du monde » j’ai sucé des bites, je me suis fait sodomiser, j’ai couché avec des femmes, j’ai partouzé, j’ai regardé des hommes se sucer la bite et s’enculer, je me suis fait pisser dessus, j’ai léché un cul pas bien propre et maintenant je m’apprête à pisser dans la bouche d’un astronome ! Mon père il n’y a qu’une façon de me donne l’absolution ! Foutez-moi votre grosse bite dans le cul !

 

– T’es partie où, là, me demande Galius.

– Je comptais mes péchés !

– T’es croyante ?

– Non, mais tu rigoles ? Alors tu le veux ma pisse ?

– Mais avec grand plaisir !

– Alors on s’allonge bien gentiment, on ouvre la bouche, on ne bouge plus et la gentille Nadège va venir faire un gros pipi dans la bouche du monsieur !

 

On l’a fait, le souci, c’est que j’ai eu du mal à contrôler mon débit, résultat ce pauvre Galius a failli s’étouffer, non j’exagère, il a apprécié.

 

Je suis toute mouillée, il va falloir que je me calme !

 

– Dis-moi mon petit Galius, j’ai très envie que tu m’encules !

– Demandé si gentiment, je ne saurais refuser, on fait ça dans l’allée ?

– Pourquoi pas, ça ne fera pas rougir les tomates, elles dorment.

 

Alors je me mets en levrette en plein milieu de l’allée, le cul bien cambré, les cuisses écartées.

 

– Quelle vue magnifique ! S’extasie Galius.

– Je te le fais pas dire ! C’est bien plus beau que les chutes du Niagara !

– J’aime ta modestie !

– Que veux-tu personne n’est parfait !

– Et si pour t’en punir, je te fessais ce joli cul ! Ose-t-il me proposer

– Pas trop fort alors !

– Non, mais punition méritée doit être bien appliquée !

– T’en a beaucoup des proverbes à la con comme ça ?

– Ce n’est pas un proverbe, c’est un aphorisme.

– Bon t’arrêtes de me faire de la grammaire, tu me fesses ou tu m’encules, je vais pas rester le croupion en l’air toute la journée !

 

Et bing ! Sa main droite s’abat sur ma fesse gauche. Ça va, ce n’est pas une brute ! il m’en fout une vingtaine comme ça ! Mon pauvre cul commence à chauffer et ça m’excite ! Comme si j’avais besoin de ça en plus ! Si ça continue je ne vais plus pouvoir m’assoir. Dans mon fantasme de confessionnal il va falloir que je rajoute un nouveau péché !

 

– Bon, tu me la fous dans le cul ta bite, où t’attends la chute des feuilles ?

 

Il vient vérifier si l’endroit est suffisamment lubrifié, il doit trouver que non puisqu’il se met à me laper le trou de balle à grands coups de langue, et c’est qu’il me chatouille avec sa barbiche, ce con !

 

Surviv04

Attention, je sens la bébête qui cherche à entrer dans mou couloir du dimanche, je sens le gland à l’entrée de l’anus, je m’ouvre, Galius donne un coup de rein, ça y est j’ai sa bite dans le cul. Il bouge, il remue, il me pilonne, je sens des ondes de plaisir m’envahir le sexe, c’est pourtant derrière que ça se passe, mais ce doit être quelque chose comme les vases communicants, Je n’en peux plus je hurle, je vais finir par ameuter toute la secte ! Je t’en fous, ils s’en fichent ! Sans doute excité par mes cris, l’astronome redouble d’efforts et jouit dans un spasme. Il décule, je m’aperçois qu’il avait mis une capote, je n’y avais même pas pensé, il l’a sorti d’où sa capote ? De la poche de sa chasuble, suis-je bête.

 

Il cherche quelque chose pour s’essuyer la bite, mais ne trouve rien, alors je lui propose ma bouche, un peu de sperme c’est bon pour la santé à cause des vitamines, de la C et la B12 !

 

Galius m’embrasse ensuite tendrement sans se préoccuper du goût de ma bouche, c’est un romantique cet homme-là !

 

– Allez, soit pas vache, raconte-moi des trucs !

– Te raconter quoi ? T’es pas conne, je suppose que t’as à peu près compris les grandes lignes :

– Les grandes lignes, oui, mais raconte-moi les petites lignes !

– C’est très con, leur délire extraterrestre, je m’en tape, ce qui m’a intéressé c’est l’aspect amour libre, je me suis présenté comme astronome jouissant d’une certaine réputation, j’ai été accueilli à bras ouverts et intégré de suite au premier cercle de la confrérie. Du coup je me suis tapé toutes les nanas du groupe, je n’ai rien d’un play-boy, mais faire l’amour avec l’astronome de service, faut croire que ça les excite.

– Et t’en a pas eu marre ?

– Marre, non ! Disons que la grosse excitation du début est un peu retombée, mais les filles continuent d’être gentilles avec moi

– Il va se passer quoi, maintenant ?

– Aucune idée, vraiment aucune idée.

 

Thibault de Beauhardy en avait marre, ce matin, il avait essayé d’entreprendre Clarisse, la jolie blonde sculpturale dotée d’une poitrine de rêve, qui voulait me regarder pisser quand nous sommes arrivés, mais celle-ci avait prétexté une migraine afin d’éviter le contact sexuel. Quand il l’aperçut un quart d’heure plus tard avec Norbert en train de se faire pénétrer en levrette en proférant des tas de mots cochons, il faillit péter un câble et alla trouver son épouse.

 

– On s’en va de chez ces dingues, j’en ai marre !

– Mais pourquoi donc ? Moi, je suis très bien ici ! Répondit Solange.

– Evidemment, tu t’envoies toutes les queues qui traînent.

– Et alors ?

– Et alors, t’es vraiment une grosse pute ?

– Pourquoi grosse ?

 

Dépité mais toujours résolu à partir, Thibault vint me trouver et tant bien que mal m’exprima son mal-être.

 

– Tu fais ce que tu veux, mais moi, je reste ici !

– T’espère quoi ?

– Rien, ici on survit, on a à bouffer, on dort au chaud.

– Et ensuite ?

– Ensuite je ne sais pas !

– Pars avec moi !

– Non !

 

Il a aussi essayé de demander à Norbert qui lui a répondu sèchement qu’il se sentait très bien ici.

 

Thibault s’était préalablement renseigné sur la sécurité du site, on lui avait simplement répondu qu’il y avait un périmètre à base de signaux infrarouges. Il se contenta de cette réponse, sans chercher à l’approfondir, grave erreur, mais nous verrons ça bien plus loin

 

Le lendemain matin, Thibault n’était plus là ! On nous questionna, Norbert, Solange et moi, on jura nos grands dieux que l’on n’était au courant de rien, ils n’insistèrent pas et envoyèrent deux patrouilles sur la route, une vers Paris, l’autre vers la Normandie. Ils ne le retrouvèrent pas !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 18:38

Les survivants de la fin du monde - 3 – La confrérie de Cypris par Léna Van Eyck

 

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Il fallut bien qu’on se demande ce qu’on allait faire. On n’est pas d’accord : Thibault et Solange voudraient aller vers Paris constater ce qu’il en est. Norbert voudrait se diriger vers la Normandie, moi je ne sais pas. On vote, on va donc aller vers Paris.

– On va essayer de trouver des vélos. Suggère Norbert. Il nous faudrait aussi des sacs à dos, on va essayer de trouver un supermarché pour piquer tout ce qui peut être utile.

 

Tout le monde est O.K. pour ce plan qui nous occupera.

 

Un peu de mal à trouver des vélos, c’est toujours quand on cherche quelque chose, qu’on a du mal à le trouver ! Mais on a fini par en dégoter.

 

On prend donc la départementale et on se faufile comme on peut, direction Paris.

 

Et soudain je vois quelque chose :

 

– Stop !

 

Mes trois compagnons me regardent comme si j’étais une dame zombie :

 

– Qu’est-ce qu’il y a ?

– Regardez-là !

– Ben quoi, c’est un coquelicot ! Répond Solange. Qu’est-ce qu’il a de spécial ?

– Sauf qu’il a l’air en pleine forme, c’est une fleur extrêmement fragile, à ce point qu’on ne peut pas en faire de bouquet !

– Et alors ?

– Et alors, ça veut peut-être dire que la végétation n’a peut-être pas été contaminée, tout n’est peut-être pas foutu !

 

Du coup Solange se penche et observe le sol :

 

– Des fourmis ! Elles sont vivantes !

– Seuls les animaux supérieurs ont donc été atteints !

– Ça nous fait une belle jambe, on ne va pas bouffer des fourmis !

– Faudra voir si les poissons ont été touchés !

– Hum…

 

On repart.

 

Un peu plus loin, c’est Norbert qui nous a fait stopper devant une Jeep de l’armée encastrée dans une voiture de tourisme. Evidemment les occupants sont tous morts.

 

– On va récupérer les armes ! Propose Norbert.

– Pour quoi faire ?

– On ne sait jamais !

 

On s’est donc chacun équipé d’un pistolet avec des chargeurs, d’un pistolet mitrailleur et de quelques grenades. Et on est reparti sur nos vélos !

 

Arrivé au supermarché, la porte d’entrée était bloquée en position ouverte par un caddie dont le possesseur avait été foudroyé en sortant. A l’intérieur le spectacle donne la nausée, les passages aux caisses ne sont qu’amoncellements de cadavres.

 

– Bon, allez ! Nous dit Norbert ce n’est pas le moment de flancher !

 

Il en a de bonnes, lui ! On est des êtres sensibles, non ?

 

On se prend un caddie, on commence à y entasser quelques outils de base, des torches électriques, des piles et des bougies, un camping-gaz et sa recharge, mais aussi des produits de pharmacie d’urgence, on a aussi pensé aux capotes. Et tant qu’à faire nous avons pris aussi quelques sous-vêtements pour se changer, puis on s’est occupé de la bouffe, fruits secs, pâtes et barres vitaminées. Solange attrape une banane l’épluche, mime une fellation, puis la mange. Elle est un peu frappée, la nana ! Je mange une banane à mon tour sans croiser son regard.

 

Solange propose que l’on grignote sur place. Adopté, on se prend du jambon, des tomates, des pommes, et des bières, on essaie de se choisir un coin sans cadavre. Pas possible, alors ces messieurs en dégagent deux qui gênent dans la travée voisine et on s’assoit par terre.

 

C’est alors que nous commencions à grignoter qu’ils sont arrivés…

 

Surprise ! Quatre mecs assez jeunes, genre loubards, apparemment en pleine forme mais assez énervés.

 

– Alors on casse la croûte ? Commence le premier.

– Bonjour ! Vous avez survécu comment ? Demande Norbert.

– Ah, ah ! Est-ce que je t’en pose des questions ?

– Pourquoi êtes-vous vous agressif, je ne pense pas que ce soit le moment !

– Ta gueule ! On discutera une autre fois, pour le moment j’aimerais bien que la môme là nous fasse une pipe !

 

La « môme-là » c’est moi ! Il est clair que ces quatre abrutis ne sont pas tout à fait dans leur état normal. Fumette ? Alcool ? Les deux peut-être ?

 

– Je passe le premier ! Reprend le malotru.

– Moi je me ferais bien la vieille ! Dit un autre en désignant Solange qui devient blanche comme un linge.

 

Les deux mecs se débraguettent et s’avancent.

 

– Reculez et restez tranquilles ! Intervient Norbert !

– Oh, celui-là, il va pas nous faire chier longtemps, on va s’en occuper ! Reprend le loubard.

 

Moment très bref de grande confusion, les loubards vont pour foncer sur Norbert qui sort son flingue de sa poche et qui tire, le premier assaillant tombe, touché en pleine poitrine, les autres hésitent un court moment, erreur fatale, Norbert tire trois fois.

 

Un vrai massacre, les quatre mecs sont morts sur le coup !

 

– Mais t’es con ou quoi ? M’écriais-je ! Tu te rends compte que tu viens de les tuer !

– J’allais tout de même pas les laisser faire !

– T’aurais pu juste les blesser, ils pouvaient nous fournir des tas de renseignements.

– Ils allaient vous violer !

– Mais non, ils voulaient juste une pipe ! Intervient Solange, provoquant la stupéfaction de son époux.

– Bon, j’ai pas eu le temps de réfléchir ! D’accord ?

– N’empêche qu’on aurait pu faire autrement ! S’énerve Solange ! Vous êtes un assassin !

– Bon, toi, la bourgeoise, tu commences à m’emmerder, fallait me prévenir avant, que tu voulais sucer des loubards !

 

Et shlack, le Norbert se reçoit une gifle en pleine poire ! Il a quand même l’intelligence de se retenir de riposter mais j’interviens à mon tour !

 

– Stop ! On ne va pas commencer à s’engueuler : on n’est pas dans une situation normale, c’est obligé qu’on fasse des conneries et qu’on ne soit pas d’accord, mais faut se serrer les coudes. Allez Norbert et Solange, faites-vous un bisou.

 

Ils le font, sans conviction.

 

N’empêche qu’on aurait bien voulu savoir d’où sortaient ces quatre abrutis. On leur a fait les poches sans que cela ne nous avance beaucoup.

 

Ils avaient chacun sur eux, ce qui m’a semblé être du cannabis. Je ne sais même pas comment ça se fume ce truc-là, les autres non plus, c’est sans doute dommage, ça nous aurait peut-être décontracté.

 

La violence de l’épisode nous a tous un peu coupé l’appétit, on a peu visité les lieux y compris le sous-sol, sans que cela ne nous apprenne quoi que ce soit.

 

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Paris, avant d’y renoncer, l’air devenant irrespirable. Manifestement certains incendies persistaient encore et pas mal de saloperies polluantes envenimaient l’atmosphère.

 

On passe donc au plan B, direction, la Normandie.

 

On ne s’est pas pressé, faisant plusieurs haltes dans des pavillons pour dormir et se protéger de la pluie. L’ambiance est moyenne, Solange me colle aux basques et passe ses nuits dans mes bras. Sinon elle et son mari ne parlent pratiquement plus à Norbert depuis l’épisode du supermarché. Bon, ça leur passera.

 

C’est curieux comme on finit par s’habituer aux images de l’horreur, à tous ces morts la plupart avec leur bagnole pour cercueil, d’autres éjectés de leur moto et dont les corps commencent à sentir la charogne.

 

On avance les uns derrière les autres comme des zombies, l’épisode du supermarché nous aura davantage marqué que la désolation ambiante. On fait des arrêts pipi et des arrêts casse-croute, en ne se parlant qu’à peine.

 

C’est après avoir dépassé Alençon que Norbert poussa un cri :

 

– Stop !

 

On s’arrête, perplexes, il nous montre une fumée, pas de la fumée d’incendie, non de la bonne fumée grise semblant sortir tranquilou d’une bonne vieille cheminée.

 

Bien sûr on décide d’aller voir.

 

– Et ce coup-ci, tu évites de faire le con avec ton flingue ! Lui conseille Solange.

– Tu me parles autrement, t’es pas ma mère et je t’emmerde ! Répond le poète.

– On se calme ! Interviens-je.

 

On laisse les vélos et on s’approche avec prudence.

 

– Je rêve, on dirait que j’entends des poules !

– De luxe ? Tente de plaisanter Norbert.

 

Mais du coup on tend mieux l’oreille, il y a effectivement une basse-cour qui se manifeste de plus en plus bruyamment au fur et à mesure que l’on s’approche.

 

– Mais c’est impossible ! S’écrie Thibault.

– Y’a des choses qui nous échappent ! Commente Norbert dans une grande envolée philosophique.

 

On s’approche davantage, on aperçoit une sorte d’enclos dans lequel deux gros cochons sont en train de se gaver !

 

Et voilà qu’un gros chien genre doberman pas aimable se met à nous grogner dessus.

 

– Merde, on fait comment ? Demandais-je.

 

Norbert sort son flingue, ce doit être un réflexe chez lui !

 

– Range ça connard ! Lui hurle Thibault.

– Tu vas voir si je suis un connard !

– Holà ! On se calme tous les deux, vous vous fouterez sur la gueule un autre jour, ce n’est vraiment pas le moment ! Intervient Solange.

 

Le chien continue à aboyer mais n’avance pas, un vrai chien de garde, quoi !

 

– Couché le chien ! Gentil toutou ! Tente naïvement Solange.

 

Elle est un peu con, parfois !

 

– Bon vous trois, restez planqués, je vais me montrer ! Propose Norbert.

– D’accord, mais tu ne déconnes pas avec ton flingue ! Répond Thibault.

– T’en n’a pas marre de répéter toujours les mêmes conneries ?

 

Norbert a sans doute des défauts, mais il a des couilles. Il avance de dix mètres, les bras en croix.

 

– Y’a quelqu’un ?

 

C’est une voix sortant d’un mégaphone qui répond :

 

– Vous étés combien ?

– Quatre, on est des survivants, on veut juste se renseigner, savoir ce qui se passe.

– Montrez-vous tous !

– Comment avoir confiance ?

– Si vous n’avez pas confiance, foutez le camp.

– Une seconde, on se consulte !

 

Norbert revient vers nous !

 

– Pas question ! Ils peuvent nous tirer comme des lapins ! Proteste Thibault.

 

Solange et moi-même sommes d’accord avec lui.

 

– Faut bien qu’on essaie quelque chose, de toute façon on va tous crever, je vais tenter un truc, rejoignez les vélos, si ça se passe mal, vous vous carapatez en vitesse.

– Tu vas faire quoi ?

– J’en sais rien, je vais improviser !

 

Quand je vous dis qu’il a des couilles ! A moins qu’il ne soit complètement inconscient ?

 

– Mes amis vont repartir, mais moi j’aimerais bien vous rencontrer ! Crie Norbert en revenant devant la ferme.

– Bon, ne bougez pas, quelqu’un va descendre contrôler si vous êtes contaminé. Si vos petits copains ont des intentions méchantes, il vous faut savoir qu’on est vingt-cinq là-dedans et qu’à la moindre connerie on fait un massacre.

– Faites comme chez vous ! Répond crânement Norbert.

 

Spectacle surréaliste : deux individus munis de combinaisons anti-radiations sortent de la bâtisse, et font coucher le chien, l’un est armé d’un pistolet-mitrailleur, l’autre équipé d’un compteur Geiger.

 

Je comprends que le test est négatif, ils procèdent ensuite à la fouille et son revolver est confisqué, il suit ensuite les deux comiques dans la bâtisse.

 

On attend, mas pas longtemps, à peine dix minutes et c’est la voix de Norbert qui se fait entendre dans le mégaphone.

 

– D’après moi, il n’y aucun danger, vous pouvez vous montrer.

 

On hésite un peu. Solange fait signe qu’elle accepte, on la suit avec une certaine résignation. Même procédure : Compteur Geiger et fouille au corps et on rentre.

 

Vous ne pouvez pas savoir l’effet que ça me fait de me savoir non contaminée ! J’en sauterais de joie !

 

Nous voici en plein délire : il y a pour nous accueillir au moins une quinzaine de personnes, tous affublées d’une chasuble rose bonbon, il y a autant d’hommes que de femmes et si ces messieurs paraissent « ordinaires », les femmes sont toutes des canons, je crois même reconnaître, mais sans doute ne s’agit-il que d’une ressemblance, une héroïne rousse d’une série télévisée à la noix.

 

– Je suis Koralys, le chef de cette petite communauté ! Annonça un vieux beau barbichu à lunettes. Vous avez faim, soif ?

– Pour l’instant, ça va ! Répondit Norbert.

– Bon, je vais être très franc, il est évident que vous attendez beaucoup de nous et que vous devez avoir des tas de questions. La réciproque n’est pas forcément évidente : que pourriez-vous nous apporter ?

 

On ne s’attendait vraiment pas à pareille question. On se regarde tous avec une drôle de tronche.

 

– Vous faisiez quoi dans la vie avant la venue du fléau ?

 

On débite nos professions : directeur de société, membre de conseils d’administration, secrétaire de direction, femme au foyer, en ayant bien conscience que dans la situation actuelle toit cela est d’un ridicule absolu.

 

Le dénommé Koralys ricane, c’est pas cool.

 

– Mais faut pas croire, on sait faire aussi plein d’autres choses ! Croit devoir ajouter Norbert.

– J’en suis persuadé, mais je vais demander à ces dames de se déshabiller ! Reprend Koralys.

 

Je croise le regard de Solange qui a l’air aussi paumée que moi, mais on ne bronche pas. Mais j’ai bien l’impression que ces connards n’hésiteraient pas à nous utiliser comme esclaves sexuelles.

 

– Vous n’êtes pas obligées ! Ajoute le barbichu, mais ça aiderait !

– Si on n’est pas obligées, on fait pas ! Répond Solange.

– Pas complètement, vous pouvez garder vos sous-vêtements, indique Koralys.

 

« Une preuve de tact ? » Me dis-je bêtement. Il y a des moments comme ça dans la vie où on se raccroche à n’importe quoi. Je me dis aussi que si l’hypothèse « esclave sexuelle » se vérifie, je n’en mourrais pas, que je pourrais m’en accommoder et que ce ne serait pas pire que de pédaler comme une andouille sur les routes de France entre des cadavres en décomposition. C’est fou de raisonner comme ça quand j’y repense !

 

J’enlevais donc mes vêtements sans me concerter visuellement avec Solange qui après quelques secondes d’hésitations finit par m’imiter.

 

– Très bien, tournez-vous, s’il vous plaît !

 

Je vous dis, on est à la foire aux bestiaux, si ça continue, tout à l’heure ils vont vouloir voir mes dents ! Et c’est bien la première fois que je montre mon cul à des inconnus, mon tanga ne cachant pas grand-chose !

 

On a eu l’autorisation de rhabiller, pendant ce temps-là ces pitres en rose chuchotaient des paroles inaudibles, mais on sentait bien qu’ils n’étaient pas d’accord entre eux.

 

– Je suppose que vous étiez abrités par hasard ? Demande Koralys.

– Oui, je faisais visiter un abri antiatomique.

– Original ! Et c’était où ?

– En grande banlieue parisienne, on a essayé d’aller voir à Paris ce qui se passe, mais on y a renoncé, l’air est irrespirable et ça crame de partout…

– Vous avez rencontré d’autres survivants ?

– Personne ! S’empresse de mentir Norbert.

– On est dans le flou, on ne sait pas si le fléau a touché uniquement certaines régions ou s’il s’agit d’un phénomène planétaire. Mais si d’autres pays avaient été épargnés on aurait vu passer des avions. Or nous n’avons vu aucun avion !

 

C’est d’un réjouissant !

 

– Bon reprit Koralys, on va réunir notre conseil pour statuer sur votre présence, asseyez-vous, ça ne devrait pas être bien long.

 

Je crois deviner qu’ils vont me garder, ainsi sans doute que Solange. Quant aux hommes ? On verra bien !

 

– C’est quoi ces clowns ? Une secte ? Demande Thibault.

– On dirait ! Reprend Norbert, vous avez vu les femmes ? Que des canons ?

– Oui, je ne leur arrive pas à la cheville ! Interviens-je.

– Faut pas trop te plaindre, mais moi, j’ai passé l’âge ! Nous dit Solange

– J’ai pas bien compris pourquoi ils nous ont fait nous déshabiller !

– Moi non plus ! Et comment ils sont fringués ! Ils tournent peut-être un film ? Et ils n’ont pas eu le temps de se changer ! Suggère la bourgeoise sans qu’on puisse deviner si elle plaisante ou non.

 

Elle est gentille, Solange, je l’aime bien, mais qu’est-ce qu’elle peut sortir comme conneries !

 

– Et qu’est-ce qu’ils ont fait de l’équipe de tournage ! S’amuse Norbert

– Ils les ont bouffés, c’est des cannibales ! Ajoute Thibault.

 

Ça a beau être une plaisanterie, ça me fait froid dans le dos.

 

Et puis nous nous sommes tus, assez anxieux comme dans la salle d’attente du dentiste… Sauf qu’ici ce serait plutôt le dentiste de la fin du monde.

 

Et puis j’ai eu envie pisser. Je me rends compte au bout d’un moment que je vais avoir du mal à me retenir. Je me dirige vers la porte qui est verrouillée.

 

– Y’a quelqu’un ?

– Y’a moi me répond une ravissante et sculpturale blondinette en ouvrant la porte. Vous désirez quelque chose.

– Les toilettes ?

– Suivez-moi !

 

Fabuleux, il y a des chiottes, mais la porte n’y est plus. Pas bien grave, je vais pour m’installer, la blondasse reste plantée là.

 

– Je vais faire pipi ! Me sentis-je obligée de préciser.

– Allez-y ! Répond-elle sans bouger d’un poil.

– Vois allez rester là ?

– Oui !

– Retournez-vous au moins !

– Non !

– Et parce que ?

– Raison de sécurité ! Ne vous inquiétez pas ?

– Je ne m’inquiète pas, mais ça me gêne !

– C’est idiot !

 

Bon je ne m’en sortirais pas, je ne discute plus et je me mets à pisser. Tel que je suis installée, elle ne peut pas voir grand-chose.

 

– Pourquoi vous cachez vous ? Demande blondasse.

– Je ne me cache pas !

– Si je ne vous vois pas pisser !

– Et alors ?

– J’aime bien regarder !

 

Ah, bon, elle aussi, ça doit être une nouvelle mode.

 

– Oui, ben c’est trop tard, j’ai terminé

 

Je m’essuie et me relève. Elle a l’air déçue, la nana, mais tient à m’indiquer qu’elle se nomme Clarisse. Si elle savait comme je m’en fous !

 

Et c’est là que j’aperçois un curieux reflet dans une vitre donnant si j’ai bien compris sur l’arrière de la bâtisse. Je regarde mieux, et aperçoit dans ce qui doit être une cuvette naturelle une grande structure métallique circulaire surmontée en son centre d’une sorte de coupelle.

 

– C’est quoi ? Demandais-je par réflexe.

– Notre soucoupe volante !

– Ah, oui, bien sûr !

 

On est vraiment tombé sur des gogols, inutile de les contrarier.

 

En revenant, je fais part de l’anecdote à mes compagnies d’infortune qui s’en foute comme de l’an quarante. Pas grave…

 

Environ une demi-heure plus tard, Koralys revenait flanqué d’un bonhomme à lunettes mais d’aspect jovial..

 

– Voici frère Galius, il vous expliquera un peu la situation, mais avant sachez que nous allons vous gardez.

 

« Ouf, mais dans quelles conditions ? »

 

Le Galius en question doit approcher la cinquantaine, visage torturé et cheveux frisotés. Lui aussi a une petite barbichette, mais soigneusement entretenue

 

– Je suppose que vous avez deviné que moi et mes amis formons une confrérie, une secte comme disent les imbéciles. La confrérie de Cypris.

– Vous savez, on a les idées larges ! Croit devoir commenter Solange. Mais pourquoi Cypris ?

– C’est l’un des nombreux noms d’Aphrodite ou de Venus si vous préférez, c’était la déesse de l’amour physique !

– Ah !

– L’idéal bien sûr serait que vous vous intégriez à notre confrérie, mais rien ne vous oblige à le faire de suite, notre philosophie est fort simple, nous prônons l’amour libre, l’amour physique, nous croyons à un monde d’où seraient bannis, la jalousie et les tabous, ici tout le monde couche avec tout me monde, mais dans le respect mutuel. Tout le monde a le droit de refuser un rapport sexuel, du moment que ce refus ne cache pas un comportement calqué sur des attitudes que nous réprouvons.

 

Comprenne qui pourra, mais pour l’instant ça va.

 

– Notre confrérie, poursuit Koralys a établi un contact avec les Morilarus , il s’agit d’une civilisation évoluée évoluant sur une planète relativement proche de la Terre, une dizaine d’années-lumière. Ce sont eux qui ont peuplé la Terre il y a plusieurs millions d’années, malheureusement cela n’a pas été une réussite, barbarie, guerres, obscurantisme ont ponctué l’histoire de la Terre. Et pendant ce temps-là la civilisation Morilaru se mourrait ayant épuisé ses ressources naturelles, il a fallu des millénaires pour que les rares survivants construisent quelque chose. Mais leur planète ne pourra plus leur permettre de prospérer. Leur solution est d’aller ailleurs, c’est pour cela qu’ils nous ont contacté !

 

Attention pour le délire !

 

– Mais poursuivit le barbichu qui se croit en train de donner un cours magistral, comment pourraient-ils venir sur Terre au milieu d’une société sclérosée par les religions, le fric, la bêtise et la haine. Notre mission est de développer notre confrérie, mais la tâche est rude, presque impossible, nous nous sommes développés mais pas assez, Mais peut-être que le fléau va changer la donne ? Des questions ?

– Oui, demanda Norbert, comment avez-vous survécu avec les animaux…

– Je vais vous expliquer, répondit le dénommé Galius. Je suis astronome titulaire à l’observatoire de Meudon, j’ai observé une étoile relativement proche susceptible de se transformer en supernova dans une fourchette entre vingt et quarante jours. La supernova émettrait alors des rayons gamma détruisant toute vie sur Terre. J’ai alors alerté toute la communauté astronomique qui m’a ri au nez réfutant mes conclusions. J’ai repris mes observations et je les ai confirmées. J’ai prévenu mes amis de la confrérie et nous nous sommes organisés. Le conseil central s’est regroupé ici et nous sommes réfugiés dans notre soucoupe volante que nous avions commencé à construire selon les directives des Morilarus, nous sommes restés trois semaines là-dedans avec les poulets, les cochons, le chien… puis nous avons eu une panne irréparable du système de régénération d’eau. Il nous fallait donc sortir, à nos risques et périls. En sortant nous avons mesuré l’ampleur du fléau, mais nous n’avons pas été irradié. Inutile de vous dire que nous n’avons pas tout compris.

– Et les autres membres de votre… Euh… Confrérie.

– Nous leur avions expliqué comment se protéger, mais nous n’avons plus de contact. Si vous n’avez pas d’autres questions, nous allons vous laissez vous concerter.

 

Des questions on en avait plein, mais manifestement ces zigotos n’avaient pas trop envie que notre rencontre se transforme en « conférence de presse ».

 

– On doit se concerter sur quoi exactement ? Demande Solange.

– Si on accepte d’intégrer leur machin ! Répondis-je.

– Si la seule obligation, c’est de baiser, ça me parait plutôt sympa ! Suggéra Norbert.

– Ça me parait trop beau pour être vrai ! Remarqua Thibault, il doit y avoir un piège ou du moins quelque chose qui nous échappe.

– On va dire qu’on accepte à l’essai ! Proposa Norbert. Si ça se passe bizarre on s’en ira.

 

On décide de faire comme ça et on en avise nos hôtes.

 

– Non, les essais, chez nous ça n’existe pas, c’est oui ou c’est non ! Nous informe Koralys.

– Attendez ! Répliquais-je. Ça n’arrive jamais que quelqu’un veuille quitter votre secte, pardon, je veux dire votre confrérie ! Protestais-je.

– Si bien sûr et nous le laissons partir ! Que voudriez-vous que l’on fasse d’autre ? Mais ça c’était avant le fléau, depuis la situation a changé.

– Je ne comprends pas ! Si on accepte d’intégrer votre confrérie et qu’après on veuille s’en aller ?

– Nous ne vous laisserons pas partir !

– Mais alors, pourquoi nous avoir laissé le choix ? M’emportais-je.

– Nous étions persuadés que vous auriez choisi de rester, et cela sans restriction, alors qu’en fait vous n’avez pas d’alternative.

– Et comment comptez-vous vous y prendre pour nous empêcher de partir ? S’énerva Norbert.

– Je vous invite à voir les choses autrement ! Reprit Koralys avec calme. Sachez déjà que nous sommes non violents, l’usage de la force nous répugne, mais s’il faut en user nous savons faire. Si nous vous lâchions dans la nature, l’existence de notre refuge finirait par se savoir, or si nous pouvons assimiler pour le moment encore une dizaine de personne, nous ne pouvons en prendre davantage, nos ressources ne sont pas illimitées et n’avons aucune envie que l’idéologie que nous pratiquons soit noyée par l’imbécillité ambiante.

– Bon, bon, on a compris, on va rester, et il n’y aura donc pas de période d’essai, de toute façon, ce n’était pas une bonne idée ! Annonce Solange se voulant conciliante.

 

Elle est gentille Solange de dire ça, mais puisque de toute façon, on ne peut pas faire autrement…

 

On se regarde tous sans rien ajouter, la discussion est donc close.

 

– On va vous montrer vos lits, puis tout à l’heure on fera une petite fête pour vous accueillir dignement dans notre confrérie.

 

Il n’a pas dit « chambre », mais « lit » ! On nous explique que la ferme était un ancien pensionnat où les élèves dormaient dans un dortoir.

 

Norbert décide de faire une sieste. Faute de mieux l’idée n’est pas si mauvaise, je m’allonge sur le lit qu’on vient de m’attribuer, Solange me rejoint, gentille mais un peu collante la bourgeoise.

 

On est venu nous réveiller, une grande perche nous demande de nous déshabiller et d’enfiler des chasubles blanches ! Ah bon, ce doit être la tenue des novices ?

 

On nous conduit dans ce qui devait être un réfectoire. Un buffet a été installé avec du pinard, des jus de fruits et de la bouffe très probablement piqué dans un supermarché du voisinage. Il y a de la musique que je n’identifie pas, mais c’est très planant. Des matelas ont été installées en nombre sur le sol. Ça sent l’orgie, j’espère qu’ils ont des capotes.

 

– T’es mignonne, toi ! Me dit une superbe métisse très typée probablement d’origine indienne, aux yeux flamboyants.

– Pas autant que toi ! Comment tu t’appelles ?

– Kélia ! Je peux te caresser ?

 

Je fais oui de la tête ! Je n’allais quand même pas refuser, j’aurais pu tomber sur bien pire ! Je ne sais pas comment elle s’est débrouillée mais nos chasubles tombent en même temps sur le sol. Elle a une de ces poitrines, la nana, une merveille et je pense que c’est naturel !

 

Kélia m’empaume mes seins, puis me suce les tétons, je me laisse faire, ne sachant trop quoi faire de mes mains avant de comprendre que je peux quand même lui peloter les fesses, on est bête, parfois ! Qu’est-ce qu’il est doux son cul !

 

Quand elle arrête de me lécher les nichons, c’est pour joindre ses jolies lèvres aux miennes, il est bien évident que je ne saurais refuser un si doux baiser, et puis quelque part je trouve ça valorisant d’être courtisée charnellement par un tel canon !

 

Pendant qu’on se bécote, j’en profite pour lui tripoter les seins, ses tétons sont durs, je les frôle de mes doigts.

 

– Pince-les ! Me dit Kélia.

 

Si j’ai l’autorisation, je ne vais pas me gêner ! Et nous voici toutes les deux à jouer à pinces nénés. Elle me le fait un petit peu fort, mais qu’importe, je suis bien et je mouille.

 

La main de la jolie métisse vient s’égarer sur mon pubis, puis carrément sur ma fente, les doigts entrent dans ma caverne, elle les ressort, les lèche avec gourmandise.

 

– C’est moi tu te fais mouiller comme ça ?

– On dirait bien !

 

Et elle m’entraîne vers l’un des matelas. Du coup, comme je suis curieuse comme une chouette, j’en profite pour regarder ce que font mes compagnons de galère :

 

Solange est bien entourée, trois mâles la caressent, ce ne sont que des préliminaires, mais ça promet. Norbert discute avec un homme et une femme, discussion bien avancée, puisque le trio est déjà nu, quant à Thibault, personne n’a l’air de s’occuper de lui et il se morfond sur un siège. C’est bien joli l’amour libre et le mélangisme mais ça produit aussi des laisser pour compte. Je me demande comment il faisait en club ? Mais c’est vrai qu’il recherchait des relations bisexuelles, c’est peut-être plus facile quand l’offre est restreinte.

 

Je vois aussi Galius entourée de trois belles jeunes femmes dont l’une à genoux, lui suce la bite.

 

Un peu plus loin, une femme, les mains attachées au mur, se fait fouetter son cul tout rebondi par un petit chauve à lunettes qui bande comme un satyre.

 

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Je suis couchée sur le lit, les cuisses écartées, Kélia vient me lécher, sa langue est diabolique, elle a étendu ses mains afin que ses doigts puissent me pincer mes tétons, je mouille et des ondes de plaisir m’envahissent, je sens que je ne vais pas résister longtemps à la montée du plaisir.

 

Ma respiration se saccade, le sang me monte au visage, je ne me retiens plus et laisse éclater ma jouissance. Ça a été fulgurant.

 

Je vais pour me redresser, mais Kélia m’appuie sur les cuisses m’empêchant de le faire, son visage s’est à peine éloigné de ma chatte. Elle me sourit, un très beau sourire.

 

– Pisse !

– Pardon !

– Fais-moi boire ton pipi ! Minaude-t-elle.

 

Décidemment ça soit être la mode en ce moment, mais je ne vais pas me mettre à faire la mijaurée avec une aussi belle femme.

 

– Je vais essayer !

 

Je ferme les yeux, je me concentre, c’est fou ce que je m’apprête à effectuer, mais j’ai envie de le faire, très envie de le faire.

 

Et voilà, ça y est, je pisse, pas grand-chose, mais je pisse ! Et ma jolie partenaire avale tout comme s’il s’agissait d’un rare nectar. Je suis troublée de chez troublée, à tel point que je me dis que si elle me demande la réciprocité, je ne me déroberais pas.

 

Il y en a plus !

 

– C’était délicieux ! Me confie-t-elle avec un sourire satisfait. Donne-moi ton cul maintenant.

– Mon cul !

– Ou tourne toi, j’ai très envie de te le lécher !

 

Bon, ce n’est pas un problème ! Je me mets en levrette, je me cambre, j’attends, et je sens sa petite langue venir fureter dans mon petit trou. C’est ma foi, bien agréable.

 

– Hum ! J’adore lécher un joli petit cul ! Il est délicieux ! Et ce parfum, humm..

 

Parfum délicieux ? J’ai comme un doute ! Depuis le début de notre épopée on se lave à l’eau froide et je ne pense pas être vraiment nickel.

 

– Tu veux goûter à ma pisse ?

 

Je l’attendais celle-là, je l’appréhendais, je la souhaitais, je ne sais plus trop, mais toujours est-il que me voilà au pied du mur ! Je lui dis que je ne l’ai jamais vraiment fait, enfin juste un petit peu, mais que je veux bien essayer, mais que je ne suis pas vraiment sûr d’aimer ça…

 

– Juste une goutte ! Je vais te faire juste une goutte, tu me diras, mais parfois il faut s’habituer au goût. On essaie.

 

Ben oui, on essaie !

 

Je m’allonge sur le dos, elle s’accroupit au-dessus de mon visage, j’ai sa chatte, sa mignonne petite chatte à quelques centimètres de ma bouche. J’ai une envie folle de la lécher. Pourquoi ne commence-t-on pas par ça ? J’aurais sans doute été davantage motivée.

 

– Allez, ouvre ta bouche, ça vient !

 

Je retiens ma respiration, quelques gouttes me tombent dans le gosier. Drôle de goût, ce n’est ni bon, ni mauvais, c’est spécial, mais en fait j’ai surtout l’impression de briser un tabou.

 

– Donne m’en encore un peu ! Articulais-je par pure bravade après avoir avalé ce que j’avais en bouche.

 

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On se repose un peu, on se caresse, j’ai l’impression que je viens de me faire une copine. Je regarde où en sont les « collègues » : Norbert se débat au beau milieu d’un groupe d’hommes et de femmes, c’est assez confus mais je vois bien vu sa position qu’il est bel et bien en train de se faire enculer. Et pendant qu’il subit les assauts derrière lui, sa langue ne reste pas inactive, puisqu’il lèche la chatte d’une grande perche qui se pâme d’aise.

 

Je ne vois pas Solange, elle n’a pourtant pas disparu…

 

– Eh bien, ils sont chauds, les gens ici, on est tombé sur une secte échangiste !

 

Je cherchais Solange, la voici en face de moi qui me parle, ruisselante de sueur.

 

– Je me suis fait enculer à la chaîne ! Me confie-t-elle ! Trois mecs bien endurants, j’ai refusé le quatrième, j’ai le cul en marmelade !

– Oh ! Ma pauvre ! Compatit Kélia à qui on n’avait rien demandé.

– Tu sais où je pourrais aller me reposer un peu ? Demande Solange.

– Je peux te soulager ton cul si tu veux, je sais bien faire ? Propose Kélia.

– Ça devrait aller !

– Laisse-moi essayer, juste essayer.

– Si tu veux !

 

Solange se place dans la position désirée en relevant bien le croupion dans une attitude de défi ou de bravache, je ne sais trop

 

– Pousse ! Lui dit Kélia

– Pour quoi faire, il n’y a pas de sperme, les mecs avaient tous des capotes.

– Tu ne veux pas pousser ?

– Si vraiment tu y tiens… mais tu risques d’avoir une surprise… à moins que tu sois un peu scato ?

– Un tout petit peu ! Avoue Kélia.

 

Au moins les choses sont claires et tout d’un coup je me sens de trop.

 

Mais au lieu de décamper, je reste là, et si je le fais c’est pour deux raisons une mauvaise et une autre bien plus compliquée :

 

La mauvaise raison, c’est que je sais pas où aller, je n’ai pas trop envie de continuer à faire du sexe, non pas que je n’aime pas ça, mais je préfère rester sur l’excellent souvenir de cette petite séance avec Kélia… mais dans ce cas je vais où ? Mauvaise raison disais-je, les portes de la salle ne sont pas fermées et en cherchant j’aurais bien pu trouver un coin où me poser !

 

L’autre raison, c’est un flash dans ma mémoire qui me revient en boucle à chaque fois qu’il est question de pratiques un peu scatos :

 

Quand j’étais ado, mes parents m’envoyait en vacances chez des oncles et tantes à la campagne en Auvergne. Et il y avait mes cousines, elles étaient une floppée, cinq ou six toutes rousses comme les feuilles de l’automne. J’étais souvent avec Aline qui avait mon âge, délurée et sans aucune pudeur, elle s’arrêtait pour pisser au cours de nos longues promenades sans se dissimuler, moi je regardais sans regarder, ma gêne, toute relative l’amusait.

 

Un jour, elle m’informa qu’elle allait faire caca. Spontanément je m’éloignais quand elle me rappela :

 

– Tu peux rester, ça ne me dérange pas !

 

J’aurais pu lui répondre, que, moi, ça me dérangeait, mais non, je suis restée là scotchée comme une andouille et je l’ai regardé sortir un gros boudin de son anus. J’étais à la foi révulsée et fascinée. Aline n’a fait aucun commentaire, elle s’est essuyé le cul et m’a fait un sourire de connivence que je n’ai pas su interpréter. Quand nous sommes éloignées, je me suis retournée, comme poussé par une force invisible pour regarder une dernière fois le boudin laissée par ma cousine.

 

Dès lors l’image de cette scène m’a hanté, il me restait quelques jours de vacances et j’espérais secrètement, allez savoir pourquoi, qu’Aline me bisserait ce spectacle insolite, mais l’occasion ne s’est pas présentée et ce fut mes dernières vacances en Auvergne.

 

Plusieurs années après, j’ai revu Aline, à l’occasion d’un mariage, on s’est juste dit deux ou trois mots, mais son image où elle déféquait en toute décontraction dans les sous-bois m’est revenue en mémoire et m’a infiniment troublée.

 

Et à chaque fois qu’il est question de scato quelque part, cette image revient me hanter.

 

Et c’est exactement ce qui se passe en ce moment, sauf que là il va se produire quelque chose, ce que ma cousine ne m’a montré qu’une fois, je vais le revivre maintenant, et je ne peux pas m’empêcher d’en être fascinée à l’avance, du moins c’est ce que je me dis car peut-être que je vais m’enfuir en courant. On verra bien.

 

Et je n’ai pas vu…

 

Solange pousse, son anus s’ouvre, mais rien n’en sort, ce qui n’empêche pas Kélia de le lécher à grand coup de langues et de trouver l’endroit délicieux.

 

Je pensais donc l’affaire terminée, mais voilà que Kélia lui introduit un doigt dans le fondement, le fait aller et venir avec une certaine frénésie et quand elle le ressort il n’est pas vraiment nickel !

 

Elle me fait un petit sourire énigmatique, approche le doigt de mon visage, ce qui me fait reculer d’instinct, elle n’insiste pas, le porte à sa bouche et le suce. Quelle cochonne ! Et elle a l’air d’apprécier en plus ! Quelque chose m’échappe…

 

Alors là je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai voulu en avoir le cœur net :

 

– Approche ton doigt ! Juste une seconde ! Dis-je à Kélia.

 

Elle le replonge dans le cul de Solange, l’agite et le ressort. Je ne veux pas voir, je ferme les yeux, j’ouvre la bouche.

 

Pas de quoi s’enfuir en courant, c’est la même sensation que quand on lèche un cul, légèrement âcre, mais rien de répulsif. Du coup je me surprends à téter le doigt bien plus longtemps que prévu. Je dois devenir de plus en plus barge ! Bof, quelle importance, après tout ?

 

Norbert, épuisé mais ravi vient à notre rencontre.

 

– C’est le paradis ici ! Nous dit-il, j’ai baisé une superbe femme, j’ai sucé deux bonnes bites et je me suis fait enculer par un artiste… mais maintenant faut que je me repose !

 

Il a l’air tout content de me dire ça ! Il est drôle !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 18:33

Les survivants de la fin du monde - 2 – Les excités de l’apocalypse

par Léna Van Eyck

 

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Le réveil

 

Norbert me secoue comme un prunier.

 

– Qu’est-ce qui se passe ? demandais-je

– J’en sais rien, ma grande, aide-moi à réveiller ces deux tordus !

 

Ça n’a pas été trop difficile !

 

– Mais c’est quoi ce délire ? Hurle Solange.

– Si je le savais… Commence Norbert.

– Moi ce que je sais, c’est que je vais vous faire un procès, votre machin n’est même pas sécurisé et il me semble hyper dangereux, on vient d’échapper à la mort.

– Et bien faites-moi un procès ! Répond Norbert en déverrouillant la porte.

 

Une odeur de brûlé envahit l’atmosphère.

 

Thibault pousse un hurlement en regardant sa Rolex :

 

– On est resté trois heures sans connaissance et vous ne trouvez rien à nous dire !

– Ben non !

– Vous êtes vraiment con !

– Si vous le dites !

 

Les deux bourgeois passablement énervés sortent afin de gagner leur voiture. Par réflexe Norbert et moi, les suivons.

 

Et là : le choc !

 

Devant la sortie, la route départementale est encombrée de carcasses de voitures encastrées les unes dans les autres. Je ne vois ni conducteurs ni passagers hors des véhicules, ni policier, ni pompier, rien qu’un silence assourdissant. A trois cents mètres, un pavillon est en train de brûler. Plusieurs incendies se sont déclarés au loin assombrissant la vue d’une épaisse fumée noire.

 

– Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Hurle Solange !

– C’est la guerre ! Retournons dans l’abri ! Propose Thibault.

 

Ce doit être « l’effet mouton », on s’est tous carapaté dans l’abri. Solange pleure comme une madeleine, Thibaut s’escrime en vain avec son téléphone portable. Je fais pareil. On se regarde tous les quatre comme des cons.

 

– C’est la guerre atomique ? Demande Solange.

 

Personne ne répond, que voudriez-vous que l’on réponde ?

 

Et soudain, je réalise, il y a bien eu une catastrophe, mais de quelle nature ? Et de quelle envergure ? Je pense à mes proches, ma mère, ma grand-mère, ma sœur, mes neveux, mes amis… mon chat.

 

– On fait quoi ? Demande Solange, on peut tenir combien de temps dans cet abri ?

– Il n’y a pas d’eau potable, si on reste là on va mourir de soif, on peut boire notre urine pour survivre un peu plus, mais bon…

– Mais si on sort, on va mourir ?

– On vient déjà de sortir, on n’en est pas mort.

– On n’a pas tellement le choix ! Ajoute Norbert.

– On peut rester ici quelques heures, quelqu’un viendra peut-être à notre secours ! Suggère Thibault.

– Et votre quelqu’un, comment il va faire pour deviner qu’il y a des gens dans l’abri ? Rétorquais-je.

– Hum…

 

Alors on est ressorti, au passage je récupère mon sac à main et mon ordinateur portable.

 

– On devrait rester ensemble ! Propose Solange, on va prendre la bagnole, on va essayer de rouler sur le bas-côté, on verra bien !

 

Et là : premier problème, pas moyen d’ouvrir la bagnole, au bout d’un moment Norbert force la porte avec un bout de ferraille. On s’installe, Thibaut tente de démarrer. Pas moyen !

 

– Mais enfin, c’est quoi ce bordel ? Eructe-t-il.

 

Et pendant que ces braves gens se perdent en conjonctures, j’essaie d’ouvrir mon ordinateur portable. Peine perdue, il ne veut pas s’allumer.

 

– On prend vôtre bagnole ? Suggère Solange.

– Non, ça va faire pareil. On n’a qu’à en piquer une autre dans le coin !

 

Dingue ! C’est peut-être la fin du monde et le Norbert a peur d’abîmer sa tire !

 

On en a donc fracturé une bagnole garée n’importe comment, après avoir un peu crapahuté dans la zone industrielle.

 

Norbert fait comme au cinéma en mettant deux fils en contact. Miracle, ça marche et le tableau de bord s’allume.

 

– La radio ! Crie Solange, mettez la radio !

 

Mais la radio ne répond pas. Aucune station, rien ! Ça veut dire que la situation est grave… et que Paris a été touché.

 

Thibault se met au volant, la voiture démarre, évite la nationale et tourne dans la zone industrielle déserte.

 

– Tu vas où exactement ? Demande Solange à son mari.

– J’en sais rien, j’essaie de trouver une route.

– Une route pour aller où ?

– Ben, à la maison !

 

Je ne leur ai pas demandé où était leur maison, je me fous !

 

On finit par dégotter une route qui débouche sur une voie à grande circulation, elle aussi encombrée de carcasses encastrées. On fait demi-tour, on pénètre en ville, on est bientôt bloqué par un autobus à moitié rentré dans un salon de coiffure.

 

– Arrêtez-vous, je vais regarder quelque chose.

 

Je ne prends aucune précaution, je m’approche du bus, actionne l’ouverture d’urgence et je grimpe à l’intérieur.

 

Tous les passagers sont morts, mais ce qui est remarquable c’est qu’on ne décèle aucun signe de panique. Tous ces gens sont morts instantanément sans réaliser quoi que ce soit ! Est-ce que la radioactivité est capable de provoquer une telle situation ? Je ne me souviens pas avoir lu de telles choses.

 

– Alors ? Demande Solange.

– J’y comprend rien, on dirait que les gens ont été frappés par une espèce de rayon de la mort.

– Faut qu’on essaie de s’organiser, on ne va pas continuer à tourner cent sept ans sans but ! S’énerve Solange.

– Bon je recule et je vais où ? Demande Thibault.

– On peut essayer de trouver une baraque vide, j’ai soif et j’ai envie de pisser, et on va essayer de faire le point ! Proposais-je.

– On essaie pas d’aller à la maison ? Insiste Thibault.

– C’est peut-être pas le plus urgent ! Répond sa femme.

– Mais le chien !

 

Elle ne répond pas, mais frisonne en y pensant.

 

On a fini par trouver un quartier pavillonnaire. On choisit un pavillon un peu au hasard, dans le petit jardin devant, un homme âgé et son chien ont été emporté par le « rayon de la mort ». La porte d’entrée n’est pas fermée, il n’y a personne à l’intérieur.

 

On fait une rapide inspection des lieux, pas de lumière, le frigo est plein mais commence à dégeler, Solange se précipite aux toilettes, me brûlant la politesse et se met à pisser en laissant la porte ouverte.

 

– Oh, excusez-moi !

– Reste-là, tu ne me déranges pas.

 

V’la autre chose, madame me tutoie et joue les exhibitionnistes ! Comme si c’était le moment ! Elle s’essuie devant moi sans aucune gêne

 

– A toi, la place est chaude !

 

Je vais pour m’asseoir, mais madame reste là à me regarder au lieu de s’en aller. Je ne sais pas quoi lui dire.

 

– Vu la situation, on ne va pas se gêner ! Croit-elle obligé de préciser.

– Oui, évidemment ! Répondis-je à défaut de trouver une réplique plus intelligente.

– Tu vas me trouve dingue, mais je trouve que c’est très joli une femme qui pisse !

 

Elle est en train de péter les boulons, la bourgeoise !

 

N’empêche qu’il me revient en mémoire quelques fantaisies uro, un soir de partouze avec alcools et fumette. Une nana m’avait pissé dessus, ça m’avait fait tordre de rire, après on m’avait mise au défi de lui lécher la chatte, je l’avais fait et il m’en reste un bon souvenir, ce fut ma première véritable expérience lesbos et ma seule expérience uro.

 

Mais voici que s’amènent Norbert et Thibaut.

 

– Vous faites quoi, on aimerait bien pisser nous aussi ! Proteste ce dernier.

– Allez pisser dehors, on a pas fini !

 

Bon, je vais peut-être enfin pisser !

 

– Tu pourrais me montrer mieux ! Me dit Solange.

– Mais enfin, tu te rends compte de ce que tu es en train de me demander ?

– Parfaitement, on va tous crever, alors autant délirer !

 

Allez savoir pourquoi j’ai accepté ? Et j’ai même soulevé mon bassin afin qu’elle puisse bien voir. Solange a eu alors ce geste incroyable de placer sa main sur mon jet, puis de se la lécher avec gourmandise. Elle va finir par m’exciter cette bourgeoise ! Je prends du papier afin de m’essuyer.

 

– Je peux te le faire si tu veux ! Propose-t-elle.

 

Et là, je ne sais pas ce qui m’a prise, mais je me suis lancée :

 

– Je veux bien, mais on va faire ça dans un endroit plus confortable.

 

Elle me propose le canapé !

 

– Mais les hommes vont nous voir !

– Et alors, qu’est-ce que ça peut faire ? Et si ça ne leur plaît pas, ils iront voir ailleurs.

 

Pour le moment Thibault et Norbert, après s’être soulagés la vessie à l’extérieur, avaient entreprit d’inspecter le frigo pour en sortir de quoi se restaurer. Ils cherchèrent du vin et de l’alcool mais ne trouvèrent que des packs de bière bon marché.

 

Je suis sur le canapé, Solange me bouffe la chatte, je ne comprends pas comment j’en suis arrivée là, concours de circonstances et montée d’adrénaline.

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La langue de Solange est diabolique, après m’avoir léché goulûment elle a attaqué mon clito et m’a fait jouir en quelques minutes. J’ai rarement joui aussi vite et aussi intensément.

 

Solange m’embrasse, elle a le goût de ma chatte dans sa bouche, mais qu’importe ! Ce doux baiser m’a paru durer des heures, Surréaliste de se réconforter ainsi dans une situation pareille.

 

Et puis nos lèvres se détachent, et on s’aperçoit que les deux hommes sont là à un mètre de nous, jouant les voyeurs. Norbert pas gêné pour un rond se tripote ostensiblement la braguette.

 

– Ben alors les garçons, on s’en fout plein la vue ! Raille Solange.

– Ma foi, ce n’est pas désagréable à regarder ! Répond crânement Norbert.

– Eh bien continuez à regarder, j’ai très envie de me faire bouffer la chatte par Nadège. Tu veux bien Nadège ?

– Mais bien sûr !

– Et tu veux bien que ces messieurs nous regardent ?

– Oui, mais ce serait plus marrant, s’ils sortaient leurs bites et qu’ils se l’astiquaient

– Vous avez entendus ce qu’on vous demande ? Les interpelle Solange. Vous faites comme ça, ou vous nous laissez tranquille.

 

Léger échange de regard entre les deux mâles, Norbert sort sa bite de sa braguette, Thibault l’imite l’instant d’après.

 

Je demande à Solange de s’allonger de tout son long sur le canapé, et je viens me placer entre ses cuisses. Dans cette position je peux surveiller ce que fabriquent nos deux voyeurs.

 

Je commence à lécher, il y avait une éternité que je n’avais pas bouffé une chatte, et j’avoue que celle-ci est délicieuse. Je lui enfonce deux doigts, elle commence à vibrer.

 

Thibault s’approche :

 

– On peut vous rejoindre ? Demande l’impertinent.

– Non ! Rouspétais-je sèchement.

 

Je suis un peu vache, sur le coup, il a quand même eu la délicatesse de demander. Le mec se recule, penaud.

 

– Mon clito, mon clito ! Implore Solange.

 

J’aurais préféré faire durer le plaisir plus longtemps, mais puisqu’elle le désire, je viens titiller son petit bouton d’amour avec le bout de ma langue et la bourgeoise ne tarde pas à grimper aux rideaux.

 

On se relève, on s’embrasse de nouveau. Si on recommence il faudra qu’on fasse plus long… et moins habillées.

 

Les deux mâles sont toujours là, la bite à la main. Ils n’ont plus rien à regarder alors chacun regarde la bite de l’autre. Curieuse situation.

 

– Vous avez eu votre spectacle, on voudrait bien avoir le nôtre ! Leur dit Solange.

 

Thibault lorgne alors bizarrement sur la bite de Norbert avant de répondre.

 

– Je ne crois pas que ce soit une pratique appréciée par monsieur !

– Attends, tu parles de quoi là ?

– Ma femme a parfois des drôles d’idées, elle aimerait que je te touche la bite.

– Ah, c’est ça ! Et bien touche-la-moi, je ne dirais rien, tu peux même la sucer, si ça te chante !

 

Alors là, je suis sur le cul, j’ai pensé un moment qu’il s’agissait de paroles en l’air, mais non. Thibault s’est agenouillé devant Norbert et lui pompe le dard avec enthousiasme.

 

– Il fait ça souvent ? Demande-je à Solange.

– On fréquente un club échangiste où il y pas mal de mecs bisex. Au début on ne savait pas et puis Thibault a voulu tenter l’expérience, en fait ce devait être un de ses fantasmes, j’adore le voir faire.

– Et il se fait enculer, aussi ?

– Bien sûr ! Dites-moi Norbert ça vous dirait d’enculer mon mari ?

 

Norbert se demande d’abord si Solange parle sérieusement puis botte en touche.

 

– En fait non, mais cela dit, il suce très bien !

– C’est dommage, vous auriez accepté, je me serais donné à vous ensuite !

– Evidemment, vu comme ça, ça change tout, si monsieur en est d’accord, bien entendu !

 

Du coup Thibault stoppe sa fellation et fait une espèce de geste bizarre de sa tête signifiant par-là qu’il n’y voit aucun problème.

 

Norbert prend alors des airs de grand seigneur pour inviter son partenaire à se positionner comme il convient afin de l’enfiler, mais …

 

– Quelqu’un a des capotes ?

 

Ben, non personne a des capotes.

 

– Bon s’il y en a, c’est soit dans l’armoire à pharmacie, soit dans la table de chevet, je vais voir.

 

Mais il n’en trouve pas !

 

– Eh bien tant pis, on remet ça à une autre fois, demain on en piquera dans une pharmacie ou dans un supermarché, il n’y aura personne pour nous le reprocher. ! Déclare Norbert.

– Remarquez ce genre de précaution, vu les circonstances, ça ne veut plus dire grand-chose vu qu’on va tous crever ! Rétorque Thibault.

– Comment veut-tu que je t’encule en pensant que je vais crever ! Conclue Norbert.

 

Et soudain, je me remémore un truc, je trimbale depuis des mois et des mois des préservatifs dans ma trousse de secours, avec de l’antalgique et quelques autres conneries. Je les avais par précaution, au cas où on m’aurait proposé un coup d’un soir et que le mec n’ait pas ce qu’il faut sur lui, mais je n’ai jamais eu à m’en servir,

 

Je fouille dans mon sac à main, j’ouvre la petite trousse ! Victoire il y a deux capotes, j’espère qu’elles ne sont pas périmées. Ça se périme les capotes ?

 

– J’en ai deux ! M’exclamais-je

 

Tout le monde me regarde, je pensais passer pour l’héroïne de la soirée, j’ai plutôt l’impression de passer pour la salope de service, ça leur va bien à tous ces enculés, c’est le cas de le dire.

 

Moment de flottement ! Chacun à l’air de se demander ce qu’il doit faire. Norbert à l’intelligence de reprendre la situation en main.

 

– Suce-moi encore un petit peu, après je mets la capote et je te prends.

– T’es sûr !

– Si je te dis.

 

L’action reprend de la même façon que quand sur un plateau de tournage après une scène ratée, les acteurs se remettent au boulot.

 

Thibault a tôt fait de redonner bonne vigueur à la bite de Norbert, ce dernier ne perd pas de temps s’encapuchonne, et après que Thibault se soit placé spontanément en position, lui pénètre le cul et le pilonne à grand renfort de « hi » et de « han ».

 

L’intention évidente de Norbert était de ne pas jouir dans le fondement du bourgeois, mais de se réserver pour honorer la belle Solange, laquelle ne semblait n’attendre que ça en se tripotant nonchalamment la chatoune

 

Mais parfois, pris par le feu de l’action, on ne fait pas toujours ce qu’on veut, le sang commence à affluer au visage de Norbert qui lime son partenaire comme un malade et lui décharge dans le cul, puis sans un mot s’en va aux toilettes.

 

Thibault satisfait mais n’ayant pas joui lance un ballon d’essai.

 

– Il reste une capote !

 

Personne le lui répond, il lorgne dans ma direction, je n’ai vraiment pas envie de me taper ce mec, ne me demandez pas pourquoi ! Alors je remets de l’ordre dans ma tenue et me lève en allant voir à fenêtre si parfois il aurait quelque chose à voir.

 

Thibault se dirige alors vers son épouse sans rien dire mais genre « ne me laisse pas comme ça ! ». Solange usera de ses mains et de sa bouche pour le faire jouir, mais manifestement la conviction n’était pas au rendez-vous.

 

L’euphorie de la partouze est vite retombée, chacun pense à ses proches, on s’est rassemblé autour de la table de la cuisine, on a pas mangé grand-chose mais on a bu pas mal de cette mauvaise bière trop tiède.

 

Dehors, le temps est couvert, au loin des incendies ne sont pas encore résorbés renvoyant d’épaisses nuées de fumées noires.

 

Catastrophe nucléaire ? Je suis la seule ici qui connaisse un peu le sujet, mais juste un peu, hein !

 

– C’est ni chimique, ni bactériologique, on serait déjà mort, ça ressemble à une attaque atomique, mais ça ne correspond à rien de ce que j’ai lu sur le sujet, des morts instantanés, et nous qui survivons sans symptômes plusieurs heures après !

– On ne va peut-être pas survivre longtemps ! Intervient Solange !

– On n’en sait rien, quelques jours, quelques semaines, plusieurs mois ? Ou peut-être qu’on n’a rien ! Qui nous le dira ?

– Autrement dit, il faut se démerder pour vivre au jour le jour ? Lança Norbert.

– Oui et comme on n’a pas d’électricité, il faut qu’on essaye de trouver des bougies ! Ajoutais-je.

 

Du coup, Norbert entraîne Thibault afin d’effectuer une fouille systématique de la maison

 

– il y a des choses que tu sais et que tu n’oses pas nous dire ! Me dit Solange.

– Non, même pas !

– Norbert nous a pourtant dit que tu étais une spécialiste de ce genre de situation.

– Tu parles, jusqu’à la semaine dernière, j’y connaissais rien, Norbert m’a embauché et m’a demandé de potasser tout ce que je pouvais trouver sur les abris antiatomiques, les retombées radioactives et tout le bazar, d’abord, j’ai lu plein de choses, mais il y a des trucs que j’ai sans doute mal assimilé…

– Oui mais en gros ?

– En gros quoi ? C’est probablement une attaque atomique ou quelque chose dans le genre : ont été attaqué les personnes et les systèmes électriques et électroniques. Pour protéger les personnes il faut du béton et du plomb, c’est ce qui nous a sauvé, même si c’est peut-être que provisoire. Pour l’électricité et l’électronique, il est question de « cage de Faraday », je ne me suis pas étendue sur le truc, mais une voiture bien fermée ou un four à micro-onde c’est une cage de Faraday, et à l’intérieur l’électronique ne peut pas être détruite. Je suis désolée mais je ne sais rien d’autre.

– D’accord ! Et le machin, ça a attaqué tout ce qui est vivant ou seulement les gens ?

– On a vu un chien mort, pour le reste faudra regarder.

– Si tout ce qui est vivant est détruit, on ne pourra pas se nourrir !

– On peut toujours bouffer les stocks de pâtes et de conserves qu’il y a dans les supermarchés, mais on risque vite de se taper des carences.

 

Les deux mecs se sont trouvés infoutus de trouver des bougies ! Ils ont du mal chercher ! C’est tout de même incroyable, ça ! Des bougies il y en dans toutes les maisons, non ?

 

Quand la visibilité a commencé à baisser on est allé se coucher.

 

– On prend le grand lit ? Me propose Solange.

 

Je me suis donc couchée avec elle. J’ai eu du mal à trouver le sommeil, on s’est fait des petits câlins, des petits bisous, elle est très douce, cette nana. Mais on s’est endormi assez vite. Notre première nuit après la fin du monde !

 

Quand je le suis réveillé dans la semi-clarté de l’aube, elle avait sa main sur mon sein ! J’aime bien !

 

Je lui fais un sourire, elle me roule un patin et en même temps s’amuse à me rouler le téton entre ses doigts. Je la laisse s’occuper de moi, j’ai envie de m’abandonner, d’être passive du moins pour le moment.

 

Sa main descend vers ma touffe (ben non, je ne me rase pas la foufoune, enfin pas complètement), ses doigts entrent là-dedans et s’agitent un petit peu, mais elle ne persiste pas, cherche mon anus et s’y enfonce.

 

– T’aime ça ! Me demande-t-elle.

 

Elle est marrante, c’est avant qu’il fallait demander, pas après ! Mais en fait j’aime bien et je le lui dis. Du coup elle accélère ses mouvements, j’ignore combien de doigts sont entrés dans mon derrière ? Deux ? Trois ?

 

– Vas-y ! Encule-moi bien avec tes doigts.

– T’aimes ça, ma petite salope !

– Je ne suis pas ta petite salope !

– T’aimes pas les mots crus ? C’est juste pour le fun !

– Si c’est juste pour le fun, j’accepte, continue à m’enculer, grosse pouffe.

– On me l’avait jamais sortie celle-là ! Tiens trainée, morue, poufiasse, tout à l’heure je demanderais à mon mari qu’il t’encule.

– Certainement pas !

 

J’ai dit ça sans réfléchir, je n’aurais peut-être pas dû !

 

– Ouais ! Dit-elle, interrompant son doigtage, je peux comprendre, il n’a pas beaucoup de succès auprès des femmes, c’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’il a des tendances bi. Comme tu dois bien t’en douter, je l’ai épousé pour son fric, avec moi il est super gentil et il est assez intelligent pour ne pas être jaloux, mais avec les autres il n’est pas toujours facile à vivre. Bon, on continue ma chérie ?

– Bien sûr !

 

Et la voilà qu’elle se mouille les doigts en se le mettant dans la bouche, ses doigts qui viennent de sortir de mon cul et dont elle n’a même pas vérifié l’état ! Gonflée la fille !

 

– Hum, il a très bon goût ton cul !

 

Et hop, me voici de nouveau avec ses doigts qui ne trifouille l’anus, et c’est qu’elle fait ça très bien, la coquine, je commence à être parcouru de frissons de plaisir tandis que ma chatte s’humidifie.

 

– Tu vas jouir du cul ! Hein ma salope ?

– Oui continue, ne t’arrête pas !

– Et après tu me feras pareil ?

– Pas de problème !

 

Ses doigts s’agitent frénétiquement, c’est dingue de pouvoir les bouger à une telle vitesse, elle doit être montée sur piles, la nana ! Je sens que je vais partir, je pars, je hurle.

 

Des pas dans l’escalier ! Norbert entre dans la chambre !

 

– Tout va bien ? Demande-t-il.

– Mais oui, tout va bien, laisse-nous !

– D’accord, je vous laisse, mais tu m’avais fait une promesse ! Fait-il remarquer à Solange

– Et il faut toujours tenir ses promesses, c’est ça ? Tu ne perds pas le nord, toi ?

– Mais je peux attendre…

– Pourquoi faire puisque tu en meurs d’envie ? Il te reste une capote, Nadège ?

– Juste une, dans la trousse qui est dans mon sac.

 

Ça ne traine pas ! Solange se positionne en levrette sur le lit, la croupe relevée, les cuisses écartées, tous ses trésors bien visibles. Bordel, quel cul d’enfer ! Qu’elle est belle comme ça ! De ses mains elle s’écarte les globes fessiers. Putain, j’ai trop envie d’aller embrasser tout ça ! Mais pour l’instant ce n’est pas pour moi !

 

Et ce que j’aurais voulu faire, c’est Norbert qui le fait, il approche son visage du cul de la belle bourgeoise mature et lui lèche le trou à grands coups de langue, avant d’y plonger un doigt inquisiteur qui fait des « une-deux » dans l’étroit conduit. Puis il approche sa bite superbement bandée de son trou du cul, ça entre du premier coup .

 

Solange ne tarde pas à piailler de plaisir au rythme du pilonnage qu’elle subit, je la contourne, me place devant elle, elle m’invite à me rapprocher davantage et me lèche la chatte pendant que l’homme l’encule. Ce n’est d’ailleurs pas si évident, car les coups de boutoir sont si fort qu’elle ne tient pas en place, mais ce n’est pas bien grave.

 

Je jette un coup d’œil sur le pas de la porte, Thibault est là, il se branle frénétiquement en regardant sa femme se faire enculer.

 

Une situation qui ajoute à mon excitation et je ne tarde pas à jouir précipitamment. Quelques secondes plus tard, Norbert ayant accéléré la cadence jouissait dans le cul de Solange laquelle braillait son plaisir à son tour.

 

Un coup d’œil vers Thibault, qui est accroupi en train d’essuyer quelque chose ! Je me demande ce qu’il fabrique en réalisant ensuite qu’il éponge le sperme qu’il a foutu par terre. C’est un méticuleux, Thibault !

 

Pas de douche parce que pas d’eau chaude, juste une toilette de chat, pas de café, on a bouffé des biscottes.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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