Pr Martinov

Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:59

Martinov 25 – Les agents secrets – 20 – Méga partouze par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

Après cette heure de folie, tout le monde reste un moment affalé sur le canapé ou dans les fauteuils.

– Vous auriez pu prévenir que votre antidote avait des effets secondaires ! Finit par dire Britt en se levant pour se rhabiller.

« Et maintenant ça passe ou ça casse ! » Se dit Béatrice ».

– On vous a un peu menti, le produit que vous avez inhalé, ce n’est pas un antidote, c’est le produit lui-même
– Quoi ?
– Ben oui, je suppose que vous vouliez mettre la main sur une arme de destruction massive, alors qu’en fait au premier stade il est infantilisant, au second stade, celui que vous venez de tester, il est aphrodisiaque et ensuite ses propriétés deviennent explosives.

Son téléphone sonna.

– Hein ? Quoi ? Non laissez tomber, c’est une fausse piste, je vous expliquerais plus tard, là je n’ai pas le temps. Oui, oui, vous pouvez rentrer.

Elle se précipite vers les toilettes, revient…

– C’est pas possible de pisser comme ça, c’est encore un effet secondaire ?
– L’effet secondaire c’est la soif, donc on boit… et on pisse.

Odette Morvan, pour sa part, a du mal à réaliser, femme refoulée il y a encore quelques semaines, elle venait de se transformer en « chienne lubrique » et n’en éprouvait aucun remord.

– Tu ne te rhabilles pas ? lui demande Britt
– Ben, si je vais bien être obligée, mais j’étais bien à poil, j’ai bien aimé tout ça, j’aurais bien continué…
– J’ai entendu ce que vous avez dit au téléphone, Mademoiselle Britt. Pour vous l’affaire est donc close ! Intervient Martinov.
– Ben oui, vous savez on est formé à un tas de trucs, les gens dangereux on sait les repérer, vous n’êtes pas des gens dangereux, vous êtes trop mignons tous les deux.
– Quelqu’un a vu ma culotte ? demande Béatrice.
– Je suis assise dessus, tu me la donnes ça me fera un souvenir ? Répond Britt.
– Avec plaisir !

« C’est dingue, ça dépasse mes espérances ! Se dit Béa. J’espère qu’elle ne nous bluffe pas ! »

– Je peux avoir un échantillon de votre truc ? C’est si on me demande…
– Bien sûr, de toute façon on va détruire tout ça ! Affirme Martinov avec force conviction.

Britt et Odette ont fini par se rhabiller.

– C’est un peu bête de se quitter comme ça, acceptez-vous que je vous paye le restaurant ! Propose l’américaine.
– C’est gentil mais il est un peu tôt… Objecte le professeur.

Béatrice lui donne un coup de coude.

– Pourquoi pas ? Revenez nous chercher à 19 heures…
– Oui, mais on va faire quoi en attendant ?
– Il y a de belles choses à voir à Louveciennes, tenez j’ai un petit dépliant en réserve pour les gens qui demandent…

Une fois à l’extérieur, Britt confie à Odette.

– J’ai quand même un peu l’impression de m’être fait avoir…
– Ah tu crois ?
– Oui, je crois, mais tu vois, ce Martinov et sa copine, je n’ai pas envie de les emmerder, alors je fais comme si…
– Et ta russe ?
– Non mais dis donc, c’est qui l’agent secret ? C’est toi ou c’est moi ?
– Je demandais ça comme ça !
– Je vais te dire, je m’en fous, s’il y a une chose qui est vrai dans toute cette salade, c’est que ce mélange est effectivement dangereux sinon ton labo n’aurait pas sauté.
– Certes !
– Alors si la russe veut vraiment s’amuser avec ça, je ne souhaite qu’une chose c’est que ça lui pète à la gueule !

Et voilà que le téléphone de Martinov sonne. C’est Gérard.

– Coucou on est en train de rentrer, on est sur le périph… Rien de neuf ?
– Oh que si ! On a eu la visite de la CIA…
– Manquait plus qu’eux, et ils voulaient quoi ?
– C’est un peu compliqué, Béatrice a essayé de les bluffer, ça a eu l’air de marcher, mais je ne suis sûr de rien.
– Bon, tu veux que je passe ?
– Je ne voudrais pas abuser…
– Penses-tu ? De toute façon il fallait que je passe à Louveciennes, j’ai fait une promesse à Sophie et je ne sais pas comment la tenir…
– Mais Florentine n’est pas trop fatiguée ?
– Penses-tu ? Elle va être ravie de faire une minette à Béatrice, n’est-ce pas Florentine ?
– Oh, oui !

Il est 18 heures passée de quelques minutes quand Gérard et Florentine arrivent chez le professeur Martinov.

Florentine excitée comme une puce roule un patin de bienvenue, d’abord à Martinov en lui tripotant la baguette, puis à Béatrice en l’entrainant sur le canapé.

– Euh, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie ! Intervient Martinov, mais on a un problème de timing. Britt arrive à 19 heures…
– C’est qui Britt ?
– La nana de la CIA.
– Elle va revenir ?
– Oui, elle nous invite au restaurant. Elle est avec la mère Morvan.
– Morvan mais qu’est-ce qu’elle fout avec la CIA ?
– Elle nous a pas dit ! Mais laisse-nous te raconter tout ça !

Après le récit de Béatrice, Gérard est dubitatif.

– A mon avis, elle fait semblant de vous croire, ils ne sont pas si naïfs que ça en principe !
– Mais pourquoi ce restau alors ?
– Le coup classique, elle va nous la jouer copain-copain, alors l’ambiance, le pinard, la rigolade, en principe les langues se délient… Mais encore faut-il qu’il y ait quelque chose à délier.
– Tu penses faire quoi ?
– Je vais l’attendre avec vous, je vais jouer franc-jeu ou presque. On verra bien comment elle réagit. Elle ne s’attend pas à ce qu’un nouveau personnage surgisse dans l’affaire, ça devrait la déstabiliser un peu, du moins j’espère !
– Tu vas lui parler d’Olga ? S’inquiètes Béatrice.
– Bien obligé, si je veux être crédible !
– Si tu pouvais éviter de la charger, je veux dire, je n’aimerais pas que Britt la retrouve ?
– Et pourquoi donc ?
– Je t’expliquerais plus tard, c’est un peu compliqué.

Et à 19 heures précises, Britt sonnait à la porte d’entrée.

– Nous voilà, vous êtes prêts ?
– Entrez, on va prendre l’apéro ici !

Britt et Odette Morvan entrent, et découvrent dans le salon la présence de Gérard et de Florentine.

Moment de flottement. Gérard met ses bras en croix afin d’indiquer que sa présence n’a rien d’hostile.

– Rassurez-vous je ne suis pas méchant !
– Vous êtes partout, vous ! Ne peux s’empêcher de constater Odette.
– Non pas partout, mais je vais tout vous expliquer. On se boit un coup et après je vous laisserais aller au restau tous les quatre, Asseyons-nous.
– Je suppose que vous avez raconté à ce monsieur qui je suis ! Déplore Britt.
– En deux mots ! Intervient Gérard, quand le professeur Martinov a été approché par un agent secret russe, qui évidemment ne s’est pas présenté comme tel, sa demande d’expérimentation étant pour le moins bizarre, il m’a demandé conseil. Il se trouve que je suis un ancien agent de la DGSE, maintenant en retraite, j’ai donc quelques appétences dans le domaine de l’espionnage, j’ai donc suivi la dame… jusqu’à l’ambassade de Russie.
– Et ensuite ?
– Ensuite j’ai perdu sa trace.
– Bon, je m’en fous un peu, j’ai prévenu ma hiérarchie que je me dégageais de cette affaire qui de toute façon ne mène nulle part.
– Mais si ce n’est pas indiscret, est-ce que je peux vous demander comment vous êtes parvenue jusqu’ici ?
– Nous savions que Sophie Cabureau, la compagne du lieutenant Malesherbes était passée par ici. Comme je ne comprenais pas bien le rapport entre cette personne et le professeur Martinov, je voulais en savoir davantage mais quelque part cela me faisait soupçonner un lien entre les Russes et le professeur, vous suivez ?
– J’essaie ! Et Malesherbes, vous savez ce qu’il est devenu ?
– Pourquoi vous répondrais-je ?
– Je suis passé le voir, je l’ai poussé dans ses retranchements, il a fini par m’avouer qu’il travaillait pour l’ambassade de Russie.
– Mais vous l’avez trouvé comment ?
– C’est cette charmante personne qui m’a lâché le morceau ! Répond-il en désignant Odette Morvan.

Du coup l’intéressée pique son fard.

– C’est lui qui… lui demande Britt.
– Oui, disons qu’il m’a déstabilisé ! Répond Odette.
– Je vois, cher monsieur que vous en savez décidément beaucoup sur cette affaire. Il est dommage que je la laisse tomber, nous aurions pu avoir une collaboration intéressante.
– Hé ! Vous ne voulez toujours pas me répondre ?
– Ça va vous servir à quoi ? Malesherbes et sa compagne sont accusés de meurtre, on a retrouvé une flaque de sang chez lui, le groupe sanguin n’est ni le sien ni celui de sa compagne. Et comme je vous l’ai dit Sophie Cabureau a disparu et on a perdu sa trace après qu’elle ait borné à Louveciennes, Malesherbes, on ne sait pas où il est mais sa carte bleue fonctionne à Buenos Aires !
– Le salaud ! Ne peut s’empêcher de s’exclamer Gérard.
– Je me trompe ou vous semblez avoir un problème avec cet individu ?
– C’est un peu personnel, voyez-vous.
– Il est dommage que je laisse tomber cette affaire, sinon nous aurons pu échanger des informations intéressantes.

Gérard est tout de même étonné de l’attitude de Britt.

« Ou bien elle est sincère et l’affaire ne l’intéresse réellement plus, ou alors elle sait déjà tout ! Non elle ne peut pas tout savoir, elle a donc vraiment lâché l’affaire ! Bizarre quand même ! »

– Bon, eh bien, je vais vous laisser aller au restaurant., moi j’ai une course à faire dans le coin. Conclut Gérard.

Du coup Florentine, restée fort discrète depuis un certain temps remet son blouson.

– Euh, Florentine je préférais que tu m’attendes.
– Si tu veux, mais je t’attends où ? Et puis j’espère qu’elle n’est pas trop longue ta course, je te signale qu’on n’a rien bouffé à midi et que je commence à avoir la dalle.
– Ah ?

Manifestement, Gérard est embêté.

Béatrice, elle, regarde sa montre.

– J’ai un petit souci, je n’ai pas vu l’heure passée, il faut absolument que je rentre à Paris. Dit-elle.
– Alors nous pourrions remettre ça à un autre jour ! Répond Britt, mais n’empêche que j’ai un peu faim moi aussi, madame Florentine venez donc avec nous manger quelque chose.

Et là encore Gérard est étonné.

« Si le restau c’était pour cuisiner Béatrice, Britt aurait de suite choisi une autre date… »

– Tu peux me confier un jeu de clé, je serais probablement de retour avant vous ? Demande-t-il à Martinov.
– Mais tu vas manger où, mon biquet ? Lui demande Florentine
– Ne t’inquiètes pas ma bibiche, je ne vais pas me laisser mourir de faim.

Et donc le professeur Martinov, l’agent Britt Franklin, Odette Morvan et Florentine s’en allèrent au restaurant.

Laissons les diner tranquille, nous les retrouverons tout à l’heure. Laissons aussi Béatrice commander un taxi pour rejoindre son appartement parisien où l’attend Olga Boulganine. Et intéressons-nous à Gérard.

Celui-ci se rend à l’hôtel où est descendue Sophie Cabureau.

– A te voilà enfin ! Je commençais à me morfondre.
– C’est que tout cela n’est pas si facile, je ne pouvais pas agir dans la précipitation…
– Tu as trouvé une solution ?
– Ton compagnon semble avoir fui la France, il est très probablement à Buenos-Aires.
– Quoi ? Et il ne m’a même pas prévenu ! Mais j’y pense s’il m’a envoyé un message c’est sur le téléphone que tu m’as piqué !
– Oui bien sûr !
– Il est dans ma voiture, mais j’hésite à l’ouvrir.
– Pourquoi ?
– Ben ça va te localiser, pardi !
– Mais bon, il est à l’abri, Désiré ?
– Désiré ?
– Oui c’est son prénom à Malesherbes.
– S’il est là-bas, il est à l’abri dans une certaine mesure, puisqu’il n’y a pas de traité d’extradition entre la France et l’Argentine. Maintenant il faut qu’il fasse son trou là-bas, qu’il trouve du travail et un toit. Il parle espagnol ?
– Je ne sais pas !

Sophie s’empare du téléphone de chambre.

– Je commande à boire, j’ai soif ! Tu veux quoi ?
– Tu ne préfères pas qu’on aille au restau ?
– Si tu veux, il y a une grande salle en bas, on prendra un coin discret.

La conversation reprit donc à table :

– Dis-moi tu es partie quand de chez toi ?
– Après ton départ, on s’est engueulé, j’ai fait ma valise, j’ai pris une chambre d’hôtel et le lendemain je suis venue chez Martinov.
– Le souci, c’est que les flics ont retrouvé du sang chez toi, mais ce n’est pas celui de Malesherbes.
– Il se serait fait agresser et il se serait défendu…
– C’est une hypothèse, il y en a malheureusement une autre, un peu tordue mais plausible. On sait que sa carte est en Argentine mais rien ne dit que c’est lui qui s’en sert !
– Et il n’y a aucun moyen de savoir ?
– Il a des parents, Malesherbes.
– Oui, sa mère, il lui téléphone souvent…
– Eh bien voilà, il va forcément essayer de la contacter, je vais m’occuper de ça !

Après le repas Gérard demanda à Sophie de libérer sa chambre.

– Je peux t’abriter quelques jours, le temps que cette affaire se clôture, pour l’instant, on va aller chez Martinov, j’ai ma femme à récupérer.
– Ta femme ?
– Ne t’inquiètes pas, elle n’est pas jalouse.
– Alors ça va.

Dans la voiture, Gerald alluma le téléphone de Sophie.

– Vas-y regarde
– Oh là là, il y en a du monde, voyons voir, ça on s’en fout, ça aussi, un message de je ne sais pas qui, voyons voir :

« Sois gentil de prévenir ma mère que je suis en mission pour quelques semaines, elle ne lit jamais ses messages. Bisous ma Girafe »

– C’est toi la « Girafe » ?
– Ben oui ! Tu ne connais pas Sophie la girafe ? En fait il est malin c’est pour prouver que le message est bien de lui… Je suis super contente !

Gérard lui laisse ses illusions, il sait que sauf miracle ils ne pourront jamais se rejoindre, il sait aussi qu’inexorablement la séparation refroidira la passion. « Loin des yeux loin du cœur » comme disait un poète latin.

– Sinon, tu crois que je risque quelque chose ? Reprend-elle.
– C’est pas simple, tu ne peux pas techniquement être accusée de complicité d’espionnage, mais on va te reprocher d’avoir appris des choses incidemment et de ne pas les avoir dénoncés. Mais bon, à mon avis ça n’ira pas loin, par contre il y a cette tache de sang…
– J’ai un alibi, j’étais à l’hôtel.
– Ça ne le fera pas, tu peux très bien louer une chambre d’hôtel et retourner faire un tour chez toi… Bon on va réfléchir. En route !

Britt est ses invités n’étaient pas encore rentrés.

Tiens parlons-en un peu de ceux-là.:

Imaginez ce bon professeur Martinov ! Il est ce soir comme un coq en pâte ! Pensez donc trois femmes pour lui tout seul. Florentine superbe mature qu’il connaît bien mais qui fait partie de celles dont on ne se lasse pas, Britt, la jolie blackette américaine, et Odette, qui légèrement relookée possède un charme particulier.

L’ambiance est bonne enfant. Florentine qui est allé plusieurs fois aux Etats-Unis et qui parle l’anglais couramment s’est trouvé des affinités avec Britt. Martinov qui a compris qu’il avait un ticket avec Odette la drague sans en avoir l’air en la faisant parler de son travail en laboratoire.

Le plateau de fruits de mer est excellent, le vin gouleyant, et même qu’une bouteille ne suffit pas et qu’on en commande une deuxième et même une troisième.

Et plus ça boit, plus ça devient chaud, Britt répond aux œillades de Florentine en lui faisant un petit bisou sur les lèvres. Elle ne saurait refuser ce genre de chose.

– Regardez-moi ces deux coquines ! Fait remarquer Martinov à Odette.
– Ben quoi ? Où il y a de la gêne il n’y pas de plaisir ! répond cette dernière.
– On s’embrasse aussi, alors ? Propose le professeur.
– Ah ben, moi je veux bien !

Les lèvres se touchent, restent collées plus de temps qu’il ne le faudrait, Martinov entrouvre les lèvres, sort l’extrémité se sa langue et finit par rouler un patin à la nana.

– Ben vous alors, vous êtes drôlement coquin !
– Que voulez-vous on ne vit qu’une fois !

Quand vint le moment de quitter la table, Britt expliqua qu’elle ne se sentait pas assez en forme pour reprendre la route…

– Indiquez moi où je peux trouver un hôtel, sinon on va être obligé de dormir dans la voiture.

Martinov en galant homme proposa donc d’héberger ces dames pour la nuit.

– Si ça ne vous dérange pas de dormir ensemble, sinon on peut toujours s’arranger…
– Mais non, ça ne nous dérange pas du tout, n’est-ce pas Odette ?
– Pas du tout !

Tout ce petit monde rentre donc à la maison.

– Je vous présente Sophie Cabureau ! Annonce Gérard, je crois vous souhaitiez lui poser quelques questions.
– Oui, mais ça c’était avant, maintenant je m’en fous ! Répond Britt.
– Complètement ?
– Rien à foutre, mais vous êtes charmante mademoiselle mon petit nom c’est Britt, et vous.
– Sophie
– Euh, vous voulez boire un dernier verre avant de vous coucher ? Propose Martinov.
– Un alcool français ! Vous avez du cognac.
– Non mais j’ai du Calvados.
– Ce sera très bien ! Ah, monsieur Gérard, vous savez que vous avez une femme formidable ?
– J’ai en effet beaucoup de chance !

L’ambiance chauffe, Britt caresse les doux bras de Florentine, Odette est très câline avec le professeur contre lequel elle se blottit tendrement, mais tout cela reste soft. En fait c’est la présence de Sophie qui bloque. Britt a néanmoins une solution : demander à s’isoler quelque part avec Flo, mais rien ne presse…

C’est Gérard qui lance un ballon d’essai en interpellant Sophie.

– Non, mais regarde-moi tous ces cochons, ça risque de tourner en partouze !
– Je vois ça ! Répond-elle amusée, on fait quoi, nous ?
– Tu veux que je t’emmène à la maison, je reviendrais chercher Florentine après…
– Mais non, je suis en train de jouer les empêcheuses de baiser en rond. On va leur permettre de se lâcher. Tu veux bien m’embrasser, dis ?

Ils s’embrassent profondément tandis que les mains se font baladeuses.

Britt n’a plus aucune raison de se gêner et commence à débrailler Florentine qui se laisse faire volontiers.

Odette toute contente de constater que le professeur Martinov est inoccupé, vient le narguer :

– Alors pépère, on se rejoue la scène de tout à l’heure ?
– Sans mon produit, je ne vais pas tenir longtemps…
– Tu pourras toujours en reprendre !
– Bien sûr, mais tu fais quoi là ?
– J’essaie de décoincer ta braguette.
– Je vais baisser mon pantalon, ce sera plus simple.

C’est donc ce qu’il fait, permettant à Odette de se jeter sur sa bite comme la pauvreté sur ce bas monde.

« Elle va encore me faire mal avec ses dents ! Elle est gentille mais elle est un peu collante, la nana ! »

– Attends je vais me déshabiller complètement ! Propose le professeur, histoire de temporiser
– Oh, dis donc tu as de gros tétons, toi !
– Ben oui à force de me les faire pincer !
– Ah ! Tu te fais pincer les tétons !
– Oui, j’aime bien, tu peux me le faire si tu veux !
– Ça te fait quoi ?
– Ça m’excite, ça me fait bander ! Essai pour voir !
– Mais tu bandes déjà !
– Oui, mais ça va me faire bander encore mieux !

« Elle sort de l’œuf, ou quoi cette nana ? »

Et voulant faire preuve de bonne volonté, Odette s’empare avec ses petits doigts fraichement manucurés, des tétons du professeur et les serre.

– Comme ça !
– Oui, tu peux même faire un peu plus fort, tu peux les tirer, les tortiller…

La pratique n’est pas bien difficile à mettre en œuvre et le professeur est aux anges. Mais Odette a envie de sucer…Et elle reprend sa fellation maladroite.

« Qu’est-ce que je pourrais bien trouver pour qu’elle arrête de me coller ? »

Et soudain elle s’arrête, regarde le professeur, veut dire quelque chose mais bafouille, puis ce reprend.

– Je crois qu’une pipe, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un homme ! Et je n’en ai pas fait beaucoup dans ma vie ! Ajoute-t-elle en sanglotant.

Sur ce coup, il ne sait plus où se foutre notre vieux professeur !

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« Ma parole, elle est amoureuse ! Il faut que je tue cette situation dans l’œuf ! Mais comment faire ?  »

Il croit avoir une idée !

« Si je me montrais dans une position un peu particulière, du moins particulière pour son univers, je passerais pour un vieux pervers, ça la ferait peut-être redescendre sur terre. »

On aura sans doute compris que pour Martinov, le salut (si l’on ose dire) ne peut venir que de Gérard.

Il est occupé, il lui suffit d’attendre un peu.

Alors que fait-il, Gérard ? Il se fait copieusement sucer la queue par Sophie, laquelle manifestement a dû en sucer un certain nombre.

Pas très loin Florentine et Britt sont en train de se bouffer les nichons avec fougue.

– T’aimes ça, lécher les tétons des vieilles salopes ! La taquine Florentine.
– J’adore baiser avec les Françaises, ce sont toutes des salopes !
– Non pas toutes, hélas !
– Mais, si regarde l’autre pétasse là-bas, comme elle suce la bite de ton mari…
– Ils ont l’air de bien s’amuser !
– Et ça ne te gêne pas ?
– Pas du tout !
– On les rejoint ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, Sophie est d’abord légèrement contrariée, le Gérard, elle se le serait bien gardé pour elle toute seule un peu plus longtemps, mais elle sait aussi que sa compagne est là, sans doute ne faut-il pas abuser de sa tolérance.

Elle pensait que les deux arrivantes voulaient partager la bite de Gérard, mais les choses se passèrent un peu différemment.

Arrivée par derrière, Britt empaume le sein droit de Sophie tandis que Florentine s’empare du gauche.

Déséquilibrée, Sophie se retrouve par terre, les deux prédatrices en furie continuent chacune à s’occuper de ses nichons. Elles ne lui ont pas demandé si elle était bisexuelle ! Quel manque de tact !

– Tu aimes ? Lui demande quand même Florentine au bout d’un moment.
– Ça change ! Continuez ça me fait du bien.

Se sentant encouragées, les deux femmes continuent de plus belle. Florentine se déplace et attaque de la langue la jolie chatte de Sophie.

– Quand même, vous exagérez ! Dira cette dernière !
– Tu ne veux pas ?
– J’ai pas dit que je ne voulais pas.

Gérard du coup se trouve un peu largué.

– Je reviens, je ne t’abandonne pas ! Chuchote-il à l’adresse de Sophie.

Il s’approche de Martinov et d’Odette, le professeur étant occupé à faire minette à sa partenaire.

– Ça va, les jeunes ! Lance-t-il.
– Slupr, slurp ! Répond le professeur dont la langue est très occupée.

Si occupé qu’il redouble d’énergie et parvient à faire jouir Odette Morvan qui pousse un cri de chatte en chaleur, puis se jette au cou du professeur en lui roulant une pelle magistrale.

– Je crois que je t’aime, mon papy !

« Manquait plus que ça ! »

– Faut pas dire ça ! Je ne suis qu’un vieux cochon !
– Mais non !
– Tu sais je suis un peu bi !
– Mais encore !
– Ben j’aime bien sucer des bites !
– Ah ! Ça doit être rigolo !

« Désespérante ! »

– Je ne raconte pas de bêtises, là par exemple je vais sucer la bite de Gérard !

Martinov a alors la surprise de voir Gérard faire de la tête un mouvement de dénégation qu’il ne comprend pas bien.

– Je voudrais choquer personne ! Argumente-t-il à voix basse.
– Ah bon !
– L’américaine je m’en fous qu’elle soit choquée, mais pour Sophie, ça me gêne.

Le professeur propose alors à Odette de sucer Gérard.

– Si c’est toi qui me le demandes, pas de problème, tu peux me demander ce que tu veux, mon chéri !

Et pendant qu’Odette suce la bite de Gérard, Martinov s’éloigne stratégiquement. Il se dirige vers les trois nanas complètement déchainées, du moins pour ce qui concerne Florentine et Britt parce que Sophie se complet dans la passivité.

– Ben alors Martinov, on fait banquette ! L’apostrophe Florentine.
– Je fais une petite pause.
– Tu ne fais pas des trucs avec Gérard aujourd’hui ?
– Ils font quoi comme trucs ensemble ? demande Britt.
– Oh, ce sont des vrais cochons, ils se sucent la bite, ils s’enculent !
– Oh ! Shocking !
– Pour de vrai ?
– Non juste surprise, mais j’en ai vu d’autres.
– Ce sont des cochons mais de gentils cochons !
– Mais attend, il est pédé, ton mari ! Demande Sophie qui s’interroge !
– Non, il aime trop les femmes, mais il aime bien les bites aussi de temps en temps.
– C’est marrant, ça !
– Ben oui ce n’est pas triste, tu voudrais voir ?
– Ben oui, je ne voudrais pas mourir idiote.
– Gérard, quand tu en auras fini avec cette charmante demoiselle, on aura quelque chose à te demander.

Gérard est en effet occupé à besogner sérieusement Odette Morvan, qui jappe de plaisir sous les coups de boutoir. Il fait signe qu’il a entendu le message, mais « qu’il n’y a pas le feu ! »

– Encule-moi ! Encule-moi ! Supplie Odette.

Il ne faut pas répéter deux fois ce genre de chose à ce bon Gérard, qui change de trou et sodomise la Morvan à la hussarde, la faisant crier des choses incompréhensibles.

Mais toute à une fin, même les meilleures sodos. Gérard décule, laissant Odette chancelante de jouissance. Promptement il ôte sa capote et décharge sur le visage de sa partenaire qui reçoit cette offrande en rigolant !

– T’es un gros cochon, toi !
– Je ne suis pas gros !

Puis se dirigeant vers Martinov et les trois autres femmes :

– Alors qu’est-ce vous vouliez me demander ?
– Ces dames voudraient te voir faire des choses avec le professeur. Répond Florentine
– Euh, c’est-à-dire …
– Ben quoi, tu ne vas pas te dégonfler, Martinov est d’accord.
– Mais attendez, je viens de jouir…
– Ça ne t’empêche pas de le sucer !
– Oui, on veut voir ! Ajoute Sophie
– Oui, oui, je veux voir aussi ! Intervient Britt.

Il tourne son regard vers Odette, mais les trois femmes se mettent à scander :

– On veut voir ! On veut voir !

Il a alors la surprise de voir Odette se joindre à ce chœur lubrique.

Le professeur bande mou, mais Florentine passe derrière lui et lui tortille ses tétons, Miracle la pine devient dure. Gérard s’approche et la lui gobe.

Les quatre femmes sont autour des deux hommes et y vont de leurs commentaires salaces.

– Dis donc ton mec, il a l’air de se régaler ! Fait remarquer Sophie !
– Ben qu’est-ce que tu crois, c’est bon la bite, il n’y a rien de meilleur ! Répond Florentine
– Ah, ça, c’est bien vrai ! Ajoute Odette à qui on n’avait rien demandé.

Gérard poursuit sa fellation pendant quelques minutes toujours sous les regards lubriques des quatre coquines qui en profitent pour se peloter, Florentine après avoir caressé les douces cuisses d’Odette a remonté sa main afin de lui flatter le sein, Britt a carrément mis la main aux fesses de Sophie qui se laisse faire.

– Maintenant, Martinov, si tu enculais mon Gérard, il y a longtemps que je ne l’ai pas vu se faire ramoner la turbine.

Les deux hommes sont d’accord, même si Martinov plus passif qu’actif dans ce genre de rapport aurait préféré le contraire.

Une main généreuse fournit le préservatif et le gel intime. Gérard se penche en avant. Martinov sous le charme de ce joli trou du cul ne peut s’empêcher de le lui donner quelques petits coups de langues prélude à une pénétration qui le fait bien. Et c’est parti.

Il fatigue un peu ce cher professeur ! Dame il n’a plus 20 ans mais s’efforce de bien faire. L’affaire dure un certain temps et quand elle est terminée, les deux hommes ont la surprise de voir ces dames vautrées par terre, Florentine prodiguant une minette à Odette, et Britt faisant la même chose à Sophie.

Les deux hommes regardent ces dames et quand elles furent repues de plaisir, Gérard annonça d’un air égrillard.

– Je ferais bien un gros pipi ! Ça intéresse quelqu’un ?

Il ne s’attendait pas ce que ce soit Odette qui accourt, la bouche ouverte. Et comme l’envie d’uriner est communicative, après le pipi de Gérard, elle reçut ceux de Martinov et de Florentine sous les yeux médusés de Sophie et de Britt.

– Ah ces françaises ! Commenta cette dernière.

Après toutes ces fantaisies, Gérard, Florentine et Sophie prirent congé. Odette sollicita le professeur afin qu’ils dorment ensemble.

– Mais je ronfle !
– Ça fait rien !

Quant à Britt, elle s’écroula sur le canapé.

Auparavant, Béatrice avait pris un taxi pour rentrer, elle se fit arrêter devant une pizzeria près de chez elle et acheta deux pizzas à emporter.

Olga n’avait pas bougé et regardait une émission animalière à la télévision.

– Je commençais à m’inquiéter… Dit-elle. Il y a du nouveau ?
– Plutôt oui ! On a eu la visite de la CIA !
– Et alors ?
– Alors je vais te raconter !

Ce qu’elle fit !

– Mais tu as réussi à bluffer un agent de la CIA ? Elle devait être nulle la fille ?
– Non, elle est loin d’être nulle, mais disons qu’il y a une conjonction d’éléments. D’abord le produit que nous lui avons fait respirer lui a fait avoir de l’empathie pour nous, c’est un effet secondaire bénin, en principe ça ne dure pas, mais là ça a peut-être duré un peu plus que la normale. Et puis j’ai surtout l’impression qu’elle cherchait un prétexte pour se débarrasser de l’affaire, il y a une chose sur laquelle tout le monde est d’accord c’est que l’utilisation de ce produit est dangereuse.
– Donc, qui s’occupe encore de cette affaire ?
– Les services secrets français d’après ce que j’ai compris, mais ils cherchent surtout à coincer ton informateur.
– Ils sont au courant ?
– Ben oui !
– Je n’aurais jamais dû faire confiance à ce mec-là. Il a failli me tuer.
– Ah bon ?
– Disons qu’on a eu une explication, ça s’est mal passé, un moment d’inattention et il m’a assommé avec un gros cendrier en verre. Quand je suis revenue à moi il était parti, et j’avais saigné comme un cochon qu’on égorge.
– La flaque de sang, c’était donc toi !
– Ben oui, pourquoi, ils cherchent qui c’est ?
– Oui !
– Et Malesherbes, on sait où il est ?
– Non ! Mentit Béatrice dont la confiance envers Olga n’était quand même pas au point de tout lui raconter. Bon, on va manger les pizzas avant qu’elles refroidissent. Je commencerais le rapport que tu m’as demandé tout à l’heure et je finirais demain, je resterais ici toute la journée.

Epilogue

Sophie a fini par rentrer chez elle, ou plutôt chez Malesherbes, de bon matin Le temps de constater que la serrure avait été forcée et que le tapis avait disparu, deux gros bras firent irruption dans l’appartement. Eh oui : le lieu était surveillé !

– Veuillez nous suivre sans résistance, il ne vous sera fait aucun mal ! Dit l’un deux.
– Bon, j’arrive, de toute façon, je ne peux pas faire autrement mais vous permettez que je lise le papelard qui est sur la table…
– Vous le lirez à votre retour, allez en route !
– Pff…

Elle resta ainsi près de neuf heures dans les locaux de la DGSE, aux termes desquelles on la relâcha sans explication

La DGSE envoya une note au consulat de France à Buenos-Aires pour les prier de retourner tout renseignement sur le dénommé Désiré Malesherbes. Mais le consulat ne donna jamais suite.

Olga a rendu son rapport à Pavel Ivanov, son supérieur hiérarchique et chef du renseignement de l’ambassade russe.

Il consulte le rapport d’un air entendu alors qu’il n’y comprend strictement rien.

– C’est du bon travail, Olga Boulganine, si je comprends bien, ce sont les services secrets français qui ont voulu nous embrouiller avec une affaire farfelue.
– Oui, il fallait simplement être plus malin qu’eux !
– Encore bravo !
– Je peux avoir 10 jours de congés, j’irais bien embrasser ma famille à Moscou.
– Mais bien sûr ! Je m’en vais vous signer votre permission de congé, pour le reste voyez avec le bureau des voyages. Quant au dossier je le classe… Sinon, Olga vous n’avez pas changé d’avis ?
– Vous parlez de quoi, là ?
– Vous ne voulez pas coucher avec moi ?
– Non !
– Même si je vous paie ?

Olga allait lui dire que tout dépendrait du prix, mais renonça, supputant que cela compliquerait les relations professionnelles avec son supérieur hiérarchique.

– Laissez tomber, Pavel !

Wan Ting Koh s’est évadée du centre de débriefing où elle avait atterri, nul ne sait où elle se trouve, peut-être dans le quartier chinois de Paris où ses contacts pourraient la planquer et lui fournir une nouvelle identité. ! Elle a envoyé afin de la prévenir une carte postale à Odette qui y est allé de sa larme.

Britt Franklin est retournée aux Etats-Unis. Daniel Blotz-Henri est toujours à l’hôpital, il va mieux mais l’état de ses mains ne lui permettra plus de travailler en laboratoire.

Quant à Odette Morvan, en attendant que Wan Ting Koh la recontacte (mais elle n’y croit pas trop) elle est tombée amoureuse du professeur qui a du mal à gérer la situation.

– Tu es sûre de ne pas avoir besoin d’une autre assistante ?
– Mais non, je suis désolé !
– Tu ne m’aimes plus ?
– Mais tu te rends compte de la différence d’âge ?
– Rien à foutre.

Et vous ne savez pas la meilleure ? Les services secrets français n’ont jamais élucidé le mystère du tapis tâché de sang.

Fin de l’épisode.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:57

Martinov 25 – Les agents secrets – 19 – Les trois furies par Maud-Anne Amaro
StampFFH

Au réveil, Odette était toute pensive, après des années sans aucun partenaire, voilà que deux nanas l’avaient sauté.

« J’ai compris, ces nanas ne pensaient qu’à une chose, s’assurer de ma complicité, le reste c’était du cinéma… quoi que les larmes de Wan Ting Koh quand même… Elle s’est peut-être prise à son propre jeu ? Et l’américaine ? On verra bien ! Après tout j’ai peut-être un charme secret, et puis j’ai quand même l’impression que je me la suis mise dans ma poche ! »

– On va se partager le travail, lui dit Britt, tu vas téléphoner à ce monsieur Martinov, lui expliquer qu’il y a des éléments nouveaux dans cette affaire de mélange gazeux et que la chinoise est en train de creuser l’affaire et qu’elle le contactera dès qu’elle y verra plus clair… Tout ça pour l’empêcher de prendre des initiatives malheureuses. Moi pendant ce temps-là je vais aller faire un tour au ministère de la défense.

Britt a eu tort de montrer son insigne de la CIA au planton, elle aurait dû attendre d’être dans le bureau du colonel. Résultat, le type fait des tas de vérifications, appelle un tas de gens et ça dure une demi-heure…

– Le colonel Billard va vous recevoir.

Britt est étonnée de trouver ce dernier seul dans son bureau mais n’en souffle mot.

– La CIA ! Vous êtes sûr que c’est moi que vous voulez rencontrer ?
– Oui, vous avez eu à traiter un dossier qui vous a été présenté par une personne du CNRS.
– Je vous arrête tout de suite, je ne sais pas ce que vous cherchez mais vous perdez votre temps, mon poste ici c’est une espèce de placard doré, je dois recevoir des tas d’hurluberlus qui me parle de soucoupes volantes, d’Illuminati et de complots bizarres, je les reçois parce qu’on ne sait jamais… mais en deux ans je n’ai rien recueilli d’intéressant.
– Il s’agit d’un gaz qui a un certain dosage diminue les facultés intellectuelles des personnes touchées et dans un second temps constitue un explosif qu’on ne sait pas maîtriser.
– Oui, bon, je vous crois sur parole, mais le but de votre visite ?
– Vous prévenir de la dangerosité de ce produit et surtout, si vous acceptez de me répondre de me dire avec qui vous auriez partagé ce dossier.
– Je vais vous rassurer, la cinglée qui est venue me voir, m’a expliqué que la formule qu’elle m’apportait n’était pas complète. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse avec ce genre d’informations ?
– J’ai eu l’occasion d’interroger cette dame, Odette Morvan. Elle m’a affirmé qu’elle vous avait par la suite communiqué la formule complète !
– Non, je ne me suis plus occupé, de cette affaire, au début j’ai délégué ça au lieutenant Malesherbes qui a un peu regardé, mais ça n’a pas été plus loin.
– C’est donc au lieutenant Malesherbes que Morvan aurait communiqué la formule complète ?
– Quoi ? Permettez ! Non avant il faut que vous explique… Non je vous expliquerai après…

Il est complètement paumé le pauvre colonel ! Il s’empare nerveusement de son téléphone.

– Donnez-moi le nom du mec qui s’occupe de l’affaire Malesherbes… Oui rappelez-moi c’est urgent, très urgent !
– Il y a une affaire Malesherbes ? s’étonne Britt
– Oui, il a disparu, sa copine aussi. On a retrouvé du sang chez lui, quelqu’un utilise sa carte bleue, et ce quelqu’un est à Buenos Aires.

On communique au colonel le nom de l’officier de police chargé de l’enquête. L’autre au bout du fil est tatillon et ne consent à parler qu’après avoir fait un contre appel.

– Pour l’ADN, il faut attendre lundi, mais le groupe sanguin ce n’est ni celui de Désiré Malesherbes ni celui de sa compagne.
– Alors ?
– Ben ils ont peut-être trucidé quelqu’un tous les deux puis ils ont pris le maquis. Quelqu’un est en Argentine et utilise la carte bleue de Malherbes, mais ce n’est pas sa compagne, celle-ci est en France. Son téléphone a borné pour la dernière fois à Louveciennes. Depuis plus rien, pas de paiements en carte bleue non plus !
– Et ben… Dit le colonel en se grattant le front.
– Comme vous dites !
– Et vous voulez que je vous raconte la meilleure ?
– Je m’attend au pire !
– On a retrouvé deux téléphones chez lui, l’un sans intérêt, l’autre nous a révélé une belle surprise après que nous l’ayons décrypté f
– Et cette surprise ?
– Ce téléphone servait à joindre un correspondant à l’ambassade de Russie.
– C’est pas vrai !
– Ben si c’est vrai, je boucle le dossier et ensuite je vais l’envoyer à la DGSE.

Le colonel souffle comme un bœuf en raccrochant.

– Eh bien vous n’êtes pas venue pour rien, vous !
– N’est-ce pas ! Je peux avoir le nom de la copine de Malesherbes

Il ne l’avait pas mais le sergent Rimoulard s’en souvenait.

– Vous allez faire quoi, maintenant ? Demande le colonel.
– Mon métier, du moins je vais essayer !

Pour Britt l’affaire devenait compliquée et difficile. Quel était exactement le rôle de Sophie Cabureau dans cette affaire ? Qu’avait-elle été fabriquer à Louveciennes ?

« Louveciennes, c’est Martinov, et Martinov est le fournisseur de Wan Ting Koh. Or la Sophie ne pouvait supposer l’existence de la chinoise, il y a donc autre chose… Elle aurait découvert incidemment les activités secrètes du lieutenant Malesherbes ? Pourquoi pas ? Or cette activité c’est le contact avec les Russes. Il y aurait donc quelque chose entre les Russes et Martinov ?

Bien sûr, l’idéal serait de rencontrer cette Sophie, mais voilà, la demoiselle est dans la nature…

« Donc de ce côté-là, ça coince ! Il me reste à voir avec Martinov ! »

– Habille-toi dit-elle à Odette en revenant chez elle, je t’emmène à Louveciennes.
– Mais pour quoi faire, j’ai téléphoné…
– Oui je sais mais la donne a changé et pas qu’un peu ! Ah, tiens, j’ai acheté ça pour toi !
– C’est quoi ?
– Du maquillage !
– Mais je ne maquille pas !
– Eh bien c’est un tort, attend je vais t’aider.
– Je sais très bien que je suis moche, si t’as couché avec moi c’est parce que j’ai des gros nichons.
– On se calme ! Tu n’es pas moche, tu ne sais pas te mettre en valeur, ce n’est pas la même chose, alors laisse-moi faire.

Qui a dit que le maquillage ne servait à rien ? Toujours est-il que la petite Odette avec un peu de fond de teint, de fard à joue, de fard à paupières, de rimmel et de rouge à lèvres se trouvait quasi- transformée.

– Reste la coiffure, on va essayer de te faire une petite queue de cheval, ça te donnera un air canaille !
– Canaille, moi ?
– Mais oui !

Et donc en fin de matinée Britt et Odette sonne chez le professeur Martinov. Béatrice ouvre, évidemment elle n’a jamais vu Britt.

– Qu’est ce qui se passe ? Il y a du nouveau ? Demande Béa à l’attention d’Odette
– Oui ! Madame va vous expliquer !

Béa fait entrer les deux femmes sans trop chercher à comprendre et les fait s’assoir dans le salon, Martinov arrive.

– Professeur Martinov ? Je suppose ? Demande Britt avec un grand sourire.
– Lui-même…
– Britt Franklin, agent de la CIA, habilitée auprès de l’ambassade américaine ! Se présente cette dernière en exhibant sa plaque.

Le professeur s’esclaffe de rire.

– C’est quoi ce délire, votre insigne vous pouvez aussi bien l’avoir acheté dans une gadgeterie
– Non, elle ne ment pas ! intervient Odette. Je l’ai vu à l’œuvre…
– Admettons, vous voulez quoi ?
– Ecoutez, je ne suis pas la police française, je n’ai donc aucun pouvoir de vous obliger à quoi que ce soit…
– Encore heureux !
– Nos services ont appris incidemment que vous auriez eu un contact avec une dénommée Sophie Cabureau. Bluffe-t-elle
– Je ne vois pas de qui vous voulez parler ! Répondit le professeur.
– Elle ne s’est peut-être pas présentée sous ce nom, mais il vous faut savoir que cette femme est potentiellement dangereuse et est en ménage avec un espion travaillant pour le compte de la Russie.
– Non ça ne me dit rien ! Continua de mentir le professeur.

Britt était la plupart du temps capable de savoir quand les gens lui mentaient. Elle avait maintenant la quasi-certitude que Martinov et Sophie s’étaient rencontrés. Pire en mentant Martinov la couvrait, cela voulait dire que leur échange n’avait rien eu d’anodin.

Elle choisit de ne pas insister pour le moment, et préféra biaiser avec un autre angle d’attaque ;

– Bien, laissons ça. Il se trouve par ailleurs que nous avons appris que vous travaillez sur un projet extrêmement dangereux, je vous propose donc que vous collaboriez avec nous, afin justement d’éviter certains dangers !
– Ben voyons, et vous pensez à quel genre de collaboration ?
– Nous avons identifié votre commanditaire, il s’agit d’une espionne chinoise, nous l’avons neutralisé.
– Neutralisée comment ça ? La coupa Béatrice.
– Je répondrais à toutes vos questions si vous acceptez de collaborer avec nous, mais laissez-moi terminer. Nous savons que la composition du produit sur lequel vous travaillez a été acquise par les services secrets russes. Or la filière par laquelle elle est passée était au courant de l’existence de votre laboratoire…
– Quelle salade !
– Evidemment cela ne prouve rien, vous n’êtes pas le seul chimiste de la place, mais nous en voulons négliger aucune éventualité.
– Oui, bon ! S’énerva quelque peu le professeur. Vous voulez quoi précisément ?
– Un : que vous cessiez toute expérience à ce sujet… Vous allez me dire, c’est une demande farfelue, nous n’allons pas vous surveiller 24 heures sur 24 pour nous assurer que vous tiendrez parole.
– Et alors ?
– Il n’y aurait eu que ça, nous avions une solution toute simple, faire sauter votre laboratoire, personne ne se serait étonné que le labo d’un chercheur un peu original fasse « boum » !
– Vous savez ce qu’il vous dit le professeur un peu original ? Commence à rouspéter Martinov.

Béatrice lui fait signe de temporiser.

– J’en termine, ce que nous souhaitons, c’est savoir si vous avez été contacté par une tierce personne. Ben sûr ces gens-là sont malins et s’il y a eu contact, la personne n’est pas allée vous dire qu’elle travaillait pour les services secrets russes.

Béatrice et Martinov s’échangent un regard dubitatif. Cette situation n’a absolument pas été prévue, Et le professeur improvise… et se plante…

– Vous permettez qu’on se concerte ? Je vous propose de revenir dans une heure ! Dit-il.

Béatrice se rend compte de la gaffe de Martinov, mais ne voit pas bien comment rectifier le tir.

– Cher professeur gardez votre calme ! Reprend Britt. Vous n’auriez pas eu d’autres commanditaires vous m’auriez simplement affirmé que vous abandonniez les expériences, Il n’y avait nul besoin de concertation pour se faire ! C’était simple ! J’en conclu que le délai que vous me demandé c’est au mieux pour me fournir une explication tarabiscotée, au pire pour prévenir votre commanditaire.
– Bon, écoutez, vous allez me foutre le camp, ce n’est pas la CIA qui va me donner des ordres ! Je n’ai rien à me reprocher et je vous emmerde !
– Alors juste une dernière chose…
– Non ça suffit comme ça, la porte c’est par là…

Encore une fois, Béatrice fait signe à Martinov de se calmer.

– Une dernière chose avant de partir, quel que soit le pays, les services secrets emploient parfois des méthodes pas très propres, La CIA n’est pas meilleure que les autres, et les autres ne sont meilleurs que nous. Une fois que votre espion russe aura été livré, je ne donne pas cher de votre laboratoire, à moins qu’une gentille petite piqure ne vous fasse taire tous les deux à jamais.
– Bon, il y a une chose que je voudrais que vous compreniez, je n’ai aucune envie de travailler pour la CIA, comme vous l’avez dit vous-même vous n’êtes pas meilleurs que les autres… et puis les Américains qui sauvent le monde… ça va bien cinq minutes.
– Nous avons fait quelques essais préliminaires ! Intervient Béatrice, ce produit devient dangereux quand on modifie les dosages, d’ailleurs vous le savez très bien Madame Morvan puisque votre labo a sauté. Donc notre intention était de dire à notre client qu’il n’entrait pas dans nos intentions de continuer les expériences.
– Quel client ? Demande Britt.
– Peu importe !
– Je suppose que vous n’avez aucun moyen de contacter l’agent russe ? Logique c’est toujours comme ça que ça se passe, par contre il va vous contacter, et comme on vous a promis beaucoup d’argent vous aller lui faire part de ma visite…. Mauvais calcul ! L’argent vous ne le toucherez jamais, vous serez mort avant ! Si vous voulez me joindre passez par Odette, je pense qu’on se reverra très vite…

Une fois dehors Britt demande à sa hiérarchie de lui envoyer deux collègues afin qu’ils ne mettent en planque devant le domicile de Martinov.

– Nous on reste ici, dans la voiture. On repartira quand les collègues arriveront, c’est l’affaire d’une bonne heure ! Ensuite il faut que je trouve le moyen de contacter cette Sophie Cabureau.

Béatrice regarde par la fenêtre, voit Britt au volant de son véhicule en position de standby

– Quelle conne, elle va pouvoir attendre longtemps, la chinoise doit être hors circuit et Olga n’est pas près de venir.
– Qu’est-ce que tu en sais ? Rétorque Martinov
– C’est mon petit doigt qui me l’a dit ! Mon petit doigt il me dit plein de choses.

Et sur ce, Béatrice et Martinov s’en allèrent vaquer à leurs occupations, ce dernier tentait de réparer un vieux coucou tandis que son assistante travaillait sur une poudre abrasive.

Et soudain celle-ci tapa du poing sur la table.

– Mon petit professeur, on est mal, Olga ne viendra pas, et l’autre pétasse de la CIA va penser que nous l’avons prévenu. Je m’en voudrais d’être parano, mais ses menaces contre le labo, j’ai tendance à les prendre au sérieux.
– Qu’est-ce qu’on peut faire ? Et Gérard qui est parti au Havre…
– Il faut qu’on reprenne l’initiative, on va la bluffer.
– C’est ça ! Tu vas bluffer la CIA ?
– Je vais essayer, prend un papier je vais te dicter un truc.
– J’écoute :

« Nous soussignons Martinov André et Clerc-Fontaine Béatrice… déclarent sur l’honneur refuser toutes prestations sollicitées par des personnes se réclamant du CNRS ou agissant en leur nom personnel… et abandonner tous les travaux en cours commandés par ses chercheurs et son personnel. Ceci entrainera la destruction des documents relatifs à ces travaux… »

– Autrement dit on se déculotte devant la CIA ! Rouspète le professeur…
– Mais non c’est du bluff, on va l’endormir… Oh j’ai une autre idée tu as du « Lapin dur » en spray en stock.
– Ou, c’est la version améliorée, celle qui agit en dix minutes ! Mais pourquoi ?
– Apporte-moi un ou deux flacons, mais enlève les étiquettes. Je vais aller chercher l’américaine, mais je t’en prie laisse-moi faire, tu as confiance en moi, non ?
– J’espère que tu sais ce que tu fais…

L’instant d’après, Béatrice sortait et se dirigeait vers la vouture de l’américaine.

– Bon, voilà, on s’est un peu énervé tout à l’heure, mais on ne va pas revenir là-dessus, on peut reprendre notre conversation dans le calme. Vous venez ?

Britt et Odette reviennent donc dans le salon de Martinov. Ils refusent le café que propose Béatrice. C’est bien connu les agents secrets se méfient toujours des boissons et aliments qu’on leur propose.

– Sophie Cabureau, ça ne vous dit toujours rien ! Attaqua d’emblée l’américaine.
– Si, mais c’est toute une histoire, elle cherchait en fait de l’aide par l’intermédiaire d’un de nos amis. Son discours était très confus. On l’a envoyé promener !
– Bizarre parce qu’après être passée à Louveciennes, elle semble avoir disparue
– Je ne peux rien vous dire de plus. Sinon, voilà, on vous a écrit ça ! Commence Béatrice en tendant la feuille à Britt.
– Non, non, faut rien détruire, objecte cette dernière, si nous voulons mesurer le degré de dangerosité, il faut qu’on puisse examiner le produit.
– Eh bien dans ce cas, il est à votre disposition, nous on ne veut plus en entendre parler. Répond Béa

Le professeur devient blanc comme un linge.

– J’aurais préféré que vous tentiez de l’améliorer avant… Reprit Britt
– Je vais vous expliquer. Quand j’ai vu les composants je me suis rendu compte immédiatement que manipuler tout ça en modifiant les dosages était extrêmement dangereux. Je n’ai donc rien fait. En revanche il m’était facile de réaliser un antidote. C’est donc ce que j’ai fait.
– Un antidote ?
– Ben oui, je vais vous expliquer, d’ailleurs mieux qu’une expérience, je vais me livrer à une petite démo, voilà je me pulvérise un peu du produit, je pulvérise aussi le professeur. Et vous aussi par la même occasion
– Mais ça ne va pas, non ? Proteste Britt mais un peu tard.
– Si on veut faire la démo, il faut respirer l’antidote.

Et Béatrice faisant fi des protestations de l’américaine en profite pour envoyer une pulvérisation sur Odette.

– Mais enfin ! Vous voulez faire quoi comme démonstration ?

« Bon maintenant tenir 10 minutes, après ça va le faire tout seul… »

– Comme je vous l’ai expliqué, le produit est dangereux, en fait il a deux niveaux de dangerosité, voyez-vous ?
– Non pour l’instant je ne vois pas grand-chose ?
– Donc le produit est dangereux pour les gens qui respire le produit, ce n’est pas grave en soi mais c’est également dangereux pour l’utilisateur…
– Il peut se masquer, non ?
– Une dose d’antidote c’est quand même plus pratique que d’investir dans je ne sais combien de masques à gaz !
– L’autre niveau de dangerosité c’est la manipulation, je vous rappelle que le labo de monsieur Blotz-Henri a explosé et que lui-même est grièvement brulé.
– Ou, bon, et bien pour la démo, ce n’est peut-être pas la peine. Et votre contact russe ?

Béatrice regarde sa montre, fébrile.

« Je sens que ça commence à agir sur moi, qu’est-ce qu’elle nous fait l’américaine ? »

– La russe ? on lui a expliqué que c’était dangereux, elle nous a dit qu’elle s’en foutait, elle devait nous appeler, elle ne l’a pas encore fait…
– J’ai une de ces soifs, ce doit être votre produit… Je vais aller boire au robinet…
– Ne vous dérangez pas !
– Si, si je me dérange, j’adore l’eau du robinet !

N’empêche que Béatrice prévenante et sachant très bien ce qu’il va se passer, sort quatre bouteilles de jus d’orange et d’ananas ainsi que des grands verres. Ainsi que des préservatifs qu’elle dépose dans une coupelle.

Le professeur lui indique à quel endroit se trouve la salle d’eau, elle en revient, le chemisier à moitié trempée et les yeux hagards.

– Je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai comme une envie de baiser qui me démange ! C’est quoi votre produit de merde ?
– On dirait qu’il y a des effets secondaires bizarres ! Ironise le professeur qui bande comme un sapeur.

Matrinov2519L’état d’Odette n’est pas mieux, elle s’approche de Béatrice la bave aux lèvres et les yeux exorbités.

– T’es trop belle, toi ! Tu ne veux pas me pisser dessus pendant que je me branle ?
– Ah si bien sûr ! Aide-moi à étendre la bâche sinon on va en mettre partout.
– C’est pas la peine !
– Si, si et après tu pourras me pisser dessus.
– Non, non je veux que ce soit toi qui pisses, j’aime trop ça !
– D’accord !
– On fait ça chacune notre tour, étale-toi sur le machin.

Tandis que Béatrice pisse tout son saoul dans la bouche et sur les seins d’Odette Morvan, Britt est quasiment en train violer le professeur, mais il se laisse faire volontiers d’autant qu’à son âge il ne peut rivaliser avec la forme physique de l’espionne américaine

Il se laisse donc faire volontiers d’autant qu’il a désormais les seins de la belle sous le nez, Et qu’en matière de seins, ceux-là sont vraiment du haut de gamme.

– Ha ! Ha ! Martinov, je vais te violer ! C’est la revanche du black power !
– Je vous en prie, chère madame, violez-moi tant que vous voulez, mais soyez gentille de m’attraper une capote sur la table.
– Tu vas m’enculer, tu vas me mettre ta bite de vieux cochon dans mon trou du cul de déesse noire !

Et comme Martinov a du mal à se relever, elle le renvoie par terre et vient empaler le cul sur sa bite.

– Oh ! Dis donc tu bandes bien pour ton âge !
– Hé !
– Allez on bouge ensemble, tu ne crois pas que je vais me taper tout le boulot, non ?

L’américaine coulisse comme une vraie diablesse, tandis que le professeur y va de grands coups de reins. A ce régime la jouissance ne traine pas, Britt hurle comme une damnée, se désemboîte, enlève la capote du professeur et le termine en bouche en avalant tout son foutre avec gourmandise
.
Béatrice et Odette, après s’être compissées se sont retrouvée en soixante-neuf se la jouant langue en chatte jusqu’à la jouissance.

C’est donc fini ?

Non, justement parce que le produit magique n’a pas fini d’agir, d’ailleurs le professeur rebande et les trois gazelles en veulent encore

Alors dans un mouvement de chaises musicales spontané, Odette se jette sur le professeur tandis que Britt entreprend Béatrice.

– Toi aussi tu veux me pisser dessus ? Demande la chimiste.
– Ah bon parce que toi aussi…
– Quoi, moi aussi ?
– Ah ces françaises !
– T’es pas obligée !
– Si, si on va faire ça « à la française »

Et cette fois l’américaine n’eut pas besoin de robinet qui coule, l’envie était trop forte à ce point que Béatrice dû fermer la bouche pour ne pas être étouffé par le trop plein d’urine.

– A mon tour ! Lui propose Béa.
– Je ne suis pas trop habituée…
– Tu vas adorer !
– Je préférerais te lécher !
– Ce n’est pas incompatible, allez allonge toi.
– Juste un peu !
– C’est ça !

Britt s’allonge, Béa la chevauche et avance vers la bouche.

– Juste un peu ! Répète la blackette.
– Ne t’inquiètes pas

Britt reçoit une bonne rasade en pleine bouche, elle en recrache beaucoup mais en avale malgré tout une bonne quantité sans que cela lui pose de quelconques problèmes.

« Ah ces françaises ! »

Et pendant ce temps, Odette s’est rapprochée du professeur Martinov.

– Tu sais que t’es sexy, toi ! Lui dit-elle.
– N’exigerons rien !
– Si tu savais depuis combien de temps je n’ai pas sucé une bite !
– Et bien vas-y suce la moi !

Elle la prend dans ses mains, la regarde l’admire, la cajole.

– Que c’est mignon, je vais la lécher comme un eskimo !

Et c’est d’ailleurs ce qu’elle fait, Martinov ne trouve pas la chose désagréable mais il réalise bien que la fille manque d’expérience.

Elle ne va tout de même pas lui confier que ce n’est que sa deuxième pipe, la dernière c’était il y a plus de 15 ans, sa seule aventure avec un homme !

En revanche elle lui confie autre chose, le produit du professeur étant propre à lever toute inhibition :

– J’ai toujours fantasmé sur les mecs plus âgés que moi, juste fantasmé parce qu’aucun ne m’a jamais dragué. En fait ça m’a pris quand un jour j’ai ouvert la porte de la salle bain, et surpris mon père en train de se branler la bite. C’était la première fois que je voyais une bite, une bite raide en plus. Et là je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai eu envie de la sucer. Evidemment je ne l’ai jamais fait, je n’allais pas lui demander. Pendant des jours je mijotais un plan dans l’espoir de provoquer quelque chose… mais bon, ça n’a pas marché….
– Un plan, quel plan ?
– Une connerie, je me suis amusée à me promener à poil devant lui en tortillant du cul. Le seul résultat que j’ai obtenu, c’est une paire de baffes.

Tout cela est bien joli, mais cette fellation peu appliquée agace un petit peu notre professeur.

– A mon tour de te sucer ! Lui propose-t-il.
– Tu ne veux pas m’enculer, avant ? Rétorque-t-elle.
– Si tu veux ! Fais-moi voir ton cul que je le lubrifie un peu !

Odette se retourne de façon à ce que le professeur puisse lui prodiguer une feuille de rose. C’est qu’il adore ça, Martinov, lécher un bon petit cul, et pour faire bonne mesure il lui introduit un doigt inquisiteur qu’il fait aller et venir vaillamment.

Une capote, et après une série de tentatives infructueuses, la bite s’enfonce dans l’anus d’Odette.

– Aaah !
– Ça va ?
– Oui vas-y, encule-moi, je veux me sentir salope !

Qu’à cela ne tienne, Martinov au comble de l’excitation la bourre en accélérant ses va-et-vient et finit par jouir en soufflant comme un bœuf, laissant Odette chancelante et le cul béant.

– T’es un brave papy, je t’adore lui dit-elle après avoir repris ses esprits.

Les bouteilles de jus de fruits ont toutes été sifflées. Qu’à cela ne tienne, Béatrice s’en va remplir les bouteilles avec de l’eau du robinet. Tout le monde se désaltère, mais l’effet du produit n’est pas encore complément terminé.

Britt vient de nouveau s’intéresser à la bite du professeur qui rebande déjà. Mais Odette ne veut pas lâcher ce bon professeur Martinov qui se retrouve bientôt avec deux langues au bout de la bite.

Deux langues, non trois car Béatrice n’a pas l’intention de faire banquette.

Spectacle de dingue de voir ces trois femmes en furies se passant et se repassant la bite à un rythme effréné. A ce régime notre vert professeur ne peut tenir longtemps et envoie de longues trainées de sperme sur les visages des trois coquines.

Alors, elle se tournent les unes vers les autres et se nettoie mutuellement le visage en avalant le sperme qui les maculent. Une première pour Odette mais que ne fait pas faire l’excitation parfois !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:54

Martinov 25 – Les agents secrets – 18- Pipi magique par Maud-Anne Amaro
stamp26

Les deux agents de la CIA arrivèrent 5 minutes plus tard, en fait ils étaient tout près, prêts à intervenir si le plan de Britt dérapait.

– On emmène la petite dame, c’est ça ? Quelle procédure ? Demande un grand black à lunettes noires
– Asile politique, je ferais mon rapport demain.

Les deux malabars ne s’embarrassent pas de précautions oratoires, ils font se déshabiller la chinoise, on lui retire ses bijoux que l’on confie à Britt pour une analyse ultérieure, on vérifie ses dents une par une, idem pour les ongles. Reste la fouille anale.

Le gorille se tourne vers Britt :

– Je vous laisse cette formalité ?
– Pourquoi, ça vous défrise tellement, vous les costauds de la CIA de me mettre un doigt dans le cul ? Ironise Wan.

On ne lui répond pas, mais c’est Britt qui se tape le boulot. On revêt Wan Ting Koh d’une espèce de ciré infame et de pantoufles trop grandes…

– On y va !
– Je peux embrasser Odette ? demande alors la chinoise.

Permission accordée, Wan Ting Koh, tenue fermement par les deux gorilles, embrasse Odette avec passion, cette dernière en est émue jusqu’aux larmes.

– C’est beau l’amour ! Commente Britt.

La chinoise partie, Britt demande à Odette de se rhabiller.

– Viens je t’emmène !
– Où ça !
– Ben chez toi, on a assez dérangé ces messieurs dames, aurevoir Viviane, ce fut un plaisir, quant à toi Marius tu te mets en stand bye mais ne t’éloignes pas trop, j’aurais peut-être encore besoin de toi.
– Ne m’appelle pas Marius !
– D’accord Marius !

Odette n’est qu’à moitié rassurée, ce qu’elle voudrait maintenant c’est être seule, prendre une bonne douche et aller dormir, mais elle a l’impression que l’américaine n’est pas près de lui lâcher les basquets.

Sur place après avoir demandé un chocolat chaud, Britt s’attable, sort un carnet et son appareil enregistreur.

– Bon, je vais travailler un peu, mettre tout ça au propre, tu as peut-être oublié de me dire des trucs, il faudra me les dire maintenant. Rappelle-toi que si tu me caches des trucs on finira par le savoir, alors inutile nous faire perdre du temps !
– Que voudriez-vous que je vous cache ?
– Je ne sais pas si tu as vendu les formules de ton patron à la chinoise, tu en as peut-être vendu à d’autres, je dis ça comme ça, hein ?

Britt employait la méthode ancestrale consistant à prêcher le faux pour savoir le vrai, mais Odette tomba dans le piège.

– Puisque vous savez tout, pourquoi vous me le demandez ?
– Parce qu’on ne sait jamais tout complètement, il manque toujours des détails et les détails ça peut être important !
– Quand j’ai vu que mon patron bossait sur un truc potentiellement dangereux, j’ai prévenu le ministère de la défense. En faisant cela je n’ai fait que devoir de patriote et de citoyenne.
– Et t’es allé voir qui ?
– Le colonel Billard, mais il était assisté du lieutenant Malesherbes, c’est lui qui devait suivre le dossier.
– Bien je verrais ce point demain avec ma hiérarchie. Tu es sûre de m’avoir tout dit ?
– Mais oui… répondit-elle avec lassitude.
– Bon, j’ai un peu sommeil, il est où ton canapé ?
– Je n’ai pas de canapé !
– Ben je dors où ?
– J’en sais rien, dans le fauteuil, par terre…
– Ton lit, il est à deux places ?
– Oui, mais je le partage pas !
– Ecoute ma grande, on va sans doute devoir rester ensemble quelque temps, alors autant que les choses se passent bien
– J’espère que tu ne ronfles pas !
– Je te préviens, je dors toute nue, si ça te gêne, ben tant pis. Lui précise Britt
– Rien à foutre !

Et c’est ainsi que Britt et Odette se retrouvèrent dans le même lit.

C’était bien sûr prémédité. Quand on fait de l’espionnage, il est parfois nécessaire de coucher, sans désir ni passion mais business is business !

Odette avait déjà un plan d’urgence, profiter du sommeil de l’américaine, ramasser quelques affaires et prendre la poudre d’escampette. Pour aller où ? L’hôtel dans un premier temps mais ensuite ?

– J’éteins la lumière ? Demande Odette.
– Attends un peu j’ai un truc à lire.

Britt farfouille sur son téléphone portable tandis qu’Odette prenant son mal en patience se tourne de l’autre côté, la tête dans l’oreiller.

Et tout d’un coup Britt lui pose la main sur la cuisse.

– Oh ! Tu fais quoi, là ?
– Ben tu vois je pose ma main sur ta cuisse.
– Eh bien retire là !
– Tu n’aimes pas qu’on te caresse les cuisses !
– Non !
– Ta chinoise, elle ne te caressait jamais les cuisses ?
– Tu me laisse dormir, s’il te plait.
– Ne joue pas les effarouchées, nous avons eu une soirée difficile, un peu de tendresse, ça ne pourrait que nous déstresser.
– Je ne suis pas gouine !

Britt ne répond pas, mais sa main glisse à présent sous le haut de pyjama d’Odette et vient frôler son sein.

– Enlève cette main ou je crie !
– Quelle main ?
– Je vais hurler !
– Je ne crois pas, non !

Et tout en disant cela elle colle sa bouche contre celle d’Odette. Cette dernière est tellement surprise et envahie de sentiments contradictoires qu’elle se laisse faire.

– Tu crois m’avoir comme ça ? Commente-t-elle simplement.
– Non pas du tout, je pense que tu n’as plus rien à m’apprendre, mais pour l’instant je veux te garder près de moi… Et pour ça je veux te prouver que je ne suis pas méchante, je suis même très douce …
– Comme quand tu voulais me torturer avec la cuvette pleine de flotte.
– Faut bien que je fasse mon métier ! Mais justement si je peux me faire pardonner… Retire moi ce pyjama, il est infâme.
– Non !
– Alors c’est moi qui vais le faire.

Et quand Britt le lui retire, elle n’oppose aucune résistance.

– Il sont mignons tes nénés !
– Arrête de dire des conneries.

Pour toute réponse, Britt approche ses lèvres du téton gauche d’Odette et le titille de sa langue.

– Arrête, arrête…
– Tu n’aimes pas ?
– Si mais arrête !

Britt retire ses lèvres, mais c’est pour changer de téton et s’attaquer au droit.

– Aaaah ! Pourquoi tu me fais ça ?
– Parce que j’ai envie ! Tu n’as pas envie de me faire la même chose ?
– Non !
– Pourquoi ? T’es raciste ?
– Je ne suis pas gouine !
– Tu te répètes un peu là ! Allez vas-y juste un peu pour voir comme ils sont doux.
– Et après tu vas vouloir quoi ?
– Tu t’en doutes bien, mais faisons les choses dans l’ordre !

Britt nargue sa compagne de lit en se pelotant elle-même les seins.

– Allez juste un bisou !
– T’es chiante !

Britt précipite les choses en approchant son sein de la bouche d’Odette laquelle se retrouve avec le téton quasiment sur les lèvres. Pratiquement par réflexe, celle-ci ouvre la bouche et lèche timidement d’abord puis carrément.

– Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ?
– Absolument.

Odette paraît domptée et s’accommode maintenant de la situation, les deux femmes s’embrassent et se pelotent. Britt en profite pour enlever le bas de pyjama d’Odette.

Une petite envie, non encore pressante vient se faire jour quelque part entre ses cuisses.

Une aubaine pour Odette dont le fantasme se réveille.

« Ou bien ça ne l’intéresse pas, et elle va peut-être prendre ses distances ou alors ce sera super ! »

Alors elle se lance :

– Il faut que j’aille faire pipi !
– Ah ? Ben vas-y !
– Tu veux me regarder ?
– De quoi ? Ne peut s’empêcher de s’exclamer Britt.
– Oh ! J’ai choqué mademoiselle ! Se gausse Odette.

Britt est presque déstabilisée, ce n’est pas tant la pratique qui la choque, mais plutôt le fait que cette Odette qui se la jouait coincée il y a quelques minutes se mette à dévoiler un tel fantasme.

– Non, ça ne me choque pas, mais disons que c’est inattendu
– Tu veux voir ou pas ? Insiste Odette qui n’hésite pas à en remettre une couche.
– Oui je vais venir voir ! Consent-elle à dire.
– Et après c’est moi qui vais te regarder pisser.
– Faudrait que j’aie envie ! Objecte l’américaine
– On attendra !
– Ça peut être long !
– On dirait que ça te gêne que je te parle de mon fantasme ?

Britt se rend compte qu’elle est en train de perdre l’initiative, tout cela à cause d’une fantaisie qui lui est complètement étrangère.

« Ah, ces françaises ! Elles sont spéciales quand même ! »

– Non ça ne me gêne pas mais en Amérique, ce n’est pas vraiment une chose courante.
– Je ne sais pas si en France c’est si courant que ça, il n’y a pas de statistique, mais je m’en fous, moi ça m’amuse et ça m’excite.

Britt se demande vraiment où cette discussion va la mener. La solution peut être quand même de la regarder pisser pour qu’elle soit contente et de passer à autre chose ensuite.

Mais les choses se passèrent tout à fait autrement…

Odette se positionne sur la cuvette de telle façon que l’américaine ne perde rien de la vue de son pipi et elle se lèche.

– Humm, ça fait du bien de pisser !

Odette ne s’essuie pas, balaie sa chatte mouillée de pisse avec ses doigts et nargue la blackette :

– Tu veux lécher ?
– Mais tu es folle !
– Eh bien bravo, c’est ça les services secrets américains ! On escalade des murailles, on cogne et flingue à tout va, mais on est incapable de lécher un doigt qui sent un peu le pipi…
– Mais…
– Mais quoi, on ne t’a jamais dit que l’urine était stérile ! En fait t’es une dégonflée !

Piquée au vif, Britt a soudain envie de gifler la française, elle se reprend au dernier moment, sachant que ce geste ne peut être que contreproductif.

Il ne lui reste qu’une chose à faire pour ne pas perdre la face et reprendre l’ascendant sur Odette.

« Après tout, je n’en mourrais pas ! »

Elle souffle un bon coup et lèche le doigt, étonnée de ne pas trouver le goût abominable. Non ça lui rappelle vaguement la sueur. Pas de quoi en faire un plat.

– Alors tu vois, je ne me suis pas dégonflée !
– Je suppose que tu n’iras pas plus loin ?
– C’est-à-dire…
– C’est-à-dire que je ne me suis pas essuyé… Et que peut-être tu aimerais me lécher la chatte ?

Elle est embêtée, Britt, elle pensait reprendre la main, ce n’est pas encore le cas.

Alors, elle prend sur elle, se dit que ça ne lui coûte rien d’essayer. Sa langue vient fouiller dans la chatte poilue d’Odette. Jusque-là ça va. Elle se recule juste un moment.

– Tu ne te rases pas ?
– Non, pourquoi faire ?
– Je ne sais pas… l’hygiène ?
– Si tu veux me raser, je me laisserais faire !
– Pourquoi pas, tu as des rasoirs ? Demande Britt heureuse de cette possible diversion.
– Non !
– On ira en acheter !
– D’accord lèche !

« Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je n’arrive plus à prendre l’ascendant sur cette nana ? »

Britt lèche, les gouttes d’urine mélangées aux sucs intimes sont imperceptibles, cela la rassure. Rien que pour embarrasser sa partenaire, Odette s’efforce de lâcher une petite goutte d’urine, une toute petite goutte. Britt fait comme de rien n’était.

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Elle se fout de ma gueule, mais je ne vais pas me laisser dominer par cette garce »

La langue s’enroule autour du clitoris d’Odette. Celle-ci crie son plaisir, se relève et enlace l’américaine qui ne s’attendait pas du tout à ce geste de complicité.

– Tu m’a bien fait jouir, l’américaine !
– T’es un peu spéciale, toi !
– Je suis comme je suis ! Maintenant c’est à toi de me pisser dessus !
– Je n’ai pas envie !
– Alors je vais t’expliquer : Pour toi, je ne vois pas où est le problème, tu me pisses dessus, ça me fait plaisir parce que c’est mon truc et c’est tout, c’est aussi simple que ça !
– J’ai pas envie, je te dis !
– Essaie ! Assis toi sur la cuvette, je vais me mettre en face.

A moitié paumée, Britt accède à la demande de la française.

– Je bloque !
– Attends je vais te débloquer ! Répond Odette en ouvrant le robinet du lavabo en grand.

Et miracle, une minute après, Britt pissait, pour le plus grand bonheur d’Odette qui recueillit le précieux liquide dans sa bouche. Puis par un juste retour des choses, Odette fit ensuite jouir sa partenaire qui se laissa aller ainsi.

« Putain ! Je n’en reviens pas, je suis arrivé à la dominer ! Ce que ça ne fait pas faire, un petit pipi ! »

Victoire pour Odette, donc, mais aussi paradoxalement pour Britt qui sait désormais que la française ne risque plus de lui faire faux bon.

Gérard est rentré chez lui, n’arrivant pas à comprendre l’attitude de Béatrice.

« Elle m’a dit qu’elle me rappellerait, elle ne fait pas et son téléphone est en messagerie. Je ne sais pas quoi faire… essayer de la localiser, je ne sais même pas comment on fait…

Et sur ces entrefaites, il reçut un coup de fil de Martinov.

– Ah bon, si elle t’a dit qu’elle serait au boulot demain, c’est plutôt bon signe !
– C’est une grande fille !
– Je passerais quand même vous voir demain matin, j’aimerais savoir ce qu’elles ont fabriqués
– Apparemment elles ont juste discuté !
– Et c’est ça qui empêchait Béa de me rappeler.
– Elle se sont peut-être envoyé en l’air ?
– Oui… évidemment.

Mercredi 18 septembre

Quand Béatrice arrive à 9 heures chez le professeur Martinov, elle est toute pimpante malgré ses cernes sous les yeux.

Gérard Petit Couture vient d’arriver il y a quelques minutes, les deux hommes pressent Béatrice de questions.

– Disons qu’on s’est arrangées toutes les deux, elle se sentait coincée, et quand j’ai commencé à la baratiner en lui racontant que le truc était extrêmement dangereux, elle a accepté mes explications…
– Mais pourquoi tu m’as renvoyé ?
– Parce que je suis une petite chimiste et pas un agent secret, quand elle m’a demandé si j’avais un ange gardien j’ai rougi comme une tomate. Alors comme j’ai vu que tout allait foirer, j’ai joué cartes sur table, je lui ai dit que quelqu’un me protégeait sans lui dire que c’était toi.
– Mais qu’est ce qui allait foirer ?
– Mon plan, ou plutôt le sien.
– Mais quel plan ?
– Bon écoutez les garçons, je ne peux pas tout vous dire pour l’instant, je suis en train de tenter un coup, à mon avis ça va marcher et Olga va nous oublier. Mais pour ça je voudrais qu’on lui foute la paix,
– T’es amoureuse !
– Bon il y a du café de prêt ?

Et après avoir bu son café, Gérard Petit Couture prit congé de ses amis.

– Je vous laisse, il faut que je file jusqu’au Havre pour récupérer Florentine (voir les épisodes précédents) qui revient de croisière. J’espère que tout ira bien en mon absence.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:52

Martinov 25 – Les agents secrets – 17 – Olga et Béatrice par Maud-Anne Amaro
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Analyser la situation n’était pas pour Béatrice une mince affaire. Elle savait le milieu de l’espionnage capable des méthodes de manipulations les plus abjectes. Elle n’avait donc aucune raison de faire confiance à cette Olga. Bien sûr la douceur de sa peau, sa façon de faire l’amour étaient inoubliables mais cela faisait aussi partie de son arsenal…

Alors elle n’allait pas y aller ? En fait si, parce que, et cela échappe à toute analyse logique, il apparaissait à Béatrice avoir perçue au timbre de la voix de la russe comme une sorte de détresse.

Un peu avant l’heure prévue, Gérard dépose Béatrice rue d’Amsterdam à un centaine de mètres de la Place Clichy.

– Vas-y, je vais me poster devant le cinéma, avec ma visière baissée, elle ne pourra pas me reconnaitre.

Béatrice se rend sur les lieux, Olga est déjà là et s’approche avec un sourire un peu triste.

« Putain, elle va m’embrasser, et Gérard qui m’a conseillé de garder mes distances, je fais comment ? »

Mais elle n’a pas le temps de trouver une parade, la russe l’embrasse sur la bouche, Pas un patin, mais un gros bisou ventouse.

– On va au café ? Propose la Russe.

C’était l’une des hypothèses évoquées, Gérard va donc se débrouiller pour surveiller ces dames sans se faire remarquer.

– Bon c’est très simple, j’ai un service à te demander et tu es la seule personne qui puisse me le rendre.

« O.K, c’est bien ce que l’on pensait… il va falloir que je la fasse lanterner… »

Mais le lecteur sait déjà que notre petite Béatrice se trompait du tout au tout.

– Je résume : les services secrets français sont prêts à intervenir, si ce n’est pas déjà fait c’est qu’ils espèrent glaner le maximum d’informations en me filochant.
– Hum
– Pour le moment personne ne me suit, j’ai fait ce qu’il fallait pour ça au cas où… Mais bon je suis quand même coincée. Si on m’a vu rentrer à l’ambassade, on m’a vu ressortir et ils connaissent donc mon adresse.
– C’est bien possible en effet, répondit Béatrice, histoire de dire quelque chose.
– Donc en un mot, ma mission a échoué !

« Nous y voilà ! »

– Ce n’est pas une catastrophe, jusque-là j’étais plutôt bien notée, mais on va me reprocher mon imprudence, je me suis rendue à l’ambassade sans vérifier si on me suivait… mais entre-nous comment aurais-je pu deviner… bref… Donc il faut que je conclue ma mission autrement… L’idée c’est de rendre un gros rapport, un truc de 30 pages, où il y aurait des compte-rendu d’expériences, un truc très technique avec des formules, des graphiques et tout ça. Et la conclusion sera du genre « Le produit devient de plus en plus dangereux au fur et à mesure que l’on en améliore les propriétés, il est donc inutilisable… Ce rapport, je suis incapable de l’écrire ! Est-ce que tu peux me rendre le service de la faire ?

Oups !

– Oui ! Répond spontanément Béatrice sans réfléchir davantage.
– D’accord, on va voir ça en détail mais avant, juste un petit préalable : En te donnant rendez-vous ici je prends un risque énorme, celui que tu aies prévenu je ne sais pas qui… Si c’est le cas j’en serais terriblement déçue, toute cette démarche suppose une relation de confiance.

Et là Béatrice ne peut s’empêcher de piquer son fard.

– On ne peut pas gagner à tous les coups, j’ai joué une carte, elle n’était pas bonne ! Bon salut, on va me faire expulser, je n’en mourrais pas.
– Ecoute moi Olga, ce n’est pas tout à fait ce que tu crois…
– Alors dis-moi !
– Tu peux quand même comprendre que j’ai ai éprouvé le besoin de me protéger, non ?
– Tu crois vraiment que tu es en danger en ce moment ?
– Probablement pas, mais je ne pouvais pas savoir au départ…
– Il est où ton ange gardien.
– J’en sais rien.
– Si tu lui dis de partir, il va le faire ?
– A quoi bon ? Il ne fera rien !
– On va sortir et tu vas lui demander de foutre le camp.
– Mais enfin, Olga.
– Je ne le connais pas ce mec, je ne veux prendre aucun risque.

Alors les deux femmes sortent. Gérard, le visage à nouveau dissimulé derrière son casque de motard, les suit. Olga demande à Béa d’appeler.

– Allo, tu peux nous laisser, je maîtrise la situation, tout va bien.
– On ne sait jamais, je continue à vous coller… mais tu téléphones devant elle ?
– Ben oui pourquoi ?
– Bon tu m’appelleras dès que tu seras seule.

Il raccroche.

– Il a dû sortir du café, tu le vois ? Demande Olga
– C’est le mec avec le casque là-bas.

Gérard revient vers sa moto, avance d’une centaine de mètres, gare sa moto dans une rue adjacente, et revient à pied sur la place.

« Merde, elles sont passées où ? »

Un regard circulaire sur la place ne lui apprend rien, il descend dans le métro, il y a deux lignes, donc quatre quais et à cette heure il y a souvent des rames.

Il téléphone à Béatrice, fou d’inquiétude.

– Je vous ai perdue, vous êtes où ?
– Laisse tomber, tout va bien, je te dis.

Et les deux femmes retournent au café ! Gérard n’aurait jamais pensé à les retrouver de nouveau à cet endroit !

– Si je comprends bien, il nous a perdu ?
– On dirait, oui !
– On va changer de place, si tu le vois rentrer tu me fais signe !
– Oui !
– Bon on va pouvoir reprendre notre discussion tranquillement. Evidemment pour ce boulot, tu seras rétribuée, tu estimes le service à combien ?
– Je ne veux pas d’argent…
– Alors quoi ?
– Quand tu vas avoir ton rapport, tu vas faire quoi ?
– Je vais demander un petit congé, le temps que les services secrets français se calment, j’irais faire un petit tour à Moscou pour faire un bisou aux parents.
– Et ensuite ?
– Je reprendrai mes activités, ne me demande pas de détails, ça ne te regarde pas, ma toute belle.
– C’est urgent, ton rapport ?
– Ce n’est pas à un jour près, mais disons que le plus tôt sera le mieux, je ne veux pas non plus qu’on puisse me reprocher d’avoir fait trainer une affaire qui allait dans le mur !
– Donc après on ne se verra plus ?
– Je ne pense pas, non !
– Alors tu sais ce que vais te demander…
– Ce ne sera pas une corvée…
– J’espère bien.
– Je vais te laisser, on s’organise comment ? On se retrouve ici demain même heure ? Propose Olga.

« Il n’y a donc pas de piège ! »

– J’ai peut-être une autre idée, Dit alors Béatrice. On va chez moi, si tu veux je pourrais te faire une omelette, ensuite je vais te demander de tenir ta promesse. Et après je mets au boulot… voyons voir tu veux 30 pages, on va dire 20 minutes par pages, ça faire euh…
– Ça fait 10 heures !
– Donc une journée de travail ! Comment faire ? Je pourrais prendre une journée de congés, mais après notre rendez-vous ça va paraître louche, Martinov est capable de se pointer pour voir si je vais bien… alors on va faire comme ça, demain j’irais bosser tranquillement et ton rapport je le ferais jeudi.
– Super ! Je suis en moto, on y va…

Sur place, Béatrice était tellement excitée qu’elle proposa à la Russe de ne déguster l’omelette… qu’après…

– Viens dans ma chambre, on va se déshabiller.

Les deux femmes se débarrassent de leurs vêtements en se jetant des regards de désirs réciproques…

Elle se jettent de conserve sur la literie, se caressent et s’embrassent à qui mieux-mieux, mais il faut bien qu’elles se calment un instant.

– Puisque je suis ta monnaie d’échange dit Olga, tu peux me faire ce que tu veux.
– Vraiment ?
– Puisque je te le dis ! Il est très rare que j’agisse ainsi, normalement c’est toujours moi qui mène la barque.
– Tu sais que j’ai envie de pisser ! Ose Béatrice.
– Non je ne le savais pas ! Mais si tu veux m’offrir ton pipi, je vais m’en régaler.

Béatrice se lève du lit et prenant la jolie russe par la main, elle l’entraine dans la salle de bain.

– Je vais en boire un peu, mais j’aimerais aussi que tu m’arroses partout ! Lui dit la russe
– Pas de problème !

Béatrice commence par s’accroupir sur le visage de sa jolie partenaire et lui remplit la bouche de son urine tiède, elle lui offre une seconde rasade puis se recule faisant couler le pipi sur ses seins et son ventre.

Semblant apprécier cette fantaisie, Olga se badigeonne le corps, les seins ainsi moullées sont encore plus beaux et les tétons dardent d’excitation.

Béatrice se jette sur elle, les deux femmes repartent dans une symphonie de caresses et d’attouchements érotiques.

Mais avouons que la tapis de bain n’est pas l’endroit le plus confortable pour s’ébattre. Les deux coquines se relèvent, s’essuient et regagnent le plumard.

Spontanément Olga se positionne en levrette (alors que Béa ne lui a rien demandé). Elle cambre le cul, écarte les cuisses dans une position obscène offrant une vue immanquable sur ces niches de plaisir

– Oh que c’est beau ! Ne peux s’empêcher de s’exclamer Béa.
– N’est-ce pas qu’il est beau ! Fais-en ce que tu veux, je te l’offre !

Mais par quoi commencer ? Peut-être par un chaste bisous sur la fesse droite, un autre sur la fesse gauche, puis attiré comme par un aimant, la bouche de la chimiste s’en va butiner le trou plissé de l’anus.

– Oui, vas-y bouffe moi le cul !
– Hummm !
– Il sent bon, au moins !
– Il sent le cul.
– Et si je pète, ça fait quoi ?
– Je te fous une fessée !
– Si tu as envie de me donner la fessée, tu n’as pas besoin de prétexte, tu peux y aller.
– Fais gaffe, faut pas me dire ça deux fois…
– Puisque je te dis que tu peux y aller !

Béatrice lui donne une petite claque sur les fesses.

– Plus fort, voyons !
– Comme ça !
– Aïe ! Oui ! Continue.

Béatrice tape à la volée, jusqu’à s’en faire mal aux mains, tandis que le cul de la russe attrape une curieuse couleur de jambon cuit.

– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Non pas spécialement, mais dans notre métier il faut souvent coucher, et ça veut dire savoir s’adapter aux pratiques d’un peu tout le monde. On est formé pour ça !
– Quoi ? Il y a des formations pour ce genre de choses ?
– Eh oui !
– On en apprend tous les jours !

Béatrice n’a pas l’intention de lui rougir le cul davantage mais est toujours fasciné par ce cul qui n’a pas bougé d’un poil depuis tout à l’heure sauf que l’endroit s’humidifie pas mal.

Béatrice se mouille un doigt avec cette liqueur dégoulinante et l’introduit dans l’anus de la belle.

– Je ne te demande pas si tu aimes, puisque tu aimes tout !
– J’ai un tas de choses, mais il y a des choses que j’aime davantage que les autres.

Béa ne répond pas et agite son doigt frénétiquement.

– Tu n’as rien de plus gros ?
– Un gode ?
– Ce serait bien, oui !
– Je vais le chercher

Un peu de gel intime pour faciliter l’introduction, et hop le gode entre dans le cul de la belle espionne. Il ne reste plus qu’à activer le vibrateur incorporé pour parachever l’opération.

– Oh ! C’est trop bon ! Je me ferais bien enculer par une bonne bite !
– Oui mais ça, je n’ai pas l’article sous la main
– Continue à faire bouger le machin, je vais jouir du cul ! Aaaah Aaaah.

La jouissance a été fulgurante. Olga éjecte le gode, se retourne et vient embrasser Béa de toutes ses forces à ce point que la pauvre chimiste a du mal à respirer.

– Allonge-toi ma blondinette que je lèche ta minette.

Et la langue diabolique d’Olga entre en action léchant la chatte mouillée comme une fuite de Béa et finissant par un titillement du clitoris qui l’envoie au septième ciel.

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Béatrice réalise alors que son projet de « mener la barque » ne s’est pas vraiment réalisé comme prévu, C’est bien Olga qui a pris davantage d’initiatives qu’elle…

« Elle est trop forte, mais elle m’a fait tellement jouir, n’est-ce pas l’essentiel ? »

Après avoir dégusté la bonne omelette au gruyère qu’avait mitonnée Béatrice, un peu de salade et un verre de rosé, Olga alla pour s’en aller.

– Si tu veux coucher là, tu peux, personne ne viendra te chercher ici.

Olga accepta (on s’en serait douté !)

Béa téléphona ensuite à Martinov.

– Tout s’est bien passé, mon petit professeur, je serais là demain comme d’habitude.
– Qu’est-ce qu’elle voulait ?
– Que je continue les expériences dans un local de l’ambassade… Je l’ai carrément bluffé en lui expliquant que le produit était super dangereux. J’ai l’impression que cette explication l’arrangeait…
– Et ensuite…
– Ensuite rien… Téléphone à Gérard pour le rassurer, je n’arrive pas à le joindre.
– Ah bon !
– Bonne nuit, mon petit professeur.

Retournons chez Marius, où on commence à se poser des questions.

– Soit elles se sont dégonflées, soit il y a eu une embrouille ! Déclare Britt. On va attendre jusqu’à 22 heures et après je m’en irais, je vais réfléchir à un plan alternatif si parfois elles réapparaissaient dans les jours qui viennent.

A 19 heures et quelques minutes, Wan Ting Koh et Odette Morvan pénètrent dans l’immeuble de Marius. Elles montent au troisième et sonnent à la porte.

– C’est sans doute eux ! On applique le plan prévu ! Pas de panique je connais mon boulot, ça va se passer en douceur. Dit Britt.

C’est Viviane, qui en sueur et le cœur qui palpite, ouvre la porte.

– Bonjour Madame, j’ai retrouvé le portefeuille de votre mari. Euh… Il n’est pas là ? Commence Odette
– Si ! Il est dans la cuisine, entrez une minute, votre démarche vaut bien une récompense. Chéri tu peux venir ?

En un éclair Marius sort de la cuisine, un flingue à la main, il braque Odette en s’efforçant de ne pas trembler, tandis que Britt qui était dissimulée derrière le placard à balais braque la chinoise.

Wan Ting Koh s’apprête à bondir, mais son geste est stoppé par Viviane qui la pulvérise avec en bombe au poivre. Et même qu’elle est toute fière d’avoir fait ça ! La chinoise pleure, tousse, se trouve incapable de réagir. On la menotte, on l’assoit sur une chaise. Pendant qu’Odette craque et chiale comme une madeleine.

Viviane va chercher un gant mouillé qu’elle applique sur le visage de la chinoise, puis on la bâillonne et on l’immobilise avec de la corde avant de la laisser toute seule dans la pièce.

On emmène Odette dans la cuisine en la bousculant un peu.

– A poil, salope ! Lui crie Britt
– Mais je n’ai rien fait, moi !
– Déshabille-toi, sinon on va être obligé de le faire et tu ne vas pas aimer ça !
– Vous n’avez pas le droit !

Elle se reçoit une gifle !

– D’accord, on n’a pas le droit, et si tu veux tu iras porter plainte… si toutefois tu sors vivante d’ici… En fait ça dépend de toi. Allez à poil.

Odette se déshabille en tremblant mais conserve culotte et soutien-gorge.

– T’enlève tout, conasse !

Elle le fait, mais elle est gênée, mais gênée, tentant de cacher sa nudité… Pas facile quand on n’a que deux mains !

Mais pourquoi la faire mettre nue ? Demandera le lecteur !

En fait le but c’est de l’humilier et de la déstabiliser.

– Et maintenant tu vas répondre à nos questions ! Qu’est-ce qui a provoqué l’explosion du laboratoire de ton patron ?
– Mais j’en sais rien, il ne me fait pas de confidences, je vous jure je ne sais rien.
– C’est bien toi qui saisis les comptes-rendus d’expérience.
– Oui !
– Donc tu savais à peu près où il en était ?
– C’est très technique…
– Commence pas à nous embrouiller, ce que tu tapes, c’est en réseau ?
– Non je sauvegarde ça sur une clé, en principe on n’envoie sur le réseau que les résultats définitifs.
– Et elle est où la clé ?
– Sur l’ordi ?
– Et l’ordi, il a survécu à l’explosion ?
– Mais je n’en sais rien !
– Tu n’as pas été vérifier ?
– Ben non ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte de plus ?
– Plein de choses, c’est qui la chinoise ?
– Une stagiaire !
– Seulement une stagiaire ?

Odette se sent perdue. Elle se demande comment faire pour protéger Wan Ting Koh, elle sait qu’elle ne pourra pas, si on commence à la torturer, elle lâchera tout, mais elle essaie néanmoins de gagner du temps.

– C’est ma copine !
– O.K. et vous veniez faire quoi ici ?
– Rendre le portefeuille…

Cette fois la gifle que lui donne Britt lui fait très mal.

– Bon, ce qu’on veut savoir, on finira par le savoir, alors on va essayer de gagner du temps, mais c’est comme tu veux, si tu préfères être torturé c’est toi qui vois. Viviane, va nous chercher une serviette et une grande cuvette pleine d’eau on va rigoler un peu…
– Non dites-moi ce que vous voulez savoir, mais après si vous voulez me tuez promettez-moi de ne pas me faire souffrir.
– Ma pauvre, tu te crois en position de nous dicter tes conditions ? Alors cette chinoise ?

Et Odette raconte tout, un peu dans le désordre, mais Britt s’y retrouve. Et puis partant du principe que quand on raconte une histoire on oublie toujours quelque chose, on lui fait répéter trois fois tout ce qu’elle dit.

– Bon on y voit plus clair, maintenant viens, on va dire à ta chinoise que tu t’es mise à table, elle ne va pas être contente que tu l’as trahi !
– Faites pas ça, non !
– On va se gêner, tiens !

Wan Ting Koh n’est pas idiote, elle sait qu’Odette s’est mise à table, ces gens qui l’ont maîtrisé par surprise ont choisi la tactique du maillon faible, elle n’en veut pas à Odette, elle n’était pas formée pour faire face à ce genre de situation. On lui retire son bâillon, elle reste calme.

– Bien, vous avez gagné, je pourrais savoir ce que vous allez faire de moi, parce que pour le moment j’irais bien pisser ! Dit-elle.
– Tu n’as qu’à te pisser dessus, si tu en fous par terre, Odette essuiera !
– Laissez donc Odette tranquille…
– On a maintenant deux solutions, il y a bien sûr la solution radicale, mais c’est toujours gênant…
– Ce sont les risques du métier.
– Sinon on peut faire très simple, je vais faire un rapport au quai d’Orsay qui te fera expulser.
– Vous croyez qu’on peut faire comme ça, un rapport au quai d’Orsay !
– Quand on est agent de la CIA, oui ! Répond Britt en montrant sa carte.
– O.K. vous allez me faire expulser, en Chine je vais être punie pour avoir failli à ma mission.
– C’était quoi la mission ?
– Glaner des informations au CNRS qui pouvaient intéresser mon gouvernement. Je vais donc faire un peu de prison, ou même du camp de rééducation et après on me fera faire un boulot sans intérêt.
– Ce sont les risques du métier comme tu l’as dit toi-même !
– Et si je demandais l’asile politique ?
– En France ?
– Ben oui !
– Tu rêves ! Mais par contre tu peux la demander auprès des Etats-Unis, mais ne crois pas que ça va se passer simplement, on va t’emmener quelque part pour un débriefing complet, d’abord ici puis ensuite aux States, ça va durer six mois, ensuite on te fera faire du contre-espionnage dans les milieux de l’immigration chinoise.
– Eh bien faisons comme ça !
– D’accord, je téléphone mon l’ambassade, deux collègues vont venir te chercher et te mettre au frais.
– Je ne reverrais plus Odette, alors ?
– Je ne pense pas, non !
– Qu’allez-vous lui faire ?
– Rien, on ne va pas l’expulser, elle est française, ce n’est qu’une complice de troisième ordre que tu as su manipuler. On ne va pas la livrer à la police française, ça ne les regarde pas. On va la garder avec nous un petit peu, on en aura peut-être besoin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:49

Martinov 25 – Les agents secrets – 16 -Salade russe par Maud-Anne Amaro
sperm stamp

– Je dois être un peu largué, indique Martinov, je ne comprends pas ce que fabrique Gérard ?
– C’est tout simple il va essayer de faire parler la fille, lui répond Béatrice.
– Pour quoi faire ? On sait que c’est une espionne russe, on sait qu’elle cherche à savoir si on peut faire un truc dangereux à partir de la formule de Blotz-Henri. Qu’est-ce que tu veux qu’il apprenne de plus ?
– J’en sais rien, mais si la DGSE veut des preuves que tout cela est dangereux pour se bouger, il va essayer de les trouver.
– Soutirer des secrets à un agent secret parce qu’on a baisé avec ? T’as vu ça où ? Dans James Bond ?
– Gérard aussi a été agent secret, il a ses méthodes.

Dans la chambre…

– Je l’aime bien, Martinov, mais je n’avais pas envie d’avoir une chandelle ! Commente Gérard.
– Est-ce qu’il t’a bien enculé, au moins ? Demande Olga.
– C’était pas mal !
– T’es bisexuel ?
– Un tout petit peu ! Disons que j’aime bien les bites. Les sucer ou parfois me faire prendre.
– En parlant de sucer, je vais m’occuper de la tienne….

Et joignant le geste à la parole, Olga embouche la pine de Gérard et déploie tout son savoir de la science de la fellation usant de la langue et des lèvres en un ballet infernal, tandis que ses doigts viennent titiller ses tétons.

Complètement dominé par la russe, Gérard a peu d’initiatives, tout juste peut-il allonger ses bras pour lui caresser sa jolie poitrine.

Une goutte de liqueur séminale vient à darder sur le méat de l’homme. C’est le moment pour Olga de jouer une autre partition.

Elle cesse sa fellation, se recule et se retourne en cambrant les fesses.

– Il te plait mon petit cul ?
– Charmant !
– Tu me le lèches ?
– Avec plaisir !

Notre Gérard adore ça, il lèche ce petit orifice étoilé au petit goût musqué, il s’en délecte, l’anus s’entrouvre…

– Un doigt, je peux ?
– Même deux si tu veux !

Il la doigte avec application, lui provoquant des gémissements de plaisir.

– Tu m’encules ?
– Avec plaisir !
– Me faire enculer par un enculé, c’est très cochon, ça !

Gérard pensait qu’Olga allait se mettre en levrette…

– Non, non, allonge-toi sur le dos, c’est moi qui vais m’empaler sur ta bite.

Gérard n’a rien contre, la position ayant l’avantage d’être reposante pour l’homme. Elle permet aussi à Olga de contrôler la pénétration à sa guise… Que des avantages, donc !

Martinov2516

Et c’est parti, Olga monte et descend sur la colonne de chair, elle ne va pas trop vite voulant rendre son partenaire fou de sexe… et puis si elle pouvait jouir…

Gérard ne peut s’empêcher de donner quelques coups de rein.

– On reste tranquille… Lui dit-elle. Aaah, aah, non continue comme ça, plus vite…

Et les voilà qui gigotent de conserve. Olga braille son plaisir, Gérard donne quelques ultimes coups de rein et décharge dans la capote.

Les deux amants soufflent quelques instants, allument une cigarette.

Ils ne s’embrassent pas, mais le jeu du chat et de la souris peut commencer. Et c’est Gérard qui attaque.

– Vous êtes tchèque alors ! Je suis allé à Prague l’an dernier, c’est une bien belle ville.
– La plus belle du monde !
– Les gens sont sympas et pas compliqués
– Comme moi ! Voulez-vous jouer à un petit jeu avec moi ? Propose Olga
– Une devinette ?
– Disons une énigme ! Voyez-vous je suis persuadée que vous n’êtes pas exactement ce que vous prétendez être ?
– Mais je n’ai rien prétendu être ! Se défend Gérard
– Vous êtes très joueur, mais il se trouve que moi aussi.
– Et à quel jeu sommes-nous censés jouer ?
– Au jeu du stylo ! Répondit Olga en se levant du lit.
– Pardon ?
– Expliquez-moi pourquoi vous vous baladez avec un stylo espion dans la poche de votre blouson ?
– Mais…
– Oui je sais, c’est un gadget idiot que vous a offert un client ou quelque chose dans le genre… C’est bien ce que vous allez me répondre, non ? Mais ça ne m’expliquera pas pourquoi il était en position d’enregistrement.
– Mais comment…
– Ne cherchez pas trop, de toute façon, si vous m’aviez cru assez conne pour que vous raconte ce que vous n’avez pas besoin de savoir, c’est peu flatteur pour moi.

Gérard a perdu l’initiative, il lui faut jouer gros pour la reprendre.

– Vous n’êtes pas si forte que ça, vous n’êtes pas tchèque, vous êtes russe.

Un point partout, la balle au centre !

– Je ne sais pas ce que vous cherchez, mon bon monsieur mais je vais vous apprendre quelque chose : j’ignore comment, mais les services secrets français ont eu vent de l’expérimentation de ce gaz, eh bien sachez une chose, ils s’en foutent, non pas par négligence, mais ils savent très bien que ça n’a rien de dangereux.
– Vous en savez des choses !
– C’est mon métier de savoir des choses ! Alors, vous dans cette affaire vous faites quoi ? Vous jouez les espions amateurs, mais mon ami, espion, c’est un métier on ne s’improvise pas espion.

Gérard a de nouveau perdu l’initiative et cette fois il n’a plus de cartes en mains.

– Vous savez, dans le cas de figure qui est le nôtre, je veux dire une personne qui en découvre une autre en train de l’espionner, il existe deux solutions : Si l’affaire est très grave, genre secret d’état, trahison, tout ça, la solution c’est l’élimination de l’intrus… Mais ne vous inquiétez pas si c’était le cas se serait déjà fait, j’ai ce qu’il faut dans mon sac, juste une petite piqure et les toubibs auraient diagnostiqué un AVC létal.
– Vous êtes charmante…
– Je ne vous le fais pas dire. Mais comme dans le cas présent il ne s’agit ni de secret d’état, ni de rien qui s’y rapproche, je vais simplement vous conseiller d’aller vous occuper d’autre chose et de me foutre la paix.
– Donc si c’est si peu important que ça, vous allez peut-être me dire ce que vous espérez faire avec ce produit.
– Je ne vous dois aucune explication. Mais si vous le voulez bien nous allons redescendre avec le sourire, Monsieur Martinov n’a pas besoin de savoir que nous avons eu une explication. Par ailleurs je n’ai rien contre ce brave professeur, c’est compréhensible qu’il ait trouvé ma démarche un peu mystérieuse, c’est également compréhensible qu’il ait fait appel à une personne de confiance. On est d’accord ?
– Hum… vous êtes forte, vous !
– Forte, charmante, sportive et agile de mes petits doigts…
– N’en jetez plus !
– Les petits doigts et le reste aussi !

Ils redescendent.

– Bon après ces petits amusements, je vais rentrer à Paris ! Déclare la belle espionne. Ah professeur, donc si une tierce personne vous sollicitait pour bénéficier du produit que vous êtes en train d’expérimenter, vous vous êtes engagé à me prévenir, voici donc un numéro de téléphone, mais surtout ne donnez aucun détail, dites simplement une phrase code par exemple « Les montagnards sont là ! », et dans ces cas-là je rappliquerais ! Bien aurevoir professeur, aurevoir Monsieur Gérard, vous m’avez bien enculé, et toi Béatrice, viens là que je t’embrasse.

Le baiser fut fougueux et baveux.

– J’espère qu’on aura d’autres occasions de s’envoyer en l’air, tu me fais trop mouiller, toi avec ta petite gueule.
– C’est quand tu veux ! Répondit Béa réellement sensible aux charmes de l’espionne russe.

Une fois Olga partie, Gérard fait part de sa désillusion.

– Elle trop forte, la nana, je n’ai pas fait le poids.
– Mais tu cherchais quoi ? On sait que c’est une espionne russe, on sait qu’elle nous fait sans doute travailler sur un truc dangereux…
– J’essayais d’en savoir plus, je n’avais pas de plan, je ne m’attendais pas à la trouver ici, je comptais sur mes dons d’improvisation, ça a foiré.
– Mais d’abord qu’est-ce qu’elle est venue faire ici ? Sa demande débile elle pouvait aussi bien la faire par téléphone ? Demande le professeur.
– A mon avis, elle est en pleine parano, elle se demande s’il il n’y a pas quelqu’un d’autre sur le coup… et si son téléphone n’est pas sur écoute. Répond Gérard.
– Je croyais que ces gens-là avaient des équipements sécurisés.
– La sécurisation à 100 % ça n’existe pas !
– Ah !

Béatrice exposa alors auprès de Gérard son idée de provoquer une rencontre entre la Russe et la Chinoise.

– Ça risque d’être chaud et même dangereux… quoi que pourquoi pas, on organise une rencontre au bistrot et on les laisse en tête à tête ! Répond-il
– Et qu’est-ce qu’elles vont bien vouloir faire ? Demande Martinov.
– Chacune va essayer d’éliminer l’autre. Mais la situation va être nouvelle, Olga sait que nous savons qu’elle est une espionne russe…
– Comment ça ?
– Je lui ai dit, je l’ai regretté ensuite, mais finalement c’est aussi bien comme ça… Elle va se douter qu’on ne mènera jamais son expérience à bout et elle va nous retirer l’affaire.
– Et si c’est la chinoise qui gagne ?
– Pareil, on la bluffera.
– Il y a quand même quelque chose qui m’embête, si elles nous retirent l’affaire, un autre prendra notre place et n’aura pas nos scrupules. Ajoute le professeur.
– Si on savait pourquoi le labo de Blotz-Henri a explosé, ça arrangerait les choses, Je suis persuadé qu’à partir d’un certain dosage, ce machin est tout simplement dangereux à manipuler. Intervint Béatrice.
– Et sur ce point il n’y a que Blotz-Henri qui peut nous éclairer.
– Et son assistante !
– Ah oui, son assistante !

Olga n’est pas rentrée à Paris, elle s’est posée dans un bistrot près de la gare et a beaucoup réfléchi.

« Cette affaire vire en sucette ! Je suis repérée, donc d’une part les services secrets français vont me tomber dessus, d’autre part Martinov ne me livrera jamais les résultats. Donc je laisse tout tomber… Oui mais j’ai fait miroiter à mes supérieurs que le produit pouvait être intéressant, il faut que je me justifie, je ne peux pas me contenter de leur dire que ça ne marchera jamais, il me faut un bon gros rapport avec des comptes-rendus, des graphiques, des chiffres, un truc que personne ne lira mais qui fera sérieux. Mais je ne peux pas faire ça moi-même, même s’ils n’y jettent qu’un coup d’œil en diagonale il faut que ça reste crédible. Il faut que m’arrange avec Béatrice… Par ailleurs il n’est pas impossible que je sois filée, certes, je sais très bien casser une filature, n’empêche qu’on peut me mettre le grappin dessus à n’importe quel moment ! Pas question de rentrer chez moi, c’est trop risqué, et me rendre à l’ambassade sans avoir ce fameux rapport, ça ne va pas le faire non plus. »

Olga se prend une chambre d’hôtel et téléphone à parti d’un poste fixe au laboratoire du professeur Martinov.

– Allo ! Ah, professeur, pouvez-vous me passer Béatrice, j’ai un petit truc personnel à lui demander.
– Oui, bien sûr !
– Béa, il faut qu’on se voie d’urgence…
– Parce que ?
– Au téléphone c’est un peu compliqué… Tu pourrais être Place Clichy devant les cinémas à 19 heures.
– Ça va faire juste ! Disons 20 heures.

Béa rend-compte à Martinov et à Gérard.

– Tu vas y aller ? Demande le professeur.
– Je risque quoi ?
– Je ne vois pas trop, et je ne comprends pas non plus sa démarche, elle a dû réaliser qu’on ne lui livrerait jamais son « produit amélioré »…
– Elle veut peut-être que je travaille dessus en cachette ?
– Oui c’est surement ça ! Approuve Gérard.
– Dans ce cas, il faut que tu rentres dans son jeu, sinon elle est capable de te faire enlever par ses barbouzes…
– Je ne vais pas y aller, du coup j’ai un peu la trouille.
– Je te suggère quand même d’y aller, Réplique Gérard, je vais venir avec toi, on va y aller en moto, une fois arrivés Place Clichy je serais prêt à intervenir si besoin. Sois très méfiante au début, garde tes distances, elle est capable de te piquer avec un machin pour t’endormir.
– Non, je ne suis pas décidée, laissez-moi réfléchir un peu.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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