Les loups-garous de Paris – 10 – Piège à loups par Boris Vasslan
Sandy se demandait bien comment remonter la piste qui la mènerait jusqu’à « la pétasse rousse » ? Passer par Bérault peut-être ? Mais encore faudrait-il qu’il soit encore en vie !
Aux laboratoires Ladrome, on l’informa que monsieur Bérault était en arrêt maladie.
« Qu’est-ce qu’elles lui ont fait ? Elles devaient l’éliminer après l’avoir fait parler ? »
Elle se débrouille pour avoir l’adresse de son domicile, et s’y rend où son voisinage l’informe que l’on a pas vu monsieur Bérault depuis plusieurs jours.
« Elles ont dû l’enlever et le trucider dans un coin sombre ? Je fais quoi maintenant ?
Sandy est une femme pragmatique, sans pouvoir intervenir en amont, l’issue de la bataille qui remettra en cause la position de chef de meute de Chabraut devient trop aléatoire, alors pourquoi s’acharner ? Autant prendre parti pour le camp adverse et viser une bonne place ! Et cela elle sait qu’elle saura faire.
Bourdalou en a marre, tancé par sa hiérarchie, il ne sait plus par quel bout faire avancer l’enquête.
« Si je pouvais pondre un rapport désignant Millet comme coupable je serais tranquille ! »
Mais la chose n’est pas aisée, l’homme n’a aucun casier judiciaire, dans ses relations on ne trouve personne lié au grand ou au petit banditisme, ses comptes sont cleans, et rien de suspect ne transpire de son téléphone portable. Tout juste a-t-on trouvé dans sa bibliothèque quelques ouvrages traitant de lycanthropie.
« Les loups-garous, toujours les loups-garous ! Il devait faire partie, lui et Gondard d’une espèce de secte païenne. Gondard devait être le chef et Chabraut a voulu devenir calife à la place du calife. Classique ! »
Du coup Bourdalou se mit à bouquiner des ouvrages traitant du sujet. Il se rendit compte au fil de ses lectures où se mêlaient le contradictoire, le farfelu et le n’importe quoi, que l’un des auteurs mentionnait que pour se débarrasser définitivement d’un loup-garou, il fallait lui trancher la caboche.
« Et l’abruti qui a fait le coup a suivi cette connerie à la lettre ! »
Son équipe éplucha tout ce qui ressemblait à des clubs ou des associations où il était question de loups-garous mais on ne trouva que des fan-clubs de jeunes boutonneux collectionnant fanzines, bandes dessinées et films de chez Universal. Pas vraiment des milieux propices à la guerre des chefs avec coupage de tête à l’appui.
Andréa est sortie choquée de sa garde à vue. On s’est retrouvé chez elle avec Bérault et Hélène afin de la réconforter et de faire un peu le point.
– Cet inspecteur est trop fouineur, il va finir par trouver des choses qu’il n’a pas besoin de savoir ! Me confie-t-elle.
Je proposais alors un peu par boutade qu’on le transforme en loup-garou.
– Excellent, tu t’en charges ? Me répond-elle du tac au tac
– Mais comment ?
– J’ai une idée, dit Hélène, on l’attire quelque part, par exemple chez Elizabeth, il ne se méfiera pas, il en pince pour elle et il se l’est déjà envoyé. Suggère Bérault.
– Comment vous pouvez savoir ça ? Demandais-je.
– Ben, elle me l’a dit !
– C’est bien, vous n’êtes pas jaloux !
– Vous savez, Elizabeth est un peu nymphomane, les hommes, les femmes… alors moi j’ai la chance de faire partie de « l’orchestre » et en bonne place en plus, alors je ne vais pas aller me plaindre.
– O.K, mais concrètement ? On ferait comment ?
– Elle invite Bourdalou, vous arrivez après, vous jouez à l’amant outragé et vous lui sautez au cou !
– Non ! Objecte Andréa, j’ai vu comment il est bâti, Bourdalou, Theo ne fera pas le poids, on peut faire plus simple, on n’a qu’à demander à Elizabeth de lui foutre un somnifère dans son café…
– Mais la morsure ne marche pas à tous les coups ! Objectais-je.
– C’est une question de dosage, on fera comme avec Elizabeth, je vous ferais une prise de sang et vous préparerais une ampoule qu’il faudra injecter dans la plaie.
– Mais il faudra vous rendre au labo ?
– Mais non, il me faudra juste acheter deux ou trois bricoles
– Bon tentons de synthétiser. Intervient Hélène, ça fait beaucoup de choses : trouver un prétexte pour faire déplacer Bourdalou, convaincre Elizabeth d’accepter le truc, sinon il faudra l’attirer ailleurs, et puis peut-être trouver autre chose, s’il ne veut pas de café ou de coup à boire ce jour-là on fait comment ? Bon il faut déjà convaincre Elizabeth, qui c’est qui s’y colle ?
Tout le monde se regarde, en fait si l’idée est bonne dans son principe, la mise en place paraît hasardeuse et compliquée. Personne ne se lance, on tire au sort.
– Pile c’est les garçons, face c’est les filles.
C’est pile.
– Pile c’est Theo, face c’est monsieur Bérault
Et c’est tombé sur moi !
– Je ne sais pas si je vais savoir faire ça ?
– T’es beau gosse, use de ton charme.
Comme beau gosse il y a mieux… mais il y a pire aussi. Ça va être de la grande improvisation.
Je me pointe donc chez Elizabeth Chinchard après avoir pris rendez-vous. Elle me reçoit, c’est elle qui m’ouvre la porte, Corinne étant en congé ce jour-là. Le belle femme d’affaire est attifée n’importe comment, apparemment elle revient de faire son jogging, moi qui pensais la complimenter sur sa tenue pour briser la glace, il va falloir que je trouve autre chose.
– Je vous écoute, jeune homme.
Tu parles d’un jeune homme ! Et elle ne me tutoie plus, c’est pas très bon signe, ça.
– Mes camarades et moi-même…
Elizabeth pouffe de rire.
– Arrêtez, j’ai l’impression de recevoir une délégation syndicale.
– Bon alors je vais aller droit au but. Bourdalou devient dangereux…
– Allons donc, c’est un amour et d’ailleurs je l’ai dans la poche.
– C’est possible mais il est sur le point de découvrir notre petite confrérie.
– Oui, c’est aussi l’impression que j’ai eue quand je l’ai rencontré, mais en fait il ne trouvera rien, il est trop matérialiste.
– Est-ce qu’on peut vraiment prendre ce risque ?
– Comment voulez-vous que je vous réponde ? Je manque cruellement d’expérience en ce domaine.
– Moi, je pense qu’on a pas le droit de prendre ce risque.
– Bon, admettons, et vous avez l’intention de faire quoi ? Et d’abord qu’est-ce que je viens foutre là-dedans ?
– On pensait le transformer en loup-garou !
Elizabeth éclate de rire
– N’importe quoi ! Remarquez ça peut être rigolo ! Oui finalement c’est une idée amusante, mais encore une fois : qu’attendez-vous de moi ?
Je lui explique le plan.
– Trop aléatoire, on peut trouver mieux, mais je vous promets d’y réfléchir. Voulez-vous un café ? Après vous allez me laisser, j’ai fait un petit jogging et j’ai transpiré, faut que je me douche je et que je m’habille.
– Oui bien sûr, laissez tomber le café…
– Non, non, je m’en fais un pour moi de toute façon, il paraît que c’est bon pour les neurones.
Elle s’en va en cuisine, elle revient avec les tasses fumantes, on échange des banalités et puis…
– Bon je vais prendre ma douche !
– O.K je vous laisse.
– A moins que vous souhaitiez me regarder en train de me doucher ? J’adore qu’on me regarde quand je suis nue.
Oups ! Elle rigole ou quoi ?
– Ne me tentez pas !
– Je ne te tente pas, je faisais une suggestion, tu n’as rien contre les femmes à ce que je sache ?
Tiens, elle me tutoie de nouveau !
– Assis toi, reste pas comme ça !
Et la voilà qui se déshabille, en me provoquant. Je ne vois aucune raison de ne pas entrer dans son jeu, Et puis décidemment c’est une superbe femme.
– J’étais déjà chaude mais depuis que je suis devenue une louve-garou, je suis devenue brulante. Me dit-elle en me narguant, bon alors tu te mets à l’aise où tu attends le retour de Jésus ?
Bon, O.K., je mets à poil et la voilà qui s »avance vers moi et qui me tord mes tétons, Ça me fait un peu mal mais ça a le don de me faire bander comme un étalon.
– C’est bon, hein ?
– Oui, j’aime ça !
– Cochon, vicieux, dépravé !
– Tout ça ?
– Enculé !
– C’est pas un peu fini, non ?
– Et mes tétons à moi, comment tu les trouves ?
– J’adore !
– Alors pinces-les !
– C’est vrai, je peux ?
– Mais puisque je te le dis !
Je ne vais pas la contrarier et nous voilà en train de nous tortiller mutuellement nos bouts de seins.
– Hum ! Reprend-elle, j’ai envie que tu me fasses des petites misères, ne bouge pas, je vais chercher un truc.
Elle revient avec une cravache et me la tend :
– Tape-moi sur les fesses !
– C’est pas trop mon truc !
– Oui, mais c’est le mien, alors si tu veux que je te fasse plaisir, commence par me faire plaisir à moi. Allez fait moi un cul tout rouge !
Bon, si elle aime ça, je ne vais pas la priver de ce plaisir, je m’empare due la cravache et commence par un timide coup sur la fesse gauche.
– Un peu plus fort, voyons !
Alors j’ai tapé plus fort. Au début elle encaissait sans crier, puis elle s’est lâchée, mais ce qui m’a étonné le plus c’est plus je fouettais, plus les cris devenaient extatiques
La pauvre avait maintenant le cul cramoisi.
– Je vais peut-être arrêter…
– Encore deux ou trois !
Je lui redonnais deux coups et posait la cravache.
– Tiens enfile ça ! Me dit-elle en me tendant une capote, et encule-moi !
– Euh, moi, je veux bien, mais ce serait mieux si tu me suçais un peu avant…
– Ah tu crois ? Amène ta bite, alors !
Bon sang , quelle suceuse ! En deux temps trois mouvements elle me fait rebander comme un cheval.
– Voilà ! Monsieur est content, monsieur peut m’enculer maintenant ?
– On y va !
Ça me fait drôle de sodomiser un cul boursouflé des zébrures de cravaches. Je pilonne, je pistonne, je vais et je viens, je sens le plaisir monter. Elizabeth elle n’arrête pas de gémir, c’est une grande gémissante.
La montée du désir devient incontrôlable, je me lâche, mais ne décule pas, je refais encore deux trois allers et retours, je la fais crier et je m’écroule sur elle, épuisé.
Je me retire, on se fume un clope, je lui demande un verre d’eau, elle m’apporte un verre de Porto. Et puis la douche on l’a pris ensemble.
Dans le carré à douche, on se met l’un en face de l’autre et soudain madame s’accroupit.
– Si tu as envie de pisser, te gênes pas, j’adore ça ! Me dit-elle.
J’ai accepté avec d’autant plus d’enthousiasme que je souhaitais la réciproque. Je l’ai donc copieusement arrosé, elle en a avalé un bonne rasade et je lui ai demandé si on pouvait inverser les rôles.
– Mais bien sûr, ouvre bien ta bouche, tu vas l’avoir ma bonne pisse
C’est vrai qu’elle était délicieuse, et cochons pour cochons après avoir avalé ce breuvage interdit, nos bouches se sont mélangées en un long baiser
– Je suis vraiment une bourgeoise dépravée, tu ne trouves pas ?
– Mais non…
– Si ! Dis-le-moi que je suis une bourgeoise dépravée
– T’es une bourgeoise dépravée
– Une salope, une pute, un garage à bite…
– Tout ça ?
– Tu vas me rendre service, me dit-elle alors qu’on finissait de se sécher dans nos serviettes de bain, voilà ce flacon c’est une crème apaisante, tu vas me tartiner le cul avec.
Tartinons, tartinons, ce que je n’avais pas prévu, c’est que cette action me ferait rebander… et évidemment Elizabeth s’en aperçoit.
– Dis, donc, gros cochon ! Tu n’as pas honte ?
– Non, pas vraiment.
– Fais-moi voir ton cul !
– Non, non moi j’aime pas la cravache !
– Ce n’est pas la cravache, c’est mon doigt, je vais te le mettre dans le cul !
Je me suis laisse faire, je me suis laissé faire aussi quand elle m’a mis un gode et qu’elle l’a agité à ce point que j’en avais des frissons partout.
– T’aimes ça hein ? Pédé ! La prochaine fois, ce sera une vraie bite ! Me dit-elle.
– Rien ne presse…
– Fais-moi confiance, je m’occupe de tout !
On se rhabille, un peu épuisés après toutes ces folies.
– Voilà l’idée. me confie Elizabeth, j’ai l’impression que Bourdalou ne serait pas contre un petit trip à trois…
Curieusement, cette idée m’amuse.
Du côté de Sandy qui vient donc de retourner sa veste, ça cogite, faute de trouver du monde, il lui faut empêcher Chabraut de remporter le défi, même si elle estime que ses chances sont faibles, mais sait-on jamais ! Elle va donc le rencontrer :
– J’ai vu du monde, le rapport de force est largement en notre faveur, bluffe-t-elle. Le souci est que la louve-garou qui va te défier a été identifiée, elle a été championne du monde de full-contact ! Donc le combat singulier n’est pas gagné d’avance, pas du tout même.
– Je fais quoi, alors ?
– On va ruser. D’abord tu la laisses gagner, on veillera à ce qu’elle ne te massacre pas. Ensuite normalement la meute devrait adouber la nouvelle chef. C’est à ce moment que je vais intervenir par surprise avec mes fidèles, on va foutre le bordel et se jeter sur la louve et sa garde, on les massacre, on blesse la louve et on te laisse le soin de l’achever.
– Ça me convient !
– Evidemment, je ne suis pas contre un retour de ce service…
– Tu ne le regretteras pas.
Quand Elizabeth a demandé à Bourdalou de passer la voir il n’a pas hésité un seul instant.
Corinne lui ouvre, son décolleté aujourd’hui est si échancré qu’il dévoile la partie supérieure des aréoles. Quant à Elizabeth, elle s’est passé une simple nuisette rose quasi transparente avec rien en dessous.
L’homme a donc déjà chaud mais il est surpris de me voir, je ne l’avais jamais rencontré. C’est qu’il est baraqué le bonhomme, s’il refuse une boisson dans laquelle on mettra un somnifère, ça va être compliqué.
– C’est Théo, un ami ! Me présente Elizabeth. Je ne t’en ai pas parlé au téléphone, je voulais te faire une surprise…
– Quelle surprise ?
– Tu m’as bien dit que tu n’étais pas contre un petit délire à trois ?
– Tu vas peut-être bien vite en besogne.
– Sans doute, mais la vie et courte et moi, l’idée me plait bien.
– Je ne suis pas trop motivé.
A suivre
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