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Les survivants de la fin du monde - 10 – Expectatives par Léna Van Eyck
Louis s’est empressé de rejoindre ses camarades « gothiques » surpris de le revoir si tôt et seul. Il est quasiment en état de choc.
– Ça a foiré lamentablement ! Ce sont des sauvages ! Rochedoux est mort et Betty et Thibault ont été capturé !
On le presse de questions, on lui demande des détails, mais il n’a pas grand-chose à dire.
– Ils m’ont d’abord coincé avec Betty, puis il y a eu des coups de feu, Thibault s’est découvert et leur a dit que Rochedoux était mort, alors ils nous ont demandé d’aller chercher le cadavre, j’en ai profité pour m’enfuir, j’ai demandé à Betty de me suivre, mais elle ne l’a pas fait. Il y a eu une explosion cinq minutes après mais j’étais déjà loin.
– Tu crois qu’on est en danger en restant ici ? Demande Jack.
– Vous faites ce que vous voulez mais moi je ne reste pas ici ! Précise Louis.
– C’est ça, continue à faire ce que tu veux, on commence à avoir l’habitude, n’empêche que tu serais resté avec nous, on ne serait pas en danger en ce moment, pauvre connard ! Vocifère Lucette.
– N’importe quoi ! Rochedoux et Thibault y seraient allés quand même !
– A deux ? Tu rêves ?
– Bon, vous faites quoi ? Moi je ne reste pas une seconde de plus !
– Attends ! Dis-nous au moins combien ils sont, qu’est-ce qu’ils ont comme armes, est-ce qu’ils ont des vélos…
– Mais j’en sais rien, faut se barrer, je vous dis ! Je vais me chercher un vélo,
– T’en n’avais pas un quand t’étais parti ?
– Je l’ai laissé là-bas et vous me fatiguez avec vos questions à la con !
Et sur ces paroles, il quitte l’endroit sans demander son reste. Personne ne le retient.
Moment de flottement parmi les quatre gothiques restants.
– Il a peut-être raison ! Commence Prune.
– Mais non, il est revenu à pied, ils auraient voulu le poursuivre, ils seraient déjà là ! Objecte Kévin.
– Pas forcement, ils ont dû d’abord se renseigner, savoir combien on est, tout ça… Répond Prune.
– C’est pas ça qui va leur prendre des heures ! Et puis réfléchissez, ils ont probablement compris que Louis allait nous rejoindre et qu’on risquait de s’en aller ailleurs, donc s’ils veulent nous piéger, ils ont intérêt à faire vite ! Rétorque Jack.
– A moins qu’ils attendent la nuit pour attaquer ! Intervient de nouveau Prune réellement angoissée.
Par « principe de précaution » comme on disait avant, Jack suggère de changer de pavillon, de s’y barricader et de faire des tours de gardes jusqu’au lendemain, il propose aussi de faire le tour du patelin pour recueillir le maximum de fusils de chasse.
Proposition adoptée, Kévin indique alors qu’il va prévenir les trois blacks et leur demander de se joindre au groupe. Cela n’emballe personne, mais ils n’osent s’y opposer.
Quand les deux groupes après avoir ramassé toutes les carabines et les cartouches qu’ils avaient pu dénicher, se retrouvent, les sous-entendus vont bon train.
Quand Prune octroie un baiser de bienvenue à Fulbert, elle en profite pour lui mettre la main au paquet. Evidemment le black se laisse faire. La jeune femme se retourne et croise le regard courroucé de Jack.
– Je prends la première garde, il faudra que quelqu’un me remplace au bout de deux heures. Déclare ce dernier.
Et il s’en va s’assoir sur le rebord de la fenêtre, sa carabine à la main comme les cowboys de western en se désintéressant de ce qui se passe à l’intérieur.
Du coup la mignonne Prune n’a plus aucun scrupule à sortir la jolie bite du black de sa braguette et à se la mettre en bouche.
– Faut pas vous gêner ! Leur dit Lucette qui revenait de la cuisine.
– Ils ont raison ! Demain on sera peut-être mort ! Lui répond Mylène.
– Tu n’as pas envie de me sucer, toi ? Demande Mamadou à Lucette.
– Non, j’ai pas le moral, je m’inquiète pour ma copine.
– Tant pis !
– Oh, puis après tout, ça me changera les idées, sort donc ta bite !
Une nouvelle orgie se met donc en place. Jack s’étant placé lui-même hors-jeu, seuls Mylène et Kévin se retrouvent sans partenaire. Ce qui est peut-être une occasion pour le jeune homme tandis que la belle blackette se trouve bien embêtée.
Jouer la migraine ne serait pas crédible, mimer l’enthousiasme ne serait pas sincère, alors elle lui fait un sourire « moyen », genre « si tu veux on peut. ».
Cela suffit au bonheur de Kévin qui s’approche très près et vient lui caresser ses doux bras nus. Elle tient à éviter que la rencontre prenne une tournure trop « sentimentale » et plonge de suite vers la braguette, en extirpe le contenu et le loge dans sa bouche gourmande.
Etrange spectacle que ces trois jolies femmes à genoux ou accroupies en train de sucer des bites chacune dans leur coin.
Kévin est tellement excité par la situation qu’il éjacule prématurément dans la bouche de la gentille antillaise
– Ben alors, mon biquet, c’est l’émotion.
– Oui, ça doit être ça ! Répond-il un peu penaud en allant s’assoir.
Lucette s’est placée en levrette sur le canapé et attend les assauts de Mamadou qui se prépare. Mylène vient au-devant d’elle et la bouche encore pleine du sperme de Kévin, elle l’embrasse profondément, provoquant la surprise de la fille.
– Tu ne serais pas un peu salope, toi ?
– Juste un peu !
– Tu veux ma chatte ?
– Oui, je vais lécher ta chatte pendant qu’il m’encule.
Et pendant ce temps-là Prune ouvrait ses cuisses se laissant pénétrer par la bonne bite de Fulbert.
Tous ces messieurs-dames jouirent rapidement, ce fut juste une petite partouze, ce jour-là !
Galius et Koralys ont écouté mon rapport avec attention.
– Bon, résumons-nous ! Commence ce dernier, la situation est grave, on ne connaît pas l’ampleur du fléau mais ce doit être considérable puisqu’aucun avion n’a été aperçu depuis l’événement.
– Aucun ? Demandais-je bêtement.
– Aucun ! Confirma Galius
– J’ignore combien il peut avoir de survivants, mais nous savons maintenant qu’il y en a. Passé une période d’apathie, les gens vont commencer à s’organiser, ce sera le retour à la barbarie, à la loi du plus fort, le bordel, le chaos. Donc il nous faut prendre les devants, fédérer les bonnes volontés, leur expliquer que le salut est dans l’amour, pas dans la barbarie…
Décidément les bisounours se portent bien ! C’est beau cette naïveté ! C’en est presque touchant !
– On peut faire des échanges avec ces gens, trouver une façon de les protéger et de les aider, en échange on leur demandera simplement de reconnaître notre autorité ! Continue-t-il.
Ben voyons !
– Donc, si tu en es d’accord, on va procéder comme suit, on va libérer cette Betty et tu vas la reconduire parmi ses amis, ensuite tu leur prêcheras la bonne parole !
Oups !
J’ai accepté, et ne sais pas trop pourquoi ? Peut-être tout simplement pour m’occuper ! Et puis quelque part je la trouve bien sympathique la petite Betty. On m’a filé deux émetteurs récepteurs à ondes courtes pour communiquer avec la confrérie au cas où… Ils sont tout simples, juste trois boutons et une antenne ! J’ai insisté pour que ce soit moi qui la sorte de sa cellule afin qu’elle reste en confiance. Le garde s’est contenté d’ouvrir la porte et de la laisser ouverte.
– Tout est arrangé, on te libère !
– Déjà ! Non, j’y crois pas !
– Ben si ! Mais il y a juste un petit truc…
La tronche qu’elle fait tout d’un coup !
– Oui, mes amis veulent faire des échanges avec les tiens, alors je vais venir avec toi, tu vas me présenter. Ils ne vont pas me manger, tes amis ?
– Non, non, mais j’ai du mal à comprendre.
– Bon, tu viens.
– On peut passer devant une glace, je voudrais voir la tête que j’ai avec mes cheveux !
N’importe quoi ! Et quand le miroir lui renvoie son image elle se met à pester :
– Les salauds, les salauds, je ne peux pas partir comme ça !
– On va leur demander un bonnet, quand tu seras avec tes potes, je te ferais une coupe.
– Tu sais couper les cheveux ?
– Je me débrouille.
– T’as vu mon pantalon, il est dégueulasse ! Tu ne peux pas me prêter quelque chose.
– Ils n’ont que des chasubles ici !
– Comme si j’avais une tronche à porter une chasuble ?
– Tu te changera en arrivant à Eyrand ! Allez viens tu vas prendre une douche, je prépare mes affaires et je te récupère en passant.
– Et Thibault, qu’est-ce qu’ils ont en fait ?
Je l’avais zappé celui-ci, c’est vrai que je m’en fous un peu. Je lui ai juste répondu qu’il déprimait, elle n’a pas insisté.
En fait sans le savoir, je n’étais pas loin de la vérité. Koralys avait cru judicieux d’envoyer Solange le visiter dans sa cellule. Ce fut un fiasco, cette dernière ne recevant qu’une bordée d’injures.
– Qu’est-ce qu’on va en faire ? Se désole Koralys, on ne peut pas se permettre de garder une bouche inutile.
– Relâchons-le, s’il retourne à Eyrand ce n’est pas grave puisque les gens qui y sont restés ne sont pas dangereux. Répondit Galius.
– Il va leur monter le bourrichon, et ça va contrarier nos projets.
– On peut prendre le risque, ce mec ne doit pas avoir d’influence, il en aurait eu, tous les gens d’Eyrand l’auraient suivi ici.
– Rien ne dit qu’il ira rejoindre Eyrand, il peut rencontrer d’autres gens et présenter un danger.
– Le risque est infime ! Répéta Galius.
– Mais il existe !
– Je suis prêt à l’assumer.
– Bon, débrouillez-vous avec lui ! Et arrangez-vous pour qu’il ne retourne pas à Eyrand, Répondit Koralys
Galius se doutait bien que le gourou était favorable à une solution bien plus expéditive : l’élimination de Thibault dès qu’il se serait quelque peu éloigné de la ferme. Ses arguments avaient-ils convaincu Koralys de renoncer à cet acte ? Il eut la faiblesse de penser que oui.
– Prévenez sa femme qu’on va le libérer et lui demander de décamper. Ajouta le gourou.
Le souci, c’est que Madame n’est pas d’accord :
– Il est devenu exécrable, d’accord, mais je ne veux pas qu’il lui arrive du mal ! Tout seul à l’extérieur il ne pourra pas survivre longtemps.
– Comprenez notre position !
– Réintégrez le… À l’essai ?
– Pour qu’il nous fasse une connerie, pas question ! Je n’ose vous demander si vous souhaiteriez l’accompagner ?
– Je n’irais pas jusque-là ! Mais alors tant pis, vous êtes chez vous et c’est vous qui décidez, mais pourrais-je essayer de lui parler une dernière fois avant qu’il parte ?
– Oui, bien sûr !
Deux gardes ont extrait Thibault de sa cellule.
– Vous m’emmenez où ?
– Tu le verras bien !
On le conduit à l’extérieur où Galius l’attend, il voit aussi Solange en retrait, vingt mètres plus loin.
– Tu vas sortir du périmètre de la ferme, tu vas où tu veux, mais nous on ne veut plus te voir ici !
– Mais c’est un malentendu ! Vocifère Thibault ! Vous ne vous rendez pas compte qu’en éliminant Rochedoux, je vous ai sauvé la vie !
– Sauf que les choses nous ont l’air d’être un peu plus compliquées que ça et que ton rôle dans cette affaire est loin d’être clair !
– Mais je vous ai expliqué…
– Silence, on sait tout ce qu’on avait besoin de savoir, le reste on s’en fout, mais je vais te faire une confidence, tu devrais éviter d’aller à Eyrand, on y a envoyé du monde pour voir et il parait qu’ils t’attendent à coups de fusil !
– Mais…
– C’est simplement un conseil, t’en fais ce que tu veux !
– Vous êtes bien des enfoirés !
– Une dernière chose, ta femme voudrait te parler avant que tu partes…
– Qu’elle aille se faire foutre, cette salope !
– C’est bizarre quand on t’a capturé tu voulais la revoir, et maintenant ça fait deux fois que tu l’évites.
– Ça ne vous regarde pas ! Bon je me casse ! Je peux avoir un vélo ?
– Non !
Galius lui avait préparé un sac avec une bouteille d’eau et des pommes, mais Thibaut s’était déjà éloigné avant qu’il le puisse lui donner.
Malik, un homme de main de Koralys est caché dans les fourrés, il a pour mission d’en finir avec Thibault.
Solange en larmes s’approcha de Galius.
– Ça me fait drôle, quelque part je l’aimais bien ce con.
Je l’attends près de l’entrée, j’ai peur de ce qui va se passer, je ne vois pas Koralys le laisser aller bien loin mais je me garde bien de faire partager mes craintes à Solange. Celle-ci se jette dans mes bras, je ne trouve pas les mots pour la consoler, en s’enlace, on s’embrasse. Et très vite le baiser devient sensuel, j’aime la douceur de ses lèvres, le parfum de naturel de sa peau, j’ai soudain envie d’elle
Ce n’est pas très raisonnable, Betty m’attend… mais d’un autre côté on peut se faire un petit plaisir
Il y a une porte, une sorte de remise dans laquelle s’entasse des cartons remplis de je ne sais trop quoi, on y entre et je me jette sur ses seins que je butine avec gourmandise..
Il y avait quelque temps que je n’avais pas fricoté avec Solange, son joli corps mature me manquait. Le souvenir des cochonneries que nous avions fait ensemble m’excite.
Elle se débarrasse prestement de sa chasuble, s’assoit sur une caisse et relève les jambes et sans prononcer un seul mot et offre sa chatte à mes caresses. Je viens la lécher avec gourmandise, ne pouvant m’empêcher de lui plonger simultanément un doigt dans son trou du cul.
Je l’ai fait jouir rapidement et intensément, elle s’est ensuite blottie dans mes bras, les larmes aux yeux.
Je ne sais quel démon m’a lors poussé à lécher le doigt qui sortait de l’anus de Solange, mais je l’ai fait sans en vérifier l’état. Je trouve qu’il a décidément un excellent goût le cul de Solange !
Je comprends la peine qu’elle éprouve pour Thibault malgré le fait que leur union n’existe quasiment plus, mais on n’efface pas comme ça des années de vie commune.
Du coup, je lui fais un bisou très chaste et m’en vais récupérer Betty, restant avec mon excitation non calmée.
Thibault a la peur au ventre, il est persuadé qu’on va l’éliminer dès qu’il aura franchi cent mètres, il essaie de ne pas se montrer, profitant des irrégularités du terrain, il regarde sans arrêt derrière-lui tant et si bien qu’il finit par trébucher, il n’arrive pas à amortir sa chute et s’éclate le nez et se fait mal à la jambe. Le sang dégouline, il claudique.
« Je ne peux pas partir comme ça… »
Il rebrousse chemin, déclenchant à nouveau l’alarme.
– Qu’est-ce tu fous ! On t’a dit de te barrer !
– Je me suis blessé, je ne peux pas partir comme ça…
Malik l’homme chargé discrètement par Koralys de le suivre et de l’éliminer discrètement, renonce à son forfait, Thibaut n’étant pas assez éloigné de la ferme.
Galius demande qu’on le remette au cachot, provoquant la colère de Koralys.
– Mais enfin, on n’avait pas besoin de le récupérer, s’il s’est blessé, ce n’est plus notre problème.
– On ne l’a pas récupéré, il est revenu tout seul.
– Bon alors on va attendre que Monsieur aille mieux et après on le virera pour de bon !
A suivre
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