Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 17:24

La Malédiction du Pas de Lagaste  1 – Adélaïde par Léna Van Eyck

 

Stamp Mature Sodo

 

Amis lecteurs, le moyen âge décrit dans ce récit est un moyen-âge de fantaisie, mon ambition n’étant pas d’écrire un texte historique, mais une nouvelle érotique. Ce récit n’est pas une suite des « Filles du bois maudit », mais on y retrouvera l’un des personnages principaux

« Jouir en payant, c’est jouir sans pécher ! ». Aphorisme du moyen âge

 

A Montclar en plein cœur du Roussillon, vivait une famille très pauvre, sans revenu, ils mendiaient. Il y avait le père, Gontran, la mère, Adélaïde et une jolie fille de dix-huit printemps, Goldevaine. Un jour le père se disant qu’il fallait trouver une solution à son infortune décida d’aller chercher l’inspiration de l’autre côté de la rivière. Cela faisait un bout de chemin mais après tout, il n’avait que ça à faire. Malgré tout il se fatigua vite à ce point qu’il faillit renoncer. Il existait cependant un raccourci, le Pas de la Lagaste que personne n’empruntait car il n’avait pas bonne réputation. C’est à cet endroit qu’il croisa un inconnu :

 

– Je vois que vous êtes un brave homme, je sais que vous êtes dans la misère. Je suis un peu magicien, je vais vous tirer de vos ennuis !

– Mais que voulez-vous en échange ? Demanda le malheureux.

– Oh, je me contenterais de pas grand-chose, tenez ce qu’il y a actuellement derrière la porte de votre pauvre maison me conviendra très bien !

 

« Derrière la porte, mais il n’y a rien derrière ma porte sinon un vieux balai et une pelle ! Pourquoi aurait-il besoin de ces objets ? » Se demanda Gontran.

 

Renonçant à éclaircir cette énigme, le marché fut conclu, Gontran était ravi d’avoir mis fin à ses malheurs en échange d’un vieux balai et d’une pelle. C’est en rentrant chez lui qu’il réalisa qu’en fait, il venait de vendre sa fille au diable !

 

Ça c’est la légende ! Mais cessons de croire au diable et racontons maintenant la véritable histoire car elle n’est pont triste :

 

Tous deux enfants de paysans, Adélaïde et Gontran avaient le même âge, ils furent amis d’enfance, puis promis l’un à l’autre.

 

Ils vivaient dans une horrible masure quelque peu isolée, que Gontran, indécrottable fainéant porté sur la bouteille oubliait d’entretenir.

 

Le couple subsistait tant bien que mal grâce aux produits d’un poulailler délabré et à la cueillette de quelques légumes dont Adélaïde s’occupait. Sinon, ils mendiaient.

 

Malgré sa vie misérable et la crasse, Adélaïde était restée une belle femme, bien faite, son imposante chevelure brune frisait naturellement.

 

Une prétendue sorcière avait prédit à Adélaïde qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Sa grossesse constitua donc une surprise.

 

Quand Goldevaine naquit, Adélaïde sa mère, pensa d’abord l’abandonner, mais Gontran la convainquit que mendier avec un bébé dans les bras serait de nature à forcer la charité. Il en fut ainsi une douzaine d’années aux termes desquelles la jeune fille fut priée de mendier seule. La pauvre n’avait guère l’expérience de sa mère et quand elle ne ramenait pas assez de pièces, elle se faisait battre par Gontran, qui de plus la privait de nourriture. Adélaïde tenta bien de s’opposer à la méchanceté de son époux, mais quelques bleus et bosses la firent taire rapidement.

 

Les années passèrent et rien ne changeait, si ce n’est Goldevaine qui était maintenant devenue un joli brin de fille qui avait hérité des cheveux blonds de son paternel

 

Notre histoire peut maintenant commencer :

 

1 – Adélaïde

 

Ce mardi-là, Adélaïde, mendiait au coin d’une rue tandis que sa fille faisait de même à la porte de l’église. A presque quarante ans et n’ayant eu qu’une seule grossesse, elle était restée fort belle femme. Peut-être aurait-elle pu refaire sa vie avec un bourgeois de la ville, mais, voilà Gontran était là et la tyrannisait.

 

Il pleuvait fort ce jour-là et Adélaïde s’abritait à l’aide d’une infâme couverture. Un bourgeois qu’elle n’avait jamais remarqué s’approcha d’elle. Il était plutôt bel homme et avait de jolis yeux bleus.

 

– Holà ! Manante, n’as-tu point peur de la pluie ?

– Il me faut mendier, noble seigneur, je dois nourrir mes huit enfants et mon mari infirme.

– Tu as oublié ta vieille grand-mère, une cousine aveugle et une belle-sœur cul de jatte.

– Vous vous moquez, seigneur, pensez-vous sincèrement que je mérite tels propos ?

– Assurément ! Car tu mens, tu es trop belle pour avoir eu huit enfants !

– Il est vrai que j’exagère un peu, mais je vous en prie, faites-moi la charité !

 

L’homme sortit un louis d’or !

 

– Ça te dit ?

– Ne vous moquez point de moi, cela me fatigue !

– Non ça peut-être à toi.

– Je ne suis qu’une clocharde ! Que faudrait-il que je vous fasse ? L’amour peut-être ?

– Tu as deviné !

 

Ce n’était pas la première fois que des bourgeois lui faisaient ce genre de propositions, mais elles étaient jusqu’à maintenant restées sans suite. Aujourd’hui, elle sentait prête à franchir le pas.

 

– Tromper mon époux, vous n’y pensez pas ? Répondit Adélaïde, uniquement pour ne pas donner l’impression d’accepter trop vite.

– Dans ce cas, tant pis.

– Attendez !

– Tu aurais déjà changé d’avis ?

– Peut-être bien !

– Suis-moi à distance, quand tu me verras franchir une porte, il te faudra la franchir aussi, je la laisserais ouverte, mais auparavant prend garde à ce que l’on te voit point.

 

Il y avait un risque, derrière cette porte se trouvaient peut-être des gredins malfaisants qui la tortureraient, la tueraient. Elle le prit et suivit l’individu, le cœur battant.

 

– Tu as une jolie frimousse, mais tu ne sens pas très bon, tu vas te déshabiller, je vais te donner de l’eau et du savon afin que tu te laves un peu.

– Mais que va dire mon mari en me voyant rentrer propre ?

– Tu n’auras, en sortant qu’à te débarbouiller le visage avec l’eau du ru et le tour sera joué.

 

L’endroit était propre mais ne ressemblait pas une gentilhommière, plutôt une pièce prêtée par un habitant du coin. Dans un coin étaient éparpillé quelques légumes, choux et carottes qui servirait sans doute au maître des lieux à faire bonne cuisine quand ce dernier y reviendrait.

 

L’homme dont elle ne sut jamais le nom s’amusait à la regarder se laver.

 

– Voilà, êtes-vous satisfait !

– Ça ira, mais conserve une serviette sur tes cheveux, je n’ai nulle intention d’attraper tes poux !

 

Et tout en parlant l’homme se déshabilla, Adélaïde fut étonnée de la grosseur de son vit, bien plus long et large que celui de son époux et déjà fièrement bandé.

 

– Que regarde-tu donc ainsi, la ribaude ? Ma bite ?

– Je…

– Elle te plait ?

– C’est que je n’en ai pas vu beaucoup, jusqu’à présent !

– Tu ne vas pas me dire qu’on ne t’a jamais proposé la botte.

– Maintes fois, mais jusqu’à présent j’ai toujours refusé.

– Et pourquoi avoir accepté aujourd’hui.

– Fallait bien que je commence un jour !

– Si tu dis vrai, c’est mon jour de chance ! Ne sais-tu pas que les pétasses bleusailles portent bonheur ?

– En fait je risque de vous paraître bien gourdasse.

– Mais c’est justement ce qui va m’exciter, la ribaude, viens donc me sucer la bite.

– Que je vous suce la bite ?

– Ben oui !

– J’ignore comment procéder !

– Tu n’as jamais sucé ton mari ?

– Bof, il ne me couvre plus, cela me repose.

– Ça ne répond pas à la question.

– Cela n’était pas dans nos pratiques

 

L’homme avisa une carotte laissée en plan sur la table.

 

– Voilà je vais te montrer, je vais sucer cette carotte, tu regardes bien et tu feras la même chose avec mon vit.

 

Et devant les yeux médusés d’Adélaïde le bonhomme se mit à sucer la carotte, alternant les frétillements de langue sur le bout, les longs léchages latéraux et surtout de larges aller et retour en bouche.

 

– Et maintenant au boulot, la garce !

 

Alors Adélaïde se jeta à l’eau si l’on ose dire et goba le fier mandrin. Elle le trouva salé, musqué mais point désagréable, elle s’efforça de reconstituer les gestes que l’inconnu avait réalisé avec sa carotte.

 

– Eh bien ma fois, pour une première turlute, tu ne te débrouilles pas si mal, tu seras bientôt experte, sers-toi davantage de ta langue et évite d’y mettre les dents. Branle-moi un peu maintenant avant que je te baise.

– Je ne sais…

– Décidemment tu sors de l’œuf, regarde ce que je fais avec ma main, il te suffit de faire pareil.

– Je vais essayer !

 

Elle masturba donc l’homme quelques minutes avant qu’il ne la fasse stopper.

 

– Bien et maintenant je vais te baiser, il faut mieux que ce soit derrière non ?

– Pardon ?

– Si ton mari ne te couvre plus et que dans neuf mois tu lui ponds un bâtard, la situation risque d’être embarrassante.

– Mais…

– Mais alors je vais t’enculer !

– Oh là là ! Je ne savais pas…

– Ne chicane point, tu as de la chance d’être tombé sur moi, d’autres n’auraient pas ces scrupules, mais moi je m’enorgueillis d’être un gentilhomme.

– Mais j’ai peur d’avoir mal !

– Je vais faire attention, et puis il te faut savoir que toutes le ribaudes le font, enfin presque toutes.

– Ne peut-on en rester là ? Gardez votre argent, je ne sais pas dans quoi je me suis lancé !

– Non tu ne le sais point mais tu n’es pas au bout de tes surprises, mais encore une fois rassure-toi, tu es en bonne compagnie.

 

Et soudain une porte intérieure, celle d’un petit cagibi s’ouvrit et un homme en sortit. L’inconnu mit la main sur la bouche d’Adélaïde afin de l’empêcher de crier.

 

– Tout doux, ne crains rien, c’est Gilbert, mon valet, il va m’enculer pendant que je t’encule.

– Peut-on arrêter Messire, je vous en conjure !

– Oh ! Calme-toi la ribaude, pour l’instant tu n’as pas eu à te plaindre de moi ?

– Certes, mais…

 

Prestement le dénommé Gilbert s’était déshabillé et exhibait une bite déjà fièrement dressée.

 

– Regarde donc cette jolie bite ! N’est-elle point attirante ?

– Ma foi…

– Eh bien suce-là donc un peu afin qu’elle soit encore plus roide. Et range tes dents !

 

Adélaïde emboucha le membre en question et s’efforça de mieux faire que la fois précédente. Le résultat ne se fit pas attendre et bientôt le vit du gaillard affichait une bonne rigidité.

 

– Et maintenant, tu te tournes et tu me laisses faire, je vais te faire ça comme un artiste.

 

Adélaïde n’osa pas réitérer son désir de stopper cette séance et présenta passivement son joli postérieur joufflu. L’inconnu dans un grand élan poétique lui cracha sur l’anus afin de le lubrifier, mais ce ne fut pas suffisant, la bite se refusant à entrer dans ce conduit inviolé. Il y alla alors de ses doigts en les faisant aller et venir. Adélaïde se mordit les lèvres prenant d’abord son mal en patience avant de trouver finalement la chose pas si désagréable. Après quelques minutes de ce traitement la bite finit par entrer…

 

– Vous me faites mal, Messire, cessez cela.

– Patience jolie putain, ce mal ne persiste jamais.

 

Lagaste1aEt pendant qu’il besognait la belle, Gérard vint derrière lui et l’encula à son tour, et les trois baiseurs emboités s’enfilèrent jusqu’à ce que les semences déchargent dans les culs dilatés.

 

L’inconnu tint à remercier son valet en l’embrassant goulument à pleine bouche ce qui stupéfia la belle Adélaïde qui ne s’imaginait pas que l’on puisse être aussi pervers.

 

– Alors belle putain, était-ce vraiment ta première passe, tu peux me le dire à présent.

– Eh, oui, messire, je ne vous ai point menti.

– Eh bien cela te fera un souvenir, tu ne nous reverras plus, nous ne sommes point de cette contré, je venais pour affaire, et elle est désormais conclue.

 

Il ne demanda pas à Adélaïde si la coucherie lui avait plus, elle avait été payée et ne se plaignait pas, l’inconnu se disait gentleman, mais avait ses limites.

 

– Il n’y a personne dans la rue, part la première, adieu belle putain dont je ne saurais jamais le nom.

 

Adelaïde se demanda s’il fallait le lui dire, elle ne le fit pas.

 

Elle gardait un gout étrange de cette expérience, et après s’être légèrement sali avec l’eau du ru afin que le Gontran ne lui pose pas de questions embarrassantes, elle rentra chez elle en faisant un grand détour.

 

Elle se jura alors qu’elle ne recommencerait jamais. Sauf que le jeudi suivant, le jour de la foire, un marchand richement vêtu l’interpella alors qu’elle lui demandait la charité.

 

– Je veux bien te donner quelques écus, mais il faudra pour cela que tu me laisses te baiser.

– Pourquoi pas ? Répondit Adélaïde

– Il faudrait déjà que tu te laves…

– Je peux le peux le faire aussi.

 

Et ils firent leur petite affaire dans une petite écurie laissée à l’abandon, ce miché n’avait pas de demande extravagante sinon celle de lui sucer les tétons sans arrêt.

 

Cette écurie était une véritable aubaine, Adélaïde prit alors l’habitude de se prostituer, d’abord de façon assez occasionnelle, puis de plus en plus régulièrement.

 

Elle partait tôt le matin, alors que Gontran finissait de cuver son horrible piquette, et se faisait un peu coquette. Juste avant de rentrer, elle se décoiffait à la diable et se salissait le visage avec l’eau du ru. Puis, elle déposait quelques pièces sur la table, produit supposé de sa mendicité et dissimulait le reste dans une cassette bien cachée sous des vieux tissus devenus inutiles.

 

Cependant, Adélaïde avait mauvaise conscience de cacher ses activités à son mari, d’autant que sa cassette secrète se remplissait sans qu’ils ne puissent utiliser les écus qu’elle contenait désormais.

 

– Et si je vendais mes charmes ? Lui suggéra-t-elle, il me suffirait de me laver un peu afin de faire meilleure figure.

 

Une violente paire de gifles fut la réponse du mari.

 

– Qui t’as mis cette idée en tête, catin, traînée, ribaude, morue, fille à remparts !

– Mais personne, c’était juste une idée comme ça !

– Tu devras te confesser d’avoir des idées comme celles-ci !

– Je le ferais !

– Sais-tu que les ribaudes finissent en enfer ? Ne me redis jamais pareils propos.

 

Bien sûr, elle continua. En trois mois, elle connut tout ou presque, les peines à jouir, les ultras rapides, ceux qui veulent un doigt, ceux qui pissent, ceux qui se font pisser dessus, ceux qui se font fesser et même des lécheurs de pieds. Quelques individus peu aimables, beaucoup d’indifférents, mais aussi une minorité de michés enjouées et sympathiques. Petit à petit elle se fit une clientèle. Bref son tapin se portait bien.

 

Et un jour une femme richement vêtue l’aborda.

 

– Ribaude ou mendiante ?

– Mendiante ma noble dame, faites-moi la charité !

– Menteuse ! Je t’ai observé et t’ai vu hier aller avec un bourgeois après le marché.

– Il faut bien vivre…

– Voici quelques pièces, suis-moi !

 

Adélaïde lui emboîta le pas, le fait que ce soit une femme qui l’avait abordé ne l’étonna point de trop, elle pensait alors que cette dernière servait d’intermédiaire à un miché particulièrement discret.

 

Arrivée dans une rue perpendiculaire à l’artère principale, la femme lui dit :

 

– Tu vas aller chez Mariette, la lingère, tu diras que tu attends Dame Isabelle, je te rejoindrais ensuite.

 

La Mariette était une forte femme, veuve de bonne heure et jamais remarié, elle n’avait pas bonne réputation mais était bonne lingère.

 

– Oh ! La clocharde que viens-tu faire ici ?

– C’est Dame Isabelle qui m’envoie !

– Ah, c’est toi ! Suis-moi, je vais te préparer.

 

La Mariette la fit se déshabiller, puis tremper dans une bassine, elle lui donna du savon et un gant de crin.

 

– Décrasse-toi et sèche-toi, tu resteras nue et tu entreras dans la petite pièce à côté.

 

Sa toilette effectuée, Adélaïde entra dans la chambre mitoyenne, une chambre spartiate, sans aucune décoration avec un lit aux draps propres et une simple chaise.

 

Adélaïde s’angoissait, redoutant le moment où entrerait son miché. Si certains se montraient aimables, d’autres semblaient posséder une dose inépuisable de mépris. Cependant, si avec ces derniers elle avait appris à faire avec, il y en avait d’autres qui se montraient brutaux, voire violents, parfois sous l’emprise de l’ivresse, et contre ceux-là, elle restait désarmée. La seule chose qu’elle pouvait faire était de refuser de retourner avec eux, mais ils ne le demandaient jamais. Une autre catégorie l’intriguait : ceux qu’elle appelait les « pervers ». D’abord horrifiée par certaines pratiques qu’elle considérait comme contre nature, elle avait appris à faire la part des choses. Rien de commun, en effet entre celui qui lui pissait dessus afin de l’humilier et celui qui lui faisait la même chose dans un esprit de franche rigolade !

 

Sur qui allait-elle tomber aujourd’hui ? Elle ne tarderait pas à le savoir ?

 

La porte s’ouvrit, Dame Isabelle entra et Adélaïde ne fit rien pour dissimuler sa nudité.

 

– Tu es très belle sous le linge ! Commenta Isabelle.

– On me l’a déjà dit parfois.

– Voici un autre écu ! C’est la première fois que tu seras au lit avec une femme ?

– Non, un jour un miché voulait coucher avec deux filles.

– Et avec l’autre fille tu as fait quoi ?

– Rien ! Rien du tout ! D’ailleurs je ne la connaissais que de vue.

– Tu ne sais donc pas donner du plaisir à une femme.

– Non ! J’ignore tout de ces choses-là.

– Et bien on va t’apprendre, j’adore faire l’éducation des béotiennes dans ton genre.

– Parce que notre miché…

– C’est moi la michée !

– Mais vous êtes une femme !

– Oui ! A ce qu’il parait ! Et pour que tu n’ais aucun doute je vais te montrer le trésor que j’ai entre mes cuisses.

 

Et la voilà qui retrousse sa robe et qui exhibe son sexe sans gêne ni pudeur.

 

– Qu’en penses-tu ? Lui dit-elle en écartant ses grandes lèvres.

– Ma foi, je ne sais que penser et pour l’instant je n’en pense rien.

– Approche donc ton visage et hume ce parfum subtil.

– Vous me demandez là, chose singulière ! Osa dire Adélaïde tout en se baissant

– Sans doute, sans doute, mais pourquoi pas ? Je veux ta langue sur mon conin !

– Je n’oserai jamais…

– Je t’ai payé !

– J’ignorais que je devrais faire de telles choses.

– Bien, relève-toi !

 

Adélaïde pensa alors que la passe allait tourner court, il lui faudrait rendre l’écu… pas bien grave, elle avait d’autres clients

 

Mais la belle inconnue n’avait pas du tout l’intention de lâcher sa proie :

 

– Tu as de fort jolies mamelles !

– Il paraît, il paraît, je vais vous rendre votre écu et pendre congé…

 

Les mains de la michette empaument les seins d’Adélaïde, les caressent.

 

– Tu ne me rends rien du tout, je veux te caresser !

– Juste des caresses ?

– Des caresses et des baisers ! Crois-tu vraiment que je vais abandonner ce joli téton sans l’avoir sucé ?

 

Adelaïde ne sut que répondre et déjà son téton droit devenait la proie coquine de sa bouche, sucé, léché, aspiré. La sensation devint vite agréable et notre jolie putain s’abandonna, après tout cela n’était pas si souvent qu’on lui prodiguait de si bonnes choses. L’inconnue passait du téton doit au téton gauche et recommençait.

Lagaste1b

– Et maintenant, c’est toi qui vas t’occuper de mes seins !

– Ah ?

– Ben oui !

– Je les caresse alors ?

– Tu peux commencer comme ça, mais ensuite il faudra te souvenir que tu as des lèvres, une langue.

– C’est que je n’ai jamais pratiqué…

– Il y a un commencement à tout.

 

Timidement, Adélaïde se mit à embrasser le sein, elle trouva que la peau y était très douce, et s’enhardit poser ses lèvres sur le téton. Comme on dit souvent, c’est le premier pas qui compte, et elle s’amusa à faire frétiller le petit organe de chair sous sa langue.

 

– Bon, je vais maintenant m’allonger sur la couche, je vais écarter mes cuisses et tu vas venir me goûter la cramouille.

– Je ne sais si je pourrais.

– Eh bien, essaie ! Répondit la belle dame en écartant de nouveaux ses grandes lèvres.

– C’est mouillé !

– Justement ce sera meilleur.

– Vous me faites faire de ces choses !

– Si tu me fais des bonnes choses, je pourrais t’en faire aussi !

 

Adélaïde regarde sa partenaire avec un air ahuri.

 

– Décidemment ! Reprend l’inconnue, il te reste pas mal de choses à apprendre, viens donc me lécher, j’en brule d’envie.

 

Notre jolie putain retint sa respiration et se lança dans l’inconnu, la chose ne lui parut pas si terrible, la chatte avait bon goût et la belle dame paraissait satisfaite de son service.

 

– Monte plus haut… non pas toi, ta langue… tu vois le petit machin qui ressemble à une petite bite.

– J’ai ça aussi !

– Heureusement pour toi ! C’est un bouton de plaisir, suce-le, lèche-le, ne t’arrête pas.

 

Adelaïde s’étonna des gémissements bizarres que sa michette produisait et s’arrêta net.

 

– Ne t’arrête pas, continue, tu me donnes du plaisir, c’est bon !

 

Et quelques instants plus tard, la belle dame éclatait sa jouissance en hurlant et en coulant comme une fontaine laissant sa partenaire ébahie.

 

– Mais ma Dame, que vous arrive-t-il ?

– Il m’arrive que tu m’as donné du plaisir et que c’est pour cela que je t’ai payé, gentille petite sotte.

– J’ignorais tout de ces choses !

– Je le vois bien ! Où vas-tu ?

– Me rhabiller ? N’avons-nous point terminé !

– Si ! Mais tu me plais bien, j’ai envie de t’apprendre des choses, ce plaisir que tu m’as donné, je peux aussi te le procurer.

– Mais cela est péché !

– Un de plus, un de moins…

– Non, un jour un miché m’a dit que Dieu pardonnait aux prostituées et il m’a parlé de Jésus et de Marie-Madeleine. Mais les rapports contre nature cela est autre chose.

– A qui faisons-nous du mal si nous donnons du plaisir ? Allonge-toi, Adélaïde et laisse tes peurs ! Si Dieu a créé le plaisir ce n’est pas pour que l’on s’en passe.

– Puisse-tu dire la vérité !

– Allonge-toi, j’arrive, voilà on va d’abord se caresser un peu, je vais te lécher tes tétés comme tout à l’heure et ensuite je vais descendre plus bas.

 

Se demandant si elle n’est pas tout simplement en train de rêver, Adelaïde s’abandonne aux douces caresses de sa partenaire qui après lui avoir flatté le bout des seins entreprit de lui lécher la chatte.

 

– Laisse-toi aller, laisse-toi emporter par le plaisir, ne pense à rien d’autre.

 

Ce ne fut pas si facile que ça, mais la belle dame était opiniâtre et pas trop pressée. Quand Adélaïde commença à gémir, elle redoubla d’ardeur, les gémissements se firent plus intenses et rapprochés.

 

La tendre putain n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, mais elle venait de jouir pour la première fois de sa vie.

 

– Qu’est-ce que tu m’as fait ? Demanda-t-elle.

– Ben je t’ai donné du plaisir, tout simplement !

– Ce sont les plaisirs de l’Enfer !

– Arrête avec ça ! Et viens donc m’embrasser !

 

Et le baiser fut doux, passionné, profond… et même baveux !

 

Cela aurait pu n’être une toquade, mais allez donc savoir pourquoi, la noble dame s’enticha d’Adélaïde et la gratifiait fort gracieusement.

 

Sur les conseils avisés de cette dame Isabelle, Adélaïde perfectionna sa stratégie, partant de chez elle en souillon, elle allait se changer chez maître Philibert, l’apothicaire du coin qui ne demandait que quelques menues monnaies en échange de ce petit service, puis elle s’était petit à petit intégrée au petit groupe de ribaudes fréquentant la taverne des « trois colombes » tenue par le père Mathieu. Les filles la surnommaient « la vieille », mais n’étaient point méchantes.

 

Adélaïde s’inquiétait néanmoins de la persistance de ces rapports contre nature, la peur d’être dénoncée la taraudait mais l’appât du gain lui faisait à chaque fois différer le moment où elle déciderait de rompre avec sa michette.

 

– Je te sens apeurée ! Quelle crainte t’agite donc ?

– Si nous étions découvertes, ce sera le bûcher, puis l’enfer !

– Ecoute-moi bien sotte que tu es : en ce qui me concerne, je ne crains rien, sois-en persuadée, je ne saurais t’en dire davantage aujourd’hui mais le ferais le moment venu. Je t’offre ma protection, s’il t’arrivait de te sentir réellement menacée, il faudra te réfugier chez maître Philibert, il saura me prévenir et tu seras sauvé. Et voilà un bracelet, si tu étais prise avant de pouvoir te cacher, tu devras le montrer.

 

Adélaïde regarda l’objet, un fin bracelet de méteil jaune. Elle n’osa demander s’il était en or. Une fine plaque portant une inscription qu’elle ne déchiffra pas, Adélaïde ne savait pas lire.

 

– Mais je ne peux porter ceci ! Que dira mon mari ?

– Porte-le à la cheville, il ne le verra point !

– A la cheville, Madame ?

– Oui à ta jolie petite cheville !

 

Dame Isabelle avait menti, ce bracelet ne servirait à rien en cas d’arrestation, mais elle était contente d’avoir pu calmer les angoisses de sa petite catin.

 

Evidemment Gontran, le mari qui d’habitude ne voyait jamais rien remarqua l’objet :

 

– C’est quoi cette chose ?

– Un talisman que m’a donné un voyageur, il parait que ça porte bonheur !

– Il faut le vendre !

– On ne vend pas un talisman, cela porte malheur !

– Ah, bon ? répondit simplement Gontran plus ou moins noyé dans ses vapeurs de mauvais alcool

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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