Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:37

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 9 – Bérénice, puis Rosalio

Batgirl

Et après avoir recueilli quelques renseignements sur Internet je reprenais le cours de ma mission…

J’ai d’abord pensé à me faire passer pour la secrétaire de Rosalio ou quelque chose dans le genre, mais si la fille est toujours en relation avec lui je vais aller dans le mur, il me faut trouver autre chose.

Le traiteur possède son siège social à Darmou, à trente kilomètres de là. Je m’y rends donc, repère l’endroit et attends l’heure de la fermeture pour agir.

Entre temps, je suis entrée dans une maison temporairement inoccupée. Il restait du rosbeef dans le frigo, il y avait aussi du camembert (du camembert au frigo ! Ça devrait être interdit !) Quelques fruits et du coca-cola. La maison possédait un grenier, j’y suis allée dormir, ça fait du bien.

Et à 19 heures, c’est transformée en petit nuage que je m’introduisais dans les locaux du traiteur. C’est en fait un simple bureau avec des chiottes (ben oui !) des classeurs métalliques, un ordinateur, un téléphone fixe. Tant mieux, moins il y a d’endroits à fouiller plus ça ira vite.

Je me matérialise et trouve facilement une chemise intitulée « personnel actif ». Je feuillette, il y a dix fiches avec photos mais aucune Tatiana. J’avais envisagé la chose, Tatiana devait être un « nom de guerre ». Je continue ma fouille et tombe sur une chemise intitulée « anciens salariés », aucune Tatiana là-dedans non plus.

Alors maintenant, l’ordinateur ! Je l’ouvre on me demande un mot de passe ! Merde ça se complique, j’essaie 1111, ça ne marche pas, j’essaie 1234, ça marche ! C’est beau la sécurité !

Je scanne les fiches du personnel actif, ainsi que celle des ruptures de contrats récentes, puis j’envoie tout ça sur le téléphone de Roland assorti d’un commentaire.

– Reconnaîtrais-tu cette Tatiana parmi toutes ces nanas, ou du moins la fille qui avait un ticket avec Rosalio ?

Et par sécurité, j’envoie copie de tout ça sur mon cloud.

Il ne me reste plus qu’à attendre la réponse de Roland.

Un quart d’heure plus tard, il m’envoyait un mail.

– C’est celle qui est indiqué « Bérénice Brachet »… mais vérifie quand même.

O.K. je mémorise son adresse, mais avant je lui téléphone.

– Allo, Tatiana !
– C’est qui ?
– Tu es bien Tatiana ?
– Peut-être mais toi t’es qui ?
– Gigi !
– Connais pas de Gigi…
– Normal, j’ai quitté la boite au moment où tu te faisais embaucher. Maintenant je travaille en free-lance.
– Tu veux quoi ?
– J’ai un client qui voudrait faire un doublé et comme tu as le profil, j’ai pensé à toi.
– Hum, et c’est payé combien ?

Merde, j’ai aucune idée des tarifs en vigueur.

– Il m’a pas dit ?
– Non mais je rêve ? Tu sais pas ! Tu me rappelleras quand tu sauras, allez ciao !

Bon j’en sais pas plus, sinon que la demoiselle n’a rien contre les amours tarifés, ce qui me fait une belle jambe.

Maintenant ça ne va pas être de la tarte. Je ne suis même pas sûr que ce soit elle. Et puis si c’est le cas : voit-elle encore Rosalio ? Sinon il faudra continuer le jeu de piste…

Je fais disparaitre toutes les traces de mon passage, je me dématérialise et quitte les lieux.

Et maintenant direction l’appartement de cette Bérénice Brachet alias Tatiana.

J’entre en nuage, puis me matérialise. La première chose à faire est de vérifier si l’adresse est bonne. Après tout, la donzelle a pu donner une ancienne adresse, peut très bien habiter chez une copine ou un copain… les hypothèses ne manquent pas.

Le frigo est plein de produits à consommer dans la semaine, donc c’est habité. Mais par qui ? Un petit classeur mural en bois contient des enveloppes, en fait des factures au nom de Bérénice Brachet.

Bingo, je suis bien chez la fille, je n’ai plus qu’à attendre en sachant bien que ça risque de durer des heures, voire davantage.

Mon plan est tout simple, dès que la fille sera rentrée, je prendrais possession de son cerveau, avec un peu de chance cela me mènera peut-être jusqu’à Rosalio.

Il est presque minuit, je me suis installée dans la cuisine et ayant une petite faim, j’ai grignoté du fromage et des fruits en écoutant la radio.

Un bruit dans la serrure, j’espère qu’elle est seule… des rires… deux voix féminines, ça va se compliquer… et cette odeur, cette très légère odeur bizarre… on dirait que mes sens olfactifs s’améliorent de jour en jour.

Putain, je viens de comprendre ! Elle s’est fait mordre par un mutant ! Reste à savoir s’il s’agissait d’une morsure fortuite ou si elle sert de réserve d’élixir à un mutant ? Dans ce cas elle est probablement sous emprise. Ça devient compliqué de chez compliqué !

Première chose ! Me débarrasser de la copine, je file dans la chambre, me matérialise et me recouvre d’un drap comme dans les mauvais films de fantômes et vais à leur rencontre dans la pièce principale.

En même temps, j’envoie des ondes de trouille à la copine.

– Mais c’est quoi, ça ? C’est qui ? Hurle-t-elle
– C’est rien ! Une emmerdeuse qui est venue nous faire chier ! Répond Bérénice sans se démonter un instant.

Non seulement mon pauvre stratagème est en train d’échouer mais je sens que Bérénice tente de pénétrer mon esprit. Mais comment est-ce possible ? C’est moi la super mutante, ce n’est pas elle !

Contre ma volonté, je me débarrasse du drap.

– Bonjour, mademoiselle, me dit-elle ! Qu’est-ce que je vous sers ?

Elle se fout de moi, en plus !

– Dis donc, t’es drôlement bien foutue ! Me nargue-t-elle

Je suis incapable de sortir une phrase.

– Sylvette, va dans la chambre et essaie de dormir, j’ai une explication à avoir avec cette nana ! Dit-elle à sa copine qui obtempère sans bien comprendre.

Si je pouvais me dématérialiser, mais pas moyen, l’emprise de cette Bérénice est trop forte.

– J’ai compris l’essentiel ! Reprend cette dernière. Tu n’es pas méchante, tu es juste complétement timbrée. Tu voulais rencontrer Rosalia, il sera là dans une heure.

Ah, je commence à comprendre, Bérénice est sous l’emprise de Rosalio, elle s’est connectée à lui dès que la situation lui a paru bizarre, C’est donc Rosalio qui a pris possession de mon cerveau et non pas la fille, je comprends mieux ! En fait je me suis fait avoir par surprise, ça m’apprendra à manquer de vigilance.

Bérénice retourne voir sa copine.

– Ecoute, j’ai une sale affaire à démêler, il vaut mieux que tu rentres, prends un taxi, je t’appellerai demain !
– Rien de grave au moins ?
– C’est pas grave, mais c’est un peu compliqué, je ne peux pas t’en dire plus.

Exit la copine, c’est déjà ça !

– Tu m’excites à t’exhiber à poil comme ça devant, moi, tu vas me lécher la figue !
– Mais !
– C’est quoi le problème, je sais que tu es déjà allée avec des femmes et comme je pense être une belle femme, ce ne devrait pas être une corvée !

Et elle se déshabille à l’arrache. Pas mal dans le genre gretchen avec ses nattes on la croirait tout juste sortie d’une version érotique de la Fête de la Bière à Munich ! En plus elle a de ses nénés, une véritable invitation à la luxure.

– Alors t’attends quoi, poufiasse ?

Ben j’attends rien…

– On se met comment ? Demandais-je.
– Viens, poufiasse ! Me dit-elle en se dirigeant vers une chaise sur laquelle elle pose son cul puis écarte les cuisses.

Et me voilà en train de me bouffer la chatte, une bonne chatte bien juteuse.

– Tu peux faire mieux que ça, poufiasse, ne bouge pas, je reviens.

Elle m’énerve à me traiter tout le temps de poufiasse !

La voilà qui revient… avec une cravache à la main ! Ça va être ma fête !

– Mets-toi à quatre pattes et relève bien ton croupion de pute je vais te rougir le cul.
– Non, non pas la cravache, je vais te sucer mieux !
– Ta gueule, poufiasse !

Elle a un vocabulaire très limité la gretchen !

Annabelle09Et la voilà qui tape, elle me fait mal, je crie, je hurle, je sanglote. Qu’est-ce qu’elle me racontait la Constance dans la forêt ? Qu’il fallait essayer de sublimer la douleur pour la transformer en plaisir ! Ben j’ai beau essayer ça ne marche pas !

Elle s’arrête enfin, j’ai le cul en marmelade.

– Hum ! J’espère que tu as bien dégusté ! J’adore torturer les poufiasses, ça me fait trop mouiller. Allez viens lécher !

Si je pouvais me dégager ne serait-ce qu’un instant de cette emprise, mais non, pas moyen.

– Plus vite ta langue, lèche-moi le clito, poufiasse !

J’ai réussi à la faire jouir, j’espère qu’elle va me foutre la paix, maintenant…

Que nenni !

– Allonge toi par terre ! M’ordonne-t-elle

Elle me chevauche, s’accroupissant, ses jambes de part et d’autre de ma poitrine. Je comprends qu’elle va me pisser dessus, Si elle savait comme je m’en fous, j’ai assimilé cette pratique qui ne me dérange plus du tout.

Elle pisse bien dru, m’arrose mes nichons puis avance vers mon visage, m’ordonne d’ouvrir la bouche et me demande d’avaler.

– Mais on dirait qu’elle aime ça, la pétasse, t’es vraiment une grosse vicieuse. Dommage que je n’aie pas envie de chier, je t’aurais gâté ! Debout maintenant.et tu ne bouges pas, je vais chercher de la corde.

Alors là, je balise ! De la corde ! C’est donc pour me prendre. Certes je suis immortelle, mais combien de temps peut-on rester au bout d’une corde sans dépérir ? Car je sais très bien que sans élixir je vais tomber dans une espèce d’état comateux qui peut durer des lustres. Mais suis-je bête, l’autre andouille ne va pas faire durer son emprise éternellement, il faudra bien qu’il la relâche et à ce moment-là je me transformerais en petit nuage !

J’affiche donc un visage serein (enfin presque) quand elle se ramène avec de la corde.

Eh bien, non, ce n’était pas pour me pendre ! Bérénice m’entoure le sein gauche avec la corde puis serre, elle fait de même avec le gauche, puis tire sur la corde de façon à compresser mes nénés au maximum. Me voilà bondagée, on me l’avait jamais faites encore, celle-là !

Mes nichons prennent une couleur violacée, pas très jolie, Bérénice me les gifle plusieurs fois, elle me fait mal cette folle… et comme si ça ne suffisait pas elle m’accroche des pinces reliées par une chainette sur les tétons. Je hurle parce qu’elle fait ça sans aucune délicatesse. Du coup elle me gifle le visage. J’en ai marre, mais marre. Si un jour je la retrouve sur mon chemin, celle-ci elle ne sera pas déçue de la rencontre.

Elle s’en retourne chercher sa cravache et me vise les seins tout en tirant sur la chainette qui relient les pinces sur mes tétons. Tout cela est la limite du supportable…

Et puis prise d’une véritable frénésie sadique, elle me gifle tout en tirant de toutes ses forces sur la chainette. Les pinces se détachent, je hurle, je n’en puis plus, je suis en pleurs.

Et puis, sans doute à court d’imagination, elle me fait mettre au coin et s’en va bouquiner en fumant une cigarette.

Une heure du matin et quelques bananes.

– Rosalio va arriver, je vais t’enlever les cordes…

Ça fait du bien mais maintenant faut attendre que le sang se remette à circulera normalement.

Un bonhomme se matérialise devant nous, nu comme un ver, évidemment. Il a des grosses couilles qui pendouillent.

– Bonjour, je suis Rosalio !
– ‘Jour m’sieu
– Je vais relâcher mon emprise, mais pas complétement, afin que l’on discute un peu
– Faites comme chez vous !
– Je résume, Malvina t’as envoyé en mission, la pauvre Malvina est complètement déphasé, je passe. Là où ça se complique c’est que tu t’es rendu compte que cette mission n’avait aucun sens, alors tu t’es donné un autre but, devenir la Reine de Mutants. C’est ça ?
– C’est quand même un peu plus compliqué que ça ! Balbutiais-je.
– Oui, mais c’est ça quand même. Devenir la Reine de Mutants, non mais a-t-on idée ? Comme si nous avions besoins d’une Reine. Je fais remarquer à mademoiselle que nous nous sommes passés de souverain ou de souveraine pendant près de 400 ans ! Et toi tu arrives comme un cheveu sur la soupe !
– Bon, bon dans ce cas, on en parle plus je vais rentrer chez moi !
– Ben voyons ! Donc en présence d’une foldingue dans ton genre, en principe la solution c’est la décapitation.
– C’est pas gentil !
– On n’a pas à être gentils avec des gens qui peuvent nous mettre en danger, même involontairement. Seulement aujourd’hui la situation est particulière, notre communauté connaît une crise qui pour l’instant n’est pas résolue. Or je vois que Malvina a fait une pioche extraordinaire, tu as des pouvoirs prodigieux, et ces pouvoirs peuvent peut-être nous aider à sortir de cette crise.
– Donc vous ne me coupez pas la tête ?
– Disons que ce n’est pas une urgence. Donc à partir de cet instant, tu es mon esclave, je vais t’emmener dans notre cachette et on va regarder si tes pouvoirs peuvent nous aider à élaborer un plan de sortie de crise !

Un plan de sortie de crise ? Comment il parle le mutant, il doit trop regarder les chaines d’informations.

Nous nous sommes dématérialisés, Rosalio et moi et une heure plus tard nous étions au lieu-dit, « la Grande Foune » un endroit sauvage aux reliefs chaotiques.

Derrière une chute d’eau, se trouve l’entrée d’une grotte, la cachette de Rosalio se trouvait donc là.

– Il a plusieurs grottes en enfilades, nous avons un groupe électrogène, ça nous permet un confort relatif. Ah je te présente ma première femme, Philippine, et mes deux fils, Marinus et Calcas. Elle là-bas, c’est Irma notre donneuse. Maintenant Anabelle, tu vas expliquer à ma famille comment tu as fait pour me trouver !
– Ben vous le savez déjà, non ?
– Oui mais eux ne le savent pas !

Ah bon, ils ne peuvent pas lire dans mon cerveau, ceux-là ?

– Disons que le hasard m’a aidé, en survolant la forêt de Longdard, j’ai senti la présence d’un mutant…
– Quoi ! Tu as senti la présence d’un mutant, rien qu’en survolant la forêt ? S’étonne Marinus
– Ben oui !
– Malgré toute cette végétation, ces bestioles et sa collection d’odeurs ?
– Ben oui !
– Si je l’ai amené jusqu’ici c’est qu’elle a des super pouvoirs ! Précise Rosalio. Continue de raconter.
– La personne que j’ai rencontré m’a signalé que votre Guilde se réussissait à la ferme des Burnettes, j’y suis allée et j’ai remonté la piste.
– Et tu vas nous aider comment ? Demande Calcas.
– Je peux peut-être repérer Lothaire de loin !
– Mais tu vas faire comment ?
– Ben, faudra me dire les endroits où il est susceptible de se cacher et j’irais vérifier.
– On peut la baiser ? Demande Marinus à son père.

Il n’est pas bien celui-là !

– Dis donc, c’est peut-être à moi qu’il faut demander ! Répondis-je.
– Tu n’es qu’une esclave, on n’en a rien à foutre de ton avis ! Reprend le fiston avec une suffisance à recevoir des claques.
– Si vous voulez que je collabore avec vous, il faut me respecter.
– On a les moyens de te faire obéir, que tu sois consentante ou pas ? Tu le sais ?
– Hélas !
– Mais je préfère que l’on travaille en bonne intelligence. Bon on va dormir, demain on verra comment on peut s’organiser.

Je tombais de sommeil, j’ai dormi comme un loir.

Au petit matin, je sentis une présence dans ma couche, je me réveille en sursaut.

– Tu me suces ?
– Merde

C’est ce connard de Marinus. Et le voilà qui se met à me tripoter !

– Tu vas me foutre la paix, abruti ! Criai-je.

Evidemment mes cris réveillèrent tout le monde. Dépité Marinus s’éloigna. J’ai l’impression que je me suis fait un ennemi.

Petit déjeuner, des œufs, du jambon de la confiture… Comment ils peuvent avoir tout ça ? Probablement des gens sous emprise qui leur font les courses.

Je suis allé me regarder dans un miroir, les traces des sévices que m’a infligé cette foldingue de Bérénice ont quasiment disparus. Le pouvoir de régénération des mutants est fabuleux.

– Et maintenant au boulot ! Me dit Rosalio en m’exhibant une carte de la région. S’il n’a pas quitté le coin, il devrait être là, ou là ou peut-être là… Mais c’est un peu l’aiguille dans la botte de foin. Je t’envoi l’image de Lothaire dans ton esprit, ainsi tu sauras à quoi il ressemble.
– Bon je vais voir ce que je peux faire, le temps de faire un petit pipi et je démarre !
– Marinus va t’accompagner !
– Certainement pas !
– On ne voudrait pas que tu t’échappes ! Me précise Rosalio.
– Ecoutez, si j’ai envie de m’échapper ce n’est pas un accompagnateur qui m’empêchera de le faire, j’ai moi aussi envie de trouver ce Lothaire et je n’ai pas besoin de cet imbécile pour le faire

Marinus vexé s’avance vers moi

– Je vais t’accompagner que tu le veuilles ou pas, pétasse !

Et là je ne sais pas ce qui m’a pris, mais folle de colère je me servis de mes pouvoirs pour le coller au mur. Coller au sens propre, c’est-à-dire qu’il lui devenait impossible de décoller du mur…

– Impressionnant ! Admit Rosalio. Et tu comptes le laisser longtemps comme ça ?
– Je te laisse le décoller, lui répondis-je.

Je le sens embarrassé, en fait il craint de ne pas y arriver et de perdre la face devant ses proches. Je décolle donc le Marinus qui me retourne un regard de haine.

L’incident est intéressant, cela veut dire que mes pouvoirs dépassent probablement ceux de Rosalio. Chez Tatiana alias Bérénice, je me suis simplement fait surprendre, ce sont des choses qui arrivent.

Je ne trouvais rien dans la première zone indiquée sur la carte et rentrait bredouille. On me ficha la paix et je repartis le lendemain.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:36

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 8 – Roland, régisseur et mutant

pipe stamp

– Je comprends pas, m’étonnais-je. Albertine te sert de réserve de sang, mais elle n’entre pas dans les critères…
– Mais comme elle est un peu sorcière, elle y entre quand même ! Me répond Constance
– Et tu me conseilles quoi ? lui demandais-je.
– Rends toi à la ferme des Burnettes, c’est là que se réunit la Guilde, tu trouveras peut-être des indices te permettant de retrouver Rosalio.

Avant que je ne reparte j’ai partagé le repas de deux femmes, des truites cuites dans la cendre et des courgettes sauvages. C’était, ma foi, fort bon. Albertine s’est mise à parler.

– Moi aussi j’ai été une vraie sorcière, mais mes pouvoirs m’ont presque tous quitté, il fallait me voir sur mon balai en train de voler dans les airs, aujourd’hui je ne tiens plus dessus, j’ai le cul trop vieux. Maintenant grâce à Constance il parait que je ne vais plus vieillir, mais ça ne me rajeunira pas pour autant.

J’ai fait une petite sieste, et j’ai quitté ces gentes dames. Me voilà de nouveau en petit nuage.

Grace aux indications de Constance et après plusieurs heures de vol, j’ai enfin repéré la ferme des Burnettes.

Effectivement l’odeur de mutant est présente, une seule odeur à priori, je descends, fais le tour de la ferme sans rien trouver, c’est complètement désert là-dedans. Je renifle de nouveau, l’odeur vient d’à côté, le mutant est donc parti faire un tour dans les environs. Je renifle mieux, l’odeur vient de la propriété mitoyenne… J’y vais !

Bizarre ! Qu’est-ce que le mutant fout chez le voisin ?

Alors c’est quoi cette propriété ? Je vais voir, c’est vide. Vide mais fréquenté, probablement une résidence secondaire d’un type qui n’y vient que le week-end.

Le mutant est dans une dépendance à l’entrée, il doit occuper les fonctions de régisseur ou quelque chose dans le genre…

Bon, on y va ! J’entre ! Il est là mon mutant ! Non ce n’est pas un vieux sage barbu à lunettes, ni un bonze chauve en toge, non un monsieur tout le monde dans la quarantaine en train de réparer un fauteuil… brun, coiffure en arrière, moustaches, beau gosse..

Je me matérialise, il ne détourne pas la tête

– Coucou !
– Qu’est-ce que… Panique-t-il.
– Je suis Anabelle, une mutante, je ne vous veux aucun mal.

Il n’en croit ni ses oreilles ni ses yeux, mais je le sens qui instinctivement pénètre mon cerveau, je le laisse faire… juste un peu.

– Mais comment m’avez-vous trouvé ?
– Oh ! Un véritable jeu de piste.
– Et vous avez besoin de moi ?
– J’ai en effet besoin d’aide.
– Vous voulez vous couvrir ? Je n’ai pas grand-chose, que des fringues d’hommes, je suis célibataire.
– Je n’ai pas froid !
– Ce n’est pas une question de froid, c’est une question de pudeur ! Au fait je m’appelle Roland.
– Vous n’allez pas me sauter dessus je suppose ? Alors tout va bien !
– Qu’est-ce que vous en savez si je ne vais pas vous sauter dessus ?
– Essayez pour voir !
– Non, merci, vous prendrez bien quelque chose, je pique parfois dans les réserves de mon patron, il a des vins de folie, de cigares dingues…
– Un petit coup de rouge je veux bien s’il est à bonne température !

Putain c’est la première fois que je bois un pinard aussi gouleyant.

– C’est du « Cheval Blanc », 1 000 euros la bouteille !
– Eh bin !
– Et donc vous voulez quoi ?
– Je cherche à contacter Rosalio.
– Alors là je ne saurais vous aider…
– Si peut-être, vous avez un ordinateur.

Il en avait un, à partir de mon cloud, j’ai rapatriée les photos prises à la gendarmerie de Castelnichons

– Voilà, ce sont les trombines des mutants qui ont été décapités, vous les connaissez
– Ben oui ! Ce sont les mutants du château de Glandou. Oh, il y a Odette aussi !

Le mec semble réellement choqué.

– J’avais appris qu’un massacre avait eu lieu, mais j’ignorais qui étaient les victimes, la presse n’a pas diffusé les photos. Saloperie de Lothaire ! Putain, Odette, elle était si gentille !
– Donc Rosalio ne fait pas partie de victimes ?
– Ben non !
– Donc il est vivant !
– Ça ne prouve rien, il a très bien pu être tué et son cadavre dissimulé on ne sait où…
– Oui, bon, on va parti de l’hypothèse selon laquelle il est vivant, sinon, je ne vais jamais y arriver.
– Arriver à quoi ?

J’ai ouvert mon esprit.

– Eh bien ! Vous avez raison, il faut avoir de l’ambition dans la vie ! C’est cette folle de Malvina qui vous a mis ça dans la tête ? Comme elle n’a pas assez de pouvoir pour aller jusqu’au bout de ses ambitions, elle vous a choisi pour vous manipuler…
– Je ne me sens pas manipulée.
– Normal, on ne s’aperçoit jamais qu’on est manipulé ! Cela dit vous me semblez avoir des pouvoirs assez conséquents et votre mission me parait intéressante, encore faut-il la réussir.
– On va essayer !
– Vous aller faire comment ?
– Je comptais sur votre aide !

Il semble embarrassé mais finit par répondre :

– Ben non, je voudrais bien, mais je ne peux point.
– On dit ça, on dit ça… Mais au fait vous ne vous cachez pas.
– Ben non la Guilde a besoin de moi en raison de mes fonctions
– Vos fonctions ? C’est quoi vos fonctions ici, je veux dire vos fonctions en tant que mutant ?
– Je prépare les réunions de la Guilde, sécurité, logistique, tout…
– Vous n’avez pas peur de Lothaire ?
– Non, il s’est fâché avec la Guilde, mais il reviendra ici soit pour en prendre la mainmise soit pour recréer une autre Guilde à sa solde.
– Vous assistiez aux réunions !
– Non, mais les portes restaient ouvertes, ils ne se cachaient pas.
– Vous parliez avec Rosalio ?
– Comme ça, oui, surtout des aspects pratiques.
– Ils couchaient là, les gens de la Guilde ?
– Oui la plupart arrivaient la veille au soir.
– Vous pourriez me montrer la chambre où Rosalio dormait ?
– Si ça peut vous faire plaisir…

C’est dans les mauvais polars que l’on trouve des indices de cette façon, mais enfin, faut bien tout essayer…

La chambre aurait bien besoin d’un coup d’aspirateur, il n’y a rien de laissé à part un exemplaire du « National Geographic » que je prends pour le feuilleter en bas.

– Vous n’avez rien trouvé ? Me demande Roland.
– Rien du tout sauf ce bouquin ! Mais dites-moi comment ça se passait pour l’hébergement, le petit déjeuner, les repas, tout ça…
– On loue les services d’un traiteur qui fournit la bouffe et le service. Pour eux il s’agit d’un séminaire comme il y en en a tant. Nous n’avons jamais eu de problème.
– Hummm…

Je feuillette distraitement le magazine et tombe vers les pages de fin sur une inscription au stylo bille : « Tatiana »… suivi d’un numéro de téléphone portable… L’écriture est bizarre comme celle de quelqu’un qui aurait appris à écrire tard.

– Dites voir Roland, vous savez reconnaître l’écriture de Rosalio ?
– Ah oui, elle est bizarre son écriture !
– C’est la sienne, ça ?
– On dirait bien, oui !
– Et à votre avis ça veut dire quoi ce nom ?
– Rosalio est un chaud lapin, il a peut-être eu des relations privilégiées avec la fille qui faisait le service de chambre, en principe ces filles ne sont pas farouches… Elles sont sélectionnées pour ça.

Oh, lala ! Ça se complique, Cette fille est peut-être une piste, mais ça ne suffira pas, je demande à Roland de me faire une description la plus minutieuse possible de Rosalio

– Je dessine un peu, je peux vous faire un crobar !
– Ça sera parfait.
– Je disais, reprend-il, que ces filles ne sont pas farouches !
– Oui j’avais entendu…
– Et vous ?
– Quoi, moi ?
– Vous vous classez dans les farouches ou dans les « pas farouches ».
– Je ne me classe pas !
– Je demandais ça comme ça !
– Oui, ben, j’ai compris, vous ne seriez pas contre le fait de me sauter …
– Mais..
– Laissez-moi finir Je n’ai rien contre, ce ne sera pas une corvée, mais autant vous prévenir tout de suite, il a aura une contrepartie.
– Laquelle ?
– Faudra m’aider mieux !
– Je ferais mon possible !

Le type se déshabille il a une jolie bite, demi-molle pour le moment et me regarde avec concupiscence.

– Ça vous plait on dirait, le narguais-je il n’y a rien à jeter, n’est-ce pas ? Quand je pense que vous me parliez de pudeur tout à l’heure…
– Certains sortilèges sont associés à la nudité, j’avais peur de me faire manipuler un homme n’agit pas toujours rationnellement en face d’une femme qui appelle le désir.
– Je comprends mieux, voyons cette bite…

Je m’en empare, lui imprime quelques mouvements masturbatoires afin de la faire bander bien comme il faut..

Elle est très jolie comme ça bien droite, ornée d’une impertinente veine bleue, le gland décalotté luisant et violacé… un amour de bite !

Une flexion des genoux et hop ! Dans ma bouche la bite du monsieur.

Et c’est partie pour l’art de la fellation léchage de la verge, titillement du gland et évidemment pompage en va-et-vient.

– Oh, c’est bon ! Si vous pouviez me foutre un doigt dans le cul, j’aime bien…

Ce n’est pas un problème, d’autant que je peux faire les deux à la fois, je me mouille un doigt et l’introduit dans l’anus de Roland.

– Oh, c’est bon, je le sens bien ton doigt qui m’encule.

Comme quoi, rien de tel qu’un bon doigt dans le cul pour passer au tutoiement !

– T’as des jolis pieds ! Me dit-il soudain.

Annabelle08
Ah bon, c’est bien la première fois qu’on me félicite pour la beauté de mes pieds ! En fait ils n’ont rien de spécial, les ongles sont vernis en rouge, un beau rouge…

– J’aimerais bien les lécher un peu !
– Pas possible, je suis chatouilleuse.
– Et si je te suce juste les orteils ?
– On peut toujours essayer.

Je m’assois sur une chaise, Roland s’accroupit devant moi, je lève mon pied gauche, il le prend et le caresse tout doucement puis il ouvre la bouche et me gobe le gros orteil. Il le prend dans sa bouche et l’humecte de sa salive. Drôle d’impression de voir ça mais l’homme est ravi et quand il en a assez de me sucer l’orteil gauche il passe à l’orteil droit, il a raison, il ne faudrait pas que l’un de mes orteils pique une crise de jalousie !

Idée !

– T’as un gode !
– Oui mais les piles sont à plat !
– On peut s’en servir sans piles ! Tu aimerais que je te foute dans le cul ?
– Oui, il est dans ma chambre, juste à côté, viens on y va !

J’ai fait coucher Roland sur le lit.

– Lève une jambe que je t’introduise le machin !

J’ai un léché le gode afin de le lubrifier, je l’approche de sa rosette, je pousse, ça entre juste un peu je pousse encore, ça entre mieux je pousse encore et cette fois tout est entré. Je me livre à quelques aller et retours qui font pâmer l’homme.

Mais soudain je sens que ses mains veulent remplacer les miennes…

– Je vais continuer, occupe-toi de mes tétons ! Me demande-t-il.

Pourquoi pas, j’ai déjà rencontré des mecs qui adorait ça, alors pendant qu’il continue à s’enculer tout seul avec le gode, je lui pince ses bouts de seins.

– Plus fort !

Monsieur est maso des seins, je serre de toutes mes forces, je les tire, les tortille, il n’en peut plus !

– Tu me montes dessus ? Propose-t-il

La position a ses avantages, puisque c’est la femme qui contrôle tout, l’inconvénient c’est que c’est un peu fatigant.

Je m’apprête à m’empaler et me dispose pour le faire, je monte et je descends sur sa bite et ma chatte étant trempée, mes actions sont ponctuées d’un bruit de floc-floc qui n’a rien de très érotique.

– Ça vient ? lui demandais-je au bout d’un petit moment.
– Tu m’offres ton cul ? Répondit-il

Ce n’est pas un problème, je change de trou et m’empale de nouveau. Je tente de contrôler la pénétration, mais Roland, excité comme un pou, donne des grands coups de bassin, je suis en train de jouir du cul et pendant que je crie mon plaisir il m’éjacule dans le fondement.

Sa bite ressort gluante de foutre et de merde, je me régale en nettoyant tout ça.

– T’es vraiment une salope ?
– Tu en a bien profité de la salope, alors tes commentaires…

Temps calme, il m’offre une cigarette, voilà une éternité que je n’ai pas clopé.

– Tu as la date exacte de la dernière réunion de la Guilde ? Lui demandais-je
– Je vais te la retrouver.
– Il me faudrait aussi le nom du traiteur. Et donne-moi ton numéro de téléphone, je vais l’apprendre par cœur. Et ton e-mail aussi par la même occasion. Au fait pour l’élixir tu fais comment, je ne vois personne…
– C’est un fils de fermier un peu plus loin, il n’a pas besoin de rester à mes côtés, il passe tous les quatre jours… Il est très mignon, il a une jolie bite, parfois on s’encule.
– Et s’il oublie de venir ?
– Je le force à le faire, moi aussi j’ai des pouvoirs !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:34

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 7 – Les sorcières de la forêt
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Je ne pensais vraiment pas détecter une odeur de Mutant dans cette sombre forêt… et pourtant

L’odeur se fait de plus en présente, je descends, aperçois une cabane, si l’on peut appeler ça une cabane, des planches disposées un peu n’importe comment, des branches d’arbres, du torchis, pas de fenêtre. Il y a un Mutant à l’intérieur.

Je tente le coup, je me matérialise devant la porte, et là tout alla très vite. Un énorme chien se jette sur moi en aboyant comme un forcené.

Je me dématérialise laissant le chien circonspect.

Une bonne femme sort de la baraque, tout habillée de noir, large chapeau sur la tête. Et puis l’odeur, certes ça sent le Mutant, une odeur particulière mais non désagréable, mais il n’y a pas que cela, la bonne femme n’a pas dû se laver depuis la chute du Mur de Berlin et répand une odeur de vieille serpillère mal rincée. Berck !

Une deuxième bonne femme sort à son tour, attifée comme l’autre et aussi malodorante, mais plus vieille.

– C’est quoi ? Demande la première.
– Comprends pas, il du sentir un sanglier passer…
– Bizarre.

Je me demande si je peux entrer dans l’esprit du chien ? Ça doit être marrant là-dedans ! De toute façon, ça ne me coûte rien d’essayer !

Je lui envoie mentalement mon image, mon odeur, ma voix associée à quelques mots clés « Gentille, caresses, bon chien ».

J’attends que les deux « sorcières » soient rentrées et je me matérialise à nouveau. Le chien aboie juste un peu avant de remuer la queue de contentement. Je n’en reviens pas d’avoir fait ça ! Maintenant allons-y pour le contact.

– Salut, je suis Annabelle ! Indiquais-je sur le pas de la porte.
– Vous venez pour nous tuer ? Demande la plus jeune avec un calme étonnant.
– Qu’avez-vous fait au chien ? Vous l’avez drogué ? S’énerve la plus vieille.
– Je ne viens pas pour vous tuer, et je n’ai pas drogué le chien, je lui ai simplement indiqué que j’étais gentille et il l’a parfaitement compris.
– Mutante ?
– On ne peut rien vous cacher !
– Vous nous avez repéré comment ?
– Il paraît que j’ai des super pouvoirs ?
– Et qui vous les a révélés ?
– Je vous le dirais un peu plus tard. En fait je cherche à joindre Rosalio, lui répondis-je en ouvrant légèrement mon esprit.
– Je ne vois pas comme vous aider.
– En discutant on trouvera peut-être une piste. Vous avez un téléphone ?
– Oui, mais je n’ai plus de batterie depuis des mois.
– Vous n’allez jamais en ville ?
– J’y retournerais quand la situation se sera calmée,
– Mais vous le saurez quand ?
– Je le saurais !
– Vous pourriez m’indiquer quelqu’un qui pourrait m’aider.
– Peut-être ! Mais vous n’allez pas repartir de suite, je n’ai plus personne à qui parler, la vieille Albertine radote, ça me ferait du bien de raconter mon histoire, et qui sait… ça vous aidera peut-être. Venez, ne restons pas là, marchons jusqu’à la rivière.

C’est en fait un petit torrent peu profond, les berges sont envahies par les nénuphars et les grenouilles. De temps à autre le mouvement brusque d’un petit poisson fait bouger l’eau. Spectacle enchanteur et magique simplement gâché par la présence d’une veille marmite en train de rouiller.

– Je m’appelle Constance, me dit la femme, en se débarrassant de ses vêtements. Une belle brune, son âge ne veut bien sûr rien dire, elle ne devait pas avoir la trentaine quand elle a subi sa mutation.

– Je te plais ! Me demande-t-elle en faisant sa star, elle pivote, prend des poses, fait bouger ses seins, rigole…
– Tu es belle !
– Oui mais je sens la crasse, je vais arranger ça.

Constance prend dans ses mains un peu de la boue présente sur la berge et s’en badigeonne le corps, le visage et les cheveux, elle se frotte, puis entre dans l’eau pour se rincer.

Elle ressort toute propre. Elle est mignonne dans son genre, légèrement rondelette, le visage malicieux, des seins généreux, et une touffe conséquente.

– Tu n’as pas envie de te baigner ? Me demande-t-elle.
– Pas de suite !
– T’as envie de me faire l’amour ?
– Tu as lu dans mes pensées ?
– J’avoue !

Annabelle07On ne pense pas toujours à se protéger…

– Il y a un joli petit tapis de mousse un peu plus loin, tu viens…

– La dernière fois que je suis venue dans cette clairière, je me suis fait baiser par un clodo, il ne m’a même pas fait jouir, ce con !
– Tu n’as pas pris tes fringues…
– Faut que je les lave et que je les fasse sécher, je ferais ça tout à l’heure, mais pour l’instant j’ai envie que tu me lèches l’abricot.

Je pensais qu’elle allait s’affaler sur le tapis de mousse puis m’inviter à la rejoindre, mais les choses se sont passées autrement.

Elle avise une branche de noisetier, la défeuille, et me la tend.

– C’est pour quoi faire ?
– Tu vas me cingler le cul avec, ça ne te dérange pas ?
– Non, non !

Constance s’enroule autour d’un arbre, tout est prêt, je n’ai plus qu’à frapper. J’arme mon bras, le premier coup dégringole et lui zèbre la fesse gauche.

– Humm, c’est bon, tu peux faire un peu plus fort !

Si elle veut que je tape fort, je vais taper fort, et j’y vais, je cingle et je cingle encore. Et voilà que je mouille comme une fontaine, les émois coupables qui m’avaient submergé lorsque j’avais puni Jenny me reviennent en mémoire.

Mais la situation est quand même différente, Constance en redemande encore profitant d’une petite pause pour se retourner et offrir son ventre et sa poitrine aux sévices de la branche de noisetier.

– Ça va ! Finit-elle par dire! On arrête là !

Ouf ! Enfin je suis dans un drôle d’état, excitée comme une puce, la chatte dégoulinante et plein de questions dans la tête.

– Tu veux qu’on inverse les rôles ! Me demande Constance.
– Certainement pas !
– C’est un coup à prendre, il faut réussir à sublimer la douleur, après c’est génial.
– J’essaiera un jour mais pas aujourd’hui.
– Juste un coup !
– N’insiste pas ! Tu sais je vais te dire, avant de rencontrer la famille de Malvina j’étais une jeune femme comme il n’y en a beaucoup, j’aimais bien le sexe mais sans extravagance, j’aimais bien les parties où il y avait plusieurs garçons, parfois des filles aussi, mais ça n’allait pas plus loin. Depuis que je suis mutante, on m’a fait prendre par un chien, j’ai bu de la pisse, j’ai des instincts sadiques et des fantasme scato, alors les coups de badine sur le cul, ça attendra.
– O.K. je comprends, tu pourras me pisser dessus quand même ?
– Oui !
– Et après tu me fera jouir… ou plutôt on se fera jouir toutes deux ensemble comme deux vielles goudous.

J’avais justement une grosse envie, je lui ai pissé dessus d’abondance, elle en a avalé une bonne rasade, puis ça a été le soixante-neuf… Excitée comme j’étais je n’ai pas tardé à exploser, Constance a été un peu plus longue à venir.

Du bruit dans les feuillages ? Un voyeur ? comment serait-ce possible ? En fait il a quatre pattes, le voyeur qui s’amène avec le pantalon de Constance dans la gueule.

– T’es un bon chien ! Tu m’as rapporté ma culotte ! Le flatte Constance en passant sa main sous son ventre.

J’ai comme l’impression que ça va dégénérer cette affaire-là !

– Il aime bien que je lui tripote la bite ! Ajoute-t-elle.

Et en fait quelques instants plus tard Constance dégageait le sexe de l’animal le faisant ressortir par l’arrière de ses cuisses.

– Tu veux le sucer avec moi ?

En d’autres circonstances, je voudrais dire, en d’autres temps j’aurais balayé cette proposition d’un refus catégorique et indigné, mais là je me contente d’hésiter. Après tout je l’ai déjà fait une fois et le plaisir de transgresser un tel tabou m’avait bel et bien submergé.

Alors j’ai pris en bouche la bite dégoulinante et toute raide du chien, et je l’ai sucé de conserve avec Constance. Je ne me reconnaissais plus d’avoir fait ça, d’avoir voulu le faire… Et je sais que je recommencerai !

– Je deviens une vraie salope ! Me dis-je
– Oui mais tu ne fais de mal à personne ! Me répond une petite voix intérieure.
– Pourtant j’ai pris du plaisir à lui fouetter le cul…
– Et alors, elle ne demandait que ça !
– Alors tout va bien.

Constance s’est ensuite fait prendre par le chien, j’étais à deux doigts de prendre mon tour mais le chien après avoir éjaculé s’en alla ronfler comme un bienheureux. Vilain toutou !

On s’est assises dans l’herbe, très près l’une de l’autre afin de pouvoir échanger de douces caresses et Constance s’est mise à parler :

Le récit de Constance

J’étais serveuse à Couillardeau, je faisais partie d’une petite communauté de mutants, nous étions huit, nous étions informés de l’évolution de la situation. D’après les messages télépathiques que nous recevions, il semblait que la santé mentale de Lothaire semblait de dégrader. A une réunion de la Guilde, il aurait demandé l’exclusion de Rosalio sous prétexte de sa relation avec une nana non mutante.

L’exclusion n’a pas été voté, Lothaire s’est alors désolidarisé des décisions de la Guilde, il a brandi les premières menaces en se prenant à un fidèle de Rosalio, mais l’incident n’a pas eu de suite. Du moins pas de suite immédiate. En fait il a réussi à entrainer autour de lui une poignée de fanatiques. En gros leur crédo était simple, et tenait en deux directions : muter le maximum de personnes pour avoir à sa disposition une armée à sa solde. Et évidemment massacrer ceux qui n’iraient pas dans ce sens, et en premier lieu les partisans de Rosalio.

On n’y a pas fait trop attention, jusqu’au jour où nous avons appris la mort pas décapitation de Roth, l’un des lieutenants de Rosalio, puis celle de plusieurs mutants au château de Glandou. Et puis Marha l’une des femmes de ma communauté a échappé par miracle à un tueur fou…

Nous avons pris alors la décision de nous planquer en attendant que ça se calme. Il se trouve que j’avais un jour rencontré par hasard la vieille Albertine qui se prétend sorcière, je l’ai mutée et elle me sert de réserve d’élixir de survie.

La cachette est idéale, il est très rare que des gens s’aventurent dans le coin, parfois des promeneurs égarés, des clochards, une autre fois toute une bande de scouts, quand ils ont senti l’odeur, ils voulaient bruler la baraque, je suis sortie avec le chien, fallait voir à la vitesse à laquelle ils ont détalé.

Pour le reste, on arrive à se nourrir, il y a les poissons, les lapins, les écureuils, les baies, en hiver se sera plus difficile, Albertine, elle bouffe des racines, c’est pas terrible, mais d’ici là la situation aura peut-être évoluée.

Fin du récit de Constance.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:33

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 6 – Lucien et sa fille
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Jenny ne s’est pas rhabillée, elle se repose à poil en chien de fusil sur le lit. Son corps strié de marques de flagellation me rappelle ma méchanceté soudaine et inexplicable. Je n’en suis pas trop fière.

– Bon on fait la paix, commençais-je.
– Pas envie !
– Tu m’as caressé, mais tu voudrais peut-être que je te caresse à mon tour.
– Merci, mais je me suis débrouillée toute seule !
– T’étais excitée alors ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

J’approche mes mains de ses fesses, elle ne proteste pas, J’accentue ma caresse, bifurque vers sa chatte, mon doigt s’introduit, elle se laisse faire. Je continue et cette fois j’y vais carrément provoquant un étrange bruit de floc-floc. Elle se prête au jeu et rectifie la position ouvrant largement ses jolies cuisses.

Je me penche, ma langue remplace mon doigt. Et tandis que je la lèche, mes mains projetées en avant viennent lui titiller ses tétons.

Jenny se pâme, gémit et finit par jouir dans un râle.

On s’enlace et cette fois elle ne refuse pas mon baiser qui tourne très vite au roulage de pelle.

Manifestement Jenny attend quelque chose de ma part. Elle risque d’être déçue.

– Bon juste un mot, ces gens-là ont des pouvoirs magiques, tu ne pourras pas leur échapper, du moins pas de suite. Je suis moi aussi d’une certaine façon, prisonnière mais il paraît que je suis une sorte d’élue ou quelque chose dans le genre, on m’a donc confié une mission, je vais voir ce que je peux faire mais en revenant j’aurais l’occasion de te délivrer, en attendant joue le jeu et prend ton mal en patience. Ce gens-là sont bizarres, complétement obsédés, mais ils ne sont pas vraiment méchants.

Et sur ce je la laisse. Je lui ai fait une promesse que je ne pourrais probablement pas tenir, mais elle ne perdra pas au change, quand je serais la Reine de Mutants, Jenny sera l’une de mes suivantes, elle lèche trop bien !

Je redescends, je croise le regard de Lukas, il est limite haineux. J’essaie de faire comme Malvina m’a appris et je sonde ses pensées.

« Cette pétasse ne sera jamais la reine des Mutants, la reine ce sera Jenny, et moi je serais son prince qu’on sort » (je sais, note de l’auteur)

Il a l’intention de me suivre, je vais le laisser faire, on va rigoler.

Et c’est le départ…

Je me transforme en petit nuage et je m’envole. Quelle sensation, je flotte dans les airs, je croise des hirondelles. Je pense à toutes les bêtises que mon état pourrait me permettre : me matérialiser à poil dans une église ou dans une mosquée ou en plein milieu d’un défilé militaire… Je suis restée très gamine.

Et cet imbécile de Lukas qui me file…

Il y a petit espace sauvage à la sortie de la ville, très boisé et très touffu, je me précipite là-dedans laissant Lukas me suivre. Il ne peut savoir où je suis, l’odeur de la végétation parasitant ses sens, j’en profite pour prendre la poudre d’escampette sans qu’il ne s’en aperçoive. Il n’a plus qu’à retourner auprès de sa maman.

Bien sûr, j’aurais pu laisser tomber Malvina et sa progéniture et reprendre ma petite vie d’étudiante en histoire de l’art. Mais je n’en ai tout simplement pas envie, Est-ce parce que j’ai été manipulée ou est-ce parce que je veux réellement devenir la Reine des Mutants. Allez savoir ?

Toujours est-il que j’ai d’abord voulu rassurer mes proches avant de commencer ma mission.

Arrivée à Malibourg, j’avise un magasin de vêtements, je rentre et attends qu’une nana pénètre dans une cabine d’essayage. Evidemment personne ne peut me voir

Ça y est, une femme entre avec un chemisier sur son cintre et une petite jupette, je la suis, pour le moment elle ne peut déceler ma présence. Elle se déshabille, je passe derrière elle, reprend ma forme humaine et l’assomme d’un grand coup sur la tête ! La pôvre ! J’enfile les vêtements qu’elle avait sur elle. Problème avec les chaussures que je suis incapable d’enfiler, tant pis je resterais pieds nus. J’embarque aussi son sac à main. Je suis odieuse ! Je sors de la cabine avec le chemisier sur son cintre et la petite jupette.

– Finalement je ne prends rien ! Lançais-je à la vendeuse qui se rend bien compte qu’il se passe quelque chose de bizarre, mais ne saurait dire quoi.

Je me suis acheté une paire de chaussures avec le liquide que la dame avait dans son sac et suis passé voir ma meilleure copine.

– Annabelle, je me faisais du mauvais sang… Je crois que tes parents sont allés voir les flics…
– Je me suis fait tirer mon sac avec tous mes papiers, mon téléphone.. Mais bon, j’ai rencontré un mec qui s’occupe de la logistique dans des croisières pour rupins, il est tombé amoureux de moi et m’a proposé un poste d’animatrice…
– Tu sais faire ça ?
– J’apprendrais. Je vais le revoir tout à l’heure et on part pour Le Havre aussitôt.
– On n’a pas le temps de manger ensemble, alors ?
– Hélas non ! Dis, tu me prêtes ton téléphone, je vais appeler mes parents.

J’ai donc rassuré ces derniers.

– Attention où tu mets les pieds, méfie-toi dans les croisières pour rupins, les animatrices qu’ils recrutent, ce sont parfois des filles que l’on oblige à se prostituer… Ton amoureux c’est peut-être un loverboy…
– Maman, il ne faut pas voir le mal partout !
– Envoie nous le nom du bateau…
– Bien sûr maman !

J’ai comme une petite faim, je me pose dans un restau italien pour déguster une pizza. Un petit café et cette fois ma mission commence.

Je me rends dans un square, quasiment désert à cette heure, je me dématérialise et hop, me voici de nouveau en petit nuage !

Je reste un moment en hauteur près d’un grand chêne. Je suis très gamine et m’amuse quand dix minutes plus tard une femme poussant un landau découvre au sol un tas de vêtements féminins et un sac à main. La dame ouvre le sac, regarde à l’intérieur, puis téléphone à quelqu’un.

Voilà des heures que je me balade, libre comme l’air (c’est le cas de la dire). Je ne sens rien de particulier, mais j’ai beau être dématérialisée, ça ne m’empêche pas d’avoir faim et soif… ni d’avoir envie de pisser. il va falloir que je règle le problème et je ne sais pas trop comment ?

Quoi qu’il me suffise de trouver un appartement momentanément inoccupé et de faire une razzia dans le frigo, finalement quand on y réfléchit la solution est toute simple.

J’aperçois une grosse bourgade, je descends pour lire le panneau d’entrée sur la route, ça s’appelle Nœud les chausses ! En voilà un drôle de nom. Il me faut trouver une maison avec la fenêtre ouverte, j’ai beau être un nuage, je ne sais pas passer à travers les vitres. Un pavillon possède une fenêtre juste entrouverte, je me faufile. Y’a du monde ! J’en ai essayé trois autres avant de tomber sur une maison vide, c’est manifestement habité, les propriétaires du lieu sont soit en course, soit au travail.

Je me matérialise, j’ouvre le frigo, j’en extrait une plaque de jambon cru, deux yaourts aux fruits et une bière bien fraîche. Je cherche une petite cuillère et un décapsuleur et m’envoie tout ça, je laisse les emballages et les ustensiles sur la table. Je vais faire pipi sans tirer la chasse et me transforme de nouveau en petit nuage. J’imagine la tronche des occupants quand ils vont rentrer. A tous les coups ils vont appeler les flics, qui vont constater qu’aucun vol n’a été commis et l’affaire sera rangée au rang des bizarreries jamais élucidées.

Je file vers le sud-est et c’est en arrivant à Bourg-la-tige que l’odeur me surprend.

« Il y a des Mutants par ici ! »

Je tente de déterminer l’origine de l’odeur, me retrouve dans une rue très commerçante, je virevolte, je vais trop loin, reviens en arrière, reste en arrêt devant une cordonnerie ! Une cordonnerie ! Pourquoi pas ?

J’entre dans la boutique, un bonhomme à lunettes discute avec une cliente, ce ne sont ni l’un ni l’autre, l’odeur vient du dessus. Je cherche un escalier, le trouve mais il est fermé par une porte verrouillée. Pas grave, je sors et avise les fenêtres. Toutes fermées. Il y a des mutants là-dedans mais ils se barricadent ! Je fais quoi ?

Je passe derrière, me retrouve dans une cour, l’odeur est toujours là, mais là aussi la fenêtre est fermée ! S’ils s’enferment ainsi, ça doit sentir le renfermé chez eux !

La fenêtre possède deux petits trous d’aération dans sa partie inférieure. Vraiment des petits trous, de la grandeur d’une pièce d’un euro. Est-ce que je peux vraiment passer par là ?

Ben oui, ça passe, la cuisine est vide, ça sent le renfermé, il pourrait aérer de temps en temps, tout de même ! J’entre dans le salon, il y a là deux personnages, un homme et une femme, en train de somnoler à poil dans des fauteuils, Je renifle, c’est bien des mutants.

L’homme est un barbichu à lunettes, entre cinquante et soixante ans, la femme une brune aux long cheveux frisés, genre gitane, joli visage, la trentaine.

Donc attention pour le grand jeu. Je vais faire dans la grande improvisation.

Je me rematérialise en humain. S’ils se réveillent ils vont me voir à poil ! Pas bien grave, vous me direz mais dans un réflexe de pudeur instinctive, je me drape dans une grande serviette qui avait la bonne idée de se trouver là. Je me râcle la gorge ! Aucun résultat, les deux mutants continuent de ronfler comme des bienheureux.

Nouveau raclement. Toujours sans résultats.

– Bon, messieurs dames, faudrait peut-être vous réveiller, vous avez de la visite ! Annonçais-je d’une voix forte.
– Hein, c’est quoi ? Vous êtes qui ? S’affole le bonhomme !
– Sortez immédiatement ! Ajoute la femme.
– On se calme ! Je ne suis pas méchante, je viens en mission.
– En mission de quoi… Mais… (le voilà qui renifle) vous êtes une mutante !

Je sens qu’il tente de pénétrer dans mon cerveau, mais je fais blocage comme me l’a appris Malvina. Puis je me dis que plutôt que de lui livrer un discours long et sans doute confus, autant le laisser faire.

– Hum, me dit le type ! Elle est un peu cinglée, Malvina, nous allons parler de tout cela, mais il faut sans doute que je me présente, je suis Lucien et voici ma fille Isabelle.
– Moi c’est Annabelle.
– Je vois que vous regardez ma bite ! Nous aimons bien rester à poil, voulez-vous que je me couvre.?
– Non, non, faîtes comme chez vous !
– Vous la trouvez comment ?
– Pardon ?
– Ma bite vous la trouvez comment ?

Décidément ils sont tous compétemment obsédés, ces mutants .

– Ma foi, elle n’est pas désagréable à regarder !
– Vous voulez la toucher ?
– C’est-à-dire… je ne suis pas vraiment venue pour ça.
– Je vois, Mademoiselle a des super pouvoirs, mademoiselle a des ambitions, et je ne suis sans doute pas assez intéressant pour elle.

Merde, je l’ai vexé, pépère. Une seule façon de rattraper le coup :

– Mais bien sûr que je vais vous la caresser, je peux même vous la sucer !
– Excellente idée !

Le mec ne bouge pas de son fauteuil, pas grave, je m’agenouille devant lui et prend sa bite en bouche, elle sent la vielle pisse, mais j’en fais abstraction.

Et pendant que je m’applique, des mains viennent me caresser le dos et les fesses puis passent de l’autre côté pour me tripoter les seins.

– T’aimes qu’une femme te caresse ? Me demande Isabelle.

En principe c’est avant qu’on demande, pas après, mais bon…

– Bien sûr que j’aime ça !
– Je pourrais te lécher la foune ?
– La foune, le cul tout ce que tu veux !

Elle me pince les tétons, pas trop doucement mais je supporte.

– Arrête du sucer ! Me dit Lucien. Lèche-moi derrière.

Mais c’est qu’il me donnerait des ordres, ce citoyen !

– Ecoute pépère, je t’ai déjà dit que je ne venais pas pour ça, alors je veux bien te faire plaisir, mais tu ne me donnes pas d’ordres, d’accord ?
– Bon on laisse tomber, raconte-nous pourquoi tu viens.
– Te fâches pas, papa, elle a raison, mets-toi à sa place !
– Je me mets à la place de personne, je n’aime pas les mijaurées !

Voilà qu’on me traite de mijaurée à présent ! J’aurais décidemment tout entendu !

– Lasse le bouder, ça ne durera pas ! Me dit Isabelle. Mais toi tu m’as fait une promesse.

O.K ! Elle s’assoit sur second fauteuil en écartant bien ses cuisses. Elle est bien jolie cette nana, joli visage un peu atypique avec un grand nez que j’imagine fouineur et une belle bouche aux lèvres bien dessinées. Les seins sont modestes mais terminé par des tétons d’enfer !

Je vais vers elle, la caresse un peu partout, lui pelote les seins, lui suce les tétons, puis descend vers l’antre du plaisir.

C’est aussi humide qu’un marécage, là-dedans, je me régale, de ce mélange de mouille, de sueur et d’urine, quoique pour l’urine je ne suis pas sûre.

– Tu dois avoir envie de pisser, je crois.
– C’est pas grave, je sais me retenir.
– Tu peux me faire deux trois gouttes, j’aime bien.
– Oh, la cochonne !
– Ben oui !

Elle se concentre un peu et l’instant d’après j’avalais un peu de son urine. Hum, j’adore !

– C’était bon ?
– Délicieux !

Je repris mon travail de lèche, la faisant jouir intensément sous l’action de ma petite langue perverse.

Je suis excitée comme une puce, je demanderais bien à Isabelle de venir ma brouter le gazon, mais j’aimerais aussi que Lucien revienne à de bonnes dispositions.

– Ta fille m’a fait passer un bon petit moment, lui dis-je, Tu voudrais me baiser.
– Oui bien sûr ! Par derrière c’est possible ?
– C’est-à-dire, tu voudrais m’enculer ?
– Ben j’aimerais bien oui !
– Laisse-toi faire Intervient Isabelle à qui je n’avais rien demandé, Papa encule très bien !
– Ah, oui ?

Et là me vient une question, les rapports incestueux que semble pratiquer les mutants que j’ai rencontrés sont-ils une simple conséquence de leur promiscuité ou une conséquence de leur mutation ?

Je remets la résolution de cette énigme à plus tard et en attendant j’offre mon petit cul aux assauts de la bite de Lucien.

Annabelle06Mais c’est qu’il encule divinement ce salopard. Le rythme est bon, les pénétrations bien profondes sans être violentes. Elle ne m’avait pas menti sa fille. Et d’ailleurs que fabrique-t-elle en ce moment ? Eh bien elle est passé derrière son père et lui doigte l’anus en cadence.

J’ai joui comme un malade, Lucien aussi, il a sorti sa bite, gluante de sperme et de traces brunâtres.

– On lui nettoie à deux ? Me propose Isabelle.

Je regarde de nouveau cette bite.

– Elle est vraiment merdeuse ! Constatais-je.
– Mais non pas tant que ça, juste quelques taches… et puis ça n’en sera que meilleur.

Bon on y va, on lèche on rigole, ce n’est pas mauvais du tout, tout ça !

Je me rends compte que je suis de plus cochonne ! Serait-ce aussi un effet de la mutation ? Allez savoir ?

– Ça m’a fait du bien ! Commente Lucien, voici des mois que nous en sortons plus. Bien sûr ma fille est une bonne amante, mais il faut parfois varier les plaisirs.
– Vous ne sortez plus ? M’étonnais-je.
– Ben, non depuis l’attaque de Lothaire et de ses sbires, on se planque.
– L’attaque de Lothaire ? Excusez-moi mais je suis un peu larguée, là !
– Malvina ne vous a pas raconté ?
– Ben non ?
– Mais vous êtes une mutante depuis quand ?
– Quelques jours !
– Seulement quelques jours ?
– Malvina aurait peut-être pu vous affranchir avant de vous envoyer dans la nature.
– Elle semblait pressée !

J’ouvrais davantage mon esprit afin que mes interlocuteurs saisissent les motivations de Malvina.

Lucien et sa fille furent alors pris d’un fou rire spectaculaire :

– Revenir au temps de Louis XIV ou de Napoléon, mais elle a pété un câble, Malvina . Et vous, vous adhérez à ses délires ?
– Non pas complètement !
– Ça me rassure ! Mais je n’ai toujours pas compris ce que vous cherchiez réellement.
– Je veux pouvoir regrouper tous les mutants…
– Physiquement ?
– Mais non, je veux dire qu’il faut qu’ils se regroupent autour d’un leader spirituel. Ensemble nous trouverons des solutions pour continuer à survivre parmi les humains. Les contraintes technologiques ça peut toujours se détourner, mais pour cela il faut travailler ensemble.
– Et évidemment le guide spirituel en question ce serait vous ?
– J’ai en effet cette ambition !
– Eh bien vous n’avez pas le chevilles qui enflent, vous ?
– Et si vous m’expliquiez au sujet de ce Lothaire…
– C’est tout simple, depuis l’époque où nous avons été dispersés au 16ème siècle, chaque groupe de mutants vivait de son côté sans trop s’occuper des autres, Mais de temps à autres quelques mutants d’influence se rencontraient dans le cadre de l’instance spirituelle dirigeante : la Guilde, soit pour traiter de problèmes particuliers ou inattendus soit tout simplement pour faire le point, voir où nous en étions, parmi ces grands mutants se distinguaient notamment Lothaire et Rosalio.
– Ah oui, Rosalio ! Malvina m’en a parlé.
– Les rapports entre ces deux-là autrefois cordiaux, sont devenus détestables, je ne sais pas exactement pourquoi, une histoire de cul je suppose, toujours est-il que rapidement Lothaire a décrété que la situation des mutants ne pouvaient continuer ainsi, qu’il fallait transformer le maximum d’humains en mutants afin de constituer un royaume dans lequel il serait le suzerain !
– Carrément !
– Ben oui ! On aurait pu le laisser délirer, mais cet idiot s’est mis à passer à l’action, à exiger de tous les mutants qu’ils lui fassent allégeance. Bien sûr la plupart l’on envoyer promener, il n’a pas fait dans la dentelle, il a tranché la tête aux récalcitrants.
– Je croyais qu’on était immortel ?
– Pas quand on nous coupe la tête ! Il se trouve que j’ai le pouvoir de me protéger, mais convenez-en, ce n’est pas une vie de vivre planqué !
– Mais pour survivre…
– La femme du cordonnier constitue notre réserve d’élixir de survie et son mari est sous emprise. De temps en temps on la baise mais ce n’est pas trop mon genre, trop maigre… On ne manque de rien… sauf de liberté !

– Bon je vais vous laisser, je vais continuer rechercher au hasard.

J’avoue être un peu démotivée, ne m’attendais pas à tomber sur une communauté en pleine crise existentielle avec des cadavres décapités à l’appui.

Et puis soudain l’idée :

– Vous avez Internet ? Demandais-je

Non, ils n’ont pas ! Pas de smartphone non plus. Peur de se faire localiser. Je vais donc faire autrement ! J’ai demandé à Isabelle de me donner des fringues, des chaussures et un tout petit peu d’argent.

– Tu vas faire quoi ?
– Me renseigner, je veux savoir où ont été commis les crimes contre les mutants, je voudrais savoir aussi si Rosalio est toujours vivant.
– Eh bien, on te souhaite bon courage.

J’ai donc enfilé une robe jaune que je n’aurais jamais osé porter. Lucien a communiqué avec le cordonnier afin qu’il me laisse passer par la boutique et j’ai quitté l’endroit.

En parcourant la bourgade je suis tombé sur une boutique qui fait taxiphone, internet, Western-Union et autres services.

Super ! Je m’installe et essaie de trouver des infos sur les mutants à têtes coupés. J’apprends simplement qu’un massacre a été proféré dans une bourgade appelée Castelnichons, et plus précisément au château de Glandou. Je lis qu’on ignore tout de l’identité des victimes (sans doute des migrants arrivés illégalement en France croit devoir préciser l’article) et blablabla.

O.K, je vais dans un bistrot, cherche les toilettes.

– C’est réservé aux consommateurs…
– O.K, servez-moi un double whisky avec des glaçons.
– Quelle marque ?
– Le plus cher.

Aux toilettes, je me dématérialise et me dirige donc vers Castelnichons.

Sur place j’avise la gendarmerie et j’y pénètre, c’est très pratique les petits nuages, ça entre partout !

Ils sont trois, ça en fait deux de trop, je décide d’attendre. Il y a une petite pièce à coté fermée à clé, j’entre par le trou de la serrure, c’est en fait une cellule de dégrisement occupé par un ivrogne ronfleur. Aucun intérêt, je reviens à côté

Dans une corbeille, de bureau, il y a quelques objets personnels, je comprends qu’ils appartiennent à l’ivrogne. Et parmi ces objets un joli téléphone, voilà qui m’arrange bien, je n’aurais ainsi pas besoin de toucher à celui du flic.

Au bout d’une heure le téléphone du bureau retentit, je comprends que quelqu’un sollicite la venue de la gendarmerie suite à une affaire dont je me fous complètement. Toujours est-il que je retrouve maintenant seule ave le gendarme restant.

Je me pose derrière lui, me matérialise (à poil évidemment)

– Bonjour beau brun, je suis la fée Clochette !
– Hein ! Quoi ! Qui êtes-vous ? Qui vous a fait entrer ! Et pourquoi êtes-vous à poil ?

Et instinctivement il cherche son arme de service, j’en profite pour me dématérialiser.

Il regarde autour de lui, son flingue a la main, il ne comprend rien !

– Putain, j’ai des hallucinations, maintenant ! Ce doit être le stress ! Marmonne-t-il.

J’attends qu’il repose son arme, quand il le fait je me matérialise de nouveau et m’empare du pistolet.

– Pas de panique, je veux simplement savoir où est rangé le dossier des têtes coupées
– Mais vous êtes qui ? Qui vous a fait rentrer ?

Il se répète un peu, là !

Ecoute pépère, maintenant c’est moi qui ai le flingue, alors tu me dis où c’est rangé.

Il me l’a indiqué, j’ai sorti le dossier puis avec une matraque en caoutchouc qui providentiellement se trouvait là, j’ai assommé le gendarme et trouvant des menottes je l’ai attaché sur son siège.

Le dossier est moins gros que je pensais, photos des victimes, les têtes et les corps, plusieurs rapports de gendarmerie, correspondances avec différents services… Je photographie tout cela avec l’appareil du poivrot puis envoie tout ça sur mon cloud.

J’ai fait ce qu’il fallait, je pourrais m’en aller mais puisque j’ai l’occasion de m’amuser, amusons-nous.

J’asperge d’eau froide le gendarme qui revient à lui, complètement déboussolé, je le libère des menottes et me dématérialise.

Ses deux collègues ne tardent pas à revenir.

– Ben mon vieux, ça n’a pas l’air d »être la forme, qu’est-ce qu’il t’arrive.
– J’ai fait comme un malaise avec des hallucinations et j’ai dû me cogner le crâne.
– Ça va mieux maintenant ?
– Oui, je crois !

Décevant, je m’attendais à quelque chose de plus rigolo.

Il faut maintenant que je trouve d’autres Mutants, ne serait-ce que pour qu’ils m’identifient les cadavres décapités.

Mais avant je dois me reposer. J’avise un hôtel, je visite les chambres, en trouve une de libre, je me matérialise et m’affale sur le lit..

J’ai dormi comme une souche. Un bruit de serrure, la porte qui s’ouvre.

– Mais qu’est-ce que vous faites là, vous ? S’écrie la petite dame en blouse de ménage.

Je ne réponds pas, et me dématérialise dans l’instant.

La dame ne comprend plus rien, se frotte les yeux…

« J’ai dû avoir une hallucination ! Il n’y a personne ! Pourtant quelqu’un a couché là, il est entré et sorti comment ? J’ai du mal fermer la porte hier soir… » Et elle décide de garder cette anecdote pour elle.

Il me faut maintenant continuer, j’ai vu sur la carte qu’il y avait une grande forêt au sud, la Foret de Longdard, je décide de la survoler

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 12:31

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne -5 – Annabelle se défoule
Batgirl

Bizarrement je vois maintenant les choses différemment. Pourquoi irais-je reprendre mon boulot de caissière mal payé chez Super-Dépôt ? Pourquoi continuerais-je de trainer le week-end avec la bande de Malibourg, ses playboys et ses bimbos ? Quant aux membres de ma famille, pour ce qu’ils m’apprécient… Non j’ai une autre ambition, je serais la reine de mutants ! Et pour cela il faut que je réussisse la mission que m’a confié Malvina ! Mais cette mission je la conduirais à ma manière loin des délires rétrogrades de Malvina.

Et l’autre là-haut ? Eh bien tant pis pour elle, elle n’avait qu’à pas se faire piéger ! J’ai d’ailleurs bien envie de me défouler.

– Et cette Jenny, vous allez en faire quoi ? Demandais-je.
– Ce sera notre réserve nutritive pendant 33 ans.
– Et à part ça, elle va faire quoi ici ?
– Elle sera notre esclave !
– Elle le sait ?
– Pas encore, laissons-la dormir.
– Dommage, je me serais bien amusée avec…
– Je comprends, mais ta mission est prioritaire.
– Je partirais demain matin, auparavant il me faut établir un plan et il faut que tu m’aides un peu.
– C’est simple, rien qu’en France, on a dénombré une trentaine de caches de mutants dont celui de Rosalio et Philippine. On sait à peu près où ils sont, mais on ne se contacte pas, c’est une espèce d’accord tacite.
– Mais comment les trouver ?
– L’odeur ! L’odeur des mutants ! Renifle ma chatte, ne sent-tu pas une fragrance particulière ? Répond Malvina en soulevant sa robe sous laquelle il n’y avait aucune culotte.

Je lui renifle la moule, effectivement une odeur singulière s’en dégage.

– Ah, je n’y avais pas prêté attention !
– Cette odeur tu peux la sentir à 1000 mètres
– Ce n’est pas possible !
– Mais si !
– Je vais te faire un schéma, la France dans sa plus grande largeur fait 1000 kilomètres, tu peux les franchir en une journée, ensuite tu te décaleras de 1000 mètres au sud et tu recommenceras. Au début ça va mettre un certain temps mais au fur et à mesure de ton avance, tu feras des disciples et ils t’aideront.
– Je fais ça en voiture ? Ça me parait un peu tordu, si je détecte des mutants à 100 mètres en pleine autoroute, je fais comment ?
– Tu ne vas pas y aller en voiture ?
– Comment alors ?
– En créature vaporeuse !
– Hein ?
– Ferme les yeux et pense très fort que tu as envie de flotter dans les airs.

N’importe quoi !

– Essaie !

Si ça lui fait plaisir…

Je me concentre ! C’est quoi ce délire me voici au plafond et je ne vois plus mon corps ! Quelle horreur ! Et je fais comment pour redevenir normale, je ne peux pas lui demander je n’ai plus l’usage de la parole.

– Si ! J’entends tes pensées ! Me dit Malvina ! Descends et pense très fort que tu veux retrouver ton aspect humain.

Et ça marche ! Je récupère mon tee-shirt qui n’a pas été impliqué dans la transformation.

– Tu peux entendre mes pensées ? M’étonnais-je.
– Bien sûr, il suffit de te concentrer sur la personne que tu veux sonder…
– Ça peut être gênant !
– On peut se protéger ! Si tu ne veux pas que quelqu’un aille fouiller dans tes pensées, imagine une scène très rapide, par exemple un lapin qui courre dans la nature, une tempête en mer, un papillon qui s’envole…

Elle m’explique plein d’autres trucs à savoir, comment me reposer, me nourrir…

Environ tous les quatre jours il te faudra absorber un peu d’élixir de survie, il te suffira d’en demander aux mutants que tu vas rencontrer.

Jenny s’est réveillée, elle a du mal à se souvenir des évènements récents, de l’autostop, des gens bizarres, une baise avec un inconnu… Elle ramasse ses vêtements, sort de la chambre et descend.

– Mais qui voilà ? Se gausse Malvina.
– Oh lala j’ai dormi comme une souche, quelqu’un pourra me raccompagner au moins jusqu’à l’entrée de l’autoroute ?
– Non, tu restes ici, lui dit Malvina, tu seras notre esclave, nous te donnerons des précisions plus tard, mais si tu es obéissante tout se passera bien, tu ne seras pas malheureuse.
– Non mais ça ne va pas la tête, est-ce que j’ai une tronche d’esclave ? Allez merci pour l’hébergement, mais maintenant je me casse ! Je peux récupérer mon sac de voyage ?
– Je vais aller le chercher ! Se propose Lukas.
– Et puis je trouve plus mon téléphone, quelqu’un l’a vu ?
– Non.
– J’ai dû le perdre, je ne sais pas trop comment… Il est peut-être resté dans la voiture ,

Jenny lui emboite le pas, récupère le sac et se dirige vers la sortie.

Du perron j’observe et je me marre, arrivée à la grille, elle demande l’ouverture. C’est Corenta qui déclenche l’ouverture électrique. Jenny tente de passer mais en est incapable. La force invisible l’en empêche.

Après s’être énervée pendant plus de cinq minutes elle revient sur ses pas.

– C’est quoi ce délire ?
– C’est qu’on est un peu sorcier ! Lui dit Corenta, tu ne pourras jamais sortir et il faut que tu l’assimiles !
– Commet ça ?
– On t’a dit que te ne serais pas malheureuse ici, encore faut-il que tu obéisses, et là tu viens de désobéir ! Tu vas donc être punie ! Annabelle je te laisse faire, ajoute Malvina en me tendant une cravache.

Pourquoi ais-je accepté ? Parce qu’on me fait l’honneur de me désigner comme bourrelle et que je ne saurais refuser ? Par simple envie de me défouler ? Peut-être un peu des deux !

– A poil, chienne ! Lui ordonnais-je
– Non mais ça va pas, non !
– Ecoute moi bien ma cocotte, on est cinq et tu es toute seule, alors si tu ne veux pas te mettre à poil toute seule, on peut t’aider, mais se serait mieux qu’on ait pas besoin de te forcer.

Et la voilà qui pleurniche, il ne manquait plus que ça !

– Je ne veux pas qu’on lui fasse de mal ! Intervient Lukas contre toute attente.
– On ne lui fait pas de mal, on la dresse, alors tu nous fous la paix, quand on aura terminé tu pourras la cajoler à ta façon tant que tu voudras.
– Grrrr.
– Je ferais tout ce que vous voudrez, mais ne me faites pas de mal ! Implore Jenny.
– A poil, on ne va pas te tuer !

La pauvre fille se déshabille en tremblant.

– A quatre pattes, maintenant !

Mais c’est qu’elle a un beau cul cette petite rouquine ! Je lui assène un premier coup de cravache sur son postérieur, elle hurle, je continue, j’ai dû lui donner dix coups, je n’ai pas compté.

Je suis soudain envahie d’une sensation bizarre, me voici sadique, j’ignorais l’être. J’ai vraiment pris un plaisir trouble à frapper cette pauvre nana, d’ailleurs ma chatte dégouline. Et j’ai envie de continuer.

– Relevez-la et immobilisez-la, je vais la fouetter encore un peu

Corenta et Viktor l’empêchent de bouger, je lui flagelle le dos et le cul, elle crie, elle pleure, elle trépigne et bientôt la voilà marquée de longues trainées cramoisies.

– Retournez-là !

Annabelle05Et cette fois je vise les cuisses le ventre, mais aussi les seins, elle hurle.

Il faut que je me calme, ce que je viens de faire ne me ressemble pas.

Je vais m’assoir dans le fauteuil et je relève mon tee-shirt dévoilant ma chatte et me tripote un peu.

– Jenny, viens me lécher la chatte !
– Non, t’es trop méchante !
– Je ne suis pas méchante, c’est un jeu.
– Un jeu de salope !
– Bon, si tu veux, en attendant viens me lécher !
– Je ne sais pas faire, je ne suis pas gouine !
– Je ne t’ai pas demandé de devenir gouine, je t’ai demandé de me lécher la chatte.
– J’ai jamais fait ça !

Quelle menteuse ! Mais elle ne sait pas que je peux lire ses pensées !

– Il y a un commencement à tout ! Allez, il y a bien pire comme punition !

Elle approche son visage de ma chatte.

– T’es pleine de mouille !
– Et alors ? Lèche ! On va voir si tu lèches mieux que le chien !
– Le chien ?
– Ben oui le chien !
– Mais ce n’est pas possible d’être dépravée à ce point ! S’offusque-t-elle.
– Ben si, c’est possible ! Et maintenant tu te tais et tu lèches.

Elle le fait ! Et après quelques minutes où elle me fait n’importe quoi (sans doute volontairement), elle se prend au jeu et s’applique. De jolis coups de langue qui me rendent toute chose, et sans que je le lui demande elle me doigte le trou du cul simultanément. Je suis partagée, d’un côté je prolongerais bien ce moment de plaisir intense, de l’autre, je me sens prête à jouir. Qu’attend-elle pour me lécher le berlingot ?

J’allais lui demander mais mystère des transmissions de pensées elle le fait d’elle-même, sa langue s’enroule et me titille le clito, je jouis comme une folle.

– Alors c’était mieux que le chien ? Me nargue-t-elle.

Je ne réponds pas et l’enlace rapprochant mon visage du sien quémandant le baiser.

Mais c’est qu’elle ne veut pas !

– Laisse toi faire petite peste !
– Et sinon ?
– Sinon, on en reste là, je suis désolé de t’avoir flagellé tout à l’heure, mais je ne regrette rien !
– Tu ne vas pas recommencer j’espère ? !
– On ne peut jamais dire, mais disons que cette petite séance m’a révélé mon côté obscur !
– Et mon cul, il est obscur ?
– Bon monte te reposer, ma bibiche.
– Je ne suis pas ta bibiche

– Je me demande si on fait le bon choix avec cette Jenny, c’est une rebelle ! Me dit Malvina un peu plus tard.
– Elle est très bien cette Jenny, si vous cessez d’être méchantes avec elle, ça se passera bien ! Intervint Lukas
– Je crois que je peux arranger les choses ! Répliquais-je, je vais monter dans sa chambre !
– Non mais elle se croit tout permis cette Annabelle ! Rouspète Lukas.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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