Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 17:07

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 11- Doigts magiques par Nicolas Solovionni

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Karl qui a toujours été un peu à voile et à vapeur essayait de consoler son copain en lui tripotant les parties intimes, tout cela au lieu de m’écouter.

 

La bite de Julius finit par grossir sous les attouchements de Karl et finit par bander de façon très convenable.

 

– Tu ne peux pas t’en empêcher, hein ? Protesta mollement Julius.

– Ça ne te fais pas du bien ?

– Ça ne me fait pas de mal, c’est toujours ça ! Mais je ne voudrais pas vexer, mais j’aurais préféré que ce soit Alexandra qui s’occupe un peu de moi.

– Je suis pas très motivée, mais je vais vous regarder, ça va peut-être réveiller ma libido. Répondit cette dernière.

– Je vais te sucer ! lui dit alors Karl.

– Fais comme chez toi !

 

J’ai toujours aimé regarder deux hommes se faire des choses ensembles, assister à une fellation est parfois amusant, mais devient vite monotone, en revanche, j’adore quand ils s’enculent, voir une jolie bite bien raide entrer et sortir d’un trou du cul accueillant, quel spectacle !

 

Karl suce son collègue comme un chef. A bord du vaisseau, il avait une réputation de bon suceur de queue et il ne faisait rien pour la démentir.

 

Dommage qu’il ait une attitude homo quasi exclusive. Les seules relations que j’ai réussi à avoir avec lui avaient eu l’air de tellement l’emmerder que j’avais mauvaise grâce à le solliciter.

 

Il ne procède pas en gorge profonde, mais préfère faire coulisser le premier tiers de la verge entre ses lèvres en insistant sur le gland turgescent. De temps en temps il s’égare sur les testicules qu’il gobe comme des dragées

 

– Ça te plait ce que je te fais ?

– Oui, continue !

– Ça te plait de faire sucer la bite par un pédé ?

 

Il lui demande ça à chaque fois, il pourrait renouveler un peu ses répliques !

 

– Retourne toi un petit peu ! Lui demande Karl.

– Tu ne touches pas à mon cul !

– Tu ne sais pas ce que tu perds, mais je ne vais pas y toucher, je vais juste lécher un peu. Je peux !

 

Julius ne répond pas, mais comme il ne change pas de position, Karl approche sa langue de son œillet brun et se met à le lui lécher, il le fait si bien que Julius ne peut s’empêcher de frétiller.

 

– Un jour je t’enculerais, tu verras comme c’est bon.

– Même pas dans tes rêves !

– Faut jamais dire « fontaine… »

– Fontaine, fontaine, fontaine…

– C’est malin ! Tu pourrais au moins me laisser un espoir, un petit espoir.

– Si un jour on arrive à se barrer de cette putain de planète, alors d’accord tu pourras m’enculer.

 

Réflexion débile puisqu’elle nous ramène à la réalité de notre triste sort.

 

– Et toi, tu vas m’enculer maintenant? Lui demande Karl.

– Après la belle pipe que tu m’as fait, je ne peux pas faire autrement.

– Et ma feuille de rose, elle n’était pas belle ?

– Si, si mais on ne va pas tout commenter, on n’est pas au ciné-club ! Allez ouvre bien ton cul de pédé que j’y rentre ma bite.

– Aaargh !

– C’est bon !

– Oui, vas-y ! Défonce-moi le cul, aaahh.

 

L’assaut n’a pas duré longtemps mais il fut intense. Julius ressortit sa bite gluante de foutre que Karl se fit un plaisir de nettoyer à fond.

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– Branle-moi maintenant, fait moi jouir ! Lui demande ce dernier.

– T’es chiant, tu ne peux pas te branler tout seul ?

– Rien de vaut la main d’un autre ! Comme disait Forberg

– Qui c’est celui-là ?

– Un auteur classique un peu cochon.

– Connais pas !

– Bon elle vient cette main ? A moins que tu pousses la bonté jusqu’à me prendre en bouche.

– Tu sais bien que je ne sais pas sucer correctement, c’est toi qui me l’a dit.

– Ça fait rien, j’ai envie que tu me suces.

– Nan !

– Mais si, et je vais décharger dans ta bouche, comme ça, tu avaleras mon sperme, c’est bon pour la santé, c’est plein de vitamines.

– Bon, bon, c’est bien parce que t’insiste !

 

Finalement ça ne lui déplaisait pas à Julius de sucer de la bite, mais il n’osait pas trop l’avouer ! C’est compliqué parfois les bonhommes !

 

Toujours est-il qu’après avoir pris sa belle bite en bouche, il la fit cracher au bout de cinq minutes et en avala tout le foutre.

 

Le spectacle m’avait excité, et j’étais là à me tripoter la cramouille avec frénésie. J’ai donc demandé à Julius si parfois il ne pouvait pas me prêter sa langue.

 

Il est venu, il m’a léché, il n’est pas compliqué, Julius !

 

Fatiguée par cette petite distraction qui m’avait néanmoins fait du bien, je remettais l’exposé des détails de mes intentions à plus tard.

 

Le lendemain, Mony Goa ne se réveilla pas, on lui fit des obsèques à la mode Oulm, c’est à dire qu’après des psalmodies diverses, et quelques paroles obligées, sa dépouille fut brûlée et ses cendres jetés dans la « bouche verte »

 

Quelques jours plus tard J’expliquais mon idée à Karl et à Julius, et cette fois il m’écoutèrent, je ne peux pas dire que ma suggestion suscita un grand enthousiasme mais ils l’admirent.

 

Je commençais par en parler à Fulgoll, sans lui dire que je savais cheminer jusqu’au repaire des Skorgs. Ce dernier crut manifestement que j’étais tombée sur la tête et me dis que je ferais mieux de profiter des joies que m’offrait la communauté Oulm.

 

Tu parles !

 

Fulgoll est une personne très pragmatique, les théories et les projets à terme ne l’intéresse pas, il ne vit que de concret

 

Je décidais donc de me débrouiller seul avec mes compagnons et en cas de succès de mettre Fulgoll devant le fait accompli.

 

Nous partîmes donc vers le territoire Skorg

 

J’avais préparé un discours parlant de paix et de générosité suffisamment ampoulé pour que ça ressemble à celui d’un déesse.

 

Je ne m’étais pas occupée la dernière fois, de l’organisation interne des Skorgs et ne connaissait aucun nom.

 

On nous apprit cette fois, que la vieille dignitaire qui régnait sur leur peuple était décédé récemment, et que ses trois fils se partageaient le pouvoir, ils avaient pour nom Akar, Paerg et Tozil.

 

Le groupe était moins nombreux que celui des Oulms et les unions consanguines avaient fait des ravages. Du triumvirat, seuls le dénommé Tozil me paraissait relativement normal.

 

Tout en me demandant dans quoi je m’étais embarquée, je leur livrais le discours que j’avais préparé.

 

Ils acceptèrent sans broncher, non pas parce que je les avais convaincus mais parce que c’est une déesse qui leur parlait.

 

Je crus judicieux de me livrer à quelques actes de protocole : avec mes compagnons, je partageais leur repas et demandais à me recueillir seule dans le tombeau de Cassia Ling.

 

Et alors que je relisais son journal de bord afin de vérifier si je n’avais pas oublié quelque chose d’important, j’entendis un raclement de gorge.

 

Une belle trouille !

 

– N’ayez pas peur, je suis Moam, je ne vis pas avec eux, mais ils me connaissent et me tolère, moi je ne les aime pas parce qu’ils ont tué mon frère qui était soi-disant anormal, ils ne se sont pas regardés, eux !

 

Bon je fais comment pour me débarrasser de ce guignol ?

 

– Je suis moins bête d’eux ! Reprit-il, je sais très bien que vous n’êtes pas une déesse, je ne sais pas qui vous êtes, mais je ne pense pas que vos intentions soient mauvaises, vous m’avez l’air d’une bonne personne.

 

Oh, que je n’aime pas ce genre de discours.

 

– S’ils apprennent que vous n’êtes pas une déesse, ils vous tueront. Venez avec moi, je vais vous montrez une cachette qu’ils ne connaissent pas, ça peut servir. Venez.

 

Les Skorgs m’avaient laissé seule près du tombeau, Je suivis le bonhomme, il me montra sa « cachette », en fait un renfoncement discret et peu visible.

 

– Ne me remerciez pas, je n’ai pas beaucoup de distraction ! Me dit-il avant de disparaître.

 

Voilà qui compliquait les choses, ce type pouvait être une source de difficultés potentielles !

 

Je décidais néanmoins de poursuivre la mission que je m’étais assignée et demandais aux trois dirigeants si l’un d’entre eux pouvait m’accompagner afin de rencontrer Fulgoll et d’établir les conditions d’une paix durable entre les deux communautés.

 

Akar, Paerg se déclarèrent volontaires. Tozil nous répondit que si cela était ma volonté, il nous suivrait aussi, mais qu’il fallait bien que quelqu’un reste ici pour guider le peuple Skorg… L’impression qu’il avait les pétoches le père Tozil.

 

Nous repartîmes donc avec Akar et Paerg.

 

Le retour et ce qui s’en suivit fut une véritable catastrophe :

 

Quand nous sortîmes du petit labyrinthe et que nous nous montrâmes, ce fut des cris de frayeurs que rien se semblait pouvoir arrêter.

 

– Les Skorgs ! Les Skorgs !

 

Et avant que je n’aie pu esquisser l’ombre d’une explication, moi, mes deux compagnons et les deux Skorgs furent malgré nos véhémentes protestations, conduits dans la chambre des punitions où on me flagella mon joli dos et ceux des autres par la même occasion, avant de nous jeter au cachot.

 

Je me retrouvais avec Julius et Karl. Ce n’était pas la première fois que les Oulm nous punissaient, ils étaient parfois imprévisibles, de plus leurs cravaches tout en provoquant des douleurs bien réelles n’étaient pas non plus ce qui se fait de pire dans le genre. En général au bout d’une journée sans manger et sans boire nous étions relâchés et la vie reprenait comme avant comme si de rien n’était.

 

Et c’est d’ailleurs ce qui se passa, le lendemain on nous libéra sans le moindre commentaire. J’ai bien senti que Fulgoll mourrait d’envie de nous dire quelque chose, mais il ne le faisait pas.

 

C’est donc moi qui lui demandait :

 

– Les Skorgs, ils ont où ?

– Je ne sais pas !

 

Voilà qui ne présageait rien de bon, ne voyant pas très bien comment ils auraient pu s’échapper, je craignais le pire.

 

J’attendis le soir que tout le monde soit endormi, et visitais les cavités qui servent ici parfois de cachots. Ceux-ci s’ouvrent de l’extérieur sans serrure. Mais je ne trouvais rien. En fait on en avait oublié.

 

Les Skorgs pouvaient être n’importe où, y compris dans le quartier réservé où logeait Fulgoll et sa petite cour.

 

Ne sachant trop quoi faire, je pris mon mal en patience, il allait forcement se passer quelque chose. Au bout de quatre jours, n’ayant toujours pas de nouvelles j’interrogeais Jira. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt puisque c’était l’une des seules à ne pas avoir d’animosité envers les Skorgs ?

 

– Les deux Skorgs, on les a retrouvés morts dans leur cellule.

– Suicide ?

– Non, Fulgoll ne savait pas quoi en faire, dans ces cas-là il ne donne aucun ordre.

– Je ne comprends pas.

– Aucun ordre, ça veut dire même pas l’ordre d’aller leur donner à manger et à boire !

 

Une bouffé de haine m’envahit ! Que faire maintenant ?

 

Et après réflexion une idée m’est venue, il me semblait qu’il serait correct de me rendre à nouveau chez les Skorgs et de leur dire la vérité, que Paerg et Akar étaient morts en héros… Et puis derrière ces intentions pleine de repentance s’en cachait une autre bien plus terre à terre, si je souhaitais un jour, on ne sait jamais, revenir auprès de la machine, autant que je puisse le faire sans que l’on me lapide !

 

Et ce n’est que ce dernier argument qui décida Karl et Julius à m’accompagner.

 

Quand j’apparus chez eux, l’inquiétude était manifeste. Là encore j’avais préparé un texte, je leur annonçais avec un maximum de précautions oratoires la mort d’Akar et de Paerg.

 

Et soudain ce fut le déchainement ! Tozil se mit à vociférer.

 

– Tu nous as trompé, tu n’es pas une déesse, mais une sorcière, tu es venu voler la vie de nos frères et tu oses revenir te pavaner ici ! Attrapez-là ! Tuez-moi cette putain !

 

J’eu le réflexe de détaler à toutes jambes et de me précipiter vers la cachette que m’avais indiqué Moam, tout en demandant à Karl et à Julius de me suivre.

 

Les Skorgs n’étaient manifestement pas très malins et ne comprirent pas où nous allions. Je me faufilais dans la cachette avec Karl.

 

– Ou est Julius ?

– Il ne nous a pas suivi.

 

Et quelques secondes après j’entendis ses cris d’agonie. Je tombais en larmes.

 

– Putain j’en ai marre, je voulais bien faire et je ne fais que des conneries.

– On fait quoi, maintenant ?

– Est-ce que je sais ? On va déjà attendre qu’ils roupillent.

– Il y a cinq mètres à escalader, on ne peut pas le faire à deux

 

On a attendu plusieurs heures, debout car il était impossible de s’assoir, on s’est pissé dessus comme des cochons.

 

Et puis…

 

– Suivez-moi, vite !

 

C’était Moam, notre sauveur, il m’a mis sur son dos et a escalé les cinq mètres de murailles, ensuite il a fait la même chose mais un peu plus péniblement avec Karl.

 

Il ne nous restait plus qu’à revenir et faire éclater notre rage.

 

Fin du récit d’Alexandra Plonga

 

– Tu comprends maintenant pourquoi je ne peux pas aller chez les Skorgs !

– Ben oui ! Bon on va s’approcher, on va aller jusqu’à la sortie de ce labyrinthe et on avisera sur place. Il faut reconnaitre les lieux et définir un plan qui tienne la route.

 

Nous avons attendu Karl et lui avons fait part de notre projet, il fut convenu qu’il attendrait notre retour avec des provisions. Puis nous nous sommes mis en route, Jira a tenu à nous accompagner, nous étions donc six : Nerren, Micky, Dyane, Jira, Alexandra, et moi.

 

Parvenu à la sortie surélevée, se posa le premier problème : qui descend ? Je sais déjà qu’Alexandra ne le fera pas, Jira ne souhaite pas y aller non plus prétendant qu’elle va être immédiatement reconnue comme une Oulm. Bon on est quatre ! Mais on descend comment ?

 

Et une fois redescendus comment assurer notre retraite si la situation dégénère ?

 

Alexandra tenta de nous expliquer où se trouvait la cachette de sécurité mais l’insuffisance de luminosité fit que je n’y compris rien. Pour le chemin menant à la salle de la machine, c’était plus simple : tout droit sur la gauche et éclairé d’une lueur fluorescente.

 

Pour descendre on s’est débrouillé en se tenant les uns aux autres et en sautant les derniers mètres.

 

On a ensuite foncé dans la direction indiquée par Alexandra…

 

Et nous voici donc devant cette machine mythique ! Elle n’a rien d’exceptionnelle, un gros parallélépipède rectangle couleur gris souris et qui pourrait aussi bien être un gros congélateur.

 

Pour l’instant, nous étions tranquilles, aucun Skorg ne trainait dans le coin et ils semblaient tous dormir, mais que faire avec cette saloperie de machine.

 

Je me rendis compte à ce moment-là comment j’avais été présomptueux. Que faire en face de ce « congélateur » ? Pourquoi serais-je plus malin que Cassia Ling ou qu’Alexandra ?

 

Nous savions le geste qu’il ne fallait absolument pas faire de crainte de voir mon vaisseau exploser, nous savions théoriquement obtenir un arrêt temporaire de la machine, mais sinon comment trouver autre chose ?

 

Alors on s’est mis à tout tripoter, devant : au-dessus, sur les côtés, comme une bande sales gosses incapables de faire fonctionner un jouet qu’ils ne maîtrisent pas.

 

Au bout d’une demi-heure, il fallut bien que j’admette que nos gesticulations ne servaient à rien.

 

– Bon, on s’en va, on va prendre du recul essayer de trouver une autre solution…

– Quelle solution ? Se gaussa Dyane.

 

Et soudain d’un geste rageur, Micky se jeta sur la machine lui foutant d’abord des coups de pied ridicules.

 

– Bon, on se calme, ça ne sert à rien de s’énerver ! Lui dis-je. Tu vas finir par réveiller les Skorgs

 

Et le voilà qui se met à gifler les petits parallélépipèdes par l’extérieur – et heureusement que ce n’était que par l’extérieur – et soudain le voilà qui hurle, pousse un cri : « Mes doigts, mes doigts ! » et qu’il dégringole cul par terre.

 

Mais c’est une autre surprise autrement plus importante qui nous sidéra ! Le bourdonnement de la machine s’était arrêté.et les deux petits parallélépipèdes étaient devenus invisibles.

 

– Où sont passés les machins ? Demande Nerren.

– On dirait que la machine les a avalés !

– Ça ne ronronne plus.

– On va attendre, c’est peut-être provisoire.

– Et notre vaisseau, j’espère qu’il n’a pas explosé ! M’inquiétais-je.

– Non, on aurait entendu l’onde de choc, répond Dyane, se voulant rassurante.

– Et moi, j’aurais pu crever, personne n’en a rien à foutre ! Rouspète Micky.

– Arrête, t’es pas mort, t’es juste tombé par terre !

– Mais il s’est passé quoi ?

– J’ai pas compris, mais regardez mon doigt ! Reprend Micky.

 

Micky se vernit les ongles en rouge cerise de façon permanente. Celui de son index gauche a complètement disparu.

 

– Ce serait la couleur rouge qui aurait arrêté la machine ?

 

Du coup on se met tous à congratuler et à embrasser Micky qui n’en demandait pas tant, mais qui se rend maintenant compte qu’il est la vedette du moment.

 

On décide d’attendre une heure avant de repartir

 

– Si les Skorgs se pointent, on fait quoi ?

– Il n’y a aucune raison pour qu’ils le fassent, ils ne nous ont pas vu rentrer, par contre quand on va repartir il va falloir cavaler.

– Cavaler, on sait faire, mais remonter les cinq mètres qui nous séparent du petit labyrinthe…

– On fera comme au cirque…

 

Au bout d’une heure, on se décide à sortir, on est confiant, on se dit que plus rien ne peut nous arriver maintenant…

 

On se hâte, mais sans que l’on n’y ait pris gare, nous voici tous les cinq entourés d’une bande de Skorgs à la fois étonnés et menaçants.

 

Je crains que la situation tourne en bagarre, mais comme ils me paraissent plutôt chétifs, ça ne m’inquiète pas outre-mesure.

 

Mais il n’y eut pas de bagarre. Micky leva ses mains d’un geste solennel.

 

– Nous sommes les gardiens de la machine, nous venons de lui ordonner de se taire afin que désormais la paix règne en ce lieu dans les siècles des siècles et jusqu’à l’éternité. Amen !

 

Voilà qui ne veut pas dire grand-chose, mais les Skorgs ne bougent plus et après un moment d’hésitation se dirigent vers le local de la machine en nous laissant le passage.

 

On a fait les acrobates pour remonter. On embrasse tous Alexandra et Jira qui ont du mal à comprendre notre émotion.

 

– On a arrêté la machine !

– Non ?

– Si, enfin c’est Micky qui a trouvé par hasard…

– Par hasard, par hasard, c’est vite dit, c’est parce que j’ai des doigts magiques et que j’ai fait du théâtre !

 

Nous sommes retournés dans notre abri pour faire le point. Karl nous y attendait et avait apporté de quoi nous restaurer et nous avons mangé de bon appétit.

 

– On fait quoi maintenant ? Demande Dyane.

– On va revenir dans la grotte. Répond Alexandra. Théoriquement le grand labyrinthe ne devrait plus bouger, j’espère simplement qu’il n’y a pas une seconde machine qui nous ferait des surprises. Donc on va demander à Gayascoh ne nous baliser le chemin et je suppose que vous allez m’emmener Karl et moi, mon cher capitaine !

– Evidemment ! Il nous faudra récupérer Nadget et Dilos.

– Et le trésor ? Intervient Micky.

 

Je n’y pensais même plus à ce truc, mais ça nous rend dubitatif.

 

– Je vais essayer de négocier avec Fulgoll, Je peux revenir et lui apporter des trucs… Si ça ne marche pas on se servira. Il ne leur sert à rien leur trésor.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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