Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 18:20

Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 3 – Jeu de rôle

 

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Gabrielle.

 

Je me suis changée, une jolie robe rouge bien décolletée laissant les épaules et le dos nu

 

René rentre, il me présente son invité, physique mollasson, limite tête à claques, costume bleu clair, nœud papillon rouge cerise, il me fait penser à Séraphin Lampion dans les aventures de Tintin.

 

– Pierre-Henri Durand, mais on m’appelle PH parce que je suis neutre.

 

Qu’est-ce que ça peut être énervant d’être obligé de sourire devant un humour aussi tarte ! Je dévisage le bonhomme, l’imagine à poil, ça pourrait être pire, mais ça ne va pas être la joie.

 

– Ma femme devait m’accompagner, mais elle a eu un petit contretemps. Nous précise le type.

 

Je trouve un prétexte pour faire venir René quelques instants en cuisine.

 

– C’est Cécile, une extra !

– Bonjour Mademoiselle, vous êtes charmante… mais pourquoi une extra ?

– Je t’expliquerai, mais elle n’a pas l’habitude de ce genre de chose, j’aimerais que tu t’arranges pour que ton bonhomme ne lui saute pas dessus. Du moins pas avant le dessert.

– C’est bizarre ton truc, mais bon, tu dois savoir ce que tu fais.

 

On prend place autour de la table basse pour l’apéro. Quand les soirées sont susceptibles de passer à l’orgie, il peut y avoir plusieurs cas de figures, souvent il ne se passe rien au début, puis les conversations deviennent osées au cours du repas et les mains se font baladeuses, puis une fois le dessert consommé, ça part en partouze. Mais avec certains chauds lapins, ça commence de suite, personnellement je préfère, les types ont eu ce qu’ils voulaient et on peut manger peinard et s’ils veulent remettre le couvert après le repas, je peux prétexter une migraine sans vexer personne. René préfère lui que ça se passe après, estimant que rien ne vaut un client bien « chauffé »

 

Farida et Cécile virevoltent autour de la table en servant l’apéro. PH nous fait des yeux globuleux.

 

– Pourriez-vous m’indiquer les toilettes ? Demande le bonhomme.

– Bien sûr ! Farida va vous montrer le chemin.

 

Je fais un petit signe à Farida signifiant que son accompagnement doit rester soft. Elle comprend et se contente de lui indiquer la porte.

 

Sinon c’est parfois comme ça que ça commence, genre « Voulez-vous que je vous la tienne, monsieur ?  » Je vous laisse imaginer la suite…

 

Il revient, on trinque, on échange des banalités, les soubrettes se mettent en retrait, attendant d’éventuelles instructions.

 

– Vous avez, nous dit PH, du beau personnel !

– Oui, et elles sont très gentilles ! Répond Monsieur René, à condition que l’on soit gentils avec elles, bien naturellement.

– Qu’entendez-vous par « gentils avec elles » ?

 

Qu’est-ce qu’il est lourd, ce con !

 

– Que tout se passe dans le respect mutuel ! Précise Monsieur René.

– Et par exemple pourrais-je demander à cette demoiselle de s’assoir à mes côtés ! Demande PH en désignant Cécile.

 

Oh ! Ça ne se passe pas du tout comme prévu, comment recadrer tout ça ? Et René qui ne dit rien !

 

– Demandez-lui, mais rien ne l’oblige à le faire.

– Mademoiselle, consentiriez-vous à vous assoir à mes côtés.

 

Cécile est déboussolée, ça va trop vite. Farida lui souffle la réponse.

 

– Non, Monsieur, pas maintenant, il faut que j’assure mon service.

– Et contre un petit pourboire ?

 

Bravo la discrétion ! Encore une fois, c’est Farida qui lui souffle la réponse :

 

– Proposez-le-moi après le service, nous verrons à ce moment-là !

– C’est service-service alors ?

– Il faut bien que quelqu’un le fasse ! intervient René.

– Je ne vous demande pas la lune, insiste l’autre, je vous demande de vous assoir à côté de moi cinq minutes.

 

Cécile est tétanisée, Farida vient à son secours et c’est elle qui s’approche de PH.

 

– Non pas vous, l’autre ! Fait-il avec une moue dégoutée.

 

Ça devient ingérable ! Je n’aime pas la façon méprisante avec laquelle il a regardé Farida. Et puis, ce mec est excité comme un pou, il ne tiendra pas le repas, s’il faut du sexe pour l’aider à signer je ne sais pas quoi, il va falloir le faire maintenant. Mais qu’est-ce que René est allé lui raconter pour qu’il soit dans un état pareil ? Et puis je réalise, c’est de ma faute, il ne fallait pas que j’habille mes soubrettes dans des tenues si provocantes. J’aurais dû leur demander de ne se changer qu’au moment du dessert.

 

– Mesdemoiselles, regagnez la cuisine, on vous appellera quand on aura besoin de vous. ! Lançais-je. Et vous monsieur, rien ne vous autorise à être méprisant avec mon personnel !

– Je n’ai pas été méprisant ! Répond l’autre qui ne s’attendait pas à une réflexion de ce genre et qui semble vexé comme un pou.

– Si !

– Dans ce cas je m’en excuse, mais bon, je croyais que… commence PH qui ne sait pas continuer.

– Vous aviez cru quoi ? demande René qui commence à s’énerver.

– Vous m’aviez promis une soirée un peu spéciale… Alors je pensais…

– Vous ne savez pas finir vos phrases ? C’est vous qui avez extrapolé, je vous ai simplement dit que nous étions une maison assez décontractée.

– Pourtant la tenue de ces demoiselles…

– Ces demoiselles ont outrepassées leurs prérogatives, il y a eu malentendu. Précisais-je.

– Vous aviez dit qu’elles étaient gentilles, j’ai cru comprendre…

– Effectivement elles sont gentilles, vous avez un dictionnaire, vous savez ce que ça veut dire gentilles ? Gentilles, ça ne veut pas dire être à votre disposition ! Intervient René

– Bon, je perds mon temps ici, je me m’en vais, inutile de m’appeler demain pour les contrats, c’est dommage mais je ne supporte pas les entourloupes.

– Au revoir monsieur ! Répond Monsieur René. Et bonjour à madame.

 

Et le voilà parti ! Attention pour la grosse explication !

 

– Je suis désolée, j’ai déconné ! Commençais-je.

– C’est aussi bien comme ça, ce mec ne sait pas se tenir. Répond René

– Mais tes contrats ?

– Bof, ce ne sera pas mon premier échec, je me rattraperai !

– Alors t’es pas fâché ?

– Mais non ! Dis aux filles de revenir, j’ai hâte de faire connaissance avec cette Cécile.

– Quand même tu m’as surpris, tu devais toucher combien de dessous de table ?

– Rien !

– Comment ça rien ?

– Je ne l’ai appris qu’en fin d’après-midi, leur boite est en plein audit fiscal suite à une embrouille avec la mairie de je ne sais plus où, donc pour le moment ils se refont une virginité. Ce qui est con, c’est que c’était de loin le meilleur dossier, ils le savaient et comptaient là-dessus pour emporter le morceau.

– Mais pourquoi a-t-il cassé l’affaire aussi vite ?

– Il n’a rien cassé du tout ! Tu le vois aller chez son patron et lui dire un truc du genre « on m’avait promis une partouze et je ne l’ai même pas eu… » ? Non, il va demander à traiter avec un autre interlocuteur, lequel ne va pas se farcir tout le dossier à lire. On me demandera donc de faire une synthèse. Tu sais démolir un dossier, c’est tellement facile… Je verrais bien…

– Mais quand tu as su ça, tu aurais pu annuler l’invitation ?

– Je n’y ai même pas pensé, le gars, m’avait donné l’impression d’un joyeux luron…Et puis il devait venir avec sa femme, ça aurait pu être marrant.

– Et t’aurais voulu que je baise avec lui, alors que tu n’avais rien au bout ? T’es gonflé quand même !

– Mais, non je voulais te prévenir… mais comme il m’a sérieusement énervé, le problème s’est résolu tout seul.

– Il y aurait eu un dessous de table à la clé, tu aurais agi de la même façon ?

– Va savoir ?

 

Les soubrettes reviennent.

 

– Nous n’avons pas été bien présentés, je suis le maître de maison, vous pouvez m’appeler monsieur René.

– Je suis Cécile, bonjour monsieur.

– Si je comprends bien, ma femme vous a engagé comme extra.

– Oui, monsieur !

– Et bien sûr, elle n’a pas manqué de t’expliquer ce qui se passait parfois ici !

– Parfaitement monsieur.

– Il t’as fait peur, l’autre imbécile ?

– Oui, monsieur !

– Et moi, je te fais peur ?

– Pour l’instant ça va !

– Je peux te demander des choses coquines.

– Oui, monsieur, mais je me fais payer.

 

En disant ça elle est devenue rouge comme une tomate, elle est entrée dans son jeu de rôle mais ça a dû lui demander un très fort effort de transgression

 

– Bien sûr qu’on va te payer ! Ouvre ma braguette.

– Je suis désolée, mais je ne fais ça qu’après le service.

 

J’interviens et lui explique que cette restriction ne s’applique pas à Monsieur René.

 

– Ah bon ? Répond-elle. Monsieur veut sans doute que je lui suce la bite !

 

Complétement, partie la fille ! Elle lui sort l’engin de sa braguette et la masturbe avec un air idiot genre, « regardez ce que je viens de trouver ! »

 

Elle suce René quelques instants avant que celui-ci ne la fasse stopper.

 

– Arrête ! j’ai envie de pipi ! Et si je te pissais dessus ?

– C’est comme monsieur désire, mais je dois avertir monsieur que je n’ai jamais fait ce genre de choses avec un homme.

– Parce qu’avec une femme, tu l’as fait ?

– Oui, souvent !

– Tu buvais ?

– Oui Monsieur !

– Ben, pipi d’homme, pipi de femme, quelle différence ? Ouvre la bouche !

 

Mais Farida intervient

 

– Puis-je faire remarquer à monsieur qu’il n’y a pas de bâche…

– T’as raison, on va aller dans la cuisine.

– La salle de bain serait sans doute plus adaptée.

 

Une fois sur place René demande à Cécile d’enlever sa tenue, puis il se met à lui pisser dessus visant d’abord les seins, puis la bouche.

 

Cécile avale ce qu’elle peut, le reste dégoulinant sur son corps et sur le carrelage. C’est qu’il avait une grosse envie René. Tel que je le connais, il est capable de la sauter, maintenant, tout de suite, sur le plan de travail, mais j’interviens :

 

– C’est dommage pour le canard ! Si on appelait Anna et Faustin, on pourrait passer une bonne soirée sympa, non ?

– Pourquoi dommage, un canard, ça se coupe en quatre, non, et on est quatre !

– Sauf qu’il y a deux canards !

– Ah ! Alors c’est une bonne idée ! Admet René, Farida tu leur téléphones !

– Cécile, tu nettoieras les cochonneries qu’à fait mon mari !

– Oui, madame !

– Elle était comment sa pisse ?

– Délicieuse madame ! J’espère que Monsieur a été satisfait de ma prestation.

– Il n’y a pas de raison !

– Je m’efforce d’être une bonne pute, comme vous me l’avez demandé, Madame !

– Eh bien continue, la soirée n’est pas terminée !

– Mais puis-je faire remarquer à Monsieur qu’il oublié de me payer.

– Bon O.K. je te pose un acompte sur la cheminée.

 

La Cécile est complètement barrée dans son jeu de rôle, il faudrait peut-être qu’elle revienne à la réalité, mais bon il n’y a pas le feu…

 

Anne et Faustin n’avait pas encore dîné et ont accepté l’invitation.

 

Farida

 

J’ai un jour sympathisé avec notre factrice, et un jour nos rapports ont été un peu loin, Gabrielle nous a surpris et ce que nous avions fait à deux, nous l’avons fait à trois, puis ces messieurs s’en sont mêlés (bref on relira le chapitre 9 – La factrice – pour lire tout cela en détail)

 

Anne est grande, trop grande, aime-t-elle à dire, ses mensurations n’ont rien de standard et ses formes sont modestes. Son visage est agréable, quoique d’aspect plutôt pointu. Elle n’aime pas trop son teint trop pâle qui lui fait craindre le soleil, mais est malgré tout assez fière de ses jolis yeux bleus. Quant à sa chevelure brune, elle l’avait voulu coiffée à la garçonne ne souhaitant pas qu’une mise en volume intempestive puisse paraître la faire grandir encore davantage. Bref, elle est un peu atypique. Faustin, son copain est mignon, très clair de cheveux, très fin, un peu biquet. On n’a pas de mal à deviner que dans ce couple c’est Anne qui porte la culotte.

 

Gabrielle

 

Ils vont arriver d’un moment à l’autre, ils n’habitent pas très loin.

 

Je recadre Cécile l’informant de la nouvelle situation.

 

– C’est un jeune couple libertin, ils sont très délurés et n’ont pas beaucoup de tabous, des gens très corrects. Nous ne sommes pas du même milieu mais pour ce que nous faisons ensemble le milieu on s’en tape !

– Je devrais faire quoi ?

– Ben la pute ! Le jeu n’est pas fini ! Si on te demande une prestation sexuelle tu leur demande un billet.

– J’ai honte !

– C’est nouveau ?

– Je n’ai pas dit que je ne le ferais pas !

 

Je choppe nos invités à l’entrée et leur explique.

 

– On a avec nous une petite esclave pas mal maso qui est actuellement dans un jeu de rôle où elle joue la pute, donc je vous donne à chacun quelques billets, quand vous solliciterez ses services vous devrez la payez.

– On est obligé ? Demande Faustin.

– Non, c’est un jeu…

 

Cécile

 

Madame Gabrielle m’a demandé de me mettre à poil et d’attendre qu’on me demande de venir. J’ai honte de le dire mais ce jeu m’excite terriblement, en fait je jouis d’être ainsi humiliée.

 

Gabrielle me rejoint en cuisine et m’attache un collier de chien autour du cou, puis avec un marqueur rouge, elle a écrit en grosse lettre et en majuscule » PUTE ». Elle me fait ouvrir la bouche et me crache dedans, puis me tortille les tétons

 

Cinq minutes après on m’appelait.

 

– C’est Cécile ! Me présente-t-on ! Elle n’a pas été sage et on peut la punir. Mais attention pour le sexe, c’est une pute, si elle vous intéresse il faut la payer.

 

Quelle humiliation que de vivre un moment pareil, je mouille ! Je dois être un peu zinzin !

 

Je regarde les deux nouveaux venus, ils ont plutôt l’air sympathiques, dans le cas contraire j’aurais arrêté ce cirque. Faustin s’est assis à côté de Monsieur René lequel est en train de lui tripoter la braguette. Ça promet.

 

Gabrielle chuchote quelque chose à l’oreille d’Anne qui s’approche de moi.

 

– Alors comme ça, t’es vilaine, toi ?

– Oui !

 

La nana se met alors à me pincer les pointes de mes seins, plutôt fortement, elle le fait moins bien que Gabrielle, plus sauvagement, mais je m’en fous, j’adore qu’on me fasse ça !

 

Je me demandais quels tourments elle allait ensuite m’infliger quand contre toute attente, elle approcha sa bouche de la mienne et quémanda un baiser profond, que je ne refusais pas, bien évidemment

 

Mais alors que nous nous embrassons, je reçois un vilain coup de badine.

 

– Tu embrasses une inconnue gratuitement, maintenant ? M’apostrophe Gabrielle.

– Oh, pardon, maîtresse, je suis étourdie, toi si tu veux continuer à m’embrasser et même plus il faut me donner de l’argent. Déclamais-je comme si je me trouvais sur les planches d’un théâtre amateur.

 

Anne me donne un billet, me demande de m’assoir et d’écarter les cuisses et commence à me lécher la chatte.

 

J’ai devant moi le spectacle des deux hommes qui sont de plus en plus cochons. René a sorti la bite de Faustin de sa braguette et la masturbe vigoureusement, elle bande

 

– Ils sont en train de… Balbutiais-je malgré moi aux oreilles de ma partenaire.

 

Du coup Anne se retourne :

 

– Ben oui, ils vont se sucer la bite, ce ne sera pas la première fois ! Et après ils vont s’enculer !

– C’est pervers !

– C’est pervers de se donner du plaisir ?

– Non ! Mais ils n’ont pas besoin de faire ça devant tout le monde !

– Et ça gêne qui ? Pas toi en tout cas, j’ai plutôt l’impression que ça te fait mouiller.

– Je ne suis pas parfaite !

– Je me disais aussi !

 

Je ne veux pas regarder mais je regarde quand même, Monsieur René a pris la bite de Faustin dans sa bouche et la suce goulument. C’est la première fois que je vois ça en vrai.

 

Et pendant que je mate, Anne me lèche comme une damnée tandis que son index a pénétré dans mon trou du cul et s’agite en d’incessants aller et retours.

 

Je sens le plaisir m’envahir, je ne peux me retenir de crier.

 

– Je croyais que les putes ne jouissaient pas ! Me dit Anne.

 

Je n’ai pas compris pourquoi elle me disait ça, mais qu’importe, elle a sorti son doigt de mon cul et me la fait nettoyer ce que j’ai fait avec application et gourmandise.

 

Gabrielle a enlevé son pantalon et sa culotte, elle est très belle comme ça, le cul à l’air, à tous les coups elle va me faire lécher sa chatte ou son cul ou les deux… ce ne sera pas une corvée.

 

Je n’aperçois pas Farida, elle doit être en cuisine, c’est vrai qu’il y a le canard à surveiller, elle ne peut pas être partout.

 

Du côté des hommes la situation vient tout juste d’évoluer, Monsieur René s’est mis à quatre pattes et Faustin vient derrière lui.

 

Anne rigole :

 

– C’est spécial, hein ? Moi je trouve ça très beau deux hommes qui s’enculent ! Allez viens, on va les regarder de plus près, ça t’instruira !

 

On s’approche, on est maintenant tout près d’eux, Faustin lèche le trou du cul de monsieur René, puis introduit un doigt qu’il fait bouger avec frénésie. Avec son autre main il se branle, puis quand il estime le moment venu, il approche sa bite du fondement de monsieur René et s’y enfonce. Ça entre comme dans du beurre, Monsieur René doit avoir l’habitude de se faire enculer.

 

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Je suis vraiment tombée sur une bande de gros pervers et moi je suis là en train de m’y complaire au lieu de m’enfuir en courant !

 

Impossible de détacher mes yeux du spectacle, mais Gabrielle intervient !

 

– Dis donc toi c’est comme ça que tu fais la pute ? Ce n’est pas en regardant ces cochons s’enculer que tu vas gagner de l’argent.

 

Je trouve que le jeu de rôle devient un peu compliqué, là ! Faudrait peut-être qu’on m’aide !

 

– Eh, les garçons ! Reprend Gabrielle, si vous vous occupiez un peu de la pute, vous vous enculerez plus tard.

 

Faustin décide de jouer le jeu, et décule, au grand dam de monsieur René qui manifestement aurait bien gardé cette bonne bite dans son cul quelque minutes supplémentaires.

 

Il s’approche de moi

 

– Viens me sucer ma belle, et après je vais t’enculer !

 

Et là j’avoue mon embarras, et pour le comprendre il me faut faire une parenthèse.

 

Quand Gabrielle m’a demandé si j’étais lesbienne exclusive… je lui avait répondu que j’avais avec les hommes des relations particulières, mais je n’avais pas voulu à ce moment-là lui donner des détails, ne voulant pas passer pour la reine des cinglées. Maintenant avec ce que je vois en ce moment, je pourrais aisément, mais la question n’est pas là et d’ailleurs on me le demande pas.

 

J’ignore pourquoi et d’ailleurs je m’en fous, j’ai horreur des mecs trop virils, les fanas de la gonflette et les pue la sueur des salles de sports ce n’est pas mon truc, non les hommes je les aime fins, frêles, et même un tantinet efféminés. Et dans l’intimité, c’est moi qui mène la barque, je suce peu, même si ça ne me dérange pas de le faire, juste ce qu’il faut pour que ce soit bien dur et pour exciter le bonhomme. Les positions je n’en accepte qu’une, c’est moi qui dirige les opérations en chevauchant le type. J’ai essayé une fois la sodomie, c’est moi qui contrôlais la pénétration anale, ça ne m’a pas spécialement branché et je n’ai jamais recommencé. Ce que j’adore, c’est travailler le cul de mon partenaire, un peu le doigt, un peu la langue mais mon trip c’est de m’harnacher d’un bon gode-ceinture et de le sodomiser en cadence. J’aime que l’homme se sente femelle. J’ai d’ailleurs peaufiné ma méthode en demandant à mon partenaire de se passer une culotte de femme avant l’acte, parfois, je lui mettais du rouge à lèvres et à la fin l’affublais d’une perruque blonde.

 

Pourquoi « vers la fin » parce que plus je féminisais l’homme avec qui j’avais des rapports, plus l’idée de faire ça avec une femme me taraudait.

 

Alors j’ai essayé, mais bizarrement une première expérience ne m’a pas donné toute satisfaction, ce n’est qu’après que j’ai compris, dans ce rapport avec une autre femme c’est moi qui désirais être dominée.

 

Alors j’ai rencontré Raphaëlle et je suis devenue sa chose… C’est compliqué parfois la sexualité !

 

Fermons la parenthèse.

 

On aura compris que je vais me retrouver dans une situation qui n’a rien à voir avec mes penchants habituels, ni avec ceux qui étaient les miens quand je fréquentais les hommes.

 

Mais puisqu’on est dans un jeu de rôle… reste que j’appréhende la sodomie, mais je me dis que le fait que ce citoyen avait eu l’air de donner de tant de plaisir à monsieur René était de bon augure.

 

Je demandais donc mon petit billet et me retrouvait dans la foulée avec la bite de Faustin dans ma petite bouche.

 

Le mec n’est pas chiant, il se laisse faire, j’ai vu dans des films des Cro-Magnons se servir d’une bouche comme d’un vagin en donnant des coups de butoir en pleine mâchoires. Dans une telle situation j’aurais arrêté les frais.

 

– Tu m’as bien sucé, maintenant je vais t’enculer.

 

Je me demande comment me positionner, il me fait signe de me mettre en levrette. Je ne me suis jamais mise en levrette avec un mec, c’est décidemment la soirée des grandes premières.

 

Je le sens me tartiner le trou du cul avec du gel, j’appréhende, j’appréhende… et hop je sens que ça entre.

 

Oh, là là ! Ça ne me plait pas trop ce truc, ça fait mal, pourtant son mouvement de bite n’est pas brutal, mais quand ça fait mal, ça fait mal.

 

– Non, non, on arrête, protestais-je

– Tiens bon une minute, après, ça va aller mieux ! Me dit Gabrielle

– Non, non, j’aime pas !

– Juste une minute ! Après il arrêtera !

 

Je serre les dents, la douleur devient supportable et bientôt remplacée par un sentiment de gêne, mon cul se rebelle de cette visite non sollicitée. Pourtant j’en ai pris des godes dans le cul, mais il faut croire qu’un gode ou une bite, ce n’est pas exactement la même chose, d’ailleurs c’est moins gros. Je n’ai jamais essayé les gros !

 

Un premier frisson me parcoure. Ça va mieux !

 

– Ça va ? Me demande Gabrielle.

– Oui c’est bon, encule-moi bien, encule ta pute, vas-y que je sente bien ta bite dans mon cul de salope.

 

Qui a dit que le sexe rendait poète ?

 

Mais voilà que Monsieur René se radine, il est là devant moi et approche la bite de mon visage. Bon j’ai compris, lui aussi veut se faire sucer

 

– Les sous ?

– Je les ai posés sur la cheminée ! Répond-il.

 

Alors tout va bien, je suce une bite pendant qu’une autre m’encule ! Et de plus je me fais payer ! Ça me fera un souvenir !

 

Un cri de plaisir derrière mes fesses, Faustin, vient de jouir et décule, ça fait drôle quand la bite sort du cul ! René se retire de ma bouche. C’est fini ? Non, René me contourne et vient prendre la place restée libre. Deuxième sodo de la journée, il est un peu plus nerveux que Faustin, mais décidemment ça devient plutôt agréable tout ça.

 

Et maintenant c’est Gabrielle qui est devant moi et qui me donne à lécher sa moule bien grasse et trempée de ses sucs. J’adore et vais pour avancer ma petite langue, mais soudain, le réflexe :

 

– Les sous ?

– Sur la cheminée !

 

Elle aussi ! Petit calcul mental, Quatre billets, je vais pouvoir ‘acheter le petit ensemble que j’ai vu rue de Rivoli…

 

Oh là ! Me dit ma conscience ! Voilà que tu raisonnes en pute maintenant, n’as-tu point honte de renier tes convictions profondes ?

 

Je conseille donc à ma conscience d’aller faire sa morale ailleurs et me mets à lécher avec gourmandise sa belle chatte de femme mature.

 

Monsieur René a joui assez vite, je peux ainsi me concentrer sur mon broutage de minou sans avoir à subir les cahots des mouvements de reins de mon enculeur.

 

J’ai fait jouir Gabrielle, on est tous un peu crevé.

 

– Farida, apporte-nous des boissons fraiches ! Demande Monsieur René

 

Pas de de réponse, il réitère, toujours pas de réponse.

 

– Va voir ! Me demande-t-on

 

Sur le carrelage de la cuisine Farida et Anne sont en soixante-neuf en train de se brouter le gazon et de se doigter le cul ! Qu’est-ce que c’est beau deux femmes qui font l’amour !

 

Je n’ose pas les déranger, je regarde dans le frigo ce qu’il y a et l’apporte à ce messieurs dames.

 

Je ne sais pas si je dois me rhabiller, pour l’instant tout le monde reste à poil, on a l’air fin tous les cinq le cul à l’air avec un verre de jus d’ananas à la main.

 

Farida et Anne reviennent de la cuisine en rigolant comme des bossues. Elle demande quelque chose à Gabrielle. Je suppose qu’on va bientôt passer à table ?

 

Farida n’a pas un seul regard pour moi, c’est la seule qui ne m’a donné un billet, et à mon avis elle ne m’en donnera pas. J’ai été trop salope avec elle, mais je ne vois pas trop comment arranger les choses.

 

C’est maintenant René qui souffle quelque chose aux oreilles de son épouse qui acquiesce avec un grand sourire. Alors celui-ci crie à la cantonade :

 

– Arrêt pipi ! Tout le monde dehors !

 

La nuit commençait à tomber, mais ces gens-là ont évidemment un éclairage extérieur. Et voilà toute la joyeuse bande dehors et à poil

 

Je suppose qu’on va tous pisser sur la pelouse, à moins que… évidemment j’aurais dû y penser… On m’invite gentiment à me coucher sur le sol.

 

Bizarrement le côté humiliant de ce jeu de rôle est en train de disparaître, maintenant je m’amuse presque et en bonne comédienne que j’espère être, je mets les choses au point :

 

– Je vous rappelle que je suis une pute, donc je veux bien que vous me pissiez dessus, mais il va falloir aligner les sous.

– Cela va de soi ! Répond Gabrielle, tous ceux qui vont t’asperger devront remettre un billet sur la cheminée en rentrant.

 

Et c’est parti, Monsieur René sur ma gauche, Faustin sur ma droite, Gabrielle et Anne m’enjambent, ça pisse, ça dégouline, j’en ai partout, j’en avale un peu, je me marre ce doit être nerveux. Gabrielle vient me lécher mes nichons pleins de pisse, elle m’embrasse sur la bouche, Anne vient se joindre à nous… Nous mélangeons nos trois bouches.

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Attention passage scato

 

Gabrielle m’enjambe de nouveau, me présentant ses belles fesses, je vois son trou du cul s’ouvrir. Je comprends ce qui va se passer, je suis maintenant prête pour ça.

 

Son anus s’ouvre, elle pousse, Anne l’encourage :

 

– Vas-y, chie lui dessus !

 

Un gros boudin commence à sortir, un joli boudin bien moulé, il me tombe sur le ventre, un deuxième suit. Gabrielle avance son cul vers ma bouche :

 

– Nettoie mon cul, nettoie mon cul plein de merde

 

Je m’exécute volontiers, son caca n’a pas mauvais goût.

 

Elle s’amuse à m’étaler la matière sur mon ventre et sur mes seins, Anne vient l’aider dans cette tâche. Les deux hommes se masturbent en regardant le spectacle. D’abord séparément, puis mutuellement.

 

Gabrielle et Anne m’ont ensuite léché mes seins tout pollués, puis on s’est échangé toutes les trois un long baiser au goût bien particulier

 

Fin du passage scato

 

Et puis, allez savoir pourquoi, mon regard s’égare un peu vers la droite, j’aperçois alors Farida en train de pisser accroupie. La salope, elle n’a pas voulu participer et elle me le montre. Du coup je vais subitement beaucoup moins bien. Je me demande quoi faire et décide d’aller vers elle et d’improviser.

 

Mais la voilà qui se relève et qui claque dans ses mains :

 

– Messieurs dames, si vous ne voulez pas manger un canard carbonisé, je vous invite à passer à table.

 

Voilà qui remet la grande explication à plus tard.

 

On est allé se doucher en vitesse, j’ai vérifié si on m’avait bien posé l’argent sur la cheminée. Whaouh, tout ça ! Ces messieurs dames ont été généreux.

 

On s’est un peu rhabillé, sauf Gabrielle qui est resté les seins à l’air, elle est très belle comme ça je trouve, Du coup Anne qui avait remis son soutien-gorge, l’enlève afin de faire bonne mesure. Je me demandais s’il était prévu que je dine avec ces messieurs dames, mais je vois que Farida a dressé six couverts. On m’invite d’ailleurs à m’assoir. On est passé directement à table en zappant l’apéro, on a aussi zappé l’entrée, c’est dommage ces avocats aux crevettes aperçus en cuisine me plaisaient bien. Farida a apporté le canard et s’est jointe à nous pour le déguster.

 

Je trouve ça sympa quelque part pour des patrons d’inviter la soubrette à leur table.

 

Ambiance bizarre au début, comme si cette folie sexuelle n’avait été qu’un épisode déjà oublié, alors ils parlent vacances, les gens parlent toujours de vacances quand ils n’ont rien à dire. Et puis ce qui devait arriver arriva :

 

– Et toi Cécile, t’as des projets ? Demande Anne

– Des projets, non je n’ai pas de projet, je suis un peu en galère et j’ai pas trop envie d’en parler, mais je voudrais juste vous dire deux mots, juste deux mots parce que je voudrais pas que mon canard refroidisse : Alors je vais allez vite : Un je tiens à remercier Gabrielle pour… enfin pour tout, même si… bon le reste je lui dirais en privé… Deux, je voudrais dire pardon à Farida, je ne me suis pas rendu compte de ce que je disais, je suis contente de ma soirée, mais je voudrais qu’elle me pardonne pour les saloperies que je lui ai sorties, sinon, je partirais avec un mauvais souvenir. Tu me pardonnes, Farida ?

 

Farida

 

Merde, moi qui croyais voir mis une carapace, Voilà qu’elle m’a touché la pétasse ! On ne va pas être vache, je me lève, je me dirige vers elle, le visage fermé, elle me regarde, pas trop rassurée, nos visages se rapprochent, nos bouches s’ouvrent et on se roule un patin.

 

Et tandis que la petite assistance applaudissait à ce qui venait de se passer, Cécile émue jusqu’aux larmes en laissa couler quelques-unes.

 

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 18:16

Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 2 – Cécile

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2 -Cécile

Cécile me regarde bizarrement, on dirait qu’elle a envie d’ajouter quelque chose.

– Donnez m’en une autre !
– Pardon ?
– Nous ne sommes pas quittes, c’est moi qui vous ai agressée à tort. Donnez-m ‘en une autre !

Cette fille doit être maso, et à mon avis, pas qu’un peu, alors pourquoi ne pas enfoncer le clou ?

– D’accord je vous giflerais de nouveau, mais on fera ça chez moi… D’ailleurs je me demande si on ne pourrait pas remplacer ça par une bonne fessée !
– D’accord, je vous suis ! Vous pourrez me faire ce que vous voulez.

C’est donc bien ce que je pensais, cette fille est profondément maso, la Raphaëlle a dû lui en faire voir de toutes les couleurs, ce que n’a simplement pas compris cette pétasse c’est qu’on peut être maso mais ne pas supporter des humiliations basées sur le mensonge.

On retourne à la galerie, je fais un rangement minimum et pose un panneau indiquant qu’elle sera fermée exceptionnellement cet après-midi.

C’est toujours aussi pénible de sortir de Paris à cette heure-là.

– Euh, c’est loin ? S’inquiète-t-elle.
– On va prendre l’autoroute, disons 20 minutes…
– C’est vrai, vous allez m’héberger ?
– Quelques jours, le temps que tu t’organises.
– Mais pourquoi faites-vous ça ?
– Parce que j’ai envie de m’amuser ? T’es maso, non ?
– Oui, un peu, pas mal, même, mais je n’accepte pas tout. Je suis un être humain, pas un jouet.
– Tu ne veux pas que j’amuse avec toi ?
– Si vous me promettez de me respecter, je veux bien.
– Précise-moi ta pensée…
– Si j’ai envie d’arrêter, vous me promettez d’arrêter, si vous vous rendez compte que quelque chose ne me plait pas, vous pouvez insister un peu mais pas trop.
– Ça colle, c’est quoi ton prénom ?
– Cécile !
– Tu es lesbienne exclusive ?
– Non ! C’est compliqué ! J’ai des relations bizarres avec les hommes.
– Raconte !
– Je n’ose pas.
– C’est si bizarre que ça ?
– Ce n’est pas bizarre, c’est pervers et c’est cru.

Je voudrais bien savoir, quand même.

– Tu as peur de choquer mes chastes oreilles ?
– Non, mais j’ai honte de raconter ça !
– Et si tout à heure je te domine, et que je te demande de me raconter, tu le feras ou pas ?
– Dans ce cadre-là, bien sûr.

A la sortie de l’autoroute, je téléphone à Farida, notre soubrette coquine.

– Tout va bien Farida ? Tu es seule à la maison ?
– Oui, Madame, je suis en plein repassage.
– J’arrive dans cinq minutes, je ne suis pas seule, j’ai une petite esclave avec moi, quand je rentrerais la voiture, tu viendras à notre rencontre avec un collier, une laisse, une cravache et quelques pinces. Tu amèneras le chien avec toi, tenue en laisse

Je raccroche et m’adresse à Cécile :

– Bon à partir de maintenant je suis ta maîtresse, le jeu cessera quand je l’aurais décidé. Si tu désires y mettre fin, tu devras prononcer deux fois le mot « Rhinocéros » ! OK ?
– Oui, maîtresse, mais pourrais-je avoir l’autorisation de satisfaire un petit besoin naturel avant de commencer ?
– Non, tu pisseras quand je l’aurais décidé !
– Bien maîtresse !

Nous entrons dans le parc du pavillon, accueillies par Farida et chien Trouvé.

Cécile ouvre des yeux tout ronds, elle ne s’attendait manifestement pas à un tel standing.

– Ben oui, on gagne bien notre vie. Disons qu’on a eu du bol ! On est des bourgeois, à la prochaine révolution, on nous coupera la tête, mais comme ce n’est pas demain la veille, ça nous laisse le temps de nous amuser. Toujours partante ?
– Oui, maîtresse !
– Tu descends de la bagnole et tu te mets entièrement à poil !
– Euh, ici, maîtresse ?
– Oui ! Personne peut nous voir.

Elle s’exécute, elle n’est pas mal dans son genre, la peau est très claire et la taille bien marquée, les seins sont petits mais charmants.

Je la toise pendant que Farida lui accroche le collier de chien. Je la contourne, elle a un cul superbe, bien cambré, je lui donne un premier coup de cravache qu’elle encaisse sans rien dire. Une belle zébrure rouge lui marque sa fesse droite. Je vise la fesse gauche afin de ne pas faire de jalouse. Puis je lui accroche une pince à chaque téton.

– Allonge-toi sur l’herbe, je vais te pisser dessus.
– Avec plaisir, maîtresse.

J’avais l’intention de lui pisser sur le corps, en ne visant la bouche que « pour voir », mais puisqu’elle accepte la chose « avec plaisir », je ne vais pas me gêner, j’enlève le bas et m’accroupis au-dessus de son visage, puis j’ouvre les vannes. Manifestement elle adore ça et engloutit tout ce qu’elle peut.

– Alors ?
– Merci maîtresse, votre urine est délicieuse.

Elle me dit ça d’une façon infiniment perverse. Brave fille !

– Lèche-moi le cul, à présent ! Fais bien rentrer ta langue dans mon trou à merde.

Aucune hésitation, sitôt l’ordre donné, elle passe à l’action et me butine le trou de balle qui s’entrouvre sous la pression de sa langue. Je me relève un peu, j’ai envie de l’entendre me dire ce qu’elle en pense.

– Il est bon mon cul ?
– Oui, maîtresse, il a un bon goût.
– Un goût de quoi ?
– C’est un peu fort !
– Relève-toi ! Mets-toi en face de moi !
– Oui maîtresse !

Elle a de grands yeux étonnés, se demandant ce qui se passe. Je lui balance une double gifle qu’elle encaisse sans broncher.

– Merci maîtresse !
– Ouvre grand ta bouche, pétasse !

Je lui crache dedans ! L’humiliation est à son comble, elle en mouille.

– Je ne t’ai pas demandé si c’était fort ou pas fort, je t’ai demandé quel goût ça avait ?
– Un goût de merde, maîtresse, un bon goût de merde.
– Et tu aimes ça lécher la merde ?
– Parfois ! Comme humiliation c’est vraiment génial, et c’est ça qui m’excite.
– Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes et tu vas marcher comme ça jusqu’u perron.

Farida me tend les laisses et je fais avancer de conserve Cécile et le chien. (les lecteurs qui voudront en savoir plus sur ce chien liront ou reliront les épisodes 7, 9 et 10)

– Tu as vu ce que tu es devenue ? Tu n’es qu’une chienne !
– Oui, maîtresse !
– Une chienne ça ne parle pas, ça aboie ! Essaie pour voir.
– Ouaf, ouaf !

Je me marre !

– Ça te plait de faire la chienne ?
– Ouaf, ouaf !
– Tu sais ce qu’elles font les chiennes ? Elles viennent renifler la bite des chiens.

La fille se demande si c’est du lard ou du cochon puis demande :

– Je dois vraiment le faire ?

En fait il n’était pas dans mes intentions de lui demander de le faire, mais puisqu’elle me tend la perche…

– Bien sûr qu’il faut que tu le fasses, puisque tu es une chienne !

Cécile s’approche de Trouvé qui ne comprend pas bien ce que fait cet être humain à quatre pattes.

– Je fais comment ?
– Farida, aide-la un peu.

Ma gentille soubrette passe sa main sous le ventre de Trouvé, lui caresse la bite afin de la faire jaillir de son fourreau, puis une fois le sexe en forme, elle le fait passer à l’extérieur des cuisses.

– Bon maintenant renifle !

Cécile approche son visage de la bite du chien, très très près. Elle a maintenant le nez dessus.

– Continue, sers-toi de ta langue !
– Vous voulez que je lèche le membre du chien ?
– Evidemment !

Cécile donne quelques timides coups de langues le long de la bite du chien qui dégouline maintenant d’un liquide visqueux.

– C’est comme ça que tu suces ? Eh bien dis-moi, tu n’es pas près de gagner un concours de fellation, Allez tout dans la bouche !

Elle le fait et se prend au jeu, de la bave sort de sa bouche.

– Bon ça suffit maintenant, remet toi à quatre pattes !

Mais le chien avait d’autres intentions, voyant la femelle dans cette position, il lui saute carrément dessus.

– Non, non !
– T’as un mot de sécurité si tu veux arrêter.

Elle ne le prononce pas et le chien s’introduit dans son intimité et la bourre en cadence, jusqu’à ce que je siffle la fin de la partie.

Et là il se passe quelque chose d’extraordinaire, Cécile se met à genoux devant moi.

– Je n’avais jamais été humiliée de la sorte, merci Maîtresse de m’avoir fait vivre ça !

J’en étais presque gêné.

– Remets toi à quatre pattes, on va entrer. Farida conduit-la dans le salon et fais-toi lécher le cul. Je vous rejoins dans une minute, j’ai un coup de fil à passer.
– Je me permets de rappeler à Madame que monsieur René doit rentrer plut tôt avec une relation de travail.

Oups !

J’avais complètement oublié ce truc-là. Mon mari a pour mission dans son ministère de passer des contrats avec des entreprises. Il arrive de temps à autres que pour faciliter la négociation celle-ci s’accommode d’arrangements un peu particuliers. Partager la femme du « Monsieur du ministère » peut alors cesser d’être un fantasme pour devenir réalité. Je déteste ça, d’autant que j’ignore sur quel genre de personnage je vais tomber. Ce n’est pas arrivé très souvent, il y a eu quelques bonnes surprises, quelques contacts sympathiques, mais aussi pas mal de gros cons. Mais la contrepartie était considérable. René touchait des dessous de tables importants et j’en bénéficiais pour une large part.

Je voulais justement téléphoner à René pour lui demander à quelle heure il rentrait. Je lui explique que j’ai ramené quelqu’un à la maison et les petits jeux auxquels je voulais me livrer. Il m’informe que cette présence ne gênera pas du tout son accompagnateur qui, me précise-t-il est un véritable obsédé. Il viendra avec sa femme qu’il qualifie de belle coquine.

Ok, ça colle, je rejoins les nanas dans le salon.

– Alors Farida, elle t’a bien léché le cul ?
– Oui, elle lèche très bien ! Elle a une bonne petite langue ! Pourrais-je suggérer à Madame de me faire lécher par cette salope juste après avoir fait mes besoins ?
– Tu as envie ?
– Disons que ça peut se faire !
– Voilà une excellente idée ! Tu as entendu Cécile ? Quand Farida ira chier, tu lui serviras de papier à cul.
– Oui, maîtresse, c’est très pervers, mais je le ferais.

Tout cela n’étant comme on dit que des paroles « pour l’ambiance », quoi que…

Farida

En fait je n’avais ni envie de faire mes besoins, ni envie de me faire lécher en de telles circonstances, mais je sais que ce genre de propos excitent fortement ma maîtresse, et j’aime bien lui faire plaisir.

– Tu me l’attaches à une croix dans la chambre rouge en attendant le retour de Monsieur René. Mais avant tu l’emmènes pisser.

Je la conduis aux toilettes, non seulement je n’en ferme pas la porte, mais je la bloque.

– Vous allez rester là ?
– Oui, et arrange-toi pour que je voir bien ton pipi, ça m’amuse !
– Et si je fais caca ?
– Ben tu te reretourneras pour que je vois mieux.

Plus de récrimination elle pisse devant moi ! J’aime bien regarder une femme pisser, je trouve que c’est très joli.

Elle va pour prendre le papier pour s’essuyer, je l’en empêche.

– Reste comme ça et suis-moi !

La chambre rouge ! Cela fait une éternité qu’elle n’a pas été utilisée. (voir l’épisode 4 – Mission spéciale pour Farida) il s’agit d’une petite pièce, qui sert assez peu, mes patrons ayant l’habitude de pratiquer des petits jeux de domination où bon leur semble et dans la plus grande fantaisie. Il y a néanmoins dans cette pièce deux croix de Saint-André et un chevalet. Il y aussi pas mal de chaînes qui pendouillent du plafond. Une planche est occupée par toutes sortes d’objets très méchants, des martinets, des cravaches, des pinces, des tas de trucs pour fouetter, pincer, immobiliser et puis bien sûr quelques godes pour faire bonne mesure. Mais enfin n’allez pas croire non plus qu’il s’agit d’un donjon ou alors il est bien modeste. Je n’y viens d’ordinaire que pour faire le ménage.

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Je regarde la nana, de belles bouclettes blondes, un nez de fouine, la peau très pâle, une jolie petite poitrine terminée par des petits tétons tout roses.

Elle se laisse attacher sans rien dire mais en me regardant plutôt bizarrement comme si elle avait envie de me dire quelque chose.

– Ça paie bien ton petit boulot ? Finit-elle par me demander.

Le ton est limite méprisant. J’aurais dû ne pas répondre, mais ce fut plus fort que moi.

– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Je trouve ça dégueulasse ! Ajoute-t-elle
– C’est quoi qu’est dégueulasse ?

Elle commence à m’énerver.

– Il y a des gens qui profitent du chômage pour proposer des emplois humiliants aux gens.

C’est pas vrai ! Voilà qu’elle va me faire un discours féministe à deux balles, l’autre !

– C’est la meilleure ! Tu te fais dominer par une personne que tu connais à peine, tu te fais enchaîner, pisser dessus et tu oses venir la ramener. Je rêve !
– La différence c’est que moi je ne me fais pas payer, je ne suis pas une pute.

Du coup je lui balance une gifle en pleine tronche.

– Je préfère être une pute qu’une pauvre conne.
– Salope !

Je quitte la pièce et cherche ma patronne.

– Madame…
– Et ben, Farida, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
– Il m’arrive que depuis que je suis à votre service, je ne vous ai pas refusé grand-chose, mais je refuse de faire quoi que ce soit avec la cinglée que vous avez emmenée.
– Il s’est passé quoi ?
– Je vous ai dit ce que j’avais à vous dire, je ne vous en dirais pas plus.
– On se calme ! File en cuisine, je reviendrai te voir.

Gabrielle

Je crois bien connaître Farida, elle ne m’en dira pas plus, du moins pas maintenant. Aller demander à Cécile sa version ne servirait à rien, ça ne sera que « sa » version. N’empêche que la situation est délicate. Farida est habituée à nos soirées spéciales et sait exactement comment il faut se comporter. Je ne peux donc pas m’en passer. Donc tant pis pour Cécile, on fera sans. D’autant qu’une nana qui commence à faire des problèmes à peine entrée dans ma maison, ça ne présage rien de bon pour la suite.

Un peu dommage quand même, mais bon je me serais quand même amusé un petit peu.

Je vais récupérer les fringues de Cécile dans la bagnole, puis j’entre dans la chambre rouge, je ne prononce pas un seul mot, jette méchamment le paquet de vêtements au sol, et détache la blondinette qui me fait de grands yeux étonnés.

– On a un contretemps ! Rhabille-toi, je te ramène à la gare.
– O.K. ! Répond-elle. Je crois que ce sera mieux pour tout le monde. De toute façon, je vous aurais demandé de pouvoir partir.

Pas un mot sur l’incident. Je la regarde s’habiller. Dommage elle me plaisait bien à poil.

– Bon, je suis prête… Dit-elle au bout d’un court moment.

Elle semble vouloir dire quelque chose, elle hésite.

– Juste un mot… commence-t-elle.
– Inutile, restons-en là !
– Votre contretemps vous venez de l’inventer…
– Peu importe, allez en route…
– Il y aurait eu un vrai contretemps vous ne m’auriez pas jeté mes fringues comme vous l’avais fait…
– Oui, bon, tu préfères que je te dise que je te chasse ? Alors d’accord je te chasse ! Dégage et je suis bien bonne de t’accompagner à la gare.
– C’est inutile je sais marcher à pied.
– Pas de problème, je vais juste t’ouvrir la grille.

Un silence ! Elle tire une drôle de tronche, et soudain c’est les grandes eaux, la voilà qui se met à chialer !

Bon, je me laisse apitoyer ou je fais ma méchante pour en finir une bonne fois pour toute ? Je fais ma méchante :

– C’est ça pleurniche, comme ça tu pisseras moins.
– Salope ! T’es aussi salope que les autres ! Parvient-elle à articuler entre deux sanglots, je vais foutre le camp de ce monde, comme ça plus personne ne viendra me faire chier.

Attention pour le chantage au suicide. Il y a neuf chances sur dix qu’elle bluffe, mais si elle ne bluffait pas, je m’en voudrais d’avoir sa mort sur la conscience. C’est comme ça qu’on se fait avoir. Je ne suis pas parfaite, on ne se refait pas. Du coup, je change complétement d’attitude.

– Bon, alors qu’est-ce qui t’arrive, ça se passait bien jusqu’à maintenant ?
– Je sais, je suis la reine des connes, je viens de tout gâcher ! Ouin…

Et c’est reparti pour les chutes du Niagara… Je réfléchis à ce que je pourrais lui dire d’intelligent… et puis soudain le déclic…

– Cécile !
– Quoi !
– A ce que je sache, le jeu n’est pas terminé !
– Si, je me casse !
– Je n’ai pas entendu le mot convenu.
– Je ne joue plus !
– Moi si ! Regarde-moi bien dans les yeux !

L’ordre est sec ! Il faut que je retrouve mon rôle de dominatrice, sinon je ne m’en sortirais jamais.

Elle hésite :

– Je… commence-t-elle
– Tu te tais, je veux juste que tu me regardes.
– Mais… je…
– Tu vas te taire ! Regarde-moi je t’ai dit !

Elle me regarde, la situation lui échappe.

– C’est qui la maîtresse ?

Pas de réponse, elle semble en pleine confusion mentale. Je m’empare d’une cravache.

– Remets-toi à poil, je vais te montrer qui c’est qui commande ici !

J’ai presque gagné, je le vois dans ses yeux.

– Je voulais…

C’est pas vrai, faut qu’elle cause…

– Ecoute-moi bien, je suis en train de te laisser une chance, alors tu ne vas pas la gâcher, et tu ne parleras que quand je le voudrais. Allez, à poil ! J’ai hâte de te cingler les fesses avec ma cravache.

La voilà de nouveau nue.

– Tourne-toi !

Le coup est parti, rapide, brutal, j’ai fouetté pour faire mal. Une belle zébrure apparait sur son cul. La Cécile morfle mais ne se rebelle pas.

– T’as le droit de me dire merci !
– Merci Maîtresse.

Je suis assez fière de moi, j’ai gagné, enfin provisoirement. Je lui en fous un deuxième, puis un troisième, je sens qu’elle est à la limite, elle se crispe en sentant venir le quatrième, je le fais moins fort.

– Je vais te rattacher. La suite sera tout à l’heure.
– Oui, maîtresse !
– Je ne t’ai pas autorisé à parler.

Je fais semblant de sortir de la pièce, me ravise et lui balance :

– Je ne sais pas ce qui s’est passé tout à l’heure avec Farida, mais il est bien évident que je lui donnerai l’occasion de se venger. Je ne te demande pas ta version, je m’en fous de ta version.

Elle ne répond pas, mais me fais un vague signe de tête qui doit vouloir dire « pas de problème  » ou quelque chose dans le genre.

Et maintenant, au tour de Farida ! Et là, ça va être une autre paire de manche !

– Tu prépares quoi ?
– Un canard à l’orange, Monsieur René m’a dit que ses invités aimaient ça !
– Hmmm, et le dessert !
– Y’a une omelette norvégienne dans le congel.
– Euh, ce soir, tu fais comment ?
– Je fais le service, juste le service, à moins que vous préfériez que ce soit l’autre greluche…
– Je ne préfère rien du tout, je ne sais même pas comment ça va se passer, on improvisera !
– Ça se fera sans moi, je compte sur vous pour dire à Monsieur René que ce soir je ne ferai aucun extra.
– Tu n’auras pas ta prime !
– Je m’en fiche !
– Même si je la double !
– Pas de ça entre nous, Madame !

Je l’aurais parié, mais j’ai d’autres cordes à mon arc.

– Et si je te punissais ?
– Je me laisserai faire, bien sûr, sauf si la punition c’est de supporter cette cinglée.
– Je vais chercher de quoi te punir, quand je vais revenir je veux te voir ici à poil et à genoux.
– Bien Madame ! Mais je ne changerais pas d’avis. Vous avez jusqu’à présent toujours accepté mes refus et il n’y a pas eu tant que ça.
– Je le sais ! Fais comme je t’ai dit !

En m’éloignant, je suis saisi d’une angoisse subite. En fait je me demande si je ne viens pas faire une connerie, j’ai voulu tester mes capacités de dominatrice en domptant la Cécile. Du beau travail dont je peux être fière. Mais il y a un hic. Le hic c’est Farida, car il est bien évident que Farida n’a pas apprécié le fait que je ne chasse pas la Cécile purement et simplement. Je m’en voudrais de provoquer une crise avec Farida, certes, c’est mon employée, ma soubrette et ma soumise, mais c’est aussi mon amante, ma confidente et ma complice.

Je décide de changer mes plans, je retrouve Farida à poil et agenouillée.

– Rhabille-toi, je n’ai plus envie de te punir.
– Je dois prendre ça comment, madame ?
– Je n’aurais pas dû récupérer cette pétasse, j’ai voulu jouer, mais je n’ai pas fait la bonne mise.
– Je ne sais pas…
– Viens t’assoir à côté de moi, voilà comme ça, embrasse-moi, non mieux que ça avec la langue.

C’est toujours un plaisir que de se bécoter avec cette coquine de Farida.

– Alors maintenant, tu me racontes ce qui s’est passé et on agira en conséquence…
– J’ai pas envie !
– Il s’est passé quoi ?

Il s’est bien écoulé cinq bonnes minutes avant que Farida ne se décide à parler. Je m’en fous, je ne suis pas si pressée.

– Il s’est passé que je lui ai foutu une baffe !
– Sans raison ?
– Non, elle m’a traité de pute avec tout le mépris qu’elle avait dans la bouche. Je sais bien que je suis une pute, mais je ne fais de mal à personne, de quoi elle se mêle cette grosse conne ?
– O.K. je vais régler ça, ne t’inquiètes pas.
– Je peux savoir ?
– Non, je vais lui proposer quelque chose, si elle refuse je la vire et je t’autoriserai à lui foutre une baffe juste avant.
– Berck, je refuse d’y toucher !

Je retourne voir Cécile et la nargue :

– Ça va, tu ne t’ennuies pas de trop !
– J’ai envie de faire pipi !
– Je croyais que Farida t’avait accompagné aux toilettes.
– J’ai pas pu faire à fond, ça me bloque un peu quand on me regarde.
– Eh bien tu n’as qu’à te pisser dessus, je te ferais nettoyer le carrelage après.

Elle me regarde, se demande si c’est du lard ou du cochon.

– Bon, je vais t’expliquer le programme de ce soir ! Comme tu as dit des vilaines choses à Farida, elle s’est mise en grève et je n’ai personne pour faire le service, donc ce sera toi qui feras le service.

Ça ne l’emballe visiblement pas, mais elle ne bronche pas.

Ce soir c’est un service spécial, il faut non seulement s’occuper de tout ce qui concerne la table, mais tu devras satisfaire aux exigences sexuelles de ces messieurs.

Elle ne bronche toujours pas, je vais donc encore plus loin dans la provoc.

– Evidemment, comme toute peine mérite salaire, tu seras rétribuée comme la bonne pute que tu vas être !
– Hippopotame !

Qu’est-ce qu’elle me raconte ? Oh, putain, elle a oublié le mot de sécurité.

– Ben non ce n’est pas « hippopotame ».
– Peu importe, vous ne pouvez pas m’obliger.
– Mais il n’a jamais été question qu’on t’oblige.
– Alors libérez moi et je fous le camp d’ici !
– O.K. je te détache, j’ai fait l’erreur d’avoir été gentille avec toi, mais ce que tu as dit à Farida c’est inadmissible.
– Vous avez peut-être certaines qualités, mais n’empêche que vous êtes un mère maquerelle.

Elle est sincère ou elle cherche des baffes ?

– Eh bien tu as mes coordonnées maintenant, empresse-toi d’aller me dénoncer à la police.
– Bon, vous me détachez ou pas ?
– Explique-moi pourquoi t’as un problème avec les putes !
– Ça ne devrait pas exister !
– Ce n’est pas une réponse…
– Je ne vais pas me lancer dans des explications que vous serez incapable de comprendre…

Cette fois, c’en est trop, je la détache. Elle se dirige vers son paquet de fringues. Quelque chose ne va pas, elle titube. Boum !

Vl’a autre chose ! Elle nous fait un malaise, un vrai malaise, elle est blanche comme un linge, elle a le cul par terre, tente de se relever, mais n’y arrive pas.

Farida

Gabrielle m’appelle plusieurs fois de suite ! Que se passe-t-il, je cours, je vole, je me précipite, et retrouve ma patronne dans la chambre rouge en train d’essayer de faire réagir la Cécile qui est à moitié paf

– Aide-moi, on va l’allonger ! Me dit Gabrielle.

On l’allonge sur la petite banquette installée dans la pièce.

– J’allais la virer, elle s’est trouvée mal ! M’explique la patronne.

Et vu la pâleur de son visage, elle ne simule pas.

– Appelle les pompiers, je ne sais pas ce qu’elle nous fait !

Cécile balbutie quelque chose d’incompréhensible.

– On n’a rien compris ! Essaie d’articuler doucement sans te presser ! Lui dit Gabrielle.
– J’ai rien bouffé depuis hier matin…

J’ai compris, madame nous fait une crise hypoglycémie. Je m’en vais chercher de l’eau et du sucre. Elle n’a pas la force de le mâcher ! Je me souviens d’un truc, je mets le susucre dans ma bouche, j’attends qu’il fonde et je transmets la chose dans le gosier de la malade.

Elle revient un peu à elle, je lui redonne un deuxième morceau. Ça va mieux !

– Merci ! Dit-elle.

C’est la moindre des choses !

– Bon je vais vous laisser ! Balbutie-t-elle.
– Non pas question, attend une demi-heure et repose-toi on va t’apporter un sandwich. ! Lui dit Gabrielle.

Et qui c’est qui va faire le sandwich ? Ben, c’est Farida, normal, c’est moi la bonne à tout faire !

Allez deux tranches de pain de mie et quatre tranches de saucisson sec au milieu, ça fera l’affaire. J’espère que sa religion ne lui interdit pas le cochon ?

Je reviens ! La Cécile n’est toujours pas rhabillée, je lui donne son casse-croute. Et la voilà qui se met à parler :

– Il faut que je vous dise quelque chose !

Je m’attends au pire. Ça a du mal à sortir.

– Ben alors ? S’impatiente Gabrielle
– Je voudrais m’excuser pour ma conduite, j’ai vraiment été conne de vous parler comme ça. Je veux dire j’ai mes idées, mais bon je n’avais pas à la ramener comme je l’ai fait.
– D’autant que tu n’y connais rien, mais on va dire que j’accepte tes excuses. Répond ma patronne
– Merci, j’étais encore sous le choc de… enfin vous savez, j’étais un peu à cran.

Ben non, je ne sais pas, Gabrielle ne m’a pas encore tout raconté.

– Oui, bon O.K, on n’en parle plus.

Elle a le pardon facile, Gabrielle, je trouve, moi je préfère ne rien répondre, la Cécile, elle en pensera ce qu’elle veut.

– Si tu veux, reprend Gabrielle, on te prête la chambre d’amis pour la nuit, tu partiras demain matin après t’être un peu reposé…

Là, c’est plus du pardon facile, c’est de l’inconscience !

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, Cécile reprend la parole :

– Euh, ce que vous m’aviez proposé, on peut peut-être prendre ça comme un jeu de rôle ?

Elle parle de quoi, là ?

– Bien sûr ! Répond Gabrielle.
– Si vous me le proposez toujours, je veux bien essayer.
– Tu es sûre d’avoir compris de quoi il s’agit ?
– Oui, il faut faire le service de table et en même temps accepter les sollicitations sexuelles des messieurs.
– Des dames aussi !
– Oui !
– T’as rien oublié ?
– Je ne crois pas ?
– Les services sexuels, ils sont gratuits ?
– Ah, non, il faut que je joue à la pute !
– Oui, mais discrètement, si ces messieurs dames deviennent entreprenants il te faut leur faire comprendre qu’avec un petit pourboire…
– Faut que ce soit moi qui le dise ?
– Ben, oui, nous on fait semblant de ne pas être au courant, on ferme les yeux.
– Je vais essayer.
– Alors bon OK, vous ferez le service toutes les deux, c’est Farida qui te dirigera. Mais à la moindre connerie, je te vire.
– Ça devrait le faire, si je vois que je bloque, je m’enfuirais sans faire de scandale, promis, juré.
– Bon on ne va pas être vache, au début tu refuses les avances qui vont trop loin, mais tu regardes comment Farida se débrouille. Et après le dessert, tu te lances ! Farida, va lui chercher une tenue de soubrette. La minimum bien sûr

N’importe quoi, elle est devenue malade, ma patronne, l’autre coincée qui se transforme en pute parce qu’on lui a fait sucer un sucre ! Non mais je rêve !

– Bien, si mademoiselle veut bien me suivre.
– C’est quoi la tenue minimum ?
– En fait c’est la tenue ordinaire : Bien décolletée et sans culotte.

Elle ne bronche pas ! Je dois réprimer une envie de lui envoyer une vanne, mais je me retiens, je sais me tenir et j’aurais peut-être l’occasion plus tard.

 

à suivre…

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 18:12

Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 1 – Raphaëlle

bisou1719

 

Commençons par présenter Gabrielle pour ceux qui ne la connaissent pas. La quarantaine, grande, assez sculpturale, la peau bronzée, les yeux bleus, les cheveux noirs relevés assez courts sur la tête, un joli sourire et beaucoup de distinction, de classe et de charme. Elle est mariée à un haut fonctionnaire et se disent tous deux libertins et bisexuels.

 

La galerie d’art que tenait Gabrielle, rue de Seine à Paris, marchait plutôt bien, surtout depuis qu’elle en avait volontairement changé l’orientation artistique. Elle avait rapidement délaissé les créations avant-gardistes multi directionnelles et « nimportenawak », pour des choses plus accessibles et plus perméables à l’érotisme. La clientèle n’était pas la même, mais elle s’y retrouvait largement.

 

Et comme le compte en banque gonflait, elle commença à recevoir la visite de curieux personnages surnommés « conseillers financiers » ! Gabrielle avait gardé de ses jeunes années de bohème un petit côté rebelle et prenait un malin plaisir à éconduire ces jeunes loups en tenue « La Défense », vous savez le costume trop sombre, la chemise trop blanche, les cheveux trop courts et le baratin trop préformaté… Ces gens-là lui cassaient tellement les pieds que deux fois elle changea de banque, et quand elle ouvrit son compte dans la dernière en date, elle prévint son interlocuteur ébahi qu’au premier soi-disant conseiller qui tenterait de venir lui vendre ses salades, elle s’en irait ailleurs… les banques ne manquent pas à Paris…

 

C’est une semaine plus tard qu’en pleine heure creuse, entra dans la galerie une femme au look assez atypique. Elle remarqua d’abord son visage, et décida qu’elle ne l’aimait pas. Elle était de taille moyenne, légèrement forte mais sans exagération, vêtue d’un ensemble en jean dont le haut s’ouvrait par un savant décolleté retenu par des lacets. Quel âge pouvait-elle avoir ? Au moins quarante ans, sans doute plus ? Sa peau était bronzée et sans doute naturellement, peut-être revenait-elle de huit jours de farniente sous les tropiques ? Sa coiffure était à peu près n’importe quoi, plaqué sur le côté à la garçonne et décoloré d’un blond jaune assez hideux. Enfin pour compléter le tableau, une véritable panoplie de bracelets de toutes formes et de toutes matières ornaient ses poignets tandis qu’une impossible breloque se baladait autour de son cou de façon ridicule ! Gabrielle se demanda pourquoi elle la détaillait à ce point, lui rendit le bref bonjour que murmura la visiteuse et passa à d’autres occupations.

 

Mais quelques instants plus tard, elle recommença plus ou moins involontairement à observer cette inconnue qui s’était mise à regarder les photographies exposées. Il s’agissait d’une partie de l’œuvre d’un jeune artiste suisse sur le thème de la fête et où dans chaque photo intervenaient des mannequins de vitrines. Gabrielle n’était pas trop emballée par ce truc, mais elle n’avait rien trouvé de mieux en ce moment et cela permettrait de patienter jusqu’au prochain vernissage, qui lui, s’annoncerait passionnant.

 

Et puis soudain le petit détail insolite apparut à Gabrielle ! Il était pourtant complètement visible ! Celle-ci se baladait avec une serviette porte-documents très « femme d’affaires de retour de stage » ! Elle ne se promenait donc pas, à moins qu’elle ne visitât simplement cette galerie pour tuer le temps en attendant un rendez-vous ? Ce n’est pas nouveau, ce genre de comportement arrive mais avait le don d’énerver Gabrielle. La nana continue sa visite, paraissant assez peu intéressée par la plupart des clichés exposés, mais s’arrêtant un peu plus longuement sur d’autres. De temps à autres elle jetait des regards furtifs vers Gabrielle.

 

– Bizarre ces trucs ! Finit-elle par dire assez fort, afin que Gabrielle entende.

– Un petit peu, oui ! Répondit prudemment la maîtresse des lieux.

– J’aurais dû me présenter. Raphaëlle Cadusec, conseillère financière du Crédit Machin Chose.

 

Conseillère financière ! Voilà qui expliquait tout : son attitude peu branchée, sa serviette. Elle les avait pourtant prévenus… mais c’est sans sourciller que Gabrielle répondit alors :

 

– C’est très bien… aujourd’hui je n’ai pas le temps, mais demain je passerais à votre agence… pour solder mon compte.

– Ne vous donnez pas cette peine, je ne vous propose rien, j’indiquerais dans mon compte-rendu de visite que vous êtes absolument inabordable et que j’ai dû fuir votre galerie… Répondit-elle en souriant et sur un ton qui se voulait celui de la plaisanterie.

 

Gabrielle se fit alors la réflexion que quand cette nana souriait elle n’était plus la même… et puis ce rouge à lèvres très rose allait décidément très bien avec son bronzage… Elle se reprit rapidement et s’échappa de sa rêverie.

 

– Je n’ai rien contre vous. Je comprends que vous fassiez votre boulot. Ce que je trouve inadmissible, c’est que des gens vous aient donné l’ordre de venir ici alors que j’avais portant été très claire.

– Alors faites comme vous voulez, mais permettez-moi de continuer à regarder…

– Vous ne regardez pas, vous faites semblant ! Cette exposition ne vous intéresse absolument pas. Mais continuez à faire joujou si ça vous amuse !

 

Piquée au vif, la conseillère ! Pourtant sa formation et son expérience lui permettaient de se sortir très souvent de situations difficiles. Mais là elle aurait beau dire tout ce qu’elle voudrait, la rougeur de sa confusion n’était que trop visible. Restait une seule solution : l’humilité, accepter le coup de l’adversaire. Mais Raphaëlle n’aimait pas la défaite, et s’abaisser n’avait pour elle de sens que si cela devait être considéré comme un investissement pour la suite. Or elle savait aussi juger les gens, il lui apparaissait que Gabrielle était une éternelle marginale et qu’aller lui vendre des produits financiers nécessitait sans doute des dons supérieurs aux siens. Alors restait l’autre tactique, biaiser, parler d’autre chose.

 

– Finalement la photographie érotique c’est un truc, il suffit de mettre en scène ce que les hommes ont envie de regarder.

– Vous n’y connaissez rien ! Rétorqua Gabrielle, agacée. Vous feriez mieux de partir, vous perdez votre temps et vous me faites perdre le mien.

– Oh ! Voyons, il ne faut jamais dire des choses pareilles, la confrontation entre des personnes qui n’ont pas le même point de vue est parfois très enrichissante…

– Vous en avez beaucoup comme ça des phrases toutes faites ?

– Un vrai stock, si vous voulez je vous invite au restaurant et je vous en récite plein !

 

Trop forte, la nana, Gabrielle n’arrivait pas à renouveler son trait assassin de tout à l’heure, et comme les conditions pour la chasser manu militari n’étaient pas encore tout à fait réunies, elle fit l’erreur (enfin quand on parle d’erreur…) de ne pas fuir le débat !

 

– Contrairement à ce que vous pensez, la photographie érotique n’est pas regardée que par les hommes…

– Vous croyez, expliquez-moi mieux ! Répliqua la conseillère, simulant l’intérêt.

 

« La salope ! », se dit alors Gabrielle, comprenant qu’à ce jeu elle ne pouvait gagner. Elle se ravisa donc.

 

– Je n’ai aucune envie de discuter avec vous, voyez-vous !

– Vous venez pourtant de le faire !

– Disparaissez, ça m’arrangerait.

– D’accord, mais j’aimerais vous poser juste une question.

– Non ! Foutez-moi la paix à présent sinon je vais devenir grossière !

– Je suis sûre que vous devez avoir des colères fabuleuses ! Allez juste une question et vous ne me verrez plus !

– Faut-il que je vous ouvre la porte ? S’exclama alors Gabrielle en martelant les syllabes.

– C’est laquelle votre photo préférée dans cette exposition ?

 

Et en disant cela, et ce fut sans doute non calculé, l’inconnue virevolta légèrement ouvrant plus largement de façon involontaire son haut de jean, et laissant percevoir la naissance de ses formes.

 

Oh, la pose n’avait absolument rien d’érotique mais l’espace d’un instant, Gabrielle imagina la fausse blonde affalée sur un canapé entourée de nanas et se faisant sucer le téton en se pâmant de plaisir. Du coup, elle ne répondit pas, et son regard divagua alors vers cette étrange photo. On pouvait y voir au premier plan deux femmes, dont l’une au décolleté provoquant, se lancer des regards langoureux sous le visage sans vie d’un mannequin blanc comme un cachet d’aspirine. Or cette photo c’était justement celle devant laquelle était plantée la conseillère.

 

Coïncidence ?

 

– Et vous ? Lança alors Gabrielle comme par défi !

– Celle-ci ! Confirma Raphaëlle.

– Et vous croyez vraiment qu’elle n’a été prise que pour plaire aux hommes ?

– Sans doute peut-on la lire à plusieurs niveaux. Répondit la conseillère.

 

Raphaëlle jouait son va-tout, plus par fierté personnelle que par professionnalisme, elle ne lui vendrait sans doute jamais rien, mais elle ne se ferait ni humilier, ni foutre à la porte par cette foldingue.

 

– J’ai parfois des petits fantasmes qui me chatouillent, les retrouver sur une photo comme celle-ci, c’est plutôt chouette, non ? Commenta Raphaëlle.

– C’est quoi votre fantasme, c’est de regarder deux femmes qui se regardent dans le blanc des yeux ?

– Ne faites pas semblant de ne pas avoir compris ! Minauda la conseillère.

– J’ai parfaitement compris ! Et pour être tout à fait claire, j’ajoute que vous voudriez sans doute être l’un de ces deux femmes ?

– Bien joué, vous voyez que finalement nous avons des points communs.

 

Mais comment pouvait-elle dire ça ? S’étonna Gabrielle qui n’avait rien révélé directement. Elle balbutia une réplique qui ne la satisfit que peu :

 

– Non, vous vous méprenez, les choses ne sont pas si simples que ça !

 

Mais malgré cette dénégation Gabrielle voyait maintenant son interlocutrice de façon différente, ses lèvres petites, mais charmantes dessinaient un sourire qu’on pouvait facilement trouver agréable, ses minuscules taches de rousseurs, sa peau halée. Elle essayait de l’imaginer avec une autre femme, puis elle chassa cette idée pendant que Raphaëlle répliquait trop innocemment :

 

– Moi je trouve au contraire que les choses peuvent s’exprimer très simplement, je suis parfois attirée par le regard d’une femme… Pas vous ? Demanda la visiteuse.

– Que le regard ? Rien d’autre ?

 

Aïe, terrain glissant mais la réplique avait carrément échappée à Gabrielle.

 

– Ça commence toujours par un regard… ensuite c’est autre chose… Il m’est arrivé d’aller… disons bien plus loin… J’ai en fait, assez peu de blocages.

– Et vous avez l’habitude de raconter cela à tout le monde au bout de cinq minutes de conversation ? Lança Gabrielle.

– Bien sûr que non ! A vrai dire je n’en parle jamais d’habitude… mais que voulez-vous, il est quand même assez rare que je me pointe dans une galerie où je découvre une photo avec deux nanas qui ne rêvent que s’envoyer en l’air mutuellement.

 

Gabrielle regarda sa montre :

 

– Bon, écoutez, j’aurais peut-être continué cette conversation, (encore une erreur) mais il va être midi et je ferme jusqu’à 14 heures.

– Mais qui nous empêche de la continuer… acceptez que je vous invite à déjeuner, et c’est promis je ne vous parlerais pas de produits financiers.

– Désolé, mais j’ai fait une commande au traiteur chinois, il devrait arriver d’une minute à l’autre.

– Bon d’accord, je vous laisse !

– Au revoir ! Dit simplement Gabrielle qui n’arrivait pas à assimiler que cette casse-pieds soit enfin parvenue à déguerpir.

 

« Bon débarras ! » se dit donc Gabrielle dans un joli exercice d’auto-mensonge, car la nature humaine est ainsi faite, quand une idée singulière émerge, elle devient parfois obsédante. Pourquoi n’avait-elle plus, d’un coup, insisté ? Et puis ce visage dont elle imaginait les lèvres embrasser les seins d’une autre femme, son sexe, son cul ! Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire, Gabrielle n’était pas lesbienne et avait d’ailleurs tendance à ne pas supporter ce milieu, non elle était complètement bisexuelle, cela n’avait rien à voir ! Et puis même, ce n’est pas parce qu’une fille aime les filles et qu’elle le dit qu’il faut s’imaginer… Des nanas comme ça elle en avait rencontré des tas, il y a des endroits pour ça… Alors qu’est-ce qu’elle a de si particulier… son visage, son culot, ses formes. Bon on laisse tomber, on pense à autre chose. Pas assez de sel dans ce riz cantonais…. Mais pourquoi n’avait-elle plus insisté, Et puis ce visage… et hop ça recommençait à trottiner dans son cerveau, et ça n’arrêtait plus…

 

Et après déjeuner ce fut pire. Une envie pressante… Parfois dans la solitude de ses toilettes, Gabrielle se laissait aller à des gestes bien peu innocents. Elle avait là, tout de suite envie de ces gestes… Elle pissa d’abord, se regardant faire comme à chaque fois que l’excitation la gagnait, puis son doigt vint jouer sur sa vulve humide de son urine, elle le porta à sa bouche et le lécha tandis que son autre main prenait le relais. Sa main droite passa ensuite sous sa tunique, puis sous le soutien-gorge, trouva un téton qu’elle pinça avec force, l’autre main astiquait son clitoris avec frénésie. Son cerveau réclamait un fantasme pour l’aider, pour l’accompagner… et c’est sur l’image du visage de Raphaëlle qu’elle était en train de faire jouir. Quand elle eut fini, pantelante, elle murmura simplement : « Salope, je t’aurais ! »

 

Elle se calma un peu, à la maison, elle avait d’abord eu l’idée de s’amuser avec la soubrette histoire de se changer les idées, mais elle se souvint qu’elle lui avait accordé sa demi-journée pour elle ne savait plus quelle raison… L’excitation la gagna à nouveau en fin de soirée où elle demanda à son mari de la prendre et de l’enculer. Celui-ci surpris de cette demande, (en effet malgré une énorme complicité, les rapports en duo entre les deux époux devenaient rares) s’accomplit de cette besogne avec une étrange ardeur, tandis qu’encore une fois le visage de la conseillère envahissait l’esprit de Gabrielle

 

Le lendemain matin elle était enfin calmée et s’étonnait même qu’une pétasse au look de gouine en chaleur ait pu la troubler à ce point. Il suffisait maintenant de tourner la page et d’oublier l’événement.

 

Sauf que vers 10 h 30, une demi-heure après l’ouverture de la galerie. Raphaëlle refit son apparition. Elle était cette fois vêtue d’un tailleur pantalon vert amande ouvert sur un simple tee-shirt blanc !

 

– Bonjour ! dit-elle. Vous ne m’avez pas permis de me présenter jusqu’au bout, hier, mais ça fait rien vous pouvez m’appeler Raphaëlle !

– Vous perdez la mémoire, hier vous m’avez décliné vos noms, prénoms et qualité comme au tribunal, vous pensez me le refaire tous les jours.

 

Elle se contenta de sourire et alla se planter devant sa photo préférée de la galerie.

 

Pure provocation ?

 

– Vous allez finir par me l’acheter, cette photo ?

– Je n’ai pas les moyens, vous savez, conseillère financière, ça ne gagne pas grand-chose !

– Pourtant vous devriez connaître les vrais bons produits, non ?

– Elle est peut-être reproduite dans le catalogue ?

– Oui !

 

Et en disant cela Gabrielle lui tendit le livre !

 

– Il fait combien ?

– Oh ! Je vous l’offre !

 

Gabrielle ne réalisa qu’après coup ce qu’elle venait de dire, en quel honneur lui offrirait-elle ?

 

– Alors j’accepte, je vous remercie, permettez que je vous embrasse pour la peine !

– Salope ! Ne put s’empêcher de dire en souriant Gabrielle

– Je sais ! répondit l’autre sur le même ton.

 

Elles ne cherchèrent même pas à sauver les apparences, le baiser sur la joue qui glisse un peu, puis c’est carrément que les lèvres entrèrent en contact, et qu’ensuite les langues des deux femmes cherchèrent le contact. Ce fut Raphaëlle qui se dégagea la première, elle regarda alors Gabrielle dans les yeux.

 

– J’ai envie de toi !

– Ça peut s’arranger !

– Quand ? demanda Raphaëlle en pétillant des yeux !

– Tout de suite !

 

En disant cela, Gabrielle retourna vers son petit bureau, pris une clé dans un tiroir et ferma la porte d’entrée de la galerie, puis revint vers son « invitée ».

 

– Tu ne fermes pas le, le, le machin…

– Pas besoin, je vais t’expliquer un truc, tu vois l’escalier, là ?

– Ah ! D’accord !

– Parce qu’en fait l’expo, elle se continue en bas, t’avais pas fait attention ?

– Je ne pouvais pas !

– Ah, bon et pourquoi ?

– Parce que c’est toi qui m’intéressais, pas les photos…

– C’est facile de dire ça après !

 

En bas de l’escalier les deux femmes se refirent face !

 

– On en était où ? Demanda Raphaëlle !

– On en était là ! Répondit Gabrielle étreignant une nouvelle fois sa complice du moment.

 

Cette fois rien ne pouvait venir perturber leur baiser, les deux femmes mélangeaient leurs langues et leurs salives, se bavant à qui mieux-mieux sur le visage, n’en pouvant plus tellement leurs soifs réciproques leur dévoraient le corps. Gabrielle avait extirpé le tee-shirt de la fausse blonde de la ceinture du pantalon et passait maintenant sa main en dessous cherchant le soutien-gorge, passant allègrement sous les bonnets, et titillant déjà le téton qui attendait, gros et tendu.

 

– Tu aimes ça les petites grosses ? Demanda Raphaëlle se dégageant un peu mais sans refuser de se laisser faire

– T’es pas une petite grosse !

– Qu’est-ce que je suis alors ?

– Une petite salope ! Et viens là… je n’ai pas fini de t’embrasser.

 

Elle ne s’en lasse pas, mais surtout cette position permet à Gabrielle de continuer à peloter sa partenaire, le soutien-gorge a maintenant été éjecté par-dessus les seins et elle se délecte de les caresser et de les triturer en tous sens, même si la présence incongrue d’un tatouage en forme de petit serpent à la base du sein droit prêtait à sourire. Bizarrement Raphaëlle parait moins hardie, comme si elle prenait plus de plaisir à se laisser faire qu’à prendre ses propres initiatives.

 

sdc12a– Plus fort ! Dit-elle soudain.

– Quoi plus fort ?

– Mes seins, mordille-les, fais-moi mal.

– Tu serais pas un peu maso, toi ?

– Un peu ! Allez venge-toi de cette salope de conseillère qui est venu t’emmerder !

 

Gabrielle

 

Voilà une réflexion qui tombe à pic, j’ai effectivement l’intention d’être un petit peu (juste un petit peu) sadique. Je me souviens qu’il devait y avoir des pinces à dessins quelque part dans le placard…

 

– Finis de te déshabiller, j’arrive ! Lui ordonnais-je.

 

Je revins avec les pinces, je les testais sur mes propres seins avant de les lui accrocher. Elle poussa un petit cri où manifestement, la douleur se mélangeait au plaisir.

 

Soudain quelque chose me gêne, à poil elle n’est pas terrible, je veux dire en haut, ça va, mais le reste… En plus de ce tatouage incompréhensible autour du nombril il y avait cet autre en forme d’épi de blé sur l’aine : trop ridicule ! Du coup ma libido dégringole ! Comment gérer ça ? Je ne vais quand même pas lui dire de se rhabiller !

 

– Tourne-toi que je vois ton cul de pétasse ! Lui ordonnais-je.

 

De ce côté c’était mieux, l’endroit était bien agréable, charnu à souhait mais sans trop de graisse superflue, je lui balançais quelques fessées, comme ça par pure méchanceté.

 

– Encore, encore ! J’aime trop ça ! Criait-elle.

 

Je suis saisie d’une envie irrésistible de lui lécher la rondelle, j’approche ma langue, l’endroit ne sens pas précisément la rose.

 

– Non !

– Tu n’aimes pas qu’on s’occupe de ton cul ?

– Si, parfois, mais là, il n’est peut-être pas très propre.

– N’exagérons rien ! Mais, moi, ça ne me dérange pas ! Alors je peux ou pas ?

– Vas-y, alors !

 

En fait j’aime bien ce petit goût acre, celui célébré par Théophile Gautier et tant d’autres poètes, quand la feuille de rose ne s’appelait pas encore l’anulingus ou autre anulinctus, et que la chose se pratiquait à n’importe quel moment et en toutes circonstances, et non pas juste après la douche !

 

Bon, je ne vais pas lui lécher le trou du cul pendant une heure non plus…

 

Je m’empare d’une règle plate transparente en plastique et je commence à lui rougir les fesses, elle adore et elle supporte bien, mais là aussi ça ne m’amuse bientôt plus. Mais dans quoi je suis-je donc embarquée ?

 

– On se met comme ça proposais-je ! En faisant un geste avec les mains évoquant le soixante-neuf.

 

J’étale une tenture sur le sol, elle s’y vautre, je la rejoins, j’essaie de faire de mon mieux en espérant que ça ne va pas durer des heures. Sa chatte est toute mouillée, c’est bon signe, j’attaque tout de suite son clito, il est énorme, trois minutes après elle jouissait comme une damnée. Quant à moi, j’ai simulé !

 

Bon, il est manifeste que j’ai eu un coup de folie, cette nana m’a, l’espace d’un instant, attirée physiquement sans doute à cause de son atypisme, mais maintenant il va falloir qu’elle comprenne que le délire est terminé et qu’il ne se renouvellera pas !

 

Plus facile à dire qu’à faire, mais la tâche n’a rien d’insurmontable. Je me lève précipitamment alors qu’elle s’apprêtait à m’enlacer.

 

– Où tu vas ?

– Ben, je me rhabille, j’ai une boutique à gérer, moi !

– Tu n’es pas très câline après l’amour !

– Je suis câline quand il y a du sentiment.

– T’es bizarre toi, tu es de quel signe ? Me demande-t-elle.

– Je ne réponds jamais à cette question ?

– Et pourquoi donc ?

– Peu importe, tu ne comprendrais pas !

– Tu me prends pour une andouille ou quoi ?

– Bon écoute, ma petite grosse, on s’est tapé un bon délire, c’était une pulsion, je ne regrette rien, mais maintenant on va tourner la page, OK, alors tu finis de te rhabiller bien gentiment et tu me laisses travailler !

 

Cette fois elle ne répond plus, je rejoins le rez-de-chaussée, la laissant se rhabiller. Quelques minutes plus tard, elle monte, j’évite son regard, elle franchit alors le pas de ma porte en me lançant un « salut’ auquel je réponds par « adieu », en m’efforçant de sourire.

 

Bon, j’ai le sentiment d’avoir été salope, mais au moins, elle ne me collera plus au cul ! Me voilà tranquille, me disais-je !

 

Désillusion !

 

Le lendemain, un peu avant midi, la voilà qui se repointe ! Je n’avais absolument pas envisagé cette éventualité !

 

– C’est pourquoi ? Demandais-je.

– Je voudrais qu’on discute, viens je te paye le restau !

– Non !

– C’est « non » pour la discussion ou « non » pour le restau ?

– Les deux !

– D’accord, finalement tu es une femme méchante…

– Je ne sais pas si je suis méchante, mais ce que je sais c’est que je n’aime pas les emmerdeuses ! La sortie c’est là-bas.

– Salope ! Conclue-t-elle

 

Et la voilà qui pleurniche ! Manquait plus que ça !

 

– Dehors !

 

Pourvu qu’elle y aille ! Oui… Ouf !

 

Le lendemain à moins que ce soit le surlendemain, peu importe, une femme se pointe dans la galerie en début d’après-midi, elle a entre trente et quarante, des cheveux bouclés, sans doute blonde naturelle, le teint blanchâtre, mince, très mince, presque maigre. Un certain charme malgré tout.

 

Il y a deux types qui sont là depuis un moment et qui prennent vraiment leur temps pour regarder. La nouvelle arrivante adopte une attitude bizarre, elle n’a pas vraiment l’impression de s’intéresser aux photos. Elle jette de temps à autre des regards vers les deux hommes, elle semble un peu paumée, elle a fini de faire le tour de l’expo, elle ne comprend pas que ça continue au sous-sol (mais ce n’est pas la seule). Alors elle refait un tour ! Bizarre ! Un homme seul entre, du coup mon inconnue détale.

 

– Je vais revenir ! m’informe-t-elle.

– Pas de soucis !

 

Et une heure après la revoilà, la galerie est vide, il n’y a que nous deux !

 

Alors là : ça va très vite, j’étais debout en train de faire je ne sais plus quoi, quand la nana se précipite vers moi, et m’aligne une gifle d’une violence telle que ça en fait valser mes lunettes.

 

– C’est pour vous apprendre à avoir été méchante avec Raphaëlle ! Dit-elle en quittant les lieux.

 

Mais qu’est-ce que c’est que cette dingue ? Je ramasse mes lunettes, encore une chance qu’elles ne soient pas cassées, j’enfile ma veste, sors et boucle la galerie. Un coup d’œil à gauche, un autre à droite, je la vois : l’esprit frappeur se dirige vers les quais de la Seine. J’ai le choix entre lui courir après et lui rendre sa baffe, mais bon, je suis connue dans la rue… ou alors la suivre discrètement et aviser, ce sera donc ce que je ferais.

 

Elle tourne sur la droite, puis finit par s’installer à la terrasse d’un café. Elle sort son portable et appelle quelqu’un, j’attends donc que Mademoiselle ait fini de jacter, puis de façon très décontractée, je m’installe à sa table, juste devant elle.

 

– Oh !

 

Elle regarde partout cherchant vainement une éventuelle assistance. Je n’ai aucun plan, je l’ai suivi de façon impulsive, mais qu’importe j’adore l’improvisation.

 

– Je vous rends tout de suite la baffe que vous m’avez filé, on vous préférez attendre un peu ?

– Foutez-moi le camp ou je fais un scandale ! Répond-elle

– Chiche !

 

Une nouvelle fois elle regarde autour d’elle, il n’y a qu’une bonne femme qui finit son thé ! Le serveur se pointe avec sa commande.

 

– Cette personne m’importune, pourriez-vous lui demander de s’installer ailleurs ?

 

Le garçon lève les yeux au ciel !

 

– Il y a de la place là-bas, si vous voulez ! Se contente-t-il de dire avant de disparaitre.

 

Je me marre.

 

– Je vais vous dire un truc : je ne suis pas méchante du tout, mais je ne supporte pas les glues ! Ça vous va comme explication ?

 

Elle ne répond pas : puisque le scandale semble impossible, son arme devient donc le mutisme :

 

J’attends, on verra bien, dans son genre elle n’est pas mal, un visage très lisse, rond, lunaire, de beaux yeux : Alors une idée complètement folle me traverse l’esprit : si j’essayais de la séduire ? Le challenge est fou, mais il m’amuse !

 

Comment faire ? Il faudrait déjà que la conversation s’engage. Et puis elle lui a raconté quoi, la Raphaëlle ?

 

Tilt

 

Il serait surprenant qu’elle soit allée raconter que nous nous sommes gouinées. Elle a dû inventer autre chose ! Pardi, cette réflexion m’ouvre un boulevard ! Je me lance :

 

– Je ne pensais pas qu’elle ferait une telle crise parce que j’ai eu le malheur de lui dire que ses tatouages étaient ridicules ?

– Foutez-moi la paix ? Hein ? Quoi ? Quels tatouages ?

– Les siens ! Vous voulez que je vous précise où ils sont situés ? Ce qu’ils représentent ?

– Elle vous a montré ses tatouages ?

– Elle m’a tout montré, elle a dû vous le dire puisque c’est à cause de ça qu’on s’est fâché !

 

Je ne vous dis pas la tronche qu’elle fait ! Elle ne sait plus quoi dire, et puis tout d’un coup elle sort son portable, compose un numéro, je comprends que c’est celui de Raphaëlle :

 

– Dis donc, tu n’avais pas dit que tu lui avais montré tes tatouages ?

– …

– Hein, quoi, un pari ? Et pourquoi tu ne m’en as pas parlé du pari ?

-…

– Espèce de menteuse, t’as couché avec elle et après vous vous êtes engueulées, et moi j’ai l’air de quoi dans cette histoire ? Salope !

 

Elle raccroche, fond en larmes.

 

– La salope, la salope ! Bougonne-t-elle.

– Calmez-vous voyons, il ne faut pas vous mettre dans des états pareils.

 

Le lecteur aura apprécié la grande originalité de la réplique… mais que voulez-vous, on ne peut pas être bonne tout le temps.

 

– Vous ça va, vous ne valez pas mieux !

– Qu’en savez-vous ? Je croyais qu’il ne fallait jamais condamner quelqu’un avant d’entendre sa propre version ?

– Et c’est quoi votre version ?

– Votre amie Raphaëlle voulait me vendre des produits financiers, moi je ne voulais pas, alors on a joué au chat et à la souris, et comme elle a compris que je n’étais pas insensible au charme féminin, et bien on a fini par s’envoyer en l’air.

– La salope ! La salope !

– On se calme ! Ensuite, elle est devenue, comment dire, un peu collante, je lui ai donc expliqué qu’on avait eu toutes les deux un coup de folie, mais qu’il était hors de question d’envisager une quelconque suite. Manifestement ça ne lui a pas plu !

 

Elle encaisse, semble un moment partie ailleurs.

 

– Demain, je loue une camionnette et j’embarque mes affaires, et ce soir je ne dors pas chez elle.

– Je suppose que vous dormirez à l’hôtel, mais vous allez les mettre où, vos affaires ?

 

Je lui dis ça en arborant le plus sensuel de mes sourires.

 

– Je ne sais pas, toute ma famille est en province, je me débrouillerais.

– Vous travaillez ?

– Non, j’étais vendeuse, je suis au chômage !

 

Le garçon revient en terrasse servir un client, il n’est même pas étonné de nous voir papoter le plus normalement du monde.

 

– Venez donc dormir à la maison, vous allez avoir envie de parler, ce sera mieux que de dormir à l’hôtel.

– Ça ne va pas non ?

– Si, si, je suis très sérieuse.

– Et pourquoi cette proposition ?

– Parce que j’ai une baffe à vous rendre !

– Faites le tout de suite, on en parlera plus !

 

Elle ne s’attendait pas à ce que je prenne au mot cette suggestion. La gifle l’a surprise. Même si je n’ai pas vraiment cherché à lui faire mal.

 

– Oh !

 

Je la regarde en souriant, je pose mon index sur ma langue sortie que je fais légèrement bouger. Ça passe ou ça casse. Son regard se trouble.

 

– Vous êtes très belle ! Dit-elle.

– Nous sommes quittes désormais, mais ma proposition tient toujours !

 

à suivre

 

Farida n’apparaît pas dans ce premier chapitre , mais patience, vous le retrouverez très bientôt !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 18:07

Soubrette de Charme 11 – Farida en eaux troubles par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

Stamp secretaire

 

Coucou, c’est moi Farida, la petite soubrette délurée (et payée pour ça) au service de René et Gabrielle, grands bourgeois, pas mal obsédés mais bien sympas.

 

– Farida, m’interpelle Monsieur René, j’aurais besoin de vous !

– Je suis à votre service, Monsieur !

– Au ministère, on souhaiterait passer un contrat avec une boite, il reste quelques détails à régler, j’aimerai faire plaisir à leur représentant…

– Je vous vois venir, monsieur.

– Je m’en doute, je l’ai branché au restaurant hier, il se trouve que vous êtes exactement son genre de femme ! Il adore les belles brunes un peu exotiques à la peau dorée. Mais cela se passera au travail, dans mon bureau, je vais lui faire croire que vous êtes l’une de mes secrétaires.

– Mais s’il se rend compte que je n’ai pas les compétences…

– Ce n’est pas un problème, je dirais que vous êtes une stagiaire…

– Je crains aussi de ne pas avoir la tenue adéquate !

– Qu’à cela ne tienne, nous irons acheter tout ça demain.

 

C’est ainsi que ce matin-là, vers 10 heures, je me retrouvais dans le bureau de mon patron, habillée d’un élégant tailleur gris, d’un chemisier blanc et d’un foulard en soie de marque, très tendance. Je me suis fait un chignon et j’ai chaussé des lunettes. Ça me change de ma tenue de soubrette et je trouve que ça me va très bien.

 

La personne que nous attendions ne tarda pas à arriver, un type assez ordinaire, costume gris foncé, chemise blanche et cravate discrète, très fade le bonhomme, aucune personnalité… Il faudra donc que je me le farcisse. On fera avec, ça aurait pu être pire, et puis je ne suis pas là pour le plaisir mais pour le business.

 

On me présente, le mec me regarde à la façon du loup de Tex Avery, je me force à lui faire un sourire et vais comme prévu préparer des cafés. Les deux hommes échangent des propos très professionnels pendant quelques minutes, puis Monsieur Lucas, puisqu’il se prénomme ainsi, n’a pas la patience d’attendre plus longtemps et attaque :

 

– Félicitations, votre secrétaire est charmante, vous ne m’aviez pas menti !

– C’est vrai, charmante et peu farouche ! Répond Monsieur René.

– Peu farouche, vous voulez dire « coquine » ?

– Mieux que ça, même ! N’est-ce pas Farida ?

– Si vous le dites, Monsieur…

 

Les cafés sont prêts, je m’approche du type, sourire provocateur aux lèvres. Manifestement il ne sait pas comment commencer. Pourtant les deux hommes ont mis au point la mise en scène. René prend alors l’initiative, comme dans un jeu de rôle.

 

– Désirez-vous que ma secrétaire vous fasse une petite gâterie ?

– Ma foi, il y a des propositions que je ne saurais refuser… parvient à balbutier Monsieur Lucas.

 

Moi, j’ai déjà ma main sur sa braguette, c’est tout tendu là-dedans, j’ouvre la fermeture d’un geste vif, je le pelote un peu à travers son caleçon et je sors popaul de son nid. Petite appréhension quand même, il y a parfois des mecs qui ne se lavent la quéquette qu’une fois tous les 36 du mois. Mais là c’est tout propre : jolie bite, je décalotte, joli gland, quelques mouvements de masturbation, et hop l’engin est dans ma bouche. Et allons-y : je suce, j’aspire, je pompe, je la ressors, la lèche un peu, et invite le bonhomme à baisser complètement son pantalon. Selon le scénario que nous avions préparé, Monsieur René, s’est débraguetté à son tour et après s’être un peu branlé pour bien raidir l’objet, le voilà qui s’approche de nous afin que je le suce alternativement avec Monsieur Lucas. Je suce donc René et masturbe doucement Lucas, puis j’inverse… et c’est à ce moment-là que le zigoto se met à lorgner la bite de mon patron avec des yeux concupiscents…

Soubrette11a

Comme prévu après plusieurs minutes, je me relève et propose à Monsieur Lucas que je me mette à poil avant de continuer.

 

– Oui, bien sûr ! Me répond-il.

 

Mais bizarrement ce n’est pas le grand enthousiasme.

 

– Vous préférez que j’attende un peu…

 

Pas de réponse ! Je fais quoi ? Manifestement autre chose préoccupe ce Monsieur Lucas… et ce quelque chose c’est la bite de mon patron ! Jamais il ne va oser le dire. Mais Monsieur René qui, lui a compris la situation lui tend la perche (si j’ose dire).

 

– Vous regardez ma queue ? Surtout ne vous gênez pas ça ne me dérange pas !

– Euh !

– Allons, pas de manière entre nous, vous la trouvez comment ma queue ? Les femmes l’aiment bien, certains hommes aussi.

– Je les comprends aisément ! Finit par répondre Lucas, rassuré par l’attitude de mon patron

– Alors…

– Elle est superbe !

– Si vous désirez la voir de plus près, allez-y. Je n’ai rien contre le fait de faire parfois quelques trucs avec les hommes. J’ai les idées larges.

– Vraiment ?

– Je vous en prie, si ça vous dit, ne vous formalisez surtout pas.

 

Monsieur Lucas s’est emparé de la bite de Monsieur René et commence à la masturber. Je ne sais pas trop quoi faire, mais mon patron me fait, par signe, comprendre que je dois continuer à sucer le type mais modérément pour ne pas qu’il ne jouisse trop vite, J’espère ne pas avoir compris de travers.

 

– Je peux vous la sucer, juste un petit peu ? Demande Lucas. Une fantaisie quoi…

– Vous voulez sucer quoi ? Mon sexe ou ma secrétaire ? Plaisante René.

 

Le Lucas qui doit être fâché avec le sens de l’humour, devient rouge comme une tomate, mais répond néanmoins qu’il aimerait goûter le sexe de mon patron. On l’avait bien compris !

 

– Allez-y, cher monsieur !

 

Le mec fonce tête baissée, et engloutit la bite de Monsieur René en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Du coup puisqu’il a la tête baissée, je me relève et croise le regard de mon patron. Il me fait un signe bizarre avec le doigt. Je comprends qu’il souhaite que j’introduise le mien dans le trou du cul de Lucas. Voilà qui n’était pas prévu ! Il a de ces idées parfois mon patron !

 

– Oh ! Fit ce dernier, interrompant juste une seconde sa fellation gourmande.

– Ma secrétaire adore doigter le cul des hommes… des femmes aussi d’ailleurs, et elle fait ça très bien, vous aimez ?

– Hum ! Hum ! Répondit-il la bouche pleine.

 

Monsieur René me fait un nouveau signe avec ses doigts, c’est le chiffre 2. O.K. on va mettre deux doigts. Il est heureux Monsieur Lucas, il en tortille du cul. Par contre pour la pipe, il doit fatiguer de la mâchoire, car le voilà qui fait une pause, troquant ses lèvres contre sa main sur la queue de mon patron.

 

– Tant qu’on y est, peut-être que vous ne seriez pas contre un petit gode ? Lui demande ce dernier.

– Ah, vous avez ça ici ? Ma foi, pourquoi pas ? Soyons fous !

– Oh, mais je crois bien qu’on l’a perdu, n’est-ce pas Farida ? Il faudra en acheter un autre !

– On a dû nous le voler ! Répondis-je en entrant dans son jeu !

– Des voleurs de godes, on aura tout vu ! Quelle drôle d’époque ! Donc pas de godes, voilà qui est fort dommage.

– Euh… éventuellement, vous ne pourriez pas me sodomiser ? Juste un peu, comme ça… Demande alors Monsieur Lucas.

– Mais avec grand plaisir, je dois avoir du gel et des capotes dans le fond de ce tiroir, j’arrive !

 

Je retire mes doigts, Monsieur René me passe le gel afin que je tartine le trou du cul du type, puis il s’encapote et l’encule sans autre forme de procès. Même que c’est entré tout seul !

 

Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien regarder deux hommes qui s’enculent, en fait ça m’excite, une bite qui va et vient dans un trou du cul.

 

Je ne sais pas si je dois me joindre à eux ou rester spectatrice. Je crois faire plaisir au bonhomme en lui offrant mon minou à lécher, mais ça n’a pas l’air de l’intéresser de trop, alors je me tourne et lui présente mes fesses, du coup il se met à me lécher l’anus. Quel cochon !

 

Monsieur René le pilonne pendant un bon bout de temps, puis finit par se retirer. Le Lucas est aux anges et se masturbe comme un malade. On se concerte du regard avec Monsieur René et on le suce à deux, pas très longtemps, sa jouissance était toute proche ! Il réclame un kleenex pour s’essuyer son zigouigoui.

 

On remet tous de l’ordre dans nos tenus. Monsieur Lucas est un peu confus !

 

– Merci pour ces instants de folie ! Marmonne-t-il, je vous appelle ce soir pour vous donner une date pour la signature…

 

Et il disparaît !

 

– Amusant votre bonhomme, je croyais que j’étais son genre de femme ? Fis-je remarquer tout en me rhabillant.

– Ben, c’est-à-dire, quand je l’ai branché « cul », il m’a juste dit qu’il détestait les blondes, qu’il aimait bien les femmes typées et que son trip c’était deux hommes et une femme.

– Pfff ! Il n’a même pas voulu de ma chatte !

– L’essentiel c’est qu’il ait été content, et puis ça t’aura permis de voir mon bureau. On attend midi, et je te reconduirai à la maison, Me propose Monsieur René, tu n’as qu’à aller te promener dans le coin en attendant… Oh, mais j’ai une idée, attend un peu…

 

Il appuie sur l’interphone :

 

– Pascale, vous avez une minute ?

 

Et voici Pascale qui se pointe. Je m’attendais à une minette, mais c’est une mature à lunettes, fausse blonde, cheveux tirés, visage ovale. Elle a dû être très belle et possède encore de forts beaux restes.

 

– Pascale, je vous présente Farida… et vice versa… non, non embrassez-vous, des belles cochonnes comme vous ça s’embrassent sur la bouche !

 

Allons donc, me voilà en train de rouler un patin à cette joyeuse inconnue. Elle embrasse fort bien d’ailleurs.

 

– Ah Pascale ! Figurez-vous que je viens d’enculer un type, ce n’est pas trop mon genre d’homme, alors je n’ai pas joui, mais je suis un peu excité malgré tout. Je vais vous demander de me sucer toutes les deux, vous voulez bien ?

– Pas de problème, monsieur ! Répond la fausse blonde

– Et avant, dégagez bien vos seins, toutes les deux.

 

Elle a des seins superbes, la Pascale ! Nous voilà donc à sucer en même temps Monsieur René. L’autre est coquine et en profite pour me donner des petits coups de langues sur la mienne entre deux mouvements de fellation.

 

Elle s’arrête un moment et demande :

 

– On finit comme ça, ou vous voulez profiter de la chaleur de mes fesses ?

– Tourne toi ! Vicelarde !

– Oh, oui, Monsieur René traitez-moi de tous les noms, si vous saviez comme ça m’excite !

 

La fille s’est mise en position après avoir retiré sa jupe et son string. C’est vrai qu’elle possède une très jolie paire de fesses.

 

Sans prévenir Monsieur René lui fiche une claque sur le cul en lui distribuant des noms d’oiseaux :

 

– Tiens salope, tiens grosse vache, tiens morue ! T’es bonne qu’à sucer des bites !

– Oui, et j’ai même pas honte ! S’amuse-t-elle.

 

Monsieur René se met une capote, mais avant de la pénétrer, vient humer l’odeur de son cul !

 

– Humm, quel parfum envoutant !

– « Puranus », Monsieur René, « Puranus » de chez trou de balle !

 

J’éclate de rire pendant que René donne des petits coups de langues sur les bords de son petit trou.

 

Après ces petits préliminaires, mon patron encule la blonde mature.

 

– Oh ! Que c’est bon d’enculer une vieille salope ! Dis donc il a dû en passer des kilomètres de bites là-dedans.

– Je ne sais pas je n’ai pas mesuré !

 

Et moi, pendant ce temps-là, je fais quoi ? Je me pose devant elle lui offrant ma chatte, mais elle me fait signe de me tourner, elle préfère me lécher le cul. Ils doivent être tous obsédés du cul ce matin, sans doute parce que c’est la pleine lune !

 

Le contact de sa langue sur mon intimité arrière se révèle très agréable, mais l’affaire ne dure pas très longtemps. Pascale et René se désemboîtent, on retire la capote, et la fille se remet à pomper goulument jusqu’à ce que mon patron jouisse dans sa bouche.

 

Vicieusement, elle approche sa bouche de la mienne et me fait partager son contenu. J’accepte le cadeau, ne dit-on pas « Sperme du matin, bon pour le teint. »

 

– Tu veux que je te fasse jouir ? Me demande-t-elle.

 

Je ne suis pas là pour ça, mais d’une part je suis quand même pas mal excitée et puis cette Pascale je la trouve tout à fait charmante. J’interroge Monsieur René du regard.

 

– Allez-y, mais ne faites pas trop de bruit.

 

Elle me fait signe de m’assoir sur le bureau, j’y vais, j’écarte les cuisses et elle vient me lécher la foufoune, elle a à peine posé sa langue sur mon clitoris que je sens venir ma jouissance. Effectivement, c’est fulgurant, je m’efforce de ne pas crier, mais j’ai le haut des cuisses trempé.

 

Pascale, se rajuste vite fait et disparaît sans un mot, (mais avec le sourire) elle devait avoir du travail… Dommage, je lui aurais volontiers rendu la politesse…

 

– Vous ne m’aviez jamais parlé de Pascale, Monsieur René.

– Je n’en ai pas eu l’occasion, il n’y a pas longtemps qu’elle travaille avec moi, j’avais un secrétaire très dévoué et très gentille mais elle est partie en province. J’ai eu ensuite quelques intérimaires très sages, mais quand Durandal, un vieux collègue est parti en retraite je me suis arrangé pour qu’on m’affecte sa secrétaire.

 

Je vais donc faire un tour dans le quartier et je rejoins Monsieur René à midi comme prévu. Il a l’air de fort mauvaise humeur.

 

– Quel con, ce mec ! Me confie-t-il, j’ai perdu tout mon temps avec lui, il a beaucoup moins de pouvoir dans sa boite que ce qu’il m’avait laissé entendre et finalement son responsable ne souhaite pas signer le contrat aux conditions qu’on avait prévu ! Quel con, mais quel con !

– C’est pas si grave, après tout ce n’est pas votre argent… Tentais-je de dire afin de le calmer.

– Ben si quand même car avec ce contrat je pensais bien empocher un joli dessous de table !

– Ah ! Je comprends mieux !

– Bon, on descend au parking et je t’accompagne.

 

A peine sortis de l’immeuble, le téléphone portable de Monsieur René se met à sonner.

 

– C’est Lucas qui me rappelle, je vais lui faire sa fête ! Je mets l’ampli., tu vas rigoler ! Me précise-t-il avant de décrocher.

 

– Pour le contrat, ce n’est peut-être plus complètement impossible, Monsieur Diringer aimerait vous rencontrer. Dit la voix au téléphone.

– Qui c’est celui-là ?

– Le grand patron !

– Et il veut me rencontrer pour quoi faire, pour que je l’encule ? Répond René se voulant provocateur.

– C’est un peu ça en fait !

– Et bien vous direz à votre patron qu’il aille effectivement se faire enculer, mais pas par moi !

 

Et il raccrocha !

 

Trois minutes plus tard ça sonne de nouveau !

 

– Allô, je suis monsieur Diringer, président directeur général de Soufiver-France !

– Ah ! J’avais dit à cet individu qui vous sert de collaborateur d’aller vous faire enculer, vous ne l’avez pas encore fait ?

– Je comprends votre colère, mais je suis sûr que ça ira beaucoup mieux si je vous dis que je suis quasiment décidé à signer ce contrat.

– Faudrait savoir ce que vous voulez ? Et puis c’est quoi « quasiment » ?

– Je voudrais juste discuter avec vous d’un petit avenant, mais pas au téléphone.

– Où alors ?

– Mes bureaux sont à La Défense, vous pourriez m’y rejoindre, je vous offre le restaurant bien entendu.

– Ah ! Je n’aurais pas assez de temps.

– Tant pis, je vous donne les coordonnées de mon bureau…

– C’est noté, je suis avec ma secrétaire, je la laisse dans la voiture, ou elle pourra m’accompagner ?

– S’agit-il de la personne que vous avez présentée à Monsieur Lucas ?

– En effet !

– Venez avec elle, mais pour ce que j’ai à vous dire, nous resterons en tête à tête !

 

Je n’aime pas ce genre de propos, je ne suis ni un objet, ni à la disposition de qui que ce soit !

 

– Si besoin est, je double la prime, vous êtes partante, Farida ?

– Il faudrait déjà que je vois le bonhomme !

– O.K. Tu n’es pas obligée, j’ignore ce qu’il veut faire, peut-être d’ailleurs qu’il ne veut rien faire du tout ! Si quelque chose ne te plaît pas, tu me feras signe, je comprendrais. Sinon dans le cas contraire, je te confirme que je double la prime !

– Merci, Monsieur René !

 

Lui au moins, je veux parler de mon patron, Monsieur René, m’a toujours respecté, son épouse aussi ! Et ils ont toujours accepté mes (rares) refus…

 

On arrive dans une tour qui abrite les sièges sociaux de plusieurs grosses boites, un larbin nous indique l’ascenseur. Arrivé à l’étage, un autre larbin nous indique la porte. Le « Monsieur Diringer » vient à notre rencontre, un peu gros, la cinquantaine, petite moustache, s’efforçant de se montrer jovial, le costume est classique, la cravate ornée de petites girafes sur fond vert prairie est à se tordre de rire. On le croirait fait pour le rôle du brésilien dans la « Vie Parisienne ».

 

– Ah ! Je vous attendais ! Bonjour mademoiselle, Lucas ne m’avait donc pas menti, vous êtes ravissante, mais je vais vous demander de nous attendre dans cet antichambre quelques minutes.

 

Diringer et Monsieur René s’enferment dans le bureau du premier nommé, je me demande ce que je fabrique ici, n’arrivant pas à m’intéresser aux revues classieuses mises à la disposition des personnes qui attendent.

 

Un quart d’heure plus tard, Diringer sort de son bureau, et m’invite à rentrer.

 

– Le contrat est pratiquement signé, Farida, me dit Monsieur René. Monsieur Diringer serait très honoré si vous acceptiez de lui faire une petite gâterie !

– Autant que vous sachiez que je suis bisexuel, tient à préciser Diringer, mais se faire une petite pipe par une personne qui a une si jolie bouche, ce doit être quelque chose de grandiose !

 

O.K., il y met les formes, ça fait plaisir d’être considérée comme autre chose que la vide-couilles de service.

 

– Ce n’est pas un problème, monsieur, je conseillerais néanmoins à monsieur de retirer sa cravate, il serait dommage de la tacher !

– Hum, quel joli sens du détail ! Répond l’autre en s’exécutant. Je vais appeler une de mes propres secrétaires pour vous monsieur, vous verrez, vous ne serez pas déçu.

 

Il compose un numéro, s’énerve recommence, recommence encore puis réalise :

 

– Je suis confus, où avais-je la tête, elles sont toutes parties déjeuner.

– Ce n’est pas bien grave ! Indique Monsieur René.

– Ecoutez, je vais vous faire une proposition afin de me racheter : J’habite avec quelques créatures de rêves que vous devriez appréciez, venez donc avec Farida, nous ferons la fête, ce soir, vous pouvez ?

– Il faut que je prévienne mon épouse, mais pourquoi pas ?

– Je n’ose pas vous proposer de lui demander de se joindre à nous, la fête sera un peu particulière.

– Oh, vous savez, ma femme est aussi coquine que moi, et très large d’esprit !

– Alors dans ce cas, elle sera également la bienvenue.

– Je lui téléphone de suite pour confirmer !

– Et bien voilà qui est parfait, si vous le permettez, Farida, je vais m’installer dans le fauteuil que vous occupez, et vous allez pouvoir me faire cette petite gâterie.

– Bien sûr Monsieur ! Souhaitez-vous voir ma poitrine !

– C’est si gentiment proposé que je ne saurais refuser !

 

J’enlève mon haut, je reste en soutif, lui fout sous le nez, tandis que ma main explore sa braguette. Je dégrafe le soutien-gorge, continue à m’amuser et lui fais téter la pointe de mes seins. Il bande joliment, je change de position et descend entre ses cuisses, je dézipe la fermeture et vais à la recherche de popaul que j’extrais de sa cachette. Quelques mouvements de masturbation, je m’assure que l’objet est propre… et allons-y dans ma bouche.

 

– Oh ! Tu suces bien ! Me complimente le zigoto.

 

Ils disent tous ça, ce n’est pourtant pas bien difficile de sucer… Juste deux trois trucs à savoir (ben, oui quand même !). Il me tripote un peu les nénés pendant que j’officie, mais en conservant une certaine douceur ! Il me demande de lui enfoncer un doigt dans son cul. Ce n’est pas un problème.

 

– Vous avez été très bien, Mademoiselle ! Conclue-t-il quelques instants après qu’il ait explosé dans ma bouche.

 

Il ouvre un tiroir, en sort quelques billets qu’il me glisse dans la main, je le remercie et enfouis tout ça dans mon sac, il aurait été incorrect que je les comptasse, mais vu les couleurs des coupures, il m’a gâté !

 

– Finalement c’est aussi bien que nous remettions la signature à ce soir, cela me permettra de relire tout ça tranquillement, mais ne vous inquiétez pas, je ne vois pas pourquoi je ne le signerais pas. Ah, oui, je vous ai parlé d’un petit avenant…

– A quel propos !

– Des babioles, il s’agit des pénalités en cas de dépassement des délais… mais je n’en ferais pas un casus belli, on pourra toujours s’arranger.

– On ne peut vraiment pas signer maintenant ?

– J’aurais bien aimé, mais je pensais avoir le temps de le relire avant votre arrivé, mais j’ai eu un imprévu… il y a des jours on est débordé, vous devez savoir ce que c’est…

 

En sortant, Monsieur René se rend compte qu’il n’aura pas le temps de manger, il a une réunion en début d’après-midi. Il me donne donc le champ libre jusqu’à 18 heures, où il reviendra me chercher.

 

J’ai flâné sur le Boulevard Saint-Germain, je suis allée voir un film nul et pour me venger, je me suis acheté des chaussures, un sac et un petit ensemble, je me suis payé un gros gâteau à la crème dans salon de thé. Elle n’est pas belle la vie ?

 

A 19 heures, après avoir « récupéré » au passage, Gabrielle, la plantureuse et sympathique épouse de Monsieur René, nous arrivons dans la vallée de Chevreuse, Diringer habite une luxueuse résidence sise sans un grand espace de verdure.

 

Un majordome ou quelque chose dans le genre vient nous accueillir et nous conduit dans une sorte de hall chichement décoré avec l’inévitable panneau de peinture contemporaine d’une mocheté absolue ! Ça pue le fric chez Monsieur Diringer.

 

Le bonhomme arrive, Monsieur lui présente Madame, Diringer se dit enchanté. Les gens sont toujours enchantés quand on leur présente quelqu’un !

 

– Ah ! Nous dit-il. Avant de passer à des choses plus festives, nous allons parler affaires cinq minutes, nous allons procéder à la signature du contrat, mais comme je vous l’ai dit, j’ai pensé à un petit avenant… Ça ne devrait pas poser de problèmes. Je vais vous demander de venir avec moi dans mon petit bureau. Euh, venez avec madame, mais je préférerais que votre secrétaire nous attende quelques minutes.

 

Tout cela est un peu bizarre, mais comme personne ne cherche trop à comprendre… Monsieur et Madame s’enferme avec le gros lard et moi j’attends en essayant de m’intéresser à une revue d’art en papier glacé.

 

Les cinq minutes prévues se sont prolongées, je n’ai pas compté, une demi-heure peut-être…

 

Et voilà que Monsieur René et Madame Gabrielle me rejoignent en faisant une gueule pas possible.

 

– Allez, on se casse ! Me dit mon patron !

 

Nous nous sommes donc « cassés » ! Mais que s’est-il donc passé ?

 

Eh bien voilà : (tout petit flashback)

 

Diringer fait asseoir ses hôtes, puis tend le contrat à Monsieur René

 

– Voilà, j’ai approuvé et signé, je vous laisse le soin de faire de même.

– Vous m’aviez parlé d’un avenant…

– Je vais y venir, mais ça ne remet pas en question nos signatures.

– Vous ne voulez pas me dire ?

– Ce sera une surprise ! Et puis si vous ne le signez pas, ce ne sera pas bien grave ! Je vous prête mon stylo.

 

Monsieur René prend quelques instants afin de contrôler que le contrat rédigé sur le papier à en-tête du ministère n’a subi ni ratures, ni modifications, puis signe les trois exemplaires !

 

– Voici une bonne chose de faite ! Maintenant je vais vous remettre à chacun un petit dossier…

– Vous savez, moi, je ne m’occupe pas des affaires de mon mari ! Objecte Gabrielle.

– Certes mais dans ce cas précis, il vaut mieux que vous soyez au courant !

 

Gabrielle ne comprend pas, mais l’autre continue sur sa lancée :

 

– Ce dossier explique par le détail dans quelles conditions le dossier « Fauvettes » a été attribué à l’entreprise Chapireaux !

– Quoi ? S’insurge Monsieur René en bondissant de son fauteuil.

– On se calme ! Discutons entre gens raisonnables. Le dossier est très étayé, avec notamment deux témoignages accablants.

– Vous jouez à quoi là ?

– Je ne joues pas ! Il est question de pots de vin et de parties fines afin de favoriser une entreprise qui n’était pas la mieux-disante.

– Je vais perdre patience…

– Attendez donc que je termine ! Ou bien vous acceptez le petit arrangement que je vais vous proposer, ou alors j’envoie tout ça au chef de cabinet de votre ministère, inutile de vous dire que ce sera au moins la mise à pied, au pire le procès !

 

Monsieur René se lève menaçant :

 

– Stop ! Continue Diringer. Je comprends parfaitement que vous ayez envie de me foutre un pain dans la gueule, mais si j’appuie sur ce bouton, deux gardes du corps très costauds vont intervenir.

– Salaud !

– Si vous voulez !

– Et c’est comme ça que vous me récompensez d’avoir favorisé votre entreprise ?

– Ah ! Mais le monde des affaires est sans scrupule et sans pitié, vous n’étiez pas au courant ?

– Salaud !

– Vous l’avez déjà dit ! Alors cet arrangement, je vous en cause ?

– Vous savez comment finissent les affaires de chantage ?

– Je ne vous fait pas chanter, je vous demande juste un petit service !

– Allez vous faire foutre !

– OK, et la semaine prochaine vous ferez la quête dans le métro pour quémander un ticket restaurant !

– Et ce serait quoi, le service ? Dites un peu que je rigole !

– Vous débrouiller pour vendre les services de mon entreprise auprès de « Mountain & son » à Londres ! Je suis sûr qu’avec vos méthodes particulières et votre talent, cela ne devrait être pour vous qu’une formalité !

 

Monsieur René fit un effort surhumain pour conserver son calme :

 

– Non seulement vous êtes un salaud, mais vous êtes d’une connerie à peine croyable : au lieu de me faire du chantage, vous m’auriez proposé une enveloppe, j’aurais pu examiner la faisabilité de la chose, mais là vous vous foutez le doigt dans l’œil jusqu’aux couilles !

– Je vous laisse réfléchir !

– C’est tout réfléchi ! Répondit Monsieur René qui, déjà se dirigeait vers la sortie du bureau. Au fait pourquoi m’avoir fait revenir ce soir ? Comme si vous ne pouviez pas me sortir vos conneries ce midi ?

– Je tenais à ce que votre charmante épouse soit au courant !

– Pauvre mec !

 

Le type était loin de se douter que Gabrielle était parfaitement au courant des petits arrangements de son mari ! Dame ! Elle en profitait bien !

 

Evidemment une fois dans la voiture, Gabrielle laissa libre cours à son désarroi :

 

– Mais c’est quoi cette histoire ?

– Une histoire de chantage !

– J’ai bien vu, mais pourquoi te faire chanter alors qu’une enveloppe aurait été si simple.

– Pour faire l’économie de l’enveloppe, je suppose !

– Et tu vas faire quoi ?

– Je ne sais pas encore, mais je n’ai pas l’intention de marcher dans ce genre de combines !

– Mais tu vas perdre ta place !

– J’en trouverais une autre ! J’ai des relations !

– Pas une place comme celle-là !

– Attends ! Je ne suis pas encore viré ! On va s’arrêter dans une brasserie pour manger un petit truc, j’ai hâte de découvrir ce qu’il y a dans ce dossier de merde ! On vous invite, Farida ?

– Je ne voudrais pas vous déranger.

– Mais puisque je te le propose…

– Alors, avec plaisir, monsieur !

 

Monsieur René ouvrit le dossier :

 

Il y avait deux photocopies de « témoignages » manuscrit, une grosse facture, des documents comptables, et trois photos : celles-ci montraient Monsieur René et un autre homme dans un cabaret en compagnie de deux entraîneuses à moitié déshabillées.

 

– Et alors ? Ça prouve quoi ? Il n’est pas interdit de sortir et de s’amuser avec des relations de travail à ce que je sache ! Mais qui a pris ces photos ? Cet enfoiré de Diringer a dû me faire suivre par un détective privé ! Je me souviens plus du nom du mec avec qui j’étais.

 

Il retrouva son nom au bas de la première « confession » qui était signée : Louis Triboulet, directeur commercial des Etablissements Chapireaux

 

La confession était techniquement assez complexe, le type expliquait avoir présenté à son contrôleur de gestion une fausse facture de 195 875 euros et usé de son influence pour qu’il y appose son bon à payer. Le comptable procéda au règlement et comme l’entreprise facturante n’avait rien demandé, on avait extourné l’écriture. Après ça se compliquait, Triboulet avait demandé à ce qu’on bloque les fonds récupérés dans un compte d’attente, suivait ensuite une péripétie comptable incompréhensible aux yeux d’un profane, mais la dernière opération intitulée : « régularisation sur exercice antérieur » avait pour contrepartie un virement bancaire sur un compte suisse à numéro. Ce Triboulet prenait un risque énorme en balançant tout cela, mais peut-être était-il lui-même, victime d’un chantage. Mais toujours est-il que le compte en Suisse étant anonyme, rien ne pouvait prouver qu’il appartenait à Monsieur René ! On pourrait à la limite le soupçonner, mais non l’incriminer.

 

Le deuxième témoignage était signé d’un certain Camille Folsari, responsable de la production dans la même boite, qui témoignait sur l’honneur avoir entendu Triboulet se vanter d’avoir obtenu un marché juteux avec le ministère en échange d’un versement de pot de vin. Il précisait que Triboulet lui avait également confié qu’il s’était servi au passage et que son contact lui avait offert les services d’escort-girls de luxe.

 

Bref tout cela n’avait pas grande valeur !

 

– Ouf ! Soupira Monsieur René ! Plus de peur que de mal, le dossier est vide ! On va arroser ça, garçon apportez-nous une bouteille de Chevray-Chambertain.

 

L’affaire aurait pu en rester là, mais Monsieur René n’est pas homme à se laisser emmerder : se venger de ce Diringer lui semblait la moindre des choses :

 

Il commença par demander au service de renseignements commerciaux du ministère, des informations confidentielles sur Diringer, sa boite et ses principaux collaborateurs, mais on ne trouva rien qui puisse alimenter un contre feu. Parallèlement il envoya le contrat au service juridique en leur demandant d’y dégoter un vice de forme, il y a toujours des vices de formes, il suffit de les trouver. Et on en trouva !

 

– OK, on va faire annuler ce contrat, mais attendons quelques jours :

 

Et le lendemain, j’accompagnai Monsieur René à Londres, toujours déguisée en secrétaire, ça tombe bien, je parle un peu anglais

 

Et nous voici, au cœur de la City, chez « Montain & son » où nous avons rendez-vous avec un fondé de pouvoir dénommé Carrington

 

L’objet de notre visite étant quelque peu particulier, Monsieur René l’avait sollicité à l’avance. Carrington qui ne reçoit pas n’importe qui avait pris ses renseignements à Paris et avait accepté la rencontre. Nous ignorions que les renseignements qu’il avait glanés étaient assez personnels…

 

Carrington nous reçoit, très anglais, filiforme et costume Prince de Galle ! La poignée de main est chaleureuse, il nous fait assoir, rejoint son bureau, puis fait semblant de lire une note qu’il a forcément déjà lu et commence d’une voix étrange :

 

– Well ! Well ! Vous préférez qu’on se parle en anglais ou en français.

– Comme bon vous semblera !

– Alors ce sera en français, le français est la langue des libertins, et j’aime bien les libertins… Savez-vous que j’adore Verlaine ! Mais quel cochon, celui-là !

 

Monsieur René fait une drôle de tronche, l’entretien prenant une direction imprévue.

 

– Donc ! Reprend le british, la société Soufiver-France veut me faire un enfant dans le dos ! Ils ne se rendent pas compte où ils mettent les pieds, mais votre intérêt dans cette affaire ?

– Sans rentrer dans les détails, le PDG de chez Soufiver a cru pouvoir me faire chanter…

– Oui, c’est ce que vous nous avez expliqué par mail ! Répondez-moi franchement, dans l’affaire qu’évoque votre maître chanteur avez-vous, oui ou non fait preuve de favoritisme ?

– En fait non ! Les trois entreprises sélectionnées m’ont toutes les trois offerts des dessous de tables à peu près équivalents. J’ai choisi une de ces sociétés et je n’ai pas refusé le dessous de table.

– Je vous remercie de votre franchise ! Nous sommes tous pareil, le monde des affaires n’est pas toujours très clean, mais les affaires sont les affaires !

– Certes !

– J’ai obtenu des renseignements sur Soufiver-France, leur situation n’est pas brillante, mais ils viennent d’obtenir un gros contact avec votre ministère…

– Je sais, j’en suis le signataire, mais ce contrat va être annulé pour vice de forme !

– Oh, mais c’est très bien, ça ! S’exclame Carrington qui était déjà au courant. Ils vont se retrouver sans commande ! Il faudra faire en sorte que ça se sache ! L’action va dégringoler, et nous lancerons une OPA sur eux. Une fois la boite rachetée, on restructure, on vire le staff et on la refourgue à qui en voudra. Ça vous convient comme scénario ?

– Je n’en espérais pas tant !

– Vous savez « business is business » ! Je ne fais pas ça par altruisme mais parce que la situation me permet de faire une bonne opération en passant.

– Je m’en doute bien…

– Donc vous voyez, tout le monde est content ! Je vous propose de fêter ça… mais avant je vais vous présentez deux de mes collaborateurs. Ah ! je vais poser une question sans doute indiscrète à votre collaboratrice.

 

Qu’est ce qu’il va me sortir l’anglish ?

 

– Goûtez-vous mademoiselle, les plaisirs du sexe ?

 

J’ai dû rougir ! Du regard, je cherche du secours en direction de Monsieur René, avant de me souvenir que je suis en mission, et que si je peux théoriquement me dérober, cela n’est sans doute pas la bonne manière.

 

– Vous êtes très direct, Monsieur Carrington, mais la réponse est « oui ». Mais tout est aussi question de circonstances…

– Rassurez-vous, nous sommes en Angleterre, la patrie des gentlemans !

 

Et voici qu’entre dans le bureau deux personnages qu’il nous présente :

 

Gloria est une secrétaire à lunettes d’environ trente ans, blonde et frisée, bouche pulpeuse, chemisier blanc ouvert sur l’échancrure d’une poitrine XXL, minijupe et bloc-notes à la main ! (Pourquoi faire ?)

 

– Gloria, l’une de mes secrétaires, elle parle français, espagnol et russe, elle est très douée pour les langues dans tous les sens du terme, n’est-ce pas Gloria ?

– Sure (prononcez Shure) ! Mister Carrington !

– En français, je vous prie !

– Nous avions compris ! Intervient Monsieur René avec un grand sourire.

 

C’est ce qui s’appelle annoncer la couleur, mais cela n’était rien à côté de la façon dont Carrington nous présenta MacLeod.

 

– Voici William MacLeod, mon responsable juridique, mais c’est aussi un confident, ami et partenaire de golf. Voyez-vous, Monsieur, vous vous doutez bien qu’avant de vous accorder cet entretien, j’ai pris quelques renseignements sur votre compte, uniquement les bricoles habituelles, je ne demandais rien sur vos orientations sexuelles, croyez le bien…

 

Quel menteur !

 

– Mais il se trouve que moi aussi je suis AC/DC

– Pardon ?

– Ou comme on dit en français « à poil et à vapeur. »

– A voile et à vapeur ! rectifie Monsieur René par réflexe.

– Si vous voulez ! Donc William est aussi l’un de mes complices sexuels préférés, il encule divinement ! Aimez-vous vous faire enculer cher ami !

 

Ça devient surréaliste cet entretien !

 

– Ma fois, puisqu’on ne peut rien vous cacher.

– Bon, je vous propose de nous retrouver tous les cinq à 17 heures à l’Hôtel Paradiso, je vous ai réservé une suite avec un grand lit, nous sablerons le champagne et plus si affinités, et ensuite, je ne vous imposerais pas notre cuisine anglaise mais vous propose de diner chez Pappagone, une excellente pizzeria. Cela vous convient-il ?

– C’est trop d’honneur…

– Mais non, c’est la moindre des choses, Gloria accompagnez ces messieurs-dames, mais avant offrez leur un de ces délicieux chocolats.

 

Spécial ces anglishs !

 

La perspective de cette partouze annoncée ne me dit rien que vaille, mais bon quand faut y aller faut y aller, les deux mâles ne me branchent pas plus que ça, mais il est vrai qu’il y aura aussi miss « gros-nichons »

 

En attendant l’heure fatidique, on a joué, Monsieur René et moi, les touristes, il y a plein de choses à voir dans Londres

 

Et donc en fin d’après-midi, nous nous sommes tous retrouvés dans le hall de l’hôtel.

 

Une fois en chambre, en fait une suite avec un salon meublé de deux canapés qui se font face, Carrington commande du champagne, et nous fait trois mots de conversation en attendant qu’on nous le monte.

 

Les choses allèrent très vite ensuite, après que nous eûmes trinqué, Carrington annonça la couleur :

 

– Allez, on est là pour s’amuser, amusons-nous, Farida venez donc sur mes genoux que nous puissions faire mieux connaissance !

 

Ben voyons ! J’aurais préféré flirter avec Gloria qui d’ailleurs me déshabille du regard, mais comme dit l’autre, ce n’est pas moi qui commande.

 

Monsieur René est entouré des deux « cochons » de service, William à sa gauche, Gloria à sa droite.

 

– Regardons-les, j’aime bien regarder ! Me confie Carrington tandis que sa main a ouvert mon chemisier et s’en va caresser le haut de ma poitrine.

 

Il ne perd pas de temps, le british…

 

– Mettez moi votre main sur ma bite, j’aime beaucoup ça ! Savez-vous ?

 

Non je ne savais pas mais je l’aurais deviné ! Je lui touche la braguette.

 

– Is very hard inside !

– Oh ! Yes !

 

De l’autre côté, Gloria s’est dépoitraillée, et je peux vous dire qu’elle a une sacrée paire de mamelles, Monsieur René a son visage carrément d’enfoui là-dedans. Ma parole, elle va l’étouffer avec ses gros nichons ! Quant à William il a libéré la bite mon patron et s’en amuse avec une désinvolture toute britannique.

 

Je crois devoir, moi aussi, libérer la queue de Carrington, c’est une braguette à boutons, faut vraiment être anglais pour s’attifer de trucs pareils ! Mais, bon, je déboutonne, furète à l’intérieur et sort une jolie bistouquette fière comme un petit mât et je la branlotte un peu.

 

Devant, Miss gros nichons est toujours en train de faire perdre la tête à mon « pauvre » patron tandis que William s’est maintenant logé entre ses cuisses et lui suce la bite en cadence.

 

– Suck-me ! Me demande Carrington !

– Tu ne va pas être déçu ! Que je lui réponds !

 

Je m’apprête à me mettre en position, mais il m’explique que nous serions mieux à poil !

 

Alors allons-y pour la mise à poil !

 

Et là faut voir comment Carrington se déshabille, c’est un méticuleux, et que je te mette le pantalon bien dans ses plis et que je te t’installe la chemise bien sur le dossier de la chaise, et que je ne te pose pas la cravate n’importe comment. Du coup il débande un peu, mais je lui fais comprendre que je vais remédier à la chose.

 

De l’autre côté, le trio d’enfer s’est également déshabillé, c’est désormais Monsieur René qui fait une pipe à William, tandis que Gloria passée derrière, lui tripote le cul des doigts et de la langue.

 

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J’ai sucé le Carrington pendant cinq bonnes minutes, après lesquelles, il m’explique qu’il va m’enculer. Il m’explique, il ne me demande pas. Je lui fais un sourire de politesse genre « puisque vous y tenez », m’assure qu’il s’encapuchonne bien le zigouigoui et me mets en levrette offrant mes jolies petites fesses au plaisir sodomite de l’English.

 

Bon faut se plaindre, il encule bien et même que ça commence à me faire des choses, ces allers et venues…

 

A l’autre bout de la pièce, Monsieur René se fait sodomiser par William et en même temps il recommence à s’enivrer des volumes mammaires de Gloria qui tout en se laissant tripoter agite frénétiquement la bite de mon patron.

 

Si Carrington continue à se rythme, je vais jouir, ce n’était pas prévue, mais je ne vais pas m’en plaindre. Je hurle, ce qui fait rigoler l’anglais qui du coup redouble d’efforts et prend son pied à son tour en criant « Oh ! My God ! »

 

– Thank you, vous être très douce !

– Merci Monsieur !

 

Carrington s’en va se rincer, je ne sais si je dois me rhabiller ou s’il y a autre chose de prévu.

 

En face ces messieurs-dames en ont également terminés. William et Monsieur René se dirigent vers la salle de bain, il va y avoir un de ces mondes, là-dedans !

 

Gloria me fait un petit signe, m’invitant à venir la joindre. J’y vais, j’accoure, je précipite. On se bisouille sur la bouche comme des gouines en chaleur, on se pelote. Je lui touche la touffe qui est trempée.

 

Elle me tient par la main et m’entraine dans la salle de bain, à présent désertée par ces messieurs qui se rhabillent gentiment.

 

J’ai sa chatte sur ma bouche, je lèche, c’est trop bon.

 

– Warning !

– Quoi warning ?

 

Et elle me pisse dessus, la salope, en rigolant comme une bossue et en me faisant des commentaires dans la langue de Shakespeare que je ne saisis pas bien. Et me montre ensuite la mienne, de chatte. OK, j’ai compris, à mon tour de lui pisser dessus.

 

William se pointe et nous explique qu’il faudrait que l’on se dépêche sinon on sera en retard au restaurant. Gloria répond qu’on n’a pas faim et qu’on préfère rester là toutes les deux à s’amuser.

 

Elle aurait pu me demander mon avis, moi je veux bien m’amuser avec elle, mais j’ai comme un petit creux quand même… pas grave, il y a le service d’étage.

 

Bref ce fut une bonne virée à Londres.

 

La suite vous intéresse-t-elle ? Alors juste deux mots, parce que c’est technique et que je n’y connais pas grand-chose. Mountain & son s’est débrouillé pour faire savoir à qui voulait l’entendre que Soufiver-France n’avait plus rien dans son carnet de commandes, le contrat avec le ministère étant invalidé. Du coup l’action en bourse est dégringolée, Mountain & son a lancé une OPA, récupéré les actions. Le lendemain le conseil d’administration licenciait l’ancien staff de la boite, et Monsieur Diringer prenait sa retraite anticipée.

 

Et moi je passe le plumeau chez Gabrielle et René vêtu de ma petite tenue de soubrette en me demandant ce que je vais m’acheter avec la jolie prime que mon patron m’a donné !

 

Novembre 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 18:02

Soubrette de Charme 10 – Une rouquine un peu potelée par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

 

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Bonjour à tous mes fidèles lecteurs, c’est donc moi Farida, la soubrette coquine, qui continue de vous narrer mes croustillantes anecdotes vécues au service de Gabrielle et René, couple de bourgeois aussi dépravés que sympathiques.

Ce qui me gonfle le plus dans ce boulot, ce sont les réceptions. Il en est que je raconterais car l’érotisme y fut présent. Mais la plupart étaient inintéressantes.

Monsieur René de par sa position sociale fréquentait du beau monde, s’il détestait les mondanités, il ne pouvait cependant échapper à certaines, et parmi elles, l’obligation de recevoir en quelques circonstances en était une.

Mais le pompon fut atteint ce jour, où Monsieur René se trouva plus ou moins contraint de fêter dignement sa promotion dans l’ordre du mérite (si toutefois j’ai bien compris). Trente couverts ! Rien que ça ! Certes, nous avions été aidés par un traiteur qui nous a fourni les entrées et les desserts ainsi qu’une aide au service. Mais Gabrielle a aussi ces manies. Elle est aussi passionnée de cuisine que d’érotisme et ne manque pas une occasion de faire déguster ses rares spécialités.

Elle avait donc entrepris ce jour-là de cuisiner du lapin pané à la piémontaise pour tout ce petit monde (c’est d’ailleurs délicieux, recette sur demande sur le mail de l’auteur). Il fallait huit lapins (on ne pane pas les pattes de devant), on s’aperçut vite qu’on manquait de chaudrons, il fallut aller en acheter en catastrophe, puis organiser la cuisson de tout cela sur une plaque aux places insuffisantes. Bref, le bordel… D’autant que certains ignares n’y touchèrent à peine !

Parmi les invités, se trouvaient un couple, des amis de province de mes patrons venus à Paris pour l’occasion. Ils coucheraient ici après le repas, et je devais donc préparer la chambre d’amis. Le mari, Bernard était une espèce de grand machin brun dont le visage respirait la jovialité, mais qui resta à l’instar de sa femme très discret pendant le repas. Eux au moins apprécièrent le lapin ! Son épouse, Danièle était une femme d’une bonne quarantaine d’année, une jolie rousse à la peau blanchâtre et au nez mutin, un petit peu potelée mais sans exagération, chaussée de lunettes, et coiffée assez court.

Ce couple tranchait avec le reste de l’assistance, notamment par sa simplicité et par une gentillesse non feinte à mon égard.

Il est presque minuit, ça commence à partir, je débarrasse ce qui reste sur la grande table que nous avons dressé à cheval entre le salon et la salle à manger. Et tandis que tout ce beau monde se dit au revoir je réalise avec horreur qu’avec toutes ces histoires de lapins, je n’ai pas encore préparé la chambre d’amis, je m’y précipite.

Quand je redescends, la dernière voiture quitte la résidence, et il ne reste plus que mes patrons et leurs amis de province.

– Félicitations, Farida ! Me dit Danielle, le service était très bien et le lapin excellent !
– C’est une recette de Madame !.

Je la remercie néanmoins, ça me fait plaisir, et comme je suis censé ne pas être là le lendemain (je peux toujours décaler mes jours de congé, mais bon…) je me précipite à l’office me demandant comment je vais appréhender cet incroyable tas de vaisselle, que les vicissitudes du service ne m’ont pas permis de faire au fur et à mesure.

Quant au lave-vaisselle, d’une part il est trop petit, et d’une efficacité peu évidente et de toute façon la vaisselle qui a été utilisé y est incompatible.

Allez, c’est parti, je ne suis pas près d’aller me coucher !

C’est alors que surviennent Gabrielle et Danielle :

– Attendez, vous n’allez pas faire ça toute seule on va vous aider. Propose cette dernière.
– C’est gentil, je vous remercie, mais je vais me débrouiller.
– Mais non à trois on ira trois fois plus vite, n’est-ce pas, Gabrielle ?

Gabrielle qui m’a l’air fatiguée ne semble pas trop convaincue, mais ne sait trop quoi répondre.

– Ce qu’il faudrait c’est un tablier, ou plutôt non, si vous aviez un grand tee-shirt à me prêter, vous pouvez me dégoter ça, Gabrielle ?

Ma patronne peu motivée, s’en va néanmoins chercher le vêtement demandé. Pendant ce temps Danielle me fait la conversation, elle me parle de tout et de rien.

Gabrielle revient avec non pas un mais deux grands tee-shirts blancs.

– Voilà, je t’en ai apporté un aussi pour toi Farida, tu dois commencer à être un peu serrée dans ton truc !

Puis elle nous indique qu’elle va un peu faire le ménage à côté, manifestement la vaisselle ne l’inspire pas.

Danielle défait alors sa robe « habillée » et s’en va la déposer sur le dossier d’une chaise. La voici donc en culotte et soutien-gorge. C’est une très belle femme, certains diront qu’elle a quelques kilos en trop, mais juste quelques-uns alors, et ils lui vont très bien.

– Allez, j’enlève le soutif aussi, je serais plus à l’aise !

Elle le fait, je ne peux pas m’empêcher de la regarder, incrédule !

– Ça ne vous gêne pas, on est entre femmes ? Commente-t-elle.

Et elle s’empare du tee-shirt afin de l’enfiler, mais ne le fait pas ! Je reste stupéfaite, et alors que je m’apprêtais à m’éloigner pour me changer à mon tour, du coup j’hésite un peu ! Néanmoins, je me retourne et enlève mes habits de soubrette, j’ai l’impression que l’autre derrière est tranquillement en train de me reluquer le cul, mais elle ne verra pas grand-chose, aujourd’hui j’ai mis une culotte et une bien large, puisque le banquet devait être « sage ». J’enfile le tee-shirt, je pivote et constate que Danielle est toujours les seins à l’air.

Danielle1

– Vous n’auriez pas un truc un peu humide, je voudrais me rafraîchir avant ? Demande-t-elle.
– Euh, pourquoi ne pas aller dans la salle de bain ?
– Non, c’est juste pour me donner un petit coup de frais…

J’humecte un petit linge, et le lui tends, et la voici pas gênée pour deux sous qui se mouille les nichons dans la plus grande décontraction. Je ne suis pas complètement insensible à ce spectacle, vous l’aurez deviné !

– Vous devriez faire pareil, ça fait du bien !

Et la voilà qui se n’arrête plus de se passer le machin sur les nénés, pas le petit passage délicat, non je te prends le sein, je te le fais bouger dans tous les sens, une vraie toilette !

– Qu’est-ce que tu en penses ? Toi ? Pour bientôt 50 ans ils ne sont pas mal non ?

Qu’est-ce que vous voulez que je lui dise, d’abord, je veux bien qu’on me tutoie, mais elle ne m’a pas demandé si j’étais d’accord, et pour le reste, il me semble évident que Gabrielle a dû lui expliquer mon statut de soubrette coquine. Mais justement Gabrielle d’habitude me prévient, je ne n’ai rien contre le fait de m’amuser, ni d’amuser les autres, mais il est minuit passé, je suis crevée, et ce n’est pas en batifolant que la vaisselle risque d’avancer…

– Ils sont très beaux !

Il fallait bien que je dise quelque chose

– Merci ça me fait plaisir !

Du coup elle bombe le torse.

– Si tu veux, tu peux les caresser !

Carrément ! Je la trouve bien direct la rouquine !

– Tout à l’heure peut-être, je ne peux pas laisser la vaisselle comme ça !
– Juste une seconde !

Un peu chiante la dame ! Mais je lui passe néanmoins la main sur ses seins, ils sont tout frais et pas tout à fait secs, je me force à éviter le téton, sachant que ça risque de l’exciter davantage.

– Tu devrais faire pareil !
– Je devrais faire quoi ?
– Te les rafraîchir.
– Non ça va !
– Tu veux que je te le fasse ?

Elle devient collante, la Danielle, j’essaie une diversion.

– Elle est où ma patronne ? Elle avait l’air fatiguée.
– Elle doit être à côté avec les hommes, depuis le temps que mon mari rêve de la sauter…

Bon, cette fois, ça se confirme, si elle pratique un langage aussi libre c’est que Gabrielle l’a mise au courant, j’en veux un peu à ma patronne de ne pas m’avoir prévenue. Je ne suis pas un objet, je suis un être humain, j’ai le droit de choisir qui, quand et comment. Du coup je me rebiffe et puisqu’elle me tutoie je fais de même.

– Ecoute, je fais la vaisselle, pour le reste on verra quand elle sera finie, si je ne suis pas trop crevée, d’accord ?

A ma grande surprise, Danielle accepte, elle s’enfile enfin son tee-shirt et vient à mes côtés. Je commence par les assiettes, je les lui passe dès qu’elles sont rincées et elle les essuie.

Elle a l’intelligence de ne pas me relancer, mais c’est une vraie pipelette, elle me parle d’un tas de trucs, à ce point que je ne peux pas en placer une, mais de toute façon à quoi bon, elle semble n’avoir cure de mes répliques.

Et voilà que s’amène Trouvé, le labrador que ma patronne a adopté (voir les chapitres 7 et 9). On l’avait laissé à l’extérieur pendant le banquet et le voilà tout heureux de retrouver du monde et vient directement faire la fête à Danielle.

– Oh, le gentil toutou ! On se calme, mais oui t’est beau, mais laisse-nous faire la vaisselle ! Dit-elle
– Il est très affectueux ! Précisais-je sans arrière-pensées.
– Je vois ! Bon tu te calmes un peu le toutou, non par là il n’y a rien pour toi, ! C’est qu’il me lécherait la chatte ce gros coquin.
– Laisse-toi faire, ce n’est pas désagréable !
– T’es sérieuse ?
– Ben oui !
– Il te le fait à toi ?
– Ça lui arrive !
– T’es drôlement cochonne dis donc ! T’as entendu le chien, Farida voudrait que je te laisse me lécher, alors juste un petit peu !

Je ne pense pas qu’on puisse accepter si rapidement de faire ça, elle l’a donc déjà fait, mais je ne pose pas de question. Danielle s’est assise en écartant les jambes afin de faciliter l’action du chien.

– Méfie toi tu vas le faire bander, il est capable de te sauter dessus après !
– Ah, tu crois qu’il bande ?

Et pas gênée pour deux sous Danielle lui passe la main sous le ventre afin de vérifier. Quelques instants plus tard elle tenait en ses mains la bite carminée du quadrupède.

– En voilà un bel engin ! T’as déjà joué avec sa bite ? Me demande-t-elle.
– Ça m’est arrivée
– Tu l’as sucé ?
– Oui !

Je ne sais pas comment tout cela va finir, mais je dois être tombée sur la reine des cochonnes.

– Moi aussi, ça m’est arrivée, on a deux border collie, parfois ça me prend ! Je suis coquine, hein ?
– Et là maintenant, tu vas le sucer ?
– Arrête, si ta patronne arrive…
– Elle s’en fout, ce n’est pas la dernière à faire ce genre de choses.
– On le suce à deux, alors ?

Et voilà le travail, je suis crevée mais cette rouquine m’a excitée, alors nous voilà en train de nous refiler la bite du chien toute dégoulinante.

– Hum, j’adore, me dit-elle au bout d’un moment ! Tu sais chez nous on a aussi un poney, dès fois quand je lui porte à manger je ne peux pas m’empêcher de jouer avec sa bite, tu verrais le morceau, je n’ai jamais mesuré mais ça fait au moins 50 centimètres.

On s’est embrassé profondément avec le gout de la bite du chien dans la bouche et on a repris la vaisselle.

Un quart d’heure plus tard, voici que se ramène Bernard, le mari de Danielle !

– Alors les nanas, en plein boum ?
– C’était bien avec Gabrielle ? Lui demande alors Danielle sans se démonter.
– Gabrielle, je crois qu’elle est out pour la soirée, elle a une migraine et je crois que c’est une vraie, elle a commencé à faire le ménage à côté, mais elle a fini par s’allonger sur le canapé.
– Et René ?
– Je crois qu’il est parti raccompagner je ne sais pas qui, il n’est pas encore revenu. Mais vous savez que vous êtes excitantes toutes les deux comme ça…

Je trouve ça touchant, le libertin qui est excité par sa propre épouse. Il vient derrière elle, lui fout la main dans la culotte, lui caresse les fesses, puis se plaque contre elle, et glisse la main dans le tee-shirt à la recherche de ses seins qu’il pelote comme s’il ne les avait jamais vus.

– Arrête, tu m’excites, grand couillon !
– Plains-toi !
– Et puis Farida va être jalouse !
– Jalouse ? Quelle drôle d’idée ! Farida m’autoriserez-vous à vous caresser la peau des fesses. En tout bien tout honneur bien évidemment !
– Demandé comme cela je ne peux refuser, mais soyez prompt, je n’ai point fini mon ouvrage ! Répondis-je choisissant par jeu ce langage ampoulé.
– Mais vous parlez divinement, la soubrette ! Auriez-vous fait du théâtre avant de vous reconvertir dans le nettoyage d’assiette ?
– J’ai toujours eu un faible pour Beaumarchais, et quand je le lisais, ce n’est point à l’héroïne que je m’identifiais mais à la camérière.

Ces joutes orales (orales, pas buccales) avaient le don de m’amuser, mais Bernard muni de mon autorisation avait maintenant introduit sa main dans ma culotte et me tripotait les fesses à tout va !

– On se calme, Monsieur, ce ne sont pas des choses qui se font devant sa dame !
– Détrompez-vous, la dame en question doit mouiller comme une éponge ! N’est-ce pas Dada ?

Le diminutif de Dada me fit éclater de rire.

– Votre visage est magnifique quand vous riez Farida. Qu’il me plairait de le voir quand vous faites l’amour ! Réplique le Bernard.
– Le problème, voyez-vous, c’est que je suis lessivée…
– Dois-je comprendre que si vous aviez été en forme, vous auriez accepté une petite séance à trois ou à quatre ?

Voilà comment on se fait piéger !

– Peut-être ! Répondis-je.
– Donc vous ne dites pas non ?
– Peut-être, c’est peut-être !
– Je vais vous faire une proposition, demain vous nous réveillerez à 9 heures, nous ne serions pas contre un petit déjeuner coquin.

J’acceptais du bout des lèvres, heureuse de pouvoir aller me coucher dès la vaisselle terminée, mais je me promettais de parler de tout ça à ma patronne.

Le lendemain matin, Monsieur René, toujours un peu dans la lune, ne remarqua pas que je n’aurais pas dû être là ce matin, et pris son petit déjeuner rapidement, ayant un rendez-vous au ministère. Je fis part à Gabrielle des intentions libidineuses de Daniele et Bernard.

– Ah ! Je vois, bon on ne va pas les contrarier, ils se disent nos amis, c’est peut-être aller vite en besogne, mais ils sont sympas. Mais surtout ce sont des grosses relations de travail de René.
– Je suis obligée, madame ?
– Nous ne t’avons jamais obligée à quoi que ce soit, mais c’est du biseness, tu es aussi payée pour ça Farida.
– Je sais, je suis une pute !
– Tout de suite les grands mots ! Ne me dis pas que tu n’y trouves pas tes avantages ?
– Certes !
– Tu sais, le Bernard, il rêve de me sauter, et bien je vais te dire un truc, je n’ai pas envie de lui, mais pas du tout, mais ce qui s’appelle pas du tout. Pourtant je vais me laisser faire, parce que c’est une relation de mon mari, et que j’ai envie que mon mari continue à gagner plein d’argent. Alors tout à l’heure je vais me farcir le Bernard et je vais sans doute être même simuler l’orgasme. Tu vois, dans mon genre, je suis aussi pute que toi ! Viens m’embrasser.

Elle sait y faire la patronne !

– Bon, leur petit déjeuner est prêt ?
– Oui !
– On va aller leur porter ensemble !
– Bien, je vous attends !
– Non, on y va de suite.
– Mais, puis-je faire remarquer à Madame qu’elle ne s’est pas maquillée et qu’elle est en pyjama !
– C’est exprès, Farida, si le fantasme de Bernard est de me prendre au saut du lit, on va faire avec…

On entre dans la chambre d’amis, le couple somnole. Gabrielle ouvre les rideaux en grand en criant.

– Il est l’heure !

Bernard ouvre des grands yeux étonnés, mais ne dit rien. Ma patronne envoie alors valser son haut de pyjama, s’approche de l’homme et lui fourre sa poitrine sous le nez. Du coup, il la pelote, la lèche la suce. Je me dépoitraille à mon tour et me dirige vers Danièle en lui offrant ma poitrine.

– Quel merveilleux réveil ! Réussit-elle à me dire entre deux coups de langues sur mes tétons.

Gabrielle se retire de l’étreinte, redescend du lit et arrache le drap, le Bernard bande comme un cerf !

– Oh ! En voilà une jolie bite ! Dit-elle s’apprêtant à la sucer.
– Attendez, il faut que je fasse pipi ! Proteste-t-il.
– Humm, bien sûr, souhaitez-vous que je vous la tienne, ou encore mieux souhaitez-vous me faire dessus ?
– Mais vous êtes une cochonne, Gabrielle !
– Je sais ! Alors ?
– Oui, pisse-lui dessus, je vais regarder, et après moi je pisserais sur Farida. Propose Daniele.

Ben voyons ! Et si on lui demandait son avis à Farida, ce ne serait pas mieux ? Mais c’est vrai que ce genre de choses m’amusent plus qu’elles ne me dérangent.

On finit tous de se déshabiller et nous voilà tous dans la petite salle de bain attenante à la chambre d’amis. On est un peu tassé là-dedans. Gabrielle s’assoit sur la cuvette. Bernard lui fait face debout, il se concentre, puis le jet doré jaillit de sa bite, arrosant le ventre et les seins se ma patronne. Elle ouvre la bouche réclamant à boire, en avale un peu elle fera alors une curieuse grimace qui me parut bien bizarre car l’uro l’a toujours amusée. Sa miction terminée, Bernard se recule afin que je puisse m’allonger sur le sol. Danielle me chevauche, s’accroupit sur mon visage et se lâche à son tour. Ça descend très vite et très dru, j’en avale un peu et je comprends maintenant la grimace de Gabrielle, c’est que c’est de la première urine, celle du matin et elle est très forte… mais moi, ça ne me gêne pas !

– Faut que je fasse caca ! Dit soudainement Danielle.
– D’accord on va nous laisser ! Répond ma patronne
– A moins que… reprend notre invitée, les trucs scatos ça ne vous branche pas !
– Si de temps à autre.
– Cela vous plairait de me regarder chier.
– Mais bien sûr !

Danielle se positionne de façon à ce que sa défécation soit visible. Je me demande si je dois rester, mais ma patronne me dit de ne pas bouger.

Danielle pousse et commence à extraire un long boudin marron qui s’en va choir au fond de la cuvette.

– Voilà ! Dit-elle, ça fait du bien de chier une bonne merde. Maintenant il faut que je m’essuie !

Elle prend du papier et s’essuie le trou du cul, puis contemple la feuille toute polluée avant de la porter à son nez !

– Hum j’adore cette odeur ? Qu’en pensez-vous Gabrielle
– C’est exquis ! Répond cette dernière avec diplomatie.

Ma patronne et moi nous nous essuyons sommairement des dernières taches d’urine, puis retour dans la chambre, je lèche le minou tout trempée de pisse de Danielle tandis que Gabrielle a mis la bite de Bernard sans sa bouche.

– Si Farida pouvait aussi me sucer ! Quémande Bernard
– Tu ne vois pas qu’elle est occupée, non ? Proteste Danielle.
– Elle s’occupera de toi après ! Répond-il
– Non !

Ils vont s’engueuler à cause de moi ! Je rêve !

– Alors je fais quoi ? Demandé-je
– Honneur aux dames, Danielle à la priorité, n’est-ce pas Bernard ?

Il n’insiste pas, Gabrielle reprend sa fellation mais en même temps, elle commence à lui doigter le trou du cul.

– Oh, c’est bon !
– T’aimes qu’on s’occupe de ton cul ?
– Oui, j’adore ça !
– J’ai un gode si tu veux, mais faut que j’aille le chercher.
– Oui, j’aimerais bien !

Farida10Et pendant l’absence de Gabrielle, Bernard me malaxe les fesses, ça ne me dérange pas j’aime bien qu’on me tripote les fesses ! D’ailleurs il se contente pas de me les tripoter, il m’en écarte les globes et entreprend me lécher le troufignon avec application.

Ma patronne revient et nargue Bernard en lui exhibant le gode :

– Ça va être pour qui, ça ? Qui c’est qui va l’avoir dans le cul ?
– C’est moi ! Répond Bernard, rentrant dans le jeu.

Non seulement il entre dans le jeu mais il se positionne spontanément en levrette, les cuisses écartées et le trou du cul offert.

– En voilà une tenue ? Plaisante Gabrielle.
– Vas-y fous moi le gode !
– Et si je te le faisais sucer avant ?
– Euh…
– Quoi euh ! Tu veux le sucer ou pas !
– Juste pour rire, alors !

J’ai du mal à suivre, ça veut dire quoi sucer un gode « pour rire » ?

Gabrielle lui fait donc sucer le machin, et je dois dire que l’homme s’y prend très bien, à mon avis, il ne doit pas sucer que pour rire et cet homme-là a dû sucer bien plus qu’une seule vraie bite dans sa vie ! Gabrielle a dû parvenir à la même conclusion que moi et le vanne gentiment.

– Humm ! tu m’as l’air d’un bon petit suceur de bites, toi !
– Non, non, pas du tout, je m’amuse, c’est tout ! Répond-il en redonnant le gode à Gaby.

Il a l’air gêné, le Bernard, mais gêné, d’autant que Danielle vient de lui jeter un regard courroucé. A mon avis, ces deux-là quand ils vont se retrouver seuls, ils vont nous la jouer « scène de ménage » !

Gabrielle s’est également aperçue qu’elle avait gaffé, mais dans ce contexte qui ne l’aurait pas fait ? Et elle essaie de se rattraper aux branches, de façon peu adroite à mon avis.

– Je te le mets dans le cul, maintenant ?
– Bien sûr !

Ben, oui, il ne peut pas se dédire.

– Ce truc-là, explique Gabrielle, tous les hommes apprécient, du moins ceux qui ont essayé, certains croient que c’est un truc d’homo alors que c’est complètement faux.
– Je suis bien d’accord ! Répond Bernard, ravi qu’on vienne à son secours.

Il ne m’apparait pas que Danielle soit convaincue de l’hétérosexualité pure et dure de son conjoint, mais après tout ce sont là des choses qui ne me regardent pas ! Je suis là pour lécher Danielle, alors je lèche Danielle, et je dois dire que je me régale et que je m’excite. Cette belle rouquine a la chatte juteuse et gouteuse. A l’action de ma langue, j’y ajoute celle de mon doigt que je plonge dans cette délicieuse caverne humide, tandis que l’autre main tendue s’en va attraper un téton et le tortille avec vigueur.

A ce régime, la Danielle, ne résiste pas longtemps et finit par hurler de plaisir.

Temps calme, on se fait des bisous, on se caresse gentiment, tandis qu’à côté ma patronne continue de pilonner le trou du cul de Bernard en s’excitant joyeusement

Mais le plaisir que prend l’homme à se faire ainsi sodomiser avec la bite en plastique finit par paraître suspect aux yeux de Danielle qui sort peu à peu de sa torpeur.

– J’ai cru comprendre, Gabrielle que vous aviez un chien très complice ! Dit-elle à brule-pourpoint
– Qu’entendez-vous par là ?
– Ben…
– Il ne faut pas croire tout ce que l’on raconte…
– Il est pourtant venu me lécher.
– La main ?
– Non, la chatte !
– Et vous avez aimé ?
– Beaucoup, mais ce n’était pas une première, vous savez, nous à la campagne on aime beaucoup les bêtes.
– Je vois ! Voudriez vous qu’il vous baise ?
– Si ça ne vous dérange pas…
– Pas du tout ! Farida va nous chercher Trouvé !

Je ramène donc le clébard en laisse. La bestiole doit sentir l’odeur de stupre qui se dégage de la chambre et frétille de la queue comme un métronome.

– Prépare-le, Farida !

Ben voyons ! A moi d’aller chercher la bite du chien qui ne tarde pas à sorti de son fourreau. Il bande joliment et c’est quasiment instinctivement que je porte cet organe dans ma petite bouche vicieuse. Hum c’es bon, j’y ai pris goût !

– Mettez-vous en position, Danièle.

Elle le fait exhibant son joli cul bien charnu.

– Vous avez vraiment un cul d’enfer ! La félicite Gabrielle.
– Un cul de salope ! Rectifie Danièle
– Ce n’est pas incompatible.

Gabrielle dirige le chien vers la rouquine, il cherche à la pénétrer.

– Dans mon cul, dans mon cul ! Crie Daniele.

Qu’à cela ne tienne, il suffit de rectifier la cible. Et voilà que Trouvé se met à enculer Danièle qui pousse des mugissements de plaisir et finit par s’écrouler. On dégage le chien afin qu’il ne reste pas collé.

– T’es vraiment une morue ! Dit Bernard à sa femme.
– Mais c’est pour ça que tu m’aimes !
– Gabrielle, j’ai une dernière sollicitation..
– Sollicitez, mon ami, sollicitez.
– Il me plairait de vos enculer !

La proposition est hardi, mais ma patronne est chaude du cul, surtout en ce moment, elle se met donc en levrette, les fesses relevées, les cuisses écartées et les trous béants, attendant que l’impertinent personnage lui pénètre le trouffignon après s’être encapoté.

Et ça va très vite ! Je ne sais pas si le Bernard est un éjaculateur précoce ou si cela est le résultat d’un trop plein d’excitation trop longtemps retenue, mais toujours est-il que deux minutes plus tard l’affaire était pliée.

Bernard décule, murmure un vague merci et s’en va se rincer le zigouigoui. Danielle va le rejoindre, non sans m’avoir fait un nouveau bisou. Danielle est décidemment très affectueuse.

– On vous laisse vous préparer ! Leur lance Gabrielle.
– Il est quelle heure ?
– 8 h 30
– Vous pouvez nous appelez un taxi pour dans une heure, on a un train à Montparnasse vers 11 heures.
– Je peux vous raccompagner ! Je vais sur Paris après !
– Ah, c’est gentil, on accepte volontiers.

Je me rend subrepticement dans la salle de bain pour chercher une brosse et surprend une étrange conversation :

– Tu ne m’avais jamais dit que t’avais sucé des bites ?
– Bof ! Juste une ou deux, c’était pour pas mourir idiot…
– Tu te fouterais pas un peu de ma gueule ?
– Bon, tu ne vas pas m’en faire un mélodrame ?
– Non, mais il faudra que tu me racontes !
– Oui, ma chérie !
– Avec tous les détails !
– Oui, ma chérie !

Je me marre.

– C’était fabuleux ! Me confie ironiquement Gabrielle quand nous fumes seules
– Fabuleux ?
– Oui, je n’ai rien senti ! M’expliqua-t-elle en rigolant Et puis comme une conne je leur ai proposé par politesse de les accompagner jusqu’à Montparnasse, je ne pensais pas qu’ils accepteraient….

Et ce fut le départ, Danielle et Bernard me gratifièrent d’un gros bisous. Ce sont des gens simples et gentils, mais j’aurais malgré tout pas refusé un petit pourboire….

C’est dans la soirée, après que Monsieur René soit rentré que je surpris une étrange conversation.

– Qui c’est au juste c’est deux zigotos, Danielle et Bernard ? Tu m’avais dit qu’ils étaient déjà venus ici, mais je ne me les remets pas ! Demanda Gaby à son époux.
– Bernard Rochambolle, un entrepreneur bordelais qui fait dans les cartons d’emballages, j’avais eu un bon contact avec lui, il y a une dizaine années, on était sortis faire les cons en boite avant de signer un gros contrat, et dernièrement j’ai dû reprendre contact au téléphone avec lui, comme il était toujours aussi sympa, j’ai pensé à l’inviter.
– Pendant le repas, on ne l’a pas entendu…
– Oui c’est bizarre, mais ce qui est encore plus bizarre, c’est que je ne l’ai pas reconnu, je sais bien qu’en dix ans les gens changent, mais quand même…
– Je me suis farci le Bernard, j’espère simplement que ce n’est pas pour des prunes.
– Mais non, mais non…

Je n’ai su la suite que quelques jours plus tard, Gabrielle me l’ayant racontée, elle aime bien me raconter des trucs, ma patronne !

Le récit de Gabrielle

Ce jour-là René qui est à son travail doit téléphoner à Bernard Rochambolle, assez curieusement ce dernier par ailleurs fort jovial n’évoque pas la soirée passé chez nous, cela trouble mon mari qui quand le vif du sujet fut épuisé lui lance, l’air de rien :

– Sinon, tout va bien, vous êtes bien rentré l’autre jour ?
– Le vol a eu une heure de retard, mais bon, on a l’habitude !
– Ah ? Vous avez pris l’avion finalement ?
– Ben oui, pour revenir du Canada, c’est plus pratique ! Rigole Rochambolle.
– Attendez, je suis en train de confondre, le 21 vous étiez donc au Canada ?
– Oui, c’est un beau pays, vous savez… Mais j’y pense ces contrats nous pourrions les signer à Bordeaux, je vous ferais visiter mon domaine, venez donc avec madame…

Quand nous sommes venus à Bordeaux, les Rochambolle n’étaient pas les mêmes que ceux qui avaient couché à la maison après le banquet. Le mystère restait entier, jusqu’à ce que nous croisions d’un peu loin sans qu’ils ne nous reconnaissent le couple de régisseurs du domaine, nous n’avons pas bien vu l’homme, mais la femme était une jolie rousse légèrement potelée !

Ils avaient dû subtiliser l’invitation et étaient donc venus s’empiffrer à l’œil au lieu et place de leurs maîtres, et en plus ce conard m’a baisé ! Mais nous n’avons rien dit, après tout c’était de bonne guerre !

 

Fin
Novembre 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Soubrette de charme
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