Pr Martinov

Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:58

Martinov 25 – Les agents secrets – 10 – Les ardeurs de Sophie par Maud-Anne Amaro

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Jeudi 12 septembre

Gérard est passé à Louveciennes afin de rendre compte au professeur Martinov…

– J’ai vu Odette Morvan, cette conne a cru intelligent de prévenir le ministère de la défense nationale, en fait elle voulait du fric. D’après elle, il y aurait une taupe et ce serait cette taupe qui aurait refilé le tuyau aux Russes.
– On peut donc prévenir les autorités ?
– Pas avec si peu d’éléments, il me faudrait du solide, j’ai obtenu les coordonnées de Malesherbes…
– Qui c’est celui-là ?
– La taupe potentielle. Mais ça ne va pas être évident, la DGSE serait en charge de l’affaire, ils auraient mis sens dessus-dessous son appartement, ils trouvent toujours quelque chose. Mais je ne peux pas faire ça, quant à piquer le téléphone, le mec a sans doute un téléphone spécial… je vais réfléchir, je finirai bien par trouver…

A midi Odette pile avec son plateau en plein milieu du restaurant d’entreprise et fait semblant de téléphoner. En fait elle attend la chinoise, et quand celle-ci apparaît elle la salue et l’accompagne à table. Wan Ting Koh qui n’est point sotte comprend qu’Odette veut lui parler et choisit un endroit discret.

– Tu tombes bien lui dit la chinoise, je voulais te parler !
– Moi aussi, j’ai des ennuis, j’espère m’en être sortie, mais je préfère que tu sois au courant.
– Je t’écoute !
– Hier, un mec des services secrets s’est pointé chez moi… un Français.
– T’es folle ! Dans ce cas, il ne faut pas qu’on nous voie ensemble…
– Rassure-toi, il ne soupçonne même pas ton existence, il est venu me dire que les Russes étaient en possession de la formule…
– Les Russes ?
– Oui !
– Tu n’as rien à voir avec les Russes ? demande Odette.
– Non !
– C’est donc bien Malesherbes !
– Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Et Odette déroule toute l’histoire à l’espionne chinoise.

– Mais les Russes seraient en possession d’une formule améliorée ? Demande la chinoise
– Comment je peux savoir ?
– Bon, on va essayer d’avancer. Je m’occupe de tout ça ! Sinon j’ai réussi à me mettre Blotz-Henri dans ma poche. Il va travailler sur une amélioration du B107. Je veux que pour chaque expérimentation tu me notes les dosages de façon précise et le résultat des tests. Tu notes tout ça sur un fichier que tu planques sur une carte mémoire et je te donnerais des instructions pour la suite, d’accord ?
– Oui ! Mais j’ai une question, peut-être indiscrète…
– Vas-y !
– Pourquoi tu ne fais pas faire les expérimentations par tes amis chinois ?
– Parce que ça ne se passe pas comme ça, quand j’ai signalé l’existence du produit, ils ont voulu savoir si ça pouvait se manipuler facilement. En fait oui, ils ont reconstitué le gaz à une vitesse stupéfiante et en ont vérifié les propriétés. Mais en l’état ça ne sert à rien. Ils m’ont donc donné carte blanche pour regarder sur place si le produit pouvait s’améliorer.
– Pas très téméraires tes copains !
– Non ce sont des sages ! Et ils ont autre chose à faire !
– Admettons !
– Bon, sinon on ne se connait plus, si tu as quelque chose d’important à me dire tu me balances un post-it sur mon plateau, je mangerai tous les jours à midi dix.
– On ne couchera plus ensemble ? Demande Odette en tremblant.
– Bien sûr que si, mais là, il nous faut faire un break, ça ne devrait pas excéder une huitaine de jours.

A 20 heures Gérard Petit-Couture sonne au domicile de Désiré Malesherbes, rue de Dunkerque.

– Petit-Couture, DGSE ! S’annonce-t-il en exhibant sa carte ! Rassurez-vous j’ai juste besoin d’un témoignage.

Le militaire le laisse rentrer.

« Merde il n’est pas tout seul ! »

– Sophie, une amie ! La présente-t-elle.
– Euh c’est un peu délicat, ça concerne la sécurité du territoire… Commence Gérard.
– Sophie tu peux nous laisser ! Ça ne devrait pas être long.
– Je vais dans la chambre.

Gérard n’a aperçu Sophie que l’espace d’un instant, mais il a pu voir qu’il s’agissait une belle trentenaire aux longs cheveux roux et aux yeux bleus comme l’azur.

« Il ne s’emmerde pas, Malesherbes ! »

– Mettez la radio ou la télé, cette demoiselle n’a pas à entendre ce que j’ai à vous demander. Un peu plus fort s’il vous plait.
– Vous voulez boire quelque chose ?
– Non merci ! Alors première question : confirmez-vous avoir eu un entretien avec Madame Odette Morvan, assistante de recherche au CNRS.
– Absolument, l’entretien s’est déroulé dans le bureau du colonel Billard. Répond Malesherbes avec une posture et une assurance toute militaire.
– Et l’objet de cet entretien ?
– La personne nous a fait part de recherches en cours au CNRS au sujet d’un gaz susceptible d’intéresser la défense nationale.
– Et que s’est-il passé ensuite ?
– Manifestement la personne souhaitait une rétribution financière, elle nous a précisé qu’elle n’était pas en possession de la totalité de la formule mais qu’elle se faisait fort de l’obtenir. Puis, le colonel Billard m’a mandaté afin de suivre l’évolution de cette affaire.
– Parfait, cela recoupe ce que nous savions déjà.

Malesherbes qui n’était pas si rassuré que ça le devient et arbore un sourire niais.

– Et maintenant dernière question après je m’en vais. Expliquez-moi comment cette formule a fini par atterrir dans les locaux de l’ambassade de la Fédération de Russie ?

Le lieutenant ne se départit pas de son calme et répond du tac au tac.

– Vous me l’apprenez, c’est en effet fâcheux, je ne suis pas policier mais on peut supposer qu’étant donné la vénalité de la personne, celle-ci, peu satisfaite de la somme que nous lui avons accordée est allé vendre sa formule ailleurs.
– Oui je vois très bien le truc, la fille sonne à l’ambassade, « Bonjour monsieur le planton, c’est pour vendre un produit qui pourrait intéresser votre armée… », « mais rentrez donc, 3ème bureau sur la droite au 2ème étage… »
– Je ne sais pas si ça passe comme ça !
– Ben non justement, ça ne se passe pas comme ça !
– Me soupçonneriez-vous ?
– J’attends d’avoir des preuves !
– Eh bien revenez quand vous en aurez !
– Je peux voir votre téléphone ?
– Mais bien sûr ! Répond Malesherbes en le sortant de sa poche.
– Non, pas celui-là, l’autre !
– Je n’ai pas d’autre téléphone !
– Mais si voyons ! Bluffa Gérard.
– Je vous dis que non !
– Je vais donc partir ! Vous savez ce qui va se passer maintenant ? Non ne me répondez pas, c’est moi qui vais vous le dire : Vous aimeriez appeler votre contact chez les Russes et leur dire que vous avec eu la visite de la DSGE… seulement, vous ne pouvez pas faire ça, ça vous retomberait sur la gueule, mais moi par contre je peux le faire. Je ne vous dis pas les actions en chaine que ça va provoquer. Toutes les semaines on retrouve des taupes mortes soi-disant de mort naturelle. Demandez à votre copine de nous rejoindre, s’il vous plait !
– Elle n’a rien à voir là-dedans !
– Oh le lapsus ! Parce que vous, vous avez quelque chose à voir ?

Gérard se lève et coupe le son de la radio.

– Mademoiselle s’il vous plait, vous pouvez venir ?
– Vous allez faire quoi ? S’énerve Malesherbes.

Sophie se pointe très décontractée.

– Alors, les garçons, vous avez fini ? Demande-t-elle.
– Oui répond Gérard, je ne voulais pas partir avant de vous souhaiter une bonne baise parce que ce sera la dernière.
– Pardon ?
– Demain matin les Russes seront au courant, et demain en fin d’après-midi au plus tard, vous aurez fait une crise cardiaque fatale.
– Non, mais qu’est-ce qui se passe, Désiré ?
– Rien, je t’expliquerai ! Répond-il, pâle comme un suaire.
– Remarquez, reprend Gérard, il existe un moyen de vous en sortir, je peux vous l’expliquez, c’est comme vous voulez ?
– Dites toujours !
– Vous vous mettez à table, vous allez vous retrouver agent double, ce n’est pas sans risque, ils ne vont pas vous louper et vous confier des missions compliquées, mais c’est toujours mieux que de se retrouver dans une benne à ordures le matin de bonne heure…
– Je… Sophie : tu peux retourner dans ta chambre s’il te plait !
– Oh ! Mais j’en ai marre qu’on me cache des trucs, si je comprends bien t’es embringué dans une affaire louche, je ne vois pourquoi tu ne m’en parles pas, t’as pas confiance en moi ? Eructe-t-elle.
– C’est normal, mademoiselle, les espions ne font confiance à personne.
– C’est vrai, t’es un espion ?
– Vous êtes vraiment une ordure ! Lance le lieutenant à l’adresse de Gérard.
– Que voulez-vous, nous n’avons pas toujours un métier facile ! Alors on fait quoi ?
– Disons que suite à une affaire assez compliquée, impliquant mes proches, j’ai été contacté par un agent russe qui m’a demandé de travailler pour eux, il m’a expliqué qu’en cas de refus, c’est ma famille qui en subirait les conséquences. Dans cette affaire je ne suis qu’une victime.
– Abrégeons si vous le voulez bien, reconnaissez-vous avoir refilé la formule du B107 à un agent de l’ambassade russe.
– Ben oui !
– Vous voyez quand vous voulez ! Je peux voir votre deuxième téléphone.

Malesherbes l’extrait de sa mallette et compose le code pour le débloquer. Gérard l’examine vite fait.

– Evidemment il n’y a aucun historique. Mais je prends le numéro, les fadettes (facture détaillée du téléphone) vont nous apprendre plein de choses.

Gérard allait partir quand le lieutenant le rappela,

– Si j’ai besoin de vous joindre, je fais comment ?
– Vous ne faites rien. Mais si vraiment il y a une urgence vous pouvez toujours laisser un message chez Martinov, je suppose que ce nom vous dit quelque chose.
– Heu…
– Professeur Martinov à Louveciennes, il n’y en a pas cinquante.

Gérard parti, Sophie laisse de nouveau éclater sa colère.

– Tu n’es qu’un connard, quand on trempe dans des affaires dangereuses, on ne se met pas en ménage avec une femme…
– Mais Sophie…
– Laisse-moi parler ou je me casse ! En faisant ça tu m’as mis en danger, j’appelle ça de l’irresponsabilité.
– On se calme…
– Surement pas ! Maintenant il faut voir la réalité en face, ce mec qui vient de partir, il bluffe, s’il te laisse libre c’est pour mieux te surveiller, quand il aura fini son enquête, tu seras bon pour la prison, à moins que tu te fasses flinguer par les Russes avant…
– Bon, t’as fini, là ?
– Maintenant j’ai le choix ! Je peux très bien me barrer et je ne te connais plus… Mais il se trouve que je t’ai dans la peau malgré tes conneries, alors je vais essayer de te sauver, mais à ma façon, toi tu ne bouges pas, tu ne prends aucune initiative, ça va peut-être prendre plusieurs jours.
– Et tu comptes faire quoi ?
– Tu le verras bien ! Tu as l’adresse de ce Martinov ?
– Martinov à Louveciennes, ça ne doit pas être compliqué à trouver. Mais si tu m’expliquais ?

Sophie ne répond pas, retourne dans la chambre, remplit un sac de voyage de quelques bricoles, puis quitte l’appartement.

Bien sûr, à cette heure-là, elle ne va rien entreprendre, mais cela lui coutait de rester une nuit entière avec son compagnon, elle gagne sa voiture, puis loue une chambre d’hôtel.

« Demain, il fera jour ! »

Gérard téléphone au professeur Martinov pour lui indiquer où il en est.

– Le type a reconnu être la taupe, mais on n’a pas de preuve. J’ai conservé pas mal de relations mais pour demander des fadettes en principe il faut un juge d’instruction, donc je suis un peu bloqué là.
– On communique tout à la DGSE et on les laisse se démerder. Propose Martinov.
– C’est ce qu’on va finir par faire, mais attendons encore un peu.

Vendredi 13 septembre

Sophie s’est levée de bonne heure, elle a très mal dormi. Elle prend un petit déjeuner au café du coin, puis direction Louveciennes, elle a tôt fait de dénicher l’adresse de Martinov. Il est à peine 9 heures. Elle sonne.

– Euh, bonjour, je peux entrer cinq minutes ?
– C’est pour quoi ? Demande le professeur, méfiant.
– Je suis la compagne du lieutenant Malesherbes, ça vous parle ?
– Pas du tout !
– Bon, hier nous avons eu la visite d’un monsieur de la sécurité du territoire, Lacouture, un nom comme ça…
– C’est Petit-Couture, entrez !

En homme galant, le professeur propose un café à son interlocutrice qui accepte.

– Je n’ai pas les coordonnées de ce monsieur, mais j’ai besoin de le rencontrer de toute urgence. Il m’a indiqué qu’il fallait passer par vous…
– Ah, alors c’est bien simple je vais l’appeler sur mon téléphone et vous passer l’appareil…
– Non, je veux le rencontrer, je pense qu’il ne refusera pas.

Martinov téléphona donc à Gérard Petit-Couture.

– O.K, je prends une douche, je bois un jus et j’arrive, on se donne rendez-vous à 10 heures chez toi…

Il en informa sa jolie visiteuse.

– D’accord, je vais attendre dans ma voiture.
– Sinon vous pouvez rester là, ma bibliothèque est bien fournie.
– C’est gentil, mais je préfère patienter dehors.

Martinov informe Béatrice à son arrivé que Gérard a rendez-vous avec une inconnue, elle s’en fiche un peu.

– En rentrant, hier, je suis passée dans un bazar plein de vielles saloperies, j’ai acheté un fly-tox…
– Fais voir ! Il est beau, on va juste décaper la peinture et je vais téléphoner au chercheur fou que c’est prêt.

Enchanté, ravi, Blotz-Henri pria Odette Morvan d’aller le chercher séance tenante.

A 10 heures elle était sur place. Toujours prévenant Martinov lui offre un café qu’elle ne refuse pas.

– Je suis peut-être un peu curieux, mais je ne comprends pas pourquoi votre patron a besoin d’un second Fly-tox ?
– Vous savez, il ne me dit pas tout, je suis sa secrétaire, pas sa confidente. Je vais vous régler et me dépêcher de rentrer.

A 10 heures 15, Sophie voit un homme sonner chez Martinov, elle devine qu’il doit s’agir de Gérard Petit-Couture, elle attend quelques instants, le temps qu’il accomplisse ses civilités.

– Salut Martinov ! La petite Béa n’est pas là ?
– Elle arrive, elle est à côté.

Odette qui s’apprêtait à partir ne comprend pas.

– Tiens, vous ici ? Lance-t-elle.
– Ben oui le monde est petit !

Il se demande si cette rencontre fortuite peut entraîner des conséquences sur son enquête, mais remet ses réflexions à plus tard, Sophie ayant sonné à son tour.

– Ah, bonjour, c’est vous Lacouture ? Il faut qu’on se parle ! Annonce-t-elle.
– Eh bien je vous écoute !
– Non ça va se passer entre quatre yeux si vous le voulez bien, venez ma voiture est juste devant.
– Je ne trouve pas cela très prudent…
– Alors dans la vôtre ?

« Si un tueur m’attend à la sortie, qu’importe la voiture ! Non je me fais du cinéma, si on avait voulu me tuer autant le faire à mon arrivée, et puis qu’est-ce que je raconte ? La Sophie se mettrait en position de complice ! Ça n’a aucun sens ! A moins qu’elle se charge de dézinguer Martinov et Béatrice comme ça, plus de témoins ! »

– Non, je ne sors pas d’ici, et ce n’est pas négociable. Martinov, tu as un coin discret ici ?
– Oui, ma chambre !
– C’est très bien ça, une chambre ! Répond Sophie au grand étonnement de Gérard.

Une fois en haut, Sophie prend la parole :

– Je vais jouer cartes sur table et je vais jouer gros, je peux perdre et j’en ai conscience, si je perds, ce sera tant pis, mais au moins j’aurais fait tout mon possible pour sauver mon compagnon.
– Merci pour ce préalable, mais ensuite ?
– Je n’ai pas dormi de la nuit, j’étais presque en état de choc. Mais je vais quand même vous faire part de mes réflexions.
– Venez en au fait, vous serez gentille.
– Vous n’êtes pas en mission officielle, vous profitez de votre statut d’agent de la DGSE pour faire du free-lance ! J’ai bon ?
– Je n’ai pas à vous répondre, mais continuez donc !
– Il y a plusieurs choses qui ne collent pas, d’abord vous êtes venu seul, vous avez déstabilisé mon compagnon qui a avoué être un agent secret ou quelque chose dans le genre, mais vous ne l’avez pas embarqué, vous n’avez procédé à aucune perquisition. Et en sortant de chez nous vous aviez l’air très embarrassé.
– Vous allez trop au cinéma ! Rétorque Gérard.
– Peut-être.
– Et c’est pour me dire ça que vous me convoquez chez Martinov ?
– Je n’ai pas fini, il y a autre chose ! Au fait, c’est quoi votre prénom ? Je n’arrive pas à mémoriser votre nom.
– Gérard, mais quelle importance !
– Eh bien Gérard, je suis prête à tout pour sauver mon compagnon, je dis bien « à tout ». Faut-il que je vous fasse un dessin ?
– Ça pourrait être amusant, en effet !
– Je ne suis pas idiote, j’ai bien remarqué que je ne vous laissais pas indifférent, sinon, je ne me serais jamais lancé dans ce genre d’initiative.
– Donc résumons-nous, on couche ensemble et je couvre votre compagnon, c’est cela le deal ?
– Tout à fait !
– Vous êtes gonflée, vous ! Est-ce que vous vous rendez compte que le lieutenant Malesherbes vient de livrer à une puissance étrangère potentiellement hostile une formule dont on ne mesure pas encore les effets mais qui pourrait se révéler meurtrière.
– Ah ?

Manifestement Sophie ignore tout des détails de l’affaire, à part le simple fait que Malesherbes a communiqué une formule aux Russes.

– Vous croyez vraiment que je vais abandonner la sécurité de mon pays contre un coup de bite ? Déclare Gérard avec emphase.
– Alors c’est non ?
– C’est non !
– Je vous propose autre chose, on couche ensemble sans contrepartie, et quand on aura fini vous prendrez une décision.
– Non ! Mais dites-moi, vous l’avez drôlement dans la peau, votre jules !
– Ben oui, c’est tellement difficile à comprendre ? Snif, snif.

Et la voilà qui fond en larmes. !

Gérard a horreur de ce genre de situation. S’il était resté dans son rôle, il l’aurait laissé pleurer cinq minutes puis l’aurait prié de sortir. Mais il se laisse prendre, s’approche de la dame et entreprend de la consoler en lui débitant des banalités qu’elle n’entend même pas jusqu’au moment où son subconscient lui fait prononcer la réplique qu’il ne fallait surtout pas sortir !

– Arrêtez de pleurer, on va essayer de s’arranger !
– Et comment ? snif, snif !
– J’en sais rien, faut que je réfléchisse, on peut même réfléchir à deux.
– Vous croyez qu’il y a une solution ?
– Tout problème a sa solution !

Et soudain Gérard sort de son nuage.

« Je suis en train de me faire avoir ! »

– Ecoutez, j’ai eu un moment de faiblesse… Commence-t-il mais il incapable de finir sa phrase en croisant le regard de biche apeurée de Sophie.

« Ce doit être l’âge, je ramolli ! »

– Vous disiez ? Demande-t-elle avec des trémolos dans la voix.
– Je disais qu’on va trouver une solution.
– Alors vous le voulez ce câlin ?
– Vous allez penser que je profite de la situation… dit-il fort hypocritement.
– Mais non, puisque c’est moi qui vous l’ai proposé !
– Puisque vous insistez, allons-y, ce lit nous tend les bras

Et sans doute par crainte que Gérard change d’avis, elle défait prestement son blouson, puis retire son haut…

– Je vais me déshabiller ! Vous pourrez me faire ce que vous voulez, je vous demanderais juste de ne pas me brutaliser, enfin pas trop… Euh, j’ai acheté des préservatifs.

Gérard n’en revient pas du toupet de cette femme et reste sans voix.

Sans voix, mais les yeux ouverts, il la regarde se déshabiller. Elle porte un ensemble culotte et soutien-gorge quasi transparent en dentelle noire. Un cadeau de Désiré Malesherbes.

Elle retire le soutif et avance vers Gérard.

– Ils te plaisent mes nichons, je te les offre ! Tu peux en faire ce que tu veux !

Voilà une invitation qu’il n’est point nécessaire de formuler une seconde fois à Gérard qui s’empare de ces beaux fruits offerts et les caresse avec frénésie.

– Je peux les embrasser ! Demande-t-il.

Sophie ne s’attendait pas à cette manifestation de courtoisie, mais répond positivement.

– Allez-y, vous pouvez sucer les bouts aussi, j’aime bien.

C’est effectivement ce qu’il fait, et il se régale, le Gérard, il se régale et il bande.

– Je vous demande un instant, je me mets à l’aise. Dit-il en se déshabillant et en arborant un sexe bandé au maximum.
– Vous avez une bien belle bite, monsieur l’agent secret !
– Hé, hé !
– Aimez-vous qu’on vous la suce !
– J’adore !
– Alors on y va !

Martinov2510Et hop, la bite est dans la bouche de la belle rouquine et c’est qu’elle aime sucer, la coquine. La pipe est impressionnante, la langue est diabolique, léchant tout et partout, le gland, la hampe, les couilles

– Je peux être très cochonne ! Lui dit-elle.
– Je n’en doute pas une seconde !
– Même très cochonne !
– Alors ne vous gênez pas.
– Tournez-vous, je vais vous lécher le cul !

Gérard accède bien volontiers à cette demande et lui présente son derrière. La belle le lèche et lui titille le trou du cul à une cadence infernale.

« Hum c’est trop bon, à tous les coups, elle va me mettre un doigt, si elle ne le fait pas, c’est moi qui lui demanderai »

Transmission de pensée, ou suite logique des événements, le doigt de Sophie entre dans le cul de Gérard sans qu’il n’ait eu à le demander.

– Tu ne serais pas un peu cochon, toi aussi ? Lui demande-t-elle abandonnant enfin le vouvoiement.
– Un peu, un peu…
– Si on baisait !
– Ben oui on est là pour ça, non ?
– Si tu veux m’enculer, je ne suis pas contre !
– Eh bien mets-toi en levrette ma poulette.

Mais c’est plus qu’une levrette, c’est une véritable provocation. Le croupion est relevé, les cuisses écartées, tous les trésors de la belle intrigante sont là devant les yeux écarquillés de Gérard.

Il n’en peut plus, il s’encapote mais hésite à la pénétrer tout de suite, il y a tant de choses à faire avec un si beau cul.

Il lui donne une petite tape pas bien méchante, comme ça pour voir sa réaction.

– Si tu as envie de me donner une fessée, tu peux !

Puisque la permission lui en est donné, il n’hésite pas à fait rougir le joufflu de Sophie à grand coups de claques.

Elle en reçoit pas mal sans protester, pourtant elle a mal, et Gérard à la surprise de voir à l’aide du miroir de l’armoire, des larmes couler sur son visage. Du coup il s’arrête.

– Je suis désolé, je ne voulais pas te faire mal !
– Non, non tout va bien, tu peux continuer, ça ne me dérange pas !
– Mais tu pleures !
– C’est juste une réaction mécanique.
– Non on arrête ça, maintenant je t’encule !
– Oh oui vas-y encule-moi !

Le souci c’est que les pleurs de Sophie l’ont un peu fait débander ! Qu’à cela ne tienne, il vient se régaler quelques instants en lui léchant le trou, puis la bandaison étant revenue optimale, il la pénètre à la hussarde.

– C’est bon, vas-y ! Bourre-moi comme une salope !
– On se calme !
– Si tu veux m’asperger avec ton foutre, je veux bien.

« Elle en a de bonnes ! Mais je vais essayer

Il bourre, il bourre, Sophie miaule de plaisir, et la mouille qui lui coule sur les cuisses montre bien qu’elle ne simule absolument pas.

Gérard sens que ça vient.

– Je vais venir !
– Sors et asperge-moi mon biquet !

Il décule, enlève sa capote, tandis que Sophie se retourne, le foutre fuse, elle en reçoit partout, elle s’essuie en rigolant.

« J’espère que je n’ai pas fait tout ça pour rien !  » se dit-elle.

– Faut que je fasse un petit pipi, il y a des toilettes à côté ! Indique Gérard.
– Tu veux me pisser dessus ?
– Je n’ai rien contre mais je voudrais souffler un peu, par contre si toi tu as envie, je ne dis pas non.
– T’es vraiment un cochon !
– Ben oui !
– Je vais essayer de te faire une petite goutte sans en mettre partout, allonge-toi !
– Non il faut que je pisse avant !
– Alors je vais te la tenir !

« Mais elle est déchaînée, la Sophie ! »

– Reste là, je reviens tout de suite.

Quand il revint, il s’allongea, non pas sur le lit ne voulant pas prendre le risque de salir la literie du professeur Martinov, mais carrément sur le sol. Sophie s’accroupit au-dessus de sa bouche et fit fuser son jet doré. Juste quelques gouttes, mais Gérard en fin connaisseur les apprécia comme il se doit.

Les deux amants s’étreignirent ensuite, puis restèrent allongés en fumant une cigarette.

Maintenant allait venir le moment de vérité !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:54

Martinov 25 – Les agents secrets – 9 – Propositions sur l’oreiller par Maud-Anne Amaro

asian

A 18 heures Wan Ting Koh attendait Daniel Blotz-Henri comme convenu.

– Alors mon grand, on va chez moi ou chez toi ? Chez moi je suis en plein emménagement, chez toi ce serait mieux !
– Pour l’instant on va aller au café boire une mousse.
– Ah ? Si tu veux !

Une fois attablé et servi Blotz-Henri voulut mettre, comme on dit, les choses au point :

– Bon, je vais être très clair, j’adore les femmes et tu es très belle, mais j’ai un gros problème, je suis sous médicament et je me trouve dans l’incapacité de satisfaire une femme.
– Ah, c’est bien les hommes, ça ! Mais mon gros biquet, si ta bite est en panne, il te reste tes doigts et ta langue, ne me fais pas croire que tes médicaments les paralysent !

Daniel ne s’attendait pas à une telle réplique et se trouve en panne de répartie. Et puis il se rend compte qu’il vient peut-être de dénicher la perle rare, une femme qui apparemment a eu un véritable coup de foudre pour sa personne et qui se fout de ses problèmes de quéquette.

– Alors d’accord, je t’emmène chez moi ! Décida-t-il en éclusant sa mousse.

Daniel du coup était excité comme un pou, et même qu’il bandait, car voyez-vous, ses problèmes intimes ne sont pas des problèmes d’érection mais des problèmes d’éjaculation et d’endurance.

– Ne fais pas attention au bordel, c’est un appartement de célibataire ! Précise-t-il à l’aventurière chinoise.
– Qu’importe, si tu veux je regarderai ce que tu as dans ton frigo et je te mijoterai un bon petit truc. Mais pour l’instant j’ai envie de sentir ton corps contre le mien ! Elle est où ta petite chambrette ?

Daniel se sent peu à l’aise. Wan Ting Koh qui est une fine psychologue n’a pas eu grand mal à le deviner.

– Ne te fais pas de soucis ! C’est moi qui vais gérer la situation ! D’accord ?
– Pourquoi pas ?
– Je vais te montrer tous mes trésors, toi tu vas me regarder, tu fais ce que tu veux, tu peux te mettre à l’aise et te toucher le zigouigoui si tu veux.

Blotz-Henri ne sait trop que faire et s’assoit bêtement sur le bord du lit.

La belle chinoise s’est habillée exprès pour l’occasion, petite jupe noire à fine bretelle, arrivant au raz des cuisses et escarpins de compétition. Mais surtout elle a hâte de lui montrer ce qu’elle porte en-dessous.

Elle commence par baisser ses bretelles en en profitant pour se caresser ses jolies épaules. Puis une pression des doigts sur le curseur de la fermeture éclair dorsale de la robe et celle-ci lui dégringole sur les chevilles.

– Et hop ! Dit-elle en envoyant valser la robe sur un dossier de chaise. Alors comment tu me trouves ?
– Tu es très belle ! Répond simplement l’homme.
– Et ma tenue ?
– Ta tenue ? Ah oui, c’est bien !

Wan a la rage, elle qui s’était acheté un porte-jarretelles et une paire de bas en lycra pour lui en foutre plein la vue ! Eh bien c’est raté, le monsieur n’est pas fétichiste pour un sou !

Elle prend sur elle de ne pas lui balancer une vanne. Mais bon, elle est là pour se le mettre dans la poche, il lui faudra donc être davantage directe.

Son string ne cache rien de la belle rotondité de ses fesses, alors elle pivote en se cambrant afin de le lui montrer.

– Tu aimes mon petit cul ?
– Ma foi, il faudrait être difficile, je peux toucher ?
– Mais bien sûr mon grand fou, j’adore qu’on me tripote les fesses.

Elle se recule de façon à lui faciliter la tâche, et voilà notre Daniel qui après une première caresse presque innocente, se met à lui malaxer le joufflu comme s’il s’agissait de pâte à modeler.

Il serait faux de dire que Wan apprécie ces manières fort peu délicates, mais elle se laisse faire.

– Ça te fait bander de me peloter comme ça ?
– Bien sûr !
– Montre-moi !

Il est bien obligé de retirer les mains de ses fesses pour se mettre à l’aise et sortir un gourdin tout raide.

Du coup Wan se recule et se retourne.

– Oh ! la jolie bibite !
– Hé !
– Je vais la mettre dans ma bouche !
– Avec plaisir, mais je vais me déshabiller complètement.
– Mais bien sûr, mon chéri !

Il se dépouille de ses vêtements, les envoyant n’importe où, un peu sur le lit, un peu sur une chaise, quant aux chaussettes, elles atterrissent par terre.

Remarque de la narratrice : Mais pourquoi donc la moitié des hommes se débarrassent-ils de leurs chaussettes pour faire l’amour ?

Maintenant nu, Blotz-Henri se rassoit sur le bord du lit.

Wan s’agenouille afin de pouvoir le sucer.

– Heu…
– Un problème, mon petit chéri ?
– Ton soutien-gorge…
– Ah tu voudrais que je l’enlève ?
– S’il te plait ?
– C’est demandé si gentiment que je ne peux pas te refuser ça !

Et oui, Wan connaît ses grands classiques. Présenter comme une faveur un geste qu’on aurait accompli de toute façon !

C’est une poitrine de taille moyenne mais fort jolie qu’elle expose à la vue du chercheur du CNRS, les tétons sont très bruns et épais.

– Je peux toucher ?

Wan le laisse faire, remettant sa pipe à plus tard. Le problème c’est qu’un sein ce n’est pas comme une fesse et que les gestes de soudard de l’homme ont tendance à l’agacer.

– Caresse doucement mon chéri, je préfère ! Finit-elle par lui dire en espérant qu’il ne le prenne pas mal.

Du coup il retire ses mains.

– Embrasse les moi, délicatement !

C’est ce qui s’appelle bien rattraper le coup.

Daniel ne n’embarrasse pas trop et lui gobe carrément le téton. Et pas vraiment délicatement.

 » Putain, il est lourd, ce mec ! »>

– Lèche un peu l’autre il va être jaloux… Oui comme ça n’aspire pas, lèche je préfère.

Puis au bout de quelques instants :

– Tu m’excites de trop, j’ai vraiment envie de te sucer la bite, laisse-moi faire !

Elle le prend en bouche et lui fait bénéficier de son art de la pipe, notre homme est aux anges, mais il faut à présent que Wan lui laisse un souvenir inoubliable.

– Tu sais ce que nous allons faire, mon petit chéri ? Tu vas bien me sucer la minouche et après ce sera moi qui te ferais jouir. Et ensuite on restera collé l’un contre l’autre dans le lit en se faisant des petits câlins et des petits bisous.

C’est cette dernière évocation qui fait fondre Daniel, c’était prévu !

– Attends-moi, je vais faire pipi, je reviens.

Daniel ne se demande pas pourquoi la belle chinoise prend son sac pour aller aux toilettes, les femmes sont tellement bizarres parfois…

Sur place, elle urine un petit peu, ne s’essuie pas puis sort de son sac un carré de gel intime (et comestible) avec lequel elle se tartine la chatte. Elle tire la chasse d’eau et revient.

Wan s’allonge de tout son long, ouvre ses cuisses et attend que l’homme vienne la butiner. Il angoisse un peu, il n’a eu que fort rarement l’occasion de pratiquer ce genre de chose et la crainte de l’échec le fait débander.

– Allez vas-y, je mouille comme une fuite !

Daniel fait connaissance avec ce gout qu’il trouve bizarre mais pas désagréable, il lape, puis se souvenant de ce qu’il a pu lire et voir sur Internet, il cible le clitoris, fort maladroitement au début avant de s’enhardir. A ce point que Wan qui pensait simuler, n’a pas besoin de le faire…

Quand il entend Wan crier son plaisir, l’égo de Daniel n’en peux plus ! Les deux amants s’embrassent goulument.

« Pouah, il aurait pu se laver les dents, ce primate ! »

Elle abrège le baiser et comme promis s’en va s’occuper à nouveau de sa bite.

Le problème c’est que l’homme ne bande plus et les quelques mouvements de branlette qu’elle lui prodigue ne servent pas à grand-chose.

Mais Wan connait les trucs qui le font bien. Le premier c’est de pincer les tétons de l’homme.

– Mais tu fais quoi ?
– Je te fais bander !

Martinov2509Eh oui, ça fonctionne sur la plupart des hommes, réaction purement mécanique qui déclenche la sécrétion d’ocytocine, une hormone impliquée dans la montée de l’orgasme…

Du coup, Wan peut reprendre sa fellation, elle s’arrange pour maintenir la pression sur ses seins. Mais pour ce qui est de l’éjaculation, ça ne veut pas venir, même pas une toute petite goutte de liqueur séminale !

Alors Wan utilise un autre truc, après s’être mouillé préalablement l’index, sa main passe sous le scrotum, le flatte quelques instants, puis vient frôler le périnée, s’approche de l’anus et enfonce son doigt.

– Mais ça ne va pas, non ! Proteste Daniel.
– Laisse faire l’artiste ! Je ne veux te faire que du bien.

Le doigt remue, frôle la prostate, Daniel ne sait plus où il en est, un liquide poisseux s’écoule de son méat. Pas une vraie jouissance, mais c’est toujours mieux que rien.

– Ben toi alors !
– Ben oui, j’adore faire l’amour, alors j’ai appris des trucs.
– T’as connu beaucoup d’hommes ?

« Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre ? »

– Bof ! des coups d’un soir, je ne m’attache pas facilement, avec toi c’est différent tu as quelque chose en toi qui me plait, tu es beau gosse, mais il n’y a pas que ça.

« Toujours flatter l’égo des mecs, après ils nous foutent la paix… jusqu’à la prochaine fois ! »

Et c’est pendant le petit repas que Wan Ting Koh avait préparé avec amour (tu parles !) qu’elle décocha sa flèche :

– Tu sais mon chéri, on pourrait se revoir plein de fois.
– Tu es vraiment gentille ! Balbutia-t-il
– Tu sais si tu as des fantasmes un peu particuliers, je peux te faire plaisir, je n’ai pas beaucoup de tabous.
– Non, je suis très classique.
– Réfléchis bien !
– Non, tu pensais à quoi ?
– Les petites fantaisies classiques, les fessées, le pipi, des choses comme ça…
– Non !

« Tant pis, ça m’aurait changé, mais on continuera à faire du classique… »

– Tu pourrais me rendre un petit service ?
– Si je peux, ce sera avec plaisir.
– Le B107, tu peux l’améliorer ?
– Mais comment tu peux savoir…
– C’est tout bête, parfois je mange le midi avec Odette.
– Mais enfin, elle n’a pas à raconter ça à tout le monde !
– Ne lui en veux pas c’était sans intention méchante, la pauvre était un peu sous le choc, rends-toi compte : se retrouver par terre au milieu de cocottes en papier, moi ça m’a fait rigoler.
– Mais c’est un produit dangereux…
– Tss, tss… T’avais l’intention de faire quoi ? De l’améliorer ou pas ?
– Oui et non, je voulais faire quelques expériences afin de pouvoir faire un rapport complet à mon directeur de recherche. Après il en fait ce qu’il en veut, tu n’imagines pas le nombre de trucs qu’on découvre et qui finissent dans des tiroirs !
– Donc, tu ne pourrais pas l’améliorer, rien que pour moi ?

Daniel qui est loin d’être complètement idiot est en train de se demander si la disponibilité sexuelle de la chinoise n’était pas une arme destinée à l’embobiner. La réponse qu’il va lui faire lui coûte énormément :

– Non, je suis désolé, je ne peux pas faire ça, nous avons un code de déontologie. Mais dis-moi tu fais de l’espionnage ou quoi ?
– De l’espionnage ? Tu es fou ! De l’espionnage au profit de qui ? De la Chine ? Ce n’est pas parce que je suis chinoise que je suis d’accord avec notre gouvernement, en Chine nous n’avons pas de liberté, je vais même te dire, quand mon stage sera terminé, je ne rentrerai pas en Chine, je demanderai l’asile politique en France.
– Ah bon ? Mais alors pourquoi cette formule t’intéresse !
– Je pourrais la vendre à une boite agro-alimentaire.
– Pardon ?
– Imagine ! Tu pulvérises un champ de maïs ou de blé avec ton truc, tous les insectes et les acariens vont avoir un complétement erratique et cesser de parasiter les plantes. C’est bien mieux qu’un pesticide et sans danger pour l’environnement.

Blotz-Henri trouva que sur ce dernier point, elle s’avançait bien imprudemment, mais sinon l’idée était séduisante.

– Bien évidemment la petite prime, on se la partagera ! Ajouta-t-elle.

Blotz Henri est revenu sur son nuage.

– Si tu pouvais orienter tes recherches dans ce sens-là ? Ça te semble possible ?
– Je peux toujours essayer.
– Tu es un amour !

Gérard Petit-Couture

Il est 19 heures, il y a pas mal d’allers et venues dans cet immeuble de la rue de Charenton, ce qui permet à Gérard de s’y introduire facilement

Il frappe à la porte, Odette ouvre, il exhibe sa carte

– Petit-Couture, sécurité du territoire, j’aurais quelques questions !
– Là, tout de suite ?
– Oui madame !
– Je ne peux pas vous laisser entrer, vous n’avez pas de mandat !
– Mais madame si je reviens avec un mandat, on va perquisitionner votre appartement en pure perte, et on va mettre un bordel pas possible, c’est ça que vous voulez ?
– Non, mais !
– J’ai juste deux ou trois questions à vous poser et ensuite je m’en vais, on ne va pas faire ça sur le pas de la porte !

Odette, blanche comme une craie le laisse rentrer.

– Vous savez pourquoi je suis là ? Commence-t-il.
– Non ! Répondit la femme, qui s’en doutait quand même un petit peu.
– Le laboratoire de votre patron a-t-il été cambriolé ?
– Non, pourquoi cette question ? Répond Odette, surprise.
– Vous allez comprendre ! Une formule d’un produit potentiellement dangereux est sortie du laboratoire de votre patron et se trouve actuellement dans les locaux de l’ambassade de Russie.

De ses souvenirs d’enfance, Odette qui sait par expérience qu’en cas de situation embarrassante, il vaut toujours mieux nier que de mentir, encaisse les propos de Gérard. Seulement elle ne comprend pas bien…

« Qu’est-ce que les russes viennent foutre là-dedans ? » Se demande Odette. « Ou bien Wan Ting Koh s’est fait doubler, ou alors le mec prêche le faux pour savoir le vrai… »

– On dirait que ça vous laisse dubitative ? Reprend Gérard.
– Y’a de quoi, non ? Mais comment vous pouvez savoir ça ?
– C’est moi qui pose les questions, ma petite dame ! Donc étant donné qu’il n’y a pas eu de cambriolage, donc d’interventions extérieures, seule deux personnes peuvent avoir donné cette formule aux russes…
– Mais je n’en sais rien, moi, le coupa Odette, je ne suis que la secrétaire de mon patron, il me fait saisir des trucs sur l’ordinateur, la plupart du temps je n’y comprends rien avec tous ces noms bizarres…
– Il est en réseau l’ordinateur ?
– Bien sûr qu’il est en réseau…
– Et il vous fait relater ses expériences au jour le jour.
– Bien sûr que non, on n’en finirait pas, il envoie uniquement les expériences qui ont abouties, le reste est sauvegardé sur une clé USB !
– Donc je reprends, Blotz-Henry découvre par hasard un gaz bizarre, mais apparemment il n’est pas satisfait du résultat et veut l’améliorer. A ce moment-là, il y a une fuite, les Russes sont au courant. Si la fuite venait de votre patron, les Russes n’auraient pas été contacter Martinov. Donc il ne reste que vous !
– Ben voyons ! Comme si j’avais une tronche d’espionne…
– Pourquoi ? Ils ont une tronche spéciale ?
– Bon foutez-moi la paix, je vais vous demander de sortir.
– Madame Morvan, soyez raisonnable…
– Je n’ai rien à vous dire, si vous m’arrêtez, ce sera une arrestation arbitraire et je demanderais l’assistance d’un avocat.
– Vous n’avez rien compris, je ne suis pas la police, je suis la Sécurité du Territoire, les procédures ne sont pas les mêmes, je vais vous réciter l’article 411-6 du code pénal : « Le fait de livrer ou de rendre accessibles à une puissance étrangère, à une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l’exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de quinze ans de détention criminelle et de 225 000 euros d’amende. »

Odette est sur le point de craquer, elle fait cependant front dans une tentative désespérée.

– Croyez ce que vous voulez, je n’ai rien à vous dire !
– O.K. de deux choses l’une, ou bien vous continuez à nier, ou bien vous vous mettez à table. Je vous signale que dans ce cas, je peux peut éventuellement essayer d’arranger les choses, tout dépendra de votre degré de collaboration.
– Vous n’avez aucune preuve de quoi que ce soit, foutez-moi la paix !
– Les preuves, je ne vais pas tarder à les trouver, veuillez me passez votre portable, s’il vous plait.

Odette réfléchit à toute vitesse, elle n’a jamais eu de contact téléphonique avec Wan Ting Koh, les seules conversations embarrassantes que l’on puisse trouver ce sont celles qu’elle a eu avec le lieutenant Malesherbes….

Déclic !

– Si je vous donne un nom, je pourrais m’en sortir ?
– Je ne peux rien vous promettre, mais en règle générale, nous tenons compte de ce genre de comportement.
– Il s’appelle Malesherbes, c’est l’aide de camp du colonel Billard au ministère de la défense.

Gérard note tout ça sur un petit carnet, finalement ce fut facile…

– Vous me donnez des détails.

Odette hésite un peu, puis se rend compte que non seulement elle peut s’en sortir, mais qu’elle peut se donner le beau rôle.

– Mon patron m’a toujours paru un peu fou, voire dangereux, il se trouve que j’ai accidentellement expérimenté son gaz.
– Et ça vous a fait quoi ?
– Je suis retombée en enfance pendant une dizaine de minutes….
– C’est sûr ça, ou vous l’avez rêvé ?
– Quand on rêve, on ne fait pas des cocottes en papier. Les cocottes, mon patron les a vu il pourra vous le confirmer. J’ai tout de suite compris la dangerosité du truc. Aussi j’ai fait mon devoir de citoyenne française, j’ai prévenu le ministère de la défense, j’ai été reçu par le colonel Billard qui a paru intéressé et a demandé à son aide de camp de suivre l’affaire.

Elle lui explique ensuite, le contretemps provoqué par le blotzanium, la relance téléphonique de Malesherbes…

– Vous voyez, je suis loin d’être une espionne, c’est même le contraire, j’ai voulu rendre service à mon pays.
– Et pourquoi vous ne l’avez pas dit tout de suite.
– C’est-à-dire, j’ai peu honte…
– Honte de quoi ?
– Je suis un peu vénale, j’ai demandé un peu d’argent au gars du ministère, il faut me comprendre… j’ai des soucis d’argent….
– Bon ça va ! Et comment je peux être sûr que vous ne racontez pas du baratin ?
– Vous voulez le numéro de téléphone de Malesherbes ?
– Volontiers !
– Et après, vous allez me faire quoi ?

Gérard réfléchit, la fille a donné un nom, bien sûr ce peut être du bluff, une façon de gagner du temps, mais il n’y croit pas trop. En fait il voit mal cette Odette s’adresser directement aux Russes, ces gens-là sont compliqués et procéduriers. Par contre une taupe…

– Rien pour l’instant, je vais vous laisser, vous vous doutez bien que ce que vous m’avez indiqué mérite quelques vérifications. Bonne soirée madame Morvan.

« Ouf ! »

Elle n’en revient pas, Odette de s’en être sortie ainsi ! De plus son contact avec Wan Ting Koh n’a jamais été évoqué.

« Celle-ci il faut que je la rencontre, mais comment faire ? J’ai peur d’être suivie, j’attendrais demain, je la verrai au restaurant d’entreprise. »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:51

Martinov 25 – Les agents secrets – 8 – Deux hommes pour Béatrice par Maud-Anne Amaro
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Mais auparavant, il faut que Gérard prenne connaissance de l’intégralité du dossier, aussi file-t-il chez le professeur Martinov qu’il invite au restaurant le midi en compagnie de Béatrice, bien évidemment.

– Une Russe, donc ! Commente Martinov, elle m’avait affirmé qu’elle était tchèque…
– Tous les espions russes ont un passeport tchèque ou slovaque… Et ce gaz, tu as une idée de ce que c’est ?
– Non j’ai bouquiné un peu, hier soir, je n’ai pas trouvé grand-chose, sauf un composant qui agit sur l’hypophyse… Répondit Béatrice
– Et ça ferait quoi ?
– Je n’en sais rien, ce n’est qu’un des composants du mélange, je suis chimiste, je peux reconstituer le machin, après la biochimie ce n’est pas ma spécialité.
– Ça pourrait être une arme chimique, donc ?
– Ça pourrait…
– Il vous a dit quoi le mec du CNRS ?
– Il nous a raconté n’importe quoi, dans un premier temps c’était un insecticide, ensuite un produit pour les plantes, à la finale il nous a fait croire que c’était un gaz lacrymogène sans effets secondaires.
– Et il vous a fait croire ça comment ?
– Il a balancé le gaz sur sa secrétaire, ça l’a fait juste un peu tousser. Mais ce n’était pas le bon gaz…
– O.K, il y a autre chose qui pourrait me servir à enquêter ?
– Je ne vois pas non…

On parla donc de choses et d’autres pendant le repas et puis…

– On prend le café ici, ou chez vous ? Demanda Gérard, l’œil coquin.
– Aurais-tu tes intentions salaces ? Rétorqua gentiment Béatrice.
– Je ne sais pas si on peut appeler ça salaces ? Appelons ça « coquines », ce sera mieux.
– Partante ? Demande le professeur à Béatrice.a
– On ne va pas lui refuser ça !

Les choses ne trainent pas, tout le monde en avait envie, on ne passe même pas par la case « café », non on se déshabille en chœur et en vitesse.

– Tes seins sont toujours aussi beaux ! Commente Gérard à l’attention de Béatrice
– T’a vu, hein, caresse-les, léché-les, tu sais bien que j’adore ça !

L’homme ne se le fait pas dire deux fois et exhibe une jolie bite pour l’instant demi-molle mais que quelques mouvements masturbatoires la rendent raide comme il se doit.

Spontanément Martinov et Béatrice s’en viennent sucer ce bel organe.

Après quelques minutes de léchage sur l’air de « passe-moi la bite » Béatrice laisse le professeur continuer seul et s’en va fureter du côté des fesses de leur invité, elle lui écarte les fesses et vient lui lécher l’anus. Il adore ça, le bougre.

– Alors mon petit professeur ! Dit-elle à ce dernier, il y avait longtemps que tu n’avais pas sucé de la bite !
– Fouff, fouff (ben oui on ne parle pas la bouche pleine)
– N’allez pas trop vite les enfants, il n’y a pas le feu ! Fais remarquer Gérard qui craint de jouir prématurément.

Du coup Martinov se sent obligé de cesser sa fellation, tandis que Béatrice qui a remplacé sa langue par son doigt pilonne allègrement le trou du cul de Gérard.

– Tu m’encules ? Lui demande Martinov.
– Mais bien sûr mon vieux cochon, mais après on inversera les rôles.
– On va prendre mes petites pilules miracles, sinon on ne va pas tenir la distance.

Distribution de pilules, même Béatrice en prend une alors qu’elle n’en a pas forcément besoin, mais les effets secondaires du produit ont tendance à l’amuser.

Le professeur s’est positionné en levrette sur le tapis. Gérard s’encapote et le sodomise à la hussarde.

– Je ne te fais pas mal ?
– Non c’est bon !

Béatrice a déjà par maintes occasions eu l’occasion d’assister aux fantaisies bisexuelles de Martinov, mais le spectacle la fascine toujours et l’excite profondément. D’ailleurs elle mouille déjà comme une fontaine.

Elle contourne les deux hommes de façon à ce que sa chatte soit toute proche de la bouche de Martinov. Il n’a plus qu’à lécher ! Figure de style pas si évidente que ça parce que les coups de boutoir qu’il reçoit derrière l’empêche de bien diriger sa langue.

Béatrice se met donc en retrait et se paluche en profitant du spectacle qui se conclut par la jouissance sonore de Gérard.

On fait un petit break, Béa prévoyant les effets secondaires des petites pilules a apporté deux bouteilles de jus de fruits en espérant qu’elles seront suffisantes. Mais aussi une grande serpillière.

Et puis, ça y est le produit agit. Béatrice s’élance en direction de Gérard avec une telle fougue qu’il manque de tomber à la reverse.

– Je veux ta bite ! Lui crie-t-elle, les yeux exorbités.
– Tu es sûre que tu n’as pas dépassé la dose ? Lui demande le professeur.
– Non, je n’ai pris que deux pilules.
– La dose c’est une, pas deux !
– M’en fous ! Amenez vos bites ! Je les veux toutes entières dans ma bouche !

Martinov2508Pour le coup Béatrice est bien présomptueuse, elle n’a quand même pas une si grande bouche que ça ! En fait elle se contente de sucer les deux mâles sur l’air de « un coup l’un, un coup l’autre ». Mais elle stoppe tout brusquement.

– Break ! Je vais faire un break ! J’ai trop soif et j’ai envie de pisser.

Pour la soif, il y a ce qu’il faut sur la table. Quant au reste.

– Qui veut goûter au bon pipi à Béatrice.

Les deux cochons lèvent le doigt comme à l’école, et s’affalent promptement sur la grande serpillère.

Martinov étant habitué à pratiquer ces petits jeux humides avec Béatrice, c’est vers Gérard que la jolie chimiste se dirige, elle le chevauche, opère une flexion des genoux de façon à ce que sa chatte soit en contact avec sa bouche… et c’est parti, il en reçoit plein dans le gosier.

– Et moi alors ! Rouspète le professeur.
– Bouge pas ! Lui répond Gérard, moi aussi il faut que je pisse !
– Tu ne vas pas me pisser dessus, quand même ?
– Et pourquoi ?
– Parce que je préfère la pisse des femmes !
– Ah, bon, il y a une différence ? Arrête de faire ta chochotte et ouvre ta bouche.

Le professeur accepte le pipi de son ami, mais n’a d’yeux que pour son bel organe.

– Qu’est-ce qu’elle belle ta bite !
– Tu l’as déjà sucé tout à l’heure…
– Juste un peu !
– Vas-y !

Et il se jette dessus comme un moine qui n’aurait pas sucé pendant vingt ans.

– Vous n’êtes que des gros cochons de pédés lubriques ! Leur balance Béatrice
– Et ta sœur ! Lui répond Gérard avec un sens rare de la répartie.

Béatrice tourne autour des deux hommes se demandant comment transformer ce duo en trio.

– Pas si vite, je sens que je vais venir ! Prévient Gérard.
– J’en veux aussi ! Intervient Béatrice qui cherche à immiscer sa langue.

Gérard se recule pour éjaculer, le jet abondant atterrit sur les visages de Béatrice et du professeur qui se lèchent la bobine afin de récupérer ce délicieux sperme.

Les hommes en sueur vont s’abreuver copieusement, puis Gérard qui attendait ce moment depuis le début offre son cul.

Martinov est dans ce genre de relation plus passif qu’actif, mais sait faire jouer la réciprocité. Et puis de toute façon il est en rut !

Il s’encapote prestement, oublie de lubrifier et tente d’entrer. C’est un peu difficile, il se reprend lui lèche l’anus, puis recommence, cette fois ça passe bien. Un bon coup de rein, et la bite s’enfonce et c’est parti pour une série de va-et-vient.

Béatrice contrariée d’être laissée pour compte, est allé en cuisine explorer le réfrigérateur du professeur.

Bonne pioche ! Le bac à légumes contient un magnifique concombre. Ainsi que quelques carottes parmi lesquelles elle choisit la plus longue.

Elle revient dans le salon avec ses légumes et quelques instants plus tard se fait un numéro de marchande de quatre saisons avec un concombre dans la chatte et une carotte dans le cul.

Et vas-y que je t’agite tout ça en miaulant comme une chatte en chaleur (c’est le cas de le dire) Et pendant ce temps Martinov n’arrête pas de pistonner Gérard et même qu’il commence à fatiguer sévère.

– Eh ! Pourquoi tu me laisses en plan ! Proteste Gérard alors que le professeur décule.
– On va s’installer autrement, j’ai comme une petite fatigue !

Martinov s’assoit dans un fauteuil et invite son partenaire à venir s’empaler l’anus dans cette position…

– C’est-y pas malheureux de voir ça ! Deux mecs qui s’enculent comme des vieilles tantouzes alors que la belle fille que je suis en est réduit à jouer la marchande de quatre saisons ! S’exclame Béatrice.

Mais personne ne lui répond. Le professeur le visage congestionné et les yeux exorbités jouit dans le fondement de Gérard lequel se retire pour aller s’abreuver.

Mais Béatrice ne lui laisse pas ce temps, abandonnant ses godes biologiques, elle se précipite sur lui et lui gobe la bite.

– Eh doucement ! Proteste l’homme.
– Couche toi par terre je m’occupe de tout !
– Mais j’ai soif !
– Attends un peu !

Elle le pousse et malgré sa forte constitution, Gérard se retrouve sur le sol. Et sans qu’il ne réalise Béatrice s’empale la chatte sur sa bite et commence des mouvements de montée-descente.

– Viens Martinov ! Il reste une place.

Le pauvre professeur n’en peut plus, il s’approche du couple et incapable de se retenir davantage, il se met à pisser de tout son saoul.

Il a quand même la fantaisie de diriger son jet vers les deux copulateurs. Voilà qui tombe bien, Gérard avait soif.

Mais voici qu’il rebande déjà (merci les petites pilules) Alors il change da capote et vient avec l’intention de combler le trou décidemment très accueillant de sa collaboratrice. Mais auparavant il le lui lèche ! Que voulez-vous ? Il a beau le connaitre par cœur ce petit trou du cul, il ne peut pas s’en empêcher.

La double pénétration dure quelques minutes, le temps que ces messieurs-dames jouissent

Les deux hommes sont exténués, de nouveau ils se désaltèrent.

– Eh bien quelle séance ! Commente Gérard.
– Ce n’est plus de mon âge ! Réplique le professeur. On dirait que l’effet des pilules est terminé.
– Ben oui je ne bande plus !
– On va se reposer un peu.

Mais que croyez-vous que fit Béatrice qui était encore sous l’effet de sa double dose ? Elle continua pendant un quart d’heure à jouer avec ses légumes !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:49

Martinov 25 – Les agents secrets – 7 – Un petit coup vite fait par Maud-Anne Amaro
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Mercredi 11 septembre.

Quand Blotz-Henri se rend à la machine à café, il retrouve ses groupies habituelles. Echanges de bisous et propos divers. Il n’a, lui semble-t-il jamais vu, du moins à cet endroit cette belle asiatique qui sirote son café d’un air rêveur.

Leurs regards se croisent, ils échangent un sourire.

– C’est qui cette nana ? demande-t-il à sa voisine.
– La chinoise ? Je crois qu’elle travaille en bas, leur machine est peut-être en panne.

La pause-café dure bien une vingtaine de minutes, après quoi tout le monde se disperse, Blotz-Henri regagne son bureau, Wan Ting Koh lui emboîte le pas.

– On s’est déjà vu quelque part, me semble-t-il ! L’interpelle-t-elle.
– Si c’était le cas je m’en souviendrais ! Répond-il, tout sourire.
– C’était sur un plateau de tournage…
– Je ne suis jamais allé sur un plateau de tournage…
– Vous me faites marcher !
– Mais non !

« Bon, il n’a pas l’air décidé à me draguer, soyons directe ! »

– Vous savez, nous les asiatiques, nous allons toujours droit au but, j’ai envie de vous dire que vous êtes un bel homme et que vous me plaisez.
– C’est gentil !
– Mais si je ne vous intéresse pas, je n’insisterais pas.
– C’est tout à votre honneur ! Je vous laisse, j’ai du travail !
– Vilain monsieur ! Je vais être toute triste ! Snif, vous n’auriez pas un kleenex.
– Ce n’est quand même pas moi qui vous fais pleurer ?
– Que voulez-vous, je suis hypersensible.
– Bon venez avec moi dans mon labo, je vais vous passer un kleenex.

Sur place Wan Ting Koh fait signe à Odette de quitter le lieu, après avoir pris le kleenex, elle se dirige vers la porte, et l’air de rien pose sa main sur la braguette de Blotz-Henri.

– Mademoiselle, vous exagérez !
– Vous n’aimez pas qu’on vous touche la bite ?
– Sortez immédiatement !
– Mais vous bandez !
– Ne m’obligez pas à appeler la sécurité !
– Et vous allez leur dire quoi ? Que vous êtes agressé par une nymphomane asiatique ? Hum, c’est tout dur maintenant, je vais la sortir !

Elle la voilà qui dézippe la fermeture du chercheur.

– Mais arrêtez, si ma secrétaire revient…
– Ça n’en sera que plus excitant !
– Vous êtes cinglée !
– Verrouillez donc votre porte.
– Il faudrait pour cela que vous me lâchiez la bite !

Et Daniel Blotz-Henri qui il y a juste un instant voulait se débarrasser de cette encombrante visiteuse, se surprit lui-même en allant verrouiller la porte. Puis il revint vers la chinoise et lui offrit son membre à sucer

– Tu m’as bien eu, petite pute ! Allez régale toi !

Blotz-Henri s’est affalé dans son siège à roulettes ce qui fait que Wan est ainsi obligée de s’agenouiller pour accéder à sa bite.

Mais ce n’est pas un problème et rapidement elle déroule tout son art de la fellation pratiquant de longues gorges profondes, puis titillant le gland du bout de sa langue, flattant les couilles…

– Si vous pouviez baisser votre pantalon ce serait plus pratique.
– Mais pourquoi ?
– Ce sera mieux, faites-moi confiance.

Blotz-Henri baisse son pantalon et son caleçon mais les garde sur les chevilles. Du coup la main de la chinoise peut passer entre ses cuisses et un doigt préalablement mouillé peut venir taquiner l’anus.

– Mais vous faites quoi ?
– Chut, vous n’allez pas me dire que vous n’aimez pas ça, tous les hommes aiment ça !

L’homme ne sait que répondre et se laisse doigter le cul. Il ne trouve pas la chose désagréable.

– On se fait une petite baise vite fait ? Lui propose la chinoise.
– Euh, c’est-à-dire…
– Un problème ?
– Non, mais je prends des médicaments en ce moment, j’ai du mal à aller jusqu’au bout…
– Mais tu bandes ?
– Oui !
– Alors pas de problème. Tu vas me prendre par le cul, j’aime bien ! Tiens, voilà une capote !

Et tandis que Daniel Blotz-Henri s’encapuchonne, Wan s’arcboute contre le bureau après avoir dégagé son joli postérieur et se laisse enculer ainsi.

Odette frappe à la porte.

– Une seconde ! Lui répond Daniel.

Odette fait semblant de ne pas avoir entendu et ouvre avec la clé qu’elle a toujours sur elle.

– Oh !

Martinov2507Odette n’a jamais pris de cours d’art dramatique, mais là, la surprise n’est même pas feinte. Son patron, pantalon et caleçon sur les chevilles est en train de besogner Wan Ting Koh sur la table et rouge de confusion vient de stopper son élan. Il ne sait ni dire ni faire.

La chinoise réajuste sa tenue comme si de rien n’était.

– Dommage cette interruption, mais nous pourrons reprendre ce soir, je vous attendrais à la sortie.
– Mais non…
– Mais si…

Et elle quitte les lieux laissant Odette et son patron en tête à tête.

– Oui, ben quoi, j’ai bien le droit de m’amuser, vous n’allez pas m’en faire un mélodrame ?
– Ben sûr que non, mais imaginez ma surprise !
– J’espère que vous aurez l’intelligence de ne pas aller raconter ça à tout le monde.
– Non, mais vous devriez remonter votre pantalon.
– Il ne s’est rien passé, vous comprenez, ça Odette, il ne s’est rien passé, c’est un concours de circonstances… Et puis merde, je n’ai pas à me justifier.

Daniel s’assoit à son bureau, incapable de réaliser ce qui vient de lui arriver, il essaierait bien de se renseigner sur cette fille mais se dit que cela serait propice à alimenter les ragots.

« Cette fille cherche quelque chose, c’est une intrigante, je voudrais bien savoir… »

Mais il se rend compte que la seule façon de savoir c’est d’accepter le rendez-vous qu’elle lui propose ce soir…

« Mais je serais sur mes gardes, elle ne m’entortillera pas, ou alors je ne m’appelle plus Daniel Blotz-Henri ! »

Dès 9 heures Gérard Petit-Couture était en faction sur sa moto, à cinquante mètres du domicile du professeur Martinov. Il voit entrer Olga 30 minutes plus tard.

« Ce doit être elle ! Effectivement elle a l’air canon ! »

Olga avait téléphoné de bonne heure, Béatrice l’informe alors que les tests étaient satisfaisants. Elle ne s’attarda pas chez Martinov, ce dernier prétextant un rendez-vous important avec un client… Mais signa comme prévu un contrat dans lequel tout était faux : identité, adresse, signature.

Quand elle sortit, elle regagna sa voiture, Gérard en moto, la filocha jusqu’au Boulevard Lannes à Paris, elle se présenta à la grille de l’ambassade de Russie où elle pénétra le plus facilement du monde après avoir exhibé un badge.

« Merde, dans quoi je me suis fourré ? Ça risque de m’emmener top loin, cette affaire ! »

Il téléphone de suite à Martinov.

– C’est une Russe, elle vient d’entrer à l’ambassade, je fais quoi maintenant ?
– C’est toi qui vois si tu veux continuer…
– C’est une espionne russe ! Mais comment a-t-elle pu savoir qu’un mec faisait ce genre d’expérience au CNRS ?
– Il doit y avoir une taupe !
– Bon, à mon avis la nana vient rendre compte à son supérieur, elle ne va pas coucher là, je vais attendre un peu, sinon, ben on en reparlera.

Effectivement Olga rend compte à Pavel Ivanov, le chef du renseignement de l’ambassade russe.

– Mission accomplie, chef, Martinov va travailler sur le produit.
– Il va travailler, mais est-ce qu’il va réussir ?
– Je saurais le motiver ! Ais-je carte blanche ?
– 15 jours ça va ?
– Je préfèrerais trois semaines.
– D’accord, vous avez carte blanche, voilà la petite mallette magique, vous y trouverez de l’argent, une carte de crédit professionnelle d’une société tchèque, un passeport tchèque, une bombe miniaturisée…
– Pour quoi faire ?
– Pour parer à toute éventualité ! Pendant cette période vous vous interdirez tout contact avec l’ambassade y compris par téléphone. Idem pour vos amis russes En cas de nécessité absolue, mais uniquement dans ce cas, vous utiliserez la procédure d’urgence. Bonne mission Olga Boulganine.
– Merci Pavel Ivanov.
– Une dernière chose Olga !
– Oui ?
– J’aimerais beaucoup coucher avec vous !
– Oui, mais cette envie n’est pas réciproque, Pavel !
– Pour réussir vos missions, vous couchez, non ?
– Qu’en savez-vous ?
– Ça fait partie des conditions de recrutement, à ce que je sache !
– Sans doute, mais je fais toujours un distinguo entre le boulot et ma vie privée.
– C’est donc sans espoir ?
– Au revoir Pavel !

L’entretien a duré un bon quart d’heure à l’issue duquel Olga sort de l’ambassade. Gérard qui ne l’attendait pas si tôt la filoche. Il la suit jusqu’à la rue de Turenne, elle se gare dans la rue et franchit le portail ouvert. Gérard inspecte les boites aux lettres, il n’y a qu’un seul résident à consonnance slave « Sykova ».

« Je ne peux pas faire grand-chose d’autre pour l’instant. La draguer ? Mais les agents secrets sont formés à ne pas se laisser piéger par ce genre de situations. »

Il attend néanmoins quelque temps, elle ressort et se rend à pied dans une supérette du coin afin d’y effectuer quelques achats qu’elle règle avec une carte bancaire. Rien de bien passionnant donc.

Gérard décide alors d’explorer une autre piste, sachant que la formule du B107 n’est pas sortie toute seule du laboratoire de Blotz-Henri, les deux suspects naturels sont donc le chercheur lui-même et sa secrétaire.

Grace aux relations qu’il a conservées, il obtient facilement le nom et l’adresse de la secrétaire du chercheur.

Odette Morvan, rue de Charenton.

Il s’y rend, uniquement pour contrôler si l’adresse qu’on lui a fournie reste toujours valable. Il attend qu’une personne entre pour lui emboiter le pas. L’escalier et l’étage sont indiqués sur la boite aux lettres…

« L’adresse est bonne, je reviendrais ce soir. »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:45

Martinov 25 – Les agents secrets – 6 – Wan Ting Koh par Maud-Anne Amaro
asian

Olga sortie, les deux chercheurs restent dubitatifs,

– Elle nous prend pour des billes, c’est au mieux de l’espionnage industriel, au pire de l’espionnage militaire ! Déclare Martinov qui est quand même loin d’être le dernier des imbéciles.
– Donc on va dire « non » ?
– Pas si simple ! Si on refuse, elle va proposer ses services à un autre qui n’aura pas nos scrupules.
– Et alors ? Réplique Béatrice
– Et alors, ça me gêne ! Mais j’ai une idée reprend le professeur, on va prévenir Gérard…

Gérard Petit-Couture que les lecteurs assidus des aventures du professeur Martinov connaissent déjà, a travaillé pour la DSGE, quand il a été nommé ministre, personne ne lui a pas demandé de rendre sa carte, et quand il fut viré du gouvernement au bout de quelques semaines, on a oublié qu’il ne l’avait pas rendu.

– Si la nana travaille pour une puissance étrangère, il saura la démasquer… Poursuit Martinov. Je vais l’appeler pour lui demander si ça l’intéresse.
– C’est pas un peu dangereux ?
– Mais non, c’est un pro, il sait faire les choses avec douceur et discrétion.

Petit-Couture est enchanté d’avoir son vieil ami au téléphone.

– Ah, Martinov, tu tombes bien, j’avais l’intention de vous inviter au restau. Je suis célibataire en ce moment, Florentine est partie en croisière avec une copine…
– On a une affaire un peu bizarre à te raconter…

Et il raconte.

– Ça pour être bizarre, c’est bizarre ! Elle est comment la fille ?
– Un canon !
– Alors, je prends ! La première chose à faire c’est de la filer. Vous la revoyez quand ?
– Dans moins d’une heure !
– Ça fait un peu juste, mais j’ai une idée…

Olga revint, toute confiante dans la décision de Martinov. Elle savait qu’en ce bas monde qu’avec de l’argent et du sexe on pouvait obtenir pratiquement tout ce qu’on voulait…

– Alors, on fait affaire ? Demanda-t-elle.
– Sur le principe c’est d’accord ! Répondit Béatrice. Maintenant il y a quand même un problème, c’est la faisabilité, en relisant la fiche il y a un truc qui me semble un peu plus compliqué que prévu. Si je vais pas savoir-faire, autant qu’on le sache tout de suite, je vais faire une série d’essais, je vais m’y mettre de suite. Demain je serais en mesure de dire si je pourrais faire.

Olga est quelque peu dépitée.

– Très franchement tu es optimiste ou pas ?
– Je dirais qu’il y a 90 % de chances que je m’en sorte, mais si vraiment je bloque, je ne voudrais pas qu’on soit malhonnêtes avec toi.
– Je téléphonerai demain alors !
– Non il faudrait passer, pour signer les contrats.
– On ne peut pas faire ça « au black » ?
– Non, non !

Olga s’en fichait, utiliser une fausse identité pour un agent secret, c’est du « tout courant ».

– Alors je téléphone, vous me dites si c’est bon et si c’est bon, je passe signer !
– Ben voilà !

Odette Morvan a été prise de court, elle pensait négocier d’abord avec Wan Ting Koh, mais Malesherbes l’avait contacté en premier. Qu’importe, puisqu’elle avait décidé de jouer sur les deux tableaux.

Elle dut attendre l’heure du déjeuner pour contacter discrètement la jolie chinoise au restaurant d’entreprise. Celle-ci n’étant pas seule, Odette lui fit comprendre par gestes qu’elle souhaitait lui parler.

La chinoise quitta un moment sa place et avant qu’Odette ait pu en placer une, elle lui chuchota :

– 18 h 30 au Café Grenadine !

Elle lui précisa l’adresse et la laissa plantée là.

Le Café Grenadine fait l’angle de deux rues, l’une d’elle est très fréquentée, l’autre très peu.

Wan Ting Koh est attablée en terrasse, en mini robe très sexy, les jambes croisées, sa consommation est payée et elle attend Odette. Elle la voit arriver de loin, se lève de table et va à sa rencontre en faisant semblant de téléphoner.

– Suis-moi ! dit-elle simplement en s’engageant dans la rue peu fréquentée.

La chinoise fait toujours semblant de téléphoner (et en chinois) ce qui fait qu’Odette ne peux en placer une !

Et puis tout va très vite. La chinoise s’assure qu’il n’y a aucun témoin et balance une paire de gifles à la pauvre Odette qui n’y comprend rien et qui se met à pleurer à chaudes larmes.

– Ça c’est pour t’apprendre à me refiler des tuyaux pourris.
– Mais…
– Ta gueule ! Tu croyais pouvoir m’extorquer 5 000 euros, mais tu n’as pas le calibre, ma pauvre fille !
– Espèce de conne ! Se rebiffe enfin Odette. ! Tu ne t’ais même pas demandé pourquoi je voulais te voir ?
– Non et je m’en fous.
– Je t’apportais la formule qui manquait, mais puisque tu le prends comme ça, tu la vois la formule ? Elle est là !

Et devant les yeux incrédules de Wan Ting Koh, Odette sort de son sac une photocopie, en fait une boule et la balance dans un trou de caniveau tout proche

– Quant à tes 5 000 euros, tu peux te les foutre au cul ! Ajoute-t-elle.

Du coup la chinoise est déstabilisée, mais quand Odette veut prendre la poudre d’escampette, elle la retient fermement par le bras, et la bloque. C’est que c’est une sportive bien entraînée, Wan Ting Koh !

– Arrête tes conneries, t’as forcément fait d’autres photocopies de ton papelard, alors on va aller les chercher.
– Lâche moi le bras, ou j’ameute le quartier !
– Je vais te lâcher, mais ne t’envole pas de suite, je vais te donner un acompte.
– Un acompte de quoi ?

La chinoise sort de son sac 2 billets de 200 euros et les tend à Odette.

– Il est bien évident que si tu m’as encore raconté des conneries, cette somme me sera due.
– Je t’ai dit que ton fric tu pouvais te le foutre au cul !
– Bon on va faire autrement, j’ai très mal interprété la situation et j’étais très en colère. Et quand on est en colère on dit et on fait n’importe quoi. Alors d’accord j’ai eu tort de te traiter comme ça, je te prie d’accepter mes excuses. On s’embrasse ?
– Va chier !
– Tu veux vraiment passer à côté de 5 000 euros ?
– C’est du bluff !
– Non, tu peux en avoir la moitié dès ce soir si j’ai ton papelard et s’il n’est pas bidon. T’as une autre copie dans ton sac ?
– Oui ! Le papier que j’ai jeté n’avait aucun intérêt.
– T’es une maline, toi ! Bon on peut aller chez toi ?
– Pourquoi chez moi !
– Parce qu’il me faut un coin tranquille pour téléphoner et chez moi c’est pas tranquille.
– Comment ça ?
– Je t’expliquerai plus tard.

Elles se rendirent avec leur voiture respective rue de Charenton là où habite Odette Morvan.

Dans l’appartement Wan Ting Koh sortit son portable, puis munie des deux feuilles de formules s’apprêta à téléphoner… Mais voilà que César, le labrador beige d’Odette fit une entrée inopinée dans la pièce et s’en alla directement renifler l’entrejambe de la chinoise.

– Oh ! C’est quoi ça ?
– Ben c’est mon chien !
– Il m’a l’air bien vicieux ton chien. Fous-moi le camp sale bête !
– Non, il est juste très affectueux ! Répond Odette en rougissant comme une pivoine.
– Moi quand je veux montrer mon affection à quelqu’un, je ne vais pas lui renifler la chatte !
– Ce n’est qu’un chien, il ne se rend pas compte.
– Parce que tu l’as mal dressée… A moins que tu lui aies donné de mauvaises habitudes !
– Bon… ça va !
– Dis-moi, il est affectueux comment ton chien avec toi ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? T’es pas venue pour ça à ce que je sache !
– Je te demande ça, c’est histoire de parler, tu sais j’ai les idées larges, moi, j’ai déjà sucé la bite d’un chien ! Ça fait partie de l’entrainement des agents secrets, on doit pouvoir supporter toutes les fantaisies sexuelles.

Et à cette évocation, Odette ne sait plus où se foutre.

– Bon comme tu viens de le dire, je ne suis pas venue pour ça… Dit-elle en reprenant son téléphone. Enferme ton chien, j’ai besoin de concentration.

Conversation en chinois, mais Odette comprit qu’elle citait les éléments décrits dans les deux feuillets. (parce que blotzanium en chinois, ça fait toujours blotzanium.)

L’opération dura plus d’une heure, manifestement Wan Ting Koh avait eu affaire à plusieurs interlocuteurs.

– Bon, ce n’est pas évident ! Tu sais quelle heure il est en ce moment en Chine ?
– Non et je m’en fous un peu, tu vois !
– Ben il est 1 heure du matin et j’ai réveillé plein de monde, j’espère que je n’ai pas fait ça pour rien.
– Bon tu me laisses ?
– Non, on va attendre, c’est l’affaire d’une heure ou deux.
– Attendre quoi ?
– Les résultats !
– Et t’es obligé de rester ?
– Non, mais c’est plus pratique ! Je peux prendre une douche ?
– Si je te dis non, tu fais quoi ?
– Ben j’en prendrais pas !
– Vas-y, première porte à droite
– OK si mon téléphone sonne tu décroches, tu fais patienter et tu viens me chercher

Dès que l’asiatique fut dans la salle de bains, Odette eu la curiosité de vouloir examiner son téléphone. Peine perdue, tout était écrit en caractères chinois.

Cinq minutes plus tard, le téléphone sonnait. Odette s’en empara et frappa à la porte

– Ton téléphone !
– Ben rentre !

Ce qu’elle fit, mais elle ne put s’empêcher de pousser un cri d’exclamation.

– Mais t’es toute nue !
– Ben oui, je ne prends pas ma douche habillée ! Passe-moi le téléphone.
– Je te laisse.
– Non, non, je vais avoir besoin de toi !
– Pourquoi ?

Wan Ting Koh ne répond pas et se met à causer en chinois au téléphone. Ça ne dure pas très longtemps.

– Rien d’important ! Commente-t-elle.

La vision du corps nu de la chinoise provoque un trouble chez Odette, un trouble qu’elle ne comprend pas.

– Déshabille-toi ! Tu vas me frotter le dos !
– C’est pour ça que tu as besoin de moi ?
– Absolument !
– Désolée, je ne fais pas ça !
– T’as peur de quelque chose ?
– La question n’est pas là !
– Elle est où la question, si ça ne te fait pas peur, fais-le !
– Non ! Et je n’ai pas à me justifier !
-Tu as tort, ça aurait pu être amusant.
– Bon, je te laisse !
– Ben oui, maintenait que tu t’es bien rincé l’œil !
– Je ne me suis rien rincée du tout, je ne suis pas gouine.
– Moi non plus, mais de temps en temps un corps de femme, ça change.

Et en disant cela la chinoise s’approche très près d’Odette. Puis imperceptiblement elle pivote autour d’elle de façon à lui bloquer la sortie

– Tu fais quoi ?
– Je m’approche !
– Je ne sais pas à quoi tu joues, mais tu ferais bien de laisser tomber.
– Caresse-moi juste les bras, tu verras comme j’ai la peau douce.
– T’es chiante !
– Juste les bras !

Seuls quelques centimètres séparent maintenant les deux femmes. Odette peut sentir le parfum envoutant de la chinoise….

Alors poussée par une force irrésistible, elle lui caresse les bras.

– Alors c’est doux, hein ?
– Oui !
– Et c’est doux partout ! Caresse-moi les seins !
– Mais non !
– Tu n’as jamais fait ça ?
– Ça ne te regarde pas !

Wan ne réplique pas mais se met à se caresser les seins et à se pincer les pointes devant le regard subjugué d’Odette qui ne peut sortir de la salle de bain sans bousculer la chinoise.

– Tu me caresses juste un peu les seins et tu me diras si c’est doux !
– T’es venue ici pour téléphoner ou pour brouter du gazon ?
– Dis donc t’es gonflée, tu viens te rincer l’œil alors que je suis à poil et après tu fais ta mijaurée !
– Quel toupet !
– Allez juste une caresse, il ne faut jamais passer à côté d’une expérience.

Excédée Odette vint palper le sein droit de la chinoise. Juste une seconde !

– Non pas comme ça, ce n’est pas le jeu.
– T’es chiante !

Cette fois la caresse ressembla à quelque chose.

– Hum, tu caresses bien !
– Tu parles !
– Et l’autre sein, il va être jaloux !

Odette si dit alors qu’il valait mieux satisfaire à sa demande, ainsi ensuite elle serait tranquille. On se donne toujours de bonnes raisons…

Alors Odette caressa simultanément les deux seins et sans que sa partenaire ne la sollicite en ce sens, vint titiller les gros tétons de la jolie chinoise.

– Ben tu vois quand tu veux !
– Gné !
– Oh, la vilaine grimace. Et si tu te déshabillais ?
– Pourquoi faire ?
– A ton avis ?
– Tu veux vraiment me gouiner ?
– Je n’aime pas ce mot-là ! Disons que j’aimerais bien te caresser, ou plutôt j’aimerais bien qu’on se caresse toutes les deux comme deux copines de collège.
– Et si je dis non ?
– Je n’en mourrais pas ! Mais rappelle-toi de ce que je t’ai dit « il ne faut jamais passer à côté d’une expérience ». Au fait je ne t’ai pas montré mon cul, tu le trouves comment mon cul ? Demanda Wan en se retournant.
– Il est pas mal !
– Ben dit donc ce n’est pas le grand enthousiasme ! Touche !

Odette touche, caresse… se demande où tout cela va la mener.

– Elle est comment la peau de mes fesses ?
– T’en a encore beaucoup des questions comme ça ?
– Plein ! Alors tu te déshabilles ou tu attends le printemps ?
– Et tu crois que j’ai l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui ?
– Je ne suis pas n’importe qui ! Je suis Wan Ting Koh, citoyenne médaillée.de l’ordre de la République de Chine. (Affirmation toute fantaisiste comme vous le pensez bien)
– Et ça te donnes le droit de me voir à poil ?
– En fait non ! Mais j’ai une idée : si c’était moi qui te déshabillais ?
– Je peux le faire toute seule !
– Alors fais-le !

Et poussée par on ne sait quel démon facétieux, Odette se déshabilla en rougissant.

– Eh bien dis-donc, c’est pas si mal tout ça !
– Tu parles, je dois avoir 5 kilos de trop, j’ai des seins trop gros et des fesses minables.
– T’exagères pas un peu, là ? Approche-toi !

La chinoise se mit à caresser Odette qui l’air de rien s’émoustillait et lui rendait désormais ses caresses sans rechigner

Du coup Wan se fit plus hardie, et sa main descendit à l’entrejambe bien touffu d’Odette, celle-ci s’abstint de protester quand le doigt la pénétra.

Gauchement la main d’Odette s’aventura à son tour vers le gazon.

– Je ne rase pas tout, j’aime bien avoir quelques poils, c’est doux. Vas-y entre ton doigt.
– T’es toute mouillée !
– Ben oui, ma belle !

Le doigt entra timidement mais la chinoise stoppa son geste.

– Attends une seconde, il faut que je pisse, j’ai trop envie.

Et à ce moment il se passa quelque chose, le visage d’Odette devint blanc, ses yeux vitreux, sa bouche sèche.

– Ben qu’est-ce qui t’arrive ?
– Je… je…
– Ben quoi ? c’est grave ?
– Tu vas me prendre pour une folle !
– Mais non !
– Au point où on en est, je voudrais te demander… non laisse tomber.
– Bon je vais pisser, tu me diras après !
– Non !
– Quoi non !
– Ça t’embête si je te regarde ?
– Me regarder pisser ?
– C’est juste un fantasme !
– Ah, ce n’est que ça, fallait le dire ! Alors pas de problème, si c’est ton fantasme secret on va te faire plaisir, je peux même t’arroser si tu veux.
– Juste un peu alors !

La chinoise demanda à Odette de s’assoir sur le sol carrelé, elle la chevaucha et dirigea le jet de son pipi sur sa poitrine.

Excitée par ce spectacle tellement rare pour elle, Odette se trifouillait le bouton pendant l’arrosage.

Wan devinant les désirs de sa partenaire lui demanda d’ouvrir la bouche. Odette comblée gouta pour la première fois depuis fort longtemps une autre urine que la sienne et la trouva très bonne.

– On s’essuie et on va continuer à côté proposa Wan. Attends-moi, faut que je rappelle quelqu’un…

Odette était aux anges, n’en revenant pas que ce vieux fantasme se soient enfin concrétisé.

C’était pendant ses années collèges, Odette et Martine étaient inséparables. Odette était tellement sous l’emprise de son amie que celle-ci aurait pu lui demander n’importe quoi. Ce fut d’abord des caresses, qui furent de plus en plus osées, elles allaient faire pipi ensemble, et un jour Martine qui venait juste d’uriner lui demanda :

– Regarde, je lèche mon doigt plein de pipi, c’est bon, tu veux gouter ?

Odette goutta, le pipi de son amie ne pouvait qu’être délicieux, et elles jouèrent de nombreuses fois à ces jeux.

Et la vie les sépara, mais le souvenir de ces pratiques humides continua d’hanter les nuits d’Odette. Elle se consolait en se léchant ses doigts après la miction, parfois elle pissait volontairement dans sa culotte et déambulait dans sa chambre sans la retirer, l’urine lui coulant sur ses cuisses.

Puis ce fut le premier flirt, la première pipe, la première coucherie. Odette aurait bien aimé qu’un peu de pipi vienne s’immiscer dans leurs ébats. Mais non ! Alors elle demanda à son partenaire si elle pouvait le regarder pisser. Il ne fit aucune objection, mais quand elle voulut tenter d’aller plus loin, il la traita de folle et disparut de sa vie.

Le traumatisme fut double, d’une part parce que ce type, elle l’aimait sincèrement et qu’un premier chagrin d’amour c’est toujours terrible ! Mais surtout elle comprit que son fantasme uro était assez peu partagé.

Dans sa chambre Odette s’affala sur le lit, maintenant Wan pouvait lui faire tout ce qu’elle souhaitait, elle lui devait bien ça !

– T’as un gode ? Lui demanda la chinoise.
– Non !
– Pas grave j’ai les doigts très agiles, tourne-toi je vais m’occuper de ton cul.

Odette se mit en levrette, Wan lui écarta les fesses et se mit lui à butiner le petit trou pendant quelques minutes, puis elle fit entrer son doigt et l’agita nerveusement.

– Oh ! Qu’est-ce que tu me fais ?
– Je t’encule avec mon doigt ! Tu aimes ?
– Oui, encore, encore !

Mais la chinoise a beau avoir les doigts agiles, le doigtage intempestif, ça finit par fatiguer. Elle demanda à Odette de se remettre sur le dos.

– On va se mettre en soixante-neuf, tu vas me lécher la chatte pendant que je te lécherai la tienne.

Wan pressée de conclure ne s’embarrassa pas d’amuse-gueule, surprise malgré tout de voir Odette si mouillée, elle lui attaqua de suite le clito, l’envoyant direct au septième ciel. De son côté, Odette se débrouillait assez mal, pas bien grave pour la chinoise qui simula son plaisir.

– C’est quoi ce bruit demande Wan ! Ils ne sont pas discrets tes voisins.
– Ce ne sont pas les voisins, c’est le chien !
– Oh, le pauvre toutou, tu peux peut-être le libérer maintenant.

Odette ouvre la porte, César déboule en remuant la queue et se dirige directement vers le canapé dans lequel Wan est restée allongée.

– Ben mon toutou, tu viens dire bonjour à la petite Wan… Mais dis-donc, t’es un chien ou un cochon ?

César a réussi à s’immiscer entre les cuisses de la jolie chinoise et sa langue râpeuse vient lui balayer la chatte.

– Oh ! Quelle langue il a ! C’est trop bon !
– Couché, César ! Tente Odette sans grande conviction
– Laisse-le me lécher, il me fait ça trop bien.

Le chien sans que l’on sache trop pourquoi cesse son léchage et s’immobilise en agitant la queue. Wan lui caresse le dos avant que sa main vienne s’aventurer entre ses cuisses afin d’y attraper le sexe, qu’elle branlotte quelques instants afin de le faire sortir de son fourreau.

Le membre turgescent de l’animal ne tarde pas apparaitre et c’est sans hésiter ne seconde que la jolie chinoise le porte en bouche avec un plaisir évident.

Odette assiste au spectacle, fascinée, se demandant qu’elle attitude adopter, Wan ne souhaitant pas la mettre dans l’embarras lui dit simplement !

– Viens nous rejoindre !

Odette s’approche se penche de façon à ce que son visage soit très proche de celui de la chinoise. Celle-ci cesse alors sa fellation et dirige la bite du chien vers les lèvres d’Odette. Qui elle non plus, n’hésite pas un instant en s’en va lécher tout ça comme la meilleure des gourmandises.

Martinov2506Et c’est un festival, les deux femmes se repassent la bite du chien en rigolant tandis que de la mouille dégoulinante coule sur leurs cuisses

– Je suis trop excitée, je veux qu’il me prenne ! Dit soudain Wan qui vient se mettre en levrette, les jambes écartés, la croupe relevée…

Odette, désormais complètement complice, dirige César vers la chatte charnue de la chinoise. Il la pénètre et s’agite comme un beau diable à la façon d’un métronome fou. Provoquant des râles de plaisir chez sa chienne humaine.

Spontanément, Odette a adopté la même position, elle attend son tour ! Et voilà qui tombe bien puisque le chien décidemment très versatile décide d’abandonner son coït pour venir renifler le cul de sa maîtresse et la pénètre comme il se doit !

Ne voulant pas rester coincée, Odette se libère de l’étreinte au bout de quelques minutes, et les deux femmes reprennent leur suçage de bite jusqu’à ce que l’éjaculation s’en suive. Les deux femmes se partagent alors un profond baiser au goût particulier, avant de se mettre en soixante-neuf afin de finir en beauté.

– On est vraiment des salopes ! Conclut Odette.
– Bof, on ne fait de mal à personne… et puis le chien est content.

N’empêche qu’Odette n’en revient pas de s’être laissé entrainer ainsi.

– Toi alors ! S’exclame-t-elle faute de trouver d’autres mots.
– C’est la première fois que tu fais ça avec une femme ?
– Qu’est-ce qui te fais dire ça ?
– Lao-Tseu a dit « Si tu veux savoir ce qu’il y a derrière une porte il faut la franchir »
– Ah ?
– T’aimes pas beaucoup les hommes, on dirait ?
– Ecoute ma jolie, tu es bien mignonne, mais on n’est pas encore assez intimes pour que je te raconte ma vie.

« Je ne l’ai donc pas encore complètement domptée » se dit Wan Ting Koh, « ne précipitions pas les choses. »

– Je demandais juste ça comme ça, après tout moi aussi j’ai mes secrets, tu as bien le droit d’avoir les tiens.
– O.K.
– Dis-moi, tu recommencerais ?
– Oui !
– J’aimerais te demander un service… Mes amis ont expérimenté le gaz, mais ils m’ont indiqué qu’en l’état il n’en voyait pas trop l’utilité. Par contre, si l’effet durait plus longtemps, ce produit pourrait s’avérer intéressant.
– Ce n’est pas moi qui mène les expériences…
– J’entends bien, mais est-ce que Blotz-Henri y travaille ?
– Oui ! Mais il ne me dit rien !
– Tu pourrais le séduire ?
– Tu rigoles, il ne peut pas m’encadrer !
– Il n’aime pas les femmes ?
– Si ! Tu le verrais parader à la machine à café du 4ème, il a un véritable harem !
– Tu crois que j’aurais ma chance, moi ?
– Ça je ne peux pas te dire.
– Il est raciste ?
– Non !
– O.K. demain quand il se rendra à la machine à café, préviens-moi. Je m’arrangerais pour qu’il me conduise dans son labo, à ce moment-là tu nous laisseras tous les deux, tu attendras cinq minutes et tu nous surprendras en pleine action.
– Tu sembles bien sûre de toi ?
– On verra bien, si ça ne marche pas, je lui enverrais une escort de luxe, à moins qu’il préfère les biquets… Je te laisse ma biche !
– Tu n’oublies rien ?
– Mais non, voilà 2 500 euros comme convenu, le reste, tu sais quand…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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