Jeudi 19 octobre 2023 4 19 /10 /Oct /2023 15:20

Les tapineuses de la route par Hyrem32 – chapitre 1 – Adeline
(proposé par Enzo Cagliari)

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Cette histoire est arrivée il y a quelques années. J’étais commercial dans une boite de second œuvre du bâtiment, marié, 2 enfants, une vie rangée en quelque sorte, sauf peut-être cette habitude d’aller me faire sucer par des prostitués à l’occasion d’évènements positifs pour moi, une belle vente ou une promotion par exemple. Rien de compulsif mais une agréable récréation.

Hé oui j’avoue. J’aime particulièrement me faire sucer, et avec des pros, je n’ai pas l’impression de tromper ma femme. J’avais ainsi trouvé une sorte d’équilibre.

Bref.

J’habitais dans le sud de la France, et je connaissais quelques petites routes bien fréquentées. Ce vendredi, je venais juste de recevoir ma nouvelle voiture de fonction, et quoi de plus naturel que de fêter ça ? Donc je pris la direction d’un petit coin sympa. Il faisait chaud et beau, on entendait les cigales..

Après avoir fait un aller et retour rapide sur cette route, j’ai repéré quelques demoiselles, toute jolies et court vêtue, qui ferai très bien mon affaire en cette fin d’après-midi. Je m’arrête donc derrière une voiture, la fille est penchée à la portière, surement en train de détailler ses prestations. Elle porte un mini short et des bottes façon cuissardes et un petit haut en jeans. De là ou je suis, il faut avouer que sa silhouette est superbe, et je sens monter en moi cette excitation bien particulière, prélude à chacune de mes rencontres.

Voilà elle se relève, l’affaire ne s’est pas conclue. Petit coup d’œil dans le rétroviseur, j’avance la voiture tout en baissant la vitre passager.

– Bonjour, c’est 50 euros la……..

Et là, le choc mutuel ! A la même seconde, nous venons de nous reconnaitre.

Adeline, une amie de ma fille, penchée à ma portière, une poitrine à moitié offerte soutenue par un soutien-gorge rouge. Adeline qui doit avoir 20 ans, comme ma fille, et que je connais depuis des années. Vous dire exactement tout ce qui me passe par la tête à cette seconde est impossible. Un mélange d’excitation je l’avoue, de gêne aussi, de curiosité, de surprise bien sûr. C’est un choc dans ma tête, tout se bouscule. Un vrai bordel !

– Bonjour Monsieur Martin.

Voilà, la messe est dite. Trop tard pour reculer. Je suis grillé, mais grillé de chez grillé.

– Monte !

C’est moi qui ai dit ça ? Je ne réfléchis plus, je suis en mode reflexe.

Et la comme dans un film, la portière qui s’ouvre, ma passagère qui s’assoit, ses cuisses découvertes entre le short et les cuissardes. Nos regards qui se fuient .

– Prenez le petit chemin à droite là. Là c’est bien garez-vous.

Sa voix est fluette, timide, gênée. On sent à la fois ce malaise, et une force de caractère qui l’oblige à faire face à cette situation inattendue. C’est elle qui décide, qui mène le jeu.

– Bon, la situation est un peu glauque, mais on est chacun là pour quelque choses non ? dit-elle avec un ton agressif.

Elle s’est tournée vers moi. 20 ans, brune, assez grande, ses seins qui semblent vouloir s’échapper de ce petit haut, bien ronds, opulent. Un visage fin, des lèvres ourlées juste comme il faut, luisante de gloss. Deux yeux titrant sur les gris, provocateurs, fiers.

Elle est là, offerte contre un billet de 50, et moi qui commence à reprendre mes esprits. Mon trouble se transformant en quelque chose de plus excitant, vicieux, comme si mes plus bas instincts remontaient soudainement à la surface. Vous savez ces moments où Monsieur Hyde remplace le docteur Jekyll.

– Tu as raison… tiens tes 50, mais t’enlève ton haut.

L’échange est froid, mécanique, une bête transaction commerciale, sans chaleur. L’accord est tacite, non exprimé. Nos silences respectifs sur cet épisode contre une neutralité mutuelle. Je paye, tu suces on oublie.

Sans un mot elle fait glisser son haut, enlève son soutien-gorge, dont elle n’a pas besoin franchement. Moi je recule mon siège, j’ouvre mon pantalon, le baisse, ainsi que mon caleçon. Elle ne dit pas un mot et se penche, écrasant ses seins contre ma cuisse.

J’ai fermé les yeux, les images se bousculent dans ma tête. Les différentes femmes qui m’ont sucées, enfin celles dont je veux bien me rappeler, puis son souffle sur mon gland à moitié dur, et la douceur de sa langue, la chaleur de sa bouche.

Plus rien n’existe à ce moment que cette chaleur, que ma main qui se pose sur son dos, la souplesse de sa peau, sa douceur. Puis, petit à petit, la réalité qui refait surface. Sa bouche qui monte et descend sur ma queue qui se dresse maintenant bien raide. Ma main qui remonte sur sa nuque.

– Oui va y pompe moi bien !
– Hummm t’aimes ça, hein ?

putes routes1
J’impose le rythme, plus lent, j’ai juste envie que ça dure.

Sa douce main caresse mes couilles, une vraie pro. Depuis combien de temps avale-t-elle des bites comme ça? Pourquoi le fait-elle ? Ma main file sur ses seins, que je commence à malaxer. Elle grogne un peu, ses tétons sont durs. La situation l’excite ou c’est juste une réponse physique à ma caresse ?

Et puis merde après tout je suis venu me faire vider les couilles. J’accélère le rythme, ma main se crispe sur son sein. Je sens ce divin picotement, dans un éclair je prends conscience qu’on a même pas mis de capote… trop tard. Ma semence monte, éclate, j’appuis sur sa tête poussant un grognement animal. Les jets se succèdent dans une éjaculation particulièrement abondante. Je sens la contraction de sa gorge quand elle avale, ses lèvres bien serrées sur ma tige, sa langue qui se promène sur mon gland hyper sensible. Les secondes s’écoulent, le temps se calme, elle dégluti une dernière fois, et se relève.

Et là, en une demi-seconde, son visage perd toute expression, se fige. Le sang semble refluer de ses joues, ses lèvres s’entrouvrent. Son regard se perd au dehors. Je tourne la tête dans la même direction. A quelques mètres, une autre fille descend d’une camionnette, petite jupe écossaise, des grandes chaussettes beiges qui montent à moitié cuisse, un caraco en coton blanc qu’elle reboutonne. Blonde, jolie comme un cœur… C’est ma fille Virginie. !

Ce texte a été retrouvé dans sa rédaction d’origine, publié sous le titre « Du paradis a l’enfer » nous l’avons ici juste corrigé de quelques fautes mineures. Il comportait une suite que nous n’avons pas publié, étant non conforme à notre charte (il était question de chantage…) Nous avons demandé à Enzo de nous rédiger une suite inédite : Les tapineuses de la route  - 2

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Enzo Cagliari
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Jeudi 19 octobre 2023 4 19 /10 /Oct /2023 11:04

Un train en été par Guy01

 

Voy

Je suis assis dans le compartiment d’un train en été, près de la fenêtre. Il
n’y a personne avec moi jusqu’à ce que le porte s’ouvre sur une belle femme,
grande et brune. Ses cheveux sont courts et noirs. Elle a la quarantaine.
Elle porte une jupe noire à mi-jambe, des sandales noires, un chemisier
blanc assez léger.

Elle s’assied devant moi sans me regarder, l’air sévère, croise les jambes
et laisse son regard se perdre dans le paysage.

J’ai poussé mes jambes pour lui laisser de la place. Je me cale dans la
banquette pour continuer ma sieste.

Mais je jette un coup d’oeil sur elle avant de me rendormir. Ses genoux
blancs brillent juste au bord de sa jupe. Ses cheveux sont agités par l’air
qui passe par la fenêtre entrouverte. Son chemisier aussi frissonne. C’est
un tissu léger, un peu transparent. Je crois voir au travers la pointe de
ses seins qui se dessine. J’ai l’impression qu’elle n’a pas de soutien
gorge. Elle ne me regarde toujours pas, m’ignore et je ferme les yeux.

Pour être bien assis, j’ai les mains dans les poches de mon jean noir. Dans
un demi-sommeil, des images me passent par la tête, et j’imagine son visage
en face de moi, ses lèvres épaisses, ses grands yeux noirs. Je revois la
marque de ses seins sous sa chemise. Mes doigts sous le pantalon sentent mon
sexe qui durcit doucement à cette image. Je le touche doucement à travers le
tissu de ma poche. Je sens le gland qui devient gros et je le caresse
doucement. J’allonge les jambes pour permettre à mes doigts d’aller plus
loin, de couvrir mon sexe qui grossit jusqu’au milieu de sa longueur. Au fur
et à mesure qu’il s’allonge, je reprends conscience, et je prends conscience
aussi de sa présence. J’arrête de bouger mais je laisse mes doigts contre
mon sexe.

J’ouvre les yeux et je m’aperçois alors qu’elle est en train de me regarder.
Elle a mis ses mains contre sa poitrine. Elle s’aperçoit que je suis
réveillé, mais elle continue de regarder le haut de mon pantalon. Elle me
regarde dans les yeux et bouge un peu ses doigts sur sa poitrine.

Je me sens tout à coup très excité et, moi aussi je pose mes doigts sur mes
tétons qui sont tout durs. Je déboutonne deux boutons de ma chemise et je
passe ma main à l’intérieur. Mon index atteint mon téton gauche et
l’effleure doucement. C’est un geste que je fais souvent quand je suis seul
devant ma glace qui m’excite beaucoup.

Elle continue à me regarder fixement et appuie un peu sur ses seins du bout
de ses index. Alors je m’enhardis et ouvre ma chemise. De chaque main je me
caresse les pointes de mes tétons qui sont très durs. Je la vois elle aussi
qui se pince ses tétons à travers le tissu. Elle me regarde encore en
léchant ses lèvres de sa langue. Je vois ses jambes qui sont décroisées et
qui se frottent doucement l’une contre l’autre.

Je me dis alors qu’elle a envie que je continue et je pose ma main sur mon
sexe au travers de mon pantalon. Je frotte un peu et je le sens qui est très
dur. Je déboutonne tout doucement mon jean pour pouvoir glisser ma main sur
mon slip. Je sens le tissu qui est tout mouillé. J’ai envie de libérer mon
sexe de le voir à l’air libre. Je la regarde devant moi qui continue à
frotter ses jambes. Alors je baisse mon slip et je sors mon sexe. Je
l’entends qui gémit. Je la vois qui ouvre elle aussi sa chemise et me montre
ses petits seins tout ronds. Ils ont des tétons très longs et très noirs
qu’elle caresse du bout des doigts. Elle prend ses seins en entier dans sa
main en se léchant les lèvres.

Ruby03bMoi je n’en peux plus de voir ça. Je prends mon sexe entre les
deux doigts de la main droite et je tire sur la peau pour bien sortir mon
gland qui est tout gonflé et tout rouge. Il y a du jus qui en sort. J’en
prends un peu sur le bout des doigts et je le mets sur mes tétons qui sont
tout doux à caresser. Elle se frotte les jambes en gémissant et elle pince
ses seins très fort. Moi je continue à me caresser le sexe. C’est mon rêve
de me masturber devant une femme. Elle a l’air d’aimer cela. Elle me regarde
droit dans les yeux pendant que que j’ai ma bite bien serrée dans ma main.
Je caresse le gland avec de la salive que j’ai mise dessus pour que cela
glisse bien. J’aime qu’elle me voie faire cela. Elle avance sa main entre
ses cuisses et la plonge à l’intérieur en gémissant. Je vois qu’elle
continue à regarder ma bite en train d’être masturbée par moi. Elle écarte
ses jambes et soulève sa jupe au moment où je suis sur le point de jouir.
Elle s’en aperçoit, et au moment où elle va montrer son sexe elle me dit

 » Vas-y ! Jouis! »

Et elle lève sa jupe. Elle n’a pas de culotte. Je vois son sexe bien écarté
avec ses poils au-dessus. Il y a de l’humidité qui coule sur la banquette.
Elle pose son doigt sur son clitoris et moi je n’en peux plus. Je gémis et
je la vois qui me regarde. Je laisse mes yeux dans les siens et je tire
fort, fort sur mon sexe qui explose. Elle me fixe toujours pendant que tout
mon sperme jaillit sur mon ventre.

Alors elle se penche vers moi, prend mon sperme sur mon ventre et caresse
ses seins avec lui. Sa peau brille. Elle en reprend et enfonce encore ses
doigts entre son sexe et frotte elle aussi en écartant complètement les
jambes; Je la vois tout à coup qui tremble, qui ferme fort ses cuisses et
qui garde sa main serrée entre ses jambes en fermant les yeux et en
gémissant. Elle tremble longtemps comme cela de plaisir, puis elle ouvre les
yeux et me regarde encore longtemps avec un beau sourire, qui luit de toutes
ses dents.

Guy

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 13:07

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 13 – Assaut sur le dôme par Nicolas Solovionni
Solo

Ça me fait un peu bizarre de me retrouver avec une équipe inédite. Le navigateur un certain Blummer. m’énerve un peu, il est trop curieux et pose un tas de questions auxquelles je n’ai nulle envie de répondre. Mais heureusement sa fonction ne sera importante qu’au moment de l’atterrissage. En ce qui concerne les autres ça peut aller, ils sont plutôt sympas voire délurés.

Dyane a dû expliquer aux deux détectives qu’elle m’avait convaincu de l’accompagner. Ils ont trouvé ça étrange, mais comme on les a laissés libres de leurs mouvements, ils n’ont pas posé trop de questions embarrassantes. Bien sûr nous ne leur avons touché aucun mot de la menace constituée par l’expédition d’El Menhir.

Nous avons atterri sans problème, Blummer s’étant comporté en meilleur technicien que ce que je pressentais. Je préviens Edina par radio.

– Attends-toi à une attaque sanglante imminente, je suis venu te prêter main-forte…

J’ai donc pénétré dans le dôme avec mes agents de sécurité, fait entrer l’armement et expliqué la situation à notre hôtesse. Les deux détectives nous accompagnent. Je suggère à Baboukar de les faire patienter dans une salle privée avec accès à la vidéo du sas. En même temps j’ai demandé à Blummer de satelliser mon vaisseau afin que El Menhir ne se doute de rien.

– S’ils passent par le sas piétons on les flingue. S’ils passent par-là la nasse, même tarif.

Plus qu’à attendre…

Trois jours plus tard, un vaisseau sollicitait l’autorisation de se poser…

– Ici le Pivert, commandé par le capitaine Gregor et blablabla…

Il existait une solution radicale : sortir le canon laser et pulvériser le vaisseau. Sauf que le capitaine Grégor et son équipage n’ont rien à voir avec le plan diabolique d’El Menhir et ne sont sans doute même pas au courant.. Il faut donc procéder autrement.

Nous sommes tous dans la salle de contrôle, Edina, Arkon, Baboukar, Dyane, Indira et moi ainsi que mes trois « agents de sécurité »

On attend et soudain une voix provenant du vaisseau de fait entendre.

– Ici Mazzioli, je désirerais m’entretenir avec madame Von Graz, j’ai une proposition intéressante à lui soumettre.
– C’est la voix d’El Menhir ! Me souffle Indira

Boubacar s’empare du micro.

– Ok, on prépare l’entrée du sas pour un seul visiteur. Personne d’autre n’est pour l’instant autorisé à quitter votre vaisseau, ceci pour des raisons de sécurité.
– Pas de souci. Répond la voix.

Comment ça pas de souci ? Je ne comprends pas leur plan, mais j’envoie néanmoins deux agents de sécurité à la sortie de la nasse, le troisième m’accompagnant à l’entrée du sas piéton. Je me masque.

Dans le sas on demande à l’homme de se déshabiller entièrement et de déposer ses armes éventuelles, puis de revêtir une tenue banalisée. L’homme obtempère sans discuter. Il demande s’il peut conserver son spacephone. Autorisation accordée, inutile de l’énerver.

Je comprends de moins en moins.

El Menhir sort du sas, souriant comme un prince. Il n’est en rien menaçant. Je vous le dis, je n’y comprends rien. Je me suis mis un peu en retrait. Baboukar s’avance…

– Je vais vous conduire auprès de Madame Eugenia…
– Madame Eugenia ?
– Edina si vous préférez.

On est passé à trois dans une petite salle vide, Edina, Baboukar et moi.

– On vous écoute.
– Le deal est simple, annonce El Menhir, on va dire qu’après la publication de votre localisation, des bandits sans scrupules vous ont attaqué et enlevé. Mais que j’ai pu remonter leur piste et suis venu vous délivrer. Du coup je suis éligible à la prime, que nous nous partagerons bien sûr. Qu’en pensez-vous ?
– Et vous êtes venu jusqu’ici pour me dire ça ?
– Mais absolument et vous rencontrer est pour moi un très grand plaisir.
– J’en suis fort aise. Mais votre proposition ne m’intéresse guère.

Elle n’aurait pas dû répondre ça. Elle aurait dû le faire lanterner. Maintenant les choses vont se précipiter.

– Vous avez répondu très vite, pourquoi ne pas réfléchir un petit peu ?

Il lui tend une perche, va-t-elle la saisir ?

Non.

– C’est tout réfléchi, l’entretien est terminé, on va vous reconduire au sas.
– Mais pourquoi ce refus ?
– Je ne vous dois aucune explication. Salut et bon retour !

Baboukar et moi reconduisons l’individu. Il sort son spacephone.

– Vous faites quoi ?
– Je préviens le vaisseau, leur dire que je rentre.

Il est possible que je me trompe, mais à tous les coups il va envoyer un signal à ses comparses afin de donner l’assaut. Il va falloir agir vite et limiter la casse.

Pour l’instant il n’a pas l’air de se méfier, je suppose que son intrusion ne visait qu’à évaluer les risques.

On ouvre la porte intérieure du sas, il y entre et se change.

– Ça bouge ! me dit Arkon dans l’oreillette, cinq mecs armés viennent de sortir du vaisseau, trois s’approchent du sas et deux autres s’en vont de l’autre côté du dôme.

Attention pour la boucherie !

– Je suis prêt. Indique El Menhir dans le micro.

Baboukar ouvre la porte extérieure, les trois lascars entrent dans le sas. Il referme la porte derrière eux, les assaillants sont surpris, d’autant que c’est maintenant la porte intérieure qui s’ouvre.

Je suis devant eux avec deux agents de sécurité.

– Déposez vos armes, sinon on tire.

L’un des types se croit malin et devient menaçant. Mes agents tirent.

Ça a duré trente secondes, bilan quatre morts y compris El Menhir, l’un de mes agents est blessé.

Baboukar demande des nouvelles de l’arrière.

– On a deux prisonniers. Lui répond-t-on.

On nous amène les deux gus désarmés et désemparés.

Je contacte le vaisseau qui les a acheminés ici.

– Ici Capitaine Gregor, je vous écoute.
– Je suppose que El Menhir ne vous a pas expliqué ce qu’il venait faire ici ?
– Vous savez, moi j’achemine, je ne pose pas de questions.
– Alors je vous informe que votre client est décédé tragiquement avec trois de ses acolytes. Je vous renvoie les deux rescapés de la bagarre. Vous allez pouvoir repartir…
– Mais qui va me payer ? Et je n’en veux pas de vos rescapés !
– Ce n’est pas mon problème. Je coupe.

On a jeté les cadavres dans la nasse, les poissons vont se régaler !

– Je te dois une fière chandelle. Me dit Edina.
– Bof, ça me plaît bien de jouer les chevaliers blancs.
– Mais un chevalier ça chevauche ? Non
– Ben oui !
– Et si c’était moi qui te chevauchais ?
– Bonne suggestion, mais avant je vais te présenter deux détectives cosmiques.
– Pourquoi faire ?
– Pour qu’on te foute la paix.

Je rejoins les deux énergumènes dans la petite salle où nous les avons laissé. Ils sont blancs comme neige, les gugusses.

– C’est fini, il n’y plus de risques ? Parvint à bredouiller Vitali.
– L’attaque a été complétement repoussée, quatre morts et deux prisonniers de leur côté, un blessé de notre côté. Le vaisseau qui transportait le commando s’apprête à repartir, tout danger est donc écarté.
– Quelle boucherie quand même ! Soupire Maderna
– C’était eux ou nous ?
– Et nous on fait quoi maintenant ? Demande Vitali.
– Déjà vous avez oublié de saluer Edina Von Graz, je comprends que la scène qui vient de se dérouler a pu vous traumatiser, mais je vous en prie retrouvons les bons usages.
– Bonjour Madame, pardonnez notre impolitesse. Lui dit Vitali.
– Nous sommes effectivement fort confus ! Ajoute Maderna
– J’accepte vos excuses, mais présentez-vous donc !
– Vitali et Maderna, détectives cosmiques.
– Certes mais qui vous mandate ?
– Un collectif composé de membres de votre famille, de votre agent professionnel et de quelques médias.
– Autrement dit des gens qui veulent se faire du fric avec mes aventures, pour information j’ai rompu avec toute ma famille il y a déjà plusieurs années. Et votre but en venant ici ?
– Vous délivrez !
– Me délivrez mais de qui, de quoi ? De qui serais-je la prisonnière ou l’otage, j’ai écrit un communiqué, il n’était pas assez clair sans doute ?
– Disons que l’hypothèse d’une mise en scène nous a traversé l’esprit !
– Ah oui ! Et maintenant ?
– Il restera toujours un léger doute… Reprend Vitali.
– Vous êtes gonflé, quand même ! Mais bon peu importe, on se retrouve tous tout à l’heure nous dinerons ensemble, vous allez gouter à notre glochton
– Glochton ?
– Ben oui, glochton ! En attendant je vous invite à patienter dans la salle de loisirs.

Les deux détectives paraissent complétement largués. Maderna est allé s’affaler dans un fauteuil tandis que Vitali s’approche de Dyane.

– C’était donc un piège ?
– En partie seulement, disons que le commando de mercenaires a un peu chamboulé tout ça.
– Et s’il n’y avait pas eu ce commando, vous auriez fait quoi ?
– Si je vous dis que je n’en sais rien, vous allez me croire ?
– N’empêche que vous m’avez manipulé !
– C’était de bonne guerre, et puis vous avez eu droit à un massage gratuit, alors arrêtez de pleurnicher.
– Ok sans rancune alors, je peux vous faire la bise ?
– Avec plaisir !

Il en est tout chose, Vitali !

– Vous pouvez m’embrasser mieux que ça ?
– Vous jouer à quoi, Dyane ?
– Je ne joue pas, j’ai un faible pour vous ,je n’en dirais pas autant de votre comparse… Lui répond-elle en lui mettant la main à la braguette.
– Vous allez me faire bander !
– J’espère bien, j’ai envie se sucer de la bite là tout de suite.
– Mais si on nous voit ?
– Cela en sera encore davantage excitant. Alors ce baiser c’est pour quand ?

Vitali à ces mots approche sa bouche de celle de Dyane et les voilà partis pour un patin magistral.

Les mains de la femme ne restent pas inactives et détachent la ceinture de l’homme faisant chuter à terre le pantalon. Du coup Diane se baisse, dégage le caleçon et embouche ce sexe joliment bandé.

Le hasard me fit passer par là. Joli spectacle, Dyane est une excellente suceuse, de plus cette bite me semble tout à fait convenable.

– Alors on se donne du bon temps ? Intervins-je.
– On ne vit qu’une fois, il faut en profiter ! Répond Vitali, se prenant pour un philosophe.
– Vous me semblez avoir une bien belle bite, Dyane si tu pouvais arrêter de sucer que je la voie mieux.
– Pas moyen d’être tranquille ! Rouspète Dyane tout en se dégageant. Tiens, prends-en plein la vue, mais c’est moi qui suce c’est pas toi.

Pas grave, je m’astique le poireau en les regardant. Mais un moment Dyane s’arrête, fatigue de la position accroupie ou fatigue de la mâchoire ? Allez savoir ?

Vitali pose son regard sur mes attributs sexuels, il semble kiffer, ma bite n’a pourtant rien d’exceptionnelle, elle est désespérément moyenne ! Dyane s’en aperçoit…

– Qu’est-ce que tu fous, t’es en train de calculer la bite du capitaine. Si tu as envie de la sucer vas-y, il est très cochon mon capitaine.

Du coup le type n’hésite pas une seconde et viens me gober la bite.

Putain qu’est-ce qu’il suce bien, ce mec devait fréquenter les clubs gays en secret. Oh, ces petits coups de langue sur mon gland, ses balayages sur ma verge. A ce rythme-là il va me faire jouir prématurément.

Stoffer13Et comme si ça ne suffisait pas Dyane trouve très malin de passer derrière moi afin de me foutre son doigt dans le cul.

Je deviens incapable de me retenir et je décharge dans la bouche de Vitali. Il s’en lèche les babines, ce gros cochon !

Je m’assois par terre, afin de souffler un peu… Et voilà Indira qui s’amène, ça devient un vrai boulevard ici…

– Alors on s’amuse, on rigole, on fornique ! Se gausse-t-elle.
– Absolument et si tu veux participer mets-toi donc à poil. Répond Dyane

Elle fait sans hésiter une seconde alors que pendant ce temps, Dyane s’est retournée et penchée, offrant son joli cul à Vitali.

– Encule-moi, mon gros bébé !

Et tandis que Vitali la pilonne comme il se doit, Indira est venue face à elle et la débraille pour mieux lui peloter ses gros nichons.

Tout cela ne dure pas trop longtemps, Vitali trop excité par toutes ces péripéties ne peux plus tenir la distance et éclate sa jouissance dans le troufignon de Dyane qui braille comme une génisse.

– Ben, et moi alors ? Se désole Indira.
– Tu veux me nettoyer la bite ? Lui propose le détective.
– Voyons voir… Qu’est-ce qu’il y a sur cette bite ? Du sperme, de la merde !
– Ben oui, elle sort du cul de Dyane !
– La salope !
– Non mais dis donc ! Proteste l’intéressée.
– C’est plutôt toi qui devrais nettoyer ! Suggère Indira.
– On le fait à deux ?

Et les deux cochonnes entreprirent donc de purifier le membre de l’homme de tout ce qui le souillait.

– Et pendant que tu y es, nettoie-moi donc le trou du cul ! Proposa Dyane en lui exhibant son joufflu.
– T’es dégueulasse ! T’as plein de merde autour du trou !
– C’est bien pour ça qu’il faut nettoyer !
– Alors demande le moi gentiment !
– Ma petite chérie, nettoie-moi le trou de balle et après je te lécherais l’abricot.
– Demandé comme ça, je ne peux pas refuser.

Indira vint alors lécher toutes les tâches brunes autour de l’anus de sa partenaire.

– Alors, elle est bonne ma merde ?
– Délicieuse, tu veux gouter ?
– Hein quoi ?

Mais déjà Indira a collé sa bouche sur les lèvres de Dyane et les deux coquines ‘échange un long baiser au goût un peu particulier. Puis chose promise, chose due, Indira écarta ses cuisses afin que la blonde puisse venir lui faire minette.

Quelle ambiance, mes mais, quelle ambiance

Après quelques instants de récupération, Vitali se mit à parler.

– On est dans la merde,
– Pardon ?
– Quand on nous a confié cette mission, Maderna et moi étions certains de réussir, il y avait une énorme prime à la clé qui ne nous serait versée qu’en cas de réussite. On a un peu négocié et obtenu que 50 % de cette prime nous soit versée à titre d’acompte. Evidemment il y avait une clause de remboursement en cas d’échec de la mission, mais nous étions tellement confiants… Seulement voilà, on a échoué, l’acompte a été dépensé (peu importe les détails) et nous sommes incapables de rembourser.
– Ce sont les risques du métiers…
– Ne prenez pas ça à la légère, nous ne pouvons rentrer sur terre, nous n’avons pas de famille mais il va nous falloir survivre, si vous avez une idée pour nous aider, elle sera la bienvenue.
– Mon pauvre ami ! Vous savez faire quoi ?
– Maderna sait cuisiner…
– Eh bien on lui trouvera un poste de cuistot, je m’en occuperais personnellement et toi ?
– Je ne sais pas trop.
– Il y a des fermes à côté, le travail des champs ça te dirait ?.
– S’il n’y a rien d’autre…
– Et serveur, tu as déjà été serveur ?
– Ben non !
– Ça s’apprend assez vite, je pourrais t’embaucher dans mon cabaret, en plus comme tu es beau garçon ça te permettrait de faire des extras.
– Faire des extras, ça veut dire faire la pute ?
– Ce n’est qu’une question de vocabulaire, mais ce n’était qu’une proposition comme ça !
– Y’a une période d’essai ?
– Mais bien sûr, ma biche !

Epilogues

De retour sur Vargala-station, je suis allé faire un tour au Carrie’s bar où la charmante tenancière des lieux m’a informé que Topar avait vraisemblablement quitté la planète.

Indira s’est fait embaucher dans le salon de massage de Dyane, avec ses mains de fées, ça devrait aller pour elle.

Quant à Angie, dépitée de ne pas revoir son amant et furieuse de voir son projet d’empocher une prime juteuse s’envoler, elle réintégra docilement l’équipage du capitaine Trujillo.

Ainsi va la vie. Cette histoire de chevalier blanc m’a bien plu. J’aurais sans doute d’autres occasions.

A bientôt tout le monde

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 13:05

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 12 – Magouilles sur Vargala par Nicolas Solovionni
Trio2

Après s’être rhabillés, Vitali et Dyane descendirent à la buvette où suivant les instructions de cette dernière Maderna les attendaient déjà.

– Buvons le verre de l’amitié, ce serait indiscret de vous demander quelles sont vos intentions ?
– Je ne crois pas à la version soi-disant diffusée par Edina Von Graz, pour moi l’affaire n’est pas close…
– Et vous comptez faire quoi ?
– J’en sais rien, l’idéal serait de retourner là-bas, mais ça risque d’être compliqué…
– Compliqué mais pas infaisable ! Croit devoir ajouter Maderna
– Faisable comment ?
– On trouvera bien, on trouve toujours, c’est notre métier !
– Et si on collaborait ? Propose alors Dyane.
– De quelle façon ?
– Ah, ça j’en sais rien, mais je vais y réfléchir, en unissant nos forces et nos capacités on arrivera peut-être à quelque chose, ça s’appelle de la synergie !
– On pourrait se revoir pour en parler? Demande Vitali.
– J’allais justement vous le proposer.

Je me devais de faire un petit saut au Carrie’s bar. Coup de bol, Carrie et Marcia, sa mère sont dans la salle. Bisous, bisous, on est super content de se revoir, on boit un coup, on rigole et fatalement elles me demandent si un petit câlin me conviendrait.

Bien sûr que ça me convient et je dois dire que j’ai autant envie de l’une que de l’autre, même si mon attirance pour Marcia ne se limite pas à son agréable physique.

En chambre les deux femmes se déshabillent sans un mot et je fais de même.

Les voilà qui s’approchent de moi. Je me sens tout con, mes yeux zigzaguant de l’une à l’autre, je devrais dire pour être honnête d’une poitrine à l’autre !

Stoffer412Ça y est, elles posent leurs mains sur moi, celles de Marcia sur mes fesses, celles de Carrie sur mes tétons qu’elle serre fortement. Le résultat est radical, je bande comme un collégien.

Mes propres mains ne peuvent rester inactives, je pelote, les cuisses, les bras, les fesses, les seins… surtout les seins.

Ceux de Marcia sont à portée de ma bouche, mes lèvres s’emparent de ses gros tétons turgescents et je me régale, tandis que Carrie m’a choppé la bite et la masturbe avec beaucoup de savoir-faire.

Evidemment, la suite était inéluctable, Carrie se baisse et fourre tout ça dans sa bouche. Putain qu’elle suce bien, quelle langue diabolique !

Marcia s’est dégagée de mon étreinte, et passée derrière moi entreprend de me travailler le troufignon, d’abord de la langue, puis du doigt qu’elle enfonce hardiment avant de le faire bouger comme il se doit.

A ce régime je crains de jouir prématurément, mais je ne crains rien, je suis entre les mains de deux bonnes professionnelles, complices dans le plaisir ce qui ne gâche rien bien au contraire.

Je ne sais comment je me suis retrouvé sur le plumard, Carrie s’est quasiment assise sur mon visage offrant ses intimités à ma concupiscence.

Sa chatte a un goût de miel, son cul sentirait plutôt l’andouillette. Qu’importe ou plutôt tant mieux, j’ai toujours été amateur du sucré-salé !

Marcia laisse pour le moment ma bite tranquille et me masse de l’extrémité de ses doigts, en ne négligeant pas mes tétons qu’elle tortille comme une furie. J’adore !

Carrie se dégage, elle chuchote je ne sais quoi à sa maman, elles rigolent, puis s’embrassent sur la bouche. Quel spectacle de voir ainsi la mère et la fille se rouler une galoche, mais je sais pour les avoir déjà vu à l’œuvre qu’elles peuvent aller encore plus loi (voir Stoffer 3 – la bâtisse rouge)

Alors effectivement, ça dégénère, pour mon plus grand plaisir, la main de Carrie se pose sur la chatte de sa mère, laquelle, vous vous en doutez-bien lui rend la politesse.

Elles ne vont pas rester comme ça ?

Non, elles roulent à côté de moi, m’obligeant à me pousser, Marcia est sur le dos, sa fille lui grimpe dessus tête bêche, les voici donc en soixante-neuf.

Et moi dans tout ça ? M’auraient-elles oublié ? Bien sûr que non, elles m’offrent un spectacle et ce spectacle est bon puisque je bande ! Oh, que je bande !

Evidemment la position qu’elles ont prise ne me permet pas de tout voir, n’empêche qu’assister au ballet de la langue de Maria léchant la chatte de sa propre fille à quelque chose d’infiniment excitant et troublant.

Et puis ce qui devait arriver arriva (et très vite), Marcia est agitée de soubresauts, le sang lui monte au visage, elle crie, elle hurle, elle gueule. Elle souffle quelques instants puis reprend ses léchouilles visant cette fois le clito de sa fille afin qu’elle puisse la rejoindre dans l’extase.

– On est coquine, hein ? Commente simplement Marcia
– De belles coquines !
– Tu veux enculer ma mère ? Me propose Carrie.

Dame, je ne vais dire non !

D’ailleurs Marcia n’a pas attendu mon accord pour se positionner en levrette, croupion relevé, jambes écartées, trou offert.

Ce spectacle est trop beau, j’écarte un peu plus ses globes fessiers, j’y mets la langue, j’adore sucer un bon trou du cul… Puis j’enfonce ma bite, ça rentre comme un couteau dans une motte de beurre. Et je m’agite comme un beau diable pendant que Carrie passée derrière moi me pince mes tétons.

Je ne suis pas « bite d’acier » et je sais que je ne vais pas tenir très longtemps, trop excité que je suis. Je tente néanmoins de me maîtriser mais quand on ne peut pas, on ne peut pas… Le désir m’emporte, je décharge dans le fondement de Mamie Marcia, je décule. Elle n’a pas joui, mais elle l’avait fait avant et puis cette sodomie c’était pour me faire plaisir : Elle est trop gentille !

– On te laisse te rhabiller, on redescend, me dit Carrie.

Je me fais une petite toilette intime avant de me rhabiller, puis je sors de la chambre. A ce moment-là la porte de la chambre contiguë s’ouvre et je vois qui apparaître ? Je vous le donne en mille ? Topar !

– Topar ! Mais qu’est-ce que vous foutez là ?
– J’ai reconnu votre voix.
– OK mais ça. ne répond pas à la question.
– Je suis en danger de mort, soyez sympa, prêtez-moi une arme.
– De quoi ? Attendez une minute, je reviens.

Je rejoins les filles, leur explique que j’ai rencontré une vieille connaissance sur le palier de l’étage… qu’il ne faut pas qu’elles s’inquiètent… et remonte voir l’individu.

– Bon alors qu’est-ce qui se passe ? Vous n’avez pas pu rejoindre la presqu’île ?
– Si, mais on m’a exfiltré.
– C’est quoi cette histoire ?

Alors il m’a raconté. Je comprends donc que son tueur mafieux, flairant le gros coup, cherche à faire cavalier seul.

– Je me fais aucune illusion, quand le type n’aura plus besoin de moi, il m’éliminera. Donc si je veux éviter ça, il faut que ce soit moi qui le tue.
– Ben voyons ! Mais tu n’as pas besoin d’armes, costaud comme tu es, je t’ai bien vu faire sur le tarmac.
– Je veux mettre toutes les chances de mon côté… Il ne va pas m’attaquer de face, c’est un sournois.
– Je n’ai pas d’armes sur moi et même si j’en avais une, je ne vous la prêterais pas.
– Vous me conseillez quoi, alors ?

Il m’emmerde ce mec. Il est réellement paniqué. J’ai peur qu’il fasse une connerie et que Carrie ait des ennuis.

– Faites ça dehors !
– Comment ça dehors ?
– Débrouillez-vous, je ne suis pas votre chaperon. Et puis ne me dites pas que vous n’avez pas d’idée, vous étiez dans la police, non ?
– Et après je vais où ?
– Vous trouverez bien.

Kloben après maintes réflexions se dit qu’avant de prendre une décision définitive il serait opportun de prendre avis auprès d’une personne susceptible de s’impliquer dans cette affaire.

Le choix est rapide, beaucoup de capitaines sont en mission, il pense alors à El Menhir.

El Menhir est un vieux baroudeur, en retraite il gère un restaurant aux prix prohibitifs mais fréquenté par quelques voyous huppés et autres parvenus locaux. Grand ami d’un cadre de la mafia locale, il lui est arrivé de rendre service à celle-ci qui en échange ne s’est jamais trouvé très regardante sur ses activités. Pas vraiment mafieux mais très proche de ces derniers et se considérant comme membre de la « famille ».

« Il est en retraite mais c’est bien connu, tous les gens en retraite reprennent parfois du service quand il y a un gros poisson au bout de la ligne. »

El Menhir a déjà vu ce client attablé devant une salade et qui demande à lui parler. Il ne saurait dire où, mais c’est vrai que sur Vargala-station, tout le monde se connait de vue.

– Bonjour, je suis El Menhir, je vous écoute.
– J’ai un gros tuyau, un très gros tuyau, je ne sais pas quoi en faire, alors je le vends
– C’est quoi le tuyau ?
– Je sais où se trouve Edina Von Graz.

El Menhir parvint à dissimuler sa surprise. Cela faisait la troisième fois en quelques jours qu’on lui parlait de ça.

– Hum, le souci, c’est qu’elle n’est plus retenue en otage. Elle a publié un communiqué, vous n’êtes pas au courant ?
– Si, mais c’est une manœuvre de diversion.
– En indiquant sa position ! Ça ne tient pas debout.
– Je suis bien informé, croyez-moi !
– Et votre source…
– Je ne la divulgue pas.
– Alors aurevoir monsieur, je vous laisse terminer votre salade !.

N’empêche que El Menhir aurait bien voulu savoir. Il prit son temps pour se lever de son siège.

« Il va me le dire, je le sens ! » Se dit Kloben

– Si je vous indique ma source, je prends un très gros risque.
– C’est vous qui voyez.
– J’ai rencontré un type dans un rade, il était bourré et il m’a fait des confidences.
– Tss tss. C’est ça votre version à risques ? Racontez-moi autre chose ou je laisse tomber.
– Bon, je travaille un petit peu pour la mafia…

Tilt.

Évidemment Kloben ignore à qui il a réellement affaire et raconte l’histoire avec insouciance. Grave erreur, les gens de la Mafia détestent que l’un des leurs profite de la situation pour faire cavalier seul.

Et toujours est-il que El Menhir engendra le maximum d’informations et qu’ensuite plus personne n’entendit plus parler de Kloben. (étonnant, non ?)

Dyane est venue me trouver plusieurs fois pour me faire part de son inquiétude à propos des deux détectives.

– Ils sont pugnaces et plus intelligents qu’on pourrait le penser, ils vont tenter quelque chose, je le sens.
– Et s’ils ont un plan, tu penses qu’ils vont te faire des confidences ?
– Je n’en suis pas là, mais je crois que je peux gagner leur confiance.
– Ben alors continue.
– Je peux emprunter ton vaisseau ?
– Hein, quoi ? Et pour aller où ?
– Nulle part, je vais leur faire visiter et leur faire croire que je peux en assurer le commandement.
– Et ensuite ?
– Ensuite j’improviserai, tout dépendra de ce qui leur passera par la tête ?
– Ils vont te demander de les conduire dans le système de V6783
– Oui mais là je peux les faire lanterner, leur dire qu’il faut que je constitue un équipage, que j’ai besoin de tes codes de commandements, tout ça…
– Et ensuite ?
– Ensuite, je ferais confiance à mon sens de l’improvisation !

Topar ne comprend pas, il a élaboré dans sa tête toute une série de scénarios propre à éliminer définitivement Kloben. Oui mais voilà, cela fait trois jours que ce dernier n’a pas donné de nouvelles.

– Est-ce que vous pouvez joindre le capitaine Stoffer et lui demander de passer me voir ? Demande-t-il à Carrie.
– Vous n’avez pas de spacephone ?
– Je n’ai plus rien !
– Mon pauvre Monsieur ! se gausse-t-elle. Bon, je le préviens.

Je suis donc passé. Que peut bien encore me vouloir cet emmerdeur ?

Il m’explique.

– Il a dû se passer quelque chose, mais ne comptez pas pour moi pour faire une enquête. Lui signifiais-je.
– Vous n’êtes pas sympa.
– Pourquoi ? Je vous dois quelque chose ?
– Non, mais un conseil ça ne coûte pas cher.
– Restez au chaud ici et prévenez votre hiérarchie de venir vous chercher.
– Oui, bien sûr. Mais je n’ai plus de spacephone. Vous me prêtez le vôtre ?
– Certainement pas, mais je peux vous en dégottez un.

El Menhir a beaucoup réfléchi. Ses trois sources se recoupent parfaitement. Il convoque Indira.

– Le sas, c’est la seule entrée ?
– Pour un humain oui, mais les poissons en ont une autre.
– Pardon ?
– La base est construite sur l’extrémité d’une île. L’arrière donne sur l’océan, c’est ici que l’on recueille nos poissons, un simple coup de filet automatisé et hop, ils vont directo à la congélation.
– Et un homme peut emprunter cette voie ?
– Euh, je sais pas trop, peut-être qu’en faisant un trou dans la glace…
– T’as une idée de l’épaisseur ?
– Non.
– On saura faire, tu peux nous faire un petit plan, comment à partir de la nasse aux poissons, rejoindre les parties habitables…
– Oui, je peux faire ça.
– Tu le fais maintenant ?

Indira dessina un petit croquis que l’homme examina.

– Bon je vois à peu près le topo. On passe en force, quatre hommes devraient suffire, on fait un massacre et on embarque la mère Von Graz morte ou vive. Le temps de constituer une petite équipe et c’est bon pour moi.
– Mais pourquoi faire un massacre ?
– Parce que c’est comme ça qu’on gagne les batailles, dixit Napoléon Bonaparte.
– On ne peut vraiment pas faire autrement ?
– C’est fini tes scrupules de vierge effarouchée ? De quoi tu te plains ? T’auras ta part de prime comme convenu.

Indira ne répond pas, épouvantée par les propos de l’homme…

– Le temps de trouver un capitaine, quelques gros bras et j’y vais, inutile de trainer. On aura peut-être besoin de toi, je te préviendrai

Je pensais l’affaire terminée, j’étais tranquillou, seul chez moi quand mon interphone se manifesta en me dévoilant le visage d’Indira.

Qu’est-ce qu’elle me veut celle filoute ?

Je la fais monter. Elle arbore une mine affreuse.

– Je viens de faire une connerie, une très grosse connerie, il n’y a que toi qui puisses arranger les choses.
– Allons bon !
– Je pensais me faire un peu d’argent facile et c’est en train de tourner en cauchemar…
– Si tu me racontais…

Alors elle m’a raconté…

– Mais t’es vraiment la reine de connes.
– Je sais. Me dit-elle avant de fondre en larmes.
– Bon on se calme.

Je laisse passer l’orage et je réfléchis. La solution serait de me trouver au dôme avant l’arrivée de cet El Menhir qui me paraît effectivement être un type bien douteux.

– Bouge pas, je vais voir si je peux faire quelque chose.

Je téléphone aux membres de mon staff. Pour diverses raisons, ni Nerren, ni Dilos, ni Nadget ne peuvent se libérer rapidement. Dyane peut mais il y a un imprévu et de taille…

Alors juste un petit flash-back

Dyane a donné rendez-vous aux deux détectives.

– Je peux vous assurer le transport jusqu’au système de V6783, là où se trouve Edina Von Graz, et gratuitement encore, vous me dédommagerez après. Annonce-t-elle fièrement.
– Et par quel prodige ?
– Stoffer me prête son vaisseau.
– Oh, mais c’est très bien, ça ! Et on pourrait partir quand ?
– Très bientôt, il faut que je constitue un équipage, peut-être engager quelques mercenaires pas trop idiots et puis j’ai des codes à récupérer tout cela va prendre je ne sais pas… mais ça ne devrait pas excéder trois jours.
– Mais c’est super, ça ?
– Résiliez votre location d’hôtel, on se retrouve à l’astroport, je vous monterai vos cabines .
– Déjà ?
– Ben oui.

C’était donc cela le « petit imprévu » (fin du flashback)

– Tu me les vires ! Dis-je à Dyane.
– Mais non ! C’est une aubaine, ils vont pouvoir rencontrer Edina et ils vont se retrouver le bec dans l’eau.
– Bon admettons…

Je contacte l’astroport et visualise les demandes d’emploi, j’engage un navigateur, un ingénieur de bord et deux agents de sécurité. Je fixe le départ au lendemain et peux reprendre mon dialogue avec Indira.

– Ok, je t’emmène. Lui dis-je
– C’est que El Menhir veut que je l’accompagne.
– Pour mieux te mettre hors circuit, laisse-le poireauter.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Vendredi 13 octobre 2023 5 13 /10 /Oct /2023 13:05

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 11 – Les errances de Topar et les fantaisies de Vitali par Nicolas Solovionni
Chanette

Kloben ne comprend pas que Topar ait pu lui échapper et surtout de cette façon.

– Il est où maintenant ce con ? Il n’a pas pu s’envoler !

Il contacte son chef de réseau et lui demande d’accéder à au spacephone du fuyard.

– Pas moyen, soit il l’a détruit soit il possède un modèle ultra sécurisé…
– OK, donc soit il se planque chez l’habitant, soit il est passé dans la presqu’île. Je peux avoir le code pour me renseigner ?
– Je m’en occupe, je te rappelle mais sois patient… le temps qu’il arrive à destination.

La mafia locale est une force de l’ombre, elle s’est attribué deux missions, la première est comme le font toutes les mafias prélever auprès des commerçants, artisans, restaurateurs, bistrots et bordels ce qui est appelé pudiquement « la contribution à la cause » mais qui n’est ni plus ni moins que du racket bien classique. La seconde mission c’est d’appliquer « la loi de Vargala » c’est-à-dire traquer et éliminer les assassins (voir plus avant).

L’organisation est sophistiquée, outre les collecteurs personne n’en connait les membres, chaque membre a une couverture « normale », ne connait que son chef de réseau et éventuellement un comparse quand les choses deviennent compliquées.

Deux jours plus tard, le chef de réseau rappelait Kloben.

– Je n’arrive pas à joindre Childéric, (le chef des exclus) ça me prend la tête, je te file le code…

Et c’est ainsi que Kloben parvint à contacter Childéric

– Allô, « code mascarpone », on peut parler ?
– Euh ? Oui, je suis seul !
– Vous avez accueilli un nouveau récemment ?
– Oui, il est sous notre protection… jusqu’à nouvel ordre…
– C’est Topar ?
– M’a pas dit son nom et j’lui ai pas demandé.

Kloben se livre à une description sommaire de Topar…

– Ça lui ressemble.
– Ce mec en a trucidé un autre, il a embarqué sur un vaisseau et il est revenu. J’aimerais savoir ce qu’il a été fabriqué ?
– C’est pas trop l’usage ! Proteste Childéric.
– Oui, mais la situation est exceptionnelle !
– Comment ça ?
– Ce mec est super entraîné, c’est un tueur, tu n’aimerais pas qu’il te remplace ?
– Ne t’inquiètes pas pour moi !
– Ok réfléchis-y, je te rappelle demain.

S’il n’est pas dans les usages de la presqu’île d’aller fouiner dans le passé de ses résidents, Kloben a néanmoins réussi à semer le trouble dans l’esprit de Childéric, aussi celui-ci convoque-t-il Topar sous un prétexte futile.

– J’ai besoin de distraction, tu n’as pas une belle histoire à le raconter ?
– Une histoire ? Quelle histoire ?
– Je ne sais pas, la tienne ?
– Tu risques d’être déçu. J’ai failli être le héros d’une belle histoire mais ça a foiré.
– Raconte quand même.

Et sans y trouver malice, Topar raconta sa quête pour retrouver Edina Von Graz… et son échec

– Autrement dit tu es passé à côté de 200 000 kochnicks.
– Ben oui, on ne peut pas gagner à tous les coups.
– Mais tu as fait comment pour échapper à la mafia ?
– Ils étaient deux mais n’avaient aucune notion des sports de combats, je les ai foutus K O.
– Ben dit donc, t’es un vrai champion, toi !
– Ben oui, qu’est-ce tu crois ?

Une réflexion idiote à la « m’as-tu vu » qui eut le don d’exaspérer Childéric.

– Mais pourquoi tu es revenu sur Vargala.
– Le capitaine du vaisseau a refusé de faire un crochet et m’a enfermé dans ma cabine, mais il n’a pas été trop vache, c’est lui qui m’a expliqué pour la presqu’ile.

Quand il fut de nouveau seul, Childéric s’empressa de rapporter cette conversation auprès de Kloben.

– O.k. merci. Faites attention à vous, ce mec est super dangereux.

Kloben est dubitatif, ce que lui a confié le chef des exclus est intéressant mais insuffisant. Ce qu’il a retenu c’est qu’il y a une super prime au bout de l’aventure…

« Il faudrait que j’aie un entretien entre quatre yeux avec ce Topar, mais comment faire ? »

Il a beau tourner et retourner le problème en tous sens, organiser cette rencontre est effroyablement risqué quelle que soit la procédure envisagée.

Alors il choisit de prendre le risque, en sachant bien que si la mafia apprend ce qu’il fabrique, sa peau ne vaudra plus cher. De plus les exécutions pour ce genre de trahison ne sont pas réputées pour leur délicatesse

Alors Kloben passe à l’action. Il commence par se rendre au Carrie’s bar (voir l’épisode précédent)

Il connaît le lieu puisqu’il en est le collecteur

– Il y a un mec qui va se pointer dans ton boui-boui tout à l’heure, il se présentera comme « Finger », tu l’hébergeras incognito quelques jours. C’est moi qui paie sa note, je vais te faire une avance. Si on t’interroge il n’existe pas. Moi seul pourrait le rencontrer avec le même code.

Il attend que la marée soit basse puis commence par demander au Bar des adieux de laisser la porte de communication ouverte, ensuite il prévient Childéric :

– J’arrive dans une demi-heure avec une mini-barge. Je veux que vous me livriez Topar, mains et pieds attachés.
– C’est contraire à tous les usages…
– A situation exceptionnelle, procédure exceptionnelle, ce type est une bombe à retardement, encore une fois, tu ne voudrais pas qu’il prenne ta place…
– Je disais ça comme ça…
– Faites lui un brin de toilette si nécessaire.

La garde prétorienne de Childéric maîtrise Topar et le ficelle. Kloben arrive avec sa barge volante et embarque l’homme.

– Vous faites quoi ? demande Topar vraiment peu rassuré.
– On t’exfiltre.
– Pour me tuer ?
– Tu verras bien !

La barge se pose devant la porte arrière du bar des adieux.

– Tu descends là… Tu pousses la porte c’est ouvert, tu fais comme si tu revenais des toilettes, puis tu te diriges vers le Carrie’s bar, tu te présenteras comme étant « Finger ». Allez, file, je viendrais te voir tout à l’heure.
– J’aimerais comprendre…
– Bon, si on avait voulu te tuer, ce serait déjà fait, alors tu fermes ta gueule.

Topar fit alors comme on lui avait dit, pouvait-il faire autrement ?

N’empêche qu’il se posait mille questions, en poste depuis pas mal de temps, il savait parfaitement comment fonctionnait la ville portuaire. Or ce qui se passait en ce moment ne correspondait à rien de connu. Il fallait une personne de très haute influence pour le faire sortir de la presqu’île, mais alors pourquoi aller se cacher dans un boui-boui ?

Ne trouvant pas de réponses à ses interrogations, il traça la route jusqu’au Carrie’s bar.

– Je suis Finger…
– Suivez-moi votre chambre est prête.

Carrie conduisit son hôte jusque dans une de ses chambres.

– Si vous avez besoin de quoi que ce soit vous sonnez…
– J’aimerais bien manger un bout.
– Pas de problème, des genkulus, ça vous tente ?
– Super.
– Avec le vin de la maison ?
– Allons-y.
– Si vous voulez un câlin, je suis à votre disposition.
– Pas maintenant.
– Si vous préférez une femme plus mûre, ma maman est aussi une bonne pute.
– Pas maintenant.

Kloben avait pris des risques mais n’était pas assez fou pour qu’on le voit se poser en ville avec un passager recherché. D’où ce stratagème faisant repasser Topar par le bar du destin.

Il rejoint assez vite à son tour le Carrie’s bar, se fait reconnaître, monte dans la chambre du fugitif

– Maintenant faut qu’on cause.
– Qu’on cause de quoi ?
– Pourquoi ton plan de récupération de Edina Von Graz a foiré ?
– Un concours de circonstances, j’ignorais la configuration du lieu et donc le fait qu’il y avait un sas sécurisé. Je pensais compter sur l’équipage de Trujillo, mais ça n’a pas été possible. Et puis sur place Stoffer m’avait précédé…
– Le sas, c’est vraiment insurmontable ?
– Non, on peut le forcer soit avec l’aide d’un ingénieur en électronique, soit en le bousillant au laser, mais les occupants ne vont pas rester les bras croisés, ils vont nous attendre à la sortie intérieure du sas et ça va être un massacre.
– Et donc…
– Donc faut un commando de mercenaires en sachant qu’il y aura des pertes.
– On s’en fout des pertes, je vais réfléchir, reste au chaud, je vais repasser te voir

Ce bref échange a laissé les deux interlocuteurs dubitatifs.

Kloben ne pensait pas que l’affaire fut si compliquée. Dans son esprit, ce n’était qu’une opération éclair ne nécessitant que deux complices. Il se serait fait fort ensuite de démontrer qu’Edina était toujours en otage et que ses dénégations participaient du syndrome de Stockholm. Alors que là il fallait réunir toute une équipe, gérer la casse, gérer le partage de la prime, en sachant que plus nombreux seront les intervenants, plus les risques se multiplieront. Alors que faire ? Laisser tomber ou tâter le terrain auprès d’un baroudeur présent sur la planète ? Quant à Topar il lui faudra l’éliminer, ainsi sa mission sera accomplie.

Topar n’est pas complétement idiot. Il se sait en danger, et il n’a pas trente-six solutions, retourner à la presqu’île lui semble une folie, il lui faudra donc se débarrasser de Kloben. Et ensuite ? Ben ensuite, il ne sait pas du tout.

Vitali et Maderna.

Après toutes ces semaines d’isolement les deux détectives se sont rattrapées en festoyant comme des cochons et en profitant des charmes tarifés des prostituées locales.

Alors évidemment le lendemain, ils ont la gueule de bois.

– On tait quoi ? demande Maderna.
– On va rentrer !
– Sur un échec ?
– Ce sont des choses qui arrivent. Répond Vitali en sortant son spacephone afin de se connecter à l’astroport.

Il rouspète constatant qu’il n’y a y aucun départ de prévu à court terme, pour Terra Nova, leur destination d’attache.

– Soit on attend un vol direct, soit on se tape une correspondance…
– On est pas si pressé, attendons un vol direct.
– Tu crois qu’on pourrait essayer de tenter quelque chose ?
– Tenter quoi, on ne sait même pas ce qui s’est passé, la logique aurait voulu que Stoffer revienne avec Edina…
– Il a dû la libérer de ses geôliers et charger une autre équipe de venir la récupérer.
– Ouais, peut-être, je vais regarder les news, voir si on en parle…
– Attends, c’est trop tôt…

Mais Vitali actionne son appareil et tombe sur le communiqué d’Edina par lequel elle signale n’être l’otage de personne et précise sa position.

– Ah ben ça alors ! Regarde !
– C’est du bluff !
– Bien sûr que c’est du bluff. Il faut qu’on retourne là-bas.
– Et on fait comment ?
– Faut qu’on trouve un capitaine qui nous prenne comme passagers…
– Et ensuite ?
– Ben on l’enlève et on la ramène…
– Sur un vaisseau dont on aura pas la maitrise ? C’est n’importe quoi !

Le soir Dyane est passée me voir en coup de vent

– J’ai aperçu les deux détectives à la terrasse du « Crabe vert », ils n’avaient pas l’air bien frais…
– Ils ne devraient pas tarder à foutre le camp.
– Pas si sûr, ces gens sont pugnaces.
– Que veut-tu qu’ils fassent ?
– Aucune idée mais s’ils mijotent quelque chose autant qu’on soit avertis
– Et t’as une idée pour savoir ?
– Peut-être, peut-être.
– Je te fais confiance.

Et le lendemain, Dyane s’installait à la terrasse du Crabe vert, illuminé par les rayons du soleil local.

Au bout d’une heure Vitali et Maderna s’installèrent à quelques tables de distance. Dyane laissa passer quelques minutes avant de venir les aborder

– Bonjour messieurs, je suppose que vous me reconnaissez ?
– Hélas ! Répondit Maderna.
– Pourquoi hélas ? Vous nous devez la vie, le code galactique nous autorisait à vous balancer dans l’espace pour piraterie caractérisée.
– Je suppose que vous aviez une bonne raison de ne pas le faire ?
– Disons que de notre côté nous n’avons pas toujours été clean avec les lois, alors des actes idiots on peut parfois les comprendre.
– Et là, présentement, vous voulez quelque chose ?
– Simplement vous dire que nous ne sommes pas ennemis, entre voyous on peut se comprendre… et même s’entendre.
– Nous ne sommes pas des voyous. Rétorqua Vitali
– Un peu quand même.
– Juste un peu alors ?
– Tenez, pour conclure nos différents, je vous propose une chose. Je suis propriétaire d’un institut de massage haut de gamme. Un massage à l’œil, ça vous dirait ?
– Et il est où est le piège ?
– Il n’y en a pas, simplement je préfère ne plus vous avoir comme ennemis.

Le lendemain Maderna et Vitali étaient attendus à l’accueil des « doigts d’or » le salon de massage tenu par Dyane.

Cette dernière descend, elle demande à une fille d’accompagner Maderna au premier.

– Il est en bonnes mains… et en ce qui vous concerne, c’est moi qui vais m’occuper de vous ! Cela vous convient-il.
– Mais bien sûr ! Répond Vitali
– Nous avons plein de formules, voulez-vous lire l’écran ou préférez-vous que je vous commente tout ça ?
– Euh, je vois « salon anglais »…
– Ça vous tente ?
– C’est quoi exactement ?
– Des petites misères.
– J’essaierais bien !
– Alors allons-y, vous ne serez pas déçu !

Le salon anglais est en fait une sorte de mini donjon, la table de massage est remplacée par une sorte de cheval d’arçon, une croix de St André logée contre le mur, prête à l’emploi, des chaines descendent du plafond, et les étagères sont encombrées d’instruments de douce torture, cravache, pinces, godes et tout le fourbi…

– T’aimes quoi, des petites misères physiques, c’est ça !
– Oui mais pas trop fort, quand même…
– Les insultes, les humiliations, ça te branche aussi ?
– Comme si j’étais une esclave qu’on punit ?
– Par exemple !
– Alors je veux bien !
– Alors on commence de suite ! A poil, salope !

Vitali en lève tout à l’exception de ses chaussettes.

– Je suis sûre que tu aimerais me voir à poil ! Le nargue Dyane.
– Oui, bien sûr.
– Ce sera ta récompense en fin de partie, mais pour cela il faut être un bon esclave ! Bon voyons ces tétons, t’aimes ça qu’on te les pinces. Hein lopette ?
– Oui ! Aïe !
– Qu’est-ce qu’il y a ? Je fais trop fort ?
– Non c’est bon !
– Alors, souffre en silence, conard !

Dyane joue cinq minutes avec les tétons de Vitali qui bande maintenant comme un cochon puis change de cible et se met à lui malaxer les couilles en les faisant rouler entre ses doigts. Le « pauvre » Vitali gémit mais ne proteste pas.

– Maintenant allonge-toi là-dessus ! Lui dit-elle en désignant le chevalet.

Le dispositif est assez court ce qui fait que Vitali une fois allongé dessus a les jambes et les bras qui pendouillent.

Dyane se saisit d’une cravache et lui assène à la volée plusieurs coups sur ses fesses qui ne tardent pas à devenir cramoisies. Puis elle s’empare de l’un des godes posés sur l’étagère.

– Tu sais ce que c’est, ça ?
– Ben oui, c’est un gode .
– Et tu sais ce que je vais faire avec ?
– Me le mettre dans le cul, je suppose ?
– Tu supposes très bien, mais avant ?
– Euh ?
– Ben quoi, c’est si difficile à deviner ?
– Euh…
– Regarde le bien ce gode, il est beau n’est-ce pas ?
– Oui !
– Tu vas aimer l’avoir dans le cul ?
– Oui !
– Mais avant tu vas le sucer ?
– C’est humiliant ! Bredouille Vitali.
– Justement ! Et c’est pour ça que je veux que tu le suces. T’es qu’une lopette et les lopettes ça suce des bites

Stoffer411Vitali ne discute pas davantage et ouvre une large bouche.

– Allez suce, suce comme si c’était une vraie bite.
– Foufouffff !
– Faut pas parler la bouche pleine, on ne comprend rien. Ben dis donc tu le suces vachement bien ce gode, allez ça suffit maintenant… Mais dis-moi tu as déjà sucé une vraie bite ?
– Je ne sais pas !
– Dis donc pédale, tu te fous de ma gueule, en principe quand on a sucé une bite on s’en souvient, alors je veux une autre réponse !
– Je devais être bourré !
– Ben voyons, ils répondent tous la même chose ! En fait tu as honte, c’est ça ?
– Je ne sais pas…
– On peut faire un truc si tu veux, il y a toujours ici des mecs qui ne demandent pas mieux que de se faire sucer, tu veux que j’en appelle un ?
– Non, peut-être pas ?
– Sauf que ce n’est pas toi qui commandes, tu avais envie d’être humilié alors tu vas sucer une bonne bite devant moi et fermer ta gueule. Quelque chose à aouter ?
– Non !
– Alors je veux t’entendre dire « J’ai envie du sucer une bonne bite ! »
– J’ai envie de sucer une bonne bite !
– Tu vois, quand tu veux !

Dyane actionne l’interphone et demande après Cheng-Li, l’un des agents de sécurité.

L’homme arrive et retire pantalon et caleçon.

– Il bande mou, ce con, ça ne va pas du tout… Je vais arrange ça.

Dyane le branlotte quelques instants afin de bien raidir sa virilité.

– Allez vas-y.

Vitali embouche la bite du nouveau venu avec une insouciance déconcertante. En fait d’humiliation il a plutôt l’air de se régaler.

« Aucune importance » se dit Dyane, « l’essentiel c’est qu’il ressorte satisfait de la séance »

Elle passe dernière lui et tandis qu’il continue à sucer, elle lui écarte les fesses et lui introduit le gode dans le cul avant de le faire aller et venir. Il est aux anges, Vitali.

Et quand Cheng-Li retirant sa bite de la bouche du soumis le contourne pour s’en aller l’enculer, Vitali ne bronche pas.

« Heureusement que Maderna ne me voit pas ! se dit Vitali.

Justement qu’en est-il de Maderna ? Se demandera le lecteur (cochon de lecteur) Eh bien nous nous éterniserons pas sur sa séance en cabine de massage, il a choisi du classique on lui fait du classique c’est-à-dire du massage un peu partout avant qu’une main vienne lui empoigner la bite… et on connait la suite.

Revenons donc dans la chambre anglaise. Cheng-Li a fini par jouir dans le fondement de Vitali… Alors fin de séance et fin de l’humiliation consentie ? Non, pas tout à fait…

– Garde la bouche ouverte ! Lui dit Dyane.

Et Cheng-Li vient lui pisser dans la bouche !

– Avale, lopette !

Il le fait, il ne sait plus très bien où il en est, il a les yeux vitreux, mais ne regrette en rien cette séance. Dyane le libère.

– C’est fini, ça t’a plu ?
– Oui, mais je n’ai pas joui.
– Je sais, ce n’était pas dans le programme.
– Ah bon ?
– Parce que tu voudrais jouir, maintenant ?
– Oui…
– Alors tu vas au coin là vas et tu te branles
– Oh, c’est humiliant !
– Ben oui !

Vitali se dirige vers le coin et commence à s’astiquer le poireau. Dyane fait signe à Cheng-Li de s’approcher de lui. Ce dernier sait ce qu’il doit faire ou plutôt ce qu’il doit dire.

– T’aimes ça te branler, hein pédale ?

Vitali ne comprend pas sa présence et ne répond pas .

– T’es prié d’être poli avec à Cheng-Li quand il te cause.
– Ah ? Ben oui j’aime bien me branler .
– T’es qu’un suceur de bites !
– Ouin oui,
– Et un enculé !
– Ben oui ! Ahhh, ça vient..

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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