Léna Van Eyck

Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:20

Les filles du bois maudit – 12 – L’antre des plaisirs par Léna Van Eyck

 

stamp partouz

 

C’est qu’elle est bien embêtée, Dame Isabelle, cette révélation était attendue, mais elle vient trop tôt, et elle ne voit pas bien comment reprendre la situation à son avantagé, mais Catherine lui a tendu une perche, elle ne va pas la refuser !

– Soit ! Me voici démasquée ! Notre histoire est simple : Nous sommes accusés de sorcellerie par l’évêque et nous fuyons les hommes en armes. Nous nous sommes mis à l’abri dans le bois, mais on s’est perdu, nous espérions sortir par Vimoulin. Au départ on voulait juste vous demander comment sortir de ce bois. Le malaise de Blanche à un peu compliqué les choses.

– Cela ne m’explique pas pourquoi tu as entrepris le grand nettoyage de notre refuge ?

– J’ai eu une idée, j’ai failli être châtelaine, mais les choses ont mal tourné. J’ai conservé mes ambitions, je voulais tout d’abord m’éloigner de cette région, descendre dans le sud, je me faisais fort de conquérir le cœur d’un seigneur, de préférence veuf ! Et puis cet abri l’a donné une autre idée : Pourquoi ne pas régner sur un palais de plaisir ?

– Hein ?

– Présentement, nous sommes ici, six belles femmes l Beaucoup d’hommes paieraient volontiers de bonnes pièces d’or pour partager nos couches…

– Aurais-tu le projet de transformer cet endroit en bordel ?

– Nous appellerons ça autrement, ce sera le temple des fées, les fées de l’amour !

– Je vais réfléchir, mais l’idée n’est point déplaisante.

– En une année, nous pourrons accumuler beaucoup d’or et ensuite nous irons peut-être voir ailleurs.

– Mais comment faire venir les hommes dans le bois ?

– Sarah connait, je crois, quelques noms, il suffira de les rencontrer et de leur vanter nos charmes et notre savoir-faire, le bouche à oreille fera le reste !

– Et les hommes ?

– Les tâches ne manqueront pas, la chasse, la pêche, la cuisine, il nous faudra aussi un guide pour acheminer les clients jusqu’ici. Reste Blanche !

– Qu’est-ce qu’elle a, Blanche ?

– Oh ! C’est compliqué mais on saura faire, enfin j’espère ! On se fait un baiser ?

– Mais avec grand plaisir, chère amie dont je ne connais toujours pas le nom ! Parce qu’Alouqua, on va peut-être l’oublier !

– Dame Isabelle de Beaulieu ! Se présenta-t-elle.

– Ciel !

– Le ciel n’a rien à voir là-dedans, je me demande d’ailleurs ce qu’ils fabriquent dans le ciel ? Tu crois qu’ils font l’amour là-haut ?

– Les curés n’en parlent jamais !

– Par contre en enfer, ça doit y aller !

 

Elles continuèrent à évoquer les détails du projet, puis Catherine définitivement convaincue, soumit l’idée à ses sœurs qui acceptèrent après une courte discussion.

 

– N’y a-t-il pas des risques à commercer de la sorte ? S’inquiéta Margot.

– Nos visiteurs seront acheminés par les hommes, les yeux bandés et repartirons de même façon. S’il n’y a pas de trahison nous ne risquerons rien !

– Mais Jehan n’est point sûr !

– C’est notre maillon faible, j’en ferais mon affaire.

– Nous allons gagner de l’argent, mais que ferons-nous ensuite ? Demanda Charlotte.

– Pourquoi ne pas acheter une auberge à la ville, pas ici mais dans un lieu calme et éloigné où personne ne nous reconnaîtra !

 

Convaincre Sarah ne fut pour Dame Isabelle qu’une formalité, elle entretint ensuite à part Florimond sachant que l’affaire risquait d’être délicate.

 

Sa première réaction fut le refus outré !

 

– Mon épousé ne sera point ribaude ! Il est folie que tu te sois mis en tête un tel dessein ! S’énerva-t-il oubliant qu’il y a peu de temps il envisageait de la prostituer.

– Personne ne l’y oblige, elle pourra se consacrer à d’autres tâches, mais ce que nous gagnerons avec nos visiteurs ne sera pas pour elle.

– Alors, je vais demander à ces catins de nous accompagner jusqu’à la sortie du bois, nous nous débrouillerons.

 

Sarah et le père Godefroy écoutèrent Dame Isabelle.

 

– S’il veut partir qu’il parte ! Admit l’ancien ermite.

– On va manquer d’hommes, toi tu n’es plus tout jeune, et Catherine n’a pas trop confiance en Jehan ! Se désola Dame Isabelle.

– J’ai peut-être une idée ! Répondit Sarah, il est où Florimond ?

– Il discute avec Blanche !

– Normal ! Je vais attendre un peu !

 

Effectivement Florimond faisait part de ses intentions à son épousé :

 

– Mais bien sûr, je te suivrais, mon tendre époux ! Mais j’aurais grande peine à quitter Sarah, cette fille a été si gentille et si douce avec moi !

– Que veux-tu ? Tu ne vas tout de même pas jouer les ribaudes ?

– Que nenni ! Mais n’est-il point d’autre choix ?

– Si ! Leur servir de bonnes pendant qu’elles forniqueront et s’enrichiront.

– Hum !

– Comme tu dis !

– Et quand partirons-nous ?

– Au moins l’une des fées nous accompagnera, cela dépendra de leur bon vouloir !

 

Dès que Florimond fut seul, Sarah l’aborda en compagnie du père Godefroy :

 

– Les fées sont d’accord pour t’accompagner à l’orée du bois côté Vimoulin, mais il y a une condition.

– Je n’ai pas d’argent…

– Il ne s’agit pas de cela, j’ai un peu parlé avec elles de ta vision de l’enfer, cela les a intéressées, je voudrais que tu prennes parole devant nous tous et que tu nous exposes tout ça fort clairement !

– Et après on me guidera à la sortie ?

– Assurément !

 

Alors tout le monde se mit en cercle, autour de Florimond qui ravi d’avoir un public s’improvisa prophète en adoptant des postures :

 

– Au début, Dieu était entouré d’anges, sans doute était-il un ange lui-même, le roi des anges. Bientôt les anges se querellèrent : les uns prétendaient que l’adoration et le service de Dieu était une grande joie bien supérieure à tous les autres plaisirs et suffisante à leur procurer le bonheur. D’autres objectaient que si Dieu avait créé maints et maints plaisirs, ce n’était pas pour les rejeter mais au contraire pour en jouir à satiété.

 

L’auditoire était fasciné et Florimond satisfait de son petit effet.

 

– Les anges demandèrent à Dieu d’arbitrer ce conflit. On ne sait ce qu’il décida, mais il s’en suivit une violente dispute entre les partisans des deux camps. Dieu ulcéré d’une telle conduite chez ses anges entra dans une folle colère, et déclara : « Que ceux qui préfèrent les plaisirs terrestres à l’amour de ma personne, disparaissent de mon royaume ! » L’ange Lucifer qui avait pris la tête des anges du plaisir quitta le paradis et s’installa là où il restait de la place : dans les entrailles de la Terre. L’enfer était créé !

 

Tout le monde était passionné et Blanche qui ne s’imaginait pas avoir un mari prophète était subjuguée.

 

– Dieu prit alors la décision de se débarrasser des âmes des mortels, tous ceux qui avaient vécu hors de ses commandements furent précipités dans les enfers !

– Ça ne change pas grand-chose avec ce que disent les curés ! Fit remarquer Charlotte.

– Ecoute-moi encore un peu, jolie femme ! Car c’est maintenant que tout change ! On ne brûle pas en enfer, imaginez : brûler pour l’éternité, cela ne se peut point ! Non, les pécheurs se punissent eux-mêmes : les assassins n’ont personne à assassiner, puisque la vie y est éternelle, les voleurs peuvent voler, mais à quoi cela peut-il bien leur servir en enfer ?

– Et les ribaudes ? S’inquiéta Margot !

– Les ribaudes ne faisaient aucun mal sur terre, mais voilà : Dieu ne les aime point. Elles vont donc en enfer et peuvent forniquer tant qu’elles veulent, mais elles n’amasseront point d’argent.

– Mais c’est formidable, ce que tu nous narre là ! S’exclama Catherine, mais comment savoir si tu dis vrai ?

– J’ai pendant mes années d’exil rencontré beaucoup de gens ! Mentit Florimond. Satan ne recrute personne ! Il n’en a pas besoin, l’enfer se remplit parfaitement tout seul, mais parfois une âme sort de l’enfer afin d’accomplir des missions dont le sens me dépasse. J’ai rencontré l’une de ses âmes.

– Et si c’était un charlatan ! Reprit Catherine

– Il m’a prouvé qu’il n’en n’était point un !

– Mais pourquoi personne n’est au courant ? Demanda Dame Isabelle.

– Parce que les curés sont partout, parce que ceux qui professent d’autres vérités que les leurs sont ignorés, moqués, persécutés…

– Ça c’est bien vrai l Renchérit le père Godefroy, je suis moine, mais pour avoir émis quelques idées originales, l’évêque m’aurait volontiers fait brûler, c’est bien pour ça que je me suis sauvé !

 

Les questions fusaient, ce qui ne devait être qu’un court discours se transformait en une conférence dans laquelle Florimond y allait de son charisme et se retrouvait flatté dans son ego.

 

– Les commandements ?

– Il n’y en a point, chacun fait ce qu’il veut, Dieu recueille les siens, Satan les autres.

– Et Jésus ?

– Un usurpateur, un faux prophète, un charlatan, allez savoir ? Le fils de Dieu ? Et pourquoi pas son beau-frère ? Mais souvenez-vous qu’il a dit qu’il fallait s’aimer les uns les autres sans préciser de quelle façon cet amour devait s’exprimer, souvenez-vous qu’il a défendu la femme adultère contre les hypocrites, cet homme n’avait pas que de mauvaises idées.

– Et les rites ?

– Il n’y en a point ! Ceux qui pratiquent les messes noires n’ont pas tout compris, mais ce n’est pas bien grave, les gens aiment les cérémonies et les mystères, même si ça ne sert à rien ! Comme s’il fallait des cérémonies pour remplir l’Enfer ! Non, mais franchement, quoi !

– Donc pas de sacrement non plus ?

– Rien du tout !

– Et on se convertit comment à cette étrange religion ? Demanda Blanche.

– On ne se convertit pas, on l’accepte et on vit avec !

 

Il n’y eut pas d’autres questions, les conversations se continuèrent en petits groupes.

 

Blanche s’approcha de Florimond :

 

– Tu as été formidable, mon tendre époux !

– Hé !

– Mais dis-moi, si j’adoptais cette croyance serais-je encore ta femme ?

– Mais évidemment, mon amour !

– Mais puisqu’il n’y a pas de sacrement ?

– Tu es ma femme parce que je t’aime et que toi, tu m’aimes aussi, le sacrement on s’en fiche !

– Nous serions donc libérés de notre serment de fidélité !

– Oui, mais pourquoi cette question ?

– On a le choix ? Partir tous les deux vers l’inconnu, ou alors vivre ici avec des gens qui partagent un peu tes croyances ?

– Tu voudrais vraiment être leur bonne à tout faire ?

– Non, mais je pourrais faire les mêmes choses qu’elles !

– Mais enfin, Blanche !

– Il serait temps que tu commences à comprendre que même si je me prénomme Blanche, je suis loin d’être l’oie blanche que tu t’imagines ! Certes j’étais pucelle avant de te connaître, mais j’aimais la compagnie des garçons et même celle des filles, leurs compagnies, mais aussi leurs caresses ! Et toi, tu n’es point resté puceau. On peut rester ici quelques temps afin de voir comment ça se passe et si ce qui s’y passe ne nous plaît pas, nous nous ferons accompagner à la sortie du bois !

– Tu veux dire rester un peu pour quoi faire ? Pour observer ou pour participer ?

– Les deux !

– Eh bien, soit !

– Et puisque nous allons adopter la religion de l’amour, donnons donc l’exemple.

– Mais comment ça ?

– Allons annoncer à nos amis que nous restons ici… et tout le reste… et puis je me sens d’humeur festive et primesautière, pourquoi ne nous proposerions nous pas une petite fête qui ira bien ?

 

Catherine accepta l’idée avec enthousiasme et envoya Margot chez Nathanaël (voir plus avant)

 

– Pourquoi moi ?

– Parce que la dernière fois c’est Charlotte qui s’est dévoué, et que moi je dois rester ici…

– Il va encore falloir que je le suce ?

– Il faut bien que l’on paye avec quelque chose, et puis avec lui la chose est rapide. Prend un sac et rapporte-nous deux amphores de bon vin et deux poulets.

– Cela fait beaucoup contre une simple turlutte !

– Tu laisseras une ardoise, et maintenant file, sinon je te cingle ton petit cul.

 

Catherine suggéra que l’on fasse la fête à l’extérieur.

 

– La nuit sera douce et sans nuages, nous mangerons et nous amuserons autour d’un feu de bois.

– Il n’y aura pas de danger ? S’inquiéta Dame Isabelle.

– La nuit personne ne chemine, et si d’aventure quelques fous s’y hasarderaient, on aurait vite fait de les repérer avec leurs torches

 

Le poulet cuit à la broche était délicieux avec sa peau bien craquante et le vin avait plutôt bon goût et finissait par monter à la tête.

 

Il paraissait évident à Blanche que la fête finirait en orgie, et elle le souhaitait, non pas par vice, si toutefois ce qualificatif veut vraiment dire quelque chose, mais comme un rite de passage, elle voulait être sûre de pouvoir s’intégrer dans ce groupe hétéroclite sans qu’elle n’ait à le regretter.

 

Quelques propos salaces commençaient à émerger entre gobelets de vin et morceaux de poulets :

 

– Tu l’as payé comment, le vieux Nathanaël ? Demanda Charlotte à sa sœur Margot

– Une pipe comme d’habitude !

– Il bandait bien ?

– Ben, ma foi pour son âge, il l’a encore bien raide, mais il part toujours aussi vite, c’est à peine commencé que c’est déjà fini.

– Il s’en est contenté ?

– Ben avant, il a voulu regarder mes fesses et mes seins, et me caresser tout ça, et je vais vous étonner, ce vieux cochon a les mains plutôt douces.

– Ça t’as plu, alors ?

– Je n’y allais pas pour mon plaisir, j’y allais pour chercher deux poulets, mais ça n’a pas été une corvée.

– T’es qu’une cochonne, une suceuse de bites ! Lança Charlotte sur le ton de la plaisanterie.

– Et alors ? Ça te dérange ? Tiens j’en sucerais bien une, là tout de suite, rien que pour t’embêter.

– Vas-y !

– Hé, les gars montrez-moi vos bites que j’en choisissent une.

 

Réactions diverses des intéressés, Jehan lassé d’être le jouet sexuel de ces dames fait celui qui n’a rien entendu. Florimond tente de croiser le regard de Blanche avant de se lancer, mais celle-ci est très occupée par la main de Catherine qui lui pelote le haut des cuisses. Le père Godefroy quant à lui, n’a pas hésité une seconde et exhibe sa bite demi-molle.

 

– Viens là mon pépère, puisque les autres se dégonflent, je vais bien te la sucer ta bonne queue.

 

Godefroy s’avance vers la jeune femme, hilare.

 

– Allez viens plus près, et puisque tu es le plus courageux, je vais te gâter, je vais me mettre toute nue, comme ça tu pourras regarder mes jolis nénés et même les caresser…

– Les sucer aussi ? S’enhardit le moine défroqué

– Tant qu’on y est, puisque c’est la fête !

 

Ne voulant pas être en reste Margot fait signe à Florimond de la rejoindre. Il hésite, cherche encore le regard de Blanche qui se fait peloter de plus en plus haut par l’aînée des fées blondes.

 

– Je crois que Margot me mande ! Lui dit-il

– Eh bien amuse-toi, n’est-ce point la religion que tu prêches ? Quand on prêche, on pratique ! Lui murmure Blanche.

 

Et du coup, il y va… Et il est à peine arrivé que déjà Margot lui gobe la bite et la suce de sa bouche gourmande

 

Dame Isabelle aurait bien été goûté aux charmes de Margot ou de Charlotte, mais ces donzelles sont pour l’instant fort occupées, elle se dit qu’elle pourra toujours revenir plus tard et s’approche de Jehan.

 

– Dis donc, toi, tu ne veux pas faire la fête ?

– Je ne suis pas là de mon plein gré.

– Mon pauvre chaton ! Et qu’en pense ton attirail ? Lui demanda-t-elle en posant sa main entre ses cuisses et en y maintenant la pression.

– Ben…

– Ben tu ne sais plus quoi dire, et je le sens grossir !

– Vous allez être déçu, je ne suis point de votre rang !

– Qu’est-ce que le rang vient faire là-dedans ? Tiens je t’offre mes mamelles ! Dit-elle en se dépoitraillant, sont-elles à ton goût.

– Elles ont un goût d’enfer !

– Ben justement, c’est encore meilleur.

 

Mais les réticences de Jehan devenaient de moins en moins sincères. Dans son esprit simple, il se disait que si Dieu le regardait en ce moment, il saurait qu’il ne s’était pas versé dans cette orgie sans protester. Et comme maintenant Dieu l’avait entendu, il pouvait à présent l’oublier. Il se mit alors à téter les nénés de Dame Isabelle avec frénésie, à ce point que les tétons de la belle se mirent à darder et que son entre jambe devint humide.

 

Que voilà un début d’orgie bien sympathique, trois couples qui en sont aux préliminaires, Catherine dont maintenant sa main doigte la chatte poilue de Blanche…

 

Et Sarah me direz-vous ?

 

Eh bien Sarah, elle est restée seule et ronge son frein.

 

« Ce n’est pas la peine d’être à moitié sorcière pour faire banquette quand l’orgie démarre ! » Peste-t-elle.

 

Alors, elle se déshabille complètement et se frotte l’abricot avec la main.

 

« Il y aura bien quelqu’un qui finira par me rejoindre ! »

 

Effectivement, et c’est Margot qui se pointe en face d’elle et qui sans autre forme de procès quémande un baiser buccal. Oui mais… la coquine a la bouche pleine du sperme de Florimond qui n’a pas tenu la distance.

 

Sarah accepte le cadeau et les deux femmes se caressent, se tripotent et se pelotent comme des diablesses en chaleurs.

 

Un peu plus loin, c’est Catherine qui maintenant butine la chatte de Blanche laquelle est gênée dans la montée de son plaisir par une soudaine envie d’uriner et en informe sa partenaire.

 

– Eh bien pisse, ma belle, ne te gêne pas pour moi. Lui répond Catherine en lui appuyant les mains sur les cuisses.

– Enlève tes mains, je reviens tout de suite.

– Reste donc ici, ton pipi, je vais le boire.

– Ça a quel goût ?

– Un bouillon tiède qui ressemble un peu à du bouillon de légumes… Vas-y laisse toi aller ma bouche est prête !

– Mais, mon Dieu où suis-je donc tombée ?

– Chez les fées du plaisir !

– C’est vrai, mais je l’avais un moment oublié, alors pissons puisqu’il faut pisser.

 

Catherine avala quelques goulées avec gourmandise avant de laisser couler le reste sur sa belle poitrine.

 

– Lèche moi donc les tétons, à présent !

– Mais ils sont tout mouillé de ma pisse !

– Justement !

– Bon je me lance !

Sarah12

Apparemment le goût de la pisse ne la gêna pas puisque sa bouche resta collée sur le joli tété de le fée blonde qu’elle se mit à suçailler d’abondance.

 

– C’est bon ?

– Cela n’est point désagréable !

– Ce que tu me fais me plaît, mais nous y reviendrons, j’aimerais finir mon travail.

– Serais-tu amoureuse de ma chatte ?

– Elle est délicieuse, ma chère.

 

D’autant plus délicieuse que désormais Blanche de Dormelan mouille d’abondance et s’abandonne aux savants coups de langue de Catherine. Un broute minou entre une chatelaine et une fée, voilà qui a beaucoup de classe. Quand Blanche eut crié son plaisir, elle fut surprise que la belle blonde ne lui demande pas de rendre politesse et se contenta de lui adresser le plus beau des sourires avant de se mettre en quête d’une autre peau à caresser.

 

Elle rejoint Margot et Sarah qui l’accueillent bien volontiers et elles entament ainsi un chaud trio lesbien.

 

Charlotte après avoir longuement sucé la bite du père Godefroy lui a offert son trou du cul afin qu’il l’encule. Et il faut croire qu’ils ont tous deux adorés si l’on en juge au sourire béat qu’ils affichent tous les deux.

 

Florimond, après son éjaculation trop rapide, a récupéré au bout de quelques instants et s’astique le manche en se demandant qui en voudra. C’est alors qu’il aperçoit le cul de Jehan lequel est en train de besogner Dame Isabelle. Il porte la main sur ce fessier tentant, faisant grogner d’agacement l’ancien soudard.

 

Isabelle a compris le manège et se plait à perturber son amant du moment :

 

– Je crois que Florimond aimerait t’honorer le troufignon ! Lui dit-il

– Il n’en est point question !

– Pour me faire plaisir !

 

A ce moment précis Isabelle trop occupée à jouir ne put répondre, et Florimond vient de nouveau tâter les fesses de Jehan qui se retira de l’étreinte sans avoir éjaculé.

 

– Mais, qu’on me laisse mon cul tranquille !

– Mais c’est juste pour faire plaisir à Dame Isabelle ! Intervient Godefroy qui passait par là.

– Oui, oui on veut voir ça ! Renchérit Charlotte.

– Qu’est-ce qu’il y a de nouveau à voir ? Je veux voir aussi ! Ajoute Blanche.

– Plutôt mourir ! Répond Jehan.

– Puisque c’est son choix… Répond Charlotte en s’armant d’un long couteau.

– Mais non… Proteste-t-il

– Alors f ais le ! Tu ne veux pas nous faire plaisir ? Et en plus tu risques d’aimer ça !

– Plutôt m… non, je n’ai rien dit ! Ecoutez on va essayer, mais juste essayer, hein ?

 

Et c’est ainsi que devant l’assistance amusé, Jehan se fit sodomiser pour la première fois de sa vie. Il jura ensuite publiquement qu’on ne l’y reprendrait plus, mais dans son for intérieur, il se dit que pourquoi pas… et d’ailleurs, il bande comme un cerf !

 

S’approchant de Sarah, il vient lui flatter les fesses.

 

– Oh, toi je te vois venir. Mais donne-moi donc un peu cette belle bite que je m’en régale de ma bouche. Elle mit tout son savoir à le sucer à ce point que le jeune homme se pâmait d’aise, N’ayant pas envie de le voir jour prématurément, Sarah se retourna et lui présenta son joli fessier.

 

– Vas-y encule moi, mais ne te presses pas, sinon mon plaisir ne viendra pas.

– Après tu t’occuperas de moi ? Demanda Blanche en s’approchant.

– Ne t’inquiètes pas, la nuit n’est pas finie lui répondit Sarah qui commençait à gémir sous les coups de butoir de Johan.

 

Et tout d’un coup Sarah cria son plaisir. Un peu étonné de tant du vacarme que faisait sa partenaire, il continua un moment jusqu’à ce qu’il éjacule. Il sortit sa bite du cul de l’apprentie sorcière, polluée de sperme et de merde. Spontanément Sarah et Blanche se mirent à nettoyer tout cela de leurs langues agiles. Charlotte s’approche du groupe et de mit à pisser, Jehan se recula par réflexe, mais Sarah et Blanche acceptèrent volontiers l’offrande.

 

Cette dernière s’approcha ensuite du Père Godefroy et lui demanda de l’enculer. Comme celui-ci bandait un peu mou, Blanche et Florimond lui sucèrent la bite de concert jusqu’à ce qu’elle soit raide. A ce moment Godefroy put pénétrer comme il se doit le trou du cul de la jeune mariée

 

Après une petite pause, la partie reprit et se poursuivit ensuite assez tard, on continua à boire, et chacun cherchait une bite, une chatte, un cul et ainsi jusqu’à plus soif.

 

Quand vint l’heure de l’épuisement, et celui de réintégrer l’abri, Blanche gratifia Florimond du plus beau de ses sourires.

 

Par la suite, le petit groupe s’organisa, Jehan finit par ranger ses craintes au vestiaire et devint un adepte convaincu de la religion du plaisir, lui et Florimond servaient d’agents recruteurs, le père Godefroy, désormais complètement défroqué, d’homme de liaison afin d’accompagner les clients dans le bois maudit.

 

Parfois un client osait demander à partager la couche d’un homme, et si Jehan marquait encore quelques réticences, Florimond, lui n’avait évidemment rien contre.

 

La folle tentative des troupes de messire Enguérand afin de prendre le château de Messire Bernard fut un fiasco complet. Non seulement les assaillants, mal préparés furent décimés, mais le seigneur du lieu fit poursuivre les survivants sans faire de quartiers. Amaury et Renaud y perdirent la vie et seul Enguérand fut pris vivant.

 

S’il ne fut pas pendu, c’est qu’en le gardant en vie, messire Bernard espérait s’en servir comme appât pour tenter de récupérer Dame Isabelle, sa sœur !

 

Ce en quoi, comme on dira des siècles plus tard, il se foutait le doigt dans l’œil !

 

Du coup messire Bernard déménagea sa famille, ses troupes et ses gens au château d’Enguerrand bien plus beau et bien plus grand.

 

Le petit personnel encore présent au château fut prié de faire son baluchon et d’aller se faire pendre ailleurs. Apprenant la nouvelle, Florimond dépêcha Godefroy qui finit par dénicher Philippine et Bertrane cheminant vers la ville. Elles acceptèrent avec empressement l’hospitalité qu’on leur proposait. Quand on leur expliqua ce qu’on attendait d’elles, elles firent un peu la moue, mais quand on leur précisa qu’il y avait des sous à récolter, les scrupules s’envolèrent.

 

L’évêque trucidé fut remplacé par un vieillard mystique beaucoup plus calme que son prédécesseur et qui préférait la quête des reliques à celles des sorcières…

 

L’antre du plaisir fonctionna plusieurs mois sans incidents notables, puis quand les goussets furent bien remplis de pièces sonnantes et trébuchantes, la joyeuse compagnie se sépara, chacun allant vers son destin !

 

Et en ce qui concerne Dame Isabelle nous la retrouverons bientôt dans un autre récit qui s’intitule : « La Malédiction du Pas de Lagaste » (tout un programme !)

 

Fin

Mars 2019

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:16

Les filles du bois maudit – 11 – L’antre des fées par Léna Van Eyck

 

Maghella

 

Et puis un jour…

Il faisait beau ce jour-là, un ciel bleu sans l’ombre d’un nuage, Sarah et ses compagnons se décidèrent à tenter de sortir du bois, elle expliqua :

 

– On va rejoindre la rivière, ensuite on va la longer en aval, le plus loin possible et là on verra si on trouve une sortie !

– Et si on ne trouve pas ?

– On laissera des marques pour pouvoir revenir sur nos pas et le lendemain, on essaiera un autre chemin.

 

Et le petit groupe se mit en route.

 

Comme elles le faisaient régulièrement, les trois fées étaient venues pêcher la truite, elles emmenaient maintenant Jehan avec eux et l’initiaient à la vie forestière.

 

Et tandis que Charlotte et Margot montraient à Jehan comment estourbir le poisson avec un gros bout de bois, puis le rattraper ensuite sans qu’il ne glisse entre les mains, Catherine faisait le guet à califourchon sur une branche d’arbre, attentive au moindre bruit inhabituel !

 

Son ouïe exercée perçut des bruissements en amont. Plusieurs bruissements. Des bêtes ? Des gens ? Elle ne tarderait pas à le savoir ! Elle imita le cri de la chouette.

 

A ce signal, Charlotte et Margot se précipitent dans l’arbre entraînant Jehan.

 

– Plus vite, crétin ! Qui t’a appris aussi mal à monter aux arbres ?

 

Plus loin, Sarah avait entendu le cri et fit stopper ses compagnons.

 

– Silence ! Une chouette en plein jour ! Voilà qui est singulier !

– Elle a peut-être été dérangée dans son sommeil ! Objecta le père Godefroy.

– A moins que ce soit un signal de guetteur, ça sent le guet-apens.

– On fait quoi ?

– On ne va pas prendre le risque d’avancer, on rebrousse chemin, on reviendra demain.

 

De ses yeux perçants, Catherine parvient à distinguer ce qui ressemble à des formes humaines dissimulées dans le fouillis de la végétation.

 

– Des soldats, sans doute ? On dirait qu’ils s’en vont, ils vont être obligés de longer la rivière, on les suit et on les prendra à revers à partir des petits rochers. Il y décidément trop de monde dans cette forêt !

 

Usant prestement de leurs jambes agiles, les fées blondes eurent tôt fait de dépasser discrètement le groupe puis de les attendre du haut des reliefs caillouteux qui surplombaient la rivière à cet endroit :

 

– Il sont cinq. Il y a trois femmes ! Constata Catherine. Qu’est-ce qu’elles font ici ?

– On va leur demander ?

– Des armes ?

– Deux épées, dirait-on, on va garder bonne distance et les menacer de nos flèches.

 

Rapide comme l’éclair les trois amazones sautèrent de conserve, barrant la route au petit groupe qui n’avait rien vu venir. Jehan, toujours aussi maladroit, les rejoignit quelques instants après.

 

– Maman ! Cria Blanche avant de tomber dans les pommes.

 

Par réflexe, Florimond et Dame Isabelle avaient sorti leur dague, Sarah leur fit signe de se calmer puis s’adressa aux assaillantes :

 

– Halte-là vous autres, nous ne sommes point des ennemis, nous cherchons simplement à sortir du bois du côté de Vimoulin ! S’écria Sarah.

– C’est la sorcière ! Hurla Jehan qui venait de la reconnaître et qui la pointait du doigt.

– Jehan ! Que fais-tu là ? Qu’as-tu fait de frère Léon ?

– Vous vous connaissez ? Demanda Catherine.

– C’est la sorcière ! Répéta Jehan en claquant des dents.

– La sorcière ! Répéta Catherine, peu rassurée, celle que nous cherchons ?

– Elle est dangereuse ! Balbutia Jehan.

– Tu ne disais pas ça quand je t’ai soigné, pauvre idiot ! Rétorqua Sarah

– Elle m’a soigné, il est vrai, mais ensuite elle m’a damné !

– Estime-toi heureux que je ne t’ai pas transformé en crapaud pointu.

 

Catherine interrompit brusquement cet échange de gentillesses :

 

– Rangez vos arcs, les filles ! Grande sorcière, nous reconnaissons ton pouvoir et nous nous soumettons à ta volonté, si tu le souhaites nous serons tes servantes dévouées.

 

Sarah se demanda si cette sauvageonne blonde jouait la comédie ou si elle était en train de tenter de la piéger :

 

« Non, elles auraient voulu nous tuer, ce serait déjà fait… »

 

– Posez vos armes à terre et approchez-vous sans crainte ! Toi Jehan reste dans ton coin et ne bouge pas sinon j’userais de mes pouvoirs pour te transformer en limace visqueuse.

– Euh, Blanche n’arrête pas de tomber dans les pommes ! Intervint Godefroy.

– On va s’en occuper mais chaque chose en son temps.

 

Les trois fées s’approchèrent ! Pas trop rassurées tout de même.

 

– Savez-vous comment on prête allégeance à une sorcière ? Demanda Sarah en prenant une pose théâtrale.

– Euh…

– Alors tournez-vous et présentez-moi vos fesses de putain.

 

Sans discuter, les trois filles firent ce qu’on leur demandait devant les yeux ébahis de Godefroy et de Florimond. Dame Isabelle, pour sa part trouvait la chose plutôt plaisante.

 

– Et maintenant, l’une après l’autre, vous allez me baiser le cul. Et que ce soit bien fait, je veux sentir vos langues de ribaudes sur mon trou de sorcière.

 

Catherine s’exécuta la première. Sarah se réjouissait d’avoir ces trois alliées inespérées à ses bottes, mais ignorait encore comment bien exploiter cette opportunité.

 

Quand ce fut le tour de Charlotte de venir lécher la rondelle de Sarah, Blanche revint à elle, mais la vue de ce spectacle qu’elle trouva diabolique la fit replonger.

 

– Que les choses soit bien chaires ! Reprit Sarah alors que la langue délicate de Margot avait achevé son travail, je ne suis qu’une apprentie sorcière. Marthe est morte avant de m’avoir tout enseigné, j’ai appris beaucoup de choses mais pas tout. Nous cherchons à sortir du bois, savez-vous comment faire ?

 

Voilà qui déçoit fortement Catherine, elle qui pensait pouvoir s’allier avec la sorcière afin de pouvoir bénéficier de ses conseils et de ses pouvoirs.

 

– Blanche ne va pas bien ! Insista le père Godefroy.

– Ne peux-tu la soigner ? Demanda Florimond à Sarah.

– Je n’ai pas ce qu’il faut sur moi ! Temporisa-t-elle.

 

Sarah tenta de réfléchir aussi rapidement que lui permettait la situation : sortir quelqu’un d’un évanouissement n’avait rien de difficile, mais le problème de Blanche était beaucoup plus grave. Celle-ci se trouvait projetée sans préparation aucune dans un monde qu’elle n’osait imaginer, peuplé de fées et de sorcières. Il faudrait donc lui parler afin de dédramatiser la situation. Pour cela il faudrait du calme et du temps. Et ce n’est certainement pas en cheminant dans ce bois maudit qu’elle y parviendrait.

 

– On va rebrousser chemin, nous repartirons dès qu’elle ira mieux.

 

Catherine sauta sur l’occasion :

 

– Il est loin votre abri ?

– Pas tout près !

– Je peux vous offrir le nôtre, il est très grand et vous y serez à l’aise.

 

C’est ainsi que la petite compagnie se dirigea vers le temple souterrain des fées. Godefroy et Florimond soutenaient Blanche et s’efforçaient sans grand succès de lui tenir des propos rassurants.

 

– Restons sur nos gardes chuchota Dame Isabelle à l’oreille de Sarah. Elles te croient grande sorcière, il ne faut pas les décevoir.

– Je ne les décevrais pas, j’ai cueilli au passage quelques herbes et quelques feuilles afin de les épater.

– Explique moi !

 

Sarah lui expliqua comment on pouvait s’entourer d’un nuage de fumée à l’aide d’une racine braisée qu’il suffisait d’écraser du pied.

 

– Elles me paraissent fort crédules, quand nous serons arrivés, il faudra bien qu’on se présente, à ce moment, laisse-moi faire, voilà ce que je te propose… Chuchota Dame Isabelle.

 

Arrivée sur place, Catherine prit la parole :

 

– Nous sommes ici depuis longtemps, nous venons de découvrir de nouvelles salles que nous n’avons pas encore aménagées, je suis Catherine, voici Margot et Charlotte.

 

A ce moment, Dame Isabelle jeta discrètement à terre la boule fumante que venait de préparer Sarah et l’écrasa avec le pied. Aussitôt une épaisse fumée la dissimula provoquant l’effroi de l’assistance.

 

– N’ayez aucune crante, il ne vous arrivera rien ! Cria Sarah, vous autres, allongez Blanche sur cette couche et bandez-lui les yeux.

 

Quand la fumée se dissipa, Dame Isabelle était complètement nue :

 

– Je suis Alouqua, princesse des ténèbres et ambassadrice des enfers. Votre hospitalité et votre soumission à notre royaume seront récompensés comme il se doit, prosternez-vous comme la sorcière vous l’a enseigné.

 

Et avec un bel ensemble touchant, les trois fées exhibèrent leurs jolis derrières avant de venir à la queue-leu-leu lécher celui de dame Isabelle.

 

Evidemment, après cette petite mise en scène, les fées n’osèrent pas poser de questions.

 

Sarah et sa compagnie réclamèrent à manger et à boire.

 

– On a oublié nos truites à la rivière, mais il nous reste du jambon de sanglier séché, il est délicieux.

– Ce sera parfait !

 

Sarah essaya tant bien que mal de rassurer Blanche. Pas évident parce que la jeune fille, en pleine confusion mentale n’était pas trop dans des dispositions d’écoute :

 

– Vous m’avez fait damner ! Tout ceci est sortilège ! C’est très injuste ! Je n’ai rien fait ! Vous m’avez abusé ! Jésus, Marie, Joseph, anges radieux, sauvez-moi !

 

Et ainsi de suite, dans une totale incohérence…

 

– Tu arrêtes et tu m’écoutes !

 

Elle n’arrêta pas et n’écouta pas ! Alors Sarah lui balança deux gifles qui la rendirent stupéfaite, elle demanda ensuite un bol d’eau qu’elle lui jeta sur le visage.

 

– Eloignez-vous, vous autres pendant que je tente de la ramener à la raison ! Dit-elle à l’intention des trois fées qui s’isolèrent dans un coin.

 

– Claques et eau ! En voilà de drôle de méthodes pour une sorcière ! Persifla Charlotte à l’oreille de ses sœurs.

– Elle n’a pas plus de pouvoir que moi ! Renchérit Catherine.

– C’est pourtant bien l’apprentie de la sorcière Marthe, Jehan l’a reconnu ! Intervint Margot.

– On dirait que Marthe ne lui a pas appris grand-chose ! Ajouta Charlotte.

– Et l’autre grande bringue qui croit nous impressionner avec son nuage de fumée, alors qu’on sait parfaitement le faire nous-mêmes ! Ajouta la grande Catherine.

– Elle est aussi ambassadrice des enfers que moi archevêque ! Persifla Margot !

– N’empêche qu’elle est très belle sous le linge ! Fit remarquer Charlotte !

– Toi tu ne penses qu’à la chose !

– Parce que j’aime bien la chose, vous aussi, non ?

– On fait quoi ? Demanda Margot

– Rentrons dans leur jeu ! On verra bien jusqu’où ces deux fausses sorcières veulent nous emmener !

– Au départ, ils voulaient juste sortir du bois !

– Pour ça on pourra les aider !

 

Blanche semblait maintenant se calmer

 

– Que l’on fasse tiédir un bouillon ! Demanda Sarah.

 

Florimond qu’on avait pas beaucoup entendu jusqu’ici ne cachait pas sa nervosité :

 

– Me dira-t-on enfin ce que signifie tout cela ?

– Oui, mais pas tout de suite, je ne peux pas tout faire à la fois.

 

Elle fit boire le bouillon à Blanche !

 

– Il faut tout boire, ça va te faire pisser, tes frayeurs vont disparaître avec ta pisse.

– Elle a déjà pas mal pissé sur elle ! Fit remarquer le père Godefroy.

– Oui, mais c’est pas assez ! Maintenant laisse-nous, je vais lui parler.

 

– Blanche dis-moi, en ton château, as-tu déjà assisté à des amusements de troubadours ?

– Oui, mais pourquoi me parler de ça ? Ce n’est point le moment…

– Tu vas voir ! Et ces troubadours, parfois ils jouaient des farces au milieu de leur jongleries ?

– Oui parfois, je les ai vu imiter des personnages imaginaires ridicules et nous en faire bien rire.

– Alors, ce qui s’est passé tout à l’heure dans le bois, c’est la même chose, ces dames m’ont cru sorcière et j’ai fait comme les troubadours, j’ai imité une sorcière. Je ne l’aurai pas fait, notre vie aurait été mise en danger.

– Mais alors ce cérémonial lubrique.

– Un jeu, les trois fées le croient réel et pour l’instant cela nous sauve la vie !

– Mais tu es bien un peu sorcière non ?

– Disons que j’ai quelques savoirs, mais ni l’Enfer, ni Satan n’y ont à voir. Disons que ce qu’on appelle les sorcières ont un autre niveau de connaissance que les autres mortels.

– Alors pourquoi vous pourchassent-ils ?

– Parce que les gens sont hypocrites, ils critiquent les sorcières et les ribaudes, les femmes les jalousent et les hommes sollicitent leurs services en cachette.

– Je voudrais être sûre de pouvoir avoir confiance en toi !

– Ai confiance, tu ne le regretteras pas et je t’apprendrai tout ce que je sais.

– J’ai mille questions à te poser !

– Tu pourras, mais pas aujourd’hui, repose-toi un petit peu !

 

Dame Isabelle, toujours complètement nue, s’approcha de Sarah quand celle-ci s’éloigna de Blanche puis lui tint un étrange discours :

 

– Je cherchais un royaume. Je ne sais pas où en est Enguerrand, mais en ce qui me concerne, l’intervention du curé qui est parti baver chez l’évêque a brisé tous mes espoirs, je ne serais probablement jamais châtelaine. Cela m’aurait bien plu, un château sans guerre, où il aurait fait bon vivre et où aurait régné l’amour !

– Tu y croyais vraiment ?

– La vie est courte, mais vivre quelques années, quelques mois ainsi, ne serait-ce point merveilleux ?

– Certes ! Mais maintenant ?

– Mon royaume je vais le construire ici, ce sera le royaume du plaisir et de la volupté. Les trois filles, nous allons les manipuler… Gentiment !

– Je saisis bien l’idée, mais pas les détails !

– Moi non plus, c’est encore un peu confus, mais laisse-moi faire !

 

Dame isabelle se débrouilla pour prendre rapidement l’ascendant sur le groupe en continuant de jouer son rôle de créature infernale. Elle demanda à visiter les salles récemment découverts par Jehan.

 

– Il va falloir déblayer !

 

Très vite Dame Isabelle donna des ordres :

 

– On va sortir les macchabées et toutes les saloperies qui encombrent ces pièces… Il faudra ensuite balayer et faire brûler des parfums, installer de bonnes paillasses, confectionner des torches en résine et les accrocher aux parois…

 

Catherine avait du mal à déceler les intentions profondes de la prétendue envoyée des enfers.

 

– Ne peut-on pas se contenter de bien déblayer la première pièce. Nous pourrions condamner les autres, il est inutile de faire trop grand.

 

Pour toute réponse, Isabelle la gifla.

 

– Qui es-tu pauvre mortelle pour discuter mes ordres ?

 

Catherine dû faire un effort surhumain pour ne pas se rebeller. Margot et Charlotte ne manquèrent pas de lui reprocher ce qu’elles considéraient comme de la soumission inutile.

 

– Laissons la finir d’organiser le ménage, après on va s’en occuper sérieusement.

 

Isabelle regretta son geste, faire dans l’abus de pouvoir quand ce pouvoir n’est que fictif n’est jamais une bonne chose

 

Il fallut deux jours pour accomplir tout ce qu’avait programmé Dame Isabelle aux termes desquels il fallut se réapprovisionner en nourriture. Catherine proposa d’aller à la rivière en emmenant Margot et Sarah, Charlotte prétendument fatiguée resterait au refuge.

 

Isabelle entretient discrètement Sarah :

 

– Méfie-toi ! J’ai l’impression qu’elles sont sur leurs gardes, j’espère qu’elles ne se doutent pas de quelque chose.

 

Sur le chemin de la pêche, les deux filles tentèrent de faire parler Sarah :

 

– Tu as bien connu la Marthe ?

– Pardi, j’étais son apprentie, puis son assistante !

– Elle t’a enseigné beaucoup de choses ?

– Pas mal de choses, mais pas assez !

– Et cette créature, Alouqua, d’où vient-elle ?

– Ce serait grand danger de répondre à cette question. Et je n’ai nulle envie de me mettre en danger.

 

Catherine se demanda s’il fallait enfoncer le clou, mais estima plus prudent de ne pas insister. Elle décida d’affronter directement Alouqua, mais pour le moment elle ne savait comment ?

 

Mais c’est Dame Isabelle qui lui en fournit elle-même l’occasion.

 

Après le repas, elle toisa Catherine :

 

– J’aimerais partager ta couche… Maintenant !

 

Catherine n’avait rien contre, elle aimait les femmes et celle-ci était fort belle, de plus il y avait fort longtemps qu’elle n’avait pas caressé une autre peau que celles de ses deux sœurs. Et puis cette petite récréation promise serait sans doute de nature à créer une intimité propre aux confidences. Que des avantages, dirons-nous !

 

Les deux femmes ne s’embarrassèrent d’aucun protocole et se mirent immédiatement nue toutes deux :

 

– Tu es très belle ! D’où te vient cette blondeur ? Demanda Dame Isabelle alias Alouqua.

– De ma maman, notre château a été attaqué par les anglais il y a quelques années, ma famille a été massacré, moi et mes deux sœurs ont été embarqué sur une cariole dans laquelle nous avons toutes été violées. Puis après une longue course nous avons campé à l’orée de ce bois, les anglais étaient ivres morts, nous avons réussies à nous échapper et à entrer dans le bois. Nous n’en sommes jamais ressorties, sauf pour nous procurer ce que nous ne pouvions trouver ici. Mais je ne sais pas pourquoi je te parle de ça, tu dois le savoir puisque tu viens des enfers. Dis-moi plutôt si la blondeur de ma chatte est à ton goût !

– Je te le dirais quand je l’aurais gouté. Mais je vais commencer par gouter à tes seins !

– Ne te gêne surtout pas, mais après c’est moi qui gouterai aux tiens.

– Je suis parfois un peu violente en amour, il te faut le savoir.

– Cela m’arrive aussi, il m’arrive de mordre, de griffer, de gifler… Mais je n’aime pas qu’on me le fasse et je sais me défendre. On en reste là, où on continue ?

 

« Si elle me parle comme ça, c’est qu’elle se doute de quelque chose ! Mais elle ne sait pas à qui elle a affaire… improvisons ! »

 

– N’ai point peur ! Pourquoi te ferais-je du mal ?

– Je n’ai point peur, et j’attends tes caresses !

 

Isabelle approcha sa bouche du téton gauche de Catherine et le suça avec délicatesse avant de s’intéresser à celui de droite. Là elle resta plus longtemps puis insensiblement elle augmenta sa pression et se mit à mordiller le petit organe, provoquant des frissons d’aise chez la jolie blonde.

Sarah11

– C’est bon, mais pas plus fort.

 

La chatelaine ne répondit pas, mais n’augmenta pas sa pression, passant d’un téton à l’autre. Sa main descendit vers les poils de la chatte blonde et d’approcha de sa fente. Ça mouillait déjà !

 

– Gourgandine !

– Pourquoi ?

– Parce que tu mouilles.

– Toutes celles qui mouillent seraient donc des gourgandines ! Rétorque Catherine.

– Ce n’était pas une insulte !

– J’avais compris.

 

Et Catherine sans se gêner, et d’ailleurs pourquoi se serait-elle gênée, porte à son tour sa main dans l’épais buisson brun de Dame Isabelle.

 

– Mais, là non plus, ce n’est point sec !

– Il ne me semble pas t’avoir donné la permission de me tripoter ! S’amuse la fausse Alouqua.

– Entre gourgandines, on ne va pas se faire des manières !

– Certes !

 

Et cette fois c’est Catherine qui se mit à jouer avec les bouts de sein de sa partenaire.

 

« Cette blondasse est trop forte ! Je n’arriverai pas à la dominer, alors tant pis, faute de mieux je vais au moins calmer mon excitation ! »

 

– Tourne-toi, je vais gouter à ton cul !

– Ma foi, ce n’est point de refus, montre-moi ce qu’une langue venue de l’enfer peut faire dans le trou du cul d’une mortelle !

 

« Cette fois, plus de doute, elle se moque carrément de moi ! »

 

Et sans répondre, Isabelle vient darder sa langue sur le troufignon de la grande blonde. L’endroit ne sent pas précisément la rose, mais elle fait avec, dans d’autres circonstances, elle aurait probablement abandonné ce cul trop douteux pour d’autres plaisirs, mais là elle encore un rôle à tenir, alors elle le tient, du moins, elle essaie.

 

– Alors tu l’aimes mon trou à merde ! La nargue Catherine.

– Il pue !

 

Il ne fallait pas qu’Isabelle se déballonne, mais elle n’avait pas non plus l’intention de laisser sa bouche collée à cet endroit pendant des heures, aussi se releva-t-elle, demanda à sa partenaire de se retourner et sans crier gare l’embrassa profondément.

 

Elle avait cru que Catherine se rebifferait devant se baiser au goût particulier, mais elle fit comme de rien n’était.

 

« Trop forte, cette blonde ! Vraiment trop forte ! Qu’elle me fasse jouir et qu’on en finisse ! »

 

Catherine vint égarer son doigt près du trou du cul de sa partenaire. Cette dernière ne détestait pas cette caresse particulière.

 

– Enfonce ton doigt !

 

La fée ne se le fit pas dire deux fois, fit pénétrer son index dans le conduit anal de la châtelaine et se mit à le remuer avec frénésie, lui provoquant des ondes de plaisir.

 

– Tu veux le lécher ? Demanda Catherine en présentant son doigt légèrement pollué devant la bouche d’Isabelle.

 

Isabelle ne voyait pas comment refuser, d’autant que cela ne la gênait pas plus que ça. Ensuite elle s’assit, écarta les jambes et demanda à sa complice de jeu de venir la lécher. Catherine vint alors se régaler de l’abondante mouille de la chatelaine avant de poser le bout de sa langue sur le bouton d’amour.

 

Excitée, Isabelle l’était, mais elle était aussi préoccupée parce que ce contact, certes agréable, n’avait rien à voir avec celui qu’elle avait fantasmé et où elle aurait dominé sa partenaire physiquement et mentalement. Elle crut un moment que son plaisir ne viendrait pas, ce qui en la circonstance pourrait avoir des conséquences inattendues. Il lui faudrait alors simuler, chose qu’elle n’avait jamais été obligé de faire de sa vie, et d’ailleurs saurait-elle le faire sans paraître ridicule ? Alors elle s’efforça d’appeler au secours ses fantasmes les plus secrets, ses images où ses pages se suçaient la bite avant de s’enculer. Et miracle elle finit par jouir dans un geyser de mouille en gueulant comme une baleine.

 

Pas vache, Catherine, ne lui demanda pas la réciproque de suite, préférant câliner et caresser sa partenaire, et en lui faisant de petits bisous partout. Le genre de petites attentions que l’on prodigue à une bonne copine avec qui on vient de passer un bon moment, mais fait-on cela à une envoyée de l’enfer ?

 

« Elle n’y crois plus, il faut que je prépare quelque chose pour me sortir de ce guêpier ! »

 

Mais elle n’eut pas le temps de prolonger ses réflexions, Catherine quémandant à son tour que l’on s’occupe de sa chatte.

 

– Je bloque un peu ! Dit-elle, en fait il faudrait que je pisse !

– Alors pisse-moi dans la bouche ! Lui proposa Isabelle.

– Hum, pourquoi pas ?

 

Isabelle se coucha sur le sol, bouche ouverte, Catherine s’acroupit au-dessus de son visage et se mit à uriner d’abondance, La brune se régala de cette pisse bien tiède à l’arrière-goût de tisane, elle ne put tout boire mais se badigeonna la poitrine avec ce qui dégoulinait.

 

– Alors, elle est comment ma pisse de mortelle ?

– Délicieuse, je dirais !

 

La miction de sa partenaire étant terminée, Isabelle vint nettoyer sa chatte des dernières goutes. Evidemment à cette occasion la langue se fit mutine et après s’être régalé, vint titiller le petit bouton d’amour.

 

Catherine vint très vite !

 

– Tu m’as donné beaucoup de plaisir ! Commenta Catherine en embrassant sa partenaire plutôt chastement.

– Ce sont les plaisirs de l’enfer ! Commenta Isabelle sans trop de conviction

 

Catherine éclata alors de rire provoquant l’ahurissement d’Isabelle.

 

– J’ai quelque chose à te rendre ! Repris la fée blonde !

 

Isabelle n’eut pas le temps de s’interroger très longtemps sur la nature de ce rendu, car elle venait de recevoir deux belles gifles en pleine face.

 

– Maintenant, nous sommes quittes !

– Mais comment oses-tu…

– Transforme-moi en putois puisque tu en a le pouvoir ! Tu n’es pas plus sorcière que moi, rossignol des bois ! Le coup du nuage de fumée, je le connais bien ! Alors voilà, je te propose de jouer cartes sur table, nous ne sommes pas obligées d’être ennemies, mais encore faudrait-il savoir ce que tu cherches ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:13

Les filles du bois maudit – 10 – Blanche de Dormelan par Léna Van Eyck

 

Trio2

Quelques jours passèrent…

Au château, tout le monde se lamentait, Enguerrand parce que sans nouvelles de Dame Isabelle, le chevalier Amaury parce que sans nouvelle de sa fille. Ce dernier pressait son seigneur de monter une expédition pour la retrouver et demandait que l’on sollicite le concours de Messire Bernard qui souhaiterait très probablement retrouver sa chère sœur.

 

Enguerrand n’était guère chaud pour de nouveau pénétrer dans le bois, mais quelle autre solution avait-il s’il voulait retrouver la sorcière et Isabelle ?

 

Aussi, il envoya un émissaire auprès de messire Bernard afin de s’enquérir de ses intentions, le baron lui confirma ne plus avoir de nouvelles de sa sœur et lui indiqua avec énormément de suffisance qu’il n’avait aucunement l’intention de risquer de nombreuses vies humaines en pénétrant dans le bois maudit afin de tenter de retrouver une catin.

 

On ne sut ce qui a pu amener le seigneur Bernard à tenir de tels propos, mais devant cette réponse humiliante le chevalier Amaury laissa éclater sa colère.

 

– Ce scélérat paiera cette attitude de son sang ! J’en fait serment !

– Nous n’avons pas pour l’instant grands moyens de le combattre ! Rétorqua Enguerrand.

– Mais nous les aurons bientôt, et je solliciterais l’honneur de commander l’assaut de son château.

– Et en attendant on fait quoi ?

– Nous ne possédons pas assez d’hommes pour entrer dans le bois, attendons que le chevalier Renaud revienne avec des forces fraiches.

– Qui se feront décimer comme les autres, il faudra de nouveau reconstituer notre garnison, on n’en finira jamais.

– T’as une idée.

– Oui ! Dès que Renaud reviendra, nous attaquerons messire Bernard, il sera surpris et se défendra mal, nos pertes seront légères, son château passera sous notre autorité. Nous pendrons Bernard s’il survit à l’assaut, puis avec ses soldats et les nôtres, nous entrerons en force dans le bois.

– Il ne sera pas trop tard ?

– Il n’est jamais trop tard !

 

Revenons quelques jours en arrière, Sarah avait abordé Florimond :

 

– Tu ne m’as pas parlé de ta nuit de noces ?

– Ce ne sont pas là des choses dont on parle !

– Tu devrais pourtant, je peux être de bons conseils sur les choses de l’amour, je ne suis pas sorcière pour rien !

– Que prétends-tu m’apprendre ? Pour baiser, il n’est nul besoin de précepteur !

– Pour baiser, non ! Pour bien baiser si !

– Si j’ai besoin de tes conseils, je te ferais signe ! Restons-en-là !

– Au fait, tu lui as dit que tu allais avec les hommes ?

– Je n’en vois pas la nécessité !

– Tu as bien tort, si elle apprenait par quelqu’un d’autre, elle pourrait en souffrir, mais si c’est toi qui lui dis, cela l’excitera peut-être.

– Laisse-moi tranquille à la fin !

– Et deux femmes dans ta couche, ça ne te tenterait pas ?

– Ferme ton clapet, vile tentatrice !

 

Florimond s’éloigna avec l’image d’une coucherie en trio au cours de laquelle les deux femmes se caresseraient intimement. Il s’efforça de rejeter ces pensées, Mais le temps fit doucement son travail et l’idée finit par faire son chemin dans l’esprit compliqué de Florimond.

 

Il se demanda cependant comment convaincre son épouse d’accepter ce genre de chose, ignorant qu’il était, qu’elle n’avait pas émise d’objections majeures quand Sarah lui avait évoqué cette pratique.

 

– Dis-moi ma mie, as-tu déjà partagé ta couche avec une autre femme ? Lui demanda-t-il alors qu’ils étaient à l’extérieur de l’abri.

– Oui, avec ma suivante, nous nous mettions toutes nues et nous caressions, c’était très doux. Répondit Blanche.

– Et quel genre de caresses !

– Des caresses avec les mains, avec la bouche aussi.

– Elle t’embrassait partout ?

– Moi aussi je l’embrassais.

– Et que préférais-tu ?

– J’aimais bien quand elle me gobait les tétons, cela me faisait frémir le ventre.

– Pourquoi ne m’a tu pas demandé de te le faire quand je t’ai défloré.

– Parce que ce n’est point-là chose que l’on demande à son époux… et puis il me semble bien que tu l’as fait mais… comment dire…

– Ce n’était pas aussi bien qu’avec ta suivante ?

– C’est cela !

– J’avais tellement envie de te prendre que la précipitation m’a troublé.

 

Florimond tenta de réfléchir, son épouse avait l’air de lui reprocher de ne pas être au fait des choses de l’amour, sans doute s’en était-elle confiée auprès de Sarah qui lui avait suggéré le même reproche. C’est vrai que toutes ces années d’abstinence… mais quand il avait couché avec Sarah, la chose s’était pourtant bien passée. Idem avec Bertrane et Philippine… Et puis tout d’un coup il réalisa : Il n’avait jamais baisé ni Sarah, ni Bertrane, ni Philippine, c’est elles qui l’avaient baisé ! La comparaison avec sa nuit de noces n’était donc pas de mise !

 

Mais jamais au grand jamais, il n’irait avouer à son épouse qu’il avait besoin de conseils pour être meilleur amant, il lui faudrait introduire l’idée d’une couche en trio d’une autre façon.

 

– Sarah, comment la trouves-tu ?

– Elle est belle et gentille !

– Oui, mais est-elle douce ?

– Tu me fais rire ! Elle l’est probablement, mais je ne l’ai jamais caressé. Mentit effrontément Blanche de Dormelan

– Aimerais-tu le faire ?

– Si tu m’en donnais la permission !

– Ce pourrait être amusant de coucher tous les trois, ensemble ! Lança-t-il sur le ton de la boutade.

– Je crois que cela m’amuserait beaucoup ! Répondit Blanche.

 

Florimond est stupéfait, il ne s’attendait pas à une réponse aussi immédiate et à la limite de l’enthousiasme.

 

– Et tu voudrais faire ça quand ?

– Mais quand tu le voudras, mon cher époux !

– Maintenant ?

– Pourquoi pas ?

– Alors attends-moi dans la clairière, je vais chercher Sarah.

– Dois-je me mettre nue en vous attendant ?

– Mais non, il n’y a pas le feu.

 

Florimond ne perd pas un instant et avise discrètement Sarah que Blanche l’attend dans la clairière pour faire un petit trio.

 

– Ciel ! Et, ça vous a pris comme ça ?

– Ça nous a pris en discutant !

– Comme quoi ça sert parfois de discuter ! Vas-y je vous rejoins de suite.

 

Sarah prévint alors Dame Isabelle qu’elle avait « à faire » dans la clairière et qu’elle lui saurait gré d’empêcher le père Grégoire d’aller traîner dans cette direction. Et avant de partir, elle s’empara d’une petite gourde.

 

– Et si tu me disais ce que tu vas y faire, dans cette clairière ?

– A mon retour, c’est promis, je te raconterais tout !

 

Sarah trouva les deux époux assis dans l’herbe et l’attendant bien sagement. Elle souhaita éviter toutes tergiversations en s’imposant comme l’ordinatrice des ébats.

 

– Bon les amis, on sait pourquoi on est là, alors pas de discours, on va enlever tout notre linge car plus la peau est découverte, plus on peut la caresser.

 

Et quand ils furent nus tous les trois, Florimond bandait déjà. Sarah s’avança, bravache vers Blanche et quémanda un baiser sur la bouche, Cette dernière le refusa point, ce fut long et baveux.

 

– Oh, là, qu’est ce tu m’as fait ?

– On ne t’avait donc jamais embrassé ?

– Si, si, mais disons qu’en ce moment la situation est un peu particulière !

– Et tu n’es pas au bout de tes surprises, viens avec moi, nous allons sucer la bite de ton époux ! Parce que je suppose que tu n’as jamais sucé de bite.

– Ma foi, j’ignorais que la chose se suçait !

– Ça a bon goût et les hommes raffolent de cette caresse, ce n’est pas pour rien qu’on la nomme gâterie. Et puis tout cela est quelque part un échange de bons procédés, si tu fais des bonnes choses à ton homme, il te fera des bonnes choses aussi… enfin en principe !

 

Sarah sorti alors un peu d’eau de sa gourde, mouilla le membre viril, ajouta un peu du savon qu’elle gardait dans sa besace, puis rinça.

 

– Et voilà, une bite c’est comme une bouche, c’est mieux quand c’est propre et que ça a bel aspect. Alors regarde comme je fais, puis tu m’imiteras.

 

Sarah pointa sa langue sur le méat, puis balaya le gland, elle attendit quelques instants puis mit tout dans sa bouche et procéda à quelques va-et-vient qui vont bien.

 

– A toi !

– Je vais essayer !

 

Blanche approche sa bouche de la bite de Florimond, très près, elle l’ouvre, puis de façon complètement inattendue, se recule.

 

– Ben alors ? S’étonne Sarah.

– Ceci est diablerie !

– Et pourquoi donc ?

– Si je fais ça, comment éviterais-je les flammes de l’enfer ?

– Tu te confesseras, puisque c’est si pratique !

– Aucun curé ne me donnera l’absolution.

– Le père Grégoire le fera !

– Crois-tu ?

– J’en suis sûr, mais il te demandera peut-être quelque chose en échange.

– Que pourrais-je bien lui donner ?

– Je t’expliquerai, mais trêve de plaisanterie, pourquoi Dieu interdit-il une chose qui ne fait de mal à personne. Souvent les curés outrepassent leur rôle et font parler Dieu à leurs places. Quant à l’enfer, il est dommage que Florimond ne t’ai pas mis au courant des révélations qu’il a eu à ce sujet…

– Des révélations ?

– Oui ! Blanche, s’il te plait, nous discuterons plus tard, suce-lui la bite !

 

Alors après ces atermoiements de dernière minute, Blanche posa enfin sa langue sur le gland de Florimond et trouva la chose plaisante.

 

– C’est bon, n’est-ce pas ?

– Un peu salé, c’est rigolo !

– Maintenant mets tout dans la bouche !

– Comme cha ?

– Oui, et maintenant tu fais coulisser entre tes lèvres.

– Comme cha ?

– Ben voilà, c’était pas la peine d’en faire un plat.

– Ché bon !

– Bien sûr que c’est bon. Mais arrête-toi un peu sinon il va te jouir dans la bouche et après on ne pourra plus rien faire.

 

Sarah s’assit alors sur une souche, puis les cuisses ouvertes, écarta les lèvres de sa chatte.

 

– Allez Florimond, viens visiter ma grotte !

– Que je la visitasse ?

– En as-tu déjà vu de très près ?

– Ma foi ce n’est qu’un trou à foutre !

– Pas seulement, pas seulement… Blanche, viens près de moi et écarte-toi comme je le fais moi-même !

– Mais c’est obscénité de s’exhiber ainsi !

– Si tu veux, mais fais-le quand même !

 

Blanche fit ce qu’on lui demandait.

 

– Mais pourquoi suis-je si mouillée, je ne me suis pourtant pas pissé dessus ?

– Ce sont les mystères de la nature, je vais te lécher un peu, ainsi ce sera moins mouillé.

– Sarah, tu es une cochonne !

– Je sais !

 

Après avoir épongé l’endroit, Sarah repris sa leçon de choses :

 

– Il y a ici, en haut, comme une petite chose bizarre, si bizarre qu’elle n’a pas vraiment de nom, mais les ribaudes le nomment haricot ou bouton de plaisir. Je m’en vais le titiller de la langue, mais regarde plutôt.

– Je regarde, mais je ne vois pas grand-chose !

– Ça ne fais rien, tu vas entendre !

– Entendre ? Entendre quoi ? Cette chose ferait-elle des bruits ?

 

Sarah ne répondit pas, toute occupée qu’elle était à sa tâche coquine, tandis que Blanche parcourue de frissons de plaisir poussait de petits jappements de plus en plus explicites et que son sang affluant au visage. Elle essaya de dire quelque chose mais les mots ne sortirent pas, à la place elle hurla subitement son plaisir, son corps se raidissant un moment pour ensuite se décontracter comme une chiffe molle.

 

– Mais tu m’as fait quoi, là ?!

– Je t’ai donné du plaisir !

– C’était très agréable, j’ai bien aimé !

– Messire Florimond à vous l’honneur, Reprit Sarah en mimant une révérence. Laquelle de nous deux veut-tu faire jouir ? Blanche ou moi ou peut-être les eux l’une après l’autre, après tout voilà qui serait gentil !

 

Florimond s’acquitta fort bien de sa tâche tout surpris de ce que pouvait faire une langue sur une aussi petite excroissance de chair.

 

– Evidemment tout le monde ne baise pas comme ça, l’ignorance est le pire ennemi de l’amour, pour les femmes, je veux dire, les hommes, eux se débrouillent toujours. Et tout cela est la faute de ces avortons de curés qui au lieu de nous promettre le plaisir au paradis feraient bien mieux de nous l’enseigner sur Terre.

– Mais quel est donc leur intérêt de nous cacher tout ça ?

– Va savoir ? Mais auraient-ils autant de pouvoir si le monde se remplissait d’amour ou lieu de guerres incessantes, de famines et de misère.

 

Florimond n’était pas insensible à ses réflexions philosophiques qui en fait ne contredisaient pas sa façon à lui de voir les choses. Mais pour l’instant sa préoccupation première était autre et se situait entre ses jambes car sa bite bandait comme un gourdin.

 

– Je vois bien que tu as envie de baiser, mais si je peux me permettre un conseil, il faut faire la chose lentement après avoir prodigué moult caresses à ton aimée… et puis tant qu’à faire, prends-la par dernière, dans le trou du cul, elle y prendra autant de plaisir, sinon plus et tu ne risqueras pas de lui faire des bébés. Vas-y, je vous regarde et je vous rejoindrais sans doute !

– Mais je ne veux point que l’on touche à mon cul ! Proteste Blanche.

– On peut essayer ? Suggère Florimond.

– Non !

– Mais pourquoi ?

– Parce qu’un cul n’est pas fait pour ça ! Que dirais-tu si on touchait au tien !

– Euh…

– Quoi « euh » ?

– Ben dis-lui, c’est le moment ! Lui souffle Sarah.

– J’ai longtemps vécu sans voir de femme… commence-t-il.

 

Blanche est surprise mais comprend sans réagir.

 

– Non ! Intervient Sarah ! Raconte la véritable histoire !

– Elle est trop triste !

– Ce sera fait !

– Quand j’étais au château, du temps de mon père, messire Thierry, un jeune page était tombé follement amoureux de moi, je me suis laissé faire et il m’a initié aux plaisirs de Sodome.

– Tu veux dire ? Demanda Blanche qu’il t’a fait entrer son vit dans ton cul.

– Oui et j’avoue en avoir eu grand plaisir !

– Messire Florimond, vous êtes un cochon ! Vous irez en enfer et je crois bien que partie comme je suis j’irais en votre compagnie, à moins que je ne retourne chez mon père !

– Est-ce votre souhait ?

– Je ne sais trop où j’en suis, mais j’ai la faiblesse de vous aimer, car vous avez de si beaux yeux ! Mais la suite de l’histoire…

– Nous avons été découvert ! Mon amant a été pendu, et moi j’ai été enfermé. Ensuite mon frère m’a délivré et je me suis réfugié des années durant dans cette forêt dans laquelle j’ai vécu en ermite.

– Tu ne m’avais rien dit !

– Ce n’est guère facile !

– Désormais nous sommes ensemble pour le meilleur et pour le pire, je veux partager ta vie, tes joies et tes souffrances, essaie de m’enculer, mon aimé, je vais me laisser faire.

 

Sarah demanda alors à Florimond de la préparer.

 

– Lèche lui bien le trou du cul, qu’il soit convenablement enduit de ta salive, voilà comme ça ! Ça te plait de faire ça ?

– Ce n’est guère déplaisant !

– Et maintenant fait entrer un doigt et fais-le bouger, voilà ! Ça te plait ce qu’il te fait, Blanche !

– Ce n’est guère désagréable !

– Entre un deuxième doigt, et un troisième si tu peux ! Fais bouger. Encore un petit peu, comme ça ! Maintenant vas-y mais tout doucement.

Le gland s’approche de l’anus, tente d’entrer mais ripe.

 

– Ecarte bien tes fesses, Blanche et pousse pour ouvrir ton petit trou. Vas-y Florimond essaie encore.

 

Ça ripe encore mais à l’essai suivant le gland parvient à entrer.

 

Sarah10– Ça fait un peu mal ! Proteste Blanche !

– C’est normal au début, mais ça va passer très vite ! Continue d’entrer, Florimond, tout doucement. Ça va Blanche ?

– Je sais pas, c’est bizarre, ça me gêne, on va arrêter.

– Non, attends un peu, si tu as encore mal dans quelques instants il se retirera, mais la douleur devrait partir.

– Je ne sais pas…

– Vas-y Florimond fait bouger ta bite, mais sans précipitation.

– Ah !

– Ça fait toujours mal, Blanche ?

– Moins, Presque plus ! Ça devient plutôt bien.

– Accélère un peu !

– Oh ! Ah ! Oh ! C’est bon ! Continue ! Continue !

 

Et Florimond continua si bien qu’il finit par décharger dans son fondement pendant que ça femme braillait comme une ânesse en chaleur !

 

– Eh bien ! commenta simplement Blanche qui ne trouvait plus de mots.

– Il faut maintenant que tu me remercie ! Lui dit Sarah.

 

Blanche se jeta alors à son cou et l’embrassa tendrement.

 

– C’est gentil, mais tu sais ce qui me ferait encore plus plaisir ?

– Dis-moi et je le, ferais !

– Que tu me lèches mon petit bouton comme je t’ai léché le tien.

– Je vais essayer de bien faire !

 

Et elle ne se débrouilla pas si mal, puisque Sarah jouit à son tour.

 

– Nous recommencerons ? Demanda Blanche

– Bien sûr, j’ai encore deux ou trois petites choses à vous faire découvrir.

– Chic alors !

 

Sans se rhabiller, sans s’éloigner, sans se retourner, Sarah s’accroupit et se mit à pisser dru. La scène fit sourire Blanche et comme ce genre d’envie est communicatif, elle en fit de même.

 

Les projets du groupe entourant Sarah restaient confus, si l’apprentie sorcière et Dame Isabelle avaient opté pour une période de couvent, en attendant mieux, elles n’avaient aucune idée de l’après. Godefroy avait des ambitions modestes, il aimait la vie d’ermite et se trouverait bien un bois, bien loin d’ici où il se construirait une cabane. Blanche n’avait aucun projet, son mari n’était-il pas là pour en avoir pour deux ?

 

Florimond quand il était dans le château de son père avait appris à jouer du luth et ne se débrouillait pas si mal, en revanche il chantait comme une casserole, mais qu’à cela ne tienne Blanche pourrait y aller de son chant. Encore fallait-il lui en parler, et puis devenir troubadour quand on a failli devenir baron ! Quelle déchéance ! D’autant que les choses n’étaient pas si simples, il lui faudrait acquérir un luth, des montures pour aller d’un château l’autre, des habits de ménestrel ! Sinon il avait plus simple, demander à Blanche de coucher avec des hommes de rencontre en échange de quelques pièces sonnantes et trébuchantes qu’ils partageraient bien entendu, une solution moins contraignante et potentiellement plus juteuse. Ménestrels ? Barbeau et ribaude ? Traîne-savate, quel serait donc leur destin ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:08

Les filles du bois maudit – 9 – Amours dans les bois par Léna Van Eyck

 

Trio2

Ils mangèrent tous les quatre à poil et en silence, repas juste ponctué par des rots peu élégants, d’abord le jambon, puis des pommes fripées, les filles burent une timbale de vin, Jehan n’y eu pas droit et fut inviter à aller se reposer sur sa couche.

– Et maintenant : détente ! Décréta Catherine. Margot, viens donc me voir, je vais regarder quelque chose.

 

La fille s’approcha avec un grand sourire aux lèvres.

 

– Oh ! Que vas-tu me faire ?

– Tourne toi et montre-moi tes jolies fesses !

– Ne les connais tu point par cœur ?

– On ne se lasse jamais des jolies choses ! Lui dit-elle en lui écartant les globes fessiers. Maintenant pousse, je suis sûr qu’il reste du sperme dans ton cul, je vais m’en régaler.

– Et si je fais caca ?

– Tu sais bien que quand je suis très excitée, ça ne me dérange pas.

– Cochonne !

– Je sais.

 

Alors Margot poussa pour chier le sperme que Jehan avait déchargé dans son fondement, Catherine posa sa bouche en cul de poule sur l’anus de sa sœur et l’ouvrit pour en recueillir tout ce qui en sortait. Elle en avala un peu, puis offrit sa bouche à Charlotte, car nos trois coquines avaient un sens aigu du partage.

 

Ainsi comme vous l’imaginez bien, l’excitation de ces donzelles n’était pas retombée, loin de là.

 

Charlotte vint à la rencontre de Catherine et lui goba un téton sans crier gare. Margot se dit alors que le sein resté libre risquait d’être jaloux et s’empara de l’autre. Mais les deux filles finissent pas se gêner, alors Margot « descend d’un étage » et s’en va lécher le minou de sa sœur ainée.

 

Sur sa couche Jehan refuse d’abord d’observer ce spectacle, puis se dit qu’au point où il en est rendu, il peut peut-être regarder juste un peu, c’est donc ce qu’il fait s’étonnant que sa bite redevienne dure comme un gourdin.

 

Et tandis que Margot continue de lécher l’abricot de Catherine, cette dernière la prévient qu’elle est sur le point d’uriner. Une déclaration qui est loin de rebuter sa partenaire qui ouvre une large bouche afin de recueillir comme il se doit, ce jet doré. Elle se recule un instant pour reprendre son souffle et Charlotte, rapide comme l’éclair vient lui piquer sa place.

Sarahi1

Les trois donzelles, ivres de désir, roulent alors sur leur couche, s’entremêlant en d’impossibles postures, caressant, embrassant, léchant, suçant, seins, culs et chatte dans la plus grande confusion, ponctué par des cris de plaisirs.

 

Et ce jusqu’à ce que fourbues, elles tombent de sommeil.

 

Pas tout à fait cependant, car Catherine a gardé un œil ouvert tout en faisant semblant de dormir et surveille Jehan.

 

Celui-ci n’en croit pas ses yeux que les filles l’aient laissé ainsi sans surveillance alors que l’échelle de corde est toujours en place.

 

Il se lève, et à pas de loup se dirige vers l’échelle, ses mains agrippent la corde, mais déjà il pense à la suite, il lui faut emporter des provisions, ce n’est pas le plus difficile, il lui suffit de prendre ce qu’il faut dans la réserve. Mais il y a les bêtes, les esprits de la forêt, les pièges et surtout il ne saura se diriger. Alors il se dit qu’après tout, ici il est en sécurité, que rien ne presse et qu’il pourra toujours s’enfuir un autre jour. Il rejoint sa couche et s’endort sans voir le sourire de Catherine qui sait qu’elle a gagnée.

 

Dans la cabane de Florimond, les fugitifs tentaient de s’organiser

 

– On peut peut-être essayer d’agrandir cet abri ? Proposa le père Godefroy. Juste un peu, on serait moins serré.

– Pourquoi faire ? Objecta Florimond, on ne va pas s’éterniser ici.

– Non, et il faudra nous séparer en sortant du bois, mais pour l’instant on ne sait pas trop où aller. Ce n’est pas si simple, je ne connais pas la partie méridionale du bois, coté Vimoulin, avec le père Godefroy l’autre jour nous nous sommes perdus…Réplique Sarah.

– Père Godefroy, ais-je bien entendu ? S’écria Blanche resté fort discrète jusqu’à présent. Seriez-vous prêtre ?

– Oui répondit l’intéressé, pensant cette demi-vérité sans conséquence.

– Alors mariez-nous !

– Que je vous marie ?

– Oui, je le veux ! Confirma la jeune fille.

– Ça me parait une excellente idée ! Confirma Florimond.

– Bon, je vais me préparer et on va faire ça ! Il y aura deux témoins, ce sera parfait.

 

Godefroy entraîna Florimond un peu à l’écart.

 

– Je suis juste un moine ! Je ne peux normalement pas célébrer un mariage.

– Fallait pas dire que t’étais prêtre ! Tu vas faire semblant de nous marier et comme ça, je pourrais la baiser !

– Me voilà surpris ! Je te croyais attiré par les hommes…

– Les hommes c’est bien, mais finalement, les femmes ce n’est pas mal non plus ! Jésus a dit aimez-vous les uns les autres, il n’a pas précisé s’il s’agissait des hommes, des femmes ou des deux.

 

C’est ainsi que le père Godefroy unit Florimond d’Arbeville et Blanche de Dormelan en présence de Sarah et de Dame Isabelle de Beaulieu.

 

Pour agrémenter le repas de noces Florimond fit le tour de ses pièges dans l’un desquels un malheureux lièvre avait succombé et le fit cuire à petit feu. Pas d’alcool, il y en avait pas mais une ambiance qui s’efforçait d’être festive, malgré les désillusions des uns et des autres.

 

Blanche réussit à étonner son monde en invitant vertement son époux à passer aux choses sérieuses.

 

– Viens me déflorer, mon beau guerrier, viens me baiser !

 

Ils se retirèrent tous deux dans la barraque !

 

La chose ne dura pas bien longtemps et on entendit juste le cri de la mariée quand la bite de Florimond brisa l’hymen.

 

Quand ils ressortirent, Florimond paraissait joyeux mais pas Blanche qui entreprit Sarah à l’écart :

 

– On te dit sorcière !

– On dit beaucoup de choses !

– Puis-je me confier ?

– Si tu veux !

– Es-tu au fait des choses de l’amour ?

– T’es gentille mais qu’est-ce que ça peut te faire ?

– Tant pis, je voulais me confier !

– Confie-toi !

– On m’avais dit que l’amour pouvait être grand plaisir !

– En effet !

– Ben, j’ai rien senti ! Au moins quand je m’amusais au château à quelques plaisirs défendus mais véniels, j’appréciais les baisers et les caresses, mais là… quelle déception.

– C’est donc ça ? Je veux bien t’apprendre des choses, mais les mots ne suffiront pas, il faudra aussi faire la chose et comment être discrets ici ?

 

Sarah réfléchit quelques instants avant d’émettre une proposition à laquelle Blanche ne s’attendait vraiment pas !

 

– Si je partageais votre couche à tous les deux, je pourrais vous faire profiter de mon savoir, tu en a assurément besoin mais Florimond aussi !

– Mais cela est péché, ce que tu proposes est orgiaque !

– Les évangiles n’ont nulle part interdit ce genre de choses ! Demande donc au père Godefroy !

– Alors pourquoi les gens ne le font pas ?

– Les gens ne disent jamais tout ce qu’ils font !

– Mais que dira mon époux ?

– Ne t’inquiètes pas, je m’en occupe !

 

Pendant ce temps Dame Isabelle rongeait son frein. Quel serait désormais son avenir ? Le petit groupe resterait uni et groupé jusqu’à ce qu’ils sortent définitivement du bois, mais après, chacun choisirait sa route ! Quelle serait la sienne ?

 

Par ces temps incertains, un homme avait ses chances, un couple peut-être, mais une femme seule ? Outre le risque de se faire violer sur les routes, que pourrait-on lui proposer, sinon servante ou ribaude dans une taverne ! Elle qui rêvait de régner sur la baronnie, elle servirait bientôt la soupe à des gens de peu qui lui peloterait l’arrière-train ! Et il faudrait forniquer avec des types qui n’avaient jamais vu la couleur d’un savon ! Cette pensée lui fit froid dans le dos !

 

Mais il y avait Sarah, peut-être pourrait-elle l’aider, la conseiller ?

 

Elle l’aborda :

 

– Que feras-tu, une fois sortie du bois ? Lui demanda-t-elle.

– Je rentrerai au couvent ! Lui répondit la petite sorcière, provoquant la stupéfaction de son interlocutrice.

– Au couvent ? Toi ? Mais n’es-tu point sorcière ?

– Juste un peu !

– Je voudrais que tu me lises mon avenir !

– Je vais te décevoir, personne ne sait faire ça !

– Que me dis-tu là ? La vieille Marthe me l’a fait dans sa boule en cristal.

– Et elle t’a dit quoi ?

– Que je serais baronne et heureuse en amour !

– C’est raté, non ?

– Juste retardé, j’espère ! C’est pour cela que j’aurais voulu que tu me dises !

– Je peux employer les mêmes méthodes que Marthe, te prédire ce que tu souhaites entendre, et tu en seras satisfaite, seulement tout cela n’est que tromperie. Quand tu prédis tu te sers de ce que dit à demi-mot le consultant pour les répéter clairement, tu sondes ses espoirs, ses craintes, ses attentes et tu lui ressers, tu restes toujours dans le vague mais tu dois affirmer avec force.

– Alors personne ne sait lire l’avenir ?

– Peut-être de grands mages en sont-ils capables, mais je ne crois pas aux grands mages.

– Mais la sorcellerie existe bien, non ?

– Je te répondrai un jour ! Mais pas maintenant !

– Et pourquoi donc ?

– Parce qu’en ce moment nous pourrions faire autre chose ?

– Et quoi donc ?

– Profiter de ce temps clément, s’allonger toutes les deux dans l’herbe et se lécher l’abricot !

– Oh !

– Tu ne veux pas ?

– Mais si, allons-y !

 

Elles se dirigèrent vers une petite clairière à cinquante mètres de l’abri.

 

– Nous n’allons pas plus loin ? Et si nos compagnons nous voient ?

– Ils n’en perdront pas la vue.

 

Prestement, les deux femmes se débarrassèrent de leurs accoutrements.

 

– Je vais pisser ! Déclare Sarah ! Tu veux me regarder.

– Bien sûr et après je te nettoierais la chatte !

– Je sais que tu adore le goût de ma pisse ?

– Bien sûr ! Tu ne te souviens pas au dernier sabbat tous les hommes qui m’ont pissé dessus et même ce démon… dis-moi c’était un vrai démon ?

– Non, c’était le forgeron du coin…

– Il a un sexe énorme, je n’arrivais pas à le mettre en entier dans ma bouche.

– Alors allonge-toi dans l’herbe, je vais te pisser dans la bouche !

– Mais après ce sera moi qui pisserai !

– Avec plaisir. Répondit Sarah

– Ce qu’on est cochonnes !

– On est pas cochonnes, on aime les bonnes choses.

– Oui, mais on est cochonnes quand même.

– Attention, j’arrive !

 

La chatte de Sarah descend tout près de la bouche de Dame Isabelle. Un filet rapide ne tarde pas à s’échapper et à s’infiltrer sans son gosier, elle avale avec grande gourmandise, mais elle finit par écarter son visage, étant incapable d’ingurgiter tout ce flot qui semble ne jamais vouloir s’arrêter.

 

Quand sa miction fut terminée, Sarah ne modifia pas sa position. Dame Isabelle comprit l’invite, d’ailleurs elle l’attendait et entreprit tout naturellement de nettoyer la toison de sa camarade de jeu de toutes traces d’urine à grand coup de langue.

 

Bien évidemment les caresses buccales de la chatelaine eurent tôt fait de provoquer des frissons de plaisir chez notre jeune et délurée apprentie sorcière qui se mit à pousser des petits cris de plus en plus significatifs.

 

Sarah ne tarde pas à jouir en poussant un cri fort peu discret et en inondant de ses sucs le visage de Dame Isabelle.

 

Les deux femmes se relèvent, s’enlacent, s’embrassent, se caressent…

 

Un bruissement dans les fourrées… Quelqu’un les a observés.

Sarahi3

– Holà ! Crie la belle dame, qui es-tu et que fais-tu à nous regarder ?

 

Nouveau bruissement ! Et patatras, l’indiscret voyeur vient de s’emmêler les pieds dans les racines.

 

Les deux femmes s’approchent et découvrent le père Grégoire.

 

– Que fais-tu là satané cochon ?

– Je vous ai vu, j’ai regardé, mais je ne voulais pas vous déranger le spectacle était joli.

– Et tu t’es branlé en nous regardant ?

– Ma foi, comme je bandais bien…

– On fait quoi, demande Dame Isabelle, on le punit, ou on lui suce la bite afin qu’il se calme.

 

Sarah n’en revient pas de l’appétit sexuel de sa partenaire de jeu.

 

– Le punir et le sucer ! On peut faire les deux.

– Bonne idée, une telle vilainie mérite bien quelques coups de badines, qu’en penses-tu, Grégoire ?

– Ma foi, si vous ne me frappez pas trop fort et si vous me sucez après, je veux bien me laisser faire.

 

Isabelle prépare alors une petite branche de noisetier et demande au moine défroqué de se caler contre un tronc d’arbre après qu’il a baissé ses braies.

 

– Oh, le joli cul tout blanc !

– Ma badine va le faire changer de couleur, il sera bientôt cramoisi.

– Pas trop fort quand même ! Insiste Grégoire.

 

Un premier coup bien ajusté vint lui zébrer le bas des fesses. Un deuxième coup ne tarde pas à suivre, puis ça dégringole à la volée.

 

– Ça fait mal ! Proteste le père Grégoire.

– Hum, c’est très joli des fesses de moine avec des traces de badines ! Commente Isabelle, fort fière de sa prestation. Tu peux te retourner maintenant. Oh ! Mais c’est qu’il bande comme un âne ! Quelle belle queue, je la veux dans mon cul ! Mais suçons là d’abord, ça ne rentrera que mieux !

 

Les deux femmes s’amusèrent alors avec la bite de Grégoire, jouant de la langue et des lèvres, suçant et engloutissant alternativement le gland turgescent, léchant baveusement la hampe et s’interrompant de temps à autres pour se bécoter.

 

Puis le père Grégoire fut invité à se coucher sur le dos, ce qui permit à Dame Isabelle de s’empaler le trou du cul comme il se doit sur sa bite bien raide et d’y coulisser avec volupté, pendant que Sarah ne voulant pas rester inactive lui suçotait la pointe des seins.

 

Le pauvre Grégoire n’en pouvait plus et jouit prématurément dans le fondement de la belle chatelaine.

 

– Connard, tu es parti trop vite ! Je veux que tu bandes encore !

 

Isabelle se mit alors à bouger de plus en plus vite ne laissant pas la queue de son partenaire se ramollir et finit par jouir bruyamment.

 

– Allez fous le camp d’ici, laisse-nous entre femmes ! Dit isabelle au moine défroqué qui s’en alla sans demander son reste mais heureux de la tournure qu’avait pris les événements, avec un peu mal au cul toutefois…

 

– Hum, ça fait du bien, Commenta Isabelle. Viens donc dans mes bras que je te câline.

– Avec plaisir, mais ne m’avais-tu pas promis ton pipi !

– Cela devrait se faire ! Allonge-toi.

 

Isabelle s’accroupit sur la bouche de Sarah, mais ce n’est point sa chatte qu’elle mit en contact avec sa bouche mais son trou du cul.

 

– Lèche-moi le cul, je pisserais après.

 

Sarah ne se fit guère prier, et fit virevolter sa langue sur l’œillet brun encore mal refermée de sa partenaire. Celle-ci poussa évacuant le sperme que le père Grégoire y avait déposé. La petite sorcière accepta cette gourmandise d’autant plus insolite que le sperme était mélangé à des choses plus sombres. Mais voulant montrer qu’elle pouvait être aussi vicieuse que sa partenaire elle quémanda un baiser permettant d’échanger ce qu’elle avait en bouche.

 

– Je n’arrive pas à pisser, lèche moi l’abricot, ça va venir.

– D’accord, allonge-toi !

– Ça m’a excité de fouetter ce gros cochon. Tu sais au château il m’arrivait parfois de m’amuser avec mes pages, je les accusais d’une faute imaginaire et les faisais se mettre nus, après je les fouettais bien comme il faut, je les faisais marcher à quatre pattes, puis je leur demandais de se sucer la bite. C’est très excitant de voir des hommes se sucer la queue. Je les faisais s’enculer aussi, j’adorais voir ça.

– Et ils ne protestaient jamais ?

– Un tout petit peu, mais dans l’ensemble ça se passait plutôt bien, je ne faisais pas ça avec n’importe qui, non plus. Parfois je m’offrais en récompense.

– Ils te baisaient ?

– N’exagérons pas ! Non je leur montrais ma poitrine et leur permettait de se branler en la regardant et en m’aspergeant. Et ensuite je les autorisais à me lécher mes seins maculés de sperme, il y en avait un qui adorait ça, le petit cochon… Parfois je faisais mes besoins devant eux et leur intimait l’ordre de m’essuyer… Allez maintenant trêve de bavardage, je veux sentir ta langue de sorcière dans mon trou à foutre.

 

C’est que c’était bien poisseux là-dedans, la chatelaine mouillait comme une éponge, mais cela n’importunait nullement la petite sorcière qui se régalait de ces sucs au goût de miel. Après avoir longuement et convenablement lapé tout ça tel un petit chat dans son assiette de lait, sa langue vint butiner le petit bouton d’amour qui fièrement redressé n’attendait que ça.

 

– Mets moi un doigt dans le trou du cul en même temps ! Implora Dame Isabelle.

 

Sarah obtempéra et fit glisser et bouger son doigt dans l’œillet plissé. Aussi la jouissance de la chatelaine fut quasiment immédiate et fulgurante.

 

– Et maintenant, je peux pisser ! Dit-elle après avoir récupéré pendant quelques secondes.

 

Elle ne se releva pas, Sarah resta entre ses cuisses, bouche ouverte et avala se précieux nectar en s’en régalant.

 

– Ça m’a donné faim, mais on n’a pas grand-chose à manger à part des vieilles pommes.

– J’ai repéré un buisson de mûres un peu plus loin, on y va !

– Le couvent, c’est sérieux ? Demanda Isabelle.

– Oui, l’idée c’est de ne pas m’y éterniser, quelques semaines au plus, le temps de souffler en sécurité et de me trouver une idée pour survivre ensuite. Parce que pour l’instant les idées, ça ne vient pas.

– Tu m’emmènerais avec toi au couvent ?

– Mais bien sur ma biche !

– Est-ce ainsi qu’on s’adresse à Dame Isabelle ? Rétorqua-t-elle avec un feint courroux.

– Oui ma biche !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:05

Les filles du bois maudit – 8 – La fuite par Léna Van Eyck

Gode stamp

 

Le curé jubilait, ses doutes se confirmaient, comme prévu il y irait voir l’évêque et lui annoncerait qu’il tenait à sa merci cette sorcière qu’il recherchait ! Mieux, il avait acquis la certitude que Dame Isabelle était aussi une âme damnée. La perspective de voir allumer deux beaux bûchers où périraient dans des souffrances atroces, ces créatures de Lucifer, l’enflammait (si l’on ose dire !)

Le curé Gazeau eut d’abord l’idée de prévenir messire Enguerrand de sa découverte, mais il y renonça, le baronnet était amoureux fou de Dame Isabelle, et ne dit-on pas que l’amour fou est œuvre diabolique ? Il ne croirait pas ce que lui dirait le curé, et pire le ferait passer pour fou. Non, il lui fallait faire autrement, il se rendit alors aux cuisines où il devisa quelques instants avec quelques accortes cuisinières affairées à leurs fourneaux.

 

– Je crains que la malédiction du diable s’abatte sur ce château !

 

Pour éveiller la curiosité, voici une introduction qui a fait ses preuves. Il continua donc :

 

– J’ai un pressentiment, je crois fortement que cette femme qui accompagne le sieur Florimond et qui vient d’on ne sait où soit une sorcière !

– Le bruit en court, en effet !

– Mais il y a pire ! Dame Isabelle s’est entretenue bien longtemps avec cette Marguerite sortie de nulle part, un entretien accompagné, me semble-t-il, d’actes contre nature !

– Oh ! Fit Philippine, faisant semblant d’être choquée. Je n’ai point vue de près cette sorcière, mais ce messire Florimond a de fort jolis yeux.

– Le diable aurait de beaux yeux, il n’en resterait pas moins le diable.

– C’est sans doute pour ça qu’on dit qu’il existe de beaux diables !

– Ma fille, tu blasphèmes !

– Ah, bon, je ne l’ai pas fait exprès, faudra-t-il que je m’en confesse ?

– Assurément !

 

L’abbé Gazeau se rendait bien compte que ses propos indifféraient Philippine, mais comme il l’avait espéré la vieille Childeberte s’était approchée, curieuse comme une vieille chouette.

 

– Des actes contre nature ! Disiez-vous ?

– Eh, oui ! Je les ai entendues, bien malgré moi !

– Mais que faisait-elle donc ?

– Parfois ces pècheresses forniquent entre-elles, l’une fait l’homme et l’autre fait la femme ! Mais ne le répétez pas, je me trompe sans doute.

– Ce ne doit pas être facile, sans bite ! Se gaussa Philippine.

 

Le curé ne répondit pas, le mal était fait Childebert se chargerait de colporter ou plutôt de confirmer la rumeur…

 

Et il se rendit aux écuries où sa carriole était prête, le garde du pont le laissa passer. On ne demande pas à un homme d’église s’il a une autorisation de sortie ! Le curé Gazeau prit ensuite le chemin de l’évêché.

 

Philippine ne perdit pas une minute et courut prévenir Florimond qui se trouvait avec Sarah et père Godefroy !

 

– Le curé Gazeau est en train de vous faire mauvaise réputation et va jusqu’à parler de sorcellerie. S’il prévient l’évêque, je crains pour vos jours :

– Il ne quittera pas le château, j’ai donné des instructions au garde du pont

 

Peu de temps après la jeune fille annonçait au petit groupe que le curé était sorti du château.

 

– Mais comment a-t-il fait ? S’étonne Florimond

– C’est un curé, il se donne tous les droits. Mais maintenant, Il nous faut partir d’ici ! Prestement ! Annonça Sarah.

– Partir où ? Alors que je viens de reconquérir mon château ? Aurais-tu perdu la raison ?

– Tous les soldats sont derrière Enguerrand, ils n’attendent qu’un ordre pour nous massacrer, nous ne pourrons rien faire !

– Foutaises, ils ont prêté allégeance

– Une allégeance sous contrainte n’a pas de valeur.

– Et si nous prenions les devants ?

– Quels devants ?

– En assassinant Enguerrand, Amaury et quelques autres ?

– Mais tête de mule, nous n’aurons même pas le temps de sortir nos dagues ! Ne comprends-tu pas que c’est justement l’occasion qu’ils attendent afin de légitimer leur acte.

 

Florimond semble troublé.

 

– Tant pis je défendrais mon titre et mon honneur jusqu’à la mort !

– Et tu seras bien avancé, une telle posture s’apparente à du suicide, et le suicide n’est-il pas un péché mortel ?

– Tu sais très bien que l’Enfer ne me fait pas peur !

– Et puis tu sais que j’ai des pouvoirs, je ne pourrais rien contre la multitude, mais je vois des choses ! Bluffa-t-elle. Je sais ainsi que notre destin n’est pas scellé, si nous partons, nous auront la vie sauve, si nous restons, ils nous prendront vivants pour nous brûler…

– Pas moi !

– Si ! On t’accusera d’être au service d’une sorcière ! Telle est ma vision !

– Je vais réfléchir !

– Le temps presse, moi je pars avec le père Godefroy ! Donne des ordres pour lever les contrôles à la sortie du château.

– Je vais les donner de ce pas, je te souhaite bonne chance, peut-être nous reverrons-nous ?

– Si tu restes ici, ça m’étonnerait !

– En enfer peut-être ?

– C’est ça !

– N’empêche que tu vas rester ici, seul, tout seul, ceux qui te soutiennent se tairont, les autres se mêleront à la curée pour te détruire.

– Partez devant, je vais réfléchir !

– Si tu vois que ça tourne mal pour toi, arrange-toi pour en mourir, il serait dommage que tu me mettes en danger en racontant n’importe quoi sous la torture.

– J’y veillerais, répondit Florimond, bien plus troublé que ce qu’il laissait paraitre

 

Peu de temps après, Sarah et le père Godefroy rejoignaient Dame Isabelle, ils se rendirent aux écuries, celle-ci demanda à deux de ses soldats de les escorter, et les cinq cavaliers se dirigèrent vers l’entrée du bois maudit.

 

– Et Florimond ? Demanda Dame Isabelle

– Il hésite encore !

– Tant pis pour lui !

 

Les deux hommes d’escorte avaient eu vent des ragots colportés par le curé, puis repris par un peu tout le monde, mais par crainte, n’osèrent faire ni dire quoi que ce soit.

 

Il fallut faire une halte, le cheval de Godefroy se mettant à boitiller. Dame Isabelle en profita pour expliquer le plan.

 

– Voilà, ce cavalier est porteur d’une lettre destinée à mon frère Messire Bernard par laquelle je lui demande de vous porter asile. Ce ne pourra être que provisoire, juste quelques jours, après il faudra trouver autre chose, mais j’y veillerai. On va vous escorter jusque là-bas et vous vous présenterez comme des compagnons de route de messire Florimond. Je vous rejoindrais demain, je dois m’entretenir avec messire Enguerrand.

 

– Un cavalier arrive, il porte vos couleurs : Annonça alors le père Godefroy.

 

L’homme arriva à bride abattu, c’était Denys, l’un des hommes de Dame Isabelle, fidèle d’entre les fidèles.

 

– Je suis porteur d’une épouvantable nouvelle et je dois vous la communiquer en particulier.

 

Isabelle suit Denys cent mètres plus loin.

 

– Dame, c’est terrible, le curé Gazeau est en route pour l’évêché, vous allez être accusée de sorcellerie, cet homme est fou assurément, mais l’évêque le croira. Ce vilain curé a répandu son fiel dans tout le château qui n’est plus qu’un nid de commérages infâmes…

 

Le projet d’Isabelle de devenir châtelaine aux côtés d’Enguerrand venait de fondre comme neige au soleil.

 

Elle accusa d’abord le coup, puis se montra digne et déterminée :

 

– Le coup est dur mais j’aurais ma revanche, je ne suis pas femme à courber l’échine. Il nous faut nous cacher quelque temps, sans doute devrais-je me débarrasser de ce curé et de cet évêque malfaisant, mais pour l’instant, je ne vois pas trop comment.

 

Isabelle réfléchit : ne pas rentrer au château d’Enguerrand et rejoindre son frère Bernard avec les autres à Beaulieu ? Mauvaise idée, l’évêque n’hésitera sans doute pas à la traquer jusque dans le château de son frère en mettant ce dernier en difficulté.

 

Elle revient vers le groupe et demande au cavalier de lui restituer la lettre cachetée qu’elle avait préparée et qui devient maintenant inutile, estimant que désormais les fugitifs doivent rester ensemble. Puis elle congédie les deux hommes d’escorte.

 

– Allez rechercher vos compagnons et rentrez tous en notre château à Beaulieu.

 

Elle étreint ensuite Denys.

 

– Adieu mon ami, peut-être un jour nous reverrons-nous, je ne te dis pas où je vais, puisque je ne le sais pas moi-même.

 

Mais si, elle le savait mais moins il y aurait de gens au courant… (refrain connu)

 

– Bon ! La situation a changé, ce pou malfaisant de curé Gazeau a juré ma perte et veut me faire bruler par l’évêque. Je suis obligée de ma cacher, allons vers le bois, tous ensemble.

– On ne va plus chez Messire Bernard ? Demande le père Godefroy, légèrement largué.

– Ben non, on va entrer dans le bois, direction la rivière, après nous aviserons.

– Ce cheval est trop mal en point ! Objecta Sarah.

– Alors Godefroy va monter derrière toi.

– Oh ! Deux autres cavaliers !

– Fonçons ! Nous serons dans le bois avant eux ! indique Dame Isabelle

– Mais n’est-ce point messire Florimond ?

– Il s’est enfin décidé, mais qui l’accompagne ?

– On dirait Dame Blanche de Dormelan !

– Amaury va être furieux !

 

La jonction s’effectua, Blanche ne paraissait nullement traumatisée !

 

– Je n’allais pas partir sans ma promise ! Où se dirige-t-on ?

– On rentre dans le bois ! Répondit Dame Isabelle.

– Mais il est maudit ? S’effraya Blanche !

– Non ce n’est là que superstitions de bonnes femmes !

– Pourtant tous ces morts ?

– De simples brigands de grands chemins qui avaient trouvé là refuge facile. Nous les avons vaincus.

– Enguerrand va nous pouchasser ! s’inquiète Florimond

– Avec ce qu’il lui reste de soldats, ça m’étonnerait ! Et puis sinon, tu penses aller où ?

 

Bien sûr on vint prévenir Enguerrand de la fuite du petit groupe. Mais pour lui tout cela restait conforme au plan tacite qu’il avait conclu avec Dame Isabelle. Hugues de Fontmarais, le vieux précepteur ne comprenais pas.

 

– Ils n’iront pas loin, laissons-les à leur destin !

– Mais Damoiselle Blanche et Dame Isabelle sont avec eux !

– Ça fait partie du plan ! Elles ne risquent rien ! Répondit sèchement le nobliau, signifiant ainsi qu’il ne devait aucune explication supplémentaire au précepteur.

 

Mais les délires du curé Gazeau changeaient la donne. Il savait maintenant Dame Isabelle en réel danger. D’autant que cette dernière devait rentrer après avoir escortée les fugitifs, et qu’elle était toujours absente.

 

« J’ai compris, avec les délires du curé, elle s’est sentie menacée et est retourné à Beaulieu » Se dit Enguerrand

 

Le père Gazeau conduisait une carriole traînée par un bourrin en fin de carrière, il n’allait donc pas très vite et messire Enguerrand sur son vif destrier pourrait encore le rattraper facilement.

 

Quittant seul le château sur son fier pur-sang, il confia à qui voulait l’entendre qu’il devait se rendre au château de messire Bernard, ce qui n’était point un mensonge, puisqu’il avait bien l’intention de s’y rendre, mais pas de suite ! Avant, une autre tâche l’attendait.

 

Après un bon galop, il entrevit dans le lointain, la carriole du curé Gazeau. Il la suivit de loin pendant quelques temps, attendant le moment propice.

 

Il fallait un moment emprunter un chemin boueux bordé de grands arbres qui plongeait l’endroit dans l’ombre.

 

Enguerrand déboula à bride abattue jusqu’à la hauteur de la carriole :

 

– Holà, l’abbé !

– Vous messire ?

– Je viens vous avertir d’un grave danger, on en veut à votre vie !

– Ciel !

– Il vous faut rebrousser chemin ! Et maintenant !

– Mais mon fils, je ne peux point, je dois me rendre chez Monseigneur l’évêque.

– Vous vous y rendrez plus tard !

– Non mon fils, le temps presse, mais s’il y a danger me ferez-vous la grâce de m’escorter jusqu’à l’évêché ?

 

Enguerrand était dépité, il avait tout naïvement pensé qu’il lui suffirait de demander au prêtre de s’en retourner pour qu’il le fit, mais l’ensoutané ne voulait rien savoir.

 

– Si je vous accompagne, je risque ma vie comme la vôtre.

– Alors remettons-en à Dieu !

– Et si nous sommes massacrés, votre mission ne sera pas accomplie ! Alors à quoi bon ?

 

Mais le curé Gazeau était un peu moins stupide qu’il ne voulait le faire paraître :

 

– Mon fils, je comprends votre désarroi, vous péchez par mensonge, je doute que les brigands dont vous me parlez existent. En vérité vous craignez pour Dame Isabelle. Mais mon fils rendez-vous à l’évidence ! Dame Isabelle est sous l’emprise du malin…

– Quelles preuves avez-vous ? S’énerva Enguerrand

– Mettriez-vous mes paroles en doute, votre folle passion vous aveugle ! Oubliez cette femme, elle n’est pas seulement une sorcière, mais aussi une catin !

 

Ce fut les dernières paroles du père Gazeau, Enguerrand lui porta ses mains à la gorge et l’étrangla bel et bien.

 

Réalisant son forfait, il s’agenouilla et entra en prière :

 

– Mon Dieu pardonnez-moi, mais je pouvais faire autrement, si j’ai mal agi foudroyez-moi sur le champ.

 

Et comme personne ne le foudroya, il en conclu que Dieu était décidément très miséricordieux ! Ou alors il était occupé ailleurs ?

 

« Mais comment vais-je me confesser de ce crime, quel homme d’église acceptera de m’absoudre ? Me voici damné pour l’éternité, dans les siècles des siècles ! »

 

Alors il lui vint une pensée étrange :

 

« Si le Paradis m’est désormais fermé à jamais, j’irais en Enfer, mais n’ais-je point entendu qu’il suffit de bien s’acoquiner avec le diable d’une certaine façon pour en obtenir bonnes places ! Restait à savoir comment ? Une sorcière devait forcement être au courant, et une sorcière il croyait bien en connaître une ! Elle s’était enfuie, mais Dame Isabelle saurait la retrouver ! »

 

Parfois les choses deviennent toutes simples ! Même quand l’esprit est tordu.

 

Enguerrand débarrassa le curé de sa robe de bure et de ses oripeaux, puis il traîna et dissimula le cadavre dans les fourrés touffus, les bestioles de la forêt auraient tôt fait de le rendre méconnaissable.

 

On ne s’inquiéterait sans doute pas outre mesure de la disparition du curé. Aussi Enguerrand s’apprêta à prendre la direction du château de messire Bernard quand une réflexion lui vint à l’esprit : tout danger n’était pas écarté avec la mort du curé, la rumeur s’était tellement répandue au château qu’un jour où l’autre elle parviendrait aux oreilles de l’évêque. Des rumeurs en tout genre, il en pleuvait, les autorités qu’elles soient civiles ou religieuses qui n’avaient que rarement l’occasion de démêler le vrai du faux renonçaient à trier, préférant des sources d’informations plus sérieuses. Mais dans le cas présent on avait affaire à un évêque pugnace, obnubilé par l’ordre religieux.

 

Alors la solution ?

 

« Eh bien, éliminons l’évêque ! » se dit Enguerrand ! Puisque je suis déjà damné, on ne pourra me damner deux fois !

 

Ne se reconnaissant plus lui-même il se prit à échafauder des plans aussi diaboliques que tordus, en faisant reposer son cheval. Son idée première était de faire croire à l’évêque qu’il avait assisté à une apparition miraculeuse, de l’emmener sur les lieux supposés du prodige avant de l’occire bel et bien.

 

Puis il se dit qu’il pouvait faire bien plus simple, n’en revenant pas de cette lueur d’intelligence qui venait de l’habiter.

 

Il endossa la robe de bure du curé par-dessus ses propres habits et prit le chemin de l’évêché. Un peu plus loin il attacha son destrier à un arbre et continua en carriole jusqu’à l’évêché où il demanda à rencontrer Monseigneur l’évêque.

 

Ce dernier n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer Enguerrand en personne, mais ce dernier s’était néanmoins encapuchonné et baissa la tête.

 

– Je suis l’abbé Potier ! Se présenta le baronnet.

– Il ne me semble pas vous connaître….

– Je viens d’arriver en ces lieux, j’ai fui la Picardie, où des hordes d’anglais sèment panique et désolation, j’ai trouvé sur mon chemin refuge au château de messire Enguerrand.

– Et qu’as-tu donc de si urgent à me rapporter ?

– Le curé du château, le père Gazeau se meurt.

– Ah ! Une vilaine fièvre sans doute ?

– Non une vilaine chute, il a perdu beaucoup de sang et réclame les derniers sacrements.

– Soit ! J’envoie de ce pas le père Daladier le visiter.

– C’est que le père Gazeau m’a confié avoir une vision. Il ne m’en a pas précisé le contenu et m’a dit le réserver à votre seule attention !

– Une vision ? Ciel ! Délire-t-il ?

– Non, monseigneur il est calme, il attend de mourir dans la paix.

– Bien, je faire préparer mon attelage.

– Je crains, Monseigneur que le temps presse, ma modeste carriole est à votre disposition et nous permettrait de partir sur le champ, j’en profiterai pour vous faire part des choses étranges que j’ai entendues en ce château.

 

Plus que l’agonie supposée du curé Gazeau, ce sont les dernières paroles d’Enguerrand qui décidèrent l’évêque de se bouger.

 

Quelques minutes plus tard le cadavre de l’évêque dépouillé de ses oripeaux rejoignait à son tour les buissons griffus du chemin boueux.

 

Enguerrand se débarrassa un peu plus loin des habits sacerdotaux des deux prélats, puis il détacha la carriole qu’il fit dévaler au fond d’une dénivellation où elle se brisa, il donna ensuite un coup de badine sur le postérieur du canasson qui démarra en trottinant, prenant le chemin de l’écurie du château.

 

Enguerrand retrouva son destrier et se rendit au château de messire Bernard. Il souhaitait maintenant accélérer la date de ses noces, meilleure façon selon lui de faire taire les méchantes rumeurs entachant la réputation de sa promise. Ensuite, il leur faudrait retrouver la sorcière.

 

Au château de Beaulieu, on lui indiqua que Dame Isabelle n’était pas encore rentrée et il en fut fort marri.

 

On lui indiqua ce qu’avait rapporté les cavaliers d’escorte, après avoir largué ces derniers, elle avait chevauché en direction du bois maudit en compagnie de gens ayant causé grands désordres au château de feu Messire Baudoin

 

– On m’a rapporté les événements tragiques survenus en votre château. J’avoue ne pas avoir tout compris. Déclara Messire Bernard prenant son interlocuteur de haut.

– A vrai dire, moi non plus ! Répondit Enguerrand afin de couper court.

 

Une réponse qui stupéfia Messire Bernard qui subodorant des choses peu claires préféra en rester là sur ce sujet.

 

– Nous regrettons tous la mort de mon ami Baudoin ! Quand auront lieu les obsèques ? Je m’y rendrai bien entendu !

– Rien n’a été décidé pour le moment, mais la chose ne devrait point tarder ! Vous serez avisé bien évidemment.

– Bien sûr, bien sûr !

 

Les obsèques ? Il fallait qu’il se charge de ça aussi ! Comment avait-il pu oublier ?

 

Devant l’attitude passablement agacée de Messire Bernard, Enguerrand remit à plus tard son projet de lui demander la main de sa sœur Isabelle et quitta le lieu avec des sentiments partagés.

 

« Ou est-elle donc ? Se serait-elle fait piéger par cette sorcière ? »

 

A part attendre, il ne voyait pas bien que faire d’autre !

 

Rentré en son château maintes tâches l’attendaient, il fit semblant de s’inquiéter de l’absence du curé, on lui répondit qu’il était parti pour l’évêché. Il faudrait attendre que son bourricot revienne pour que les gens comprennent qu’il avait quitté ce monde cruel. On attendrait probablement quelques jours avant d’envoyer des cavaliers inspecter la route. Ils trouveraient peut-être un cadavre mais ne saurait l’identifier, les chiens errants, les loups et les corbeaux étant passés par là, mais la découverte de la carriole brisée ferait conclure au sort funeste du prélat.

 

Il faudrait ensuite demander son remplacement à l’évêque ! Mais ce dernier ayant disparu, serait-il si vite remplacé ? Il faudrait donc dégoter un autre curé quelque part afin de s’occuper des funérailles de messire Baudoin !

 

« Que de complication à gérer ! Je ne m’en sortirais jamais »

 

Et comme si ça ne suffisait pas, le chevalier Amaury demandait à corps et à cri qu’on lui retrouve sa fille.

 

– Si elle est avec Dame Isabelle, elle ne risque rien !

– Il y a une sorcière avec eux !

– Ce ne sont là que ragots !

– Mais que font ce gens ensemble ?

– J’ai conçu un plan secret, et comme il est secret je n’ai pas à t’en dire davantage.

– Et on fait quoi pour Blanche ?

– Rien on attend !

 

Un autre souci était constitué par la diminution drastique des effectifs de la garnison.

 

Le chevalier Renaud se proposa d’aller vers le nord débaucher plusieurs dizaines de gaillards qui seraient assurément mieux à défendre le château que de guerroyer contre des anglais mieux équipés.

 

Et si pendant ce temps, le château était attaqué ?

 

Pendant ce temps, le petit groupe constitué de Sarah, Godefroy, Isabelle, Florimond et Blanche pénétrait dans le bois maudit.

 

– Où allons-nous ? S’inquiéta Florimond.

– A la rivière, ensuite nous aviserons.

– J’ai une cachette ! Indiqua l’homme, c’est petit, nous pourrons y dormir tous les cinq mais point y vivre !

– Au moins les loups ne nous importuneront pas ! Allons-y en attendant mieux !

– Mais je ne sais pas comment y aller en partant d’ici !

– Tu sais y aller en partant d’où ? Lui demanda Sarah.

– De la rivière !

– Alors nous saurons faire ! En route !

 

En continuant de longer la rivière, les trois fées, Catherine, Margot et Charlotte découvrirent les cadavres des soldats d’Enguerrand :

 

– Qui a bien pu les tuer, ceux-là ?

– Décidemment ce bois devient trop fréquenté, il va falloir remédier à ça !

– Je sens que nous allons nous amuser !

– On va poser des pièges près de l’entrée, des épouvantails, des cadavres de sales bêtes !

– On pourrait aussi déplacer les cadavres et les exposer de façon à ce qu’ils provoquent le frayeur et l’horreur !

 

Bref, ces demoiselles regorgeaient d’idées macabres et regagnèrent leur tanière.

 

Jehan, ahuri les vit descendre à l’aide d’une échelle de cordes !

 

« C’est donc de cette façon qu’elles sortent de ce trou à rats ! »

 

– T’es toujours vivant, toi ? Le tança Margot, j’espère que tu as bien fait le ménage parce que sinon, il va-t’en cuire !

– J’ai fait ce que j’ai pu, mais quand j’ai voulu nettoyer le mur là-bas, ça a fait comme un gros trou !

– Quoi ! S’exclamèrent de conserve les trois blondinettes.

– Plusieurs salles avec des macchabées.

– On va voir ça !

 

Jehan pensa en profiter pour s’enfuir, puisque maintenant il savait comment procéder, mais nos trois filoutes n’étaient point sottes et l’emmenèrent avec elles.

 

– Faudra déblayer, on pourrait en faire un joli petit palais ! Suggéra Charlotte.

– Mais comment faire ?

– On va casser les squelettes et les jeter dans un ravin ! Précisa Catherine !

– Ce n’est guère chrétien ! Objecta Jehan !

– Non, mais, de quoi je me mêle ? On lui a demandé quelque chose à celui- ci ? S’écria Margot !

– On le fouette ! Suggéra Charlotte

– Oh, oui ! Oh, oui !!!!

 

Jehan affolé court vers l’échelle de cordes, mais il a affaire à trois véritables tigresses, elles s’en emparent, le déshabillent et tandis que Margot et Charlotte le maintiennent, Catherine se saisit d’une badine de noisetier et entreprend de lui rougir les fesses.

 

– Arrêtez, arrêtez ! Supplie le jeune homme pendant que ses fesses s’embrasaient.

– On arrêtera quand on en aura envie, tu as choisi d’être esclave, on fait donc ce qu’on veut avec toi !

– Ouin !

– Et puis d’abord tu n’es qu’un douillet, non seulement ça fait pas mal mais ça peut faire beaucoup de bien. Dit Margot.

 

Evidemment le pauvre Jehan ne comprend rien.

 

– Regarde ! Lui dit Margot en se mettant nue.

– Voudrais- tu, toi aussi gouter de la badine ? Lui demande Catherine.

– Ben oui, c’est pour lui montrer !

– Tu y crois ?

– On verra bien !

– Penche-toi un petit peu que je cingle tes jolies fesses.

 

Et le premier coup tombe laissant une insolite traînée rougeâtre sur son cul.

 

– Ah ! Vas-y fouette-moi, j’aime trop ça ! Commente la victime consentante

– Tiens traînée, ribaude, fille à remparts

– Ah ! Oui, je suis tout ça, fouette-moi encore.

 

Mais voilà que Charlotte se déshabille, se met à côté de sa sœur et réclame à son tour de la badine. Du coup Catherine va d’un cul à l’autre en jouant de la baguette.

 

– Vous faites une belle paire de catins toutes les deux !

– Oh ! Oui !

 

Faut-il préciser que le pauvre Jehan qui n’a jamais vu un tel spectacle ne comprend pas le plaisir qu’on ces donzelles à se faire ainsi marquer le cul !

 

– Reviens ici, toi ! Lui dit Catherine.

– Laissez-moi !

 

Alors Margot et Charlotte abandonnant leur position de soumise, maîtrisent de nouveau le jeune homme.

 

– Ecoute-moi bien, lui dit Catherine, je vais te fouetter…

– Non, pitié…

– Mais vas-tu m’écouter à la fin, tête de pioche ! Quand tu vas recevoir le coup de badine, il faudra que tu penses que ça te fait du bien. Parce qu’en fait c’est ton esprit qui te dit que ça te fait du mal, il faut être plus fort que lui.

– Je ne comprends rien à ces diableries.

– Allez, on essaie, je tape et tu vas me dire que c’est bon !

– Non !

Catherine lui cingle la fesse, puis le fait se retourner et lui donne des coups de badines sur les couilles !

Sarah8

– Aïe !

– Alors, c’était bon ?

– Non, c’était pas bon, ça fait mal !

– Mais c’est qu’il m’énerve ! S’écria Catherine en lui assénant plusieurs coups de badines à la volée.

– Et maintenant va bouder dans ton coin !

– Il est irrécupérable ! Commenta Charlotte

– Faut pas dire ça, faut jamais dire ça…

 

Et soudain Margot se met à chuchoter des choses très salaces à l’attention de des frangines, lesquelles en gloussent de rire.

 

Du coup Catherine s’en va fouiller dans une malle un peu démantibulée et en extrait un magnifique olisbos en bois sculpté, poli et vernis.

 

– Qui c’est-y qui va prendre cette jolie chose dans son petit cul ? Demande-t-elle en s’approchant de Jehan et en le narguant

– Mais vous êtes complètement foldingos ! Proteste le jeune homme.

 

Il se met à courir vers l’autre extrémité de la pièce, mais Margot et Charlotte ont tôt fait de le rattraper et de le maintenir.

 

– Si tu te laisses faire, ce sera plus agréable, sinon on va être obligé de te tenir, tu vas gigoter et ça va te faire mal.

– Mais pourquoi vous voulez me faire ça ?

– Parce que ça nous plait, ça nous excite et ça nous amuse, et puis c’est pour ton bien.

– Mon bien ? C’est de me faire pécher de plus en plus sordidement ?

– C’est pas grave, tu pèches, tu te confesses et tes péchés sont effacés, si tu veux on ira te chercher un curé, il t’enculera et après il te confessera !

– Blasphème !

– Bon alors tu te laisses faire ou pas !

– Trainées, ribaudes, filles à remparts !

– Tenez-le !

 

Jehan se débat mais pas trop, il n’est pas très finaud mais comprend que plus il se rebellera, plus les filles le tourmenteront. Catherine lui écarte les fesses !

 

– Oh, que c’est serré tout ça ! Nous allons le desserrer !

 

Elle va chercher une petite amphore, et fait couler dans sa paume un peu de l’onguent qu’elle contient, puis l’applique sur l’anus du jeune homme, avant de faire pénétrer son doigt qu’elle agite frénétiquement.

 

– Mais arrêtez !

– Pourquoi tu rouspètes, puisque tu sais très bien que nous n’arrêterons pas ?

 

Un second doigt rejoint le premier. Nous sommes au moyen âge et nul anthropologue n’a encore été expliquer que ce mouvement stimulait la prostate, d’ailleurs personne ne sait ce qu’est une prostate. N’empêche que notre Jehan commence à ressentir une excitation aussi inexplicable qu’imprévue

 

Après quelques minutes de ce traitement, notre homme ne lutte plus, à ce point que Margot et Charlotte lui relâche ses mains. Quand Catherine lui introduit alors délicatement la bite en bois dans le fondement, il réagit comme une chiffe molle, juste un petit sursaut au début de l’introduction puis il se laisse sodomiser, se demandant quelle punition Satan peut bien réserver aux gens dans son cas.

 

– Alors ça te plait ?

– Bougresse !

– Je ne t’ai pas demandé ce que j’étais, je t’ai demandé si ça te plaisait !

– C’est contre nature !

– Et tuer des innocents, les affamer, les emprisonner, les torturer, c’est la nature ? Nous nous ne faisons de mal à personne, même pas à ton cul sinon on t’aurait enculé à sec !

 

Jehan ne peut que rester coi devant ce flot de paroles qu’il a un peu de mal assimiler.

 

N’empêche que quand Catherine retire le gode, l’homme bande comme un mulet.

 

– Humm, je crois que je vais sucer tout ça ! Se propose Margot.

– Et moi ? Proteste Charlotte.

– Y’en aura pour tout le monde ! Intervient Catherine.

 

Complètement passif Jehan se laisse sucer la bite, Margot la première, tandis que Charlotte patiente en lui gobant les couilles, Catherine attend qu’un peu de place se libère et vient lécher à son tour ce qu’elle peut, puis les filles alternent leur action en un ballet infernal.

 

– Je me ferais bien baiser ! Dit Margot décidemment très excitée !

– Pourquoi toi ?

– Parce que je l’ai dit en premier.

– Mais moi aussi je veux baiser ! Réplique Charlotte.

– Tirons à la courte paille ! Propose Catherine.

 

On tire ! Charlotte gagne.

 

On fait allonger Jehan sur le dos, et la fille s’empale le cul sur sa verge avant de la chevaucher hardiment. L’affaire est brève, la bite de Jehan débordant de sève. Les filles ne sont pas rassasiées, elles vont continuer à jouer, mais marquent une petite pause, parce que tout ça, ça creuse…

 

– Je vais pouvoir m’en aller, maintenant ? Demande timidement Jehan en ramassant ses vêtements.

– Non !

– Je m’échapperais, j’ai compris comment vous sortez de cette tanière !

– Tu n’es qu’un esclave, petit bonhomme, il faudrait peut-être que tu le comprennes ! On aurait pu te tuer, tu nous dois la vie !

– Oui, bien sûr !

– Et puis si tu t’échappes, tu vas aller où ? Tu ne sauras pas sortir de ce bois, il est plein de sales bêtes et de sortilèges, et puis il te faudra dormir, manger, boire ! Tu vas faire comment ? Ici t’es en sécurité, et si t’es bien sage on te donnera même à manger. D’ailleurs en parlant de manger, on a comme une petite faim, va nous chercher un jambon à côté, on t’en donnera une tranche, parce qu’on est des gentilles filles !

– Je me suis permis de me servir pendant votre absence.

– Normal, on ne dira rien !

– Vous vous le procurez comment le jambon ?

– On t’interdit de poser ce genre de question : T’as compris, pauvre crétin ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Stoffer317
  • soubrette stamp
  • Margot01
  • Lagaste7
  • Anna
  • survivants14

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés