Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 05:50

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 3 – Rosemonde et le sexe par Maud-Anne Amaro

 

Rosemonde

 

 

Rosemonde, rappelons-le, n’est pas lesbienne, elle ne se prétend même pas bisexuelle. Elle a cependant eu dans sa vie plusieurs courtes aventures avec des femmes, elle n’a pas trouvé la chose désagréable du tout, elle a même trouvé cela amusant voire excitant mais pas de quoi « virer sa cuti » comme disent ceux qui ne comprennent rien à ce genre de choses.

 

Alors, elle se dit que si Thérèse voulait bien d’elle, la chose ne serait pas une corvée et permettrait de consolider sa complicité avec cette nonne défroquée.

 

Elle se livra donc à un gros mensonge :

 

– Le monde est petit, figure-toi que moi aussi, je suis un peu comme toi, les hommes m’agacent, ils sont gentils la première fois, et encore pas tous, et après, ça se gâte ! Avec les femmes c’est différent, et puis c’est tellement plus doux, tellement plus tendre !

 

« Qu’est-ce qu’il ne faut pas aller raconter ! »

 

– Ah, bon ! Répondit simplement Thérèse.

 

« Bon, je n’ai pas l’air de la brancher, allons-y directo ! » :

 

– Eventuellement, je serais ton genre ?

– Mon genre de quoi ?

– Ben de femme !

 

« C’est pas gagné ! »

 

N’empêche ! Malgré son indifférence affirmée, Thérèse regarde à présent Rosemonde autrement.

 

« Qu’est-ce qu’elle a à me draguer, cette gouine ? Et d’abord elle fait vieille bourge, je n’ai pas envie de me taper une vieille bourge… Quoi que dans son genre, elle n’est pas trop mal. Je dis qu’elle est vieille, mais elle a quoi, dix ans de plus que moi, peut-être même pas, faudrait que j’arrête de me prendre pour une jeune fille. »

 

– Tu penses à quoi ? Demande Rosemonde, quelque peu désorientée.

– Je réfléchis !

– Ah ?

 

« Après tout pourquoi pas ? Je suis chez moi, si ça ne le fait pas je la jette… »

 

– Tu voudrais que toi et moi, euh…

– Ça ne me déplairait pas ! Répond la clerc de notaire, qui n’en revient pas du brusque changement d’attitude de Thérèse.

– Alors on essaie, mais si je te dis d’arrêter, tu n’insistes pas ! D’accord ?

– Pas de soucis !

 

Et sans autre préambule, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, Thérèse se débarrassa de tout ce qui l’habillait.

 

Rosemonde aurait préféré un scénario plus romantique, mais ne put faire autrement que de se déshabiller à son tour.

 

– Tu es très belle ! lui dit-elle.

– Bof !

– Approche-toi que je te caresse.

 

Thérèse s’avança sans réticence, mais sans enthousiasme excessif.

 

« J’espère que je ne fais pas tout ça pour rien ! » S’inquiéta Rosemonde.

 

En d’autres circonstances, elle aurait préalablement embrassé langoureusement sa partenaire, mais elle préféra attendre un peu que celle-ci soit plus « chaude ».

 

Ses mains empaumèrent alors les seins de Thérèse qui frissonna à ce contact.

 

– J’ai les mains froides ?

– Non, ça va !

 

La caresse devint plus appuyée et Rosemonde vint taquiner du bout des doigts les tétons bientôt érigés de la nonne défroquée qui ne tarda pas à pousser un soupir d’aise.

 

– Tu aimes ?

– Continue.

 

Les lèvres et la langue ne tardèrent pas à remplacer les doigts. Thérèse se pâmait.

 

– On s’allonge ? Proposa la clerc de notaire.

 

Sur le canapé, Rosemonde continua à s’occuper des seins de sa partenaire pendant plusieurs minutes, puis retardant encore le moment de l’embrasser, elle descendit entre ses cuisses.

 

Thérèse avait une pilosité abondante qu’elle n’avait sans doute jamais régulé. Elle écarta ce joyeux fouillis aux effluves enivrantes, et se mit à lécher consciencieusement cette chatte qui déjà s’était humidifiée. Le clitoris effrontément érigé sollicitait le contact. Rosemonde y alla carrément, aspirant ce bouton d’amour comme l’eut fait un fin gourmet avec une pointe d’asperge.

 

Ce fut rapide, Thérèse haletant, tressauta et cria, son visage s’était enfin éclairé, elle attira Rosemonde contre elle, l’enlaça, se blottit et les deux femmes s’embrassèrent enfin en un long baiser passionné, sensuel et baveux.

 

Et soudain, ce fut la crise de larmes.

 

– On se calme !

 

En fait Thérèse pleurait de bonheur, elle venait de se projeter des années en arrière, quand elle était si heureuse de partager sa couche avec sa meilleure copine.

 

– C’était bon ! J’avais besoin de ça.

– Eh bien tu vois !

– J’avais un peu peur de ne pas retrouver ce que j’avais connu.

– Alors tout va bien !

– On s’embrasse !

 

Ce n’était pas une question. La bouche de Thérèse se soude à celle de Rosemonde, le baiser est encore plus fougueux que le précédent.

 

Et cette fois, Thérèse ne se prive pas de prendre des initiatives, ses mains se font baladeuses et caressent langoureusement la généreuse poitrine de Rosemonde faisant s’ériger ses jolis tétons. La clerc de notaire n’était pas demandeuse, pas assez bisexuelle pour vouloir être passive, sans doute, mais que voulez-vous ? Quand on est titillé sur les points sensibles par une langue qui manifestement « en veut », eh bien on a tendance à s’abandonner !

 

Et quand on ne sait par quel miracle de l’attraction universelle, la bouche de Thérèse vient rencontrer la chatte de Rosemonde, celle-ci laisse le plaisir monter progressivement en elle jusqu’à son paroxysme.

 

Rosemonde est épuisée, les cuisses trempées et le corps en sueur l Elle s’est surprise à apprécier la gratification de Thérèse. Elle ne proteste pas quand cette dernière l’enlace et l’embrasse pour la troisième fois.

 

« Bon, je me laisse faire, mais faudrait pas non plus qu’elle devienne collante, la bonne-sœur ! »

 

– On se prend une douche ! Proposa Thérèse au bout de cinq longues minutes de doux câlins.

– C’est pas de refus, je suis un peu dégoulinante !

– On la prend ensemble ?

– Si tu veux !

 

Et c’est une fois installée dans le carré de douche que Thérèse déclara de la façon la plus innocente qui soit :

 

– Regarde, je vais faire pipi !

 

Elle n’attendait ni réponse, ni commentaire de la part de sa compagne de douche et se mit à pisser debout et le sourire aux lèvres comme s’il s’agissait là de la chose la plus commune du monde.

 

– Avec ma copine, on jouait parfois avec nos pipis ! Et toi tu aimes bien ?

 

Rosemonde est prise au dépourvu, l’uro, elle n’est pas pratiquante, une fois, une fois seulement avec un amant occasionnel, et alors qu’ils étaient tous deux bien éméchés, ils s’étaient amusés à se pisser dessus dans la salle de bain de l’hôtel. Cela avait plus ressemblé à une franche rigolade qu’à autre chose ! Mais à part ça : rien !

 

Et Thérèse qui la mettait au pied du mur ? La décevoir serait probablement contre-productif.

 

« Bon, si elle veut qu’on se pisse dessus, ça ne va pas me tuer, non plus… »

 

– Tu ne réponds pas ? Relance Thérèse.

– Je cherchais mes mots. En fait, je n’ai jamais eu l’occasion, mais je ne demande pas mieux que d’essayer.

 

« Pas terrible ma réplique ! Dans quoi je m’embarque ? »

 

– Tu peux me pisser dessus, si tu veux, j’aime bien ça ?

 

« Elle ne perd pas de temps, la bonne-sœur ! »

 

– Je ne sais pas si j’ai envie !

 

« C’est idiot ce que je viens de dire, il faut au contraire que je me force ! Vas-y Rosemonde, te dégonfle pas, ma fille ! »

 

Elle pensait qu’elle bloquerait, mais dès que Thérèse fit couler de l’eau, ses vannes cédèrent et son jet atterrit sur le corps de sa partenaire qui s’était accroupie dans le bac à douche.

 

– Humm ! J’aime ça, c’est chaud ! Commentât-elle en se badigeonnant le corps avec le liquide jaunâtre.

 

Elle prenait plaisir à s’en passer sur la pointe des seins, mais très vite ses doigts dégoulinants trouvèrent le chemin de sa bouche, elle les suça avec gourmandise.

 

– Elle est drôlement bonne ta pisse ! Ça faisait une éternité que je n’en avais plus goûté.

– Et bien, tu vois, tout arrive ! Répondit Rosemonde fort banalement.

 

« Et si elle me demande de faire la même chose, je fais quoi ? »

 

– Tu veux goûter à la mienne ? Demanda Thérèse, je crois que je peux encore en faire une petite goutte.

 

« Décidemment, c’est bien ce que je disais, elle ne perd pas de temps… »

 

Thérèse toujours accroupie réussit à pisser quelques gouttes, suffisamment pour s’en imbiber les doigts. Elle se relève et tend ses doigts à Rosemonde.

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– Tiens, goûte !

– Je n’ai jamais fait ça…

– Essaie juste un peu, ce n’est pas mauvais.

 

Rosemonde respire un grand coup, prend le doigt dans sa bouche, effectivement il n’y a vraiment pas de quoi s’enfuir en courant.

 

– Donne m’en encore un peu ! Demande-t-elle avec un joli sourire complice.

 

« Voilà que je me fais pervertir par une bonne-sœur défroquée, maintenant ! Pas bien grave ! »

 

Quelques minutes plus tard, après que les deux femmes se soient douchées « pour de vrai « , puis rhabillées, Rosemonde minauda :

 

– Pour le papier, je te laisse réfléchir, tu veux que je repasse quand ?

– J’aimerais que tu repasses très vite pour me faire un petit câlin et ton papier je vais te le signer de suite.

 

« Et voilà, le travail ! J’espère qu’elle ne va pas maintenant devenir trop collante ! »

 

Et c’est avec le sentiment du travail accompli que Rosemonde prit le chemin du retour.

 

« J’aurais dû me rincer la bouche… je vais m’acheter des chewing-gum à la menthe. »

 

Jeudi 3 septembre : Myriam

 

Rosemonde présuma que l’entretien avec la masseuse risquait d’être compliqué. Aussi demanda-t-elle à son praticien habituel de lui prescrire des séances de massage. Et comme celui-ci ne pouvait rien lui refuser…

 

– Je pourrais m’en charger moi-même, mais je suppose que vous désirez un vrai kiné ? Demanda le médecin.

– C’est tout à fait ça !

– Et c’est sans doute indiscret de vous demander pourquoi ?

– Je pourrais vous répondre n’importe quel baratin, mais soyez gentil, admettez qu’effectivement la question est indiscrète et faites-moi une ordonnance.

– Dans ce cas c’est non !

– Vous plaisantez ?

– Pas du tout, une prescription doit correspondre à un besoin thérapeutique. Vous me demandez une prescription de complaisance ! Vous ne croyez pas que la Sécu est déjà assez en déficit ?

– J’irais voir un de vos confrères…

– Ou alors c’est donnant-donnant !

– Qu’entendez-vous par là ?

– Oh, par là je n’entends pas grand-chose, Répondit le docteur en montrant sa braguette.

– Ça s’appelle du harcèlement sexuel, de l’abus de situation dominante…

– Pas du tout, je ne vous oblige à rien, admettez-le !

 

Rosemonde soupira.

 

« Je suis vraiment conne, il me suffisait de lui dire que j’avais mal au dos et l’affaire était enveloppée. Maintenant je fais quoi, je me casse ou je lui fais une pipe ? »

 

Est-ce son côté quelque peu coquine (les hypocrites auraient employé l’adjectif « perverse »), ou bien tout simplement le souci de s’épargner le temps d’une nouvelle consultation toujours est-il que notre Rosemonde ne partit point.

 

– C’est une gâterie qui vous ferait plaisir ?

– C’est vous qui me le proposez… Moi, je voulais juste vous demander de vous défaire un peu, je veux dire de façon à ce que je vois vos seins… vos seins et le reste… de façon à me faire une petite branlette en vous regardant.

– Ça marche !

 

Pour faire ce que demandait le praticien, Rosemonde du enlever tout le haut et une partie du bas.

 

– A cette poitrine, tout de même ! S’écria le toubib, admiratif !

– Elle est trop grosse !

– Mais non !

– Le collant, je vais juste le baisser ?

– Si vous voulez, mais ce n’est pas très esthétique.

– Bon alors je vais l’enlever, comme ça je serais complétement à poil.

– Je vous en remercie.

– Pas de quoi !

 

Le docteur sortit alors de sa braguette sa bite qu’il avait grosse et commença à se palucher.

 

– Elle vous plaît ? Demanda-t-il.

– Elle est charmante !

– Charmante, c’est la première fois qu’on me dit que ma bite est charmante.

– Il y a toujours une première fois.

– Dites-moi qu’elle est belle !

– Votre bite est très belle, docteur !

– Et attendez, vous n’avez pas vu mes couilles !

 

Le docteur dégrafa son pantalon qu’il baissa, le caleçon aussi, puis continua de se masturber.

 

– Vous m’aviez proposé de me sucer ! Moi je ne vous l’ai pas demandé mais comme ça avait l’air de vous intéresser…

 

« Tu parles ! »

 

Rosemonde ne répond pas, le toubib insiste lourdement.

 

– Vous ne voulez plus ? Faites comme vous voulez, mais… juste un petit peu, c’est possible ?

– Alors d’accord, juste un peu.

 

Rosemonde s’avança pour prendre les choses en main, petit bout de langue sur le gland, puis tout dans la bouche avec mouvements de va-et-vient.

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Contre toute attente, Rosemonde s’excite.

 

« Voilà que je mouille, comment je gère ça ? »

 

– Si vous pouviez passer votre main entre mes fesses, j’aime bien qu’on me caresse l’anus ! Sollicita le docteur.

– C’est tout, vous ne voulez pas 100 balles et un Mars ?

– Non, juste un doigt…

– Et si je ne mets pas de doigt, je l’aurais quand même mon ordonnance ?

– Mais bien sûr, je ne suis pas si méchant que ça !

– Alors je vais vous le mettre !

 

« Je n’avais pas besoin de le faire, je suis en train de perdre le contrôle de la situation, il va me prendre pour une vraie salope, je n’oserais plus jamais venir le voir… »

 

Le doigt entre et sort de façon frénétique dans le fondement du praticien qui se pâme d’aise.

 

– Continuez, je vais jouir ! Implore le toubib.

 

Mais à ce mots, Rosemonde au lieu de continuer, stoppe tout net provoquant l’incrédulité de l’homme.

 

– O.K. ! Finit-il par dire, si vous pouviez me passer la boite de Kleenex, je vais me finir !

 

Mais les intentions de notre belle cougar étaient autres, excitée comme pas une, elle demanda :

 

– Si t’as une capote, je veux bien que tu me baises !

 

Il en avait (si ! si !) Rosemonde s’arbouta sur le bureau tandis que le docteur s’encapotait. Il s’approcha, lui flatta les fesses, les écarta, trouva la position peu pratique avant que la femme lui fasse part de cette précision qui changeait tout !

 

– Encule-moi, toubib, encule-moi… Mais essaie de te retenir un peu que je jouisse par le cul !

 

A ces mots, le docteur n’y tient plus et s’introduit dans son arrière-conduit. Petit pilonnage qu’il tente de contrôler et qui fait valser les seins de Rosemonde. Cette dernière sent son désir monter, elle ne peut se laisser aller, c’est un cabinet médical ici, pas une chambre d’hôtel, et se colle la bouche contre le bureau afin d’étouffer le cri de sa jouissance. Du coup le docteur qui n’en peut plus accélère et part à son tour.

 

On se rhabille !

 

– Je ne sais pas ce qui m’a pris… Bafouille Rosemonde.

– On a que le bon temps qu’on se donne ! Répond le docteur qui savait parfois être philosophe.

 

Rosemonde sortit du cabinet médical en oubliant de se recoiffer, avec un goût de bite dans la bouche, le cul mal refermé, mais sa prescription en main.

 

« Si on ne peut pas obtenir une ordonnance, sans se faire enculer, où va-t-on ? »

 

Lors de la prise de rendez-vous avec la kiné, il y eut désaccord sur le lieu où devrait se dérouler la prestation.

 

– Si ce n’est pas précisé : « à domicile » sur l’ordonnance, je ne me déplace pas.

– J’ai oublié de demander à mon toubib d’ajouter cette précision, mais est-ce que 50 euros en espèces pourrait vous faire changer d’avis ?

– En principe, je n’ai pas le droit, mas bon, je peux faire une exception.

 

Pour Rosemonde, la chose se présentait plutôt bien, la fille n’avait pas hésité à accepter de l’argent et l’entretien aurait lieu chez elle. Ne dit-on pas que négocier sur son terrain est déjà se donner un énorme avantage ?

 

Difficile de donner un âge à cette Myriam N’Guyen, menue et très souriante. Elle consulta l’ordonnance puis demanda :

 

– On s’installe où ?

– Le canapé ! J’ai mis des serviettes.

– D’accord.

 

Et sans faire aucune manière Rosemonde se débarrassa de sa robe de chambre sous laquelle elle était entièrement nue.

 

« Statistiquement, seulement 10 % de chances qu’elle soit lesbienne, 20 % qu’elle soit bi ! Ce ne sera sans doute pas nécessaire mais rien ne m’empêche d’en jouer ces cartes »

 

Myriam semble étonnée de la voir nue et ne peut s’empêcher de la détailler. Elle s’apprête à dire quelque chose mais se ravise.

 

Rosemonde s’étale sur la serviette sur le ventre en cambrant ses fesses de façon volontairement exagérée.

 

Et ça commence !

 

« Putain c’est physique, elle va me démolir, la chinoise ! »

 

– C’est bon comme ça ?

– Oui, ça me fait du bien ! Mentit effrontément Rosemonde.

– Ça me change un peu de masser quelqu’un de votre âge, j’ai beaucoup de personnes d’un certain âge dans ma clientèle.

– Ah, oui ?

– Les massages, on finit par ne plus faire attention, c’est le métier, mais c’est le reste, il y a des patientes qui sont chiantes, entre celles qui me racontent leur vie et celles qui me parlent politique.

– Rassurez-vous, je serais sage !

– Ça se voit, vous avez de la classe !

– Merci ! Euh, vous avez les mains douces !

– Ah, vous trouvez ?

 

« J’essaie d’abattre une carte, on verra bien ! »

 

– Vous avez une sorte de magnétisme dans les mains.

– Hi ! Hi !

– Mais comme vous appuyez fort je ne peux pas me rendre compte complètement.

– Si je n’appuie pas fort ce n’est plus du massage.

– C’est quoi, alors !

– Des caresses !

– Dommage, je perds sans doute quelque chose ! Vois ne voulez pas me montrer la différence ?

– Vous êtes joueuse, vous ?

– Un peu !

– Un jour j’ai eu une cliente, elle fantasmait sur les masseuses asiatiques.

– Ah ? Et alors ?

– Ben alors rien, ça m’a fait drôle d’être l’objet d’un fantasme.

– Vous m’aviez proposé de me montrer comment vous caressiez ?

– Comme ça ?

 

Rosemonde frissonna, Myriam était carrément en train de lui caresser les fesses !

 

« Carte gagnante ! Le bol ! »

 

– Comme ça oui !

– Je continue ?

– Ça ne me déplairait pas, c’est bien agréable.

 

La main gauche de la masseuse écartait à présent les globes fessiers tandis que l’index droit se livrait à d’étranges et très douces circonvolutions dans la région de l’anus.

 

– Je continue comme ça ?

– Oui, oui

– On t’as déjà dit que tu avais un très joli trou du cul ?

– Ma foi, non ?

– Les hommes font rarement ce genre de compliments, les femmes le font.

– Je n’ai pas eu tant que ça de partenaires féminines…

– Je vois !

 

Les lèvres de Myriam s’approchèrent de l’œillet brun.

 

– Tu permets que je l’embrasse ? Demande-t-elle d’un air faussement innocent.

– Bien sûr, minauda la belle Rosemonde.

 

Myriam gratifie alors l’anus de sa partenaire d’un chaste bisou (si on peut toutefois qualifier de chaste ce qui se pratique à cet endroit !). Elle laisse passer deux secondes, puis recommence mais de façon plus appuyée.

 

– Tu aimes ça, mes bisous ?

– J’adore !

– Je vais t’en faire un dernier, un tout petit plus coquin !

 

« Tu parles que ça va être le dernier ! »

 

Effectivement, c’est plus coquin, c’est même bien plus osé, puisque Myriam joue à présent avec sa langue humectant et léchant le troufignon. Sous la pression, le trou du cul commence à bailler.

 

Elle recule son visage, se mouille l’index, le présente à l’entrée, attend quelques secondes un éventuel signe de protestation, ce que Rosemonde s’abstient d’émettre, puis force le passage.

 

Le doigt rentre, puis s’agite en un va-et-vient infernal. Comme beaucoup de clitoridiennes, Rosemonde peut atteindre l’orgasme quand son cul est stimulé avec doigté (c’est le cas de le dire). Et voilà qu’elle sent le désir monter, elle s’agite, elle geint, elle jappe.

 

Myriam n’en revient pas que sa partenaire « parte » si vite.

 

– Continue, c’est trop bon !

 

Paroles inutiles, Myriam n’ayant aucune raison de ne pas continuer.

 

Rosemonde finit par éclater, son corps se tétanise l’espace d’un instant avant de retomber comme une chiffe molle en sueur et les cuisses dégoulinantes.

 

Elle se retourne et fait face à la masseuse.

 

– Je ne sais pas ce qui m’a pris ? Bredouille cette dernière.

 

Elle n’en dira pas plus, répondant à l’invitation de Rosemonde qui lui offre ses bras.

 

C’est spontané, les deux femmes s’embrassent comme des sauvageonnes, mélangeant leur langue et bavant leur salive.

 

-Toi alors ! Commenta Myriam.

– Ben oui !

 

Les lecteurs auront souligné l’originalité et la profondeur de ce dernier échange !

 

– J’ai eu un coup de folie ! Se croit obligée de dire Myriam.

– Ben alors, on va dire : vive ton coup de folie !

 

Les deux femmes s’embrasent de nouveau.

 

– Si tu te déshabillais ? Propose Rosemonde.

– Tu veux continuer ?

 

« Quelle question ? » Se dit la clerc de notaire. Mais Myriam est déjà en train de retirer vêtements et sous-vêtements.

 

La masseuse a une jolie peau couleur de caramel au lait, ses seins sont modestes mais terminés par des aréoles très sombres et des tétons épais.

 

Elles s’enlacent, se caressent, la main de Rosemonde ne tarde pas à explorer la chatte de la jolie masseuse.

 

Ce n’est pourtant que son deuxième coup avec une femme en quelques jours, mais déjà elle redevient presque experte, les hésitations et les appréhensions qu’elle avait eu au contact de Thérèse semblent désormais bien lointaines.

 

Les doigts de Rosemonde s’agitent dans la grotte de la masseuse eurasienne en produisant des floc-floc insolites. Myriam mouille d’abondance et commence à haleter de plaisir.

 

Prise d’une pulsion aussi irrésistible qu’imprévisible, elle remplace ses doigts par sa langue.

 

Elle est surprise de découvrir que la chatte qu’elle lèche possède un gout différent de celle de Thérèse. Ce n’est ni meilleur, ni moins bon, c’est différent, à la fois plus acre et plus sucré. Elle ne tarde pas à concentrer tous ses efforts sur le petit clito malicieusement dressé.

 

Myriam ne tarda à jouir en hurlant comme une damnée.

 

« Qu’est-ce qu’elles ont ces nanas à brailler comme ça ? Moi quand je jouis, je ne fais pas un tel barouf ! »

 

– On souffle un peu ? Proposa la masseuse.

 

« Elle n’est pas rassasiée, elle en veut encore ? »

 

Moment calme. Myriam caresse les cuisses de la fausse blonde avec une nonchalance feinte. Rosemonde, à qui on a appris les bonnes manières, lui rend la politesse, découvrant le contact soyeux de la peau de l’eurasienne.

 

– Comment tu fais pour avoir la peau si douce ?

– C’est de naissance, mais je me passe de la crème tous les soirs.

 

La main de Myriam s’égare sur les fesses de la clerc de notaire.

 

« A tous les coups, elle va me remettre un doigt dans le cul, ce doit être une manie ! »

 

En fait les intentions de la masseuse étaient un petit peu plus compliquées.

 

Faisant preuve d’une agilité quasi-féline, elle se retrouva tête-bêche avec sa partenaire…

 

« C’est parti pour le 69 ! Se dit Rosemonde » au contact de la chatte contre sa bouche.

 

Comme pressentie, Myriam avait enfoncé un doigt dans le cul de la clerc et l’agitait frénétiquement ! Bis repetita ! Commentera le lecteur : Pas tout à fait car si l’index titillait le rectum, le majeur, lui s’occupait de faire la même chose dans la chatte, les deux doigts s’activaient en un étrange ballet plus ou moins synchronisé en effectuant régulièrement un mouvement de ciseau.

 

Une douce chaleur envahit Rosemonde, le plaisir montait, un plaisir intense. Elle commença à crier sans que Myriam ne stoppe ses mouvements.

 

– Arrête, arrête, c’est trop…

– Laisse-toi faire !

– Non, non ! Aaaah , c’est trop bon ! aaah !

 

Rosemonde ruisselait de partout !

 

« J’ai rarement joui comme ça ! Mais je ne vais pas lui dire, elle n’a pas besoin de le savoir ! »

 

Quelques bisous, quelques caresses.

 

– J’aurais bien continué, mais il va falloir que j’y aille !

– T’as cinq minutes, il faut que je te demande quelque chose ?

– Oui ?

– La mère Mornay-Machintruc, tu l’apprécies ?

– Tu la connais ?

– Pas plus que ça, j’ai eu des relations d’ordre professionnelles avec elle, c’est elle qui m’a donné tes coordonnées.

– Ah ? Tu travailles dans quoi ?

– Dans une agence.

 

Myriam était suffisamment intelligente pour comprendre que le vague de la réponse signifiait que Rosemonde ne souhaitait pas en dire davantage.

 

– Madame Mornay n’est ni pire, ni mieux que les autres, elle me prend la tête avec ses signes du zodiaque et ses superstitions, mais faut bien que je fasse avec !

– Mwais, je voudrais que tu me rendes un service, attends, je reviens.

 

Et Rosemonde revint avec une enveloppe bourrée de billets de 50 euros qu’elle étala sur la table.

 

– Il y en a 30 ça fait 1 500 euros, c’est très bien payé pour ce que je vais te demander et si ça marche je double la mise.

– Non !

– Comment « Non » ?

– Je n’aime pas les affaires louches. On en reste là, je ne veux rien entendre. Faisons comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu, d’accord ?

 

« Oups ! Elle n’est pas bien celle-là ! Refuser 1 500 euros pour un petit truc de rien du tout ! »

 

– Mais je t’assure qu’il n’y a rien de malhonnête.

– Je ne veux pas le savoir ! Range-moi ton fric.

 

« Elle a la trouille, je me m’y suis mal prise, on va essayer de rattraper le coup en faisant autrement ! »

 

– Bon d’accord, je range les sous, et je ne te propose plus rien.

– O.K.

– Je voulais essayer un truc, tant pis, c’est pas bien grave !

 

Silence.

 

« Elle a oublié d’être curieuse la gamine, je ne vais jamais y arriver ! Grrr… On essaie encore autrement… »

 

– Madame Mornay-Machinchose a légué toute sa fortune à un curé.

– Pourquoi ? Elle n’a pas d’héritiers ?

– Si des neveux ! Elle les a déshérités.

– Ce sont des choses qui arrivent.

– Le souci c’est que le curé en question est un coureur d’héritage.

– Et je parie que tu avais pensé à un truc pour la faire changer d’avis… En accord avec les neveux qui t’auraient gracieusement rétribué pour le service. J’ai bon ?

– En gros !

– Et même que tu dois avoir concocté un plan machiavélique qui implique ma complicité. Mais là je dis stop, je ne veux plus rien entendre.

– D’accord, d’accord, on n’en parle plus.

 

« Conasse de masseuse, je n’ai plus qu’à changer complètement de plan ! Quelle perte de temps ! »

 

– Bon, je vais y aller, je reviens quand pour la prochaine séance ?

– Je te téléphonerai !

– Euh, juste une question ? Dans ton plan je suppose que j’étais un rouage important sinon tu ne m’aurais pas proposé tant de fric ?

– Laisse tomber.

– Il est estimé à combien son héritage ?

– Plusieurs millions !

– Alors, j’en veux un !

– Un quoi ?

– Un million !

 

Oups

 

– Ce que je voulais te demander, ça ne vaut pas un million, c’est juste une bricole.

– 100.000 !

– Laisse tomber

– Je suis sûr que tu peux me proposer plus que ça !

– C’est une opération à risque…

– Raison de plus !

– Non tu ne comprends pas, pour toi le risque est nul. En ce qui me concerne le risque est financier, j’investi là-dedans mais si ça rate je perdrais ce que j’ai investi. Je t’ai proposé 1 500, je veux bien monter jusqu’à 2 000 mais je n’irais pas plus loin.

– 4 000 !

– Bon 3 000, d’accord ?

– Ça marche, et je devrais faire quoi ?

– Je vais te dire…

 

Rosemonde lui expliqua alors ce qu’elle attendait d’elle. Myriam qui s’attendait à des choses bien plus compliquées sembla soulagée.

 

– Je te donnerais mon feu vert quand j’aurais trouvé un charlatan qui fasse l’affaire, j’en ai trois ou quatre à démarcher… précisa encore la clerc du notaire.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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