Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 08:18

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 3 – Casse-noisettes

Spanking

Grabuge chez les Furet

 

A 20 heures, Nicolas Furet, s’apprête à déjeuner en tête à tête avec Pauline, son épouse en regardant le journal télévisé, les gosses (les grands gosses) sont sortis.

 

Deux mots sur le couple Furet. Pauline Furet est une jolie femme aux cheveux blond vénitien et aux yeux bleus, elle aurait pu se mettre en couple avec cinq ou six prétendants différents, Furet n’était pas le plus beau, mais c’est lui qui avait la meilleure situation. Refrain connu !

 

Après une période d’amour fou, les choses se calmèrent un peu, étant aussi lucides l’un que l’autre, ils se doutaient bien qu’ils se trompaient mutuellement, mais n’en faisaient pas un casus belli, et se gardaient de toute évocation.

 

Les choses se compliquèrent lorsqu’à la suite d’un accident cardiaque, Nicolas Furet dû prendre des médicaments à vie. Seulement cette médecine avait un effet secondaire très gênant, si la libido et la bandaison de l’homme fonctionnaient correctement, l’éjaculation était devenue difficile et même parfois impossible.

 

Il aurait pu continuer à baiser mémère qui avait pris la chose avec philosophie :

 

« Du moment qu’il bande… »

 

Mais il en attrapa un complexe, il se sentait diminué et n’osait plus toucher sa femme, ils leur arrivaient d’avoir quelques rapports de temps en temps mais de plus en plus rarement.

 

Furet compensait à l’extérieur entre boites gays et dominatrices en cuir, et puis il était parfois sollicité dans le cadre de son travail, la chair est faible et on ne résiste pas à la vue d’une jolie paire de seins. Dans ce cas-là il s’arrangeait pour simuler ! Eh oui les hommes, ça simule aussi !

 

Pauline qui elle ne travaille pas ne tarda pas à succomber de son côté aux charmes de Michel Van der Mersche, qui habitait à quelques numéros de son pavillon, il était expert-comptable et travaillait à domicile.

 

Un jour il l’aborda sous un prétexte futile, cinq minutes plus tard elle buvait un café chez lui, dix minutes plus tard, ils se pelotaient sauvagement. Elle se retrouva très vite avec sa bite dans la bouche et ce fut le début d’une liaison torride.

 

Tenez cet après-midi…

 

– Allo ! Ça te dirait de venir boire un petit café ? Demande Van der Mershe au téléphone.

– J’arrive !

– On fait comme d’hab ?

– D’accord, je me change et j’arrive.

 

Le scénario est bien rodé, Pauline s’habille d’un tailleur pied de poule et d’un chemisier blanc après avoir gainée ses jolies jambes de bas en voile noir, maintenus par un porte-jarretelles. Elle se coiffe d’un chignon et chausse des lunettes à grosses montures qui ne lui servent d’ordinaire qu’à regarder la télévision. Et elle ne met pas de culotte…

 

La porte est ouverte, elle se rend directement dans la cuisine, prépare un café et s’en va le porter à son amant.

 

– Ah, te voilà salope ? Tu en as mis du temps ? S’écrie Van der Mershe jouant au patron.

– J’ai fait aussi vite que j’ai pu, monsieur !

 

Pauline aperçoit alors de l’autre côté de la pièce un homme qu’elle n’a jamais vu. Elle croit deviner ce qui va se passer, Michel lui ayant déjà joué ce genre de situation.

 

– C’est la salope dont je t’ai parlé ! Lui dit Michel. C’est une bonne suceuse de bites.

– Pas mal ! Commente l’inconnu.

– Je vais d’abord la punir pour son retard ! Enlève ta jupe, salope. Voilà tourne-toi, montre ton cul à Monsieur Jean-Paul !

– Pas mal ! Commente ce dernier ! Qui ne doit savoir dire que ça

 

Pauline se couche ensuite sur les cuisses de Michel Van der Mershe, lequel commence à lui frapper le cul en cadence.

 

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– Pas si fort ! Proteste Pauline.

– Tais-toi !

– Pouce ! J’ai dit pas si fort ! Je n’ai pas envie que mon mari voie des marques.

– La dernière fois tu n’as rien dit !

– La dernière fois, justement j’avais des marques et je n’ai pas envie de recommencer.

– T’exagères pas un peu ?

– Si t’arrêtes pas, je me barre !

– Bon, je vais faire moins fort.

 

Et pendant que Pauline reçoit sa fessée, chaque coup faisant rebondir son joli cul, Jean-Paul à sorti sa bite de da braguette et commence à s’astiquer.

 

– S tu veux qu’elle te suce la bite, il faut lui donner un peu d’argent, lui dit Michel

– Ah, bon c’est une pute ?

 

L’homme sort deux billets de son portefeuille et les tend à Pauline

 

– Maintenant, fous-toi à poil et va le sucer !

 

L’homme à une grosse bite, mais Pauline après s’être déshabillée s’en débrouille et lui tète le gland avec avidité. Michel se rapproche et sort à son tour sa queue de sa braguette. Pauline suce alors les deux queues alternativement jusqu’à ce que son amant soit bien bandé, alors ce dernier la contourne et l’encule.

 

Une queue dans la bouche, une autre dans le cul, elle n’est pas belle, la vie ? Elle aime cette sensation de rempli que lui provoque les mouvement de va-et-vient de Michel Van der Mershe dans son cul. Excité par la situation ce dernier ne tient pas la distance et éjacule prématurément. Jean-Paul vient prendre le relais, sa grosse bite a un peu du mal à passer mais y parvient toutefois.

 

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Deux bites à la suite, dans son cul ! C’est la fête ! Cette fois, elle commence à sentir des frétillements annonciateurs de sa jouissance proche, elle hurle tandis que l’homme continue de la pilonner jusqu’à ce qu’il éclate à son tour.

 

Pauline qui connait bien les lieux s’en va s’essuyer dans la salle de bain, puis se rhabille sans faire attention aux commentaires post-coïtaux que s’échangent les deux machos. Elle ramasse ses deux billets. L’affaire n’a duré qu’une dizaine de minutes.

 

– Allez, j’y vais, t’as pas bu ton café, il doit être froid.

– Refait m’en un autre ! Et puis un pour Jean-Paul, aussi !

– Je ne suis pas ta bonne !

 

Réflexion qui provoque le rire idiot du prénommé Jean-Paul.

 

Mais maintenant que nous avons fait un peu connaissance avec la petite dame, revenons à ce soir, 20 heures…

 

On sonne.

 

Cordoba et son complice Ramon ont tout prévu, un petit scénario dans le cas où c’est Furet qui vient ouvrir, un autre si ce n’est pas lui.

 

C’est Pauline qui vient ouvrir à la grille d’entrée, aussitôt Cordoba la noie sous un flot de paroles :

 

– Bonjour, c’est Damien, avec Juju, on est de passage à Paris, on voulait faire la surprise à Nicolas, il est là ?

– Oui ! Nico, c’est pour toi ! Répond-elle par reflexe.

 

Le Nico se pointe, et sans lui laisser le temps de réagir, Cordoba l’enlace.

 

– Nico, t’as pas changé, ça fait combien de temps qu’on ne s’était pas vu ?

 

Furet a du mal à se dégager. Cordoba se remet à déblatérer.

 

– Putain, c’était le bon temps, j’ai apporté une bonne bouteille on va arroser ça…

 

Et tout en parlant, il avance dans la petite allée de graviers.

 

– Stop ! Je crains qu’il ait une confusion ! S’écrie Nicolas.

– Mais non, tu te souviens de mon nom de famille ?

– Non justement, on se serait connu où ?

– Au bar de la mallette ! La mallette comme une mallette. Tu te souviens, maintenant ?

 

Et soudain Furet devint tout blanc.

 

– Vous voulez quoi ? Chuchote-t-il.

– Juste un renseignement, on peut rentrer.

– Tu les connais ? Demande Pauline Furet.

– Oui, oui, je t’expliquerai.

 

Tout le monde se retrouve dans l’entrée. Ramon en referme la porte pendant que Cordoba s’adresse d’un air peu amène à Furet.

 

– Où qu’est la mallette ?

– Quelle mallette ?

– Je repose la question pour la dernière fois, où est cette putain de mallette ?

– Ecoutez, on peut peut-être discuter calmement, vous vous rendrez compte qu’il s’agit d’un malentendu…

 

Nicolas n’a pas vu venir le coup, son nez saigne d’abondance.

 

Pauline crie et fait le geste de s’en aller on ne sait où à l’intérieur de la maison, Ramon la rattrape et la gifle violemment, elle tombe et pleure.

 

– Salaud ! Hurle Nicolas.

 

Il ne voit pas venir le deuxième coup qui lui éclate l’arcade sourcilière.

 

– On continue ou tu nous renseignes ?

– Mais je ne sais pas de quoi vous voulez parler, foutez-nous la paix, bordel !

– Bon on va faire autrement, toi la salope, tu vas te déshabiller.

– Non, mais vous êtes fou ! Tente de protester Pauline. Au secours !

– Tu fermes ta gueule ou je te bute, et maintenant tout le monde dans la cuisine.

 

On fait asseoir Nicolas, Ramon lui maintient la main droite appuyée sur la table.

 

– Ne serre pas ton poing où je te fous des baffes.

 

Cordoba fouille dans les tiroirs, il en ressort un casse-noisettes.

 

– Mais c’est très bien ça ! Dit-il en coinçant l’index de Nicolas dans l’ustensile.

 

Il serre un peu ! Furet hurle.

 

– Bon, toi la poufiasse, si tu ne te déshabilles pas immédiatement, je casse les doigts de ton mari les uns après les autres.

– Mais vous êtes complètement fou, on ne vous a rien fait !

 

Cordoba augmente la pression sur le casse-noisettes et écrase le doigt de Furet qui après avoir crié nous fait un malaise.

 

– A poil, la poufiasse, on t’a dit !

 

Pauline, dans un état second se déshabille.

 

– Elle n’est pas mal, ça doit être une belle salope ! S’exclame Ramon. On la viole ?

– Salauds, salauds ! Ne peut que répéter Pauline.

– On la violera si cet abruti refuse de nous dire où est la mallette.

 

Alors Nicolas Furet revenant péniblement à lui, capitule :

 

– Donnez-moi un papier, je vais vous écrire l’adresse.

– Ça m’étonnerait que tu puisses écrire, je vais noter.

 

Il indique, l’adresse, l’étage, la porte.

 

– C’est qui ?

– Une masseuse !

– Elle travaille toute seule ?

– Oui

– Elle est là tout le temps ?

– Non, c’est son lieu de travail.

– Elle s’appelle comment ?

– Chanette

– Jeannette comment ?

– Chanette, pas Jeannette. C’est un pseudo.

– Tu lui as donné quand, la mallette ?

– Lundi après-midi !

– Après le cinéma ?

– Oui !

– Merde ! On s’est fait marron.

 

Nicolas ne comprend pas la dernière réplique, mais Ramon, si ! Selon toute vraisemblance la mallette a d’ores et déjà été récupérée par Jiménez dans la journée.

 

– On va se faire engueuler ! Ronchonne Ramon, on fait quoi ?

– Je réfléchis ! Répond Cordoba.

– Je peux la baiser ?

– Attends ! Jimenez est au courant depuis quand pour l’adresse ? Demande-t-il à Furet.

– Je lui ai donné tout à l’heure, vers 18 heures ! Répond-il sans réfléchir aux conséquences.

 

Du coup Cordoba jubile !

 

– T’as son numéro de téléphone à la masseuse ?

– Dans ma voiture !

– Allez debout, Furet, on va aller le chercher ! Ramon surveille-la pouffe, mais n’y touche pas.

– Mais, pourquoi ?

– Je t’expliquerai !

 

Cordoba accompagne Furet jusqu’à la voiture.

 

– Ouvre-la et reste tranquille, c’est dans la boite à gants ?

– Oui !

– Pourquoi tu le laisses dans la voiture ?

– C’est mon téléphone professionnel, à la maison, je n’en ai pas besoin.

 

Cordoba tripote le téléphone

 

– Je trouve pas !

– Faut chercher à « Microsoft ».

– Hein ? Ah, je vois : monsieur prend ses précautions

 

Cordoba appelle le numéro

 

– Merde, un répondeur ! Fulmine-t-il en enfouissant le téléphone dans sa poche. Je le garde ! Rentre, je t’accompagne à l’intérieur. On va vous laisser mais, au cas où tu nous aurais raconté des conneries, on serait obligé de revenir. Et inutile de porter plainte, parce que dans ce cas-là, on serait obligé de raconter que tu as piqué des documents confidentiels à ton employeur.

 

Cordoba et Ramon s’en furent alors rejoindre leur moto garée un peu plus loin.

 

– Pourquoi tu n’as pas voulu que je m’amuse avec la fille ? Demanda Ramon visiblement contrarié.

– On est en France, coups et blessures, c’est pas trop puni, le viol c’est plusieurs années de prison.

 

Dès les deux affreux sortis, Pauline pique une crise nerveuse. Nicolas que son doigt fait horriblement souffrir attend, prostré, qu’elle se calme, il réalisa alors son erreur :

 

Il aurait dit à ces bandits que Jimenez avait été prévenu lundi en début après-midi, ce qui était la configuration la plus plausible, l’affaire en serait sans doute restée là. Mais là Jimenez allait être doublé…

 

« Pas si sûr, une chance sur deux… » tenta-t-il de se rassurer.

 

Mais non, en réfléchissant davantage, il comprit mieux, le répondeur de mon téléphone avait renseigné le bandit sur mes horaires. Il se rendrait sur place à la première heure.

 

Jimenez se vengerait fatalement de cet échec et Furet savait malheureusement comment. Que faire alors pour se sortir de cette situation ? Se demandait-il.

 

Me prévenir (moi, Chanette), mais il n’avait plus mon numéro puisque son téléphone avait été embarqué. Se rendre sur place demain matin, mais il tomberait sur les deux barbouzes. Prévenir Jimenez, mais comment ? Il n’avait pas son numéro, celui-ci masquant systématiquement ses appels.

 

– Qu’est-ce que tu fous ? Fais quelque chose, appelle les flics ! Finit par murmurer Pauline.

– Je ne peux pas, j’ai fait une grosse bêtise, si la police s’en mêle, je perds mon boulot ?

– Une grosse bêtise ? C’est quoi ta grosse bêtise ?

– J’ai piqué un document, je pensais qu’il n’y avait aucun risque, et en fait c’est une histoire politique avec des barbouzes…

– Bravo ! Et t’as fait ça pour de l’argent ?

– Que je ne toucherais jamais…

– T’es vraiment un gros connard !

– Je ne suis pas parfait, tout le monde peut faire des conneries.

– Peut-être mais avec tes conneries, j’ai failli être violée.

 

Nicolas ne répondit pas, son doigt le faisait tellement souffrir qu’il en avait mal au cœur, et puis il ne voyait pas bien comment gérer la suite.

 

Il eut quand même une idée, peut-être qu’en se rendant à l’ambassade du Nueva-Costa demain matin à la première heure, il pourrait retrouver Jimenez…

 

– Bon on fait quoi ? On ne va pas rester plantés dans la cuisine toute la nuit ! S’impatiente Pauline.

– Faudrait que tu m’emmènes aux urgences, j’ai trop mal au doigt et je ne pourrais pas conduire.

– OK, laisse un mot pour les gosses, faudrait pas qu’ils s’inquiètent.

– Pauline, je ne peux pas écrire :

– Alors je vais le faire.

 

Aux urgences après quatre heures d’attente on diagnostiqua une fracture de la phalange médiane de l’index droit qu’on lui plâtra avant de le libérer et on le fit « bénéficier » d’un arrêt de travail de trois semaines.

 

Mercredi 13 janvier

 

En rentrant de l’hôpital, Pauline Furet avait avalé un somnifère. Nicolas, lui, savait qu’il ne trouverait pas le sommeil et continuait à tenter de démêler les ficelles d’une situation qui lui échappait. Son dernier espoir était l’ambassade du Nueva-Costa. Hésitant à conduire à cause de sa main accidentée, il s’y rendit en taxi de façon à y être pour 9 heures.

 

– Je voudrais parler à Monsieur Jimenez.

– Il n’y a pas de Monsieur Jimenez ici. Répond le planton.

 

« J’aurais dû y penser, ce n’est pas son vrai nom ! »

 

– Alors je voudrais voir l’ambassadeur.

– De la part ?

– Mon nom ne vous dirait rien, mais c’est une affaire d’état, il s’agit de documents sur les comptes en France du général Diaz.

– Un instant, je vous prie.

 

Le type s’éloigne un moment, passe un coup de fil, puis revient et indique à Furet qu’un attaché d’ambassade va le recevoir.

 

C’est l’attaché qui se déplace dans le hall, maigre et moche, allure de croque-mort :

 

– Yé vous écoute !

– En un mot, j’ai été contacté par une personne de votre ambassade, il m’a dit s’appeler Jimenez, grand, très brun, grosses moustaches, lunettes fumées.

 

Nicolas attend une réaction de son interlocuteur mais celui-ci reste aussi impassible qu’une statue de cire.

 

– Vous ne voyez pas qui c’est ?

– Continuez, yé vous prie !

– Il faut que je retrouve cette personne.

– Explique-moi pourquoi ? Yé pourrais peut-être vous renseigner.

– Je devais mettre à la disposition de Monsieur Jimenez une mallette contenant des documents sur les comptes du Général Diaz. Des voyous sont venus chez moi pour m’obliger à leur dire où était cette mallette.

– Merci pour ces informations ! Conclut l’attaché en faisant deux pas en arrière signifiant par-là que l’entretien était terminé.

– Mais c’est tout, vous ne pouvez rien me dire d’autre ?

– Ne vous inquiétez pas, nous maîtrisons la situation. Répondit-il avant de quitter l’endroit

 

Et Nicolas se retrouva dans la rue, complètement anéanti.

 

Ramon et Cordoba se sont retrouvés au bistrot à 8 heures. Le portable de ce dernier sonne, c’est son chef :

 

– Allo, bonjour commandante !

– Alors, ça y est ?

– On attend 11 heures.

– Vous me confirmerez, je veux le contenu de la mallette à 15 h 30, je vous envoie le lieu de rendez-vous par SMS.

– A vos ordres, commandante :

– Attention : Jimenez ne va pas baisser les bras, Furet a dû photocopier tout ça, à défaut des originaux, il se servira des photocopies. Il faut empêcher ça et donc éliminer Furet.

– On saura faire !

– Non, pas d’élimination physique, il faut éviter de provoquer tout ce qui ressemble à une enquête. On va faire virer Furet de sa boite, vous allez faire un mail au directeur de la banque avec copie au responsable de la sécurité. Votre taupe vous fournira les adresses mail. Prenez un papier et un crayon, je vais vous dicter le texte… Vous ferez ça dans un cyber-café à partir d’une adresse bidon, d’accord ?

– D’accord ! Répondit Cordoba un peu déçu quand même.

 

Banque de l’Atlantique sud

 

A 9 heures, Jean-Michel Grondin, le directeur de la Banque de l’Atlantique Sud téléphone à son responsable de la sécurité.

 

– Vous avez dû recevoir en copie un mail un peu bizarre plein de fautes d’orthographe, jetez un coup d’œil quand même.

 

Blondberger, le responsable de la sécurité relut le mail dans lequel il était question entre autres choses d’un document officiel certifiant d’importants transferts de fonds provenant de la Banque d’Etat du Nueva-Costa. Le mail mettait nommément en cause Nicolas Furet dans la disparition du document. Il appela la chef de service et demanda qu’on lui communique le dossier.

 

– C’est une photocopie ! Précisa-t-elle en le lui tendant le document. L’original est probablement entre les mains de Monsieur Furet, mais Monsieur Furet est absent aujourd’hui.

– C’est Monsieur Furet qui vous a dit qu’il avait emprunté le document ?

– Non pas du tout, il y avait une note à l’emplacement du dossier signée de sa secrétaire. Je vous l’ai apporté.

– Très bien !

 

Philippe Blondberger comme beaucoup de responsables de la sécurité était un ancien policier gradé à la retraite. Il regrettait les longues séances d’interrogatoires au cours desquelles il s’amusait à harceler les gens. Ce qu’il préférait c’était les petits comparses, les témoins actifs, ceux qui savaient deux ou trois choses mais qui se croyaient assez futés pour les dissimuler. Blondberger prenait un plaisir sadique à les faire craquer. A la banque, il avait rarement l’occasion d’exercer ses talents, il n’était pas là pour ça, alors il se dit que ce matin, il allait pouvoir s’amuser. Mais avant de convoquer la secrétaire de Furet, il se fit communiquer ses notes professionnelles et son cursus au sein de l’entreprise, passa quelques coups de fils aux personnes qui l’avaient eu sous ses ordres, c’est fou ce que les gens adorent parler des autres.

 

Daisy Rollin a un vrai look de secrétaire de direction : la presque quarantaine, port altier, visage agréable, jolis yeux bleus, cheveux auburn coiffés en chignon strict, lunettes à grosses montures, tailleur beige, chemisier blanc légèrement entrouvert en haut, escarpins (achetés en solde) et formes intéressantes.

 

Elle ne comprend pas la raison de cette convocation chez ce Blondberger qui traine une réputation épouvantable, mais comme elle ne voit pas bien ce qu’on pourrait lui reprocher…

 

Après l’avoir fait asseoir, Blondberger lui tend une feuille blanche :

 

– Ecrivez : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn ».

– Pardon ?

– Vous avez parfaitement entendu, écrivez, s’il vous plait !

– J’aimerais bien comprendre.

– Vous comprendrez en temps utile, pour l’instant contentez-vous d’écrire.

– Et si je refuse ?

– Si vous refusez de collaborer, je possède assez d’éléments pour vous faire embarquer par la police pour complicité de substitution de documents.

 

Du coup Daisy commence à paniquer :

 

– Mais enfin, c’est ridicule.

– Je suis ici pour démêler une affaire dans laquelle vous êtes empêtrée jusqu’au cou, alors vous arrêtez vos jérémiades et vous écrivez ce que je vous ai demandé, il y va de votre intérêt.

– Je rêve ! C’est quoi la phrase ?

 

Blondberger la répéta. Et Daisy l’écrivit en poussant des soupirs d’exaspération.

 

– Voyons voir, c’est bien la même écriture.

– La même écriture de quoi ?

 

Il lui tend la feuille manuscrite apportée par la chef de service.

 

– Vous reconnaissez avoir écrit ce papier ?

– Evidemment que je le reconnais, ce n’était pas la peine de m’imposer tout ce cinéma !

 

S’il y avait une chose que ne supportait pas Blondberger, c’était qu’on ose lui tenir tête, il se jura alors de briser cette « pétasse arrogante ».

 

– Parlez-moi sur un autre ton ! Eructa-t-il.

– N’abusez pas de votre autorité, vous n’êtes plus à la P.J. Nous allons arrêter cet entretien, je n’ai rien à me reprocher et si vous voulez continuer à m’interroger, j’exigerais que ce soit en présence d’un délégué syndical.

– Ne vous donnez pas cette peine, j’avais pratiquement terminé, je désirais savoir si vous étiez ou non la complice de Furet, maintenant, je sais !

– Vous savez quoi ? S’énerve Daisy.

– Vous êtes sa complice ! C’est le contraire qui aurait été étonnant puisque vous êtes sa maitresse.

– Mais c’est faux !

– Arrêtez de mentir, on vous a vu !

 

Daisy devient livide, se demande pourquoi elle n’a pas quitté l’entretien comme elle l’avait annoncé, aimerait le faire maintenant, mais quelque chose la pousse à savoir jusqu’où Blondberger va aller dans l’ignominie.

 

– Vous devriez arrêter d’écouter les commérages, ce n’est pas parce que j’ai flirté cinq minutes avec lui que je suis sa maitresse.

– Aller à l’hôtel avec un homme, vous appelez ça « flirter cinq minutes », vous ? Bluffa-t-il.

 

« Comment peut-il être au courant ? »

 

– Ben oui, puisqu’il ne s’est rien passé !

– Et c’est sans doute pour ça que vous y êtes retourné plusieurs fois !

 

Déstabilisée par le bluff de Blondberger, Daisy analyse mal la situation, au lieu de lui balancer qu’elle est encore libre de coucher avec qui bon lui semble, elle croît judicieux d’inventer une explication vaseuse visant à démontrer qu’elle n’est pas la maitresse de Furet. Grossière erreur.

 

– Monsieur Furet est plutôt bel homme, très attirant et très respectueux, j’ai succombé à ses charmes. Mais comment dire ? Au lit, ce n’est pas terrible, je n’ai donc pas renouvelé l’expérience.

– Vous mentez !

– C’est ça traitez moi de menteuse, vous vous croyez tout permis ? Et arrêtez de m’interrompre, je n’avais pas fini ! Donc je continue : devant son insistance, il m’a proposé avec beaucoup de tact de me donner de l’argent.

 

Une énorme brèche vient d’être ouverte par Daisy, Blondberger n’a plus qu’à s’y faufiler comme un fox dans un terrier.

 

– Autrement dit, vous faites la pute !

– Je me fous de vos jugements de valeur, j’avais besoin d’argent et cela n’a pas été une corvée. Mais je ne suis pas la maitresse de Furet.

– Autrement dit, vous feriez beaucoup de choses pour de l’argent ?

– Je n’ai pas dit-ça !

– Mais moi, je le pense ! A qui avez-vous refilé les documents sur les comptes du général Diaz ?

– A Monsieur Furet, je l’ai même écrit.

– Et il vous a payé combien pour ça ?

– Pourquoi m’aurait-il payé ?

– Parce que vous êtes une pute, débarrassez-moi le plancher ! Votre compte est bon !

 

Les nerfs de Daisy lâchent, elle sanglote.

 

– Foutez-moi le camp, ce n’est pas le bureau des pleurs ici !

– Vous n’êtes qu’une vielle pourriture infecte !

– Ça aussi, ce sera notifié dans mon rapport.

 

Daisy rejoint son bureau et sans ranger ses affaires, elle prend son sac et son manteau et file à l’adresse de son médecin traitant, solliciter un arrêt de travail.

 

Blondberger attend que le directeur soit libre afin de lui faire un rapport oral. Entre temps une bonne âme est venue lui apprendre que Daisy s’était « sauvée en courant », aggravant par-là même son cas. Il jubile, Blondberger.

 

Grondin, le directeur est perplexe :

 

– Vous êtes sûr de vous ?

– Quasiment, son compte est dans le rouge, son ex ne lui verse plus sa pension alimentaire, elle a eu une facture de garagiste impayée. Elle joue les putes occasionnelles. Et pour tout arranger, elle m’a insulté et elle a quitté son poste sans prévenir personne. Au minimum elle est la complice de Furet ou d’un autre. Au pire elle a fait le coup toute seule.

– Et Furet ?

– Arrêt de travail, monsieur !

– Comme par hasard ! Reste à définir le rôle de Furet dans cette histoire, Vous me ferez un rapport écrit. Je vais transmette tout ça à l’inspection générale.

– Dois-je comprendre que vous me dessaisissez du dossier ?

– La question n’est pas là, chacun son métier, je vous ai juste demandé de vérifier si ce mail était sérieux ou non, vous m’affirmez qu’il l’est, c’est ce que j’attendais de vous, la suite n’est pas de votre ressort.

– Pourrais-je vous demander à titre de faveur exceptionnelle de conserver ce dossier.

– Non, Monsieur Blondberger, cette affaire peut avoir des suites préjudiciables pour notre établissement si elle fuite, de plus nous risquons des complications avec le ministère des affaires étrangères. Je peux avoir votre rapport écrit dans une heure ?

– Parfaitement monsieur.

 

« Gros connard ! » Ronchonna Blondberger en quittant le bureau directorial.

 

Une heure plus tard, Jean-Michel Grondin, convoquait dans son bureau Gilbert Pottier, l’inspecteur général en lui demandant de venir avec « l’un de ses meilleurs collaborateurs ». Il leur décrivit l’affaire, leur présenta le mail anonyme et le rapport de Blondberger.

 

– Si vous pouviez faire vite, c’est peut-être rien du tout, mais dans le cas contraire ça peut faire du bruit. Vous avez carte blanche, je veux un premier rapport demain matin à mon arrivée. Euh, ne perdez pas trop votre temps à aller voir Blondberger, je lui ai juste demandé d’initier l’affaire, mais ce ne sont pas ses oignons. J’aimerais aussi qu’on me mette en sécurité toutes les photocopies du dossier Diaz.

 

En sortant, l’inspecteur général Pottier, prit son homme de confiance à part.

 

– Fait vachement gaffe, Chauvière, c’est bien la première fois que le patron met le nez directement dans une affaire comme celle-ci, on marche sur des œufs, ça sent la barbouzerie, fait ton boulot, mais pas d’excès de zèle. Démarre tout de suite, je mets une personne pour s’occuper des vérifs préalables, les comptes, les notes, les comptes rendus d’entretiens, les agendas et tout le bazar, on te fera suivre par mail ce qui est important.

 

Furet

 

Nicolas Furet a du mal à mettre de l’ordre dans ses pensées. Comme beaucoup de personnes en situation compliquée, il cherche à minimiser les faits.

 

« Jimenez arrivera peut-être avant les deux salopards, et puis même s’il n’arrive pas avant, ce n’est pas parce qu’il m’a menacé qu’il va mettre cette menace à exécution, ça lui apporterait quoi ? Et puis si réaction, il doit y avoir, ce sera demain, aujourd’hui il ne se passera rien, mais demain : comment faire ? Soudoyer le facteur afin qu’il ne distribue aucune lettre dans la rue ? Pas évident ! Et puis rien ne dit que les photos seront distribuées dès le lendemain, et puis ça ne règlera pas le problème de l’envoi des photos au boulot. Tout raconter aux flics ? Ils ne feront rien. Prévenir la banque, leur dire que ma famille était menacée, ils vont me rire au nez quand ils recevront les photos. Je suis coincé, je ne peux prendre aucune initiative. La pire des situations ! »

 

Sans aucun plan, il se mit à déambuler dans les rues de Paris… Il faudrait qu’il ait une discussion avec sa femme. Demain et les jours suivants, il s’arrangerait pour relever le courrier, mais cela ne suffirait peut-être pas, les photos pouvaient aussi bien arriver par porteur spécial… Mais dans ce cas comment la préparer ? Il se gara et alla réfléchir dans un bistrot devant un demi à peine frais.

 

A 11 heures, Chauvière sonne au domicile de Nicolas Furet, il n’y a personne, il patiente dans sa voiture jusqu’à 12 h 15, puis n’ayant vu personne entrer s’en va à la recherche d’un endroit pour déjeuner.

 

Nicolas, lui ne déjeune pas, il n’a pas faim. Après avoir tourné et retourné ses soucis dans tous les sens, il en arrive à la pire des conclusions : le divorce va devenir inévitable : son épouse a les idées larges, mais de là à apprendre qu’il suce des bites ! Quant à sa carrière professionnelle, il peut faire une croix dessus. Il se voit déjà SDF quémandant des tickets restaurants dans le métro !

 

Une seule petite lueur d’espoir lui trotte dans la tête : son professeur de philosophie ne lui avait-il pas enseigné que « les choses ne se déroulent jamais comme on imagine qu’elles vont se passer ». On se console comme on peut !

 

S’armant de courage, il prend direction de son domicile.

 

Le médecin de Daisy ne reçoit pas avant 13 h 30, mais sa secrétaire l’informe qu’une place est disponible à 13 h 50. Elle est révoltée par la méchanceté gratuite avec laquelle Blondberger l’a traité. Elle pourrait aller voir les syndicats, attaquer aux prudhommes, mais elle sait aussi que ce sera sa parole contre celle de Blondberger, celui-ci ne reniera pas jamais ses propos et se complaira dans la mauvaise foi. Une plainte contre elle n’aboutira jamais, mais sa réputation dans l’entreprise est probablement foutue. Elle va se retrouver à la rue sans ressource. Un seul homme peut éventuellement l’aider à s’en sortir c’est Nicolas Furet.

 

Son portable professionnel ne répond pas, les renseignements lui fournissent son numéro de téléphone fixe. Elle appelle, ça sonne dans le vide, elle laisse un message « Rappelle-moi, c’est super urgent. ».

 

A midi et demi, Nicolas Furet rentre chez lui, ne trouve personne, mais comme dans les mauvais films, une lettre trône en évidence au beau milieu de la table de la salle à manger.

 

« La rupture ! Déjà, elle n’a pas perdu de temps. »

 

Mais ce n’était pas ça. Il lit :

 

« Il va falloir qu’on se parle sérieusement. J’ai la trouille pour moi, pour toi, et pour les gosses, Caro va me prêter les clés de la maison de sa mère. J’envoie les gosses à Bordeaux chez mamie. Rejoins-moi vite. Bises. »

 

Furet poussa un ouf de soulagement, non seulement sa femme ne semblait pas trop fâchée, mais cet éloignement imprévu réglait de façon inespérée, le problème de la réception des photos compromettantes dans sa boite aux lettres.

 

« Mais elle est où, la maison de Caro ? »

 

N’en sachant rien, il fallait qu’il téléphone à sa femme afin de le lui demander, mais rien ne pressait. Auparavant, il fallait qu’il puisse livrer à son épouse une version « présentable » de ses démêlés avec Jimenez. Il avait été tellement obnubilé ce matin par le problème des photos qu’il avait négligé cet aspect des choses.

 

Il vérifia néanmoins si ses téléphones n’auraient pas enregistré un message de sa femme contenant des précisions complémentaires.

 

Il n’y avait rien sur son portable personnel, en revanche, le fixe affichait un message en attente de consultation. Ce n’était pas sa femme, c’était Daisy Rollin.

 

Dans ce message, elle le tutoyait, ce qu’elle ne faisait d’ordinaire que dans leurs moments d’intimité.

 

Il l’appela, la trouva très énervée, refusant de s’expliquer au téléphone. Elle lui proposa un rendez-vous à 14 h 30 place du Chatelet qu’il accepta.

 

Ne trouvant pas de taxi de disponible à cette heure-là, il se résout à prendre les transports en commun afin de s’y rendre.

 

Jimenez

 

Jimenez et Pablo font équipe pour cette mission en France, mais ne s’apprécient guère. Le premier est jugé par ses supérieurs comme un agent secret redoutable d’efficacité mais parfois trop personnel dans ses décisions. Pablo est moins doué, mais n’a aucun scrupule, il est sadique, aime voire souffrir, et tuer lui procure comme une sorte de bonheur intérieur. C’est Jimenez qui est le chef, et ce dernier a délégué à Pablo le soin de faire ses rapports à leur supérieur hiérarchique dont ils ignorent la véritable identité.

 

La veille, Pablo lui a envoyé un message l’informant que la mission serait terminée aujourd’hui.

 

Et comme il s’agissait théoriquement de leur dernière soirée en France, Jimenez a proposé d’aller en boite arroser ça. Pablo d’abord réticent a accepté à condition qu’ils soient tous deux rentrées à minuit.

 

En fait de minuit l’affaire s’est terminée à 4 heures du matin, Ils se couchèrent ronds comme des queues de pelles et n’émergèrent que vers midi.

 

– Merde faut qu’on aille chez la pute !

– On se prend une douche, on boit un café et on y va, il n’y a pas le feu ! Répondit Jimenez.

– J’espère qu’on ne se sera pas fait doubler, normalement on devait se lever de bonne heure. Bougonna Pablo.

– Doublé comment ? Les gars de Diaz doivent être persuadés que la mallette est déjà dans l’avion.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 08:15

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette

2 – Malette et donjon

Chanette

 

Lundi 11 janvier

 

La mallette

 

Javier Jimenez est ponctuel, il s’assoit sans y être invité.

 

– C’est fait ? Demande-t-il simplement.

– C’est là ! Répondit Nicolas Furet.

– Parfait, il ne vous reste plus qu’à nous la livrer.

– Et bien, prenez-là, je vous ai dit, c’est prêt et complet. Vous désirez vérifier ?

– Tournez-vous, je vais ouvrir la mallette.

 

Jimenez débloque l’ouverture avec une clé de sécurité et découvre une double feuille. Juste une double feuille !

 

– C’est tout ?

– Le reste n’est pas en format papier, mais ça devrait vous suffire, tout le transfert est détaillé avec les signatures…

 

Jimenez parcoure le document, ça semble lui convenir.

 

– Bon je referme !

– C’est ça, maintenant payez-moi et disparaissez !

– Eh non, ça ne va pas se passer tout à fait comme ça ! Malgré nos précautions et notre professionnalisme, il n’est pas impossible que l’on m’ait suivi, bien sûr, je sais casser une filature mais ce n’est jamais garanti à 100%, et nous ne voulons prendre aucun risque.

– Non mais attendez, je ne comprends pas…

– A midi, inventez-vous un rendez-vous à l’extérieur et disparaissez avec la mallette, je vais vous expliquer comment semer les gens qui pourraient vous suivre…

– Attendez, c’est moi qui vais faire ça ?

– Oui ! Parce que si c’est moi qui porte la mallette, ces gens n’hésiteront pas, y compris à m’abattre. Pour la police ce sera un règlement de compte entre barbouzes étrangers comme ils disent, ils classeront discrètement l’affaire. Par contre ces individus y regarderont à deux fois avant de s’attaquer à un ressortissant français.

– Oui, bon, je vais vous dire un truc : ça commence à aller trop loin cette affaire ! On va arrêter ce cirque, prenez votre mallette et démerdez-vous, gardez le fric si vous voulez et foutez-moi la paix.

– Pensez aux photos, Monsieur Furet, pensez aux photos !

 

Une bouffée de haine envahit Furet qui en ce moment enverrait bien un pain à la figure de son interlocuteur.

 

– Vois êtes vraiment une ordure. D’un côté, je perds mon emploi et ma famille, de l’autre côté je risque ma vie, c’est dégueulasse vos méthodes !

– Non monsieur, ce qui est dégueulasse c’est la dictature du général Diaz.

– Arrêtez avec ça, vous êtes grotesque !

– Des milliers d’innocents emprisonnés, torturés, assassinés vous trouvez ça grotesque ?

– Et alors, c’est de ma faute ?

– En refusant de collaborer, votre banque couvre les crimes du général Diaz.

– Pfff !

– Vous ne risquez rien, vous avez ma parole…

– Tu parles !

– Je vous explique le plan…

 

Furet n’en croit pas ses oreilles en écoutant le délire de son interlocuteur.

 

– Faut arrêter d’aller voir des James Bond.

– Ça n’a rien de compliqué, je vous ai noté tous les détails, mémorisez les bien.

– Et si je me plante ?

– C’est à la portée du premier venu, vous ne vous planterez pas ! Je vous appellerais demain matin, vous me direz à quel endroit on peut récupérer la mallette et dès que ce sera fait vous recevrez un chèque de banque. Allez, je vous laisse, vous verrez : tout va bien se passer. Ah ! Je vous ai apporté une casquette, n’oubliez pas de la mettre au moment opportun.

 

Il faut à ce moment de l’histoire faire intervenir, deux autres barbouzes : Ernesto Cordoba et Ramon Munoz. Ces deux-là faisaient partie des services secrets du général Diaz et lui sont restés fidèles. Ils veulent éviter que le compromettant ordre de transfert de fonds des liquidités de l’ancien dictateur tombe entre les mains du nouveau gouvernement.

 

Ernesto Cordoba est posté sur le trottoir en face de l’entrée de la Banque de l’Atlantique sud, il voit sortir Jimenez.

 

– Il n’a pas la mallette ! Indique-t-il à Ramon, son comparse.

– C’est donc Furet qui va l’acheminer, on passe au plan B, je vais attendre sur la moto à la sortie garage, toi tu restes ici s’il sort à pied.

– Et si l’opération n’est pas pour aujourd’hui ?

– On reviendra demain.

 

Nicolas Furet est effondré. Que faire ? Aller à la police ? Même s’ils l’écoutent cela n’empêchera pas un vague complice de poster à tous vents les photos compromettantes, les enveloppes doivent être prêtes, la date sans doute fixée et il doit juste attendre un contre-ordre pour ne pas le faire. Il essaie de rédiger une lettre à sa femme genre « on essaie de me salir… » mais se trouve incapable de trouver ses mots.

 

A midi, il descend au parking, prend sa voiture de fonction, dépose la mallette à ses côtés et démarre. Il se dirige vers le Marais, le timing fourni par Jimenez lui laisse presque une heure pour se garer.

 

Evidemment quand on n’est pas pressé, on trouve une place tout de suite. La rue de Turenne est assez fréquentée et les terrasses sont pleines. Furet descend de voiture, la mallette à la main et se dirige vers le métro.

 

Cordoba a garé sa moto et suit sa proie. Il ne peut agir maintenant et attend le moment propice.

 

« A aucun moment vous ne devrez agir comme quelqu’un qui sait qu’on le suit » lui avait précisé Jimenez. « Sinon le plan risque de ne pas fonctionner ? »

 

Furet descend jusqu’à la rue Saint-Antoine, puis empreinte la rue de Rivoli jusqu’au Châtelet, tourne à gauche et traverse la Seine. Il se dirige ensuite vers le carrefour de l’Odéon, il est en avance et patiente jusqu’à l’heure H à la terrasse d’un café. Cordoba ne peut faire autrement que de l’imiter.

 

A 14 h 10 très exactement, il se lève, traverse la place, et s’engouffre dans le hall du cinéma. Son billet est déjà dans sa poche, Jimenez l’ayant acheté pour lui, il se dirige vers le couloir donnant accès à trois salles.

 

Cordoba n’avait pas prévu ça ! Il se précipite vers le guichet.

 

– Le film qui va commencer, c’est lequel ?

– Ils sont tous commencés ! Ah ! « Les 8 salopards », ça vient juste de commencer !

– Oui, une place !

– Pour « Les 8 salopards » ?

– Oui madame !

– Vous avez une carte d’abonnement ?

– Vite madame, je voudrais en rater le moins possible.

 

Nicolas Furet entre en vitesse dans la salle 2 où l’on projette « Les Amants de Caen », film commencé depuis un moment. Au dernier rang près de l’une des sorties, il repère la blonde dont lui a parlé Jimenez, il s’assoit à sa droite, tout en se coiffant de la casquette souple qu’on lui a donné. La fille sans aucun préliminaire l’enlace et lui roule un patin.

 

L’affaire dure un certain temps, c’est la fille qui arrête les frais.

 

– Le mec s’est trompé de salle mais il va finir par venir. Dès que la porte s’ouvrira on recommence !

– Avec plaisir ! Répond Furet en pleine érection et qui pour la première fois se surprend à trouver un petit attrait à sa situation.

 

Voilà qui risque d’interpeller le lecteur ! N’avons-nous pas écrit que Nicolas fréquentait un sauna gay ? C’est que tout simplement notre homme est bisexuel.

 

Cordoba se dit qu’il est en train d’échouer, il s’efforce de scruter une par une, les rangées bien remplies de la salle 1, mais ne trouve pas sa cible.

 

Pas évident de passer d’une salle à l’autre, il y parvient malgré tout. Il a perdu un quart d’heure dans l’affaire.

 

La porte de la salle 2 s’ouvre. Cordoba scrute à nouveau les rangées et ne prête pas d’attention particulière à ce couple en train de se peloter.

 

Un type est assis à la droite de la fille, il lui chuchote quelque chose. La fille se dégage :

 

– A mon signal tu te casses ! Dit-elle à Furet.

 

Quelques secondes passent…

 

– Vas-y vite !

 

Cordoba, bredouille, se dirige vers la sortie, le couple qui se bécote est toujours là mais le fait que la blonde embrasse maintenant son voisin de gauche et non plus celui de droite ne lui a pas sauté aux yeux.

 

Avant de pénétrer dans la troisième salle il envoie un SMS à son comparse.

 

« Cible perdue, la mallette a peut-être déjà changé de main, rejoins-moi au cinéma… Je surveille la sortie arrière, occupe-toi du devant ».

 

Mais Furet est déjà sorti du ciné, il prend le métro en s’étant auparavant assuré le plus discrètement possible qu’il n’est plus suivi.

 

Chanette

 

Le téléphone. Un type me demande s’il peut venir cet après-midi, je lui dis que je serais libre à 15 heures…

 

C’est ainsi que ce jour-là, Nicolas Furet est venu chez moi, je l’avais déjà vu trois ou quatre fois.

 

Je n’ai pas fait attention quand il a laissé la mallette derrière le fauteuil, si je l’avais découverte en sa présence il aurait probablement juré ses grands dieux qu’elle ne lui appartenait pas.

 

A l’époque je ne connaissais rien de lui, sinon un faux prénom et de toute façon, je ne pose jamais aucune question personnelle, certains me racontent plus ou moins leur vie, vérité, affabulation, mélange des deux, je m’en fiche à vrai dire.

 

Nicolas était un client plutôt taiseux et j’ignorais qu’il fréquentait les clubs gays. Il jouait avec moi au type qui a des tendances bisexuelles mais qui a besoin d’ordres pour pouvoir franchir le pas. En fait sa première expérience avait dû constituer une énorme transgression avec une dose d’excitation si intense qu’il souhaitait la revivre. Voilà, c’était mes cinq minutes de psychanalyse de bazar !

 

Le mec me paie, se met à poil mais garde ses chaussettes.

 

– Retire tes chaussettes !

– Il faut vraiment ?

– Discute pas, retire-moi ça !

 

Il me fait le coup à chaque fois, ce doit être une manie. En fait ce n’est pas une manie, il cherche un prétexte pour que je le punisse. Comme si j’avais besoin d’un prétexte ? Du coup je le gifle.

 

– Qu’est-ce qu’on dit ?

– Merci maîtresse !

– T’es vraiment une salope !

– Oui maîtresse !

 

Je lui attrape les bouts de seins et les lui tortille avec fermeté. L’effet sur sa bite est immédiat car la voilà qui indique le plafond.

 

– Je t’ai donné l’autorisation de bander ?

– Non, maîtresse !

– Ouvre la bouche !

– Aaaah !

– Mieux que ça ! Tu sais ce que je vais faire ?

– Vous allez me crachez dans la bouche, maîtresse !

– Bingo ! Et c’est toi qui va me le demander !

– Crachez-moi dessus ! Maîtresse Répond-il en ouvrant largement la bouche. C’est tout ce que je mérite !

 

Je lui crache trois fois au visage, il va pour s’essuyer le menton, je l’en empêche, je serre de nouveau ses tétons, il se pâme de plaisir. Je lui accroche des pinces, il fait une grimace mais supporte. Je prends un lacet et lui attache les couilles en serrant fortement, J’en profite pour lui balancer quelques claques sur la verge en passant.

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– Y’a un problème ? Demandé-je en tirant sur ses pinces.

– Non, non.

 

Je lui fixe un collier de chien autour de son cou et l’emmène à quatre pattes dans le donjon, il y jette un regard circulaire, j’ai compris ce qu’il vérifiait.

 

– Déçu ?

– Non, maîtresse !

– Alors tu regardais quoi ?

– Rien, maîtresse !

– Relève-toi, espèce de menteur.

 

J’accroche ses poignets après des bracelets de cuirs suspendus et sans aucune transition je me saisis d’un martinet à longues lanières et commence à lui rougir le cul.

 

– Ne me marquez pas, maîtresse ! Proteste-t-il.

– Je ne tape pas assez fort pour te marquer, c’est dommage d’ailleurs.

 

Parfois je fais compter les coups par mes soumis, pas cette fois, il ne faut pas toujours faire la même chose ! Il vient de recevoir une dizaine de coups, il s’est bien tortillé en poussant des petits cris. Je fais une pause.

 

– Alors, salope, tu regardais quoi ? tu vas me le dire maintenant ?

– S’il y avait quelqu’un !

– C’est bien ce qui me semblait ! Et s’il y avait eu quelqu’un tu aurais fait quoi ?

– Moi, rien, enfin si, j’aurais fait ce que vous m’auriez demandé de faire, maîtresse.

– Par exemple, s’il avait eu quelqu’un je t’aurais peut-être demandé de lui sucer la bite ?

– Oui, maîtresse !

– Quoi : « Oui, maîtresse » ?

– Je lui aurais sucé la bite !

– En fait tu en meurs d’envie, c’est ça !

– J’aimerais bien essayer, enfin que vous me forciez à essayer.

– Fallait venir hier ! Un moment ils étaient trois dans le donjon… Je t’ai déjà dit on pourrait s’arranger pour faire une belle partouze, mais il faut prendre rendez-vous quelques jours avant. Mais avec toi, on ne sait jamais quand tu peux venir…

– Ah ? Et hier, c’était chaud ?

 

Il meurt d’envie que je lui raconte, rien ne m’y oblige, d’autant que c’est un petit mensonge, il n’y a pas eu de partouze hier. Mais j’ai toujours des histoires en réserve, des histoires vraies, juste un peu arrangées.

 

– J’avais deux mecs d’attachés dans le donjon, deux lopettes comme toi.

– Et qu’est-ce qui s’est passé ? Me demande-t-il d’une voix fébrile.

– Un mec est arrivé, il savait qu’il y aurait du monde, je lui ai fait passer des bas autofixants, après je lui ai mis du rouge à lèvres et je l’ai coiffé d’une perruque blonde. T’aurais vu la dégaine !

– Oh !

– Après, je lui ai fait un cul tout rouge et je l’ai attaché, puis je me suis harnaché avec le gode ceinture, j’ai détaché les lopettes et je leur ai demandé de venir sucer mon gode. T’imagines que ça les faisait bander, ces salopes ! J’ai demandé à celui qui bandait le plus de se relever et à l’autre de lui sucer la bite, il suçait bien comme une vraie petite pute ! Et que je te passe la langue sur le gland, et que je te coulisse tout ça dans la bouche. Ça t’aurait plus, hein, ma salope ?

– Oui maîtresse, faudra qu’on le fasse !

– Mais oui, tu dis ça à chaque fois et on ne le fait jamais.

– Il faut qu’on s’organise !

– On verra ça tout à l’heure !

– Y’a une suite à l’histoire ? Demande-t-il.

– Evidement qu’il y’a une suite ! J’ai dit au suceur que comme il avait fait ça très bien il méritait une récompense. Et tu sais ce que c’était la récompense ?

– Je ne sais pas, vous lui avez peut-être pissé dessus ?

– Non ça, on l’a fait après. J’ai demandé à l’autre soumis de l’enculer ! Alors j’ai bien tartiné son petit cul de lopette et l’autre il a introduit sa belle bite là-dedans, c’est entré comme dans du beurre, il s’est bien excité et il a joui comme ça… Moi je suis passé devant et l’obligeait à sucer le gode ceinture pendant qu’il se faisait mettre.

– Ça m’excite votre histoire !

– Après j’ai demandé à celui qui n’avait pas joui, d’enculer le travelo, il a eu du mal parce qu’il débandait, j’étais obligé de le fouetter sans arrêt pendant qu’il lui bourrait le cul.

– Vous me faites bander !

– Ben, oui c’est bien pour ça que je la raconte ! Bon en attendant d’avoir une vraie bite, tu vas jouer avec mon gode ceinture.

 

Je lui ai donc fait sucer mon joujou tout en lui pinçant les seins. Monsieur était aux anges.

 

– On fait quoi maintenant ? Minaudais-je.

– Vous allez m’enculer avec le gode.

– Tu crois que tu l’as mérité ?

– C’est vous qui décidez, maîtresse.

– Encore heureux !

 

Je le fais mettre en levrette après m’être harnaché, puis j’y vais, ça rentre tout seul. Je fais d’abord de timides mouvements de va-et-vient avant d’augmenter la cadence. Mon soumis pousse des petits cris qui m’amusent énormément. Et puis quand j’en ai marre je m’arrête lui restituant son cul béant.

 

– Vous m’avez bien enculé, maîtresse !

– Ne bouge pas !

 

Je prends une cravache et m’amuse à lui balancer quelques coups sur les fesses. A chaque impact il pousse un cri ridicule.

 

– Relève toi !

 

Sans qu’il ne s’y attende je le gifle et après lui avoir demandé d’ouvrir la bouche je lui crache dessus.

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– Et maintenant branle toi !

– Euh, maîtresse…

– Quoi ?

– Vous ne me pissez pas dessus aujourd’hui ?

– J’ai pas envie, mais je veux bien essayer de te faire une petite goutte !

 

C’est ce qui s’appelle en markéting un « geste commercial » !

 

Il se couche à même le sol, je m’accroupis à quelques centimètres de son visage, me concentre quelques secondes et lâche un mince filet qu’il avale avec gourmandise.

 

– Bon alors maintenant tu te finis. Remarque tu n’es pas obligé, tu peux aussi repartir sans avoir joui !

– Non, non je vais me branler en vous regardant !

– T’as raison, allez vas-y ! Pense à la bonne bite que je vais te réserver pour la prochaine fois.

 

Le gars s’astique avec une telle frénésie qu’en moins d’une minute, il giclait son foutre.

 

Je n’ai même pas eu besoin de me déshabiller.

 

Mardi 12 janvier

 

A 10 heures, Furet assis derrière son bureau reçoit un coup de téléphone :

 

– C’est Jimenez. Tout est OK ?

– Oui.

– Vous me dites où est la mallette ?

– Je l’ai laissé chez une pute, c’est rue des Saulniers…

– C’est où ! Au métro Trinité.

– Quel numéro ?

 

Furet devient tout pâle. Le numéro, il ne le connaît pas, du moins il ne l’a pas mémorisé, il en a eu besoin la première fois qu’il est venu me voir et depuis il l’a zappé de sa mémoire. Il se retrouve comme un imbécile.

 

– Euh, je ne sais pas, j’ai oublié de noter.

– Vous vous foutez de ma gueule ?

– Ben non, je sais y aller, mais…

– Je rappelle dans une heure, débrouillez-vous pour me donner une adresse correcte.

– Je ne pourrais pas me libérer avant 17 heures. J’ai un rendez-vous extérieur en Normandie. Je vous garantis que vous aurez l’adresse demain matin.

– Non, je vous rappellerai à 18 heures.

– Si vous voulez. Excusez-moi je dois couper.

 

Il raccroche.

 

– Qu’est ce qui se passe ? Demande Ramon.

– On attend ce soir ! Ce connard a oublié de noter l’adresse !

– On va dans son bureau le déloger, et on l’oblige à nous accompagner !

– Evitons le grabuge ! Ce soir ou ce matin, quelle différence ? Par contre si ce soir il se fout encore de notre gueule, on sortira la grosse artillerie.

 

Le hall de la Banque de l’Atlantique Sud ressemble désespérément à n’importe quel hall de multinationale : gigantesque peinture abstraite en guise de décoration, hôtesse d’accueil sexy perdue au milieu d’un paquet de mètres carrés gâchés.

 

Cordoba, le barbouze de l’autre camp, s’énerve, l’hôtesse d’accueil est en train de lui expliquer que « Monsieur Furet sera en rendez-vous extérieur toute la journée. »

 

– Oui, j’ai compris, mais il rentre à quelle heure ?

– J’ignore s’il repassera par son bureau et de toute façon, je ne pense pas qu’il vous recevrait à cette heure-là !

– Il faut que je le joigne d’urgence, il a bien un portable, non ?

– Je ne suis pas autorisé à vous le communiquer.

– Même avec ça ? Insista-t-il en exhibant un billet de 100 euros.

– Si je le connaissais, je pourrais peut-être faire une entorse au règlement, mais je ne le connais pas.

 

Persuadé que la fille ne mentait pas, il quitta le hall et téléphona à sa « taupe ».

 

– Magda, j’ai besoin de savoir s’il est exact que Furet est en rendez-vous toute la journée, et je voudrais son numéro de portable.

 

Dix minutes plus tard, Magda lui confirmait l’absence de Furet et lui confiait le numéro de portable.

 

– J’ai aussi son adresse, ça vous intéresse ?

– Donne toujours !

 

« J’espère que je ne viens pas de faire une bêtise ? » Se dit-elle après coup.

 

Nicolas Furet a un principe, quand son téléphone portable professionnel sonne, il ne répond pas sauf s’il s’agit de sa secrétaire, de ses supérieurs, ou de ses contacts en cours, pour le reste, il estime que si les gens ont quelque chose à lui dire, ils n’ont qu’à laisser un message, et puis cette posture lui permet de ne pas être dérangé sans arrêt. Aussi lorsque son portable sonne en annonçant « numéro privé », ne répond-il pas.

 

Cordoba fulmine :

 

– Il ne répond pas, ce con ! On ira le cueillir ce soir chez lui.

– Il habite loin ?

– Viroflay, en banlieue ouest, on se fera payer en heure sups.

 

A 17 heures 30, Nicolas Furet, passe en voiture rue des Saulniers et note le numéro de l’immeuble ou j’exerce mes talents.

 

A 18 heures, Jimenez lui téléphone comme convenu. Furet lui indique l’adresse, complète cette fois, avec l’étage…

 

– C’est indiqué MC sur la porte, juste MC, je ne connais pas ses horaires mais en milieu d’après-midi, vous êtes sûr de la trouver.

– OK, si tout se passe bien vous recevrez le règlement demain à votre bureau par porteur spécial.

 

Mais comme le lecteur l’aura deviné, les choses ne se passèrent pas bien, pas bien du tout, même.

 

A suivre !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:53

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette

1 – Ecarts inavouables

 

Chanette

Les principaux personnages :

 

Chanette : c’est moi ! Dominatrice professionnelle et passionnée d’écriture.

Anna-Gaëlle : ma grande copine, directrice d’une galerie d’Art à Paris

Daniella Plankaert : journaliste belge free-lance

Jacques Pradier : inspecteur de police en retraite et client de la narratrice

Les barbouzes :

Javier Jimenez : barbouze d’Amérique Centrale opposé au Général Diaz

Pablo Aguirre : homme de main de Jimenez

Ernesto Cordoba : barbouze d’Amérique Centrale favorable au Général Diaz

Ramon Munoz : homme de main de Cordoba

Les gens de la Banque pour l’Atlantique Sud :

Jean-Michel Grondin : directeur

Gabrielle Vorimore : secrétaire de direction auprès de Grondin

André Mourillon : sous-directeur et chef direct de Furet

Nicolas Furet : cadre supérieur et client de la narratrice

Daisy Rollin : secrétaire de Furet

Jérémie Chauvière : inspecteur des services

Philippe Blondberger : responsable de la sécurité.

Et aussi :

François Muller : patron d’une boite de « sécurité »

Pauline Furet : épouse de Nicolas Furet

 

1 – Ecarts inavouables

 

Prologue

 

« Madame Christine D’Esde est cordialement invitée Jeudi 28 à la librairie « Le sapin d’or » à 18 h 30 pour la présentation du dernier livre de Daniella Plankaert : « La mallette noire ». Veuillez confirmer votre présence…

 

Christine D’Esde c’est moi… Ah un petit aparté pour ceux qui ne connaissent pas mes précédents récits, J’exerce la profession de dominatrice professionnelle sous le nom de Chanette. Mes histoires ne sont pas des récits de domination mais des récits d’aventures incluant parfois des séances de domination.

 

Je me rendrais à cette invitation, parce que la Daniella j’ai envie de la revoir et je sais que ma présence lui fera plaisir. Il faudra que je me trouve un truc qui fasse un tout petit peu habillé mais je trouverai bien. J’ai une jolie robe rouge un peu décolletée qui fait toujours son petit effet.

 

Anna s’est fait excuser, elle est à l’étranger. Il y a une trentaine de personnes. Je retrouve Jacques Pradier et Gabrielle Vorimore, bisous, bisous. On me présente Daisy Rollin, charmante… et son compagnon Jérémie Chauvière. Bonjour monsieur.

 

– J’avais invité Nicolas Furet, mais il ne m’a pas répondu… m’informe Daniella. Je ne sais pas ce qu’il devient…

– Moi non plus, répondis-je, je ne le reverrai sans doute jamais.

– Je le croise au boulot, je ne suis plus sa secrétaire, on ne se parle plus beaucoup, il m’a juste dit qu’il s’était remis avec sa femme, mais j’ignore si c’est vrai ! Nous indique Daisy.

– Sa femme était invitée elle aussi, elle m’a répondu qu’elle ne souhaitait plus entendre parler de cette affaire.

 

Mais quels sont tous ces gens ? Se demande le lecteur. Soyez patients… bientôt vous saurez tout. Et tous ces personnages interviendront petit à petit.

 

– Il faut que tu me rendes un grand service ! Me dit Daniella.

– Si je peux !

– Un conard veut absolument me trainer au restaurant après le cocktail, je lui ai dit que je n’étais pas libre, mais il ne veut pas me croire, et je ne veux pas non plus le brusquer, c’est un type de la maison d’édition…

– Alors tu veux que je te serve d’alibi ?

– C’est ça !

– Pas de soucis !

 

Une heure après, Daniella serrait quelques mains et prenait congé et nous sortions ensemble de la librairie.

 

– J’espère qu’il n’aura pas le culot de nous suivre.

– Non, je ne vois personne…

– Alors on va se quitter, je vais prendre un taxi, merci pour l’alibi ! Remarque ça me ferais extrêmement plaisir de te payer le restau pour de vrai.

– Cela aurait été avec plaisir, mais je n’ai plus très faim, je me suis goinfrée de petits fours.

– Alors on s’embrasse !

 

Sauf que le baiser ce n’a pas été le smac joue contre joue, mais un roulage de pelle bien sensuel.

 

– J’ai envie de toi. Me dit-elle dans un souffle.

– Je t’emmène à la maison ?

– Bien sûr ! Taxi !

 

Dans le taxi, Daniella me lance des œillades à tel point que je me demande si elle ne va pas me sauter dessus, là tout de suite, sur la banquette…

 

On arrive à la maison, on monte, on entre.

 

– J’ai trop bu de champagne ! Me dit-elle. Tu n’as pas de l’eau qui pique ?

 

Je vais chercher de l’eau dans le frigo, mais voilà qu’elle s’en va aux toilettes après s’être débarrassée de sa veste et de sa jupe de tailleur.

 

– J’ai une de ses envies de pisser ! Tu viens, je suis tout excitée.

 

Ça, j’avais remarqué ! Pas difficile de deviner ce qu’elle veut, aussi j’enlève ma jolie robe. Daniella s’assoit sur la cuvette et moi je me place entre ses cuisses. Elle ne m’a pas proposé de me pisser dans la bouche, c’est moi qui me suis mise ainsi spontanément.

 

– Après c’est toi ? Hein ? Me dit-elle.

– Pas de problème, j’ai envie aussi.

 

Il me revient en mémoire à ce moment qu’elle m’avait confié lors de notre précédente rencontre son intérêt pour les jeux de pipi.

 

J’ouvre la bouche, j’attends que son jet doré jaillisse. Et hop, c’est parti, j’en avale une bonne rasade, il en tombe plein à côté, on s’en fout, j’épongerai plus tard ! Putain qu’est-ce qu’elle est bonne sa pisse ! Est-ce le champagne qui lui donne ce goût si particulier ?

 

On se relève, on s’embrasse avec le goût de son urine dans ma bouche, on est des vraies cochonnes et ce soir ça m’excite qu’on le soit.

 

– A toi ! Me dit-elle.

 

Je lui propose alors de faire ça dans le carré à douche, ça m’évitera d’éponger. Du coup on se met complétement à poil.

 

Elle est trop belle, la môme ! Elle m’excite avec ses gros tétons et son grand nez pointu.

 

Elle s’assoit dans le carré, je lui asperge les seins, le ventre, je vise son visage, elle boit ma pisse avec une délectation qui fait plaisir à voir.

 

Une fois terminés nos petits jeux de pipi, on se douche « pour de vrai », chacune savonnant l’autre.

 

Rinçage, serviette… et nous voilà sur le plumard, bien propre sur nous mais un peu parties tout de même.

 

Je me régale de la texture et de la douceur de ses jolis tétons, on se caresse partout, on se retrouve en soixante-neuf.

 

Manifestement mademoiselle aime prendre des initiatives, car voici que je sens un doigt qui s’enfonce subrepticement dans mon trou du cul. Je m’en fous, j’adore ça, elle peut même m’en mettre deux ou trois… Ça me fait penser que j’ai un gode dans mon tiroir de chevet, il ne me sert que quand je fais des galipettes avec Anna-Gaëlle et encore pas à chaque fois.

 

Je me contorsionne pour le récupérer.

 

– Oh, la belle bite en plastique ! S’écrie-t-elle. Tu veux que je t’encule avec ?

 

Quelle poésie !

 

– Mais bien sûr ma chérie !

 

Et la voilà qui me ramone le trou de balle en cadence, je me laisse aller, ça fait du bien et me donne des frissons de plaisirs, à ce point que je mouille comme une éponge et que je tarde pas à jouir du cul.

 

Le temps de reprendre mes esprits et me voilà entre les cuisses de Daniella en train de lui butiner son bouton d’amour, jusqu’à ce qu’à son tour elle monte au septième ciel.

 Chanette23a1

On souffle un peu, on se fume une clope, puis elle se fait chatte :

 

– Tu veux bien t’occuper de mon petit trou ? Minaude-t-elle.

 

Et sans attendre mon approbation mademoiselle se met en levrette, le cul cambré. Joli spectacle, et jolie rosette, j’approche ma langue et lui lèche son trou du cul et m’en régale.

 

Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me pète en plein visage.

 

– Oh, pardon !

– Ce n’est pas grave, c’est rigolo ! Répondis-je pour désamorcer la situation.

– Ah, bon, tu veux que je recommence ?

 

Faut peut-être pas charrier non plus !

 

Mais comme je n’ai pas dit non, voilà qu’elle recommence. Je prends ça à la rigolade., et lui enfonce un doigt dans le cul que j’agite frénétiquement. Il ressort un peu sale.

 

– Heu…

– Donne ton doigt, je vais te le nettoyer ! Me dit-elle.

 

Je pensais qu’elle allait faire ça avec un kleenex, non, elle m’attrape le doigt, le porte à sa bouche et il ressort tout propre. Quelle cochonne !

 

– Mets-moi le gode ! Supplie-t-elle

 

Pas de problème, je lui barate le cul avec le gode tant et si bien qu’elle ne tarde pas à jouir comme une damnée. Heureusement que j’avais posé une serviette sur le plumard !

 

Gros bisous, on est allongée l’une contre l’autre, elle pose sa tête sur mon sein, elle ferme les yeux, elle s’endort.

 

Du coup, moi aussi j’ai piqué un petit roupillon. Pas longtemps, une petite demi-heure.

 

Elle a eu la flemme de rentrer à son hôtel, ou alors elle voulait profiter de la chaleur de mes bras, toujours est-il qu’après s’être un peu rafraichies, nous avons dormi ensemble, et qu’on ne s’est quittées que le lendemain matin, après le petit déjeuner.

 

J’ai lu son bouquin, d’une traite ! Cela m’a permis de comprendre certains détails jusqu’ici obscurs de cette rocambolesque affaire dont je fus à l’insu de mon plein gré, l’une des protagonistes.

 

Dans son ouvrage qui mélange roman policier avec sa part de fiction et journalisme d’investigation, seul le nom de la Banque de l’Atlantique sud et de son directeur décédé dans de tragiques circonstances ont été conservés, tous les autres noms, de lieu ou de personnes ont été modifié, ainsi dans son roman je ne m’appelle pas Chanette mais Henriette, elle aurait pu trouver mieux.

 

Il est intéressant son bouquin, mais assez peu érotique, alors avec la permission de Daniella je me suis amusée à écrire ma propre version pour celles et ceux qui aiment bien lire mes histoires. Celle-ci sera un peu plus courte que la version de Daniella mais bien plus chaude, et réservé à un public averti.

 

La voici : (bonne lecture)

 

La mallette noire

 

Lundi 11 janvier

 

Une nouvelle année a commencé et dix jours se sont déjà écoulés, le temps passe trop vite.

 

J’ai fait trois clients aujourd’hui, deux timides et un autre, un peu stressé, et peu motivé, mais j’ai su faire.

 

Il est 18 heures, je n’ai plus de rendez-vous, je me démaquille, me remet en « civil » et m’aperçois alors qu’un de mes fauteuils est déplacé, je ne suis pas maniaque, mais ça me gâche la vue. Je vais pour le remettre à sa bonne place quand je découvre cachée derrière : une mallette noire. Elle n’a rien de particulier, c’est une mallette noire toute banale.

 

Un de mes clients l’a posé là et a oublié de la reprendre. Ce n’est pas la première fois qu’un client oublie quelque chose ici, on m’a déjà laissé des parapluies, des gants, des écharpes, des gilets, des chapeaux, des montres, des lunettes, et même des sacs en plastique avec des achats. Que voulez-vous, il faut croire que je leur fais perdre la tête ! Mais une mallette c’est bien la première fois.

 

Suivant la nature et la valeur de l’objet, ils reviennent ou ne reviennent pas le rechercher. Pour la mallette, je ne m’inquiète donc pas, l’étourdi ne tardera pas à se manifester.

 

Mercredi 13 janvier

 

Personne n’est venu hier réclamer cette foutu mallette. Voilà qui n’est pas normal ! J’essaie de l’ouvrir, non pas par curiosité déplacée, mais pour essayer d’en identifier le propriétaire, je constate alors qu’elle est verrouillée. Je possède les coordonnées téléphoniques de mes trois clients de lundi, mais par discrétion je me refuse à les appeler ou à laisser un message qui porterait la trace de mon propre numéro à une heure où ils ne s’y attendent pas. Je ne suis pas là pour briser des ménages.

 

Je range donc le truc dans un coin. Il me paraissait évident que son propriétaire finirait par venir le récupérer. Il va bientôt être 11 heures, je me prépare doucement. J’ai un rendez-vous à cette heure-ci.

 

Et c’est vers 11 h 15 alors que j’étais bien occupé à commencer à faire des petites misères à mon soumis du moment, que l’on sonna à la porte. S’il y a un truc dont j’ai horreur, c’est bien d’être dérangée en pleine séance.

 

Je me revêts vite fait d’un kimono et m’en vais ouvrir.

 

Ils sont deux ! Voilà qui n’est pas banal ! Des démarcheurs ? Je m’apprête à sortir une petite phrase assassine afin de les faire déguerpir.

 

– On vient de la part de Monsieur Furet.

 

Le mec parle avec un fort accent espagnol du moins je suppose, car il en a le type tout comme son compère.

 

– Connais pas, vous devez vous tromper…

– Il vous aura donné un autre nom. C’est pour récupérer sa mallette.

– Ah, la mallette ? Je vais vous la chercher.

 

Parfois on ne réfléchit pas toujours à ce qu’on fait, je vais chercher la mallette, je leur refile, je prends congé et retourne « torturer » mon client.

 

Vous aurez compris cher lecteur qu’à partir de ce moment, la situation va se compliquer (et pas qu’un peu !)

 

C’est une fois mon client parti que je commençais à me poser des questions :

 

On ne vient pas à deux chez une « pute », rechercher la mallette d’un collègue ! Ou alors ces deux mecs ne savaient pas chez qui ils venaient ! Je me demande si je ne viens pas de faire une belle connerie !

 

Effectivement !

 

Flash-back : Nicolas Furet

 

Nicolas Furet a 45 ans et est cadre supérieur à la Banque de l’Atlantique sud. Il a en charge la gestion des portefeuilles des gros clients « étrangers ». Il a comme qui dirait le parfait profil de l’emploi, costume trop sombre, chemise trop blanche, cravate trop banale, cheveux trop courts. Il se la pète un peu, mais ce n’est pas le mauvais bougre.

 

Il a rendez-vous ce matin avec un Monsieur Jiménez qu’il n’a jamais vu. Celui-ci se présente en exhibant une carte d’identité locale dont l’authenticité est évidemment invérifiable.

 

– Javier Jiménez, attaché de l’ambassade du Nueva-Costa.

– Enchanté, asseyez-vous, je vous écoute.

– Vous n’ignorez pas les événements que vient de connaître mon pays, la dictature du général Diaz a été renversée…

– Oui, je suis parfaitement au courant. Coupa Furet, voulant éviter la longue tirade que son interlocuteur s’apprêtait à débiter.

– Diaz est en fuite, mais nous sommes sur sa piste, son arrestation est imminente…

– Voilà qui est très bien ! Et qu’est-ce qui vous amène ?

– J’y viens, j’y viens. Ses avoirs ont été transféré illégalement dans votre banque, je dis illégalement car cet argent ne lui appartient pas, il appartient au peuple.

 

Nicolas Furet ne put s’empêcher de manifester son agacement sachant que l’entretien risquait de se compliquer.

 

– Notre gouvernement, poursuit le visiteur, a demandé officiellement à votre direction générale la récupération de ces avoirs. On nous a répondu fort peu diplomatiquement que votre banque n’avait aucune raison valable de le faire. Une seconde intervention demandait simplement la communication des documents officiels concernant ces avoirs, cela nous a été également refusé.

– Et dans ce cas, que puis-je pour vous ?

– Ces documents, nous souhaitons les récupérer.

– Si cela vous a été refusé par notre direction, je ne vois vraiment pas comment je pourrais prendre une décision contraire.

– Vous voulez combien ?

– Je vais vous demander de prendre la porte, et tout de suite ! Eructa Furet en se levant de son siège à la façon d’un diable sortant de sa boite.

– 200 000 euros ! Continua Jiménez sans se démonter.

– 200 000 euros de quoi ? 200 000 euros pour moi ?

– Oui !

– Et vous voudriez que je fasse quoi pour 200 000 euros ?

– Je viens de vous le dire. Vous me rassemblez tous les documents officiels, je dis bien les documents originaux, pas des photocopies, pas des impressions d’ordinateur, et vous me les mettez dans cette mallette que j’ai apportée.

 

Jiménez pose sur le bureau un attaché-case d’apparence classique et l’ouvre.

 

– Une fois rempli, vous actionnerez ce petit levier en le tirant comme ceci et en le coinçant sur ce pivot, vous refermerez, et à ce moment-là, je serais le seul à pouvoir l’ouvrir. Vous pourriez faire ça pour quand ?

– Non, mais attendez… Je n’ai pas dit oui !

– Allons, ne perdons pas de temps, on est lundi, est-ce que ça pourra être prêt pour vendredi ?

– J’aimerais réfléchir un peu.

– Je vais vous aider. Dans ce genre d’opération, il y a toujours des risques, par exemple vous pourriez nous doubler ou ne nous fournir qu’une partie des documents. Alors si c’était le cas nous nous verrions dans l’obligation d’adresser à qui de droit certaines photos compromettantes…

– De quoi ? Du chantage, à présent ? Et c’est quoi cette histoire de photos ? S’agace Furet.

– Nous ne faisons aucun chantage, nous prenons des garanties. Votre famille, vos voisins et votre employeur seraient sans doute très surpris d’apprendre que vous fréquentez un sauna gay.

– Salaud ! Cria Furet

– Il n’y a qu’un seul salaud dans cette affaire, c’est le général Diaz, les documents que nous vous demandons servirons de pièces à conviction lors de son procès.

 

Furet a du mal à respirer, trop de chose à la fois : d’un côté une opération sans trop de risque, un paquet d’argent gagné facilement, de l’autre ces menaces inquiétantes sur sa vie privé. Comment démêler tout cela ?

 

– Et admettons que j’accepte, vous comptez me régler comment ?

– Vous serez réglé, prenons de suite un rendez-vous vendredi à 10 heures, mais c’est peut-être un de mes collaborateurs qui viendra, il vous paiera et vous donnera d’éventuelles dernières instructions.

– Quelles dernières instructions ?

– Mais ne vous inquiétez donc pas, tout va bien se passer… Ah, il faudrait mieux ne prendre aucun rendez-vous important ce jour-là.

– Parce que ?

– Parce que tout vous sera expliqué en temps utile.

– J’ai une réunion importante vendredi après-midi…

– Faites-vous excuser !

– Ça me paraît très difficile…

– Déplacez-là !

– Je n’en suis pas l’organisateur !

– Faites-vous remplacez !

– Mais vous ne vous rendez pas compte…

– Bon, ça va, on reporte tout à lundi prochain, rendez-vous à 10 heures et après-midi de libre, ça colle ?

– Je demande si vous n’êtes pas en train de me faire faire une connerie.

– C’est sans risque, c’est bien payé et c’est une bonne action. Une action patriotique !

 

« Et ta sœur ! »

 

Réunir les documents demandés n’avait rien d’une tâche compliquée d’autant qu’il demanda à Daisy, sa secrétaire de s’en charger et de remplacer tout ça par des photocopies couleur.

 

– Il n’y a que ça ? S’étonna Furet découvrant un simple imprimé sur une feuille double.

– Il n’y a rien d’autre dans le dossier, c’est un ordre de transfert international B160. Tout est indiqué dessus.

 

Il se garda toutefois de déposer ce document dans l’attaché case qu’on lui avait confié. Sa décision définitive n’était pas encore prise.

 

N’étant pas spécialement naïf, Nicolas Furet, ne croyait pas trop à cette perspective de prime, il prenait en revanche bien plus au sérieux, les menaces de chantage.

 

Comment avaient-ils fait pour découvrir ses visites dans ce sauna dont l’entrée était particulièrement discrète ?

 

Sans doute ces types avaient-ils suivi une dizaine de cadres de la banque jusqu’à ce qu’ils dénichent le « maillon faible », celui qu’ils pourraient faire chanter.

 

Et puis quel genre de photos avaient-ils bien pu prendre ? Au guichet ? Au vestiaire ? Et alors il n’aurait qu’à dire qu’il ignorait que le sauna était gay et qu’il s’était sauvé en courant. Il ne l’avait tout de même pas photographié en train de sucer des bites, comment auraient-ils fait ?

 

Il décida de s’y rendre après sa journée de travail, comme ça pour voir…

 

Au sauna.

 

Une fois à poil, Furet se rendit comme il le faisait d’habitude dans la salle de projection. Le film montrait des gros musclés barbouillés de tatouages multicolores évoluant dans une salle de sport et cela ne l’intéressait pas du tout, cependant la scène avait tout l’air de passionner quelques citoyens qui se branlaient frénétiquement. Certains suçaient goulûment leurs voisins et cela excitait fortement Furet qui se retrouva en érection. Il lorgna sur la bite du type assis à sa droite. Bref échange de regards, Furet prend la queue de l’homme dans la main, la masturbe un petit peu, puis fait le geste de se baisser pour la sucer. L’homme se contente de faire un imperceptible geste d’approbation. L’instant d’après, Furet se régale, bite en bouche.

 

Au bout d’un moment l’inconnu prononce la phrase magique :

 

– On prend une cabine ?

 

A cette heure, beaucoup sont occupées.

 

– Celle-ci ne ferme pas à clé ! Précise l’homme.

– Ça ne me dérange pas.

 

Furet s’assoit sur la banquette, l’homme est devant lui et lui redonne sa bite à sucer tandis que ses doigts pincent fortement ses tétons,

 

Il adore ça, Nicolas Furet, qu’on lui pince les tétons, ça le fait bander presque instantanément. Il suce la queue de son partenaire avec une telle avidité qu’il en bave.

 

– Montre-moi ton cul ! Demande l’inconnu.

 

Furet se retourne.

 

– Hum pas mal ! Commente-t-il en écartant les globes fessiers, puis en allant fourrer sa langue dans le trou du cul…

 

Furet n’est pas trop friand de ce genre de privauté, mais dans ce genre de rencontre celui qui ne sait pas faire de concession risque de rester bien seul. Et après la langue, c’est le doigt qui vient le trifouiller. Il préfère mais c’est pour lui encore insuffisant, ce qu’il veut c’est la bite de l’homme dans son cul.

 

– Tu veux que je te prenne ?

– Vas-y !

 

Un bruit d’étui qui se déchire. La capote, non c’est le gel, la capote c’est après.

 

Furet sent le gland de l’homme se présenter à l’entrée de son trou intime, celui-ci donne un coup de rein, mais ripe, Un second, cette fois ça entre. Il aime cette sensation de rempli, ce va-et-vient qui lui provoque des ondes de plaisir…

 

Un type est dans l’entrebâillement de la porte, il est en train de se branler en regardant le spectacle. Sa bite est superbe, bien droite et le gland arrogant. Un autre s’est positionné derrière lui et lui pince les tétons. Furet leur fait signe d’entrer.

 

Le premier type avance, met son sexe à la hauteur du visage de Furet lequel irrésistiblement attiré par cette jolie verge la prend en bouche.

 

Une bite dans le cul, une autre dans la bouche, il est aux anges.

 

Le quatrième bonhomme a aussi envie de se faire sucer. Sa bite est nettement moins esthétique que celle du numéro trois, mais comme dit le proverbe « à cheval donné on ne regarde pas les dents » et Furet ne lésine pas à sucer alternativement ces deux coquins d’intrus tandis que son cul est toujours ramoné de bien belle façon.

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Un cri rauque. L’autre vient de jouir dans son cul et se retire en soufflant comme un bœuf. Il ramasse sa serviette et quitte les lieux sans demander son reste en marmonnant un « a plus ! ». Encore un qui ne sait pas ce que c’est que le romantisme !

 

– Je le remplace ? Demande « Belle bite ».

– Oui, oui !

 

Deuxième sodomie et cette fois celui qui la pratique est à la fois doué et très endurant.

 

Furet est parti on ne sait où, quelque part dans le royaume du plaisir. Il sent son partenaire déculer, puis le voit venir faire des mamours au « numéro 4 ». Il a le cul un peu douloureux mais, il est heureux. C’est en se relevant qu’il se rend compte que son sexe est ramolli et tout poisseux. Il a joui par écoulement sans aucun soubresaut, ce sont des choses qui arrivent.

 

Calmé, Furet s’en va prendre une douche, et c’est complètement par hasard qu’il aperçoit une montre bracelet au poignet de son voisin de douche. Une montre bien ordinaire mais…

 

« Putain l C’est vrai que certaines montre-bracelet font caméra, si ces connard de sud-américains m’ont filmé en train de me faire baiser, je suis mal ! »

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:07

Les survivants de la fin du monde - 15 – Vers une nouvelle vie par Léna Van Eyck

 

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Mylène m’a appelé sur le talkie, je lui explique que la secte va déménager et tout le reste.

 

Elle me rappelle un peu plus tard, finalement elle nous a rejoint avec Mamadou et Fulbert. Auparavant, je lui avais suggéré de contacter les « gothiques », afin qu’ils nous rejoignent également mais seul Kévin a accepté spontanément. Ça m’aurait quelque part agacé que Jack vienne aussi, je n’ai jamais senti ce mec ! Mais malgré l’attitude étrange de ce dernier, Prune a souhaité rester avec lui, je suppose qu’elle doit en être un peu amoureuse. Quant à Lucette, elle réfléchit.

 

– Dis-lui qu’elle ne réfléchisse pas trop longtemps…

 

Galius a annoncé à tout le monde qu’on partirait tous le lendemain matin de bonne heure, s’il ne pleut pas. Les gens sont fébriles, préparent leurs affaires, se demandent ce qu’ils doivent emporter ou pas. Pour moi ce sera vite fait je partirais quasiment les mains dans les poches.

 

Quant à Louis et Thibault ils sont quelque part dans la nature… S’il ne leur est rien arrivé.

 

Les nouveaux venus sont un peu paumés dans ce nouvel environnement, je passe dans le dortoir, Kévin et Mylène ronflent comme des bienheureux, Mamadou et Fulbert discutent de je ne sais pas quoi dans leur dialecte. Seul Carter semble à l’aise et presse Galius de mille questions, ce doit être son côté journaliste qui refait surface !

 

Plus tard, Solange est venue toute fière m’annoncer qu’elle s’était envoyé l’américain !

 

– Ça te dirait un trio avec lui ? Me demande-t-elle

– Non, il est amoureux de moi et j’ai peur qu’il devienne collant !

– Oui, il me l’a dit !

– Qu’il était collant ?

– Non, qu’il était amoureux de toi !

– Hi, hi !

– Alors c’est non ?

– C’est non, mais nous deux, je veux bien !

– Pourquoi pas ? Mais ça va manquer de bite ! J’ai envie de bite en ce moment.

– Les blacks, t’as quelque chose contre ?

– Non, non ! Mais je n’ai jamais essayé.

– Alors viens je vais te présenter deux charmants jeunes hommes, on va s’amuser !

 

En fait mon contact avec Fulbert à Eyrand ayant été interrompu suite à l’intervention de la douce Mylène (voir plus avant), j’avais très envie de rejouer cette séquence mais cette fois jusqu’au bout.

 

– Eh, les gars, je vous présente Solange, une copine à moi. Voici Mamadou, voici Fulbert !

– Bonjour madame !

– Je vous plais ?

– T’es une belle dame ! Lui répond Fulbert.

– Humm, tu dois être une belle salope ! Ajoute Mamadou.

– Mais enfin, jeune homme, c’est quoi ce langage ?

– Ce n’était pas méchant !

– Alors ça va !

– Ça vous dirait qu’on s’amuse tous les quatre ensemble.

– Où ça ?

– On peut aller se mettre dans le coin là-bas, ici personne ne se gêne.

 

Les deux blacks s’échangent un regard complice et on s’en va un peu plus loin.

 

Et Solange commence très fort, la main droite sur la braguette de Mamadou, la main gauche sur celle de Fulbert. Quelques mouvements appuyés et ça ne tarde pas à bander sévère là-dedans. D’un geste simultané des deux mains, la belle mature dézippe les fermetures et s’invite à l’intérieur

 

– Allez les garçons, sortez-moi vos belles bites !

 

Vous pensez bien qu’il ne se le font pas répéter deux fois !

 

– T’aimes ça les bonnes bites ? Hein ? Commente Fulbert.

– Bien sûr, il n’y a rien de meilleur qu’une bite !

 

Solange les regarde, admirative, les touche, se demande par où commencer, elle choisit celle de Mamadou légèrement plus modeste et se la fourre dans la bouche avant de se la mettre à sucer avec frénésie et gourmandise.

 

Je me dirige donc tout naturellement vers Fulbert, Mais Solange plus rapide que moi change de bite. C’est donc Mamadou qui aura les honneurs de mes lèvres.

 

Nous voilà toutes les deux en train de sucer des bites comme des nymphomanes en furies.

 

Soudain Solange a envie d’autre chose, elle contourne Fulbert et découvre son cul :

 

– Whaouh ! Quel cul ! C’est tout rebondi ! Un vrai cul de gonzesse.

– C’est normal ! Intervins-je avec malice, il adore se faire enculer !

– C’est vrai, ça, ce que dit ma copine ?

– Ben oui, ça ne fait pas de mal ! Ça fait même du bien !

– Et tu suces des bites aussi ?

– Oui, j’aime bien !

– Humm, j’aimerais bien voir ça !

– Quand vous voulez, madame !

– Fallait pas me dire ça, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mais pour l’instant j’ai envie de te lécher le troufignon, t’aimes qu’on te fasse ça !

– Oui, madame !

– Arrête de m’appeler madame, je suis Solange et je vais te foutre ma langue de pute dans ton trou du cul de pédé !

 

On est en pleine poésie !

 

Elle lui lèche le cul pendant plusieurs minutes, puis lui plante un doigt qu’elle fait aller et venir, elle est déchaînée !

 

Moi je continue de sucer et de me régaler la bonne bite de Mamadou, mais voilà ma copine qui m’interrompt :

 

– Prête le moi cinq minutes, j’ai envie d’un double !

 

On ne contrarie pas une femme en chaleur !

 

Il y a toujours des capotes en réserve dans les chevets du dortoir, l’affaire va donc pouvoir se faire. Elle demande à Fulbert de se coucher sur le dos, s’empale sur lui et s’incline de façon à ce que Mamadou puisse introduire sa bite dans son cul. Tout cela se met en place, les mouvements se synchronisent et c’est parti.

 

Survivantsds15

 

Et comme je ne veux pas avoir l’impression de faire banquette, je me pointe devant le visage de Solange et sollicite sa langue.

 

Voudra ? Voudra pas ? Non seulement elle veut bien, mais elle me fait signe de me placer bien chatte contre bouche afin qu’elle puisse se régaler de mon intimité.

 

Les deux blacks s’agitent comme de beaux diables, les gémissements que Solange commence à émettre sont amortis par l’intimité de ma chatte.

 

Et voilà qu’une impertinente paire de mains venant d’une personne derrière moi, m’empaument les seins.

 

Faut surtout pas se gêner !

 

Je me retourne ! C’est Clarisse et ses gros nichons.

 

– Je passais par-là, j’ai vu de la lumière… Je ne dérange pas ?

 

Ben non elle ne me dérange pas et même que l’on s’embrasse goulument.

 

Mamadou décule, il a juste le temps d’enlever sa capote pour ensuite asperger le cul de Solange de son sperme. Il semble attendre que quelqu’un lui prodigue un nettoyage de bite, mais il n’y a personne pour le faire, moi je n’aurais eu rien contre mais je suis très occupée, et on ne peut pas tout faire à la fois…

 

D’autant que Clarisse, repassé derrière moi est en train de me butiner le trou du cul de sa langue diabolique. Une langue dans la chatte, une autre dans le fion, elle n’est pas belle la vie !

 

A ce régime, je ne tarde pas à jouir comme une damnée, ma mouille venant arroser mes cuisses.

 

Solange ne tarde pas à rejoindre les anges du plaisir à son tour, et se dégage de Fulbert qui lui n’a pas joui.

 

Il regarde la nouvelle venue avec un air concupiscent.

 

– Toi, si tu veux finir dans mon cul, ne te gêne surtout pas, je m’appelle Clarisse.

– Moi c’est Fulbert ! Je change de capote et j’arrive.

– Attend un peu, mon beau, une jolie bite comme la tienne, il faut que je la suce.

– Vas-y madame, suce-moi la pine !

 

Solange, Mamadou et moi momentanément hors service, avons donc assisté au spectacle de la belle Clarisse se régalant longuement de la bite de Fulbert avant qu’elle ne la reçoive dans le cul.

 

– Je vais sur la loggia, vous venez ! Nous dit Solange !

– Tu vas faire quoi sur la loggia ?

– Pisser !

 

Du coup tout le monde la suit, je n’ai plus en ce qui me concerne aucune réticence concernant cette pratique, bien au contraire, je m’allonge sur le sol carrelé en compagnie de Clarisse. Nous sommes toutes proches l’une de l’autre, bouches ouvertes, on fait vraiment salopes !

 

Solange nous arrose, j’en avale un peu, le reste atterrit sur nos corps et on se badigeonne avec.

 

Je vois Mamadou et Fulbert en position de faire pipi à leur tour.

 

– On peut ? demande l’un des deux.

 

On fait signe qu’oui et on reçoit un deuxième arrosage, on en fout partout, on est trempé. Mais la fête n’est pas terminée. Clarisse se relève et l’envie de pipi devant être communicative, elle se met en position, du coup Solange se couche à sa place à mon côté, et c’est reparti pour un troisième arrosage.

 

On s’embrasse, on se caresse, on se pelote, mais nous ne sommes pas repartis pour un tour, les première gouttes d’eau commençait à tomber, ce fut donc direction la douche !

 

Quand la petite troupe, fut sur le point de partir, Lucette a déboulé avec son vélo. Cela m’a fait plaisir qu’elle nous rejoigne.

 

Et on est parti. On a laissé sur place Koralys et ses trois derniers fidèles, je n’ai jamais su ce qu’ils étaient devenus.

 

On a mis cinq jours pour arriver au Mas des Ours, cinq jours à côtoyer la mort et l’horreur, d’abord à pied, puis en vélo quand nous en avons trouvé pour tout le monde… Tout cela pour constater que le Mas n’était plus qu’un tas de poutres calcinées.

 

Alors on s’est dirigé vers un petit village de montagne, pour se rendre vite compte que sans supermarché et pharmacie proches, la vie devenait très compliquée, alors on a essayé vaille que vaille de s’organiser, on a allumé des feux et on a attendu qu’on nous repère.

 

Trois mois après, un avion de secours se posait, David Carter fit valoir sa nationalité américaine et nous quitta en nous promettant de revenir.

 

On y croyait pas, mais il est revenu une semaine après dans un avion plus gros. On a donc échappé au camp de survivants (merci Carter) et on est tous partis à New York, enfin presque tous, où nous avons essayé au début de recréer la confrérie dans Greenwich village, puis on s’est plus ou moins dispersés.

 

Carter s’est mis en ménage avec Betty. Je vois de temps en temps Solange qui s’est acoquiné avec le patron d’un cabaret local, Norbert travaille dans un garage et moi je vis avec Galius.

 

On m’a proposé de revenir en France pour prendre la direction d’une ferme qui produirait du camembert à grande échelle (on ne rigole pas !)

 

– Du camembert on peut aussi bien le fabriquer ici ? Vous avez des vaches aux Etats-Unis, non ?

– Oui mais avec l’herbe française ce sera beaucoup meilleur.

– Et puis j’y connais rien.

– Vous apprendrez, on peut vous envoyer en stage au Kansas….

 

Non la vraie raison c’est qu’ils veulent envoyer des colons en Europe, remodeler l’économie mondiale selon des critères qui me dépassent complétement.

 

Je n’ai pas dit non, mais leur ai répondu que pour l’instant j’avais besoin de souffler…

 

J’ai enfin posé à Galius la question que je n’avais jamais eu l’occasion de formuler explicitement :

 

– Mais qu’est-ce que tu foutais dans cette secte à la con ?

– Je te l’ai déjà un peu dit.

– Oui mais maintenant tu peux tout me dire !

– Que veux-tu ? J’ai fait la connaissance de Koralys qui voulait me rencontrer pour des problèmes techniques, quand il m’a présenté à l’un des canons qu’il y avait dans sa secte, j’ai eu un coup de foudre et j’ai fait semblant de gober ses délires et…

– C’était qui ?

– Peu importe, elle n’est pas restée, on s’est aimé pendant un an, et puis on s’est engueulé pour des conneries, elle est partie, je ne l’ai jamais revue, je pensais qu’elle reviendrait mais non…. Mais entretemps j’avais publié des ouvrages auxquels je ne croyais pas un mot et qui m’ont fait devenir la risée de mes confrères, j’avais le doigt dans l’engrenage, je ne pouvais plus reculer, alors je suis resté et je me suis donné du bon temps !

– Mais t’es un vrai salaud !

– Viens donc m’embrasser !

 

Nous nous sommes embrassés, très tendrement, ça l’ai fait bander, alors je suis allé chercher sa bite dans sa braguette… et je vous laisse imaginer la suite, chers amis lecteurs.

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 07:04

Les survivants de la fin du monde - 14 – La chute de Koralys par Léna Van Eyck

 

Rosemonde

Le lendemain, on a pris le petit dej’ tous les cinq, jus d’orange, café soluble et biscottes avec de la confiture.

 

– Tout cela vient, m’expliquent-ils, du supermarché du coin. On n’avait vraiment pas besoin de leur parachutage à la con !

– Ils ont cru bien faire ! Dit Carter comme pour s’excuser.

 

Moment de silence, Carter me dévore des yeux ! Ma parole il est tombé amoureux ce con ! Ça aussi ce doit être américain, sous prétexte qu’on a baisé ensemble, il se figure qu’on va finir nos jours collés l’un à l’autre.

 

– Bon ! Moi je vais vous laisser, je retourne à la confrérie, j’ai quelques amis là-bas, je vais rester avec eux en attendant la suite des événements.

 

Carter me regarde, peu rassuré :

 

– Je peux venir avec toi ? Demande-t-il.

 

Je l’aurais parié ! Mais je ne vois pas comment refuser.

 

– Et vous, vous allez faire quoi ? Demandais-je aux trois blacks.

– On va réfléchir un peu. Peut-être qu’on ira voir comment c’est dans votre confrérie. Me répond Mylène.

 

Je leur ai laissé un émetteur récepteur pour quand ils seront décidés. Je demande à Carter s’il sait faire du vélo. On ne sait jamais avec les américains. Il sait ! Mais, il faut qu’on lui en trouve un.

 

– Prends le mien ! Me propose Mylène, j’en retrouverais un autre.

 

Brave fille !

 

Et nous voilà partis ! On a fait à peine 300 mètres qu’on nous hèle derrière nous.. On s’arrête, c’est Betty qui nous rejoint.

 

– Vous partez là-bas ? Demande-t-elle.

 

Bref, elle voulait venir avec nous. Pas de problème, et puis je l’aime bien Betty, j’aime bien Mylène aussi et Solange que j’ai hâte de retrouver, en fait j’ai un cœur d’artichaut.

 

Au retour après leur avoir présenté Carter, j’annonce à Koralys et à Galius, l’essentiel, c’est à dire la non-contamination des survivants, l’ampleur et les limites du fléau, et les plans des américains.

 

Ils décident alors de présenter tout ça à l’ensemble de la confrérie en mode conférence de presse. Mais avant on me donne une chasuble toute neuve, c’est ce qui s’appelle avoir le sens des priorités !

 

Tout le monde se presse dans la grande salle avec des chaises, toute la secte est présente, et il y aussi Solange et Norbert, mon ancien boss. Bisous, bisous !

 

– Et Thibault ? Demandais-je.

– C’est une catastrophe ! Sa jambe va mieux, mais il pète les plombs, il est en cellule, mais ils n’ont pas verrouillé la porte et ils lui ont dit que s’il voulait partir, on ne le retiendrait pas

 

Je trouve ça bizarre ! On m’avait bien précisé que la secte ne souhaitait pas que la nouvelle de son existence soit divulguée par des individus potentiellement hostiles. L’hypothèse selon laquelle on souhaiterait l’éliminer à la sortie du périmètre me revient en mémoire et me donne des frissons.

 

– Pour l’instant, il est toujours là ! Me précise Solange, j’ai tenté de l’approcher plusieurs fois, le dialogue est impossible.

– J’essaierais de le voir après l’assemblée !

– Je te souhaite bien du courage !

 

Koralys, Carter et moi-même s’asseyons en face des autres, Carter écarquille les yeux à la façon du loup de Tex Avery, il n’a jamais vu autant de canons en même temps sauf à la télévision !

 

Je suis invitée à refaire un très bref résumé de l’essentiel puis on donne la parole à Carter, et là je suis sur le cul parce qu’il ne m’avait pas tout dit : il nous explique la lettre de confession de Tracy (je n’avais jamais entendu parler de ce type-là), la mission en Norvège, le recoupement avec le rayon Gatwell, l’intervention du pentagone, la chute sanglante du président Fincher et tout le reste.

 

– Ce n’était donc pas une supernova ? S’étonne Galius.

– Non !

– Vous avez des preuves ? Demande Koralys, agacé que le scénario décrit par Carter cadre si mal avec ses délires soucoupistes.

– Pas sur moi ! Mon avion s’est scratché…

– Mais c’est quoi cette salade ?

 

S’en suit un brouhaha pas possible, tout le monde pose des questions en même temps, personne ne s’écoute…

 

Et une fois encore, je fais appel à mon expérience de conduite de réunion, je tape du poing sur la table, réclame le silence et prends la direction des opérations subjuguant Koralys et Galius.

 

– L’épisode de l’avion, j’en ai été le témoin, je vais vous le raconter en détail !

 

Et je le fais !

 

– Quand Carter s’est retrouvé tout seul sans son avion et sans son pilote, il n’avait plus rien, plus de papiers et même pas un slip de rechange !

 

Voilà qui provoque l’hilarité générale. C’était volontaire, l’humour est toujours un allié très efficace. Evidemment, ça ne fait pas rire Carter qui associe cet épisode à la mort de son copain, le pilote. Mais l’important était de gagner l’auditoire et d’isoler le point de vue « extraterrestre » de Koralys

 

On a répondu à beaucoup de questions, des stupides, des naïves et des intelligentes.

 

La réunion terminée, il se forme des petits groupes qui discutent en aparté, Koralys et Galius n’ont pas l’air d’accord entre eux !

 

Un type vient les interrompre en les informant de l’évasion de Thibault.

 

– Comment ça, évadé ? Malik ? Où est Malik ? Vocifère Koralys.

– Présent, maître !

– Tu ne devais pas le surveiller ?

– On m’a demandé de venir à la réunion, balbutie-t-il.

– Mais où est le problème ? Intervient Galius, on lui a proposé de partir, on a laissé sa porte ouverte, il est parti !

– Bien sûr, mais il devait être éliminé une fois dehors !

– Mais il n’a jamais été question de ça !

– C’était implicite, voyons ! Maintenant il va aller raconter à tout le monde qui on est et où on est ! Deux volontaires pour le retrouver et l’éliminer, un à l’est, l’autre à l’ouest.

– Mais ça ne sert plus à rien ! Proteste Galius.

– Et comment ça ?

– Parce qu’il ne faut pas qu’on reste ici, si les américains nous trouvent, ils vont nous parquer dans des camps de toiles….

 

Puis s’adressant à l’assemblée qui commençait à s’éparpiller :

 

– Asseyez-vous ! J’ai quelque chose à dire !

– La réunion est terminée ! Proteste Koralys.

– Juste une question : Vous souhaitez vraiment être parqués dans des camps de toiles ?

– Non ! Répond le chœur de la secte.

– Je propose donc qu’on se prépare pour rejoindre le « Mas des ours » dans les Alpes. On trouvera les vélos qui manquent sur la route, tout le monde est d’accord ?

– Oui, oui ! Répond le chœur de la secte.

 

Koralys est ulcéré :

 

– Notre ami Galius outrepasse ses droits, c’est moi qui commande ici, et c’est moi qui vous guide !

– Et qu’est-ce que tu proposes ?

– De réfléchir, et surtout de ne rien faire dans la précipitation

 

Mouvements divers dans l’assistance.

 

Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai dû me croire dans une réunion technique de management, je la ramène une fois de plus :

 

– Bon il y a deux options, je suppose qu’on les mette aux voix !

– Non mais tu te crois où toi ? T’es qui pour t’imposer comme ça ? Eructe Koralys, rouge de colère.

– Mais…

– On ne va pas se laisser manipuler par une aventurière, on n’a aucune preuve que tous ces délires soient réels !

– Et l’avion avec sa banderole, c’est du délire ? Objecte Galius. Nadège a raison, il faut se décider, et il y a urgence ! Qui est d’accord pour qu’on aille au « Mas des ours » ? Sinon c’est le camp de réfugiés ! A vous de choisir !

– On part ! Dit quelqu’un !

– Oui, oui, on part ! Reprend le chœur de la secte !

– Cette décision n’a aucune valeur, la réunion est terminée. Que chacun reprenne ses activités !

 

Hésitations et flottement dans l’assistance, décidemment assez versatile.

 

Galius excédé, tape du poing sur la table :

 

– Ecoutez moi tous, c’est important : notre ami Koralys est en train de perdre le contact avec la réalité. Les extraterrestres dont il nous rabâche les oreilles nous ont probablement abandonnés, nous ignorons pourquoi, mais le contact a été perdu…

 

Très fort Galius, qui ne commet pas l’erreur de nier carrément l’existence des extraterrestres en question devant l’assistance.

 

– Donc, continue-t-il, ils ne nous aideront pas, il va falloir qu’on se débrouille tout seul ! Silence ! De toute façon demain ou après-demain, je pars pour le « Mas des ours » ! Qui vient avec moi ?

 

Une main se lève, puis une autre, seuls deux hommes et une femme s’abstiennent

 

Koralys est désemparé, il est maintenant rouge comme une écrevisse et devant l’assistance médusée, il perd tout contrôle et envoie un pain au visage de Galius qui se met à saigner du nez d’abondance. L’assistance est sidérée.

 

Ce dernier à l’intelligence de ne pas riposter :

 

– Je lui pardonne, il a vraiment besoin de repos, c’est normal, tous ces évènements deviennent perturbants. Anita et Bob, accompagnez le dans sa chambre et soignez le bien, administrez-lui un sédatif.

 

L’assistance a reçu un véritable choc, l’autorité de Koralys s’est effondrée comme un château de cartes et je viens de vivre en direct un coup d’état dans une secte.

 

Les gens sont invités à préparer leurs affaires. Des groupes se forment.

 

– C’est bizarre ici ! Me dit Carter.

 

Qu’est-ce que voulez que je lui réponde ?

 

– Vous habitez New York ? Vient lui demander Solange qui se pointe comme une fleur.

– Yes !

– J’y suis allé il y a trois ans, j’ai beaucoup aimé !

 

Et patati et patata, les voilà en train de causer tourisme. A tous les coups la Solange rêve de se l’envoyer. Norbert de son côté entreprend Betty en lui racontant je ne sais quelle plaisanterie. Et moi ?

 

Galius vient me féliciter :

 

– Vous avez été très bien !

– On se tutoie plus ?

– Si, tu as été très bien.

– Je n’ai pas fait grand-chose !

– Si, si !

– Ça te dirait, un quart d’heure de détente ? Moi ça me ferait du bien de déstresser un peu !

 

J’aurais mauvaise grâce à lui refuser, mais j’avais plutôt le projet de partager quelques folles caresses avec Solange !

 

J’aurais d’ailleurs bien aimé être une petite souris afin de regarder comment celle-ci va se débrouiller avec Carter.

 

On se faufile dans un coin du dortoir, non pas par discrétion, puisque la chose n’est pas de mise ici, mais plus prosaïquement pour le confort du matelas.

 

Nous ne sommes pas seuls dans ces lieux, dès la fin de la réunion, Kélia et Clarisse s’y sont précipitées et sont déjà en train de se bécoter.

 

Je vous ai présenté Kélia, la belle indienne aux yeux noirs avec qui j’ai passé plusieurs bons moments, mais je n’ai pas eu l’occasion de vous présenter longuement Clarisse sauf pour vous dire que Thibault avait flashé sur elle avant de se prendre un râteau.

 

Clarisse est une très belle femme genre sculpturale, ses cheveux blond clair sont coupés assez court, les yeux sont bleus, ses lèvres semblent dessinées pour le plaisir et sa poitrine un défi aux lois de la pesanteur

 

En nous voyant arriver, les deux donzelles se dirigent vers nous.

 

– On peut se joindre à vous ? Demande Clarisse.

 

Visiblement Galius est embêté, parce qu’il est vrai que les deux nanas il doit les connaître par cœur. Je ne suis pas, moi dans cet état d’esprit, j’ai un bon souvenir de mon contact avec Kélia, quant à Clarisse, je n’avais pas encore eu l’honneur de bénéficier de ses caresses.

 

Galius n’a donc plus qu’à se taire, et nous voilà tous les quatre sur un matelas. Avec un bel ensemble nous retirons tous nos chasubles. La poitrine magnifiquement ronde de Clarisse me trouble énormément. Et tandis qu’elle me l’offre à mes baisers, je vois Kélia s’éloigner.

 

Bizarre ! Non, elle est allée fouiner dans sa table de chevet personnelle et revient avec une petite sacoche. Elle en extrait une paire de menottes et après avoir recueilli son consentement, s’en sert pour immobiliser Galius à la tête du lit.

 

Je ne cherche pas trop à comprendre cette mise en scène, d’autant que Galius semble prendre la chose avec un certain amusement.

 

– Parce que, commente Kélia, si j’ai bien compris, c’est maintenant toi notre nouveau guide, donc on va te prêter allégeance à notre façon, tu veux bien, dis ?

– Je vous en prie, faite comme chez vous, mais je ne suis pas votre nouveau guide, il n’y a plus de guide !

– Comment ça, il faut bien que quelqu’un nous emmène au « Mas des ours », nous on ne sait même pas où c’est !

– Evidemment vu comme ça…

 

Et Kélia commence à tapoter sur la bite de Galius avec une baguette chinoise qui la fait se balloter de droite à gauche et de gauche à droite en un étrange mouvement de balancier, jusqu’à ce qu’elle devienne raide comme la justice. C’est qu’il m’avait caché ses penchants masochistes l’astronome !

 

Satisfaite de son résultat la belle brune se met maintenant à tapoter en cadence sur les couilles de l’homme de science. Il rouspète et la fille n’insiste pas ! En fait il est maso, mais un tout petit peu seulement !

 

Conciliabule entre les deux femmes du genre : « Tu le fais ou je le fais ? » Elles ne parviennent pas à se mettre d’accord alors elles se tournent vers moi.

 

– Tu veux le faire, toi ?

– Mais lui faire quoi !

– Lui enfoncer ça dans le cul ! Me répond Clarisse en sortant de sa pochette un godemichet très réaliste.

– Moi je veux bien, mais je n’ai jamais fait ça !

– Je vais te montrer ! Me dit Kélia. Galius, lève donc tes jambes qu’on puisse t’enculer gentiment !

 

L’astronome obtempère.

 

– Lèche-lui le cul ! Me dit Kélia, c’est pour lubrifier !

 

C’est une première ! J’ai déjà léché quelques trous du cul féminins, mais des masculins pas encore, ou alors ça ne m’a pas frappé, mais comme il y a un début à tout et que je ne veux pas avoir l’air idiote, je me lance et lui lèche la rondelle. J’avais un peu peur de me lancer dans un truc qui ne me plairait que moyennement, mais finalement l’endroit s’avère agréable à fréquenter, juste un petit gout acre malgré tout.

 

Toujours est-il qu’après quelques minutes de ce traitement le trou de balle de Galius était copieusement humecté de ma salive. Les deux coquines me suggèrent alors d’y mettre un doigt.

 

Allons-y pour le doigt, qui entre, qui sort qui va qui vient et ce que je lui fais doit être efficace puisque l’astronome se met à miauler de plaisir.

 

On me tend le gode, il entre facilement, je soupçonne l’astronome de ne plus être puceau du cul depuis un bon bout de temps ! Faudra que je lui pose la question à l’occasion !

 

– Le vibrateur ! M’indique Kélia

 

Le vibrateur ? Quel vibrateur ? Kélia me montre alors que le sex-toy est muni d’une petite bague et qu’il convient de la tourner pour actionner…ce fameux vibrateur. Voilà une chose que j’ignorais complètement. Je dois avoir l’air d’une gourdasse.

 

Bon, le machin est activé, je le fais aller et venir et le bonhomme se pâme, preuve que je ne m’y prends pas si mal que ça.

 

Et pendant que je m’active, Clarisse s’est posé derrière moi, et me pelote les seins de ses douces mains. J’ai comme une folle envie de me blottir dans ses bras, mais je ne peux pas tout faire à la fois !

 

– Amusez-vous toutes les deux, je vais prendre le relais ! Propose Kélia qui vient donc s’occuper à ma place du trou du cul de l’astronome.

 

Et hop, la Clarisse m’entraîne vers le matelas d’à côté. Elle a raison, autant prendre nos aises !

survivants14

Cette fille à la peau d’une douceur extraordinaire, pendant qu’elle s’acharne sur mes seins à grand coups de langue sur mes tétons, je caresse ce que je peux, les bras, le cul…

 

Après les caresses, le gros bisou, d’ordinaire c’est plutôt le contraire mais après tout qu’est-ce que ça peut faire ? Et c’est qu’elle embrasse bien la Clarisse, une vraie furie… et je mouille comme la madeleine de Proust quand il la trempait dans son thé.

 

On est déchaîné, nous nous enlaçons dans un véritable festival de caresses où nous jouons de nos mains, de nos doigts, de nos lèvres et de nos langues.

 

Et au bout d’un moment, cela était inévitable, nous nous retrouvons en soixante-neuf. J’ai son trou du cul devant ma bouche, je le lèche, me régalant de sa saveur particulière.

 

– Ah, oui continue, j’adore qu’on me lèche le fion !

 

De son côté elle ne chôme pas et m’a d’ores et déjà introduit un doigt dans mon petit trou du cul.

 

– Fais-moi pareil, ma chérie, doigte-moi le cul !

 

On y va et mon index ne tarde pas à faire une belle série d’allers et retours dans cet étroit conduit.

 

Je commence à sentir le plaisir monter en moi, je sens que je vais jouir du cul ! Je continue à doigter ma paritaire au même rythme que celui qu’elle m’impose.

 

Je finis par jouir peu discrètement en braillant et en arrosant mes cuisses. Quelques secondes pour souffler et je reprends mes mouvements de doigts afin que Clarisse me rejoigne dans l’extase.

 

Sur le lit d’à côté, la situation a évolué, Kélia dégoulinante de transpiration, chevauche Galius qui a toujours les poignets attachés et se met à hurler son orgasme. Elle se dégage, puis prend la bite de l’astronome, la décapote la suce tout en faisant de nouveau activer le gode qu’il a dans le cul.

 

A ce rythme-là, l’homme de science ne tient pas longtemps et éjecte un geyser de sperme que la belle Kélia reçoit sur sa belle poitrine, elle prend ensuite un malin plaisir à se l’étaler, elle retire ensuite le gode du cul de l’homme, en ôte la capote et nous le tend.

 

– Vous voulez jouer avec, les filles ?

 

Clarisse attrape l’objet, puis me demande de lui enfoncer dans le cul ! Elle est insatiable, cette nana !

 

– Vous n’oublierez pas de me le rendre ! Précise Kélia en s’éloignant.

– Hé ! T’as pas détaché Galius

– Il n’y a pas de clé, c’est juste un clic !

 

N’empêche qu’il ne peut pas le faire tout seul !

 

– Moi d’abord ! Objecta Clarisse

 

Je me fis donc un devoir de faire aller et venir le gode dans le fondement de cette sculpturale jeune femme jusqu’à ce qu’elle jouisse comme une furie.

 

Je suis encore excitée, et après un petit moment calme je demande à Clarisse si parfois elle n’aurait pas une petite envie d’uriner.

 

– Parce que tu voudrais gouter à ma pisse ?

– Ben oui, j’aime bien.

– Alors viens sous ma chatte, je vais te pisser dans ta petite gueule.

 

C’était délicieux. Je deviens de plus en plus cochonne, moi !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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