Léna Van Eyck

Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:09

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 6 – L’attaque de la diligence

Lilly

Davy Donaldson, le gérant du saloon, se ronge les sangs, il se sait coincé et de la pire des façons. Quand William Buchanan reviendra, il lui faudra le tuer quand il sera en chambre avec Kate, puis accuser Kate de l’avoir fait. Comment se tirer de cette situation abominable ? Empêcher Kate de travailler ne ferait que déplacer le problème, une autre fille servirait de lampiste. Prévenir William de ne plus venir en lui avouant le complot, mais comment le joindre sans se faire remarquer ? Bref la mort dans l’âme et dans l’attente d’une idée lumineuse qui ne venait pas, il en était à accepter sa funèbre mission.

Molly pour sa part, avait un plan tout simple : aller trouver William et tout lui déballer, elle savait comment l’aborder et de bon matin elle enfourcha un cheval et se rendit au ranch des Buchanan.

L’endroit était gardé par un type armé qui avait l’air de s’ennuyer profondément.

– Hello, cow-boy ! Je voudrais dire deux mots à William Buchanan !
– Monsieur Howard, vous voulez dire ?
– Non William !
– Il n’habite pas ici ! Manquerait plus que ça !

Molly parvient à dissimuler son étonnement :

– Il m’avait demandé de le rejoindre, j’étais persuadé que c’était ici.
– Non c’est pas ici. Il a racheté le ranch des Packard, derrière la petite rivière…
– O.K. je vais aller voir.

Le ranch des Packard est lui aussi bien gardé. Molly demande à voir William, on l’a fait entrer.

– Tiens, vous ici ? S’étonne l’individu.
– Oui, si je vous dit que Kate est en danger, ça vous intéresse ?.
– En danger de quoi ? Expliquez-moi !
– Le pire c’est qu’elle ne le sait pas
– Elle ne sait pas quoi ?
– Elle ne sait pas qu’elle est en danger.
– Vous pourriez être claire un petit peu ? Demande William
– J’ai surpris un échange de propos….

Et Molly lui rapporta la conversation qu’elle avait surprise.

– Ça n’a pas marché parce que vous êtes monté avec Kate, du coup Davy s’est fait tabasser et sommer de ne pas rater la prochaine occasion, j’ai conseillé à Lilly de se mettre au vert, mais quoiqu’il en soit si vous réapparaissez au « Pretty Saloon », ça risque de mal se passer.
– Et comment je peux vérifier si votre histoire est vraie ?
– A part cuisiner Davy, vous ne pourrez rien vérifier du tout, mais souvenez-vous l’insistance avec laquelle il a voulu vous faire monter avec Lilly, il était même prêt à vous offrir la passe. On n’entend pas ça tous les jours.
– Bien je suppose que vous voulez un peu de sous comme prix du renseignement ?
– Je ne l’ai pas fait pour ça, je l’ai fait pour protéger mes collègues et moi-même, mais si vous insistez pour me donner quelque chose, je ne refuserais pas.
– Bin voyons !
– Vous l’avez bien retapé, votre ranch !
– Oui, mais il y a encore du boulot, j’attends quelques rentrées d’argent pour m’acheter un troupeau. Le vieux Howard, il va en manger son chapeau.
– Vous avez un gros différent tous les deux, on dirait ?
– Oui, mais ça ne vous regarde pas.
– Bon je vous laisse.
– Attendez !

Il réfléchit…

– Vous pouvez me faire une commission ?
– Dites toujours ! Répond Molly
– Dites à Kate de passer me voir, dites-lui que je ne peux pas me rendre au saloon en ce moment, inventez un truc.
– J’aimerais autant que ma visite ici ne s’ébruite pas, alors on va faire comme ça, écrivez un mot à Kate et je lui glisserai discrètement dans sa chambre.

Nous avons appris que le passage de la diligence serait retardé d’au moins une semaine, de nombreuses attaques étant à déplorer dans la région. Je pris donc mon mal en patience.

Ma mère se rendit discrètement chez le pasteur et m’informa des dernières nouvelles. Elle avait donc convaincu William Buchanan d’éviter de se rendre au « Pretty saloon ».

– Donc je pourrais y retourner ?
– Non, Davy ne veut plus entendre parler de toi. Et puis même, on ne sait jamais… Sinon Kate nous a quitté…
– Il lui est arrivé quelque chose ?
– Non, elle nous a informé qu’elle allait voir ailleurs, elle a pris ses affaires et elle est montée dans une cariole qui venait de je ne sais où ! Davy est furieux.
– Et on a une idée…
– William Buchanan, évidemment.

Et quelques jours après le télégraphe nous annonçait le passage de la diligence. Je fis mes adieux à monsieur le pasteur et à son épouse (ou plutôt au faux pasteur et à sa fausse épouse). Le conducteur tint à nous rassurer.

– La cavalerie a ratissé la région, apparemment les bandits sont partis accomplir leur méfaits ailleurs. Nous aurons un cavalier armé pour nous escorter.

Je ne connaissais pas mes compagnons de voyage et j’étais la seule femme.

Et ce qui devait arriver arriva : des coups de feu, la diligence qui s’arrête brusquement.

Les portes qui s’ouvrent, Il sont trois, masqués et coiffés de larges chapeaux. On nous fait descendre, on nous pique nos bijoux et notre argent. L’un des bandits revient de derrière la diligence avec une cantine métallique.

– Le fric est là, on peut s’en aller !

Bravo ! La diligence transportait un magot, et personne n’a eu la bonté de nous prévenir. C’est quoi cette compagnie de diligences qui envoie les gens au casse-pipe ? Et maintenant qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce qu’on va nous flinguer ? Je tente un sourire enjôleur. Un type détache les chevaux et les fait partir. Un autre s’approche de moi :

– Toi, tu viens avec nous !

En deux temps trois mouvements, j’étais sur son cheval.

Les trois autres passagers restaient plantés là sans doute tout content de ne pas avoir été massacrés, ils risquent de galérer un certain temps..

Au bout d’un miles mon cavalier s’arrête, mais c’est pour me bander les yeux.

– Et tu ne le retires pas, sinon je te fous trois baffes !

Charmant garçon !

– On va s’arrêter au pied de la colline là-bas ! Suggère le plus gros du trio.
– En quel honneur ?
– Bin pour la baiser, tiens !

On s’arrête, mais pas longtemps.

– On dirait des bruits de chevaux là-bas ! Remarque l’un des bandits.
– Alors on ne reste pas ici ! Répond le comparse.

Nous avons chevauché un petit moment, pas bien longtemps en fait, une demi-heure, peut-être moins.

On me fait descendre de cheval, on me conduit dans un endroit sombre et quand on me retire mon bandeau, je me retrouve dans une grande cabane assez sombre et qui empeste la vieille crasse..

Je n’apprendrai les noms de ces trois voyous qu’un peu plus tard, mais sachez qu’il y là Dany, un blondinet pâlichon qui a l’air de sortir à peine de l’adolescence, Bob, un grassouillet sans doute d’une trentaine d’années et Peter un moustachu quadragénaire qui semble dominer le groupe.

– On a peut-être fait une connerie… Déclare Peter en me désignant. On va en faire quoi après ?
– Bin, on pas vraiment le choix ! Répond Dany.
– Moi, je ne tue pas les femmes ! Objecte le gros Bob.
– Bin fallait pas l’emmener ! Lui rétorque Dany.

Imaginez ma mine devant de tels propos ! La seule façon de m’en sortir était de tenter de m’imposer d’une façon ou d’une autre. Mais vu le niveau cérébral de ces trois abrutis, j’avais de quoi m’inquiéter.

– Hé ! Les gars vous voulez me violer, c’est ça ?
– Toi tu la ramènes pas ! Répond Dany

Quel sale type celui-ci ! Je le déteste !

– Je peux vous proposez plein de trucs ! Repris-je
– Des trucs de quoi ? Demande le gros Bob
– Je peux vous faire la cuisine, la vaisselle, le ménage…

Bob et Dany en éclatent de rire, pas Peter qui intervient :

– C’est peut-être une idée à creuser, mais Bob ne t’a pas emmené pour ça.
– Je sais ! Si vous voulez me violer, je me laisse faire, et puis j’adore sucer des bites.
– T’es une pute alors ? Demande Dany.
– Un peu !
– Nous on n’aime pas les putes, les putes ce sont des salopes !

« Quel sens aigüe de la dialectique » remarquera le lecteur.

– Oui mais la salope quand elle t’aura sucé la bite tu en redemanderas.
– J’ai bien envie de tester tes dispositions ! Me dit Peter en sortant son gros chibre. Tu me suces, mais attention si tu espères me mordre, dis-toi bien que ce n’est pas une bonne idée.
– Je ne mords pas.

Je réalise néanmoins que je me trouve en situation de sucer une bite dont j’ignore le degré de propreté… et je me vois mal demander au mec d’aller se laver. Tant pis ce sera au pire un mauvais moment à passer.

Peter me fout sa bite sous le nez, il a dégagé également sa paire de couilles, elles sont énormes et pleine de poils Je ne vous dis pas l’odeur, mélange d’urine avancée et de cheddar moisi.

J’inspire un grand coup et embouche la pine en essayant de penser aux petits oiseaux dans les branches et aux petites fleurs dans les champs. Pas évident, mais si ma survie est à ce prix

Comme je le prévoyais plus ou moins, Peter n’est pas resté seul longtemps, j’ai maintenant un trio devant moi, Bob à sa droite, Dany à sa gauche, tous les deux la bite en avant.

J’ai déjà eu affaire à deux hommes en même temps, mais trois pas encore, c’est donc une première Je vais donc d’une bite à l’autre en espérant sans trop y croire qu’ils se contenteront de cette pipe et me fouleront la paix. Tu parles…

– On la déshabille et on la baise ! D’accord les gars ? Suggère le gros Bob.
– Oh ! Bas les pattes, je peux encore me déshabiller toute seule.

Ils sont un peu étonnés de ma répartie mais me laisse me déshabiller. Faut voir comme ils me regardent, ma parole ils n’ont pas vu de femme depuis la fin d la guerre de Sécession !

Alors évidemment, ils me pelotent à tout va, faut surtout pas se gêner, surtout quand c’est gratuit, j’ai leurs sales pattes partout, sur les fesses, les nichons, la chatte aussi bien sûr !

– En position, grosse pute ! On va te baiser ! Me dit Bob, excité comme une puce.
– Je ne suis pas grosse !

Je me mets en levrette, cela m’évitera de voir leurs sales tronches et j’attends. Je sens une première queue qui s’approche, j’ignore quel en est le propriétaire et je m’en tape. Le type me lime une minute ou deux, puis ressort et monte un peu plus haut ! Je l’aurais parié, il va m’enculer ! C’est bien ce que je disais, là où il y a de la gêne… Et c’est qu’il me fait mal ce con, je serre les dents. Heureusement l’affaire ne dure pas longtemps, je sens son foutre me mouiller les boyaux.

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Puis ça été le deuxième, puis le troisième ! Fin des hostilités, Il n’y a pas un quatrième larron caché derrière dans un coin ! Non ! Mais qu’est-ce qu’il fabrique le gros Bob en dirigeant sa bite encore gluante de sperme vers ma petite personne ?

– Je vais te pisser dessus, ça va te rafraichir ! Me dit-il en rigolant grassement.

Et c’est qu’il le fait, ce con, il m’en fout partout. Le jeux de pipi font partie des « spécialités » du métier, au Green Saloon de Norton-City, j’avais quelques clients qui aimait que je les arrose, le contraire était plus rare, mais cette fantaisie ne me rebutait pas.

Dany et Peter amusé par la scène virent prendre le relais de Bob quand celui-ci eu fini d’uriner. Je vous dit, j’en ai partout.

– Je m’essuie avec quoi ? Demandais-je
– T’éponges déjà les saloperies que tu as faites par terre ! Me dit Dany, le mépris en bouche.

Je vous dis, je le déteste ce mec ! Et en plus lui et Bob semblent terriblement amusés de me voir nettoyer le sol le cul à l’air et rigolent comme des bossus

– Quelle salope ! Commente Dany en réajustant sa tenue vestimentaire. On en fait quoi maintenant ?
– Si on veut recommencer, il faut bien qu’on la garde ! Répond Peter.
– On ne peut pas la garder éternellement ! Objecte Dany.
– Ta gueule ! Tu es qui au juste, tu allais où ? Me demande Peter
– Je cherchais du travail dans un saloon.
– Y’en a un à Colsontown.
– Je sais, mais je ne peux pas y aller, ma mère y travaille ! Annonçais-je le plus sérieusement du monde.

En fait ils n’avaient pas besoins de connaître les détails de la machination dont j’ai failli être victime, l’affaire était assez compliquée comme ça… et puis je voulais protéger ma mère.

– Et avant tu travaillais où ?
– Au Green Saloon de Norton-City
– On connait aussi ! Ils ne t’ont pas gardé ?
– J’ai eu une embrouille avec le vieux McGregor. Vous connaissez ?
– Un peu qu’on le connaît ! Et toi tu sais des choses sur lui ?
– Des bricoles !
– Des bricoles qui peuvent intéresser des gars comme nous ?
– En cherchant bien… Pourquoi cette question ?
– Bin s’il t’a fait une vacherie, tu veux peut-être te venger ! Mais faut qu’on y trouve notre compte ! Chez nous, c’est donnant, donnant .
– O.K. on en reparle ?

Je ne m’attendais pas à ce que la conversation prenne un tel tour. En réalité, en ce qui concerne McGregor, je ne sais pas grand-chose, c’était un client rapide et peu aimable. Si je veux intéresser mes trois geôliers, il va falloir que j’invente un truc.

– C’est vrai que tu fais la cuisine ? Demande Bob.

Chic, on change de conversation.

– Eh oui !
– Faudrait pas qu’elle se sauve ! Intervient Dany.
– On l’attachera pour la nuit !

Bin voyons !

C’est pourtant ce qui s’est passé ! Il était bien évident que mon intention était de saisir la première occasion pour fausser compagnie à ces trois crétins. Mais je devais d’abord endormir leur méfiance. Chose qui ne se fait pas aisément.

J’ai fait la cuisine, si on peut appeler ça de la cuisine, mais Bob et Peter avait l’air contents de mon morceau de bœuf séché réchauffé avec des haricots.

– Si elle reste avec nous, ça va faire quatre parts de bouffe au lieu de trois ! Rouspète Dany.
– Bravo tu sais compter ! Lui répond sèchement Peter.
– On va voter ! Reprend le blondinet. Qui c’est qui veut qu’on s’en débarrasse ?

Il est le seul à vouloir une telle chose, je sens que vais devoir me méfier de cet abruti.

– On ne vote rien du tout, pour l’instant on se la garde ! Intervient Peter

J’ai manifesté le désir de faire pipi. C’est Bob qui m’a accompagné derrière la cabane. Ça pue le chacal dans ce coin-là. Je m’accroupis, il me tient en respect avec un colt.

– Tu ne te tournes pas ?
– Non ! Grogna-t-il
– Bon, eh, bien vas-y rince toi l’œil, c’est gratuit !

Il restait une couchette de libre. Pas bien propre la couchette. On m’a attaché les chevilles et les poignets. Vachement pratique pour dormir !

J’essaie de trouver le sommeil tandis que la cabane s’emplit des ronflements nocturnes de Bob et de pets disgracieux. (forcément les haricots…)

Je suis assez fière de moi, au départ, Bob m’avait emmené juste pour tirer un coup. Il n’avait pas prévu que la chevauchée durerait jusqu’à leur repaire. Du coup sachant où ils se trouvaient, ils ne peuvent me libérer.

Et si Dany n’aurait pas hésiter à me trucider, les deux autres me semblaient dans des dispositions plus pacifiques. J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir un ticket avec Peter.

Et puis cette situation inconfortable mais susceptible d’évoluer me fait réfléchir.

Après ce que m’avait rapporté ma mère (quel bol j’ai eu quand j’y repense), je n’avais qu’une seule envie : m’éloigner de Colsontown ! Maintenant je peux voir les choses autrement, j’ai été l’objet d’une manipulation qui a failli me conduire au bout d’une corde. Si je pouvais me venger de ces gens-là !

D’abord McGregor, je n’avais pas compris de suite que l’incident du Green Saloon de Norton-City était une provocation. Mon obsession pour la propreté était connue, en m’envoyant un type crado, l’incident était inévitable. Et si la provoc n’avait pas fonctionné, il y en aurait eu une autre.

Les autres ce sont Howard Buchanan, le commanditaire, et Davy Donaldson, le patron du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Pour l’instant je ne vais parler que de McGregor, pour le reste je me méfie, si le vieux Buchanan a recours à des hommes de mains, il est possible qu’il soit en relation avec les trois malfrats, restons prudente !

Maintenant la question est : comment motiver ce joyeux trio en direction de McGregor ? Je sèche un peu là !

Le lendemain matin j’avais les poignets endoloris.

– Je vais vous dire un truc ! J’ai toujours rêvé de faire partie d’une bande de desperados. Si vous voulez que je vous accompagne dans vos braquages…
– C’est ça ! Me rétorque le gros Bob, on va te prêter un colt et un cheval. Tu nous prends pour des billes ou quoi ?
– Je disais juste ça comme ça !
– Tu sais te servir d’un colt ? Me demande Peter.
– Oui, mais j’aurais besoin de perfectionnement.
– On verra ça

Incroyable, il ne ferme pas la porte à l’idée !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:06

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

Lilly

Le pasteur échange un regard avec sa femme.

– Montez donc dans la chambre ! Lui dit-elle.

Sur place je lui demande s’il a des attentes particulières.

– J’aimerais bien vous lécher les pieds
– Ça peut se faire, mais attention je suis un peu chatouilleuse.
– Je ferais attention… on se déshabille ?
– Vous voulez que j’enlève tout ?
– Oui, s’il vous plait ! Répond Randolph.

Bien poli, cet homme !

– Sans doute trouvez-vous mon attitude comme celle d’un goujat…
– Mais je ne suis pas là pour vous juger, cher monsieur !
– J’entends bien, mais permettez-moi de m’expliquer. J’ai la chance de vivre avec une femme qui me comble sur tous les plans. Mais je suis un homme et parfois l’envie d’aller voir ailleurs me tenaille. Sarah le comprend parfaitement et ne m’en porte pas rigueur. Elle même parfois… enfin bref, je voulais que les choses soient claires.
– Elles le sont et sont toutes à votre honneur !

Randolph finit de se déshabiller, je lui porte ma main sur sa bite déjà semi bandée. Des bites, j’en ai vu des centaines, des petites, des fluettes, des grosses, des courbées et des champignonnesques. La sienne est moyenne, quelconque, désespérément quelconque, mais avec un petit quelque chose d’attachant.

Quelques mouvements de branlette pour rendre la chose droite et dure. Un coup d’œil en même temps afin de me rendre compte de son état de propreté… Ça va, ça peut aller… Du coup, hop dans la bouche.

C’est juste une mise en bouche (c’est la cas de le dire) afin de l’exciter au maximum. Mais il veut mes pieds, je vais les lui offrir.

Je m’assois sur le rebord du lit et lance ma jambe droite en avant.

– Alors ils te plaisent, mes gentils pied-pieds ?
– Oh ! Ils sont très jolis !
– Ben oui, ils plaisent bien ! Viens les lécher !

Pour se faire, il est obligé de se mettre à genoux, j’aurais pu choisir une autre position, mais il fait avec, il commence par me caresser mon panard très délicatement avant de sortir sa langue et de me faire un balayage en règle.

– Pas en dessous, d’accord !
– Les orteils, je peux ?
– Bien sûr, régale-toi !

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Le voilà en train de me suçailler les doigts de pieds Il commence par le petit. Je comprends, il se garde le gros pour la fin, comme les gosses qui se gardent le meilleur de dessert pour la fin.

Et ça y est, il a mon pouce de pied dans la bouche, il le suce comme s’il s’agissait d’une petite bite trapue.

– Tiens, suce mon pied gauche, sinon il va être jaloux !

Une astuce que j’utilise d’ordinaire quand on me lèche les tétons Et ça marche toujours ! Ne me demandez pas pourquoi, A croire que le côté gauche aurait un goût différent que le côté droit ?

Toujours est-il qu’il embouche avec avidité mon gros orteil gauche et qu’en même temps un goutte de pré-jouissance perle sur son gland

– Tu veux jouir comment, mon grand ?
– Je peux me branler sur vos pieds !
– Mais bien sûr, mon grand !

Du coup je lance mes deux pieds en avant Monsieur le pasteur s’agite le zigouigoui à la vitesse grand V, le visage congestionné et la bave aux lèvres Attention ça gicle, j’en ai plein sur le dessus des pieds, il y en a aussi à sur le plancher, je m’en fous, je ne suis pas chez moi

Je n’ai pas eu le temps de chercher de quoi m’essuyer les ripatons, Randolph s’en est chargé tout seul comme un grand en se servant de sa langue et en léchant son propre sperme !

– J’ai oublié de vous payer ! Bredouille-t-il.
– Le paiement c’est avant la chose, et si je ne vous l’ai pas demandé, c’est que c’est gratuit. Vus avez la bonté de m’héberger, je me vois mal vous demander de l’argent.
– Mais toute peine mérite salaire…
– Laissez tomber ! Vous êtes un pasteur assez spécial ! Ne puis-je m’empêcher de lui dire.
– Confidence pour confidence, je ne suis pas pasteur, je n’ai reçu aucune formation. En fait c’est un poste que j’ai usurpé. Je vais vous raconter :

Le récit de Randolph Jackson

J’étais représentant en lingerie féminine, j’allais de ville en ville pour proposer mes fanfreluches aux dames des saloons. J’avais pour ça une petite cariole. Le boulot ne m’amusait plus beaucoup, il fallait faire avec les impayés, ceux qui voulaient sans arrêt baisser les prix, et puis les derniers temps, comble de l’horreur, j’avais un conçurent. Bref j’aurais bien fait autre chose.

Un jour, je me rendais à Colsontown, patelin que je ne connaissais pas quand j’aperçu sur le côté de la route, une diligence qui avait été attaqué, les chevaux avaient disparu. Je m’approchais et constatais que tous les passagers avait été tués par balle sauf une femme qui avait été battue et sans doute violée. Elle était sous le choc, j’ai tenté de la réconforter. Elle m’a expliqué qu’elle se rendait au saloon de Colsontown.

Eh oui, le monde est petit. !

Elle voulait que l’on enterre les corps, je lui ai répondu qu’il valait mieux auparavant prévenir le shérif. Elle a tenu à me montrer les victimes, c’était morbide, mais je ne voulais pas la brusquer.

– Celui-là, il venait prendre un poste de pasteur à Colsontown, et elle c’était sa femme, ils n’avaient pas l’air marrants mais ils ne méritaient pas qu’on les tue.

Et c’est là que j’ai eu l’idée, personne ne me connaissait à Colsontown, je pouvais très bien jouer au pasteur.

J’en parlais à Farah, parce que c’est bien d’elle qu’il s’agissait. Elle trouva l’idée amusante.

– Pasteur dans une ville de l’Ouest, c’est à peu près le seul poste où nous fiche la paix, on vit avec les dons des paroissiens, on est peinard. Lui expliquais-je.
– Il y a quand même un inconvénient ! Me dit Farah.
– Ah ?
– Vous n’êtes pas marié, vous avez l’intention de vivre dans l’abstinence ?
– Je me débrouillerais, un coup de cariole dans une ville voisine de temps en temps…
– Il y a peut-être plus simple !
– Dites-moi !
– Je pourrais très bien jouer le rôle d’une femme de pasteur, si toutefois vous voulez bien de moi !
– Ah ? Qu’est-ce que vous faites en ce moment…
– Je vieillis, monsieur, les patrons de saloon préfèrent les jeunettes, j’avais une offre au « Pretty Saloon », je venais voir, mais je ne sais même pas s’ils m’auraient engagé.

Alors on a échangé nos habits et nos affaires avec ceux du couple de pasteur, on s’est pointé a Colsontown, on a été accueilli par le maire, on a prévenu le shérif et on s’est installé. Personne n’a soupçonné la supercherie.

Et d’ailleurs comment pourrait-on soupçonner quelque chose, je fais mon boulot de pasteur, j’assure les mariages, les enterrements. Pour les prêches, je raconte aux gens ce qu’ils veulent entendre. Quand on a besoin de moi, je suis toujours là, je me déplace pour soulager les malades et pour apporter un peu de réconfort aux pauvres gens. Farah a appris à jouer de l’harmonium et s’occupe de la chorale.

Alors bien sûr, il y a des bonnes femmes qui trouvent que je suis trop gentil, mais elles ne me le disent jamais ouvertement, je ne vais quand même pas me joindre à elles quand elle réclame la fermeture du saloon et l’expulsion des danseuses. Faut pas exagérer non plus !

Fin du récit de Randolph Jackson

Le pasteur est en pleines « confidences sur l’oreiller ». Je meurs d’envie de le cuisiner, j’aimerais bien savoir ce qu’il sait de la famille Buchanan.

– Et vos rapports avec les édiles de la ville, c’est comment ?
– On me fout une paix royale, en fait je suis bien avec tout le monde.
– J’ai pas bien compris qui c’est qui commande ici ? On m’a parlé de Buchanan…
– Howard Buchanan, il n’est rien du tout, je veux dire : il n’a aucune fonction officielle, mais c’est lui qui tire les ficelles, tout le monde est à sa botte, le shérif, le maire, le juge.
– Il n’y a pas d’opposition ?
– Non, mais ce sont tous des hypocrites, si un jour Buchanan se fait descendre, tous les types qu’il a fait nommer applaudiront.
– Il est si terrible que ça !
– C’est un assassin, mais je n’en dirais pas plus.
– Il parait qu’il a un neveu.
– Oui c’est celui qui voyageait avec nous dans votre diligence, je ne sais pas d’où il sort, mais je n’ai pas cherché à savoir non plus.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:04

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

Lilly

Et direction, le pasteur. C’est dingue, ça, moi la petite pute, qui ne croit ni en Dieu ni en diable, allez me faire héberger chez un couple de culs bénis en leur présentant une médaille !

Je me pince ! Non, je ne rêve pas !

C’est la femme du pasteur qui m’ouvre, très étonnée de me trouver là, il faut dire que je ne me suis pas changée. Je lui montre ma médaille.

– J’ai des ennuis, Molly m’a indiqué que vous pourriez m’héberger jusqu’à l’arrivée d’une diligence.
– Ce doit être grave, alors ! Entrez, mon mari est aller visiter un malade dans un ranch un peu plus loin, il ne devrait pas tarder.

J’avais déjà vu Farah Jackson dans la diligence qui m’a conduite dans cette ville, mais je ne l’avais pas trop détaillée. Grande, assez forte, le port altier, sans doute proche de la cinquantaine mais le visage peu atteint par les outrages de l’âge, une belle femme dans son genre.

– Je peux vous demander ce qui vous arrive ? Mais si vous souhaitez le gardez pour vous, je le comprendrais.
– Il y a eu une bagarre au saloon, Davy a été amoché… Bref j’ai pris peur, je ne souhaite pas rester dans ce rade dans des conditions pareilles.
– Une bagarre ? Ce serait nouveau, D’ordinaire Davy et Dorothy savent tenir leur tripot. Je ne crois pas que ce soit uniquement pour ça que tu te sois enfuie, mais peu importe.

Elle m’énerve, je ne peux pas tout lui raconter !

– Vous savez, reprend-elle, je peux comprendre, j’ai moi-même été pute avant de rencontrer Randolph. Je n’en garde pas un mauvais souvenir, j’ai gagné pas mal d’argent, j’ai eu quelques moments pénibles, quelques clients tarés, mais je m’en suis toujours sortie. Vous savez dans ce milieu-là, les filles se jalousent, se cassent du sucre sur le dos, les rivalités et les mésententes vont bon train, mais en cas de coups durs, les filles redeviennent solidaires… enfin en principe. Et c’est ce qui nous sauve !
– Sauf que ce qui m’arrive c’est autre chose, mais j’ai promis de ne pas en parler.
– Alors on n’en parle pas. Je vais vous servir un verre de limonade.

En voilà une idée qu’elle est bonne.

– Vous allez faire quoi en quittant la ville ?
– Me trouver un autre saloon quelque part.
– Vous aimez votre métier ?
– Y’a des avantages !
– Vous êtes très belle, si j’étais un homme je vous aurais fait volontiers une proposition.

Je prends la réflexion à la rigolade ! Et admettez qu’il y a de quoi, l’ancienne pute devenue dame patronnesse qui m’invite presque à lui brouter le gazon ! Enfin, tant que ça reste dans ses fantasmes…

– Vous prenez un risque en me parlant comme ça, après tout vous ne savez pas qui je suis ! M’entendis-je répondre .
– Vous non, mais je connais très bien Molly, c’est une personne très attachante, dans tous les sens du terme.
– Humm…
– Vous ne trouvez pas ?
– Oh, si bien sûr !
– D’ailleurs vous lui ressemblez un peu, on pourrait presque croire que vous êtes sa fille.

Je connais pas mal de trucs, mais je n’en connais aucun qui empêche de piquer son fard.

– Ecoutez, reprend Farah, on ne va pas tourner autour du pot, Il vous est arrivé quelque chose que vous ne me direz pas, mais sans doute Molly me le dira plus tard. Quoiqu’il en soit c’est un événement qui vous a choqué et je suis certaine que vous avez besoin de réconfort. Souhaitez-vous que vous réconforte, je suis très douce, vous savez ?

Je suis larguée ! J’ai d’abord cru qu’elle allait m’inviter à prier, j’aurais fait semblant, mais pourquoi ajouter qu’elle est douce ? A moins que… Mais bien sûr…

– Mais, vous êtes la femme du pasteur.
– Certes, mais si vous le voulez bien, nous attendrons mon mari pour évoquer ce genre de choses. Si je te caresse, tu te laisses faire ?

C’est tellement incroyable ! Cette fois ce n’est plus l’évocation d’un fantasme c’est une invitation à passer à la casserole. Pas grave, ce ne sera pas une corvée, et puis si ça peut contribuer à me mettre dans les petits papiers de la dame, ce sera aussi bien.

– Mais oui, je veux bien me laisser faire… mais votre mari…
– Ne t’inquiètes pas pour ça ! Allez enlève-moi tout ça que je vois comment tu es sous le linge !
– Vous souhaitez que je me déshabille ?
– Bien sûr comme cela mes caresses seront plus douces.
– Vous aimez caresser les femmes, si je comprends bien ?
– J’adore, mais je n’ai pas si souvent l’occasion… Molly parfois… T’as déjà caressé Molly.
– Oui ! Répondis-je en rougissant malgré moi.
– Juste caressée, ou vous avez été plus loin ? Non ne me réponds pas, je crois deviner, tu lui a léché l’abricot, c’est ça ?
– Ben oui…
– Il y a des choses que je devine ! Et toi tu aimes qu’on te lèches ?
– Ma foi, quand c’est bien fait !
– Molly me dit que je le fais bien et quand je l’entend hurler de plaisir je sais qu’elle ne me ment pas ! Allez, on va se mettre nues toutes les deux !

Et pendant que j’enlève ma panoplie d’entraineuse de saloon, Farah se met à l’aise de son côté.

Elle a des gros seins laiteux qui tombent à peine et qui sont terminés par de gros tétons bruns déjà érigés d’excitation.

Il me vient une folle envie de les lui sucer, mais c’est elle qui prend l’initiative de commencer les travaux pratiques. Ses doigts agrippent mes tétons et les fait rouler en les serrant légèrement.

– Tu aimes ?
– Oui !
– Fais-moi la même chose !

Lilly04
O.K, je ne vais pas me refuser ce plaisir. Et nous voilà toutes deux en train de nous tortiller nos pointes de seins. Subrepticement nos visages se sont rapprochés, nos lèvres aussi, nos bouches s’ouvrent, se collent l’une à l’autre, les langues se combattent, on s’embrassent tellement fort qu’on en bave. Cette femme est une sorcière !

Et puis un moment Sarah se retourne, me présentant son gros popotin.

– Tu les aimes, mes fesses ?

J’y porte la main, les caresse.

– Elle sont douces !
– Continue, j’adore qu’on me tripote le cul.

Je le fais, j’anticipe ses désirs en lui écartant ses globes et m’accroupissant je lui lèche son trou du cul. J’aime son odeur musquée, ce petit goût acre et puis c’est tellement pervers !

– Vicieuse ! Me dit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Tu veux que j’arrête ?
– Surement pas ! Enfonce-moi un doigt !

Ça tombe bien, j’allais le faire ! Je le fais et l’agite.

– Mieux que ça, mets-en un autre ! Oui comme ça, encule-moi avec tes doigts ! Aaah ! C’est si bon de jouir par le cul ! Tu aimes, toi ?
– Quand c’est bien fait !
– Tape-moi un peu sur les fesses avec ton autre main !
– Comme ça ?
– Oh ! Tu peux faire un peu plus fort !

Bon, je m’en voudrais de contrarier cette charmante personne et je lui claque donc le joufflu en cadence. J’y mets une telle ardeur que ses fesses deviennent rapidement cramoisies.

On s’embrassent de nouveau, on se caresse, on se pelote, on s’excite les tétons et a à force de gigoter en tous sens et on se trouve en soixante-neuf.

J’ai sa chatte charnue, odorante et dégoulinante sous mon nez. Je lèche d’abondance. Et ça coule et ça mouille, c’est dingue, c’est moi qui la fait mouiller ainsi ou quoi ? Humm, c’est bon tout ça.. Ma langue explore tous les replis de sa minette. Mais ma partenaire n’est pas en reste, je sens le bout de sa langue s’appliquer à fureter dans mes chairs intimes. Et la voilà qu’elle se rapproche de mon petit berlingot ! Par reflexe j’en fait de même. Concours de langue, synchronisation. Je m’efforce de ne pas crier, mais quel pied ! Farah se jette dans mes bras, elle aussi a joui, on s’embrasse on est bien…

Elle m’a complètement épuisé la Farah ! J’ai apprécié son comportement, empreint de respect et d’attention, Et puis contrairement à ce qui s’était passé avec Dorothy, le rapport était équilibré, je n’étais la chose de personne, nous n’étions que deux femmes éprises de plaisir.

Je l’ai aidé à préparer le repas du soir et sur ces entrefaites, Randolph, le pasteur est rentré.

– Euh, bonjour !
– C’est Lilly ! Lui explique Farah, c’est Molly qui nous l’envoie, mademoiselle a des ennuis et on l’héberge en attendant le passage de la diligence.
– Je vous reconnais, on a voyagé dans la même diligence.
– En effet !
– Et ça n’a pas marché comme vous vouliez au Pretty-saloon ?
– On va dire ça comme ça !
– On vous a forcé à faire des choses que vous ne souhaitiez pas ?
– Non c’est plus compliqué que ça, mais j’ai promis de ne pas en parler !
– O.K. je ne vous poserais pas d’autres questions

Il me déshabille du regard, c’en est presque gênant.

– Dites-moi quand même, vous aimez votre métier ?

Pourquoi cette question, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– C’est un métier, il a ses avantages et ses inconvénients, mais dans l’ensemble je ne me plains pas.

Ma réponse à l’air de lui convenir et il change enfin de conversation, s’adressant à son épouse :

– Ah ! J’ai eu une dure journée, le pauvre Macenzie n’en finit pas de mourir, et sa famille se bagarre déjà pour l’héritage. C’est pas toujours évident de jouer au pasteur.

Il a dit « jouer au pasteur » ou j’ai mal entendu ?

– Ce n’est pas un jeu, tu fais le bien autour de toi et tu le fais bien ! Intervient Farah.
– J’essaie ! Je ne suis pas parfait.
– Je viens de faire une grosse bêtise ! Lui confie alors Farah avec un étrange sourire.
– C’est grave ?
– C’est-à-dire, Mademoiselle Lilly est tellement belle… j’ai un peu craqué.
– Ce sont des choses qui peuvent se comprendre !

Que voilà un pasteur fort tolérant !

– Mais du coup j’ai été un peu bavarde !
– Quoi ?
– J’ai peut-être dit des choses qu’il ne fallait pas que je dise !
– T’as raconté quoi ?
– Mon passé, enfin j’en ai parlé juste un peu.
– On s’en fout du passé, ce qui compte c’est le présent. N’accordez aucun crédit à ce que raconte ma femme, elle aime bien inventer des histoires sans queue ni tête..
– Soyez sans crainte, je suis très discrète, et puis de toute façon je serais bientôt très loin d’ici.

N’empêche qu’ils me paraissent bien particuliers ces deux-là, mais ça ne me regarde pas !

Le pasteur me regarde bizarrement, il brûle d’envie de me demander quelque chose, mais quoi ?

– Si j’osais… Commence-t-il mais il ne finit pas sa phrase.
– Eh bien osez ! L’encourageais-je.
– C’est une question, vous considérez-vous toujours comme en activité ?

Je crois comprendre, il va me proposer une passe ! Et je ne vois pas pourquoi je lui refuserais, c’est mon métier, il est plutôt bel homme, et puis si ça peut faciliter les choses… Mais tout de même oser me demander ça devant sa femme !

– Oui, on va dire que je suis toujours en activité ! Répondis-je.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:02

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 3 – Putes en famille

Lilly

Je n’ai jamais vu ma mère nue, sauf par « accident », je la trouvais même plus pudique que moi, ça me fait drôle de la voir en tenue d’Eve !. Elle est belle, très belle !

– Je sais exactement ce que veut se client, fais-moi confiance me chuchote-t-elle.

L’homme s’est mis à poil à son tour, il a un bite plutôt supérieure à la moyenne, ce qui fait que c’est davantage pratique pour le sucer à deux.

Lilly03

N’empêche que de temps à autre nos langues sont extrêmement proches. Ça me gêne un petit peu, mais apparemment ce n’est pas le cas de ma mère qui ne fait rien pour m’éviter. Et ce qui devait arriver arriva nos bouches finirent par s’unir. J’ai un mouvement de recul.

– Tu aimes ça nous voir nous embrasser ! Dit-elle au miché.
– Oui, voulez-vous un gros patin, léchez-vous les nichons et après j’aimerais vous voir vous gouiner !

Les choses deviennent compliquées mais je ne vois pas comment je pourrais me soustraire à ce baiser profond souhaité par le client. Je roule donc une galoche avec ma propre mère pour la première fois de ma vie.

Mélange de honte et du plaisir de la transgression, je ne sais plus où j’en suis, mais prend le parti de trouver cela agréable.

La mère s’arrange pour me coller son téton gauche devant ma bouche, et c’est presque par réflexe que je me met à téter et à lécher cette délicieuse gourmandise. Elle redescend en suite légèrement afin de s’attaquer à mes propres seins dont les bouts sont déjà raidis par l’excitation. La tête me tourne…

Mais c’est surtout la suite qui m’inquiète, le miché souhaite que l’on se gouine, je suppose que l’on va faire semblant ? Mais comment s’y prend-t-on pour faire semblant sans qu’il ne se doute de rien ?

– Allez-y je vous regarde !

Ma mère me demande de m’allonger, puis elle vient sur moi en position de soixante-neuf. Comment va-t-on s’en sortir ?

Je sens la langue de ma mère sur ma chatte ! Je suis tétanisée, incapable de lui rendre la pareille..

Ma mère se déplace alors et viens me susurrer à l’oreille.

– On ne triche pas, on joue le jeu ! Et au cas où tu n’aurais pas compris, en faisant ça, on ne fait du mal à personne ! Mais si tu veux, oublie que je suis ta mère, ça aidera. Allez je reprends la position.

Oui, c’est ce que je vais faire, en ce moment Molly n’est plus ma mère, mais une pute du Pretty Saloon. Une pute parmi d’autres.

Ma mère à une façon particulière de pratiquer le soixante-neuf. Nous ne sommes pas collées l’une sur l’autre, Non, elle tortille sans arrêt du cul et de temps à autre se redresse en empaumant ses seins.

Et oui, le but de l’opération est d’en mettre plein la vue au spectateur-voyeur. On ne pratique pas l’amour lesbien de la même façon quand quelqu’un a payé pour regarder. C’est priorité au spectacle !

N’empêche qu’en ce moment l’excitation est bien là et le client n’a nul besoin d’en connaître la raison (il ne manquerait plus que ça !)

La chatte odorante de ma mère est sous mon nez, je respire un grand coup, j’avance ma langue ! Ça y est je lèche le con de ma mère… non ce n’est pas mère… Si c’est ma mère… et alors une chatte est une chatte et comme elle vient de me le dire ! On fait du mal à qui ? N’empêche que je me sens salope… mais salope ! Et je lèche.. et je lèche, et ça m’excite ! Ma mère doit être en train de se régaler avec ma propre mouille !

J’ai bien dit que je mouillais, d’ordinaire je reste sèche en chambre… l’insolite de la situation sans doute ! D’ailleurs ma mère mouille aussi, ça doit l’exciter de lécher sa propre fille et de se faire lécher par elle. Quelle salope aussi celle-ci ! On est deux belles salopes !

Ma mère s’active sur mon petit bouton, je n’en peux plus, je vais jouir. Je sens le plaisir monter, je me cambre, je hurle.

– Maintenant, à toi, viens vite ! Me dit-elle.

O.K. je reprends la position, mais elle ne s’est pas bien placée, à moins que ce soit moi… toujours est-il que ce n’est pas sa chatte que j’ai devant ma bouche, mais son anus. Je ne sais quel démon m’a alors poussé à le lui lécher. Je suis en train de lécher le trou du cul de ma mère et cela me trouble considérablement.

Un mouvement de fesse, ma mère rectifie la position… quelque part, c’est dommage… mais ici ce n’est pas mal non plus son intimité est devenue un véritable marécage, je donne de petits coups de langues sur son petit berlingot emmenant ma génitrice au septième siècle en quelques secondes.

On a fini, spontanément on s’enlace, on s’embrasse comme… des putes.

– Eh ben, vous, on peut pas dire que vous faites semblant ! Commente le client
– T’a vu ça, on est des pros, hein ! Lui répond ma mère. Tu veux jouir comment mon biquet, tu veux venir sur moi ou sur Lilly ?
– Je vais t’enculer ! Lui répond-il.
– Y’aura un petit supplément !

Le type va fouiller dans les poches de son pantalon et revient avec une pièce qu’il pose sur la petite table. Pendant ce temps ma mère s’est tournée de façon à lui présenter son joli derrière.

Le gars entre sa bite comme un couteau dans un motte de beurre et commence à labourer la maman qui pousse de « humpfs » et des « fouffs ». Ça ne dure pas bien longtemps, le mec dégouline de sueur et son visage devient rouge comme une écrevisse. Il jouit en soufflant comme un bœuf.

Il ressort sa bite gluante de sperme et d’un peu d’autre chose aussi. Il s’essuie avec un mouchoir, ne se rince pas, se rhabille…

– Alors, ça t’a plus, mon biquet ?
– Vous êtes des belles salopes ! C’était très bien !
– Je te laisse descendre, nous on va se faire une petite rincette.

Il nous salue et disparaît de la chambre, ma mère vérifie que le couloir est désert et referme la porte.

– Bon, on n’a pas trois heures, je te raconte vite fait.

Le récit de Molly

C’était la semaine dernière, j’étais allé derrière le saloon dans la petite cabane pour faire un gros caca, j’aime bien prendre mon temps. Et voilà que j’entends une conversation entre Davy et Konrad, le contremaître de Howard Buchanan :

– Mais enfin t’as pas trouvé plus simple ! Pourquoi tu le fais pas tuer par un desperado, tout simplement. Dit Davy
– Parce qu’il faut un coupable identifié, sinon les gens vont colporter des rumeurs.
– Je ne vais pas sacrifier une de mes filles pour ça, je les aime bien, mes filles. Et puis en plus elles se soutiendront…
– Non, on va faire venir une fille de Norton-City, le gérant là-bas veut se débarrasser d’une nana un peu chiante pour embaucher quelqu’un d’autre.
– Ah, je préfère !
– Donc le plan c’est à peu près ça, tu l’aménageras à ta guise, tu t’arranges pour que la pute monte avec William, une fois en chambre tu tues le neveu et on s’arrange pour accuser la fille. Ensuite procès rapide, puis pendaison, rideau.
– Sauf que je ne suis pas d’accord, moi je suis pas un tueur ! Je veux bien faire un faux témoignage, tout ce que tu veux, mais je ne tue personne !
– C’est quoi le problème ? Tu veux combien en plus ? On t’as déjà donné pas mal.
– Rien du tout, si ça foire, je serais pendu et ça ne me plait pas d’être pendu.
– Tu ne risques rien, voyons !
– Tu ne peux pas m’envoyer une petite main ?
– Non, démerde-toi ! Moins il y aura de témoin, mieux ça passera.

Fin du récit de Molly

– Voilà j’ai évidemment compris que la cible était William Buchanan, et quand je t’ai vu débarquer j’ai compris que ce serait toi la lampiste.
– Il faut mieux que je quitte la ville si j’ai bien compris.
– Le souci c’est qu’il n’y a pas de diligence avant jeudi… mais entretemps je peux te faire cacher en ville, mais si tu refuses de monter avec William Buchanan, il ne t’arrivera rien. Il faudrait mieux éviter le refus direct, non tu dois essayer de t’arranger pour qu’il ne monte pas avec toi.
– Mwais, je vais voir, mais pourquoi le vieux Buchanan veut-il se débarrasser de son neveu ?
– On n’en sait rien, William est apparu comme un cheveu sur la soupe il y a peine deux mois, avant personne n’en avait entendu parler. On ne sait rien de lui, il a l’air amoureux de Kate, mais c’est tout ce que je sais.
– Bon, il va falloir qu’on descende, sinon les tauliers vont se poser des questions. Si tu choisis de partir, tu me le diras discrètement et je te préparerais un petit papier avec une adresse.

En fait je ne sais pas quoi faire. Evidemment que partir serait la bonne solution ! Mais que risque-t-il de se passer maintenant ? Davy devra choisir une autre victime dans son sinistre complot ! Et si c’était ma mère ?

Je comprenais maintenant pourquoi Davy n’avait pas usé de son « droit de cuissage » envers moi : baiser une fille qu’on envoie ensuite se faire prendre en l’accusant d’un crime qu’elle n’a pas commis devait le perturber. Les états d’âmes de ce genre de personnages sont parfois étranges !

Le lendemain je n’avais pris aucune décision, les clients commencèrent à arriver en fin d’après-midi.

Il se déroula alors une scène étrange, un cow-boy, dont j’appris plus tard qu’il était employé chez Howard Buchanan, s’approcha de Kate. Celle-ci toute contente lui fit son petit numéro ou plutôt commença à le faire, car très vite le cow-boy lui balança une énorme gifle qui l’a fit saigner du nez avant de l’insulter copieusement.

Davy sortit alors de derrière son comptoir, armée d’une carabine afin de chasser le malotru, c’est alors qu’un autre type le désarma et commença à le rouer de coups. Bientôt la bagarre fut générale. Les filles s’enfuirent dans leurs chambres, pas moi, paralysée par la peur, je restai cachée sous la cage de l’escalier.

Le saloon s’était vidé, l’un des cow-boy ramassa Davy à moitié assommé, le secoua brutalement.

– Monsieur Buchanan n’aime pas qu’on lui désobéisse, c’est le premier et le dernier avertissement. La prochaine fois que l’autre se pointe, t’es prié de faire le boulot pour lequel on t’as payé et sans bavures.

Inutile de vous dire que ces paroles m’ont fait froid dans le dos, cette fois plus question de tergiverser, je dois partir.

Dorothy s’en va fermer le saloon, puis elle vient s’occuper de Davy et d’un autre bonhomme bien amoché. J’attends qu’elle ne regarde pas dans ma direction et monte l’escalier à pas de loup.

Je frappe discrètement à la porte de ma mère.

– Je me barre, dis-moi où il faut aller !
– Tu vas chez le pasteur, c’est la petit maison qui jouxte l’église.
– Le pasteur ?
– Ne cherche pas à comprendre, aie confiance ! Tu lui dis simplement que c’est moi qui t’envoie et tu lui montrera cette médaille, sinon tu restes dans le vague, tu diras que tu as eu la trouille suite à la bagarre de tout à l’heure. Tu peux aussi avoir confiance en sa femme. Allez, file, fait attention à ce qu’on te suive pas !
– Mais toi…
– Ne t’inquiètes pas, je suis une grande fille, et j’ai un plan, mais chut.

J’ai embrassé maman, j’ai ramassé dans ma chambre les quelques dollars que j’avais gagné, puis je me suis faufilée jusqu’à la porte de derrière.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 12:59

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 2 – Une fessée pour un cowboy

Lilly

Et le lendemain je commençais le boulot. Auparavant Dorothy avait réuni les quatre filles.

– Je vous présente Lilly que vous avez peut-être aperçue hier, elle va travailler avec nous, elle chante et elle danse…
– Elle ne suce pas, alors ? Se moque Kate, une jolie rousse avec les cheveux en cascade et le visage mutin
– Pas quand je danse ! Répondis-je du tac au tac.
– Donc voilà Kate, Cindy et Ellen !
– Salut ! Répondis-je en faisant une révérence protocolaire qui amusa tout le monde.
– Au début, elle va vous piquer vos clients, qu’est-ce que vous voulez, c’est l’attrait de la nouveauté, après ça se calmera, ça fait partie du jeu. Bon pas d’histoires entre vous… et au boulot ! Tu as vu tout le monde ? Non il manque Molly, elle est où Molly ?
– J’arrive ! Clame cette dernière en descendant l’escalier..

Je n’ai pas pipé mot, j’ai essayé de rester impassible, elle aussi… parce que Molly, c’est ma mère !

On a fait comme si on ne se connaissait pas.

Dorothy m’emmène vers la cuisine.

– Je te présente Chang, notre cuisiner. Parfois certains clients souhaitent la présence d’un autre homme. Alors c’est Cheng qui s’y colle.
– Hi hi ! Répond l’intéressé.

J’appréhendais quelque peu le moment où Davy souhaiterait exercer son droit de cuissage, ce bonhomme ne m’inspirant pas du tout. Mais ce moment n’a jamais eu lieu, je me dis alors que je ne devais pas être son genre… mais ce n’était pas ça, la vrai raison, je ne l’ai compris qu’un peu plus tard…

Pas la foule pour le moment, arrivent deux types qui s’attablent. Je reconnais le jeune benêt de la diligence.

– Le plus jeune c’est William Buchanan, me précise Kate, c’est le neveu du caïd local, je te le laisse, moi je vais chauffer l’autre.

Ah, bon ? J’espère qu’il n’y a pas d’embrouille.

– Hello, il me semble qu’on s’est déjà vu quelque part. Commençais-je.
– En effet ! Vous allez donc travailler ici ?
– Comme vous le voyez ! Mais dites-moi, mon décolleté à l’air de vous intéresser ?
– Il est prometteur, dirais-je ! Répond le type.
– Que diriez-vous d’une petite détente.?
– C’est tentant !
– Alors monte avec moi mon biquet !
– T’es mignonne, je monterais avec toi un jour, mais aujourd’hui j’ai envie d’aller avec Kate.

Qu’à cela ne tienne, j’ai proposé mes services à son comparse qui a accepté de me suivre.

On passe à la caisse où Davy encaisse son dû et nous refile à ma collègue et à moi-même des serviettes propres.

– Vous ne serez pas déçu, cette petite a une bonne réputation ! Dit-il à William Buchanan en parlant de moi..
– C’est James qui va monter avec elle, moi je vais avec Kate. Rétorque William

Alors là je me suis demandé pourquoi Davy tirait une tronche impossible.

– Vous devriez essayer la nouvelle, je vous offre la passe, c’est mon jour de bonté ! Insiste Davy.
– Non, non, notre choix est fait ! Répond James.

Et alors que j’allais monter avec mon client, je vois ma mère grimper l’escalier toute seule et manifestement en panique.

– Qu’est-ce qu’elle nous fait celle-ci ? Demande James, rigolard.
– Elle a dû bouffer une saloperie ! Répond simplement Davy.

On monte, ma mère est dans le couloir, blanche comme une craie, je commence à m’inquiéter et à chercher comment lui porter secours, quand elle voit rentrer Kate dans sa chambre en compagnie de William Buchanan. Je m’avance vers ma mère, elle me fait un grand sourire et pénètre dans sa propre chambre. Je n’ai rien compris !

Beaucoup de clients sont volubiles, la baise ne semble n’être pour ceux-là qu’un prétexte, tellement ils ont envie de parler. Moi je n’ai pas trop envie de les écouter mais je le fais quand même, ça fait partie du métier. D’autres sont des taiseux et ce James semble faire partie de cette catégorie.

Il se déshabille en silence, mais conserve son maillot de peau et ses chaussettes. Je ne vous dis pas l’odeur des chaussettes, mais bon je suis aussi habituée à ce genre de désagréments.

– Tu veux que je me déshabille ? Demandais-je.
– Juste le haut !

C’est comme il veut, de toute façon, il sait très bien que je ne porte rien sous ma jupe !

– Tu n’as pas fermé la porte ! Me fait-il remarquer.

Là je suis embêté, j’ai bien en tête les instructions de Dorothy mais comment savoir si le mec est un habitué du lieu ou pas ? Je jette un coup d’œil dans le couloir : personne.

– T’es déjà venu ? Lui demandais-je
– Plein de fois.
– D’accord mais pourquoi veux-tu que je ferme la porte ?
– Je ne veux pas qu’on m’entende quand tu vas me donner la fessée !

C’était donc ça ! Donc je me dépoitraille m’assoit sur le bord du lit et invite le miché à s’allonger sur mes douces cuisses.

– Euh, je fais ça à mains nues !

J’aurais dû demander avant.

– Oui !

Pas de bol, pratiquer de la sorte finit par faire horriblement mal aux mains. Tant pis, je ferais avec.

Je commence à taper, on m’avait appris un truc au Green Saloon de Norton City : Pour empêcher celui qui reçoit la fessée d’anticiper les coups, il ne faut pas les appliquer de façon régulière mais de façon aléatoire, par exemple trois coups qui se suivent rapidement, puis une pause de 15 secondes, suivit d’un coup, lui-même suivi d’un autre 15 autres secondes après, puis on enchaîne avec trois coups successifs… et ainsi de suite. Toute une technique !

Les fesses de James marquent rapidement et d’abord rosies per mes coups, virent au cramoisie, mais il a l’air de bien apprécier, l’animal !

Quant à mes petites mains, elles deviennent douloureuses !

– Et si je prenais un instrument, ça te dirait ?
– Non j’aime bien avec les mains !
– Tu ne veux pas essayer, juste essayer ?
– C’est quoi tes instruments ?
– Je ne suis pas encore complètement équipée, mais je peux me faire prêter une cravache…
– Non, non, sûrement pas !
– Ton ceinturon alors ?
– Non, non, c’est trop violent tout ça !

Idée !

– Et avec ma brosse à cheveux ?
– Pourquoi pas ?

J’ai donc été chercher la brosse et j’ai commencé à taper !

– Ça va c’est bon?!
– Oui, c’est bon, un tout petit peu plus fort.
– Comme ça !
– Oui !

Lilly02
Mais trois minutes après il quitte mes cuisses et se précipite bouche en avant sur mes seins.

– Hé, attention, c’est fragile les belles choses !

Il se reprend et se calme un peu, du moins en ce qui concerne son pelotage de nénés, parce que son autre main s’agite frénétiquement sur sa bite et le voilà qui décharge avec un bruit bovin.

J’ai plein de sperme sur moi, pas bien grave !

– Je reviendrais te voir, comment tu t’appelles déjà ?
– Lilly !
– Ah oui, j’avais oublié.

Et voilà comment j’ai fidélisé un client avec une simple brosse à cheveux !

Quand je suis redescendue avec James, j’ai demandé un verre d’eau à Davy, je le sirote lentement avant de retourner racoler dans la grande salle.

Sur ces entrefaites, Kate et Buchanan descendent à leur tour. Davy se précipite vers ce dernier, de la table assez proche où je plaisante avec un client, j’entends tout :

– La prochaine fois, vous devriez essayer la petite Lilly, James a été ravi.
– Peut-être un jour ! Mais j’ai vraiment un faible pour Kate, servez-moi un whisky et je vais rentrer au ranch.

J’essaie de draguer mon cow-boy, il mate mon décolleté, mais ne se décide pas à monter.

Et voilà, Molly, (ma mère pour ceux qui aurait oublié) qui se pointe derrière nous.

– Alors tu ne veux pas monter avec la jolie Lilly ? Demande-t-elle au type.
– Ché pas !
– Tu préfères peut-être une femme plus mûre, dans ce cas je suis à ta disposition.
– D’accord je te suis.
– Tu ne veux pas faire un trio ?
– Non juste toi !

Il se lève ! Voilà que ma mère me pique mes clients maintenant ! Mais l’autre surprise c’est que je me retrouve avec un bout de papier dans la main. Je m’arrange pour le déplier et le lire discrètement.

« Ne montes jamais avec William. Buchanan, il y va de ta vie, je t’expliquerais. »

Je reconnais l’écriture maladroite de ma mère. C’est quoi cette histoire ? J’ai évidemment hâte d’en savoir plus, mais je suppose que c’est elle qui va se débrouiller pour m’expliquer tout ça

Ce n’est que le lendemain que l’occasion s’est présentée, j’étais au bar occupé à chauffer un cow-boy un peu timide quand ma mère est venue me trouver.

– J’ai un client qui veut faire un petit trio, je t’enquille ?

Ça va me faire drôle, mais je savais que ça devrait arriver un jour, alors allons-y !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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