Léna Van Eyck

Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:07

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 12 – Un client particulier
coin102

– Si tu veux rester parmi nous, mes clients sont toujours friands de nouvelles filles… M’indique la tôlière.
– Je vous remercie mais j’ai déjà un emploi à Paris.
– Un emploi de quoi ?
– Je suis au service d’une grande maison…
– Je vois, mais ici tu gagnerais davantage.
– Ecoutez, je n’ai rien contre les catins, mais il se trouve que je n’en suis pas une.
– Pourtant ne dit-on pas, « catin un jour, catin toujours ! »
– On dit tellement de choses …
– La diligence ne sera là que demain midi, si l’envie te prend de faire une ou deux passes…

J’ai répondu d’un sourire, mais je n’ai pas dit non.

J’ai pu manger un ragoût de lapin, ma foi, plutôt appétissant et dormir dans un lit qui ressemblait à un lit.

Je me suis réveillé de bonne heure, me suis fait servir du jambon et du pain. Un type m’a abordé, j’ai décliné son invitation, il n’a pas insisté et est allé s’asseoir un peu plus loin, a refusé les avances de l’une des ribaudes de l’établissement et a commandé une chope de bière.

C’est à ce moment-là qu’un petit diablotin facétieux est venu troubler mon esprit. Après tout j’ai fait la catin une fois, pourquoi ne pas le faire une nouvelle fois ? Je fais un signe au bonhomme qui se trouve fort surpris, en lui demandant de s’approcher.

– Fallait que je souffle un peu, maintenant on peut y aller.

– Qu’est-ce qui te ferait plaisir, beau brun ? Demandais-je au bonhomme.
– J’aime bien les fessées !
– Juste une fessée, pas de baise ?
– La fessée d’abord, pour le reste on verra.

D’accord, on monte !

– Je me déshabille ? Demandais-je
– Pas la peine, on va jouer une petite saynète, je suis un vilain garçon qui a fait une grosse bêtise, toi tu es ma maman et tu me punis en me flanquant une bonne fessée… n’ai pas peur de frapper fort… Et quand mes fesses seront bien rouges, tu vérifies que je bande bien, tu me compliment pour ma bite et tu me finis en branlette.

Margot12Au moins c’est rigolo ! Alors allons-y pour le délire. J’entre tout de suite dans le rôle, ça me plait bien,, j’ai toujours voulu faire du théâtre.

– Alors qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui ?
– Maman, j’ai fait une grosse bêtise, j’ai trop honte.
– Et c’était quoi cette bêtise ?
– J’ai enculé le voisin !
– Oh ! Petit chenapan ! Voilà qui mérite une bonne punition !
– Ne me fais pas mal, maman !
– Tais-toi sale môme, une punition c’est une punition, ça ne se fait pas d’enculer le voisin.
– Oui, mais il a aimé ça !
– Je ne veux pas le savoir, on encule pas le voisin, c’est un péché, un péché très grave. Enlève-moi ton pantalon et viens te coucher sur mes cuisses, je vais te corriger bien comme il faut.

Complétement dans son délire, le client fait ce que je lui demande, et je commence à taper… il m’a dit que je pouvais taper fort, alors je ne vais pas me gêner.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’à force de taper comme une malade, je commence à avoir mal aux mains. Je cherche un objet contendant… la brosse à cheveux posée négligemment sur la table de chevet fera assurément l’affaire.

Je reprends donc mon travail sur ses fesses. Il est rigolo le client, il fait semblant de geindre et de pleurer.

– Tiens, vilain garçon ! Tiens chenapan !
– Ouin !

Le cul est devenu cramoisi, il est donc temps d’arrêter, ma main passe en-dessous entre ses jambes, je palpe sa bite, dure comme un bout de bois et la branlotte un petit peu.

– Alors, ça t’a fait bander, petit cochon !
– Ce n’est pas de ma faute, Maman !
– Non, C’est de la faute à qui alors ?
– Je ne sais pas.
– Bien, je ne vais pas te laisser comme ça, Maman va te branler la bite. Hum, qu’est ce qu’elle est jolie ta bite ! Et pourtant j’en ai vu des bites tu peux me croire !

Qu’est-ce qu’il ne fait pas raconter comme conneries !

Et joignant le geste à la parole, je me mets à lui masturber la tige…

– Je sens que ça vient, maman…
– Tu ne veut pas que Maman te suces ,
– Non je préfère tes mains !

Je pose ma main gauche en couvercle sur son gland tandis que la droite termine son travail de branle… J’ai reçu tout son sperme dans la main, mais rien sur mes fringues, je suis fière de moi.

– Merci, Maman.
– De rien, mais je ne suis plus ta mère, le jeu est fini.
– C’est dommage !

Ça n’a pas duré bien longtemps, c’est ce qui s’appelle de l’argent gagné facilement… Mais quand je pense qu’il ne m’a même pas demandé à me voir nue, c’est vexant quand même !

Quand je vais raconter ça à ma mère, elle ne va pas en revenir. Mais faut-il que je lui raconte ?

J’ai refusé un troisième client, après tout trop n’en faut. Cependant mon petit diablotin m’a soufflé que ce genre d’activité n’était pas pour me déplaire.

Et me voilà revenue chez les Préhardi. Tout le monde paraît surpris de ma réapparition, ma mère la première qui me confie avoir été morte d’inquiétude.

– Mais je t’ai fait parvenir un message… Lui indiquais-je
– Quel message ?

Je compris alors que ce gredin de Geoffrey avait saboté sa mission. Cela ne lui a pas porté chance, son cadavre gisant désormais en forêt de Rambouillet.

– Mais alors que t’est-il arrivé ?
– J’ai été enlevé par des bandits de grands chemins…
– Philibert ? Demande ma mère.
– Oui, Philibert. Sa bande a été décimé lors d’une attaque qui a mal tourné. Les gens de sa bande ont été tués.
– Philibert aussi ?
– Je ne sais pas. J’ai réussi à échapper au massacre, j’ai marché jusqu’à une auberge et là un gentil monsieur m’a donné de l’argent pour prendre la diligence.
– En échange de quoi ? Me demande madame de Préhardi.
– De mon sourire.
– Aurais-tu fais la catin pour cela ?
– Bin, non.
– C’est sûr, ça ? J’ai l’impression que tu mens un tout petit peu .
– Disons que je me suis sentie obligée d’être gentille avec lui.
– Très gentille ?
– Oui.
– Comme une catin ?
– Un peu, oui !
– Et tu n’as point honte ?
– Si, si !

Je mentais car en fait je ne ressentais aucune honte

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:04

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 11 Pute occasionnelle
coin102

La tactique de la bande à Philibert est parfaitement rodée, ils n’interviennent pas toujours sur les mêmes routes rendant leur présence insoupçonnable..

J’ai pu ainsi assister à deux guet-apens assez basiques, faible butin et aucune résistance de la part des victimes.

Mais le troisième…

– Un carrosse, ce devrait être intéressant. Dit Robert
– Pas d’escorte ? Demande Philibert.
– Je n’en vois pas.
– Cela veut dire qu’il n’y a peut-être rien à voler
– Tentons le coup, on verra bien .

Les quatre hommes surgissent sur la route tel des diables et stoppent l’attelage en vociférant.

– On descend ! Ordonne Philibert

Une dame vêtue de beaux atours descend suivie de ce qui doit être une dame de compagnie.

Philibert commence à se lécher les babines car ces personnes ont belles allures, quand surgit brusquement une arrière-garde que personne n’avait vu venir…

Une fusillade éclate, heureusement je me tenais en retrait et j’ai eu réflexe de me dissimuler dans les fourrés. Je recule encore, et me retrouve devant une sorte de ravin, sans trop réfléchir je m’y précipite et m’y cache..

Je laisse passer plusieurs minutes avant de ressortir de ce merdier. Je suis dans un drôle d’état, piquée par les ronces et la cheville gauche douloureuse.

Je m’approche à pas de loup de la route. Le carrosse n’est plus là, les gens d’armes non plus mais j’aperçois les corps allongées dans leur sang de Robert, de Pierre et de Geoffrey. Je m’approche, les trois gaillards sont morts et bien morts ! J’ignore où est Philibert, soit il a pu s’enfuir soit il a été capturé..

Qu’importe après tout, je lui ai donné sa chance, j’ai eu quoi en retour ? Pas grand-chose, je devrais même dire rien de tout .

Il me faut donc à présent rejoindre la capitale et ne sais comment m’orienter .

Alors, je marche tout droit sans savoir si la direction est bonne

Au bout d’une demi-heure j’aperçois une auberge sur ma droite. J’y entre .

– Je viens d’être attaqué par des brigands de grands chemins, ils ont massacré mes compagnons, je n’ai plus un sou ! Annonçais-je.
– Et dans ce cas que puis-je faire pour toi ? Me répond la plantureuse patronne du lieu
– Il faut que je gagne Paris…
– Tout droit sur la droite.
– J’aurais aimé me reposer…
– Sans argent ça risque d’être compliqué.
– Je peux faire la vaisselle, le ménage…
– On a déjà ce qu’il faut pour ça
– Alors tant pis ! Quelle est la bonne route ?
– Je viens de te le dire ! Tout droit sur la droite. Mais il y a une journée de marche.

Un type vient alors chuchoter je ne sais quoi à l’oreille de la patronne.

– Je te fais une proposition. Me dit la patronne. Tu baises avec ce beau jeune homme, tu me files la moitié du prix de la passe et avec le reste tu pourras manger et dormir.

Je regarde le bonhomme, ce n’est pas Appolon, mais il y a pire. Je lui adresse un sourire idiot.

– Alors, on y va ? Je rêve de vous prendre dans mes bras.
– Profitez ainsi d’une jeune femme en détresse ! N’avez-vous point honte ? Minaudais-je sans grande conviction.
– Ma foi non puisque tout le monde y trouve son compte.
– Bon, vous y allez ou pas ? S’impatiente la patronne.
– On y va, on y va ! Répondis-je
– Venez, je vais vous ouvrir une chambre, mais d’abord les sous, jeune homme !.

– Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Demandais-je au bonhomme.
– Que je vous baise !
– J’entends bien mais souhaitez-vous quelques spécialités ?
– Les pieds !
– Quoi les pieds ? Vous voulez me donner des coups de pieds ?
– Mais non, les lécher.
– C’est bon, on y va ! Je me déshabille ?
– C’est la moindre des choses !

S’il le dit…

Margot11
Une fois nue, (et lui aussi) je m’assois sur le bord du lit et lance mes petites gambettes à l’horizontale afin qu’il puisse les contempler.

Ça lui fait un de ses effets, sa bite est déjà en érection. Il se penche m’attrape le pied droit et le couvre de baisers…

– Ne me chatouille pas, tu seras gentil !

Et le voilà qui se met à me gober les orteils… Il n’est pas difficile le gars, mes pieds ont transpiré et ne sentent pas vraiment l’eau de Cologne.

C’est au gros orteil qu’il donne sa préférence, il le suce, l’enduit de salive et l’entortille avec sa langue, comme s’il pratiquait une fellation… Et ça le fait bander le garçon, il en a le gland tout violacé !

– Je n’en peux plus ! Ecarte tes roseaux que je pêche au large !

Ce doit être un poète !

– Mon petit minou est indisponible, mais je t’offre mon trou du cul ! L’informais-je. (je suis une menteuse, il n’a rien d’indisponible, mais je n’ai nulle envie de me faire engrosser.)
– C’est vrai ! Je peux t’enculer ? Me demande-t-il tout en joie.
– Puisque je te le dis !

Et tout en parlant je me pose en levrette, le cul tendu, les cuisses ouvertes. Le gars passe derrière moi, me crache sur le trou de balle (quelle classe !) et m’enfonce son machin à l’intérieur. Par vraiment doux, le client !

Il faut croire que ses couilles étaient prêtes à déborder, parce que l’enculage n’a même pas duré trois minutes. Il a joui en hurlant comme un cochon qu’on égorge et s’est retiré avec un air idiot. Moi je n’ai pas joui, mais ne dit-on pas que les putes ne jouissent jamais avec leurs clients ?

– Alors comme ça, t’es en galère ? Me dit le type en se rhabillant.
– Une longue histoire que je n’ai pas trop envie de raconter. Il me faut à présent regagner Paris, mais c’est loin.
– Une diligence passe demain midi, tu pourras l’emprunter…

On redescend, la patronne interpelle le client.

– Ça s’est bien passé ?
– Fort bien, cette jeune femme a de bonnes dispositions…. Et un joli cul ! Et des jolis pieds.

Whah, mon égo !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:02

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 10 -Les aventures sexuelles et amoureuses de Philibert
nonne2

– Où me menez-vous, ma sœur ? Demande Philibert
– Là où je pourrais regarder vos belles moustaches de plus près ! Répond sœur Sainte Lucie.
– Vous vous moquez ?
– Pas du tout. Et ne le dites pas que faire l’amour avec un religieuse vois rebute, je ne vous croirais pas !
– Croyez bien que je suis sensible à cette sollicitation et n’ai pas l’intention de me dérober, mais gardez en tête que je ne suis point venue pour ça.
– Je sais, je sais.

– Nous allons baiser… mais à ma manière, c’est moi qui dirige, toi tu te laisses faire…
– Ce n’est point l’usage .
– Si tu savais ce que je m’en tape des usages ! Enlève tes frusques et montre-moi ce que tu peux m’offrir !
– Mais ma sœur…
– Je ne suis pas ta sœur, je suis une femelle en chaleur.
– Tu ne mords pas j’espère ?
– Laisse toi faire et tout va bien se passer.
– Montrez-moi au moins vos nichons !
– Quand je l’aurais décidé, pas avant.

Philibert se décide à jouer le jeu et se débarrasse de ses vêtements. Et devinez quoi ? Il bande et pas qu’un peu !

– En voilà une bistouquette alléchante, je vais m’en régaler !

Et joignant le geste à la parole, Sœur Sainte Lucie embouche le fier mandrin et le travaille des lèvres et de la langue..

Elle joue avec cette bite, léchant, suçant, caressant, elle ne néglige pas ses grosses balloches pendantes qu’elle fait rouler dans sa bouche comme des tendres mirabelles.

Sa main passe derrière et lui flattent les fesses, un doigt quémande l’entrée du trou du cul. Philibert ne bronche pas. Encouragée, la nonne le lui enfonce carrément et le fait remuer.

– Tu aimes ça mon cochon ? Le nargue-t-elle en interrompant un moment sa turlutte.
– Oui c’est bon !
– Tu ne serais pas un peu tapette, toi ?
– Non, j’aime trop les femmes… mais j’aime bien que l’on s’occupe de mon troufignard..

La supérieure regarde autour d’elle dans le fouillis de la cabane et aperçois une courte binette dont le manche en bois convenablement poli, pourrait fort opportunément jouer le rôle d’un godemiché de substitution.

– Et si je te foutais ça dans le cul ?
– Vas-y mollo.
– Fais-moi donc confiance.

Sœur Sainte Lucie prélève un peu de sa mouille afin de lubrifier le manche de la binette, puis positionne l’objet contre l’anus. Une petite poussée et ça passe crème.

– Ben dit donc, ça entre bien, ! Tu dois avoir une sacrée habitude !
– N’exagérons rien
– Tu t’introduis quoi quand tu t’ennuies ? Lui demande la nonne tout en faisant aller et venir le manche
– Je ne sais pas.
– Quel menteur tu fais, raconte-moi, ça va m’exciter.
– Je vis dans la forêt avec les amis, on n’a pas toujours des femmes sous la main, alors on se débrouille.
– Tu te fais enculer, alors ?
– Oui !
– Et tu suces aussi ?
– Oui !
– T’es un cochon !
– Oui !
– Un gros cochon !
– Oui !
– Allonge-toi, je vais venir sur toi !

Philibert se couche sur le sol, la bite en étendard. Sœur Sainte Lucie s’y empale en le chevauchant avant d’entamer une série de flexions.

A ce petit divertissement, la mère supérieure sent son plaisir monter inexorablement et ses mouvements se ponctuent d’onomatopées très suggestives.

Margot10Après plusieurs minutes de cette exercice (c’est assez épuisant cette gymnastique !) elle se dégage. Ce serait donc déjà terminé ? Pas du tout ! Sœur sainte Lucie veut juste changer de trou et se fait ainsi sodomiser en contrôlant la pénétration.

La nonne jouit du cul, et ruisselle de sueur. Philibert n’en peut plus et décharge sa liqueur dans l’étroit conduit.

La nonne se redresse, épuisée, Philibert se relève contemple sa bite en pleine débandade gluante de sperme et de pollution anale.

– Tu veux que je te nettoie tout ça, mon beau moustachu ?

Il ne répond pas mais se laisse faire.

– Qu’est-ce qu’elle est vicieuse cette Sœur Sainte Lucie, ne trouves-tu pas ?
– Si, si !
– Dis le moi que je suis une vicieuse ! J’aime qu’on me le dise.
– T’est une vicieuse…
– Encore !
– Une catin, une morue !
– Ouvre la bouche !
– Mais pourquoi donc !
– Pour te pisser dedans, beau moustachu !
– C’est-à-dire…
– Tu as eu droit à une baise gratuite, alors tu ne vas pas refuser mon cadeau ! Et en prime je vais te montrer mes beaux nénés.

L’argument dû porter, puisqu’à la vue des nichons de la supérieure il ouvrit une large bouche et avala sans broncher plusieurs rasade de sa liqueur dorée.

– C’était délicieux ! Bredouille Philibert. En s’essayant les lèvres d’un revers de la main
– Un délice bien partagé.
– Peut-être maintenant pourrez-tu répondre à ma requête ?
– Ah oui, ta belle inconnue, je pensais te l’avoir fait oublier.
– Ben non !
– C’est que je ne vois pas du tout comment te venir en aide.
– Menteuse !
– Toutes les femmes mentent.
– Même les nones ?
– Bien sûr. Il n’y a pas de raison.
– Je ne lui veux aucun mal à cette fille ?
– J’en suis persuadée, mais pense-tu qu’elle sera ravie d’être la compagne d’un bandit de grand chemin ?
– Qui ne tente rien n’a rien.
– Repasse dans quelques jours, d’ici là ma mémoire me sera peut-être revenue
– C’est que je suis pressée, moi !
– La précipitation est toujours mauvaise conseillère en amour.
– Tu ne prends donc pas mes menaces au sérieux ?
– Non !

Et Philibert s’en alla, persuadé que lorsqu’il reviendrait, sœur sainte Lucie lui lâcherait le morceau.

Plusieurs jours plus tard…

Après avoir fait de nouveau l’amour dans la cabane à outils du jardin, Philibert questionna la mère supérieure.

– Promets-moi que si tes avances ne l’intéressent pas, tu la laisseras en paix.
– Je peux promettre, mais me croiras tu ?
– Je prends le risque, mais si tu te parjurais, prends garde à toi, je suis un peu sorcière. Alors ?
– Alors je promets !
– Nous avons accueilli ces femmes de façon provisoire, elles sont actuellement en placement chez le sieur de Préhardi à Paris.
– Ciel, voilà qui ne va pas être simple !
– En effet. A toi de savoir te débrouiller mais souvient toi de ta promesse.
– Je suis un homme de parole.
– Sinon, sache que je reste à ta disposition, je ne saurais me passer d’aussi jolies moustaches.
– Catin !
– Bandit !

Thomas est désemparé, il n’a plus aucun plan, il enrage, aussi en désespoir de cause, il revient le lendemain sonner à la grille du couvent, demande à voir Sœur Sainte Lucie, on lui refuse, il insiste lourdement et tant et si bien que la mère supérieure finit par venir à la grille.

– Toi ici, tu n’as pas honte ? Aurais-tu oublié quelque chose ?
– Ma sœur, je suis un misérable.
– C’est en effet le moins que l’on puisse dire.
– J’ai péché et ne souhaite qu’une chose, me racheter.
– Il risque d’y avoir du pain sur la planche.
– Je vous en conjure, accordez-moi une nouvelle chance. S’il vous plaît, s’il vous plaît …
– Oui, bon arrête de geindre, tu deviens ridicule. Je vais faire quelques prières et revenir, attends-moi là.

Thomas reprend espoir, il avait craint d’être jeté, cela n’avait pas été le cas.

Sœur Sainte Lucie n’est pas partie prier, d’ailleurs elle ne prie que très peu et fait souvent semblant, Non, elle réfléchit. Elle va accepter de reprendre Thomas au service du couvent et cela pour deux raisons :

La première est très basique puisqu’elle a vraiment besoin de quelqu’un pour s’occuper du jardin et de la basse-cour. L’autre est plus pernicieuse, elle se doute bien que ce bonhomme n’est pas clair et qu’il mijote quelque chose, alors elle est prête à appliquer le vieil adage qui dit qu’il vaut mieux garder ses ennemis près de soi afin de pouvoir mieux les contrôler.

– Notre seigneur nous a enseigné la miséricorde, aussi vais-je t’ouvrir notre grille.
– Merci, merci du fond du cœur merci.
– Mais j’y mets deux conditions…
– Tout ce que vous voulez..
– Déjà tu vas recevoir la bastonnade en punition de ton attitude impie d’hier …
– Non, non…
– Alors rentre chez toi.
– Pas trop fort alors ?
– Ensuite je veux que tu me racontes ta version des faits en ce qui concerne ta rencontre avec Philibert et tout le reste .

Le bâton était en fait un badine de roseau.

– Allez baisse-moi tout ci !
– Mais ma sœur, vous allez voir mes fesses…
– Bah, une horreur de plus ou de moins !

– La sœur lui appliqua ainsi vingt coups de badines en y prenant un véritable plaisir sadique.

– Et voilà, tu vas avoir du mal à t’asseoir, tant pis pour toi. Maintenant je t’écoute !
– Mais c’est très simple, je me suis trompé de route, je me demande encore comment j’ai pu faire une pareille chose.
– Et ta rencontre avec Philibert.
– Je voudrais rester correct et poli, je sais que vous l’avez cru car il est beau parleur, mais c’est un gredin, il a dépouillé et violé les femmes et m’a humilié comme jamais.

La sœur pensa qu’il disait la vérité sur le guet-apens mais qu’il mentait sur l’erreur de route. Elle se garda toutefois de le contredire.

Philibert ne sait comment agir, il n’a guère l’occasion d’aller trainer dans la capitale où d’ailleurs sa tête est mise à prix. Pire ses acolytes n’entendent nullement sacrifier leur relative sécurité aux caprices d’un chef devenu subitement amoureux d’une donzelle.

Il abandonne temporairement ses compagnons de flibuste, et s’en va gagner Paris sur le dos d’un fier alezan.

Se renseigner sur l’endroit où logeait le sieur de Préhardi ne fut point difficile. Il est incroyable comme les gens adorent causer !

Mais ensuite ?

Philibert sait jouer de la viole, pas très bien mais disons qu’il se débrouille et qu’il peut faire illusion.

L’amour rend fou, c’est bien connu, et c’est ainsi qu’habillé proprement (mais pas lavé) et alors que le crépuscule commençait à envelopper la capital, l’homme se posa sous les fenêtres de l’hôtel particulier des Préhardi et se mit à pousser la chansonnette.

– Mais qui peut chanter aussi faux ? Me demande ma mère. Et encore s’il se contentait de chanter faux, mais pourquoi gueule-t-il aussi fort ?
– C’est curieux, il me semble reconnaître cette voix. Répondis-je.
– Allons bon, comment cela serait-il possible ?

La curiosité féminine étant ce qu’elle est, nous ouvrons la fenêtre.

– Ciel, Philibert !
– Mais que fait-il ici ?

Et Philibert, l’apercevant se met à changer les paroles de sa chanson pour débiter en boucle :

– Margot, je vous aime, Margot je vous adore comme la salsa des pommodoro.
– Mais vous êtes fou, allez-vous-en, vous nous cassez les oreilles . Lui dit ma mère

Mais il ne veut rien entendre et continue sa rengaine, c’en est pathétique, ce brigand est donc tombé amoureux de ma modeste personne. Quelle idée, mais figurez-vous que cela me flatte, il est bel homme, il a de beaux yeux, en me forçant juste un petit peu, je pourrais moi aussi tomber amoureuse.

– Mais qu’est-ce donc que ce raffut ? S’écrie madame de Préhardi entrant en trombe dans la pièce.
– Un ménestrel qui quémande l’aumône . Lui répond la mère.
– Qu’il aille se faire prendre ailleurs, fermez-moi cette fenêtre.

En bas, le petit numéro de Philibert attire les badauds, lesquels ne se gênent point pour se moquer de sa façon de maltraiter la musique et le beau chant.

– Mais n’est-ce ce point Philibert, le bandit, qui chante ainsi ? Se demande un quidam.
– Mais oui, bien sûr que c’est lui.
– Il doit préparer un mauvais coup, prévenons la garde !

Une patrouille était tout près, les gens de la maréchaussée arrivent, maitrisent Philibert qui ne peut rien contre le nombre, l’embarquent sous mes yeux et le conduisent à la Conciergerie.

– Cette arrestation semble vous contrarier ? me fait remarquer la mère Préhardi.
– Il ne faisait rien de mal.
– Si ! Du bruit.

Si ce n’était que ça, il serait libéré rapidement, mais reconnu comme Philibert, bandit de grand chemin, coupable de vols, de maltraitance, viols et autres méfaits, il ne risque rien moins que la condamnation à mort par la roue.

Brrr.

Et là, m’est venue une idée folle, celle de libérer Philibert.

Les plans les plus simples sont parfois les plus efficaces, j’attends le lendemain, puis je fourre un couteau bien pointu dans une miche de pain sucré,. Je préviens la mère Préhardi que j’ai une courte course à accomplir, elle n’y voit point malice et je file à la conciergerie, j’ai pris soin d’aborder une robe au décolleté plongeant jusqu’à la partie supérieure de mes aréoles.

Je demande au gardien de pouvoir m’entretenir avec Philibert.

– Mais vous êtes qui pour formuler pareille demande ?
– Sa cousine, monsieur, sa cousine.
– Il a bien de la chance d’avoir une cousine aussi belle !
– Ah, vous trouvez ?
– L’avenir de votre cousin me semble mal engagé.
– Eh oui, il n’a pas tenu compte des conseils de sa famille, sans doute mérite-t-il le châtiment qui l’attend, mais si je pouvais lui apporter un peu de réconfort avant son destin funeste…
– Comment pourrais-je refuser pareille requête à une si agréable personne ?

Et voilà le travail, cet abruti ne m’a même pas demandé ce que j’avais dans mon cabas.

On m’accompagne jusqu’à sa cellule.

– Un quart d’heure, juste un quart d’heure. Me précise le garde chiourme.

Philibert est tellement heureux et surpris de me trouver là qu’il ne peut sortir un mot.

– Voilà un pain sucré, non pas un mot. Il y a quelque chose à l’intérieur qui vous aidera peut-être à vous évader, je ne peux rien faire de plus.
– Mais…
– Taisez-vous. Et je vous interdis de revenir sous les fenêtres du sieur Préhardi
– Mais Margot, je vous aime !.
– Pas moi .
– Ecoutez-moi…
– Non, en espérant ne jamais plus vous revoir.
– Juste un mot …
– Non, gardes ouvrez moi, cette canaille est incapable du moindre remord !

Et je rentre au bercail.

Philibert ne comprend rien à mon attitude, dame il faut se mettre à sa place.

« Mais à quoi joue-t-elle. ? »

Si je le savais moi-même ?

Philibert a dégagé le couteau, il va ainsi pouvoir crocheter les fermetures de ses chaînes comme on le lui a appris. Pour le reste il ‘lui faudra improviser en espérant que ses capacités physiques lui permettront de s’en sortir.

Quelques heures plus tard un individu pénètre dans sa cellule alors qu’un second attend devant la porte.

Philibert ne saura jamais ce qu’ils venaient faire. Il envoie un coup de chaîne à celui qui est entré, provoquant sa chute, l’autre s’avance et reçoit un coup de couteau dans le gras du bras, il lui prend sa dague et file dans le couloir.

– Ciel une grille.
– C’est toi Fernand ? Demande une voix.
– Il y a du grabuge là-bas, répond Philibert en enrouant sa voix
– On y va !

La grille s’ouvre, le bandit se faufile. Une nouvelle grille, celle de la sortie, il menace le planton de sa dague, et se retrouve sur les quais de Seine, libre comme l’air.

– Palsambleu, qu’ont-ils fait de mon cheval ?

Il l’aimait bien son alezan, mais sait qu’il ne le retrouvera sans doute jamais. Qu’importe, un voleur reste un voleur, il en vole un et galope jusqu’en forêt de Rambouillet retrouver ses acolytes..

– Alors ? Lui demande Robert, l’un de ses proches complices.
– Elle m’a aidé à m’évader de le Conciergerie, mais me dit qu’elle ne m’aime pas, je n’y comprends plus rien.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Philibert explique sous les yeux incrédules de sa petite bande.

– Mais ne sait tu point que l’amour rend foldingo ?
– Tais-toi donc, tu n’y connais rien.

Mais en fait, Philibert n’avait plus qu’une idée en tête : me retrouver sans se faire repérer.

Je rentrais chez mes patrons, envahie par des pensées confuses. Me mentais-je à moi-même en me disant que je ne l’aimais pas ? Mais ce qui était sûr c’est que ce gredin ne me laissait pas indifférent.

Après une nuit agitée, Philibert réunit ses compagnons.

– J’ai un plan. Commença-t-il. On va attendre qu’elle sorte et on va l’embarquer… il faudra prévoir une calèche…
– Non mais tu rêves, le coupe Robert. Notre occupation c’est de détrousser les voyageurs, pas de t’aider à retrouver une greluche.

Du coup Philibert pique une grosse colère :

– Bande de crétins irrécupérables, vous refusez de m’aider après tout ce que j’ai fait pour vous. Sans moi vous ne seriez rien, alors si je sollicite votre aide et que ça ne vous intéresse pas, je ne veux plus rien à voir avec vous.

Ils se regardent tous, penauds.

– Bon, bon, te fâches pas, finit par dire Robert, explique mieux ton plan.
– On rentre à Paris à deux, le plus discrètement possible, on vole une calèche…
– Non objecte Robert, la calèche il faudra la voler avant et ailleurs.
– Très juste. On la gare pas trop loin de l’hôtel particulier des Préhardi. On attend que la fille sorte, et on l’embarque.
– Qui te dis qu’elle sort tous les jours, il faudrait mieux faire du repérage avant …

Tous les jours je me rendais aux Halles acheter de la nourriture, suivant les besoins, j’y allai parfois seule, parfois accompagnée.

Et ce jour-là j’y allais seule, j’avais à peine tourné au coin de la rue, qu’une cape m’enveloppe. On l’attrape par les jambes et par les mains, on m’assoit dans un attelage qui démarre aussi sec.

Nous chevauchons plusieurs minutes puis nous stoppons. On me dégage de ma cape et je me retrouve dans une rue déserte.

Philibert ôte son masque

– C’est vous l’auteur de cette idiotie ? Vous êtes complètement fou.
– Nous allons sortir de Paris, je vais vous demander de rester calme.
– Pas du tout, laissez-moi descendre !
– Calmez-vous, je vais vous conduire dans mon repaire. Vous allez être ma femme .
– Arrêtez de délirer et laissez-moi descendre ou je fais un scandale.
– Mais je vous aime, Margot !
– Pas moi !
– Alors pourquoi m’avoir aidé à sortir de prison ?
– Peu importe
– Je suis désolé pour ce que je vais être obligé de faire…

Philibert me fait respirer un mouchoir imbibé de je ne sais quoi, toujours est-il que j’ai repris mes esprits que plus tard, sur la route de Rambouillet.

Je décide de m’enfermer dans le mutisme et laisse les deux idiots parler dans le vide.

– Voici mes compagnons, Geoffrey et Pierre, mais tu les connais déjà.

Evidemment que je les connais puisqu’ils m’ont passé dessus.

Il faut que je réfléchisse à la façon de fausser compagnie à cette bande de crapules. Mais une chose semble sûre, ce ne sera pas possible de suite, il faut donc que j’endorme leur méfiance.

– Bon, te voilà en sécurité ici, ce sera mieux que de faire la bonniche chez des nobliaux.

Tu parles d’une sécurité, si les gens de troupe nous tombent dessus, je n’échapperais pas au massacre et si je suis capturée je finirais la tête sur le billot.

Chez les Préhardi, ma mère s’inquiète de ne pas me voir revenir.

– Elle a peut-être rencontré un beau galant, ce sont des choses qui arrivent. Lui répond la maîtresse des lieux, se voulant rassurante.
– Je m’inquiète quand même.
– Il n’est pas encore temps pour s’inquiéter, prend ce cabas pour aller en courses, les marchands l’auront sans doute aperçu.

Ma mère se rendit donc aux Halles, mais aucun marchand ne se souvenait de l’avoir vu ce matin .

– Si elle avait fugué, elle m’aurait fait porter un mot…
– Je me renseignerais demain matin auprès de la prévôté, ils me diront s’ils ont eu vent d’une agression ou d’un incident. Proposa le sieur Préhardi qui savait parfois se montrer bonhomme.

Ma pauvre maman n’en dormit pas de la nuit.

Le lendemain la prévôté informait le sieur Préhardi que la journée d’hier et la nuit avaient été calmes sur Paris si l’on excepte quelques bagarres de tavernes et autres pugilats entre mendiants, mais aucun incident impliquant une jolie femme partie faire des courses.

– Je n’ai plus qu’à attendre un message, se résigna ma génitrice.

Et ce message, elle ne l’a jamais eu. J’explique pourquoi :

Bien évidemment, je savais que ma mère s’inquièterait, aussi sollicitais-je Philibert en ce sens

– Mais bien sûr, ma chère, vos désirs sont des ordres.

Tu parles !

– Geoffrey, Margot va faire un mot d’écrit que tu porteras à sa mère…
– Holà, mais je suis point messager.
– Et avec quelques pièces du sonnantes et trébuchantes, changerais-tu d’avis ?
– Si tu me prends par les sentiments…

Il est parfois des situations absurdes. Comment faire un mot d’écrit chez ces gredins qui non contents de savoir ni lire, ni écrire, ne possède ni plume, ni encre ni même une simple tablette de cire ? alors j’ai fait carboniser un bout de bois et griffonné mon message sur un morceau de chiffon.

Geoffrey est un joueur invétéré, arrivé à Paris, c’est dans une taverne qu’il se rend, il joue aux dés, perd, bois et lorsqu’une accorte ribaude lui propose ses services, il n’a plus assez pour la payer, alors à moitié ivre, il s’en va cuver son alcool sur les marches d’une église.

Quand il reprend ses esprits, il se dit qu’il serait temps qu’il accomplisse sa mission. Instinctivement il fouille ses poches qu’il trouve vides, ces derniers deniers ont disparu, le message aussi.

Ne sachant que faire, il récupère son cheval et s’en retourne au repaire de Philibert.

– Alors ?
– Mission accomplie .
– Elle a dit quoi ? Demandais-je.
– Je ne l’ai pas vu, j’ai confié le message à la personne qui m’a ouvert.

Et voilà donc pourquoi ma mère a continué de s’inquiéter sans que je le soupçonne.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:58

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 9 – Monsieur et Madame de Préhardi
marquise stamp

Eh oui, parlons un peu de nous, après être revenues de notre mission, ma mère et moi, Sœur Sainte Lucie nous a conduit quelques jours plus tard à Paris non pas en charrette mais dans une calèche, il avait été convenu que Pauline resterait quelques temps au couvent mais elle nous accompagnait afin de pouvoir nous localiser en cas de besoin.

Nous voici donc dans un bel hôtel particulier, tenu par monsieur et madame de Préhardi. C’est Monsieur qui nous accueille en nous déshabillant des yeux de façon fort peu discrète, puis il nous laisse dans un petit vestibule et s’enferme pendant de longues minutes avec Sœur Sainte Lucie.

– Qu’est-ce qu’ils foutent ? demandais-je à ma mère.
– Je suppose que Lucie est en train de faire l’article.
– Ça sent le cuissage
– On n’en mourra pas

Et les voilà qui ressortent.

– Sœur Sainte Lucie m’a vanté vos mérites, donc je vous prends à mon service. Que les choses soit bien claires : j’aime renouveler souvent ma domesticité, donc vous ne resterez ici que le temps qui me conviendra, mais si vous me donnez toute satisfaction, vous quitterez notre maison avec de bonnes recommandations. Je vais appeler Annette qui va vous fournir vos habits de soubrettes et vous expliquer les règles de la maison.

La dénommée Annette est fort accorte, pas toute jeune mais de beaux restants.

– Débarrassez-moi de ces frusques infames et n’ayez pas peur de vous retrouver nues, ici vous en verrez d’autres, je suppose que vous avez compris où vous mettez les pieds ?
– Du moment que l’on ne nous brutalise pas… répond ma mère.
– Non, ce n’est le genre de la maison. Brutaliser n’est pas le mot juste, disons que nous vous infligerons que de douces souffrances.
– Ciel !
– De temps à autres, vous serez attachées, vous recevrez des coups de badine et de martinet, ainsi que d’autres humiliations diverses et variées dont nous raffolons. Sinon vous serez bien traitées, bonne chère et bonne literie. Le choix vous appartient… Vous restez ?

Je me concerte du regard avec ma mère, Annette se recule nous laissant chuchoter.

– On peut toujours tenter le coup, si ça ne nous convient pas on s’en ira ! Me dit ma mère.

Annette a recueilli notre accord,

– Mon mari attend un visiteur, ce ne devrait pas durer très longtemps, lorsqu’il sera parti nous procéderons à un petit cérémonial de bienvenue…

On nous conduit dans un salon richement décoré, en face de nous Monsieur et Madame de Préhardi, ainsi qu’Annette nous toisent.

Le couple doit avoir une cinquantaine d’années, Monsieur (Guillaume) est ventripotent, poudré et assez ridicule, Madame (Suzanne) a conservé une certaine beauté sous sa perruque et son léger embonpoint ne l’enlaidit pas.

– Mesdames, nous allons vous demander de vous plier aux usages de cette maison. Dans le cas où ceux-ci n’auraient pas l’heur de vous plaire, notre porte vous est ouverte. Nous indique la maîtresse du lieu.

Je ne bronche pas, maman non plus.

– Tout d’abord reprend Suzanne de Préhardi, vous allez vous déshabiller afin que nous puissions voir comment vous êtes sous le linge.

On se déshabille (on va commencer à en avoir l’habitude). Guillaume de Préhardi s’approche de ma mère, lui palpe les seins, les cuisses, le ventre, les fesses…

Il se croit à la foire aux bestiaux ou quoi ?

Je croyais qu’il en avait terminé, que nenni. Il recommence mais en mode gros vicelard avec pincement des tétons et doigt dans la chatte

Faut surtout pas se gêner !

Fatalement après ma mère, ce fut mon tour. Je le laissais faire en évadant mon esprit et en évoquant les petits oiseaux et les écureuils.

– Ça devrait aller ! Conclut le bonhomme.

Comment ça , « ça devrait » ? Nous ne sommes point des laiderons à ce que je sache.

– Il nous faut savoir maintenant comment vos fesses réagissent à la badine. Reprend le type.

Ben voyons !

– Retournez-vous, penchez-vous un peu en avant, voilà, comme ceci. Annette faites le service, quinze coups pour chacune devraient suffire.

J’ignorais qu’être préposée au maniement de la badine constituait un service, on en apprend décidément tous les jours !

Margot09Et c’est parti, c’est qu’elle cinglé dur cette Annette ! Elle alterne ses coups, un coup pour ma mère, un coup pour mes fesses. Ça fait un peu mal mais ça ne me déplaît pas.

– Il n’y a rien de plus beau qu’un joli postérieur cramoisi ! S’exclame le Guillaume.
– Si, deux postérieurs ! Rétorque Suzanne en fine observatrice.
– Nous allons maintenant user de notre droit de cuissage ! Reprend le mari.

Allons bon ! J’espère simplement ne pas tomber sur ce gros porc. Raté !

– Catherine, venez me faire minette ! Indique Suzanne à ma mère en relevant sa robe sous laquelle ne se trouvait point de culotte. Et n’hésitez pas me foutre un doigt dans cul, j’adore ça !

Et tandis que ma mère obtempère en rejoignant les cuisses dodues de Suzanne, Guillaume vient vers moi en m’exhibant son gros chibre mou.

Sa bite sent la vieille pisse, je me demande comment m’en sortir. Une branlette préalable peut-être ? Je lui astique le bidule de mes petites mains agiles et parvient sans trop de peine à le faire bander.

Et maintenant le plus dur reste à faire, si seulement il pouvait sauter la case turlutte, mais ça ne semble pas dans ses intentions.

Je l’ai donc sucé en fermant les yeux, je me fit la réflexion que j’avais préféré la bite du chien du coup. (voir le chapitre 5)

Quand il a voulu me prendre, je lui ai expliqué que je préférais que ça se passe derrière, il n’avait rien contre le principe mais ne parvenant pas à maintenir son érection s’avéra incapable de pénétrer. Il se rabattit sur la voie traditionnelle…

– Manquerait plus qu’il m’engrosse, ce malotru !

Mais décidément en petite forme, il se retira rapidement en sollicitant que je le finisse à la main.

Ouf.

Et pendant ce temps-là, Suzanne hurlait son plaisir sous les coups de langue de ma cochonne de mère.

Retrouvons maintenant Thomas, le palefrenier qui a tout raté au début de cette aventure. Humilié, les pieds endoloris et la rage au cœur, il ne pense qu’à se venger, et si affronter Philibert frontalement lui semble complètement illusoire, il peut néanmoins envisager de récupérer les filles qu’il a promis à la madame Galoubet.

« Donc elles sont au couvent mais comment faire ? »

C’est Roger qui s’occupe du jardin du couvent, il est vieux et peu solide. Thomas le croise au marché. Il provoque alors une bousculade, faisant tomber un lourd tréteau sur la jambe de Roger qui hurle de douleur.

Roger ne pourra donc assurer son service pendant plusieurs semaines.

Thomas se présente aux grilles du couvent.

– J’ai appris ce qui est arrivé à ce pauvre Roger, éventuellement, je pourrais le remplacer pendant qu’il se remet de ses blessures

Sœur Sainte Lucie accepte, et voici donc le loup dans la bergerie.

Mais les choses ne sont pas si simples, il a certes accès au jardin et à la bassecour, mais l’intérieur du couvent lui est interdit.

« Comment faire ? »

Les choses se compliquent donc d’autant qu’un autre personnage n’a pas l’intention de rester inactif. Il s’agit de Philibert, bandit de grand chemin à moustaches.

En effet suite à ses deux rencontres avec ma mère et moi, il s’est rendu à l’évidence, Cupidon a frappé et il est amoureux de moi. Ce sont des choses qui arrivent !

Pas question je jouer les amours platoniques. ce n’est pas son genre. Il va donc tout tenter pour me faire sortir du couvent.

Il se présente à la grille et demande à parler à la mère supérieure.

– C’est à quel sujet ?
– C’est au sujet que vous abritez en vos murs une personne qui n’a rien à y faire…

A ces mots la cornette s’en va chercher sœur sainte Lucie, laquelle n’est pas du genre à ce se laisser impressionner.

– Que puis-je pour vous jeune homme ?
– Je viens chercher une jeune femme qui a trouvé protection ici et que j’aimerais mener avec moi.
– Mais c’est un couvent ici, et ce que vous demandez n’est point dans nos usages.
– Je suis prêt à tout pour récupérer cette personne, y compris à mettre le feu dans ce couvent.
– Jeune présomptueux !
– Ne prenez pas mes menaces à la légère.
– Vous a-t-on déjà dit que vous aviez de fort jolies moustaches ?
– Mais ..
– Et d’ailleurs de quelle jeune fille parlez-vous donc ?
– Une jeune duchesse ou comtesse, je ne sais pas trop, déshéritée fort injustement.
– Ah, je vois. Mais pourquoi vous renseignerais-je ?
– Parce que j’ai de belles moustaches !
– Entrez et suivez-moi nous allons continuer cette conversation au jardin.

Philibert n’avait point prévu que les choses se passeraient ainsi, mais ne dit-on pas justement qu’on ne peut jamais prévoir l’imprévu .

Et une fois dans le jardin, alors que Sœur Sainte Lucie se dirigeait vers la cabane à outils, Philibert tombe en arrêt de stupéfaction.

– Mais que fait ici ce gredin ? S’écrie-t-il.
– Je ne vous connais pas ! Bredouille Thomas car le lecteur aura bien sûr deviné que c’est de lui qu’il s’agît.

Philibert attrape le jardinier par le colbac et le secoue comme un prunier.

– Quel mauvais coup prépares-tu en ces lieux, vil maraud ?
– Mais lâche-moi, bandit !
– Je pourrais savoir ce qui se passe ? Demande la mère supérieure.

Pas facile puisque les deux voyous se mettent à parler en même temps.

– Oh ! Un peu de silence s’il vous plaît, je vais vous écoutez mais de grâce cessez de vous chamailler. Monsieur Moustache que se passe-t-il donc ?
– Ce faquin servait de cocher à trois bourgeoises en quête d’asile, il était censé les conduire ici en prenant la route inverse. Il s’agit donc d’un malotru…
– Vous n’allez pas porter crédit aux racontars d’un bandit de grands chemins. Hurle Thomas.
– Monsieur Thomas calmez-vous. Aviez-vous déjà rencontré ce monsieur ?
– Evidemment puisqu’il m’a détroussé et obligé à rejoindre ma modeste demeure sans vêtements ni chaussures.
– Il ne méritait pas moins. Réplique Philibert.
– C’est quoi cette route inverse ? Demande Sœur Sainte Lucie.
– Ben je me suis trompé, ça arrive..
– Vous aviez bu ?
– Mais pas du tout.
– Bien, donc vous vous trompez de route alors que vous êtes familier du coin, ensuite monsieur Moustache vous attaque ainsi que vos passagères et vous dépouille, c’est bien ça ?
– Oui.
– Monsieur Moustache insinuez-vous que Monsieur Thomas eût l’intention d’amener à leur insu, ses passagères vers un autre lieu que ce couvent ?
– Je n’insinue pas, j’en suis certain !
– Monsieur Thomas, rangez-moi votre râteau et suivez-moi, je vais vous payez votre journée puis vous demander de déguerpir et de ne plus revenir.

A ce mots Thomas injurie, invective, hurle et vocifère.

– Voilà qui révèle votre vraie nature ! Tente de l’interrompre sœur sainte Lucie. Celle d’un braillard insolent incapable de respecter la sainteté de ces lieux.

Thomas rouge de colère ne bouge pas d’un poil.

– Ah, vil maraud, tu crois vraiment pouvoir faire le malin, puisque tu le prends sur ce ton, je ne te payerai pas ta journée. Monsieur Moustache, aidez-moi à jeter ce gredin hors de mon couvent.

Et c’est ainsi que Thomas fut éjecté de ces lieux fort virilement par Philibert de plus en plus stupéfait par la tournure des évènements.

Et tandis que Thomas continuait d’exprimer bruyamment sa colère à l’extérieur du couvent, sœur Sainte Lucie invita Philibert à la suivre dans la cabane à outils.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:56

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 8 – Les privautés de l’abbé Denis
gay stamp

Au petit matin, Edouard prit congé de la bande de malfrats, tout content de s’en être sorti sans trop de mal.

– Au fait elles allaient où les deux bonnes femmes déguisées en bonnes-sœurs ? Demanda-t-il.
– Au couvent de Sainte Agathe !

« Quelle chance la piste est bonne ! »

Sur place, Edouard se présenta auprès de l’abbé Denis, le prieur de Sainte Agathe.

« D’où sort donc ce bellâtre qui ressemble davantage à un pâtre grec qu’à un abbé ? »

– Je suis l’abbé Edouard et je viens de Ture, porteur d’une bien triste nouvelle.
– Ah ?
– Oui, notre prieur, l’abbé Royer a été lâchement assassiné. Annonça Edouard en se signant.
– Le pauvre homme ! Commenta fort hypocritement l’abbé Denis. Mais en quoi puis-je vous être utile ?
– Les coupables ont été retrouvés mais il semble bien qu’ils aient bénéficiées de complicités qui leur a permis de s’échapper. Monseigneur l’évêque m’a chargé d’enquêter discrètement…
– Jusqu’ici ?
– Sans doute, des indices concordants m’amènent à penser que les complices pourraient se trouver au couvent de Sainte-Agathe.
– Et c’est quoi ces indices ?
– Du fromage, mon père, du fromage !

L’abbé Denis éclata de rire devant cette sortie pour le moins incongrue.

– Vous plaisantez ?
– Pas le moins du monde.

Il raconta en quelles circonstances il était parvenu à ces conclusions. Il omit volontairement d’évoquer le défaut de cerclage de la roue de la charrette, ainsi que les confidences de Philibert.

– Tout cela me paraît bien hasardeux…
– Sans doute mais je me dois de vérifier et à ce propos je sollicite la possibilité de pouvoir m’héberger.
– Vous espérez vérifier de quelle façon ?.
– En me rendant au couvent .
– Je ne peux vous accorder cette permission.
– Mais…
– Je vais me renseigner de mon côté afin de savoir si deux sœurs se seraient absentées plusieurs jours et je vous dirais.
– Serait-il possible que je vous accompagne dans cette démarche.
– Non.
– Me permettez-vous d’insister ?
– J’ai dit non, votre démarche n’a rien d’officielle, je consens à vous héberger le temps que je me renseigne et ensuite, eh bien ensuite on verra. L’entretien est terminé, frère Eugène va vous montrer votre cellule dans laquelle vous pourrez vous reposer.

Le père Denis se précipita au couvent.

– Ma sœur, il se passe des choses étranges, je viens de recevoir un énergumène en soutane qui se prétend curé, qui m’apprend que l’abbé Royer aurait été assassiné et que des complices de ce meurtre se cacheraient en ce couvent.
– Voilà qui est complétement idiot ! Répondit Sœur Sainte Lucie en piquant son fard.
– Je vous en prie ne me cachez rien, la situation peut être dangereuse, si vous savez quelque chose, il faut me le dire.
– Lorsque vous m’avez appris que l’abbé Royer prendrait votre place, j’ai réfléchi à ce que je pourrais faire. J’ai eu l’idée de le rendre fou…
– Le rendre fou ?
– J’ai quelques potions à cet usage. J’ai donc envoyé deux sœurs s’occuper de lui. Il se trouve que la potion a sans doute été mal dosée..
– Ciel, nous voici dans de sales draps. Se déplore l’abbé Denis
– Qu’allez-vous faire ?
– Lui dire que je n’ai rien relevé de suspect… en espérant qu’il se contente de cette réponse.

Et l’abbé Denis rendit compte à Edouard.

– Sœur Sainte Lucie, la mère supérieure du couvent m’a affirmé qu’aucune de ses sœurs ne s’était absentée plusieurs jours.
– Mais ne pensez-vous pas qu’elle ait pu être abusée…
– Je crains surtout que vous construisiez des hypothèses hasardeuses. Votre histoire de fromage ne signifie nullement que des sœurs du couvent soient impliquées.
– J’ai pourtant l’intime conviction que si.

Edouard se demande alors s’il est temps de parler de .l’anomalie du cerclage de la roue de la charrette. Il se dit qu’il est peut-être trop tôt.

– Ecoutez, pensez ce que vous voulez, mais je vais vous demander de plier bagages.

Coincé Edouard se résolut à changer de stratégie.

– D’accord , je vais partir, euh, vous connaissiez le père Royer ?.
– Pas personnellement, non, mais je l’ai vu à l’œuvre lors du procès des sorcières de sainte Agathe puisque c’est moi qui faisais office de greffier.
– Ciel !. Et qu’avez-vous pensé de ce procès ?
– Cela ne vous regarde pas !
– J’espérais une autre réponse…
– Je me fiche de ce que vous espériez et je vous demande une nouvelle fois de foutre le camp, sinon je m’autoriserais à faire intervenir la maréchaussée, je ne sais qui vous êtes ni ce que vous fabriquez mais vous m’avez tout l’air d’être un usurpateur.
– Usurpateur ?
– Vous n’êtes pas un homme d’église, vous faites semblant et vous le faites fort maladroitement.

Edouard est tout d’abord décontenancé mais se reprend rapidement, il sait qu’il ne lui sert à rien de nier l’évidence.

– Mon père, vous m’avez démasqué, me permettrez-vous de vous expliquer les raisons de cette ruse.
– Vous devenez pénible…

Alors Edouard tenta un coup de bluff.

– Dans le cas où vous me dénonceriez, la maréchaussée sera ravie d’apprendre que votre couvent abrite une charrette dont l’une des roues présente un cerclage déficient, celle-là même qui a laissé des traces dans une clairière dans le sous-bois de Ture.
– Mais de quoi parlez-vous ?

Il lui explique…

– Mais c’est n’importe quoi, pourquoi voudriez-vous que cette charrette appartienne au couvent, elle peut être à n’importe qui !
– Le meilleur moyen de le savoir est d’aller vérifier..
– Foutaises !
– Malheureusement je suis coincé, vous ne m’autoriserez pas à pénétrer dans ce couvent, au pire vous irez et ferez réparer la roue….

Edouard avait vu juste. En fait l’abbé Denis n’avait nulle envie de créer des ennuis à Sœur Sainte Lucie, dès qu’il le pourrait, il demanderait à celle-ci de faire réparer cette satanée roue !

– Disparaissez, monsieur.
– D’accord je vais disparaitre, mais je vous demande de m’écouter encore juste un instant.
– Disparaissez, vous dis-je !
– Je suis le frère de l’une des condamnées du couvent de Ture.
– Et alors ?
– Alors je veux faire sortir ma sœur de l’endroit où elle est.

L’abbé Denis a du mal à cacher sa stupéfaction.

– Pourquoi ne pas l’avoir dit de suite ?
– J’ignorais à qui j’avais affaire, je l’ignore toujours d’ailleurs .
– J’ignore quelle version je dois croire ?
– Si vous étiez greffier à ce procès, peut-être vous souviendrez-vous du visage de ma sœur , nous nous ressemblons beaucoup.

Du coup Denis regarde son interlocuteur différemment, un flash dans son cerveau fait apparaitre le visage d’une jeune novice apeurée.

– Une novice, pas très grande ?
– Oui. Savez-vous ce qu’elle est devenue ?
– Condamnée comme toutes les autres.
– Mais à quoi ?
– La prison où la Louisiane, je ne saurais dire.
– J’ai consulté les minutes du procès, les sœurs y sont désignées sous leur nom de sœurs. Leur nom de jeunes filles n’apparaît jamais. Vous souvenez vous de son nom de sœur ?
– Ma foi non.
– Je vous en prie, fournissez un effort de mémoire.
– Je crains de vous décevoir. Peut-être devriez-vous consulter les archives du couvent de Ture, s’ils n’ont pas été détruites ou déplacées.
– Je suis donc coincé ?
– On dirait bien.
– Et en consultant les registres d’écrou des prisons ?
– Encore faudrait-il que vous puissiez les consulter et puis rien ne dit que les noms de jeunes filles y figureront.

Edouard est effondré. L’abbé Denis est maintenant persuadé que cette version est la bonne.

– Mais qu’espériez-vous en venant ici ?
– Je vous explique : je me suis approché de l’abbé Royer qui a instruit le procès…
– Et il ne vous a pas démasqué ?
– Non, il n’est pas si malin que ça. Pas malin du tout dirais-je. Je lui ai fait croire que j’étudiais le droit et que je m’intéressais en particulier à ce fameux procès. Comme je vous l’ai indiqué, j’ai donc eu accès aux minutes du procès, mais les nonnes y sont désignées sous leur nom de bonnes sœurs, jamais sous leur nom de baptême.
– Logique !
– J’avais deux buts. Intriguer auprès de Royer d’une part pour me venger et d’autre part pour le forcer à me dire où est passée la sœur. L’assassinat de Royer a changé la donne. Non seulement je n’ai pas eu la vengeance souhaitée, mais je suis coincé dans ma recherche. Quand j’ai compris que les vraies coupables étaient peut-être ici, je me suis dit qu’elles devaient sans doute savoir quelque chose. On se raccroche à ce qu’on peut.
– Et ça vous avancerez à quoi ?
– Elles savent forcément quelque chose, je veux simplement parler avec elles.
– Hum tout cela peut se résoudre, je peux user de mes relations pour vous faire entrer au couvent de Ture et consulter leurs archives, mais ça risque d’être un peu long. Quant à entrer au couvent de Sainte Agathe, je vais y réfléchir, mais ne vous faites pas trop d’illusions, allez donc vous reposer.
– Vous m’aviez dit que la mère supérieure n’avait rien remarqué…
– On en reparle demain.

Et l’abbé changea brusquement de conversation

– Avec le visage que vous avez, vous auriez dû vous déguiser en bonne sœur
!
– J’avoue n’y avoir point pensé.
– Quoi que la chose ne soit pas si aisée, dissimuler une pomme d’Adam c’est toujours possible, prendre une voix de fille, c’est plus compliqué.

Edouard ne voyait pas trop où l’abbé voulait en venir.

– Il m’amuserait beaucoup de vous voir en bonne sœur.
– Pardon ?
– Ce n’est qu’un jeu. Vous ne voulez pas essayer ?’
– Quel intérêt ?
– Me satisfaire et m’amuser, tout simplement.
– Et j’y gagnerai quoi ?
– Je n’en sais rien. Mais si nous voulons établir des relations de confiance autant jouer le jeu que je vous propose…
– Soit !

L’abbé Denis laissa Edouard seul quelques instants le temps d’aller chercher une tenue de religieuse.

– Voilà, changez-vous !.
– Devant vous ?
– Ça vous gêne ?
– Non !

– Vous avez un corps charmant, on ne vous l’a jamais dit ?
– Si à mes dépends !
– On vous aurait octroyé des caresses malvenues ?
– Pourquoi cette question ?
– Parce que vous êtes beau et qu’il m’intéresserait d’en savoir davantage.
– Ne tournons pas autour du pot ! Vous aimeriez me caressez, c’est ça ?
– Avec votre permission !

Edouard réfléchit très vite et se dit que si cela pouvait contribuer à obtenir la confiance de cet abbé…

– Vous me paraissez un homme courtois, et c’est pour cette raison que je consens à accepter
– Vous êtes conscient que les caresses que je sollicite, risquent de dépasser les bornes de l’innocence.
– Tout à fait !
– Alors on y va !

Et l’abbé Denis s’empare des tétons d’Edouard entre ses doigts et les serre fortement, provoquant une érection subite chez ce dernier.

– T’aimes ça, hein, petit pervers !
– Sauf votre respect, vous en êtes un autre !
– C’est bien possible, en effet mais confidence pour confidence, je crois en Dieu mais pas à l’Enfer.
– Mais que deviennent les pêcheurs ?
– Ma foi, je n’en sais rien, mais il y a pécheurs et pécheurs, un vieux prêtre aujourd’hui disparu et qui lui aussi doutait de la réalité de l’Enfer me disait que les criminels revivaient après la mort sous forme de limaces ou de vers de terre. Mais pour ce qui est des péchés de chair, je ne vois pas pourquoi ce serait des péchés, si dieu à crée des organes de plaisir, pourquoi les interdire ? Il n’avait qu’à pas les créer.
– Vous êtes un grand philosophe !
– Absolument ! Approche donc cette bite que j’y goute !

Margot08
L’abbé Denis se régalait, il y avait longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de pratiquer la fellation et la belle bite d’Edouard le rendait fou, il suçait, il léchait, il tripotait les couilles, il n’en pouvait plus. Il se hasarda même à planter son index dans le trou du cul du jeune homme qui accepta cette intromission sans rechigner le moins du monde.

– Et maintenant nous allons nous livrer au péché de Sodome, vous n’avez rien contre, j’espère ?
– Non mon père, je vais vous enculer avec grand plaisir !

Et Edouard, bandé comme un jeune taureau pénétra le troufignard du prieur d’un seul coup d’un seul puis se mit à le pistonner en cadence.

– Oh que c’est bon ! Tu m’encules comme un Dieu !
– Parce que Dieu, il fait ça aussi ?
– Va savoir ! Aaaah !

Et après quelques minutes de va-et-vient, Edouard déchargea dans le fondement de l’abbé Denis.

Il sortit sa bite gluante de sperme et de jus de cul, l’abbé s’empressa de s’en emparer afin de la nettoyer de tout ce qui la polluait, un vrai cochon cet abbé !

– Vous devriez vous essuyez le cul, mon père, il y a du sperme qui coule….

Le lendemain alors qu’Edouard ronflait encore, l’abbé Denis rendit visite à Sœur Sainte Lucie et lui raconta.

– Laissons ces deux filles tranquilles, dis-lui qu’elles sont parties à Paris trouver du travail et restons-en-là. Proposa la supérieure.

Et pendant ce temps le forgeron vint réparer la roue, puis Sœur Sainte Lucie fit faire rouler la cariole afin de dissimuler la chose

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • ageniux
  • Novassa13b
  • Zarouny34a
  • kisslez25
  • soeur Jeanne
  • Margot20

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés