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Les survivants de la fin du monde - 12 – L’apprentie prophète par Léna Van Eyck
Et voilà, je les suis dans le pavillon qu’ils ont investi, on me présente à la petite bande. Pas franchement désagréable mais on me regarde comme si j’étais une zombie venue d’ailleurs. Le dénommé Jack m’a tout l’air d’être l’allumé de service.
Je n’ai rien préparé, persuadée que j’étais que tous ces « braves gens » aurait déserté le coin !
J’ignore ce que je vais leur raconter, on ne s’improvise pas prophète du jour au lendemain, et d’ailleurs est-ce que j’ai une gueule de prophète ?
Evidemment c’est le bordel, on me presse de questions, on presse aussi Betty de questions, pas les mêmes !
J’élève la voix !
– Pas tout le monde à la fois, comment voulez-vous que je m’en sorte, mais je répondrais à toutes vos questions, promis, juré, craché.
Pendant que je parle, le dénommé Fulbert me déshabille littéralement des yeux. Faut pas te gêner, mon bonhomme, fais comme chez toi, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Tiens, je ne me suis jamais tapé un black, il parait qu’ils ont des grosses bites ! Mais j’m’en fous des grosses bites !
J’ai suivi des stages de conduite de réunions, il m’en reste quelques notions et la première c’est de dédramatiser, or Betty est bien plus à même de le faire que moi, je parlerais donc après elle et lui donne la parole.
– Vous voulez savoir quoi ? Demande-t-elle à la petite assistance.
– Raconte ce qui t’es arrivé.
– Je me suis avancée avec Louis. Rochedoux et Thibault étaient en embuscade, c’était le plan, manque de pot les gars de la secte nous avaient tous repérés. Ils nous ont coincé, après j’ai entendu un coup de feu, j’ai commencé à paniquer. Thibault s’est rendu en levant les mains en l’air et en disant qu’il venait de tuer Rochedoux, et là j’ai rien compris. Les types m’ont demandé d’aider Thibault à ramener le cadavre. C’est à ce moment-là que Louis en a profité pour s’échapper, on m’a enfermé, on m’a interrogé, ces salauds m’ont massacré les cheveux, non mais vous avez vu un peu mes tifs… Conclue-t-elle en ôtant son bonnet d’un air éploré.
Ça l’a vraiment traumatisé ce truc !
– Après, on m’a foutu en cellule, une espèce de cave, non ça c’était avant qu’on me coupe les cheveux.
– Et pourquoi on t’a coupé tes cheveux ? Demande Prune.
– Ils voulaient savoir combien on était, tout ça, alors j’ai essayé de faire un peu la résistante ! Quand même, quels salauds ! Tu pourras m’arranger ça ?
– Mais bien sûr ! La rassure Prune. T’as fini ?
Ouf, je vais échapper à la corvée de coiffure !
– Non, après ils on m’ont mis Nadège avec moi, en fait c’était un piège, c’était pour qu’elle me tire les vers du nez.
Oh là là ! Grand moment de solitude, tout d’un coup je suis mal et on me regarde bizarrement, et déjà je cherche mes mots pour répondre.
– Mais en fait, ça s’est très bien passé, puisqu’elle m’a sorti de ce guêpier et je tiens à la remercier devant tout le monde. Merci encore Nadège, t’es une chouette fille !
Ouf ! Brave nana !
On lui posa ensuite deux ou trois questions sans grande importance puis ce fut à moi de jouer.
– En deux mots ! On ne sait pas ce qui s’est passé, il y a des morts partout, les survivants vont essayer de s’organiser mais ça risque de tourner à la barbarie… La confrérie vous suggère de prendre les devants. Plutôt que la barbarie, on vous propose une civilisation bâtie sur l’amour, l’amour de son prochain mais aussi l’amour physique ! En résumé on vous demande de vous fédérer à la confrérie.
J’ai vraiment le sentiment d’être mauvaise, les gens me regardent comme si j’étais la dernière des allumées.
– Tu veux dire, intervient Fulbert que dans ta secte tout le monde baise avec tout le monde ?
– C’est un résumé un peu rapide, mais c’est un peu ça dans ses grandes lignes !
– Et par exemple dans les grandes lignes, tu baiserais avec moi ?
Oups !
– Restons sérieux, s’il vous plaît ! Commençais-je.
– Je suis sérieux, on connaît ça, les nanas qui sont pour l’amour libre, et quand elles sont au pied du mur, elles se dégonflent.
– La question n’est pas là ! L’amour libre c’est le droit de choisir, mais aussi celui de refuser.
– Je ne te plaît pas ? Tu n’aimes pas les blacks ?
– Si, si, mais laissez-moi finir…
– Il a raison, intervient Mamadou, tout ça c’est du bla-bla, rien ne vaut la pratique.
Me voilà complètement déstabilisée. Je cherche du secours du côté de l’assistance. Tu parles ! La tournure des événements à l’air de les amuser.
– Mais laissez-là terminer ! S’écrie Betty.
Le souci, c’est que je ne sais plus quoi dire. Je commence à me demander si je ne ferais pas mieux de partir craignant que toute discussion soit impossible avec ces gens-là. Du coup je me lève. Je suis du côté opposé à la porte, si on m’empêche de sortir, c’est le viol direct.
– Attendez ! Me dit Jack.
– Quoi ?
Qu’est-ce qu’il me veut, ce Dracula de supermarché ?
– Je vous propose un truc, vous vous mettez à poil et vous faites une pipe à l’un de ces messieurs, sinon…
– Sinon quoi ?
– Ben sinon, on ne vous croira pas.
– Mais vous êtes des malades, ce n’est pas comme ça que ça se passe.
Il faut que j’avance vers la porte, que je passe devant Fulbert. Horreur il a sorti sa bite de sa braguette ! Mais il ne semble pas menaçant.
Et là je ne sais pas ce qui me prend, mais je suis quasiment hypnotisée par son bel engin. Une si belle couleur chocolat, un si beau gland… que j’en ai l’eau à la bouche.
Et que croyez-vous que je fis ?
– Alors, O.K., mais seulement toi, juste une pipe et sans violence.
– Je ne suis pas violent, je suis doux comme un agneau.
– T’es pas obligée ! Intervient Betty
– Ça ne va pas me tuer !
Pensées contradictoires : d’un côté j’ai hâte d’en finir espérant qu’une jouissance rapide lui ôtera l’envie de jouer la saison 2. D’un autre côté, je me régale, elle bien bonne cette bite, douce, soyeuse, avec un léger goût musqué.
Tout en suçant, je jette un coup d’œil autour de nous. Mamadou s’est débraguetté à son tour. Putain, ça va dégénérer en tournante cette affaire. Non Betty vient à mon secours, du moins c’est comme ça que j’ai interprété la scène, car elle s’approche de lui et le tripote vigoureusement.
Mylène s’approche de moi, je crois un moment qu’elle va m’aider à sucer la jolie queue du black, mais ce n’est pas, ça, elle demande à Fulbert de se dégager un peu et me fait me relever.
Ah bon, c’est fini ? Moi qui commençais à y prendre goût ?
– T’as pas l’impression, me demande-t-elle que ce machin qui a tué tout le monde a un effet bizarre sur les survivants, parce que ce n’est pas possible d’être excitée comme ça, tout le temps, sans arrêt ?
– C’est pas idiot ce que tu dis ! Dois-je bien convenir.
– Dis-moi, dans ta communauté, les gens, ils sont bisexuels ?
– Pas tous, mais il y en a pas mal !
– Et toi ?
– Moi, oui !
Qu’est-ce que je n’avais pas dit là ?
– Je te plais ? Me demande-t-elle.
– T’es mignonne !
– Bisous ?
Ce n’est pas une question, c’est une action ! Ses lèvres sont déjà sur les miennes, j’ouvre la bouche, y laisse entrer sa langue et c’est parti pour la fricassée de museau. En même temps elle me pelote les seins, me les palpe, me les soupèse, une vraie sangsue. Elle finit par me faire comprendre que ce serait bien si j’enlevais ma chasuble ! Ben oui !
Elle aussi se dessape ! Elle est superbe la blackette. Je ne comprends pas les gens racistes, c’est trop joli cette couleur chocolatée, et ses lèvres qui respirent la sensualité. Oh ma mère !
Moi aussi je m’occupe de ses nénés, je les caresse, je les pelote, je les lèche, j’en suce les gros tétons. Je me déchaîne !
Je ne sais pas comment on a fait pour se retrouver sur le canapé, mais toujours est-il qu’on y est et qu’on y est bien, elle en dessous, moi au-dessus et que j’ai sa chatte toute humide à portée de ma bouche, et tandis qu’elle commence à me titiller la mienne, car vous aviez compris qu’on était en soixante-neuf, je lèche son écrin tout rose mouillé de la viscosité de ses sucs. Un régal, même si j’ai l’impression d’y déceler un arrière-goût d’urine. Je suis tellement excitée que l’envie de lui demander de me pisser dans le gosier m’effleure, mais je m’abstiens, la chose n’étant peut-être pas inscrite au catalogue de ses pratiques.
Elle a un gros clitounet, de la couleur de sa peau, mais avec le bout tout rose, on dirait une mini bite, c’est attendrissant, je l’aspire de mes lèvres, provoquant moins d’une minute plus tard la jouissance de ma partenaire qui éjecte un geyser de mouille..
Je m’arrête, elle aussi, elle reprend un peu ses esprits, puis recommence à s’occuper de moi jusqu’à ce que je jouisse à mon tour.
On se redresse ! Ils sont là tous devant nous à nous mater, je compte ils sont sept, il ne manque personne. Betty nous applaudit, du coup tout le monde se croit obligé de faire de même. On fait quoi maintenant ? On va saluer le public ?
J’ai un peu peur que les deux blacks ne reviennent à la charge, mais non, J’apprendrais plus tard que Mamadou s’est fait pomper à fond par Betty, et que Lucette qui a un faible pour Fulbert lui a prêté main forte, c’est le cas de le dire !
Je pense la partie terminée et me relève du canapé en même temps que Mylène. Ce n’est pas possible, elle ne me lâche plus d’une semelle maintenant, mais voilà que Prune s’y affale de tout son long
– Qui c’est qui me baise ? Clame-t-elle.
Kévin fait son timide et Jack semble agacé. Normal, on ne m’expliquera que plus tard, les rapports pas toujours très simples qui régissent de ce petit groupe.
Fulbert occupé à boire une mousse se fait devancer par Mamadou qui donne sa bite à sucer à Prune.
Fulbert jouant les grands seigneurs explique à Kévin que la chatte de Prune est délicieuse et que s’il veut la lécher, il lui cède la place.
– Mais oui vas-y, ça te changera les idées ! Renchérit Mylène.
Et donc il y va ! Ce qu’il n’avait pas compris, c’est que Fulbert avait une idée salace derrière la tête, et alors que le jeune homme commence à laper les sucs intimes de la jolie brunette, le black vient derrière lui flatter le derrière. Bientôt son visage s’enfouit entre ses grosses fesses et sa langue vient lui titiller l’anus.
– Mais… Proteste le jeune homme !
– Ben quoi, je vais juste t’enculer un peu !
– Pas aujourd’hui !
– Laisse-toi faire ! Intervient Mylène, tu sais bien que ça m’excite
Et du coup Fulbert encule Kévin tandis que Mamadou qui a retourné Prune comme une crêpe lui pilonne le cul à grands coups de bite !
– J’aime bien regarder deux mecs qui s’enculent ! Me confie Mylène.
A bon, elle aussi ?
– Mamadou et Fulbert sont complètement bi ! Me précise-t-elle, ils sucent des bites et se font enculer… Ils adorent ça !
Ça m’excite d’entendre des choses pareilles !
Miracle de la coordination ou plutôt fruit du hasard, Fulbert sort du cul de Kévin en même temps que Mamadou se retire de celui de Prune. Une fois les capotes enlevées, les deux blacks exhibent comme des trophées leurs bites maculées de sperme et se congratulent en rigolant comme des bossus.
Prune vient leur nettoyer tout ça en se pourléchant les babines, sous l’œil irrité de Jack.
Mais voilà Mylène qui se lève !
– Je vais pisser m’informe-t-elle
– Je peux venir avec toi ?
– Tu voudrais me voir pisser ?
– Oui !
– Et bien viens ma belle, si t’aimes ça, je ne vais pas te décevoir, j’ai une de ces envies…
Le poisson est ferré, je peux continuer, qu’est-ce que je risque ?
– T’as déjà pissé sur quelqu’un ? Lui demandais-je
– Oui ça m’est arrivé, c’est rigolo ! C’est ça que tu veux ?
– Ben…
– Ben fallait le dire ! T’es ma copine maintenant, il faut tout me dire.
Et au lieu de nous diriger vers les toilettes, c’est dans la petite salle de bain que nous pénétrons. Echanges de sourires complices, je m’installe dans le carré à douche, assise et les genoux repliés devant moi, Mylène est debout face à moi, elle pisse, j’ouvre la bouche, elle comprend le message, elle vise où il faut, je bois. C’est exquis ! Je deviens de plus en plus salope ! Mais qu’est-ce que ça peut bien faire ? On s’embrasse sur la bouche, la Mylène ça la fait rigoler ! Brave fille !
– Je suis coquine ? Hein ? me dit-elle
– Et alors, c’est mieux que d’être coincée, non !
– Et le caca, t’as essayé ?
– Non pas encore !
– Ça te tente ?
– Je sais pas…
– Tu ne dis pas non…
– Pourquoi ? T’as envie là, maintenant ?
– Peut-être ! Tu veux me voir chier ?
– Je sais pas !
– Je vais faire ! Si ça te plaît pas, tu te retourneras.
Présenté comme ça, je ne vois pas bien comment me défiler.
Alors elle m’a fait un gros boudin devant moi qui a dégringolé sur le carrelage. Je n’ai pas été dégoutée, mais je n’ai pas eu non plus envie d’aller plus loin, pas aujourd’hui.
Mylène s’est essuyée de façon très classique et a ramassé son étron. On s’est de nouveau embrassées.
Je me regarde dans le miroir de cette salle de bain. Putain, dans quel état suis-je ? Toute décoiffée et des relents d’orgies dans ma bouche.
Je me rhabille un peu, comme les autres, sauf Prune et Mylène qui se sont juste reculottées, décidément la pudeur a ses raisons que la raison ignore. Je me demande, non je ne me demande pas, j’en suis sûre que ces deux-là vont jouer les prolongations vu les œillades qu’elles se font.
En attendant, je suis là comme une conne, je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire.
Mais bon, je suis en mission, faut que j’essaie !
– Alors ? Vous êtes d’accord pour rejoindre la confrérie ?
Eclat de rire général ! Qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ? Je m’énerve :
– Bon alors c’est oui ou c’est non ?
– On verra ! Répond sèchement Jack, on va en discuter entre-nous.
Tiens, il faut qui la ramène ce peine-à-jouir ? Autrement dit, je n’ai plus qu’à me retirer.
Et c’est ce que j’allais faire quand soudain nous avons entendu un drôle de bruit.
Tout ce petit monde se précipite aux fenêtrés et lève les yeux au ciel avec incrédulité. :
A suivre
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