Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:07

Les survivants de la fin du monde - 15 – Vers une nouvelle vie par Léna Van Eyck

 

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Mylène m’a appelé sur le talkie, je lui explique que la secte va déménager et tout le reste.

 

Elle me rappelle un peu plus tard, finalement elle nous a rejoint avec Mamadou et Fulbert. Auparavant, je lui avais suggéré de contacter les « gothiques », afin qu’ils nous rejoignent également mais seul Kévin a accepté spontanément. Ça m’aurait quelque part agacé que Jack vienne aussi, je n’ai jamais senti ce mec ! Mais malgré l’attitude étrange de ce dernier, Prune a souhaité rester avec lui, je suppose qu’elle doit en être un peu amoureuse. Quant à Lucette, elle réfléchit.

 

– Dis-lui qu’elle ne réfléchisse pas trop longtemps…

 

Galius a annoncé à tout le monde qu’on partirait tous le lendemain matin de bonne heure, s’il ne pleut pas. Les gens sont fébriles, préparent leurs affaires, se demandent ce qu’ils doivent emporter ou pas. Pour moi ce sera vite fait je partirais quasiment les mains dans les poches.

 

Quant à Louis et Thibault ils sont quelque part dans la nature… S’il ne leur est rien arrivé.

 

Les nouveaux venus sont un peu paumés dans ce nouvel environnement, je passe dans le dortoir, Kévin et Mylène ronflent comme des bienheureux, Mamadou et Fulbert discutent de je ne sais pas quoi dans leur dialecte. Seul Carter semble à l’aise et presse Galius de mille questions, ce doit être son côté journaliste qui refait surface !

 

Plus tard, Solange est venue toute fière m’annoncer qu’elle s’était envoyé l’américain !

 

– Ça te dirait un trio avec lui ? Me demande-t-elle

– Non, il est amoureux de moi et j’ai peur qu’il devienne collant !

– Oui, il me l’a dit !

– Qu’il était collant ?

– Non, qu’il était amoureux de toi !

– Hi, hi !

– Alors c’est non ?

– C’est non, mais nous deux, je veux bien !

– Pourquoi pas ? Mais ça va manquer de bite ! J’ai envie de bite en ce moment.

– Les blacks, t’as quelque chose contre ?

– Non, non ! Mais je n’ai jamais essayé.

– Alors viens je vais te présenter deux charmants jeunes hommes, on va s’amuser !

 

En fait mon contact avec Fulbert à Eyrand ayant été interrompu suite à l’intervention de la douce Mylène (voir plus avant), j’avais très envie de rejouer cette séquence mais cette fois jusqu’au bout.

 

– Eh, les gars, je vous présente Solange, une copine à moi. Voici Mamadou, voici Fulbert !

– Bonjour madame !

– Je vous plais ?

– T’es une belle dame ! Lui répond Fulbert.

– Humm, tu dois être une belle salope ! Ajoute Mamadou.

– Mais enfin, jeune homme, c’est quoi ce langage ?

– Ce n’était pas méchant !

– Alors ça va !

– Ça vous dirait qu’on s’amuse tous les quatre ensemble.

– Où ça ?

– On peut aller se mettre dans le coin là-bas, ici personne ne se gêne.

 

Les deux blacks s’échangent un regard complice et on s’en va un peu plus loin.

 

Et Solange commence très fort, la main droite sur la braguette de Mamadou, la main gauche sur celle de Fulbert. Quelques mouvements appuyés et ça ne tarde pas à bander sévère là-dedans. D’un geste simultané des deux mains, la belle mature dézippe les fermetures et s’invite à l’intérieur

 

– Allez les garçons, sortez-moi vos belles bites !

 

Vous pensez bien qu’il ne se le font pas répéter deux fois !

 

– T’aimes ça les bonnes bites ? Hein ? Commente Fulbert.

– Bien sûr, il n’y a rien de meilleur qu’une bite !

 

Solange les regarde, admirative, les touche, se demande par où commencer, elle choisit celle de Mamadou légèrement plus modeste et se la fourre dans la bouche avant de se la mettre à sucer avec frénésie et gourmandise.

 

Je me dirige donc tout naturellement vers Fulbert, Mais Solange plus rapide que moi change de bite. C’est donc Mamadou qui aura les honneurs de mes lèvres.

 

Nous voilà toutes les deux en train de sucer des bites comme des nymphomanes en furies.

 

Soudain Solange a envie d’autre chose, elle contourne Fulbert et découvre son cul :

 

– Whaouh ! Quel cul ! C’est tout rebondi ! Un vrai cul de gonzesse.

– C’est normal ! Intervins-je avec malice, il adore se faire enculer !

– C’est vrai, ça, ce que dit ma copine ?

– Ben oui, ça ne fait pas de mal ! Ça fait même du bien !

– Et tu suces des bites aussi ?

– Oui, j’aime bien !

– Humm, j’aimerais bien voir ça !

– Quand vous voulez, madame !

– Fallait pas me dire ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mais pour l’instant j’ai envie de te lécher le troufignon, t’aimes qu’on te fasse ça !

– Oui, madame !

– Arrête de m’appeler madame, je suis Solange et je vais te foutre ma langue de pute dans ton trou du cul de pédé !

 

On est en pleine poésie !

 

Elle lui lèche le cul pendant plusieurs minutes, puis lui plante un doigt qu’elle fait aller et venir, elle est déchaînée !

 

Moi je continue de sucer et de me régaler la bonne bite de Mamadou, mais voilà ma copine qui m’interrompt :

 

– Prête le moi cinq minutes, j’ai envie d’un double !

 

On ne contrarie pas une femme en chaleur !

 

Il y a toujours des capotes en réserve dans les chevets du dortoir, l’affaire va donc pouvoir se faire. Elle demande à Fulbert de se coucher sur le dos, s’empale sur lui et s’incline de façon à ce que Mamadou puisse introduire sa bite dans son cul. Tout cela se met en place, les mouvements se synchronisent et c’est parti.

 

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Et comme je ne veux pas avoir l’impression de faire banquette, je me pointe devant le visage de Solange et sollicite sa langue.

 

Voudra ? Voudra pas ? Non seulement elle veut bien, mais elle me fait signe de me placer bien chatte contre bouche afin qu’elle puisse se régaler de mon intimité.

 

Les deux blacks s’agitent comme de beaux diables, les gémissements que Solange commence à émettre sont amortis par l’intimité de ma chatte.

 

Et voilà qu’une impertinente paire de mains venant d’une personne derrière moi, m’empaument les seins.

 

Faut surtout pas se gêner !

 

Je me retourne ! C’est Clarisse et ses gros nichons.

 

– Je passais par-là, j’ai vu de la lumière… Je ne dérange pas ?

 

Ben non elle ne me dérange pas et même que l’on s’embrasse goulument.

 

Mamadou décule, il a juste le temps d’enlever sa capote pour ensuite asperger le cul de Solange de son sperme. Il semble attendre que quelqu’un lui prodigue un nettoyage de bite, mais il n’y a personne pour le faire, moi je n’aurais eu rien contre mais je suis très occupée, et on ne peut pas tout faire à la fois…

 

D’autant que Clarisse, repassé derrière moi est en train de me butiner le trou du cul de sa langue diabolique. Une langue dans la chatte, une autre dans le fion, elle n’est pas belle la vie !

 

A ce régime, je ne tarde pas à jouir comme une damnée, ma mouille venant arroser mes cuisses.

 

Solange ne tarde pas à rejoindre les anges du plaisir à son tour, et se dégage de Fulbert qui lui n’a pas joui.

 

Il regarde la nouvelle venue avec un air concupiscent.

 

– Toi, si tu veux finir dans mon cul, ne te gêne surtout pas, je m’appelle Clarisse.

– Moi c’est Fulbert ! Je change de capote et j’arrive.

– Attend un peu, mon beau, une jolie bite comme la tienne, il faut que je la suce.

– Vas-y madame, suce-moi la pine !

 

Solange, Mamadou et moi momentanément hors service, avons donc assisté au spectacle de la belle Clarisse se régalant longuement de la bite de Fulbert avant qu’elle ne la reçoive dans le cul.

 

– Je vais sur la loggia, vous venez ! Nous dit Solange !

– Tu vas faire quoi sur la loggia ?

– Pisser !

 

Du coup tout le monde la suit, je n’ai plus en ce qui me concerne aucune réticence concernant cette pratique, bien au contraire, je m’allonge sur le sol carrelé en compagnie de Clarisse. Nous sommes toutes proches l’une de l’autre, bouches ouvertes, on fait vraiment salopes !

 

Solange nous arrose, j’en avale un peu, le reste atterrit sur nos corps et on se badigeonne avec.

 

Je vois Mamadou et Fulbert en position de faire pipi à leur tour.

 

– On peut ? demande l’un des deux.

 

On fait signe qu’oui et on reçoit un deuxième arrosage, on en fout partout, on est trempé. Mais la fête n’est pas terminée. Clarisse se relève et l’envie de pipi devant être communicative, elle se met en position, du coup Solange se couche à sa place à mon côté, et c’est reparti pour un troisième arrosage.

 

On s’embrasse, on se caresse, on se pelote, mais nous ne sommes pas repartis pour un tour, les première gouttes d’eau commençait à tomber, ce fut donc direction la douche !

 

Quand la petite troupe, fut sur le point de partir, Lucette a déboulé avec son vélo. Cela m’a fait plaisir qu’elle nous rejoigne.

 

Et on est parti. On a laissé sur place Koralys et ses trois derniers fidèles, je n’ai jamais su ce qu’ils étaient devenus.

 

On a mis cinq jours pour arriver au Mas des Ours, cinq jours à côtoyer la mort et l’horreur, d’abord à pied, puis en vélo quand nous en avons trouvé pour tout le monde… Tout cela pour constater que le Mas n’était plus qu’un tas de poutres calcinées.

 

Alors on s’est dirigé vers un petit village de montagne, pour se rendre vite compte que sans supermarché et pharmacie proches, la vie devenait très compliquée, alors on a essayé vaille que vaille de s’organiser, on a allumé des feux et on a attendu qu’on nous repère.

 

Trois mois après, un avion de secours se posait, David Carter fit valoir sa nationalité américaine et nous quitta en nous promettant de revenir.

 

On y croyait pas, mais il est revenu une semaine après dans un avion plus gros. On a donc échappé au camp de survivants (merci Carter) et on est tous partis à New York, enfin presque tous, où nous avons essayé au début de recréer la confrérie dans Greenwich village, puis on s’est plus ou moins dispersés.

 

Carter s’est mis en ménage avec Betty. Je vois de temps en temps Solange qui s’est acoquiné avec le patron d’un cabaret local, Norbert travaille dans un garage et moi je vis avec Galius.

 

On m’a proposé de revenir en France pour prendre la direction d’une ferme qui produirait du camembert à grande échelle (on ne rigole pas !)

 

– Du camembert on peut aussi bien le fabriquer ici ? Vous avez des vaches aux Etats-Unis, non ?

– Oui mais avec l’herbe française ce sera beaucoup meilleur.

– Et puis j’y connais rien.

– Vous apprendrez, on peut vous envoyer en stage au Kansas….

 

Non la vraie raison c’est qu’ils veulent envoyer des colons en Europe, remodeler l’économie mondiale selon des critères qui me dépassent complétement.

 

Je n’ai pas dit non, mais leur ai répondu que pour l’instant j’avais besoin de souffler…

 

J’ai enfin posé à Galius la question que je n’avais jamais eu l’occasion de formuler explicitement :

 

– Mais qu’est-ce que tu foutais dans cette secte à la con ?

– Je te l’ai déjà un peu dit.

– Oui mais maintenant tu peux tout me dire !

– Que veux-tu ? J’ai fait la connaissance de Koralys qui voulait me rencontrer pour des problèmes techniques, quand il m’a présenté à l’un des canons qu’il y avait dans sa secte, j’ai eu un coup de foudre et j’ai fait semblant de gober ses délires et…

– C’était qui ?

– Peu importe, elle n’est pas restée, on s’est aimé pendant un an, et puis on s’est engueulé pour des conneries, elle est partie, je ne l’ai jamais revue, je pensais qu’elle reviendrait mais non…. Mais entretemps j’avais publié des ouvrages auxquels je ne croyais pas un mot et qui m’ont fait devenir la risée de mes confrères, j’avais le doigt dans l’engrenage, je ne pouvais plus reculer, alors je suis resté et je me suis donné du bon temps !

– Mais t’es un vrai salaud !

– Viens donc m’embrasser !

 

Nous nous sommes embrassés, très tendrement, ça l’ai fait bander, alors je suis allé chercher sa bite dans sa braguette… et je vous laisse imaginer la suite, chers amis lecteurs.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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