Soubrette de Charme – 5 – Orgie un soir de vernissage par Hélèna et Boris
Ce chapitre 5 de « Soubrette de charme » peut se lire indépendamment des chapitres précédents…
– Ce soir, à la galerie… m’avait indiqué Gabrielle, ce sera le vernissage de l’exposition Foxenberg, nous aurons besoin de tes services.
– Bien sûr, Madame ! Fis-je avec une petite courbette.
Malgré la complicité qui nous unissait, il ne me déplaisait nullement de temps à autres de réagir en vraie soubrette, et ma maîtresse m’en savait gré.
– Que devrais-je faire ?
– On va préparer le buffet, j’ai tout commandé chez un traiteur, le champagne et les boissons sont déjà en bas dans le frigo mais il faudra tout arranger, puis ensuite servir ces messieurs dames, surtout à boire, pour le reste ça devrait rouler tout seul…
– Euh ! Ah, bon, parce que…
– Parce que tu verras bien… Me coupa Gabrielle, j’adore les surprises… et puis une fois que tout ce petit monde sera parti, il faudra ranger tout le bordel… Quoi que si on est trop crevées, on reviendra demain.
– Puis-je me permettre de rappeler à Madame, que j’ai normalement congé demain ?
– Tu me fais rigoler quand tu me parles comme ça ! On peut s’arranger, non ? Me répondit ma patronne de sa voix la plus suave.
– Mais bien sûr !
– Euh, Farida !
– Oui Madame !
– Il est possible que la soirée soit assez chaude, en fait je le souhaite, car commercialement ça peut faciliter beaucoup de choses… Il se peut donc que tu sois sollicitée par des invités. Il faudra faire attention, je ne connais pas tout le monde, certains ont été invités par l’exposant et dans ces milieux là il y parfois des dingues. Alors « pas farouche », mais tu restes sur tes gardes, et si quelqu’un t’emmerde de trop tu n’hésites pas à lui en coller une !
– Oui Gabrielle !
– Tiens, tu changes de rôle ?
– Non, Madame !
Elle me sourit alors comme elle savait si bien le faire, et me laissa jusqu’à 17 heures, puis nous sommes parties en voiture jusqu’à la galerie d’art que possédait ma patronne près de St Germain des Près.
C’était la première fois que je découvrais la « Galerie des Instants ». Elle se composait d’une grande salle en « L » au rez-de-chaussée, à l’entrée de laquelle trônait une table encombrée d’un ordinateur et de quelques piles de documents divers. Je compris qu’elle servait à Gabrielle à la fois de bureau et de table à manger. Une autre table était utilisée comme présentoir des catalogues et ouvrages en rapports avec les œuvres exposées. Un petit escalier en colimaçon conduisait à la seconde salle d’exposition au sous-sol, de dimension plus réduite, et jouxtée par une partie privée, comprenant une toilette avec lavabo et une petite pièce dans laquelle était installé un réfrigérateur et qui servait aussi d’entrepôt et de débarras. Un petit canapé y avait été installé de façon assez incongrue…
L’exposition s’intitulait « Chaînes et Illusions » sans que j’en comprenne de suite le sens.
– Profites-en pour regarder, parce que dès que le traiteur va se pointer on va avoir du boulot !
Je me fis donc ma petite visite, tandis que Gabrielle s’occupait à ôter des tables tout ce qui les encombrait. L’ensemble des photographies exposées étaient en noir et blanc à l’exception de certaines (une sur dix environ) et présentait toutes le même modèle dans le même contexte. Une jolie créature d’une trentaine d’année, antillaise bouclée à la poitrine opulente, était photographiée enchaînée, dans ce qui semblait être une cave avec de très beaux effets de clair-obscur. Une aura troublante se dégageait de cette femme, on sentait que chaque photo avait été particulièrement soignée, de façon à ce que la lumière joue avec la peau qui avait probablement été enduite de crème ou d’huile. Les chaînes paraissaient incongrues, de par leur présence d’abord mais aussi de par la taille de leurs maillons que je trouvais démesurée. Cette illustration du sado masochisme me paraissait bien artificielle, mais n’enlevait rien au trouble que me provoquait cette vision.
Et puis au fil des vues, je remarquais que la peau se zébrait, le modèle avait été fouetté, à moins qu’il ne s’agissait là que d’un maquillage, mais qu’importe, et la femme ne quittait pas son expression de satisfaction amusée. Tout cela restait très pudique et on ne voyait jamais le sexe de la soumise. J’avais donc vu toute la première partie, j’étais assez troublée et n’entendais pas découvrir pour l’instant les œuvres du sous-sol, étant un peu gênée de voir ma patronne bosser seule tandis que je jouais les touristes.
– Vas jeter un coup d’œil en bas, Farida !
– J’aurais le temps de voir le reste tout à l’heure… Commençais-je à protester.
– Allez, prend cinq minutes, tu ne regretteras pas !
Ainsi pressée par Gabrielle j’entrepris de descendre cet abominable escalier et continuais ma visite en solo. La première chose que je découvris fut la présence en plein milieu des clichés exposés d’une croix de St André, une vraie croix pour séance sado-maso avec son jeu de quatre lanières. Opérant un regard circulaire j’en découvris une seconde qui lui faisait pratiquement face. Bizarre, parce que je ne voyais pas trop ce que ces instruments ajoutaient à l’expo… Je continuais ma visite… Sur l’une des photos l’on découvrait enfin le corps du flagellateur, qui était en fait une flagellatrice, une grande rousse à lunettes, très liane. L’impact des lanières du martinet était cette fois sans équivoque, il n’y avait semble-t-il pas de trucage et c’est bien sous les coups et non sous le maquillage que notre modèle souriait. Quelque part cela augmenta mon trouble. Je n’aime pas qu’on fasse semblant, et ce que je connais de l’imagerie porno abonde de fausses lesbiennes, de faux masos, de fausses éjaculations et même de fausses pisseuses. Raison de plus pour apprécier le vrai ! Mais je n’étais pas au bout de mes découvertes, les dernières photos révélaient le sexe de cette fleur de îles, et au lieu et place de la fente grasse et humide d’excitation que je me plaisais à imaginer, s’offrait à ma vue une verge sombre d’abord molle, puis bien tendue. Le modèle était donc une transsexuelle, je n’y avais vu que du feu ! Bien joué l’artiste ! J’allais remonter quand ma curiosité chronique me fit revenir quelque peu sur mes pas jusqu’à l’une des croix. J’en examinais les attaches murales, pour me rendre compte que leur visses de fixations étaient recouvertes de poussière. Elles n’avaient donc pas été placées pour l’expo mais faisaient partie du décor permanent de ces lieux. Sacrée Gabrielle !
– Alors Farida ?
– Trop troublant ! Mais maintenant je suis toute excitée, c’est malin !
L’arrivé du traiteur, de ses caisses et de ses cartons ne nous permit pas de continuer cet échange. Le buffet s’annonçait classieux, et je commençais avec Gabrielle à déposer tout cela sur une des tables. Quand elle fut bien encombrée, je m’attaquais à l’autre !
– Non pas celle-ci ?
– Pourquoi donc ?
– Tu veux toujours tout savoir ! C’est une surprise !
… La sonnerie de la porte d’entrée, une grande blonde, joliment maquillée et coiffée, mais habillée plutôt simplement fit alors son apparition. La première invitée sans doute ? Elle nous dévisagea toutes les deux, murmura un vague bonjour, puis s’adressant à Gabrielle :
– Je suis Astrid, je suis envoyée par l’agence !
– OK, je vous attendais !
– Ça se passe où ?
– Là ! Répondit Gabrielle, désignant la table restée inoccupée !
J’avais à ce stade quelque mal à suivre…
– On est bien d’accord, on a dit une heure, plus un quart d’heure de préparation.
– Tout à fait !
– Et je commence quand ?
– Tout de suite, nos invités ne devraient pas tarder !
Puis Gabrielle m’invite à l’aider à déplacer cette table jusqu’à l’angle de la salle.
– Heu… Reprend l’énigmatique Astrid. Si vous avez des prestations « hors agence » à me proposer, autant le faire maintenant, si ça ne vous dérange pas.
– Non, je n’aurais rien d’autre à vous proposer, mais après votre… votre numéro, si vous voulez rester, vous ne nous dérangez pas !
– Dans ce cas, je suppose que j’aurais des propositions de nature sexuelle de la part de vos invités ?
– Ça ne me regarde pas, vous êtes libre de coucher avec qui bon vous semble, non ?
– Même si je me fais payer ?
– Même si vous vous faites payer ! Répondit alors Gabrielle, absolument pas déstabilisée.
Astrid demanda alors à ce que ces affaires personnelles restent à proximité de la table et rassurée sur ce point, se déshabilla sans autre forme de procès. Il est évident que je comprenais de moins en moins. Vraiment une belle femme, une belle poitrine joliment galbée, une belle peau ambrée. Vêtue simplement d’un string, elle s’adresse à Gabrielle :
– Je m’installe la tête par-là, ou par-là ?
– Euh, je ne sais pas trop, disons par-là… mais, vous n’enlevez pas votre string ?
– Non, sinon on va me tripoter la chatte toute les trente secondes !
– On fera ce qu’il faut pour que vous ne soyez pas tripotée, mais enlevez-moi ce truc s’il vous plait, l’agence m’avait spécifié que vous seriez entièrement nue !
– C’est avec string, sinon je me casse !
– Bon, admettons, mais je vais leur dire deux mots à l’agence.
Sans répondre, Astrid s’en alla chercher une petite boite métallique dans son sac, genre boite à pilule, un tout petit peu plus grosse peut-être, elle en sépara le couvercle afin d’en faire deux objets distincts.
– Autant vous prévenir tout de suite, je me protège aussi le bout des seins !
– Non mais ça va pas ! Pourquoi pas une armure, pendant que vous y êtes ? Proteste Gabrielle.
– Je fais quoi, alors je m’installe, ou je m’en vais ?
Je sentis Gabrielle prête à éclater, rouge comme une écrevisse, elle commença :
– Bon puisque c’est comme ça, installez-vous avec vos gadgets, mais une fois la prestation terminée, vous me foutez le camp et vous irez tapiner ailleurs !
La fille piquée au vif allait répondre quelque chose, mais Gabrielle reprit :
– Ne bougez pas, s’il vous plait… j’en ai pour une seconde !
Elle m’entraîna alors à l’autre bout de la pièce !
– Farida, je suppose que tu n’as pas tout suivi ?
– C’est le moins qu’on puisse dire !
– Je voulais faire une table vivante…
– C’est quoi ça ?
– C’est une nana toute nue, on la recouvre d’aliments et les invitées viennent s’approvisionner, c’est tout, mais ça plait bien et c’est très excitant, mais cette fille est folle, elle se met des protège-tétons et après elle veut faire la pute… N’importe quoi ! Tu serais d’accord pour la remplacer ?
– Mais qui va faire le service ?
– Ben moi !
– J’ai peut-être une autre idée !
– Dis, mais vite !
Peu enthousiasmée par ce que je lui proposais, Gabrielle me laissa néanmoins « négocier » avec Astrid, qui attendait sagement dans son string que l’on prenne une décision.
– Je pense qu’on va vous garder… Commençais-je provoquant un petit sourire (ce devait être son premier depuis son arrivée) de la fille. Mais il est bien évident que l’assistance aura envie de vous voir complètement nue ne serait-ce que quelques instants à la fin de la prestation…
– Ce n’était pas prévu…
– On ne va pas jouer sur les mots, il est probable que l’agence ne vous a pas dit la même chose qu’à nous. J’ai aussi été inscrite à une agence de modèle, je sais comment ça se passe parfois.
Du coup son regard envers moi me sembla changer.
– Il faut savoir faire des compromis. Acceptez donc de rester entièrement nue pendant le dernier quart d’heure ! Vous ne risquez rien !
J’avais un peu peur qu’elle n’accepte que moyennant je ne sais quel supplément d’honoraire. C’était le moment clé, si elle faisait une telle proposition, je prendrais donc sa place. Ce n’était bien sûr pas une question d’argent mais de principe…
– Et vous avez tout à gagner ! Rajoutais-je encore ! On peut toujours chipoter sur les termes d’un contrat, n’empêche que de toute façon l’agence voudra savoir comment ça s’est passé !
– D’habitude on me demande des choses plus simples, des strip-teases à domicile, ou de faire la soubrette avec les fesses ou les seins à l’air, mais là c’est différent je vais devoir rester immobile, alors déjà qu’on ne va pas pouvoir empêcher les gens de me tripoter, autant limiter les dégâts !
– Je resterais à côté de vous pendant le dernier quart d’heure !
– Bon, ça marche, mais je ne veux pas qu’on me touche ! Répéta-t-elle, mais du coup elle grimpa sur la table et s’installa.
Gabrielle me tendit alors une photographie où l’on voyait une jeune femme immobile sur une table recouverte de nourriture de toutes sortes.
– Voilà tu t’en inspires, c’est la bonne mesure, il n’en faut pas trop, mais il faut ce qu’il faut… cela dit, je n’ai pas bien compris ton idée, moi la fille je l’aurais bien viré…
– On verra bien, j’ai pris un risque, mais si ça dérape je l’assumerais, mais je crois que cette fille est dans une certaine logique. Elle aime le sexe, elle n’est pas farouche, mais ce n’est pas pour autant qu’elle aime que tout le monde la tripote, alors elle se protège.
– Non, mais attends, quand je vais dans un club échangiste – remarque, il y a longtemps que je n’y ai pas foutu les pieds – tu crois que je gardais mon string et que je me cachais mes tétons avec des boites de cachou ?
– Le contexte n’est pas le même, on doit toujours pouvoir choisir, on doit pouvoir toujours dire non, ici elle ne le peut qu’en foutant son numéro en l’air.
– Tu m’énerves, tu as sans doute raison, rappelle-moi demain que je te dois une correction.
– Demain, je ne suis pas là, nanannéreu ! La narguais-je
– Et bien tu ne perds rien pour attendre, crois-moi !
– Mes fesses en frémissent d’avance !
– Petite garce !
– Je préfère quand tu dis « adorable petite garce »
– Va bosser…
L’une des boites en carton du traiteur comprenait tout ce qu’il fallait pour effectuer cette décoration corporelle. Je m’amusais en pensant que le préparateur avait dû se demander à quoi pouvait servir ces étranges assortiments.
M’inspirant de la photo, je recouvrais le corps de cette belle blonde de jambons roulés, de tranches de mortadelles et de saumon fumé, de concombres, de tomates et d’œufs durs tranchés, de mini-toast, de radis coupés en fleurs et de cerises, agrémenté ici et là de quelques grappes de groseilles…
Il m’intriguait malgré tout de ne voir encore aucun invité pointer le bout de son nez… et je commençais à me demander si tous ces préparatifs serviraient à quelque chose…
– Rassure-toi, ils ne sont pas bien loin, simplement pour être sûr que personne n’arrive en avance, on a donné rendez-vous à tout le monde dans la galerie d’une copine. Elle expose des vraies conneries, mais elle est super sympa. Dès que tout sera prêt, je passe un coup de fil et ils déboulent !
– Ben, pour moi c’est prêt !
– Pas mal, très appétissant ! J’en ai l’eau à la bouche… on va installer un paravent devant, sinon tous ces couillons ils ne vont pas s’intéresser à l’expo…
Cinq minutes après, une trentaine d’hommes et des femmes débarquaient dans la galerie, certains vêtues très classe, costume cravate, voir nœud papillon, dames en robes chic, d’autres en tenue super décontractée mais non exempte d’une certaine recherche, genre : « c’est moi l’artiste ! »
– Bon, Mesdames Messieurs, je vous propose de découvrir les photos que notre ami Axel Foxenberg ici présent, a bien voulu exposer ici…
Le Foxenberg en question sort de la petite foule, c’est un grand gaillard aux cheveux frisés comme un mouton et à la moustache horizontale. Applaudissements ! Malgré son nom à consonance germanique, il parle français sans aucun accent !
– Merci Gabrielle, de m’accueillir dans ta galerie, c’est un honneur pour moi, je ne dirais pas grand-chose de plus, je vous invite à regarder ces photos, il doit y en avoir une soixantaine d’exposées, mais pour cela j’ai usé au moins vingt pellicules, je ne travaille pas en numérique. J’ai pas mal abusé aussi de la patience de mon modèle et de ma collaboratrice que je ne vous présenterais que tout à l’heure, vous comprendrez pourquoi ! Ah ! Une dernière chose, regardez les photos dans l’ordre, sinon ça ne le fera pas !
Applaudissements de nouveau ! Foxenberg gratifie Gabrielle d’un baise main et la visite s’organise. Je m’amuse à regarder les expressions des gens, certains en ont manifestement rien à foutre et prenne un air obligé devant les photos comme s’ils participaient à un rite, d’autres font des commentaires recherchés qui n’ont sans doute rien à voir avec les intentions du photographe, enfin quelque uns tout de même apprécient ce travail avec une certain naturel. Je n’ai pas besoin de descendre au sous-sol, et les premiers visiteurs n’en remontent qu’après une bonne demi-heure, c’est qu’il s’agit d’un vernissage, personne n’ose prendre le risque de regarder tout cela avec précipitation. On prend du retard sur le timing, il n’y a pas encore assez de monde au rez-de-chaussée pour dévoiler la table vivante et il ne va plus rester qu’un quart d’heure de prestation à Astrid, ce justement dernier quart d’heure où elle avait accepté d’être complètement nue.
– On fait quoi ! Demandais-je à Gabrielle.
– On ne fait rien, elle est coincée, si elle se tire, elle ne pourra pas tapiner ! Mais on ne sera pas vache on lui paiera ses heures sup ! Ferme quand même la porte et les stores de la boutique !
Enfin Foxenberg remonte, il ne reste pratiquement personne en bas. Ce dernier tente alors de prendre la parole.
– Mesdames Messieurs, je vais maintenant vous présenter…
– Euh, le coupe Gabrielle. Axel je te propose de décaler les présentations d’une petite demi-heure, on avait préparé une petite surprise et on n’est plus trop dans les temps !
Je pousse alors le paravent. L’assemblée découvre alors le corps d’Astrid recouvert de victuailles et pousse un cri d’approbation ! Je m’approche d’elle !
– Mais c’est quoi ce bordel ! L’heure doit être passée, non ! Me chuchote-t-elle.
– Tu seras payé en conséquence, ces braves gens ont traîné.
Ce n’est pas évident, trente personnes autour d’une table d’autant que certains sont de véritables ventouses. La pauvre Astrid n’a sans doute jamais eu autant de mains qui se baladaient simultanément sur son corps. Et que je te prenne une tranche de concombre, et que je te prenne un toast, et que j’en profite pour laisser traîner les pattes sur un bout de cuisse, sur un morceau de ventre, sur le gras du bras ou sur l’arrondi d’un sein. Certain de ces messieurs si on en croit la vérité de leur braguette paraissent bien excités, chez les femmes c’est plus calme sauf pour deux d’entre-elles qui me paraissent bien agitées. Je laissais Gabrielle servir le champagne, restant pour l’instant dans mon rôle d’ange gardien. On pensait que son corps mettrait un certain temps à se débarrasser de toute cette nourriture, mais là aussi nous avons fait une erreur de timing, ça allait très vite, trop vite, certains trichaient effrontément en ne mangeant pas ce qu’ils prenaient. Toujours est-il que rapidement la belle Astrid se retrouva à poil, la peau maculée de miettes, de taches diverses et autres débris alimentaires, ça non plus ce n’étaient pas trop prévu ! Elle enlève ses protège-tétons, se relève, constate les dégâts, gratifie du coup l’assistance d’une affreuse grimace, et tout en retirant son string déclare à l’assistance :
– Bon alors, voilà, je vais rester à poil un quart d’heure, vous pouvez mater autant que vous voulez mais on ne touche plus ! Après ce temps le contrat que j’ai passé avec Madame Gabrielle sera terminé.
– Et vous faites quoi après ? Demande alors un des visiteurs, égrillard.
Elle attendait sans aucun doute la question, alors sans se démonter le moins du monde, Astrid mit la main à la braguette du type :
– Si tu me fais un petit cadeau, je peux par exemple te faire une bonne pipe !
Le mec hésite un petit peu, ricane, regarde autour de lui, teste l’éventuelle complicité de l’assistance
– Je ne peux pas je suis avec ma petite amie ! Finit-il par déclarer, apparemment à contre cœur.
– Sans blague ! Mais il y a peut-être d’autres amateurs !
– C’est moi la petite amie ! Dit alors une petite brune maigrelette au visage de fouine. Personnellement, ça ne me dérange pas que vous le suciez, on verra si vous le faites aussi bien que moi ! Puis s’adressant à son copain : » Allez paie-lui ce qu’elle demande !
– Mais…
– Tu ne vas pas te dégonfler, non !
Il se renseigne sur le tarif, et paie la fille !
– Il y a d’autres amateurs ?
Deux mimines se lèvent !
– Bon, OK, trois ça va, sinon je vais être obligée de m’acheter un carnet de bal ! Allez, on patiente encore cinq minutes et je commence. De toute façon, je resterais un petit peu pour ceux qui se décideront après…
C’est à ce moment qu’un grand machin filiforme coiffé en brosse interpelle Gabrielle :
– Vous tolérez des prostituées dans votre établissement ?
– Je tolère qui je veux, je suis chez moi, ici !
– Je peux faire fermer votre galerie pour proxénétisme.
– Eh bien allez raconter vos salades à la police, j’aurais dix témoins qui viendront affirmer que vous mentez. Et d’abord vous êtes qui, je ne me souviens pas vous avoir invité ?
– Je représente Monsieur Hubert qui n’a pu venir.
– Ce cher Hubert ! Est-ce qu’il encule toujours aussi bien ?
Le type ne répond pas, demande à ce qu’on lui ouvre la porte et disparaît pendant que ma patronne cherchait dans sa mémoire qui pouvait bien être ce mystérieux Monsieur Hubert.
Revenons à Astrid. Elle investit complètement la place, la nana, je trouve qu’elle aurait pu être plus discrète quand même ! Elle part en direction de Gabrielle qui lui fait son chèque puis elle revient !
– Allez on y va ! Claironne-t-elle
– Pas devant tout le monde quand même ! proteste le petit monsieur.
– On n’est pas devant tout le monde, on est entre amis, et puis, je suis bien à poil, moi, tu ne vas pas être plus pudique que moi, non ?
– C’est que…
– Qu’en pense madame !
– Sucez-le ici, ne vous occupez pas de ce qu’il raconte !
Du coup Astrid, défait la braguette du type, il se forme un petit groupe de six ou sept personnes. Elle extirpe une jolie queue bien bandée, la masturbe quelques instants !
– Attention pas de sperme dans la bouche, ou alors tu mets une capote !
Ça y est, elle se baisse, lèche un peu la hampe de sa langue qu’elle descend jusqu’aux testicules puis remonte très lentement jusqu’au méat. Elle refait le même manège plusieurs fois de suite avant de prendre carrément la verge en bouche et d’effectuer une série de va-et-vient. La copine du gars est déchaînée :
– Ça t’excite, hein, mon salaud de te faire sucer par une pute !
Voilà une réflexion qui ne plait guère à Astrid qui libérant de sa bouche le membre turgescent déclare alors !
– La pute, comme tu dis, elle essaie de faire son boulot correctement et de ne léser personne, alors, soit gentille, laisse-moi bosser ou alors essaie de faire mieux que moi !
L’autre ne répond pas, mais la fusille du regard, Astrid reprend en bouche le zizi du monsieur. Après quelques allers et retours, il prévient qu’il ne va plus pouvoir tenir longtemps.
– Chère madame, si vous voulez finir le travail ! Propose-t-elle alors à la brune, qui loin de se dégonfler prend alors la pine et la fait éjaculer entre ses lèvres en s’amusant à faire déborder le sperme de sa bouche.
– Alors, est-ce qu’elle suce mieux que moi ? Demande alors cette dernière au type sans lui laisser le temps de s’essuyer avec un petit mouchoir en papier.
– C’est différent… commence-t-il alors embarrassé…
– Mais ma chère, cette question est faussée, il faudrait un avis qui soit moins sous influence ! Le coupe Astrid
– Et en clair ? Reprend la femme qui a peur de ne pas avoir suivi !
– En clair, déjà j’aimerais bien que vous vous présentiez, ce serait plus convivial, et ensuite je vous expliquerais !
– Je me prénomme Luiza, et je suis ophtalmologiste ! Ça vous va comme présentation ?
– Astrid ! Intérimaire, modèle photo, accessoirement escort girl ! Enchantée ! On s’embrasse ? Mais, essuyez-vous un peu d’abord, vous avez du sperme sur le menton.
L’autre se prend au jeu, approche son visage sans méfiance, s’apercevant trop tard que Astrid s’apprêtait à lui rouler un patin, elle se dégage vite mais le regrette aussitôt.
– La prochaine fois, vous préviendrez, j’ai horreur de ce genre de surprises ! Mais maintenant que je sais ce que vous vouliez faire, on peut rejouer la scène !
C’est qu’elle a du caractère la petite Luiza. Et cette fois c’est au tour d’Astrid d’être surprise, mais rapidement les bouches des deux femmes se collent et les voici en train de se rouler un patin devant tout le monde. Curieux spectacle que cette grande blonde à poil embrassant cette petite brune habillée dans sa robe bleu ciel ! Je réalise qu’il faudrait peut-être que je m’occupe du service, il y a un autre groupe un peu plus loin qui m’a l’air bien sage et puis d’autres sont redescendus au sous-sol. C’est là qu’il va falloir que j’aille, puisque Gabrielle s’occupe à ce niveau.
J’allais donc quitter cette intéressante scène quand je m’aperçu que la suite se jouait. Je décidais alors que les gens d’en bas n’étaient peut-être pas à cinq minutes près et décidais de rester un peu plus.
– Vous embrassez bien, mais vous auriez pu éviter de laisser du sperme ! Vous vous êtes mal essuyé. Lui dit Astrid.
– Ça ne me dit pas ce que vous vouliez m’expliquer !
– On ne sait toujours pas qui de nous deux fait les meilleures pipes, donc je vous propose que ce soit mon prochain client qui nous départage !
– Non mais ça va pas ? Vous allez vous faire payer pour le faire et moi je vais faire ça gratuitement peut-être !
– Faites-vous payer ! Je suis sûr que c’est un de vos fantasmes !
– Chiche ! Si votre client est d’accord !
Il l’est ! Il paie les deux femmes, baisse son pantalon et son caleçon à fleurs, exhibant fièrement un joli bout de bite en pleine ascension droite !
– Euh, je trouve que Madame Luiza devrait se déshabiller, cela égaliserait les chances !
– Et puis quoi encore ?
Mais l’assistance l’encourage, l’ambiance devient de plus en plus débridée, des types commencent à se tripoter la braguette, d’autres sortent carrément leur sexe ! Luiza finit par se débarrasser de ses fringues, elle est marante à poil, petits seins mais sympathiques. Les deux femmes s’approchent comme des furies de la verge du client maintenant bien tendue. Astrid commence les hostilités, après quelques papouilles linguales, elle embouche complètement l’organe et se lance dans une série de va-et-vient très rapides en prenant soin d’augmenter la pression à chaque passage des lèvres sur le renflement du prépuce. Ça a l’air très efficace puisque l’homme pousse des « ah » et des « han » tout à fait caractéristiques d’un grand bonheur intérieur.
Au bout de cinq minutes de ce traitement notre escort-girl consent à passer la chose à sa concurrente qui se trouve bien embêtée pour trouver la figure de style qui lui permettra de briller à son tour. Elle commence par tenir la bite de l’homme dans ses mains, par la caresser, puis par lui soupeser les bourses, puis elle aussi se lance dans une petite série d’allers et retours dans sa bouche. L’une des mains passe derrière l’homme, le doigt préalablement humecté cherche et trouve le petit trou, s’y enfonce et bouge en cadence. Sous les effets conjugué du doigtage et de la turlute, le bonhomme exprimant son intention de jouir, elle le lâchera afin qu’il éjacule (et de fort belle façon) sur ses seins.
– T’as triché dit Astrid, le doigt dans le cul, c’était pas dans le programme !
– J’en ai mis qu’un, j’aurais pu en enfoncer deux ! Se moque Luiza
– Alors ? La meilleure ? C’est laquelle ? Demande Astrid, le sourire en coin.
– Vous avez été formidable toutes les deux ! Dira l’homme.
C’est beau la diplomatie. Je quitte le coin, tandis qu’Astrid commence à s’occuper de son troisième client. Je descends un plateau de petits fours, remonte, redescend un second, m’occupe des bouteilles, je m’active comme je peux rattrapant le retard que j’ai pris, j’ai l’impression que je vais me faire engueuler par Gabrielle pour m’être ainsi laissé distraire.
En bas ça drague pas mal dans les coins et certains participantes et participants sont d’ores et déjà pratiquement à poil. Après une vingtaine de minutes de service tout le monde paraît rassasié et je peux souffler un peu. Un groupe presque essentiellement masculin entoure une femme à la peau noire que j’aperçois presque entièrement nue de l’endroit où je me trouve. Je m’approche par curiosité et je m’aperçois que la femme en question n’en est pas vraiment une, il s’agit de Claudia, la transsexuelle qui a servi de modèle au photographe de l’exposition. Quand j’arrive afin de me mêler au groupe, elle vient juste de terminer un strip-tease en enlevant son string qu’elle tient à la main et qu’elle envoie d’un moulinet valser au milieu de la pièce. Des mains se tendent pour lui caresser le corps, des mains d’abord timides qui lui touchent un bras, une cuisse, un flanc. Elle se prend au jeu, se retourne et se fait alors peloter les fesses, mais un impertinent qui voulait les embrasser se fait rabrouer :
– On caresse, c’est tout !
Elle continue son exhibition, écartant tant qu’elle le peut ses magnifiques globes fessiers afin de nous dévoiler son petit œillet, puis elle s’amuse ensuite à se donner des claques sur les fesses, sans cependant autoriser les autres à en faire de même. De nouveau elle se retourne, quelqu’un ose approcher ses doigts de ses seins, elle se laisse faire, elle se laisse faire encore quand le geste devient plus osé, le pouce et l’index se refermant sur le téton pour le pincer. Voilà un geste qui lui plait bien et sa belle bite noire se redresse, magnifique colonne de chair chocolat, luisante de plaisir. Elle ne dit rien non plus quand on veut caresser cette joyeuse colonne, ni quand la caresse devient branlette. Un second homme s’occupe de ses testicules, empiète sur le territoire du premier, puis d’audace en audace s’agenouille, avance son visage et sa bouche, prêt à pointer sa langue sur le membre offert.
– Non ! Dit simplement Claudia
– Juste un peu ! Insiste l’homme
– Celui qui me suce, je l’encule ! Reprend-elle !
Voilà un argument qui fait fuir le dernier arrivant mais pas son prédécesseur !
– Sérieux s’enquière-t-il ?
– Sérieux ! Une promesse est une promesse !
Alors l’homme prend dans sa bouche la bonne pine de la transsexuelle, et manifestement se régale, vu l’ardeur avec laquelle il pompe.
– Stop !
Les regards se tournent vers une splendide rousse aux cheveux de lionne, on reconnaît la fouetteuse des photos.
– Mets-toi à poil maintenant ! Ordonne-t-elle au type qui a interrompu sa fellation.
Il ne comprend pas, cherche du regard la complicité de Claudia…
– Fais ce qu’elle te dit ! Ajoutera celle-ci.
Il obtempère, se plie en deux et offre alors ses fesses aux assauts de Claudia qui après s’être revêtue d’un préservatif, sodomise le bonhomme avec frénésie sous les quolibets de la rousse :
– T’aime ça te faire enculer, hein, pédale ?
– Oh oui !
– Soumis en plus, hum je crois qu’après ce vernissage, je vais t’emmener chez moi pour une petite séance de domination Ça te dirait, esclave ? Lui demande la femme.
– Oui maîtresse, bien sûr maîtresse !
La belle transsexuelle lime alors le trou du cul du soumis pendant cinq minutes, puis finit par éjaculer de façon très démonstratrice. La grande rousse récupère alors l’homme et l’attache à l’une des croix de St André qui est fixé au mur.
– Voilà, enculé ! Tu vas rester ici jusqu’à la fin de la fête et après on t’embarque !
Je reprends une nouvelle fois mon service après toutes ces émotions, pour l’instant je n’avais pas encore été réellement sollicitée pour autre chose que des petits fours où des verres à remplir, mais cela n’empêchait pas certains regards qui s’égaraient dans mon décolleté d’être fort explicites. Et voilà justement qu’un personnage bizarre au visage sans doute ravagé par l’alcool entreprend d’abord de me draguer de façon fort classique, puis devant mon évident manque d’enthousiasme se propose de me payer. Je préfère couper là avant qu’il ne monte les prix et que je finisse par accepter par pure vénalité un contact qui ne me dit trop rien. Je me précipite de l’autre côté de la pièce pensant m’éloigner de l’importun, mais voici qu’il me suit…
– Ecoutez, laissez-moi, ça ne m’intéresse pas !
– Tu ne vas pas faire ta mijaurée, tu ne m’as pourtant pas l’air d’avoir le genre… Commence l’alcoolo mondain.
– Foutez-lui la paix Fernand, elle a le droit de choisir !
Surprise, voici la grande rousse qui vient de prendre ma défense.
– Mais, elle sera payée ! Se défend le bonhomme.
– Même quand on fait l’amour pour de l’argent, on a le droit de choisir… Martèle de nouveau la fille.
– Pétasses ! Finit-il par conclure de façon très poétique et intelligente.
– Merci de votre intervention !
– Ce n’est rien, vous méritez mieux que ce goujat. Il ne vous aurait pas fait de mal, mais ça aurait duré des heures, et il est plutôt pénible… Axel a complètement oublié de faire les présentations tout à l’heure, je suis la femme que l’on voit sur les dernières photos de l’expo, je me nomme Tatiana, et toi ?
– Farida !
– Tu m’as l’air très décontractée, comment ça se passe avec tes employeurs.
– Très bien, franchement très bien !
– Ils ne sont pas trop exigeants, alors…
– Disons que ce qu’ils me demandent, ça ne me dérange pas.
– Ils te demandent du sexe ?
– Oui !
– Et si tu fais des bêtises ?
– Ils me punissent !
– Ça non plus, ça ne te dérange pas !
– J’adore ça !
– Humm… j’aimerais bien te punir, moi !
Je la sentais venir, je savais déjà qu’elle n’aurait pas beaucoup à insister, mais je me refusais, sans trop bien savoir pourquoi, à dire « oui » du premier coup.
– Vous avez déjà un esclave de réservé ! Répondis-je alors, lui montrant l’homme attaché nu sur la croix de St André !
– Je crois qu’avec lui je pourrais faire des choses qu’il ne serait pas convenable de faire ici… Mais je suis aussi capable de le détacher et de l’envoyer au diable sans m’en embarrasser. Je suis parfois très versatile.
– Il risque d’être déçu, alors ?
– Oui, c’est bien ça qui m’embête, je n’aime pas décevoir les gens, du moins ceux qui ne m’ont rien fait… Mais c’est quoi ton problème au juste ?
– C’était juste une réflexion comme ça !
– Tu veux que je t’en fasse une, moi, une réflexion « comme ça » ? Répondit-elle faussement menaçante.
– Je crois que vous en mourrez d’envie !
– Petite salope !
– C’est ça la réflexion ?
– A genoux, traînée, et prépare-toi à m’obéir, je vais m’occuper de ton cas !
Bon, alors je fais quoi, je rentre dans son trip où je laisse tomber ? Je crois que je vais y rentrer… et histoire de me faire prendre ma décision un peu plus rapidement je reçois une gifle de la part de Tatiana qui comme si ça ne suffisait pas me crache au visage. Bon allez, on est maso où on ne l’est pas comme disait le bon docteur Freud et je me mets à genoux devant cette splendide créature. Et puis j’aurais dû m’en douter, notre petit numéro à peine commencé attire le monde et me voilà à me donner en spectacle. Je m’aperçois que la situation loin de me déplaire m’exciterait plutôt !
– Déshabille-toi !
– Comme ça ? Devant tout le monde ?
Et puis quoi encore…
– Evidemment que ça va être devant tout le monde ! Tu te dépêches, oui ?
Bon, bon, et en plus il faut se dépêcher, mais ce n’est après tout pas plus mal, je ne me voyais pas trop en train de faire un strip-tease. Et me voici à poil, j’ai tout retiré. Les commentaires salaces vont bon train, mais pour l’instant ça va, je peux arrêter le jeu quand je veux.
– Couche-toi par terre… à plat ventre !
Allons bon ! Super agréable d’autant qu’ici, contrairement au rez-de-chaussée, on n’a jamais posé de moquette, c’est donc sur le carrelage que j’essaie de m’affaler en m’efforçant de m’habituer à sa froideur. Un coup de cravache sur le cul me fait accélérer le mouvement.
– Aïe !
– Tu ne vas pas me dire que ça te fait mal ? Me dit-elle en m’en assenant un deuxième !
– Aïe ! Ben si ça fait mal !
– Tant mieux, si ça fait mal, et puis tu pourrais me remercier, elle ne t’a pas appris ça ta maîtresse.
– Aïe : (troisième coup) Merci !
– Merci qui ?
– Merci madame !
– Il n’y a pas de quoi, tiens, en voilà un autre….
– Ouinnn !
– Bon les mecs ! Dit alors Tatiana, faudrait peut-être vous agiter un peu, au lieu de rester plantés là ! Sortez vos bites et astiquez-vous, je suis sûre que cette chienne aime être arrosée de foutre !
Je jette un coup d’œil autour de moi, (pas évident avec ma posture), ils sont impossibles ces mecs, pas un ne se dévoue pour être le premier à sortir son zizi de sa braguette.
– Bon, Farida, puisque ces messieurs ne font pas preuve de compréhension on va arrêter cette petite séance.
Déception dans la petite assemblée, les mecs se regardent les uns les autres, mais personne ne se décide.
– A moins que…. Farida, relève-toi et sors-moi une de ses queues au hasard !
Au hasard ! Je peux quand même faire mieux que ça, je mets ma main sur un premier pantalon, le type à un mouvement de recul ! Pauvre type, si celui-là essaie de me toucher un peu plus tard, je me ferais un plaisir de l’envoyer paître. Je passe au deuxième, et lui caresse le sexe par-dessus le tissu, il se laisse faire docilement, je tends l’autre bras à la rencontre d’une autre braguette accueillante sans problème non plus. Du coup je dézippe la numéro 2 et caresse cette fois le membre par-dessus le coton du caleçon, le mec est aux anges, même manège pour le numéro 3… Que c’est excitant ce truc-là ! Et donc final et retour à la bite du numéro 2 que je vais chercher dans son petit nid douillet et que je libère, la queue est maintenant sortie bien fière faisant un angle de 45° avec son corps, une bien belle chose, bien lisse au gland brillant, je la branle quelques instants, rien que pour le plaisir, j’ai une envie folle de la sucer, mais je me retiens, ce n’est pas le jeu. Retour vers l’autre sexe que je dégage de la même façon, pas aussi beau, plus épais, plus rustique, j’aime moins. Et croyez-vous que les autres auraient profité de mon petit numéro pour se mettre également à l’aise ! Non pas du tout ! Ils ne sont pas dingues, pourquoi faire le travail eux-mêmes quand les douces mains de Farida peuvent le faire à leur place ? J’hésite sur la conduite à tenir, un échange de regard avec ma fouetteuse et je comprends qu’elle préfère me voir continuer. Je reprends donc mon dénichage de quéquette, en omettant volontairement celle de celui qui ne voulait pas être le premier.
– Allez branlez-vous ! Les encourage Tatiana.
Seuls quelques-uns uns le font, spontanément j’en prends deux, une dans chaque main et commence à astiquer ! Puis je reviens vers celle qui est pour moi la plus belle, et l’approche de ma bouche, mais je n’ai pas le temps de faire grand-chose,
– On ne t’a pas dit de sucer ! Regardez-moi cette chienne, elle ne pense qu’à branler et à sucer des bites ! Remets-toi en position, allez à plat ventre !
La cravache revient en scène, me zébrant douloureusement le cul. Tatiana me fouette sans discontinuer, j’ai le cul en marmelade !
– Tiens salope, tiens traînée, tiens morue ! Ça t’apprendra, et vous branlez-vous, mais essayez de vous retenir, vous allez lui arroser la bobine.
– Aïe !
– Mets-toi à genoux maintenant ! Messieurs allez-y, elle est à vous, déchargez-lui sur le visage, il paraît que c’est bon pour le teint !
Tatiana passe derrière moi et continue à me flageller mais de façon plus modérée. C’est « belle-bite » qui s’avance le premier, il agite son membre de façon frénétique, j’en reçois sur les seins, sur le menton, sur les épaules et j’ai à peine le temps de réaliser qu’un second m’asperge le visage, le troisième ne tarde pas ! J’en ai partout sur le nez, sur les lèvres, sur les joues et même dans le trou de l’oreille, et la pluie continue, le trop plein me dégouline sur les seins et sur le ventre ! Il en reste deux, l’un renonce, il a peut-être des problèmes mécaniques, quant au dernier c’est mon timide de tout à l’heure ! Qu’il aille se faire foutre si toutefois cette expression est adaptée à ce qui se passe en ce moment… Je me relève !
– Tu vas où, là au juste ? Me demande Tatiana avec un air sournois
– Ben au lavabo, je vais me rincer !
– C’est MOI qui vais m’occuper de ta rincette, avance et ne touche à rien.
J’ai ainsi le droit à quelques tapes supplémentaires sur mon pauvre cul meurtri tandis que je me dirige vers les toilettes. Certains des hommes nous emboîtent le pas !
– Bon, les mecs, c’est fini ! Maintenant la suite c’est privé…
Tatiana me fait allonger sur le dos sur le sol de la toilette exigue, elle retire alors sa minijupe en vinyle. J’aime bien voir ses jolis bouts de cuisses juste au-dessus de ses bas résilles. La coquine n’avait pas de culotte, elle s’accroupit d’abord sur mes seins et se met à pisser, le jet est d’abord faible, insuffisant pour chasser le sperme puis il devient plus fort, mais bon un pipi ce n’est pas un karcher et l’efficacité n’est pas évidente, elle remonte vers mon visage tout en continuant d’uriner, je l’aide comme je peux en me débarbouillant avec les mains, drôle d’impression, de tripoter ce mélange de sperme et d’urine, c’est d’une vraie douche dont je vais avoir besoin !
– Bouche ouverte ! Salope !
Ah ! Bon, ce doit être la prime ! J’ouvre donc et reçois les dernières gouttes de son délicieux pipi au fond de ma gorge, j’avale, gloup c’est bon !
– Lèche !
Ah ! Mais c’est que maintenant mademoiselle veut jouir. Qu’à cela ne tienne, j’adore faire des minettes et je m’applique à léchouiller la petite chatte toute humide d’urine de ma partenaire du moment. Humm… elle a une bonne odeur de rousse et je me régale. Elle jouit rapidement. Elle a ensuite une attitude super gentille, elle me fait un gros bisou pour me remercier, finit de me nettoyer partout avec du papier essuie tout. Elle est sympa, mais j’aurais bien joui aussi, je suis excitée comme une pile électrique et il faut que je me calme. D’un naturel un peu timide, je n’ose pas lui demander, alors je m’assois sur la cuvette afin de me débrouiller toute seule. Mais Tatiana se trompe sur mes intentions.
– Ben dis donc, ton pipi tu ne vas pas me l’offrir ?
– Ah ! Tu voudrais ? Bon d’accord !
Tout en restant assise, je m’avance sur la cuvette, de façon à ce que la belle rousse puisse avoir accès à mon entre cuisse et j’essaie de pousser. Comme ça ne vient pas, elle me lèche !
– Non attends, tu me lécheras après, tu vas me déconcentrer !
Enfin ça vient, ça vient pas mal même, je libère mon jet doré dans sa bouche, elle avale avec délectation, puis constatant qu’il n’y en a plus, elle se lève brusquement et vient m’embrasser à pleine bouche. La vicieuse en avait gardé plein dans son palais et m’en refile la moitié. Surprise mais amusée, j’avale à mon tour tandis que ma main se précipite sur ma chatte, je n’en peux plus. Cette fois Tatiana comprend le signal et pose son petit bout de langue sur mon clitoris. Elle a une façon de sucer très efficace consistant à tirer puis à pousser mon petit bouton tout en exerçant une sorte de pression. A ce rythme-là, je pars rapidement. A nouveau nous nous enlaçons.
On sort de la toilette, il n’y a plus personne au sous-sol hormis l’esclave encore attaché à sa croix de St André.
– Toi je te libère, je crois que je ne ferais plus rien de bon ce soir !
Le mec est déçu.
– Je vais te filer ma carte, on conviendra d’un rendez-vous !
Le mec revit !
Je récupère mes affaires et me rhabille, j’entends des pas dans l’escalier. C’est un petit monsieur, la soixantaine, barbichu et binoclard en costume trois pièces précédant un jeune biquet en polo jaune. Les deux types se roulent un baiser baveux en se mettant mutuellement la main au paquet, puis Barbiche s’accroupit à la hauteur de la braguette de biquet, farfouille là-dedans et en sort une jolie bite prête à l’emploi. Barbiche suce goulument pendant plusieurs minutes, puis se relève, baisse son pantalon et se met en levrette offrant son cul au biquet qui l’encule en cadence.
– Tas fini de mater, toi ! M’apostrophe-t-il.
– Ben quoi, j’ai bien le droit !
Du coup je remonte au rez-de-chaussée. La moitié des participants a quitté les lieux. Je ne vois ni Astrid, ni Luiza, ni Foxenberg ni le vieux dégoûtant de tout à l’heure. Claudia, la belle transsexuelle toujours complètement nue est assise sur les genoux d’un homme, ils se roulent un patin bien baveux avant de se séparer. Du coup je peux de nouveau admirer sa belle bite couleur chocolat. Je demande, ça n’engage à rien.
– Vous avez une bien jolie bite, je la sucerai bien volontiers.
– Y’a une règle !
– C’est quoi la règle ?
– Si tu me suces, je l’encule.
– D’accord !
Et hop, me voilà avec la bite de Claudia dans la main, c’est la première fois que je vais sucer une transsexuelle. Cela dit ce n’est pas évident, la pine est grosse et mettre ça dans ma petite bouche est carrément impossible, alors je triche, je suce le gland, le lèche la verge, c’est finalement moins jouissif de sucer une grosse queue qu’une de taille normale, je suis un peu déçue et du coup j’ai un peu peur de la suite.
– En levrette ma poulette
Maman j’ai peur ! Claudia s’encapote, me lubrifie le trou de balle, le machin cogne contre mon anus, je pousse pour m’ouvrir au maximum, jamais au grand jamais je n’ai reçu de machin aussi gros dans le verso de mon intimité. Si seulement elle pouvait ne pas y arriver, mais je t’en fiche, cette créature bande comme un taureau, elle doit prendre du viagra ! Et miracle ça entre, elle pousse, je suis maintenant complétement remplie, et elle bouge à un bon rythme. Au bout de cinq minutes, je demande grâce, quand c’est trop gros, c’est trop gros.
– C’était pas bien ?
– Si, si !
– Un bisou alors !
Ça aussi c’est une première, je n’avais jamais embrassé une transsexuelle et pour ça je dois dire qu’elle est très douée.
Bizarrement cette petite fantaisie m’a excité, mais j’ai mal au cul de chez mal au cul !
Barbichu était remonté, il vient vers moi ! Qu’est ce qui va m’arriver, encore ? Le mec se présente : Machin truc de la revue machin chose, et même que j’en ai rien à foutre.
– Farida, au service de Gabrielle…
– J’ai fait observer au jeune homme qui était avec moi au sous-sol qu’il n’avait pas à vous apostropher comme il l’a fait, vous aviez parfaitement le droit de nous regarder.
– Pas de soucis
– Vous avez de bien belles fesses
– Merci Monsieur, je vous autorise à les caresser.
Il l’a fait, juste deux secondes avant de s’en aller ailleurs. Du coup, je remets ma jupe.
A l’autre bout de la pièce, Gabrielle ma patronne nue, arc-boutée contre la table se fait enculer copieusement par un type qui émet de curieux grognements. Les derniers invités finissent par partir, le sol est dégueulasse, il y a des bouteilles et des verres dans tous les coins, un vrai bordel. Je redescends chercher des cartons pour recueillir toutes les saloperies, tout à l’heure je passerais l’aspirateur ! Après tout, je suis la soubrette, c’est mon boulot… Mais ai-je vraiment à me plaindre ?
Helena et Boris (Mai 2004) revu et complété en juillet 2018
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