Pr Martinov

Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:41

Martinov 26 – Les sculptures incas – 10 – Béatrice humiliée, suivi des coquineries de Sophia par Maud-Anne Amaro
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A L’hôtel des Deux Bornes à Alençon, Béatrice et le professeur Martinov prennent leur petit déjeuner. Sophia est installée à sa table habituelle et leur fait un petit coucou discret.

En sortant, elle s’approche :

– Je vais attendre que Mougin m’appelle et qu’il me signe ma feuille de notes et après je rentre.
– Nous, on va faire nos adieux aux Chamoulet, se faire payer et on va rentrer aussi.
– Je te file ma carte, mais n’en abuse pas !
– Ok, voici la mienne.

Au clos des Merisiers, la famille Chamoulet met au courant Béa et le professeur des évènements de la nuit.

– C’est probablement encore un coup des frères Laurensot ! leur dit Beatrice
– Peut-être mais ils ont gagné la partie, tout le monde nous rejette y compris la gendarmerie, ça devient intenable, on va se barrer d’ici ! Explique Hélène au bord de la crise de nerf…
– Si on arrive à prouver que ce sont les Laurensot qui sont à l’origine de tout ça, les choses devraient s’arranger… répond Béatrice.
– Non, ça ne s’arrangera pas ! Rétorque Gino, moi et Fanny on ne va pas laisser Hélène seule, on va attendre le retour d’Arsène et ensuite on se barre.

Bref imaginez l’ambiance…

Petit Louis Laurensot téléphone à son frère Camille.

– Il y a une voiture dans la cour des Chamoulet immatriculée à Paris, C’est peut-être l’une des deux pétasses.
– O.K. on tente le coup, Raoul va te rejoindre avec le matériel.

Pour comprendre ce qui va se passer il est nécessaire de faire un petit point de topographie. Pour atteindre le Clos de Merisiers en voiture il faut à partir de la départementale emprunter une petite voie transversale réservée aux riverains, puis 100 mètres plus loin, tourner à droite.

Raoul arrive, gare sa moto sur le bas-côté, puis attend un signal de Petit Louis.

Vingt minutes plus tard ce dernier appelle son frère.

– Ça va bouger ! Mais ils sont deux dans la bagnole-
– Les deux pétasses ?
– Non la blonde et un vieux débris !
– On tente le coup ! On n’aura peut-être pas d’autres occasions.

Très rapidement, Raoul s’empare d’une poupée gonflable grandeur nature qu’il avait apporté sur sa moto et la dispose en plein milieu de la chaussée, sur le ventre. Elle est invisible à la sortie du clos et ne le sera qu’après le virage.

Béatrice a pris place au volant, le professeur Martinov est à sa droite.

– Ça me fait chier de laisser ces gens-là se faire avoir par les Laurensot, mais que faire ? Se désole Béa.
– Peut-être quand faisant intervenir nos relations, Gérard ou Brigitte… suggère le professeur

Précisions pour ceux qui n’ont pas lu les épidosites précédents, Gérard Petit-Couture est un ancien agent secret de la DSGE, et Brigitte Silverberg est la directrice d’une agence de détective privée.

– Oui, je vais leur en parler… allez on démarre.

La voiture s’élance, puis s’apprête à prendre le virage.

– Merde, un corps sur la route ! S’écrie Béatrice qui pile aussi sec.
– Je vais voir ! Propose Martinov.

Il ouvre la portière et descend, et là les choses vont très vite. Tandis que Petit-Louis expédie sans ménagements le professeur dans les fourrés, Raoul, encagoulé pénètre dans la voiture, revolver au poing.

– Démarre vite !
– Mais ça va pas, vous ne voyez pas qu’il y a un blessé !
– C’est pas un blessé, c’est une poupée gonflable, magne-toi ou je vais devenir méchant.

Dans ce genre de situations, on ne réfléchit jamais bien normalement et Béatrice paniquée, redémarre la voiture.

– Et mon collègue ?
– Ta gueule, pétasse !

« C’est la voix de Raoul ! Ce con a beau se cagouler, il est incapable de dissimuler ni sa corpulence, ni sa voix… »

– Tu prends la départementale, puis tu roules sur un kilomètre, ensuite tu prendras la deuxième à droite, voilà comme ça, et là tu t’arrêtes. Donne-moi les clés de la bagnole.
– Pfff.

Entretemps, Petit Louis a rejoint son frère sur la moto, il est également cagoulé.

– Maintenant sors de la bagnole !
– Mais vous voulez quoi ?
– Pose pas de questions, t’auras pas de réponse !
– Vous êtes d’un courage inouï…
– Ta gueule ! Maintenant tu te déshabilles entièrement et tu mets tes affaires dans ce sac en plastique. Tu peux garder tes pompes.

« J’ai compris, ils vont me violer ! Je crois savoir comment m’en sortir… Je vais faire la salope et quand leur méfiance sera endormie j’essaierai de prendre l’initiative… »

Plus facile à dire qu’à faire mais l’espoir fait vivre… et de toutes façons il n’entrait pas dans les intentions des deux frangins de la violer… quoi que Raoul, il n’aurait pas dit « non », ce gros dégueulasse !

– Quand même, elle est super bien gaulée ! Commente Raoul !
– Je sais à quoi tu penses mais souviens toi de ce qu’a dit Camille.

« Qu’est-ce qu’ils sont cons ! Voilà qu’ils citent le prénom du frangin ! »

Béatrice à la tremblote, non pas de froid car la température s’avère plutôt clémente en cette fin d’hiver, mais d’angoisse. Jusqu’ici elle a joué bravache y compris en se déshabillant, mais maintenant elle se demande ce que va être la suite. Le viol étant semble-t-il écarté vu la réflexion de Petit Louis, reste le passage à tabac, voir pire.

Un moment, elle croit déceler un moment d’inattention chez les deux frangins, alors dans un geste quasi désespéré, elle se met à courir à toute vitesse.

Peine perdue, Petit Louis la rattrape en moins de temps qu’il en faut pour le dire, et lui tord le bras pour l’empêcher de bouger.

– Bon, on se dépêche, en principe il ne viendra personne à cette heure-là, mais inutile de prendre des risques ! Dit Petit-Louis à son frère.
– On la bâillonne ? Demande Raoul.
– Vaudrait mieux !

Raoul va chercher un torchon dans sa moto, un torchon qui a oublié d’être propre et s’en sert pour bâillonner la pauvre Béatrice, qui est maintenant blanche comme un linge.

– Allez on y va ! Tu lui attrapes les pieds, P’tit Louis.

Et voilà que les deux énergumènes s’emparent de Béatrice comme d’un sac de patates, Raoul la tient par les aisselles, Petit-Louis par les pieds et ils pénètrent dans le champ, allant jusqu’à son milieu où ils déposent leur « fardeau ».

– T’habites dans le coin ? Demande Petit-Louis.
– Hummpf

Il lui enlève son bâillon.

– Qu’est-ce que peut vous foutre ?
– C’est tout simple on va garer ta bagnole devant là où tu dors, mais pour ça faut nous dire l’adresse.
– Vous allez me rendre la bagnole ?
– Oui et avec toutes tes affaires dedans.
– J’ai du mal à comprendre.
– Si tu veux pas répondre, on n’insistera pas, si tu préfères récupérer ta bagnole à la fourrière, c’est toi qui vois !
– Hôtel des Deux bornes à Alençon !
– O.K. et on laissera les clés à la réception. Maintenant tu enlèves tes godasses.
– Mais c’est quoi ce délire ?
– Dépêche-toi, on n’a pas que ça à faire !

Sachant que si elle ne fait pas, les deux andouilles vont les lui retirer de force, elle s’exécute.

– Et maintenant, amuse-toi bien ! Dit Petit-Louis en s’éloignant, emmenant Raoul dans son sillage.

La première réaction de Béatrice est la stupeur de ne pas s’être fait maltraiter, avant de réaliser (ben oui, quand même, qu’elle est là complètement à poil au milieu d’un champ de mâche, et sans godasse.

« Mais qu’est-ce qu’ils m’ont fait ces tarés ? »

Alors elle tente d’avancer afin de sortir du champ, mais cela s’avère un vrai supplice, il n’a pas plu depuis plusieurs jours, la terre est sèche et blessante et Béatrice ne peut avancer que très lentement en faisant attention à chaque pas.

« Putain, ça va mettre des heures ! Et après je fais quoi ? »

Le professeur Martinov s’est fait mal au dos en dégringolant dans les fourrés, mais la douleur reste supportable.

Il se dirige vers le Clos des Merisiers où la petite famille est surprise de le voir revenir.

– Béatrice a été enlevé ! Leur dit-il.
– Quoi ?
– Deux mecs cagoulés…
– Les Laurensot ?
– J’en sais rien, je ne les jamais vu.
– Vous êtes blessé ?
– Ce n’est rien, juste des égratignures, ils m’ont balancé dans les fourrés, j’ai un peu mal au dos, mais je vais prendre un cachet… si vous aviez un antalgique…
– Oui…
– Mais le plus urgent c’est de prévenir les gendarmes. Je vais vous demander un verre d’eau et je téléphone tout de suite après.

Le professeur s’installe dans la cuisine et après avoir englouti son verre d’eau avec son antalgique, prend son portable et joint la gendarmerie.

– Oui allo, c’est pour signaler un enlèvement !
– Un enlèvement ! Mais vous êtes qui ?
– André Martinov…
– Domicile ?
– Mais enfin quel rapport…
– C’est la procédure
– J’habite à Louveciennes dans les Yvelines, mais je suis en mission ici…
– En mission de quoi ?
– Nous enquêtons sur des supposés vestiges archéologiques.
– De quoi, et vous avez obtenu une autorisation de quelle administration pour faire ça ?
– Monsieur, je vous rappelle que je vous appelle pour un enlèvement…
– On va s’en occuper, mais répondez à la question.
– L’investigation a lieu dans une propriété privée.
– Et quelle est cette propriété privée ?
– Le Clos de Merisiers…
– Encore eux ! Eructe le gendarme. Tout le monde commence à en avoir marre des agissements de ces nouveaux propriétaires. Alors je vais vous dire, votre enlèvement il est bidon, à tous les coups ce sont les voisins qui suite aux évènements de cette nuit ont voulu leur donner une leçon. On leur avait pourtant demandé de ne pas prendre d’initiatives, mais que voulez-vous, il faut les comprendre aussi !
– Ne me dites pas que vous n’allez rien faire !
– Au revoir monsieur ! Conclut le gendarme en raccrochant.

Martinov est catastrophé.

– Vous allez faire quoi ? Demande Hélène
– On va attendre un peu, disons jusqu’à midi, il y aura peut-être du nouveau, une revendication une demande de rançon, est-ce que je sais, moi ? Si rien en se passe je ferais intervenir un ami bien placé.

Béatrice a mis un certain temps à sortir du champ de mâche, malgré toutes ses précautions, elle n’a pu éviter de se blesser les pieds. Elle remonte la voie privée et se retrouve sur la départementale. Par un réflexe de pudeur incongru, elle détache une large branche feuillue d’un arbrisseau afin de dissimuler plus ou moins sa nudité.

« Bon Alençon, c’est à droite ou à gauche ? Pourraient foutre des panneaux ! Merde ! »

Elle tente de faire du stop. Mais imaginez la situation, un automobiliste qui aperçoit sur le bord de la route une jeune femme nu derrière une branche d’arbre ?

Certain klaxonnent, un autre lui crie quelque chose qu’elle ne comprend pas. Bref ça dure et finalement une fourgonnette consent à s’arrêter

– Vous avez un problème, madame ?
– J’ai été agressée et dépouillée, il faut que je rejoigne Alençon d’urgence.
– Alençon, c’est de l’autre côté, mais je peux faire un crochet, je ne suis pas pressé. Montez… non pas avec la branche, j’ai une couverture derrière, je vais vous la passer.

Béatrice s’installe, regarde l’état de ses pieds.

– Vous voulez qu’on s’arrête devant une pharmacie pour acheter un antiseptique et de la bande Velpeau ?
– Ce serait gentil, je vous rembourserai quand on sera arrivé.
– Ça ne va pas me ruiner, mais il vous est arrivé quoi au juste ?
– Je ne peux pas tout vous dire, mais disons que je travaille pour un cabinet de détectives privés, j’ai confondu une famille de suspects, une histoire de trafic de statuettes anciennes… alors ils se sont vengés… mais ils ne perdent rien pour attendre !
– Vous allez porter plainte ?
– Absolument !

Arrivés devant l’Hôtel de deux Bornes, Béatrice reconnait sa voiture garée à vingt mètres de l’entrée.

– Les clés de la bagnole sont censées être à la réception, mais je vais faire comment, je vais rentrer dans le hall les pieds nus avec votre couverture ?
– Vous savez dans les hôtels ils en voient d’autres ! Je vais vous accompagner.

Béatrice récupère la clé, ouvre la voiture et peut enfin se rhabiller.

– Voilà, je vous rends votre couverture, venez je vous paie un verre, vous l’avez bien mérité, mais vite fait parce qu’après il faut que j’aille déposer plainte.
– Non merci, je vais y aller et je me suis bien rincé l’œil, on va dire que ça été ma récompense. Mais je veux bien qu’on se quitte avec un bisou.

Elle n’allait tout de même pas lui refuser ça !

Elle monte dans sa chambre prendre une douche et se soigner à nouveau les pieds puis reprend la route.

« Merde avec tout ça je n’ai même pas appelé Martinov ! »

– Allo, mon petit professeur…
– Béatrice ! Ils t’ont libéré !
– Oui, je vais bien, je te raconterai, et toi ?
– Ça peut aller, je me faisais un sang d’encre.
– Tu es où ?
– Chez les Chamoulet
– Je passe à la gendarmerie et je te rejoins.

Martinov voulait lui narrer son entretien surréaliste avec les gendarmes mais n’en eut pas le temps, Béatrice avait raccroché.

– C’est pour porter plainte pour enlèvement ! Annonce Béatrice au gendarme.
– Identité ?
– Béatrice Clerc-Fontaine…
– Z’avez une carte d’identité ?
– Oui !
– Vous habitez Paris ! Vous êtes en vacances ?
– Non je suis là pour le boulot…
– Quel boulot ?
– Chercheuse indépendante
– C’est quoi ça ?
– Plein de choses !
– Hum, vous m’avez dit que c’était pour un enlèvement, il s’agit d’un proche ?
– Il s’agit de moi !
– Je ne comprends pas, on vous a enlevé et on vous a relâché !
– C’est tout à fait ça !
– Racontez-moi ça en détail.
– Eh bien, avec mon collègue je sortais de Clos de Merisiers et…
– Quoi ? Eructe le gendarme.
– Hé, faut pas vous mettre dans des états pareils !

Le gendarme appelle son chef !

– C’est encore les gens du Clos des Merisiers qui viennent nous raconter des salades.
– Ce ne sont pas des salades, j’ai même reconnu mes agresseurs ! S’énerve Béatrice.
– Ben voyons, et c’est qui vos agresseurs ?
– Les frères Laurensot !
– Bon, ça commence à bien faire, les frères Laurensot n’ont jamais commis aucun délit, bien au contraire, Camile Laurensot a reversé une partie de ses droits d’auteurs au profit de la commune. Nous nous enorgueillissons de l’avoir comme citoyen. Et si vous persistez je demande au juge d’instruction de vous inculper pour dénonciation calomnieuse ! Et maintenant foutez-moi le camp !
– Eh bien, heureusement que tous les gendarmes ne sont pas comme vous…
– Pardon ?
– Non rien !

Et Béatrice quitta l’endroit complètement abattue.

De retour au Clos des Merisiers, Béatrice raconte tout à ses interlocuteurs.

– On fait quoi ? Demande Martinov !
– On fait que maintenant j’en fais une affaire personnelle, les Laurensot je vais les briser, leur tordre le cou, les découper en rondelles…
– On se calme, on se calme !
– Je ne peux pas, vous n’auriez pas du whisky ou quelque chose dans le genre ?
– J’ai du Calvados, du bon !
– Allons-y !

Béatrice engloutit son shot de Calvados cul sec.

Je vais essayer de voir avec Sophia, l’avocate, ce qui est légalement possible de faire, et pour ce qui est d’illégal on peut faire appel à Gérard Petit-Couture en espérant qu’il ne soit pas parti se balader à l’autre bout du monde.

– Allo Sophia, je ne te dérange pas au moins ?
– Je suis chez mon client, on finalise, je te rappelle dans un quart d’heure, ma bibiche !

En fait de quart d’heure c’est au bout d’une demi-heure que la belle avocate rappela.

– Il nous arrive une grosse merde. Est-ce que tu aurais le temps de passer au Clos des Merisiers que je te raconte tout ça
– Explique moi où c’est et j’arrive

Présentation, le courant passe entre les participants et Sophia apprécie particulièrement le physique et la décontraction de Fanny, mais elle reste sur ses réserves on ne peut pas impunément sauter tout le monde, n’est-ce pas ?

Sophia écoute attentivement le récit de Béatrice et celui du professeur.

– Quelle salade ! Effectivement il a plein de choses à faire !
– Ça te dirait de t’en occuper, on te paiera largement, bien entendu !
– Ah, j’aimerais bien, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe, c’est pas moi le patron, je fais partie d’un cabinet et on me confie des dossiers…
– Tu ne peux vraiment pas t’arranger ?
– Euh… Si. Il faudrait que la famille Chamoulet dépose une plainte conjointe dès cet après-midi, on ferait ça à Alençon, et il leur faudra choisir le cabinet Colson comme avocat. Ensuite je m’arrangerais avec Maître Colson pour qu’il me désigne pour couvrir l’affaire !

La famille Chamoulet est d’accord.

La discussion se poursuit, Sophia a du mal à détourner son regard de Fanny, laquelle pas gênée le moins du monde lui renvoi des sourires ambiguës.

– Donc dépôt de plainte de la famille Chamoulet pour harcèlement et voie de fait, dépôt de plainte de Béatrice pour enlèvement, voie de fait, humiliation publique et j’en passe… dépôt de plainte de monsieur Martinov pour voie de fait, coup et blessures. Ça va nous faire un gros dossier, mais ce n’est pas tout, Béatrice et monsieur Martinov vous allez écrire chacun de votre côté une lettre au procureur de la république expliquant par le détail le refus de plainte de la part de la gendarmerie. Je vais vous faire un petit brouillon que vous compléterez. Ça c’est pour les procédures légales, mais si un enquêteur indépendant pouvait s’en mêler…

Béatrice et Martinov s’échangent un regard entendu

– Brigitte ou Gérard ?
– Je préférerais Gérard, s’il y a de la bagarre avec le gros Raoul, ce sera mieux ! Répond Béa,
– Vas-y, essaie de l’appeler, lui dit Martinov

Coup de bol, Gérard Petit-Couture semble disponible et décroche de suite.

– Je suis désolée, Gérard, de te déranger mais on vient de se foutre dans une merde pas possible et…
– Raconte, raconte…

Béatrice commence à raconter en actionnant l’ampli, mais l’histoire est tellement embrouillée qu’elle s’embrouille elle-même.

– Attends, j’ai un peu de mal à suivre !
– Je vais recommencer !
– Non, non, ça me paraît super compliqué ton truc, ce que je te propose, je descends à Paris cet après-midi, on peut se retrouver à Louveciennes vers 16 heures et on discutera de tout ça
– OK ! A tout à l’heure.
– Ça vous embête si j’assiste à cette petite réunion parce qu’il ne faudrait pas commettre impair ? Intervient Sophia.
– Mais non au contraire tu seras la bienvenue. Répond Béa.
– Bien tout roule, je reviens vous chercher à 14 heures, nous irons ensemble à la gendarmerie d’Alençon…. Ah pouvez-vous m’indiquer les toilettes ?

Et comme le lecteur s’en serait douté, c’est Fanny qui se propose d’accompagner Maître Sophia Canaval jusqu’au « petit endroit ».

– Ne le prenez pas mal, mais vous avez eu pendant cette conversation, une façon de me regarder… Commence Fanny Chamoulet.
– Oh, je suis désolée, pour tout vous avouer, je suis un peu gouine sur les bords, alors quand j’ai devant moi un joli minois… Mais rassurez-vous, ça ne se reproduira pas.
– C’est dommage, je me serais volontiers laissé faire.
– Ciel, vous me tentez ! Vous voudriez…
– Pourquoi pas ?
– Mais comment faire, peut-être à Alençon… Propose Sophia.
– Mais non, vous allez demander l’autorisation de vous reposer avant d’aller déposer plainte et je vous rejoindrais.
– Faisons comme ça, mais là, il faut vraiment que je fasse pipi.
– Ça vous dérange si je regarde, je suis un peu vicieuse.
– Mais pas du tout ma chère.

Martinov2610Sophia s’installe sur la cuvette puis se surélève un tout petit peu pour que Fanny puisse bien voir, elle écarte alors les chairs roses de sa petite chatte et fait jaillir son jet doré.

– Oh ! Que c’est joli ! C’est un plaisir assez rare, alors j’en profite.
– Je m’essuie ou vous vous en chargez.
– Je m’en charge, répond Fanny en se baissant et en lapant les quelques gouttes d’urine résiduelles.

En revenant, Hélène proposa à l’avocate de partager le repas du midi.

– Je n’ai pas trop faim, et si vous me le permettez je ferais bien une courte sieste… si je pouvais disposer du canapé…
– Je vais l’accompagner ! Se propose alors Fanny
– Vous n’avez pas faim non plus ?
– Non pas trop !

Les deux femmes rejoignirent la chambre de Fanny.

– Ta belle-mère ne risque pas de trouver ça drôle !
– Penses-tu, ! Elle n’est pas folle et elle aussi coquine que moi !

Et les deux femmes s’enlacent, s’embrassent et se pelotent un peu partout à ce point qu’elles se retrouvent rapidement toutes les deux dans un grand débraillement.

Sophia qui est physiquement plus grande et plus lourde que Fanny fait doucement dégringoler cette dernière sur le lit. Elle lui grimpe ensuite dessus et se régale de sa jolie poitrine dont elle lèche les tétons avec gourmandise.

Après quelques minutes de ce traitement, elle descend plus bas fait glisser le string et vient se délecter du goût de miel de ce bel écrin rose et humide.

La langue effectue de savantes circonvolutions faisant se pâmer et miauler Fanny Chamoulet

La sentant prête à jouir, Sophia lui donne le coup de grâce en lui tétant le clitoris

– Pfff, ça fait du bien ! Commente Fanny, mais maintenant c’est à moi de jouer

Vous pensez bien que Sophia n’a rien contre, bien au contraire, mais alors que Fanny s’attendait à ce que sa partenaire l’attende sur le dos, jambes écartées, c’est en levrette que l’avocate se positionne

– Oh, quel joli cul !
– N’est-ce pas ? Viens l’embrasser !

C’est ce que fait Fanny dont les lèvres se rapprochent inexorablement de l’anus brun et fripé de Sophia qu’elle humecte de sa langue

Puis un doigt remplace la langue, un doigt agile qui entre et qui sort provoquant des spasmes chez l’avocate

– Continue je vais jouir du cul !
– Attends ! Répondit Fanny en ouvrant le tiroir de son chevet pour en extraire un joli gode qui eut tôt fait de remplacer son doigt fatigué. Ça te dit ?
– Ben sûr !

Fanny humecta le joujou autant que possible et l’introduisit dans l’anus de l’avocate qui ne tarda pas à se pâmer d’aise

– Oh, oui c’est bon, encule-moi bien !

Cette courte séance se termina par la jouissance fulgurante de Sophia

– Je mangerais bien un petit truc, maintenant !

Et après avoir accompli toutes les formalités programmées et promit aux Chamoulet de les revoir la semaine prochaine tout ce petit monde se sépara.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:38

Martinov 26 – Les sculptures incas – 9 – Béatrice esclave consentante par Maud-Anne Amaro
scat

épisode contenant des passages scatos

Sophia sort et se dirige vers sa voiture garée en bas du chemin. Cinquante mètres plus loin, Raoul attend sur sa moto, à l’arrière de laquelle Petit Louis a pris place.

Avec leurs casques les deux frangins sont méconnaissables. Ils filochent l’avocate jusque devant son hôtel.

– A toi de jouer ! Dit Raoul à Petit Louis.

Celui-ci rapide comme l’éclair, rejoint Sophia, lui arrache son sac à main et la bouscule avant de regagner l’arrière de la moto qui démarre en trombe et retourne au chemin de Apôtres.

L’examen du sac fut une déception, des kleenex, du rouge à lèvres, quelques prospectus glanés au Syndicat d’initiatives. Aucun papier…

Sophia voulant se prévenir d’un éventuel mauvais coup avait pris ses précautions, tout ce qui pouvait dévoiler son identité, y compris les papiers de la voiture était resté dans la chambre d’hôtel. Son téléphone portable contenant l’enregistrement, n’était pas dans son sac mais dans la poche de son jeans.

– Bon, on ne se sait rien d’elle sauf qu’elle n’est pas journaliste, qu’elle n’a jamais lu mes bouquins. C’est une fouille merde, on n’en a donc deux sur le dos. On ne sait pas si elles travaillent ensemble ? Il faudrait qu’on leur donne une leçon.
– Oh oui ! S’exclame Raoul !
– Mais attention, il faut faire un truc qui ne puisse pas nous retomber sur le dos, pas de violence, pas de séquestration…
– Oh, c’est dommage ! Regrette Raoul.
– Si on l’abandonnait complètement à poil au milieu d’un champ de maïs ? Propose Petit Louis.
– Pourquoi pas ? Mais maintenant faut qu’on arrive à mettre la main sur l’une des deux sans qu’il y ait kidnapping… ou alors juste un petit kidnapping…

C’est en fin d’après-midi que Béatrice et Sophia se retrouvèrent.

– Qui commence ? Demande Sophia
– Moi, ça va aller vite, j’ai vu le mec de l’agence, je lui ai sorti mon baratin, à priori, il est partant.
– Ça a été difficile ?
– Penses-tu, en dix minutes, j’ai plié le truc, en douceur !
– Super, je vais aller annoncer ça à Mangin, s’il me note bien, je vais me faire bien voir ! De mon côté c’est plus compliqué, ce Camille Laurensot est loin d’être un con, j’ai glané quelques trucs que je vais te faire écouter, je ne sais pas si ça va t’apporter quelque chose, il a compris que je n’étais pas journaliste et il a fini par me foutre à la porte, sinon je me suis fait agresser en rentrant à l’hôtel, on m’a piqué mon sac et je suis retrouvée par terre, j’ai affreusement mal au cul !
– Et tu crois qu’il aurait un rapport avec ta visite chez les Laurensot ?
– J’en sais rien, je sais bien que les coïncidences ça existe, mais bon…
– Je suis vraiment désolée de t’avoir entrainé dans ce truc, je ne pouvais pas savoir que ces mecs étaient si dangereux !
– Laisse tomber, ça me fera un souvenir ! Je te fais écouter l’enregistrement,

Beatrice écoute intriguée.

– Bon, on apprend donc une chose, ce type veut chasser les Chamoulet pour y placer un de leur copains à la place, ça au moins c’est clair ! Maintenant qu’il agisse tout seul ou qu’il obéisse à je ne sais quel gourou, on s’en tape.
– Ah bon ?
– Je vais donc prévenir Chamoulet. Il est probable que ce Camille Laurensot va continuer à les emmerder, mais ce n’est plus mon problème, qu’ils se démerdent ! T’as fait du bon boulot !
– Tu parles ! Tu veux regarder le bleu que j’ai sur les fesses ?
– Pourquoi pas ?

Une fois dans la chambre de Sophia, celle-ci se déshabilla sans ambages et montre ostensiblement ses fesses à Béatrice.

– Eh bé ! Encore une fois, je suis désolée, si je peux faire quelque chose pour te dédommager…
– Oui tu peux faire quelque chose !
– Dis ?
– Tu vas être mon esclave ! Pour jouer, bien sûr !
– Ça marche !
– Alors à poil, morue !

Martinov2609« La morue » se déshabille prestement, puis Sophia lui ordonna de la suivre dans la salle de bain. Là elle se mit à pisser debout, et se débrouilla pour que l’urine lui mouille les pieds. Elle s’assit ensuite sur la cuvette des toilettes.

– Et maintenant tu vas me nettoyer mes pieds… avec ta langue bien sûr.

Béatrice trouve l’idée originale et amusante, elle adore les jeux de pipi et aussi les jolis pieds. Alors quand les deux sont réunis, vous pensez bien…

A quatre pattes sur le carrelage, dans une position qui se voudrait humiliante, Bea lèche les pieds de sa partenaire.

– T’as pas honte de faire ce que tu fais ! La nargue Sophia, on dirait vraiment Marie souillon.
– Tu sais ce qu’elle te dit, Marie-souillon ?
– Tais-toi et lèche !

Elle lèche, elle s’applique, elle se prend au jeu, tétant toute l’urine, puis se régalant du gros orteil dans sa bouche.

– Bon, reste comme ça, le cul bien cambré.

Sophia s’empare de sa brosse à cheveux.

– Tu sais ce que c’est, ça ?
– Une arme de destruction massive ?
– Non, sérieusement !
– Une brosse à pétasse !
– Il y a un côté plat et un côté piquant ! Tu préfères lequel ?
– De toutes façons, quoi que je réponde, tu feras ce que tu as envie.
– Effectivement !

Le premier coup tombe, il est donné avec le plat de la brosse, un second suit, puis les coups pleuvent en enfilade. Béatrice rougit facilement des fesses, aussi Sophia met-elle fin à cette fessée particulière.

– Hum ! T’es marante comme ça, je te mettrais bien quelque chose dans le cul…
– Ben, t’avais un gode, l’autre jour, non ?
– Oui mais on pourrait changer un peu !
– Mets moi un doigt !
– Moi, je veux bien mais si tu me le salis, tu le nettoies. Répondit Sophia avec malice.
– Ce n’est pas un problème !
– Alors dans ce cas…

La jolie brune fit donc entrer son index dans le troufignon de Béatrice et se mit à la pilonner avec une certaine frénésie.

– T’aimes ça, hein, ma salope !
– Oui… c’est booonn…
– Je parie que tu aimes bien te faire enculer ?
– Quand c’est bien fait… oui…
– J’aimerais bien te regarder en train de te faire enculer !
– Qui sait ? Tu en auras peut-être un jour l’occasion.
– Ton vieux collègue, il t’encule ?
– M’enfin qu’est-ce que ça peut te faire ?
– C’est juste que j’aime bien parler de cul.
– Je ne sens plus ton doigt ! Si tu le bougeais un peu ?
– Mais bien sur ma chérie ! Comme ça ?
– Oui ! Oui !
– Et s’il ressort pas très propre, on fait quoi ?
– Je ferais ce que tu voudras puisque je suis ton esclave !
– Tu prends des risques, là !
– Ne t’inquiètes pas, je sais ce que je fais.

Et évidemment ce qui devait arriver, arriva, le doigt ressorti pas trop net. Oh, rien de catastrophique, mais disons qu’il aurait pu être plus propre.

– Et maintenant tu lèches ! Lui dit Sophia.
– Je l’aurais parié !

Bien sûr, Béatrice ne se déroba pas.

– C’est un peu scato de faire ça ! Reprit Sophia.
– Oh, si peu, si peu !
– T’as déjà été plus loin ?
– Décidemment tu veux tout savoir de moi ?
– Mais personne ne t’oblige à me répondre.
– En fait, oui, ça m’est arrivé d’aller plus loin, mais c’était dans des moment de très grande excitation. (Voir les épisodes 17, 18, 23, 24)
– Et en ce moment, tu n’es pas dans un état de grande excitation ?
– N’essaie pas de me piéger !
– Mais non ! J’ai peut-être envie de chier, tu veux regarder ?

Béatrice hésite, Sophia enfonce alors le clou :

– Ce serait pas mal pour finir cette séance d’esclavage, que tu me serves de papier à cul !
– D’accord ! Répondit Béatrice dans un souffle.

Les deux femmes se déplacèrent dans la petite salle de bain. Sophia se posa de dos sur la cuvette, non pas assise mais les pieds sur la lunette.

– Attention les yeux je sens que ça vient !

Effectivement cela alla assez vite, Sophia poussa en écartant ses globes fessiers. Un bel étron marron bien moulé ne tarda pas à sortir de son cul avant d’aller se noyer dans la cuvette.

– Alors, qu’est-ce que tu en penses ?
– C’était un joli boudin !
– Alors maintenant, corvée d’essuyage !

Béatrice s’approcha, se disant que s’il y avait trop de nettoyage à faire, elle stopperait là, mais ce n’était pas le cas, seules quelques taches brunes polluaient le pourtour de l’anus de la belle brune. Elle se mit donc en devoir de lécher tout cela et se permit même de terminer avec le bout de sa langue dans l’anus.

– Donc je ne suis plus ton esclave ! On s’embrasse ?
– Après ce que tu viens de faire ? Répondit malicieusement Sophia.
– Justement !

Les deux femmes s’échangèrent un long baiser baveux tout en se plotant un peu partout.

Et c’est spontanément qu’elles ressortirent de la salle de bain pour s’affaler sur le lit en position de soixante-neuf, se léchant la figue jusqu’à la jouissance.

Les frères Laurensot sont attablés autour d’un poulet fumé et tiennent un conseil de guerre.

– Deux choses ! Dit Camille. La première c’est qu’étant donné que les deux nanas qui nous emmerdent ne sont pas de la police, rien ne nous empêche de reprendre notre travail de harcèlement.
– On va faire quoi ? Demande Petit Louis.
– Cette nuit c’est musique ! Et c’est toi qui t’en charges. Deuxième chose, j’aimerais bien que l’on fasse passer l’envie aux nanas de fouiner ici, donc on doit les localiser et ensuite on avisera.
– La fausse journaliste, on sait qu’elle est à l’hôtel à Alençon ! Précise Raoul !
– Et alors, on ne va pas l’enlever devant son hôtel, non il faut la piéger ici, ça m’étonnerait qu’elle soit partie. Quant à l’autre, j’en sais trop rien… Explique Camille.
– Si elles sont mandatées par les Chamoulet, elles doivent se rendre chez eux. Intervient Petit Louis.
– T’est pas con quand tu veux, demain matin tu iras te rencarder.

Vendredi 5 mars.

A trois heures du matin, un petit boitier programmé, en fait un lecteur MP3 muni d’un amplificateur bricolé, planqué dans les hautes branches d’un arbre jouxtant le terrain de Clos de Merisiers se met en marche.

Rares sont ceux qui connaissent cette musique (qui d’ailleurs n’en est pas une), cela s’appelle en toute modestie « Variations pour une porte et un soupir » et ça a eu un certain succès chez quelques snobs dans les années 60-70, sinon c’est tout simplement inécoutable, ce ne sont que des grincements de porte entrecoupés de soupirs.

Et soudain ça se met en marche, réveillant toute la famille Chamoulet qui comme tout le monde dans ces cas-là se disent que ça va s’arrêter… sauf que ça ne s’arrête pas.

Alors ils se lèvent, essaient de comprendre d’où vient ce boucan, le premier réflexe étant de regarder chez les voisins. Et les voisins, parlons-en justement, ça hurle, ça tempête, ça invective, ça crie des noms d’oiseaux. Bref un beau bordel.

Gino se revêt d’une robe chambre et sort dans la courette, il lui semble comprendre d’où vient le bruit…

– C’est dans l’arbre, mais comment est-ce possible.

Mais voilà que le bruit s’arrête… Ouf… Non court répit car c’est un autre bruit qui se rapproche maintenant du Clos des Merisiers, celui de la voiture de la gendarmerie.

Ces messieurs quémandent l’ouverture, Gino est bien obligé de leur ouvrir. Le brigadier Michel sort de sa voiture accompagnée de la gendarmette à queue de cheval.

– C’est quoi ce bordel ? Demande-t-il.
– Je voudrais bien le savoir ! Répond Gino.
– Mais ça venait bien de chez vous, non ?
– Peut-être, j’en sais rien…
– Comment ça, vous n’en savez rien ?
– Mais bien sûr que ça vient de chez lui ! On n’a pas idée de faire un tel raffut à une heure pareille, s’égosille une voisine entrée sans permission.
– Sont pas normaux, ces gens-là ! Intervient un gros moustachu.

Les deux couples de voisins sont là, ça ne fait que quatre personnes mais qu’est-ce que ça peut faire comme bruit.

– Bon on se calme ! Quelqu’un veut porter plainte ?
– Et comment ! Répond la grosse voisine !
– Vous passerez à la gendarmerie demain matin, pour l’instant rentrez chez vous…
– Faut les virer ces gens-là ! Maugrée la dame.
– Oui bon, ! On a entendu votre témoignage, maintenant rentrez-chez-vous.

Les voisins finissent par foutre le camp.

Entre temps Hélène et Fanny sont descendus à leur tour.

– Bon, vous ! Reprend le brigadier, si vous recommencez, je vous coffre, c’est un endroit tranquille ici, ça fait deux fois vous nous faites déranger…
– Mais…
– Il n’y a pas de mais, si le bruit vient de chez vous, vous êtes responsable. Point barre !

Et ils s’en vont laissant Gino et Fanny éberlués tandis qu’Helene fond en larmes.

– J’en ai marre, tout le monde nous rejette, tout le monde nous en veux. On n’a pourtant fait de mal à personne.
– Calme toi, maman, ça va s’arranger, tente Gino.
– Mais non, ça ne peut qu’empirer ! Marre de ces péquenauds ! Il va falloir qu’on se barre d’ici en vitesse ! Et évidemment Arsène est en vadrouille, jamais là quand on a besoin de lui, ce connard !
– On va aller se recoucher et essayer de dormir.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:36

Martinov 26 – Les sculptures incas – 8 – Jackie, la mère maquerelle par Maud-Anne Amaro
bisou1719

Une fois rhabillée, Béatrice redescend dans la salle et cherche la maquerelle brune…

– Ah, le client était très satisfait ! Ce soir on est complet, tu vas pouvoir rentrer, mais demain ce sera non-stop, et apporte des fringues sexy.
– Attends, faut que je te parle…Tente Béatrice.
– Oui, ben tu me parleras demain, je suis débordée.
– Qu’est-ce que tu foutais l’autre jour au Clos des Merisiers déguisée en sorcière de carnaval ?
– Hein ? Quoi ? De quoi tu parles ?
– Je suis détective privée, j’ai juste besoin d’une réponse…
– T’es détective privée et pute, t’as deux casquettes ?
– Ben ouais !
– Bon, on va régler ça entre quatre yeux, viens dans mon petit bureau, mais je n’ai pas beaucoup de temps.
– Attends, pas d’embrouille, mes amis savent que je suis ici, alors on fait ça en douceur… je n’ai rien contre toi, je voudrais juste savoir…
– Mais oui, mais oui…

Le bureau n’est pas bien grand mais est équipé d’une petite banquette. Elles s’assoient l’une devant l’autre.

– T’es qui en fait ? Lui demande la mère maquerelle
– C’est vrai que nous ne nous sommes pas présentées, Martine Dulac. Et toi ?
– Parce que tu ne connais pas mon nom ?
– Euh…
– Pas terrible pour une détective privée ! Se gausse-t-elle. On m’appelle Jackie. Bon, je vais être très claire, je n’ai jamais eu d’ennui avec la police ni ici, ni ailleurs, alors c’est pas toi qui va commencer à me faire chier ! Je n’ai rien à me reprocher !
– Mais je ne te reproche rien, j’essaie juste de savoir qui est-ce qui cherche à intimider les propriétaires du Clos des Merisiers…
– Mais j’en sais rien !
– Tu ne vas pas me faire croire que tu es allée jouer les sorcières de ta propre initiative ?
– Tu veux quoi ? Que je balance quelqu’un ? Et si je ne le fais pas, je risque quoi ?
– Dans l’état actuel des choses tu ne risques rien du tout ! Seulement si les choses s’aggravent et que les pressions sur le couple Chamoulet prennent une tournure plus grave, le compte rendu de ta visite chez eux sera versé au dossier… C’est inévitable.
– Pff ! C’est pas vrai ! Pour une fois que je rends un service un peu spécial à quelqu’un… D’autant que c’était rigolo…
– De toute façon que tu me répondes ou pas, je vais continuer mon enquête, on a un suspect, il s’appelle Laurensot.

A cette évocation Jackie ne peut s’empêcher de piquer son fard

– Tu crois vraiment que je connais le nom de famille de mes clients…
– On dirait bien que celui-là te dit quelque chose.
– Si tu le sais, pourquoi tu le demandes ?
– Je voulais être sûre ! Ce type-là veut chasser les Chamoulet de leur corps de ferme, mais je ne comprends pas pourquoi ? S’il a de l’argent pourquoi s’acharner sur ce Clos, des belles baraques, il y en a partout ! Maintenant je vais te dire ce que je crois, je ne vois pas du tout ce mec avec son physique de lutteur de foire organiser un tel scénario, donc quelqu’un se sert de lui et de son frère comme hommes de main, et j’aimerais bien savoir qui c’est ?
– N’importe quoi ! Où est-tu aller chercher que Laurensot avait un physique de lutteur de foire ?
– Ben 120 kilos, des tatouages sur les bras, le crâne rasé…
– Mais tu me décris qui, là ?
– Ben Laurensot, pas Louis, l’autre ?
– Ils-t-on fait passer des tests avant de t’embaucher comme détective privé ? Ironise Jackie
– A vrai dire d’habitude je m’occupe de trucs plus simples !
– Bon, si je te donne un nom, est-ce que tu peux me promettre de me foutre la paix avec cette histoire ?
– Oui ! Carrément ! Tu peux avoir confiance !
– C’est des paroles tout ça ! Moi je veux un écrit, voilà une feuille de papier tu écris… »Je soussigné, Martine Dulac… » attends, si ça se trouve ce n’est pas ton vrai nom, t’as une carte d’identité ?
– Ecoute, on peut peut-être faire plus simple… Tu as ma parole de toute façon…
– Pas de carte, pas de nom !

Béatrice hésite, consciente de prendre un risque, en dévoilant son identité, elle peut devenir la cible de gens dangereux si tant est que ceux qui tirent les ficelles de cette affaire, le sont. Finalement elle sort sa carte.

– Béatrice Clerc-Fontaine ! En voilà un nom ! Donc reprenons, tu écris : « Je soussigne Béatrice Clerc-Fontaine, après avoir entendu les explications de madame Jacqueline Vulvette, propriétaire du café L’Action, considère que le rôle de cette dernière dans l’affaire Chamoulet est purement anecdotique et ne nécessite aucune suite… Date et signature…
– A toi de jouer ! Reprend Béatrice après lui avoir rédigé et signé le papelard.
– Il s’agit de Camille Laurensot…
– Le catcheur ?
– Mais non pas le catcheur, d’ailleurs je ne sais pas qui c’est ce catcheur. Camille est un client régulier du rade. Il paye bien, il a une bonne descente et il monte souvent avec deux filles. En fait, c’est un pauvre type, il a un visage ingrat, des lunettes pas possibles, il bave à moitié quand il parle, bref un pauvre gars, je te dis, mais il est très cultivé, très bavard aussi, parfois il me branche pendant des heures et me raconte des trucs dont je me fous éperdument, mais je suis bonne commerçante, ça me saoule mais je l’écoute. Tu sais qu’il a écrit plusieurs bouquins ?
– Non !
– Il m’en a offert trois, dédicacés, je vais te les montrer, je ne les ai jamais ouverts, ça parle de martiens qui seraient venus sur la terre il y a des centaines d’années, si tu savais comme je m’en tape !

« Ainsi il y a un troisième frère !  » Se dit Béatrice. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? »

– O.K. Répondit Béatrice, je vais te laisser, il faut que j’aille voir maintenant ce Camille Laurensot, je vais juste noter le titre des bouquins.
– Je te les donne si tu veux, je ne les lirais jamais.
– O.K., merci !
– Tu es sûre que tu ne voudrais pas travailler pour moi, ce serait mieux payé que ton boulot de détective !
– Non, non, j’aime bien mon boulot !
– Et les femmes ?
– Quoi les femmes ?
– Ça te banche un petit peu ?
– Pourquoi cette question ?
– Je ne sais pas, j’ai des intuitions parfois…
– T’es marrante toi !
– On s’embrasse ? Demande Jacky.
– Et parce que pourquoi ?
– Parce que tu m’excites ! Je te boufferais bien toute crue ! On s’embrasse ?

Béatrice ne se déroba pas, Le baiser ne resta pas longtemps chaste.

– Ça te dirait quelques caresses ? Demande Jacky, les yeux coquins.

Béatrice hésite. Rendez-vous compte quand même de l’incroyable journée qu’elle a vécu aujourd’hui. D’abord une séance de massage chez Mangel, puis une partouze peu ordinaire avec Fanny et sa belle-mère, ensuite elle avait joué à la pute dans ce rade…

« Après on dira que je suis obsédée ! »

– Attends ! Reprend Jacky, t’as bien cinq minutes je vais me déshabiller un petit peu, si je ne t’intéressé pas, on en restera là.

Et la voilà qui déballe tout son haut, dévoilant une paire de seins de toute beauté.

– Pas mal du tout ! Convient Béa.
– Et attends, tu m’aurais vu il y a vingt ans, j’étais un vrai canon ! J’ai deux trois photos dans le tiroir, je vais te les montrer.

Jacky sort d’une enveloppe, trois photos qu’elle montre à Béatrice. Celle-ci émet un sifflement d’admiration.

– T’as vu ça, hein ! Maintenant caresse moi mes nénés !

Comme dans un rêve, Béatrice porte ses mains sur la poitrine de la mature.

– Tu peux me pincer les bouts, j’adore ça !

Béa obtempère et évidemment la situation s’ajoutant à la beauté du cops de Jacky l’excite terriblement et c’est sans qu’on ne lui demande qu’elle se déshabille à son tour ce qui permet à la maquerelle de lui embrasser les seins.

– J’aime bien ta petite gueule, t’es craquante ! Lui dit-elle
– N’exagérons rien.
– Je n’exagère jamais, j’aime bien ton nez, je vais l’embrasser.

Embrasse est un euphémisme, en fait elle le lèche, le gobe et s’en amuse.

« C’est malin, maintenant j’ai le nez tout baveux »

– Voyons voir cette petite chatte… reprend Jacky. Oh, mais t’es mouillée comme une éponge.
– Evidemment, c’est toi qui me fais mouiller !
– Oh ! Je prends ça comme un compliment !
– C’en était un !
– Assieds-toi sur la banquette, je vais te bouffer l’abricot.

Martinov2608Béatrice écarte les jambes afin de permettre à sa partenaire d’avoir le meilleur accès à ses trésors et se laisse faire. Jacky semble être une artiste du broute minou, sa technique est remarquable, après s’être régalée de la mouille imbibant l’endroit, elle procède en de longs balayages avec sa langue.

– Tu lèches trop bien ! Ne peut s’empêcher de lui dire Béa.

Elle sent son plaisir monter intolérablement, Jacky lui donne le coup de grâce en portant le bout de sa langue sur le clito qui n’attendait que ça !

Béatrice a toujours eu la jouissance bruyante et c’est encore le cas présentement.

– Veut-tu te taire ! Plaisante Jacky.
– Tu m’as tué !

Mais voilà qu’on frappe à la porte !

– C’est quoi ?
– Tout va bien, Madame Jacky ? Demande une voix féminine et gazouillante.
– Mais, oui, retourne bosser ! Elles sont gentilles mes filles, elles s’inquiètent pour moi ! Croit-elle devoir préciser à l’attention de Béa. Bon c’est pas tout ça, mais maintenant c’est à ton tour de me donner du plaisir… attends, j’ai des trucs dans mon tiroir…

Elle sort d’un sac en plastique quelques gadgets.

– Ça tu connais ? Lui demande-telle en exhibant un joli chapelet de boules de geisha.
– Oui !
– Tu sais comment on s’en sert ?
– Oui !
– Tu m’as vraiment l’air d’une sacrée cochonne ! Vas-y enfile les moi !
– Dans la chatte ? Dans le cul ?
– Dans le cul ! Dans mon petit trou du cul de salope !

Du coup Béa peut admirer le très joli anus sombre et plissé de la belle mature et ne peux résister à l’envie de le lécher.

– Hum, c’est bon de se faire lécher le cul par une petite salope !

C’est un chapelet à quatre boules argentées, Béatrice pousse la première boule contre l’anus qui l’absorbe, puis les trois autres. Elle attend quelques instants, puis d’un coup sec elle tire sur la dragonne provoquant chez la brune un orgasme immédiat.

– Ça va mieux ! Demande Béa.
– Ça fait du bien, bon j’irais rincer ce truc, j’ai d’autres joujoux dans ce petit sac, regarde, tu connais celui-là.

« Celui-là » c’est un double-dong rose en matière souple d’environ 50 centimètres de long.

– Je connais, mais je n’ai jamais eu l’occasion de pratiquer !
– Tu veux qu’on essaie ?
– Il va peut-être falloir que j’y aille.
– Allons, allons, ça ne va nous prendre que cinq minutes.

Alors les deux femmes se sont mis cul à cul, introduisant chacune l’extrémité du sex-toys dans l’anus, puis elles se mirent à gigoter comme des diablesses jusqu’à la conclusion que vous devinerez aisément.

– Au fait je voudrais te demander un truc ? Intervient Béatrice en se rhabillant. Comment tu as fait pour deviner la couleur du slip de Chamoulet ?
– J’étais sur place une heure avant de sonner à la grille, je cherchais un truc qui puisse les étonner, j’étais bien planquée derrière un gros tronc d’arbre, j’avais des jumelles, la fenêtre de leur chambre était ouverte. J’ai vu Chamoulet y rentrer en peignoir de bain, et là il s’est habillé…. Et son slip était bleu !

Ben oui parfois quand on a la solution, les énigmes deviennent toutes simples !

– Bon je compte sur toi, tu ne vas tout de même pas me faire une vacherie après ce que nous avons fait ensemble ! Tient à préciser Jacky.
– Ne t’inquiètes pas, ma poule !

« Ainsi, se dit Béatrice, ce n’est pas pour mes beaux yeux qu’elle m’a sauté, elle voulait simplement prendre une garantie supplémentaire, c’est de bonne guerre. »

Béatrice sortit de l’établissement très dubitative, il lui faudrait maintenant approcher ce Camille Laurensot, mais comment ? Pas moyen de frapper à sa porte, puisqu’elle l’avait déjà fait pour parler avec Petit Louis…

Elle rentra à l’hôtel et s’endormit auprès de Martinov qui ronflait comme un moteur.

Jeudi 4 mars

La nuit avait porté conseil. Quand elle se réveilla le professeur était déjà douché et habillé.

– J’ai plein de trucs à te raconter, mais là tout de suite il faut que je voie Sophia d’urgence, si elle est en bas dis-lui de m’attendre. Je me douche en vitesse et j’arrive…

Vingt minutes plus tard, Béatrice se dirige vers la table où Sophia finit de prendre son petit déjeuner.

– Salut ! On avait dit qu’on devait plus se voir et on n’arrête pas, comme quoi faut jamais faire des promesses en l’air. Assieds-toi !
– Je vais y aller au flan ! Tu accepterais de me rendre service ?
– Ça dépend du service !
– J’entends bien, je cherche quelqu’un qui se ferait passer pour une journaliste pour aller interviewer un mec ?
– Est-ce que j’ai une tronche de journaliste ?
– Ma foi j’en sais rien ! Ils n’ont pas une tronche spéciale ? J’ai été journaliste il y a quelques années (voir Chanette et la journaliste)
– Ben justement ! Pourquoi tu ne peux pas le faire toi-même ?
– Je suis brulée auprès des frères de cette personne, je me suis déjà fait passer pour une fliquette.
– Et ton collègue ?
– Si le mec a des réticences, il faut mieux que l’interlocuteur soit féminin…
– Parce qu’en plus il faut y aller au charme ! Et s’il est homo ?
– Il n’est pas homo ! Il fréquente un bordel clandestin dans le coin.
– Bon raconte-moi tout ça dans l’ordre, parce que c’est pas très clair ton histoire.

Alors Béatrice raconte, et comme elle raconte plutôt bien son interlocutrice est passionnée.

– Belle histoire ! Commente Sophia. Mais tu te rends compte du truc que tu me demandes. L’interview, ça va bien durer une heure, ensuite il faut que je mette ça au propre…
– Inutile, tu enregistreras et je me débrouillerai.
– Ah ? oui d’accord, mais quand même ! Et en échange j’ai quoi ?
– Tu voudrais quoi ?

Béatrice s’attendait à ce genre de marchandage et pensait que Sophia solliciterait une nouvelle partie de jambes en l’air. Ben non !

– Si tu pouvais m’aider dans l’affaire Mangel.
– Moi je veux bien, mais t’aider en quoi, tu m’as dit que sa plainte serait irrecevable…
– Evidemment qu’elle est irrecevable mais il faut voir le problème autrement, en fin de mission on demande au client de remplir une fiche d’appréciation. Ce serait bien si je pouvais avoir une bonne appréciation, mais conclure par une plainte irrecevable, il ne va pas me louper…
– Alors ?
– J’ai bien une idée, mais pour le coup c’est moi qui ne peux pas le faire, le gars de l’agence, je l’ai déjà rencontré, alors voilà ce que je te propose…

Sophia rechercha le numéro de Camille Laurensot dans les pages blanches et obtint un rendez-vous pour l’après-midi….

Béatrice entre à l’Agence immobilière des Tilleuls.

– Bonjour, Martine Dulac, je suis conseillère juridique et je représente mes clients Monsieur et Madame Chamoulet.
– Qu’est-ce qu’il nous fait encore celui-là ? Ça fait trois lettres qu’il m’envoie, je ne voudrais pas être impoli, mais il commence à nous faire chier, ce n’est pas de ma faute si son puit est à sec et si l’ancien proprio a laissé des vieux meubles…
– Mais il ne s’agit pas de cela du tout, il s’agit de la menace de plainte de Monsieur Régis Mangel !
– Celui-là aussi, il est pénible il m’a même envoyé son avocate, mais moi aussi j’ai un avocat et je suis dans mon bon droit, je me suis renseigné.
– Je suis simplement là pour arranger les choses, j’ai peut-être une solution pour que monsieur Mangel vous laisse tranquille…
– Quel rapport avec les Chamoulet ?
– Il voulait acheter le Clos de Merisiers…
– Je ne vois toujours pas.
– Il se trouve que si ma solution vous agrée, non seulement Mangel vous foutra la paix mais il foutra également la paix aux Chamoulet. Il n’arrête pas de les harceler, voyez-vous ?
– Bon je vous écoute… Soupira l’homme
– Je suppose que vous avez d’autres corps de ferme à la vente ?
– Oui, j’en ai trois dans le département !
– Alors voilà mon scénario, vous convoquez Mangel et vous lui dites que vous allez lui proposer un arrangement. Vous majorez le prix de vos trois baraques de 15 % et vous les lui présentez. Vous discutaillez un peu et vous jouez au généreux en lui proposant de lui faire un rabais de 15 %. Pour vous, vous ne perdez rien. Et tout le monde est content.
– C’est interdit ces pratiques !
– Allons monsieur, pas de ça avec moi, les dessous de tables aussi sont interdits.
– Vous êtes une maline, vous !
– Bon, vous le faites ou pas ? Je vous répète que ça arrange tout le monde, Chamoulet, Mangel et vous.
– Je ne peux rien refuser à une si jolie personne !

Sophia se présente à l’entrée du pavillon des frères Laurensot

– Bonjour, j’ai téléphoné, j’ai rendez-vous avec Monsieur Camille Laurensot, c’est pour l’interview

L’appartement est mal entretenu, la poussière règne en maître, le papier peint est en fin de vie, la peinture du plafond craquelle et une odeur de renfermé agresse les narines.

Pour l’occasion Camille s’est cru obligé de s’endimancher, blazer démodé, chemise élimée et nœud papillon ridicule, il est assis derrière un vieux bureau qu’il a volontairement encombré.de publications diverses

« Il se prend vraiment pour un grand écrivain ce con ! »

– Vous travaillez pour quel journal, chère madame ?
– Je suis journaliste freelance.
– Très bien, je peux voir votre carte de presse ?

Prise de court, Sophia fait semblant de fouiller dans son sac à main.

– Je ne l’ai pas sur moi, j’ai dû la laisser à l’hôtel ! Voulez-vous que l’on reporte l’interview ? Bluffa-t-elle.

« Pourvu qu’il ne dise pas « oui » ?

– Je suis donc obligée de vous faire confiance ! Admit Camille en s’essuyant les lèvres. Asseyez-vous, nous allons pouvoir commencer.
– Voyez-vous un inconvénient à ce que j’enregistre l’interview ?
– Mais non, mais non, mais je vous demande une seconde, j’ai une note à faire parvenir d’urgence à la Mairie…
– Faites donc !

Camille prend une feuille sur lequel il écrit : « Nana pas claire ! Quand elle va sortir tu la filoches et tu essaies de savoir qui c’est. » Puis il plie le papelard en quatre.

– P’tit Louis ! Gueule-t-il

Quand celui-ci arrive, Camille lui ordonne de le transmettre à Raoul, le frère au physique de catcheur.

– Allons-y je vous écoute ! Que voulez-vous savoir ?
– Si depuis la parution de votre dernier ouvrage vous avez fait de nouvelles découvertes ?
– Mes nouvelles découvertes feront l’objet de mon prochain livre, je ne vais donc pas les divulguer avant sa parution.
– Oui évidemment, mais je vais vous narrer une anecdote qui m’a été rapporté par Monsieur Chamoulet, le nouveau propriétaire du Clos des Merisiers

Camille ne peut dissimuler un certain agacement.

– Monsieur Chamoulet, reprend-elle, a reçu un jour une inconnue lui tenant des propos incohérents mais où il était question de base extraterrestre. Cette personne a proféré des menaces sérieuses à tel point que Chamoulet a déposé une main courante à la gendarmerie. Il se trouve que Chamoulet n’est pas vraiment apprécié par les gendarmes du coin et qu’ils se sont moqués de son histoire et l’ont colporté, bref le bouche à oreilles a effectué son travail et c’est arrivé jusqu’à moi.
– Oui et où voulez-vous en venir ?
– Vous vous rendez compte l’article que je peux écrire « Une base secrète des extraterrestres en Basse-Normandie » ! Mais avant de l’écrire, je me suis dit qu’il serait judicieux de faire appel à un spécialiste.

« Elle me prend vraiment pour un con !  » Se dit Camille.

– Et vous voulez savoir quoi, exactement ?
– Si l’histoire de Champoulet est plausible ?
– Voyons, il a trois possibilités, la première c’est que Chamoulet soit un mythomane, la seconde c’est qu’une foldingue leur ai effectivement rendu visite, la troisième c’est que tout cela soit vrai. A vous de démêler le vrai du faux, je ne vous aiderais pas.
– On peut déjà éliminer l’hypothèse numéro 2. Comment cette personne aurait pu être au courant du bas-relief.
– Je vous le concède.
– Quant à l’hypothèse n°1, il faut savoir que Madame Chamoulet était également présente lors de la visite de cette bonne femme.

Sur ce coup Sophia bluffe, en fait elle n’en sait rien

– Je sais bien que les couples de mytho, ça existe, mais bon… Reprend-elle.
– Donc vous avez la conclusion !
– Oui, mais ça ne me dit pas d’où sortait cette bonne femme !
– Savez-vous que les extraterrestres ont la capacité d’apparaître sous une forme humaine ?
– Ah, non !
– C’est pourtant écrit noir sur blanc dans mes bouquins, je croyais que vous les aviez lus ?
– Disons que c’est un détail qui ne m’avait pas frappé ! En fait si je comprends bien, les extraterrestres veulent que les Chamoulet débarrasse le plancher, c’est ça ?
– C’est une conclusion dont je vous laisse la responsabilité !
– O.K, mais admettons que les Chamoulet s’en aille, le Clos sera de nouveau mis en vente et rien ne sera résolu…
– Il sera résolu quand un servant ayant la confiance des Nosrog postulera pour l’acheter ou la louer.
– Les Nosrog ?
– Ben oui, les Nosrog, ils ont un nom les extraterrestres, je vais finir par croire que vous n’avez lui que les dos de couverture de mes bouquins.
– Mais pas du tout…
– Vous êtes autant journaliste que moi je suis dompteur de lions, cet entretien est terminé. Dit-il en postillonnant.
– Vous me chassez !
– Tout à fait !
– Vous avez oublié de me dire qui est le grand maître de votre secte !
– Sortez ou j’appelle Raoul.
– Bon, bon, on y va, on y va !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:34

Martinov 26 – Les sculptures incas – 7 – Le café Lation par Maud-Anne Amaro
coin102

Après s’être rafraichie et désaltérée, Béatrice retrouva ses interrogations.

– Comment veut-tu que je retrouve un mec alors que je ne sais même pas comment il s’appelle, ni à quoi il ressemble, même en frappant à toutes les portes, ça ne m’aiderait pas… Et puis cette sorcière, elle sort d’où ?
– Pourquoi tu ne vas pas voir l’épicière, tu n’as qu’à lui raconter que tu es journaliste et que tu aimerais bien interviewer la sorcière locale…

Béatrice trouva l’idée pertinente d’autant qu’elle pouvait être améliorée. Alors elle y va…

– Bonjour, je suis journaliste, j’ai rencontré un homme avec qui j’ai bien discuté, maïs il a oublié son zippo, c’est un type qui fume des Winston, ça vous parle.
– Un monsieur pas très grand ?
– Oui, répondit Béa, au flan
– Ce doit être Petit Louis.
– Vous savez où il habite ?
– Au « chemin des apôtres », je crois.
– Merci beaucoup, on m’a aussi parlé d’une sorcière, une diseuse de bonne aventure…
– Ah, non il n’y a pas de sorcière dans le village ! Répond l’épicière en rigolant. On vous a dit quoi sur elle ?
– Qu’elle était entrée chez des gens en leur prédisant des tas de malheurs et comme personne ne la croyait elle a deviné la couleur du caleçon du propriétaire.
– C’est ce qu’on vous a raconté, vous ne l’avez pas vu ?
– Non !
– Donc c’est des conneries. Quoi qu’attendez, de temps en temps il a des gitans qui viennent nous emmerder, ils trimbalent toujours des voyantes avec eux, mais pour la couleur du caleçon, vous vous êtes fait avoir ! Vous ne voulez pas gouter à mes crêpes, comme vous êtes journaliste, vous pourrez me faire de la pub
– O.K, je vais en prendre quatre !

Renonçant donc temporairement à la piste « sorcière », il restait à Bea à se rendre au « chemin des apôtres » afin d’y rencontrer cet énigmatique Petit Louis.

S’étant renseignée, elle se rendit sur les lieux, l’endroit n’était pas accessible en voiture. En fait il s’agissait d’un chemin caillouteux et grimpant bordé de quelques pavillons en mauvais état.

« Où est-ce qu’ils rangent les bagnoles, les riverains ? »

Elle consulta les boites aux lettres. Que des noms de famille, évidemment ça n’allait pas être indiqué « Petit Louis » !

Elle décida de faire un round d’observation afin d’en apprendre davantage, sinon il lui faudrait y aller au culot.

Le chemin continuait sa montée pour déboucher sur un bois mal entretenu, elle s’installa sous un grand chêne, attendant qu’il se passe quelque chose.

Mais il ne passa rien.

Au bout de trois quarts d’heure, elle se dirigea vers le premier pavillon où personne ne répondit.

– Je ne connais pas et je ne suis pas un bureau de renseignement ! Eructa l’ours mal léché du pavillon suivant.

Elle eut plus de chance (enfin façon de parler) avec le suivant.

– Petit Louis, qu’est-ce que vous lui voulez ? Répondit un type au physique de catcheur de foire.
– J’aimerais lui parler en privé !
– C’est grave ?
– Mais non !
– Vous êtes qui d’abord ?
– Martine Dulac, je suis mandatée par le conseil régional au sujet des énergies renouvelables.
– Et qu’est-ce qu’il a à voir là-dedans ?
– Eh bien, je suis là pour lui dire !
– Ah, c’est bizarre, votre truc ! P’tit Louis il y a une dame qui veut te causer ! Je ne vous fais pas rentrer, on n’a pas fait le ménage…

« Ça tombe très bien je n’avais pas la moindre intention d’entrer ! »

Petit Louis s’amène, pas bien grand, limite chétif, visage très ovale, nez minuscule.

– Bonjour ! Rassurez-vous je ne vous veux aucun mal, j’ai juste quelques questions anodines, On se met un peu plus loin, là-bas ?
– Si vous voulez !

Ils rejoignent le grand chêne sous lequel Béa s’était posée tout à l’heure et s’y assoient à son ombre.

– C’est à vous ce briquet ? Commence Béatrice en lui tendant le zippo.

Le petit Louis devient rouge comme une tomate.

– Non, non pas du tout ! Ment-il
– Je vais le garder, alors, il est joli ! Bon je vais fumer une petite clope et ensuite je vais te poser deux ou trois questions… A zut, j’ai oublié mes cigarettes dans la voiture.
– Vous en voulez une ? Propose naïvement Petit Louis en lui tendant son paquet de Winston.
– Merci c’est gentil ! Bon il te faut savoir une chose, ma voiture n’est qu’à 50 mètres et je suis en contact radio avec trois de mes collègues. Lui annonce-telle en lui exhibant très brièvement une carte barrée de tricolore qu’elle trimbale toujours dans son portefeuille.
– Mais attendez…
– Je n’attends rien du tout ! Je veux juste une réponse, si elle me convient on en restera là, sinon on t’embarque !
– Mais je n’ai rien fait de mal !
– A quoi tu as joué quand tu as remonté le bas-relief qui était au fond du puit du Clos de Merisiers ?
– Mais c’est pas moi, c’est mon frère !
– Arrête de mentir, on a même retrouvé le mégot que tu as laissé par terre avant de passer sous la grille…
– Je veux dire, c’est moi qui ai fait le boulot, mais c’est mon frère qui m’a obligé…
– Et il fait ça dans quel but ?
– Mais j’en sais rien, il parle pas beaucoup, il est toujours dans ses livres.

Béatrice a vraiment du mal à imaginer le « catcheur » en rat de bibliothèque. Mais la situation se complique, s’il ne lui a pas été difficile de dominer Petit Louis qui est un gringalet craintif, avec le « catcheur » ce sera autrement plus compliqué.

– Et la sorcière ?
– Quelle sorcière ?
– La bonne femme qui est passé au Clos des Merisiers pour demander aux propriétaires de décamper.
– Vous voulez savoir quoi ?
– D’où elle sort ?
– Elle n’habite pas ici, elle travaille au « Café Lation » à Castelroupette.

« Le café Lation ? C’est pas possible un nom pareil ! »

– O.K, je te laisse ! Pas un mot à ton frère de tout ça !
– Et s’il me demande ?
– T’inventeras un truc, je ne sais pas moi, tu lui diras qu’il y a eu un cambriolage et que le propriétaire pensait t’avoir reconnu…

Béatrice s’éloigne de quelques pas, attend que Petit Louis soit rentré, puis vient lire le nom sur la boite aux lettres « Laurensot ».

Elle se dit ensuite qu’aller faire un tour à Castelroupette pourrait peut-être lui apprendre des choses… alors elle y va…

Raoul, le frère de Petit Louis au look de catcheur, interpelle ce dernier.

– Elle voulait quoi cette pute ?
– C’est une fliquette, elle sait que c’est moi qui ai déplacé la sculpture.
– Quoi ? Faut prévenir Camille…

Eh, oui il y a un troisième frère, celui-ci est un binoclard taiseux un peu autiste.

Il écoute le récit de Petit-Louis.

– On laisse tout tomber pour l’instant, les flics sont trop forts ! On va attendre que ça se calme et on reprendra les opérations dans quelques semaines. Mais tu es sûr je c’est une vraie flic ? En principe les flics n’interviennent jamais seuls, on n’est pas aux États-Unis !
– T’as raison, ce doit être une détective privée ou quelque chose dans le genre !
– Faut la retrouver et lui foutre la trouille de sa vie pour qu’elle débarrasse le plancher mais faudrait pas qu’elle nous soupçonne, je vais y réfléchir,

A Castelroupette, Béatrice a du mal à trouver où se trouve ce mystérieux estaminet. Google ne le répertorie pas et les passants interrogés réponde à sa demande les uns avec indifférence, d’autres avec un mépris à peine dissimulé. (Dame avec un nom pareil !) Finalement c’est un livreur de pizza finalisant sa livraison qui la renseigna.

– C’est à la sortie de ville, sur la route des Pucelles. Mais ce ne sera pas ouvert, ils n’ouvrent qu’à 19 heures… Vous y aller pour travailler ?
– Oui ! Répondit Béatrice, pensant cette réponse sans conséquence.
– Chic, alors, je viendrais vous faire un petit coucou à l’occasion.
– Si vous voulez !

Elle s’en alla repérer les lieux, l’établissement se trouvait à un bon kilomètre de la sortie de la ville.

« Bizarre quand même, un bistrot en pleine cambrousse ! »

Le rade était construit avec des rondins de bois dans un faux style western. Une pancarte indiquait son nom « L’action »

« C’est Café l’action pas « Café lation » ! C’est malin, je suis passée pour une andouille. Pas grave ! »

Elle retourna en ville, téléphona à Martinov afin qu’il ne s’inquiète pas, s’acheta un bouquin policier et se posa dans un square pour le lire en attendra l’heure propice.

Et à 19 h 30 elle entre dans l’établissement. Il y a une dizaine de personnes, que des hommes, certains habillés très classe, d’autres qu’on aurait imaginé volontiers jouer les figurants dans un film de gangster de série B.

Son arrivée provoqua des regards incrédules et quels échanges de messes basses, mais elle en eut cure. Une blondinette dans les vingt ans faisait le service.

« Bon j’espère que le tuyau n’est pas percé, on m’avait parlé d’une belle brune mature… »

Béatrice interpelle la blondinette.

– Je mangerais bien quelque chose, vous avez des sandwichs ?
– Oui, bien sûr, ma mère va vous recevoir, je vais la prévenir…

« Je n’avais pas pensé à ça ! Cet abruti de Petit Louis a dû la prévenir de mon arrivée, Tout s’écroule. On ne saura jamais le fin mot de l’histoire. Ce n’est même pas la peine que je reste. »

– Salut, on va dans l’arrière-salle !

Béatrice dévisage la nouvelle arrivée, jolie brune, entre quarante et cinquante ans. Elle semble bien correspondre à la description qu’en avait fait Chamoulet.

– C’est-à-dire… s’embrouille Béatrice craignant que ça tourne mal.
– Allez, allez, je ne vais pas te mordre…

Béatrice la suit, peu rassurée.

– Bon ! Commença la brune une fois installé, on vous attendait hier, vous auriez pu nous prévenir, mais je suppose que vous aviez d’excellentes raisons. Passons…

« Comment ça, elle m’attendait hier ? Mais c’est impossible ? Se dit Béatrice un peu larguée ! »

– Vous voulez commencez ce soir ? Vous avez apporté une tenue ?
– C’est-à-dire…
– Je vais vous en prêter une ! A 20 heures on va avoir un très bon client, il était déçu de ne pas vous trouver hier, il va être heureux comme un pape…
– Attendez…
– Laissez-moi finir, s’il vous plait. Vous me verserez 100 euros à chaque passe, le reste ce sera pour vous.
– Mais je…
– Oui, je sais, mais vous ne risquez rien, le maire nous couvre, moyennant une petite contribution, mais c’est le prix de notre tranquillité, il n’y jamais eu d’histoire ici, c’est un endroit cool. Voilà j’ai fini, si vous avez des questions…

« Je vais enfin pouvoir en placer une… »

Mais voilà la blondinette qui surgit !

– Monsieur Raymond est là, je lui ai dit que la nouvelle était arrivée, il est tout joyeux, mais il doit repartir dans une demi-heure. Il est monté dans la 4.
– Bon viens avec moi, je vais te conduire dans la chambre, c’est quoi ton prénom ?
– Martine ! Répond Béatrice.
– C’est trop ringard, ça ! Tu t’appelleras Olga, ça fera un peu exotique !
– Oui, mais il y a un problème…
– Mais non, ici il n’y a jamais de problème, ah oui, la tenue ! Tant pis pour la tenue, tu resteras à poil…
– C’est pas ça…
– Le reste, tu me raconteras ça tout à l’heure. Allez ! Dit-elle en ouvrant la porte de la chambre 4. Bonne bourre ! Les capotes sont sur la table de nuit.

Et c’est ainsi que Béatrice qui n’a pas pu en placer une devant la jactance de la mature brune dont elle ne connait toujours pas le nom, se retrouve dans la chambre d’un clandé en face d’un individu finissant juste de se déshabiller et arborant une bite en étendard.

« Je suis prise au piège, je vais être obligée de me le farcir ! Si je m’échappe ou si je fais un scandale ça peut mal tourner. »

– Bonjour, comment tu t’appelles ?
– Olga !
– Moi c’est Hugo ! Comme Victor, hi, hi ! Mais dis donc c’est quoi cette tenue, ? C’est une tenue d’épicière ça, pas une tenue de pute.

Béatrice ne sait comment réagir. Mais l’autre reprend.

– Non, c’est pas grave, faut pas faire attention je râle tout le temps.
– En fait je n’avais pas compris que je devais commencer aujourd’hui ! Argumente Béatrice, alors voilà.
– Ben voilà, quand on m’explique gentiment je comprends tout.
– Alors qu’est-ce qui te ferais plaisir, mon grand ? Je vais solliciter ton indulgence, je commence, mais je ne demande qu’à me perfectionner.
– Tu me suces et ensuite je te prends en levrette, on fait ça tranquilou, on n’est pas pressé. Mais avant tu te mets à poil et je te caresse un peu.

« Au moins il n’a pas l’air trop compliqué ! »

– Tiens, tes sous !

Comme dans un état second, Béatrice range ses sous dans son sac à main sans recompter, puis se déshabille.

– Wāh, t’es canon, toi ! S’exclame Hugo.
– Je ne me plains pas !
– Ben non, faut pas !

Et la séance commence par un tripotage de seins (c’est d’un classique !)

– Je peux t’embrasser les tétons ?
– Oui, mais ne les mord pas !

Ben oui, il demande… car contrairement aux idées véhiculées par des gens qui ‘n’y connaissent rien, la majorité des clients des prostituées sont très corrects. Et bien sûr Béatrice apprécie d’autant que le type n’a rien d’une brute et fait ça délicatement.

Martinov2607Au bout d’un moment, il se couche sur le lit et invite Béatrice à venir le sucer, elle s’approche.

– Tu ne me mets pas une capote ? S’étonne le client.
– Si, si, bien sûr ! Où avais-je la tête ?

Petite précision, dans ses rapports sexuels Béatrice veille à ce que ses partenaires utilisent un préservatif, mais en revanche elle n’a jamais pratiqué de fellation couverte…

C’est donc la première fois qu’elle suce une bite encapotée, et elle en trouve le gout abominable, sans doute s’y habitue-t-on, mais bon…

En revanche la minceur du latex permet de faire avec la langue les mêmes mouvements que s’il n’était pas là. Béatrice peut donc s’appliquer et utiliser toute la gamme de ses compétences en la matière, allers et retours intempestifs, léchage de la hampe, titillement du gland et même léchage des testicules.

– Un doigt dans le cul, tu aimes ? Ose-t-elle proposer.
– J’allais te le demander.

Elle lui titille le trou du cul pendant quelques instants, jusqu’à ce que le type déclare.

– Et maintenant la levrette.

La levrette est une position très intéressante lorsqu’on nique avec une personne pour qui on a aucune affinité. Et pourquoi donc ? Parce qu’on ne le voit pas ! Du coup Béatrice se laisse baiser en pensant à autre chose.

Mais…

– Je fatigue un peu, viens sur moi ! Dit-il en se couchant de nouveau sur le ventre.

Béatrice s’empale donc sur la bite tendue, et cette fois c’est elle qui fait tout le travail.

« Pas grave, c’est bon pour les abdominaux ! »

Et au bout d’un quart d’heure le mec n’avait toujours pas joui.

– Laisse tomber, tu vas me finir à la main ! Suggère-t-il.
– Mais non, tu vas y arriver, ferme les yeux, part dans tes fantasmes.

On ne sait pas trop où son esprit s’évada mais alors que Béatrice augmentait sa cadence autant que faire se peut, le mec finit par décharger en soufflant comme un bœuf.

– Ben c’était pas mal, je te trouve plutôt douée pour une débutante ! Me dit le type.
– J’avais déjà fait deux ou trois extras…
– Je comprends mieux ! Tu seras là la semaine prochaine ?
– Si tout va bien ! Mentit-elle effrontément.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:31

Martinov 26 – Les sculptures incas – 6 – Plaisirs extrêmes par Maud-Anne Amaro
zoo

Béatrice revient après s’être lavé les mains et recoiffée.

« Et maintenant l’estocade ! »

– A ta santé ! T’aurais pas une cigarette, j’ai oublié les miennes dans la voiture !
– Désolé, je ne fume pas !

« Donc ça confirme ce que je pensais, il sous-traite ses conneries. Mais ça ne change rien au problème, c’est bien lui le responsable ! »

– Le nouveau propriétaire s’est plaint auprès de l’agence de la présence de reproduction de bas-relief incas au fond de son puit et ailleurs aussi.
– Des bas-reliefs incas au fond d’un puit ? Il est malade ce mec !
– Et le gars de l’agence lui a répondu que ces bas-reliefs n’avaient pas été répertoriés lors de l’état des lieux et que cette plaisanterie ne pouvait être que votre œuvre !
– Mais il est complètement con, ce mec, je n’ai rien à voir avec les bas-reliefs incas, c’est quoi cette histoire ?
– Je les ai pris en photo, je vais vous montrer.

Béatrice lui montre la photo stockée sur son téléphone portable.

Mangel les regarde sans manifester une quelconque émotion.

– C’est quoi ? Des moulages ? Demande l’homme.
– Oui !
– Et c’est pourquoi faire ?
– Justement j’aurais aimé savoir. Vous vous intéressez un peu aux civilisations précolombiennes ?
– Aux quoi ?

« Je n’y crois pas ! Il ne sait même pas ce que c’est ! »

– Je veux dire les Mayas, les Incas, les Aztèques ?
– Ah oui, comme Tintin dans le Temple du Soleil ?
– C’est ça !
– Ben non ce n’est pas mon truc !
– Et les sciences occultes, les voyantes, tout ça, ça vous branche ?
– Je pourrais vous répondre que ça ne vous regarde pas, Et d’ailleurs ce sera ma réponse, ça ne vous regarde pas !
– Je demandais ça comme ça, parce que voyez-vous une diseuse de bonne aventure s’est pointée chez les Chamoulet en tenant des propos incohérents.
– Mais quel rapport avec le reste ?
– Elle leur a dit que l’endroit était « sacré » et que s’ils ne déménageaient pas, des esprits vendraient les tourmenter !
– Ça confirme ce que je pensais, ce Chamoulet n’a pas toute sa raison, Le maire me parlait de lui l’autre jour, il a fait venir les gendarmes pour une personne qui serait tombée dans le puit, quand ils sont arrivés sur les lieux, il s’est rétracté en racontant n’importe quoi !

Depuis quelques minutes, Béatrice cherche l’emplacement de la bibliothèque, avant de se rendre à l’évidence, il n’y en a pas ! Quelque chose lui échappe et ne voit pas bien comment avancer !

– Une question indiscrète, Monsieur Mangel, vous aimez lire ?
– Je ne lis plus, pour mon anniversaire ma fille m’a fait cadeau des œuvres complète de San-Antonio, j’ai même pas commencé…

Béatrice n’a plus aucune ressource, cet entretien est un échec et elle s’apprête à quitter son interlocuteur, quand contre toute attente, c’est Mangel qui rebondit :

– Vous pouvez me montrer encore une fois la photo de tout à l’heure.
– Bien sûr, voilà…
– C’est marrant, ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?
– Cherchez bien, ça m’intéresse…
– Ah si ça y est, ça me revient, au dernier vide-greniers, il y avait un type qui vendait des trucs comme ça… des statuettes, des moulages…
– Et vous pourriez me dire qui est le type en question ?
– Désolé ma petite dame, mais je ne suis pas une balance !

« Merde, si proche du but … »

– O.K. Alors je vous propose autre chose, on va jouer cartes sur table !
– C’est comme vous voulez, mais je ne vous promets rien !
– J’ai le droit d’essayer ! Donc je vais déjà vous rassurer : votre kiné n’est pas souffrante et elle viendra vous visiter cet après-midi comme prévu…
– Ça je l’avais un peu deviné !
– Deuxième chose, je travaille dans un cabinet de détective privé, le type de l’agence ne m’a jamais demandé de faire quoi que ce soit, et ce n’est pas lui me paye…
– De mieux en mieux… C’est donc Chamoulet ?
– Peut-être bien qu’oui, peut-être bien que non., si vous voulez vraiment le savoir, balancez-moi le nom du vendeur de statuettes.
– Ni comptez pas !
– Juste un indice !
– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Le gars est un faussaire, on ne vend pas des statuettes antiques dans un-vide grenier, ce sont des faux ou des imitations. Je suis allé il y a deux ans en Egypte, le guide nous avait mis en garde en nous expliquant qu’on allait nous proposer des statuettes égyptiennes de l’antiquité, mais qu’en fait ce serait des faux fabriqués juste la veille dans des caves du Caire.
– C’est ça votre indice ?
– Oui et c’est avec ça que vous trouverez, j’en suis sûr !
– Donc je dois chercher un faussaire qui vend des statuettes à la brocante, c’est ça ?
– Tout à fait !
– Si vous êtes sûr que je vais trouver, pourquoi ne pas me faire gagner du temps…
– C’est une question de principe ! Et ce n’est pas négociable !

« Tête de lard ! »

Et sur ces bonnes paroles Béatrice et Mangel se quittèrent en se serrant la main.

Béatrice retourne au Clos de Merisiers, dubitative. Comment retrouver ce personnage ? Se renseigner en Mairie, il doit bien y avoir une personne qui s’occupe de l’organisation et de la logistique des vide-greniers. Elle retrouve Fanny et lui fait part de l’avancée de son enquête.

– La Mairie ? Il y en a une, mais elle ne sert à rien à part l’état civil, le reste est géré par l’agglomération de communes ! Rétorque Fanny. Administrativement on est rattaché à Saint-Chibre. Mais à mon avis tu vas dans le mur !
– T’as pas une idée toi ?
– Là tout de suite, non, mais ça peut venir, t’as encore besoin de mes fringues ou je les récupère ?
– Je vais te les rendre !
– Chic, je vais pouvoir te caresser :

Béatrice se déshabille et s’offre aux douces caresses de la jolie Fanny. Celle-ci jette de suite son dévolu sur les seins de la chimiste et en suce les tétons avec une gourmandise non feinte.

– Dis donc, si tu te mettais à poil à ton tour ce ne serait pas mal ! Lui suggère malicieusement Béatrice.
– J’ailais le faire, Mais ça va réveiller le chien !
– Le chien.
– Oui, Muzo…

Et effectivement Béa aperçoit le gros labrador beige en train de roupiller dans un coin.

– Ça va le réveiller de te mettre à poil ?
– Ben oui, mon odeur… Dit-elle en rigolant.
– C’est pas grave.
– Il est peu vicieux, dès fois il veut me lécher…
– Et ça te gêne ?
– Non je trouve ça marrant.

Et en même temps, Fanny se déshabille offrant la beauté se son corps de brunette aux yeux de Béatrice.

Les deux femmes sont face à face et se caressent mutuellement, les mains deviennent de plus en plus baladeuses, elles se touchent les seins, les fesses, la chatte, leur visage se rapprochent, elles s’embrassent.

Et comme Fanny l’avait prédit, le chien se pointe et se met à tourner autour du couple saphique tout en remuant frénétiquement de la queue.

– Mais Muzo, veut-tu nous foutre la paix !

Mais comme vous le pensez bien, le chien n’en fait qu’à sa tête.

– Si je le vire pas, il est capable de me lécher la chatte ! Indique Fanny.
– Je croyais que tu trouvais ça marrant ?
– Pourquoi ? T’aimerais le voir me lécher ?
– Ça ne me dérangerait pas.
– Alors allons-y ! Dit-elle en s’asseyant sur le bord du lit et en écartant les cuisses. Viens Muzo, viens mon chien, viens lécher la bonne foufoune de ta maîtresse.

Le toutou ne se le fait pas dire deux fois, il déboule et donne de grands coups de langue sur le pubis humide de la petite brunette.

– Oh ! Quelle langue ! T’es un bon chien ! Tu veux essayer, Béatrice ?
– Oui, oui !
– Ben dit donc quel enthousiasme ! Tu l’as déjà fait ?
– J’ai eu quelques occasions oui…

Fanny a dirigé le chien vers le minou déjà trempé de notre belle Béatrice. Il est tout content le chien il a de la mouille à lécher.

– Et dans tes occasions, t’as été plus loin ? Demande la brune.
– Tu voudrais bien savoir, hein ?
– T’es pas obligée de me dire ce que tu ne veux pas me dire ! Moi dans mes moments de folie, j’ai été assez loin.
– Et en ce moment tu ferais des folies ?
– Si tu m’accompagnes, oui !
– On lui suce la bite, alors ? Demande Béatrice en caressant le dos du chien.

Fanny passe sa main sous le flanc du quadrupède, lui tripote la pine qui sort de son fourreau, rouge et visqueuse, puis elle fait ressortir à l’extérieur de ses pattes de derrière. Béatrice y a donc maintenant accès et se met à lécher le chibre canin avec gourmandise.

– Qu’est-ce qu’il mouille ce chien !
– Tu te régales, hein ?
– Oui, je ne sais pas trop pourquoi ? Le plaisir de l’interdit, je suppose ?
– Tu veux qu’il te prenne ?
– Pourquoi pas, soyons folles ! Mais faudrait peut-être lui couvrir les pattes. Faudrait pas qu’il se mette à griffer.

Fanny extrait des chaussettes du tiroir de son armoire et en recouvre les pattes avant du chien.

Béatrice se met en levrette, Fanny conduit Muzo qui semble hésiter, puis tout d’un coup il grimpe, pine en avant et pénètre la chimiste. La cadence est infernale, à ce point que Béatrice n’arrive pas à rester en place, ce qui fait mourir de rire Fanny.

Et comme au théâtre au moment où on s’y attend le moins, voici que l’on toque à la porte.

– C’est quoi ! Demande Fanny
– C’est moi ! Répond Hélène, je cherche Gino, il est avec toi ?
– Non il est parti se balader, mais entre donc, il y a du spectacle !

Hélène entre et n’en crois pas ses yeux !

– Eh bien, Béatrice, vous nous aviez caché ça !

Mais sa réflexion ne contient aucun reproche, c’est avec le sourire qu’elle l’énonce.

– Attends, je vais retirer le chien sinon tu pourrais rester bloquée une demi-heure ! Indique Fanny à Béatrice.
– Tu m’as fait entrer pour que je regarde ou pour que je participe ? Demande Hélène avec un aire de fausse innocence.
– J’allais pas te laisser à la porte !
– Tu parles, vicieuse comme tu es, tu ne rates jamais une occasion.
– Si tu te mettais à poil, belle-maman ? Lui demande Fanny.
– Béatrice, avez-vous quelque chose contre les vieilles salopes ?
– Non, mais pourquoi cette question ?
– Ça vous dirait de me déshabiller ?

Bien sûr que ça lui dit !

Béatrice lui enlève son haut, le soutien-gorge bien rempli est en dentelle noire. Madame aime la belle lingerie ! Une fois le soutien-gorge de la belle mature retirée, Béatrice attirée comme un amant par cette belle paire de nénés se met à les caresser puis demande la permission de les lécher, ce qu’elle lui accorde bien volontiers.

Les tétons durcissent sous la langue de la jeune chimiste. Petite pause, il faut bien souffler un peu, les deux femmes s’embrassent, puis c’est Hélène qui vient titiller les nichons de Béa. Juste retour de choses !

Le chien s’est calmé et se fait caresser très sagement (pour le moment) par Fanny.

– Bon, Muzo à l’air en pleine forme ! Indique Hélène, j’aimerais bien en profiter un peu. Prépare-le un petit peu, Fanny.

Martinov2606De nouveau la petite brune fait bander le chien mais cette fois le fait coucher sur le côté et commence à le sucer. Hélène rejoint sa belle-fille et c’est de conserve qu’elles honorent la pine du brave toutou.

Après quelques minutes de fellation canine, Hélène se met en position de façon que le chien puisse la prendre.

Et le chien repart pour un nouvel assaut, il ne dure pas bien longtemps et laisse Hélène groggy.

– Si on faisait jouir Béatrice toutes les deux ? propose Fanny.
– Attends, je souffle un peu… bon on y va, Béatrice couche toi sur le dos on va te faire un truc spécial.

Une fois allongée, on demande à Béatrice se ramener ses jambes au-dessus d’elle, tous ses trésors deviennent ainsi disponibles et Fanny peut lui lécher la chatte, tandis qu’Hélène lui balaye le trou du cul de sa langue.

Vous pensez bien qu’avec un pareil traitement, la petite Béa se met à jouir rapidement… on a ensuite permuté les rôles afin que chacune ait sa part de jouissance.

– J’ai envie de pisser ! Dit Hélène, ça intéresse quelqu’un ?

Et Fanny et Béatrice collée l’une contre l’autre recueillirent en bouche un peu du nectar doré de la belle mature.

– Quelle salope ma belle-mère quand même ! Cru devoir commenter Fanny. Tu sais qu’elle se fait enculer par son fils ?
– Et alors ? Je ne vois pas pourquoi je me priverais d’une bonne bite !
– Oui mais c’est mon mari !
– Il est à moitié pédé, ton mari !
– C’est pas grave ça !
– Alors il est où le problème ?
– Il n’y a pas de problèmes, on est des salopes on assume ! Répond Fanny.
– Je vais vous laisser, il faut que je fasse caca ! Reprit Hélène.

Elle ramasse ses vêtements en boule et se dirige vers la porte, mais semble hésiter et stoppe.

– A moins que cela vous intéresse, Béatrice ?
– Pourquoi pas ?
– En principe je fais des belles crottes, n’est-ce pas Fanny ?
– Hum, oui, de belles crottes bien moulées !
– O.K ! Il me faudrait un chiffon ou du papier journal, je ne vais pas salir la moquette.
– Chie sur moi, belle-maman !
-T’es vraiment une salope !
– Et toi alors ?
– Moi aussi !

Hélène se met en position au-dessus de sa belle-fille qui s’est couchée à même le sol. Elle pousse, son anus s’ouvre laissant apparaître un bout d’étron, elle pousse encore et cette fois c’est un long boudin qui dégringole sur la poitrine de Fanny. Celle-ci le prend dans ses main et le porte à sa bouche afin d’en lécher l’extrémité

Voilà une petite scène qui a réveillé l’excitation de Béatrice qui se tripote la chatte frénétiquement.

– Tu as aimé ? Lui demande Hélène.
– Oui !
– C’es ton truc, la scato ?
– Non pas vraiment, mais j’ai eu quelques expériences qui m’ont amusées…
– Tu voudrais me nettoyer le cul ?
– Oui je veux bien !

Hélène se tourne offrant à lécher à Béatrice les traces brunes restant au bord de l’anus. Bea y plonge sa langue sans hésiter et entreprend de décaper tout ça.

– Alors, elle a quel gout, ma merde ?
– Elle est délicieuse !

Hélène prend alors l’étron des mains de Fanny, le lèche à son tour avant de le proposer à Béatrice, qui ne se défile pas

Les trois coquines complétement déchainées s’amusent ensuite à s’enduire les seins de matière avant de se les lécher mutuellement puis de se livrer à une série de french-kiss, des french-kiss au gout bien particulier.

Béatrice n’en revient pas d’avoir été si cochonne et se masturbe comme une malade pendant qu’Hélène et sa belle-fille se font jouir en soixante-neuf.

Et maintenant toutes à la douche !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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