Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:54

Le cadeau de Nathalie
(Une histoire d’amour trans et bisexuelle) par Boris Vasslan

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Le cadeau de Nathalie

Ce récit étant de pure fiction, je tiens à préciser qu’il n’y a rien d’autobiographique là-dedans (ou si peu..)

Bonjour : je m’appelle Boris, j’ai 40 ans depuis peu, je suis divorcé. Après un premier mariage catastrophique, j’ai juré de ne plus recommencer, je vis maritalement avec Nathalie. Ce n’est pas spécialement mon genre de femme Nathalie ! Elle est brune aux cheveux courts, moi qui adore les blondes aux chevelures de lionne, elle est têtue comme une bourrique et n’a jamais voulu changer de look. Sa peau est très pâle, elle n’aime pas le soleil, (c’est d’ailleurs réciproque), moi qui adore les belles peaux satinées. Enfin sa poitrine est plutôt menue, charmante mais menue, moi qui serais plutôt branché sur les hypertrophies mammaires. Mais allez donc savoir pourquoi, la Nathalie je l’ai dans la peau, elle est gentille, elle aime bien faire l’amour et n’est pas avare de fantaisie, tout en étant malgré tout beaucoup moins obsédé que moi ! On s’entend bien, elle me laisse beaucoup de liberté, si je rentre deux heures en retard, il suffit que je lui dise que je vais être en retard, elle ne cherche pas à en savoir plus, et moi je n’ai pas besoin d’inventer une panne de bagnole, ou un pot qui s’est éternisé ! Bien sûr il y a la réciproque, elle disparaît parfois un samedi entier, elle fait peut-être les magasins, puisqu’il n’est pas rare qu’elle revienne avec quelques fringues ou autres emplettes, mais ne fait-elle que cela ? Je ne cherche pas à savoir… Nous sommes heureux quand nous sommes ensemble et nous cherchons à nous faire plaisir. Ce n’est pas si mal non ?

Donc quelques jours avant mes quarante printemps, Nathalie me posa la question :

– Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour ton repas d’anniversaire ?
– Je ne sais pas moi ! Pourquoi pas un cochon de lait aux figues, tu saurais faire ?
– Bien sûr que je saurais faire ! Et comme vin ?
– Un bon petit Bordeaux, ce sera très bien !
– Et le reste ?
– Pour le reste, je te fais confiance ?
– Je crois que tu ne seras pas déçu !

Elle m’a rarement déçu de toute façon, elle m’a bien parfois offert des fringues qu’il a fallu changer, mais est-ce si grave ?

Mercredi 12 avril 1961

Ce jour a marqué doublement le destin de l’humanité (du moins de mon point de vue.) C’est en effet ce jour-là que les Russes (on disait les Soviétiques à l’époque) envoyèrent dans l’espace le premier cosmonaute, un dénommé Youri Gagarine dont peu de gens se souviennent. Le deuxième évènement important ayant eu lieu ce jour-là fut la naissance d’un petit garçon que ses parents prénommèrent Boris, le préposé à l’état civil refusant d’enregistrer Youri, mon père à l’époque communiste enthousiaste et convaincu (il déchanta comme plein d’autres, mais plus tard) proposa alors le premier prénom russe qui lui venait à l’esprit !

jeudi 12 avril 2001

Une petite pensée pour ce pauvre Gagarine qui n’est plus là pour fréter le 40ème anniversaire de son petit tour du monde à bord de la capsule Vostok, cette andouille ayant péri dans un crash d’hélicoptère. Il va être 19 heures. Je rentre du boulot, tout gai, je sais que Nathalie m’aura préparé avec amour la table de la salle à manger, avec une belle nappe, la vaisselle des grandes occasions, des petites bougies, le cadeau traditionnel.. Bref je vais me faire chouchouter. Je monte les escaliers, le cœur battant, guilleret comme un pinson ! Je suis devant la porte, je pourrais ouvrir, mais je préfère que Nathalie vienne m’accueillir. Dring ! Dring ! Personne ! Je sone de nouveau, j’entends sa voix :

– Voilà, voilà !

Je comprends le contretemps, elle doit regarder si rien ne cloche dans ses préparatifs.

Elle m’ouvre ! Oh ! Le choc ! Mon dieu qu’elle est belle ? D’où sort-elle cette robe décolletée, fendue à mi-cuisse qui la moule parfaitement ?

– Bon anniversaire mon chéri !
– Mais tu es superbe !
– Tu trouves ? Je l’ai acheté express, elle te plait ?

Tu parles qu’elle me plait, elle m’excite même, du coup je roule un patin à ma femme, et me voilà avec un début d’érection, après tout lui faire l’amour en guise d’apéritif ne serait pas une mauvaise idée, et c’est peut-être ce qu’elle cherche justement ! Je le lui dis :

– Hum, je baiserais bien !
– Moi aussi, mais ce n’est pas dans mes plans immédiats !

Là je suis sur le cul ! Des plans pourquoi des plans ? On fait ce qu’on veut non ?

– Laisse toi guider, tu ne seras pas déçu, je t’ai dit !

Bon, la porte de la cuisine est fermée, mais aucune odeur de cuisine ne vient me titiller mes narines, il se passe des choses bizarres aujourd’hui, peut-être après tout a-t-elle demandé les services d’un traiteur afin d’être plus présente avec moi, ce soir ? Ça m’embête quelque part parce que j’aime quand elle me fait la cuisine, mais ça part d’une bonne intention. Je me dirige vers les toilettes pour faire un petit pipi, en passant je jette un œil sur la table de la salle à manger. Non seulement rien n’est prêt, mais elle n’est même pas débarrassée, du coup l’hypothèse du traiteur ne tient plus tellement. Et puis, je finis par comprendre, on va sortir ! Mais quelle idée, elle sait que je ne suis pas trop  » restaurant  » surtout pour les occasions. Me voici contrarié, mais bon, ça partait d’un bon sentiment, je décide d’essayer de faire contre mauvaise fortune, bon cœur !

– Je t’emmène manger quelque part ! Et je ne dirais pas où, c’est une surprise ?
– Mwais !

Ma voix semble contenir un ton de dépit, elle s’en inquiète !

– Oui, je sais ! Tu n’aimes pas fêter les évènements au restaurant, mais encore une fois fais-moi confiance, et si vraiment ce soir j’ai tout faux, je te refais un repas ici dimanche avec tout ce dont tu as envie, ça colle comme ça ?
– Ça devrait aller !
– Bon, allez ! Viens me faire un bisou !

N’empêche, je suis déjà moins excité.

– Attends ! Je vais pisser d’abord !
– Tu veux que je te la tienne ?

Qu’est ce qui lui arrive ? Elle a pris des aphrodisiaques ou quoi ? Elle m’a l’air excité comme une puce, et tout ça pour ne rien faire ! J’espère que son plan ce n’est pas un club échangiste ou un truc comme ça ! Je sais que certains font restaurant ! Mon dieu ! Pas ça !

– Si tu me la tiens, je vais bander, et si je bande, je ne pisse pas !

Elle se pointe quand même, me regarde me débraguetter, attrape ma queue !

– Vas-y pisse !

Je n’y arrive pas, elle me bloque !

– Pisse ou je te branle !

Et si je saisissais l’occasion ? Si je la piégeais, faire l’amour tout de suite, ça va la calmer et on échappera peut-être à son club à la gomme ! Je me retiens ! Du coup la voici qui me branle ! Je bande comme un malade. Et puis elle m’abandonne !

– Allez ! Dépêche-toi on va être en retard !

La salope, elle l’a fait exprès pour m’exciter ! Qu’est-ce que je fais ? Je la viole ? Il n’y a pas de viol entre époux ! Mais ce n’est pas ma femme, et puis elle se laissera faire ! Bon je fais mon petit pipi, en principe ça calme, ce truc-là ! Nathalie a déjà mis son manteau !

– Mais enfin Nathalie, il n’y a pas le feu, j’aurais bien pris une douche !
– On nous attend Boris !
– Ça devrait pouvoir s’arranger, téléphone qu’on sera en retard !
– Allez, viens !
– Juste une mini douche, j’en ai pour cinq minutes !
– Viens, je te dis, tu n’es pas sale !
– Qu’est que tu en sais !
– Je viens de vérifier, gros ballot !
– Vérifier quoi, t’a juste vu ma bite !

Et en le disant, je réalise que c’était donc cela son touche pipi, elle voulait s’assurer de la présentabilité de ma quéquette ! Quel romantisme ! Je m’inquiète de plus en plus. Son plan est donc sexuel, ça je l’avais déjà deviné, mais il risque aussi d’être foireux. Qu’est-ce qu’il faut faire, le laisser foirer, ou tout faire pour ne pas y aller !

– Bon, chéri tu te décides ?
– J’arrive !

La première solution sera sans doute moins traumatisante, je la suis, mais mon cœur n’est plus en fête, il faudra à la première occasion lui montrer que je m’emmerde là où elle veut m’emmener, et qu’on gère ensuite la suite le plus intelligemment possible. En attendant ma soirée d’anniversaire est d’ores et déjà gâchée et ma chère et tendre n’a pas l’air de s’en rendre compte !

C’est Nathalie qui conduit, ce n’est pas tout près, son truc, je ne dis rien, j’essaie de me persuader que ça ne sert à rien de faire la gueule, je la fais quand même, inconsciemment. Je n’en décroche pas une, ça tombe bien d’ailleurs, Nathalie n’aime pas que l’on lui parle quand elle est au volant ! J’essaie d’échafauder des plans de sortie, tout en sachant la futilité de tels exercices, les choses ne se passent jamais comme on croie qu’elles vont se passer !

Nous voici dans les banlieues aisées, comme on dit. On arrive devant une propriété assez cossue, et après que Nathalie a présenté je ne sais quoi au gorille local, nous y pénétrons Une pétasse vient nous accueillir ! Pas mal d’ailleurs mais je n’ai pas envie d’être sympa avec les gens ce soir, surtout avec les gens du lieu où elle m’entraîne. Un pingouin nous demande de le suivre, nous suivons donc le pingouin, nous pénétrons dans une pièce de taille moyenne.

Une table a été dressée, une petite table ronde, pour deux personnes, il n’y en a pas d’autres, nous allons donc être en tête-à-tête ! Pas du tout ce à quoi je m’attendais ! Je n’y comprends plus rien, mes pauvres amis ! Nathalie me demande de m’installer et m’informe qu’elle va venir me rejoindre dans quelques instants. Où donc est-elle partie et pourquoi faire ? Je regarde autour de moi, la pièce est peu meublée hormis, à l’autre bout un grand canapé et un fauteuil, ils ont été tous deux recouverts de housses en drap blanc. Voilà qui est singulier, ils auraient pu enlever ces housses au moins… on ne va pas les salir leurs trucs ? A moins que… et voilà que je remarque la décoration, cinq ou six tableaux, des trucs modernes à tendances érotiques que je trouve d’un goût assez hideux. Nathalie revient, elle n’est pas seule elle est accompagnée d’une serveuse, que dis-je une serveuse ? Une soubrette, et dans une tenue fort spéciale, elle est topless la soubrette, deux nénés de bonne taille jaillissent d’un double triangle en tissus blanc, c’est ravissant ! C’est donc tout simplement ça la surprise, un restaurant avec serveuse topless et salle à manger privé. Quelque part cela me rassure ! La serveuse a apporté le champagne dans un seau à glace, je ne l’avais pas remarqué, forcément, j’avais les yeux ailleurs ! Bizarrement elle remplit non pas deux, mais trois coupes ! Aie ! Aurions-nous un invité surprise ? Je n’aime pas trop cette idée ! La troisième coupe ne sera d’ailleurs pas remplie complètement, elle s’en empare une fois les autres pleines et la lève !

– Bon anniversaire, monsieur !
– Merci ! A la vôtre ! A la tienne chéri !
– Non, ne buvez pas encore, venez plutôt y gouter !

Je ne comprends d’abord pas, mais voici que la serveuse se débarbouille les seins avec le champagne, manifestement ça l’excite et ses tétons s’érigent. Je ne sais pas trop quoi faire, mais qu’importe, elle, elle le sait, s’approche de moi et me fourre carrément son téton sur la bouche. C’est curieux les réflexes (essayez donc, vous !) Ma bouche s’ouvre, et je suce ce délicieux présent.

– Madame a le droit de goûter aussi ! Précise-t-elle à l’adresse de Nathalie !

Alors là, je ne vois vraiment pas Nathalie faire ça ! Mais on ne connaît jamais les gens !

– Avec grand plaisir ! Répond-elle avant de s’emparer de l’autre téton de la soubrette. Et nous voici tous les deux en train de sucer la belle. Je ne vous dis pas l’état de mon entre-jambe. Finalement c’est peut-être une bonne idée que Nathalie a eue là ! Je me demande si je peux aller plus loin, mais je n’en ai pas le temps, la serveuse finit par se reculer !
– Alors il est bon ?
– Délicieux !
– Je vous laisse, en principe je ne suis pas prévue pour la suite du repas, mais si vous avez besoin de moi, n’hésitez pas, je m’appelle Jade !

Nous revoilà en tête-à-tête !

– Alors ça te plait ?
– Pour l’instant ça ne se passe pas trop mal ! Sympathique la nana !
– Adorable tu veux dire !
– Je ne t’avais jamais vu faire des trucs avec une fille ?
– Non, mais tu ne m’en jamais donné l’occasion ?
– Tu veux dire que j’aurais dû t’en donner l’occasion ?
– Je ne sais pas, mais ce n’est pas grave, et puis la réciproque est vraie aussi !
– Quelle réciproque ?
– Je ne t’ai jamais vu non plus faire des trucs avec un mec !
– C’est malin !
– Pourquoi ? Les hommes ne te troublent pas ?
– Ben, non !

Notre conversation est interrompue par l’arrivé d’un serveur cette fois ! Mais je rêve, c’est quoi cette maison ! Un homme certes, mais perruqué, maquillé, il est simplement habillé d’une nuisette presque transparente et d’un slip rouge ! Un slip ? Non pas un slip, une culotte de femme, ses jambes sont intégralement rasées et on devine que le reste du corps l’est aussi.

– Voici les petits fours pour le champagne ! Bonne soirée messieurs-dames. Vous sonnerez ici quand vous désirerez vos entrées, mais je vous conseillerais de les demander d’ici un quart d’heure, question de timing, il faut que le cochon de lait soit à point !
– Et bien d’accord revenez dans un quart d’heure ! répond Nathalie.
– Pas de problème !
– Au fait, reprend-elle, je vous trouve absolument charmant, comment vous appelez-vous !

Voici qu’elle le trouve  » charmant à présent, réveillez-moi, je rêve !

– Camille ! Madame !
– Camille, j’aimerais vous demander quelque chose de, comment dire… d’un peu spécial !
– Mais je suis là aussi pour cela, ne vous gênez surtout pas, madame !

Je n’aime pas du tout cette conversation, à quoi joue Nathalie, ce dialogue plus l’allusion de tout à l’heure, mais que cherche-t-elle, je crains le pire !

– J’aimerais bien voir vos fesses, Camille !

Ah ! non elle est folle !

– Que les fesses, madame ?
– Oui que les fesses !

Le travesti se tourne, et baisse alors son slip, du moins la partie arrière !

– Hum quel joli petit cul ! Je peux toucher ?
– Bien sûr ! touchez, touchez ! J’adore qu’on me tripote les fesses !

C’est vrai qu’il n’est pas mal, mais on ne va pas passer la soirée là-dessus ! Et voici Nathalie qui lui caresse le postérieur, je rêve ou quoi ?

– Hum ! super doux ! Essaie, Boris !
– Non, merci !
– Pour me faire plaisir !

Mais elle est cinglée, lui caresser le cul, passe encore, mais si tout à l’heure il a le malheur d’exhiber son sexe, je vais tout simplement craquer, et Nathalie va découvrir mes tendances bisexuelles. Je ne suis pas du tout préparé à ce truc là, mais comment empêcher cet enchaînement diabolique. Et puis un déclic ! Mais bien sûr que je sais ne pas tomber dans ce piège ! Me voici rassuré, je peux maintenant lui toucher les fesses au travelo, j’y vais même carrément, c’est très doux, très agréable !

– Bon on va le laisser travailler !
– A tout à l’heure mes chéris !

Voilà qu’on est ses chéris à présent, on aura tout entendu !

– Ça va, Boris ?!
– Oui, ça va, mais je me demande un peu ou tu m’as emmené. Je vais aller pisser, c’est où ?
– Je n’en sais rien, voyons ! Dans le couloir, je suppose !

Je sors donc. Je cherche en vain les toilettes, le couloir est désert, personne à qui demander, je questionnerais donc Camille à son retour, s’il n’est pas trop tard. Car à ce moment-là, je n’ai nulle envie de pisser, mais le seul moyen que j’avais trouvé pour lutter contre ma libido était de me masturber. Eh bien, pas de chiottes pour le faire !

– Je n’ai pas trouvé, on demandera à Camille !
– C’est une bonne idée, tu pourras même demander qu’il te la tienne !
– Oh ! Nathalie !

N’empêche l’espace d’une seconde, le flash dans mon cerveau, le flash d’une image bien érotique !

– Ah ! Au fait Boris ! Je voulais te demander depuis plusieurs jours, ton bouquin de science-fiction, il en est où ?

Mais pourquoi cette question, là maintenant ?

– Ça n’avance pas bien vite, je n’arrête pas de recommencer…
– Mais ça va faire trois mois que tu y travaille tous les soirs !
– Je sais, mais quand je ne suis pas content de moi, je fous tout en l’air !

Le terrain devient de plus en plus glissant, pourquoi me parle-t-elle de ça, et pourquoi le jour de mon anniversaire justement !! Décidément tout va de travers ce soir !

– Tu as pondu combien de pages ?
– Une trentaine !
– Tu me les feras lire !
– Oui !
– Dis-moi Boris ! Est-ce que je te rends heureuse ?
– Bien sûr, pourquoi cette question, et puis j’espère que c’est réciproque ?
– Boris, regarde-moi dans les yeux, et répond-moi, franchement, c’est ton anniversaire aujourd’hui, c’est tes quarante ans, je veux que tu sois heureux !
– Mais Nathalie, je t’ai répondu, pourquoi tu t’angoisse comme ça ?
– Alors pourquoi me caches-tu tes fantasmes ?

Aie ! Le coup de massue ! Je m’attendais plus ou moins à un truc comme ça depuis cinq minutes, mais là c’est du direct dans la tronche, je ne sais pas quoi répondre, je la laisse manœuvrer ! Que faire d’autre ? En espérant qu’elle ne va pas faire couler le bateau !

– Qu’est-ce que tu veux dire ?
– Il y a une quinzaine de jours, j’ai fait un peu de traitement de texte sur ton ordi, j’ai découvert tes drôles d’histoires, des histoires que tu tapes en me faisant croire que tu ponds un récit de SF !

Mon dieu que lui dire ? Je mettais de mots de passe dans mes machins au début, et puis par négligence ou par confiance je n’en sais rien, j’ai cessé d’en mettre ! Lui dire quoi ? Que ce sont des récits piqués sur Internet, mais à ce moment-là pourquoi les avoir recopiés, justement ? Que ce sont des exercices de style, ce n’est pas très sérieux ! Je ne sais pas quoi inventer, je ne sais tout simplement pas quoi dire, comme un gosse pris en défaut d’avoir fait une grosse bêtise !

– Ce ne sont que des fantasmes, Nathalie, tu ne vas pas me reprocher de délirer !
– Mais je ne te reproche rien, il n’y a rien d’abominable là-dedans, j’ai tout lu ! Les Kriss, les Jackie, les Edwige… quand tu ne parles pas de cul, je te reconnais, quand tu parles de cul, je te reconnais moins…

Ça va mal ! Ou veut-elle en venir ?

– Il est possible que tes fantasmes, tu les réalise ailleurs, je ne te surveille pas et je ne vais pas commencer à le faire ! Maintenant j’en viens au fait !

Elle reprit un moment sa respiration, sa voix se faisait chevrotante, j’étais sur la défensive, prêt à encaisser, prêt à accepter le K.O. Et puis l’idée me traversa la tête, elle n’avait pas tout de même dépensé une fortune en me conduisant dans cet endroit impossible pour me descendre en flamme !

– Je t’écoute Nathalie !
– Aucun de tes fantasmes ne me bloque, tu aurais dû le savoir, alors le cadeau que je vais te faire ce soir…

Elle s’arrête, la voilà qui sanglote à moitié ! Puis se reprend, mais difficilement.

– Le cadeau que je vais te faire ce soir, c’est de te permettre de vivre tes fantasmes à mes côtés, avec moi. Je t’aime, Boris, je ne veux pas que tu me mettes à l’écart de tout cela ! C’est cela mon cadeau, je t’offre TES fantasmes !

J’entends à peine les derniers mots, elle sanglote, mais pas autant que moi, je pleure comme une madeleine, je craque à fond, mes nerfs ont lâché ! C’était donc cela ! Qu’est-ce que je peux être con ! Quelle magnifique preuve d’amour, elle me donnait là ! On se regarde, on a les yeux tout mouillés tous les deux, je souris, elle sourit, je souris encore plus, elle aussi, alors j’ai un petit rire nerveux, je parviens à articuler :

– Merci Nathalie !

Et je replonge dans les eaux lacrymales !

– Ça va Boris ?
– Oui, ça va ! J’ai faim tout d’un coup !
– On va appeler Camille, on va jouer avec lui, tu veux qu’on joue avec lui !
– Je ne sais pas trop, ça va dépendre comment les choses sont amenées !
– Et tu voudrais que je les emmène comment ?

Comment lui dire qu’en ce moment précis, j’avais plus envie de faire l’amour avec elle que de faire des galipettes avec un travesti tarifé ! Mais je ne me voyais pas en train de contrarier cette femme merveilleuse qui venait de me donne une telle preuve d’amour. Le jeu, je le jouerais et je le jouerais à fond

– Demande-lui de nous montrer sa queue, le reste devrait venir tout seul ? Mais dis-moi, le personnel est obligé de faire tout ce que le client demande, ici ?
– Bien sûr que non ! Ils font ce qu’ils veulent… mais je te raconterais les détails une autre fois..
– Les entrées ne sont pas tout à fait prêtes ! Nous accorderez-vous cinq minutes maximum ? Nous annonce Camille !
– Bien sûr Camille ! Mais approchez-vous donc !
– Vous voulez revoir mes fesses ?
– Non, on voudrait voir l’autre côté cette fois !
– Oh ! Les gros coquins, ils veulent voir mon zizi ! Je ne sais pas si je dois !
– Mais nous en mourrons d’envie Camille !

Il s’approche alors de nous, il s’est parfumé, il sent bon !

– Et ben voilà, il vous suffit de me baisser la culotte et je crois que vous pourrez voir ce qui vous intéresse !

Nathalie me fait signe de le faire, je baisse donc la culotte du travesti, et le voici la bite à l’air !

– On peut toucher ! je demande
– Oui, mais avec délicatesse. !

Mais je suis un être très délicat, je lui caresse un peu la verge, lui tripote un peu les couilles, j’esquisse un petit mouvement de masturbation guettant sa réaction, il n’a apparemment pas l’air contre, je le branle donc carrément, me voici en train de branler un travesti à 1 m 50 de ma femme, elle ne fait presque rien elle nous regarde, passionnée se contentant de caresser un peu les cuisses de Camille machinalement. Sa verge bande maintenant joliment, le gland rose est bien contracté, bien luisant, une fort ravissante petite chose à laquelle je porterais volontiers ma langue. Je lui demande, il veut bien, me voici avec sa quéquette dans la bouche, je suce avidement le gland, c’est ce que je préfère !

– Vous ne voulez pas vous mettre à l’aise ?

Ah, bon ? Parce qu’on va aller encore plus loin ? Mais comme je l’ai dit, je ne souhaite pas reculer !

– T’as raison on se fout tous à poil ! Intervient Nathalie qui ne se contente pas de le dire mais qui le fait. En moins de temps qu’il le faut pour le dire, la voici à poil, et l’autre Camille qui se croit obligé de faire des commentaires.
– Hum ! J’aime beaucoup votre poitrine, je peux la caresser ?
– Oui mais pas les bouts, je suis sensible !
– Ne vous inquiétez pas, je sais me tenir !

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Et j’assiste à ce spectacle hallucinant du Camille à présent complètement à poil embrassant à qui mieux-mieux la poitrine de ma compagne. Me voici à poil à mon tour, il est inutile de préciser que je bande comme un mulet !

– Oh la jolie bibitte !

Quelle familiarité ! A son tour Camille me la tripote, puis me la suce ! Il fait cela divinement le bougre, dispensant des petits coups de langue agiles sur mon gland tandis que les lèvres travaillent à un va-et-vient masturbatoire des plus efficaces.

– Doucement !
– Tu veux me prendre ?

Justement ce n’est pas trop mon truc, mais le contraire, pourquoi pas, et puis sans doute est-ce quelque part ce que Nathalie souhaite voir ! Je le dis à Camille, qui me répond :

– Tu veux que je t’encule ? Mon salaud !

Je ne lui ais pas demandé de faire dans le trivial, mais bon, respectons les règles du jeu.

– Allez viens !

Il me prend par la main (par la main !) S’empare au passage d’un préservatif (il y en avait toute une provision dans une petite coupelle) et m’entraîne vers le canapé (il servait donc bien à cela) j’entends pendant ce temps-là Nathalie qui sonne Jade ! Je souris à ma femme !

– Moi aussi j’ai mes fantasmes, mais moi je t’en avais parlé !

Pour toute réponse je lui fais un clin d’œil approbateur et complice ! Du coup Camille change d’idée et nous nous installons près du fauteuil

– On va laisser le canapé à ces dames !

C’est beau la correction et la galanterie ! Je me mets à quatre pattes sur le fauteuil, je cambre mon cul, et j’attends, pas longtemps, Camille vint d’abord fureter sa langue sur mon trou béant, l’humectant d’un maximum de salive, puis je sens le gland quémander le passage, un premier essai, un second, la bite est rentrée et me pistonne l’anus à présent. De ma place je peux voir ce qui se passe sur le canapé, les deux femmes complètement nues se contentaient de se caresser mollement, attendant en fait que je sois pénétré. La chose étant faite les voici qui roulent comme des forcenées sur le canapé, s’enlaçant sauvagement dans un indémêlable mélange.

Ce fut malgré tout assez rapide, Camille sans quitter mon cul déchargea dans la capote en poussant un râle. N’ayant pas effectué ma jouissance, il me semblait judicieux d’aller l’offrir à ma femme, mais mon partenaire m’en dissuada :

– Ne les dérange pas ! Elles sont en plein dans leur truc à présent !

Camille s’agenouilla devant moi et à nouveau me suça, mais cette fois à fond

– Je n’aime pas trop le sperme ! Tu me diras ?
– Pas de problèmes

Et tandis que ma bite explosait en sortant de sa bouche, nos deux coquines s’envoyaient au septième ciel en poussant de plaisants cris de plaisir.

Nous eûmes du mal à reprendre nos esprits !

– Permettez-moi ! Nous dit Camille qui avait repris son vouvoiement, de vous remercier de votre correction, ce n’est pas si courant, nous avons parfois ici quelques porcs, puis-je vous proposer mon numéro de portable, si vous avez besoin de prestation à domicile… ce ne sera pas une corvée !
– Volontiers lui répondit Nathalie !

J’aurais aimé que Jade fasse la même proposition, mais bon… –

– Je vais vous servir les entrées ! Ajouta Camille !
– C’est une bonne idée ça, creuse tout cela !

Et soudain une pensée saugrenue me traversa l’esprit :

– Et le cochon de lait, il va être cramé !
– Mais, non, il sera à point dans vingt minutes, tout s’est déroulé comme prévu ! Question de timing !

Nathalie éclata de rire, ses yeux pétillaient alors de bonheur, de notre bonheur…

 

Boris Vasslan – Mai 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:46

Lucia, Boris et les lapins mutants

Récit polymorphe pour un concours par Boris Vasslan

Maghellam

Le personnage de Boris sera le même que celui évoluant dans la saga  » en attendant Edwige « . Toutefois rien n’empêche de lire ce récit de façon indépendante

Bon, on va être gentil avec moi, on ne me jette ni vanne, ni cailloux sur la tête, je suis un planqué !

 

Et alors ? Normalement, (normalement !) je n’ai pas besoin de travailler, mais mon conseiller fiscal m’a expliqué qu’il serait très avantageux d’avoir une couverture. J’en ai parlé à mon oncle qui en a parlé à qui de droit, et me voici parachuté comme fonctionnaire européen.

 

Je suis donc censé travailler pour Bruxelles ! Le poste est bidon, on m’a quand même expliqué qu’il faudrait que je me montre, on ne sait jamais !

 

Bon, alors je me vais me montrer, mais je ne garantis pas les résultats !

 

Le truc s’appelle le GR3E (Groupe de recherches et d’études européens des extraterrestres !) Tout un programme ! Quand j’ai demandé à quoi servait ce bazar on m’a dit  » à rien  » ! Voilà qui était rassurant, un emploi bidon dans un truc qui ne servait à rien !

 

Six mois après, il eut des élections européennes, un nouvel exécutif, et un commissaire européen chargé de superviser et de contrôler l’activité des organisations satellites. Le GR3E faillit être dissout, mais on ne le fit pas, j’ignorais tous de ses effectifs réels et supposés, toujours est-il que je reçus un jour une note de service en mon domicile m’intimant l’ordre de me mettre à la disposition d’un certain monsieur Pietrangelli qui me donnerait des instructions !

 

Je n’allais pas me mettre à travailler, non ? Et je protestais auprès de mon conseiller fiscal, si on ne peut plus avoir un emploi fictif sans être obligé de travailler, où va-t-on ? Il me conseilla cependant de jouer le jeu ! Je partis donc visiter Bruxelles, cela tombait bien, je ne connaissais pas la ville.

 

– Au départ le GR3E était une couverture ! M’expliqua doctement Pietrangelli, mais pour des raisons diverses et politiques, on ne l’a jamais fait fonctionner. Dorénavant on change complètement de cap. Nous avons reçu plusieurs messages nous informant de la présence d’OGM près d’Alençon ! Nous craignons que cette implantation serve de pont de départ à une diffusion beaucoup plus importante en Europe. Il s’agit de lapins, ces lapins sont assez bizarres et nous souhaitons tuer dans l’œuf tout risque de propagation de nouvelle maladie genre  » vache folle  » Il est impossible de mener une enquête sereine, tous les acteurs de proximité semblent avoir été corrompus dans cette affaire. On va donc jouer la carte du délire ! Et vous allez la jouer très fine, très discrètement et à deux !

 

J’expliquais au Monsieur que je n’avais strictement aucune compétence pour ce genre de chose, mais il ne voulut rien entendre, m’expliquant qu’il s’agissait d’un travail d’équipe et blablabla… Et argument suprême, j’habitais à moins de 40 kilomètres du lieu incriminé, ce qui fait que je pourrais continuer à suivre l’affaire de chez moi, une fois lancé. Ben voyons !

 

C’est près du Mans que furent mis au point les préparatifs de notre intervention. J’y assistais amusé en compagnie du dénommé Pietrangelli ! De la folie furieuse ! Un hélicoptère attendrait de profiter d’une nuit de très mauvais temps… cela pour limiter le nombre de témoins potentiels. L’appareil se poserait dans trois lieus différents dans le périmètre de la coupable commune, l’un de ces endroits serait un champ appartenant à notre éleveur de lapins. A l’aide d’appareils spécifiques seraient crées de fausses traces d’atterrissages qui formeraient des triangles équilatéraux. Ce serait tout et ce serait bien suffisant !

 

Effectivement, si le lendemain de l’opération fût celui de la surprise, le surlendemain fut celui de l’invasion : tout un petit monde investit la commune, journalistes, enquêteurs de tous bords et de tous poils, curieux, touristes et même quelques sectes d’abrutis tout heureux de venir accueillir les chers extra terrestres qu’ils appelaient de leurs vœux depuis si longtemps.

 

Je devrais profiter de tout ce cirque, et prétexter mon appartenance à un organisme d’étude extraterrestre pour essayer d’y voir un peu plus clair dans cette affaire d’OGM. L’affaire devait rester discrète, nous serions deux et nous pouvions solliciter la contribution d’une (ou d’un) secrétaire je refusais cette possibilité, ne sachant pas trop ce que je pourrais lui donner à faire. J’appris alors que mon collaborateur dans cette affaire serait une collaboratrice et qu’elle n’avait pas hésité, elle, à demander les services d’un assistant…

 

Je rencontrais ma future collègue dans un hôtel d’Alençon où des chambres avaient été réservées pour la circonstance.

 

– Lucia Sinopolli ! Enchantée, je suis de nationalité italienne, mais je parle français couramment et presque sans accent, du moins je l’espère !

– En effet ! Répondis-je, me présentant à mon tour.

– Et voici mon secrétaire, Fleming, il est citoyen britannique !

 

Effectivement je l’aurai parié, une caricature, grand, filiforme, roux, moustachu, et habillé d’un costume Prince de Galles très, mais alors très  » british « . Elle avait dit  » Fleming « , simplement  » Fleming  » pas  » monsieur Fleming  » ou  » Mister Fleming  » ou  » prénom Fleming « , non !  » Fleming « . Ce genre de démarcation sociale m’irritait. Ce n’est en effet pas parce que je suis une grosse feignasse, que je suis plein de fric et que j’ai du sang bleu que je méprise les gens. Je sais que j’ai eu de la chance, d’autres moins, on ne doit jamais mépriser les perdants, et surtout les perdants du grand jeu de la naissance !

 

Ma première impression sur Lucia fut donc très négative, du moins ma première impression d’ordre relationnelle, parce qu’en ce qui concerne ma première impression d’ordre physique ce fut tout à fait autre chose !

 

Comment la décrire, plutôt grande sans exagération, plantureuse, brune, les cheveux tirés sur la tête et ramassés dans un infâme chignon, des yeux verts, un joli petit nez légèrement pointu, des lèvres purpurines, de grosses lunettes en écailles, un tailleur pied de poule assez strict, un foulard moche avec la signature bien en évidence, un chemisier classique, un collier de perle, des boucles d’oreilles trop grandes, de grosses lunettes, un maquillage impeccable. Elle sentait bon, sans doute un parfum de prix (je n’y connais rien). L’uniforme de la femme d’affaire dynamique en quelque sorte ! Mais il y avait deux choses qui ne me laissaient pas indifférent : D’abord sa voix mélodieuse, dire qu’elle n’avait pas d’accent était presque vrai, mais justement tout était dans le  » presque  » Et puis son sourire, qui éclairait mais trop rarement son visage. La pensée complètement incongrue et déplacée me vint qu’elle devait être trop belle en train de jouir !

 

– Bon ! On y va, vous nous suivez, on va aller tout de suite sur place, nous avons une réunion avec des gens de la police française !

– Je crois que vous allez être obligé de m’emmener, je ne suis pas motorisé !

– Vous êtes venue par le train ?

– Non, j’habite dans le coin, mon chauffeur m’a emmené ici, je ne conduis pas !

 

Elle me regarda comme si j’étais le dernier des mohicans. Nos relations s’annonçaient sous de forts mauvais hospices ! Pendant le trajet, au demeurant assez court, elle ne m’en décrocha pas une, baragouinant en anglais avec son secrétaire. Elle m’indiqua sur place que l’école communale qui de toute façon ne fonctionnait pas en ce mois de juillet avait été réquisitionnée pour la circonstance et que c’est à cet endroit que nous tiendrions nos réunions de travail.

 

La salle de classe, l’unique classe de l’école ne datait pas d’hier, des vielles tables d’écoliers avec le banc solidarisé au pupitre, avaient du connaître plusieurs générations de gamins dont certains devaient maintenant être en retraite, un ponçage récent avait malheureusement fait disparaître les probables graffitis gravés ou marqués à l’encre. Les encriers avaient disparu mais leurs emplacements étaient bien là, béant ! Il y avait huit doubles tables, des petites devant, des plus grandes derrières. C’est à ces dernières que nous prîmes places. Il y avait donc hormis Lucia et Fleming, trois policiers de je ne sais plus quels services, et une petite antillaise dont je n’ai retenu que le prénom, Valérie et qui, si j’avais bien compris était là pour nous décharger de tous nos problèmes d’intendances.

 

Lucia se leva et se dirigea vers le tableau noir. Moi qui ne suis pourtant pas très psychologue et qui ne voit pas grand monde, je perçus néanmoins à cet instant précis comme un certain trouble dans son comportement. Oh ! Pas grand chose, un frémissement furtif qui le temps d’un battement d’aile la rendait plus sensuelle. Je me demandais bien pourquoi, cependant ?

 

Il restait au tableau le tracé d’un problème de géométrie que l’on avait négligé d’effacer.

 

– Fleming, trouvez-moi une éponge et nettoyez-moi ce truc !

 

Il fallait voir le ton sur lequel elle lui parlait, je n’ai pour ma part jamais parlé à mes domestiques sur un ton pareil. Elle m’énervait décidément cette Lucia. Une fois le tableau nettoyé, l’Italienne se lança dans un exposé sur ce qu’on savait de la situation. Le but de l’enquête était simple : dans un premier temps savoir si l’élevage se limitait à cette commune ! Quand on saurait, on aviserait !

 

S’en suivit alors une réunion de plusieurs heures à la suite de laquelle je sortis complètement éberlué. J’avis l’impression d’avoir visité une autre planète. C’est vrai que je sors peu, que j’ai peu d’amis et que des pans entiers du savoir humain m’échappent complètement mais là, vraiment… On a commencé par un brainstorming, ça m’a amusé, on avait le droit de tout dire y compris n’importe quoi et Lucia notait au tableau listant indifféremment évidences et pauvres âneries. Et puis après, ça s’est compliqué ! On a eu droit, tenez-vous bien, au diagramme de Pareto et la méthode d’Ichikawa (c’est qui ces mecs ?) Là, après avoir noté sur un bout de papier le nom de ces deux génies (?) méconnus, j’ai décroché et j’ai attendu que ça se passe ! Conclusions, toute cette affaire me paraissait bien nébuleuse mais je fus ravi d’apprendre qu’il nous fallait du matériel, que le temps de rassembler tout cela on ne se mettrait au travail que le surlendemain. Voilà toujours une journée de gagnée, et ce soir je pourrais rentrer chez moi. !

 

C’était sans compter sur Lucia qui très sèchement me lança :

 

– Je vous ramène à Alençon ! Nous mangerons ensemble au restaurant de l’hôtel, j’ai à vous parler !

 

J’acquiesçais, que faire d’autre ?

 

Une heure à attendre ! Elle m’avait demandé d’être dans ce restaurant à 19 heures ! N’ayant pas grand chose à faire dans la ville, j’atterris dans un bistrot ou je sirotais un lait fraise ! Je sortais mes notes de ma poche, je n’avais noté que deux noms : Pareto et Ichikawa, ces noms ne me disaient rien du tout et je m’en foutais royalement, je fis une boulette avec le papier, puis cherchais à le jeter, ne trouvais rien pour le faire. Etant bien éduqué, je fourrais donc la boulette dans ma poche !

 

A 19 heures pile, je pénètre dans le restaurant, explique au serveur que nous serons trois mais que  » mes amis  » ne sont pas encore arrivés. Les deux zigotos se pointèrent avec 20 minutes de retard. Et là, stupéfait, j’assistais à cette scène inimaginable : Alors que Lucia vint s’asseoir en face de moi, Fleming alla s’installer tout seul à l’autre bout de la salle. Je crus devoir intervenir !

 

– Euh ? J’avais réservé trois couverts !

– Mêlez-vous donc de ce qui vous regarde ! Je mange avec qui je veux et il se trouve que je n’ai aucune envie de manger avec Fleming ! Et si je mange avec vous ce soir, c’est uniquement parce que j’ai des choses à vous dire !

 

Je ne suis guère habitué aux échanges verbaux compliqués, je ne savais pas trop à ce moment là ce qu’elle avait à me reprocher, mais je n’avais pas l’intention de me laisser faire par cette bonne femme. Mais voici qu’elle m’abreuve de paroles :

 

– J’ai été stupéfait de votre attitude, pas une seule fois vous êtes intervenu, vous n’avez pour ainsi dire pas pris de notes et en fin de réunion vous pensiez manifestement à autre chose. Alors maintenant, je vais vous dire : cette mission est difficile et compliquée. J’ai besoin d’un collaborateur qui fasse preuve d’initiatives, qui émette des idées, qui soit positif. ! Vous n’êtes; mon pauvre monsieur rien de tout cela ! Je demanderais donc votre remplacement le plus rapidement possible !

– Et bien, demandez-le !

 

J’étais partagé, j’aurais du prendre ce renvoi comme une aubaine, comme l’occasion de retourner sur le territoire de mon oisiveté ! Mais, bon, je ne suis pas spécialement susceptible, mais il n’est guère plaisant de se faire traiter de la sorte. Alors, je m’efforçais de parler court, de toute façon qu’est ce que je pouvais lui raconter ! J’étais absolument incompétent dans ce boulot, je le savais très bien, mais je ne pouvais pas non plus lui dire comme ça !

 

– Et c’est tout ce que vous avez à me dire ?

– Oui c’est tout !

– Ces messieurs dames désirent un apéritif ?

– Non-merci ! répondit Lucia

– Un whisky, pour moi, sans glaçons ! Prenez-donc quelque chose, je vous l’offre, il ne me déplairait pas de trinquer avec vous, une seule et dernière fois !

 

Elle me regarde ahuri, semble hésiter.

 

– Finalement je vais prendre une Suze !

 

Ne pouvant me mesurer à elle sur le fond, il m’amusa alors de biaiser et de contre-attaquer sur le seul mais énorme reproche que je pouvais lui faire, son attitude de mépris avec Flemming.

 

– Voilà, nous allons prendre l’apéritif ensemble, et nous allons nous dire adieu, et pour ce qui est de la suite du repas, je crois que je vais aller tenir compagnie à votre secrétaire. Sa compagnie me sera sans doute plus agréable que vos sarcasmes !

– Si ça vous chante ! Mais vous allez être déçu !

– Mais non, je le trouve très mignon !

 

La tête de Lucia ! Ce qui est marrant avec elle c’est qu’on sait tout de suite ce qu’elle pense, son visage est très (trop ?) expressif !

 

– Vous êtes homosexuel ?

– Non, mais j’ai les idées larges !

 

Cette fois le changement d’expression fut indéfinissable, mais il est certain que pour elle la conversation prenait un cours inattendu !

 

– Remarquez que je n’ai rien contre les homosexuels ! Se crut-elle obligée de préciser.

– Vous voyez bien que l’on peut trouver un terrain d’entente !

– Mais qui êtes vous donc ? Je veux dire : quel genre d’homme ?

– A mon tour de vous répondre que cela ne vous regarde pas !

 

Je levais alors mon verre que le serveur venait d’apporter !

 

– A la votre !

– C’est cela, à la votre !

– Vous savez, j’oublierais certainement votre humeur massacrante et la façon dont vous traitez votre pauvre secrétaire, mais je ne suis pas prêt d’oublier votre sourire !

– Si vous voulez vous mettre à me faire la cour… autant vous dire tout de suite que vous perdez votre temps !

– Ce n’était pas dans mes intentions !

 

J’avais la bizarre impression qu’une partie de son animosité envers moi s’était diluée depuis qu’elle avait cru que j’irais draguer son secrétaire.

 

– Excusez-moi, je suis assez énervée, j’ai pu être blessante, j’en suis désolée, je vous juge en une après-midi alors que vous pouvez être fatigué, avoir des soucis, je ne sais pas moi, si vous ne me dites rien, je ne peux pas deviner…

– La question n’est pas là ! Je n’arrive pas à entrer dans la subtilité de vos plans !

– C’est sans doute ce que je vous reproche !

– Parce que moi, s’il y avait un danger réel, je commencerais par trucider tous les lapins du mec. Le type, je le coffre sous un prétexte quelconque et il ne ressort pas de tôle avant de nous avoir balancé sa filière. Ça aurait coûté moins cher que toute cette fumisterie et au moins ce serait efficace !

– Regretteriez-vous de ne pas vivre dans une dictature, cher monsieur ?

– Absolument pas, je suis un démocrate convaincu…

– Vous m’avez fait peur ? Alors pourquoi employer des moyens aussi radicaux, d’autant qu’ils ne sont pas aussi efficaces que vous le pensez !

– Permettez-moi d’en douter !

– Certains régimes pratiquent la torture, afin que les gens disent tout ! Et vous savez comment ils se vengent les victimes qu’ils savent qu’ils vont mourir ou non ?

– Non, mais vous brûlez d’envie de me le dire…

– En ne disant pas tout, justement, il y a toujours un petit quelque chose qui est caché, un secret qu’ils emportent dans la tombe, et qui moralement leur permet de dire,  » je n’ai pas tout dit « , et cela il n’y a souvent aucun moyen de le savoir ! Or dans cette affaire nous voulons tout savoir ! Tout ! Absolument tout !

– Mais enfin ! Cette histoire de soucoupes volantes est stupide ! Si notre éleveur de lapin a une organisation derrière lui, elle va bien se rendre compte que cette couverture n’est qu’un prétexte !

– Mais c’est justement ce qu’on cherche ! Pietrangelli ne vous en a pas parlé ?

– Ben non !

– Les mecs vont se faire deux réflexions, la première, comme vous, sera de dire,  » ils sont complètement cons, on a donc rien à craindre « , la seconde ce sera de venir voir quand même ! Et c’est à ce niveau que nous intervenons !

– Mwais ! Fis-je absolument pas convaincu !

– J’aimerais vous connaître un tout petit peu plus avant de prendre une décision définitive, vous vous intéressez à quoi dans la vie ?

 

Mais qu’est ce que ça peut bien lui foutre ? Je lui parle un peu de mes chats, mais ce genre de sujet basé sur les anecdotes tient plus du monologue que de l’échange d’idées, alors je lui parle cuisine, le sujet la passionne d’autant qu’elle semble persuadée que la cuisine italienne est meilleure que la Française. Je ne suis pas chauvin, j’aime bien la cuisine italienne, mais il ne faut pas charrier quand même ! Elle m’agace avec ses idées toute faites !

 

– Et à part les chats et la cuisine, vous vous intéressez à d’autres choses ?

 

J’hésite entre lui parler de musique ou d’astronomie, je choisis l’astronomie, manifestement elle n’y connaît rien et le sujet ne l’attire pas, elle me coupe soudain !

 

– A propos vous êtes de quel signe ?

 

Ah non ! Encore une qui non seulement confond astronomie et astrologie mais qui en plus croie en ces conneries ! Je décide de faire l’âne !

 

– Signe de quoi ?

– Ben, signe astrologique, pardi !

 

Et à ce moment ayant envie de l’achever, je sors ma tirade favorite sur le sujet

 

– Je suis du signe du fer à repasser !

– En voilà un drôle de signe ?

– Et oui et c’est ce qui explique mon caractère bouillant et ma capacité à glisser sur les problèmes qui n’en valent pas la peine !

 

Elle rit ! Elle rit ! C’est la première fois que je la vois rire, je m’apprêtais à lancer une vacherie définitive du genre  » je méprise profondément les gens qui s’attardent sur de telles inepties  » mais ça me reste dans la gorge, le rire devient communicatif et je me mets à rire avec elle. Et de me voir rire la fait rire de plus belle. Nous attrapons tous les deux une crise de fou rire telle que les gens nous observent !

 

– C’est malin !

– Ben ça doit l’être parce que ça vous a fait rire !

– Je vais vous dire, je m’en fous de votre signe, je n’y crois pas, mais j’avais envie de vous provoquer… mais enfin c’est malin comment je vais faire maintenant ?

 

Mais qu’est ce qu’elle raconte ?

 

– Je ne vous suis pas très bien !

– Il y a mon cher ami que j’ai tellement rigolé que j’ai pissé dans ma culotte et qu’il me faut en changer !

 

Me voilà fort embarrassé, j’ai du savoir-vivre, mais dire quelque chose a une dame qui vient de faire pipi dans sa culotte, je ne sais pas faire !

 

– Mais ne restez pas comme ça, je suis trempée, allez donc demander à Fleming de me trouver des feuilles d’essuie-tout, que je limite les dégâts au moins !

 

Estimant que Fleming est son secrétaire et non pas son larbin, je lui indique que je vais faire cette commission moi-même. Je me rends dans les cuisines ou un petit billet m’aida à négocier un rouleau entier de papier.

 

Lucia s’empare d’une demi-douzaine de feuilles et entreprend de s’essuyer, tout cela de la main gauche, je ne sais pas où est passée la droite, elle a disparue ? Non la voici qui arrive, avec un bout de tissus mouillé et boulé ! Sa culotte ! Elle a réussi à se contorsionner pour l’enlever pendant ma courte absence !

 

– Je ne sais pas quoi en faire ? Dit-elle en la posant carrément sur la table.

 

Elle me demande si je n’aurais pas un sac en plastique ! Ben non, je ne me ballade pas avec de sacs en plastiques vides !

 

– Je vais vous en débarrasser ! me décidais-je

 

Je prends alors l’objet dégoulinant d’urine et je m’apprête à le glisser dans ma poche afin de lui montrer que je sais prendre des décisions, quand je réalise ce que je suis en train de fabriquer : je m’apprête à planquer dans ma poche une culotte pleine de pipi appartenant à une dame qui un quart d’heure plus tôt voulait me virer ! Je suis en plein délire ou quoi ?

 

Et puis, je ne peux pas m’en empêcher ! Quelques diablotins doivent me titiller en ce moment, une culotte n’est pas un objet ordinaire, ce n’est pas un chiffon, je la reluque un petit peu, un tout petit peu mais suffisamment pour que Lucia le remarque.

 

– Seriez-vous amateur de petites culottes ?

– Disons que j’aime la belle lingerie !

– Même roulé en boule et pleine de pisse ?

 

Non, mais comment elle cause ? Elle va finir par me choquer, la fonctionnaire européenne !

 

– Vous savez, je suis loin d’être parfait, et j’avoue que parfois, je ne suis pas contre certaines fantaisies !

– Personne ne vous a demandé d’être parfait ! Rétorque-t-elle.

 

Le terrain devint glissant, mais notre conversation fut interrompue par l’arrivé du serveur venu s’enquérir de nos choix.

 

– J’ai eu un petit problème, il y a plein d’essuie-tout trempés par terre, si quelqu’un pouvait venir les ramasser et passer un coup d’éponge…

– Mais bien sûr, madame !

 

Ça ! On ne peut pas dire qu’elle était gênée la Lucia ! Le serveur parti, j’en profitais pour mettre ma main sous la table et j’essorais la culotte en la pressant fortement dans ma paume, je glissais ensuite la chose dans ma poche, elle serait mouillée mais tant pis, j’y survivrais.

 

Une femme de ménage vint faire ce qu’elle avait à faire, impassible ! Toutes ces interruptions finissaient par perturber notre entretien. Je décidais de me faire provocateur et portais ma main trempée sous mon nez !

 

– Mais, vous êtes un petit cochon ? Dit-elle en rigolant !

– Que voulez-vous, il y a des odeurs qui me font craquer !

– Seulement les odeurs ?

– Je ne suis pas sûr de vous suivre !

– Seriez-vous capable de vous lécher la main ?

– Seulement si vous me le demandez !

– Alors, faites-le !

 

Je portais alors ma langue sur ma main, lapant les quelques gouttes d’urine encore présentes !

 

– Vous m’excitez, Boris, avec vos cochonneries !

– Ce ne sont pas des cochonneries, ce sont des divertissements !

– Quel joli mot ? Cela vous plairait-il de vous  » divertir  » en ma compagnie ? Ne vous méprenez pas, ce n’est pas une avance, ce n’est qu’une question indiscrète !

– Avec une aussi belle femme que vous, bien sûr que cela me plairait, je crains seulement de ne pas être suffisamment à la hauteur ?

– Pourquoi ? Auriez-vous des problèmes de quéquettes, Boris ?

– Il ne s’agit pas de cela, mais vous me paraissez adorer la fantaisie. Je risque de vous paraître très classique !

– Vous dégonfleriez-vous, Boris ?

– Non, je voulais vous prévenir, c’est tout ! Je ne me dégonfle pas !

– Classique ? Classique, vous croyez vraiment que c’est un comportement classique de lorgner vers mon secrétaire et un quart d’heure après de lécher mon pipi !

 

Le serveur apporta le vin, nous le fit goûter cérémonieusement, puis quelques minutes plus tard apporta les entrées. Comment voulez-vous maintenir l’ambiance électrique qui venait de se créer en étant dérangé toutes les cinq minutes ? L’envie de dire à Lucia que je n’avais pas très faim et que conséquemment, nous pourrions passer aux divertissements tout de suite m’effleura, mais je n’en fis rien, Lucia avait une fringale impossible et dévorait sa salade de crudité avec une gloutonne activité. Elle n’était toutefois pas éduquée au point de s’abstenir de parler la bouche pleine :

 

– Dites mois, Boris ?

– Oui madame !

– Mais vous devez me prendre pour une salope, non ?

– Oui, madame !

 

Elle faillit s’étouffer avec sa tranche de concombre !

 

– Ah ! Ben vous alors, on peut dire que vous ne prenez pas de gants ! Savez vous que je devrais vous punir pour cela ?

– La punition ferait-elle partie de vos divertissements ?

– Mais absolument mon cher ! Et vous êtes toujours partant, je suppose ?

– Tout dépend de la punition que vous envisagez de m’infliger !

– Vous rougir les fesses serait un bon commencement !

– Alors d’accord, je vous les réserve, chère madame, vous pourrez les rougir comme bon vous semblent !

– Vous appréciez la soumission, si je comprends bien ?

– J’aime des tas de choses, je suis très joueur !

– Mais vous me faites, mouiller, Boris, avec vos cochonneries !

 

Je la voie avec effarement glisser sa main vers son sexe, elle ne va pas se branler en plein restaurant tout de même ! Non voici la main qui revient :

 

– Léchez cette main Boris !

– Mais avec le plus grand plaisir, madame ! Mais au fait comment faut-il vous appeler ? Maîtresse ? Lucia ? Ou alors continuer madame ?

– Et bien, ce sera maîtresse quand nous serons en plein dans le trip, en attendant vous pouvez m’appeler Lucia

 

Je lui pris cette main, et de quelques coups de langues la nettoya !

 

– Hum ! Délicieux, vraiment délicieux.

– J’ai une proposition à vous faire ?

 

Ah bon, une proposition ! C’est quoi encore ? Pourquoi change t-elle de registre ? Je m’amusais comme un petit fou avec ce dialogue faussement guindé et complètement excitant.

 

– Dites !

– Voilà ! quand nous avons débarqué dans cette école cet après-midi, j’ai eu un choc…

 

C’est bien ce que je craignais, on change complètement de registre. Elle me paraît bien instable cette Lucia !

 

– …L’école à une odeur, le tableau, les craies, les tables, et c’est un peu comme la madeleine de Proust, je ressentais l’odeur de ma propre classe, là-bas en Italie, dans mes montagnes !

– Les montagnes ?

– Oui, je suis du Piémont, vous savez le Piémont, la seule région d’Italie où les touristes ne viennent pas, pourtant il y a dix fois plus de choses à visiter qu’à Lyon, par exemple ! La seule région qui n’a pas sa spécialité de pâtes ou de pizzas, parce que là-bas les spécialités c’est le riz de la vallée du Pô, et la polenta qu’on sert avec le lapin !

– Nous voici revenus aux lapins !

– Ça ne vous a jamais fait cette impression, le truc qui réveille des souvenirs qu’on croyait enfouis et qui ressurgissent avec une précision diabolique ?

– Si bien sûr !

– Parce qu’étant gosse j’étais tout le temps puni, j’étais dans une école de bonnes sœurs, de vraies salopes, dans le mauvais sens du terme ! Qu’est ce qu’en j’en ai reçu des coups de badines, des coups de règles et même des fessées. C’était en principe interdit mais tout le monde laissait faire…

– Et ! bé !

– Alors je m’étais dis qu’un jour ce serait moi la maîtresse, moi qui punirais sous le tableau noir, avec la grande règle plate. Je n’en ai jamais eu l’occasion !

– Et votre proposition dans tout cela ?

– Et bien nous allons y aller dans cette classe, en quittant ce restaurant, et si vous êtes d’accord nous emmènerons Flemming, plus on est de fou plus on rit, et une fois sur place nous allons… comment avez vous dit déjà ?

– Nous divertir ?

– C’est cela nous divertir ? Ça vous tente ?

– Je vous l’ai dit, je suis très joueur !

– Vous êtes super, vous avez toute mon estime, quand je pense que je voulais vous jeter tout à l’heure ! Vous permettez, je donne un coup de fil ?

 

Elle sortit son portable :

 

– Allô Valérie ! Oui, nous allons nous rendre dans la salle de classe, j’aimerais que vous vous assuriez que toutes les vitres puissent bien être occultées. Personne ne doit voir ce qui s’y passe y compris avec un téléobjectif…

 

Elle raccrocha cinq minutes plus tard !

 

– Ça tombe bien ils font des projections parfois dans la classe, il y a juste des rideaux noirs à tirer

 

Le reste du repas se déroula sans aucune allusion sexuelle, chaque plat était pour elle l’occasion de me faire de grandes tirades sur la cuisine italienne, sur ce sujet elle était intarissable. Une jouisseuse quoi, la bouffe et le cul !

 

Après le café, nous nous dirigeâmes vers la voiture, dans laquelle Fleming nous attendait déjà ! Je jetais un coup d’œil à Lucia.

 

– Pas trop mouillée ?

– Non ça va ! Mais nous allons passer d’abord à l’hôtel que je prenne de quoi me changer !

– Je vais vous rendre votre culotte !

– Non gardez là, vous me la rendrez plus tard ! Je sais que ça vous amuse !

 

Je la remis dans ma poche, il y avait déjà une boulette, mais en papier, je la déroulais, amusé et en relut le contenu : Pareto et Ichikawa ! Comme ils avaient l’air loin ces deux cornichons désormais !

 

Arrivé à l’école, j’eus la surprise de nous voir accueillis par Valérie, elle entraîna d’abord Lucia à l’écart pour lui dire je ne sais quoi, puis elles revinrent vers nous. Les deux femmes se connaissaient et se tutoyaient.

 

– Bon, je vous laisse ou vous avez besoin de moi ?

– C’est comme tu veux, mais tu devrais rester, ça risque d’être amusant ?

– Ok, je vais vous tenir compagnie !

 

Quelque chose m’échappait quand même, depuis quand Valérie était-elle au courant de ce que nous allions faire ? J’étais présent pendant la conversation téléphonique entre les deux femmes, et aucune illusion salace n’avait été prononcée. Je renonçais à comprendre ! Sans doute Lucia avait-elle eu ce projet bien plus tôt dans l’après midi, et sans doute qu’à ce moment là, je n’y étais pas inclus !

 

– Bon, improvisons, Flemming je te dois une fessée, Boris aussi !

 

Ah voici qu’elle nous tutoie, ça va chauffer ! Elle demanda à Fleming de retirer sa veste et son pantalon.

 

– Maintenant tu t’arc-boutes sur la petite table et tu dévoile tes fesses, mais sans retirer ta culotte, on n’a pas besoin de voir ta bite pour l’instant.

 

Fleming s’exécuta sans broncher. J’eus alors la surprise de constater que le citoyen Fleming portait par-dessous son pantalon, un très bel ensemble de dessous féminin, culotte, porte-jarretelles et bas. Je ne pus m’empêcher de m’esclaffer, plus par stupéfaction que par moquerie, d’ailleurs.

 

– Viens, Boris, regarde comme il a des belles fesses ?

– Il a effectivement le fessier sympathique !

– Je vais bien le rougir et après ce sera ton tour !

– Pas de problème !

– Caresse-lui un peu les fesses !

 

J’obéissais, ce zouave avait effectivement la peau des fesses ultra douce, un sentiment trouble commença à m’envahir. Lucia lui écarta soudain les deux globes fessiers, dégageant bien l’anus !

 

– Regarde son trou du cul à ce salaud, c’est un trou à bite ! Il adore ce faire enculer, ce pédé, n’est-ce pas Flemming ?

– Oui maîtresse !

Lucia se lécha alors le doigt et l’enfonça dans le cul de son secrétaire

 

– Tu aime ça, hein !

 

Je bandais maintenant en observant cette scène incroyable ! Et ce n’était pas terminé ! Lucia retira son doigt et lui fourra dans sa bouche.

 

– Suce maintenant !

 

Puis elle m’observa un instant, remarqua l’état de la bosse de mon pantalon, y fourra sa main !

 

– Mais il bande ce salaud ! Ça t’excite de voir le cul d’un pédé, ma parole !

– Je trouve qu’il a en effet le cul bien excitant !

– Tu n’aurais pas dû dire ça !

– J’ai dis une bêtise ?

– Non, mais maintenant tu va le lécher !

 

Qu’à cela ne tienne, je me mets à genoux derrière le citoyen britannique et commence à lui embrasser les fesses.

 

– Pas les fesses, le cul !

 

Je ne suis d’ordinaire pas assez bisexuel pour pratiquer l’anulingus sur un homme, mais dans le cadre d’une domination je peux consentir un effort. J’approche donc ma langue de son œillet et je lèche un peu ! Le type est très propre et sent plus le savon de Marseille qu’autre chose ! Tout va donc pour le mieux !

 

– Bon et maintenant on passe aux choses sérieuses.

 

Lucia a saisi la règle plate et commence à frapper. C’est extrêmement spectaculaire, le cul se rougit à une vitesse extraordinaire, un bon rouge, elle tape, elle tape, et pas très doucement. L’Anglais pousse des grognements rauques, il à l’air de bien supporter. Et tout d’un coup je réalise l’horreur de la situation ! Jamais je ne pourrais endurer un tel traitement. J’espère simplement que Lucia aura l’intelligence de s’en rendre compte. Valérie a adopté l’attitude de la spectatrice, un peu en retrait de la scène, elle n’en perd pas une goutte, mais n’intervient pas. Lucia lui propose un moment de la relayer pour frapper le derrière du secrétaire, mais elle répond que pour l’instant elle préfère regarder !

 

– Bon on ne va pas le massacrer non plus, ce n’est pas le but de l’opération, Boris, met-toi en tenue !

 

J’obtempère, mais tient à préciser :

 

– Je pense pouvoir vous faire confiance, mais je suis loin d’avoir la résistance de Flemming !

– T’inquiètes pas, je connais mon métier !

Lucia06

Mon métier ? Elle à dit  » mon métier  » ?

 

– Viens devant lui ! Ordonne Lucia. Pas derrière, devant, voilà, baisse son slip maintenant, voilà c’est cela, prend sa bite dans tes mains, tu as vu, il bande joliment !

 

Je prends effectivement son sexe dur entre les doigts, je ne sais pas trop quoi faire et j’esquisse quelques mouvements de masturbation.

 

– Alors, elle est comment la bite de Flemming ?

– Elle est très belle et très raide, maîtresse !

 

Ce qui était, je tiens à le préciser, parfaitement exact !

 

– Tu la sucerais bien un petit peu ?

– Avec grand plaisir, maîtresse !

– Tu te la foutrais dans le cul aussi ?

– Pourquoi pas maîtresse, je vous l’ai dit, je suis très joueur !

 

Lucia ne peut s’empêcher de rigoler :

 

– Bon en attendant, tu suce !

 

Je commençais par un faire un petit bisou discret sur le gland de Fleming afin de tester son contact, mais ce zizi me paraissait soyeux à souhait, j’embrassai un peu la verge, un peu les couilles !

 

– Je t’ai dis de le sucer par de lui faire des papouilles du bout de lèvres !

 

L’ordre tombe à pic, j’allais le faire, j’ouvre un large bec et fait pénétrer une dizaine de centimètres de l’instrument du secrétaire, puis je le lui fais coulisser tout en maintenant le contact avec la langue. Il pousse de petits grognements de plaisir, il a l’air ravi cet homme là !

 

– Ne le fais pas jouir !

 

Ça tombe bien, je n’aime pas qu’on me décharge dans la bouche, surtout si je ne connais pas ! Lucia s’est débarrassée pendant ce temps là de son tailleur. Je ne l’avais pas vu faire, mais la voir ainsi la chatte à l’air est tout à fait excitant et je vais finir par avoir mal à la bite si personne ne s’occupe de moi.

 

– Maîtresse, j’aimerais beaucoup vous lécher le cul !

– Tiens donc ! Mais c’est une récompense ça ! La fessée d’abord, me lécher le cul après !

 

Elle n’a donc pas renoncé à me rougir les fesses. A sa demande je prends la même position que notre ami britannique tout à l’heure. J’attends, un peu anxieux, malgré tout ! Le premier coup de règle est faible, j’espère simplement qu’elle ne va pas s’amuser à frapper de plus en plus fort ! Le deuxième ça va encore ! Le troisième ! Aie ! Le quatrième juste entre la force du deuxième et du troisième. Remarquable technique ! Ou a-t-elle appris cela ? A Bruxelles ? Dans les montagnes du Piémont ? Ça tombe, ça tombe, ça dégringole, ça n’arrête pas ! Avez-vous pris une bonne fessée, je veux dire récemment, une fessée par plaisir ? Il est un moment où la température de la peau augmente, provoquant une curieuse et non désagréable sensation de picotement, la douleur passe alors au second plan, sauf si la personne qui domine augmente sa frappe. Elle s’arrête ! Combien m’en a-t-elle donnée ? Personne n’a compté ! Une cinquantaine probablement ! La peau peut enfin se détendre, se reposer, ça chauffe terriblement, ça pique !

 

Lucia se débarrasse à présent de son corsage et n’est plus habillée (si j’ose dire) que de son soutien gorge ! Elle va l’enlever ou pas ? Elle me demande ainsi qu’à Flemming de finir de nous déshabiller, puis fait un signe à Valérie qui manifestement continue à ne rien vouloir faire. Alors Lucia se dirige droit vers elle, se colle le cul sur la table où est assise l’Antillaise en écartant bien ses jambes. Elles échangent quelques paroles très calmement, ça dure quoi ? Une minute ou deux pas plus ! Et à ce terme Valérie convaincu par je ne sais quel argument plonge son visage entres les cuisses de l’Italienne et entreprend de lui lécher le sexe ! Je m’en voudrais de ne pas assister de plus près à ce charmant spectacle et je m’approche de ce charmant black and white. Pas Flemming ! Non ça ne doit pas l’intéresser, il s’est assis à une table (remarquez c’est bon signe c’est qu’il sait faire certaines choses tout seul) et n’observe tout cela que fort vaguement.

 

Il me vient l’idée terriblement audacieuse de demander à Lucia l’autorisation de lui enlever son soutien-gorge pendant qu’elle se fait faire minette. Je pourrai ensuite pourquoi pas, on peut toujours rêver, les prendre dans mes mains, les peloter et les caresser.

 

A ma grande surprise elle accepte, sans rechigner, sans discuter. Je lui caresse préalablement un peu le dos, elle a la peau très douce, puis dégrafe l’importun sous-vêtement, le lui fais glisser et aventure mes mains sur ses seins, mes doigts en frôlent les tétons copieusement érigés d’excitation, j’ose les rouler avec une infinie douceur entre mes pouces et mes index.

 

– Plus fort !

 

Hein ? Est-ce à moi qu’elle s’adresse ? Je crois bien, ma foi, alors je serre, et je serre même encore plus fort !

 

– Oui vas-y comme ça, comme ça !

 

Et puis soudain !

 

– Arrêtes ne pince plus !

 

Ah ! Bon et pourquoi donc ? Mais en guise de réponse j’ai droit à un curieux cri, un mélange de grognement et de râle suivi aussitôt d’un gros soupir. Lucia vient de jouir. Valérie sort de ses cuisses, tout sourire, me découvre :

 

– Qu’est ce qu’elle peut mouiller, c’est pas possible de voir ça !

 

Ce n’est pas le tout, mais j’ai la bite douloureuse, il ne me déplairait pas de jouir assez vite avant que j’aie mal jusqu’au lendemain. Je ne sais pas trop comment exprimer ceci à mes partenaires, et je décide puisque rien ne se passe d’entamer une ostentatoire masturbation.

 

– Tu ne te branle pas ! interviens Lucia sortant de sa semi-torpeur

– Il faut bien que je jouisse !

– Certes, mais tu peux attendre cinq minutes, non ? Et puis, je t’avais promis un petit cadeau !

– Un cadeau ?

– Bon allonge-toi par terre et arrête de discuter !

– Par terre ? Mais ce n’est pas très propre !

– Tu as raison, va donc sur le bureau du prof, ça n’en sera que plus excitant !

 

Je ne sais pas trop ce qui va m’arriver, mais bon je ne suis plus à une fantaisie près. Lucia s’accroupit sur mon visage se collant carrément la chatte sur ma bouche, croyant qu’elle m’invite à la sucer, je sors une large langue et commence à besogner avec application cet organe si gentiment offert, mais elle intervient :

 

– Ne suce pas, sinon je ne vais pas y arriver ?

 

Cette fois j’ai compris, je ne suis pas complètement idiot, quand même, j’ouvre la bouche et j’attends, la première goutte d’urine tombe dans mon gosier, je l’avale, et puis la fontaine jaillit, elle essaie de se contrôler afin de faire par saccades, mais tout cela est quand même assez approximatif, j’avale de larges goulées, elle a l’urine absolument délicieuse, j’en mets aussi pas mal à côté !

 

– Et voilà, c’était bon ?

– Hum ! Délicieux ?

 

Elle ne se retire pas, j’en profite pour lui lécher la chatte, profitant encore un peu du goût de son petit pipi, ma langue s’aventure sur son clitoris, j’adore prodiguer cette délicieuse gâterie… Et la voilà qui pousse de petits gémissements, je me demande un moment si elle simule ou pas et me persuade que non, quand les cris deviennent de plus en plus haletants, de plus en plus incontrôlés. Elle finit par jouir de façon fort peu discrète. Elle met une bonne minute à récupérer, en profite pour me caresser mon organe sexuel bandé comme la colonne Vendôme, puis déplace légèrement son corps au-dessus de ma bouche pour m’offrir son anus ! Je ne vais pas refuser ça !

 

– Lubrifie-moi bien le trou du cul ! m’ordonne-t-elle

 

Elle est très poétique quand elle veut… N’empêche que c’est avec grand plaisir que ma langue s’approche se son œillet, l’ouverture me parait accueillante, l’odeur y est un peu spéciale mais ne me gène pas, et cet arrière goût âcre me plait bien. Mais voilà que subitement elle se relève, je vais pour en faire de même.

 

– On ne t’a pas dit de bouger !

– Je ne bouge pas

– J’avais cru !

– Non, non !

 

Lucia me tend un préservatif que j’enfile, puis elle s’empale sur ma bite et se met à coulisser, voilà une position que j’adore, pas trop fatigante, relaxante même, je participe un peu malgré tout en donnant des petits coups de reins, mais je ne force pas trop, voulant malgré tout retarder le moment de ma jouissance.

 

– Bon, tu ne bouges plus du tout maintenant ! D’accord !

 

C’est comme elle veut, je ne suis pas le type emmerdant. Elle se dégage alors, puis de la main dirige mon sexe vers l’entrée de son anus, il y entre relativement facilement ! Que cette introduction peut-être excitante ! J’ai peur de ne pas pouvoir tenir longtemps. Elle s’empale très doucement, très délicatement, quand elle se sent prête, elle se met à coulisser lentement d’abord puis elle accélère ses mouvements les ponctuant de râles de plaisir. Je sais que certaines femmes adorent le plaisir anal, mais elle, elle est carrément en extase.

 

– Je vais jouir ! la prévins-je

 

Elle ne m’entend pas, elle ne veut pas m’entendre, continue de plus belle, je jouis dans son cul, je suis exténué. Heureux mais crevé ! Elle n’arrête pas pour autant, regrettant de ne pouvoir continuer, elle désaccélère, se retire et vient m’embrasser sur la bouche, oh, pas longtemps mais j’apprécie le geste !

 

– Tu es un chou !

 

Pendant nos ébats je n’entendais pas les cris derrière nous, je les distingue à présent et j’ai la surprise de voir Valérie enfin déshabillée s’envoyer en l’air avec une incroyable frénésie avec l’ami Fleming que je n’avais pas encore vue aussi actif. Ils ruissellent tous les deux de sueur et c’est plaisir de voir le corps nu de l’Antillaise scintiller des eaux de sa transpiration.

 

Comme prévu, il ne se passa rien le lendemain, et le jour d’après, au matin j’avais rendez-vous avec Lucia dans le hall de l’hôtel. J’attends, il y a des gens qui sont toujours en retard. Enfin la voilà rayonnante, elle porte aujourd’hui un tailleur dans les verts qui lui va à ravir et elle a laissé ses cheveux défaits. Elle est à peine descendue, qu’avant que nous ayons le temps de nous saluer, le réceptionniste se précipite pour lui tendre un pli. C’est une grosse enveloppe en papier kraft

 

– Un monsieur a amené cela ce matin pour vous, il m’a précisé que c’était extrêmement important. Je me suis proposé de vous le porter à ce moment là, mais il m’a dit que ça pouvait malgré tout attendre une heure ou deux.

 

– Merci, je sais ce que c’est, venez Boris, je vais vous montrer !

 

Elle m’emmène dans sa voiture, nous démarrons, nous nous dirigeons vers la campagne, elle cherche un coin désert !

 

– Voilà, marchons environ 500 mètres et nous ouvrirons l’enveloppe !

– Mais pourquoi toutes ces précautions ?

– Parce qu’ici je suis sûre qu’il n’y a pas de micros

 

Elle ouvre le pli, il y a une lettre, un rapport et des photos.

 

– Commençons par les photos !

 

Je suis stupéfait, une dizaine de clichés : Lucia s’empalant sur ma bite, Lucia flagellant Fleming, ce dernier se faisant sucer par votre serviteur, Valérie faisant minette à Lucia, Valérie et Flemming s’envoyant en l’air ! Livide, j’interroge Lucia du regard :

 

– Mais qui a pris ces photos !

– Il y avait des caméras planquées dans l’école !

– Les salauds !

– Lisons la lettre à présent.

 

Ce que je ne comprends pas c’est que Lucia paraît parfaitement détendue, amusée même.

 

La lettre disait en gros :

 

 » Si vous ne faites pas ce qu’on vous dit de faire, nous diffuserons les photos ci jointes à qui de droit. Il vous suffit de prendre à votre compte le rapport ci joint dont vous pourrez changer la forme mais ni le fond, ni les conclusions, et de débarrasser le plancher.  »

 

Le rapport précisait bien sûr que nous aurions interrogé l’éleveur de lapin, et que nous aurions acquis l’intime conviction qu’il ne s’agissait que d’une initiative solitaire, que celui-ci n’envisageait ni de continuer, ni de donner descendance à l’élevage en cours. Suivaient des détails techniques assez laborieux. Finalement on avait fait le travail à notre place, on concluait à notre place ! J’étais abattu !

 

– On s’est fait avoir comme des cons ! Et résultat : Ces salauds qui transforment la planète rien que pour ramasser du fric sont en train de gagner.

– On ne s’est pas fait avoir du tout, nous avons au contraire accompli notre mission, on va débarrasser le plancher comme ils disent, et ils vont croire qu’ils ont gagné, en fait une deuxième équipe est déjà en place, elle est chargée de faire le vrai boulot, de remonter les filières, on ne savait pas comment faire, maintenant on sait. La caméra de l’hôtel a enregistré l’image du messager, s’il est venu en voiture, on a son numéro d’immatriculation, maintenant c’est de la routine…

– Je dois comprendre que cette partouze faisait partie d’un plan ?

– Ben oui ! Point 1 ; on s’arrange que pour le gang des lapins nous repère facilement, on arrive avec nos gros sabots et notre histoire de soucoupe volante. Ils nous repèrent en moins de deux ! Point 2 : il leur faut ensuite nous éliminer : pour élimer des gens, qu’est ce que des malfaiteurs (parce qu’il faut appeler les choses par leur nom) ont à leur disposition ?

– Continuez, c’est passionnant

– Première possibilité, nous liquider physiquement, il faut pour cela que le jeu en vaille la chandelle, ce n’était pas le cas ici, et heureusement, ceci dit nous avions des gardes du corps très discrets au cas où !

– Charmant !

– Deuxième possibilité l’achat, on nous achète, mais le procédé n’est jamais sûr, quelqu’un peut toujours jouer le double jeu ! Troisième possibilité le chantage, et en principe ça, ça fonctionne à tous les coups. Il fallait faire vite, leur donner tout de suite un motif, sinon cela peut être dramatique, ces gens là peuvent par exemple prendre quelqu’un de nos familles en otages… Mais les photos de cul c’est un truc qui marche très bien !

– Donc tout était faux, la première réunion dans l’école…

– Non les flics étaient des vrais flics !

– Mais pourquoi ne pas m’avoir mis au courant ?

– Parce que c’est bien plus facile et bien plus naturel, nous étions susceptibles d’être écouté à n’importe quel moment, vous étiez notre caution de  » naturel et de sincérité « , et pour le déroulement nous n’avions aucune crainte, les détails de votre vie privée sexuelle sont connus de nos services. Je suis désolé de vous choquer, j’espère que vous vous êtes bien amusé ! Le travail n’empêche pas le plaisir ! Et rendez-vous compte nous avons peut-être sauvé le monde d’une nouvelle épidémie en baisant comme des lapins !

– C’est malin ! Qu’est ce qu’on fait à présent ?

– On va faire comme ils disent, on va débarrasser le plancher, pour ma part je vais rejoindre Bruxelles cet après-midi, je vous y emmène ?

– Non, sauf si j’y suis obligé, je vais donc rentrer au château, cela m’aura amusé de vous connaître !

 

Trois jours plus tard mon téléphone sonna alors que je me délectais du spectacle vidéo du  » Chevalier à la rose « , l’opéra fétiche de Richard Strauss

 

– Allô Boris !

– Oui !

– C’est Lucia !

– J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer !

– Je m’attends au pire !

– Mais pas du tout : le gang des lapins a été entièrement reconstitué, ils sont tous à présent sous les verrous. Tous les élevages sont répertoriés et vont être neutralisés ! Nous avons gagné, Boris !

 

Elle jubilait littéralement !

 

– Ça me fait très plaisir !

– Pietrangelli m’a proposé de fêter cela, mais ce type est d’un ennui mortel, je ne vais pas le contrarier, mais la vraie fête j’aimerai la faire avec vous, vous la faites si bien et tout à fait comme je l’aime !

– Pourquoi pas ?

– M’inviteriez-vous au château, Boris ?

– Viendrez-vous avec Fleming et Valérie ?

– Mais sans aucun problème !

– Alors venez, je vous attends avec impatience, et puis ça tombe très bien j’avais quelque chose à vous rendre…

– Quelque chose à me rendre, je ne vois pas !

– Si ! Une petite culotte !

 

Epilogue : la visite de Lucia au château sera peut-être narré une autre fois, se souvenant de ma passion pour les chats, elle voulut me faire un cadeau et m’apporta deux adorables chatons siamois, je les baptisai Pareto et Ichikawa !

 

Fin – Boris Vasslan mai 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 21/05/2001

Ce texte a obtenu le 2ème prix ex aequo du « concours des lapins » organisé par notre site au printemps 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 13:20

Viva Cuba !

Service d'étage 1 - Viva Cuba ! par Boris_Vasslan_et_Arnaud

 

(carnets de voyage, bisex, lesbos et uro)

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Avertissement : ce texte est "une mise en plume", c'est à dire que je l'ai écrit à partir d'un plan détaillé que m'a fourni Arnaud. J'ai accepté, retrouvant là-dedans, nombre de mes fantasmes, ainsi que d'autres...

 

Bonjour ! Je m'appelle Arnaud, j'ai trente ans, en fait un peu plus. Je devais aller cette année en club en Tunisie avec Madame. Mais Madame est partie avec mon meilleur ami. Comme quoi ça n'arrive pas qu'aux autres ! Ça m'a fait drôle au début, et puis il a bien fallu que je m'organise. J'ai failli ne pas partir en vacances, et puis sur Internet, je suis tombé sur ce truc : Huit jours à Cuba en pension complète, hôtel de luxe, animation et tout le bazar pour un prix dérisoire. Ça me va tout à fait. En plus, il se trouve que je parle pratiquement couramment l'espagnol. Donc tout est parfait ! Je me suis donc inscrit.

 

C'est sous un soleil radieux que nous atterrissons à La Havane où un car nous emmena directement à l'hôtel "Agua Azul"

 

L'accueil est très sympa. Punch de bienvenue et le "Gentil Organisateur" nous livre quelques évidences et pas mal de banalités ainsi qu'un certain nombre de renseignements indispensables au bon déroulement de notre séjour. Il aura quand même cette phrase que sur le coup, je trouvais fort surprenante :

 

- Il est possible que vous soyez sollicité par une partie du personnel qui vous proposera des services, disons... sexuels. Il n'y a pas lieu de vous en offusquer. Contentez-vous de refuser poliment mais fermement. Elles n'insisteront pas... Cela dit chacun est libre de faire ce qu'il veut !

 

LUNDI

 

Ce discours m'avait amusé, mais je n'y pensais plus du tout quand en fin d'après-midi alors que je revenais de mon premier contact avec cette magnifique plage de sable fin, voilà que l'on frappe à la porte. La soubrette de l'étage en tenue de... soubrette, petite jupette noire, mini tablier blanc, petite coiffe... tout ça, tout ça... une petite merveille ! Un décolleté d'enfer laissant deviner une poitrine bien pourvue, un sourire d'ange, une magnifique peau noire...

 

- Je m'appelle Chaza, je viens changer l'eau des fleurs !

- Ah ! Faites !

- Si vous le désirez, je peux vous aider à prendre votre douche, ou alors je peux vous faire un massage pour vous relaxer !

 

C'était donc vrai, ce que disait le G.O. Bien sûr l'offre est tentante, mais je sais encore draguer tout seul et peux me passer des services de professionnelles aussi belles et aussi expertes soient-elles ! J'essaie d'être le plus sec possible, cela ne m'est pas facile, je n'ai pas un naturel méchant :

 

- Je vous remercie, je n'ai besoin de rien !

- OK ! Soyez tranquille, je ne vous le proposerais plus !

 

Ah ! Ça non, elle ne me le propose plus, et elle s'en va s'occuper des fleurs. Mais seulement, faut voir comment elle s'en occupe, des fleurs ! Elle a une façon de se pencher en avant, telle que sa jupe se relève, me dévoilant une magnifique paire de fesses au milieu desquelles une minuscule culotte semble complètement perdue. Je n'arrive pas à décrocher mon regard de cet insolite spectacle, tandis que mon slip de bain se gonfle d'une érection somme toute bien compréhensible ! C'est à ce moment-là que je me suis dit que je pourrais peut-être faire une dérogation à mes sacro-saints principes :

 

- Euh, mademoiselle ?

- Si señor !

- Je crois que j'ai changé d'avis !

- Comme c'est curieux ! Et qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis comme ça, mon petit monsieur ?

 

Elle se marre, elle rigole, elle est très nature. J'adore ça !

 

- Devine !

- Hum ! Monsieur est très joueur ! Donc vous voulez quoi ? Le bain ou le massage ?

- On n'a qu'à faire le bain, j'allais justement en prendre un...

- Alors, pour le bain, j'ai trois formules, l'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

- Faut m'expliquer !

- Alors l'ordinaire, je t'aide à prendre ton bain, je te frictionne le dos, je te shampouine, on se caresse, mais il n'y a pas d'attouchement sexuel. Mais c'est bien ! C'est très relaxant !

- Voyons la spéciale !

- C'est la même chose, sauf qu'il y a le sexe en plus !

 

Elle me raconte tout ça avec un air coquin, fallait voir !

 

- Et la très spéciale ?

- La très spéciale ? C'est comment dire... très spécial !

 

En disant cela, elle ouvre des yeux tout ronds.

 

- C'est du sexe complètement débridé. Je te pisse dessus, je te lèche le trou du cul et tu peux même me sodomiser !

- Je prends celle-là !

- Hum ! Tu es un gros cochon toi ?

- Pourquoi gros ?

- On fait cela tout de suite ?

- Ben, oui ! Je t'ai dit que j'allais prendre mon bain, de toute façon !

- Bon, le temps de prévenir la réception... pour ne pas qu'il me cherche !

- Ah ? Parce que la direction est au courant ?

- Officieusement ! Officieusement !

 

Ah ! L'officieux ! Que voilà un mot qui en a couvert des hypocrisies... Mais enfin, en la circonstance, j'aurais mauvaise grâce à jouer les moralistes !

 

Elle revient quelques minutes après :

 

- Voilà ! Je vais être à toi ! Rien qu'à toi pendant un petit moment !

 

Et sans autre cérémonie, elle se déshabille. Bon dieu, qu'elle est belle, Chaza ! Ses seins sont impressionnants et semblent défier les lois de la pesanteur (oh : le cliché !). Je suis impatient de toucher sa peau au magnifique reflet chocolaté !

 

- Quand même dit-elle, espiègle. L'ordinaire ne marche pas, on se demande pourquoi ? Tu es sûr que tu ne veux pas une ordinaire ?

- Non ! Je ne tiendrais pas le coup longtemps !

- Ah ! Là là ! Les hommes ! Bon, dit-donc, toi ! Tu vas le retirer ton slip de bain. Tu ne vas pas prendre une douche avec ça, tout de même ?

 

Je m'exécute donc et envoi valser mon unique vêtement, dévoilant ainsi ma nudité à ma séduisante cubaine !

 

- Oh ! Mais c'est quoi ce vilain zizi qui ne bande même pas pour la belle Chaza. Je vais devoir arranger cela ! Dans la très spéciale, on ne va dans le bain qu'avec un zizi tout gros !

 

Et voilà donc la Chaza qui m'attrape le sexe, le masturbe un petit peu. Elle fait ça très bien et le résultat ne se fait pas attendre. Je bande à présent fort joliment. Elle me tient alors le sexe et le tire comme elle le ferait d'une laisse et m'emmène :

 

- Allez ! Direction, la salle de bain !

 

Elle me demande alors de lui sortir les produits nécessaires, à part les sels de bains et le shampoing, je ne vois pas bien ce que je peux lui fournir ?

 

- Tu ne veux pas que je rase ?

- Me raser ? Non ! J'ai fais ça ce matin !

- Mais non ! Je ne parle pas de la barbe, mais des poils ! Te raser tout le corps !

- Hein ? Mais pourquoi faire ? Non merci !

- C'est génial, je te le ferais un jour !

 

Si elle se figure que je vais lui permettre de faire son petit numéro tous les jours, elle se fout le doigt dans l'œil ! Aujourd'hui, c'est un coup de folie ! D'accord, j'assume ! Mais il n'y aura pas de suite !

 

Tandis que l'eau coule, elle me lave les cheveux, me massant le cuir chevelu de ses mains expertes. Puis les grandes manœuvres commencent. Elle me demande de me mettre assis dans la baignoire, mais de façon à ce qu'elle puisse se placer derrière moi. Résultat, je sens ses seins recouverts de mousse qui s'amuse à faire des glissades dans mon dos. Je ne vous dis pas l'effet. De ses mains elle me caresse tout le corps, du moins ce qui lui est accessible dans cette position. Elle me masse le dos, les épaules... Ses mains cherchent mes tétons, testent leur sensibilité. Elle ne va pas être déçue, j'adore ce truc-là ! Du coup elle sert plus fort. Je m'abandonne complètement, je crois que je suis en bonnes mains !

 

Elle me fait ensuite mettre à quatre pattes dans la baignoire (oui, à quatre pattes !). Je ne cherche pas trop à comprendre et m'exécute. La position lui permet de me caresser les fesses avec ses mains d'abord, puis avec les seins ! Oh, ce contact de ses seins sur mes fesses ! Inimaginable !

 

- Cambre-toi mieux !

- Pourquoi faire ?

- Ah ! Ah ! Je vais m'occuper de ton petit trou !

- Ce n'est peut-être pas nécessaire !

- Et, dis donc, toi ! Et si ça me fait plaisir à moi de te le faire ?

 

L'argument est sans parade. Je me laisse faire. Elle m'éponge d'abord l'endroit. Sage précaution ! Avaler de la mousse ailleurs que dans un verre de bière n'a rien de terrible. Puis très vite je sens sa langue qui frétille ! Curieuse sensation ! Cette caresse autrefois extrêmement populaire à tendance à se perdre... allez donc savoir pourquoi ? En tous cas c'est à la fois très agréable physiquement et très troublant psychologiquement. Mais, bon dieu, on n'est pas là pour faire de l'analyse freudienne ! C'est bon, c'est l'essentiel ! Mais que voici un doigt qui devient impertinent ! Elle ne va quand même pas me foutre un doigt ? Si ! Elle le fait !

 

- Oh ! Ben, non ! Protestais-je sans grande véhémence.

- Oh ! Ben, si !

 

Je la laisse donc aller et venir de son index dans mon petit trou, tandis que son autre main passe entre mes cuisses et se livre à un étrange massage testiculaire. Elle me demande ensuite de me tenir à demi couché sur le dos !

 

- Je vais t'arroser !

 

Chic ! J'adore ce truc, que je n'ai que rarement eu l'occasion de pratiquer. Elle m'enjambe debout, s'accroupit un tout petit peu, et un joli filet doré me dégringole sur le sexe. C'est chaud, c'est doux, c'est agréable, c'est excitant. Elle remonte, elle arrose mon ventre, mon torse...

 

- Tu voudrais goûter ?

- Un petit peu !

 

Elle dirige alors le jet sur mon visage, m'offrant le champagne de son corps. Elle rigole, elle s'amuse !

 

- Tu sais, j'adore faire ce truc là !

 

Elle se livrera alors à un curieux exercice que j'aurais l'occasion de lui voir pratiquer plusieurs fois pendant mon séjour. Elle plonge la main dans une petite sacoche qu'elle avait apporté et qu'elle avait posé sur le rebord de la baignoire. Elle semble se livrer à quelques savantes manipulations, puis met quelque chose dans sa bouche. Elle se penche alors vers mon sexe, et après en avoir essuyé la mousse, elle me le gobe et effectue alors quelques mouvement de fellation ! Oh, très peu ! Mais qui suffisent à mon bonheur ! Je regrette quand même qu'elle ne continue pas davantage ! Mais la super-pipe ne doit pas être incluse dans ce genre de prestation ! J'ai alors la stupéfaction de constater que mon sexe est revêtu d'un préservatif ! Elle a réussi l'exploit de me le placer uniquement avec la bouche ! Sans me demander quoique ce soit, elle s'empale ensuite sur ma verge. Elle fera juste quelques mouvements, puis se retire. Je me demande ce qu'elle fabrique, puis je comprends. Elle se repositionne, mais cette fois ci en présentant son anus à mon gland !

 

- Ne bouge pas !

 

Je ne bouge pas ! Elle s'introduit doucement, lentement, puis la pénétration étant réalisée, elle commence à mouvementer après avoir pris la précaution de retirer la bonde :

 

- Pour ne pas éclabousser partout ! Me précisera-t-elle !

 

A ce rythme-là, je ne vais pas tenir bien longtemps. Je finis par jouir dans son cul de mon membre pressé par ses chairs les plus intimes.

 

Très professionnelle, elle me lavera le sexe, puis me fera un rinçage complet, avant de me bouchonner avec une serviette de bain.

 

- Allez, je me sauve ! C'est sympa avec toi ! A plus tard !

 

Même pas un bisou, rien ! J'aurais voulu au moins la tenir un peu dans mes bras, lui offrir un peu de tendresse, et pourquoi pas la faire jouir. Enfin, je ne vais pas me plaindre, le trip était super !

 

Mardi

 

Cette Chaza m'a poursuivi dans mes pensées, je lui offrirais bine un truc qui lui ferait plaisir ? Mais je ne sais pas trop ! Des fleurs ? Un bijou fantaisie ? Et puis il faudrait que je trouve les mots pour lui dire que je n'entends pas me livrer à d'autres "prestations"… Un coup de folie, c'est un coup de folie ! Je ne regrette rien, mais bon !

 

- Buenas dias !

 

Justement la voici ! Putain qu'elle est belle ! Ne pas craquer ! Surtout, ne pas craquer !

 

- Bonjour Chaza !

- Ça va depuis hier ? C'était bien notre petit truc ?

- Super !

- Tu remettrais bien ça, hein ? Dit-elle, très chatte.

- Non !

 

Du coup elle a l'air étonnée.

 

- Pourquoi ne pas profiter des bonnes choses ?

- Tu vas me ruiner !

- Au cours du peso, ça m'étonnerait !

 

Quelle idée j'ai eu d'aller chercher des arguments aussi cons ?

 

- N'insiste pas, s'il te plait, c'était très bien, je ne regrette rien, mais je ne souhaite pas recommencer.

- OK ! Je n'insiste pas, je ne t'en parlerais plus ! C'est seulement dommage que tu n'ais pas essayé le massage, ça t'aurais plu !

 

Quand même, quelque chose me turlupine, et alors que j'aurais dû tourner la conversation, je lui demande :

 

- Dis-moi ? Pour ma curiosité personnelle, à part le bain et le massage, tu propose aussi d'autres trucs ?

- Bien sûr, le bain et le massage sont des prestations de base, ce que l'on propose tout de suite aux clients potentiels, mais il y a plein d'autres choses. Je peux te faire un petit strip-tease, un numéro lesbos avec une autre fille, des séances à trois, à quatre, de la pose photo, et même du SM, on a un petit local pour faire ça, mais moi je n'en fais pas !

- Des photos, ça m'intéresse, on fera ça, mais pas aujourd'hui, je t'en reparlerais ! D'accord ?

- D'accord ! Je vais changer l'eau des fleurs !

 

Alors comme la veille, elle se recasse en deux, me dévoilant à nouveau ses longues jambes, ses cuisses galbées et son petit cul rebondi. La même pose qu'hier ! Non, pas tout à fait, car aujourd'hui, elle n'a pas mis de culotte ! Les mêmes causes vont-elles produirent les mêmes effets ? Mon dieu, que c'est beau ! Ma quéquette commence à frétiller... Putain on ne vit qu'une fois !

 

- Chaza ?

- Si Señor !

- Finalement, ce petit massage on va le faire !

- Esta bien.!

 

Et saisi d'une pulsion irrésistible, je me lève de mon fauteuil et me précipite pour lui embrasser les fesses. Elle rigole !

 

- Alors, les massages, il y a trois formules...

- Je sais. L'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

- Pas tout à fait, il y a l'ordinaire, la spéciale et la brésilienne !

- C'est quoi la brésilienne ?

- Tu verras bien, je vais te la faire !

- Je ne t'ai pas dit...

- Laisse-moi faire !

 

Après nous être déshabillés, elle me fait d'abord coucher sur le ventre dans la position traditionnelle du massé. Mais cette partie sera plus symbolique qu'autre chose. Elle me fait rapidement mettre sur le dos et en fait de massage, se met à me tripoter le bout des seins. Doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Elle les tourne, les tire. Résultat, je ne tarde pas à bander comme un cerf en rut !

 

- Plus fort !

- Hum ! Tu ne serais pas un peu maso des seins ?

- Juste des seins !

- Ah oui ? Dommage, je t'aurais bien donné une petite fessée !

- Je croyais que tu ne faisais pas de SM ?

- Ce n'est pas du SM ! Quoi qu'avec toi ça m'amuserait sans doute ?

 

Elle continua à serrer. Je comprendrais plus tard sa stratégie : trouver les points sensibles de façon à provoquer une érection puissante. Cela atteint, le sujet peut accepter plus facilement ce qui suit…

 

Car ce qui suit... mes bons amis...

 

Elle me fait de nouveau mettre sur le ventre. Elle commence par m'écarter les globes fessiers et comme la veille, elle m'humecte l'anus de sa langue. Je commence à prendre goût à ce truc là Puis un doigt me pénètre, suivi d'un deuxième. Elle pratique avec un savoir-faire remarquable, me provoquant des spasmes de plaisir. Et puis quelque chose de plus gros cherche à me pénétrer. Je panique ! Mais la chose est à présent à moitié introduite. Elle m'a foutu un gode dans le cul ! Il est muni d'un vibrateur. Elle l'actionne. Whaah… la sensation ! Elle laisse l'effet s'installer en moi, puis me fait placer à quatre pattes, et dans cette position, elle active d'une main le vibro, le faisant entrer puis ressortir, tandis que l'autre main me masturbe. Je ne tarde pas à exploser !

 

J'ai comme un coup de chaud. Je suis épuisé et j'ai un peu mal au cul. Chaza à l'aide de petites lingettes me nettoie le sexe, m'essuie le cul et m'éponge mon front bouillant de sueur malgré la climatisation.

 

Mercredi

 

Je ne suis plus sûr de rien, si Chaza me propose un truc, je sais que j'aurais du mal à refuser, sauf à prendre le parti d'être franchement désagréable. Ce matin je lui ai fais livrer des fleurs, un magnifique bouquet. J'avais préparé une carte sur laquelle était indiqué : 

 

" En souvenir des plaisirs que tu m'as donné.. Mais sois gentille, restons-en là "

 

Au dernier moment j'ai refait le carton, supprimant la dernière phrase. Depuis plus de nouvelles ! J'attendais ne serait-ce qu'un petit coup de fil. Non ! Rien ! Il va être 17 heures. L'heure à laquelle elle vient s'occuper des plantes. J'attends, anxieux. Elle ne vient pas. 17 h 30 personne ! 18 heures, toujours pas là. Après tout c'est peut-être son jour de repos ! Mais alors qui s'occupe des plantes ? Mais c'est vrai que les pauvres ne sont sans doute qu'un prétexte. 18 h 30 je ne l'attends plus ! Je me verse un truc à boire et m'apprête à prendre une douche. On frappe. Chaza ! Putain ! Que je suis content de la voir… mais elle n'est pas seule !

 

- Buenas Dias ! Je te présente Carita !

 

En matière de formes la Carita n'a rien à envier à Chaza, le visage est peut-être moins joli, mais c'est un beau brin de fille.

 

- Bonsoir

- Muchos gracias para los flores ! C'est la première fois qu'on m'offre des fleurs ici ! Ça fait plaisir d'être considéré comme autre chose qu'une simple pute !

- Ça m'a fait plaisir de te les offrir !

- On va changer l'eau des fleurs à deux ! Faut bien qu'elle apprenne ! me dit Chaza en minaudant

- Faites !

 

C'est un jeu, toujours le même, mais cette fois, elles sont deux à se plier le corps jusqu'à ce que les jupettes se soulèvent afin de me montrer tout en haut de leurs longues cuisses, leur petit cul tout nu. Elles rigolent !

 

- Alors, le spectacle te plait ?

- Ravissant ! Vous me proposez quoi ?

- On a plusieurs formules…

- Je sais, l'ordinaire, la spéciale et la très spéciale !

 

Elles se regardent, éclatent de rire.

 

- Tu as tout compris, l'ordinaire, on te fait un petit spectacle lesbos, et tu te branles en nous regardant. La spéciale, on vient s'occuper de toi à la fin et la très spéciale, on s'occupe de toi, mais encore mieux !

- Allons-y pour la super…

 

Alors les deux filles se déshabillent, puis elles tendent une sorte de bâche en plastique sur le sol. Quelle idée ? Comme s'il ne serait pas plus simple de faire cela sur le plumard ? Puis je comprends, elles se versent sur le corps une espèce d'huile et s'en enduisent entièrement. Rien que de voir cela est extrêmement excitant. Ces belles peaux marrons rendues luisantes me font un tel effet que je me débarrasse déjà du slip de bain qui constituait alors mon unique vêtement. Les deux femmes commencent par s'embrasser goulûment en un baiser interminable tout en se pelotant un peu partout, puis elles entament un étrange corps à corps au cours duquel leurs seins glissent les uns contre les autres, puis contre leur dos, contre leurs fesses, contre leurs cuisses. Ça n'arrête pas, chaque partie d'un corps veut être en contact avec une autre. La transpiration se mélange à l'huile, leur corps dégouline, leur chatte ruisselle et toujours ce ballet des formes qui se rencontrent, se séparent, se rejoignent jusqu'à ce moment extraordinaire où Chaza fera glisser son téton sur le clitoris de Carita qui s'abandonnera sous l'effet de cette insolite caresse !

 

Je crois qu'elles en ont terminé. Mais non ! Chaza sort d'une sacoche une espèce d'objet en plastique d'environ cinquante centimètres. C'est un double gode. Elles s'en introduisent chacune une extrémité, puis commencent à s'agiter frénétiquement. C'en est trop, je ne vais plus arriver à me contrôler et déjà ma main caresse mon sexe de façon de plus en plus évidente.

 

- Viens !

 

J'arrive, je bondis, je me précipite. J'ai alors droit au massage à l'huile, et tandis que Chaza me mordille le bout des seins, Carita m'introduit une extrémité du double gode dans mon trou du cul. Je ne dis rien, je me laisse faire. Comme la veille, un plaisir trouble ne tarde pas à m'envahir.

 

- C'est bon, hein ?

- Super !

- Tu préfères celui-là, ou l'autre avec le vibrateur ?

- Je n'en sais rien !

- C'est bien les godes, mais ça ne vaut pas une vraie bite ! Philosophe soudain Chaza.

- Je n'en sais rien, je n'ai jamais essayé ! Répondis-je pensant évacuer le sujet.

- Il faut tout essayer ! reprend la jolie cubaine

- D'accord, mais je ne suis pas pressé !

 

Et tandis que Carita continue de me besogner l'anus, Chaza se met sur moi en position de soixante neuf. Elle attrape ma queue et commence à la sucer. Cette fois, elle s'y attarde, je vais enfin avoir ma première vraie fellation cubaine. Et en plus cadeau magnifique, je peux lécher sa bonne petite chatte, elle est délicatement parfumée, elle sent la femme, un délice, j'active ma langue, m'enivre de son sexe, essaie de parvenir le plus profondément possible, puis je joue avec son clitoris. Elle fait manifestement des efforts pour retarder ma jouissance, mais allez donc résister longtemps à un régime pareil, vous ! Je vais jouir, je le sens ! Elle l'a senti aussi, stoppe sa fellation. On peut retarder un tout petit peu encore la jouissance. C'est alors que profitant de cette très courte pause, elle lâchera dans ma bouche quelques gouttes de son délicieux pipi, puis elle replongea vers mon sexe, qui cette fois se libéra à grand jet de sperme trop longtemps contenu.

 

Une petite douche à trois, un peu de ménage et ces demoiselles s'en vont !

 

Que m'arrivera-t-il demain ?

 

Jeudi

 

Je m'attendais à beaucoup de choses, sauf à ce que le lendemain soit le jour du… laveur de carreaux !

 

Il est 17 heures, l'heure de Chaza ! On frappe ! Un mec ! Un métis assez clair de peau. Pas mal, mais je ne fantasme pas sur les hommes ! Il est uniquement vêtu d'un slip (de bain ?) qui m'a l'air bien moulant ! Qu'est ce qu'il veut celui-là, il a un seau à la main et une sorte de raclette.

 

- Señor ! Je suis José ! Je viens laver les carreaux !

 

Ah ! Bon ! Je n'avais pas remarqué qu'ils étaient sales, mais bon ! Ce qui m'embête c'est qu'il va être là au moment où Chaza va se pointer, ça me gêne un peu. Mais enfin, je suppose qu'il n'en a pas pour trois heures !

 

- Faites !

 

C'est alors que le gaillard me fit cette époustouflante proposition :

 

- Si vous voulez, señor, je peux faire les carreaux tout nu !

- Quoi ? Non merci ! Sans façon !

- Comme vous voulez, señor, je n'insisterais pas !

 

Et le voilà en pleine activité. Monsieur astique les baies vitrées avec une ardeur toute professionnelle. Il fait cela en se tortillant du cul d'une façon obscène. Il peut toujours le tortiller son pétard, s'il croit m'impressionner… Quand je raconterais ça aux copains… Et puis je ne sais pas ce qui m'a pris, curieux comme je suis je me suis demandé jusqu'où il oserait aller (à moins qu'inconsciemment… Allez savoir ?)

 

- J'ai changé d'avis, faites-les donc à poil les vitres ! Après tout on ne voit pas cela tous les jours !

- J'ai trois formules…

 

Non ! Pas lui ! Au secours !

 

- Je sais !

 

Il ne m'écoute pas !

 

- L'ordinaire, c'est juste un show pendant que je fais les carreaux. La spéciale, on peut faire à la fin des attouchements sexuels et bucco-sexuels…

 

J'aime bien le " bucco-sexuel " !

 

- Et puis, reprend-il, la très spéciale, où l'on va pour ainsi dire encore plus loin !

- Nous nous contenterons de l'ordinaire !

 

Il a l'air déçu, le biquet, il retire son bénouse, m'exhibe son cul et sa bite. J'en n'ai rien à foutre ! Quelle mouche m'a donc piqué d'avoir accepté ce truc ? Constatant mon manque de réactivité, il retourne à ses carreaux. Je le regarde à peine. Chaza ne devrait plus tarder. Avec qui va-t-elle venir aujourd'hui ? Deux copines, trois copines, douze copines ? Il serait peut-être temps d'arrêter tout ce bazar ?

 

Finalement elle se pointe toute seule.

 

- Tiens, José est là ! Tu as pris une spéciale ?

- Non, une ordinaire !

- Tu as tort !

- Peut-être ! Et toi tu va me proposer quoi ?

- Hum ! Aujourd'hui je te propose une improvisation !

- C'est quoi ?

- Ben justement, on ne peut pas savoir d'avance, enlève-moi ce slip et laisse-toi faire !

- Euh ! On va peut-être attendre que monsieur soit parti ?

- Mais non ! Il ne nous dérange pas du tout !

- Moi, ça me gêne !

- On va essayer, et si vraiment ça t'embête, on attendra qu'il ait fini !

 

Et sans attendre ma réponse, elle baisse mon slip, se met elle-même à poil et entreprend une nouvelle fois de m'astiquer les tétons ! Ah, Ça, elle a bien fait de découvrir ma zone érogène préférée ! Je bande de façon très correcte au bout d'à peine deux minutes. Que va me faire cette diablesse aujourd'hui ? Elle fait alors signe à José de s'approcher.

 

- Mais, protesta ce dernier, Monsieur, n'a pas pris une spéciale...

- Mon pauvre José, ce que tu peux être lourd, parfois !

 

Elle prend la queue de José d'une main, la mienne de l'autre et nous masturbe.

 

- Tu vois ce que je fais ? C'est excitant, je branle deux queues en même temps ! Tu as déjà fait l'amour à trois ?

- Oui !

 

Oui, certes ! Mais de façon classique, c'est à dire les deux messieurs s'occupant de la dame. Mais était-ce à cela qu'elle pensait ? Et puis me revint alors en mémoire cette soirée, il y a quelques années qui s'était terminée en orgie. Un type m'avait alors défié de faire comme il disait "des trucs" avec lui. J'avais relevé ce défi, qui s'était d'ailleurs limité à un très court échange de pipes ! L'affaire m'avait alors fort troublé, à ce point que je m'étais efforcé de la chasser de ma mémoire, sans trop savoir vraiment pourquoi !

 

Chaza s'était assise sur le canapé, José et moi étions debout de part et d'autre d'elle, de part et d'autre de ses mains qui nous masturbaient. Et puis elle nous suça, alternativement. Jusque là tout allait bien ! La situation était tranquille...

Quoique la vue de ce sexe bandé ne me laissait pas complètement indifférent ! Pour ne pas dire plus !

 

Il est sans doute alors temps de poser l'énigme ! Pourquoi tout à l'heure, les exhibitions fessières du José ne me faisaient ni chaud, ni froid, alors que maintenant, j'avais du mal à détacher mon regard de son sexe ? Je n'ai pas la réponse ! Pas encore !

 

Au moment même ou ces interrogations jaillissaient en un flash dans mon esprit; Chaza choisit de faire ce geste d'une ambiguïté totale consistant à superposer les deux verges enduites de sa salive et de les faire coulisser ainsi l'une sur l'autre. Devant tant de trouble, ma respiration se saccadait, ma bouche se faisait sèche. Mais comme si ça ne suffisait pas, elle dirigea alors nos mains vers la pine de l'autre, et nous dit simplement :

 

- Branlez-vous !

 

José avait déjà démarré, je savais quelle serait la prochaine étape, le prochain stade sans savoir si je le craignais ou si je l'attendais. Mais pour le moment de façon très mécanique je masturbais cette verge qu'il ne me déplaisait pas d'avoir en main !

 

- Alors elle est comment la queue de José ?

- Elle est très belle !!

 

J'ai répondu cela spontanément, sincèrement, dans deviner quel piège contenait cette anodine question.

 

- Alors suce-là !

 

Je n'ai même pas hésité, je me suis baissé et je l'ai mise dans ma bouche. C'était le pas à franchir, le reste fut plus facile, ou du moins coula plus de source. Je léchais, je suçais, sans doute maladroitement, sans aucune arrière pensée, un peu comme le gourmet qui au restaurant, découvre un goût qui lui était inconnu. Je suis sur une autre planète, sur un autre monde, là où les lois du sexe ne sont pas les mêmes que sur Terre, et c'est dans cet état d'esprit que vint l'ordre si redouté :

 

- Allez, tu es prêt, maintenant donne ton cul !

 

Je balbutiais une protestation de pure forme, sachant bien que j'allais "y passer" !

 

- Tu verras ! C'est meilleur que le vibro, c'est meilleur que le dildo !

 

Tout se passa alors comme dans un songe, je m'accroupis dans la position classique du sodomisé. José me pénétra, il le fit très bien et pendant qu'il me besognait, Chaza qui avait rampé sous mon corps me suçait la verge. Nous prîmes, José et moi notre plaisir en même temps.

 

J'aurais pu conclure cette étonnante séance dans le doute et l'incertitude si deux évènements assez extraordinaires ne s'étaient pas alors produits…

Le premier, c'est qu'en nous retirant et nous redressant, nous avions laissé Chaza au sol, sur le dos. Elle ne se relevait pas, ne nous voyait même pas et se masturbait frénétiquement. Elle eut un orgasme quelques minutes plus tard qui la fit pousser une série de petits cris.

 

J'en fus ému jusqu'au larmes, mais ce ne fut rien à côté de ce que je ressentis quand se redressant, elle m'embrassa sur la bouche en un long et vigoureux baiser.

 

Vendredi

 

Ce jour là le passage de Chaza dut extrêmement bref. Elle me dit simplement qu'elle ne restait pas, que par contre, on se verrait le lendemain, et que ce soir j'aurais une curieuse surprise.

 

Une surprise ? Après tout ce qui m'était arrivé, que voulez-vous qu'il m'arrive comme surprise supplémentaire ?

 

Quelques instants plus tard, on frappait. J'ouvre. J'avais déjà entre aperçue cette géante hollandaise blonde comme les blés et aux formes sculpturales. Elle me parla en anglais :

 

- Good evening, my name 's Herma !

- Enchantée !

- Chaza m'a parlé de vous !

- Ah ?

- Elle nous a dit que vous seriez d'accord pour venir boire le champagne avec moi et mon mari !

 

Pas très discrète finalement la Chaza, je flaire la partouse échangiste, mais faire cela avec cette déesse nordique est inespéré. Je ne vais pas refuser.

 

- Pourquoi pas ?

- Dans une demi-heure ?

- OK !

 

A l'heure dite, je me rends dans leur chambre. Ils sont nus tous les deux. Je scotche sur les seins d'Herma. Deux magnifiques globes peu bronzés et au galbe parfait. Sur la petite table basse nous attendent des verres, des amuses gueules, du Coca, du rhum blanc et du citron. De quoi faire du "Cuba libre". Je ne comprends pas bien, j'avais entendu parler de champagne, mais bon, après tout ce n'est pas le but ultime de cette visite de voisinage. Herma me demande de me déshabiller, puis prépare les cocktails. Nous trinquons, nous échangeons pas mal de banalités d'usages en grignotant quelques cacahuètes et autres machins trucs "spécial apéritifs" Et puis Herma se lève pour aller chercher quelque chose. J'en profite pour admirer sa resplendissante chute de rein. Elle revient avec une bâche en plastique. Ce doit être une mode dans cet hôtel. Je me dis : " Ça y est, on est bon, pour la partouse à l'huile" Et bien là, il n'y a pas d'huile, Herma me demande gentiment de m'installer sur la bâche. Elle me masturbe un petit peu, puis me suce ! Quel plaisir divin, mais trop bref ! Le but de la chose était simplement d'assurer mon érection. Elle m'enjambe alors et me prévient :

 

- Je vais t'offrir mon champagne !

 

Ça y est, j'ai compris ! Une quantité incroyable d'urine surgit de sa chatte, m'aspergeant la queue, elle remonte très vite tout en continuant de pisser, vers mon visage et tandis qu'elle me colle carrément sa chatte sur ma bouche, je sens que quelqu'un veut faire quelque chose avec ma bite. Je réalise alors que le mari d'Herma est tout bonnement en train de s'introduire ma verge dans son cul. Je ne tarde pas à décharger et tandis que je tentais de récupérer mes forces, j'eus droit au spectacle très conjugal d'Herma et de son mari qui se sautaient littéralement dessus, non sans m'avoir dit auparavant de ne pas m'éloigner, et terminèrent de façon fort classique leur trip sexuel de la journée.

 

Ces braves gens se montrèrent ensuite fort corrects, me payèrent le restaurant, dans lequel assis à côté d'Herma je pus la peloter toute la soirée avec les encouragements du conjoint.

 

- Vous savez, le champagne, c'est notre truc. Ce n'est pas si souvent que nous avons l'occasion de rencontrer des gens qui partagent notre fantasme.

 

Ils prirent ensuite congé, m'indiquant qu'ils allaient passer la nuit "en amoureux"

 

Samedi

 

Carita Chaza18

17 heures ! Je ne suis pas encore devenu fou, mais ça ne devrai pas tarder. Chaza entre ! Surprise (encore une !) Elle n'est pas en tenue de soubrette, mais elle a revêtu une petite robe bleue aux larges motifs fleuris.

 

- Voilà, c'est mon jour de repos. Demain tu vas repartir, je ne te reverrais plus. Alors j'ai pensé que...

Sa voix se trouble

 

- Qu'est ce qui se passe, Chaza ?

- Dis-le-moi, si tu me trouve idiote, je ne t'en voudrais pas... Je voulais...

 

Elle sanglote.

 

- Chaza, je t'assure que je t'écoute, parle-moi !

- Je suis dingue ! Je voulais t'offrir, je dis bien t'offrir, une nuit, une longue nuit d'amour avec moi !

 

Du coup, ce sont mes propres yeux qui se troublent

 

- Oh ! Chaza !

 

Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre !

 

Dimanche (épilogue)

 

Le G.O. s'approche de moi

 :

- Dites donc, vous ! J'ai appris que vous en aviez bien profité !*

- Faut pas se plaindre !

- Vous savez, on a un "séjour" dans le même genre au Brésil, avec des travestis parmi le personnel... je peux vous inscrire si vous voulez...

 

A peine hypocrite le G.O !

 

- Pourquoi pas ?

 

Oui, pourquoi pas ? On ne vit qu'une fois, autant tout essayer, mais ce n'est sûrement pas cela qui me fera oublier ma petite Chaza !

 

© Boris Vasslan - Alençon Août 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 11:54

Route d'Anvers par Boris Vasslan et Arnaud

Fetish

Avertissement : ce texte est "une mise en plume", c'est à dire que je l'ai écrit à partir d'un plan détaillé que m'a fourni Arnaud. J'ai accepté, retrouvant là-dedans, nombre de mes fantasmes, ainsi que d'autres...

 

On m'avait donné l'adresse de ce petit restaurant situé sur la route quelques kilomètres avant Anvers. Il faut toujours se méfier de ce que l'on raconte. Certains ayant vécu des trucs suite à des circonstances exceptionnelles ont vite tendance à généraliser. Mais bon, je passais par-là, autant aller voir !

 

Une soubrette me demande mon choix. Jolie petite poitrine, assez piquante, la tenue est assez limite pour un restaurant "tout public". Le décolleté s'arrête le plus bas possible, s'il descendait encore, on verrait les tétons... Quant à la jupette, c'est du mini de chez mini. Les yeux sont d'un bleu assez exceptionnel, tout cela relevé par un maquillage savant et sans aucune outrance. Un vrai plaisir des yeux.. Elle à la voix très suave, quoiqu'un peu rocailleuse. Encore une qui doit fumer ses trente clopes par jour, on ne peut pas être parfait ! Elle se présente, elle s'appelle Lydia.

 

Je commande une moule frite et une bonne pinte de bière.

 

Je déguste tout cela, c'est bon, c'est appétissant sans toutefois être exceptionnel. Je me demande néanmoins quand va venir le temps de la sollicitation. En attendant, je jette un regard circulaire, il y a peu de client, une quinzaine sans doute, que des hommes à l'exception de deux couples. Il y a une autre serveuse. Elle me flashe encore plus que la précédente. Faut dire que j'ai des goûts un peu spéciaux. Un grand machin d'un mètre soixante quinze, légèrement carré, blonde vénitienne bronzée. Sa tenue laissait ses épaules et une partie de son dos dénudé, je m'aperçus alors qu'il était constellé de tâches rousses. J'adore ! Quant aux formes ? Mon dieu !! Le visage est peut-être moins agréable que celui de sa camarade, mais que voulez-vous, elle m'excite davantage. J'appris un peu plus tard qu'elle se nommait Greta !

 

J'attends qu'on vienne me proposer un dessert. Cette maison n'a pas l'air d'être la reine de l'organisation. J'attends. J'attends et pour tromper mon attente, je décidais de faire un petit pipi. Les toilettes sont sur le chemin des cuisines. C'est assez mal éclairé et j'ai laissé mes lunettes sur la table. Les deux urinoirs sont occupés, aucune importance, je pisserais dans la cabine. Mais je rêve ou quoi ? Comment ais-je fait pour ne pas voir du premier coup d'œil ce qui se passait ?

 

Un type est en train de pisser et à côté de lui, il y a Greta qui lui raconte je ne sais pas quoi, et la main de cette dernière est sans ambiguïté sur le sexe du monsieur. Alors là ! Je n'en reviens pas ! Je me demande s'il est autorisé de faire le voyeur dans cet établissement, donc je ne bouge pas. J'ai alors droit à un magnifique sourire de Greta Je ne sais plus où me foutre ! J'ai dû rougir ! Elle a retiré sa main du membre de l'homme. J'espère ne pas les avoir interrompus et je me dirige vers la cabine. J'ai alors l'idée de ne pas la verrouiller, pressentant qu'il pourrait peut-être se passer quelque chose. Je me débraguette, et ça ne rate pas, la porte s'ouvre…

 

- Je peux entrer ?

 

C'est complètement surréaliste !

 

- Bien sûr !

 

Elle rentre, et me fout carrément la main à la bite. Avoir cette beauté à quelques centimètres de mes yeux me transportait dans un état second.

 

- Hum, c'est mignon, tout ça !

 

Je ne sais pas si c'est mignon, mais ça bande instantanément. Je crois alors qu'elle va me masturber, mais elle se contente de me tripoter quelques secondes.

 

- Je passe à 13 h 20 ! Tu viendras me voir ?

- Oui !

 

J'ai répondu "Oui", mais je ne sais même pas de quoi il s'agit ! Greta a disparu, je peux à présent pisser en paix puis retourner à ma place !

 

Pas étonnant que le service soit si long, ces dames ne peuvent pas être partout !

 

J'ai enfin eu droit à mon dessert. Il est tout de même extraordinaire de constater la pauvreté de la carte des desserts dans ce genre d'endroits. Même pas la possibilité de bouffer une simple poire. Je bouffe d'un air maussade une crème caramel de série Z. Il est 13 heures et des brouettes !

 

C'est alors que Lydia s'approche de moi !

 

- Ça va ? Bien mangé ?

- Ça va !!

- Vous désirez autre chose ?

- Que proposez-vous ?

- Un café, un alcool, un cigare, un câlin ?

- Un câlin ?

- Oui, un câlin avec moi ?

- Et ça consiste ?

- C'est un petit strip-tease qui dure dix minutes. Vous allez pouvoir me voir à poil !

- Juste un strip-tease ?

- Oui !

 

Je suis un peu déçu, du coup, je me demande si je vais accepter.

 

- Ce n'est pas un câlin, alors ?

- Si, c'est un câlin pour les yeux, et puis vous avez le droit de vous masturber pendant la séance. Je passe à 13 h 30. Mais si vous préférez voir Greta, elle va passer tout de suite à 13 h 20 !

 

A l'évocation du nom de Greta, je change tout de suite d'avis. Elle m'indique qu'il faut prendre un ticket à la caisse en même temps que je m'acquitterais de l'addition de mon repas.

 

Nous sommes quatre à vouloir assister au spectacle de Greta, ce n'est pas énorme, mais qu'importe ? La prestation a lieu dans une petite salle sans siège et faiblement éclairée.

 

- Bonjour les mecs, je vais vous dévoiler tous mes charmes, mais attention, je ne le ferais que si vous vous branlez devant moi. Alors je vais vous demander de baisser vos pantalons, vos slips et vos caleçons et je commence !

 

Mon voisin de gauche s'exécute, je l'imite les autres aussi. La sono nous crache une musique très piano-bar et Greta tournicote à son rythme, envoyant prestement valser le tablier, puis la jupe, puis le petit haut. Au bout de deux minutes, elle est déjà en sous-vêtements. Comme Lydia passe à 13 h 30, ça veut dire qu'il reste huit minutes. Ça me paraît bien expéditif, ce truc !

 

Viens alors le sacro-saint moment où elle va retirer ses bas. Elle met un temps infini à exécuter cette action qui ne m'émeut pas plus que ça ! Ça y est, il ne reste plus que le slip et le soutien-gorge et... 5 minutes au "grand maximum".

 

Je me masturbais jusqu'à présent que mollement, pour ne pas dire symboliquement, mais la vue de sa superbe poitrine maintenant libérée me remotiva sérieusement.

 

Il se passa alors quelque chose d'étrange, mon voisin de gauche qui bandait lui aussi joliment effectua un quart de tour sur lui-même, dirigeant son sexe vers moi. Il ne dit rien, il regarde son sexe, il regarde le mien, il me regarde. J'avoue ne pas bien comprendre. Il tend timidement une main vers ma bite. Je le laisse faire. Me voici en train de me faire branler par un mec. Ça ne me dérange pas plus que ça ! Greta s'approche alors de moi, m'attrape la main et la dirige vers le sexe du gars. Ah, bon ! On va faire dans la masturbation réciproque ! Pourquoi pas ? La situation, je l'avoue, m'excite. Il reste moins d'une minute et Greta est toujours en slip. Elle joue avec ses fesses toutes rebondies, toutes excitantes. C'est quand même super mignon une paire de fesses avec des taches de rousseurs ? Non ? Et puis... Zlouf ! Elle enlève le slip, écarte les jambes libérant devant le public ébahi une fort jolie quéquette ! Elle salue l'assistance. Nous sommes trois à applaudir, la quatrième quitte la salle en bougonnant.

 

- Voilà, merci Messieurs, ceux qui veulent assister au show de Lydia doivent reprendre un ticket à la caisse !

 

C'est ce qui s'appelle rester sur sa faim ! Je me reculotte.

 

- Attendez, tous les deux !

 

Attendre quoi ? Greta s'approche de moi et de mon voisin masturbateur :

 

- Si vous le désirez, on peut se faire quelque chose de plus sérieux tous les trois ! Ça vous dirait ?

 

Bien sûr que ça me dit, j'espère simplement qu'il ne s'agit pas d'un attrape gogo... L'autre est partant aussi. On nous explique qu'il faut aller acheter un ticket "rose" à la caisse.

 

- Un ticket rose, s'il vous plait ?

- Avec Greta ou avec Lydia ?

 

Du coup je vais satisfaire ma curiosité :

 

- Euh ! Lydia, c'est aussi un travesti ?

- Désolé, je ne vous le dirais pas, me répond la grosse gérante, il faut aller voir son show pour le savoir.

- Bon ! Alors un ticket avec Greta !

- Ok ! Ce sera pour 16 heures !

- 16 heures ! Pas avant ?

- Avant, elle est occupée !

 

Je jette un regard interrogatif à mon acolyte, ça ne le gêne pas, je donne donc mon accord.

 

- Mais qu'est-ce qu'on va faire en attendant ?

- Allez faire un tour, ou alors restez ici, il s'y passe parfois des choses amusantes l'après-midi ! Et pour Monsieur ?

- Un ticket rose également avec Greta ! Répond mon complice.

- Ce sera donc à 16 h 30 !

- Non, 16 heures, elle nous prend en même temps !

- Ah ! D'accord ! Remarquez tant que vous y êtes, Lydia est libre à 16 heures ! Vous ne voulez pas faire un truc à quatre ?

- Pourquoi-pas ? Si Monsieur est d'accord ? Répondit-il en se tournant vers moi...

 

Le type se présente, il se prénomme Vincent, il n'est pas véritablement un habitué des lieux, mais il connaît un peu, il est déjà venu...

 

- Alors, tu sais pour Lydia ?

- Non, les filles tournent pas mal ici, elles viennent d'Anvers. Souvent il y a un travesti et une fille, mais ça n'a rien de systématique.

- On fait quoi en attendant ?

 

Je jette un coup d'œil dans la salle, il reste six hommes seuls, attablés, ils ont fini de déjeuner et attendent probablement leur tour devant une choppe de bière. Il reste aussi l'un des deux couples.

 

- Il y a un billard au premier, sinon on peut jouer au flipper... mais je me demande... me répond Vincent... Viens avec moi et laisse-moi faire, je suis presque sûr de mon coup.

 

Je le suis, intrigué, il s'approche de la table du couple, ils ont la quarantaine passée tous les deux. Monsieur est plutôt quelconque, chauve et légèrement bedonnant, mais comme on dit, il a une bonne bouille. Madame est une grande blonde habillée assez classique et coiffé à la Greta Garbo ! Elle a, ma foi, de forts jolis restes.

 

- Le truc c'est de ne surtout pas passer pour des voyous ou des détraqués, il faut faire sympa ! Me chuchote Vincent.

 

On est maintenant tout près d'eux :

 

- Bonjour je m'appelle Vincent

 

Ces braves gens nous accueillent avec le sourire, mais n'en décroche pas une.

 

- Vous attendez quelque chose ?

- A vrai dire, non ! C'est bien calme cet après-midi ! On va partir, on reviendra peut-être ce soir !

 

Vincent ne répond pas, mais se place à côté de l'homme en se mettant ostensiblement la main sur la braguette et en se la frottant de façon assez suggestive. Il fallait voir le regard du type ! Tout cela ne dura que quelques instants. Et puis il effectue un petit mouvement de hanche pour rapprocher l'accès de son entre jambe de la chaise de l'homme qu'il est venu importuner. Celui-ci, les yeux troubles, la bouche sèche, se lance et touche la braguette de Vincent, lequel lui rend la politesse en touchant à son tour à son centre stratégique. Et c'est tout !

 

- On vous laisse, on va aux toilettes ! Allez viens, toi ! Me dit-il en me donnant une grande tape sur les fesses.

 

On arrive aux toilettes.

 

- Normalement, ils devraient débouler, tu prends l'homme ou la femme ?

- La femme si j'ai le choix !

- No problems ! On invertira peut-être si on a le temps, sort ta queue et branle-toi, façon décontractée, ils ne devraient plus tarder !

 

Putain, que cette situation peut être excitante, on est là tous les deux en train de se masturber devant les urinoirs de ce très curieux restaurant.

 

- On va se branler mutuellement, ça les excitera encore davantage. Ils devraient être là, je ne sais pas ce qu'ils fabriquent ?

 

C'est Madame qui arrive la première. Elle est écarlate.

 

- Charmant spectacle, n'est-ce pas Hubert ? Dit-elle à l'adresse de son mari qui la suivait immédiatement.

 

Mais déjà Vincent a collé sa main sur le pantalon du dénommé Hubert qu'il entreprend de débraguetter, le vêtement tombe par terre avec un petit bruit étouffé, suivit du caleçon.

 

- Oh ! Jolie bite ! Dira Vincent qui la masturbe quelques instants et qui se la fourre ensuite carrément dans la bouche.

 

Le manque de place se fait cruellement sentir. Madame s'en va dans la cabine, qu'elle laisse bien sûr ouverte, et comme si elle s'apprêtait à pisser, elle soulève sa jupe, baisse sa culotte et s'installe sur le siège. Elle a la chatte rasée avec un petit tatouage représentant une petite fleur. C'est trop mignon ! Je m'accroupis devant elle et commence à lécher.

 

- Vous pouvez me sucer, mais autant vous prévenir tout de suite, j'ai réellement envie de pisser !

- Ce n'est pas un problème, tout le plaisir sera pour moi !

 

Je la lèche. Sa chatte est délicieuse, une odeur un tout petit peu forte, mais bien agréable. Ma langue explore tout ce qu'elle peut explorer, je lui sucerais bien le trou du cul, mais la position n'est pas adaptée !

 

- Arrêtez un instant, s'il vous plaît !

 

Ce vouvoiement est insolite, je me recule un peu, je comprends qu'elle "pousse" afin de libérer son envie de pipi. Et puis ça y est, une goutte, un petit jet. Je plonge mon visage, j'en avale un petit peu, j'adore ça ! Je ne peux toutefois pas tout boire, je me recule pour laisser le liquide s'écouler, puis je vais pour reprendre...

 

- Donnez-moi donc votre bite, je vais m'occuper de ma chatte toute seule !

 

Ah, bon ? Ce n'est pas un problème ! Je me relève donc et viens près d'elle. Elle a ce geste qui peut paraître inopportun dans une telle situation, mais que je trouve pour ma part parfaitement normal, de vérifier l'état de salubrité de mon membre viril. Rassurée, elle me le gobe. Et tandis qu'elle me besogne, j'assiste à cet incroyable spectacle : Monsieur Hubert est plié en deux devant la cabine et se fait proprement sodomiser par Vincent qui s'excite en parlant :

 

- Ça te plait de te faire enculer par une bonne bite pendant que ta femme taille une pipe ? Hein ? Hein mon salaud ?

- Oh ! Mais c'est très excitant, une fois !

- Et toi la salope, ça te plait de sucer une queue pendant que ton pédé de mari se fait mettre une pine au cul ?

 

C'est alors que j'entends cette incroyable réplique :

 

- Ne me traitez pas de salope ! Vous pourrez le faire quand vous m'aurez sauté, et ce n'est pas demain la veille ! Continuez donc ce que vous faisiez en silence, j'ai besoin de concentration !

 

Vexé, le Vincent ! Il ne le montrera toutefois pas, et déchargera en silence dans le fondement d'Hubert. Quelques instants plus tard, j'en faisais de même dans la bouche de Madame. Elle eut alors ce geste rare, de retirer quelques gouttes de sperme de sa bouche pour de ses doigts les porter à sa chatte et finir de se masturber ainsi !

 

- Venez ! Me dit la femme en sortant de la toilette.

 

Elle ne s'adresse qu'à moi, pas à Vincent ! Elle me file sa carte.

 

- Voilà, je me prénomme Florence, si un jour vous repassez à Anvers, venez donc nous... comment dites-vous dans votre langage... nous enculer ? C'est bien ça ?

- Ce sera avec grand plaisir, Madame !

 

Il est 16 heures ! C'est Greta qui vient nous chercher, et elle nous emmène dans une petite chambre, avec (heureusement) un grand lit. Tout le monde se met à poil ce qui me permet de constater que Lydia est bel et bien une femme. Je ne me lasse pas d'admirer ces deux magnifiques créatures. Je me demande laquelle je préfère. Sans doute Greta, malgré tout. Cette ambiguïté est si troublante !

 

- Bon, ce n'est pas évident de faire un truc à quatre ! Nous prévient d'emblée Lydia. On va faire de notre mieux. Le plus simple serait sans doute de vous dominer. De la domination soft, vous êtes d'accord ?

- C'est à dire ?

- C'est à dire qu'on vous donne des ordres, des instructions si vous préférez, et vous les exécutez sans broncher, comme si c'était un jeu.

 

Ça me paraît bizarre, son truc, mais cela convient fort bien à Vincent, je m'incline donc :

C'est Greta qui commence à ordonner :

 

- On va commencer par continuer ce que vous n'aviez pu finir tout à l'heure pendant le strip. Branlez-vous mutuellement la bite ! Je veux les voir bien raides !

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C'est donc la troisième branlette réciproque de la journée. Je vais finir par devenir un spécialiste !

 

- Hum ! Faite voir ça ! Intervint Lydia. Pas mal ! C'est bien raide, mais ça ne vaut pas celle de Greta ! Allez donc la sucer !

 

Whaah ! Le pied ! On se positionne de part et d'autre de la bite du travelo et on le suce, on le lèche. Ce n'est pas forcément très pratique, alors au lieu de faire du simultané, on se la refile à tour de rôle. Elle ne tarde pas à bander magnifiquement. Tout à l'heure, pendant le strip, elle pendouillait, là elle se redresse avec fierté, elle nous nargue ! J'en veux encore, j'en redemande, j'en reprends, je ne me lasse pas de sucer une aussi belle chose !

 

- Tu es trop gourmand, me dit Lydia, laisse-en un peu pour ton copain, tu va aller maintenant le sucer derrière !

 

J'aime moins ça, c'est très clair ! Mais ça a son charme, je m'amuse à fureter de la langue dans son trou du cul au goût légèrement âcre malgré qu'il soit propre !

 

- Allez ! Caressez-le partout! Embrassez-le !

 

On ne se le fait pas dire deux fois, Vincent et moi le recouvrons littéralement de baisers, les cuisses, le ventre, les seins bien sûr, sa magnifique poitrine et ses gros tétons marrons.

On essaye diverses positions, après nous être occupés de Greta, nous nous sommes occupés de Lydia, lui léchant à tour de rôle les seins, la chatte, le cul. Hélas le temps passe bien trop vite !

 

- Mettez-vous à genoux tous les deux, relevez vos fesses et ouvrez votre trou du cul, vous allez voir ce que vous allez voir !

- C'est que... j'aurais préféré... tente d'intervenir Vincent.

- Qu'est-ce que tu as à rouspéter, toi, tu étais d'accord pour que l'on fasse ça en domination, alors tu ne discutes pas et tu ouvres ton cul mieux que ça et d'ailleurs on va commencer par toi !

 

Avant qu'il ait le temps de dire ouf, Greta lui enduit le trou du cul de gel lubrifiant, puis ayant revêtue une capote le pénétra assez brutalement provoquant un cri de Vincent que les pilonnages du travesti transformèrent bientôt en râle de satisfaction !

 

J'attends, anxieux, mon tour, il vint vite. A l'instar de Vincent, la pénétration me fit mal, puis tout se calma et je succombais au charme de cette perverse pratique.

 

La conclusion approchait, hélas ! Lydia choisit de me chevaucher - ça tombe bien, j'adore cette position, ce n'est pas vraiment fatigant - tandis que Greta faisait jouir Vincent dans sa bouche d'une fellation experte.

 

Je quitte ce restaurant, fourbu mais content. Arrivé à ma voiture, je range un peu mes affaires. Je regarde le carton que m'a refilé Florence. Pourquoi pas ?

 

- Allô, Florence !

- Oui

- C'est Arnaud, euh, une idée comme ça, si je passais ce soir ?

- Mais c'est une excellente idée, cher ami, passez donc, passez donc !

 

Quelle journée !

 

© Boris Vasslan - Alençon Août 2001

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 08:11

Dans l’petit bois, devinez quoi qui y a… par Boris Vasslan

 

Yeux

 

J’ai toujours été un peu voyeur, mais pas le voyeur qui se cache ou qui prend plaisir à surprendre ses « victimes », non le voyeur qui aime bien regarder des gens qui aiment s’exhiber !Très casanier et ayant peu l’occasion de me déplacer, je n’ai qu’assez peu concrétisé ce fantasme…

Et puis un jour les circonstances on fait que…

 

Récit

 

Une succession très compliquée, mon homme d’affaires m’avait prévenu qu’il ferait le maximum pour m’éviter de faire des démarches moi-même, mais on ne pouvait échapper à certaines, et cela s’étalerait sur deux ou trois jours. J’avais donc pris une chambre d’hôtel dans cette ville bourgeoise de la banlieue parisienne.

 

Je me maudis le premier soir, il n’y avait strictement rien à faire dans cette ville, les activités culturelles, théâtre ou cinéma ne me branchaient pas plus que ça, et en ce qui concerne les plaisirs plus triviaux, il n’y avait rien du tout, ou alors tout cela était très bien caché. Pourquoi, couillon que je suis n’avais-je pas pris chambre à Paris, où les choses auraient été plus simples ?

 

Je vous entends d’ici ! Il n’avait qu’à résilier sa location, il n’avait qu’à aller à Paris en taxi et revenir de la même façon… Oui certes et c’est d’ailleurs ce que j’avais décidé… mais pour le lendemain, je n’aime ni les décisions précipitées, ni les changements de plans intempestifs, je suis comme ça ! Et puis il n’y aurait pas eu ce récit…

 

Et c’est le lendemain midi en fouillant dans une bibliothèque de gare, je dégote un « Guide des endroits chauds de la France entière » ! Je l’achète, plus pour le fun que pour autre chose, mais poussé par la curiosité, je recherche malgré tout si à V… il n’y aurait pas quelque chose.

 

« Dans les bois de XXX, en fin d’après-midi vous pouvez faire des rencontres intéressantes, couples, hétéros, homos, partouzeurs, voyeurs et exhibitionnistes se donnent parfois rendez-vous… mais armez-vous de patience, parfois il ne s’y passe rien du tout »

 

 

Ça alors ! Et donc ce Jeudi, libéré de mon rendez-vous, et après avoir acheté un petit plan de la ville, me voici en route vers cet endroit intriguant.

 

L’endroit est assez loin, il faut longer d’abord un long plan d’eau au bord duquel patientent des pécheurs à la ligne, un peu plus loin dans les contre allées se sont les joueurs de pétanques qui tapent la boule.

 

Les gens me regardent et je réalise soudain qu’avec ma cravate et mon blazer démodé, ma présence doit paraître incongrue dans ces lieux, je décide donc d’enlever la cravate et de poser le veston par-dessus mon épaule, et d’avancer décontracté en sifflotant légèrement, voilà qui est du meilleur effet. Il reste mes chaussures qui ne sont pas vraiment adapté à la marche dans la nature, mais que voulez-vous, je ne vais tout de même pas revenir en arrière pour acheter des baskets !

 

Le bois est un peu plus loin, j’ignore s’il faut y entrer par la droite ou par la gauche, j’essaie la droite, je ne suis pas très optimiste, le temps vient de se couvrir.

 

J’avance dans ce fouillis incroyable, ce bois est vraiment très peu fréquenté, il y a malgré tout quelques clairières où gisent dans les coins quelques papiers gras, restes de pique-niques pratiqués par des cochons. Je farfouille, je regarde à l’extérieur de la clairière, un tas de saloperies, et puis là jonché sur le sol, quelques préservatifs qui ne serviront plus jamais… c’est bon signe !

 

Je continue à avancer, j’ai un peu peur de me perdre, un moment je reviens sur mes pas, j’ai chez moi toute une collection de jolies petites boussoles, j’aurais dû, me dis-je en emporte une !

 

Un bruit caractéristique, des branches que l’on bouge, voici donc quelqu’un ! Effectivement un type me croise, un type tout ce qui il y a de plus ordinaire, il me dit « bonjour » ! Moi quand on me salue, je réponds toujours.

 

– Pas grand monde cet après midi ! Reprend-il

 

Ignorant où il veut en venir, je reste évasif !

 

– C’est vrai que c’est un peu désert !

– Pourtant il y a trois bagnoles d’arrêtées plus haut, ils doivent bien être quelque part !

 

Je comprends alors que le type est aussi voyeur que moi, mais c’est quoi cette histoire de voiture ? Je ne sais pas trop quoi lui répondre, je m’en sors par une pirouette.

 

– Vous savez, je ne suis pas du coin, je venais à tout hasard !

– Oh ! Dés fois on n’est pas déçu, tenez la semaine dernière je suis tombé sur une nana qui étaient avec deux mecs, ils l’avaient attaché contre un arbre, et ils lui fouettaient les fesses ! Et elle aimait ça, elle en redemandait la chienne, fallait voir le joli petit cul qu’elle se payait !

 

Comme je reste plutôt impassible, le gars se reprend un peu :

 

– Euh, je ne vous choque pas, j’espère ? Après tout on ne connaît pas !

– Mais non, pas du tout !

– Vous voulez que je vous raconte la suite ?

– Mais je vous en prie, je suis tout ouïe !

– Je peux employer des mots crus ? Ça ne vous choquera pas ? C’est sûr ?

– Ecoutez, je serais le genre à me choquer, sans doute ne serais-je pas ici !

 

L’inconnu prend alors une profonde inspiration et continue son récit

 

– Quand je suis arrivé, il y avait déjà deux mateurs qui se branlaient en regardant, je les ai rejoins, j’ai fais comme eux, j’ai sorti ma bite, j’adore me montrer ! On était en retrait mais on ne se cachait pas, Alors les deux gars nous ont fait signe d’approcher L’un des types disait à la femme : « Regarde tous ces mecs qui se branlent en regardant ton cul de salope, je suis sûr que tu aimerais bien les sucer ! » Et elle qui répondait « Oh oui j’aimerai bien les sucer, j’adore ça, sucer des bites ! » Malheureusement on n’a pas eu le droit de s’approcher, ils l’ont détaché, elle s’est mise en levrette et l’un des ses copains l’a enculé pendant qu’elle suçait l’autre, c’était géant. Tiens rien que d’en parler j’en suis tout excité !

 

Ça pour être excité, il est excité, à ce point qu’il met la main à sa braguette, sans doute afin de replacer son sexe de façon plus confortable.

 

– Ça devait être terriblement émoustillant ! Répondis-je histoire de dire quelque chose

– Hum, j’ai envie de me branler ! Tu veux qu’on se branle ensemble, puisqu’il n’y a rien d’autre à voir.

 

J’étais en train de chercher comment répondre à une telle proposition que je jugeais complètement farfelue, mais l’inconnu sans attendre mon accord, sort sa queue de sa braguette et commence à se l’astiquer. Un fort bel organe ma fois et qui ne me laisse pas indifférent !

 

– Tu ne va pas me laisser me branler tout seul ?

– Je vais peut-être attendre un peu !

– Reste au moins avec moi un moment, tu auras plus de chance de faire des rencontres !

– Justement pourquoi se branler alors ?

 

Il me fout alors la main à la braguette

 

– Parce que ça fait du bien et de toute façon on n’est pas obligé de jouir.

 

Je ne sais pas trop quoi faire, la vue de cette queue me trouble, mais je ne sais pas gérer cette situation. Evidemment il s’en aperçoit !

 

– Tu l’as trouve belle ma queue ?

– Elle est pas mal !

– Tu peux la toucher si tu veux !

– Je suis hétéro… Commençais-je.

– Moi aussi je suis hétéro, mais je suis ouvert à la discussion ! Allez branle-moi juste quelques secondes, histoire de voir comment ça fait.

 

J’ignore comment ma main a atterri sur son sexe, mais elle est là, et après quelques caresses furtives sur la peau de sa verge. (Quelle douceur cette peau !) Me voici en train d’esquisser quelques mouvements de masturbation. Simultanément Victor (on va l’appeler comme ça) me dézipe ma braguette et s’en va à la recherche de ma queue, je me laisse faire et quelques instants plus tard, nous voici en train de nous branler de conserve. Et puis le voilà qui s’arrête, dommage le jeu commençait à me plaire, mais non, c’est pour dégrafer ma ceinture, je le laisse opérer, mon pantalon tombe sur mes chaussettes, mon caleçon le rejoint quelques secondes plus tard. Je me sens un peu obligé de lui rendre la pareille. Je trouve qu’on a l’air vachement fin tous les deux le cul à l’air, mais c’est vrai que mon compère a eu raison, sa bite est bien plus jolie comme cela que simplement sortie d’une braguette !

 

Victor me tripote les fesses, me les flatte, me compliment sur mon joli petit cul. Il va falloir que je me méfie, je suis entré dans le bois pour mater des couples et si ça continue, je vais en sortir en m’étant fais défoncer le cul !

 

– Cette nuit tu va peut-être fantasmer sur ma bite ? Me dit Victor !

 

Drôle de réplique, pourquoi me dit-il ça ? Je n’ai rien contre les bites, bien au contraire, mais faire des trucs avec un parfait inconnu n’était pas dans mes projets immédiats, quant à fantasmer… N’importe quoi !

 

– Non ? Insiste-il

– Je ne sais pas !

– Tu va peut-être regretter de ne pas l’avoir sucé ?

– Nous verrons bien !

– Sauf si tu le fais !

– Je ne pense pas être prêt ! Répondis-je sans conviction

– Ça te fait envie ou pas ?

– Je n’en sais rien !

– Tu n’en sais rien ou tu n’oses pas le dire ?

– Je crois qu’on va arrêter, ça va trop loin…

– Suce-moi, juste un tout petit peu, et après on arrête ! D’accord ?

 

Je suis conscient du piège ! Alors quelle force m’a fait m’agenouiller devant Victor, la bouche ouverte ? J’ai son gland dans la bouche ! Quelle sensation ! Et je bande comme un taureau ! J’enfonce tout ce que je peux dans la bouche, je me régale, puis je fais ça un peu plus dans les règles, mes lèvres vont et viennent, je suce la bite d’un inconnu… et c’est bon

 

– Tu suces bien, petite salope !

 

Non, mais comment il me parle, celui-ci ? Une crainte me traverse l’esprit, et s’il lui prenait l’envie de me sodomiser, la seule solution est sans doute de lui faire une pipe à fond et le plus vite possible afin de le calmer, du coup je m’applique, j’y mets toute mon ardeur, le Victor est ravi, le Victor est aux anges, mais le Victor n’a pas prévu de jouir tout de suite.

 

Des bruits dans la forêt ! Comme un ressort je me redresse, je remonte mon pantalon.

 

– Continue, on n’a rien à craindre !

– Quelqu’un vient !

– Je sais, j’ai entendu, c’est ça qui est excitant !

– Vous êtes fou, si se sont des gosses

– Ce ne sont pas des gosses… Continue à me sucer, tu me faisais ça très bien !

– On ne les entend plus !

– Ils doivent être planqués, ils nous observent !

 

Je reprends ma fellation.

 

Une voix féminine :

 

– Vous devriez vous mettre complètement à poil ! Ce serait plus excitant !

 

Je m’arrête, c’est un couple, la quarantaine, la femme plutôt petite, très brune mais la peau très blanche, une petite robe noire très décolleté, joli visage, lui est en survêtement.

 

Victor, à présent enlève ses vêtements du haut, puis extrait son pantalon de ses pieds, il m’invite du regard à faire pareil. Je ne contrôle plus rien du tout !

 

– Allez, reprenez ! Nous demande le mec, ça excite ma femme de voir des mecs ensemble.

 

On reprend !

 

– T’as vu ça Isabelle, comme il lui suce bien la bite, je suis sûr qu’il suce mieux que toi !

– Ça m’étonnerait ! Répond la dame

– Remarque si on veut vraiment savoir, on peut sans doute s’arranger avec ces messieurs.

 

Le mari s’approche alors de nous, et m’adresse la parole

 

– Euh messieurs… j’ai une proposition à vous faire,

– Ah ?

– Oui, je vois que vous sucez très bien, si je constate que vous sucez mieux que ma femme, je vous l’offre à tous les deux, vous pourrez lui faire ce que vous voulez, enfin presque, elle est d’accord bien entendu ! N’est pas Isabelle ?

– Mais bien sûr, René chéri !

 

Le René se met à poil, pratique quand on est en survêtement, il me vient alors l’idée saugrenue que si je suis retenté par ce genre d’aventures il faudra que j’acquière un jogging. Isabelle a retiré sa robe, cette femme est super bien roulée, elle a un ensemble culotte et soutien gorge bleu absolument ravissant, s’il faut réussir une pipe pour pouvoir la sauter, je ne vais pas passer cette occasion. Je cherche le piège, je ne vois pas bien, à la limite il va me dire que je suce moins bien que sa femme, bon, on verra bien…

 

Me voilà à genoux devant le mari ! Victor m’encourage !

 

– Fais-lui ça bien, n’oublie pas que tu concoures pour moi aussi !

 

La bite de René est différente de celle de Victor, beaucoup moins sombre, plus veineuse, et le gland est plus clair tirant vers le rose, je commence par embrasser le bout, titille un peut le méat de la langue, puis fait coulisser son membre doucement dans ma bouche avant de sucer pour de bon. Tout en suçant je jette un coup d’œil, Isabelle a sorti son sein gauche et s’en pince le téton, sa culotte est écartée et de sa seconde main elle se branle la chatte. Mais c’est que je vais craquer moi ! L’excitation me pousse à me surpasser, j’essaie de sucer au mieux ce drôle de mari.

 

– Arrête, c’était bon, mais je ne veux pas jouir tout de suite !

– Alors ? Lui demande Isabelle !

– Vraiment pas mal, mais ce n’est pas aussi bien que toi, il faut bien l’avouer !

 

Le salopard ! J’aurais dû m’en douter ! Mais à bien y réfléchir ce pari était irréalisable, des bites, je n’en ai pas sucé tant que ça, alors comment pourrais-je prétendre faire mieux que cette femme qui m’a tout l’air d’avoir des années et des années d’expérience.

 

– Je comprends que vous êtes déçu ! Vous auriez bien voulu faire des trucs avec isabelle !

– C’est le jeu, j’ai perdu, j’ai perdu !

 

Isabelle s’est à présent débarrassée de ce sous-vêtement, quelque chose m’échappe ! Elle s’approche de moi et de Victor et d’une main négligente nous tripote la queue.

 

– On ne va pas les laisser comme ça, les pauvres chéris ! Minaude Isabelle

– Bon alors puisque ma femme est d’accord, vous allez pouvoir vous amuser avec elle, mais comme vous avez perdu…

 

René laisse sa phrase en suspens… c’est Isabelle qui continue

 

– Ben oui comme vous avez perdu, ce ne sera pas gratuit, vous allez me faire mon « petit cadeau » !

 

Et vlan ! En voilà une drôle de façon de tapiner ! Mon cerveau calcule à cent à l’heure ! Je n’ai rien contre les amours tarifiés, mais faire ça devant son maquereau ! Cela dit le maquereau, je viens de le sucer ! Et puis, au diable les calculs, je suis trop excité, on « négocie le tarif », ça me semble raisonnable.

 

– J’en suce un et l’autre va me prendre en levrette ! Propose Isabelle et elle nous tend des préservatifs, puis se met en position. Sans demander mon avis Victor se place devant le visage d’Isabelle qui commence à le sucer, je me place donc derrière, son cul est magnifique, je le caresse un peu, l’embrasse puis la pénètre. Ce n’est pas évident parque ce que les genoux reposent sur un sol jonché de brindilles et autres saloperies, mais excité comme je suis l’affaire ne dure pas très longtemps, je me surprends à jouir un peu trop prématurément à mon goût dans la capote. Quant à Victor, il jouit à son tour, puis sans un mot s’en va se rhabiller, et il nous quitte avec un simple « Tchao, bonne soirée ! » je m’apprête à faire de même, mais René m’interpelle :

 

bisex40b– Je suppose que vous n’êtes pas pressé, la nuit ne va pas tomber tout de suite, restez avec nous, on vous raccompagnera

– Euh ! Autant vous prévenir tout de suite, je n’ai plus d’argent liquide, j’en ai toujours très peu sur moi !

– Hein ? Mais qui vous parle d’argent ? Répond René d’un air rigolard.

– J’ai cru comprendre que vous pourriez me proposer d’autres prestations de votre amie…

– Ah ! Mais attends, je t’explique (du coup lui aussi passe au tutoiement) le coup du « cadeau », c’est un fantasme d’Isabelle, parfois ça la prend, elle nous joue la pute !

– Ça te choque pas j’espère ? Intervient Isabelle

– Mais non vous savez j’ai les idées larges !

– Alors en route…

 

Tous les trois rhabillés, nous voici en train de cheminer, il n’y a effectivement pas grand monde… Comme le chemin est étroit, il difficile de converser. Et puis on finit par croiser deux types, un black et un blondinet. Isabelle leur fait un petit sourire, mais le contact ne se fait pas !

 

– Ils vont où, ceux là ? Je demande !

– Ils vont faire demi-tour et nous suivre, je pense, on va s’arrêter à la prochaine clairière.

 

Elle est minuscule, la clairière. Le mari demande à Isabelle de se déshabiller, puis de s’agenouiller afin qu’elle puisse nous sucer alternativement… Du bruit dans les fourrées, bien sûr nos deux zigotos sont là !

 

– Vous pouvez vous approcher ! Lance René

 

Le blondinet sort de sa cachette, le black aussi mais reste en retrait.

 

– Bon les mecs, branlez-vous, ma femme adore ça !

 

Les deux zouaves ne bronchent pas, il va falloir leur mettre les points sur les i.

 

– Si vous ne vous branlez pas, on arrête tout, c’est comme vous voulez !

 

Le biquet se tourne vers son copain, qui fait deux pas en arrière, ils n’ont pas l’air d’accord, finalement après un moment d’hésitation le blondinet sort sa queue, le black l’imite quelques secondes plus tard.

 

Le mari chuchote alors :

 

– Isa, on te laisse le black, nous on s’occupe du biquet !

 

Isa a l’air d’accord, moi il ne me demande pas mon avis, il doit me prendre pour un mec qui fréquente le coin depuis des années ! Il devrait pourtant s’étonner du fait que nous nous ne soyons jamais croisés. Je commence à me demander si j’ai bien fait de rester. Mais pour l’instant tout va bien, Isabelle a repris sa fellation.

 

– Approchez-vous davantage, demande le mari !

 

Cette fois, ils s’approchent sans hésiter, l’excitation ça aide ! Du coup Isabelle se relève, se dirige vers le black et lui fout la main à la bite, l’autre se laisse faire, elle se baisse alors s’agenouille devant lui et commence à le sucer ! Ça alors, il n’y a pas de justice, pourquoi nous avoir fait payer, moi et Victor alors que pour lui c’est gratuit ! Pendant ce temps le mari s’est approché du biquet et le provoque :

 

– Tu sais que tu es mignon, toi !

 

Il ne répond pas, se contente de sourire bêtement !

 

– Qu’est ce que tu aimes, toi ? Questionne le mari, les hommes, les femmes, les deux !

– Les femmes, mais parfois les hommes aussi !

– C’est bien ce qui me semblait ! Et tu sais, je vais te dire un truc, j’ai une envie folle de voir ton petit cul !

– Pour ça je me fais payer ! Répond Biquet

 

Décidemment tout le monde est vénal dans ce bois, mais je ne vous dis pas la tête du mari !

 

– Et ton copain, aussi ?

– C’est pas un copain, c’est un client, mais on a sympathisé !

 

Ça devient de plus en plus compliqué de draguer dans les bois, je me marre dans mon coin.

 

– Mais attend, juste pour voir ton cul, pour le voir… tu ne te fais pas payer quand même ?

– Juste pour voir, non, mais ceci dit, je ne montre pas mon cul comme ça simplement parce qu’on me le demande.

– Tu peux peut-être faire une exception !

– Pas trop envie !

– Bon alors on va se quitter ! Isabelle s’il te plait tu arrête de sucer Monsieur ou alors tu lui demande un petit cadeau !

– Ça va pas non, elle est trop bonne sa queue ! Répond Isabelle ne s’interrompant que le temps de cette brève réponse.

 

Le biquet s’approche alors de moi !

 

– Et toi, t’es intéressé par un petit truc avec moi !

– Merci !

– Bon j’y vais, tu viens Désirée ? Lance-t-il à l’adresse de son copain black.

– Attends-moi une seconde je vais bientôt jouir !

– Non, mais quel bordel, mais quel bordel ! Soupire Biquet ! Bon allez, je solde, je vais vous montrer mon cul, mais on ne touche à rien, d’accord, ça vous donnera peut-être envie d’aller plus loin !

 

Effectivement son cul est magnifique, sans un seul poil, une rondeur et une cambrure parfaite, un vrai petit cul de femme qu’on a envie de caresser, de malaxer, de pénétrer. Mais bon, en qui me concerne, j’hésite un peu ! Pas René qui craque complètement, s’en va chercher un billet dans son portefeuille, en profite pour s’enchâpeauter la bite et fonce enculer le biquet !

 

– T’aimes ça qu’on t’encule, hein espèce de pédale ?

– Je suis peut-être une pédale et une pute, mais je te fais remarquer que tu m’as payé pour m’enculer, pas pour m’insulter, ni pour me rabaisser !

– Mais c’est un jeu, cher ami, un jeu, tu la sens bien ma grosse bite ?

– Elle n’est pas si grosse que ça, et l’essentiel vu les rapports que nous avons c’est que ça te fasse du bien, t’occupes pas de moi.

 

Deux à zéro ! Le mari est sonné, il ne bande plus il abandonne l’affaire ! Le black de son côté à joui, les deux zigotos disparaissent de la clairière.

 

– Sa bite était géniale ! Nous dit Isabelle qui n’avait pas tout suivi !

– Tant mieux pour toi !

– Parce que toi ça va pas ? T’es tombé sur un con, on dirait ?

– Non c’est moi qui suis con, je lui ai manqué de respect, chez quelqu’un d’autre il aurait mis ça sur le compte de l’humour, mais tout le monde n’a pas la même hiérarchie des valeurs. Pour lui je dois être un vieux beauf ricardisé, alors que bon, il doit y avoir pire que moi, non ?

– Tu vas pas nous faire une crise, non ?

– Non, mais je ne comprendrais jamais les gens, on se juge toujours trop vite et trop définitivement, et toute la vie n’est qu’une suite de quiproquos, même avec les gens que l’on penserait à priori intéressant.

– On fait quoi, on rentre à Paris ? Propose alors Isabelle

– Ouais on rentre !

– Viens, toi, on va te déposer quelque part ! Tu vas où ?

 

Je leur explique que je suis en déplacement dans cette ville, que je n’ai pas trop de plan pour la soirée, mais qu’éventuellement j’irais bien faire un tour dans la capitale.

 

– Ça alors, nous c’est pareil, on n’est pas d’ici, on est aussi de passage, alors on t’emmène à la voiture !

– Volontiers !

– Tu sais ce que je te propose, on t’invite, je ne sais pas où d’ailleurs mais on t’invite ! Je suis sûr qu’on aura des tas de choses à se raconter.

 

Boris Vasslan – février 2003

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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